Le Domaine de Lavort mène ses projets au triple galop dans des

La Montagne Thiers
Auvergne > Puy-de-Dôme > Thiers 29/01/14 - 06h00
Le Domaine de Lavort mène ses projets au
triple galop dans des installations neuves, à
Dorat
De gauche à droite, Fanny Barrière sur Urios, Hélène aux côtés du chien Bob, et Nicolas sur
Raphaël. - Arthur Cesbron
En février 2013, la famille Barrière se lançait à toute bride dans l’aventure du Domaine de
Lavort. Un an plus tard, la structure équestre continue de lâcher les chevaux.
Des cavaliers d'un club d'équitation western. Fanny Barrière, championne d'Europe par équipe
en poney. Ou encore une cavalière puy-guillaumoise, Laurie Couttier, venue avec son propre
cheval « profiter de ces installations tout confort, c'est top ! » En ce vendredi après-midi, les
cavaliers défilent au petit trot dans le manège du Domaine de Lavort, à Dorat. Cette diversité
illustre la polyvalence de la structure qui, sans être un centre équestre, conjugue avec succès,
depuis un an, pension pour chevaux, prêt de ses installations, stages, préparation aux concours
et accueil de compétitions. Ou quand la famille Barrière poursuit au triple galop sa route dans
l'équitation.
« Séduit par les possibilités du Domaine de Lavort »
Car la passion se vit en famille. Il y a la fille, Fanny, 18 ans, membre de l'équipe de France
championne d'Europe en poney en 2011. Le petit frère, Eliot, 11 ans, qui monte désormais le
poney de sa s'ur. La mère, Hélène, qui a « découvert cette passion pour l'équitation tardivement,
via mes enfants. On a commencé avec le loisir et les balades, et avec les résultats de Fanny en
compétition, tout s'est accéléré. » Elle est aujourd'hui co-gérante, chargée de la partie
administrative, du Domaine de Lavort. À ses côtés, son beau-fils, Nicolas Barrière, moniteur
d'équitation, qui a auparavant exercé au centre équestre de Lachamps et à son compte.
Originaire des Combrailles, la famille a mis le pied à l'étrier à Dorat il y a deux ans et demi, en
rachetant le vaste domaine de Lavort. « Le projet de départ, c'était de faire une écurie de
propriétaires, d'accueillir des chevaux en pension, raconte Hélène Barrière. On est tombé par
hasard sur le Domaine de Lavort et on a tout de suite été séduit par le site et ses possibilités. »
Avec la volonté de faire « quelque chose de neuf, dans le "haut de gamme", sans vouloir paraître
prétentieux ». Résultat : une carrière, un manège, 19 box, une sellerie, et un espace douche et
soin sortent de terre et accueillent leurs premiers pensionnaires il y a tout juste un an, le 1 er
février 2013.
Ces installations permettent rapidement aux gérants de lâcher la bride afin de galoper au-delà
de la pension. Premier cheval de bataille : la préparation à la compétition, et notamment au
concours complet (cross, dressage et saut d'obstacles), « une discipline qui n'est plus vraiment
développée en Auvergne », note Nicolas Barrière. « Habituellement, on croise des manèges de
20 mètres par 40. Là, notre manège mesure 20 par 60, soit la dimension exacte d'un carré de
dressage. Ça nous permet aussi d'avoir plus de place pour travailler le saut d'obstacles, explique
Hélène. Notre grand projet est aussi d'aménager un cross sur notre terrain. On va déjà essayer
de créer un spring garden, avec des obstacles fixes sur un terrain. Ça n'a pas les dimensions d'un
cross, mais ça en a le profil, donc ça permettrait de s'entraîner et d'organiser des stages. »
En stage avec
un cavalier du Cadre noir de Saumur
Les stages, autre grand dada du Domaine de Lavort, qui se dotera bientôt d'un gîte
d'hébergement. Exemples avec Éric Deyna, cavalier du célèbre Cadre noir de Saumur, venu
quatre fois cet hiver, ou avec Andy Booth, qui animera des stages d'éthologie au printemps. «
Ça nous permet d'attirer des gens de Vichy, de Clermont et de nous faire un petit nom »,
expliquent les propriétaires. La réputation se gagne également avec la réception de
compétitions, comme le concours interrégional de Thiers Voltige en juin dernier, ou par la
présence aux concours de cavaliers sous la bannière du Domaine de Lavort. « Fanny, Eliot et
Nicolas ont tous des objectifs en championnat de France, et nous avons aussi une cavalière de
dressage, Alix Bravard, 16 ans, qui participera à la Tournée des as juniors », présente Hélène
qui n'écarte pas l'idée, « une fois qu'on sera rodé à l'accueil de compétition, d'organiser nousmêmes des concours ».
Arthur Cesbron
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