Mise en page 1

Transcription

Mise en page 1
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 1
QUELLES PERSPECTIVES
POUR LA PLANÈTE ?
RIEe
I
A
BR b r
LI o v e m
N
E
n
le 9
Une production conjointe AFD-Iddri
Dossier de Presse
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 2
REGARDS SUR LA TERRE 2007
L’ANNUEL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Une production conjointe AFD-Iddri
Premier opus d’un rendez-vous annuel,
Regards sur la Terre offre une lecture
à la fois critique, scientifique et documentée
des principaux événements de l’année
du développement durable et des questions
qui alimentent les réflexions et les discussions
internationales. Centré sur les enjeux
planétaires, il se démarque par son approche
mondiale, son parti pris d’analyse
et sa démarche pédagogique.
Regards sur la Terre proposera chaque année
>
Une analyse des événements de l’année
écoulée, sous le prisme du développement
durable et de ses implications pour le
monde en développement, complétée
par un rappel des grands rendez-vous
de l’année à venir.
>
Un dossier thématique.
Le premier Énergie et changements
climatiques croise les analyses de
scientifiques et d’experts de notoriété
internationale, à partir des défis à relever par les pays industrialisés, les pays
émergents et les pays les plus démunis.
S’attaquant aux questions d’énergie et
de réchauffement climatique, il s’interroge sur les voies d’actions possibles
et sur les modes futurs de coordination
internationale.
2)
Dossier de Presse
>
Des repères.
Informations synthétiques, cartes, tableaux, chronologies offrent un ensemble
de données illustratives du développement durable.
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 3
www.regardssurlaterre.fr
Fruit de l’initiative de deux organismes
français impliqués dans l’action internationale et les enjeux Nord-Sud, Regards sur
la Terre est placé sous la direction scientifique de Pierre Jacquet, directeur de la
stratégie, économiste en chef de l’Agence
française de développement (AFD) et de
Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du
développement durable et des relations
internationales (Iddri).
Regards sur la terre, novembre 2006,
Collection Annuels,
304 pages, 25€
ISBN 2-7246-1004-0 - SODIS 953 573.2
• Une présentation claire,
dynamique
et pédagogique.
• Un agenda
international
des principaux
événements de l’année
écoulée et à venir.
• Un recueil
d’informations
utiles et accessibles.
• Un livre en couleur
au format 190 x 230 mm
facile et agréable.
• l’AFD & l’Iddri
deux partenaires
de notoriété
internationale
qui s’appuient
sur une équipe
de spécialistes français
et étrangers.
• Un thème sélectionné
en fonction des grands
sujets de l’agenda
international.
Dossier de Presse
(3
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 4
ÉDITO
UN RENDEZ-VOUS ANNUEL SCIENTIFIQUE ET DOCUMENTÉ
E
n quelques années, le thème du développement durable est passé du statut
de slogan à celui d’une préoccupation majeure quasi universellement partagée, qui
témoigne d’un renouvellement profond de notre compréhension des processus de croissance.
Nous percevons mieux aujourd’hui les contraintes qu’environnement, structures et
sociétés imposent à notre développement, notamment du fait d’événements, crises
et catastrophes dont le caractère anthropique est de mieux en mieux analysé et pris
en compte. Mais nous n’avons pas encore su intégrer ces contraintes dans de nouveaux modèles et politiques de croissance. L’impératif du développement durable est
interprété comme un ensemble de limites pour l’activité économique, alors que tout
l’enjeu est de transformer ces contraintes en leviers pour l’action et en nouvelles
perspectives de prospérité à l’avenir. Ce processus nécessaire met en jeu connaissances
scientifiques, progrès technique, politiques, mais aussi, et fondamentalement, l’évolution
du système de valeurs et de notre attitude vis-à-vis de l’environnement naturel et des
enjeux sociaux.
Regards sur la Terre, premier ouvrage d’une série annuelle consacrée au développement durable, a pour but de documenter de façon claire et lisible ce qui apparaît peu
à peu comme un véritable changement de paradigme. Initiative conjointe de l’Agence
française de développement (AFD) et de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), il s’appuie sur l’actualité de l’année écoulée pour identifier
les grandes tendances et débattre de la façon dont les hommes et les sociétés s’y
adaptent et les façonnent. Après une introduction qui dégage de l’actualité un certain
nombre de lignes de force, Regards sur la Terre est organisé en trois parties : un bilan
de l’année écoulée, avec une sélection de faits marquants ; un éclairage plus approfondi
sur un thème particulier, qui changera chaque année ; enfin, une série de repères statistiques, graphiques, pédagogiques et chronologiques, qui aident à mieux comprendre
les enjeux qui sont liés aux différents thèmes traités.
Cette année, le dossier porte sur les liens entre énergie, développement et réchauffement climatique. Ce premier thème s’imposait, non seulement dans le contexte d’un
nouveau choc pétrolier, mais aussi au regard à la fois de la prise de conscience de la
réalité du changement climatique et de l’équation impossible entre la préservation du
climat, la rareté de l’énergie, et les dynamiques de croissance à l’œuvre dans les
grands pays émergents. Une quinzaine de contributions de spécialistes français et
étrangers analysent ce triangle inextricable entre énergie, climat et développement et
discutent ses implications, pour nos sociétés au Nord comme au Sud.
4 ) Dossier de Presse
Pierre Jacquet et Laurence Tubiana
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 5
Dossier / Énergie et changements climatiques
SOMMAIRE
ÉNERGIE ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
- Introduction - Réorienter nos sociétés
Les enjeux Énergie/Climat
-
Chapitre 1 - Les enjeux d’un climat soutenable, par D. Dron
Chapitre 2 - L’énergie dans le monde : enjeux et prospectives, par B. Laponche
Chapitre 3 - L’incontournable charbon, par J.- M. Martin-Amouroux
Chapitre 4 - Énergie, climat et besoins alimentaires, par M. Griffon
Le rôle des pays émergents
- Chapitre 5 - Répondre à la croissance énergétique des pays émergents,
par B. Chateau
- Chapitre 6 - Diversifier la production électrique en Chine,par T. C. Heller
- Chapitre 7 - Transport et urbanisme : le défi des villes du Sud,
par P.-N. Giraud, B. Lefèvre
- Chapitre 8 - La construction en Chine, par G. Rieb, A. Bernard,
M. Bernard-Hervé
La place des pays les plus démunis
- Chapitre 9 - Fragilité énergétique des pays les moins avancés,
par S. Khennas, Y. Sokona
- Chapitre 10 - L’accès à l’énergie des populations africaines,
par R. Louvel, C. de Gromard
- Chapitre 11 - Vulnérabilité de l’Afrique subsaharienne, par P. V. Desanker
Vers une régulation mondiale ?
- Chapitre 12 - Le développement dans les négociations « climat »,
par M. Colombier, H. Kieken, M. Kleiche
- Chapitre 13 - Un régime de coordination internationale malgré tout,
par S. Mathy, J.-C. Hourcade
- Chapitre 14 - Les pays pétroliers face au changement climatique,
par M.-C. Aoun, J.-M. Chevalier
- Chapitre 15 - La vision des pays en développement, par J. Goldemberg
- Chapitre 16 - Un point de vue américain, par W. A. Pizer
Dossier de Presse
(5
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 6
RÉORIENTER NOS SOCIÉTÉS
C
es dernières années, les questions de l’énergie et de l’évolution du climat se
sont installées au coeur de l’actualité. L’envol des cours du pétrole a conduit, particulièrement dans les pays développés, à prendre conscience de la nécessité d’accélérer
l’évolution des systèmes énergétiques. Un faisceau convergent d’événements naturels,
allant de la fonte accélérée des glaciers à l’accroissement des températures dans les
pays de la zone tempérée, a convaincu un grand nombre d’observateurs que le changement
climatique, longtemps annoncé, était maintenant une réalité. Enfin, les responsables
politiques des pays industrialisés, en mettant ces questions à l’ordre du jour des deux
derniers sommets (G8), ont contribué à la prise de conscience de leurs populations.
Regards sur la Terre a choisi de faire de ce sujet son premier dossier. L’option
prise est de revenir sur les liens entre le développement et les émissions de gaz à effet
de serre. C’est un point de départ pour reconsidérer une négociation internationale en
panne et pour imaginer des solutions de sortie aux réticences des grands pays émetteurs
développés ou en développement. En effet, le débat sur le changement climatique bute
souvent sur deux écueils : d’un côté, la peinture de la catastrophe annoncée pour alerter
sur la gravité du problème et l’urgence de l’action ; de l’autre, l’éventail des « solutions »
technologiques qui consiste à dresser une liste de toutes les innovations possibles
sans grande hiérarchie selon leur importance et leur faisabilité. Entre l’annonce de
l’apocalypse et les solutions miracles, il reste en général peu de place pour comprendre
comment les modes de consommation de l’énergie et leur résultante, les émissions de
gaz à effet de serre, se sont organisés et comment ils peuvent être infléchis. La lutte
contre le changement climatique n’est en effet qu’un des moteurs des changements
du modèle énergétique et joue un rôle moins important dans les décisions publiques et
privées que le prix de l’énergie ou la croissance urbaine. La chance actuelle c’est que les
pays en développement ont leur trajectoire de développement encore largement devant
eux et ne sont pas prisonniers de technologies ni de modes d’organisation dépassés au
regard du problème énergétique.
Fournisseurs et consommateurs d’énergie, les pays en développement sont directement impliqués dans l’évolution de la situation énergétique mondiale et, à des niveaux
variables, participent aux modifications en cours du climat mondial par l’émission de gaz
à effet de serre ; ils seront aussi directement affectés par l’impact de ces changements
climatiques sur leurs sociétés et économies. Les réflexions menées dans le monde industrialisé restent pourtant largement centrées sur les responsabilités et les implications
des pays développés, qui demeurent aujourd’hui les plus gros consommateurs d’énergie
et les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre.
Changeant la perspective, ce dossier s’interrogera sur la signification de la double
crise de l’énergie et du changement climatique pour le monde en développement.
6 ) Dossier de Presse
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 7
Dossier / Énergie et changements climatiques
Et en effet, quels sont les enjeux énergie-climat, c’està-dire les implications pour
l’ensemble de la planète des changements en cours, et plus particulièrement pour les
pays en développement ? La signification est très différente selon les caractéristiques
économiques et sociales des pays de ce groupe de plus en plus hétérogène : croissance
rapide des économies, et donc des consommations d’énergie et des émissions de gaz à
effet de serre dans les pays émergents. En contraste, croissance négligeable et
consommations énergétiques limitées dans les pays les plus démunis – pays africains
au sud du Sahara – et les pays les moins avancés ; ils subiront pourtant de plein fouet
les effets du changement climatique.
La dernière partie aborde la question complexe de la régulation mondiale, analysant
les efforts de concertation internationale, à travers le Protocole de Kyoto et les
négociations en cours pour assurer sa relève, dans le but de réduire les émissions de
gaz à effet de serre ; dans cette analyse, une place particulière est accordée aux intérêts
des pays en développement.
( Les enjeux Énergie/Climat
Le monde a connu dans les soixante dernières années une croissance économique
sans précédent, bien qu’inégalement répartie, alimentée par une consommation accélérée d’énergies fossiles. Cette consommation, par les émissions de gaz à effet de
serre croissantes qu’elle engendre, est, avec la déforestation et les modifications dans
l’usage des sols, la cause principale des changements climatiques. La rapidité et la
non-réversibilité de ces évolutions ont conduit les scientifiques à conclure que le monde
a tout au plus dix ans pour définir et mettre en oeuvre les politiques qui nous permettront d’éviter cette catastrophe annoncée (chap.1). Quatre cinquièmes de l’énergie
primaire utilisée dans le monde sont aujourd’hui d’origine fossile, un tiers provenant du
pétrole. La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et l’épuisement
des disponibilités pétrolières imposent de réorienter notre modèle énergétique. Les
pays en développement sont tout aussi directement concernés par la nécessité de
cette transition. Si ces pays sont aujourd’hui à l’origine d’un peu moins de la moitié de
la consommation mondiale d’énergie et des émissions associées de dioxyde de carbone,
cette proportion devrait augmenter dans les prochaines années du fait de leur croissance
rapide (chap. 2).
La mise en oeuvre de cette transition énergétique posera d’énormes problèmes.
Quelles sources d’énergie viendront prendre la relève du pétrole, dont le déclin semble
maintenant inéluctable ? Le recours au charbon paraît inévitable, compte tenu des limites
à l’expansion des énergies renouvelables et des disponibilités en ressources fossiles :
comment dès lors limiter les conséquences désastreuses que l’utilisation de ce minerai
pourrait avoir sur la concentration de gaz à effet de serre (chap.3) ? Par ailleurs, l’utilisation
croissante de la biomasse à des fins énergétiques, en particulier à travers la production
de biocarburants, serat- elle compatible avec la satisfaction des besoins alimentaires
d’une population mondiale en constante augmentation (chap.4) ?
Dossier de Presse
(7
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 8
( Le rôle des pays émergents
Né il y a cinquante ans, le « Tiers Monde » rassemble aujourd’hui des pays dont les
situations, très différentes, divergent de plus en plus. Après l’industrialisation rapide de
quelques « dragons asiatiques » à partir des années 1960, d’autres pays connaissent à
leur tour une croissance accélérée. L’arrivée, depuis les années 1990, de grands pays
comme la Chine, l’Inde ou le Brésil dans ce groupe de tête s’est accompagnée de tensions
sur les marchés des matières premières, à commencer par les ressources énergétiques,
et sur l’environnement local et mondial. Un des défis majeurs du xxie siècle sera d’accommoder et d’accompagner cette forte croissance des pays émergents dans la perspective
d’un développement durable et harmonieusement partagé (chap. 5).
Trois exemples viennent illustrer l’ampleur de cette tâche. La demande d’électricité
de la Chine, dont la production dépend pour près des trois quarts de combustibles fossiles,
pourrait quadrupler d’ici 2030, avec un triplement des émissions de gaz à effet de serre.
Comment assurer la satisfaction de ces besoins tout en limitant dans la mesure du
possible ses conséquences néfastes sur l’environnement et le climat mondial ? Les efforts
doivent porter aussi bien sur le secteur énergétique lui-même, notamment celui de
l’électricité (chap. 6), que sur les secteurs qui pèsent à long terme sur la consommation
d’énergie, comme le logement : des constructions pilotes de logements sociaux mettent
en évidence les économies d’énergie possibles (chap. 8). Enfin, les transports urbains, dont
le développement va suivre l’urbanisation prévue du monde en développement, consomment
aujourd’hui de 20 % à 50 % de la consommation énergétique des villes. Les politiques que
mettront en oeuvre les pays émergents – dans le domaine de la planification urbaine, des
transports et de l’usage des sols – auront de ce fait un impact potentiellement majeur
sur leur consommation énergétique (chap. 7).
( La place des pays les plus démunis
À l’autre extrême du monde en développement se situent une catégorie, celle des
pays les moins avancés, et une région, l’Afrique subsaharienne. Ces deux ensembles de
pays se recoupent largement, et les pays qui les constituent partagent des caractéristiques
communes: revenu par habitant bas, croissance lente, faible consommation d’énergie
(vingt fois inférieure, par habitant, à celle des pays développés)… Largement dépourvus
de sources d’énergie fossiles (seuls 6 des 50 pays les moins avancés sont producteurs
de pétrole), ces pays dépendent essentiellement sur le plan énergétique de l’exploitation
de leurs biomasses, souvent d’une manière non soutenable à long terme, et de coûteuses
importations de produits pétroliers. Les conditions de vie inacceptables de leurs populations font du développement de leurs économies un impératif moral et politique. Un tel
développement ne sera toutefois possible que si ces pays peuvent développer les sources
d’énergie, traditionnelles ou renouvelables, nécessaires à leur croissance économique
(chap. 9). Mais le seul développement de sources d’énergie ne suffit pas en soi ; il convient
encore de les mettre à la disposition des populations les plus démunies. Dans ces pays
où, contrairement aux pays développés, moins de la moitié des familles, essentiellement
celles habitant les zones résidentielles des grandes villes, bénéficient d’un accès au
réseau électrique, mettre malgré tout une énergie durable adaptée à disposition des
populations non raccordées est un des grands défis de ce début de siècle (chap. 10).
8)
Dossier de Presse
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 9
Dossier / Énergie et changements climatiques
Et pourtant, si les pays les plus démunis contribuent peu au changement climatique,
il apparaît malheureusement de plus en plus probable qu’ils en seront les premières
victimes. En Afrique, l’évolution de la température et de la pluviométrie, ainsi que la
multiplication des événements extrêmes, tels que les sécheresses ou les inondations,
auront des conséquences économiques, sociales et politiques désastreuses (chap.11).
( Vers quelle régulation mondiale ?
Face aux crises prévisibles des systèmes énergétiques et des changements
climatiques, la communauté internationale a réagi et mis en place plusieurs instruments.
En 1992, le sommet de Rio a adopté la Convention cadre des Nations unies sur les
changements climatiques, suivie en 1997 par le Protocole de Kyoto. Celuici prévoit des
engagements contraignants de réduction d’émissions de la part des pays développés et
des mécanismes destinés à favoriser un développement énergétique durable des pays en
développement. Le bilan, mitigé, de ces instruments apporte des leçons utiles sur la
meilleure manière d’associer les pays en développement à la lutte contre le changement
climatique, à l’heure où s’ouvrent les négociations sur l’« après-Kyoto » (chap.12). La grande
diversité des intérêts en présence, y compris à l’intérieur du groupe des pays en
développement, doit vraisemblablement conduire à des approches et des engagements
différenciés, prenant pleinement en compte la priorité de la croissance des pays en
développement (chap.13).
Pour hétérogènes qu’ils soient, les pays pétroliers partagent dans ce contexte
la crainte commune qu’une moindre consommation de pétrole ne vienne freiner leurs
recettes d’exportation et, partant, leur développement. Pour répondre à leur préoccupation, les pays importateurs d’énergie devraient sans doute faciliter les transferts
technologiques vers ces pays, afin de favoriser leur développement (chap. 14). Les pays
en développement partagent aussi ce souci de préserver leur croissance future et, à cette
fin, une adaptation des mécanismes de financement permettant de financer leur
développement durable devrait être envisagée (chap. 15). Mais un enjeu essentiel sera
aussi d’amener les pays développés non signataires du Protocole de Kyoto, particulièrement les États-Unis, à participer pleinement à l’effort commun. Pour ce dernier pays,
la multiplication, en dehors du gouvernement fédéral, d’initiatives novatrices permet
d’espérer qu’une nouvelle administration mettra en place des politiques plus contraignantes et efficaces, facilitant ainsi l’obtention d’un accord global (chap. 16).
Nous avons fait appel pour ce dossier à de nombreux spécialistes. Nous avons travaillé
avec les auteurs, qu’ils en soient remerciés, pour conserver la qualité scientifique de
leurs travaux dans une langue la plus accessible possible. Nous aurons réussi si les textes
se révèlent une source réelle d’information pour le citoyen et fournissent aux experts
une base stimulante pour le débat. Ce que nous montre ce dossier c’est l’urgence de
l’action et – c’est la note positive de cette réflexion – son « momentum » : c’est maintenant
que les possibilités d’action sont les plus grandes, parce que les tendances à la croissance
des émissions sont partout réversibles, les choix de développement modifiables et qu’un
ensemble de réponses technologiques, économiques et politiques sont disponibles et ont
été essayées avec succès.
Dossier de Presse
(9
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 10
SOMMAIRE
LES REPÈRES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Développement durable
- Repère 1 - La définition et les approches du développement durable
- Repère 2 - Trois agendas de négociation
Social
-
Repère
Repère
Repère
Repère
Repère
Repère
Repère
3
4
5
6
7
8
9
-
Des inégalités persistantes
Le dumping social existe-t-il ?
La responsabilité sociale des entreprises
Une planète d’urbains
Recherche d’aujourd’hui, innovation de demain
Santé, pauvreté, maladie
Santé : se coordonner pour financer
Économie
- Repère 10 - Mondialisation économique
- Repère 11 - Où vont les investissements ?
Environnement
-
Repère
Repère
Repère
Repère
12
13
14
15
-
Le pétrole, le sucre et les autres
De l’eau pour tous
L’avenir des forêts tropicales
Catastrophes naturelles
Énergie-climat
-
Repère
Repère
Repère
Repère
10 ) Dossier de Presse
16
17
18
19
-
Réchauffement climatique : des évolutions variables
Toujours plus d’énergie
Gaz à effet de serre : les engagements de Kyoto
CO2 : les grands émetteurs
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 11
Repères
Coordination internationale
-
Repère
Repère
Repère
Repère
Repère
20
21
22
23
24
-
Complexe gouvernance mondiale
Action collective : les bases légales
L’aide publique au développement
Les Objectifs du Millénaire pour le développement
En finir avec la dette
Les États dans le monde
- Repère 25 - Les États dans le monde
Dossier de Presse
( 11
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 12
REPÈRE 6 / UNE PLANÈTE D’URBAINS
12 ) Dossier de Presse
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 13
Repères
Dossier de Presse
( 13
DossierPresse(A4)BAT2
(
26/10/06
10:53
Page 14
BIOGRAPHIE DES AUTEURS
DOMINIQUE DRON
THOMAS C. HELLER
Professeur à l’École des Mines de Paris,
Centre Énergétique et Procédés, ancienne
Présidente de la Mission interministérielle
sur l’effet de serre (MIES).
Professeur de droit international,
Université de Stanford.
Son travail se centre sur l’interaction
entre développement économique, gouvernance
et environnement.
BERNARD LAPONCHE
Consultant indépendant, ancien Directeur
général de l’AFME (aujourd’hui ADEME),
ancien directeur d’International
Conseil Énergie (ICE), ancien conseiller
technique pour l’énergie et la sûreté nucléaire
au cabinet de Dominique Voynet,
Ministre de l’aménagement du territoire
et de l’environnement.
JEAN-MARIE MARTIN-AMOUROUX
Économiste, chercheur associé au Laboratoire
d’économie de la production et de l’intégration
internationale, département Énergie
et politiques de l’environnement (LEPII-EPE),
Université de Grenoble.
MICHEL GRIFFON
Chercheur au Centre de Coopération
en Recherche Agronomique
pour le Développement (Cirad),
Président de l’Institut d’Études du
Développement Économique et Social (IEDES),
Paris I, Président du Conseil Scientifique
du Fonds Français pour l’Environnement Mondial.
PIERRE-NOËL GIRAUD *,
BENOÎT LEFEVRE **
* Directeur de recherche au Centre
de recherche en économie industrielle (Cerna)
de l’École nationale supérieure des mines
de Paris, professeur d’économie à l’ENSMP
et à l’Université Paris IX-Dauphine,
membre de l’Académie des technologies.
** Attaché de recherche, doctorant au Cerna,
ENSMP. Son travail porte sur la soutenabilité
des dynamiques de croissance des mégapoles
pauvres.
GHISLAIN RIEB *, AURÉLIE BERNARD **,
MAREVA BERNARD-HERVE ***
* Ingénieur projet au secrétariat du Fonds
français pour l’environnement mondial (FFEM),
en charge notamment du portefeuille de projets
« Changements climatiques » en Chine.
** Chargée de mission à l’Agence
de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
(ADEME), responsable de la zone Asie-Amérique
latine, chef de projet du programme FFEM
Habitat Chine depuis 2005.
*** Chargée de projets Énergie pour l’Agence
française de développement (AFD), Pékin.
BERTRAND CHATEAU
Ingénieur ECL, docteur en économie
de l’énergie, cofondateur et président
d’Enerdata SAS.
14 ) Dossier de Presse
SMAIL KHENNAS * ET YOUBA SOKONA**
* Programme régional de promotion des énergies
domestiques et alternatives au Sahel
(PREDAS/CILSS), Ouagadougou, Burkina.
** Observatoire du Sahara et du Sahel, Tunis, Tunisie.
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 15
Biographie des auteurs
ROLAND LOUVEL*
CHRISTIAN DE GROMARD **
SANDRINE MATHY *,
JEAN-CHARLES HOURCADE **
* Consultant spécialisé dans les filières bois-énergie
et valorisation de la biomasse dans les pays
en développement ; chef de projet/assistant
technique de la coopération française
au Mali puis au Niger.
** Ingénieur Énergie, département Infrastructure
de l’Agence française de développement (AFD)
spécialisé dans l’efficacité énergétique
et la desserte de l’énergie ; chef de projets
dans différents pays (Maghreb, Afrique
subsaharienne, Chine, Inde).
* Chargée de recherche en économie au CNRS,
membre du Centre international de recherche
en environnement et développement (CIRED)
où elle travaille sur les synergies entre
environnement et développement.
** Directeur de recherche au CNRS
et directeur du CIRED.
PAUL V. DESANKER
Professeur associé au département
de géographie de Penn State University,
coordinateur principal d’un groupe de travail
du Groupe intergouvernemental d’évolution
du climat (GIEC) sur l’Afrique.
MICHEL COLOMBIER *,
HUBERT KIEKEN **,
MUSTAPHA KLEICHE ***
* Directeur adjoint de l’Institut du développement
durable et des relations internationales (IDDRI),
a participé à la négociation sur le climat depuis
1996 et développé de nombreux projets
de coopération dans le secteur énergétique.
** Chargé du programme changement climatique
de l’IDDRI, travaille sur les politiques climatiques
et leurs enjeux industriels depuis 1998.
*** Ingénieur environnement,
Direction de la stratégie de l’Agence française
de développement (AFD).
MARIE-CLAIRE AOUN *
ET JEAN-MARIE CHEVALIER **
* Assistante de recherche et doctorante
en sciences économiques au Centre de géopolitique
de l’énergie et des matières premières (CGEMP)
à l’Université Paris-Dauphine.
** Professeur à l’Université Paris-Dauphine,
directeur du CGEMP, senior associé au
Cambridge Energy Research Associates (CERA).
JOSÉ GOLDEMBERG
Professeur, Université de São Paulo ;
ministre de l’Environnement de l’État
de São Paulo, Brésil.
WILLIAM A. PIZER
Senior Fellow à l’institut de recherche
Resources for the Future.
Dossier de Presse
( 15
DossierPresse(A4)BAT2
26/10/06
10:53
Page 16
www.regardssurlaterre.fr
Contacts :
PRESSES DE SCIENCES PO
[email protected] – 01 45 49 83 32
HOPSCOTCH
Anne-Sophie Morizot
Tél. : +33 (0) 1 58 65 00 88 / Fax : +33 (0) 1 58 65 00 03
www.hopscotch.fr