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DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 1 QUELLES PERSPECTIVES POUR LA PLANÈTE ? RIEe I A BR b r LI o v e m N E n le 9 Une production conjointe AFD-Iddri Dossier de Presse DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 2 REGARDS SUR LA TERRE 2007 L’ANNUEL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Une production conjointe AFD-Iddri Premier opus d’un rendez-vous annuel, Regards sur la Terre offre une lecture à la fois critique, scientifique et documentée des principaux événements de l’année du développement durable et des questions qui alimentent les réflexions et les discussions internationales. Centré sur les enjeux planétaires, il se démarque par son approche mondiale, son parti pris d’analyse et sa démarche pédagogique. Regards sur la Terre proposera chaque année > Une analyse des événements de l’année écoulée, sous le prisme du développement durable et de ses implications pour le monde en développement, complétée par un rappel des grands rendez-vous de l’année à venir. > Un dossier thématique. Le premier Énergie et changements climatiques croise les analyses de scientifiques et d’experts de notoriété internationale, à partir des défis à relever par les pays industrialisés, les pays émergents et les pays les plus démunis. S’attaquant aux questions d’énergie et de réchauffement climatique, il s’interroge sur les voies d’actions possibles et sur les modes futurs de coordination internationale. 2) Dossier de Presse > Des repères. Informations synthétiques, cartes, tableaux, chronologies offrent un ensemble de données illustratives du développement durable. DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 3 www.regardssurlaterre.fr Fruit de l’initiative de deux organismes français impliqués dans l’action internationale et les enjeux Nord-Sud, Regards sur la Terre est placé sous la direction scientifique de Pierre Jacquet, directeur de la stratégie, économiste en chef de l’Agence française de développement (AFD) et de Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Regards sur la terre, novembre 2006, Collection Annuels, 304 pages, 25€ ISBN 2-7246-1004-0 - SODIS 953 573.2 • Une présentation claire, dynamique et pédagogique. • Un agenda international des principaux événements de l’année écoulée et à venir. • Un recueil d’informations utiles et accessibles. • Un livre en couleur au format 190 x 230 mm facile et agréable. • l’AFD & l’Iddri deux partenaires de notoriété internationale qui s’appuient sur une équipe de spécialistes français et étrangers. • Un thème sélectionné en fonction des grands sujets de l’agenda international. Dossier de Presse (3 DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 4 ÉDITO UN RENDEZ-VOUS ANNUEL SCIENTIFIQUE ET DOCUMENTÉ E n quelques années, le thème du développement durable est passé du statut de slogan à celui d’une préoccupation majeure quasi universellement partagée, qui témoigne d’un renouvellement profond de notre compréhension des processus de croissance. Nous percevons mieux aujourd’hui les contraintes qu’environnement, structures et sociétés imposent à notre développement, notamment du fait d’événements, crises et catastrophes dont le caractère anthropique est de mieux en mieux analysé et pris en compte. Mais nous n’avons pas encore su intégrer ces contraintes dans de nouveaux modèles et politiques de croissance. L’impératif du développement durable est interprété comme un ensemble de limites pour l’activité économique, alors que tout l’enjeu est de transformer ces contraintes en leviers pour l’action et en nouvelles perspectives de prospérité à l’avenir. Ce processus nécessaire met en jeu connaissances scientifiques, progrès technique, politiques, mais aussi, et fondamentalement, l’évolution du système de valeurs et de notre attitude vis-à-vis de l’environnement naturel et des enjeux sociaux. Regards sur la Terre, premier ouvrage d’une série annuelle consacrée au développement durable, a pour but de documenter de façon claire et lisible ce qui apparaît peu à peu comme un véritable changement de paradigme. Initiative conjointe de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), il s’appuie sur l’actualité de l’année écoulée pour identifier les grandes tendances et débattre de la façon dont les hommes et les sociétés s’y adaptent et les façonnent. Après une introduction qui dégage de l’actualité un certain nombre de lignes de force, Regards sur la Terre est organisé en trois parties : un bilan de l’année écoulée, avec une sélection de faits marquants ; un éclairage plus approfondi sur un thème particulier, qui changera chaque année ; enfin, une série de repères statistiques, graphiques, pédagogiques et chronologiques, qui aident à mieux comprendre les enjeux qui sont liés aux différents thèmes traités. Cette année, le dossier porte sur les liens entre énergie, développement et réchauffement climatique. Ce premier thème s’imposait, non seulement dans le contexte d’un nouveau choc pétrolier, mais aussi au regard à la fois de la prise de conscience de la réalité du changement climatique et de l’équation impossible entre la préservation du climat, la rareté de l’énergie, et les dynamiques de croissance à l’œuvre dans les grands pays émergents. Une quinzaine de contributions de spécialistes français et étrangers analysent ce triangle inextricable entre énergie, climat et développement et discutent ses implications, pour nos sociétés au Nord comme au Sud. 4 ) Dossier de Presse Pierre Jacquet et Laurence Tubiana DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 5 Dossier / Énergie et changements climatiques SOMMAIRE ÉNERGIE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Introduction - Réorienter nos sociétés Les enjeux Énergie/Climat - Chapitre 1 - Les enjeux d’un climat soutenable, par D. Dron Chapitre 2 - L’énergie dans le monde : enjeux et prospectives, par B. Laponche Chapitre 3 - L’incontournable charbon, par J.- M. Martin-Amouroux Chapitre 4 - Énergie, climat et besoins alimentaires, par M. Griffon Le rôle des pays émergents - Chapitre 5 - Répondre à la croissance énergétique des pays émergents, par B. Chateau - Chapitre 6 - Diversifier la production électrique en Chine,par T. C. Heller - Chapitre 7 - Transport et urbanisme : le défi des villes du Sud, par P.-N. Giraud, B. Lefèvre - Chapitre 8 - La construction en Chine, par G. Rieb, A. Bernard, M. Bernard-Hervé La place des pays les plus démunis - Chapitre 9 - Fragilité énergétique des pays les moins avancés, par S. Khennas, Y. Sokona - Chapitre 10 - L’accès à l’énergie des populations africaines, par R. Louvel, C. de Gromard - Chapitre 11 - Vulnérabilité de l’Afrique subsaharienne, par P. V. Desanker Vers une régulation mondiale ? - Chapitre 12 - Le développement dans les négociations « climat », par M. Colombier, H. Kieken, M. Kleiche - Chapitre 13 - Un régime de coordination internationale malgré tout, par S. Mathy, J.-C. Hourcade - Chapitre 14 - Les pays pétroliers face au changement climatique, par M.-C. Aoun, J.-M. Chevalier - Chapitre 15 - La vision des pays en développement, par J. Goldemberg - Chapitre 16 - Un point de vue américain, par W. A. Pizer Dossier de Presse (5 DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 6 RÉORIENTER NOS SOCIÉTÉS C es dernières années, les questions de l’énergie et de l’évolution du climat se sont installées au coeur de l’actualité. L’envol des cours du pétrole a conduit, particulièrement dans les pays développés, à prendre conscience de la nécessité d’accélérer l’évolution des systèmes énergétiques. Un faisceau convergent d’événements naturels, allant de la fonte accélérée des glaciers à l’accroissement des températures dans les pays de la zone tempérée, a convaincu un grand nombre d’observateurs que le changement climatique, longtemps annoncé, était maintenant une réalité. Enfin, les responsables politiques des pays industrialisés, en mettant ces questions à l’ordre du jour des deux derniers sommets (G8), ont contribué à la prise de conscience de leurs populations. Regards sur la Terre a choisi de faire de ce sujet son premier dossier. L’option prise est de revenir sur les liens entre le développement et les émissions de gaz à effet de serre. C’est un point de départ pour reconsidérer une négociation internationale en panne et pour imaginer des solutions de sortie aux réticences des grands pays émetteurs développés ou en développement. En effet, le débat sur le changement climatique bute souvent sur deux écueils : d’un côté, la peinture de la catastrophe annoncée pour alerter sur la gravité du problème et l’urgence de l’action ; de l’autre, l’éventail des « solutions » technologiques qui consiste à dresser une liste de toutes les innovations possibles sans grande hiérarchie selon leur importance et leur faisabilité. Entre l’annonce de l’apocalypse et les solutions miracles, il reste en général peu de place pour comprendre comment les modes de consommation de l’énergie et leur résultante, les émissions de gaz à effet de serre, se sont organisés et comment ils peuvent être infléchis. La lutte contre le changement climatique n’est en effet qu’un des moteurs des changements du modèle énergétique et joue un rôle moins important dans les décisions publiques et privées que le prix de l’énergie ou la croissance urbaine. La chance actuelle c’est que les pays en développement ont leur trajectoire de développement encore largement devant eux et ne sont pas prisonniers de technologies ni de modes d’organisation dépassés au regard du problème énergétique. Fournisseurs et consommateurs d’énergie, les pays en développement sont directement impliqués dans l’évolution de la situation énergétique mondiale et, à des niveaux variables, participent aux modifications en cours du climat mondial par l’émission de gaz à effet de serre ; ils seront aussi directement affectés par l’impact de ces changements climatiques sur leurs sociétés et économies. Les réflexions menées dans le monde industrialisé restent pourtant largement centrées sur les responsabilités et les implications des pays développés, qui demeurent aujourd’hui les plus gros consommateurs d’énergie et les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre. Changeant la perspective, ce dossier s’interrogera sur la signification de la double crise de l’énergie et du changement climatique pour le monde en développement. 6 ) Dossier de Presse DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 7 Dossier / Énergie et changements climatiques Et en effet, quels sont les enjeux énergie-climat, c’està-dire les implications pour l’ensemble de la planète des changements en cours, et plus particulièrement pour les pays en développement ? La signification est très différente selon les caractéristiques économiques et sociales des pays de ce groupe de plus en plus hétérogène : croissance rapide des économies, et donc des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans les pays émergents. En contraste, croissance négligeable et consommations énergétiques limitées dans les pays les plus démunis – pays africains au sud du Sahara – et les pays les moins avancés ; ils subiront pourtant de plein fouet les effets du changement climatique. La dernière partie aborde la question complexe de la régulation mondiale, analysant les efforts de concertation internationale, à travers le Protocole de Kyoto et les négociations en cours pour assurer sa relève, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre ; dans cette analyse, une place particulière est accordée aux intérêts des pays en développement. ( Les enjeux Énergie/Climat Le monde a connu dans les soixante dernières années une croissance économique sans précédent, bien qu’inégalement répartie, alimentée par une consommation accélérée d’énergies fossiles. Cette consommation, par les émissions de gaz à effet de serre croissantes qu’elle engendre, est, avec la déforestation et les modifications dans l’usage des sols, la cause principale des changements climatiques. La rapidité et la non-réversibilité de ces évolutions ont conduit les scientifiques à conclure que le monde a tout au plus dix ans pour définir et mettre en oeuvre les politiques qui nous permettront d’éviter cette catastrophe annoncée (chap.1). Quatre cinquièmes de l’énergie primaire utilisée dans le monde sont aujourd’hui d’origine fossile, un tiers provenant du pétrole. La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et l’épuisement des disponibilités pétrolières imposent de réorienter notre modèle énergétique. Les pays en développement sont tout aussi directement concernés par la nécessité de cette transition. Si ces pays sont aujourd’hui à l’origine d’un peu moins de la moitié de la consommation mondiale d’énergie et des émissions associées de dioxyde de carbone, cette proportion devrait augmenter dans les prochaines années du fait de leur croissance rapide (chap. 2). La mise en oeuvre de cette transition énergétique posera d’énormes problèmes. Quelles sources d’énergie viendront prendre la relève du pétrole, dont le déclin semble maintenant inéluctable ? Le recours au charbon paraît inévitable, compte tenu des limites à l’expansion des énergies renouvelables et des disponibilités en ressources fossiles : comment dès lors limiter les conséquences désastreuses que l’utilisation de ce minerai pourrait avoir sur la concentration de gaz à effet de serre (chap.3) ? Par ailleurs, l’utilisation croissante de la biomasse à des fins énergétiques, en particulier à travers la production de biocarburants, serat- elle compatible avec la satisfaction des besoins alimentaires d’une population mondiale en constante augmentation (chap.4) ? Dossier de Presse (7 DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 8 ( Le rôle des pays émergents Né il y a cinquante ans, le « Tiers Monde » rassemble aujourd’hui des pays dont les situations, très différentes, divergent de plus en plus. Après l’industrialisation rapide de quelques « dragons asiatiques » à partir des années 1960, d’autres pays connaissent à leur tour une croissance accélérée. L’arrivée, depuis les années 1990, de grands pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil dans ce groupe de tête s’est accompagnée de tensions sur les marchés des matières premières, à commencer par les ressources énergétiques, et sur l’environnement local et mondial. Un des défis majeurs du xxie siècle sera d’accommoder et d’accompagner cette forte croissance des pays émergents dans la perspective d’un développement durable et harmonieusement partagé (chap. 5). Trois exemples viennent illustrer l’ampleur de cette tâche. La demande d’électricité de la Chine, dont la production dépend pour près des trois quarts de combustibles fossiles, pourrait quadrupler d’ici 2030, avec un triplement des émissions de gaz à effet de serre. Comment assurer la satisfaction de ces besoins tout en limitant dans la mesure du possible ses conséquences néfastes sur l’environnement et le climat mondial ? Les efforts doivent porter aussi bien sur le secteur énergétique lui-même, notamment celui de l’électricité (chap. 6), que sur les secteurs qui pèsent à long terme sur la consommation d’énergie, comme le logement : des constructions pilotes de logements sociaux mettent en évidence les économies d’énergie possibles (chap. 8). Enfin, les transports urbains, dont le développement va suivre l’urbanisation prévue du monde en développement, consomment aujourd’hui de 20 % à 50 % de la consommation énergétique des villes. Les politiques que mettront en oeuvre les pays émergents – dans le domaine de la planification urbaine, des transports et de l’usage des sols – auront de ce fait un impact potentiellement majeur sur leur consommation énergétique (chap. 7). ( La place des pays les plus démunis À l’autre extrême du monde en développement se situent une catégorie, celle des pays les moins avancés, et une région, l’Afrique subsaharienne. Ces deux ensembles de pays se recoupent largement, et les pays qui les constituent partagent des caractéristiques communes: revenu par habitant bas, croissance lente, faible consommation d’énergie (vingt fois inférieure, par habitant, à celle des pays développés)… Largement dépourvus de sources d’énergie fossiles (seuls 6 des 50 pays les moins avancés sont producteurs de pétrole), ces pays dépendent essentiellement sur le plan énergétique de l’exploitation de leurs biomasses, souvent d’une manière non soutenable à long terme, et de coûteuses importations de produits pétroliers. Les conditions de vie inacceptables de leurs populations font du développement de leurs économies un impératif moral et politique. Un tel développement ne sera toutefois possible que si ces pays peuvent développer les sources d’énergie, traditionnelles ou renouvelables, nécessaires à leur croissance économique (chap. 9). Mais le seul développement de sources d’énergie ne suffit pas en soi ; il convient encore de les mettre à la disposition des populations les plus démunies. Dans ces pays où, contrairement aux pays développés, moins de la moitié des familles, essentiellement celles habitant les zones résidentielles des grandes villes, bénéficient d’un accès au réseau électrique, mettre malgré tout une énergie durable adaptée à disposition des populations non raccordées est un des grands défis de ce début de siècle (chap. 10). 8) Dossier de Presse DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 9 Dossier / Énergie et changements climatiques Et pourtant, si les pays les plus démunis contribuent peu au changement climatique, il apparaît malheureusement de plus en plus probable qu’ils en seront les premières victimes. En Afrique, l’évolution de la température et de la pluviométrie, ainsi que la multiplication des événements extrêmes, tels que les sécheresses ou les inondations, auront des conséquences économiques, sociales et politiques désastreuses (chap.11). ( Vers quelle régulation mondiale ? Face aux crises prévisibles des systèmes énergétiques et des changements climatiques, la communauté internationale a réagi et mis en place plusieurs instruments. En 1992, le sommet de Rio a adopté la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, suivie en 1997 par le Protocole de Kyoto. Celuici prévoit des engagements contraignants de réduction d’émissions de la part des pays développés et des mécanismes destinés à favoriser un développement énergétique durable des pays en développement. Le bilan, mitigé, de ces instruments apporte des leçons utiles sur la meilleure manière d’associer les pays en développement à la lutte contre le changement climatique, à l’heure où s’ouvrent les négociations sur l’« après-Kyoto » (chap.12). La grande diversité des intérêts en présence, y compris à l’intérieur du groupe des pays en développement, doit vraisemblablement conduire à des approches et des engagements différenciés, prenant pleinement en compte la priorité de la croissance des pays en développement (chap.13). Pour hétérogènes qu’ils soient, les pays pétroliers partagent dans ce contexte la crainte commune qu’une moindre consommation de pétrole ne vienne freiner leurs recettes d’exportation et, partant, leur développement. Pour répondre à leur préoccupation, les pays importateurs d’énergie devraient sans doute faciliter les transferts technologiques vers ces pays, afin de favoriser leur développement (chap. 14). Les pays en développement partagent aussi ce souci de préserver leur croissance future et, à cette fin, une adaptation des mécanismes de financement permettant de financer leur développement durable devrait être envisagée (chap. 15). Mais un enjeu essentiel sera aussi d’amener les pays développés non signataires du Protocole de Kyoto, particulièrement les États-Unis, à participer pleinement à l’effort commun. Pour ce dernier pays, la multiplication, en dehors du gouvernement fédéral, d’initiatives novatrices permet d’espérer qu’une nouvelle administration mettra en place des politiques plus contraignantes et efficaces, facilitant ainsi l’obtention d’un accord global (chap. 16). Nous avons fait appel pour ce dossier à de nombreux spécialistes. Nous avons travaillé avec les auteurs, qu’ils en soient remerciés, pour conserver la qualité scientifique de leurs travaux dans une langue la plus accessible possible. Nous aurons réussi si les textes se révèlent une source réelle d’information pour le citoyen et fournissent aux experts une base stimulante pour le débat. Ce que nous montre ce dossier c’est l’urgence de l’action et – c’est la note positive de cette réflexion – son « momentum » : c’est maintenant que les possibilités d’action sont les plus grandes, parce que les tendances à la croissance des émissions sont partout réversibles, les choix de développement modifiables et qu’un ensemble de réponses technologiques, économiques et politiques sont disponibles et ont été essayées avec succès. Dossier de Presse (9 DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 10 SOMMAIRE LES REPÈRES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Développement durable - Repère 1 - La définition et les approches du développement durable - Repère 2 - Trois agendas de négociation Social - Repère Repère Repère Repère Repère Repère Repère 3 4 5 6 7 8 9 - Des inégalités persistantes Le dumping social existe-t-il ? La responsabilité sociale des entreprises Une planète d’urbains Recherche d’aujourd’hui, innovation de demain Santé, pauvreté, maladie Santé : se coordonner pour financer Économie - Repère 10 - Mondialisation économique - Repère 11 - Où vont les investissements ? Environnement - Repère Repère Repère Repère 12 13 14 15 - Le pétrole, le sucre et les autres De l’eau pour tous L’avenir des forêts tropicales Catastrophes naturelles Énergie-climat - Repère Repère Repère Repère 10 ) Dossier de Presse 16 17 18 19 - Réchauffement climatique : des évolutions variables Toujours plus d’énergie Gaz à effet de serre : les engagements de Kyoto CO2 : les grands émetteurs DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 11 Repères Coordination internationale - Repère Repère Repère Repère Repère 20 21 22 23 24 - Complexe gouvernance mondiale Action collective : les bases légales L’aide publique au développement Les Objectifs du Millénaire pour le développement En finir avec la dette Les États dans le monde - Repère 25 - Les États dans le monde Dossier de Presse ( 11 DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 12 REPÈRE 6 / UNE PLANÈTE D’URBAINS 12 ) Dossier de Presse DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 13 Repères Dossier de Presse ( 13 DossierPresse(A4)BAT2 ( 26/10/06 10:53 Page 14 BIOGRAPHIE DES AUTEURS DOMINIQUE DRON THOMAS C. HELLER Professeur à l’École des Mines de Paris, Centre Énergétique et Procédés, ancienne Présidente de la Mission interministérielle sur l’effet de serre (MIES). Professeur de droit international, Université de Stanford. Son travail se centre sur l’interaction entre développement économique, gouvernance et environnement. BERNARD LAPONCHE Consultant indépendant, ancien Directeur général de l’AFME (aujourd’hui ADEME), ancien directeur d’International Conseil Énergie (ICE), ancien conseiller technique pour l’énergie et la sûreté nucléaire au cabinet de Dominique Voynet, Ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement. JEAN-MARIE MARTIN-AMOUROUX Économiste, chercheur associé au Laboratoire d’économie de la production et de l’intégration internationale, département Énergie et politiques de l’environnement (LEPII-EPE), Université de Grenoble. MICHEL GRIFFON Chercheur au Centre de Coopération en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Président de l’Institut d’Études du Développement Économique et Social (IEDES), Paris I, Président du Conseil Scientifique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial. PIERRE-NOËL GIRAUD *, BENOÎT LEFEVRE ** * Directeur de recherche au Centre de recherche en économie industrielle (Cerna) de l’École nationale supérieure des mines de Paris, professeur d’économie à l’ENSMP et à l’Université Paris IX-Dauphine, membre de l’Académie des technologies. ** Attaché de recherche, doctorant au Cerna, ENSMP. Son travail porte sur la soutenabilité des dynamiques de croissance des mégapoles pauvres. GHISLAIN RIEB *, AURÉLIE BERNARD **, MAREVA BERNARD-HERVE *** * Ingénieur projet au secrétariat du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), en charge notamment du portefeuille de projets « Changements climatiques » en Chine. ** Chargée de mission à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), responsable de la zone Asie-Amérique latine, chef de projet du programme FFEM Habitat Chine depuis 2005. *** Chargée de projets Énergie pour l’Agence française de développement (AFD), Pékin. BERTRAND CHATEAU Ingénieur ECL, docteur en économie de l’énergie, cofondateur et président d’Enerdata SAS. 14 ) Dossier de Presse SMAIL KHENNAS * ET YOUBA SOKONA** * Programme régional de promotion des énergies domestiques et alternatives au Sahel (PREDAS/CILSS), Ouagadougou, Burkina. ** Observatoire du Sahara et du Sahel, Tunis, Tunisie. DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 15 Biographie des auteurs ROLAND LOUVEL* CHRISTIAN DE GROMARD ** SANDRINE MATHY *, JEAN-CHARLES HOURCADE ** * Consultant spécialisé dans les filières bois-énergie et valorisation de la biomasse dans les pays en développement ; chef de projet/assistant technique de la coopération française au Mali puis au Niger. ** Ingénieur Énergie, département Infrastructure de l’Agence française de développement (AFD) spécialisé dans l’efficacité énergétique et la desserte de l’énergie ; chef de projets dans différents pays (Maghreb, Afrique subsaharienne, Chine, Inde). * Chargée de recherche en économie au CNRS, membre du Centre international de recherche en environnement et développement (CIRED) où elle travaille sur les synergies entre environnement et développement. ** Directeur de recherche au CNRS et directeur du CIRED. PAUL V. DESANKER Professeur associé au département de géographie de Penn State University, coordinateur principal d’un groupe de travail du Groupe intergouvernemental d’évolution du climat (GIEC) sur l’Afrique. MICHEL COLOMBIER *, HUBERT KIEKEN **, MUSTAPHA KLEICHE *** * Directeur adjoint de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), a participé à la négociation sur le climat depuis 1996 et développé de nombreux projets de coopération dans le secteur énergétique. ** Chargé du programme changement climatique de l’IDDRI, travaille sur les politiques climatiques et leurs enjeux industriels depuis 1998. *** Ingénieur environnement, Direction de la stratégie de l’Agence française de développement (AFD). MARIE-CLAIRE AOUN * ET JEAN-MARIE CHEVALIER ** * Assistante de recherche et doctorante en sciences économiques au Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières (CGEMP) à l’Université Paris-Dauphine. ** Professeur à l’Université Paris-Dauphine, directeur du CGEMP, senior associé au Cambridge Energy Research Associates (CERA). JOSÉ GOLDEMBERG Professeur, Université de São Paulo ; ministre de l’Environnement de l’État de São Paulo, Brésil. WILLIAM A. PIZER Senior Fellow à l’institut de recherche Resources for the Future. Dossier de Presse ( 15 DossierPresse(A4)BAT2 26/10/06 10:53 Page 16 www.regardssurlaterre.fr Contacts : PRESSES DE SCIENCES PO [email protected] – 01 45 49 83 32 HOPSCOTCH Anne-Sophie Morizot Tél. : +33 (0) 1 58 65 00 88 / Fax : +33 (0) 1 58 65 00 03 www.hopscotch.fr