Les bulletin d`Ubifrance

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Les bulletin d`Ubifrance
FICHE PAYS
Royaume-Uni
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 243 610 km²
Capitale : Londres
Monnaie : Livre Sterling (GBP)
Langue : Anglais (langue officielle) ; Gallois, Ecossais, Gaélique écossais, Irlandais
et Cornique (langues régionales reconnues au Royaume-Uni)
Population: 63,2 M d’habitants
Démographie :
Age médian : 40 ans
0-14 ans : 17% de la population
15-64 ans : 67% de la population
65 ans et plus : 16% de la population
Infrastructures
-
Réseau routier : 394 428 km
Réseau ferré : 16 454 km
Données politiques
Type de régime
Nature du Régime
Dernières élections
Prochaines élections
: Monarchie parlementaire
: Elections nationales le 6 mai 2010
: Elections nationales prévues au plus tard en juin 2015
Les principaux dirigeants :
Chef de l’Etat et titre
Premier ministre
Durée du mandat
-1-
: Elizabeth II, Reine
: David CAMERON (depuis le 11 mai 2010)
: maximum 5 ans
© 2013 – UBIFRANCE
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
FICHE PAYS
Données économiques en 2011
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
Royaume-Uni
France
PIB
2 392 Mds USD
1996,6Mds EUR
85,3%
36 500 USD
0,8%
4,5%
8,1%
85,8%
43 088 USD
1,7%
2,3%
9 ,8%
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance du PIB
Taux d’inflation
Taux de chômage
Sources : CIA World Factbook, INSEE
Situation économique
ème
Désormais 7 puissance économique mondiale derrière le Brésil, qui l’a dépassée en 2011, l’économie britannique
tourne au ralenti. La croissance prévisionnelle en 2012 sera nulle ou très légèrement positive. Après deux trimestres
où le PIB s’est contracté (-0,2% et -0,4%) le troisième trimestre 2012 laissait espérer un rebond (+0,9%). Plusieurs
facteurs techniques, comme le regroupement sur ce trimestre de l’ensemble des recettes liées à la billetterie des Jeux
Olympiques, ont toutefois caché le fait que le moteur économique avait calé. Au dernier trimestre, le PIB s’est à
nouveau contracté (-0,3%). Pour l’année 2013, les prévisions ne sont guère encourageantes, avec, selon les
organismes, +0,9% (OCDE), +1% (FMI) ou +1,2% (Office for Budget Responsability).
Une croissance ralentie
Le Royaume-Uni a connu de 1992 à 2007 une croissance moyenne de 3%, très importante pour une économie
développée. Comme aux Etats-Unis cependant, cette croissance était fragile, car tirée pour l’essentiel par la
consommation, et donc l’endettement des ménages, qui atteint quasiment 100% du PIB, un record parmi les grandes
puissances économiques.
En conséquence, la crise financière, puis la crise économique et les mesures d’austérité décidées par le Gouvernement
ont eu un fort effet récessionniste.
« Spending review » ou plan d’austérité
Face à un déficit public record de 10,1% du produit intérieur brut en 2010 le Gouvernement a dû procéder à des
arbitrages budgétaires difficiles. Un plan d’économies détaillé a été présenté à la suite d’une revue générale des
dépenses publiques (Spending Review). Ce plan visait à l’origine à ramener le déficit public à 1% du PIB en 2015, mais
le Gouvernement a repoussé cet objectif à 2016/2017.
Ci-dessous quelques grandes mesures appliquées ou en cours d’application :
augmentation de la TVA de 17,5% à 20% ;
augmentation de l’impôt sur les plus-values (de 18 à 28%) ;
abaissement du seuil de la première tranche d’impôt sur le revenu ;
suppressions massives d’emplois publics (490 000 d’ici 2015) ;
gel des salaires des fonctionnaires gagnant plus de 21 000 GBP par an (soit 25 200 EUR) ;
passage de l’âge de la retraite de 65 à 66 ans d’ici 2020 ;
coupes générales dans les dépenses sociales.
Le tout dans une démarche très « business » avec un abaissement de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le
revenu des ménages les plus favorisés.
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Une récession qui détruit moins d’emplois qu’ailleurs, malgré les difficultés du commerce de détail
Dans ce contexte d'austérité assumée, la politique économique suivie par le Gouvernement continue de recevoir le
soutien d'une majorité de Britanniques, qui considèrent que la crédibilité économique du pays passe par des
sacrifices à court terme. Les émeutes d’août 2011 n'ont entamé ni la détermination de la Coalition au pouvoir ni le
taux d'approbation que celle-ci rencontre au sein de la population.
Il faut dire que la récession a détruit moins d’emplois au Royaume-Uni qu’ailleurs. Le taux de chômage, à 7,7%, a
commencé à reculer. Pourtant le commerce de détail continue d'enregistrer des résultats en demi-teinte. La faillite de
certaines grandes chaînes, comme HMV (produits culturels), s’ajoute à la fermeture de centaines de boutiques
indépendantes. On estime ainsi à 11% le taux de vacance des commerces en centre-ville et en centres commerciaux.
En dehors de Londres, ce taux approche les 30%.
Politique fiscale
Taxe professionnelle
Au Royaume-Uni, il n’existe aucune taxe comparable à la taxe professionnelle. Trois distinctions sont à faire lorsque
l’on s’intéresse au régime des impositions :
une première entre société (personne morale) et travailleur indépendant (personne physique) ;
une deuxième entre société de capitaux (personne morale) et société de personnes (ensemble de personnes
physiques exerçant une activité professionnelle) ;
une troisième entre société résidente et société non-résidente.
L’impôt sur les sociétés
Le système fiscal britannique présente certaines différences avec le système français principalement :
au niveau du bénéfice fiscal, calculé sur l’année comptable qui commence au Royaume-Uni le 6 avril et se
termine au 5 avril de l’année suivante ;
au niveau du résultat d’exploitation, calculé en procédant à un certain nombre de déductions autorisées
selon les règles de la comptabilité.
Il existe, au Royaume-Uni, deux taux d’imposition sur les sociétés différents :
23% pour les sociétés dont le résultat fiscal annuel est supérieur à 300 001 GBP soit 360 001 EUR ;
20 % pour la tranche inférieure à 300 000 GBP soit 360 000 EUR.
er
A noter que le taux de 23% (qui était à 28% il n’y a encore que 3 ans) entre en vigueur au 1 avril 2013. De ce fait, le
Royaume-Uni sera positionné comme l’un des pays offrant un des taux d’impôt sur les sociétés les plus attractifs
ème
parmi les pays du G20 (5 position).
L’impôt sur le revenu
L'employeur est responsable de la retenue à la source de l'impôt sur le revenu payable par ses employés. La société
doit s’inscrire en tant qu’employeur auprès de l'Inspecteur des impôts compétent pour le lieu où se situent les locaux
de la société. L'administration fournit à l’employeur tous les documents et références nécessaires au calcul, à la
déduction et au règlement des impôts et charges (tables contenant des échelles de salaires et les codes utilisés pour le
calcul des impôts). Le paiement de l’impôt sur les salaires et les cotisations sociales est réalisé par prélèvement à la
source (« Pay as You Earn » = P.A.Y.E.).
L’assiette et le taux d’imposition sur le revenu des personnes physiques pour l’année fiscale 2013-2014 sont les
suivants :
20% sur le revenu annuel inférieur à 32 010 GBP soit 38 412 EUR ;
40% sur le revenu annuel compris entre 32 011 et 150 000 GBP soit entre 38 413 et 180 000 EUR ;
45% sur le revenu annuel supérieur à 150 000 GBP soit 180 000 EUR.
A noter que le taux de 45% alloué à la dernière tranche d’impôt sur le revenu entre en vigueur à partir d’avril 2013,
celui-ci était auparavant de 50%.
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Cotisations sociales
Tout employeur doit inscrire ses employés à la « National Insurance » et s’acquitter des cotisations sociales patronales
et salariales afin que ceux-ci puissent bénéficier des prestations du Department of Health et du Department for Work
and Pensions qui couvrent l’assurance maladie, les allocations familiales, le minimum vieillesse et le chômage. Une
seule cotisation couvre toutes ces prestations.
La TVA
Au Royaume-Uni, il existe trois taux de TVA :
le taux ordinaire de 20 % qui s’applique à la quasi-totalité des transactions sur les biens et services ;
le taux réduit de 5 % qui s’applique à l’électricité et au gaz ;
le taux de 0 % qui s’applique aux produits alimentaires courants, aux livres, à la presse, aux vêtements et
chaussures d’enfants et au transport public.
L’obligation de s’immatriculer pour la TVA n’incombe qu’aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel
supérieur à 77 000 GBP soit 92 400 EUR.
Même les sociétés qui ne sont pas physiquement implantées sur le sol britannique peuvent être amenées à
s’enregistrer à la TVA britannique selon les règles de la vente à distance. Le seuil appliqué au Royaume-Uni est de 70
000 GBP soit 84 000 EUR : si une entreprise qui n’est pas britannique vend des biens à un particulier (ou autres
personnes « non-taxables ») sur le territoire britannique, et qu’elle dépasse ce seuil, l’obligation automatique pour la
société de s’enregistrer sera déclenchée. Ces règles s’appliquent particulièrement aux biens vendus par
correspondance ou par Internet.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Parallèlement aux relations privilégiées qu'il entretient avec les 54 Etats membres du Commonwealth, le RoyaumeUni est membre fondateur de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de même que membre permanent de son
conseil de sécurité et partie à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Il est entré dans la Communauté
Economique Européenne (CEE) en 1973. Le Royaume-Uni est également membre de l’OMC et de l’OCDE.
Commerce extérieur
Importations de biens et services en 2011 :
808 Mds USD
Exportations de biens et services en 2011 :
747 Mds USD
Poids de la France dans les importations du Royaume-Uni :
5,8%
Source : OMC – Statistiques du commerce international 2012
Etat des lieux du commerce extérieur
Commerce Mondial : le rôle primordial du Royaume-Uni
Le Royaume-Uni joue un rôle essentiel dans le commerce mondial. Il a exporté pour 556 Mds EUR de biens et services
en 2011 (568 Mds EUR pour la France).
En 2011, le Royaume-Uni a dégagé un déficit commercial de 45 Mds EUR (environ 70 Mds EUR pour la France), un
chiffre plus encourageant que l’année précédente (déficit de 65 Mds EUR). Toutefois, les premiers chiffres de 2012
montrent une nouvelle aggravation du déficit commercial sur les échanges de marchandises (128 Mds EUR). Les
principaux déficits commerciaux britanniques se font avec la Chine, l’Allemagne et la Norvège.
Les importations britanniques proviennent principalement de l'Allemagne (12,5%), de la Chine (8,2%), des Etats-Unis
(7%), des Pays-Bas (7,1%) et de la France (5,17%). Les exportations du pays se dirigent vers l'Allemagne (10,9%), les
Etats-Unis (9,9%), les Pays-Bas (7,9%) et la France (7,4%) et la Suisse (7,1%).
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Déficit du commerce extérieur britannique
Comme la France, le Royaume-Uni enregistre des niveaux records de déficit de son commerce extérieur. Ces dix
dernières années, la part de marché des exportations britanniques dans le monde n’a cessé de diminuer, passant de
5,3% en 2000 à 3,3% en 2011. Notons que le commerce extérieur britannique est essentiellement tiré par les
e
exportations de services. En effet, alors que le Royaume-Uni est le 11 exportateur mondial de marchandises, il est le
numéro 2 mondial en ce qui concerne les exportations de services commerciaux, derrière les Etats-Unis.
Le commerce franco-britannique : Le Royaume-Uni, un partenaire essentiel de la France
Le Royaume-Uni est un partenaire essentiel pour la France. En 2011, nos exportations ont représenté 27,7 Mds EUR,
et nos importations 22 Mds EUR. A près de 5,7 Mds EUR, notre excédent avec le Royaume-Uni est notre premier
excédent commercial dans le monde. Le total des échanges franco-britanniques a représenté 49,8 Mds EUR en 2011.
ème
ème
ème
ème
Le Royaume-Uni est notre 5
client et notre 7
fournisseur. La France est le 4
client et le 5 fournisseur du
Royaume-Uni avec un peu moins de 6% des parts de marché (5,8% en 2011).
Les secteurs porteurs
L’agro-alimentaire
Les consommateurs britanniques effectuent leurs achats alimentaires en fonction de quatre types de motivation :
l’achat « économique », la recherche d’identité, un choix éthique et le besoin de plaisir et de loisir. A ces quatre
facteurs, nous devons ajouter la préoccupation croissante du facteur santé dans un pays très menacé par l’obésité. Du
fait par ailleurs des temps de transport dans les grandes villes et d’un nombre croissant de ménages « single », la
praticité de produits est recherchée. Le marché britannique est d’ailleurs leader en Europe pour les produits
alimentaires frais « prêts à l’emploi ».
Le retour de l’inflation sur les produits alimentaires et un pouvoir d’achat limité par une conjoncture économique
difficile accentuent les exigences de prix de nombreux consommateurs. et entraînent une multiplication des
opérations de promotion de la part de la distribution. Il importe dans ce contexte de privilégier, sur toute la gamme de
produits, les bons rapports qualité prix. Le marché s'oriente aujourd'hui autour de deux axes : une offre destinée à des
consommateurs dont le pouvoir d’achat est menacé, et une offre plus différenciée destinée à des consommateurs
moins fragilisés par le contexte économique ou recherchant des achats « plaisirs » plus économiques qu’une sortie au
restaurant ou un voyage.
Le marché britannique est un marché global d’offre de produits et de modes alimentaires. Signe de cette ouverture, le
type de cuisine le plus répandu dans les menus quotidiens est aujourd’hui la cuisine indienne. De même l’engouement
pour la diète et les produits méditerranéens s’explique par la réunion de trois motivations fortes : la santé, le plaisir et
l’achat économique. La globalité du marché ne réduit pas, au contraire, l’intérêt pour des produits authentiques. C’est
ainsi que stimulée par la diversité, l’origine britannique est aujourd’hui plus encore appréciée et mise en avant. Quelle
que soit l’origine, la qualité rime souvent avec l’authenticité, l’histoire d’un produit ou d’un mode alimentaire. L’offre
française avec ses produits de terroir dispose de nombreux points forts et d’une gamme importante de produits à
valoriser sur le marché britannique. La marque distributeur, très introduite sur le marché et présente sur tous les
segments d’offre, associée à une distribution concentrée autour de quelques grandes enseignes, est le principal
vecteur des nouvelles segmentations du marché. L’approche de la distribution britannique, pour une offre française,
se fait souvent par le biais d’agents ou de grossistes partenaires associés à l’approvisionnement et au développement
des « catégories » de produits distribués par les grands groupes propriétaires des grandes enseignes. Les quatre
enseignes leaders du marché britannique sont : Tesco (leader du marché), Asda, Sainsbury’s, et Morrisson. A côté de
ces quatre leaders, il ne faut pas négliger quelques enseignes importantes recherchant surtout un positionnement
différencié comme Waitrose, M&S, et The Co-operative.
La distribution
Au Royaume-Uni, la distribution non-alimentaire représente environ 50% du total des ventes au détail soit un chiffre
d’affaires de 180 Mds EUR par an. On remarque une distribution très concentrée, largement dominée par les grandes
chaines spécialisées et grands magasins. Le commerce de détail emploie 3 millions de personnes soit environ 11% de
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la population active au Royaume-Uni. Le British Retail Consortium recense près de 200 000 points de vente (hors
alimentaire) et prévoit une croissance de 15% d’ici 5 ans, une projection néanmoins en dessous des années d’avant
crise. De façon générale, la consommation est portée par le succès croissant du commerce en ligne. Internet
représente environ 9% du total des ventes avec un taux de croissance moyen de 10% par an. Le M-commerce voit
également sa popularité augmenter grâce aux Smartphones. Enfin, Les événements exceptionnels de l’année 2012,
comme le Jubilé de diamant, ou encore les Jeux Olympiques ont eu un impact positif sur les dépenses des
consommateurs.
Le secteur du luxe
Le secteur du luxe ne connaît pas la crise au Royaume-Uni. Avec un chiffre d’affaires de 7,2 Mds EUR en 2011, ce
secteur devrait progresser de plus de 50% d’ici 2015 pour atteindre 11 Mds EUR. Le Royaume-Uni compte 454 000
ème
grandes fortunes (1 M USD +), au 5
rang mondial selon Capgemini. Les opportunités de distribution et de
communication sont nombreuses pour les marques de luxe. La communication est un poste essentiel pour réussir sur
le marché britannique. Les événements ‘so british’ sont d’excellents vecteurs de visibilité et les marques de luxe y sont
souvent associées, on citera notamment le Polo, le Royal Chelsea Flower Show, Ascot Racecourse, Henley Royal
Regatta. Les marques françaises de luxe sont bien connues et appréciées des consommateurs britanniques.
Les secteurs pharmaceutiques et biotechnologiques
Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus dynamiques au monde dans ces secteurs. Il est considéré comme l’un des
trois premiers centres de recherche pharmaceutique mondiaux grâce à la présence des grands pharmas (Glaxo, Astra
Zeneca, Pfizer, etc.) et une recherche universitaire de pointe. Malgré une forte diminution du secteur des
biotechnologies (-25%) depuis la récession, le Royaume-Uni reste le leader européen avec 31% de parts de marché, et
se situe au deuxième rang mondial derrière les Etats-Unis. Ce secteur compte plus de 900 entreprises et emploie près
de 19 000 personnes avec un chiffre d’affaires de 4,4 Mds EUR pour les biotechnologies « médicales ».
L’environnement, le secteur des déchets et les énergies renouvelables ITI
Dans le secteur de l’eau, les entreprises de gestion régionales (le secteur est entièrement privatisé) confrontées à des
problèmes de fuite et de pollution toujours plus importants doivent lancer d’ambitieux travaux de rénovation des
réseaux de canalisation qui étaient jusqu’alors entretenus uniquement en cas de dysfonctionnement. Par ailleurs,
dans le traitement des eaux usées, le projet phare est sans conteste la construction d’un tunnel pour la construction
du « super » égout de Londres (supersewer) dont le coût devrait atteindre les 4,2 Mds GBP.
Les déchets
Le Royaume-Uni qui génère chaque année environ 290 millions de tonnes de déchets représente un marché de près
de 10 Mds EUR. Le secteur compte plus de 3 000 entreprises. Avec une augmentation annoncée de la taxe sur la mise
en décharge, les taux de recyclage, compostage et de réutilisation des déchets par les autorités locales ont connu une
croissance accélérée. Néanmoins la mise en décharge reste une méthode de traitement encore très utilisée. En
parallèle, plusieurs initiatives EfW (energy from waste) pour la valorisation des déchets devraient aboutir d’ici un ou
deux ans à la construction de centrales utilisant la méthanisation.
Le secteur de l’énergie
Début 2008, le gouvernement britannique a présenté un plan d'investissement de 120 Mds EUR sur 12 ans, destiné à
multiplier par dix le recours aux énergies renouvelables, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter la
dépendance aux hydrocarbures. Ces propositions visent à atteindre l'objectif que s'est fixé Londres en la matière,
c'est-à-dire porter à 15% la part de l'énergie consommée issue de sources renouvelables en 2020. La Grande-Bretagne
tire actuellement moins de 10% de son électricité des énergies renouvelables.
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L’énergie éolienne
Le principal volet du plan prévoit l'installation de 4 000 nouvelles turbines éoliennes sur le sol britannique et de 3 000
autres au large des côtes. L’énergie des vagues et des éoliennes présente de réelles opportunités pour les sociétés
étrangères. Un rapport publié par l’Association européenne de l’énergie éolienne souligne que le Royaume-Uni a
installé 750MW de nouvelles capacités éoliennes offshore en 2011, soit 87% du total européen.
On estime la capacité du RU à 8 GW en 2016 et à 18GW en 2020.
Le nucléaire
Le parc nucléaire du Royaume-Uni compte actuellement 19 réacteurs répartis sur 10 sites ayant une capacité de
production totale de 11 GWe. Les installations auront toutes atteint leur fin de vie d’ici 2023 à l’exception de Sizewell
B. Suite à un consensus politique, le gouvernement de coalition a lancé le programme Nuclear New Build dont le but
est de contruire 16GW d’ici à 2030. Désirant faire appel à des investissements privés, le gouvernement britannique
devrait voir ses efforts pour créer des conditions de marché attractives aboutir avec la sortie du Contract for
Difference, étape importante attendue par EDF Energy pour prendre sa décision finale quant à la construction de sa
première centrale à Hinkley Point dans le Sommerset. Si la relance du nucléaire connait des difficultés non
négligeables [les trois consortiums candidats (NNB Genco, Horizon Nuclear et NuHorizon) ont tous connus des revers
en perdant leur partenaire au fil du temps] la supply-chain britannique profite des délais occasionnés pour s’organiser
et se préparer à répondre aux défis techniques que posent la construction d’une centrale. A ce jour seule la
technologie EPR proposée par Areva a obtenu l’agrément du régulateur britannique.
L’année 2013 sera une étape charnière pour la finalisation de la supply chain d’EDF : si les grands partenaires sont
bien évidemment connus, il existe encore des opportunités pour les niveaux 3 et 4. Le Royaume-Uni n’ayant pas
construit de centrales depuis 1997, la création de partenariats franco-britanniques semble la meilleure solution pour
disposer rapidement de fournisseurs disposant du savoir-faire nécessaire.
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Le marché britannique des NTIC est très dynamique, avec des dépenses de 168 Mds EUR par an, auxquelles le secteur
public contribue pour 21 Mds EUR. Le secteur emploie directement 600 000 personnes et contribue pour 12% du PIB.
Les consommateurs britanniques sont des « early adopters » très sophistiqués des nouvelles technologies, et leurs
dépenses par tête sont les plus élevées en Europe.
La plupart des entreprises majeures de logiciels, dont Microsoft, IBM et HP ont une présence au Royaume-Uni, qui
héberge également plus de 100 000 SSII spécialisés. Le pays attire plus de 1, 1 Md EUR par an d’investissements en
R&D des entreprises internationales. La pénétration des smartphones est la plus élevée en Europe.
La création d’une filiale ou même une simple domiciliation permettent de véhiculer une image « locale », qui s’avère
parfois un levier efficace pour pénétrer le marché britannique.
Le secteur de la finance
Selon le GFCI (Global Financial Centres Index 2012), la place financière le Londres, La City, est toujours considérée
comme la place financière la plus influente au monde, devant Wall Street. Le Royaume-Uni représente 40% des
marchés mondiaux de devises et 46% des produits dérivés. Plus de 250 banques étrangères ont une filiale à Londres.
Essentiel pour l’économie du pays, le secteur de la finance participait à 10% du PIB britannique en 2011, contre 5,1%
en France. L’excédent commercial dégagé par les activités liées à la finance est équivalent à 3% du PIB. Même si le
secteur a été affecté par la crise financière et a subi des pertes d’emplois entre 2009 et 2010, il emploie plus de 2
millions de personnes, dont près de la moitié pour les prestations annexes à la finance telles que les services
comptables, juridiques ou encore informatiques.
Ce secteur n’est toutefois pas exempt de réglementation. En effet, le récent scandale du « Libor », qui a secoué la
place financière londonienne et mis en avant les dérives d’une « finance folle », pousse les parlementaires à légiférer
autour d’une grande réforme bancaire qui se veut exemplaire, avec en point d’orgue la volonté de séparer de manière
stricte les activités de détails et d’investissements des banques britanniques.
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Les investissements
Stock d’IDE français au Royaume-Uni
Stock d’IDE britannique en France
En M GBP
2009
2010
2011
18952
-4523
355
-1248
3382
1977
En 2011/2012, le Royaume-Uni a maintenu sa position de destination numéro 1 pour les investisseurs
étrangers en Europe et de numéro 2 dans le monde. 50% des sièges européens de multinationales se
trouvent au Royaume-Uni. Selon UKTI (UK Trade & Investment, 2012), le Royaume-Uni a attiré 1406 projets
d'investissement étranger direct représentant 112 659 emplois.
ème
En 2011/2012, la France est le 6 investisseur au Royaume-Uni avec 355 M GBP d’investissement, mais avec
65 projets représentant près de 12 000 emplois, elle est le deuxième plus gros créateur d’emplois derrière les
Etats-Unis. Selon Eurostat, on compte aujourd’hui environ 2 477 entreprises françaises implantées sur le
territoire britannique, ce qui représente environ 332 941 emplois, le Royaume-Uni restant la première
destination des investissements français. En décembre 2008, le rachat de British Energy par EDF a constitué
l’une des plus grosses opérations de l’histoire britannique. EDF Energy doit construire d’ici 2025 quatre EPR sur
les sites de Hinkley Point et Sizewell, le premier devant entrer en service en 2017/2018.
ème
La France est sur l’exercice 2011 le 4 pays d’accueil des investissements britanniques en Europe (1 977 M
GBP) derrière le Luxembourg, la Belgique et l’Irlande. Les investissements des entreprises britanniques à
l’étranger se sont élevés à 68,2 Mds GBP en 2011 (+167%). A l’inverse, les Etats-Unis restent le premier
investisseur au Royaume-Uni (45% des IDE entrants), on note également une nette progression des
investissements provenant d’Europe (de 0,4 Mds à 13,1 Mds GBP), sous l’impulsion notamment de la Belgique.
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Horaires
Le Royaume-Uni est à l’heure GMT (Greenwich Mean Time – Heure de Greenwich), soit une heure de moins par
rapport à la France. Le pays présente deux horaires dans l’année :
l’heure d’hiver (l’heure solaire) ;
l’heure d’été (l’heure solaire + 1h).
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Les pratiques commerciales du pays
Moyens de paiement
La monnaie de facturation doit être déterminée lors de la négociation du contrat de vente, cette étape permet en
effet la détermination du délai, du lieu, et de la monnaie de paiement. Etant donné le niveau important de
développement des marchés financiers au Royaume-Uni, la facturation et le paiement de la transaction peut faire
appel à tout type de monnaie ayant cours légal. Toutefois, dans la pratique, ce sont la livre sterling et l’euro qui sont
généralement utilisés dans les échanges franco-britanniques. Afin de ne pas être soumis à la volatilité du taux de
change, l’exportateur peut stipuler que la monnaie de facturation sera l’euro.
Il est possible de distinguer, par ordre décroissant d’utilisation, quatre principaux modes de règlement employés dans
les transactions commerciales franco-britanniques :
le virement ;
le prélèvement automatiqueou direct debit ;
la carte bancaire ;
le chèque.
Réglementation de base - référentiels à consulter
Membre de l'Union Européenne, le Royaume-Uni applique les règles en vigueur dans l'Union. Si l'UE a une politique de
commerce international assez libérale, il reste un certain nombre de restrictions, en particulier en ce qui concerne les
produits agricoles, suite à la mise en place de la PAC (Politique Agricole Commune) : l'application de la préférence
communautaire entraîne le prélèvement des droits de douane d’un montant relativement élevé en moyenne ; comme
c’est au demeurant le cas chez la plupart de nos grands partenaires.
Lorsqu'ils introduisent des marchandises au Royaume-Uni, les exportateurs doivent remplir une déclaration intrastat.
Une déclaration individuelle de valeur devra normalement accompagner l'entrée d'importations pour les
marchandises pour lesquelles des droits de douane sont demandés, lorsque la valeur des marchandises dépasse les 6
000 GBP soit 7 200 EUR. Cependant, si vous importez régulièrement des biens soumis aux droits de douane, vous
pouvez gagner du temps en remplissant et en inscrivant une déclaration de valeur générale. Les procédures détaillées
sont disponibles sur le site Internet du gouvernement anglais.
Règles de communications lors des contacts professionnels et personnels
Face au pragmatisme, à la rapidité et à l’approche informelle des professionnels britanniques (un contact
interpersonnel direct n’est pas forcément indispensable), les Français doivent assurer un suivi rigoureux des courriers
électroniques qui leur sont adressés. Au Royaume-Uni, le mail a bien souvent valeur de proposition commerciale
écrite et doit ainsi être traité en temps réel, sans quoi l’on risque de froisser son interlocuteur et de remettre en cause
l’image de marque de son entreprise. La ponctualité caractérise de plus les professionnels britanniques. Il est
extrêmement important de respecter les échéances fixées (importance des « deadlines »).
Les contrats commerciaux
Le droit anglais ne reconnaît pas de différence de nature entre les contrats commerciaux et les autres contrats. En
effet, en vertu du principe de la Common Law (le droit commun), tous les contrats obéissent aux mêmes conditions
générales de formation et de validité.
En droit anglais, un contrat ne prend pas nécessairement une forme écrite. Coexistent en effet des contrats écrits, des
contrats oraux et des contrats partiellement écrits et partiellement oraux. Un contrat conclu oralement a,
théoriquement, la même valeur qu'un contrat écrit si toutes les parties se sont mises d’accord sur les termes du
contrat. Toutefois, dans le cas d'un litige, la forme écrite permet d’interpréter plus aisément quelles étaient les
intentions des parties. Ainsi, certains domaines d’activité imposent la rédaction d’un contrat (vente de valeurs
mobilières, vente et location immobilières, assurance, domaine maritime, cession de droits de propriété intellectuelle,
crédit à la consommation et les garanties).
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FICHE PAYS
Au Royaume-Uni, il n’existe pas d’équivalent au code du commerce français régissant de manière exhaustive les
relations commerciales et contractuelles entre les parties prenantes. Cette politique non-interventionniste de la part
du Parlement britannique donne ainsi davantage de libertés aux d’entreprises dans la manière d’appréhender et de
définir leurs relations commerciales. Il est donc nécessaire de définir dans chaque contrat toutes les spécificités du
rapport commercial unissant les parties. Par conséquent, le texte d’un contrat britannique est plus long et détaillé
qu’un contrat français. En cas de litige, si l’une des deux parties contractantes a omis d’introduire dans le contrat une
clause protectrice de ses droits, le juge tranchera en sa défaveur, sans lui accorder le bénéfice du doute.Ainsi, les
contrats doivent être rédigés avec le plus grand soin. L’assistance de juristes (solicitors) spécialisés en droit anglais est
fortement conseillée lors de la passation de contrats avec des partenaires britanniques, et l'utilisation de contrats
types, à éviter.
Les médias, dont la presse professionnelle, au Royaume-Uni, en 2013
Le Royaume-Uni est un pays où les médias sont très développés, ainsi que l’usage de l’Internet (dont l’internet
accessible sur téléphones mobiles 3G/4G et le commerce électronique). La presse nationale reste très influente et son
tirage est beaucoup plus élevé qu’en France.
La presse professionnelle britannique compte de 4 500 à 5 000 titres (contre environ 3 200 pour la presse grand
public), et représente 35% du marché en valeur. Elle est diversifiée, fournie, et demeure très influente avec un
rayonnement mondial dû à la langue anglaise.
Les décideurs britanniques lisent régulièrement la presse professionnelle pour suivre leur secteur d’activité, aussi bien
par consultation en ligne que par support papier. La presse professionnelle est donc le meilleur vecteur (imprimé et en
ligne) pour une première approche du marché, du moins par rapport à une démarche B-to-B. Depuis 10 à 15 ans, le
web est devenu incontournable. L’influence des blogs et autres médias sociaux est croissante, même s’ils sont
davantage axés sur le marché B-to-C, les pratiques ludiques et les préoccupations du grand public.
Les journalistes britanniques sont extrêmement sollicités. Les communiqués de presse génèrent 6 à 8 parutions en
moyenne. Les dossiers de presse peuvent avoir un bon impact, particulièrement lorsqu’ils accompagnement la
participation à un salon. Les conférences de presse sont difficiles à mettre en place et donnent des résultats
aléatoires. Les voyages de presse en France génèrent de très bonnes retombées, mais il faut s’attacher à emmener les
journalistes sur le terrain et visiter des sites innovants (usines, centres de R&D, plateformes logistiques, etc.).
POUR APPROFONDIR
Le Guide des Affaires au Royaume-Uni :
Marché anglophone évidemment, mais aussi siège de nombreuses multinationales qui y ont établi
leur base européenne, le Royaume-Uni est un marché de référence pour nos entreprises. Y
exporter, c’est disposer d’un « quasi- label », celui d’une entreprise ambitieuse à l’international, et
qui s’est frottée à un marché exigeant et compétitif. Résolument pragmatique, le Guide des
Affaires au Royaume-Uni a pour ambition de vous apporter des conseils utiles, avec des repères et
des témoignages de professionnels reconnus, afin de contribuer à votre succès sur ce marché qui
est le premier excédent commercial de la France dans le monde.
Tarif : 50 € HT
http://www.ubifrance.fr/001B1201481A+guide-des-affaires-royaume-uni-2012.html
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FICHE PAYS
UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à
identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
• Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise
des spécialistes d’UBIFRANCE.
• Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de
promotion à travers le monde.
• Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre
actualité.
• Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à
l’international
Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une
affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l’administration, ou par
d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en
vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains pays la condamnent
fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de
l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international,
et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de
repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement
contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction
pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28
septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
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celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés.
Revue par : Hervé Ochsenbein
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