CORRECTIONS DU BAC :

Transcription

«LE PHOSPHATE
ALGÉRIEN
EST BRADÉ»
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
UN CADRE ALGÉRIEN D’UNE SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DÉNONCE :
Le Bonjour du «Soir»
Chroniques
du douar (6)
Je t'écris ces quelques lignes pour te dire que
l'âne de Lekhmissi a été vendu au cirque. Il
servira aux repas des lions, paraît-il. J'espère
qu'il ne reviendra pas dans nos assiettes sous
forme de viande hachée et de merguez. Tu sais,
les camarades escrocs attendent le mois de
«piété» avec une ferveur incroyable !
Que mille cirques arrivent chez nous pour
nous débarrasser de tous les ânes qui finiront un
jour ou l'autre au fond d'une chorba ou dans une
sauce tomate ! Mais finalement, un pays où de
telles choses arrivent fréquemment n'est-il pas le
plus vaste des cirques ?
Nous applaudissons les applaudisseurs qui
défilent têtes baissées mais nos yeux restent
fixés sur le rideau du fond, dans l'attente de voir
surgir les lions... Hélas, ce sont les ânes qui
apparaissent et je crois reconnaître celui de
Lekhmissi, harnaché comme une jument de
parade !
Nos ânes ont dû bouffer les lions et pris leur
place ! Ils sont capables de tout, les ânes de ce
pays !
[email protected]
«Ils auraient dû prendre l'âne bipède qu'est
Lekhmissi ! Mais je suis sûre que les lions
auraient fait grève de la faim. Il est immangeable,
ce gars ! L'autre jour, je l'ai mordu au bras et ça
avait un goût infect !»
(Tata Aldjia)
l L’Algérie est le seul pays au monde
qui ne transforme pas son phosphate.
CORRECTIONS DU BAC :
PAGE 5
749 copies de philosophie
objet de tricheries, transférées
d’Alger vers Sidi-Bel-Abbès
Medelci ne
s’avance pas
DATE DE RETOUR DE BOUTEFLIKA EN ALGÉRIE
l Le ministre des Affaires étrangères
préfère affirmer que la santé du Président
évolue de manière positive
PAGE 6
PAGE 6
Photo : Samir Sid
Photo : DR
l Des traders achetaient la tonne à 85
dollars US alors que la société
Agrofertrans proposait presque le double.
JEUDI 20 JUIN 2013 - 11 CHAÂBAN 1434 - N° 6901 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Un successeur
pour Betatache
Le député de Béjaïa Chafaâ Bouaïche est fortement
pressenti, apprend-on de
bonne source, pour
succéder à Ahmed
Betatache à la tête du
groupe parlementaire
du FFS.
Ahmed Betatache est élu premier
secrétaire
national du parti.
L’agressivité
des Eriad
P
ERISCOOP
[email protected]
Jeudi 20 juin 2013 - Page 3
21 jours de congé pour les ministres
L
es membres du gouvernement ne partiront en congé
qu’après la fin du Ramadan et auront droit à 21 jours de
repos. C’est ce que stipule une note adressée par le
Premier ministre aux membres de son cabinet qui
devront, toutefois, tous avoir regagné leurs postes au
31 août 2013.
Les groupes publics Eriad ont décidé une
offensive sur le marché des produits céréaliers. Pour le mois de Ramadan,
ils ont préparé une vaste
campagne publicitaire
pour promouvoir leurs
nouveaux produits.
Il faut dire que les
Eriad ont totalement
changé de politique ces
dernières années et ont
réussi à reprendre leurs
parts de marché dans
un environnement
très agressif.
Ça se passe comme
ça à Sidi Fredj
Les estivants qui se rendent ces
derniers jours au complexe touristique
de Sidi Fredj s’interrogent sur le rôle
passif des autorités à l’égard de la
société émiratie, Emiral, qui construit
un nouveau complexe. Et pour cause,
ce sont les responsables de chantier
de cette entreprise qui
prennent à leur compte
la fermeture des routes
et la réorientation du
sens de la circulation
des automobilistes,
sans qu’aucune
autorité
intervienne.
Le gouvernement appuie Sonelgaz
A l’issue du Conseil interministériel tenu hier, le
Premier ministre a rendu hommage aux managers et
travailleurs de Sonelgaz qui ont relevé le défi de réaliser un important plan de renforcement du système
électrique en un temps très court en prévision du
passage à l’été 2013. Le Premier ministre a surtout
salué l’abnégation des agents de Sonelgaz qui ont
maintenu le cap en dépit de ce qu’ils considèrent
comme un harcèlement judiciaire dont ils ont été
victimes. Ils évoquent notamment les
conséquence de ce qu’ils estiment
des «infractions fictives» au code des
douanes. Sellal a mis le doigt sur la
nécessité de réformer la réglementation de façon à éviter les dérives judiciaires qui risquent de handicaper la réalisation des futurs
projets.
Un jour, un sondage
Pensezvous que
la FAF a bien
fait
de ne pas
envoyer
l’équipe
nationale A’
jouer
en Libye ?
NON
OUI
Sans opinion
RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE
Pensez-vous que le Président Bouteflika
sera de retour à Alger avant
le début du Ramadan ?
Oui : 19,66 %
Non : 74,03 %
S. opinion : 6,31 %
Sommaire
Retrouvez ce samedi le n°74 de Soirmagazine
ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES
C’EST MA VIE
Bougies parfumées, photophores, bougeoirs, coussins satinés, miroirs, tableaux, linge de maison..., les boutiques spécialisées dans les accessoires de décoration d’intérieur poussent comme des champignons.
Le jeune Tahar Kessi peut écrire et
disserter à l’envi , parler de musique et de
composition pendant des heures, de cinéma
pendant des jours, de littérature et de
philosophie pendant des mois et de la vie
pendant toute une vie.
T o u s a c c r o s a` l a d eéćc o
L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE
Ç L e r e c o u r s a u d eéćc o r a t e u r d Õ i n t eé´rr i e u r
t e n d a` b o u s c u l e r l e s h a b i t u d e s È
Beaucoup d'Algériens font appel aujourd'hui à un architecte d'intérieur pour refaire leur décoration. Pourquoi cette tendance ? Mlle Nedwa Senhadji, architecte
de formation et décoratrice d’intérieur, nous apporte son éclairage sur la question.
Voyages initiatiques de Tahar
VOYAGE CULINAIRE
Dolma cherchaliya, un mets qui sent la mer
Dolma cherchaliya, des boulettes de sardines dans une sauce blanche aux petits
pois, une spécialité côtière que nous allons découvrir cette semaine.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 20 juin 2013 - PAGE
4
«Il faut au moins 8% de croissance pendant 10 ans»
BOUAZOUNI OMAR, DIRECTEUR D’ÉTUDES STATISTIQUES AU CNES :
du problème du foncier économique
et industriel. Selon cet expert du
Cnes, il s’agit de créer de «grands
lots fonciers», des espaces bien
aménagés et dotés de toute la logistique appropriée.
Comme il s’agit de développer la
formation, l’université algérienne
devant, selon Omar Bouazouni,
transcender sa propension à ne produire que de la connaissance pour
passer à une autre «dimension»,
être davantage en phase avec le
monde de l’entreprise, la création
d’emplois et de richesses.
Une problématique justement
abordée lors d’un autre atelier de
travail, consacré à l’entreprise et
dont les participants ont relevé l’absence de relationship, de symbiose
entre le monde universitaire, la
recherche scientifique et l’entrepreneuriat, malgré les efforts consentis
par les pouvoirs publics et la dynamique de réformes en œuvre dans
les établissements de formation.
Des actions à même de consolider
la relance économique et sociale du
pays, après cinquante ans d’indépendance marquées par «une large
dynamique d’accumulations sur tous
les plans», relevait auparavant l’expert du Cnes.
Au-delà de «l’effacement des
séquelles» du colonialisme, en
termes de résorption des déficits, de
lutte contre la pauvreté, l’ignorance
et la déculturation, les cinq décades
écoulées ont ainsi été caractérisées
par la construction d’une base
industrielle, une œuvre lancée «en
interne», laquelle a contribué au
développement territorial et qui «a
tenu la route» même si «par la suite,
elle s’est effilochée», note-t-il.
Néanmoins, une dynamique d’industrialisation qui «a été adossée à
la rente pétrolière», concède Omar
Bouazouni, qui constate que les
revenus des hydrocarbures ont
certes servi au financement de l’investissement mais aussi au financement de l’exploitation, du fonctionnement.
Or, il faut que «l’entreprise produise sa richesse, dispose de fonds
de roulement propres», relève-t-il,
sans dépendre systématiquement
des financements publics, du
«secours du pétrole».
Ce qui caractérise également la
dernière décade, marquée par un
important «rattrapage» infrastructurel et socioéconomique mais qui n’a
été possible que grâce à l’amélioration des revenus pétroliers, concède-t-il. D’où la nécessité de transcender cette dépendance aux hydrocarbures, en impulsant un autre
régime de croissance davantage
efficient, stimulant.
Mais aussi de mettre un terme
aux errements de la gouvernance
économique, administrative et culturelle, pourrait-on ainsi résumer les
divers points de vue exprimés lors
des quatre ateliers qui se tiennent
depuis mardi au Palais des nations,
à l’occasion du Forum économique
et social du Cinquantenaire, organisé sous l’égide du Cnes.
Chérif Bennaceur
la demande sociale un levier de
croissance économique, de profiter
de la situation de crise dans laquelle se trouvent les constructeurs
européens et de prendre des participations dans ces entreprises au
lieu de passer des contrats-programmes avec elles pour la
construction de logements par
exemple.
Dans son analyse déclinée à
l’occasion, M. Mekidèche a souligné que «le volontarisme politique
seul ne sera pas suffisant pas
amorcer une mise en œuvre rapide
et gagnante», c’est plutôt un obstacle. Son intervention consacrée
notamment au partenariat algérofrançais a rappelé les logiques qui
ont prévalu dans les différentes
négociations autour de projets tels
que l’implantation de Renault en
Algérie.
«C’est au niveau des stratégies
des groupes et/ou promoteurs
industriels qu’il va falloir repérer si
ce concept de coproduction peut
faire l’objet d’une appropriation
conjointe ou non (…), car un tel
problème (volontarisme, ndlr) s’est
posé par anticipation lors des négociations entre Renault et la partie
algérienne sur le niveau d’intégration et le pourcentage de sous-traitance locale, sachant que le
constructeur français dispose de
ses réseaux traditionnels d’‘‘out
sourcing’’», a-t-il expliqué.
Il a également indiqué que «la
construction d’un pacte de production bilatéral n’est pas aussi simple
à élaborer en respectant les intérêts et les stratégies de chaque
cotraitant, que le temps politique
n’est pas le temps industriel».
Et de conclure : «Le concept de
coproduction, qui peut se décliner
sous toutes formes de partenariat,
dispose en Algérie, plus qu’ailleurs,
d’un espace économique et d’un
momentum de mise en œuvre particulièrement propice. Le tout est de
faire preuve de pragmatisme et de
réciprocité dans l’équilibre des intérêts. C’est à portée de main.»
Il convient enfin de reprendre la
définition de la coproduction faite
par El Mouhoub Mouhoud : «Elle
consiste pour une entreprise donneuse d’ordre à faire fabriquer des
composants intermédiaires ou des
modules technologiques complets à
forte valeur ajoutée par une entreprise partenaire dans un pays
émergent à capacités productives
et doté d’une main-d’œuvre qualifiée mais moins onéreuse que dans
un pays étranger.»
L. H.
Or, l’activité économique, la création de richesses pérennes «peine»,
dira-t-il, à dépasser le taux de 4% de
croissance annuelle en moyenne.
D’où la nécessité d’impulser «le
mouvement, l’accélération de l’activité économique», a relevé M.
Bouazouni, à même de satisfaire
aux besoins socioéconomiques,
voire de nourrir la population dont
l’accroissement significatif a «absorbé» les gains de croissance actuelle.
Pour parvenir à ce taux de croissance conséquent, ce directeur
d’études au CNES estime opportun
d’agir sur plusieurs fronts, en termes
macro et microéconomiques. Outre
l’impulsion d’une politique budgétaire appropriée, Omar Bouazouni
prône la nécessité de «stimuler» la
croissance des grandes entreprises
par le biais d’avantages fiscaux et
financiers.
Se référant aux secteurs de
l’agriculture et du BTPH dont les
opérateurs ont bénéficié, faisait-il
remarquer, la veille en séance plénière, de conditions avantageuses
en termes de taux d’intérêt bonifiés
favorisant des taux de croissance
sectorielle élevés, ce cadre du Cnes
estime que les entreprises industrielles, essentiellement de grande
taille, pourraient également bénéficier de cette facilitation.
Soit, explique-t-il, accorder des
facilitations aux grandes entreprises
en termes de taux d’intérêt bonifiés,
leur permettant de créer des économies d’échelle.
Ce qui aurait également, note M.
Bouazouni, un «effet d’entraînement» sur les petites entreprises, en
rappelant que le tissu industriel est
dominé à 97% par les très petites
entreprises (TPE), activant principalement dans la revente en l’état et
sans engagement industriel réel.
Autre pré-requis, le «règlement»
Photo : DR
«Il faut au moins 8% de croissance par an, pendant dix
ans», relève le directeur d’études statistiques, de la modélisation et de la synthèse au Conseil national économique
social (Cnes). En marge, hier, au Palais des Nations (Clubdes-Pins), d’un atelier de travail sur le développement d’un
nouveau régime de croissance économique, ce conseiller
a estimé que ce taux est nécessaire tant pour permettre la
création d’emplois et de richesses que pour contribuer à la
diminution des importations.
Bouazouni Omar.
DES ÉCONOMISTES LE RECOMMANDENT :
«Prenons des participations dans
les entreprises européennes en crise»
«Il est préférable, dans ce contexte de déprime où les
entreprises européennes de construction subissent de plein
fouet les effets de la crise économique mondiale, de prendre
des participations dans leurs capitaux sociaux que de leur
attribuer des marchés onéreux de réalisation de logements»,
a suggéré le conseil en stratégie, Mustapha Mekidèche.
Lyas Hallas — Alger (Le Soir)
— M. Mekidèche, qui est intervenu
hier à l’occasion d’un petit-déjeuner
débat organisé par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) avec le soutien de la
Fondation Friedrich Naumann, a
estimé que l’exemple du rachat par
le groupe Cevital du menuisier français Oxxo est une «déclinaison
intéressante de la coproduction».
C’est le concept de coproduction qui a été, en effet, décortiqué
lors de cette rencontre, au thème
«Co-localisation et substitution des
importations : réalité algérienne»,
par deux hôtes du Care, Mustapha
Mekidèche et El Mouhoub Mouhoud
en l’occurrence.
Ainsi, M. Mekidèche a recommandé aux pouvoirs publics, qui,
selon ses termes, veulent faire de
BOUFARIK / ILS ONT ÉTÉ
ARRÊTÉS POUR TROUBLE
À L’ORDRE PUBLIC À BOUINAN
Le procès des cinq
manifestants contre le projet
de la nouvelle ville reporté
En raison de l’absence de la partie civile, notamment le chef de daïra
de Bouinan et son représentant juridique, le tribunal correctionnel de
Boufarik, dans la wilaya de Blida, a ajourné, hier, le procès des cinq personnes arrêtées lors des manifestations contre la réalisation du projet de
la nouvelle ville de Bouinan.
Les prévenus sont accusés, rappelons-le, de troubles à l’ordre public
lors des manifestations qui ont eu lieu le 12 juin dernier contre le projet
d’implantation de 5 000 logements AADL dans la localité d’Amroussa, à
proximité de la nouvelle ville de Bouinan.
Il est à noter que la salle d’audience du tribunal de Boufarik était pleine à craquer hier, et ce sont principalement les proches des mis en cause
qui ont occupé les lieux. La présence d’un député du Mouvement populaire algérien, venu assister les prévenus, n’est pas passée inaperçue.
Précisons que la demande de mise en liberté provisoire des prévenus
par les dix avocats de la défense a été refusée par le tribunal.
Le procès est prévu le 26 juin prochain.
M. B.
ALGÉRIE-UE
Plaidoyer pour le gel de l’accord d’association
Des pertes fiscales de l’ordre de plus de
deux milliards de dollars et une quasi-impossibilité de placer des produits algériens en
Europe. Ce sont là les conséquences de l’accord d’association avec l’Union européenne.
Ali Bey Nasri, consultant et président de
l’Association des exportateurs algériens, plaide pour le gel de cet accord.
Les accords d’association avec l’Union européenne
n’ont pas bénéficié à l’Algérie. C’est le verdict de Ali Bey
Nasri qui animait hier une conférence à l’Ecole supérieure des affaires d’Alger. L’expert plaide pour un moratoire qui puisse permettre aux entreprises algériennes
de se mettre à niveau arguant que l’accord d’association
n’est pas équilibré et ne respecte pas le principe de réciprocité. Comment expliquer, dit-il, alors que le sucre
européen inonde notre marché et que le sucre en provenance d’Algérie est surtaxé ? Il estime qu’actuellement, les pays européens protègent leurs marchés par
le biais de plusieurs mécanismes, ce qui impose à
l’Algérie de faire une pause pour savoir quelle direction
prendre en matière de choix économiques surtout que le
nombre des pays membres de l’Union européenne est
en passe d’augmenter et que les entreprises algériennes n’arrivent toujours pas à se placer sur les mar-
chés européens. Le niveau des exportations algériennes
stagne depuis des années. Les raisons ? Un dispositif
d’exportation loin d’être performant. L’acte d’exporter,
dira le consultant, est semé d’embûches. Les exportateurs encourent des peines de prison et de fortes pénalités. Souvent, les exportateurs n’ont aucune intention de
faire des entorses à la loi mais ont tout simplement une
méconnaissance de l’arsenal juridique puisque, dira Ali
Bey Nasri, on peut considérer que les exportateurs sont
encore au stade pédagogique.
Le volume et la nature des produits exportés l’attestent d’ailleurs. Les marchés européens restent fermés et
très peu de producteurs arrivent à y placer leurs produits. Les dérivés du lait, les produits carnés et le miel
sont, quant à eux, tout simplement frappés d’interdiction.
L’Algérie ne disposant pas de plan de surveillance des
résidus qui permette d’identifier les sources de pollution,
les produits laitiers et les viandes ne peuvent accéder
aux marchés européens. Pour les produits agricoles, la
problématique est encore plus complexe. Impossible
d’importer lorsque le secteur de l’agriculture est dominé
par l’informel. Pour développer la filière à l’exportation,
Ali Bey Nasri recommande non seulement une maîtrise
plus grande de l’ensemble du processus mais une mise
à disposition des investisseurs de terres agricoles spécialement destinées à l’exportation.
Nawal Imès
Actualité
Le Soir
d’Algérie
5
«Le phosphate algérien est bradé»
UN CADRE ALGÉRIEN D’UNE SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DÉNONCE :
Entretien réalisé par Tarek Hafid
Le Soir d’Algérie : Monsieur Chouiter,
vous êtes vice-président d’Agrofertrans.
Pourquoi, dans le cadre de vos activités en
Algérie, estimez-vous être confrontés à des
difficultés ?
Lamine Chouiter : Agrofertrans est une
société basée à Londres spécialisée dans l’industrie et le négoce international d’engrais. Je
suis effectivement vice-président chargé de
l’Afrique et du Moyen-Orient et, étant moimême algérien, il est tout à fait naturel
qu’Agrofertrans s’intéresse à l’Algérie. Il s’avère
que notre pays détient une importante réserve
de phosphates, estimée actuellement à 2 milliards de tonnes, mais Somiphos, entreprise
chargée de développer cette ressource, peine à
exporter 1 million de tonnes annuellement.
Notre objectif premier était donc d’investir dans
les moyens d’extraction puis de transformation
du phosphate. En 2009, Agrofertrans a présenté deux propositions à Ferphos et à sa filiale
Somiphos : un partenariat dans le domaine
industriel et une relation commerciale durable
sur le plan commercial pour l’exportation du
phosphate algérien vers les marchés européen,
américain et asiatique. Malheureusement, à
cette période, nous avons fait face à un refus
catégorique de la partie algérienne. La décision
avait été prise de se retirer.
Concrètement, quels étaient vos projets ?
Agrofertrans avait proposé d’engager une
série d’investissements pour augmenter les
capacités d’extraction de phosphate brut, l’enrichissement du phosphate, la production d’acide
sulfurique, d’acide phosphorique et de DAP
(diammonium phosphate), de nitrite (solution de
base pour le NPK) et d’amonitrate. Nous
envisagions d’investir entre 1,5 et 2 milliards de
dollars.
Comment expliquez-vous cette situation?
Sincèrement, à l’époque nous ne comprenions pas du tout le mode de fonctionnement
du groupe public et de sa filiale. Il était très difficile de communiquer avec les managers. Tout
était géré dans la plus totale opacité.
Nous avions l’impression qu’ils voulaient protéger certains intérêts. Les intérêts de quelques
traders.
Les traders qui sont chargés de commercialiser le phosphate algérien...
Effectivement, la vente du phosphate algérien est le monopole de quelques traders.
L’Algérie est le seul pays au monde qui ne
transforme pas son phosphate et qui le vend à
l’état brut. C’est une aberration. Mais cela
arrange ce groupe de traders. Mais je dois dire
que les choses ont totalement changé en 2011
avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de
Somiphos qui a décidé de mettre un terme aux
contrats d’exclusivité dont bénéficient ces
sociétés de négoce. Agrofertrans est revenue
début 2012 et a pu exécuter des contrats
d’achat de phosphate brut pour un quota de
100 000 tonnes. Il est important de relever que
nous avions présenté des prix réalistes. Car il
faut savoir que les prix de vente appliqués
auparavant par les autres traders étaient étrangement bas : une moyenne de 85 dollars la
tonne pour nos concurrents alors que nos offres
avaient atteint les 150 dollars la tonne.
Visiblement, Agrofertrans gênait les intérêts de
certains traders à cause de la politique des prix
mais aussi pour son programme d’investissements. Depuis des décennies, ces sociétés de
négoce se contentent de prendre la production
algérienne au tarif le plus bas sans jamais
investir un seul dollar. Il me semble que la politique d’ouverture ait été fatale pour les managers. Ils ont été remplacés à la fin du second
semestre de l’année 2012.
Quelles étaient les conséquences pour
Agrofertrans ?
Les difficultés ont commencé. Au mois de
juillet, le comité commercial en charge de la
vente des quotas de phosphate, décide de
revenir sur sa décision de nous permettre de
charger un navire à destination du port polonais
de Police. La directrice commerciale nous a
contactés pour nous annoncer qu’il n’y avait
pas de phosphate disponible. Nous sommes
restés sans nouvelles durant un mois et demi.
La situation était critique car nous avions signé
un contrat avec le client final et avions même
débloqué une lettre de crédit au profit de
Somiphos. Finalement, à la mi-septembre, la
direction commerciale nous donna le feu vert
pour charger le navire, mais au lieu de 20 000
tonnes nous n’avions eu droit qu’à 15 000
tonnes. Nous ne pouvions rien faire car la
signature du contrat ne se fait pas à l’ouverture
Photo : DR
Avec une réserve estimée à 2 milliards de tonnes, l’Algérie a les
capacités d’être un des principaux producteurs de phosphates et d’engrais. Officiellement, les autorités ont pour objectif de développer cette
filière. «L’Etat accorde une attention particulière à un certain nombre
d’actions comme la valorisation des phosphates qui occupent une
place de choix dans les richesses minières nationales et l’industrie des
engrais, qui visent à développer des produits intermédiaires et des
engrais composés», a indiqué, à ce titre, le ministre de l’Energie et des
Mines dans un entretien accordé lundi dernier au quotidien El
Moudjahid. Sauf qu’actuellement, le secteur du phosphate traverse une
crise dont la cause essentielle est la mauvaise gestion. Lamine
Chouiter, un des dirigeants de la société internationale Agrofertrans, a
accepté de dénoncer les pratiques en cours depuis des années au sein
du groupe Ferphos et de sa filiale Somiphos.
Lamine Chouiter
de la ligne de crédit mais lors du chargement.
C’est une pratique imposée par Somiphos.
Cependant, les autres traders semblaient avoir
plus de facilités bien qu’ils aient engagé les procédures d’achat après nous. Eux avaient eu la
totalité de leurs quotas dans les délais impartis.
Depuis cette opération, nous n’avons pas reçu
un seul kilogramme de phosphate.
Quel était l’argument avancé par
Somiphos pour rejeter vos offres ?
La direction commerciale se contentait de
préciser que nous avions exporté tout notre
quota. Somiphos a tout fait pour nous empêcher de travailler. Mais pas question de se retirer. Nous continuons, chaque mois, à faire des
propositions d’achat. Au courant du mois de mai
2013, en pleine période de mévente, nous
avons proposé 100 dollars la tonne pour la qualité 66/68/. Mais le phosphate a été cédé à 96
dollars. Pourquoi de telles pratiques ? Je n’accuse personne, mais je suis en droit de me
poser des questions !
Vous estimez qu’il y a des problèmes
dans la gestion de la filière phosphate ?
C’est l’opacité la plus totale. Il y a un comité
commercial qui applique ses propres critères de
vente, loin de toute transparence. Comment
expliquer qu’au début de l’année 2012, ce comité nous a accordé un quota puis, dès le changement de direction, le même comité bloque
nos achats. Et puis, il y a ce retour à la politique
des contrats d’exclusivité signés avec un groupe restreint de traders. Mais ce n’est pas tout.
Nous avons également présenté une proposition d’achat de pouzzolane extrait de la mine de
Béni-Saf. Au début, Ferphos avait accepté
notre offre. Des analyses ont démontré que le
produit était de bonne qualité marchande.
Plusieurs de nos clients avaient passé commande, mais à notre grande surprise, le groupe
public a refusé de nous faire une cotation pour
un navire de 20 000 tonnes et un autre de 5
000. Cette situation est inexplicable car cette
mine, faute d’exploitation, risque de fermer à
tout moment.
Avez-vous saisi les autorités pour
dénoncer ce que vous subissez ?
Tout à fait. En février, nous avons adressé
une correspondance au ministre de l’Energie et
des Mines pour dénoncer ce que nous considérons être une discrimination. Nous n’avons pas
eu de réponse officielle. Par contre, du côté de
Somiphos, on nous a indiqué avec une certaine
ironie que nous devions attendre une réponse
du ministre puisque nous avions saisi la tutelle
! Alors, nous attendons. Mais étant une personne très patiente, je continuerai à envoyer
chaque mois ma proposition d’achat en faisant
en sorte d’adresser des copies au Premier
ministre et au ministre de l’Energie et des
Mines. Personne ne pourra dire qu’il n’était pas
au courant. Ces pratiques provoquent des
pertes incommensurables à l’Algérie et à
Somiphos. Agrofertrans détient les preuves
nécessaires pour faire face à ses contradicteurs.
Vous comptez aller jusqu’au bout…
Bien entendu, je me battrai jusqu’au bout. Je
ne vois pas pourquoi je serai obligé d’aller jusqu’en Egypte ou au Togo pour investir dans le
phosphate et les engrais ?
T. H.
«Une action de régulation dont il faut avoir les moyens»
RACHID BENAISSA ET L’EXPORTATION DE L’EXCÉDENT DE PRODUCTION
Pour le ministre de l’Agriculture et du Développement
rural, la disctinction du pays par la FAO pour avoir réalisé,
avant 2015, l’objectif numéro un du Millénaire pour le
Développement des Nations unies (OMD1) portant sur la
réduction de l’extrême pauvreté et de la faim n’est pas une fin
en soi.
Mohamed Kebci-Alger (Le
Soir) - Si pour Rachid Benaïssa
cette distinction indique que «nous
sommes sur la bonne voie», elle est
aussi un «appel à tous les acteurs
du secteur pour fournir davantage
d’efforts car le progrès ne s’arrête
pas». Pour le ministre qui était, hier
matin, l’invité de la rédaction de la
Chaîne III de la radio nationale,
«beaucoup reste à faire et c’est un
travail au quotidien qu’il faut
mener». Aujourd’hui, après avoir
réglé les questions de fond (le foncier agricole, la régulation, la formation…) et libéré les initiatives, la
question qui se pose est de savoir
comment faire de notre retard un
atout. Bénaïssa plaidera pour l’introduction de nouvelles méthodes
de travail et de production, respectueuses des équilibres écologiques
et de la lutte contre la pollution et la
perte des ressources naturelles.
«Ce qu’on appelle la révolution
doublement verte, c’est que nous
travaillons avec l’ensemble des
acteurs.»
Et l’investissement n’a pas tardé
à porter ses premiers fruits aussi
bien dans l’agriculture, dans le
monde rural que dans l’agroalimentaire, avec une croissance moyenne de 13,8% durant ces quatre dernières années. Et à Benaïssa de
plaider pour un système de production alimentaire durable pour le
pays.
Au sujet des subventions des
produits alimentaires qui représen-
teraient 13% du soutien global,
Benaïssa dira qu’il faudrait que ce
soient les populations qui en ont
besoin qui en profitent et qu’elles ne
mettent pas en danger le développement de la production nationale.
«C’est l’objet d’une série de
dispositifs mises en place et qui
sont en cours d’élargissement»,
soutiendra-t-il.
Et la priorité des priorités, c’est,
selon le ministre, la lutte contre le
gaspillage, ce qui constitue l’affaire
de tout le monde. «Il faut respecter
l’effort de celui qui a travaillé pour
que ce pain qu’on mange soit disponible et qu’on lutte contre le gaspillage», signifiera-t-il.
Concernant l’exportation, surtout que des excédents de production sont enregistrés dans certaines
filières, comme celle de la pomme
de terre, Benaïssa dira que c’est là
une action de régulation dont «il
faut avoir les moyens, des unités de
calibrage et un emballage adapté ;
en somme, il faut avoir un dispositif
adéquat». Des exigences qui sont
aussi celles du marché national surtout que de grandes surfaces de
vente voient le jour et qu’il faudra
approvisionner en produits mis
dans des emballages adaptés, bien
étiquetés. «Nos consommateurs
vont devenir exigeants, comme
ailleurs», dira-t-il.
M. K.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Corrections du bac : 749 copies de philosophie objet
de tricheries, transférées d’Alger vers Sidi-Bel-Abbès
Selon les signataires, quelque 749
copies en provenance d’un centre de correction d’Alger ont été acheminées dans
des enveloppes scellées vers le centre de
correction Zeddour-Brahim de Sidi BelAbbès.
6
Mais les correcteurs qui déclarent avoir
eu vent des manœuvres de fraude et de
tricherie de certains candidats, se sont
montrés intransigeants, refusant de les
corriger afin, disent-ils, de dénoncer la tricherie et de décourager, désormais, toute
tentative de fraude des candidats aux
épreuves du baccalauréat, un diplôme
d’une si grande importance pour les futurs
étudiants. Face à la détermination des
correcteurs de ne pas corriger les copies,
ajoutent les signataires, le chef du centre
devait en principe acheminer les copies,
objet de refus, vers le centre de correction
d’une autre wilaya.
A. M.
ÉDUCATION NATIONALE
Signature d’un programme d’action algéro-français
Un programme de coopération dans le domaine de l’éducation nationale a été signé, hier, entre le ministre de l’Education
nationale, Abdellatif Baba-Ahmed, et son homologue français,
Vincent Peillon. Le programme s'inscrit dans le cadre d’un partenariat algéro-français qui définit les principaux axes de la relation bilatérale 2013-2017 dans le domaine de l'éducation.
Dans un communiqué rendu
public, le ministère de l’Education
nationale explique que ce programme de coopération porte essentiellement sur le passage du système
de pilotage administratif vers un
mode de gouvernance par objectif,
soutenu par une expertise française, la poursuite du processus visant
le renforcement des capacités
nationales dans le domaine de la
formation des formateurs dans les
cycles d'enseignement primaire et
moyen, notamment en langue française et mathématiques, et le renforcement des compétences professionnelles des professeurs d'enseignement secondaire dans le
À L’APPROCHE
DU MOIS DE RAMADAN
La viande rouge
toujours inaccessible
et le poulet s’envole
Cette année encore, le Ramadan n’échappera pas à
la traditionnelle flambée des prix. Outre la viande rouge
qui demeure inaccessible, le poulet continue, lui aussi, à
s’envoler, au grand dam des consommateurs. A l’approche du mois de Ramadan, la viande ne déroge pas à
la règle. Les prix frôlent déjà les cimes. Au marché
T’nache de Belouizdad à Alger, le poulet affichait hier,
des prix assez élevés. Pourtant, des mesures ont été
prises par l’Etat pour que ce produit soit à la portée de
tous les citoyens. Sur les étals, le poulet éviscéré est
cédé à 310 dinars le kilo, découpé à 360 dinars, la dinde
à 280 dinars et l’escalope de dinde à 680 dinars. Des
prix que Selma, habituée du marché T’nache, qualifie
d’«exagérés». Selon les commerçants, le poulet a enregistré une hausse de 50 à 60 dinars depuis un mois.
«Les stocks des aviculteurs ont été épuisés et les prix
ont ainsi augmenté», argue Djelloul, vendeur de volaille
dans ledit marché. Et à son collègue de poursuivre : «Le
prix du poulet va encore connaître une autre hausse à
l’approche du mois de Ramadan, puisque la demande
augmente durant cette période.» Selon lui, la stabilité
des prix dépendra de la disponibilité du produit. Côté
viandes rouges, les prix de la viande fraîche explosent.
Dans l’unique boucherie du vieux marché de
Belouizdad, la viande ovine est affichée à 1 400 dinars,
la viande bovine et le bifteck à 1 300 dinars. «La viande
fraîche est inaccessible !», peste Hocine. Avec sa maigre
retraite, ce sexagénaire ne s’approvisionne qu’en viande
rouge congelée. «C’est la seule viande qui reste accessible, surtout pour des familles nombreuses», dit-il. Et
dire que même la viande surgelée demeure chère.
Provenant de l’Inde, elle est vendue à 560 dinars le kilo.
Pourtant, déplore Mourad, vendeur de ce produit, «elle
est fade et dure à cuire». Il précise que celles provenant
du Brésil et d’Argentine sont de meilleure qualité mais
«demeurent rares sur le marché national». Quant au
moins de Ramadan, Mourad assure que durant les premiers jours de ce mois, «les prix de la viande surgelée
vont augmenter de quelque 30 à 40 dinars». Des pratiques qu’il imputera aux fournisseurs qui «spéculent sur
ce produit pour augmenter les prix». Et d’ajouter : «L’Etat
avait pourtant fixé, dès le début, les prix de la viande
congelée importée de l’Inde».
Rym Nasri
domaine de la didactique des
sciences humaines, sciences expérimentales et sciences exactes.
Il s’agit également de l'évaluation systématique des acquis des
élèves et des établissements scolaires algériens, en s'appuyant sur
l'expertise de différents acteurs, et
la généralisation de la guidance
scolaire, qui s'inscrit dans le cadre
d'une politique d'orientation fondée
notamment sur l'accompagnement
de la construction des projets personnels des élèves, le développement de la coopération interacadémique pour moderniser la gestion
administrative et pédagogique fondée sur la démarche de projets, le
management participatif et l'utilisation des TIC.
Dans le domaine des relations
culturelles et éducatives, le ministère de l’Education nationale souligne
le renforcement de la coopération
bilatérale dans l'esprit de la déclaration d'Alger, signée le 20
décembre 2012 entre les deux
pays.
Ainsi, explique-t-on, un statut
conventionnel sera défini pour
l'Ecole algérienne de Paris et les
deux écoles françaises d'Annaba et
d'Oran. Les deux parties ont également convenu du lancement de
projets pilotes relatifs aux classes
multiniveaux dans l'enseignement
primaire, pour résoudre les problèmes de scolarisation dans les
zones à faible densité de population
ainsi qu’à la participation de
l’Algérie à l’implantation de la
langue arabe dans les établissements scolaires en France.
Pour concrétiser ce programme,
les deux parties prévoient la création d’un comité mixte de suivi qui
se rencontrera une fois par an.
Synthèse S. A.
AFFAIRE FONTAINE DES ANGES
CONTRE RÉSIDENCE D’ÉTAT DU SAHEL
L’action en référé reportée
à mercredi prochain
La première audience de l’action
en référé dans l’affaire qui oppose
le manager du complexe touristique
Fontaine des Anges au directeur
général des Résidences d’Etat s’est
tenue, hier matin, au tribunal de
Chéraga. L’opération d’expropriation lancée par Hamid Melzi serait
entachée d’irrégularités.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) L’action introduite la semaine dernière a
pour objectif d’imposer l’arrêt des travaux
d’un mur d’enceinte construit sur une
partie du complexe touristique privé.
«Notre requête a été mise à la disposition
des représentants de la Résidence
d’Etat. Le magistrat a reporté l’audience
à la semaine prochaine», explique Djalel
Hassani, propriétaire du complexe touristique. Les faits remontent au 11 juin dernier lorsque des responsables de l’administration du Club-des-Pins, encadrés
par un important renfort de la
Gendarmerie nationale, ont fait irruption
dans le parking de l’hôtel pour y construire un mur d’enceinte. «Ils sont arrivés le
matin avec un engin et des matériaux de
construction. Nous savions que Hamid
Melzi, le directeur général de la
Résidence d’Etat, préparait quelque
chose. Mais nous ne nous attendions pas
à ce qu’il fasse intervenir la force
publique. En quelques minutes, près
d’une quarantaine de gendarmes du GIR
(Groupe d’intervention et de réserve) ont
pris position dans notre terrain. Nous
avons tous été tenus à l’écart pour permettre à leur pelleteuse de creuser une
tranchée qui a servi à la construction de
ce nouveau mur d’enceinte. C’était une
scène absolument dramatique.
Mon père, un homme âgé et très
malade, a eu un choc», indique Hassani.
Le propriétaire de la Fontaine des Anges
dénonce les conditions dans lesquelles
cette opération s’est déroulée.
«J’ai demandé aux représentants de
la Résidence d’Etat et aux officiers de
gendarmerie de nous présenter un document pour justifier l’expropriation, la destruction de nos biens et la construction de
ce nouveau mur. Rien, ils n’avaient aucune pièce délivrée par les autorités locales
ou par le tribunal de Chéraga. Cette opération a été organisée en dehors de tout
cadre légal ou réglementaire.» Djalel
Hassani reconnaît que cette partie de sa
propriété est effectivement située dans le
périmètre de protection de la Résidence
d'Etat du Sahel. Il est également
conscient qu’en sa qualité de premier
responsable de cette Résidence, Hamid
Melzi dispose de prérogatives pour faire
respecter les mesures inscrites dans le
décret exécutif n° 10-316 instituant ce
périmètre. «Aujourd’hui, nous ne savons
pas si Melzi a agi pour engager cette procédure et réquisitionner la Gendarmerie.
Nous n’avons reçu aucun document.
Absolument rien. C’est une situation
scandaleuse.» Privé d’une superficie de
4 000 m2, le préjudice subi s’avère être
important. L’hôtel, une des principales
structures de ce complexe, ne dispose
plus de parking. Le parc à matériel, le
poste électrique et un groupe électrogène se retrouvent de fait à l’extérieur.
D’autre part, l’accès à la galerie marchande située au sous-sol de l’établissement, qui sert actuellement d’espace de
stockage, se retrouve définitivement
condamné par le nouveau mur. «Ce projet a été lancé par mon père depuis plus
de 20 ans. Nous avons tout construit
nous-mêmes, avec notre argent. Il est
inconcevable qu’une personne, du jour
au lendemain, décide de tout détruire.
Nous irons jusqu’au bout.»
T. H.
AFFAIRE BCIA 2
Des peines entre 2 et 6 ans de prison ferme
prononcées à l’encontre des accusés
Hier, la présidente du pôle pénal d’Oran a rendu son verdict dans l’affaire dite de
la BCIA 2, où 61 personnes étaient poursuivies pour blanchiment d’argent, détournement et dilapidation de deniers publics. Après un report du verdict qui devait être prononcé mercredi dernier, en raison de l’absence d’accusés et d’avocats de la défense,
hier le tribunal criminel d’Oran a condamné 24 accusés dont 3 en fuite, à 6 ans de prison ferme. Onze autres accusés ont écopé de 4 ans de prison ferme, alors que six
autres se sont vu infliger une peine de 2 ans de prison ferme. Le tribunal a également
ordonné la confiscation des biens de tous les condamnés. Vingt accusés ont bénéficié de la relaxe. Le représentant du ministère public avait, pour rappel, requis, lors
du procès qui a eu lieu au mois de mai dernier, des peines allant de 6 à 10 ans de
réclusion criminelle assorties d’amendes de 2 et 3 millions de dinars, à l’encontre des
prévenus. Une affaire qu’avait déjà eu à traiter le tribunal criminel d’Oran en 2007, où
la Banque extérieure d’Algérie (BEA) déplorait une perte estimée à 13,2 milliards de
dinars.
A. B.
Photo : DR.
Dans la journée d’hier, dans une
pétition,
46
correcteurs
des
épreuves du baccalauréat du centre
Zeddour-Brahim de Sidi Bel-Abbès
alertent les médias et se disent refuser de corriger les 749 copies de philosophie du territoire national qui
sont soupçonnées d’avoir fait l’objet
de tricherie et de fraude.
CE MONDE QUI BOUGE
Ghanouchi à Alger, on efface
tout et on recommence
A
Alger,
Rached
Ghanouchi était théoriquement l’invité du MSP
et de son nouveau patron,
le presque fringuant
Abderezak Mokri, qui se
voit déjà un destin de présidentiable. Un homme
aux yeux clairs, bleus,
Mokri en l’occurrence, qui
se verrait bien remplacer
un autre homme aux yeux
Par Hassane Zerrouky
bleus aujourd’hui hospitalisé à Paris, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir
depuis 1999 !
Qui plus est, dans la délégation conduite par
Ghanouchi figurait l’ancien ministre des Affaires
étrangères et gendre du chef d’Ennahda, Rafik
Abdesslem. Ce dernier est aujourd’hui l’objet
d’une enquête judiciaire pour avoir perçu sur un
compte ouvert à son nom à la STB (Société tunisienne de banque) un don de la Chine d’un million
de dollars, destiné à l’Etat tunisien. Ça en dit long
quand même sur un parti qui prône la moralisation
islamique de la société ! Il n’empêche, le chef
d’Ennahda et sa délégation ont été accueillis avec
beaucoup d’égards, même trop.
Au colloque consacré à feu Mahmoud Nahnah,
Ghanouchi était accompagné d’un conseiller à la
présidence de la République Sid Ali Boughazi.
Plus encore, après avoir été reçu par le président de l’APN, M. Ould Khelifa, voilà qu’il l’ est –
c’était dimanche dernier – par le Premier ministre
Abdelmalek Sellal. En bref, je n’ai pas souvenir
qu’un chef de parti d’un pays étranger, qui ne soit
ni un élu du peuple – Ghanouchi n’est même pas
député – ni un ministre, ait été reçu avec autant
d’honneur, d’autant que le chef d’Ennahda n’est
pas venu faire du tourisme en Algérie, mais pour
soutenir ses «petits» frères islamistes dans la
perspective de l’élection présidentielle de 2014 !
Bien plus, Rached Ghanouchi ne s’est pas
borné seulement à adouber Abderezak Mokri.
Devant la presse, il a indiqué que le chef du MSP
«est capable d’assumer le poste de président de la
République en Algérie» ! Certes, il a ensuite nuancé son propos pour dire que «c’est aux Algériens
de choisir le président qu’ils veulent». Mais, c’est
là tout le problème de l’Algérie qui a toujours érigé
la non-ingérence dans ses affaires internes au
rang d’un principe intangible, le moins qu’on puisse dire est que la réaction du porte-parole du MAE,
Amar Belani, n’a pas brillé par sa fermeté. «Je suis
convaincu qu’il n’a pas tenu ce genre de propos
qui lui sont prêtés et qui pourraient être considérés comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie», a-t-il déclaré, après avoir
qualifié Rached Al Ghannouchi d’«homme politique expérimenté, clairvoyant et avisé». Et rusé !
Pendant ce temps, Abderezak Mokri n’en
croyait pas ses oreilles et se frottait les yeux. «Le
rêve est possible», a-t-il déclaré devant cette
Internationale islamiste réunie à Alger, venue l’encourager et le soutenir après avoir pieusement
écouté et apprécié les belles paroles d’un de ses
adjoints, Frouk Tifour assurant : «Dieu est notre
but, le Prophète est notre référence, le djihad est
notre chemin, le sacrifice au nom de Dieu est l’objectif suprême !»
Poursuivons. Durant sa courte visite, Rached
Ghanouchi, selon El Khabar et le Soir d’Algérie,
n’a pas été avare en confidences. On savait qu’il
avait vécu à Alger entre 1989 et 1992, et qu’il a été
le conseiller politique de Abbasi Madani et de l’exFIS. Mais, la présence de 500 cadres d’Ennahda –
c’est énorme – en Algérie à cette époque, qui ne
sont sûrement pas restés les mains croisées, on
en parle peu. Mieux encore, le chef d’Ennahda, qui
se réclame de l’amitié de Bouteflika, habitait un
appartement loué par feu Abdelhamid Mehri,
lequel avait pris en charge à ses frais, la famille du
chef d’Ennahda. Et ce sans compter le soutien de
feu Ahmed Ben Bella !
Autrement dit, la collusion de certains milieux
politiques algériens, qui se retrouveront en 1995 à
Rome en compagnie de Annouar Haddam, l’homme qui a revendiqué publiquement les assassinats d’intellectuels et journalistes et l’attentat
contre le Commissariat central d’Alger, existait
bien avant l’interruption du processus électoral de
janvier 1992 !
Aujourd’hui, concorde civile aidant, la culture
de l’oubli a fait table rase d’une situation qui a failli
voir l’Algérie disparaître en tant qu’Etat et nation.
On efface tout et on recommence ! C’est, semblet-il, la marche indiquée par les cercles influents du
pouvoir politique (avec l’appui des capitales occidentales) qui ont déjà balisé le terrain en permettant au salafisme d’occuper l’espace.
H. Z.
Actualité
7
Mourad Medelci ne s’avance pas
DATE DE RETOUR DE BOUTEFLIKA AU PAYS :
Immanquablement, l’interrogation autour de la santé
du président de la République, toujours hospitalisé en
France, a resurgi avant-hier, lors du rendez-vous médiatique coutumier que le ministre des Affaires étrangères,
Mourad Medelci, a animé, à la Résidence El-Mithak, avec
son homologue espagnol, José Manuel Garcia Margallo. A
la question posée, Medelci a répliqué par une dégaine,
devenue désormais récurrente : «L’état de santé du
Président Bouteflika évolue de manière positive comme
tout le monde l’a remarqué lors de son apparition à la télévision à l’occasion de l’audience qu’il avait accordée, pendant plus de deux heures, au Premier ministre et au chef
d’état-major de l’ANP, auxquels il avait donné ses orientations et directives.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le
Soir) - Déclaration à minima.
Mais surtout esquive très diplomatique de la question vraiment
posée, à savoir la date du retour
du Président au pays. Medelci,
en effet, était incapable de situer
une échéance de rentrée de
Bouteflika au pays. Délicat exercice de communication pour le
ministre qui pourrait n’avoir réellement pas de réponse à la question. Plus à l’aise à l’évocation de
l’actualité internationale, notamment lorsque l’appréciation est
partagée par son hôte du jour,
Mourad Medelci affirme, pour
une première, que l’Algérie
désapprouve l’intervention du
Hizbollah libanais en Syrie,
comme elle a toujours été contre
toute intervention étrangère dans
le conflit syrien. Le ministre des
Affaires étrangères a rappelé que
la solution à la guerre qui fait
rage depuis deux ans confine,
comme l’Algérie l’a toujours préconisé, dans le dialogue entre les
parties de la crise. «Les interventions étrangères ajouteront de la
complexité à la crise», a-t-il dit.
Plus proche de nous, Mourad
Medelci s’est félicité de l’accord
conclu à Ouagadougou entre le
pouvoir central malien et les
rebelles touaregs. «Au nom du
gouvernement, j’exprime notre
grande satisfaction à la signature
Facilitation des visas : l’accord
attend la signature d’Alger
Le ministre des Affaires étrangères espagnol a indiqué, avant-hier à
Alger, que l’accord algéro-espagnol sur la facilitation d’attribution des
visas a été signé par la partie espagnole et attend la ratification de
l’Algérie.
S. A. I.
Photo : Samir Sid.
Le Soir
d’Algérie
Mourad Medelci.
de cet accord et formule l’espoir
que cet accord soit un point de
départ dans un processus ouvert
pour un dialogue», a-t-il affirmé,
ajoutant que «cet accord devra
permettre au peuple malien de se
ressouder et de préserver l’intégrité territoriale». Même appréciation chez le ministre espagnol
des Affaires étrangères, qui, prenant la parole à son tour, a estimé que l’accord «est une très
bonne nouvelle», d’autant que, at-il poursuivi, «il y a quelques
semaines, la signature d’un tel
accord n’était pas évidente». Un
peu confus, cependant, a été le
ministre espagnol, lorsqu’il a été
sollicité pour expliquer la duplicité du discours de son pays par
rapport à la question du Sahara
occidental, une duplicité qui
apparaît dans les appels au respect des droits de l’Homme au
Sahara occidental et l’entrave
faite en même temps à l’institution d’un mécanisme onusien
pour la question. José Manuel
Garcia Margallo a souligné que
«l’institution d’un tel mécanisme
nécessite un consensus international», rappelant que l’Espagne
poursuit toujours d’apporter
assistance aux Sahraouis dans
les camps de Rabonni. Mourad
Medelci a indiqué que l’Algérie et
l’Espagne vont mener des discussions autour du dossier sahraoui.
S. A. I.
se soucier de l’intérêt de l’entreprise ni de celui des travailleurs.» La conférence de
presse était l’occasion pour M.
Kheroubi de dénoncer «certaines pratiques illégales», attribuées au premier responsable
de l’entreprise.
Il s’agit, selon lui, notamment
«des contrats douteux concernant les espaces publicitaires,
des anomalies flagrantes dans la
conception des ordres d’affichage, la réfection de la villa
Maubeuge, patrimoine de l’entreprise, à hauteur de 263 millions de centimes, l’utilisation
non conforme à la réglementation des biens de l’entreprise,
l’argent destiné aux travailleurs
compressés et remboursés par
la Cnac d’un montant de 955 millions de centimes s’est volatilisé,
sans compter les revendications
socioprofessionnelles des travailleurs qui, jusque-là, n’ont
connu aucune suite favorable».
Sur ce point précis, le conférencier cite le non-respect du protocole d’accord signé conjointement par l’employeur et les
représentants de l’UGTA, en
date du 16 octobre 2012, et qui
traite notamment de l’application
du SNMG, le non-respect des
clauses de la convention collective, ou encore les recrutements
en dehors de l’Anem et les promotions attribuées à des personnes dont l’expérience au sein
de l’entreprise ne dépasse pas
les trois années. «Nous demandons l’application des droits
conventionnels des travailleurs
conformément à la réglementation», a-t-il conclu.
A. B.
ETUSA
Le syndicat d’entreprise demande
une enquête de l’IGF
Le syndicat d’entreprise de l’Etusa demande
«une enquête de l’Inspection générale des finances
sur la gestion de l’entreprise depuis l’installation du
DG en 2008». C’est ce qu’a indiqué le secrétaire
général du syndicat d’entreprise, Mohamed
Kheroubi, lors d’une conférence de presse animée
hier, au siège de l’entreprise, à Ghermoul.
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Lors de cette conférence
de presse, le premier responsable du syndicat d’entreprise de
l’Etusa a fait savoir qu’«une
plainte pour dilapidation de biens
publics sera déposée prochainement au tribunal territorialement
compétent par le syndicat d’entreprise et le comité de participation nouvellement élu». Le
conférencier a dénoncé «les
agissements irresponsables du
directeur général et ses collaborateurs». «L’Etusa est une entre-
prise publique pas privée», dirat-il.
Et d’ajouter : «Ces gens-là
ont conduit l’entreprise à la
catastrophe en battant tous les
records d’une gestion ruineuse.
Le découvert bancaire de l’entreprise était de 80 milliards de centimes avant la venue de ce responsable, il est à présent de 260
milliards de centimes, soit plus
du triple de ce qu’il était en 2008.
L’ex-bureau du syndicat d’entreprise, en disgrâce aujourd’hui, a
donné son cautionnement sans
FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS
Un accord algéro-français signé hier
Le secteur de la formation et de
l’enseignement professionnels bénéficiera d’un protocole d’accord signé
hier, avec le ministère de l’Education
français. Il s’agira pour les deux parties d’œuvrer pour un travail commun pour ce qui est notamment de
l’orientation des stagiaires, des nouvelles spécialités mais aussi de la
formation des formateurs.
F.-Zohra B. — Alger (Le Soir) — Le
ministre
de
la
Formation
et
de
l’Enseignement professionnels, Mohamed
Mebarki, a signé hier avec le ministre de
l’Education français Vincent Peillon un protocole d’accord de longue durée, axé sur
l’échange des expériences communes.
«Nous avons les mêmes préoccupations en
formation, nous avons une expérience et un
savoir-faire et nous coopérons pour améliorer d’abord l’orientation mais aussi l’offre de
formation. Il s’agit ainsi des filières qui correspondent aux métiers de demain», a
déclaré le ministre français qui a aussi évoqué la formation des formateurs pour les
nouveaux enseignements. «Nous sommes
au début d’un travail sérieux et nous souhaitons réussir pour une bonne formation des
jeunes à travers la coopération», a assuré le
responsable français. Pour sa part, le
ministre
de
la
Formation
et
de
l’Enseignement professionnels a assuré que
le protocole d’accord signé avec la partie
française est basé sur la mise des expériences en commun. Il évoquera ainsi le perfectionnement des formateurs, la gestion des
établissements et l’amélioration de l’utilisation de l’outil informatique. «Nous souhaitons
ainsi répondre aux besoins précis des entreprises en formation. Nous axerons aussi nos
efforts sur l’amélioration de l’orientation et
mettrons en place des pôles d’excellence», a
déclaré Mohamed Mebarki.
F. Z. B.
Le Soir du Centre
TIZI-OUZOU
BÉJAÏA
Premier projet éco-culturel pour la
préservation des sites des Aiguades
et du Camp de la marine
En collaboration avec la maison de la culture TaosAmrouche, l’association les Eco-Notes de Béjaïa organise, à partir de jeudi, le Festival éco-culturel à Béjaia.
S’étalant sur trois jours, le premier projet éco-culturel de
la ville de Béjaïa, initié par un collectif de citoyens et plusieurs associations écologiques et culturelles, vise à
sensibiliser les Béjaouis sur la gravité du délabrement
progressif des sites touristiques, tels que les Aiguades
et le Camp de la marine. L’évènement constituera un
moment de mobilisation des citoyens pour le nettoyage
de ces deux sites touristiques.
A travers ce projet, ses initiateurs comptent informer
et impliquer le citoyen de Béjaïa sur le devenir de sa
ville à travers des actions respectueuses de l’environnement. Au menu de cette action, outre le nettoyage des
deux sites, les Aiguades et le Camp de la marine, des
projections, des expositions et un gala artistique sont
également programmés à la maison de la culture TaosAmrouche.
A. Kersani
Les attributaires du lotissement
Anar-Amellal protestent
Le collectif des attributaires du
lotissement Anar-Amellal, sis au
sud de la ville de Tizi-Ouzou, a
appelé, hier, à un rassemblement de
protestation devant la Wilaya de
Tizi-Ouzou.
Ces attributaires, dont le nombre dépasse les deux cents, demandent à entrer en
jouissance «effective et définitive» des lots
qui leur sont attribués dans le cadre du programme de création du lotissement AnarAmellal par l’APC de Tizi-Ouzou, dans les
années 1980, arguant du fait que ces attributions ont été effectuées conformément
aux dispositions réglementaires régissant
les réserves foncières de l’APC. «Mais
celles-ci restent bloquées par l’opposition
des propriétaires de terrains expropriés, et,
ce, en dépit même du fait que ces derniers
soient déboutés par la justice», se plaignent
les protestataires qui veulent que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités
Cash et en «liquide»
VENTE D’EAU POTABLE À M’SILA
A M’sila, quand les rayons du soleil commencent à darder à
tout-va, faisant grimper en flèche le mercure et assécher les
gosiers, la soif du gain des vendeurs d’eau fait bon ménage avec
la soif tout court.
Plus de 200 camions-citernes
sillonnent quotidiennement les
artères de la capitale du Hodna pour
alimenter les citoyens en eau
potable, à raison de 500 dinars les
1 500 litres. Ahmed Sellami, propriétaire de l’un de ces véhicules-ravitailleurs, avoue volontiers que son
carnet de commandes est bien rempli et que le commerce de l’eau
«connaît de beaux jours», d’autant,
selon lui, que la demande a augmenté, ces jours-ci, de manière significative par rapport aux années précédentes.
Il précise que l’essentiel des
demandes d’eau potable proviennent des habitants des immeubles,
surtout ceux résidant dans les derniers étages où les robinets sont
généralement à sec en raison du
manque de pression. Le commerce
de l’eau potable rapporte tellement
que certains approvisionneurs futés
ont investi des sommes importantes
pour équiper leurs camions de
pompes capables de faire parvenir le
précieux liquide aux niveaux supérieurs des habitations.
Marketing oblige, ces commerçants placardent ostensiblement
leurs coordonnées sur leurs camions
et affichent leur disponibilité «de jour
comme de nuit» à ravitailler la population. Les plus rusés parmi ces vendeurs d’eau exigent (et obtiennent
dans la plupart des cas) d’être payés
cash pour 1 500 litres même quand
9
Photo : DR.
Le Soir
d’Algérie
le réservoir du client ne peut contenir
ce volume. «Ils sont en position de
force et n’hésitent pas à dicter leur
loi», souligne Abdelkader, un père de
famille d’une cinquantaine d’années,
en levant les bras vers le ciel en
signe de résignation.
Pour se donner bonne conscience, et faire œuvre utile en même
temps, les propriétaires de camionsciternes se dirigent, comme le jure
Ahmed Sellami, vers les réservoirs
des mosquées, des écoles ou des
cimetières pour déverser le surplus
d’eau. En guise de parade au diktat
des commerçants, de nombreux
habitants cotisent entre eux pour
commander une citerne de 1 500
litres qu’il se partagent ensuite. Pour
Abdelkader, «cela permet de faire
des économies et de contourner l’appétit insatiable des vendeurs d’eau».
En dehors des bonnes affaires,
des astuces de clients «assoiffés» et
du commerce qui rapporte, la pénurie d’eau potable est vécue au quotidien dans la capitale du Hodna. Du
côté de la Direction des ressources
en eau, l’on explique ces «perturbations» (doux euphémisme) dans l’alimentation d’eau potable et les pénu-
en mettant définitivement fin au contentieux
juridique qui perdure depuis près d’une
trentaine d’années.
S. A. M.
ries signalées dans les différents
quartiers du chef-lieu de la wilaya,
tantôt par «le déficit des moyens de
stockage et l’absence d’ouvrages de
retenue», tantôt par «l’incapacité des
réseaux d’eau potable d’acheminer
de grandes quantités d’eau» et quelquefois aussi par «les piquages illicites qui rendent impossible l’arrivée
du précieux liquide dans les robinets».
Les services de la wilaya s’apprêtent, apprend-on auprès de l’administration, à arrêter des «mesures
d’urgence» pour «diminuer la crise
de l’eau en été». L’on évoque dans
ce cadre une «révision» du programme de distribution dans la ville et
AÏN DEFLA
l’acheminement
des
camionsciternes de l’Algérienne des eaux
vers les quartiers les moins approvisionnés, dans l’attente du lancement
et de l’achèvement des travaux de
transfert depuis le barrage de
Koudiat Acerdoune (Bouira) vers les
localités du Hodna.
En attendant, M. Ahmed Sellami,
propriétaire et chauffeur du camionciterne de 1 500 litres, ainsi que ses
nombreux collègues, n’ont pas fini
de sillonner les cités de la ville de
M’sila, de faire actionner leurs
pompes et de compter, en fin de journée, leurs recettes en liquide (tout
aussi précieux).
APS
Toutes les écoles primaires seront dotées
du chauffage central cette année
Il y a à peine deux ans, seules quelques
écoles étaient dotées du chauffage central
pour faire face aux rigueurs de l’hiver. Les
écoles étaient, dans l’ensemble, chauffées
au mazout, ce qui n’était pas sans inconvénients avec tous les risques inhérents à ces
appareils de chauffage sans compter les
odeurs incommodantes pour les enfants et
leur manipulation parfois dangereuse.
Depuis, de grands efforts ont été consentis pour
substituer à ces poêles un équipement central pour
le chauffage des classes et des services annexes,
améliorant ainsi les conditions de scolarité des
élèves. Selon les informations rapportées lors de la
session ordinaire de l’APW qui s’est ouverte
dimanche dernier, 203 écoles disposent déjà du
chauffage central, pour 120 autres écoles, le taux
d’avancement des travaux est de 80 %, leur achèvement est prévu pour la rentrée prochaine, et le reste
sera équipé au cours du dernier trimestre 2013.
Lors des travaux de la session, un élu a soulevé
le problème de l’entretien du chauffage centralisé. En
effet, sur la carte scolaire de ces établissements le
poste de chauffagiste ne figure pas et la tâche est
confiée à des gardiens qui n’ont aucune compétence
en la matière. En réponse à ce problème posé, la
Direction de la formation professionnelle a été sollicitée par le chef de l’exécutif de la wilaya pour organiser des cycles de formation de chauffagistes pour les
agents municipaux qui seront chargés de l’entretien
des équipements.
Une formation qui sera à la charge des communes si celles-ci peuvent faire face à cette dépen-
se et pour celles qui sont déficitaires, elle sera supportée par le budget de la wilaya. En plus du chauffage, c’est la question de la généralisation de l’utilisation dans les classes du tableau magique qui a été
posée. Selon ce qui a été avancé, dans certains établissements, dans certaines classes, le tableau traditionnel qui nécessite l’utilisation de la craie, contreindiquée pour la santé des enseignants et des
élèves, est toujours en usage. Cette carence, assure-t-on, est due au manque de moyens pour l’achat
des cartouches des crayons pour tableaux
magiques. A ce sujet aussi, une instruction a été donnée pour que les APC qui disposent de moyens
financiers fassent des achats groupés sur le budget
communal, pour les APC déficitaires, c’est le budget
de wilaya qui affectera des subventions ciblées.
Karim O.
Information
Nedjma sponsorise la cérémonie «Trophée Export» de l’année 2012
Alger, le 19 juin 2013
Nedjma, acteur incontournable du paysage économique
national, sponsorise pour la quatrième année consécutive, la
cérémonie de remise des trophées aux meilleurs exportateurs
algériens « Trophée Export 2012» organisée mercredi soir à
l’hôtel El Aurassi à Alger.
Initié par World Trade Center Algeria, « Trophée Export »
distingue depuis 2003, les entreprises algériennes pour leurs
performances et leurs démarches exemplaires et originales à
l’exportation hors hydrocarbures.
A cette occasion, Nedjma à travers sa direction «Nedjma
Entreprises» a présenté ses produits et offres Voix et Data
dédiées aux entreprises. Des solutions pratiques, innovantes et
à des prix avantageux ayant permis à
Nedjma de conforter sa position de partenaire télécom de choix des professionnels.
Un leadership doublé d’un service de haute qualité, d’un
réseau de couverture performant et d’un réseau de vente repar-
ti sur tout le territoire national.
A travers sa participation à cette manifestation, Nedjma
confirme une nouvelle fois sa dimension d’entreprise active
dans la sphère économique nationale de par, entre autres, son
engagement pour la promotion et le soutien aux opérateurs
économiques algériens.
Le Département des Relations Publiques et Médias
Nedjma
Communiqué de presse
Mobilis Sponsor Officiel du meeting International d ’athlétisme à Alger
Mobilis réaffirme son engagement pour l’accompagnement et
la promotion du sport algérien, en étant le Sponsor Officiel du
Meeting International d’Athlétisme «Dr. Brahim BABA», qui
s’est tenu le 18 juin 2013, au stade annexe au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Cet accompagnement contribue à redorer cette compétition et
lui donner une dimension sportive qui rehausse son image, sans
oublier l’aspect caritatif en direction des enfants malades.
Ainsi, plus de 200 enfants malades seront conviés à ce meeting
et seront aussi invités à une séance photo avec les champions
étrangers et nationaux à l’image de Taoufik Makhloufi,
Ambassadeur Officiel de Mobilis, les anciens champions olympiques et champions du monde à l’instar de Hassiba Boulmerka,
Nouria Benida-Merrah, Nourredine Morceli, Saïd Guerni Djabir,
et bien d’autres.
A travers le parrainage de cette compétition, qui vient booster
nos athlètes à réaliser le minima exigé pour participer aux Jeux
méditerranéens Mersin 2013 et les Championnats du Monde
Moscou 2013, Mobilis affirme son engagement d’opérateur national, citoyen et engagé dans la promotion du sport et la formation
des jeunes Algériens.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de
Mobilis www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook.
Le Soir de l’Est
Le Soir
d’Algérie
9
Journée technique sur les colonnes ballastées
DTP DE ANNABA
Plus de deux cents personnes entre cadres des services des travaux publics d’une dizaine de wilayas de l’est
du pays, de représentants de sociétés espagnoles, chinoises et portugaises activant dans la région, ont pris
part, mardi dernier, à une journée technique sur les
colonnes ballastées, tenue au complexe hôtelier Golden
Tulip Sabri de Annaba.
Le ministre des Travaux
publics, Amar Ghoul, qui devait
présider cette journée, a eu un
empêchement de dernière minute.
Il a été retenu à Alger par le forum
du Conseil national économique et
social (Cnes), organisé à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance, a-t-on fait savoir. Les
travaux ont donc été ouverts par le
wali de Annaba, Mohamed El
Ghazi, en présence notamment du
Pdg de la SGP/Sintra (Société
infrastructures
des
travaux),
Mahmoud Merad. Lors de son
intervention à l’ouverture des travaux, Naïla Bouhafs, directrice des
travaux publics (DTP) de Annaba,
a mis l’accent sur les nouvelles
techniques introduites dans la réalisation des projets de son secteur,
permettant des gains de temps et
d’argent, outre leur sécurité et fiabilité. Concernant le caractère
régional de cette rencontre, la
directrice soulignera l’intérêt d’un
partage de ces nouvelles techniques entre l’ensemble des
cadres du secteur des TP. Des
communications inhérentes au
sujet traité par cette journée ont
ainsi été présentées aux participants par des ingénieurs et autres
cadres aussi bien de la DTP de
Annaba que des spécialistes en
géotechnique, des ponts et chaussées venus d’Alger mais également d’Espagne dont deux sociétés réalisent présentement des
projets structurants dans cette
ville. On apprendra ainsi que la
technique de consolidation des
sols vise à accélérer le processus
de tassement en faisant une inclusion de ballaste sous pression. Ce
qui compresse les fines qui constituent le sol support et améliore, de
ce fait, les caractéristiques de portance. On peut, de cette façon et
selon les besoins, faire une modé-
lisation mathématique qui fixe le
nombre et l’entraxe entre les
colonnes. Le choix d’Annaba pour
abriter cette manifestation technique n’est donc pas fortuit. En
effet, cette wilaya se trouve à la
pointe de réalisations d’importantes infrastructures de base. A ce
titre, routes, autoroutes, ouvrages
d’art et tunnel sont lancés, en instance de démarrage, inscrits ou à
l’étude. L’un de ces projets implanté à l’entrée sud de la ville a vu l’utilisation de ce procédé pour les
besoins de son viaduc long de 468
mètres linéaires et qui a donné des
résultats positifs, a-t-on appris de
M. Nouacer, chef de service de
développement des infrastructures
routières à la DTP de Annaba. Ce
viaduc constitue la partie principale
de l’ouvrage d’art long de quelque
1,4 kilomètre ayant nécessité une
autorisation de programme (AP) de
9 milliards de dinars. Il est réalisé
par deux entreprises nationales
(Altro et Engoa) et une autre ibérique (LIC). Le taux d’avancement
des travaux de cette magnifique
réalisation (un viaduc, deux sauts
de mouton, deux ouvrages d’art et
deux accès) est de l’ordre de
80%.Une fois livré, il participera
CONSTANTINE
dans le désengorgement de cette
entrée sud de l’antique Hippone
qui enregistre le passage de plus
de 45 000 véhicules/jour et qui
constitue présentement une source de désagréments aux automobilistes l’empruntant. L’autre tronçon, qui reliera le quartier de Sidi
Brahim à la cité Seybouse avant
d’enjamber l’oued hyponyme à travers le nouvel ouvrage d’art pour
aboutir à la cité Sidi Salem et de là
vers la wilaya d’El Tarf, sera lancé
incessamment. Classé en tête des
tronçons dangereux ayant enregistré le plus d’accidents, souvent
mortels, celui reliant de la RN 21
reliant Annaba à Guelma en passant par Aïn Berda verra la réalisation d’une nouvelle liaison autoroutière parallèle de 35 kilomètres.
Elle reliera également l’autoroute
Est/Ouest. L’autre point noir de la
circulation à Annaba est situé entre
le rond-point du Pont Blanc et la
cité El M’haffer. Son aménagement
est au stade de la préparation du
cahier des charges pour un appel
d’offres national et international.
Déjà une proposition a été avancée pour la réalisation d’un tunnel
de 800 mètres linéaires, ce qui
nécessitera une assistance tech-
nique pour accompagnement de
haut niveau. L’autre merveille de
route qui aura un impact certain
sur le tourisme partira du fameux
Cap de Garde pour aboutir à la
grande plage de Oued Bagrat. Elle
s’incrustera dans le flanc de montagne à une centaine de mètres
plus haut que la mer qu’elle domine, formant ainsi une belle corniche entre verdure et bleu azur.
Deux voies d’accès ont déjà été
réalisées sur ce tronçon de huit
kilomètres. Mais pour le dépassement de l’A.P, elle est l’objet actuellement d’une réévaluation confortant de ce fait, l’estimation du
bureau d’études, indique M.
Nouacer qui fait état d’incessantes
interventions du wali auprès des
autorités centrales pour le complément afin de la livrer au public dans
les meilleurs délais. La ville
d’Annaba qui connaît quotidiennement, à l’instar des grandes villes
du pays, un trafic des plus denses,
verra, une fois achevées les liaisons interurbaines qui feront une
maille complète reliant ses trois
principales entrées, une fluidité
certaine dans la circulation automobile.
A. Bouacha
Les rescapés de la guillotine se remémorent
le «couloir de la mort»
Des moudjahidine, anciens
condamnés à mort par la justice
coloniale, se sont rencontrés hier
mercredi à Constantine pour se
remémorer leur longue et angoissante attente dans les cellules du
«couloir de la mort».
«Nous étions des morts en sursis, mais
nous n’avons jamais perdu espoir car armés
d’un courage nourri par la foi qui nous aidait
à ne pas sombrer dans la folie», dira un officier du groupe de choc de l’Armée de libération nationale (ALN), ex-condamné à mort
par l’administration coloniale.
S’exprimant au cours d’une table ronde,
organisée au musée du moudjahid de
Constantine pour célébrer la Journée nationale des deux martyrs guillotinés Ahmed
Zabana et Abdelkader Ferradj le 19 juin
1956 à la prison de Serkadji à Alger, le
moudjahid Abdelouahab Abid a évoqué le
parcours révolutionnaire des deux premiers
héros historiques exécutés par le colonialis-
me. De son nom de guerre Benyamina, M.
Abid, un ancien responsable régional de la
zone 5 de la Wilaya II historique, est aujourd’hui chargé du devoir de mémoire du
bureau national de l’association des anciens
condamnés à mort (1954-1962).
Il fut arrêté à Constantine et condamné à
mort le 9 novembre 1960 avant d’être gracié
le 24 mai 1961.
La longue attente de la mort, imposée
par le délai séparant la lecture de la sentence et sa mise à exécution, était «psychiquement intenable», a confié le moudjahid
Benyamina à l’APS, précisant que le dernier
recensement effectué par l’association dont
il est membre fait état de 2 200 condamnations à mort durant la Révolution.
Selon ce moudjahid, les bourreaux du
colonialisme ont procédé à 241 exécutions
dont 207 par guillotine, accomplies dans les
prisons de Serkadji à Alger (71 exécutions),
à Oran (58), à la prison militaire de La
Casbah de Constantine (56) en plus de 22
exécutions sur le territoire français.
«La paix des braves» de Charles-deGaulle a permis de gracier, en février 1958,
quelque 900 condamnés à mort, mais certains groupuscules anti-algériens et leur
bras armé, l’organisation de l’armée secrète
(OAS), ont fusillé 29 d’entre eux, brûlé vifs
quatre autres et empoisonné un autre, a
précisé le moudjahid Benyamina, avant
d'annoncer l’élaboration, en cours, d’une
«encyclopédie» dédiée à tous les condamnés à mort de la guerre de Libération nationale.
APS
SKIKDA
Démolition de constructions illicites à El Marsa
Vingt constructions réalisées illicitement dans la commune d’El Marsa, dans la wilaya
de Skikda, ainsi que 58 plateformes et 12 amorces poteaux, ont été démolies hier mercredi, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Il s’agit, selon la même source, de la deuxième opération lancée en trois mois dans
cette commune balnéaire où 32 constructions illicites avaient été démolies sur décision
des autorités locales.
Les bâtisses démolies avaient été réalisées durant ces dernières années illégalement
à l’intérieur du tissu urbain de la commune, «souvent sur des espaces verts» et des aires
que les instruments d’urbanisme destinaient à la détente des habitants de la commune et
des nombreux estivants attirés par les sites naturels et les plages de la région, a-t-on
ajouté.
APS
Information
Nedjma sponsorise la cérémonie «Trophée Export» de l’année 2012
Nedjma, acteur incontournable du paysage économique
national, sponsorise pour la quatrième année consécutive, la
cérémonie de remise des trophées aux meilleurs exportateurs
algériens « Trophée Export 2012» organisée mercredi soir à
l’hôtel El Aurassi à Alger.
Initié par World Trade Center Algeria, « Trophée Export »
distingue depuis 2003, les entreprises algériennes pour leurs
performances et leurs démarches exemplaires et originales à
l’exportation hors hydrocarbures.
A cette occasion, Nedjma à travers sa direction «Nedjma
Entreprises» a présenté ses produits et offres Voix et Data
dédiées aux entreprises. Des solutions pratiques, innovantes et
à des prix avantageux ayant permis à
Un leadership doublé d’un service de haute qualité, d’un
réseau de couverture performant et d’un réseau de vente repar-
ti sur tout le territoire national.
A travers sa participation à cette manifestation, Nedjma
confirme une nouvelle fois sa dimension d’entreprise active
dans la sphère économique nationale de par, entre autres, son
engagement pour la promotion et le soutien aux opérateurs
économiques algériens.
Le Département des Relations Publiques et Médias
Nedjma
Communiqué de presse
Mobilis Sponsor Officiel du meeting International d ’athlétisme à Alger
Mobilis réaffirme son engagement pour l’accompagnement et
la promotion du sport algérien, en étant le Sponsor Officiel du
Meeting International d’Athlétisme «Dr. Brahim BABA», qui
s’est tenu le 18 juin 2013, au stade annexe au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Cet accompagnement contribue à redorer cette compétition et
lui donner une dimension sportive qui rehausse son image, sans
oublier l’aspect caritatif en direction des enfants malades.
Ainsi, plus de 200 enfants malades seront conviés à ce meeting
et seront aussi invités à une séance photo avec les champions
étrangers et nationaux à l’image de Taoufik Makhloufi,
Ambassadeur Officiel de Mobilis, les anciens champions olympiques et champions du monde à l’instar de Hassiba Boulmerka,
Nouria Benida-Merrah, Nourredine Morceli, Saïd Guerni Djabir,
et bien d’autres.
A travers le parrainage de cette compétition, qui vient booster
nos athlètes à réaliser le minima exigé pour participer aux Jeux
méditerranéens Mersin 2013 et les Championnats du Monde
Moscou 2013, Mobilis affirme son engagement d’opérateur national, citoyen et engagé dans la promotion du sport et la formation
des jeunes Algériens.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de
Mobilis www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook.
Le Soir de l’Ouest
AIN-TÉMOUCHENT
BEM : début des corrections
Le lycée Maghni Sandid de Aïn-Témouchent abrite depuis hier
mecredi, la correction des copies de l'examen du BEM (Brevet de l'enseignement moyen), avec la présence de 622 correcteurs et autres
personnels de l'administration, réquisitionnés des différents établissements scolaires de la wilaya pour accomplir comme il se doit cette
tâche qui sanctionne la fin de l'année scolaire 2012/2013.
La première impression qui s'est dégagée de la correction de
quelques échantillons des copies des candidats des différentes
matières est la faiblesse des notes relatives à la langue française où
sur un total d'une vingtaine d’entre elles, aucune n'a obtenu la moyenne de 10. Autrement dit, les notes de la langue française au vu de cet
échantillon seront catastrophiques, selon certains correcteurs. Il est
utile de noter que le français constitue toujours un obstacle pour les
candidats dans les différents examens de fin d'année, raison pour
laquelle ils l’appréhendent beaucoup. Pour rappel, la correction se
déroulait auparavant au lycée Saim-Haddache Kada de Hammam
Bou-Hadjar mais à partir de cette année, il a été décidé le transfert de
ce centre de correction, au lycée Maghni Sandid du chef-lieu de
wilaya, pour éviter aux professeurs correcteurs, particulièrement, le
personnel féminin des villes d’Oulhaça et de Béni-saf de faire de longs
déplacements vers la cité des Thermes.
En principe, les corrections devront durer trois ou quatre jours. En
cas de grand écart (3 points) entre la note attribuée à la première correction et celle de la deuxième, une troisième correction s’avérera
nécessaire.
S. B.
ALGÉRIE POSTE DE NAÂMA
Les postiers reviennent à la charge
La Fédération des travailleurs d’Algérie poste de la wilaya de Naâma,
affiliée à l’UGTA, réunie mardi dernier, a appelé les travailleurs du secteur
à observer un mouvement de protestation de deux heures, de 9h à 11h,
pour la journée d’hier mercredi. La protestation a été largement suivie à
travers toutes les agences postales de la wilaya, indique-t-on. Si la tutelle continue à s’entêter en faisant la sourde oreille à leurs revendications,
d’autres actions seront suivies pour les prochains jours, note le communiqué de la fédération, adressé à qui de droit. Les doléances des grévistes
se résument en l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation
des différentes indemnités et des primes spéciales pour les zones du
Sud, notamment la prime de rendement et d’intéressement, les promotions et la classification des grades, le recrutement des agents contractuels, ainsi que d’autres points liés à la situation socio-professionnelle. Les
postiers de Naâma, à l’instar des travailleurs du Sud, revendiquent aussi
le congé annuel de détente, soit 50 jours au lieu de 30 jours.
B. Henine
9
SOCIÉTÉ DE DISTRIBUTION DE L’ÉLECTRICITÉ
ET DU GAZ DE L’OUEST
16 594 milliards
d’investissements
Le P-dg de la Société de distribution de
l’électricité et du gaz de l’Ouest (SDO) N.
Ghoul, a présenté, hier, à la presse, le bilan
de l’exercice 2012, en présence de l’ensemble des responsables et sous-directeurs. La SDO, qui couvre pas moins de 17
wilayas de l’Ouest et du Sud-Ouest, compte
également 19 directions de distribution et
112 agences commerciales pour un taux
d’électrification de 97% et de pénétration de
gaz de 56% seulement.
Pour le bilan de 2012,
il y a surtout lieu de relever le montant des
investissements destinés à l’amélioration de la
qualité de services,
entre nouveaux équipements et réhabilitation
du réseau. Ainsi, le plus
gros de ces projets
concerne le programme
d’urgence pour éviter les
coupures d’électricité et
le délestage estival.
Pour ce faire, ce sont
pas moins de 3 297
postes dont la réalisation
va être achevée d’ici
quelques semaines, 2
820 km et 6 postes
sources. En 2014, ce
programme d’urgence
sera complété par la
pose de 1 463 autres
postes.
La répartition de ces
postes prévoit
325
postes pour Oran et Bir
El Djir, 125 pour Es
Senia et 15 à Aïn El
Turck. 252 sont déjà en
service à Oran avec des
capacités dédoublées.
Ainsi, ces nouveaux
postes ne desserviront
pas plus de 60 abonnés
contre 120 par le passé.
Ces réalisations permettront de réduire le
déficit qu’accuse la
wilaya d’Oran, nous a-ton encore affirmé, expliquant par là même l’une
des causes des coupures d’électricité en
dehors des pics de
consommation.
Avec deux millions
d’abonnés pour l’ensemble des 17 wilayas,
on apprend que la part
des abonnés ordinaires
est de l’ordre de 36%, et
le montant total des
Photo : D.R.
Le Soir
d’Algérie
créances
de 12 milliards de dinars. L’un des
points noirs de la SDO
reste toujours, celui de
la fraude et des sites dits
frauduleux. Ce sont des
zones de constructions
illicites, 114 en tout, où
les foyers sont alimentés
frauduleusement par des
piquages sur les lignes.
Des pertes énormes
sont
évaluées
à
quelque 20% pour la
SDO. La fraude au
compteur, qui est minime
a donné lieu à pas moins
de 790 plaintes. Dans ce
contexte, la mise en
place de compteurs
intelligents à 100% algériens, par des universitaires de Boumerdès
avec le centre de
recherche
de
la
Sonelgaz d’ici peu, visera justement à mettre en
place la télédétection.
En matière de ressources humaines, là
aussi, la SDO a consenti
des efforts puisque son
effectif a progressé de
12 % par rapport à 2011,
avec la récupération de
certaines activités qui
avaient été cédées à des
sous-traitants par le
passé.
Faycal Moulay
Information
Nedjma sponsorise la cérémonie
«Trophée Export» de l’année 2012
Nedjma, acteur incontournable du paysage
économique national, sponsorise pour la quatrième année consécutive, la cérémonie de
remise des trophées aux meilleurs exportateurs algériens « Trophée Export 2012» organisée mercredi soir à l’hôtel El Aurassi à Alger.
Initié par World Trade Center Algeria, «
Trophée Export » distingue depuis 2003, les
entreprises algériennes pour leurs performances et leurs démarches exemplaires et
originales à l’exportation hors hydrocarbures.
A cette occasion, Nedjma à travers sa direction «Nedjma Entreprises» a présenté
ses produits et offres Voix et Data dédiées
aux entreprises. Des solutions pratiques, innovantes et à des prix avantageux ayant permis
à
Un leadership doublé d’un service de haute
qualité, d’un réseau de couverture performant
et d’un réseau de vente reparti sur tout le ter-
ritoire national.
A travers sa participation à cette manifestation, Nedjma confirme une nouvelle fois sa
dimension d’entreprise active dans la sphère
économique nationale de par, entre autres,
son engagement pour la promotion et le soutien aux opérateurs économiques algériens.
Le Département des Relations
Publiques et Médias
Nedjma
MOBILIS SPONSOR OFFICIEL DU MEETING
INTERNATIONAL D’ATHLÉTISME À ALGER
Mobilis réaffirme son engagement pour l’accompagnement et la
promotion du sport Algérien, en étant le Sponsor Officiel du
Meeting International d’Athlétisme «Dr. Brahim BABA», qui se
tient aujourd’hui 18 juin 2013, au stade annexe au Complexe olympique Mohamed Boudiaf.
Cet accompagnement contribue à redorer cette compétition et lui
donner une dimension sportive qui rehausse son image, sans oublier
l’aspect caritatif en direction des enfants malades.
Ainsi, plus de 200 enfants malades seront conviés à ce Meeting et
seront aussi invités à une séance photo avec les champions étrangers
et nationaux à l’image de Taoufik Makhloufi Ambassadeur Officiel
de Mobilis, les anciens champions olympiques et champions du
monde à l’instar de Hassiba Boulmerka, Nouria Merrah, Nourredine
Morceli, Saïd Guerni Djabir, et bien d’autres.
A travers le parrainage de cette compétition, qui vient booster nos
athlètes à réaliser le minima exigé pour participer aux Jeux
Méditérranéens Mersin 2013 et les Championnats du Monde
Moscou 2013, Mobilis affirme son engagement d’opérateur national, citoyen et engagé dans la promotion du sport et la formation des
jeunes algériens.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis
www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook.
Culture
Le Soir
d’Algérie
Le coup de bill’art du Soir
Par Kader Bakou
Avant c’était mieux ? Les années
1970 à Alger. Les jeunes dans ce
quartier populaire aimaient bien
«Bourourou» (c’est un surnom), un
spécimen rarissime, pour ne pas
dire unique, à l’époque. Ils attendent
chaque jour son passage. En rigolant, ils se concertent sur ce qu’ils
vont lui dire. Bourourou avait l’habitude de se plaindre tout le temps,
notamment de la cherté de la vie. Il
suffit qu’un de ces jeunes lui dise
qu’il a entendu dire que le prix de
l’huile, du beurre ou de n’importe
quoi va augmenter pour qu’il commence à se plaindre. Ces jeunes,
juste pour rigoler, lui annoncent une
(fausse) mauvaise nouvelle et c’est
parti. «Et bientôt, c’est la rentrée des
classes», lui dit un des jeunes, après
avoir fait un discret clin d’œil à ses
potes qui avaient toutes les peines
du monde à se retenir d’éclater de
rire. Là, impossible de l’arrêter, Bourourou, père d’une famille nombreuse, se met à critiquer, à gémir et à se
plaindre de son sort, lui qui doit
acheter pour ses enfants tout ce qu’il
leur faut comme cartables, tabliers,
cahiers etc.
Donc, à cette époque, Bourourou
était une curiosité et la «distraction»
des jeunes du quartier, simplement
parce qu’il se plaignait de la cherté
de la vie. On pourrait en conclure
que le pouvoir d’achat des Algériens
était très élevé en ces temps là et
Bourourou était une exception.
Aujourd’hui, nous sommes devenus
un pays de «Bourourous». Avant
c’était mieux ?
K. B.
[email protected]
IL ANIMERA EXPOS ET RENCONTRES LITTÉRAIRES
Slim en tournée à l’ouest du pays
Le bédéiste, dessinateur de presse
et caricaturiste algérien, rencontrera le public oranais et animera une
séance de vente-dédicace des ses
récents albums Avant c’était
mieux et Tout va bien.
Wolinski a dit un jour : «Si vous
voulez connaître l'Algérie, lisez les
albums de Slim.»
es tournées, c’est pas uniquement pour les
chanteurs. Slim effectuera une petite «tournée» à l’ouest du pays, plus précisément à
Oran, Sidi Bel-Abbès et Mascara. Ce samedi
(22 juin) à partir de 15h, il sera à l’Institut français d’Oran pour le vernissage d’une exposition de planches de BD, expo qui se prolongera jusqu’au 5 juillet 2013. A l’occasion, le
bédéiste, dessinateur de presse et caricaturiste
algérien, rencontrera le public oranais et animera une séance de vente- dédicace des ses
récents albums Avant c’était mieux et Tout va
bien. Le dimanche 23 juin, Slim animera une
L
rencontre similaire à Sidi Bel-Abbès, à la Bibliothèque Paroles et Ecriture de l’association du
même nom. Le lendemain, lundi, il sera à Mascara sur invitation de l’Association Emir-Abdelkader. Slim, de son vrai nom Menouar Merabtène, né en 1945 à Sidi Ali Benyoub (Sidi BelAbbès) dans l'ouest de l'Algérie, est l’auteur de
nombreux albums de bandes dessinées, distribués en Algérie et en France. Il a collaboré
avec de nombreux journaux et magazines
internationaux dont L’Humanité (1995, 1996 et
La sixième édition à partir de ce samedi
u 22 au 27 juin prochain, le
théâtre de verdure ChakrounHasni vibrera au rythme du
Festival de la chanson oranaise
(FCLMCO), qui en est déjà à sa
sixième édition. Pour le coup,
quelque 57 interprètes sont au programme, pour faire vibrer les nuits
oranaises, au rythme typiquement
«wahrani». Pendant six soirées,
les Oranais auront droit à un florilège de chanteurs, qui se consacreront à redorer le blason de la
D
chanson oranaise, tombée dans
les oubliettes pendant de longues
années. En tête d’affiche, le public
pourra apprécier des chanteurs
comme cheb Abbas, cheb Réda,
cheb El Handi, Hasni «Junior»,
Mohamed El Alia et cheb Houari El
Hana. En marge du festival, 13
jeunes talents devront concourir,
chaque soir, pour l’obtention des
trois premiers prix qui seront
décernés à la soirée de clôture.
Ces 13 jeunes ont été sélectionnés
Concours national d'écriture du scénario
L'
MAISON DE LA CULTURE RACHIDMIMOUNI DE BOUMERDES :
Jusqu’au 22 juin à 21h 30 : Journées
du hip-hop (dance, battle, performance
etc), avec Kamikaze Crew (Tizi Ouzou),
World Street (Blida), Urban Skype (Jijel),
World Crew (Sidi Bel Abbes), Vision Force
(Annaba), Algeria Dynamic (Alger), Africa
(Alger)…
1997). Il a aussi participé à des missions pour
la FAO (Food and Agriculture Organization) en
Égypte et en Tchécoslovaquie.
En 2009, lors de la 2e édition du Festival
international de la bande dessinée d'Alger
(Fibda), un hommage officiel lui a été rendu en
reconnaissance de son œuvre et sa contribution au patrimoine culturel de l'Algérie.
Slim est le «père» de plusieurs personnages sympathiques qui mènent la vie dure et
d’autres personnages carrément antipathiques.
Les plus connus sont Bouzid et Zina, «nés»
dans les années 1960 à Alger.
D’ailleurs, les expressions populaires «Zid
ya Bouzid» (encore Bouzid !) ou Ki yzid n’ssimiweh Bouzid (Quand il naîtra, on l’appellera
Bouzid), viennent du titre des premières aventures de Bouzid El Besbessi et de sa compagne Zina. Wolinski a dit un jour : «Si vous
voulez connaître l'Algérie, lisez les albums de
Slim». Slim collabore aujourd'hui avec Le Soir
d'Algérie avec une planche hebdomadaire intitulée Tout va bien qui paraît en page deux
chaque jeudi.
Kader B.
FESTIVAL DE LA CHANSON ORANAISE
ASSOCIATION «À NOUS LES ÉCRANS»
association culturelle A nous
les écrans organisera la
quatrième
édition
du
concours national du scénario,
récompensant deux scénarios
inédits de court métrage et de film
documentaire, lors des Journées
cinématographiques d'Alger (JCA),
prévues pour la première semaine
d'octobre 2013, annonce un communiqué de l'association diffusé
mardi. Organisé en partenariat
avec le ministère de la Culture et
l'Office national des droits d'auteur
et des droits voisins (Onda), le
10
[email protected]
Photo : D.R.
«You, Bourourou !»
concours récompensera les scénaristes sous la forme d'une aide
financière à hauteur de 150 000DA
pour le meilleur scénario de court
métrage et de 200 000DA pour le
meilleur scénario de documentaire,
a-t-on précisé.
Les participants doivent envoyer
un scénario inédit rédigé en français ou en arabe avant le 10 septembre 2013 à l'adresse e-mail:
[email protected].
Créé en 2009, le concours
d'écriture du scénario de l'association. A nous les écrans œuvre pour
Amzal, Mister AB et Hakim Salhi.
Vendredi 21 juin à 20h : Concerts de
Youcef Dali, Fethi KZ et Salim Chaoui.
SALLE EL MOUGGAR (ALGERCENTRE)
Jeudi 20 juin à 20h : Pièce théâtrale Leilet Rouab.
Vendredi 21 juin à 10h : L’ambassade
d’Espagne et l’Institut Cervantes d’Alger
organisent un spectacle de marionnettes
pour enfants Clara, le petit clown, de la
compagnie théâtrale espagnole Minusmal
Puppet .
Mohamed Agaroui, Abesselem Bougetaya
et Noureddine Allane.
«la promotion du cinéma algérien»
à travers la participation à «l'émergence de nouveaux talents», en
offrant à ces derniers la possibilité
de «donner une existence et vie à
leur films», par leur participation
aux JCA, rappelle-t-on.
La lauréate de la première édition, Yasmine Chouikh, a réalisé
son film Djin, alors que Anis Djaâd,
lauréat de l'édition 2011, a réalisé
son court métrage Le hublot, primé
en 2013 à Montréal (Canada) lors
du Festival de cinéma «Vues
d'Afrique».
Jeunesse Etat-d’urgence d’Idir Benaïbouche.
sur un total de 37 candidats, provenant de plusieurs wilayas de
l’ouest du pays. Un jury, présidé
par M. Belhachemi, membre de
l’Office national des droits d’auteur
(Onda) a été concocté afin de
décerner les 3 premiers prix. L’ouverture, qui aura lieu samedi prochain, sera marquée par la chorale de Blaoui El Houari, reconnu
comme le chantre de la chanson
oranaise. Quant à la chorale du
festival, elle sera assurée par Berkane Kouider, reconnu comme
étant «le virtuose du violent».
Sur les 57 interprètes qui
seront présents, on comptera
parmi eux des troupes folkloriques,
et même des troupes étrangères,
spécialisées dans la danse.
Des chanteurs professionnels
de renom, comme Maâti El Hadj,
Houria Baba et Samia Ben Nabi,
seront ainsi au rendez-vous. Dans
la matinée de ce mardi, une conférence de presse, animée par Mme
Rabéa Moussaoui, a été organisée
à la maison de la Culture. On
apprend que pour cette nouvelle
édition, les organisateurs comptent faire dans l’innovation : les
festivités ne seront pas centralisées seulement dans l’enceinte du
organise un café littéraire et philosophique. Thème : «Modalités d'établissement du syndrome africain en Algérie».
Auteur : Slimane Medhar, chercheur professeur en psychosociologie à l’université
de Bouzaréah, Alger.
théâtre de Verdure, mais se propageront ici et là dans diverses communes (Aïn-El-Turck, El-Ançor,
Misserghine, Arzew, Gdyel et Tlelat). Par ailleurs, on apprendra qu’il
a été exigé des chanteurs professionnels, de ne chanter cette
année que de nouvelles chansons
de leur répertoire. A la clôture, un
prix de la meilleure chanson sera
décerné au lauréat. Enfin, cinquantenaire de l’indépendance
oblige, un hommage appuyé sera
rendu au moudjahid le colonel Othman. Par ailleurs, le festival de
cette année sera marqué par deux
symboles de la chanson oranaise
Amar Wahid et la chanteuse
Rabha. Enfin, on a su, lors de la
conférence de presse, que les
organisateurs avaient joint le
défunt cheb Akil, l’invitant à
prendre part à cette manifestation
musicale, mais s’était excusé de
ne pouvoir y participer et était
désolé car il avait des engagements au Maroc.
La suite fut tragique avec sa
perte cruelle, qui a endeuillé la
scène artistique et beaucoup de
ses fans oranais le regrettent énormément.
Amel Bentolba
ET CONTEMPORAIN D’ALGER (25,
RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)
Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du 50e
anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger et l’Institut culturel italien d’Alger présentent l’exposition
«Les photographes de guerre», avec les
photographies Algérie 59 de Vittorugo
Contino.
LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,
PLACE KENNEDY, ALGER)
Samedi 22 juin à 14h30 : Abdelkader
Hammouche signera ses deux romans
Les voleurs de liberté et L’affaire Makoula, LIBRAIRIE DES BEAUX- ARTS (28, RUE
parus aux Editions Barkat.
DIDOUCHE MOURAD, ALGER)
Samedi 22 juin à 15h 30 : Rencontre
SALLE IBN KHALDOUN (ALGERGALERIE D’ARTS ASSELAH (39, RUE autour du livre Taleb Abderrahmane. GuilloCENTRE)
ASSELAH HOCINE, ALGER- CENTRE) tiné le 24 avril 1958, en présence de l’auGALERIE LE COLIBRI (16A, RUE MERJusqu’au 29 juin à 20h : 10e édition des
Jusqu’au 5 juillet : Exposition «Réa»
teur Mohamed Rebah. La rencontre sera
CURIE, BD MOHAMMED V, DU CÔTÉ
Andaloussiate El Djazaïr sous le slogan
de l’artiste peintre Djahida Houadef.
suivie d’une séance de vente-dédicace.
DES ESCALIERS MÉCANIQUES,
«Nouba fi Khamssiniate El-Djazaïr»
ALGER-CENTRE)
Jeudi 20 juin à 20h : Concerts de l’asINSTITUT FRANÇAIS D’ALGER
ESPLANADE DE RIADH EL-FETH
Jusqu’au 30 juin : Exposition des
sociation Errachidia et de Lamia Maadini.
(ALGER- CENTRE)
(EL-MADANIA, ALGER)
artistes miniaturistes et calligraphes D.
VILLA DAR ABDELTIF (EL HAMMA,
Jeudi 20 juin à partir de 18h30 : Fête
Jusqu’au 23 juin : 6e Festival internatioCherrih A. Mezouane, Safar Bati, A. Kernal de la littérature et du livre de jeunesse bouche et Z.Morsli.
l’association El Kaissaria et Noureddine
ALGER)
de la musique. 3h 30 de musique non
Saoudi.
Samedi 22 juin à 15h : 5e rendez-vous
stop. Hommage au patrimoine musical de (Feliv).
du cycle «Algérie récit colonial» animé par l’Algérie. Ahellil, andalou avec El Djazira,
GALERIE THÉVEST (3, RÉSIDENCES
THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNA
l’historien Olivier Dard, autour de son livre gnawi avec Joe Batoury, targui avec
MAISON DE LA CULTURE MOULOUDLES LOGIS, JOLIE-VUE, KOUBA,
Voyage au cœur de l’OAS. Entrée Libre
Jusqu’au 26 juin : Journées maghréChoghli, kabyle avec Ithran n dda L’MuMAMMERI DE TIZI OUZOU
ALGER)
bines du théâtre.
lud.
Jusqu’au 22 juin : 6e édition du Festival
Jusqu’au 20 juin : Exposition des artistes
culturel international de la littérature et du Mustapha Adane, Noureddine Chegrane,
Jeudi 20 jiun à 19h : Pièce Ma’essat
INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9
Entrée libre.
aâla ardh el aâoussedj du Théâtre régio- RUE KHELIFA BOUKHALFA, ALGER)
livre de jeunesse.
Meriem Chouane. Vernissage le jeudi 30
nal de Guelma.
Samedi 22 juin à 12h : Journée de la
Vendredi 21 juin à 14h : Table ronde
mai à 16h.
SIÈGE DE L’ÉCOLE INSIM
Vendredi 21 juin à 19h : Pièce Essaout
langue espagnole.
sous le thème : «Petites aventures en
(NOUVELLE-VILLE, TIZI OUZOU)
(la voix) du Théâtre régional de Batna.
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDISamedi 22 juin à 14h : EMEV (Entrepri- famille», animée par Sabri Louatah et
SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL
Patrick Dewit et Modérée par Omar Relig. ZAKARIA (KOUBA, ALGER)
se d’organisation des événements cultuSALLE ATLAS (BAB EL-OUED ALGER) FETH (EL MADANIA, ALGER)
Jusqu’au 30 juin : 3e Salon national de la
rels économiques et scientifiques) en colJeudi 20 juin à 20h : Concerts de Ghilas Dimanche 23 juin à 19h : One man show laboration avec l’école Insim Tizi-Ouzou
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE photographie insolite.
Le Soir
d’Algérie
12
Sports
FOOTBALL
ELLE POURRAIT ÊTRE
ENGAGÉE EN COUPE
ARABE DES NATIONS
TEWFIK KOURICHI S’EXPLIQUE SUR LES RAISONS DU FORFAIT
DE LA SÉLECTION A' DU CHAN-2014
«On ne pouvait pas entamer
les qualifications avec un
effectif décimé»
L’EN A’
reprendra
ses stages en
septembre
La sélection nationale A' de football,
composée de joueurs locaux, qui a déclaré
forfait pour les qualifications au championnat d'Afrique des nations CHAN 2014,
devrait reprendre du service au mois de
septembre, avec un stage en vue d'une
éventuelle participation au championnat
arabe des nations, prévu en novembre prochain en Arabie saoudite.
Le sélectionneur national des A', Taoufik
Kourichi, devrait diriger le stage de septembre prochain, d'autant que la FAF aurait
l'intention de le maintenir à son poste en
vue du rendez-vous arabe, selon la même
source.
En effet, Kourichi avait signé un contrat
objectif, qui était de mener les Verts pour le
CHAN 2014 en Afrique du Sud (11 janvier1er février), mais cette décision de retirer la
sélection des qualifications a fait changer la
donne. Mais tout semble indiquer que la
FAF maintiendra Kourichi ainsi que son
staff, composé également de Belloumi,
Cheradi, Branci et Guichard, dans la perspective du championnat arabe des nations
«Franchement, on ne pouvait pas entamer les qualifications avec un effectif décimé,
en raison du nombre important des joueurs blessés.
Nous avons dénombré pas
moins de 10 éléments blessés, en plus de Benmoussa,
écarté pour motif disciplinaire,
donc la décision prise par la
fédération est logique», a affirmé à l'APS le premier responsable des A'.
La Fédération algérienne
de football (FAF) a annoncé,
mardi dernier, sa décision de
retirer l'équipe nationale A'
des qualifications CHAN
2014, dont la phase finale
aura lieu en Afrique du Sud
(11 janvier-1er février).
L'instance fédérale a expliqué cette décision par «l'incapacité de disposer d'une équipe compétitive» en vue de la
double confrontation face à la
Libye, en raison de «nom-
breuses
blessures»
des
joueurs de la sélection.
«Le défenseur Belkalem et
l'attaquant Slimani, sur qui je
comptais énormément, sont
revenus blessés de la sélection A et ne pouvaient donc
pas jouer. C'était impossible
pour moi de composer une
équipe conquérante et compétitive», a souligné Kourichi.
Et d'ajouter : «Je m'attendais à une telle décision,
même si j'aurais vraiment
souhaité relever le défi avec
cette équipe. Si j'avais bénéficié de l'ensemble de l'effectif,
on aurait eu un bon coup à
jouer, mais malheureusement,
ça n'a pas été le cas, la preuve, nous avions annulé un
match amical face à l'équipe
nationale militaire pour le
même motif.»
En outre, le coach de la
sélection A' estime qu'il était
«impossible», avec un effectif
Photos : DR
Le sélectionneur de l'équipe nationale A' de football, composée de joueurs locaux, Taoufik Kourichi,
a expliqué, hier mercredi, le forfait de l'Algérie des
qualifications au championnat d'Afrique des
nations CHAN 2014 par la cascade de blessures des
joueurs retenus, estimant que ça aurait été «une
aventure» d'aborder la double confrontation face à
la Libye dans une telle situation.
Kourichi n’aurait jamais dû se priver des joueurs du MCA.
amoindri, de rivaliser avec
une équipe libyenne «en pleine forme et qui est leader de
son groupe lors des éliminatoires du Mondial 2014».
Le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua, s'était
réuni avec les joueurs, mardi
dernier, au Centre technique
national de Sidi Moussa, pour
leur annoncer la décision
prise par l'instance fédérale.
Selon Kourichi, «les joueurs
ont fait preuve de compréhension».
S'agissant de l'instabilité
sécuritaire
que
traverse
actuellement la Libye, qualifiée comme étant la principale
raison de ce forfait, Kourichi
n'a pas voulu trop s'étaler sur
cet argument.
«C'est vrai que ça aurait pu
être une des causes de ce for-
fait, mais la principale raison
est le nombre important de
défections», a-t-il conclu.
Cette décision «inattendue» permet ainsi à la Libye
de composter son billet pour
la phase finale, en attendant
l'identité du second qualifié de
la zone Nord, qui devra se
jouer entre la Tunisie et le
Maroc.
Calendrier Ligue 2 Professionnelle Saison 2013/2014
1ère Journée
MSPB / WAT
ASK / ESM
USMAn / ABS ABM / USMMH
2e Journée
MSPB / NAHD
ASMO / CAB
OM / USMB
3e Journée
CAB / OM
ASK / MSPB
USMAn / WAT
ABM / ESM
OM / ASMO
NAHD / USC
MCS / OM
USMB / ASMO USMBA / CAB
16e Journée
ABS / ABM
ESM / USMAn
WAT / ASK
17e Journée
NAHD /
USMMH
MCS / ABS
USMB / USC
USMBA / ASMO
18e Journée
USC / CAB
USMMH /
USMB
ABS / USMBA
ESM / MCS
WAT / ABM
19e Journée
USC / USMBA USMMH / MCS
4e Journée
MSPB / USMAn ASK / NAHD
5e Journée
CAB / USMMH
ASMO / USC
USMAn / ASK
ABM / MSPB
NAHD / ESM
MCS / WAT
USMB / ABS
USMBA / OM
20e Journée
6e Journée
MSPB / MCS
ASK / ABM
USMAn /
USMB
USC / OM
USMMH /
ASMO
ABS / CAB
ESM / USMBA
WAT / NAHD
21e Journée
7e Journée
CAB / MSPB
ASMO / ASK
OM / USMMH
ABM / USMAn
NAHD / ABS
MCS / USC
USMB / ESM
USMBA / WAT
22e Journée
8e Journée
MSPB /
USMBA
ASK / MCS
USMMH / USC
ABS / OM
ESM / ASMO
WAT / CAB
23e Journée
9e Journée
CAB / ESM
ASMO / WAT
OM / MSPB
USC / ABS
NAHD / ABM
MCS / USMAn
USMB / ASK
USMBA /
USMMH
24e Journée
10e Journée
MSPB / ASMO
ASK / CAB
USMAn /
USMBA
ABM / MCS
ESM / USC
WAT / OM
25e Journée
11e Journée
CAB / USMAn
ASMO / ABS
OM / ESM
USC / ABM
USMMH /
MSPB
MCS / NAHD
USMB / WAT
USMBA / ASK
26e Journée
12e Journée
MSPB / USC
ASK / OM
USMAn /
ASMO
ABM / CAB
NAHD /
USMBA
MCS / USMB
ESM / ABS
WAT / USMMH
27e Journée
13e Journée
CAB / NAHD
ASMO / ABM
OM / USMAn
USC / ASK
USMMH / ESM
ABS / WAT
USMB / MSPB USMBA / MCS
28e Journée
14e Journée
MSPB / ABS
ABM / OM
NAHD / ASMO
MCS / CAB
USMB /
USMBA
WAT / ESM
29e Journée
15e Journée
CAB / USMB
USC / WAT
USMMH /
USMAn
ABS / ASK
ESM / MSPB
USMBA / ABM
30e Journée
USMAn / NAHD ABM / USMB
ASK / USMMH USMAn / USC
ASMO / MCS
OM / NAHD
NAHD / USMB ABS / USMMH
TRANSFERTS
MASSIMO MORATTI CONFIRME LES CONTACTS AVEC PARME
Belfodil à l’Inter, c’est chaud
Le président de
l'Inter Milan (Serie A),
Massimo Moratti, a
affiché, mardi soir, son
intérêt pour les services de l'attaquant
algérien du FC Parme,
Ishak Belfodil, souhaitant conclure la transaction dans les plus
brefs délais.
«Belfodil est un joueur
qui nous intéresse au plus
haut point. Nous sommes
au stade des négociations
avec Parme, et j'espère que
nous tomberons d'accord
sur ce transfert», a affirmé
le premier responsable du
club intériste aux médias
locaux.
Belfodil (21 ans) avait
rejoint Parme la saison dernière en provenance de
De retour d'Afrique après
deux victoires avec la sélection algérienne au Rwanda
(1-0) et au Bénin (3-1) où il a
été titulaire, Mehdi Mostefa
nous a confirmé ne pas avoir
prolongé son contrat de deux
saisons avec l'AC Ajaccio,
comme cela a été rapporté
mardi matin par le site du
club corse, et largement
relayé sur la toile : «Je n'ai
pas prolongé mon contrat
avec Ajaccio. J'ai appris cela
en fin de matinée par le biais
de messages de mes amis.
Je reviens d'Algérie, et j'avais
laissé un peu mon téléphone
de côté pour me consacrer à
ma famille. Depuis, mon
agent a eu le président
Orsoni, et tout est rentré
dans l'ordre. Il lui a demandé
des explications, et lui a dit
que la rectification allait être
apportée, et qu'il n'y avait
aucun souci.»
Concernant son avenir, le
milieu défensif ne s'inquiète
pas : «Pour l'heure, il n'y a
aucune discussion pour une
prolongation de contrat. J'ai
de très bons rapports avec le
président de l'AC Ajaccio.
Alain Orsoni m'a dit que
s'il avait une offre qui me permettait de continuer ma progression sportive, le club ne
me mettrait pas des bâtons
dans les roues pour un
départ.»
A un an de la fin de son
contrat, le profil de l'international Algérien dont le nom a
été évoqué à l'OM suscite la
convoitise de plusieurs clubs
de L1 (Bordeaux, Nice ou
Saint-Etienne).
IL A RÉVÉLÉ LES CONTACTS AVEC BORDEAUX, NICE ET L’ASSE
Mehdi-Mostefa dément
ses dirigeants
Bologne, pour un contrat de
quatre ans.
L'excellente saison réalisée par Belfodil avec le club
parmesan, avec à la clé 8
buts (34 matchs), a fini par
attirer la convoitise de certains formations à l'image
de la Juventus, et récemment de l'Inter Milan, dirigé
par Walter Mazari, qui avait
succédé
à
Andrea
Stramaccioni. «Belfodil a le
profil que nous recherchons. C'est un joueur que
j'avais toujours comparé à
Karim Benzema, ils ont le
même style de jeu. J'espère
qu'il sera parmi nous en vue
de la saison prochaine», a
souligné Moratti. Le président du club Nerazzuri a
ajouté que le transfert de
Belfodil à l'Inter pourrait
inclure l'arrivée à Parme de
deux joueurs. «Cassano et
Silvestre pourraient faire
partie de la transaction et
rejoindre Parme, mais rien
n'est encore décidé, nous
sommes encore au stade
des négociations», a-t-il
conclu.
Ishak Belfodil avait été
qualifié en septembre dernier par la Fédération internationale de football (Fifa)
pour porter les couleurs de
l'équipe nationale, mais le
joueur n'a toujours pas
honoré sa première convocation avec les Verts.
13
Le Soir
d’Algérie
MC ALGER
Habib Belaïd s'engage
pour deux ans
Le
défenseur
axial
Habib Belaïd s'est engagé
hier mercredi, pour deux
ans avec le MC Alger en
provenance du CS Sedan
relégué en division nationale en France, et devient
la troisième recrue du club
de Ligue 1 algérienne de
football depuis l'ouverture
de l'actuelle période des
transferts d'été.
Ayant pris part avec les
Verts au Mondial 2010 en
Afrique du Sud, mais n'a plus
été sélectionné depuis, Belaïd a déclaré aux journalistes, à
l'issue de la cérémonie de signature de son contrat, qu'un
retour en équipe nationale est l'une des motivations l'ayant
encouragé à tenter une expérience dans le championnat
algérien. «Mais avant de penser à reconquérir une place au
sein de la sélection nationale, il me faudra sortir de gros
matches avec mon nouveau club», a-t-il dit. «J'étais séduit
par le discours du manager général du MCA, Abdennour
Kaoua, qui m'a parlé d'un projet sportif ambitieux qu'il
compte réaliser dans ce grand club d'Algérie, et c'est ce qui
m'a incité le plus à accepter sa proposition de vêtir le maillot
mouloudéen», a-t-il ajouté. Le joueur de 27 ans, ancien
international en équipe de France espoirs (8 matches et 1
but), avait porté les couleurs de trois clubs français
(Strasbourg, Boulogne et Sedan) et passé quatre ans dans
le club allemand d'Eintracht Francfort (entre 2008-2012).
Ses contacts avec le MCA «remontent à une dizaine de
jours», a-t-il précisé, informant que la présence de deux
anciens coéquipiers dans le club de la capitale, à savoir
Samy Yachir et Kacem Mehdi, l'a encouragé également à
opter pour cette formation.
Belaïd n'a pas tardé à annoncer la couleur en déclarant
que son ambition majeure est de «gagner des titres» avec
le Doyen, poursuivant que l'idéal serait de «remporter le
championnat d'Algérie dès le prochain exercice». Il a évoqué aussi ses récents essais dans un club aux Etats-Unis,
indiquant que le contrat qui lui a été proposé ne l'a pas
emballé, d'où sa décision de donner une suite favorable à
l'offre du Mouloudia.
Sports
Le Soir
d’Algérie
VOLLEY-BALL
L’Algérie dans le bain
dès ce vendredi
La sélection algérienne
de volley-ball des juniors
filles (U20) affrontera, vendredi, à Brno (République
tchèque), son homologue
d’Egypte, en match d’ouverture de la 17e édition du
Mondial-2013 de la catégorie, à laquelle participent
20 pays, représentant les
cinq continents.
Faisant partie du groupe
D, dans lequel figurent l’Italie,
championne du monde en
titre, la Turquie, l’une des
meilleures nations mondiales
de la discipline, l’Egypte et le
Nigeria,
les
jeunes
Algériennes, qui en seront à
leur 4e Mondial après les éditions de 1993, 2001 et 2003,
iront dans cette 2e ville de la
République tchèque avec
l’ambition de passer au
second tour, dans la mesure
où une seule victoire leur donnerait l’opportunité de côtoyer
les 16 nations appelées à animer les 8es de finale. Ce vendredi, les camarades de
Nawel Hammouche débuteront la compétition face à
l’Egypte,
championne
d’Afrique en titre, sacrée en
mars dernier au Caire, lors du
Championnat d’Afrique aux
dépens de l’Algérie et du
Nigeria. D’ailleurs, le rendezvous tchèque sera, en
quelque sorte, la «répétition»
du rendez-vous africain de
mars dernier qui avait vu la
Photo : DR
MONDIAL-2013 U20 FILLES
seule présence de ces trois
pays africains, et dont le
hasard les a placés dans un
seul groupe (D), et dont deux
sont quasi assurés de jouer le
2 e tour, en compagnie des
Italiennes et Turques, largement favorites pour le sacre
final. Pour l’entraîneur national, Imadeddine Saïdani (38
ans), largement satisfait du
tirage au sort, les chances
sont grandes pour passer aux
8es de finale et figurer parmi
les meilleurs. «Le tirage au
sort nous a été clément, en
nous offrant deux équipes
qu’on connaît assez bien,
pour les avoir affrontées en
mars dernier à Abuja (Nigeria)
lors de la CAN-U20.
D’ailleurs, nous avons réussi
à battre le Nigeria chez lui (31)», a-t-il déclaré à l’APS lors
de l’ultime stage organisé à
Alger, avant le départ pour
Brno. Un mini-stage de 3
jours a été organisé à Alger, à
l’intention de 12 joueuses, afin
de procéder aux dernières
retouches d’usage avant le
jour J. Ces joueuses ont,
dans leur ensemble, pris part
au dernier rendez-vous africain d’Abuja, ce qui permet au
staff technique de bénéficier
de la stabilité nécessaire à ce
niveau de la compétition, en
dépit de la période d’examens
scolaires pour de nombreux
éléments à la veille de cet
important rendez-vous universel. Un autre avantage pour
cette sélection, la présence
d’une majorité de joueuses de
la ville de Béjaïa (10 sur 12)
dont 5 du NCB, principal fournisseur des sélections nationales des jeunes catégories.
Heureusement pour les
ELLE A QUITTÉ ALGER HIER APRÈS-MIDI
La sélection nationale à pied
d’œuvre à Brno
La sélection féminine algérienne de volley-ball des
moins de 20 ans (U-20) a
quitté, hier après-midi, Alger,
pour rejoindre la ville tchèque
de Brno, en vue de sa participation au championnat du
monde de la catégorie prévu
du 21 au 30 juin. Conduite par
le vice-président de la
Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mehdi
Berkane, la délégation algérienne est composée de 12
athlètes.
Le départ pour la
République tchèque s'effectuera via Francfort et Vienne.
ATHLÉTISME
La délégation algérienne ralliera ensuite par route Brno,
distante de 200 km de la capitale autrichienne. L'équipe
nationale a achevé, mardi, au
centre de Ghermoul (Alger),
son dernier stage préparatif
sous la conduite du coach
national Imadeddine Saïdani.
L'IAAF dément avoir protégé
le marcheur italien Schwazer
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a fermement démenti hier mercredi avoir protégé le marcheur
italien Alex Schwazer, tombé
pour prise d'EPO juste avant
les Jeux olympiques de
Londres, en réponse à un
article du New York Times
mettant en cause son action
dans les semaines qui ont
précédé ce contrôle. Le New
York Times affirme que la justice italienne est en possession de mails «indiquant que
dès avril 2012, des officiels
de la Fédération internationale d'athlétisme, l'IAAF, étaient
informés de résultats antidopage anormaux concernant le
marcheur Alex Schwazer, qui
avait gagné l'or en 2008 aux
JO de Pékin (50 km)».
Mais l' IAAF «n'a fait
aucun effort pour l'empêcher
de participer aux Jeux olym-
piques de Londres l'été dernier», estime le journal.
Schwazer a finalement été
contrôlé positif à l'EPO (érythropoïétine) lors d'un contrôle diligenté le 30 juillet par
l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Oberstdorf
(Allemagne), où il s'entraînait,
et avait dû être exclu des JO.
Il a ensuite été condamné à 3
ans et demi de suspension.
«L’IAAF a pris connaissance
et est choquée des accusations portées contre elle (...)
dans le cadre de l'enquête
menée en Italie au sujet du
marcheur Alex Schwazer qui
a été sanctionné», écrit l'IAAF
dans un communiqué.
«L'IAAF réfute catégoriquement ces affirmations dans
les termes les plus forts. Le
cas fait référence à des résultats sanguins anormaux au
regard de son passeport bio-
métrique, qui ont été traités
dans le plus strict respect des
règlements antidopage de
l'IAAF et de l'Agence mondiale antidopage». Selon le New
York Times, ces révélations
proviennent d'une enquête
menée en Italie par des procureurs de Bolzano, la région
de Schwazer, et qui concerne
«le D r Giuseppe Fischetto,
directeur médical de la
Fédération italienne d'athlétisme et membre de la commission antidopage de l'IAAF».
Toujours selon le journal
américain, la police italienne
aurait procédé cette semaine
«à une perquisition au domicile et au bureau de
Fischetto, ainsi que dans
ceux de deux autres responsables de la Fédération italienne à Rome.» Fischetto a
démenti ces accusations
auprès du New York Times.
Bayou, Ayadi, Belhocine,
Achour et autre Dali, qu’elles
ont la chance d’avoir un
calendrier favorable, car
après l’Egypte (ce vendredi),
elles seront exemptes (samedi), pour préparer à l’aise, le
match du Nigeria (dimanche).
Les deux dernières sorties
du six algérien seront contre
les intouchables, l’Italie
sacrée du titre mondial en
2011 et la Turquie, un ténor
du volley-ball féminin mondial.
«Contre l’Italie et la Turquie,
nous tâcherons de faire de
notre mieux devant des
équipes qui ne sont plus à
présenter, et qui nous sont
largement supérieures», a
conclu M. Saïdani qui nourrit
secrètement l’espoir de terminer derrière ces deux ténors,
pour peu qu’il gagne ses deux
premiers matches.
Pour le 2e tour (8es de finale), les équipes du groupe D
auront à affronter celles du
groupe C, composé du Brésil,
sextuple champion du monde
de la catégorie, de la Russie
(2 titres), de la Bulgarie, du
Mexique et des Etats-Unis.
En cas de qualification, la
sélection algérienne rencontrera un adversaire de ce
groupe considéré à juste titre,
par les observateurs avertis,
comme le groupe de la mort.
Programme du groupe D
(heure algérienne)
Vendredi 21 juin
Egypte-Algérie (14h)
Turquie-Nigeria (18h30)
Exempte : Italie
Samedi 22 juin
Italie-Turquie (14h)
Nigeria-Egypte(18h30)
Exempte : Algérie
Dimanche 23 juin
Algérie-Nigeria(14h)
Egypte-Italie (18h30)
Exempte : Turquie
Lundi 24 juin
Italie-Algérie (14h)
Turquie-Egypte (18h30)
Exempte : Nigeria
Mardi 25 juin
Algérie-Turquie (14h)
Nigeria-Italie (18h30)
Exempte : Egypte
*Mercredi 26 juin : 8 es de
finale
*Vendredi 28 juin : 1/4 de
finale
*Samedi 29 juin : demifinales et matches de classement
*Dimanche 30 juin : Finale et
matches de classement.
HANDBALL
La cellule transitoire
de gestion à pied
d’œuvre
Après son installation officielle, le 2 juin courant,
la cellule transitoire de gestion de la Fédération
algérienne de handball a tenu deux réunions pour
mettre en pratique la feuille de route devant aboutir à
l’organisation des élections prévues pour le mois d’août
prochain. Ainsi, plusieurs points ont été débattus avec
prise de décisions.
Ainsi, il a été question de
l’élargissement de la composante de la cellule. Une
nécessité s’est fait ressentir
quant à faire participer toute
personne membre de l’assemblée générale de la
FAHB, susceptible de contribuer à la réalisation des
objectifs arrêtés par cette
feuille de route. A cet effet,
l’organisation sportive sera
gérée par Belalouache Saïd
(président) et Temani Fateh
alors que la commission
d’arbitrage a été confiée à
Benabderrahmane Hamid,
lequel sera aidé dans sa
tâche par les Ligues régionales. Quant au traitement
des affaires disciplinaires,
c’est Askri Omar (président)
et Bensedik Mohamed qui
s’y occuperont. Le jury d’appel est confié à Stambouli
Amrane. Les relations avec
les ligues et clubs sont déléguées au trio composé de
Bounader Brahim (président)-Baâmer
YoucefRahmouni Dahmane.
Pour la commission de
suivi et de soutien des
équipes nationales, il y a Si
Hamida Belkacem (président) et Mme Zaki Bounemri
Saliha. Le docteur Aoudia
Rabie s’occupera du volet
médical. Enfin, Berrahal
Mohamed (président) et
Djelamid Rabah s’activeront
dans les relations extérieures et de sponsoring. A
travers cette liste, il faut
mettre en exergue la présence de membres de l’exbureau fédéral qui ont
exprimé leur désengagement à l’ex-président de la
FAHB. Par la suite, des tournées des membres de la
cellule auront lieu au niveau
des régions pour expliquer
ses missions et faire adhérer
le maximum de ligues et de
clubs aux objectifs arrêtés
pour un règlement rapide et
définitif de la crise.
Parallèlement, un débat se
fera autour de l’amendement
des statuts pour une mise en
conformité avec la réglementation
internationale.
D’ailleurs, la réunion entre
les membres de la cellule
transitoire de gestion de la
FAHB et l’IHF, prévue initialement pour le 13 de ce
mois a été reportée au 2
juillet prochain à Bâle, en
Suisse. Il y a lieu de signaler
que le comité d’organisation
des finales de la coupe
d’Algérie, prévues les 6 et 7
juillet 2013, à la salle
Harcha, est présidé par Askri
Omar. Il y aura des membres
de différentes régions.
CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DAMES
Le GSP est sacré
champion
C’est ce qu’a décidé la cellule après étude approfondie
des tenants et aboutissants de l’affaire opposant le GS
Pétroliers au HBC El Biar. L’étude du dossier fait ressortir
que l’ex-commission de discipline s’est déclarée incompétente pour traiter cette affaire et statuer. Elle a remis le dossier de cette affaire à l’ex-bureau fédéral pour le traiter, ce
qui est non réglementaire. D’autre part, aucun PV n’a été
rédigé et approuvé et aucune notification de décision aux
clubs concernés n’a été faite. Il faut signaler que le dossier
de cette affaire a été pris en charge par un ex-membre du
BF, président de la CRQD et n’a pas été restitué à ce jour.
Donc, l’affaire n’a pas fait l’objet de traitement officiel. De ce
fait, et compte tenu de ces éléments, la cellule transitoire a
décidé d’homologuer le match avec son résultat. Avant de
se séparer, les présents ont décidé d’honorer d’anciennes
gloires et personnalités du handball algérien lors de la finale
de la coupe d’Algérie.
H. C.
ÉQUITATION
Tourisme équestre
à Mostaganem
Le week-end dernier, la
Fédération équestre algérienne (FEA) en étroite collaboration avec le haras
Hocine El Mansour de
Mostaganem, a organisé un
grand gala équestre en
l’honneur de ses invités
conviés à cette grande fiesta qui a rassemblé plusieurs
touristes dans l’ouest du
pays (Mostaganem).
Durant trois jours, les
convives se sont donnés à
leur passion favorite qui
14
est le cheval. Une organisation parfaite qui a sûrement
émerveillé les invités étrangers. La fantasia et la succulente viande de notre
mouton, que ce soit en
couscous ou en méchoui, a
été appréciée à sa juste
valeur par les hôtes des
organisateurs.
L’infrastructure
aux
normes internationales où
s’est déroulée la grande fête
n’a pas eu autant de succès
que la fantasia, le kerkabou
et le méchoui à volonté servi
en début de soirée aux
«V.I.P» sous un chapiteau
dressé pour l’occasion. Une
bonne initiative pour revaloriser le sport équestre algérien de la part des organisateurs. Vu la réussite de cet
évènement, un autre rendez-vous a été pris pour la
fin de ce mois de juin pour
réitérer l’exploit de cette kermesse qui a laissé beaucoup de cavaliers nationaux
sur leur faim.
Le Soir
d’Algérie
Monde
Incertitude sur la date de l'examen
du projet de Constitution
TUNISIE
La date d'examen du projet de Constitution, toujours au
cœur d'une bataille politico-juridique, reste incertaine
trois semaines après la finalisation du texte, a indiqué hier
à l'AFP Karima Souid, assesseur du président de
l'Assemblée nationale constituante (ANC).
«Aujourd'hui,
l'incertitude
continue», a indiqué cette élue de
l'opposition, chargée des relations
de l'ANC avec les médias.
Légalement, l'examen de la
Constitution en séance plénière
ne peut pas avoir lieu avant début
juillet, mais une plainte déposée
par des élus d'opposition auprès
d'un tribunal administratif pour
des vices de procédures lors de la
finalisation du texte peut encore
ralentir le processus. Aucun des
calendriers annoncés jusqu'à présent n'a été respecté. Le précédent prévoyait que le texte soit
débattu et voté du 20 juin au 8
juillet. Mme Souid a indiqué que le
bureau de l'ANC se réunirait vendredi et les présidents des
groupes et commissions parlementaires samedi et qu'à l'issue
de ces réunions un nouveau
calendrier pourrait être annoncé.
Une partie de l'opposition au
parti
islamiste
au
pouvoir
Ennahda mais aussi le parti du
Président
Moncef
Marzouki
contestent
des
dispositions
controversées introduites, selon
15
eux, de manière discrétionnaire
par Habib Kheder, le rapporteur
du texte.
Les principaux partis s'étaient
donné un an à compter de l'élection de l'ANC le 23 octobre 2011
pour rédiger la nouvelle loi fondamentale, des délais qui ont été
largement dépassés.
Pour
être
adoptée,
la
Constitution doit obtenir le soutien
des deux tiers des députés de
l'ANC, où Ennahda compte 89
élus sur 217, faute de quoi elle
devra être soumise au référendum.
L'adoption de la Constitution
est par ailleurs essentielle pour
fixer le calendrier électoral, alors
que le chef du gouvernement Ali
Larayedh a promis des élections
avant la fin de l'année.
Selon les observateurs, la
tenue de ces scrutins en 2013 est
peu probable, ni l'instance chargée d'organiser les élections ni la
loi électorale n'ayant été mises en
place.
d'être incapable de résoudre les difficultés économiques de l'Egypte.
Avec la nomination de Louxor, le
chef de l'Etat envoie aussi un signal
d'ouverture envers le puissant mouvement salafiste, qui avait recueilli
près de 25% des voix aux législatives de la fin 2011. Tour à tour partenaires et concurrents des Frères
musulmans, les salafistes exercent
une forte pression sur le pouvoir
pour une islamisation accrue du
pays. Six des nouveaux gouverneurs sont des militaire, alors qu'au-
trefois l'armée et les services de
sécurité détenaient la quasi-totalité
de ces postes-clés pour le contrôle
administratif et sécuritaire du pays.
Les nominations de nouveaux gouverneurs islamistes – d'autres
avaient déjà été effectuées l'an dernier – ont provoqué mardi des
troubles dans plusieurs villes du
delta du Nil, qui ont fait 26 blessés.
A Tanta, la police a dû tirer des
gaz lacrymogènes pour mettre fin à
des heurts entre partisans et adversaires du nouveau gouverneur,
Ahmed al-Beely, un membre des
Frères musulmans.
A Ménoufiya, des dizaines de
personnes ont entamé un sit-in
devant le bâtiment du gouvernorat
pour protester contre la présence
d'un autre islamiste, Ahmed
Charaawy.
«Ce gouvernorat a toujours
voté contre les Frères musulmans,
que ce soit lors des élections ou des
référendums, y nommer un membre
de la confrérie islamiste est une provocation», a affirmé à l'AFP un des
manifestants joint par téléphone,
Mahmoud Kamal.
Des manifestations identiques
ont eu lieu à Ismaïliya, dans la
région du canal de Suez, ainsi que
dans celles de Damiette et Behaira
(nord).
Troubles en Egypte, un ministre démissionne
Ces nominations controversées alourdissent un contexte déjà
tendu par des appels à des manifestations de masse contre M. Morsi
le 30 juin, premier anniversaire de
son investiture.
Hicham Zazou a indiqué qu'il
ne pouvait pas «continuer à exercer
les fonctions de ministre du
Tourisme», après la nomination à
Louxor d'Adel al-Khayyat, un responsable du Parti de la construction
et du développement, la branche
politique du groupe islamiste radical
Gamaa Islamiya.
La Gamaâ Islamiya fut à l'origine d'une vague d'attentats dans les
années 1990 avant de renoncer à la
violence. En 1997, elle avait revendiqué une attaque sur un site pharaonique proche de Louxor, qui
avait fait 68 morts dont 58 touristes.
La nomination de M. Khayyat a
provoqué la colère dans le secteur
touristique, très rentable avant la
révolte de 2011 ayant conduit à la
chute de Hosni Moubarak, mais qui
a depuis grandement pâti de l'instabilité sur le plan sécuritaire et politique.
Des employés du secteur touristique de Louxor ont menacé de
bloquer l'accès aux temples pharaoniques et d'autres sites antiques
dont la région regorge si cette nomination était maintenue, en faisant
valoir qu'elle risquait de ruiner les
espoirs de reprise de cette activité.
Le Premier ministre Hicham Qandil
a fait savoir qu'il avait refusé la
démission de M. Zazou et lui avait
demandé de rester à son poste le
temps de réexaminer la situation.
Mais, selon une porte-parole
du chef du gouvernement, le
ministre a insisté sur le fait qu'il cesserait de travailler «aussi longtemps
que le nouveau gouverneur resterait
à son poste, portant grandement
préjudice au tourisme en Egypte et
tout particulièrement à Louxor».
M. Morsi a remplacé lundi soir
17 des 27 gouverneurs du pays,
nommant
notamment
sept
PROPOSITIONS D’OBAMA
Moscou veut inclure
les autres pays dans
le désarmement nucléaire
La Russie a été informée des propositions du Président américain Barack
Obama de poursuivre le désarmement nucléaire mais elle estime qu'il faut
inclure les autres pays ayant l'arme atomique dans ce processus, a déclaré
hier Iouri Ouchakov, conseiller du Kremlin.
«Le Président Obama a informé notre Président de l'intention des
Américains de proposer des initiatives pour une nouvelle réduction des arsenaux nucléaires», a déclaré M. Ouchakov devant des journalistes, alors que le
Président américain doit rendre publiques ses propositions dans un discours à
Berlin. «Nous avons écouté ces informations, fait des remarques, notamment
sur le fait qu'il faut inclure les autres pays ayant l'arme atomique dans le processus de réduction des arsenaux nucléaires», a ajouté le conseiller de
Vladimir Poutine. «La situation n'est plus aujourd'hui celle des années 1960 ou
1970, quand seuls les Etats-Unis et l'Union soviétique menaient des négociations de réduction des armements nucléaires. Il faut maintenant voir plus
large (...) et étendre le cercle des participants pour d'éventuels contacts à ce
sujet», a-t-il ajouté. Lors de son discours très attendu à Berlin, M. Obama
devait proposer hier de ramener à 1 000 têtes les arsenaux nucléaires des
États-Unis et de la Russie, et suggérer également une réduction des arsenaux
nucléaires tactiques en Europe.
Interrogé sur ce dernier point, M. Ouchakov a répondu qu'il était «trop tôt
pour commenter».
«Il faut regarder ce que les Américains proposent concrètement», a-t-il
déclaré. MM. Poutine et Obama ont eu un entretien lundi en marge du sommet
du G8 en Irlande du Nord.
Photo : DR
La nomination par le Président égyptien Mohamed
Morsi de plusieurs gouverneurs islamistes, dont un fondamentaliste salafiste pour la région touristique de
Louxor (sud), a entraîné la démission du ministre du
Tourisme et provoqué heurts et manifestations dans le
nord du pays.
membres des Frères musulmans
– la formation dont il est issu – et le
salafiste Adel al-Khayyat.
Ces changements renforcent le
camp présidentiel à des postes-clés
de l'organisation administrative et
de la sécurité du pays, à moins de
deux semaines des manifestations
à l'appel de l'opposition pour réclamer le départ de M. Morsi.
L'opposition accuse notamment M. Morsi de chercher à
étendre le contrôle des islamistes
sur tous les rouages du pays, et
SYRIE
L’armée et le Hezbollah combattent
les rebelles près de Damas
Des combats opposaient hier l'armée syrienne et des
combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah
aux rebelles au sud de Damas, rapporte l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH).
«Les troupes gouvernementales et des membres du
Hezbollah
combattent
les
rebelles autour de l'hôpital
Khomeini à Zayabiya» au sud de
la capitale, précise l'OSDH, faisant état de bombardements du
régime sur cette localité ainsi que
sur celle, proche, de Babila.
Ces deux villes rebelles où
cohabitent sunnites et chiites sont
proches de Sayeda Zeinab, un
lieu de pèlerinage chiite dans le
sud-est de la capitale.
«Les
combattants
du
Hezbollah présents en force à
Sayeda Zeinab tentent de prendre
les localités proches de Zayabiya
et de Babila», a expliqué à l'AFP
le directeur de l'OSDH Rami
Abdel Rahmane. Le Hezbollah,
allié indéfectible de Damas, affirme combattre en Syrie pour
empêcher la chute du régime de
Bachar al-Assad et défendre les
lieux saints chiites.
Il a joué un rôle déterminant
dans la capture le 5 juin de
Qousseir, ville stratégique proche
de la frontière libanaise et son
chef, Hassan Nasrallah, a affirmé
vendredi que son mouvement resterait impliqué dans le conflit.
Toujours en périphérie de la
capitale, le régime a tiré deux missiles sur Daraya, autre fief rebelle,
selon l'OSDH.
Les rebelles ont leur basearrière dans les localités au sud
de la capitale et leur éventuelle
reconquête par le régime mettrait
en difficulté les insurgés retran-
chés dans les quartiers sud de
Damas. L'armée a en outre continué à bombarder Zabadani, au
nord-ouest de Damas, et les montagnes de Qalamoun (nord-est),
provoquant des dégâts et des
incendies dans les terrains agricoles, ajoute l'OSDH qui s'appuie
sur un vaste réseau de militants et
de médecins.
Dans le nord-ouest syrien, de
violents combats ont éclaté dans
la région d'Idleb et les rebelles ont
pris un barrage militaire sur la
route Ariha-Lattaquié, détruisant
deux chars de l'armée, rapporte
l'OSDH.
Par ailleurs, à l'entrée sud de
la ville côtière de Lattaquié
(ouest), au moins 13 soldats ont
été blessés par l'explosion d'un
dépôt de munitions dans un poste
militaire à al-Bassa, selon
l'OSDH, la télévision officielle évoquant de son côté six blessés
légers dans un incident technique.
[email protected]
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 20 juin 2013 - PAGE 17
Le
Gratin de dinde et
légumes
magazine de la femme
Le régime soupe
Page animée par Hayet Ben
-5e jour : soupe + viande
ou poisson.
-6e jour : soupe + riz brun,
fruits.
-7e jour : soupe + viande
ou poisson et légumes
verts.
Une carence en
fer est souvent à
l'origine de la
fatigue féminine
Les pour
La perte de poids peut
être rapide et importante
(autour de
5 kilos). Les aliments
conseillés apportent des
vitamines et des minéraux
souvent recommandés
d'un point de vue
nutritionnel. L'apport
hydrique est aussi un plus.
Epluchez les pommes de terre et coupez-les en fines
rondelles, faites-les frire dans de l'huile chaude,
égouttez-les et salez-les.
Faites frire les poivrons, épluchez-les et coupez-les
en tranches et salez-les.
Faites chauffer 2 cuillères à soupe d'huile et y faire
revenir l'oignon émincé jusqu'à ce qu'il soit
translucide, saler et poivrer.
Mettez dans un plat le gingembre râpé, l'ail haché, le
sel et le poivre. Enduire les tranches de dinde avec
ce mélange et laissez mariner pendant 15 minutes.
Faites chauffer un morceau de beurre dans une
poêle et y faire cuire les tranches de dinde des deux
côtés, ajoutez la crème fraîche et laissez cuire
pendant 5 minutes. Disposez dans un moule à gratin
une couche d'oignon, une couche de pommes de
terre frites et une couche de poivrons frits, ajouter au
dessus les tranches de dinde avec leur sauce,
parsemer de fromage râpé. Couvrir le moule avec
papier aluminium.
Enfourner pour 30 minutes dans un four préchauffé à
220°C. Servir chaud.
INFO
L'intolérance
au lactose
L’intolérance au lactose
n’empêche pas,
contrairement à l’allergie
au lactose, de
consommer du lait ou
des produits laitiers.
Une alimentation sans
lait ni produit laitier n’est
pas forcément
nécessaire. Les
fromages affinés, les
petites quantités ou les
recettes à base de lait
(crêpes, tartes, gratins)
ne provoquent, par
exemple, aucun soucis
digestifs.
Les contre
PHOTOS : DR
3 tranches de blanc de dinde, 2 pommes de terre,
1 poivron vert, 1 poivron rouge, 1 oignon émincé,
1 morceau de gingembre râpé, 2 gousses d'ail
hachées, 2 cuillères à soupe de crème fraîche,
60g de fromage rouge râpé, sel, poivre
Ce «régime» de 7 jours
(suivi d’une phase de
stabilisation de 7 jours) est
basé sur l'absorption de
soupes, combinées à 2 ou
3 autres aliments selon les
jours, le tout à consommer
à volonté.
La soupe est faite à partir
de légumes de saison
(oignon, chou, tomate,
céleri, carotte…), bouillis à
gros bouillons pendant
une dizaine de minutes,
puis mijotés jusqu’à ce
qu’ils soient tendres. Les
légumes ne sont ni
moulinés ni mixés afin
d’augmenter leur effet
rassasiant.
La soupe contient des
aliments riches en fibres,
en minéraux et en
vitamines, et a aussi
l'avantage d'apporter de
l'eau en grande quantité.
Ce «régime» ne doit pas
être entrepris sur le long
terme, au risque de
provoquer des carences
nutritionnelles.
7 jours de régime
Voici un exemple de
semaine qui peut être
proposé aux adeptes de
ce «régime» :
-1er jour : soupe + fruits.
-2e jour : soupe + légumes
à volonté, frais, crus ou
cuits. Privilégiez les
légumes verts.
-3e jour : soupe + fruits et
légumes verts.
-4e jour : soupe + banane
et lait écrémé.
Une journée pour un nettoyage
express
- Commencez la journée
en avalant un jus de citron
avec de l'eau chaude. Ce
breuvage nettoie les
intestins des prises
alimentaires de la veille.
(Pour la journée
bannissez café et sodas).
- Buvez à volonté votre
soupe détox : coupez
finement 1 chou vert, 3
poireaux, 4 tomates, 2
aubergines, 3 branches de
céleri, 1 bulbe de fenouil,
2 poivrons rouges ou
verts, 3 gros oignons, 3
gousses d'ail,1 branche de
thym et de persil, 3
feuilles de laurier et
plongez-les dans
3 litres d'eau puis laissez
cuire à feu doux une
heure ou deux. En fin de
cuisson, enlevez le thym
et le laurier et ajoutez du
persil haché. Consommez
cette soupe non mixée
pour conserver les fibres
rassasiantes. Faites suivre
d'un ou deux fruits frais.
- Avant de vous coucher,
Vrai. 98% des femmes
en âge de procréer ont
des apports en fer
inférieurs aux besoins
nutritionnels. Cette
carence, liée à la perte
de sang durant les
règles, reste la plupart
du temps,
insuffisamment
compensée par
l'alimentation. A ce titre,
5% des femmes
présentent même une
anémie assez sévère.
Comme pour tout régime
hypocalorique, la
personne peut se plaindre
de problèmes de satiété et
souffrir de fringales.
Ce régime présente un
risque de carences :
attention donc à ne pas le
suivre longtemps. Malgré
la consommation à
volonté, on se lasse très
vite des aliments
proposés. Si l'on souffre
d'une affection
particulière
Nutrition
(métabolique,
cardiovasculaire...),
il est
conseillé de
prendre
C'est la saison des fraises et elles sont
l'avis d'un
riches en vitamine C, autant que les
médecin,
agrumes dont on s'est quand
même lassé à force d'en
avant de
manger pendant tout l'hiver.
se lancer
Mettez des fraises coupées en
dans un
morceaux dans votre fromage
tel
blanc ou votre yaourt du
«régime».
petit-déjeuner. Ajoutez-en
Faire le plein
de vitamine C
dans une salade, elles
ne redoutent pas le
sel, et mangezen en dessert,
bien sûr.
Pêches au caramel
250 g de sucre
semoule, 20 cl
d'eau, 4
pêches,
cannelle en
poudre,
8 bâtons de
cannelle
faites-vous un brossage
corporel à sec avec un
gant de massage (amples
mouvements de balayage
en direction du cœur) et
prenez un bon bain avec
des sels minéraux.
Commencez par
éplucher vos
pêches et
mettez-les dans
les ramequins.
Dans une
casserole,
ajoutez le sucre
et l'eau. Faitesles cuire tout remuant jusqu'à obtenir un caramel.
Une fois cuit, ajoutez une cuillère à soupe de
vinaigre pour aider à la conservation du caramel.
Versez le caramel sur les pêches de manière à les
recouvrir.
Saupoudrez vos pêches au caramel d'un peu de
cannelle en poudre et ajoutez les bâtons de cannelle
pour la présentation.
Détente
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son prénom
Par Tayeb Bouamar
Il y
débuta
Un de
ses films
Invité
---------------Assemblée
---------------Convenable
Forme
d’avoir
---------------Compagne
Germanium
---------------Gros titre
---------------Roche
Caché
---------------Appris
---------------Possessif
Pièges
Hassium
---------------Aluminium
---------------Grecque
Enlève
---------------Pronom
---------------Amende
Pareil
---------------Monnaie
Ex-Annaba
---------------Capitale
18
Désigna
---------------Lots
Amas
---------------Golfe
Dans le sol
---------------Issue
Résonne
---------------Queue de
souris
---------------Acte
Pouffé
---------------Radon
Iles
---------------Menottes
---------------Ingurgite
Cigare
---------------Fin de nuit
Flâne
---------------Vira
Pêcheur
---------------Baryum
Monnaie
---------------Méprise
Etoffe
---------------Cour
Dormeurs
---------------Pronom
Son
pays
Deviendra
Déteste
---------------Adverbe
Arsenic
---------------Suça
Nazis
---------------Périmé
---------------Expert
Surfaces
---------------Plante
Boisson
---------------Aperçut
Chaîne TV
---------------Plante
Dissimula
---------------Lac
Connaît
---------------Mesure
ENUMÉRATION
Un de ses
films
L ET T R E S D E : Brabant
Ces colonnes abritent les noms de 8 clubs qualifiés à la
phase des poules de la Coupe de la CAF (2013.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Vrai nom de Pelé»
E
G
T
N
I
A
S
N
E
L
S
T
A
D
E
M
A
L
I
E
E B M E Z A M
C A B I Z E R
E D S O N A R
A
N
T
E
I C A N O D S
M E N T P T A
N U G U R A G
1- STADE MALIEN
5- ES SETIF
2- SAINT GEORGE
6- TP MAZEMBE
3- ES. SAHEL
7- CA BIZERTE
4- ENUGU RANGERS
8- FUS RABAT
Choix
Quais--------------Habillé
---------------Consonne
double
Colère
---------------Ternira
---------------Cérium (inv)
O
R
G
E
E
S
S
A
H
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Néon
---------------Américium
P
T
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F
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A
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F
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S
S
E
S
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B
R
A
B
A
N
T
1
2
3
4
5
6
7
1- PAYS
2- VILLE
3- VILLE
4- CAPITALE
8
5- VILLE
9
6- VALLÉE
10
11
7- CULTURE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
FRACASSANTES-LEG
AIRE-DON-AVERTIE
TEA-HUNTES-C--DO
IN-PA-ART-FONDER
H-ARRETE-BENI-RG
ALGERIE-TARDER-E
BI-VER-CLIMAT-HS
EMEUT-GO-LES-TOP
RIES-BOUCLE-MELO
BES-SAUVEE-PANAM
ER-TESTES-VA-D-P
R-SONATE-PERE-SI
-DOMINE-DORADE-D
ROUBLE-HOURDI-FO
ET-EE-NA-SUE-GLU
BETE-BALISE-BONERS-GERERA-DON-D
LA-PARITE-LONGUE
L-E-INNE-FARD-IF
ESTONIE-SOMMES-L
SUITES-ROUPIE-SA
-BRAS-DANGER-GAG
MIES-SEL-US-TOUR
ARE-REPLIE-FA-TA
LA-BENOIT-FINI-T
A-SE-TRA-MUET-PI
GOUTAIT-LOIR-ORO
AMBASSADEURS-SON
MOTS FLÉCHÉS
-DEHAM-ASMORAN-K
NORIA-PI-AMENERA
OCRE-MODES-PI-AI
UTE-RISEE-ARMAIS
RE-DINER-ANIER-E
E-MATE----TSE-TR
DANGER----RE-MRS
DI-US-----E-REAL
IDEE-BRUTE-FONCA
NET-PAUSE-RIDE-U
ER-PLIEE-HELE-LT
-AS-ANE-LAME-POE
RIANTE-CADI-POUR
USMA-MCA-JSK-TAN
LETTRES DE
BOSPHORE
--ITAMBUL----------NOIRE------MILESIENS---------PARISADES
-----PHARNACE------MONTREUX-----MARMARA---TURQUIE--------
MOT RESTANT = EDSON ARANTES DO NACIMENTO
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
19
Par Tayeb Bouamar
Détails
---------------Sabotai
Enleva
---------------Cérémonie
---------------Fut apte
Cérium
---------------Lentille
---------------Sevra
Fin de nuit
---------------Platine
---------------Hameau
Entreprise
---------------Possessif
---------------Critiquer
Possessif
---------------Loupera
Idiot
---------------Décodé
---------------Possessif
Pouffera
---------------Personnel
Région de
France
---------------Article
Article
---------------Préposition
Astate
---------------Monnaie
Possessif
---------------Posé
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Amas
---------------Ex-Société
Possessif
---------------Pour deux
Cité antique
---------------Thé anglais
Mesures
---------------Blêmira
Verdure
---------------Nattes
---------------Répares
Adverbe
---------------Digitigrade
Tabassera
---------------Echoué
Remerciées
---------------Classes
Souverain
---------------Monnaie
Mépris
---------------Possessif
Note
---------------Testai
Saint
espagnol
---------------Lithium
Avant
l’heure
---------------Note
Parois
---------------Leader
chinois
Partira
Sodium
---------------Cité antique
Disette
---------------Tableau
Etirée
---------------Glucides
Néon
---------------Assurances
(inv)
Corps
militaire
Préposition
---------------Peuple
Mimer
---------------Récipient
Changé
---------------Voies
Jeu
---------------Remorquas
Cobalt
---------------Adversaire
Fresque
---------------Message
Radium
---------------Valses
Orient
---------------Cité antique
Fin de
séries
---------------Mornes
Molybdène
---------------Foot à Chlef
Gonfle
---------------Entrée de
Rome
Religieux
Pronom
---------------Possessif
Renonça
---------------Quémande
Close
---------------Possessif
Enlevés
---------------Engagement
Institut
---------------Principauté
Dans la
peine
---------------Apprit
Issus
---------------Perforés
Mélodie
---------------A l’aise
Roche (dés)
---------------Puise
Dans la
fosse
---------------Q.G
Soignée
---------------Pronom
---------------Equité
Egarés
---------------Etablissements
Argon
---------------Issue
---------------Lac
Semblable
---------------Résout
Scandium
Possessif
---------------Dinar
---------------Fin de
séries
Baisse
---------------Pantois
Cérium (inv)
---------------Idiot (inv)
Clair
---------------Lents
Manganèse
---------------Bénéfique
---------------Mission
Solution
---------------Femme
Inscrite
---------------Quartier de
New York
Renvoi
---------------Détournés
Colorés
---------------Vêtements
---------------Brasier
Fermé
---------------Filet d’eau
Fin de
soirées
---------------Exprimer
Danse
---------------Apporte
---------------Orienta
Fermeté
---------------Armée
marocaine
Nazis
---------------Chaleur
Aveux
Rigolé
---------------- ---------------Béryllium
Ancien
Création
---------------Pronom
Consonne
double
Flaque
---------------Cri de
douleur
Coupe
---------------Sélénium
Condition
Astate
---------------Mépris
Maquillage
---------------Liquide
---------------Confie
Lipides
---------------Globules
Tuera
---------------Rejetés
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d’Algérie
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H., 59 ans, caissier commercial, avec exp.,
cherche emploi. Tél.: 0552 97 87 66 NS
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JH cherche emploi comme agent de sécurité,
6 ans d’expérience dans une banque (BNA).
Tél.: 0556 89 10 35 NS
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F É L I C I TAT I O N S
La famille Remila Smail de
Sétif félicite la famille
Hammache, surtout le père
Mourad, la mère Nora et le
frère Adam suite à la réussite
avec brio de la petite
Hammache Imène
à l’examen de la sixième avec mention
très bien.
En cette heureuse occasion, son papy
Remila Smaïl, sa mamy, ses tontons ainsi
que ses tatas lui souhaitent d’autres
succès à l’avenir inch’Allah.
Bravo, Imène.
Ton papy Remila Smail qui est fier de toi.
F45565/B11
La famille Abbaci félicite
chaleureusement leur fils
Abderamman
(dit Mohamed)
pour sa réussite à l’examen
de la 6e et lui souhaitent
beaucoup d’autres réussites et succès
dans sa vie.
Bravo, Mohamed.
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Les familles Saâdaoui, Loucif et Khalfoun
félicitent leurs enfants
Saâdaoui Abdelhak
Loucif Ouassim Zakaria
Khalfoun Oussama
pour leur réussite à l’examen de 5e année
primaire, et leur souhaitent plein d’autres
succès.
La famille Had de Bordj-ElBahri, papy Amar, mamy
Bahia et tonton Nissou
félicitent leur petite fille
Lina Hamza
pour sa réussite avec brio à
l’examen de 6e ainsi que son passage au
collège. Lina, bravo !
La famille Hadjeress, les
grands-parents et tante
félicitent leur fils
Anis
pour l’obtention de sa
sixième.
A d’autres succès, inch’Allah.
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Founès Nazim
pour ta réussite à l’examen
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moyenne, ta tante Nadia
t’adresse toutes ses félicitations
ainsi que son époux et ses enfants Nadir,
Hiba et Ramy.
Laâghouba lel BEM et lel Bac.
Bravo, Nazim !
Saïd Aït Mébarek
félicite son neveu
Rabah
Aït Mébarek
pour son succès
avec brio à l’examen
d’entrée en première
année moyenne.
Bravo et à d’autres succès.
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1. Période allant du 18 juin au 23 juin 2013 (en
week-end et autres). - 2. Du 24/06 au 7/7/13
(14 jours). - 3. Du 10/7 au 08/08/13 (période
Ramadhan) en week-end et autres. - 4. Du 10/08
au 23/08/13 (14 jours). - 5. Du 24/08 au 06/09/13
(14 jours). Tél.: 0560 41 10 31
NECROLOGIE
DÉCÈS
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La famille Hassaim a l’immense douleur de faire part du décès de son cher père
Hassaim Boussad
à l’âge de 74 ans. L’enterrement aura lieu
aujourd’hui jeudi 20 juin à partir de 13 h au
village Ifnayen, commune d’Aït-Oumalou,
daïra de Tizi-ouzou.
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder
au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
––––––––––––––––––––
La famille Tarmoul a la douleur de faire
part du décès de
Tarmoul Moh-Sghir dit Lahlou
à l’âge de 81 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
jeudi 20 juin à M’douha, Tizi-Ouzou.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
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F119084/B13
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VILLAS
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PENSÉES
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A notre très chère et
inoubliable mère, grandmère et belle-mère
Mme Aroun Saliha
veuve Haroun
Jour après jour, l’année
fait le tour. Voilà déjà deux ans, 20 juin
2011, que tu as été rappelée à Dieu.
En ce douloureux souvenir, toute la
famille Haroun de Chevalley te dit : «Tu
resteras toujours dans nos cœurs et nous
t’aimerons à jamais.»
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
F134011
retournons.
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e toutes les fêtes nationales,
celle du 19 Juin est la seule qui
a été supprimée officiellement !
Le hasard a voulu que ce soit l'un des
instigateurs du «renversement» et un
membre influent du pouvoir qui en
découla, qui fut à l'origine de ce changement. Nous avons cité l'actuel locataire d'El-Mouradia, M. Abdelaziz
Bouteflika. Sa décision fut saluée
comme un acte de renonciation aux
dérives dictatoriales et un rétablissement du droit. Elle était demandée
depuis longtemps par tous les démocrates du pays. Mais curieusement,
parmi ces apôtres intransigeants de
la démocratie et opposants farouches
du 19 Juin, il s'en trouve aujourd'hui
qui réclament ouvertement un nouveau coup d'Etat militaire contre un
pouvoir, certes issu du tripatouillage
de la Constitution et d'un énième vote
truqué, mais qui demeure un tant soit
peu un élément stabilisateur d'un
pays menacé de l'intérieur et de l'extérieur.
Une intervention de l'armée sous
quelque couvert que ce soit et pour
quelque objectif que ce soit, serait
une aventure hasardeuse qui, au
mieux, retarderait la mise en place
d'institutions démocratiques, en
renouant avec les affres du passé et,
au pire, créerait une situation de
confrontation dans une conjoncture
marquée par la recrudescence des
attaques terroristes et un environnement immédiat et régional guère favorable. La restauration du pouvoir personnel ne date pas d'aujourd'hui, de
même que la gabegie, la mauvaise
gestion et la corruption. Pourquoi
maintenant ? Les tenants de ce coup
de force, réclamé à cor et à cri,
D
Le 19 Juin 1965 effacé du calendrier officiel
mais bien vivant dans les mémoires
auraient-ils attendu que M. Bouteflika
tombe malade pour se rendre compte
de la situation catastrophique dans
laquelle se trouve le pays ? Auraientils eu peur de l'affronter lorsqu'il était
au summum de sa force physique et
politique ? Existe-t-il des «arrangements» occultes que nous ignorons.
Pour avoir été très clairs dès l'arrivée de M. Bouteflika et nos écrits
depuis 1999 en témoignent, nous
nous sommes toujours refusés à
louanger une politique qui allait à l'encontre des intérêts supérieurs de
notre pays. Ce sont 14 années qui ont
détruit les forces économiques et
sociales du pays. Ce sont 14 années
de bradage, de gestion occulte, de
pouvoir personnel, de régionalisme et
de népotisme. Et nous n'avons pas
attendu que le trône chancelle pour
faire notre boulot dans la dignité et
l'honneur, payant parfois très cher
cette option vitale pour la liberté d'expression. Mais nous pensons qu'il
existe des moyens légaux pour
mettre un terme à ce pouvoir qui, malgré les réaménagements de dernière
minute — comme l'attestent les décisions salutaires prises dans le domaine de l'industrie —, est visiblement
dans sa phase finale.
Ceci pour le présent. Quant au
passé, n'est-il pas utile de faire une
courte halte pour rappeler que l'action du 19 Juin n'était pas un simple
«coup d'Etat militaire»? Et si nous
préférons «réajustement révolutionnaire» à «coup d'Etat», c’est parce
que nous considérons que ce changement a permis de corriger le parcours d'une manière salutaire, en
donnant un contenu réel à l'indépendance nationale qui n'était qu'un slo-
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
gan creux claironné aux quatre coins
du pays par des militants bernés et
des milices inhumaines. Les vraies
valeurs patriotiques de la Révolution
algérienne étaient remises sur la sellette. Dépourvu de la légitimité historique d’un Boudiaf ou d’un Aït
Ahmed, Boumediène avait pour lui
l’expérience acquise en tant que chef
d’état-major de l’ALN et une certaine
influence sur les troupes. S’appuyant
sur une équipe qui répondait — à ses
yeux — à un besoin impérieux :
garantir
l’équilibre
régional,
Boumediène prit ses responsabilités
historiques ! L’une des actions les
plus urgentes était de ramener l’ordre
dans plusieurs régions qui avaient
basculé dans la violence, voire un
début de guerre civile. Ensuite, il fallait doter le pays d’institutions
viables. De la commune à la plus
haute marche de l’édifice institutionnel, toutes les responsabilités étaient
occupées sans le recours au suffrage! Ce furent les codes communaux
et de wilaya, avant la création, onze
années plus tard, du poste de président de la République. Certes, les
listes étaient uniques et présentées
par le FLN et le vote s’apparentait
beaucoup plus à un référendum, mais
l’Algérie de l’époque avait d'autres
priorités. Parer au plus pressé, aller
droit vers les objectifs assignés et ne
point s’embarrasser de coquetteries :
voilà l’urgence pour Boumediène et
pour toute une génération qui avait
compris que l’édification nationale
imposait parfois des choix douloureux, pas toujours en conformité avec
l’idéal démocratique. Question de primauté.
Cependant, et malgré toutes les
insuffisances, je peux témoigner que,
parmi les «élus» de l’époque, il y avait
plus de compétence et, surtout,
d’honnêteté que chez certains représentants issus des votes «démocratiques» ! Cela ne veut pas dire que la
liste unique est meilleure que le système des candidats multiples : ce
serait une grossière bêtise que de
l’affirmer. Néanmoins, lorsque la
«démocratie» ressemble à une farce,
lorsqu’elle est utilisée pour asseoir le
pouvoir de l’argent et du copinage,
lorsqu’elle permet à des analphabètes et des corrompus d’occuper les
sièges des assemblées élues, que
l’on nous permette de lui préférer le
système «dictatorial» révolutionnaire
de l'époque. En attendant, bien sûr,
que la vraie démocratie s’installe.
Mais quand ? Le jour où viendra
Godot…
Sur le plan économique, la vision
était claire dès le départ : pour mener
à bien les futurs plans de développement, il fallait maîtriser les richesses
nationales qui étaient aux mains des
firmes étrangères. Ainsi est née la
politique de récupération de ces
richesses et des gros moyens de production. Ce furent les étatisations des
mines et des sociétés de distribution
des produits énergétiques, long processus qui culmina avec la nationalisation des hydrocarbures. Ce fut une
harassante reconquête des biens du
peuple, menée par des hommes
debout, des patriotes comme on n’en
fait plus et qui végètent aujourd’hui,
vivant de maigres retraites ! Qu’ils
soient remerciés pour tout ce qu’ils
ont fait, au nom de cette génération
qui accéda au savoir et au bien-être
grâce à leurs sacrifices. Ces bâtis-
Par Maâmar FARAH
[email protected]
seurs, moudjahidine de la reconstruction nationale, ont droit à la reconnaissance de la Nation et s’il faut
continuer à honorer ceux qui menèrent la lutte armée, il ne faut jamais
oublier ces femmes et ces hommes
qui étonnèrent le monde par leur
savoir-faire, leur intégrité et l’immense espoir qu’ils soulevèrent au sein
de leur peuple.
Oui, nous avons rêvé sous
Boumediène et c’est ce rêve qui
manque à nos jeunes d’aujourd’hui,
confrontés à des horizons qui s’obscurcissent chaque jour un peu plus.
Le 19 Juin 1965 nous a rendu notre
dignité d’Algériens, cette dignité
recouvrée en 1962 mais qui fut très
vite mise à rude épreuve.
M. F.
(A suivre)
Un téléviseur pour Si Mourad, SVP !
Ambassadeur d’Algérie à Paris huit années durant, Missoum
S’bih, 80 ans, a été rappelé à Alger où il va occuper de
nouvelles fonctions. Secrétaire d’Etat à la …
…Jeunesse !
Mourad Médelci, ministre des Affaires étrangères, vient de déclarer ceci : «L’état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika évolue
de manière positive comme tout le monde l’a remarqué lors de son
apparition à la télévision à l’occasion de l’audience qu’il a accordée
pendant deux heures au Premier ministre et au chef d’état-major de
l’ANP.» Et c’est là, à cet instant précis, celui où j’entends ce genre
de phrases, que je mesure combien la technologie en matière de
téléviseurs a évolué. Et que je me pose une question fondamentale : quelle est la marque et le modèle de la télé de Médelci ?
Attention ! Il ne s’agit pas d’une question légère, posée juste comme
ça, pour meubler l’espace et faire beau. Non ! Il est primordial de
connaître la marque et le modèle du poste télé de notre ministre des
Affaires étrangères afin de comprendre comment il a pu voir, lui, sur
son écran que Abdekka allait mieux, positivement mieux. Le téléviseur de Si Mourad est-il encore en noir et blanc ? S’agit-il de ces
appareils qui fonctionnaient avec de grosses lampes à diodes
vertes qui chauffaient dix bonnes minutes avant de donner un rendement moyen. Oui, je sais que ça peut étonner les plus jeunes,
mais ça a existé. J’en ai eu un de marque Saba Electronic. Il n’avait
d’électronique que le nom gravé au plomb sur sa façade. Pour le
reste, je crois que mes problèmes de vue actuels proviennent de ma
trop longue exposition en face de cette «arme de destruction visuel-
le massive». Tout ça pour dire que Médelci est peut-être allé trop
vite en besogne en affirmant que «tout le monde avait pu voir à la
télé que Bouteflika allait mieux, de mieux en mieux, positivement
mieux !» C’est mal connaître le côté perfectionniste des Algériens.
Ils peuvent boucler difficilement leur mois, avoir d’énormes trous
dans leurs budgets, crever la dalle même, mais en matière de téléviseurs, mes compatriotes se choisissent toujours ce qui est à la
pointe de la technologie. Le top ! Et même si ce n’est pas toujours
le top, au moins des marques et des modèles s’en approchant. Et
sur leurs téléviseurs, mes compatriotes n’ont pas pu voir que
Abdekka allait mieux l’autre jour. Je suis désolé Monsieur le
Ministre, mais il est impossible qu’un appareil de télé normal, doté
d’une technologie actuelle, ait pu rendre une image comme celle
que vous décrivez du châtelain. Mais du coup, et au-delà de ce
simple constat sur la santé télévisuelle de Boutef’, je me rends
compte avec effarement que le chef de notre diplomatie, celui qui
est en charge de toutes nos relations avec le monde, ne disposerait
pas d’un poste télé adéquat, moderne et performant. C’est triste ! Et
c’est surtout dangereux. Les images déformées que lui renvoie son
actuel téléviseur pourraient l’induire en erreur et l’amener à prendre
de graves décisions, pour certaines irrémédiables. D’où cet appel
sincère, poignant et solennel que je lance aujourd’hui à tous les
importateurs de téléviseurs, à tous les fabricants et à tous ceux qui
montent localement des appareils de marques prestigieuses : s’il
vous plaît, bonnes âmes, offrez un LCD ou un LED à Médelci. Votre
geste peut nous éviter le pire ! Je fume du thé et je reste éveillé, le
cauchemar continue.
H. L.

CORRECTIONS DU BAC :

Transcription

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