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Valeurs Actuelles, no. 3746
Quelle semaine, jeudi, 11 septembre 2008, p. 10
LE CARNET DE CHRISTINE CLERC
Entre angoisse et sourires
Clerc Christine
Affreusement cynique, cette photo de Match mise en scène pour la propagande des talibans : huit
tueurs enturbannés arborent, sur fond de désert, qui la montre, qui le gilet pare-balles, qui le talkiewalkie de l'un des dix soldats français tués en embuscade. Insupportable pour les familles. Et
pourtant, on ne peut s'empêcher de penser que, si elle provoque une interrogation sur cette guerre
d'Afghanistan, où l'on égorge comme il y a cinquante ans en Algérie, cette horrible photo aura été
utile.
L'Afghanistan me hante. Deux questions. Comment, avec 50000 soldats perdus dans ces montagnes
redoutables, les Américains et leurs alliés espèrent-ils, non plus capturer Ben Laden, mais frapper à la
tête le totalitarisme de notre siècle - l'islamisme - alors que les bombardements et l'envoi de 500000
soldats au Viêtnam ne purent venir à bout d'un précédent fléau mondial - le communisme? Et
pourquoi les pays européens,qui envoient de plus en plus de soldats risquer leur peau là-bas, ne
combattent-ils pas avec plus de vigueur le fondamentalisme musulman sur leur propre territoire ? La
Grande-Bretagne, qui compte déjà 106 morts avec 7800 soldats stationnés au pays des talibans,
tolère chez elle le port de la burqa. Il y a cinq jours, l'ancien ministre des Affaires étrangères, Jack
Straw,exprimait son « inquiétude » à ce sujet. Le Conseil des mosquées du Lancashire, dont il est
l'élu, le rappelle à l'ordre, tandis que Downing Street publie ce communiqué : «M.Straw exprime là
des opinions personnelles. »
La mort, la naissance. En alternance avec les photos de tueurs, les magazines people ont pour sujet
de prédilection les jeunes - ou futures - mamans. Heureuses. Après Angelina Jolie et Mélissa Theuriau
- non sans un détour par les États-Unis, où Sarah Palin exhibe son bébé trisomique sur la scène de la
convention républicaine tandis que sa fille, Bristol, 17 ans, est priée de ne pas cacher au monde son
ventre arrondi -, Rachida Dati,toujours juchée sur des talons aiguilles, se montre moulée dans un pull
noir qui met en valeur ses formes nouvelles. Qui l'eût cru ? Quarante et un ans après le vote de la loi
Neuwirth sur la contraception, trente-trois ans après celui de la loi Veil sur l'IVG, elles veulent toutes
des bébés ! Rachida, qui sera mère à 43 ans, illustre ce phénomène nouveau : de plus en plus de
femmes choisissent, comme dans la chanson, de se "faire un bébé toute seule", souvent après 40
ans. Résultats : des grossesses à risques et 50 000 petits prématurés chaque année. Gardons-nous,
cependant, des leçons de morale : "Un bébé n'est pas un objet de consommation, que l'on s'offre
comme une TV à écran plat..."Si l'âge moyen (29,9 ans) auquel les Françaises mettent au monde leur
premier enfant est beaucoup plus élevé qu'il y a trente ans, ce n'est pas par simple effet de mode,
mais parce que leur employeur leur dit, lorsqu'il les embauche à 23 ans:"Vous n'allez pas avoir un
bébé, au moins ? " Peur d'être déclassée. La moderne patronne du Medef, Laurence Parisot, 49 ans,
devrait s'en préoccuper.
Trop radieuse, l'unanimité, à Royan, au Campus des jeunes UMP (dites "jeunes pop"): elle a quelque
chose de forcé.Voici le one-man show de Jean Sarkozy, ovationné en héros, et le duo des ravissantes
- la rousse Nathalie Kosciusko-Morizet, la brune Rachida Dati - chantant « c'est magnifique, une
femme enceinte! ».Voici le trio des candidats à couteaux tirés de la région Île-de-France, qui
s'embrasse sur ordre de l'Élysée et le quatuor formé par le secrétaire général du parti,Patrick
Devedjian et ses trois adjoints (qui briguent tous trois sa succession) arborant un sourire à
l'américaine, tandis que Jean-Pierre Raffarin s'écrie: « Le président vous aime! » Dans toute la
France,cependant,les élus reçoivent des doléances: à propos de la "taxe RSA".« En trente ans de vie
politique, me dit l'ancien ministre sarkozyste Alain Lambert,sénateur de l'Orne,qui se demande
aujourd'hui s'il ne va pas se porter candidat à la présidence du Sénat hors UMP, c'est la première fois
que les gens arrêtent ma femme au supermarché pour lui parler impôts. » On aimerait qu'un
"bouffon du roi" dise au président toutes ces choses que ni les courtisans ni les godillots, fussent-ils
"modernes",n'osent lui dire.
Bernadette Chirac profitait du moment où son président de mari se rasait, le matin dans leur salle de
bains, pour lui "balancer" les informations pas agréables recueillies dans les fermes de Corrèze, les
hôpitaux et tout au long de ses périples pour les "pièces jaunes". Interrogée par Michel Drucker, la
douce Carla Bruni chante « je suis ton amoureuse » et confie qu'elle a envie « d'ouvrir les portes et
de faire quelque chose pour les autres ». Elle le dit avec sincérité, et l'on aime le ton sur lequel elle
prononce « la France, mon pays ». Espérons encore.
Avec l'aimable autorisation de
Valeurs Actuelles, no. 3746
Entretien, jeudi, 11 septembre 2008, p. 18
Majorité. Dernière ligne droite dans la bataille pour le "plateau" de la Haute Assemblée.
Sénat. Une présidence en balance
Pochat Josée
On l'appelle "le plateau". Il est au Sénat ce que le "perchoir" est à l'Assemblée nationale : le fauteuil
du président de la Haute Assemblée, deuxième personnage de l'État dans les institutions, après le
président de la République. C'est le poste dont rêvent quatre sénateurs de la majorité, pour succéder
à Christian Poncelet, 80 ans, qui achève son troisième mandat. Ce dernier ne sera pas candidat à sa
propre succession après le renouvellement d'un tiers des sièges du Sénat, le 21 septembre prochain.
Deux candidats font, à un peu plus de trois semaines de l'élection, figure de favoris : le sénateur des
Yvelines et maire de Rambouillet, Gérard Larcher, et l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Le sénateur de l'Oise Philippe Marini a créé la surprise en annonçant sa candidature, début août.
Jean-Claude Gaudin reste en embuscade et dit attendre les résultats du renouvellement, le 21
septembre, pour décider de se déclarer... ou pas. Voilà pour les deux "outsiders".
Une chose est sûre, le "plateau" ne devrait pas échapper à l'UMP, qui totalise aujourd'hui 159 élus
sur les 331 que compte la Haute Assemblée. Le renouvellement d'un tiers des sièges le 21 septembre
ne devrait modifier les rapports de force qu'à la marge. La majorité (les sénateurs étant élus par les
délégués des communes) devrait perdre quelques sièges après la défaite des municipales de mars
dernier, où beaucoup de villes ont basculé à gauche.Mais grâce aux douze nouveaux sièges créés en
2003 pour tenir compte du recensement de 1999 et aux deux sièges créés en 2007 à SaintBarthélemy et Saint-Martin, l'UMP pense néanmoins garder les mêmes effectifs, à plus ou moins cinq
sièges. Une primaire est organisée le 24 septembre pour départager les candidats de la majorité qui
seront finalement en course. Celui qui en sortira vainqueur aura alors toutes les chances, le 2
octobre, de devenir le prochain président du Sénat.
La bataille pour la présidence, c'est une tradition au Sénat, se mène à pas feutrés, à fleurets
mouchetés. Elle n'en est pas moins acharnée, même si elle se veut discrète. « Il ne faut pas s'y
tromper, s'amuse un sénateur. Les coups de couteau sont ici aussi meurtriers qu'ailleurs. Mais au
Sénat, les corps tombent sur la moquette, c'est moins bruyant. »
Même le président se plie à la tradition : officiellement, Nicolas Sarkozy ne soutient aucun candidat.
Mais l'Élysée surveille de près l'élection. Ces derniers mois, beaucoup pensaient que Raffarin tenait la
corde. Il semble qu'il ait perdu la main et soit en train de se faire doubler par Larcher dans la dernière
ligne droite.
C'est dans un entretien à Paris Match que l'ancien ministre du travail s'est officiellement lancé, le 31
juillet dernier, après avoir mené une campagne très active auprès des sénateurs ces derniers mois.
Son diagnostic ? « Le Sénat souffre d'un procès en légitimité. Il existe une incroyable distorsion entre
la réalité de son travail et sa perception par l'opinion. » Son projet ? Redonner de la vitalité à la
Haute Assemblée, en réformant le règlement, vers plus de liberté législative aux sénateurs; évoluer,
en offrant à l'opposition une présidence de commission et créer un poste de rapporteur pour la loi
de financement de la Sécurité sociale; arriver à un subtil équilibre entre liberté de parole et soutien
au gouvernement.
Mais ce n'est pas sur les projets des candidats de la majorité que se fera la différence. Leur vision de
la façon dont la Haute Assemblée doit évoluer est très proche, pour ne pas dire identique. C'est en
coulisses, en mobilisant leurs réseaux, que les candidats se départageront. Et il est risqué de faire des
pronostics avant le résultat des urnes.
Larcher est plus optimiste que jamais. « Jean-Pierre Raffarin a peut-être eu le tort de sous-estimer
ma détermination », a confié ce familier du palais du Luxembourg, où il est élu depuis 1986 et dont il
a assuré la viceprésidence de 1997 à 2001. C'est l'un de ses atouts. Et il en a d'autres : bon vivant,
amateur de bonne chère, chaleureux, homme de terroir, réputé pour son bon sens, apprécié de ses
pairs, Gérard Larcher a le profil type d'un président du Sénat, dans la droite ligne d'un René Monory
ou d'un Christian Poncelet. « C'est un personnage rond, plus ferme à l'intérieur que son physique le
laisse penser, car il sait ce qu'il veut », dit de lui l'ancien ministre RPR Franck Borotra. Valérie
Pecresse, qui l'a connu quand elle était députée des Yvelines, dressait de lui un portrait élogieux : « Il
a ce savoir-faire qui caractérise les vrais élus et une grande capacité d'écoute. Il compte parmi les
rares hommes politiques qui excellent sur le terrain tout en ayant une vision synthétique de dossiers
nationaux. Sa recette magique ? Il sait prendre du temps avec les autres ». Son handicap ?
Il est nettement moins connu que Jean-Pierre Raffarin qui, lui aussi, a le "profil". Et les deux hommes
sont proches de Nicolas Sarkozy, qui n'a pas nettement tranché en faveur de l'un ou de l'autre. Reste
une dernière inconnue. Et si, une fois les deux candidats départagés par la primaire, le 2 octobre, une
candidature de dernière minute venait troubler l'ordre préétabli ? On murmure qu'Alain Lambert,
l'ex-ministre du budget, qui s'est déjà élevé avec force contre le financement du RSA, n'excluait pas
de se lancer dans la course.
Encadré(s) :
Trois questions à... Philippe Marini
Quelle différence votre candidature exprime-t-elle ? Je souhaite porter le besoin de renouveau de
notre Assemblée, qui est souvent injustement critiquée et qui doit impérativement tirer parti de la
révision constitutionnelle pour effectuer son « autoréforme ». Le Sénat doit apparaître comme un
espace de propositions et d'impulsion, un lieu privilégié des grands débats de société. Vous avez
envoyé cet été une lettre aux sénateurs, quel était votre message ? J'ai voulu expliquer ce que
signifie pour moi ce « nouvel élan pour le Sénat » et j'ai rappelé que durant les trois années qui
viennent, le rôle du prochain président du Sénat sera vital, car en 2011,la moitié des sièges de
sénateurs seront renouvelés. Cette période sera peutêtre la dernière chance de maintenir un Sénat
issu du suffrage indirect, proche des collectivités locales et représentant des territoires aussi bien
que de la population. Quelles évolutions majeures mettriez-vous en oeuvre ? J'attache une
importance toute particulière à la conférence des présidents, qui doit prendre une nouvelle place et
devenir un véritable organe politique d'impulsion.
Avec l'aimable autorisation de
France Actu Régions - Ouest France
Orne
Jeudi, 11 septembre 2008
Ce que nos élus pensent du fichier Edvige
« Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale » : derrière le joli nom d'«
Edvige » se cache un fichier de renseignements généraux qui émeut de plus en plus l'opinion
publique. Selon le projet de loi, le fichier Edvige permettra le fichage des élus, syndicalistes,
personnes en vue dans le monde économique et les potentiels délinquants à partir de l'âge de 13
ans. La contestation monte et une journée d'action est prévue le 16 octobre, jour de la SainteEdwige.
Yves Deniaud (UMP), député de la 1re circonscription. « Les fichiers de ce genre sont nécessaires
pour le suivi et la prévention de la délinquance et de la criminalité. Je suis favorable au fait de
surveiller de jeunes mineurs qui, laissés à eux-mêmes, risquent de devenir dangereux pour euxmêmes ou pour les autres. En revanche je suis plus circonspect sur le volet appartenance politique et
préférences sexuelles. Cela dit ce n'est qu'un décret, contre lequel il existe des recours. Le conseil
d'État dira s'il est conforme à la loi, notamment sur les libertés individuelles. Le débat parlementaire
promet d'être intéressant. »
Sylvia Bassot (UMP), député de la 3e circonscription. « Le décret est sorti en juillet : je m'étonne que
les élus qui protestent, et en particulier le PS, attendent début septembre pour s'en émouvoir. En
attendant nous sommes dans un état de droit. Le conseil d'État est saisi, il tranchera. J'attendrai son
avis pour me prononcer personnellement sur cette question. Ce fichier Edvige, en tout cas, me paraît
tout de même plus transparent que le précédent, qui était occulte. »
Nathalie Goulet (Rassemblement démocratique et social européen), sénateur: « Que les délinquants
ou les terroristes soient fichés, c'est une chose. Mais quand on parle de vous ou moi, des gens qui ne
représentent aucun risque pour l'ordre public, c'est vraiment autre chose. Pour ce qui me concerne,
j'ai signé la pétition contre Edvige. Aujourd'hui, au nom de la sécurité du territoire, on fait n'importe
quoi. C'est big brother. On aurait pu discuter de tout ça : savoir quels sont les objectifs, les contrôles
et surtout l'usage ? »
Alain Lambert (UMP), sénateur et président du conseil général: « Le premier devoir d'un État, c'est la
protection de ses citoyens et de leurs biens. Le fichier Edvige pose effectivement question. Quand on
crée un fichier, il y existe des précautions fondamentales à respecter : la liberté et la sécurité, comme
l'a souligné le président de l'Assemblée nationale. Aussi, je me réjouis que le Président de la
République ait décidé d'ouvrir une concertation. Elle devrait être suivie d'une discussion pour
garantir les libertés individuelles. Aujourd'hui, le triste anniversaire du 11 septembre doit nous
rappeler à tous, politiques et citoyens, combien il est à la fois compliqué et primordial pour chaque
démocratie d'assurer à la fois la sécurité de son territoire tout en préservant les libertés individuelles.
Je suis conscient que l'un doit être au service de l'autre; et non l'inverse. C'est pourquoi j'attends
beaucoup de la concertation décidée par l'Elysée. »
Joaquim Pueyo (PS), maire d'Alençon. « J'ai signé la pétition contre le fichier Edvige. Il n'y a même
pas eu de débat parlementaire ! Ce fichier, qui concerne les mineurs de plus de 13 ans mais aussi les
élus, les responsables syndicaux, associatifs ou économiques, est une atteinte aux libertés
individuelles. Les problèmes de santé, les orientations sexuelles y figureront. La commission
nationale informatique et liberté (Cnil) est très réservée; le ministre de la Défense lui-même s'y
oppose. Je demande à tous les citoyens de se mobiliser ! »
Pierre Pavis (PS), maire d'Argentan. « Je vais pétitionner contre ce fichier », s'insurge Pierre Pavis,
maire d'Argentan, qui juge cela « scandaleux ». Pour lui, « tenir compte de la vie privée des élus, cela
veut dire quoi ! Plutôt que d'attaquer, il vaudrait mieux protéger ceux qui s'engagent dans la vie
publique. Il faut absolument que le gouvernement revoie sa position. »
Yves Goasdoué (PS), maire de Flers : « La police a besoin, dans des conditions prévues et
réglementées, de disposer d'un certain nombre d'informations. Mais on ne peut pas comprendre
pour quelle finalité on mêle des fichiers visant des personnes susceptibles d'avoir commis des
infractions ou d'en commettre avec un fichier visant les militants associatifs, syndicaux, les élus
locaux. Les élus locaux sont-ils considérés comme des délinquants en puissance ? Qu'est-ce que c'est
que ce mélange ? À quoi est-il destiné ? A une police politique ? Autre question, celle de la nature
des informations, en particulier sur l'état de santé, la vie privée, voire l'orientation sexuelle des
personnes. Ce n'est pas admissible et ça demande des explications. »
Jean-Claude Lenoir (UMP), député de la 2e circonscription, est à l'étranger et n'a pu répondre à nos
questions.
Avec l'aimable autorisation de
AFP Infos Françaises
Politique, mercredi, 10 septembre 2008 - 18:17
Présidence du Sénat: Larcher dit n'avoir "rien demandé" à Sarkozy
PARIS - Le sénateur UMP des Yvelines Gérard Larcher, candidat à la présidence du Sénat, assure n'avoir
"rien demandé" à Nicolas Sarkozy, dans un entretien à paraître jeudi dans Le Parisien/Aujourd'hui en
France.
"Moi, je n'ai rien demandé au président de la République", assure M. Larcher.
"Il sait qu'il peut compter sur ma loyauté. L'Elysée m'a confirmé qu'elle ne se mêlera pas de la primaire à
l'intérieur du groupe UMP. Je ne lui demande pas de signe, ça n'a pas de sens. Ce sont les sénateurs qui
vont décider", ajoute-t-il.
M. Larcher estime qu'"il faut une présidence qui soit politique, sans être partisane".
"Le président du Sénat doit s'exprimer sur des sujets politiques, différemment du président de
l'Assemblée nationale, davantage sur des sujets de fond", explique-til.
Pour lui, "on n'est pas ici dans la pulsion politique du quotidien comme à l'Assemblée, mais je crois qu'on
doit avoir une vision éthique et anticipatrice sur les grands sujets de société".
Interrogé sur son attitude au cas où Christian Poncelet, actuel président du Sénat, annonçait finalement
qu'il se représente, l'ancien ministre répond qu'il "serait candidat".
Le prochain président sera élu le 1er octobre, après les sénatoriales du 21 septembre et après une
primaire au sein du groupe UMP. MM. Marini et Raffarin sont également sur les rangs, officiellement ou
officieusement, et un quatrième sénateur, Alain Lambert, envisage de se présenter.
paj/ei
Avec l'aimable autorisation de
AFP Infos Françaises
Politique, mercredi, 10 septembre 2008 - 16:28
Sénat: candidat à la présidence, Marini (UMP) dit "déranger"
PARIS - Le sénateur UMP Philippe Marini, candidat à la présidence du Sénat, a assuré mercredi avoir
"toutes ses chances" et estimé que "rien de ce qui est annoncé n'est inéluctable" face à Jean-Pierre
Raffarin et Gérard Larcher, qui font figure de favoris.
Le prochain président sera élu le 1er octobre, après les sénatoriales du 21 septembre. Le groupe
UMP se réunira auparavant pour désigner son candidat.
MM. Marini, Larcher et Raffarin sont sur les rangs, officiellement ou officieusement, et un quatrième
sénateur, Alain Lambert, envisage également de se présenter.
"Personne ne doit s'auto-proclamer poids-lourd, rien de ce qui est annoncé n'est inéluctable, certes
je dérange", a déclaré à l'AFP M. Marini.
Evoquant les candidatures de MM. Larcher et Raffarin, il a estimé que "les trois candidats sont
exactement sur la même ligne de départ".
Le sénateur de l'Oise, issu du RPR, affirme que sa démarche "est soutenue par des collègues issus des
différentes sensibilités de l'UMP". Il a publié le 9 juillet un document intitulé "un nouvel élan pour le
Sénat", avec les sénateurs Jean Arthuis, Hubert Haenel, Alain Lambert et Dominique Leclerc.
"Je suis libéral en économie, ce qui séduit un certain nombre de RI (Républicains indépendants),
gaulliste d'origine attaché à la Nation, avec une histoire commune avec certains comme Charles
Pasqua, j'ai une identité de thèmes et de pensée avec Alain Lambert (ancien ministre), ce qui
m'apporte le soutien centriste" a-t-il plaidé.
"Je n'ai pas été dans l'exécutif et je suis exclusivement un candidat du métier parlementaire,
contrairement à MM. Raffarin et Larcher, a-t-il souligné.
Le rapporteur général du budget au Sénat a indiqué qu'il respecterait le verdict de la primaire UMP
et que s'il n'était pas désigné, il souhaitait "uniquement être reconduit comme rapporteur".
szb/paj/ei
Avec l'aimable autorisation de

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