Info élus_06_10_09 - Tourisme en Vaucluse
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« Utilisation responsable des pesticides au sein des collectivités locales » SARRIANS - 8 octobre 2009 « Utilisation responsable des pesticides au sein des collectivités locales » SARRIANS - 8 octobre 2009 Journée d’informations des élus du Vaucluse Utilisation responsable des pesticides au sein des collectivités locales “ Adopter de bonnes pratiques d’utilisation et mettre en place des techniques alternatives Anne MEFFRE Alice DUBOIS ” Vincent MAYEN Contexte de l’utilisation des produits phytosanitaires et impacts environnementaux Définition En agriculture : produits phytosanitaires, produits antiparasitaires. Pour les industriels : produits pharmaceutiques, phyto-pharmaceutiques. Sous l’angle des résidus retrouvés dans les eaux (contrôles sanitaires, ou surveillance de la qualité) : paramètre pesticides. La réglementation européenne ou française ne reconnaît pas le terme de pesticide, mais au contraire définit précisément les notions de biocide, de produit phytopharmaceutique et de produit antiparasitaire contre les ennemis des cultures. Définition Substances intentionnellement toxiques pour cibler certains organismes Composition ~ Une ou plusieurs substances actives ayant un effet pesticide ~ D’autres substances comme des surfactants (tensioactifs), des adjuvants (antimousse, …) Origines naturelles (minérales ou organiques) ou issues de la chimie de synthèse Formulations ~ Liquides (concentré, suspension…) ~ Solides (poudre, granulées, comprimés…) Catégories phytosanitaires : les différentes familles Les herbicides Pour tuer les végétaux (adventices ou « mauvaises herbes ») Les fongicides Pour tuer ou limiter le développement des champignons parasites des végétaux Les insecticides Pour tuer les insectes Puceron sur Rosier Oïdium sur chêne Source : Plantifolia Source : Naturepixel Usages des produits phytosanitaires Zones Agricoles végétaux des champs Zones Non Agricoles serre ou pépinière ornementale gamme «agricole» espaces verts gamme «espaces verts» Professionnels jardins gamme «jardin» Amateurs Homologation des produits phytosanitaires Tout pesticide doit avoir une A.M.M. (Autorisation de Mise sur le Marché) ou numéro d’homologation Pour vérifier l’efficacité Pour protéger Le Consommateur L’Applicateur L’Environnement Données écotoxicologiques et toxicologiques évaluées lors de l’homologation des produits Sur les emballages : phrases de risque et conseils de prudence. T : Toxique T+ : Très Toxique Les phrases de risque phrases R Xi : Irritant Xn : Nocif C : Corrosif Les conseils de prudence phrases S N : Dangereux pour l’Environnement Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire Agence Française de Sécurité Alimentaire des Aliments Substance active Préparation commerciale Comité Phytosanitaire Permanent de la Chaîne Alimentaire et de la Santé Ministère Chargé de l’Agriculture Inscription à l’Annexe I de la liste positive communautaire Autorisation de Mise sur le Marché Les utilisateurs de produits phytosanitaires En 2008 la France : 1er utilisateur européen et 4ème utilisateur mondial, après les USA, le Brésil et le Japon, avec une consommation moyenne annuelle de 78 000 tonnes. Les pesticides outils chimiques ? Les agriculteurs les utilisent pour détruire ou combattre les ennemis des cultures Des utilisateurs non agricoles les utilisent pour entretenir les espaces, mais qui ne traitent pas à des fins agricoles ou horticoles Distribution des produits phytosanitaires (organiques et minéraux confondus) vendus en France en 2000, selon les trois utilisateurs principaux Tonnages estimés % Agriculture Exploitants agricoles 95 000 90.6 % Spécialités « Jardin » Particuliers 8 500 8.1 % Spécialités « Entretiens des espaces verts » Collectivités et sociétés exploitantes de réseaux de transport 1400 1.3 % Total 105 000 100 % Utilisateurs Source : UPJ, UIPP, données 2000 Les principaux utilisateurs non agricoles de pesticides Les gestionnaires des voies de transports La collectivité Les gestionnaires de terrains de sport et de loisirs Les particuliers Les prestataires de services d’entretien d’espaces verts Contexte d’utilisation en milieu urbain Déséquilibre naturel : faible pression des organismes régulateurs, contraintes climatiques, introduction d’organismes exotiques… Gênes commoditaires : goutte de miellat, piqûres de tigre du platane, réduction de la densité de l’ombre, . Exigence esthétique et de propreté : mineuse du marronnier, sites de prestige, désherbage, site fréquenté par le public, … Sécurité : désherbage, fauchage des voirie Santé publique : plantes allergisantes, maladie de la suie de l’érable, chenilles processionnaires, … Qualité de jeu : terrain sportif Santé du végétal : organismes de quarantaines (capricorne asiatique, …) et autres organismes de qualité Répartitions des tonnages de matières actives Espaces Verts vendus en 2000 Fongicides Insecticides Autres Débroussaillants Arbres, arbustes Sélectifs gazons Herbicides Source : UPJ, données 2000 Produits utilisés : majoritaires des herbicides L’utilisation des pesticides est remise en cause Environnemental : Protocole de Rio, Impact des pesticides sur l’environnement (air, eau, biodiversité, …), sensibilité croissante des citoyens… Santé publique : Risques liés à l’application, l’inhalation et à la consommation (eau, air,…. ex : tumeurs au cerveau favorisées par les pesticides) Social : Exigences du citoyen, amélioration de la qualité de vie dans les villes du Monde, conditions de travail, traçabilité, suffisance alimentaire,… Économique : Solution à la résistance aux insecticides, bio agresseurs émergents, développement de nouveaux marchés,… Technique : problèmes de phytotoxicité et de stress des plantes vis-à-vis des pesticides, réduction du nombre de produits homologués et renforcement de la législation,… Les voies de transferts vers le milieu naturel 30 à 70 % du produit pulvérisé n’atteint pas la cible visée Application des pesticides Pluie Atteinte de la cible Volatilisation Lessivage des matières actives sur le feuillage et sur le sol Lavage de l’air Photo décomposition Ruissellement de surface Diffusion dans le sol Cours d’eau Dégradation Rétention Relargage Produits de dégradation Ruissellement sub-surfacique des eaux de drainage Nappe Phréatique Un point sur la qualité de l’eau Norme de potabilité Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 1 seul gramme de substance active suffit à polluer 10 000m3 d’eau Soit un fossé de 10 km de long ! Source : CREPPEP Pays de la Loire La concentration de 0,0000001 g par litre, au-delà de laquelle l’eau n’est plus potable, est très rapidement atteinte. Réglementation européenne Directive Cadre sur l’Eau Objectifs de 'bon état" de la qualité des eaux pour 2015 : Pour les eaux superficielles : ~ « Bon état chimique" de l’eau ~ « Bon (ou le très bon) état écologique" Pas de dérogation « Bon état » Pour les eaux souterraines : ~ « Bon état chimique" de l’eau Programme de mesures du SDAGE Le constat …. : Qualité des eaux dégradée Bilan national IFEN 2007 : des pesticides ont été quantifiés dans : 91 % des stations en Eaux Superficielles 55 % des stations en Eaux Souterraines Synthèse régionale de contamination des eaux par les produits phytosanitaires de la CORPEP PACA contaminations liées aux herbicides prédominantes la plupart des milieux actuellement atteints potabilité souvent non-conforme potentialités biologiques altérées Qualité de l’eau en Eaux superficielles - données 2004-2007- AERMC Seuils d’évaluation SEQ-EAU 23 stations suivies- 19 cours d’eau ■ Qualité très bonne 2 rivières ■ Qualité bonne 6 rivières ■ Qualité moyenne 8 rivières ■ Qualité médiocre 3 rivières ■ Qualité mauvaise 4 rivières Objectif DCE 2015 Tous les points en classe « Bleue » ou « verte » Potabilité en Eaux Superficielles- données 2004-2007- AERMC 23 stations suivies- 19 cours d’eau Niveau de potabilité : ■ Potable (<0.1µg/l) aucune rivière ■ Non potable mais potabilisable (0.1 à 2µg/l) 15 rivières ■ Non potabilisable (> 2µg/l) 8 rivières La Grande Levade à Bédarrides Grande diversité de molécules : 41 Herbicides non spécifiques largement prédominants 5 herbicides les plus quantifiés : oxadiazon, glyphosate et son métabolite AMPA, diuron, 2,4-D: Origine mixte 11 molécules (et leurs métabolites) interdites depuis plusieurs années toujours quantifiées Fréquence de quantification des molécules de 2006 à 2007 Oxadiazon AMPA Glyphosate Diuron 24D Métalaxyl DCPMU (métabolite Diuron) Terbuthylazine Iprodione Oryzalin Pendiméthaline Simazine DPU (métabolite Diuron) Diflufénicanil Endosulfan sulfate Méthomyl Terbuthylazine hydroxy Alachlore Aminotriazole Azoxystrobine HCH gamma Oxadixyl Piperonil butoxide Propyzamide Terbuthylazine déséthyl Carbaryl Carbofuran Carbofuran 3 hydroxy Chlortoluron Endosulfan alpha Epoxiconazole Imidaclopride Isoxaben Mécoprop Norflurazon Perméthrine Sébuthylazine Spiroxamine Tébuconazole Terbuméton Thiofanox sulfone Source : données AE RM&C 20% 40% 60% 80% 100% Cas du Bassin Versant du Coulon Données 2004 à 2007 Commune du point de prélèvement : Cavaillon Grande variété de molécules retrouvées : 32 Non-conformités aux normes de potabilité : 65 % des cas «SEQ-Eau potentialités biologiques » : classe jaune AMPA Glyphosate 24D Aminotriazole Azinphos méthyl Carbaryl Diuron Endosulfan sulfate Chlorpyriphos éthyl Oxadiazon Oxadixyl Perméthrine Piperonil butoxide Atrazine déséthyl Azinphos éthyl Carbofuran Chlorfenvinphos Dichlorprop Endosulfan alpha Glufosinate-ammonium HCH gamma Ioxynil Iprodione Isoxaben Linuron Mécoprop Mépronil Méthabenzthiazuron Métolachlore Pendiméthaline Propoxur Terbuthylazine déséthyl Bassin Versant du Coulon Données 2004 à 2007 Conformité aux normes de potabilité Non potabilisable (>2µg/l) Potable (<0,1µg/l) Non potable (0,1-2µg/l) Potable (non détectée) Viticulture Cultures Maraîchères Grandes cultures Arboriculture Origine mixte 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% AMPA Glyphosate 24D Aminotriazole Azinphos méthyl Carbaryl Diuron Endosulfan sulfate Chlorpyriphos éthyl Oxadiazon Oxadixyl Perméthrine Piperonil butoxide Atrazine déséthyl Azinphos éthyl Carbofuran Chlorfenvinphos Dichlorprop Endosulfan alpha Glufosinate-ammonium HCH gamma Ioxynil Iprodione Isoxaben Linuron Mécoprop Mépronil Méthabenzthiazuron Métolachlore Pendiméthaline Propoxur Terbuthylazine déséthyl Bassin Versant du Coulon Données 2004 à 2007 Conformité aux normes de potabilité Non potabilisable (>2µg/l) Commune du point de Potable (<0,1µg/l) prélèvement : Non potable (0,1-2µg/l) Cavaillon Potable (non détectée) Viticulture Cultures Maraîchères Grande variété de molécules retrouvées : 32 Grandes cultures Non-conformités aux normes de potabilité : 65 %Arboriculture des cas «SEQ-Eau potentialités biologiques » : classe jaune Origine mixte 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Potabilité en Eaux Souterraines- données 2001-2004 - AERMC ■ Potable (molécule non détectée au seuil de quantification) 20 nappes 44 stations 2/3 ■ Potable (<0.1µg/l molécule détectée au-delà du seuil quantification) 9 nappes ■ Non potable mais potabilisable (0.1 à 2µg/l) 13 nappes ■ Non potabilisable (> 2µg/l) 2 nappes Objectif DCE 2015 Tous les points en classe « Bleue » Qualité de l’eau en Eaux superficielles données 2004-2008- CG84 Le Lez à Bollène L’Ouvèze au Crestet La Sorguette à Monteux L’Aygues à Cairanne L’Auzon à Carpentras La Lône de Caderousse à Caderousse La Sorgue de Velleron à Althen des Paluds La Grande Levade à Bédarrides La Sorgue à l’Isle sur la Sorgue Le Bras des Arméniers à Sorgues Le Canal de Vaucluse à Vedène La Sorgue d’Entraigues à Entraigues Le Coulon à Cavaillon Qualité de l’eau en Eaux superficielles données 2004-2008- CG84 ■ Qualité moyenne 1 rivière ■ Qualité médiocre 5 rivières ■ Qualité mauvaise 1 rivière ■ Qualité très bonne 2 rivières ■ Qualité bonne 4 rivières Potabilité en Eaux Superficielles- données 2004-2008- CG84 Le Lez à Bollène L’Ouvèze au Crestet La Sorguette à Monteux L’Aygues à Cairanne L’Auzon à Carpentras La Lône de Caderousse à Caderousse La Sorgue de Velleron à Althen des Paluds La Grande Levade à Bédarrides La Sorgue à l’Isle sur la Sorgue Le Bras des Arméniers à Sorgues Le Canal de Vaucluse à Vedène La Sorgue d’Entraigues à Entraigues Le Coulon à Cavaillon Potabilité en Eaux Superficielles- données 2004-2008- CG84 ■ Potable (<0.1µg/l) 2 rivières ■ Non potable mais potabilisable (0.1 à 2µg/l) 10 rivières ■ Non potabilisable (> 2µg/l) 1 rivière Impact de la ville sur la qualité des eaux superficielles Bassin versant de la Meyne Source : Chambre d’Agriculture 84 Matières actives détectées avec une fréquence supérieure ou égale à 50 % des prélèvements Ville Glyphosate AMPA Diuron Aminotriazole Pipéronyl butoxyde Terbuthylazine déséthyl M1A M1 M3 M3A Profil de contamination « zone non agricole » M4 M2 Terbuthylazine Terbuthylazine déséthyl Oxadixyl Simazine Profil de contamination « zone viticole » Impacts sur la santé Impacts sur la santé Hormis dans le cas des intoxications aiguës, peu de données sur les effets des pesticides sur la santé humaine ; Effets chroniques mal connus, mais lien entre l’exposition aux pesticides et le développement de maladies graves - Cancers (en particulier hématologiques) ; - Troubles de la reproduction (infertilité, malformations, avortements) - Risques neurologiques (neuropathies, maladie de Parkinson, troubles neurocomportementaux) ; Des efforts engagés pour l’amélioration de la connaissance mais le sujet est très complexe à traiter Les risques de contaminations : cas des Jardins – Espaces Verts Identique à l’agriculture avec quelques exceptions : ~ Pour l’applicateur amateur, peu protégé et peu informé ~ Fréquentation plus importante des lieux par une population à risque Personnes les plus fragiles : les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants. le risque n’est pas à négliger Zones Non Agricoles : ~ 4,8 % du territoire français ~ Transferts herbicides de 10 à 40 % ~ Milieux traités : milieux fréquentés Zones Agricoles : ~ 59 % du territoire ~ Transferts de l’ordre de 1 à 3 % Les traitements non agricoles génèrent un risque environnemental et sanitaire plus fort que les traitements agricoles, à même quantité de matières actives utilisée. Réglementation et responsabilités Contexte réglementaire Au niveau Français : le Plan ECOPHYTO Second Plan interministériel de réduction des risques liés aux pesticides 2006 -2009 Grenelle de l’Environnement En particulier engagement 129 ~ Retrait, à raison de leur substituabilité des produits les plus préoccupants ~ Objectif de réduction de moitié des usages des pesticides en accélérant la diffusion de méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point ~ Lancer dés 2008 un état des lieux de la santé des salariés agricoles et des agriculteurs et un programme de surveillance épidémiologique Contexte réglementaire Au niveau Français : le Plan ECOPHYTO ECOPHYTO 2018 : un plan pour réduire de moitié l'usage des pesticides Le plan Ecophyto, mis en place par le ministère de l'agriculture et de la pêche à la suite du Grenelle de l'environnement et à la demande du Président de la République, vise à réduire de 50 % l'usage des produits phytosanitaires en agriculture, à l'horizon 2018, si possible. ~ réduire l'usage de ces produits ~ limiter l'impact de ceux qui resteront indispensables pour protéger les cultures des parasites, des mauvaises herbes et des maladies. Axe ZNA : formation, développement des méthodes alternatives, outils de surveillance et de diagnostic… Responsabilités Cas d’un entretien confié à un prestataire de services en espaces verts Il faut : Numéro d'agrément Distributeur et Applicateur de Produits Antiparasitaires (DAPA). Bientôt nouvelle certification « CERTIPHYTO » NF U 43-500 : Norme homologuée pour les bonnes pratiques et la maîtrise des applications des produits phytosanitaires et biocides ~Exigible par les donneurs d’ordre des marchés publics ~En application depuis le 20 septembre 2006 Responsabilités Cas d’un entretien en régie ~ Agrément recommandé, certification bientôt obligatoire ~ Respecter usages des produits phytosanitaires ~ Stockage des produits phytosanitaires (local..) ~ Protection de l’environnement et de la santé (ZNT, délai de rentrée..) ~ Veiller aux bonnes conditions d’application des produits phytosanitaires ~ Protection et formation des agents applicateurs ~ Élimination et traitements des déchets (fonds de cuve, emballages vides)… Usages L’autorisation de mise sur le marché d’une préparation phytopharmaceutique est attribuée pour un ou plusieurs usages agréés. L’arrêté du 5 juillet 1985 limite l’application des produits phytosanitaires aux seuls usages pour lesquels ils sont homologués : Tout usage non autorisé est interdit Une spécialité commerciale est autorisée pour un usage précis : ~ Une culture ou un espace à traiter ~ Un organisme visé ~ Une dose autorisée ~ Un type d’application Remarque : la loi n’interdit pas de diminuer la dose ! Puceron Lutte contre les pucerons sur rosier Rosier Puceron Pommier Acarien Rosier Stockage des produits Pourquoi ? ~ Conserver l’intégrité de leurs propriétés ~ Assurer la sécurité des personnes ~ Protéger l’environnement Réglementations applicables Sécurité des personnes : ~ Code du travail ~ Code de la santé publique Sécurité des milieux naturels : ~ Code de l’environnement Source : Ministère de l’Agriculture et de la Pêche - MSA Gestion des déchets Arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et l’utilisation des produits visés à l’article L-253-1 du code rural Effluents phytosanitaires : fond de cuve du pulvérisateurs, eaux de rinçages, de lavage.. Ne pas verser le fond de cuve : ~ sur une zone imperméable ~ dans l’évier, le caniveau ~ près d’un point d’eau Les EVPP (Emballage Vides de Produits Phytosanitaires) Interdiction de brûler à l’air libre Interdiction de mettre en décharge sauvage ou d’enterrer Interdiction de jeter aux ordures ménagères Rincer le bidon et ensuite percer afin d’éviter toute réutilisation Stocker les dans un local réservé Éliminer lors de collectes organiser par le distributeur Les PPNU (Produits Phytosanitaires Non Utilisables) Stocker dans le local (endroit réservé) dans l’optique d’une collecte ultérieure Des collectes existent : Contacter le distributeur Ce sont des produits: ~ périmés, ~ sans étiquette, ~ n’étant plus homologués… Les Équipements de Protection Individuels Les EPI sont les derniers moyens de protection dont dispose l'opérateur pour limiter les risques de contamination Protection de l’applicateur Responsabilité de l’employeur vis-à-vis des employés : - Fournir les Equipements de Protection Individuels, et veiller à leur port effectif - Aménager les locaux (douche, stockage des EPI..) - Effectuer une formation Protection de l’applicateur Masque de protection Sigle CE et norme EN ~ Filtre de type A2P3 (contre gaz et poussière) ~ Les changer après 20 heures d’utilisation ou avant la perception d’odeur. Gants de protection Sigle CE ~ En nitrile ou en néoprène ~ Recouvrant la totalité de l’avant-bras Combinaison étanche Sigle CE ~ Critères de protection (type 4 au minimum): ~ Les plus utilisées sont les combinaisons jetables Type 4 Type 5 Type 6 Etanche aux aérosols Etanche aux particules Etanchéité limitée aux éclaboussures Botte de protection ~ La combinaison doit recouvrir la botte Les EPI (Equipements de Protection Individuelle) Rincer les équipements de protection Rincer les mains à l’eau claire puis laver-les avec du savon. Prendre une douche Stocker un endroit réservé Eliminer via une filière spécifique Se rapprocher auprès de votre distributeur Les Zones Non Traitées : ZNT Arrêté du 12 septembre 2006 Les ZNT = 5 m minimum sauf exception. Elles peuvent être plus larges : 20 m, 50 m, 100 m ou plus. Mention figurant sur l’étiquette Tous les produits phytosanitaires même si leur étiquette ne mentionne rien à leur sujet sauf pour les produits autorisés sur plantes aquatiques ou semi aquatiques, les appâts et autres granulés, badigeonnage … Les Délais de rentrée Arrêté du 12 septembre 2006 « Délai de rentrée » : durée pendant laquelle il est interdit aux personnes de pénétrer sur ou dans les lieux (par exemple : champs, locaux fermés tels que serres) où a été appliqué un produit. FIN DE LA PULVERISATION 6h 8h 24 h 48 h Délai inscrit sur l’étiquette du produit Vers un changement des pratiques Vers un changement des pratiques Quels sont VOS OBJECTIFS ? Préserver les ressources en eaux des pollutions liés aux produits phytosanitaires Protéger l’environnement faune, flore Protéger la santé des agents, des citoyens Se mettre en conformité avec la réglementation ………… Il existe des outils d’accompagnement vers le raisonnement de vos pratiques d’utilisation de produits phytosanitaires. Audit des pratiques, respect des réglementations Le Plan de désherbage alternatif Protection Biologique Intégrée des espaces verts Gestion différenciée des espaces… Arbre de décision pour déterminer le niveau de risque Proximité ou connexion à un point d’eau Risque élevé Surface imperméable Zone à classer Absence de proximité ou connexion à un point d’eau Oui ? Doit-on désherber Risque élevé Présence d’ornières, de flaques d’eau Risque élevé Absence d’ornières, de flaques d’eau Risque réduit Surface perméable Non Gestion maîtrisée des plantes spontanées Plan de Désherbage Identification des risques de transferts des produits phytosanitaires Point d’eau Risque réduit Risque élevé Source : FREDON PACA Utiliser des techniques alternatives sur les zones à risques Conclusion démarche, une méthodologie d’action Il faut construire une Il faut bouleverser les habitudes… Il est indispensable de Il faut former les agents communiquer auprès des élus, sensibiliser les citoyens C’est un travail à long terme !