Une étude de tolérance d`une durée de 5 ans examine l
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Une étude de tolérance d`une durée de 5 ans examine l
Abstract 301-0R Une étude de tolérance d’une durée de 5 ans examine l'effet de LANTUS® sur la progression de la rétinopathie chez des patients diabétiques de type 2 Paris, France, le 10 juin 2008 : Une étude de tolérance sur 5 ans conçue pour évaluer le risque d'aggravation de la rétinopathie diabétique chez des patients atteints de diabète de type 2 traités par LANTUS® (insuline glargine [origine ADNr], solution injectable) a montré une progression de la rétinopathie similaire avec LANTUS® et avec l'insuline NPH. Cette nouvelle étude, qui a utilisé une photographie de 7 champs du fond d'œil et l'échelle ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study) pour évaluer la progression de la rétinopathie, a été présentée lors des 68 e sessions scientifiques annuelles de l'American Diabetes Association (ADA). Des études cliniques majeures ont montré que la baisse de la glycémie peut contribuer à réduire le risque de développer des complications microvasculaires liées au diabète telles que la rétinopathie. L'essai DCCT (Diabetes Control and Complications Trial)l i et l'étude UKPDS (United Kingdom Prospective Diabetes Study)ii de référence ont démontré que le contrôle glycémique était associé à une réduction du risque de rétinopathie respectivement dans le diabète de type 1 et dans le diabète de type 2. D'une manière générale, toute diminution d'un point de pourcentage du taux sanguin d'HbA1C (par exemple de 8,0 % à 7,0 %) réduit de 40 % le risque de complications microvasculaires (oculaires, rénales et neurologiques)iii. L'insuline s'est révélée être le traitement le plus efficace pour parvenir au contrôle glycémique en cas d'utilisation à des doses adéquates chez des patients diabétiques et les directives de l'EASD/ADA recommandent l'adjonction précoce d'un traitement par insuline basale chez les patients qui n'atteignent pas les taux cibles d'HbA1c. Des études récentes ont également souligné l'importance d'examiner les effets extraglycémiques des traitements antidiabétiques. La NPH est une insuline humaine disponible depuis plusieurs dizaines d'années et qui est dotée d'un profil de tolérance très bien connu. Cette étude sur 5 ans, l'étude contrôlée la plus longue jamais conduite sur un analogue de l'insuline, confirme le profil de tolérance satisfaisant de LANTUS®. “Ces données indiquent que LANTUS®, analogue de l'insuline basale largement utilisé, s'est accompagné d'un taux de progression de la rétinopathie similaire à celui observé avec la NPH, forme plus ancienne d'insuline basale”, a précisé Dr Julio Rosenstock, Directeur du Centre Diabète et maladies endocrines au Medical City, Professeur de Médecine à l'Université du Texas Southwestern Medical School Dallas, USA. Sanofi-aventis www.sanofi-aventis.com Relations Presse : Tél. : (+) 33 1 53 77 44 50 - E-mail : [email protected] Relations Investisseurs : Tél. : (+) 33 1 53 77 45 45 - E-mail : [email protected] Page 1 sur 4 A propos de l'étude Cette étude multicentrique de non-infériorité, en ouvert, a randomisé des patients diabétiques de type 2 pour recevoir soit LANTUS ® une fois par jour soit la NPH deux fois par jour, avec titration au cours des 3 premières années afin d'atteindre des taux cibles de glycémie à jeun (GJ) de 6,7 mM et de 5,5 mM avec un taux d'HbA1c ≤7 % au cours des 2 dernières années de l'étude. Une insuline régulière pouvait être utilisée en fonction des besoins. Les photographies de 7 champs du fond d'œil prises lors de la sélection, puis à 1,5, 3, 6, 12, 24, 36, 48 et 60 mois de traitement ont été évaluées en aveugle par un établissement de lecture central (le centre de lecture des photographie du fond d'œil de l'université du Wisconsin). Le critère principal d'évaluation de l'étude était le pourcentage de patients avec une progression ≥3 points entre l'évaluation initiale de l'étude et l'évaluation finale à l'échelle ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study), élaborée à l'université du Wisconsin. L'étude avait la puissance statistique suffisante pour démontrer la non-infériorité (limite supérieure de l'intervalle de confiance [IC] à 95 % pour la différence LANTUS®-NPH < 10 %) en ce qui concerne la progression d'au moins 3 points à l'échelle ETDRS. 1017 patients ont été randomisés et traités. Les données démographiques initiales étaient similaires (LANTUS ® versus NPH) : ancienneté du diabète (10,7 ans versus 10,8 ans), IMC (34,5 kg/m² versus 34,1 kg/m²), durée du traitement oral (9,0 ans versus 8,9 ans), utilisation antérieure d'insuline (67 % versus 70 %), HbA1C (8,4 % versus 8,3 %) et GJ (10,5 mM versus 10,0 mM). La prévalence de rétinopathie diabétique avait tendance à être initialement plus élevée dans le groupe LANTUS® (15,6 % versus 12,1 %) et le score ETDRS initial plus important (3,06 versus 2,85). Malgré cela, la noninfériorité pour une progression de 3 points de la rétinopathie avec LANTUS® versus la NPH a été établie dans la population per protocole (14,2 % versus 15,7 %), différence -1,98 (IC à 95 % -7,02, 3,06) et confirmée dans la population en intention de traiter (12,5 % versus 14,6 %), différence -2,10 (IC à 95 % -6,29, 2,09). Les deux groupes ont atteint une GJ moyenne de 7,7 mM lors de l'évaluation finale, malgré une tendance à une moindre utilisation d'insuline basale (62 UI versus 72 UI) dans le groupe LANTUS ®. La réduction du taux d'HbA1C entre l'évaluation initiale et l'évaluation finale dans le groupe NPH a par ailleurs dépassé de 0,21 % celle observée dans le groupe LANTUS ®. Cette différence dans les effets du traitement est comprise dans les limites d'équivalence acceptées. Des tendances à une moindre prise de poids (3,0 kg versus 4,3 kg sur 5 ans) et à des taux plus faibles de toutes les catégories d'hypoglycémie à partir du 3ème mois ont été observées dans le groupe LANTUS®. A propos de LANTUS® (insuline glargine [origine : ADNr) LANTUS® est indiqué pour l’administration sous-cutanée une fois par jour dans le traitement des diabétiques adultes de type 2 qui requièrent une insuline basale (à longue durée d’action) pour le contrôle de l’hyperglycémie, ainsi que chez les patients adultes et les enfants de plus de 6 ans qui présentent un diabète de type 1. LANTUS® montre une absorption constante, lente et prolongée ainsi qu’un profil de concentration relativement constant sur 24 heures. LANTUS ® est la première insuline prescrite à l’échelon mondial. A propos d’APIDRA® (insuline glulisine [origine : ADNr) APIDRA® est un analogue de l’insuline humaine d’action rapide, qui présente une structure moléculaire unique sans zinc, permettant de maintenir un début et une durée d’action courts. APIDRA® est indiquée pour les patients adultes présentant un diabète de type 1 et de type 2 APIDRA® offre aux patients une flexibilité de prise au moment du repas : il peut être pris dans les 15 minutes qui précèdent un repas, ou peu après un repas (dans les 20 minutes qui suivent le début d’un repas). APIDRA® permet également une utilisation flexible chez un large éventail de patients, allant de la catégorie mince à obèse. Page 2 sur 4 À propos du diabète Le diabète est une maladie chronique évolutive très répandue, caractérisée par l’insuffisance ou l’absence de production d’insuline par l’organisme ou par une utilisation incorrecte de l'insuline (l’hormone nécessaire pour convertir le glucose (sucre) en énergie). Près de 250 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde. D’ici 20 ans, ce chiffre devrait croître de manière vertigineuse pour atteindre 380 millions. Aux États-Unis, plus de 20 millions de personnes souffrent de diabète, dont 6,2 millions restent non diagnostiquées. Par ailleurs, environ la moitié des personnes diagnostiquées n’atteignent pas les valeurs cibles standard fixées pour le contrôle glycémique, à savoir un taux d’HbA1c inférieur à 7%, objectif recommandé par l’Association Américaine du Diabète et l’Association Européenne des Études sur le Diabète (ADA/EASD). Le dosage de l’HbA1C reflète les taux moyens de glucose sanguin sur une période de deux à trois mois. Si la production et l’action de l’insuline ne se font pas correctement, le glucose reste dans le sang et entraîne une hyperglycémie chronique (une augmentation du taux de sucre dans le sang), qui à son tour peut déboucher sur des complications à court comme à long terme, dont la plupart, si elles ne sont pas anticipées et traitées, peuvent être mortelles. Elles présentent toutes le potentiel de réduire la qualité de vie des personnes atteintes de diabète et de leurs familles. Les complications à long terme les plus fréquentes sont : La néphropathie diabétique (maladie des reins), pouvant se solder par une insuffisance rénale complète et la nécessité d’une dialyse ou d’une greffe de rein. Les maladies de l’œil diabétique (rétinopathie et œdème maculaire), altérations de la rétine pouvant entraîner une cécité totale ou partielle. La neuropathie diabétique (maladie des nerfs) qui débouche sur des ulcérations et l’amputation des pieds et des membres inférieurs. Les maladies cardiovasculaires qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins et peuvent entraîner des complications mortelles comme les maladies coronariennes (crise cardiaque) et les Accidents Vasculaires Cérébraux. Le diabète est la quatrième cause de décès par maladie dans le monde. Chaque année, 3,8 millions de personnes meurent de maladies liées au diabète. Page 3 sur 4 A propos de sanofi-aventis Sanofi-aventis est un leader mondial de l’industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en bourse à Paris (EURONEXT PARIS : SAN) et à New York (NYSE : SNY). Déclarations prospectives Ce communiqué contient des déclarations prospectives (au sens du U.S. Private Securities Litigation Reform Act of 1995). Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections relatives au développement de produits et à leur potentiel et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des événements, des opérations, des produits et des services futurs ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l’intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d’autres termes similaires. Bien que la direction de sanofi-aventis estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de sanofi-aventis, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques et incertitudes comprennent notamment les incertitudes inhérentes à la recherche et développement, les futures données cliniques et analyses, y compris postérieures à la mise sur le marché, les décisions des autorités réglementaires, telles que la FDA ou l’EMEA, d’approbation ou non, et à quelle date, de la demande de dépôt d’un médicament, d’un procédé ou d’un produit biologique pour l’un de ces produits candidats, ainsi que leurs décisions relatives à l’étiquetage et d’autres facteurs qui peuvent affecter la disponibilité ou le potentiel commercial de ces produits candidats, l’absence de garantie que les produits candidats s’ils sont approuvés seront un succès commercial, l’approbation future et le succès commercial d’alternatives thérapeutiques ainsi que ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par sanofi-aventis auprès de l'AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques « Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du document de référence 2007 de sanofi-aventis ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et « Cautionary Statement Concerning Forward-Looking Statements » du rapport annuel 2007 sur Form 20-F de sanofi-aventis, qui a été déposé auprès de la SEC. Sanofi-aventis ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’autorité des marchés financiers. Contact : Anna Radjanova, MD Tél : + 33 6 07 28 61 63 E-mail: [email protected] i Diabetes Control and Complications Trial Research Group. N Engl J Med. 2005;353:2643-53. ADA.Implications of UKPDS.Diabetes Care. 2002;25:S28-S32. iii Centers for Disease Control. National Diabetes Fact Sheet 2005. Available at: http://www.cdc.gov/diabetes/pubs/pdf/ndfs_2005.pdf. Accessed on April 4, 2008 4 Schreiber SA, Haak T. Insulin glargine benefits patients with type 2 diabetes inadequately controlled on oral antidiabetic treatment: an observational study of everyday practice in 12,216 patients. Diabetes Obes Metab. 2007 Jan;9(1):31-8. ii Page 4 sur 4