Revue de presse

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Revue de presse
Revue de presse
Jeudi 29 Septembre 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
N°08 El Mouradia, Alger
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www.fce.dz.
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Une réunion extraordinaire de l'Opep tenue à Alger décide de réduire la production
(APS)........................................................................................................................... 4
Réunion extraordinaire de l’Opep à Alger : Accord pour la réduction du volume de
production (Horizons) ................................................................................................. 4
Pétrole: Coup de théâtre à Alger, l'OPEP réduit sa production de 750.000 bj
(Maghreb Emergent) ................................................................................................... 5
Clôture hier du 15e Forum international de l’énergie : Convergence sur la nécessité
de réguler le marché (APS) ......................................................................................... 6
Déclaration finale du FIE : Le gaz naturel et les défis de l’industrie pétrolière mis en
exergue (Horizons) ...................................................................................................... 7
L'Opep est parvenue à un accord "très positif"(APS) ................................................. 8
Pétrole: Vers une réunion des pays Opep et non-Opep avant fin novembre (APS) ... 8
Reprise des travaux de l’IEF15 à huis clos (APS) ...................................................... 9
L’Algérie poursuivra son processus de transition énergétique (APS) ...................... 11
Selon le P-DG de Sonelgaz: La hausse des tarifs pas à l'ordre du jour (Le Quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 12
Réformes économiques : Ali Haddad hausse le ton (TSA) ...................................... 13
Le rythme d'inflation annuel à 5,8% en août (ONS) (APS) ...................................... 14
Le DG des Douanes, Kaddour Bentahar, en visite à Béjaïa : ................................... 15
«Nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de DA entre fraude fiscale et transfert
illicite de devises» (Le Soir d’Algérie) ..................................................................... 15
L'ARPT notifie aux trois opérateurs de téléphonie l'octroi des licences 4G (APS).. 15
Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant juin
2017(APS)................................................................................................................. 16
Selon le classement du Forum Davos: L'Algérie championne africaine des taxes (Le
Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
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La réunion de l'Opep à Alger anime les Bourses européennes (APS) ...................... 18
Alliance assurances se plaint d’une conjoncture économique très difficile (TSA) .. 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
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Sonatrach et l’indonésien Pertamina signent un mémorandum d’entente de
coopération (APS) ..................................................................................................... 20
2e rencontre algéro-française de l'innovation, exportation des produits agricoles :
Nécessité d’une chaîne du froid (liberté) .................................................................. 20
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
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Actualités : Abdellatif Benachenhou est affirmatif : «On a surestimé les
hydrocarbures» (Le Soir d’Algérie) .......................................................................... 22
Algérie : incertitudes pétrolières et politiques ! (Le Quotidien d’Oran) ................... 23
2
Synthèse
Après des négociations très serrées entre les pays producteurs de pétrole,
la réunion extraordinaire de l’OPEP, qui s’est tenue, mercredi soir à Alger,
a tenu toutes ses promesses. Les membres de l’organisation sont, en
effet, parvenus à un accord sur la limitation du seuil de production
oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils/jour (mbj), sachant que le
volume actuel est de 33,24 mbj, ont indiqué les quotidiens et sites
d’information. Quant à la 15e édition du Forum international de l’énergie,
il s’est clôturé, mercredi à Alger, sur fond de convergences. Un accent a
été mis sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’opérer la transition
énergétique, laquelle garantira l’avenir des générations futures. Ce forum,
note-t-on, a été marqué par un rapprochement des points de vue
concernant, notamment, la nécessité de réguler le marché. Dans un autre
chapitre, la presse a avancé que la hausse des tarifs de l'électricité «n'est
pas à l'ordre du jour», citant le PDG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni. En
revanche, ce responsable a souligné la nécessité de diversifier les sources
de production d'énergie électrique, et plus particulièrement l'énergie
durable, dont le photovoltaïque. Un programme de 4.000 MW d’électricité
d’origine photovoltaïque sera lancé avant fin 2016. A propos du Groupe
Sonelgaz, l’endettement extérieur se précise pour faire face aux difficultés
financières, ajoute-t-on. Concernant l’Université d’été du FCE, son
président Ali HADDAD a procédé mercredi soir à son lancement. Il a
plaidé, à cette occasion, pour des réformes économiques profondes et a
exprimé le soutien du forum le gouvernement dans la mise en œuvre de
son «plan d’urgence» pour faire face au déficit budgétaire du pays. Par
ailleurs, relèvent des quotidiens, le rythme d'inflation annuel s'est établi à
5,8% en août 2016, citant l'Office national des statistiques (ONS).
3
A la une
Une réunion extraordinaire de l'Opep tenue à Alger décide de
réduire la production (APS)
La réunion informelle de l'Opep d'Alger a débouché à la tenue d'une
réunion extraordinaire tenue mercredi soir à Alger et qui a décidé de
réduire la production à un niveau oscillant entre 32,5 mbj et 33 mbj,
a déclaré à l'APS une source proche de la délégation algérienne.
Réunion extraordinaire de l’Opep à Alger : Accord pour la
réduction du volume de production (Horizons)
La réunion extraordinaire de l’OPEP, qui s’est tenue, hier, à Alger, a tenu
toutes ses promesses.
Les membres de l’organisation sont parvenus à un accord sur la limitation
du seuil de production oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils/jour
(mbj). Le volume actuel est de 33,24 mbj. C’est ce qu’a déclaré, hier, le
président de l’Opep, le Qatari Mohammed Bin Salem Al Sada, qui
s’exprimait lors d’une conférence de presse sanctionnant les travaux de la
réunion.
«Nous sommes arrivés à des résultats historiques qui serviront les intérêts
de l’économie mondiale », a-t-il dit. Il a fait savoir également que des
mesures exceptionnelles ont été prises avec l’accord de tous les
participants concernant trois pays, à savoir la Libye, l’Iran et le Nigeria vu
leur situation actuelle. Le président de l’Opep a tenu à démentir les
allégations de presse affirmant que la Russie et l’Iran ont tenu une
réunion bilatérale lors de cette conférence d’Alger. Il a indiqué que ce
résultat est le fruit d’un effort commun. Il a fait savoir qu’un haut comité
technique allait être mis en place afin de définir les mécanismes de
réduction de la production pour chaque pays, et dont les décisions seront
entérinées lors de la prochaine rencontre à Vienne. « Nous avons
demandé au comité technique d’assurer la coordination avec les
principaux pays de l’organisation pour avoir une rencontre et un accord
global pour accélérer le processus de rééquilibrage du marché », a-t-il
ajouté. Mohammed Bin Salem Al Sada n’a pas omis de qualifier
4
d’historique cette réunion, remerciant « le président de la République
Abdelaziz Bouteflika pour nous avoir donné cette opportunité », a-t-il
indiqué. Pour sa part, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a
qualifié la décision d’historique. « Cette décision a pu être concrétisée car
il y a eu un grand travail accompli. C’est une décision unanime et à
l’unanimité », a-t-il dit. Les négociations ont été très serrées entre les
producteurs. Chacun a exposé son point de vue et défendu sa vision du
marché avant qu’un accord sur le plafonnement de la production ne soit
trouvé.
Pétrole: Coup de théâtre à Alger, l'OPEP réduit sa production de
750.000 bj (Maghreb Emergent)

Tour de force ce mercredi soir à Alger de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (OPEP), qui a décidé de ramener le plafond de
production de l'Organisation de 33,5millions de barils/jour à 32,5 mbj.
Entre temps, la réunion informelle tenue après le 15eme Forum
international de l'Energie, s'est transformée en réunion extraordinaire.
Grande surprise des journalistes qui ont fait le pied de grue pendant plus
de quatre heures à la salle ''Les Zibans'' du nouveau Centre international
de Conférences Abdelatif Rahal de Club des Pins, dans la banlieue ouest
d'Alger. La réunion ''informelle'' des pays membres de l'OPEP s'est
transformée en réunion extraordinaire, ce qui a ouvert la voie à l'examen
de la question principale à l'ordre du jour de cette rencontre: un gel ou
une réduction de la production de pétrole pour stabiliser les marchés. S'il
ne s'agit pas d'un résultat ''miracle'', il n'en reste pas moins que la
politique et les ''coulisses'' diplomatiques ont joué en faveur de cet accord
de réduction de 750.000 barils/jour de l'OPEP. Au cours de la conférence
de presse qui a suivi le ''conclave'' des 14 de l'OPEP plus le Gabon, le
président de l'Organisation, le ministre Qatari de l'Energie Mohamed Al
Sada a indiqué que l'accord auquel sont parvenus les ministres de l'OPEP
porte sur une baisse de la production de pétrole, la première depuis 2008.
Ce ‘’gentelmen agreement’’ a été possible après que l'Iran, sans doute
sous la pression d'Alger, ait accepté de revoir à la baisse ses prétentions
et ne produire que 3,7 mbj, alors qu'elle revendiquait de revenir à son
quota (4,1mbj) d'avant l'embargo international. Le président de l'OPEP a
précisé que le comité de surveillance de l'Organisation a été chargé
5
d'examiner les aspects techniques de cet accord, dont la (re)définition des
quotas de chaque pays, et de présenter à la prochaine réunion
ministérielle de novembre prochain à Vienne les scénarios ainsi dégagés.
Car ''il faut donner des signes positifs'' aux marchés, avait affirmé au
début de la conférence de presse M. Al Sada.
Les cours repartent à la hausse
''Nous avons examiné plusieurs scénarios pendant des heures, avec
comme objectif d'agir sur les niveaux de production'', a-t-il indiqué. A
Vienne, à la fin du mois de novembre prochain, l'Organisation devra au
cours de la réunion ministérielle ordinaire déterminer les quotas de
production pour chacun de ses membres, a souligné le président de
l'Organisation. Les pays producteurs comme la Russie, qui a dépêché à
Alger son ministre de l'Energie Alexandre Novak, pourraient être invités à
Vienne pour une action concertée entre producteurs de pétrole membres
et non membres de l'OPEP, indique t-on de sources proches de
l'Organisation à Alger. Cité par l'agence iranienne Shana, le ministre
iranien du pétrole Bijan Zanganeh a estimé que ''l'OPEP a pris une
décision exceptionnelle aujourd'hui. Après deux ans et demi, l'OPEP a
atteint un consensus pour piloter le marché.'' Immédiatement après
l'annonce de cet accord, les cours de l'or noir ont repris de la hauteur, le
Brent terminant la séance en forte hausse a gagné 2,72 dollars à 48,69
dollars/baril, alors que le léger américain a clôturé en hausse de 2,38
dollars à 47,05 dollars sur le marché new yorkais.
Clôture hier du 15e Forum international de l’énergie : Convergence
sur la nécessité de réguler le marché (APS)
La 15e édition du Forum international de l’énergie s’est clôturée, hier, au
Centre international des conférences d’Alger sur fond de convergences.
Les 28 ministres présents ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre
le dialogue et d’opérer la transition énergétique, laquelle garantira l’avenir
des générations futures. Les points de vue se sont rapprochés en ce qui
concerne notamment la nécessité de réguler le marché. C’est ce qu’a fait
savoir le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa, lors d’une
conférence de presse organisée à l’issue des travaux, co-animée avec le
secrétaire général du Forum international de l’énergie. Boutarfa a indiqué
que l’ensemble des participants représentant 52 pays partagent la même
préoccupation, soulignant que la situation actuelle du marché ne devra
pas porter atteinte à la transition énergétique. En ce qui concerne
l’Algérie, il a souligné que le processus est déjà enclenché à travers des
programmes de renforcement des énergies renouvelables. Il a informé
qu’un programme de 300 mW est déjà lancé avec la mise en service de
centrales photovoltaïques, indiquant au passage qu’un programme de
4.000 mW devra être lancé avant la fin de l’année en cours. Sur une
question sur les nouveaux projets, le ministre a déclaré que la situation
6
actuelle ne permet pas de lancer des appels d’offres pour de nouvelles
explorations. « Pour gagner du temps, nous optons actuellement pour le
partenariat plus que l’avis d’appel d’offres », a-t-il dit. Pour ce qui est du
déroulement du Forum, le ministre a indiqué que les participants ont
mené un sérieux dialogue et ont abouti à des recommandations à l’issue
des discussions, dont celle de tenir la prochaine réunion du Forum
international énergétique en Inde, en 2018. L’honneur sera donné par la
suite à la Chine et la Corée du Sud qui devront co-organiser ce rendezvous énergétique. Tout en la qualifiant de réussite, la conférence d’Alger
revêt, a-t-il fait remarquer, une importance capitale.
Le Forum, a-t-il dit, avait pour objectif principal de poser les questions et
de trouver les solutions idoines. La situation actuelle du marché, marqué
par le déséquilibre entre l’offre et la demande, constitue la principale
préoccupation. «Il est clair aujourd’hui qu’il faut agir sur l’offre pour
pouvoir restabiliser ce marché qui a besoin d’être régulé.» «Nous ne
pouvons pas évoluer de manière erratique, car il s’agit de préparer l’avenir
et d’éviter des situations complexes, comme c’est le cas actuellement »,
a-t-il ajouté. Le ministre a fait observer que les prix actuels ne sont
favorables ni aux pays producteurs ni aux pays consommateurs. La barre
des 50 $ le baril freine, selon lui, les investissements dans les pays
concernés qui sont, de fait, « dans l’obligation de développer les énergies
renouvelables». C’est pourquoi il est nécessaire, à ses yeux, de trouver
des compromis. Pour ce faire, le dialogue doit avancer pour pouvoir «
ouvrir de nouvelles pistes de développement. A une question relative à
l’absence du ministre russe à la séance de clôture, Boutarfa a indiqué qu’il
était prévu ainsi dans son agenda. Il a cependant fait observer qu’il
faudrait mesurer l’importance de cette rencontre qui « va apporter
beaucoup à l’Algérie », mettant en relief « les efforts consentis par les
ministres pour venir en Algérie durant cette période ». Il a expliqué que «
la plupart des pays sont en train de finaliser leur loi des finances. Ils ont
eu d’énormes difficultés à consacrer ces 48 heures au forum et certains
ministres étaient en dialogue avec leurs gouvernements respectifs à partir
d’Alger. Il faut mesurer cet effort », avant de conclure que « l’Algérie a
une crédibilité qui lui est reconnue aujourd’hui ».
Pour sa part, le secrétaire général du Forum international de l’énergie, le
Dr Sun Xiansheng, a passé en revue les différents panels des discussions,
mettant en exergue la dimension importante de la coopération avec
l’Algérie.
Déclaration finale du FIE : Le gaz naturel et les défis de l’industrie
pétrolière mis en exergue (Horizons)
La déclaration finale du 15e Forum international de l’énergie d’Alger
(IEF15) a relevé l’importance du gaz naturel, tout en observant que
l’industrie pétrolière était devant des « défis structurels » en raison de la
baisse des prix. Dans cette déclaration finale distribuée à la presse à
7
l’issue des travaux de ce Forum, tenu à huis clos, les participants ont mis
en exergue le rôle important que joue le gaz naturel dans
l’approvisionnement en énergie face à une demande croissante et
l’importance de se tourner vers cette énergie qui est « disponible » et «
propre ». Par ailleurs, ils ont soutenu la poursuite du dialogue entre les
producteurs et les consommateurs afin de renforcer la sécurité
énergétique globale et faciliter la transition énergétique. Les participants
ont aussi relevé les conséquences du déséquilibre des fondamentaux du
marché sur l’investissement énergétique, et ce, depuis le dernier forum
tenu en 2014 à Moscou. Néanmoins, ce déséquilibre a créé de nouvelles
opportunités importantes pour la réforme du secteur énergétique, note la
déclaration. Concernant le thème de la première session plénière portant
sur « les marchés pétroliers, perspectives et défis », les participants ont
noté dans leur déclaration que le défi de la stabilité persistait, bien que la
volatilité des prix devrait s’atténuer, et ont souligné la persistance de
l’incertitude sur l’offre et la demande. Cette déclaration note aussi que la
baisse significative des revenus des pays exportateurs de pétrole avait
induit des «contractions aiguës» des investissements, mettant ainsi
l’industrie pétrolière devant des « défis structurels ». Pour cela, il a été
préconisé « une meilleure compréhension, le dialogue et la transparence
dans les échanges des données».
L'Opep est parvenue à un accord "très positif"(APS)
Le ministre nigérian du pétrole Emmanuel Ibe Kachikwu a salué mercredi
soir un accord "très positif" annoncé à l'issue de la réunion extraordinaire
de l'Opep à Alger qui a réduit sa production à un niveau oscillant entre
32,5 millions barils jour (mbj) et 33 mbj.
"Nous sommes arrivés à un accord très positif. Nous avons décidé de
réduire la production globale de l'Opep à 32,5 mbj-33 mbj", a-t-il déclaré
à la presse à l'issue de cette réunion tenue au Centre internationale des
conférences Abdellatif Rahal (CIC).
Le ministre nigérian a indiqué, par ailleurs, que les quotas pour chaque
pays n'ont pas été définis lors de cette réunion d'Alger et que l'Opep a
laissé cette mission à sa réunion formelle prévue en novembre à Vienne.
"Tous les pays vont réduire mais nous n'avons pas prévu de quotas
aujourd'hui", a-t-il prévu.
Pétrole: Vers une réunion des pays Opep et non-Opep avant fin
novembre (APS)
8
Le ministre vénézuélien du Pétrole Eulogio Del Pino a indiqué mercredi soir
à Alger que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra
une réunion avec des pays producteurs hors-Opep avant la réunion
ordinaire prévue le 30 novembre prochain à Vienne.
S'exprimant devant la presse à l'issue de la réunion de l'Opep tenue au
Centre international des conférences Abdellatif Rahal, M. Del Pino a ajouté
que les quotas de production pour chaque pays membre de l'Opep seront
fixés lors de la réunion de Vienne suite à la décision de cette réunion
d'Alger qui a décidé de réduire la production à un niveau oscillant entre
32,5 millions barils jour (mbj) et 33 mbj.
"On a trouvé un consensus pour réguler le marché pétrolier à travers la
réduction de la production de l'Opep. Nous espérons que cette décision va
stabiliser les prix", a-t-il avancé.
Reprise des travaux de l’IEF15 à huis clos (APS)
La 15ème réunion ministérielle du Forum international de l’énergie (IEF15)
a repris ses travaux mercredi au Centre international des conférences
Abdelatif Rahal (Alger), tenus encore à huis clos à travers une session et
deux tables rondes.
La thématique de la session de ce second jour du forum porte sur "la
gouvernance énergétique: un dialogue énergétique global revisité", tandis
que les deux tables rondes sont consacrées respectivement à "l’accès
durable à l’énergie: un facteur critique de développement humain" et "la
sécurité énergétique: le rôle de la technologie".
Le programme de cette conférence, qui marque le 25ème anniversaire de
l’IEF, prévoit aussi la tenue d’une session finale dédiée à la lecture d’une
déclaration qui résume les travaux des sessions et les conclusions des
tables rondes.
Au premier jour de ce forum, les travaux se sont déroulés en trois
sessions à huis clos portant sur les marchés pétrolier et gazier, les
énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Approchés par l'APS à la fin des travaux de la première journée, des
délégués ont convergé sur le fait de l'existence d'un grand nombre de
"facteurs d'incertitude" qui pèsent sur le marché pétrolier.
9
"Il y a encore de facteurs d'incertitude qui pèsent sur le marché à moyen
et court termes dont notamment les questions de croissance mondiale et
de la capacité des producteurs à rationaliser leur offre de façon à éponger
les surplus" pétroliers, indiquent des délégués participants.
Pour autant, "la transparence qui a caractérisé les débats pourrait jouer
dans le sens de l’équilibre du marché", avancent-ils.
Selon eux, les débats ont reflété une prise de conscience des enjeux
appelant davantage à des passerelles de dialogue.
A ce propos, le cas de l'Iran est cité et dont le ministre de l'Energie a
relevé, lors de cette session, la nécessité d'arriver à un prix de pétrole
raisonnable mais tout en insistant sur l'importance du retour de la
production de son pays à la situation d'avant l'embargo, soit 4 millions de
barils par jour (mbj) contre de 3,6 mbj actuellement.
"Je pense que l'Iran n'a pas intérêt à continuer avec des prix de pétrole
inférieurs à 50 dollars. Probablement, ce pays va devoir passer un
compromis au sein de l’Opep mais pas de façon immédiate", explique un
délégué.
=La transition énergétique face aux changements climatiques=
Au cours de la session portant sur "les énergies renouvelables et
l’efficacité énergétique: perspectives et défis après la COP21", il a été
question de l’urgence d’une transition énergétique vers les énergies
renouvelables face aux dangers des changements climatiques.
Des délégués ont incité les gouvernements de leur pays à ratifier
rapidement l’accord de Paris sur les changements climatiques pour son
entrée en vigueur fin 2016, explique à l’APS le directeur du Centre de
développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaa,
présent à cette session.
Actuellement, 61 pays représentant 48% des émissions globales des gaz à
effet de serre ont ratifié cet accord qui vise à maintenir le réchauffement
climatique à 2 degrés d’ici 2100.
La mise en œuvre de l’accord de Paris et la réduction des gaz à effet de
serre ne peuvent s’opérer sans une transition énergétique vers les
énergies propres et l’efficacité énergétique, selon les participants qui
étaient unanimes quant à la nécessité de généraliser l’utilisation des
technologies propres, résume M. Yassa.
Pour lui, l'enjeu de la rencontre était de "savoir comment arriver à
généraliser l’utilisation des équipements des énergies renouvelables et les
rendre fiables, disponibles et à des prix abordables".
Dans ce cadre, les représentants des différents pays ont partagé leurs
expériences en la matière comme les Etats-Unis et les Emirats arabes unis
qui ont réalisé des avancées ces dernières années.
Ces pays estiment que les prix des énergies renouvelables pourraient
connaître une baisse dans les années à venir pour concurrencer les
énergies fossiles grâce à l’économie d’échelle et aux progrès
technologiques.
10
Les participants à cette session ont également focalisé leurs interventions
sur la COP 22, prévue prochainement à Marrakech (Maroc), et qui devrait
trouver les moyens de mise en œuvre de l’accord de la COP 21.
Il s’agit aussi de trouver les financements indispensables et de mobiliser
les aides au profit des pays en développement pour mener cette transition
énergétique.
Selon M. Yassaa, 10 milliards de dollars sont prévus pour financer 200
projets de renouvelable en Afrique dans le cadre de la COP 21.
L’IEF15 sera suivi, mercredi après-midi, d’une réunion informelle de
l’Opep pour se concerter sur les moyens d'éponger l'excédent de l'offre
pétrolière afin de soutenir les prix.
L’Algérie poursuivra son processus de transition énergétique
(APS)
L’Algérie continuera son processus de transition énergétique, a affirmé
mercredi le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, ajoutant qu’un
programme de 4.000 MW d’électricité d’origine photovoltaïque sera lancé
avant fin 2016.
Intervenant lors du point de presse tenu à l’issue des travaux de la 15ème
réunion du Forum international de l’énergie (IEF15), M. Boutarfa a indiqué
que l’Algérie était à pied d'œuvre quant au processus de transition
énergétique, précisant que des projets de centrales photovoltaïques
totalisant une capacité de 300 mégawatts ont été mis en service en 2016.
"Nous y travaillons. Il y a déjà des projets qui sont en service pour
quelques 300 MW en centrales photovoltaïques. Il y a un autre
programme de 4.000 MW qui va être lancé avant la fin de l’année", a
avancé le ministre.
Dans la même optique, M. Boutarfa a relevé que la question de la
transition énergétique avait constitué un axe important lors des travaux
de l’IEF15: "Il y a une convergence (au niveau du Forum) sur la nécessité
que la transition énergétique doive s’opérer".
Tout en mettant en avant l'unanimité des participants sur le fait que les
hydrocarbures vont "demeurer une énergie nécessaire", il a fait valoir que
toutes les parties admettent, en même temps, que "la situation actuelle
du marché ne devrait pas porter atteinte à la transition énergétique".
Evoquant la situation actuelle du marché des hydrocarbures, M. Boutarfa,
qui a animé la conférence de presse en présence du secrétaire général de
l’IEF, M. Xiansheng Sun, a expliqué que les prix actuels de pétrole
n’arrangeaient ni les producteurs ni les consommateurs.
Les investissements, a-t-il soutenu, ne peuvent se poursuivre avec des
prix à moins de 50 dollars le baril.
D'ailleurs, a observé le ministre, les investissements pétroliers mondiaux
ont chuté de 50% depuis 2015 en raison de la baisse des cours.
11
En conséquence, les producteurs et consommateurs sont d’accord sur la
nécessité de trouver des solutions alternatives pour réguler le marché et
aussi d’agir sur l’offre pour assurer la stabilité des prix, selon lui.
Pour rappel, l’IEF15, tenu mardi et mercredi au Centre international des
conférences Abdellatif Rahal, a regroupé les représentants de 52 pays
dont 28 ont été représentés par des ministres, ainsi que des responsables
de 18 compagnies pétrolières et gazières avec lesquelles la partie
algérienne a eu des discussions pour d’éventuels partenariats.
La prochaine réunion de l’IEF se tiendra en 2018 en Inde et sera coorganisée avec la Chine et la Corée de Sud.
Selon le P-DG de Sonelgaz: La hausse des tarifs pas à l'ordre du
jour (Le Quotidien d’Oran)
La hausse des tarifs de l'électricité «n'est pas à l'ordre du jour», et
l'Algérie n'a pas d'autre choix que de diversifier ses sources de production
d'énergie électrique, et plus particulièrement l'énergie durable, dont le
photovoltaïque. C'est ce qu'a confirmé, hier, le P-DG de Sonelgaz,
Mustapha Guitouni à la radio nationale, rappelant que l'Algérie a déjà
lancé il y a ‘bien longtemps le photovoltaïque dans le Sud.' «Actuellement,
nous sommes à 340 MW d'énergie photovoltaïque, le stade expérimental
est dépassé, et on est en train de gérer cette énergie», explique M.
Guitouni, qui a estimé que «nous ne sommes pas en retard sur le plan
technologique». Il a précisé qu'il n'y a pas de problème particulier, et on
est en train de cadrer cette activité sur le plan légal et technologique. Pour
le programme du renouvelable, il a souligné qu'à Sonelgaz, «nous
sommes, actuellement en train de préparer le côté légal de ces objectifs,
et d'ici à la fin de l'année, il y aura un appel d'offres pour les énergies
renouvelables et un cahier de charge pour régler cette activité.» Selon M.
Guitouni, l'objectif est de produire 4.000 MW en photovoltaïque et 500
MW en éolien, c'est un objectif réaliste étalé sur 10 ans, avec 400 mw par
an.» Pour lui, «l'énergie classique est là pour régler les problèmes des
industriels, et le renouvelable va suppléer cette énergie classique, qui va
nous permettre de sortir des énergies fossiles, et on aura la nouvelle
réglementation d'ici à la fin de l'année avec l'objectif d'arriver à 4,000
mw, au rythme de 400 mw par an.» Sans trop s'étaler sur les niveaux de
financements de ce programme, il n'a pas écarté la possibilité de recourir
à des financements externes pour le programme du renouvelable,
précisant que «quand je parle de financements extérieurs, je parle de
(secteur) public». Son prédécesseur, M. Nouredine Bouterfa, avait, en
expliquant le programme à moyen terme de Sonelgaz, expliqué que
«'nous sommes toujours en train de courir derrière les moyens pour
répondre à la demande d'électricité. Et, à l'orée 2026, on devra investir
près de 41 milliards de dollars. Mais d'ici-là, on espère qu'on sera dans
une meilleure situation financière.» «Ce qui nous importe, c'est de boucler
le programme que nous avons engagé et le terminer en 2019-2020, et
12
donc on doit mobiliser 1,300 mds de dinars», qu'il faudrait récupérer, a-til affirmé. «Actuellement, nous ne pouvons faire autrement que d'aller
chercher des financements extérieurs. Nous sommes en train de discuter
avec certains partenaires pour re-financer une partie de ce que nous
avions engagé. On n'a pas d'autres choix que de continuer.» Face au
rétrécissement des financements propres ou de l'Etat, «on sera obligés
d'aller de manière directe ou directe, au financement externe, comme un
appel à la Banque Africaine de Développement ou à la Banque Mondiale,
ou bien à travers le panel bancaire, nos banques vont chercher des crédits
externes et nous les rétrocéder'', avait détaillé M. Bouterfa, dans une
précédente intervention à la Radio nationale. M. Mustapha Guitouni a, par
ailleurs, souligné que «pour le renouvelable, le ministère va faire des
appels d'offres, avec des financements extérieurs, on ne peut faire
autrement.» Et, les «400 mw que nous avons en plus des 400 mw, qui
vont arriver chaque année, vont nous permettre de faire des économies
dans l'exploitation du gaz naturel», indique, d'autre part, le P-DG de
Sonelgaz, qui a appelé les clients du groupe à rationnaliser la
consommation électrique, et ne pas utiliser des appareils «énergivores».
M. Guitouni, qui a réaffirmé que les hausses des tarifs de l'électricité ne
«sont pas à l'ordre du jour», a indiqué que le montant des factures
impayées dues à Sonelgaz est de 64 milliards de dinars avec une
proportion de 60% pour les administrations et entreprises publiques et
40% pour le «domestique». Mais, «nous sommes en train de récupérer
nos créances», a-t-il ajouté.
Réformes économiques : Ali Haddad hausse le ton (TSA)
Ali Haddad a appelé, ce mercredi 28 septembre, à des réformes
économiques profondes. Le président du FCE, qui s’exprimait à l’occasion
de la soirée inaugurale de l’université d’été de l’organisation patronale, a
dit soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de son « plan
d’urgence » pour faire face au déficit budgétaire du pays.
Seulement, Ali Haddad adresse une mise en garde : ce plan ne doit pas se
faire « au détriment » des entreprises, des investissements et des
emplois.
13
Selon M. Haddad, la situation n’en sera que «pire, si on maintient le statu
quo». Le patron des partons a appelé à mener des « réformes
profondes ». Ali Haddad n’a, pour autant, pas donné de détails sur la
teneur de ces réformes pour l’instant. Le FCE devrait donner plus
d’éléments à partir de demain, jeudi 29 septembre, date du coup d’envoi
officiel de cette deuxième
Le rythme d'inflation annuel à 5,8% en août (ONS) (APS)
Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,8% en août 2016, a appris
mercredi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d'inflation en glissement annuel du mois d'août 2016
représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période
allant de septembre 2015 à août 2016 par rapport à celle allant entre
septembre 2014 et août 2015.
Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la
croissance des prix en août 2016 par rapport à août 2015, elle a
enregistré une hausse de 7,4%.
S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la
consommation en août 2016 par rapport à juillet 2016, elle a été de 0,4%.
Selon l'ONS, la tendance positive de cette évolution mensuelle, qui
intervient après une baisse de près de 0,5% observée le mois écoulé,
traduit des évolutions de prix selon les catégories de produits.
Ainsi, les biens alimentaires se sont caractérisés en août 2016 par une
stagnation par rapport à juillet 2016 (+0,02%) induite par une légère
baisse des prix des produits agricoles frais (-0,3%) et une légère hausse
des prix des produits agroalimentaires (+0,3%).
Pour la catégorie des produits frais, la baisse a concerné les prix des
légumes frais (-7,9%) et de la pomme de terre (-17,5%).
Le reste a affiché des hausses dont notamment la viande de poulet
(+12,5%), les œufs (+21,5%), les poissons frais (+4,8%) et les fruits
frais (+1,5%).
Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une croissance de
près de 1% entre les deux périodes de comparaison, tandis que ceux des
services ont haussé de 0,4%.
Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse générale des
prix entre août 2016 et août 2015 sauf pour la pomme de terre (-14,2%).
La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été
particulièrement constatée pour les oeufs (+46,44%), les fruits frais
(+34%), les poissons frais (+33,2%), les boissons non alcoolisées
(+8,5%), le sucre et produits sucrés (+4,9%), les légumes (+4,5%) ainsi
que les céréales et pains (+4,2%).
Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015. Pour 2016, la loi
de finances prévoit une inflation de 4%.
14
Le DG des Douanes, Kaddour Bentahar, en visite à Béjaïa :
«Nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de DA entre fraude
fiscale et transfert illicite de devises» (Le Soir d’Algérie)
Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a visité hier à Béjaïa
le nouveau siège de l’inspection divisionnaire des Douanes de Béjaïa,
avant de passer en revue l’ensemble de l’infrastructure portuaire de la
région, considérée comme l’une des plus performantes du pays en termes
de volume du trafic global de marchandises.
S’exprimant lors d’un point de presse improvisé en marge de sa visite
dans la wilaya de Béjaïa, Kaddour Bentahar a reconnu que le système
d’information de l’institution est «dépassé». «Ce que nous avons
aujourd’hui est obsolète» a-t-il estimé tout en soulignant qu’un travail de
refonte est actuellement en cours pour le mettre à jour.
«Nous travaillons sur la mise à jour du système d’information des
douanes. Nous avons mis à contribution tous les douaniers en recourant à
du marketing participatif. De même que le code des Douanes qui a
tendance à évoluer», a-t-il indiqué. Le DG des Douanes explique qu’un
data center, soit une banque de données inhérentes aux opérations
douanières, sera installé incessamment dans l’objectif d’accorder de
nouvelles facilitations aux opérateurs économiques.
Pour Kaddour Bentahar, la modernisation du système informatique des
douanes est une démarche qui s'inscrit dans le cadre de son programme
stratégique 2016-2019. Et de préciser que ce nouvel outil permettra aux
agents des douanes de «traquer la délinquance fiscale et de gérer les
risques dans la mesure où des connexions entre les douanes et d’autres
institutions dont les impôts, le CNRC et les banques sont désormais
établies». Dans son intervention, le directeur général des Douanes
reconnaîtra toutefois que la délinquance fiscale, même si elle se trouve en
net recul, demeure un fléau à combattre. «La tendance est en baisse
mais, néanmoins, nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de dinars
entre fraude fiscale et transfert illicite de devises», a-t-il fait savoir.
L'ARPT notifie aux trois opérateurs de téléphonie l'octroi des
licences 4G (APS)
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L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a
notifié aux trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie, les décrets
exécutifs d’octroi des licences 4G publiés au Journal officiel, indique
mercredi à Alger un communiqué de l'ARPT.
"L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications informe
les usagers des services de la téléphonie mobile et l’ensemble du public
algérien de la publication des décrets exécutifs d’octroi des licences 4G
dans le Journal officiel n°52, du dimanche 2 Dhou El Hidja 1437,
correspondant au 4 septembre 2016", précise la même source.
"A ce titre, conformément à la réglementation en vigueur, l’Autorité de
régulation a procédé, le 27 septembre 2016 à la notification de ces
décrets relatifs à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de
télécommunications de quatrième génération (4G) et de la fourniture de
services au public aux trois opérateurs, à savoir, Algérie Télécom Mobile
(Mobilis), Optimum Télécom Algérie (Djezzy) et Wataniya Télécom Algérie
(Ooredoo)", ajoute le communiqué de l'ARPT.
L’Autorité de régulation se "félicite" aussi de l’avènement de la téléphonie
mobile de quatrième génération (4G) qui constitue "une nouvelle étape
dans le développement des technologies de l'information et de la
communication dans notre pays".
Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé
avant juin 2017(APS)
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Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant
juin 2017, a annoncé mercredi à Alger le directeur général de l'Agence
spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik soulignant qu'il permettra
de renforcer la souveraineté nationale dans les domaines des
télécommunications et la télédiffusion.
"Le satellite Alcomsat1 sera lancé avant la fin juin 2017 avec pour objectif
de renforcer la souveraineté nationale dans les domaines des
télécommunications et la télédiffusion, de la téléphonie et d'Internet", a
assuré M. Oussedik lors d'une conférence de presse, au terme du
lancement réussi lundi de trois satellites d'observation algériens.
Il a précisé que c'était un grand programme qui est mis en place, dans le
cadre de ce projet, avec la dotation d'une station terrestre au niveau de
Bouchaoui, avec des redondances à hauteur des Hauts plateaux, ajoutant
que son exploitation est confiée à des compétences algériennes, qui sont
en formation.
M. Oussedik a révélé que ce projet se faisait en partenariat avec les
Chinois, avec lesquels l'Algérie avait un programme de formation "très
vaste", relevant que 150 Phd et master sont en formation.
"En plus de cet effectif, 170 autres sont en train d'apprendre et de
participer à la réalisation des satellites", a-t-il dit.
Trois (3) satellites algériens (Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N), ont été
lancés avec succès lundi par le lanceur indien PSLV C-35 depuis le site de
Sriharikota du Centre spatial de Satich Dhawan (sud-est de l'Inde).
Ce programme spatial vise, à travers ces instruments stratégiques, "à
renforcer les capacités de l'Algérie en matière d'observation de la terre au
service du développement durable et du renforcement de la souveraineté
nationale".
Selon le classement du Forum Davos: L'Algérie championne
africaine des taxes (Le Temps d’Algérie)
Voilà un classement qui ne va pas faire plaisir au gouvernement et qui
incitera les potentiels investisseurs à fuir la destination Algérie. C'est celui
que vient de réaliser le prestigieux Forum économique mondial (World
Economic Forum) sur le système de taxation.
Les taxes introduites dans les lois de finances par les autorités pour
limiter, entre autres, les importations, ont renvoyé une très mauvaise
image du pays. L'Algérie est classée comme le premier pays africain avec
un taux d'imposition le plus élevé. A l'échelle internationale, l'Algérie
arrive à la 5e place mondiale des pays où les taxes sont les plus élevées,
avec un taux d'imposition estimé à 72,7%.
En matière de taxes, l'Argentine reste indétrônable avec un taux
d'imposition dépassant les... 100%, estimé par le WEF à 137,2%.
L'Argentine est suivie de la Bolivie (83,7%), le Tadjikistan (80,9%) et la
Colombie (75,4%).
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En matière d'éthique et de corruption, l'Algérie peine toujours à
convaincre en se classant à la 105e place sur 140. Elle occupe également
la même place en matière d'infrastructures. Idem pour l'innovation, où
notre pays a été classé à la 119e place.
En matière de compétitivité économique, l'Algérie arrive tout de même à
la 87e place mondial,faisant mieux que la Tunisie (92e), mais restant
toujours loin du Maroc qui occupe la 72e place.
Le classement du Forum économique mondial est basé sur plusieurs
critères, dont la transparence des institutions, les capacités d'innovation
et de recherche, la coopération entre privé et public et le système
éducatif. Ces nouvelles données confirment à plus d'un titre que les
mesures prises pour faire face à la baisse des recettes pétrolières ne sont
pas de nature à attirer les investisseurs étrangers. Ces derniers préfèrent
les Etats où la taxation est faible, voire inexistante pour réaliser des
projets compétitifs.
Banque/bourse/Assurance
La réunion de l'Opep à Alger anime les Bourses européennes (APS)
Les principales Bourses européennes gagnaient environ 1% mercredi en
début de séance, rassurée par une légère reprise des cours du pétrole
avant une réunion informelle des pays membres de l'Opep à Alger.D'après
les analystes, les marchés européens sont bien orientés grâce aux prix du
pétrole, les investisseurs espérant que la réunion de l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger permettrait d'aboutir à un
compromis.
Les représentants de l'Organisation vont se réunir de façon informelle cet
après-midi à l'issue de la 15 édition du Forum international de l'énergie,
pour tenter de trouver un moyen pour faire remonter le prix du baril, qui a
chuté depuis la mi-2014.
Aucun accord de gel de la production n'est attendu dans l'immédiat, mais
des opérateurs espèrent des avancées en vue d'un accord ultérieur,
soulignent les analystes.
Au delà de la réunion d'Alger, l'attention du marché est focalisée sur les
intervention du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario
Draghi lors d'un débat sur "la situation actuelle de la zone euro" et sur
l'audition de la présidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen
par la commission des services financiers de la Chambre des
représentants, cet après midi.
A Londres, l'indice FTSE-100 des principales valeurs grimpait de 52,63
points à 6.860,29 points, soit une hausse de 0,77%.
18
A Francfort, l'indice vedette Dax gagnait 1,31% à 10.497,11 points et le
MDax des valeurs moyennes prenait 1,43% à 21.626,18 points.
A Paris, le CAC 40 prenait 46,72 points à 4.445,40 points (+1,06%). La
veille, il avait fini en baisse de 0,21% à 4.398,68 points.
Alliance assurances se plaint d’une conjoncture économique très
difficile (TSA)
Alliance assurances a annoncé ce mercredi 28 septembre dans un
communiqué avoir réalisé un chiffre d’affaires de 25,5 milliards de dinars
durant le 1er semestre 2016, en légère hausse de 2,39% par rapport à la
même période de 2015. Résultat brut de 191,44 millions de dinars.
L’assureur privé, coté à la Bourse d’Alger, a réalisé un bénéfice net de
157,10 millions de dinars et un résultat de 191,44 millions de dinars,
durant les six premiers mois de l’année en cours. Au premier semestre
2015, le résultat net d’Alliance assurances était de 227,12 millions de
dinars. La compagnie privée, qui veut devenir « l’assureur préféré des
Algériens », se plaint d’une conjoncture économique très difficile.
« Alliance assurances résiste et essaye de s’adapter à la conjoncture
économique actuelle très difficile et un environnement des assurances pas
encore assaini et continue à renforcer sa solidité financière, à développer
et lancer de nouveaux produits et à diversifier son portefeuille clients »,
affirme l’assureur privé, qui précise avoir lancé cette année huit nouveaux
produits.
Alliance assurances assure aussi qu’elle « ne cesse d’améliorer la cadence
de règlement des sinistres grâce à la refonte totale des process depuis 24
mois et la modernisation de l’outil informatique ». « Cela nous a permis
d’afficher des performances exceptionnelles en matière de règlement de
sinistres, c’est ainsi qu’au premier semestre 2016, la cadence de
règlement de l’exercice affiche 76,49%, plus de 3/4 de nos clients ayant
déclaré des sinistres au cours de l’exercice 2016 ont été indemnisés»,
indique la compagnie privée.
La publication des résultats financiers d’Alliance assurances au 1er
semestre 2016 n’a pas influé sur le cours du titre de la compagnie à la
Bourse d’Alger, qui est resté fixe à 465 dinars l’action.
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Coopération
Sonatrach et l’indonésien Pertamina signent un mémorandum
d’entente de coopération (APS)
Le groupe Sonatrach et la société pétrolière indonésienne Pertamina ont
signé mardi à Alger un mémorandum d’entente de coopération pour
approfondir leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.
Ce mémorandum d’entente a été signé, en marge du 15ème Forum
international de l’énergie (IEF 15), par le Président directeur général de
Sonatrach, Amine Mazouzi et le président directeur général de Pertamina,
Dwi Soet Jipto, en présence du ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa.
La signature de cet accord intervient après les discussions initiées par
Sonatrach avec l’ensemble de ses partenaires pour le développement de
la coopération et du partenariat, a-t-on précisé lors de la cérémonie de
signature.
"L’accord témoigne des relations privilégiées entre Sonatrach et Pertamina
et confirme la volonté des deux partenaires de consolider le partenariat
existant", a-t-on ajouté.
Il vise aussi à "asseoir un cadre propice pour la recherche et la réalisation
de nouvelles opportunités entre les deux compagnies dans de nouveaux
projets d’hydrocarbures dans l’amont et l’aval pétrolier et gazier en
Algérie, en Indonésie et à l’international".
Lors de la cérémonie de signature, le Pdg de la compagnie publique
indonésienne s’est félicité de la conclusion de cet accord qui reflète, selon
lui, l’excellence des relations avec Sonatrach et qui seront renforcées
davantage dans le futur.
Ce mémorandum constitue une réactivation de l’ancien cadre de
coopération entre les deux compagnies de 2012 à 2014 englobant toutes
les activités pétrolières et gazières.
La société pertamina est présente en Algérie depuis 2010 et a participé
dans plusieurs opérations pétrolières depuis 2014 notamment au niveau
du gisement gazier de Menzel Ledjmet nord (Illizi).
2e rencontre algéro-française de l'innovation, exportation des
produits agricoles : Nécessité d’une chaîne du froid (liberté)
Moins d’un mois après la tenue de la première rencontre algéro-française
de l’innovation, qui a été dédiée au rôle des modules Janny MT dans la
conservation optimale des fruits et légumes et la rentabilité des chambres
froides classiques, Mme Aurélie Puech et M. Ahmed Segaoui, représentant
respectivement l'entreprise française Janny et l'Afaci (Association francoalgérienne pour le commerce et l'industrie d’Aix-en-Provence, France),
étaient
de
nouveau
à
l’est
du
pays,
cette
semaine.
20
Une deuxième tournée qui a mené ces deux responsables à travers les
wilayas de Mila, de Skikda, de Constantine, d’Annaba et d’El-Tarf. Cela
dans le cadre d’une opération de démarchage et de sensibilisation de la
profession et des institutions chargées de la promotion des filières
agricoles et de l'export au niveau des wilayas les plus reculées de la
région, explique M. Segaoui. Une manière pour l’association d’apporter le
soutien à une économie alternative qui va libérer les énergies, susciter de
l’espoir aux générations futures et redonner à l’Algérie la puissance
exportatrice qu’elle avait jusqu’aux années 70, devait-il souligner.
Il annoncera qu’une rencontre a été organisée avec les représentants de
Dubaï Port World pour la création d’un terminal maritime au port de DjenDjen dans la perspective de gérer les produits agricoles vivants avec une
qualité de service aux normes européennes. Le représentant de l’Afaci, qui
se présente comme un spécialiste du sourcing et qui se prévaut d’une
longue expérience dans le domaine, a déclaré, à Annaba, où il a animé
une conférence sur le thème évoqué, qu’il est pleinement satisfait de la
disponibilité des professionnels présents à la rencontre. Lors de son
intervention, il a affirmé être porteur d’un message d’espoir constructif
pour l’avenir de l’agriculture algérienne. “Je suis missionné pour trouver
des producteurs ou exportateurs capables d’offrir leurs produits à l’export
que je me propose d’encadrer et d’accompagner. Mon objectif est d’arriver
à monter avec les gens de la profession, un réseau intelligent capable de
maintenir un développement durable gagnant-gagnant”, assurera-t-il. Et
d’évoquer la facilité à l’accès au crédit et à l’exportation tout en favorisant
l’investissement dans la chaîne du froid et en promouvant la
logistique lourde : terminal fruitier maritime et aérien (avion-cargo et
navire
NGV
:
froid
et
ventilés).
Rappelant les différentes étapes de sa mission en Algérie, M. Segaoui
explique comment l’Afaci en est venue à s’intéresser à ce pays, en
particulier. “Dès 2003, et après avoir misé sur la provenance Algérie, nous
avons constaté que, hormis les dattes, il n’y avait plus de culture d’export
de produits frais et l’environnement n’y était pas favorable. Ainsi, il a fallu
s’adapter et faire évoluer les filières en travaillant au montage d’un réseau
de producteurs et de stations d’exportation, en veillant à répondre aux
normes notamment celle de la CEE qui constitue le principal marché :
traçabilité, variétés, chaîne du froid et transport, emballage et
palettisation, prix (cotisation bourse des primeurs) et continuité dans
l’approvisionnement.” Vu le développement rapide des nouveaux
périmètres agricoles, nous sommes confrontés à la dure question de la
conservation des produits et à la gestion des pics de production en
assurant une flexibilité dans le stockage, les ventes et l’export (solutions
qu’apportaient les modules Janny MT, adoptés en Europe et en Amérique
du Nord).
21
Veille
Actualités : Abdellatif Benachenhou est affirmatif : «On a
surestimé les hydrocarbures» (Le Soir d’Algérie)
La tendance du gouvernement à surestimer les hydrocarbures au
détriment des autres secteurs a aggravé les effets de la crise énergétique
actuelle sur l’économie nationale. Cette façon de faire n’influe pas
seulement sur l’état de santé de celle-ci mais aussi sur la pérennité de
chaque PME et entreprise algérienne.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Il y a à peine quelques années,
l’économie algérienne se caractérisait par d’importantes ressources
financières issues d’un baril à 100 dollars en contrepartie d’un taux de
croissance marginal, a schématisé l’ex-ministre des Finances, Abdellatif
Benachenhou. Ceci, lors de la conférence du Centre de recherche en
économie appliquée pour le développement (Cread) organisée hier autour
des perspectives de croissance économique pour l’Algérie.
Le constat est aujourd’hui tout aussi absurde qu’ironique puisque «nous
sommes amenés à inverser cette ancienne équation pour aspirer à rétablir
une économie saine», a-t-il ajouté. En effet, avec les recettes qui ont
reculé de moitié «on aura besoin de plus de productivité avec moins
d’investissement». Le résultat auquel nous avons abouti actuellement est
une conséquence tout à fait légitime considérant la nature désastreuse du
mode d’allocation, de mobilisation et d’usage des ressources depuis
l’indépendance à ce jour. Dans ce sens, l’intervenant a énuméré les
retombées fatidiques sur le plan global, sectoriel et territorial.
En l’absence de bonne gouvernance, les lacunes censées être remises en
cause sont devenues structurelles. Les processus de décisions qui se sont
succédé, qui sont toutefois similaires dans le fond, n’ont pas réglé la
problématique de la généralisation des subventions ou de l’inexistence de
contrainte budgétaire pour les entreprises publiques, notamment se
trouvant avec des déficits structurels. Et les conséquences de ce mode de
gestion sont plus perceptibles que jamais. L’aventurisme étatique à parier
l’économie nationale sur un seul produit fort dépendant des facteurs
externes et du marché international a causé énormément de préjudice aux
ressources locales et aux PME issues d’autres secteurs que celui des
hydrocarbures.
Le ras-le-bol des entrepreneurs nationaux
«Il faut se résigner à vivre avec un baril à 50 ou 60 dollars le baril et à
valoriser son potentiel en énergies renouvelables (ER) et en tissu
industriel», a rappelé A. Benachenhou. Longtemps mises à l’écart, les PME
sont aujourd’hui doublement pénalisées : et par le contexte de crise et par
le manque de considération du pouvoir. Le président du Cercle d'action et
de réflexion autour de l'entreprise (Care) et P-dg de NCA Rouiba, Slim
22
Othmani, s’est prononcé sur les difficultés quotidiennes qui entravent et
asphyxient chaque investisseur national dans son rôle économique.
Les chefs d’entreprise passent près de 80% de leur temps au sein des
administrations pour des questions de paperasse et n’en consacrent que
20% à leur rôle économique central. Outre cette barrière bureaucratique,
il y a toujours et encore l’instauration et l’abrogation intempestives et
inopinées des textes de lois sur l’investissement. «En moins de 24 heures
une loi peut être votée sans une concertation aucune avec les experts ou
les parties prenantes du domaine alors que cette instabilité juridique
bafoue toute la stratégie d’une entreprise», a-t-il condamné. Ce sont
effectivement des pratiques qui menacent la pérennité même des PME car
leur confisquant leur droit d’avoir une visibilité, et ce, à court terme
notamment.
Par ailleurs, «aucun partenaire étranger n’est convaincu ou attiré par la
fameuse loi 49/51» dont les véritables raisons d’adoption demeurent à ce
jour un point d’interrogation. L’exportation ou la diversification
économique ne peut se faire sur la base d’une décision gouvernementale
alors que le cadre incitatif à l’entrepreneuriat ne suit pas. Ce n’est
évidemment pas à travers ce mode de gestion oppressif imposant un
verrouillage constant de l’investissement pour les opérateurs nationaux et
les IDE que l’acte d’entreprendre sera plus aguicheur ou que les PME
contribueront plus activement à la productivité nationale.
Algérie : incertitudes pétrolières et politiques ! (Le Quotidien
d’Oran)
L'Etat, ce grand dépensier, vit au-dessus de ses moyens ; nous
fabriquons, aujourd'hui, les freins à la croissance de demain, en ne
comptant
que
sur
le
pétrole.
Les plus raisonnables parmi les experts, prédisent au pays exportateur de
pétrole qui est le nôtre, des années insupportables. Il en serait de même
concernant beaucoup de pays producteurs qui ont besoin d'un cours de
l'or noir élevé, pour financer leurs dépenses, a affirmé l'Agence
Internationale de l'Energie (AIE) dans
son dernier rapport.
Le discours des pouvoirs publics, renouvelé à chaque fois, faisant part de
la volonté de diversifier l'économie nationale pour échapper à la
dépendance éternelle aux hydrocarbures a été battu en brèche, la réalité
nous a rattrapés : le baril a perdu plus de 50% de sa valeur. Et par
ricochet, les réserves de devises du pays sont passées de 194 milliards $
à la même période de référence de 2013, à 193,26 milliards $ à fin juin
2014
et,
à
moins
qu'à
ce
niveau
aujourd'hui
!
Notre pays, selon les mêmes experts, a besoin d'un baril de plus de 100
dollars pour maintenir ses équilibres budgétaires et préserver sa position
financière extérieure, sérieusement fragilisée par la diminution des
rentrées du pétrole et du gaz, lequel gaz est indexé au pétrole et à sa
chute.
Pour sortir de cette situation, Karim Younès, l'ancien président de l'APN
23
estimait « qu'il est urgent de battre le rappel de toutes les intelligences
pour dessiner la voie de l'Algérie du siècle en cours, et dresser l'inventaire
des nouveaux défis. Il évoque, entre autres, les 40 000 cadres supérieurs
exilés au Canada dans les années 1990 et tous ceux, partis bien avant la
décennie rouge, fuyant la vindicte des cancres, accrochés aux postes de
responsabilité. Il est grand temps, s'il n'est pas encore trop tard, d'activer
le chantier d'une nouvelle perspective, de redéfinir une stratégie de
développement du pays, de le projeter dans le monde pour y tisser des
relations internationales, y faire reconnaître nos atouts potentiels,
assumer notre part dans la coopération et le partenariat avec les pays de
l'Afrique
»,
avait
ajouté
l'ancien
président
de
l'APN.
Moins optimiste, Abderrahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la
Banque centrale d'Algérie, avait pour sa part prédit : « si les pouvoirs
publics ne changent pas de vision, l'Algérie ne pourra pas éviter le
rééchelonnement, tout en mettant en exergue que le FMI n'est pas,
comme on le croit, une institution financière mais plutôt un instrument de
domination. Le FMI sert, selon lui, aux Etats-Unis à contrôler l'économie
mondiale
et
soumettre
les
pays
à
sa
volonté
».
Mis à part le peuple qui, à la lecture notamment des journaux, s'inquiète,
précocement, de la chute du prix du pétrole, la sphère dirigeante
manifeste une espèce d'indifférence, singulièrement, effrayante ; des
déclarations contradictoires émaillent la scène médiatique, des propos
scindés entre ceux qui affichent un optimisme factice, en dépit de cette
menace économique qui est à nos portes, et ceux qui exposent un
pessimisme,
réellement,
tangible.
Tous ces débats, donnent le tournis au citoyen lambda, qui pense que «
l'Etat, en fin de compte, ne dépense pas trop, au regard de tout ce qu'il a
réalisé jusque-là, mais qu'il se fait voler ! » ; toutefois, il faut être,
vraiment, de mauvaise foi pour ne pas reconnaître les énormes efforts
déployés par l'Etat pour doter le pays en infrastructures de base, barrages
hydrauliques, voies ferrées, routes, métros, tramways, logements etc !
Le peuple s'attend, néanmoins, à des perspectives difficiles, d'autant plus
qu'il se perd en conjonctures, malgré les sorties optimistes des ministres
les plus en vue du gouvernement, et en l'absence d'une communication
officielle
du
Premier
ministre
sur
le
sujet.
L'heure est grave, disent les plus pessimistes, mais c'est à l'Etat qu'il
revient de prendre les mesures qui s'imposent et à Abdelmalek Sellal de
parler et d'affranchir la population sur ce qui l'attend ; il doit le faire, pour
rassurer les uns et les autres et leur dire, par exemple, qu'il est temps
pour le pays d'aller vers une économie de production, casser la dynamique
rentière, c'est-à-dire libérer l'investissement et l'initiative de création
d'entreprises et stopper, aussi, la tendance à « l'informelisation » de notre
économie; l'informel a été chiffré, à 6000 milliards de dinars, il faut
trouver le moyen de le taxer, d'autant plus que la formule de l'emprunt
obligataire n'a pas donné de résultats probants ! C'est une des solutions
admises, à même de faire face à la réduction des recettes suite à la chute
du
baril
de
pétrole.
Ne pas collecter cet impôt, c'est rééditer l'exemple de la Grèce qui a payé
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cher son « laisser aller » en la matière. La Turquie, a réussi, pour sa part,
à s'extirper du poids du circuit de l'informel grâce à des mécanismes
proactifs de recouvrement de l'impôt, des réformes macroéconomiques,
notamment concernant les entreprises. Des politiques à prendre en
modèles,
selon
certains
!
Un autre expert, Abdelmalek Lamiri, pense que « les pouvoirs publics
peuvent, d'ores et déjà, s'attaquer à cette menace qui ne dit pas son nom,
à savoir les importations ; on ne peut pas continuer, dit-il, à
subventionner les importations de costumes Pierre Cardin ou les Kiwis ! ».
L'expert estime, par ailleurs, que les mesures prises par le gouvernement
jusque-là sont isolées en ce sens qu'elles touchent, différemment les
secteurs, alors que la solution passe par des décisions globales ; on ne
peut pas, par exemple, développer l'agriculture si les autres départements
ne
suivent
pas.
La chute du prix du pétrole n'est plus une vue de l'esprit, mais une réalité
désormais présente et pressante. La crise affole médias et experts de tous
bords. Tout le monde s'accorde à le dire, l'heure est grave. Déflation,
récession, chômage accru et nouvelle tempête financière sur l'Algérie ne
sont
pas
des
menaces
en
l'air
!
Le pays, en cette fin de semaine, sera l'épicentre de l'économie mondiale.
Le prestigieux Centre International des Conférences inauguré au début de
ce mois par le président de la République Abdelaziz Bouteflika accueillera
72 pays participant aux travaux du 15ème Forum International des
Energies. En marge des travaux, l'OPEP tiendra une réunion informelle
pour débattre et éventuellement prendre des décisions concernant le prix
du pétrole qui n'en finit pas de baisser. Les enjeux sont énormes pour
tous les pays producteurs taraudés, à coup sûr, par cette question
lancinante : « est-ce que la politique primera sur l'économie ou le scénario
inverse qui l'emportera lors de cette réunion informelle de l'OPEP ? ».
Le ministre de l'énergie, Noureddine Bouterfa a tenu à rappeler aux
journalistes que l'Algérie est connue pour avoir toujours joué un rôle de
conciliateur au sein de l'OPEP. Un dialogue intense s'est instauré entre les
pays producteurs avec lesquels il a été convenu les approches suivantes :
* La production de l'OPEP doit être, significativement, inférieure au niveau
du
mois
d'août
passé
* L'effort doit être partagé par tous les membres de l'OPEP en tenant
compte
du
cas
particulier
de
la
Lybie
* Tout accord doit être limité au temps nécessaire, pour résorber les
stocks
pétroliers
* L'accord, s'il devait intervenir, devra être crédible aux yeux du marché
Le ministre de l'énergie a, néanmoins, occulté le facteur géopolitique et
une probable volte-face des gros producteurs (Iran et Arabie-Saoudite)
qui peuvent faire capoter la réunion d'Alger. Et l'OPEP perdra et son rôle
du
régulateur
du
marché
et
sa
crédibilité
!
Alors il faudra attendre 2017 pour que se construise un consensus autour
d'une limitation de la production afin que les prix atteignent les niveaux
espérés. Entre temps, les pays producteurs tel que l'Algérie vont
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énormément souffrir de la dégradation de leurs recettes financières et
partant,
leur
situation
interne
sera
intenable.
Dans le pays justement, le nouveau plan économique ou modèle de
croissance, est officiellement en cours d'élaboration ; il a pour ambition,
laisse-t-on entendre, de freiner le ralentissement de la croissance en
ouvrant la voie à la diversification de l'économie nationale, dans un
contexte, comme il a été rappelé supra, de chute drastique du prix du
pétrole. Ce plan compte sur l'investissement des énergies renouvelables,
l'agro-industrie, les services, l'économie numérique et celle du savoir,
l'industrie en aval des hydrocarbures, une amélioration du climat des
affaires, une ouverture aux investissements privés et publics et la
promotion des exportations hors hydrocarbures, note « Foreign Policy »,
un
média
américain.
Toutefois, la mise en œuvre de ce plan serait compromise ou entravée par
une approche très bureaucratique et centralisée du développement
économique et par un manque de transparence et de clarté quant aux
modalités de mise en place et de gestion dudit plan. De plus, l'attractivité
du pays pour les investisseurs étrangers, avec notamment la règle 51/49
et l'impossibilité pour ces derniers de contrôler leurs projets et entreprises
ajoutent
à
la
difficulté.
Il y a une semaine, rappelons-le, le « Fraser Institute » classait l'Algérie à
la 151ème place sur 159 pays en matière de liberté économique, avec une
marge de commerce à la 154ème position et un système légal au 6ème
rang !
La perspective d'un accord possible entre pays de l'OPEP pour une hausse
du prix du baril de pétrole peut permettre d'espérer un sursis, ce qui
laisserait du temps à l'Algérie pour réformer son économie sur la voie de
la
diversification,
conclu
Foreign
Policy.
Pour cela, il faudrait que le gouvernement retrouve sa cohésion perdue !
Des ministres se contredisent et s'échangent des accusations et des mises
au point, ce qui a fait réagir un éditorialiste qui a rappelé bien à propos
que « majoritairement, les ministres n'ont pour seule ambition que leur
maintien au gouvernement à n'importe quel poste ! Ils sont prêts pour la
plupart, à tout brader pour y rester. Certains même se font remarquer par
leur haut degré de soumission, ou carrément par leur incompétence en ce
qui concerne les ministres issus de la filière des walis ».
Il faut peut-être se souvenir écrivait encore un autre journaliste, qu'à
l'entame de son mandat en 1999, le président de la République se
plaignait déjà du niveau des ministres qui formaient alors le
gouvernement, jugeant qu'ils n'avaient pas la stature d'hommes d'Etat, et
que le meilleur d'entre eux ne pouvait postuler, au mieux, qu'à un poste
de chef de service ! Aujourd'hui, 17ans plus tard, on n'ose pas imaginer,
poursuit le même journaliste, ce que le Chef de l'Etat aurait dit de ses
ministres,
s'il
avait
la
verve
d'antan
!
Actuellement, c'est le sort de Abdelouahab Nouri et Bakhti Belaïb qui
préoccupe l'opinion, tant ces deux hommes ont défrayé la chronique en
brisant l'omerta. L' avenir de la ministre de l'éducation nationale, Nouria
Benghebrit inquiète également tous ceux qui veulent la voir poursuivre sa
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mission
dans
l’exécutif.
Le temps est venu peut-être pour le président de la République où il devra
trancher pour, au moins, redynamiser ce gouvernement qui tâtonne,
même s'il recèle en son sein un ministre de l'énergie qu'on disait « sans
vision » mais qui vient pourtant de réussir un coup d'éclat diplomatique
voire même économique, au point où Chakib Khelil en personne, n'a pas
hésité à le complimenter «malgré son inexpérience » a-t-il, néanmoins,
tenu
à
préciser
en
guise
de
bémol
!
Noureddine Bouterfa pourra-t-il pour autant, faire entendre la voix de
l'Algérie
au
sein
de
l'OPEP
?
Quelle sera désormais la stratégie pétrolière de notre pays ?
Ira-t-on vers une intensification de l'exploration, ou misera-t-on alors, sur
l'intensification
de
l'extraction
du
pétrole
?
Va-t-on opter, maintenant, pour la valorisation nationale des
hydrocarbures à travers la pétrochimie, ou continuera-t-on à vendre du
pétrole
brut
pour
importer,
en
définitive,
de
l'essence
?
Autant de questions que ne se posent pas, à l'évidence, ceux de
l'opposition ! Ils se prétendent, pourtant, porteurs d'une alternative
politique et d'un projet économique pour le pays. Mais, force est de
constater, qu'ils en sont toujours aux constats et aux dénonciations des
«dépassements» du pouvoir sans pour autant avancer des options et des
perspectives
de
rechange.
Il faut admettre que la régression politique est telle en Algérie, qu'une
erreur d'infographie sur un manuel scolaire a, en définitive, pris plus de
place que les idées politiques dans le débat national, l'été durant !
Pourtant le pays, en ces moments difficiles, a besoin de toutes ses
énergies y compris celles de l'opposition qui peuvent intégrer le prochain
gouvernement. Personne, d'ailleurs, n'imagine un exécutif où tout le
monde se tiendrait, tendrement, la main pour le plus grand bonheur
possible. Ce serait ridicule et même malsain, car la démocratie, c'est aussi
la bagarre et l'alternance. Dans l'urgence d'aujourd'hui, on pourrait
admettre qu'il existe des choses plus urgentes et plus importantes que
celles consistant à exiger, de manière aussi redondante que lassante, une
période de « transition » ou des élections présidentielles « anticipées » !
Bien entendu, ce n'est pas facile, car cela revient, pour chaque camp, à
brutaliser son aile la plus conservatrice. Gouverner, c'est tendre jusqu'à
casser tous les ressorts du pouvoir, disait Clémenceau, figure française de
l'Union sacrée pendant la grande guerre, mais qui n'a jamais cessé de
boxer, férocement, ses adversaires politiques. Tout en les respectant !
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