M110 - Conseil communautaire de Notre-Dame-de

Mémoire sur le projet de plan métropolitain d'aménagement et
de développement
Présenté à la Communauté métropolitaine de Montréal
Conseil communautaire Notre-Dame-de-Grâce
Montréal, le 5 octobre 2011
Le Conseil communautaire Notre-Dame-de-Grâce en bref
Le Conseil communautaire Notre-Dame-de-Grâce (NDG) est un organisme qui agit pour promouvoir,
améliorer et soutenir le bien-être de la communauté de Notre-Dame-de-Grâce et de ses résidants. Le
Conseil est l'une des 29 Tables de quartier de l'Ile de Montréal, un regroupement communautaire local
voué au développement social local. Depuis sa fondation dans les années 1940, le Conseil
communautaire a constamment suivi les enjeux et l'évolution de l'urbanisme et des politiques
sociales, notamment dans les domaines du logement et des services aux personnes âgées. La mission
de l'organisation communautaire est de travailler avec les citoyens, les immigrants et les organismes
pour trouver des solutions aux préoccupations dans le quartier, la qualité de vie et la justice
sociale. Nos initiatives se fondent sur les principes d'inclusion, de participation citoyenne et
d'implication de toutes les parties concernées pour :
− identifier les besoins et les préoccupations;
− déterminer les priorités;
− décider des actions;
− mener les actions;
− assurer la responsabilité dans la réalisation des activités;
− faire la promotion des avantages d'une vie communautaire active.
Position du Conseil communautaire NDG sur le projet de Plan métropolitain d'aménagement et
de développement (PMAD)
Le Conseil communautaire NDG tient à affirmer son soutien aux grandes orientation présentées dans le
projet de PMAD. Le Conseil apprécie les efforts de la Communauté métropolitaine de Montréal
(CMM) pour répondre aux valeurs de sa population par des actions concrètes telles la lutte à
l'étalement urbain, l'augmentation des transports en commun et la protection de son patrimoine naturel
et bâti. L'étalement urbain a longtemps été identifié comme un phénomène négatif entraînant la perte
des espaces agricoles, des frais en transport et en infrastructure faramineux et différents impacts sur
l'environnement et sur la santé tels la pollution de l'air, la pollution par le bruit, le stress, les accidents,
etc. En établissant un périmètre d'urbanisation, la CMM favorisera la création de quartiers denses
permettant de rentabiliser les investissements en infrastructures ainsi que l'offre accrue de transport
actif et en commun. Avec son nouveau plan d'aménagement, la CMM adopte une vision intégrée qui,
au final, bénéficiera à l'ensemble de sa population.
Le Conseil est d'avis que la CMM devrait aller encore plus loin dans les directives données aux MRCs
et aux villes de son territoire afin d'assurer un virage déterminant vers une communauté métropolitaine
saine, active et verte. Pour les résidants de l'agglomération de Montréal, dont fait partie le quartier
Notre-Dame-de-Grâce, de tels changements sont essentiels afin d'atténuer les effets nocifs de la
prédominance de l'automobile sur la santé et la gestion de l'espace.
Le Conseil communautaire NDG souhaite profiter de l'opportunité donnée par ce processus de
consultation publique pour exprimer certaines préoccupations que la CMM devrait prendre en
considération lors de l'adoption du plan définitif. Ces considérations sont présentées suivant
l'organisation du PMAD, soit l'aménagement, les transports et l'environnement.
Considérations par rapport à l'orientation aménagement
Le Conseil communautaire trouve très intéressante l'approche de Transit-oriented development (TOD)
suggérée par la CMM. En favorisant le développement à proximité des stations de métro et de train de
banlieue, la CMM facilite l'accès au transport en commun et aux services, élément particulièrement
important pour les populations vulnérables, notamment les personnes âgées. Certaines considérations
sociales devraient cependant être mieux encadrées par la CMM pour assurer le succès d'une telle
initiative.
Le Conseil communautaire est d'accord avec la CMM qu'à « l'avenir, des milieux bien desservis en
transport collectif, en services, en loisirs et en espaces verts devraient pouvoir profiter, plus que
d'autres, de ces changements structurels » (p. 27 du plan). Cependant, de tels milieux sont déjà des
endroits recherchés par les résidants montréalais et sont souvent disponibles à des prix élevés. Dans le
quartier Notre-Dame-de-Grâce, le revenu moyen des habitants est inférieur à la moyenne montréalaise
et près de 40 % des ménages ont un taux d'effort de 30 % et plus (données du recensement de 2006). La
population compte également dans des proportions importantes des personnes seules, des personnes
âgées et des immigrants. Il est donc essentiel pour le Conseil communautaire NDG que la CMM prenne
ces enjeux sociaux en considération et prévoie des mesures spécifiques dans son plan pour y répondre.
Le Conseil cherche surtout éviter la « condoïsation » et l'embourgeoisement des zones favorisées par le
PMAD, ayant pour conséquence le cantonnement des populations vulnérables dans des logements de
mauvaise qualité et éloignés des zones de transport en commun. La CMM se doit de faire plus que
favoriser la mixité sociale et la création d'un parc de logements variés, et formuler des directives claires
pour les promoteurs. L'implantation d'un pourcentage de logement social ou abordable obligatoire aux
projets de développement est un exemple de mesures que la CMM pourrait encourager. De telles
politiques d'inclusion sociale existent à la Ville de Montréal pour des projets de développement de plus
de 200 unités. Ces projets sont rares dans des quartiers tels que Notre-Dame-de-Grâce, où la densité est
déjà élevée et où l'espace disponible est restreint. Il est essentiel que la CMM établisse des directives
claires pour que la mixité sociale soit partie prenante des projets TOD prévus dans le PMAD, peu
importe l'envergure de ces derniers.
Le Conseil communautaire NDG est également d'avis que la CMM devrait adopter des mesures
spécifiques pour les familles dans son plan d'aménagement. Le développement de TOD est une
excellente occasion de créer des environnements favorables aux familles avec jeunes enfants. La Ville
de Montréal a d'ailleurs élaboré en 2008 une politique familiale afin de mettre sur pied des incitatifs
pour garder et attirer les jeunes familles sur son territoire. Il est important que la CMM se saisisse de
cette opportunité et établisse des directives claires afin d'éviter que les nouveaux développements
soient essentiellement de dispendieux condominiums qui seront éventuellement délaissés par leurs
locataires lorsque viendra le temps de s'établir avec sa famille. La prise en compte de tels enjeux
facilitera les efforts de la CMM et de ses constituants dans leur lutte contre l'étalement urbain et
l'emprise de l'automobile sur l'aménagement du territoire.
Finalement, le Conseil est d'avis que la CMM devrait aller plus loin dans ses démarches pour améliorer
la qualité de l'air sur son territoire. L'instauration d'indicateurs précis et de normes minimales de qualité
de l'air devrait être promulguée par l'organisation afin d'assurer un air de qualité à l'ensemble de la
population. Dans le contexte actuel où se côtoient notamment des développement résidentiels, des
institutions de santé et des autoroutes, l'établissement de normes minimales de qualité de l'air s'avère
essentiel pour permettre la cohabitation des usages.
En résumé, le Conseil communautaire NDG approuve les dispositions prises par la CMM en ce qui a
trait à l'aménagement de son territoire mais souhaiterait porter à son attention les considérations
sociales suivantes :
− L'inclusion de mesures plus spécifiques visant à restreindre les impacts du développement de
TOD sur l'embourgeoisement et la montée de la valeur immobilière des nouveaux espaces
aménagés. Ces mesures peuvent inclure notamment l'encouragement de politiques d'inclusion
sociale pour tout projet de construction ou de rénovation, y compris les projets de moins de 200
unités,
− Des dispositions spéciales pour encourager la construction de logements favorables aux
familles, et
− l'établissement de normes minimales de qualité de l'air sur le territoire.
Considérations par rapport à l'orientation transport
Le Conseil accueille aussi favorablement les initiatives visant à augmenter la part modale du transport
en commun. Résidant à proximité de l'autoroute Décarie et du futur Centre Universitaire de Santé
McGill (CUSM), la population de NDG se sent concernée par les impacts de la circulation automobile
sur la sécurité et la santé de la communauté. En effet, selon un rapport de la santé publique, la pollution
de l'air, principalement causée par les transports, est responsable de 1500 morts prématurées par année
à Montréal, sans compter les autres problèmes respiratoires et autres troubles de santé chez les
populations à risque.1 En augmentant l'attractivité du transport en commun, la CMM permettra de
diminuer l'emprise de l'automobile dans l'agglomération montréalaise et les problèmes de congestion
qui y sont liés.
Le Conseil communautaire NDG est en accord avec les principes de développement des transports
établis par la CMM dans son nouveau plan d'aménagement. Cependant, considérant les projections
futures quant à la croissance et la réaffirmation du rôle central de l'agglomération pour le
développement économique de la métropole, le Conseil est d'avis que les objectifs établis
d'augmentation de la part modale du transport en commun à 30 % durant l'heure de pointe du matin
sont peu ambitieux. Si l'on considère que la part modale du transport en commun est passée de 22 % à
25 % entre 2003 et 2008 (tel qu'indiqué dans le PMAD), la CMM pourrait aisément établir des
objectifs plus importants. Dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, les services de transport en commun
sont utilisés à pleine capacité. L'offre actuelle de transport en autobus, entre autres, est insuffisante pour
répondre à la demande dans le quartier. L'achalandage des services de transport en commun risque de
devenir un élément dissuasif pour la population à utiliser ce type de déplacement. Par ailleurs, les
déplacements vers et à partir de l'ouest de l'île sont insuffisants. Cette situation témoigne d'un besoin de
même que d'un potentiel d'augmentation de l'utilisation du transport en commun qui devraient figurer
au cœur des mesures de la CMM quant à l'aménagement des transports sur son territoire.
L'augmentation du transport en commun de surface, de même que l'instauration du système de navette
aéroportuaire tel que prévu par l'Agence métropolitaine des transports (AMT), devraient être
encouragées dans le cadre du PMAD.
1 Direction de santé publique de Montréal. 2005. Les impacts du transport sur la santé publique; Rapport synthèse.
Direction de santé publique de Montréal. 8 p.
La CMM le dit elle-même dans son plan : Le nombre de véhicules a augmenté de 10 % sur le territoire
entre 2003 et 2005 alors que les ménages ont augmenté de 6 % seulement. Cette statistique démontre
que l'utilisation de l'automobile est encore trop attrayante en comparaison au transport en commun. La
CMM devrait donc adopter une position beaucoup plus radicale en faveur du transport en commun
pour amorcer un véritable virage à la grandeur de son territoire. La prédominance de l'auto-solo comme
moyen de transport a des conséquences importantes sur la congestion, la santé et, ultimement, sur la
santé économique de la Communauté métropolitaine. De nombreuses études ont démontré qu'une
augmentation de la capacité routière ne permet pas de régler le problème de la congestion récurrente à
long terme.2 Comme l'indiquent le plan de la CMM de même que les nombreux travaux majeurs en
cours sur les routes du Grand Montréal, de nombreux tronçons du réseau montréalais devront être
réaménagés dans un futur proche. Comme on l'a vu par le passé, avec le plan de réaménagement de
l'échangeur Turcot notamment, ces travaux pourraient être vus comme une occasion d'augmenter la
capacité du réseau. La CMM devrait profiter de l'opportunité que représente l'élaboration de son
nouveau plan d'aménagement pour limiter autant que possible de telles ambitions constituant une
menace pour la santé des résidants et pour les objectifs québécois de diminution des gaz à effet de
serre. La Communauté métropolitaine devrait plutôt encourager les initiatives telles que Voyagez futé
et Mobiligo comme mesure efficace contre la congestion récurrente.
Par ailleurs, le Conseil se préoccupe de l'absence de recommandation spécifique par rapport au
transport actif dans le PMAD. Tout comme le transport en commun, la promotion du vélo et de la
marche peut avoir de nombreux impacts bénéfices sur la diminution de l'utilisation de l'automobile et
sur la santé des Montréalais. En encourageant l'augmentation de la part modale du transport actif, la
CMM guidera par ailleurs ses constituants dans l'aménagement de milieux de vie denses, sécuritaires et
agréables. Le Conseil est donc d'avis que le transport actif doit être intégré aux efforts de la CMM pour
diminuer l'emprise de la voiture sur son territoire.
Le Conseil communautaire NDG est satisfait de la part importante accordée au transport en commun
dans le nouveau plan de la CMM. Il est cependant d'avis que la CMM devrait aller encore plus loin
dans ses directives en :
− augmentant le pourcentage de part modale attendu pour le transport en commun d'ici à 2021,
− encourageant une augmentation radicale du transport de surface ainsi que la mise en place de la
navette aéroportuaire telle que planifiée par l'AMT,
− s'assurant que la réfection des infrastructures de transport routier permette le maintien de la
capacité existante plutôt que son augmentation,
− encourageant les initiatives visant la diminution de l'auto-solo telles que Voyagez Futé ou
Mobiligo, et en
− ajoutant des mesures visant à augmenter et favoriser le transport actif par la population du
Grand Montréal.
Considérations par rapport à la protection de l'environnement et du patrimoine
Le Conseil Communautaire NDG souhaite finalement manifester son support à la CMM dans ses
2 Rhoads, T. A. & J. F. Shogren. 2006. « Why do cities use supply-side strategies to mitigate trafic congestion
externalities ». Economics Letters, Vol. 92 (2) : 214-219.
efforts pour mieux participer à la protection de son patrimoine naturel et bâti. Les diverses mesures
suggérées par la CMM pour préserver la biodiversité du Grand Montréal, et surtout celle concernant la
création de corridors verts, sont toutes des recommandations extrêmement importantes qui mériteraient
d'être renforcées encore davantage dans le PMAD. Le Conseil est notamment en faveur du projet de
création du parc écologique de l'Archipel de Montréal et de la création d'une trame verte à la grandeur
du territoire tel que proposé par la Coalition verte de Montréal (www.greencoalitionverte.ca). En
établissant des connexions entre les différents milieux naturels, le Grand Montréal se dote d'une
biodiversité mieux à même de résister aux perturbations et aux maladies et permet aux Montréalais de
profiter d'espaces verts sains et agréables.
Cette initiative sera à coup sûr bénéfique pour le quartier Notre-Dame-de-Grâce, qui fait face depuis
plusieurs années à une détérioration de ses espaces verts. Le Conseil est cependant préoccupé par
l'absence de la Falaise Saint-Jacques et du parc Meadowbrook dans la liste des milieux naturels
d'importance métropolitaine. Ces deux sites ont fait l'objet de débats importants dans le cadre de la
consultation sur la reconstruction de l'échangeur Turcot. Ces discussions ont mis en lumière
l'attachement des Montréalais ainsi que l'importance écologique des sites. Ces deux sites pourraient
également s'avérer très importants dans les efforts de création de corridors verts sur le territoire du
Grand Montréal. Il serait extrêmement important que la Falaise Saint-Jacques et le parc Meadowbrook
soient ajoutés à la liste des espaces faisant partie du patrimoine naturel de la Communauté
métropolitaine pour assurer leur protection et celle des espèces qui y vivent.
En ce qui concerne le patrimoine bâti, le Conseil apprécie l'importance qui y est accordé par la CMM
dans son plan métropolitain d'aménagement. L'histoire et la culture sont des richesses qui permettent de
développer un sentiment d'identité et d'appartenance à son environnement. Le quartier de Notre-Damede-Grâce est parsemé de sites à caractère historique qui méritent l'attention de la CMM. Cette dernière
a déjà procédé à un inventaire important de ces lieux. Cependant, un ensemble patrimonial manque à la
liste de la CMM, soit le territoire où se trouvent l'ancien village et le pôle institutionnel de NotreDame-de-Grâce. Cette zone, délimitée par la frontière avec Westmount, le chemin de la Côte-SaintLuc, les rues Girouard, Monkland, Marcil, de Maisonneuve, Saint-Jacques, Décarie et le chemin de la
Côte-Saint-Antoine (et ce, des deux côtés des rues), rassemble plusieurs sites et édifices datant des
premiers établissements dans le quartier, notamment :
− le carrefour rural historique de la Montée Décarie et du chemin de la Côte-Saint-Antoine,
− le noyau villageois de Notre-Dame-de-Grâce, représenté par l'église paroissiale et les maisons
de ferme sur le chemin de la Côte-Saint-Antoine,
− de nombreux établissements religieux datant du début du 20e siècle (dont le couvent du
Précieux Sang, l'orphelinat des sœurs grises, le couvent Prud'homme, le monastère des
Dominicaines et la résidence de la Congrégation Notre-Dame,
− de nombreux équipements collectifs municipaux à l'époque du quartier émergent (le poste de
police et de pompiers, le centre communautaire NDG, le théâtre Empress et le parc NotreDame-de-Grâce.
Cet ensemble présente une importance patrimoniale majeure et devrait être intégré aux autres
ensembles identifiés par la CMM afin d'assurer sa protection et sa préservation.
En d'autres mots, la CMM est en faveur des dispositions de la CMM par rapport à la protection du
patrimoine naturel et bâti, et plus particulièrement de la création du parc écologique de l'archipel de
Montréal. Le Conseil souhaite cependant que les additions suivantes soient apportées au plan :
− l'intégration des recommandations de la Coalition verte pour la sécurisation d'une trame verte
sur l'ensemble du territoire,
− l'ajout du parc Meadowbrook et de la Falaise Saint-Jacques à la liste des espaces naturels
d'intérêt métropolitain, et
− la création d'un ensemble patrimonial additionnel représentant l'ancien village et le pôle
institutionnel de Notre-Dame-de-Grâce.
Autres considérations – pour une intégration des trois orientations du PMAD
Les orientations présentées dans le nouveau PMAD énoncent des mesures qui peuvent avoir des
répercussions importantes les unes sur les autres. Par exemple, une augmentation de l'offre de services
du train de banlieue pourrait avoir des répercussions sur la pollution par le bruit, rendant le site
entourant la station moins attrayant pour les résidants. Il serait important que la CMM spécifie dans son
plan l'importance d'une démarche intégrée pour l'implantation des orientations aux autres paliers de
gouvernement. Ainsi, les projets TOD devraient permettre une certaine flexibilité afin de s'adapter aux
caractéristiques des milieux. Les zones de densification pourraient notamment être agrandies dans des
contextes favorables, ou diminuées pour des raisons telles que la préservation d'espaces naturels à
proximité du réseau de transport en commun. Une flexibilité accrue permettrait de même d'assurer que
la densification du périmètre n'entraîne pas la dégradation de la qualité de vie des résidants.
Conclusion
Le Conseil communautaire Notre-Dame-de-Grâce est très enthousiaste face au projet du PMAD de la
Communauté métropolitaine de Montréal. Ce plan constituera un outil très important pour le travail du
Conseil dans le quartier NDG. Dans cette optique, le Conseil souhaite apporter son soutien à la CMM
pour son projet de PMAD. Le Conseil communautaire NDG est cependant d'avis que la CMM devrait
aller encore plus loin dans ses efforts pour améliorer la qualité de vie de sa population principalement
en :
− garantissant la mixité sociale dans l'aménagement de TOD,
− accordant une place importante aux familles dans ses projets d'aménagement,
− augmentant encore davantage la part modale du transport en commun,
− intégrant le transport actif à son plan,
− favorisant la création d'une trame verte telle que proposée par la Coalition verte,
− créant un ensemble patrimonial additionnel représentant l'ancien village et le pôle institutionnel
de Notre-Dame-de-Grâce, et en
− permettant à ses mesures une certaine flexibilité afin d'assurer la protection et l'amélioration de
la qualité de vie de sa population.
Le Conseil communautaire NDG espère que le développement d'une vision métropolitaine permettra le
renforcement de l'identité montréalaise de même que le développement de quartiers harmonieux,
durables et en santé. Il est également espéré que ces critères de base seront dépassés par les constituants
de la CMM et permettront de créer des communautés correspondant aux valeurs et à l'idéal de vie des
Montréalais.
Rédigé par Catherine Thibault
Révisé par Halah Al-Ubaidi et Sarah Hrdlicka
Mercis particuliers à David Hannah, Al Hayek, Sam Boskey et Catherine Vandermeulen.