QCM 3 : La troisième partie

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QCM 3 : La troisième partie
Le chevalier double de Théophile Gautier : QCM3, la troisième partie
Le jeune Oluf entre quinze et vingt ans
QCM : 15 questions. Cochez la bonne réponse.
8.
1.
Dans quels exercices le jeune Oluf était-il adroit à
l'âge de vingt ans ?
A. ? Le tir au fusil et la course des chevaux.
B.
? Le tir au fusil et le maniement de l'épée.
C.
? Le tir à l'arc et le dressage de chevaux.
2. Qu'arrive-t-il aux femmes qui tombent amoureuses
d'Oluf ?
A.
? Elles étaient toutes heureuses.
B.
? Elles tombaient toutes enceintes.
C.
? Elles étaient toutes malheureuses.
3. Quels sont les deux sentiments contradictoires que
ressentait le jeune Oluf à vingt ans ?
A.
? La passion et l'adoration.
B.
? La passion et la haine.
C.
? La passion et l'amour.
4. Qu'est-ce qui s'oppose à toute réalisation de bonheur
entre une femme et le jeune Oluf ?
A.
? La délicatesse originale de son caractère.
B.
? La conformité médiocre de son caractère.
C.
? L'inégalité fatale de son caractère.
5. Quel type de femme attire le jeune Oluf lorsqu'il est
sous la domination de l'étoile rouge ?
A.
? Les blondes du Nord.
B.
? Les femmes d'Italie.
C.
? Les brunes du Nord.
6. À quel combat le narrateur fait-il référence en parlant
du cœur d'Oluf qui est en proie à une lutte intérieure ?
A.
? Le combat d'Achille et d'Hector.
B.
? Le combat de Jacob et de l'Ange.
C.
? Le combat de David et de Goliath.
7. Par quel adjectif le narrateur a-t-il qualifié le caractère
du jeune Oluf à l'âge de quinze ans ?
A.
? Inexplicable.
B.
? Imperturbable.
C.
? Inébranlable.
À quel pays le narrateur a-t-il rattaché la passion qui
illuminait les yeux de jais du jeune Oluf ?
A.
? À l'Italie.
B.
? À la Norvège.
C.
? À la France.
9. De quelle race sont les traits qu'Oluf a hérités de sa mère ?
A.
? Les traits de la race du Nord.
B.
? Les traits de la race du Sud.
C.
? Les traits de la race Amérindienne.
10. Quel type de femme attire le jeune Oluf lorsqu'il est
sous la domination de l'étoile verte ?
A.
? Les femmes d'Italie.
B.
? Les blondes du Nord.
C.
? Les brunes du Sud.
11. Qu'est-il arrivé à la comtesse Edwige ?
A.
? Elle est malade
B.
? Elle est morte.
C.
? Elle est mourante.
12. Qu'est-il arrivé au comte Lodbrog ?
A.
? Il est malade.
B.
? Il est mort.
C.
? Il est souriant dans son fauteuil.
13. Comment est devenu le prêtre en écoutant la
confession d'Edwige mourante ?
A.
? Très satisfait.
B.
? Très serein.
C.
? Très pâle.
14. Où reposent désormais les nobles époux ?
A.
? Dans le salon de repos du château.
B.
? Dans le cimetière de la ville la plus proche.
C.
? Dans le caveau des Lodbrog.
15. Quel est le double teint qui caractérise la
physionomie d'Oluf ?
A.
? Blond et roux.
B.
? Blond et noir.
C.
? Blond et brun.
Le jeune Oluf entre quinze et vingt ans
Oluf a bientôt quinze ans. Son caractère devient de plus en plus inexplicable ; sa physionomie, quoique
parfaitement belle, est d'une expression embarrassante ; il est blond comme sa mère, avec tous les traits de la race du Nord
; mais sous son front blanc comme la neige que n'a rayée encore ni le patin du chasseur ni maculée le pied de l'ours, et qui
est bien le front de la race antique des Lodbrog, scintille entre deux paupières orangées un œil aux longs cils noirs, un œil
de jais illuminé des fauves ardeurs de la passion italienne, un regard velouté, cruel et doucereux comme celui du maître
chanteur de Bohême.
Comme les mois s'envolent, et plus vite encore les années ! Edwige repose maintenant sous les arches
ténébreuses du caveau des Lodbrog, à côté du vieux comte, souriant, dans son cercueil, de ne pas voir son nom périr. Elle
était déjà si pâle que la mort ne l'a pas beaucoup changée. Sur son tombeau il y a une belle statue couchée, les mains
jointes, et les pieds sur une levrette de marbre, fidèle compagnie des trépassés. Ce qu'a dit Edwige à sa dernière heure, nul
ne le sait, mais le prêtre qui la confessait est devenu plus pâle encore que la mourante.
Oluf, le fils brun et blond d'Edwige la désolée, a vingt ans aujourd'hui. Il est très adroit à tous les exercices ; nul ne
tire mieux l'arc que lui ; il refend la flèche qui vient de se planter en tremblant dans le cœur du but ; sans mors ni éperon il
dompte les chevaux les plus sauvages.
Il n'a jamais impunément regardé une femme ou une jeune fille ; mais aucune de celles qui l'ont aimé n'a été
heureuse. L'inégalité fatale de son caractère s'oppose à toute réalisation de bonheur entre une femme et lui. Une seule de
ses moitiés ressent de la passion, l'autre éprouve de la haine ; tantôt l'étoile verte l'emporte, tantôt l'étoile rouge. Un jour il
vous dit : « Ô blanches vierges du Nord, étincelantes et pures comme les glaces du pôle ; prunelles de clair de lune ; joues
nuancées des fraîcheurs de l'aurore boréale ! » Et l'autre jour il s'écriait : « Ô filles d'Italie, dorées par le soleil et blondes
comme l'orange ! cœurs de flamme dans des poitrines de bronze ! » Ce qu'il y a de plus triste, c'est qu'il est sincère dans les
deux exclamations.
Hélas ! pauvres désolées, tristes ombres plaintives, vous ne l'accusez même pas, car vous savez qu'il est plus malheureux
que vous ; son cœur est un terrain sans cesse foulé par les pieds de deux lutteurs inconnus, dont chacun, comme dans le
combat de Jacob et de l'Ange, cherche à dessécher le jarret de son adversaire.
Mohammed Bouchriha. Lycée Ibn Sina. Marrakech. E-mail : [email protected]
Francaislycee_Marrakech
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