Vendredi 13 octobre Franz Schubert F ranz S c hubert | V endredi 13
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Vendredi 13 octobre Franz Schubert F ranz S c hubert | V endredi 13
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 1 Jean-Philippe Billarant, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Vendredi 13 octobre Franz Schubert Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr Franz Schubert | Vendredi 13 octobre Dans le cadre du cycle La Narration du voyage Du dimanche 8 au samedi 21 octobre 2006 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 2 Cycle La narration du voyage DU DIMANCHE 8 AU SAMEDI 21 OCTOBRE Flamenco, en espagnol, c’était le « flamand », c’est-à-dire le Gitan venu des Flandres. Et l’héritage gitan est en effet au cœur de la musique andalouse qui porte désormais ce nom. Doté d’une virtuosité proverbiale, Paco de Lucía, avec sa guitare volubile et toujours inventive, est sans conteste le plus grand interprète de flamenco aujourd’hui. Mais le sceau inimitable de cette danse, Paco de Lucía l’appose également sur le jazz ainsi que sur la musique classique. À retrouver le 8 octobre à la Salle Pleyel en ouverture du cycle. Bardes, musiciens, acrobates, danseuses… : les artistes qui se produiront le 10 octobre à la Cité sont issus des dernières castes errantes du Rajasthan, c’est-à-dire de ceux qui, arrivés en Europe au XVe siècle, furent nommés Tsiganes. La fin de ce voyage conduit en Roumanie, là où se sont établis les ursarii, les « montreurs d’ours ». Le romantisme, surtout en Allemagne, a souvent chanté les pérégrinations en tout genre, depuis le célèbre Voyage d’hiver de Schubert jusqu’à Mer calme et heureux voyage de Mendelssohn. Liszt, lui-même grand voyageur, raconta au piano ses Années de pèlerinage. Mais c’était aussi la vie qu’il décrivait comme itinérance, que ce soit dans le poème symphonique Du berceau jusqu’à la tombe ou dans le livre enthousiaste qu’il consacra à l’art des gens du voyage, ces Tsiganes originaires de l’Inde qu’il admirait tant. Composée en 1850 la Troisième Symphonie de Schumann devait porter comme sous-titre : Épisodes d’une vie sur les bords du Rhin. C’est un pèlerinage plus abstrait que suggère le dernier poème symphonique de Liszt : de la naissance à la mort, en passant par le « combat pour l’existence » qu’évoque le mouvement central, la métaphore filée est celle de la vie elle-même comme traversée. C’est au cours d’un voyage dans le nord de l’Écosse, en 1829, que Mendelssohn eut l’idée d’une peinture musicale de la grotte de Fingal. La partition fut achevée à Rome en 1831 et d’abord intitulée L’Île solitaire. Lors de ce même séjour romain, Mendelssohn avait également ébauché sa quatrième symphonie, dite « Italienne ». Emmanuel Krivine et sa Chambre Philharmonique (17 octobre) ainsi que l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigé par Juraj Valcuha (15 octobre) proposent un voyage musical de Ludwig Spohr à Franz Liszt. Discrètement, le voyageur s’approche : « Dans tes rêves je ne te troublerai pas, / Ce serait déranger ton repos, / Tu ne dois rien entendre de mon pas… » Discrètement toujours, il laisse une trace de son passage : « Au passage j’écris sur ta porte : bonne nuit, / Pour que tu voies que j’ai pensé à toi ici. » Tel est l’inoubliable début du Voyage d’hiver de Schubert, réalisé en 1827 sur des poèmes de Wilhelm Müller. Ce cycle est interprété le vendredi 13 octobre par la contralto Nathalie Stutzmann et la pianiste Inger Södergren. 2 DIMANCHE 8 OCTOBRE, 20H SALLE PLEYEL Paco de Lucía « Cositas Buenas » Paco de Lucía, guitare Chonchi Heredia, chant Montse Cortés, chant La Tana, chant Niño Josele, guitare El Piraña, percussions Antonio Serrano, harmonica, claviers Alain Perez, basse MARDI 10 OCTOBRE, 20H Poètes, saltimbanques et musiciens tsiganes de l’Inde Alain Weber, réalisation artistique Gazi Khan Barna, conseiller artistique Christophe Olivier, lumières Eric Bodard, son MERCREDI 11 OCTOBRE, 15H JEUDI 12 OCTOBRE, 10H ET 14H30 SPECTACLE JEUNE PUBLIC Conte musical : Sur la route des Tsiganes Idée originale de Jean-Baptiste Laya Musique de Taxi Luna Luis Tamayo, mise en scène Clotilde Rullaud, Jean-Baptiste Laya, Claude Astier, scénario Compagnie Est en Ouest Avec Clotilde Rullaud, Valentina Casula et le groupe Taxi Luna NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 3 BRE rs e que H30 anes aya VENDREDI 13 OCTOBRE, 20H DIMANCHE 15 OCTOBRE, 16H30 JEUDI 19 OCTOBRE, 20H Franz Schubert Winterreise Franz Liszt Du Berceau jusqu’à la tombe Concerto pour piano n° 1 Arnold Schönberg Serenade op. 24 Nathalie Stutzmann, contralto Inger Södergren, piano SAMEDI 14 OCTOBRE, 15H Robert Schumann Symphonie n° 3 « Rhénane » Orchestre du Conservatoire de Paris Juraj Valcuha, direction Nicholas Angelich, piano Forum Errance et conquêtes au XIXe siècle 15h Table ronde Animée par Emmanuel Reibel, Jean-Pierre Bartoli et Brigitte François-Sappey, musicologues 17h30 Concert Harold et son double Pedro Amaral Luminescences Morton Feldman The Viola in My Life Ivan Fedele Elettra Michael Jarrell ...more leaves... MARDI 17 OCTOBRE, 20H Felix Mendelssohn Ouverture Les Hébrides (La Grotte de Fingal), op. 26 Ludwig Spohr Concerto pour violon n° 8 « In modo d’una scena cantante » op. 47 Felix Mendelssohn Symphonie n° 4 « Italienne » en la majeur op. 90 La Chambre PhilharmoniqueEmmanuel Krivine Emmanuel Krivine, direction Alexander Janiczek, violon György Kurtág ... quasi una fantasia... Luca Francesconi Etymo Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Ronan Nédélec, baryton Barbara Hannigan, soprano Dimitri Vassilakis, piano Thomas Hummel, Tom Mays, Benoit Meudic, réalisation informatique musicale Ircam SAMEDI 21 OCTOBRE, 20H Johannes Brahms Drei Gesänge op. 42 Robert Schumann Vier doppelchörige Gesänge op. 141 Wolfgang Rihm Astralis (Über die Linie III) Accentus Laurence Equilbey, direction Sonia Wieder-Atherton, violoncelle Roland Auzet, timbales Hector Berlioz/Gérard Pesson Panorama particolari e licenza (d’après Harold en Italie) L’Instant Donné Christophe Desjardins, alto 3 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 4 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 5 VENDREDI 13 OCTOBRE – 20H Salle des concerts Franz Schubert Winterreise (Le Voyage d’hiver), D. 911 Nathalie Stutzmann, contralto Inger Södergren, piano Ce concert est surtitré. Ce concert est enregistré par France Musique, partenaire de la Cité de la musique. Fin du concert vers 21h40. 5 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 6 Franz Schubert (1797-1828) Winterreise (Le Voyage d’hiver), cycle de 24 lieder sur des poèmes de Wilhelm Müller D. 911 I – Gute Nacht (Bonne Nuit) II – Die Wetterfahne (La Girouette) III – Gefrorne Tränen (Larmes gelées) IV – Erstarrung (Engourdissement) V – Der Lindenbaum (Le Tilleul) VI – Wasserflut (Le Dégel) VII – Auf dem Flusse (Au bord de la rivière) VIII – Rückblick (Regard en arrière) IX – Irrlicht (Feu follet) X – Rast (Repos) XI – Frühlingstraum (Rêve de printemps) XII – Einsamkeit (Solitude) XIII – Die Post (La Malle-poste) XIV – Der greise Kopf (La Tête grise) XV – Die Krähe (La Corneille) XVI – Letzte Hoffnung (Dernier espoir) XVII – Im Dorfe (Au village) XVIII – Der stürmische Morgen (La Matin orageux) XIX – Täuschung (Illusion) XX – Der Wegweiser (Le Poteau indicateur) XXI – Das Wirtshaus (L’Auberge) XXII – Mut! (Courage!) XXIII – Die Nebensonnen (Les Soleils fantômes) XXIV – Der Leiermann (Le Joueur de vielle) Composé en 1827 à Vienne. Première édition : Haslinger 14 février 1828 pour les nos 1 à 12, décembre 1828 (après la mort de Schubert) pour les nos 13 à 24. Durée : environ 1h30. Winterreise, second cycle de lieder composé par Schubert sur une série de poèmes de Wilhelm Müller, date de 1827, année de désolation dans la vie personnelle du musicien. Müller, qui avait aussi inspiré à Schubert le cycle des lieder de La Belle Meunière (Die schöne Müllerin – 1823), déroule dans ces poèmes les différentes étapes d’un double voyage : celui, extérieur, d’un voyageur solitaire dont on ne sait rien (si ce n’est qu’il a été, dans un temps passé, heureux et amoureux), parcourant un paysage enneigé et lugubre, traversé par des visions printanières pleines de nostalgie, et qu’accompagnent la corneille et les chiens. Et le voyage intérieur de ce personnage abandonné, dont la marche sans fin accompagne l’immersion de plus en plus profonde dans des états de conscience inquiétants et changeants. Les différents «ingrédients» du paysage d’hiver (neige, glace, sensations de brûlure et de froid mêlées, chemins inhospitaliers, nuages, arbres dénudés) sont alors métaphores du scénario psychologique. 6 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 7 VENDREDI 13 OCTOBRE Poétique du gel Le narrateur du Voyage d’hiver, voyageur par amour déçu, dont le Gute Nacht (Bonne Nuit) du lied initial à sa bien-aimée est le premier appel à sa propre errance dans l’obscurité, va, au long des vingt-quatre poèmes de Müller, effectuer un trajet, doté d’étapes, de visions fugitives, traversé de pensées associées à la variation du paysage, au passage dans des villes, à l’interrogation des poteaux indicateurs. Mais ce qui devrait être un parcours, pour onirique qu’il soit, apparaît à l’écoute et à la lecture du cycle, comme une plongée de plus en plus profonde au cœur d’un lieu foncièrement limité, d’un point, et pour tout dire : d’un état – celui de la mélancolie. Peine d’amour, dit le texte. Peine tout court, répond la musique. Comme si le voyage s’effectuait d’abord dans la pensée. Le point de départ, c’est le chagrin de n’être pas aimé, associé de façon essentielle au sentiment d’étrangeté au monde du narrateur. Ainsi le gel de la nature apparaît-il comme la représentation parfaite de la glaciation du cours de la vie ou du cours de la conscience : juste avant la mort ou juste avant la folie. C’est en tout cas ainsi que l’entend Schubert, de toute évidence. Mais l’apparente « dépression » suscitée par ce paysage de glace est beaucoup plus qu’une mélancolie, une tristesse ou une poignante douleur. Elle suscite à son tour une ivresse, une création enfiévrée, un système visionnaire. L’intensité du sentiment et de la conscience fait du déroulement de ces vingt-quatre « stations » du voyageur, une évocation de la jouissance aussi bien que de la plainte. L’une favorisant l’autre, et réciproquement, comme souvent chez Schubert. Figures musicales du rêve La pulsation de la marche fournit bien sûr l’outil musical le plus visible : de la marche lente et régulière du premier lied à l’égrènement régulier des accords de la vielle dans le dernier lied, en passant par toutes sortes de marches funèbres, plus ou moins explicites. À partir de cette scansion régulière, vont s’élaborer toutes les variations autour du « stable » et de l’« instable ». Dès le lied no 2 (Die Wetterfahne – La Girouette), la figuration du jeu du vent, le mouvement précipité qu’il suscite : tout cela enclenche le mouvement, pour le glacer à nouveau dans le lied suivant, par la nouvelle pesanteur régulière des larmes gelées. Ainsi, du bruissement du tilleul (no 5) au cri des corbeaux (au centre du no 11 – Frühlingstraum – Rêve de printemps), et jusqu’à la figuration musicale du « saupoudrage » de la neige dans les cheveux du voyageur (no 14 – Der greise Kopf – La Tête grise), Schubert travaille le passage du prévisible à l’imprévisible, de la lourde réalité de cette errance obligée, à l’exploration, comme involontaire, de zones de l’esprit beaucoup plus inquiétantes et comme hallucinées (no 8 – Rückblick – Regard en arrière). 7 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 8 Hallucination et dépression L’un des derniers lieder (no 20 – Der Wegweiser – Le Poteau indicateur) propose comme un condensé de l’esprit du cycle dans son entier. Le caractère monocorde de la ligne de chant et de l’accompagnement laisse pressentir dès les premières notes la conclusion du poème : la route « d’où personne n’est jamais revenu ». La ville absente, simplement indiquée par le poteau, la multiplicité elle-même des poteaux, des villes, des chemins, se voient comme concentrées, de façon géniale et paradoxale, dans la nudité du discours musical, et son apparente indifférence. Comme souvent chez Schubert, la traduction musicale de l’anxiété et de la dépression passe, bien davantage que par la simple mélancolie d’une mélodie, par l’organisation du matériau musical lui-même : concentration de l’harmonie, densification de l’expression par des moyens paradoxaux (les mots « je vois un poteau indicateur immobile sous mon regard » donnent lieu à une mélodie immobilisée sur la note sol, mais pendant ce temps le piano semble littéralement glisser, par le jeu des chromatismes, vers un autre plan, suscitant un sentiment d’irréalité et d’étrangeté). Ainsi l’intensité de la vision va-t-elle finalement provoquer le déchirement de la conscience en deux mondes antithétiques (véritable figuration de la schizophrénie, si l’on veut), pour les deux derniers lieder du cycle : la vision de trois soleils dans le no 23 (Die Nebensonnen – Les Soleils fantômes) et l’écoute fascinée du chant lugubre de la vielle pour le dernier (no 24 – Der Leiermann – Le Joueur de vielle). Entre l’éblouissement et la nuit définitive. Hélène Pierrakos 8 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 9 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 Nathalie Stutzmann C’est tout d’abord avec sa mère, la soprano lyrique Christiane Stutzmann, que Nathalie Stutzmann, étudie le chant. Puis à l’École lyrique de l’Opéra de Paris, elle se perfectionne dans la classe de lied du baryton Hans Hotter. Elle est également une pianiste, bassoniste et chambriste accomplie. Considérée comme une des plus grandes voix et talents musicaux de notre époque, Nathalie Stutzmann travaille avec Riccardo Chailly, Christoph von Dohnanyi, Sir John Eliot Gardiner, Seiji Ozawa, Sir Simon Rattle…, invitée, par exemple, de la Staatskapelle de Dresde, du Boston Symphony Orchestra, du Cleveland Symphony Orchestra, de l’Orchestre de Paris, du London Symphony Orchestra, du Concertgebouw Orkest… pour chanter un répertoire qui s’étend des Passions et des grands oratorios des périodes baroque, classique et romantique aux œuvres du XXe siècle. Nathalie Stutzmann est particulièrement appréciée comme interprète du lied et de la mélodie française. Une collaboration intense la lie depuis 1994 à la pianiste suédoise Inger Södergren. Elles donnent des concerts régulièrement à Berlin, Bruxelles, Madrid, New York, Paris, Londres, Milan et Florence, Amsterdam, Lisbonne, Genève, et ces tournées les amènent au Japon, aux États-Unis et en Amérique du Sud. En compagnie d’Inger Södergren, Nathalie Stutzmann a déjà enregistré, chez Calliope, deux des trois grands cycles de lieder de Schubert : Le Voyage d’hiver puis Le Chant du cygne. Dans un proche 16:06 Page 10 avenir suivra La Belle Meunière. Une autre de ses récentes nouveautés discographiques est l’Elias de Mendelssohn sous la direction d’Herbert Blomstedt à la tête du Gewandhaus de Leipzig, publié par Sony-BMG. Nathalie Stutzmann a enregistré plus de 70 titres, dont une grande partie chez RCA, sa maison de disques depuis 1991, mais également chez Philips, EMI, DGG ou Sony. On retiendra plus particulièrement les lieder de Schumann en 5 volumes, des mélodies de Chausson et Poulenc chez RCA, la Symphonie no 2 de Mahler dirigée par Seiji Ozawa chez Sony, qui lui ont valu de nombreuses distinctions telles que la Deutsche Schallplatten Kritik, un Diapason d’Or, le Japan Record Academy Award ou un Grammy Award. À l’opéra, Nathalie Stutzmann incarne les premiers rôles des grands opéras de Haendel : Jules César, Radamisto, Disinganno (Il Trionfo del Tempo), mais aussi Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck). Après l’été 2006 passé en tournée au Japon aux côtés de Seiji Ozawa dirigeant son nouvel orchestre, le Ongaku-Juku Orchestra pour la Symphonie no 2 « Résurrection » de Mahler, puis son orchestre du Saito Kinen Festival pour l’Elias de Mendelssohn, et après avoir fait ses débuts au Festival de Tanglewood, Nathalie Stutzmann sera, au cours de la saison 2006/2007, présente sur les principales scènes de concert européennes, avec orchestre ou en récital, ou encore en tournée avec les Musiciens du Louvre et Marc Minkovski. Elle donne par ailleurs régulièrement des cours d’interprétation à travers le monde. Inger Södergren Née en Suède, la pianiste Inger Södergren reçut une bourse de la Stockholm Royal Academy of Music pour continuer ses études à Vienne dans la classe de Carlo Zecchi puis en France avec Nadia Boulanger et Yvonne Lefébure, avant d’entamer une carrière internationale. Inger Södergren manifeste toute son intuition dans ses interprétations d’œuvres de grands compositeurs comme Beethoven, Schumann et Brahms. Ses enregistrements – exclusivement pour Calliope – ont été salués unanimement par les critiques et couverts de récompenses : Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, Grand Prix du Disque Charles Cros, etc. Elle participe aux grands événements du piano et est l’invitée de différentes séries prestigieuses de concerts : à Paris, Piano quatre Etoiles et Les grands concerts à la salle Gaveau ; concerts au Théâtre du Châtelet ; festivals de La Roque-d’Anthéron, de Radio France et de Montpellier, récitals au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Fundaçao Calouste Gulbenkian à Lisbonne, à Tokyo au Bunka Kaikan, de Londres, Berlin, Milan, Madrid, etc. En musique de chambre, Inger Södergen joue avec le Quatuor Talich, avec lequel elle souhaite développer une collaboration qui lui permette de mettre en avant cette recherche musicale qui jalonne son parcours d’interprète exigeante. Chez Calliope, Inger Södergren a publié un nouvel enre Bee ains elle de l avec (pou de S Awa de C réce Sch una mus l’aut chez de S cha Conc 10 cchi r r n t NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 11 VENDREDI 13 OCTOBRE enregistrement des sonates de Beethoven, Waldstein et Les Adieux, ainsi qu’un récital Mozart. Depuis 1994, elle est également la partenaire de la contralto Nathalie Stutzmann, avec laquelle elle a enregistré (pour RCA Victor Red Seal) des lieder de Schumann (Japan Record Academy Award) et Brahms, des mélodies de Chausson et Poulenc et récemment Le Voyage d’hiver de Schubert, enregistrement qui a été unanimement salué par la critique musicale internationale. Depuis l’automne 2005 est disponible, toujours chez Calliope, un autre cycle de lieder de Schubert, Le Chant du cygne, chanté par Nathalie Stutzmann. son etc. ts es au ; e als à c. h, r e, Concert enregistré par France Musique. 11 NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann 6/10/06 16:06 Page 12 Autour du même thème… MARDI 22 MAI, 20H Ludwig van Beethoven Kantate auf dem Tod Kaiser Joseph II Meerestille und glückliche Fahrt op. 112 Fantaisie pour piano, chœur et orchestre op. 80 Accentus Concerto Köln Laurence Equilbey, direction Alexander Melnikov, pianoforte Hilde-Haraldsen Sveen, soprano Hélène Moulin, alto Jean-François Chiama, ténor Jochen Kupfer, basse SAMEDI 2 JUIN, 20H Œuvres de Klaas de Vries et Robert Heppener sur des textes de Paul Ceylan (créations) Cappella Amsterdam Daniel Reuss, direction Œuvres nouvelles de Bruno Mantovani, Philippe Manoury et Valerio Sannicandro Accentus Laurence Equilbey, direction > MUSÉE DE LA MUSIQUE VISITES GUIDÉES POUR ADULTES La ville, le voyage samedis 14, 21 octobre et 4 novembre à 15h Dans le cadre de l’exposition Travelling Guitars, tous les dimanches après-midi (sauf les 24 et 31 décembre) visite de l’exposition et de la collection du Musée avec un guitariste et un conférencier ; podium de démonstrations musicales. CONCERT PROMENADE Les guitares samedi 28 et dimanche 29 octobre de 14h30 à 17h30 dans le cadre de l’exposition Travelling guitars > ITINÉRAIRES DE BACH ET HAENDEL > MÉDIATHÈQUE MARDI 7 NOVEMBRE, 16H30 Œuvres de Johann Sebastian Bach et Johann Jacob Froberger réécouter ou revoir les concerts >• Venez MÉDIATHÈQUE que vous avez aimés. votre ou écoute en suivant •• Enrichissez Venez réécouter revoir la etque en consultant ouvrages lespartition concerts vous avezles aimés. en lien avec l’œuvre. • Enrichissez votre écoute en suivant • Découvrez les langages et les styles la partition et en consultant musicaux à travers les repères les ouvrages en lien avec l’œuvre. musicologiques, les guides d’écoute • Découvrez les langages et les styles et les entretiens filmés, en ligne sur musicaux à travers les repères le portail. musicologiques, les guides d’écoute http://mediatheque.cite-musique.fr Bob van Asperen, clavecin Jean-Claude Goujon, 1749 MERCREDI 8 NOVEMBRE, 20H Œuvres de Johann Sebastian Bach Christophe Rousset, Jean-Henry Hemsch, 1761 >clavecin RÉOUVERTURE DU MUSÉE LE 19 9SEPTEMBRE JEUDI NOVEMBRE, 20H Œuvres de Johann Sebastian Bach En raison de travaux préparatoires Kenneth Weiss, au réaménagement de sa collection, clavecin Jean-Henry Hemsch, 1761 le Musée de la musique a fermé ses portes durant deux20H mois. SAMEDI 11 NOVEMBRE, À partirFriedrich du 19 septembre, Georg Haendel le visiteur pourra découvrir parcours Cantates « Il duelloleamoroso » sonore et «l’exposition Cor fedele, in vanoàsperi » de grâce de nouveaux audioguides. Bientôt, un parcours Il Seminario Musicale sonore spécifiquement dédié Gérard Lesne, alto et direction aux enfants sera mis en place, Aurore Bucher, soprano en partenariat avec EHA Foundation. Eugénie Warnier, soprano DIMANCHE 12 NOVEMBRE, 16H30 Ouvert du mardi au samedi de 12h Friedrich Haendel àGeorg 18h, le dimanche de 10h à 18h, Suites pour clavecinrégulièrement et airs allemands le Musée propose des activités culturelles pour tous Les Folies Françoises les publics. Patrick Cohën-Akenine, violon François Poly, violoncelle Béatrice Martin, clavecin Longman & Broderip, fin XVIIIe siècle Hanna Bayodi, soprano et les entretiens filmés, en ligne >sur LAleSÉLECTION DE LA MÉDIATHÈQUE portail. http://mediatheque.cite-musique.fr À ÉCOUTER • Hans Hotter, baryton, et Gerald Moore, piano, enregistrement de 1954 • Dietrich Henschel, baryton, et Irwin Gage, piano, enregistrement de 2000 • Robert Holl, baryton, et Naum Grubert, piano, enregistrement de 1995 • Dietrich Fischer-Dieskau, baryton, et Gerald Moore, piano, enregistrement de 1972 À VOIR • Jorma Hynninen, baryton, Ralf Gothoni, piano, concert filmé au Reidar Särestöniemi Museum en Laponie À LIRE • Le Voyage d’hiver de Franz Schubert de Jacques Chailley (Leduc, 1994) • Le Voyage d’hiver de Franz Schubert (L’Avant-scène Opéra, 1986) • Franz Schubert par Brigitte Massin (Fayard, 1993) • Franz Schubert de Dominique Patier (Gallimard, 1994) • Schubert de Frieder Reininghaus (Lattès, 1982) > ÉDITIONS > COLLÈGES Musique et société Ouvrage collectif, 173 pages. Initiation au langage musical occidental 30 séances du mercredi 27 septembre au mercredi 20 juin, de 10h30 à 12h Musique, villes et voyages Ouvrage collectif, 129 pages. > LEÇON MAGISTRALE Genèse et transmission de la musique antique mardi 24 octobre, de 14h à 15h La musique occidentale du Moyen Âge à 1750 30 séances du mercredi 27 septembre au mercredi 20 juin, de 15h30 à 17h30 Le poème symphonique 15 séances du jeudi 8 février au jeudi 28 juin, de 15h30 à 17h30 Éditeur: Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef: Pascal Huynh | Rédactrice: Gaëlle Plasseraud | Correctrice : Sandrine Blondet | Maquette : Ariane Fermont Photo couverture © Peter Marlow / Magnum Photos | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences n° 757541, 757542, 757543 > LAURENCE EQUILBEY EN CONCERT À LA CITÉ DE LA MUSIQUE