Vendredi 13 octobre Franz Schubert F ranz S c hubert | V endredi 13

Transcription

Vendredi 13 octobre Franz Schubert F ranz S c hubert | V endredi 13
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 1
Jean-Philippe Billarant,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
Vendredi 13 octobre
Franz Schubert
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr
Franz Schubert | Vendredi 13 octobre
Dans le cadre du cycle La Narration du voyage
Du dimanche 8 au samedi 21 octobre 2006
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 2
Cycle La narration du voyage
DU DIMANCHE 8 AU SAMEDI 21 OCTOBRE
Flamenco, en espagnol, c’était le « flamand », c’est-à-dire le Gitan venu
des Flandres. Et l’héritage gitan est en effet au cœur de la musique andalouse
qui porte désormais ce nom.
Doté d’une virtuosité proverbiale, Paco de Lucía, avec sa guitare volubile
et toujours inventive, est sans conteste le plus grand interprète de flamenco
aujourd’hui. Mais le sceau inimitable de cette danse, Paco de Lucía l’appose
également sur le jazz ainsi que sur la musique classique. À retrouver le 8 octobre
à la Salle Pleyel en ouverture du cycle.
Bardes, musiciens, acrobates, danseuses… : les artistes qui se produiront
le 10 octobre à la Cité sont issus des dernières castes errantes du Rajasthan,
c’est-à-dire de ceux qui, arrivés en Europe au XVe siècle, furent nommés
Tsiganes. La fin de ce voyage conduit en Roumanie, là où se sont établis
les ursarii, les « montreurs d’ours ».
Le romantisme, surtout en Allemagne, a souvent chanté les pérégrinations
en tout genre, depuis le célèbre Voyage d’hiver de Schubert jusqu’à Mer calme
et heureux voyage de Mendelssohn. Liszt, lui-même grand voyageur, raconta
au piano ses Années de pèlerinage. Mais c’était aussi la vie qu’il décrivait
comme itinérance, que ce soit dans le poème symphonique Du berceau jusqu’à
la tombe ou dans le livre enthousiaste qu’il consacra à l’art des gens du voyage,
ces Tsiganes originaires de l’Inde qu’il admirait tant. Composée en 1850
la Troisième Symphonie de Schumann devait porter comme sous-titre :
Épisodes d’une vie sur les bords du Rhin. C’est un pèlerinage plus abstrait que
suggère le dernier poème symphonique de Liszt : de la naissance à la mort,
en passant par le « combat pour l’existence » qu’évoque le mouvement
central, la métaphore filée est celle de la vie elle-même comme traversée.
C’est au cours d’un voyage dans le nord de l’Écosse, en 1829, que Mendelssohn
eut l’idée d’une peinture musicale de la grotte de Fingal. La partition fut
achevée à Rome en 1831 et d’abord intitulée L’Île solitaire. Lors de ce même
séjour romain, Mendelssohn avait également ébauché sa quatrième symphonie,
dite « Italienne ». Emmanuel Krivine et sa Chambre Philharmonique
(17 octobre) ainsi que l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigé par
Juraj Valcuha (15 octobre) proposent un voyage musical de Ludwig Spohr
à Franz Liszt.
Discrètement, le voyageur s’approche : « Dans tes rêves je ne te troublerai
pas, / Ce serait déranger ton repos, / Tu ne dois rien entendre de mon pas… »
Discrètement toujours, il laisse une trace de son passage : « Au passage
j’écris sur ta porte : bonne nuit, / Pour que tu voies que j’ai pensé à toi ici. »
Tel est l’inoubliable début du Voyage d’hiver de Schubert, réalisé en 1827 sur
des poèmes de Wilhelm Müller. Ce cycle est interprété le vendredi 13 octobre
par la contralto Nathalie Stutzmann et la pianiste Inger Södergren.
2
DIMANCHE 8 OCTOBRE, 20H
SALLE PLEYEL
Paco de Lucía
« Cositas Buenas »
Paco de Lucía, guitare
Chonchi Heredia, chant
Montse Cortés, chant
La Tana, chant
Niño Josele, guitare
El Piraña, percussions
Antonio Serrano, harmonica, claviers
Alain Perez, basse
MARDI 10 OCTOBRE, 20H
Poètes, saltimbanques
et musiciens tsiganes de l’Inde
Alain Weber, réalisation artistique
Gazi Khan Barna, conseiller artistique
Christophe Olivier, lumières
Eric Bodard, son
MERCREDI 11 OCTOBRE, 15H
JEUDI 12 OCTOBRE, 10H ET 14H30
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Conte musical : Sur la route des Tsiganes
Idée originale de Jean-Baptiste Laya
Musique de Taxi Luna
Luis Tamayo, mise en scène
Clotilde Rullaud, Jean-Baptiste
Laya, Claude Astier, scénario
Compagnie Est en Ouest
Avec Clotilde Rullaud, Valentina
Casula et le groupe Taxi Luna
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 3
BRE
rs
e
que
H30
anes
aya
VENDREDI 13 OCTOBRE, 20H
DIMANCHE 15 OCTOBRE, 16H30
JEUDI 19 OCTOBRE, 20H
Franz Schubert
Winterreise
Franz Liszt
Du Berceau jusqu’à la tombe
Concerto pour piano n° 1
Arnold Schönberg
Serenade op. 24
Nathalie Stutzmann, contralto
Inger Södergren, piano
SAMEDI 14 OCTOBRE, 15H
Robert Schumann
Symphonie n° 3 « Rhénane »
Orchestre du Conservatoire de Paris
Juraj Valcuha, direction
Nicholas Angelich, piano
Forum
Errance et conquêtes au XIXe siècle
15h Table ronde
Animée par Emmanuel Reibel,
Jean-Pierre Bartoli et Brigitte
François-Sappey, musicologues
17h30 Concert
Harold et son double
Pedro Amaral
Luminescences
Morton Feldman
The Viola in My Life
Ivan Fedele
Elettra
Michael Jarrell
...more leaves...
MARDI 17 OCTOBRE, 20H
Felix Mendelssohn
Ouverture Les Hébrides (La Grotte
de Fingal), op. 26
Ludwig Spohr
Concerto pour violon n° 8 « In modo
d’una scena cantante » op. 47
Felix Mendelssohn
Symphonie n° 4 « Italienne »
en la majeur op. 90
La Chambre PhilharmoniqueEmmanuel Krivine
Emmanuel Krivine, direction
Alexander Janiczek, violon
György Kurtág
... quasi una fantasia...
Luca Francesconi
Etymo
Ensemble intercontemporain
Susanna Mälkki, direction
Ronan Nédélec, baryton
Barbara Hannigan, soprano
Dimitri Vassilakis, piano
Thomas Hummel, Tom Mays, Benoit
Meudic, réalisation informatique
musicale Ircam
SAMEDI 21 OCTOBRE, 20H
Johannes Brahms
Drei Gesänge op. 42
Robert Schumann
Vier doppelchörige Gesänge op. 141
Wolfgang Rihm
Astralis (Über die Linie III)
Accentus
Laurence Equilbey, direction
Sonia Wieder-Atherton, violoncelle
Roland Auzet, timbales
Hector Berlioz/Gérard Pesson
Panorama particolari e licenza
(d’après Harold en Italie)
L’Instant Donné
Christophe Desjardins, alto
3
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 4
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 5
VENDREDI 13 OCTOBRE – 20H
Salle des concerts
Franz Schubert
Winterreise (Le Voyage d’hiver), D. 911
Nathalie Stutzmann, contralto
Inger Södergren, piano
Ce concert est surtitré.
Ce concert est enregistré par France Musique, partenaire de la Cité de la musique.
Fin du concert vers 21h40.
5
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 6
Franz Schubert (1797-1828)
Winterreise (Le Voyage d’hiver), cycle de 24 lieder sur des poèmes de Wilhelm Müller D. 911
I – Gute Nacht (Bonne Nuit)
II – Die Wetterfahne (La Girouette)
III – Gefrorne Tränen (Larmes gelées)
IV – Erstarrung (Engourdissement)
V – Der Lindenbaum (Le Tilleul)
VI – Wasserflut (Le Dégel)
VII – Auf dem Flusse (Au bord de la rivière)
VIII – Rückblick (Regard en arrière)
IX – Irrlicht (Feu follet)
X – Rast (Repos)
XI – Frühlingstraum (Rêve de printemps)
XII – Einsamkeit (Solitude)
XIII – Die Post (La Malle-poste)
XIV – Der greise Kopf (La Tête grise)
XV – Die Krähe (La Corneille)
XVI – Letzte Hoffnung (Dernier espoir)
XVII – Im Dorfe (Au village)
XVIII – Der stürmische Morgen (La Matin orageux)
XIX – Täuschung (Illusion)
XX – Der Wegweiser (Le Poteau indicateur)
XXI – Das Wirtshaus (L’Auberge)
XXII – Mut! (Courage!)
XXIII – Die Nebensonnen (Les Soleils fantômes)
XXIV – Der Leiermann (Le Joueur de vielle)
Composé en 1827 à Vienne. Première édition : Haslinger 14 février 1828 pour les nos 1 à 12, décembre 1828
(après la mort de Schubert) pour les nos 13 à 24.
Durée : environ 1h30.
Winterreise, second cycle de lieder composé par Schubert sur une série de poèmes de Wilhelm
Müller, date de 1827, année de désolation dans la vie personnelle du musicien. Müller, qui avait
aussi inspiré à Schubert le cycle des lieder de La Belle Meunière (Die schöne Müllerin – 1823),
déroule dans ces poèmes les différentes étapes d’un double voyage : celui, extérieur,
d’un voyageur solitaire dont on ne sait rien (si ce n’est qu’il a été, dans un temps passé, heureux
et amoureux), parcourant un paysage enneigé et lugubre, traversé par des visions printanières
pleines de nostalgie, et qu’accompagnent la corneille et les chiens. Et le voyage intérieur
de ce personnage abandonné, dont la marche sans fin accompagne l’immersion de plus en
plus profonde dans des états de conscience inquiétants et changeants. Les différents
«ingrédients» du paysage d’hiver (neige, glace, sensations de brûlure et de froid mêlées, chemins
inhospitaliers, nuages, arbres dénudés) sont alors métaphores du scénario psychologique.
6
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 7
VENDREDI 13 OCTOBRE
Poétique du gel
Le narrateur du Voyage d’hiver, voyageur par amour déçu, dont le Gute Nacht (Bonne Nuit)
du lied initial à sa bien-aimée est le premier appel à sa propre errance dans l’obscurité,
va, au long des vingt-quatre poèmes de Müller, effectuer un trajet, doté d’étapes, de
visions fugitives, traversé de pensées associées à la variation du paysage, au passage dans
des villes, à l’interrogation des poteaux indicateurs. Mais ce qui devrait être un parcours,
pour onirique qu’il soit, apparaît à l’écoute et à la lecture du cycle, comme une plongée
de plus en plus profonde au cœur d’un lieu foncièrement limité, d’un point, et pour tout dire :
d’un état – celui de la mélancolie. Peine d’amour, dit le texte. Peine tout court, répond
la musique. Comme si le voyage s’effectuait d’abord dans la pensée. Le point de départ,
c’est le chagrin de n’être pas aimé, associé de façon essentielle au sentiment d’étrangeté
au monde du narrateur.
Ainsi le gel de la nature apparaît-il comme la représentation parfaite de la glaciation
du cours de la vie ou du cours de la conscience : juste avant la mort ou juste avant la folie.
C’est en tout cas ainsi que l’entend Schubert, de toute évidence. Mais l’apparente
« dépression » suscitée par ce paysage de glace est beaucoup plus qu’une mélancolie,
une tristesse ou une poignante douleur. Elle suscite à son tour une ivresse, une création
enfiévrée, un système visionnaire. L’intensité du sentiment et de la conscience fait
du déroulement de ces vingt-quatre « stations » du voyageur, une évocation de
la jouissance aussi bien que de la plainte. L’une favorisant l’autre, et réciproquement,
comme souvent chez Schubert.
Figures musicales du rêve
La pulsation de la marche fournit bien sûr l’outil musical le plus visible : de la marche lente
et régulière du premier lied à l’égrènement régulier des accords de la vielle dans le dernier
lied, en passant par toutes sortes de marches funèbres, plus ou moins explicites. À partir
de cette scansion régulière, vont s’élaborer toutes les variations autour du « stable » et de
l’« instable ». Dès le lied no 2 (Die Wetterfahne – La Girouette), la figuration du jeu du vent,
le mouvement précipité qu’il suscite : tout cela enclenche le mouvement, pour le glacer
à nouveau dans le lied suivant, par la nouvelle pesanteur régulière des larmes gelées.
Ainsi, du bruissement du tilleul (no 5) au cri des corbeaux (au centre du no 11 –
Frühlingstraum – Rêve de printemps), et jusqu’à la figuration musicale du « saupoudrage »
de la neige dans les cheveux du voyageur (no 14 – Der greise Kopf – La Tête grise),
Schubert travaille le passage du prévisible à l’imprévisible, de la lourde réalité de
cette errance obligée, à l’exploration, comme involontaire, de zones de l’esprit beaucoup
plus inquiétantes et comme hallucinées (no 8 – Rückblick – Regard en arrière).
7
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 8
Hallucination et dépression
L’un des derniers lieder (no 20 – Der Wegweiser – Le Poteau indicateur) propose comme
un condensé de l’esprit du cycle dans son entier. Le caractère monocorde de la ligne
de chant et de l’accompagnement laisse pressentir dès les premières notes la conclusion
du poème : la route « d’où personne n’est jamais revenu ». La ville absente, simplement
indiquée par le poteau, la multiplicité elle-même des poteaux, des villes, des chemins,
se voient comme concentrées, de façon géniale et paradoxale, dans la nudité du discours
musical, et son apparente indifférence.
Comme souvent chez Schubert, la traduction musicale de l’anxiété et de la dépression
passe, bien davantage que par la simple mélancolie d’une mélodie, par l’organisation
du matériau musical lui-même : concentration de l’harmonie, densification de l’expression
par des moyens paradoxaux (les mots « je vois un poteau indicateur immobile sous mon
regard » donnent lieu à une mélodie immobilisée sur la note sol, mais pendant ce temps
le piano semble littéralement glisser, par le jeu des chromatismes, vers un autre plan,
suscitant un sentiment d’irréalité et d’étrangeté).
Ainsi l’intensité de la vision va-t-elle finalement provoquer le déchirement de
la conscience en deux mondes antithétiques (véritable figuration de la schizophrénie,
si l’on veut), pour les deux derniers lieder du cycle : la vision de trois soleils dans le no 23
(Die Nebensonnen – Les Soleils fantômes) et l’écoute fascinée du chant lugubre de la vielle
pour le dernier (no 24 – Der Leiermann – Le Joueur de vielle). Entre l’éblouissement et la
nuit définitive.
Hélène Pierrakos
8
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 9
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
Nathalie Stutzmann
C’est tout d’abord avec sa mère,
la soprano lyrique Christiane
Stutzmann, que Nathalie Stutzmann,
étudie le chant. Puis à l’École lyrique
de l’Opéra de Paris, elle se perfectionne
dans la classe de lied du baryton
Hans Hotter. Elle est également une
pianiste, bassoniste et chambriste
accomplie.
Considérée comme une des plus
grandes voix et talents musicaux
de notre époque, Nathalie Stutzmann
travaille avec Riccardo Chailly,
Christoph von Dohnanyi, Sir John Eliot
Gardiner, Seiji Ozawa, Sir Simon
Rattle…, invitée, par exemple, de
la Staatskapelle de Dresde, du Boston
Symphony Orchestra, du Cleveland
Symphony Orchestra, de l’Orchestre
de Paris, du London Symphony
Orchestra, du Concertgebouw Orkest…
pour chanter un répertoire qui s’étend
des Passions et des grands oratorios
des périodes baroque, classique et
romantique aux œuvres du XXe siècle.
Nathalie Stutzmann est particulièrement
appréciée comme interprète du lied
et de la mélodie française.
Une collaboration intense la lie depuis
1994 à la pianiste suédoise Inger
Södergren. Elles donnent des concerts
régulièrement à Berlin, Bruxelles,
Madrid, New York, Paris, Londres, Milan
et Florence, Amsterdam, Lisbonne,
Genève, et ces tournées les amènent
au Japon, aux États-Unis et en
Amérique du Sud. En compagnie
d’Inger Södergren, Nathalie Stutzmann
a déjà enregistré, chez Calliope,
deux des trois grands cycles de lieder
de Schubert : Le Voyage d’hiver
puis Le Chant du cygne. Dans un proche
16:06
Page 10
avenir suivra La Belle Meunière.
Une autre de ses récentes nouveautés
discographiques est l’Elias de
Mendelssohn sous la direction
d’Herbert Blomstedt à la tête du
Gewandhaus de Leipzig, publié par
Sony-BMG.
Nathalie Stutzmann a enregistré
plus de 70 titres, dont une grande
partie chez RCA, sa maison de disques
depuis 1991, mais également chez
Philips, EMI, DGG ou Sony. On retiendra
plus particulièrement les lieder de
Schumann en 5 volumes, des mélodies
de Chausson et Poulenc chez RCA,
la Symphonie no 2 de Mahler dirigée
par Seiji Ozawa chez Sony, qui lui ont
valu de nombreuses distinctions telles
que la Deutsche Schallplatten Kritik,
un Diapason d’Or, le Japan Record
Academy Award ou un Grammy Award.
À l’opéra, Nathalie Stutzmann incarne
les premiers rôles des grands opéras
de Haendel : Jules César, Radamisto,
Disinganno (Il Trionfo del Tempo),
mais aussi Orphée (Orphée et Eurydice
de Gluck).
Après l’été 2006 passé en tournée
au Japon aux côtés de Seiji Ozawa
dirigeant son nouvel orchestre,
le Ongaku-Juku Orchestra pour
la Symphonie no 2 « Résurrection »
de Mahler, puis son orchestre
du Saito Kinen Festival pour l’Elias
de Mendelssohn, et après avoir fait
ses débuts au Festival de Tanglewood,
Nathalie Stutzmann sera, au cours
de la saison 2006/2007, présente
sur les principales scènes de concert
européennes, avec orchestre ou
en récital, ou encore en tournée
avec les Musiciens du Louvre et
Marc Minkovski. Elle donne
par ailleurs régulièrement des cours
d’interprétation à travers le monde.
Inger Södergren
Née en Suède, la pianiste
Inger Södergren reçut une bourse
de la Stockholm Royal Academy
of Music pour continuer ses études
à Vienne dans la classe de Carlo Zecchi
puis en France avec Nadia Boulanger
et Yvonne Lefébure, avant d’entamer
une carrière internationale.
Inger Södergren manifeste toute son
intuition dans ses interprétations
d’œuvres de grands compositeurs
comme Beethoven, Schumann et
Brahms.
Ses enregistrements – exclusivement
pour Calliope – ont été salués
unanimement par les critiques
et couverts de récompenses : Diapason
d’Or, Choc du Monde de la Musique,
Grand Prix du Disque Charles Cros, etc.
Elle participe aux grands événements
du piano et est l’invitée de différentes
séries prestigieuses de concerts :
à Paris, Piano quatre Etoiles et
Les grands concerts à la salle Gaveau ;
concerts au Théâtre du Châtelet ;
festivals de La Roque-d’Anthéron, de
Radio France et de Montpellier, récitals
au Concertgebouw d’Amsterdam,
à la Fundaçao Calouste Gulbenkian à
Lisbonne, à Tokyo au Bunka Kaikan,
de Londres, Berlin, Milan, Madrid, etc.
En musique de chambre, Inger
Södergen joue avec le Quatuor Talich,
avec lequel elle souhaite développer
une collaboration qui lui permette
de mettre en avant cette recherche
musicale qui jalonne son parcours
d’interprète exigeante. Chez Calliope,
Inger Södergren a publié un nouvel
enre
Bee
ains
elle
de l
avec
(pou
de S
Awa
de C
réce
Sch
una
mus
l’aut
chez
de S
cha
Conc
10
cchi
r
r
n
t
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 11
VENDREDI 13 OCTOBRE
enregistrement des sonates de
Beethoven, Waldstein et Les Adieux,
ainsi qu’un récital Mozart. Depuis 1994,
elle est également la partenaire
de la contralto Nathalie Stutzmann,
avec laquelle elle a enregistré
(pour RCA Victor Red Seal) des lieder
de Schumann (Japan Record Academy
Award) et Brahms, des mélodies
de Chausson et Poulenc et
récemment Le Voyage d’hiver de
Schubert, enregistrement qui a été
unanimement salué par la critique
musicale internationale. Depuis
l’automne 2005 est disponible, toujours
chez Calliope, un autre cycle de lieder
de Schubert, Le Chant du cygne,
chanté par Nathalie Stutzmann.
son
etc.
ts
es
au ;
e
als
à
c.
h,
r
e,
Concert enregistré par France Musique.
11
NP Stutzmann:NP Schubert Stutzmann
6/10/06
16:06
Page 12
Autour du même thème…
MARDI 22 MAI, 20H
Ludwig van Beethoven
Kantate auf dem Tod Kaiser Joseph II
Meerestille und glückliche Fahrt op. 112
Fantaisie pour piano, chœur
et orchestre op. 80
Accentus
Concerto Köln
Laurence Equilbey, direction
Alexander Melnikov, pianoforte
Hilde-Haraldsen Sveen, soprano
Hélène Moulin, alto
Jean-François Chiama, ténor
Jochen Kupfer, basse
SAMEDI 2 JUIN, 20H
Œuvres de Klaas de Vries
et Robert Heppener sur des textes
de Paul Ceylan (créations)
Cappella Amsterdam
Daniel Reuss, direction
Œuvres nouvelles de
Bruno Mantovani, Philippe Manoury
et Valerio Sannicandro
Accentus
Laurence Equilbey, direction
> MUSÉE DE LA MUSIQUE
VISITES GUIDÉES POUR ADULTES
La ville, le voyage
samedis 14, 21 octobre
et 4 novembre à 15h
Dans le cadre de l’exposition Travelling
Guitars, tous les dimanches après-midi
(sauf les 24 et 31 décembre) visite de
l’exposition et de la collection du Musée
avec un guitariste et un conférencier ;
podium de démonstrations musicales.
CONCERT PROMENADE
Les guitares
samedi 28 et dimanche 29 octobre
de 14h30 à 17h30 dans le cadre
de l’exposition Travelling guitars
> ITINÉRAIRES DE BACH ET HAENDEL
> MÉDIATHÈQUE
MARDI 7 NOVEMBRE, 16H30
Œuvres de Johann Sebastian Bach
et Johann Jacob Froberger
réécouter ou revoir les concerts
>• Venez
MÉDIATHÈQUE
que vous avez aimés.
votre ou
écoute
en suivant
•• Enrichissez
Venez réécouter
revoir
la
etque
en consultant
ouvrages
lespartition
concerts
vous avezles
aimés.
en lien avec l’œuvre.
• Enrichissez votre écoute en suivant
• Découvrez les langages et les styles
la partition et en consultant
musicaux à travers les repères
les ouvrages en lien avec l’œuvre.
musicologiques, les guides d’écoute
• Découvrez les langages et les styles
et les entretiens filmés, en ligne sur
musicaux à travers les repères
le portail.
musicologiques, les guides d’écoute
http://mediatheque.cite-musique.fr
Bob van Asperen,
clavecin Jean-Claude Goujon, 1749
MERCREDI 8 NOVEMBRE, 20H
Œuvres de Johann Sebastian Bach
Christophe Rousset,
Jean-Henry Hemsch,
1761
>clavecin
RÉOUVERTURE
DU MUSÉE
LE
19 9SEPTEMBRE
JEUDI
NOVEMBRE, 20H
Œuvres de Johann Sebastian Bach
En raison de travaux préparatoires
Kenneth Weiss,
au
réaménagement de sa collection,
clavecin Jean-Henry Hemsch, 1761
le Musée de la musique a fermé
ses
portes
durant deux20H
mois.
SAMEDI
11 NOVEMBRE,
À
partirFriedrich
du 19 septembre,
Georg
Haendel le visiteur
pourra
découvrir
parcours
Cantates
« Il duelloleamoroso
» sonore
et «l’exposition
Cor fedele, in
vanoàsperi
»
de
grâce
de nouveaux
audioguides. Bientôt, un parcours
Il Seminario Musicale
sonore spécifiquement dédié
Gérard Lesne, alto et direction
aux enfants sera mis en place,
Aurore Bucher, soprano
en
partenariat
avec
EHA Foundation.
Eugénie
Warnier,
soprano
DIMANCHE
12 NOVEMBRE,
16H30
Ouvert
du mardi
au samedi
de 12h
Friedrich
Haendel
àGeorg
18h, le
dimanche
de 10h à 18h,
Suites
pour
clavecinrégulièrement
et airs allemands
le
Musée
propose
des
activités
culturelles
pour tous
Les Folies Françoises
les
publics.
Patrick Cohën-Akenine, violon
François Poly, violoncelle
Béatrice Martin, clavecin
Longman & Broderip, fin XVIIIe siècle
Hanna Bayodi, soprano
et les entretiens filmés, en ligne
>sur
LAleSÉLECTION
DE LA MÉDIATHÈQUE
portail.
http://mediatheque.cite-musique.fr
À ÉCOUTER • Hans Hotter, baryton,
et Gerald Moore, piano, enregistrement
de 1954 • Dietrich Henschel, baryton,
et Irwin Gage, piano, enregistrement
de 2000 • Robert Holl, baryton, et Naum
Grubert, piano, enregistrement de 1995 •
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton,
et Gerald Moore, piano, enregistrement
de 1972
À VOIR • Jorma Hynninen, baryton,
Ralf Gothoni, piano, concert filmé
au Reidar Särestöniemi Museum en Laponie
À LIRE • Le Voyage d’hiver de Franz Schubert
de Jacques Chailley (Leduc, 1994) •
Le Voyage d’hiver de Franz Schubert
(L’Avant-scène Opéra, 1986) • Franz Schubert
par Brigitte Massin (Fayard, 1993) • Franz
Schubert de Dominique Patier (Gallimard,
1994) • Schubert de Frieder Reininghaus
(Lattès, 1982)
> ÉDITIONS
> COLLÈGES
Musique et société
Ouvrage collectif, 173 pages.
Initiation au langage musical occidental
30 séances du mercredi 27 septembre
au mercredi 20 juin, de 10h30 à 12h
Musique, villes et voyages
Ouvrage collectif, 129 pages.
> LEÇON MAGISTRALE
Genèse et transmission
de la musique antique
mardi 24 octobre, de 14h à 15h
La musique occidentale du Moyen Âge à 1750
30 séances du mercredi 27 septembre
au mercredi 20 juin, de 15h30 à 17h30
Le poème symphonique
15 séances du jeudi 8 février
au jeudi 28 juin, de 15h30 à 17h30
Éditeur: Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef: Pascal Huynh | Rédactrice: Gaëlle Plasseraud | Correctrice : Sandrine Blondet | Maquette : Ariane Fermont
Photo couverture © Peter Marlow / Magnum Photos | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences n° 757541, 757542, 757543
> LAURENCE EQUILBEY EN CONCERT
À LA CITÉ DE LA MUSIQUE

Documents pareils