roumanie - Familles Rurales

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roumanie - Familles Rurales
C-4
ROUMANIE
Données démographiques :
• Croissance démographique : - 0,11 %
• Tranches d’âges :
0 - 14 ans
19,1 %
15 - 29 ans 24,8 %
30 - 49 ans
27,4 %
50 - 64 ans 15,8 %
65 ans et plus 12,8 %
• Fécondité : 1,4
• Espérance de vie : 65.5 ans pour les hommes et 73.3 ans pour les femmes
• La population est relativement jeune du fait de la politique menée par le régime
communiste en matière de natalité; cependant, depuis quelques années, elle ne se
renouvelle plus.
• La population urbaine représente 55 % de la population totale.
Données géographiques :
• Situation : Située en Europe Orientale, la Roumanie est bordée, à partir de l'Est, par
•
•
Capitale : Bucarest
Population :
22,3 millions d’hab.
Superficie :
238 000 km
2
Densité :
94 hab/km
2
Langue officielle :
•
roumain
Monnaie : Leu
(au pluriel Lei)
(en août 2005 : 1 € =
3,5 nouveaux lei)
Religion :
Orthodoxe (87 %)
•
l'Ukraine, la Moldavie, la Hongrie, la Serbie et la Bulgarie. La Roumanie possède un
débouché maritime sur la Mer Noire (245 km de côtes).
Topographie : Le territoire roumain est formé du plateau de Transylvanie (500-700 m
d’altitude au centre et nord-ouest du pays) entouré par l’arc des Carpates (point
culminant : mont Moldoveanu 2 543 m), des collines de Moldavie (nord-est), de la
plaine côtière de la Dobrudja (sud-est) et de la plaine de la Valachie (sud).
Climat : La Roumanie possède un climat continental assez accentué, avec des
saisons tranchées et des amplitudes de température importantes. L'hiver est long,
rigoureux, mais sain (un froid sec) avec un fort enneigement, notamment sur toute la
zone carpatique (de novembre à mars - avril). Printemps et automne sont très
agréables mais courts, avec d'importants écarts de température entre le jour et la
nuit. L'été est très dur à Bucarest, dans toute la plaine valaque et en Dobroudja. La
côte de la mer Noire n'est jamais étouffante. En Maramures, dans les monts Apuseni,
dans les montagnes moldaves ou en Bucovine, l'été est agréablement tempéré par la
verdure.
⇒ Mois le plus froid (à Bucarest) : janvier (- 7°C).
⇒ Mois le plus chaud (à Bucarest) : juillet (+ 30°C).
Ruralité/urbanisation : Les terres agricoles occupent 40 % de la surface du pays, les
forêts 28 % et les pâturages 20 %. La Roumanie est le pays le moins urbanisé
d’Europe centrale et orientale.
La Roumanie dispose de ressources naturelles importantes. Le sous-sol renferme des
gisements de pétrole, de gaz naturel, de charbon, de minerais (fer, cuivre, plomb) et
de sel.
Données culturelles :
• Histoire : Après des siècles de luttes contre les Turcs de l'empire Ottoman, la
Transylvanie est successivement occupée par les Empires Ottoman et
Austro-Hongrois. Finalement, l'indépendance du pays est proclamée en 1877. Le
9 avril 1918, la Bessarabie, le 28 novembre 1918 la Bucovine et le 1er Décembre 1918,
la Transylvanie décident leur union avec la Roumanie. La réunification de la
Roumanie est consacrée sur le plan international par les traités de paix de 1919 et
1920. Le régime communiste qui s'installe après la seconde guerre mondiale dure
45 ans et se termine par la révolution de décembre 1989. Une nouvelle constitution
est adoptée en 1991. Des élections législatives et présidentielles sont organisées en
1990, 1992, 1996 et 2000.
Données sociales :
• Taux de chômage : 6 % (2005)
Septembre 2006
Données économiques :
• Évolutions : l'année 1989 marquait la chute de Nicolae Ceausescu et la fin du
Ambassade de
Roumanie :
5 rue de l’Exposition
75007 Paris
Tél. : 01 47 05 10 46.
Office de tourisme :
12 rue des Pyramides
75001 Paris
Tél. : 02 40 20 99 33
Fax : 01 40 20 99 43
Email :
[email protected]
communisme, mais également la difficile entrée dans l'économie de marché. Alors
que 1993 était apparue comme « l'année de tous les dangers », la situation financière
et monétaire s'est normalisée en 1994. L'inflation a été de 150 % en 1997, pour
descendre à 60 % en 1998 et à 34,5 % en 2003, ce qui a permis de redresser la balance
commerciale grâce à l'augmentation des exportations et d'attirer les investisseurs
étrangers, mais a provoqué inévitablement une augmentation du chômage (un peu
plus de 10,5 % en 2002). La reprise économique s'est donc très peu répercutée sur le
niveau de vie, et les indicateurs sociaux en matière de santé et de petite enfance
sont parmi les plus bas des pays de l'Est. Le poids de l’agriculture reste important
(10,65 % de la superficie agricole de l’UE), et les principales activités industrielles
sont le secteur manufacturier, l’énergie et les industries extractives.
• Le salaire moyen en Roumanie est de 120 € en 2004.
Données politiques :
• Chef de l’État : Traian Basescu, élu le 12 décembre 2004. Élu au suffrage universel
pour 5 ans.
• Premier ministre : Calin Popescu - Tariceanu
• Régime : démocratie parlementaire. Régime semi-présidentiel comprenant un
président de la République, un Premier ministre et un Parlement composé d'une
Chambre des députés et d'un Sénat.
• Administration territoriale : l'administration en Roumanie est assez centralisée et les
divisions administratives s'en trouvent de ce fait simplifiées. La Roumanie est divisée
en huit régions de développement (qui ne sont pas des régions administratives en
soi, mais qui existent pour coordonner le développement régional). Les régions de
développement sont divisées en 41 judeŃe (comtés). Les comtés sont divisés en
265 municipalités et villes (pour les zones urbaines) et 2 686 communes (pour les
zones rurales). A part pour la Municipalité de Bucarest, la différence entre les villes et
les municipalités est que les dernières sont plus développées et plus urbanisées, et
en général elles ont plus de 15.000 - 20.000 habitants. Après les niveaux communal et
municipal, il n'y a plus d'autres subdivisions. Par contre, les communes sont divisées
en villages (qui n'ont pas d'administration individuelle, donc qui ne sont pas des
divisions administratives). Il y a 13 092 villages.
La Roumanie et l’UE :
La conclusion des négociations d’adhésion de la Roumanie à l’UE a été officialisée à
Bruxelles par le Conseil européen du 17 décembre 2004.
Pour l’adhésion au 1er janvier 2007, tout dépendra maintenant de la réelle mobilisation
et de la capacité des autorités roumaines à déployer les efforts attendus.
Sources de données :
• www.toutleurope.fr
• le site web eurostat
• les Ministères
• la Mission économique :
www.missioneco.org
• le guide du routard
Septembre 2006
Infos pratiques :
• Formalités : Validité au moins trois mois après l’attribution du visa.
• Visa : les citoyens d’un pays membre de l’Union Européenne, peuvent se rendre en
Roumanie, sans avoir besoin de visa, pour un séjour de maximum 90 jours. Pour le
passage à la frontière, il est nécessaire de présenter un passeport valable au moins
6 mois après la date d’entrée sur le territoire roumain. Pour les courts séjours ne
dépassant pas les 30 jours, les citoyens européens (citoyens d’un des 25 pays
membres de l’Union Européenne), peuvent entrer en Roumanie avec la carte
nationale d’identité.
• Papiers de voiture : permis de conduire rose à trois volets ou permis international.
Carte verte d’assurance. Certificat d’immatriculation (carte grise). N’oubliez pas des
photocopies de tous ces documents et une procuration si vous n’êtes pas
propriétaire du véhicule.
C-4
Le milieu rural roumain :
Le milieu rural en Roumanie a connu des changements rapides dû à
l’urbanisation et l’industrialisation. L’industrialisation urbaine a incité les paysans
en quête d’emplois à s’installer en ville. Elle a aussi créé des zones urbaines en
périphérie des centres urbains. Les villages situés dans ces zones se sont adaptés
aux conditions du marché urbain, il en a résulté une élévation du niveau de vie.
La modernisation des techniques agricoles et la création de coopératives
d'exploitants ont modifié la composition de la population rurale et la structure de
la famille paysanne. Le gouvernement a mis en oeuvre un programme d'action
culturelle -- alphabétisation, éducation obligatoire, campagne de propagande par
le canal des mass media -- qui a abouti à la « déruralisation » des campagnes,
même les plus perdues.
Entre la ville et le village les différences s'estompent, non pas que le village
devienne une ville, mais parce qu'il ne souffre plus d'un sous-développement
social et économique.
La vie associative en Roumanie :
Avant la révolution de 1990, les mouvements associatifs étaient interdits en
Roumanie.
La vie associative a connu un immense essor depuis 1990. Le développement de
la société civile, représentée notamment par les associations, les fondations, les
syndicats et les partis politiques, est l'un des aspects les plus représentatifs du
changement social qui s'opère dans ce pays. On compte environ 10.000
associations aujourd'hui en Roumanie, dont le poids est important dans la société.
De nombreuses associations sont regroupées dans certains secteurs en
fédérations, notamment dans celui des professions. 25 % des associations sont
domiciliées à Bucarest, témoignant d'un inégal éveil à la vie civile. Les
associations qui se développent rapidement sont surtout : les associations de
jeunesse, celles qui militent pour la protection de l'environnement (qui furent déjà
actives au début du siècle), les associations professionnelles (dont celles de
formation et de conseil qui se nourrissent de financements internationaux.
La vie quotidienne des familles roumaines :
L’âge de la maternité recule, situation particulièrement vraie en milieu urbain. Le
nombre de mariages augmente.
Il reste encore difficile pour certaines familles de prendre en charge l'éducation
des enfants, l'accompagnement des personnes âgées, des personnes
handicapées…,
Dès 1996, la Roumanie s'engage, en matière de politique familiale et plus
spécialement vis-à-vis de l'enfance, dans une décentralisation clairement
affichée. Un "secrétariat d'Etat" à la Protection de l'Enfance est créé avec mission
d'engager une réforme de fond.
Une loi relative à la Protection de l'Enfance est votée en 1997. Enfin l'Agence
pour la Protection de l'Enfance voit le jour à la fin de l'année 1999.
Septembre 2006
L’éducation et la formation en Roumanie :
Taux de scolarisation primaire en 2003 : 93 %
Taux de scolarisation secondaire en 2003 : 80 %
⇒ L’éducation de base :
L’enseignement est gratuit à tous les niveaux. Des formes non traditionnelles de
formation apparaissent, par exemple : formation à distance, enseignement
alternatif.
En 2000 a été mis en place la « Stratégie 2000-2004 », programme national
d’éducation des adultes.
Un programme a été mis au point visant le renforcement de l’enseignement en
milieu rural : formation des enseignants, amélioration de l’offre éducative,
implication des partenaires sociaux.
Beaucoup reste à faire pour améliorer les capacités des enseignants : formation,
soutien logistique, salaires et perspectives de carrière.
En 2000, une réforme des dispositifs de formation était envisagée par la création
de l’Agence nationale de formation continue du personnel enseignant et au
niveau régional d’unités de formation continue.
⇒ Formation professionnelle et technique :
Les programmes sont conçus par modules et greffés à un tronc commun de
culture générale.
Les relations école-entreprises sont encouragées. Des difficultés de gestion des
établissements sont remarquées.
Ploiesti / Département de Prahova :
Le département comprend 640 000 habitants et 130 communes. Situé à une
quarantaine de kilomètres de la capitale, il dispose d’un développement
économique important avec le soutien de financements européens.
Le conseil départemental emploie 150 personnes. Ses compétences s’accroissent
avec le transfert de l’État dans les domaines de l’action sociale, des enfants en
difficulté et abandonnés, d’aide aux personnes âgées.
Septembre 2006