LES ANNALES DE L`ENERGIE ToTo" PHONOS GRATIS

LE
MONITEUR VIENNOIS
Des ressources
({le l'on ne trouve pas ailleurs.
Il
des Variétés une seule repréEtude de
sentation du MARQUIS DE M' MONTAGNEUX, notaire
PRIOLA, de Henri Lavedan.
à Vienne, cours Wilson, 11
est bien évident que si tant de
Location ouverte.
malades après avoir en vain expérimenté nombre de médicaments, ne
leuvent se rétablir qu'après avoir
iris des Pilules Pink, c'est que ces
,ilulcs exercent sur l'organisme une
iction vraiment supérieure. On ne
jtit contester le témoignage des
uilliers de personnes qui, atteintes
'anémie, de neurasthénie, d'épuisement nerveux, souffrant de maux
,1 'estoinac, de migraines, de troubles
je,- fonctions organiques, viennent,
Ibutes, déclarer : « J'ai pris Dieu sait
combien
de
remèdes, mais
seules les Pilules Pink
m'ont réussi.
Elles m'ont
fait si grand
bien que non
seulement je
ne souffre plus
mais que mes
forces sont entièrement rétablies. » Tous
ces résultats
|M" e Michelle t'.barvet probants per(Gb'Isnel) mettent d'affirmer que les Pilules Pink possèdent
[d'incomparables propriétés comme
régénérateur du sang et du système
'nerveux, propriétés auxquelles s'ajoute une remarquable action stimulante sur les lonctions organiques,
notamment sur tes fondions de l'estomac. Voici un nouveau témoignage
de la supériorité des. Pilules Pink :
1 1 « J'étais très profondément anémique, déclare Mlle Michelle Charvet
demeurant, 1, rue Diderot, à Lyon
(Rhône). Je n'avais presque pas
d'appétit el le peu que je pouvais
manger m'occasionnait des troubles
digestifs très douloureux. Je souffrais
aussi beaucoup de points de côté et
j'avais souvent des élourdissements.
J'ai pris beaucoup de remèdes sans
constater la moindre amélioration.
Mais du jour où, sur le conseil d'une
amie, je me suis mise au Pilules
Pink, je me suis sentie beaucoup
mieux. J'ai retrouvé un très bon
appétit et je n'ai plus souffert de
l'estomac. Maintenant, grâce aux Pilules Pink, je vais tout à fait bien.
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théâtrale donnée sur la scène de
110.500 francs ayant son siège à
la salle Berlioz lundi dernier par
Vienne, cours Brillier, n° 13.
l'excellente troupe qui a supéCes actions, portant les numérieurement interprété «Marius»
ros 16 à 60, 86 à 125, 171 à 200
a été un triomphal succès pour
sont à échanger, ensuite des déles aimables directeurs MM.
cisions de l'Assemblée Générale
Meyer et Degiovanini. On joua
du 8 juillet 1929 (ayant réduit le
à guichets fermés, pas une seule
capital social par suite la valeur
place n'étant disponible.
nominale de ces titres) contre
Ajoutons qu'une quête faite de nouvelles actions de 100 fr.,
au profit de la préservation de à raison de 2 actions anciennes
la tuberculose enfantine a prode 500 francs contre une nouduit plus de 600 francs.
velle de 100 fr., mais elles ont Agenda P. L. M. pour 1930
C'est sous le signe de Tart et
droit aux parts bénéficiaires
de la charité qu'a été inaugurée
L'Agenda P. L. M., qui
créées par la délibération de la
le théâtre Berlioz.
dite assemblée générale.
paraît en novembre, est un
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de
5.750 fr.
artistique, littéraire et typo2°) 100 actions de 100 francs graphique
irréprochable.
chacune, au porteur, libérées, de
L'édition
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1930, en mala Société Anonyme de l'Hôtel
de la Plage de Six-Fours, Sanary jeure partie consacrée au
(Var) portant les numéros 7411 centenaire de la conquête
à 7510, munies de tous leurs de l'Algérie, contient seize
coupons.
illustrations hors texle en
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5.000 fr. couleurs qui, à elles seules
valent plus de son prix ;
3°) 10 parts de fondateurs, au
porteur, de la même société, douze cartes postales en héportant les numéros 1556 à 1565 liogravure y ajoutentencore.
munies de tous leurs coupons.
Ces compositions et les
Sur la mise à prix globale chroniques, contes, noude
10 fr.
velles, légendes qu'elle
4°) 1 obligation au porteur, de accompagnent et qui s'or
500 francs 5 % du Gouvernement Impérial du Maroc, em- nent, en outre, d'une suite
prunt 1918, portant le numéro nombreuse de photogra
334 395, munie de coupons dont phies et de dessins, sont
le premier à détacher à la date l'œuvre d'excellents artistes
du 1 er mars 1930.
et d'écrivains.
La Potasse
Ce titre est démuni du coupon
est
On se procure l'Agenda
n° 31 à échéance du 1" septemla
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Feuilleton du «Moniteur Viennois» du 28 Décembre
— 31 —
Le corps du dauphin demeura pendant onze
ans déposé dans l'église de Tournon. Il n'en fut
retiré qu'à la mort de François I", pour aller rejoindre la dépouille mortelle de son royal père et
celle de son frère Charles, duc d'Orléans, mort
près d'Abbeville en 1545. Le 23 avril 1547, la ville
de Vienne se prépara à recevoir le corps du prince et les consuls délibérèrent à ce sujet. Quatre
jours après, le 27 avril (1), le funèbre convoi fut
reçu en grande pompe. Le corps passa la nuit
dans le chœur de la cathédrale St-Maurice et le
lendemain partit pour Paris.
Henri II, deux mois après, par une lettre du 13
j«ir. 1547, écrite de St-Germain-en-Laye, annonça
qu'il faisait don, aux Viennois, du cœur de son frère
François, pour qu'il soit enterré dans l'église cathédrale. Le 11 juillet, la population de Vienne
reçut le cœur du dauphin ; celui-ci fut inhumé, par
la suite, dans un petit caveau placé devant le
maître-autel de S'-Maurice (2).
(1) A. de Terrebasse donne, à tort, les dates du 25 et 27 août
(cf. BB. 21, fol. 28).
(2) Sur cette question, nos sources ont été BB. i$ et BB. 21
■et la notice d'A. de Terrebasse, intitulée : « Epitaphe du cœur
de François, dauphin de Viennois », rééditée dans les Inscr. de V.,
M. A., II. pp. 322 et suiv. et les Opuscules, pp. 89 et suiv. (voir
aussi, ci-dev., pp. 24 n 2 [date à rectifier], 33 et 34 n 1).
dans les agences de voyages
Cette adjudication aura lieu grands magasins, principa
au comptant sous les clauses et les librairies, et dans les
conditions du cahier des charges
bureaux de ville, gares et
dressé par M° MONTAGNEUX,
à la date du 13 décembre 1929, bibliothèques du réseau P
L. M. Il est adressé aussi
enregistré.
à domicile contre mandatPour renseignements, s'adres- poste (12 fr. 65 pour la
ser au notaire.
France, 17 fr. 50 pour
Demain, à 15 heures l'étranger) adressé au serdernière ieprésenta- vice de la Publicité P. L. M
tion de l'Enfance du 20, boulevard Diderot, à
Paris. 12° arrondissement.
Ciirist.
Guillaume Vialis, bien que s'étant démis de
ses fonctions de secrétaire de la ville, ne s'était
pas éloigné des affaires communales. Nous le
verrons signant un acte du dernier (ultima) décembre 1518 : « loco secretarii / G. Vialis » (1). Nous
le trouvons bientôt, à cinq années d'intervalle, en
1520 et 1525, deux fois consul.
Le 1 er janvier 1518/9, eut. lieu l'élection des
consuls, étant témoins : Guillaume Castel, juge
ordinaire de Vienne (1), Claude Archimbaud, André de Preyssin, Hector Ogier, Antoine Sambein,
Antoine de Nozières, Pierre Crochat (Cro(aha.c)ti)
Durand Prèciaci, « et plusieurs autres » (2).
Consuls de 1519. G de P. — Agregius dominus
Michael Gautereti (3), Nobilis Petrus de tluria
(1) BB. 13 bis, fol. 40 v».
(2) Comme ayant vécu au XVI e siècle, nous connaissons
Etienne Castel, « lieutenant particulier au siège de Vienne\ ».
Claudine de la Tour, sa veuve, le 7 mai 1558, à Grenoble,
acheta la paroisse de Sérézin du Rhône, distraite du mandement de St-Symphorien-d'Ozon, pour le prix de 360'' (Arch.
de l'Is., B. 3072, fol. 208 v» ; Pilot-Dethorey, Invent, soinm.
des Arch. de l'Is., série B, II, p. 181 ; détails complémentaires
fournis par M. Letonnelier).
(3) BB. 13 bis, foi. 44.
(4) Michel Gauteret avait été, d'abord, deux fois consul :
en 1509 (cf. BB. 12, fol. 48 r° ; ci-dev., p. 255 [lire rr Gauteret »
au lieu de « Gautheron »] et en 151 3 (cf. BB. 13, fol. 34 r° ;
ci-dev., p. 256 [lire « Gauteret » au lieu de « Gauthier »'].
Son parent, Jean G. fut consul en 1500 (cf. BB. 11, fol. 96 r° ;
ci-dev., p. 254). H était lieutenant du procureur fiscal delphinal :
comme tel, en sa présence et celle du vibailly, du gardier, du
procureur fiscal delphinal, de Lancelot Girardet, Pierre Martel,
courrier, Geoffroy Laurent et plusieurs maçons et charpentiers,
le 27 avril 1 500, fut dressé le devis des réparations du Palais
du Dauphin à Vienne, par Claude de Bourg lieutenant du maître des œuvres du Dauphiné, devis qui s'éleva à 686 florins,
valant 411 livres 12 sous (Arch. de l'Is., B. 3131 ; Pilot-Dethorey, /. c, p. 195 ; date communiquée par M. Letonnelier).
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jours de 17 à 19 heures.
Lundi 30 décembre, la Tour
née Baret donnera sur la scène
à 10 heures, il sera procédé en
l'étude de M° MONTAGNEUX,
notaire à Vienne, cours Wilson,
n°ll et pnr le ministère dudit
M" MONTAGNEUX, commis à
cet effet par ordonnance de M.
le Président du Tribunal de Commerce de Vienne, en date du 12
novembre 1929, enregistrée, à la
LES ANNALES
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confrère parisien, de pouvoir offrir à nos lect
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Il leur suffira de découper ce EON, d'y joindre leur nom et
leur adrosse et de l'envoyer aux Annales, 5, rue La Gruyc.-.-,
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Ils recevront, à partir du I er du mois prochain et pendant 3 mols.pour le prix réduit de
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dominus de Boix (1), Aymarus Sellerii, Glaudius de Ponax (1) ; S 1 -A. — Johannes Passardi ; «!?'-£?.
Rossetti ;
— Garinus Régis ; S'-M. — Gabriel — Ludovicus Chalamelli (2).
(1) Noble Pierre de la Cour, seigneur de Buis, était fils de
Durand de la C, qui mourut vers 1498, petit-fils d'André de
la C. qui vivait noblement à Bourgoin, en 1409 et arrière-petitfils d'Etienne de la C. qui était châtelain delphinal de Bourgoin
en 1390.
Pierre avait un frère aîné, Paul, qui fut la tige de la branche
de Morvillers, par suite de son mariage avec Louise de Morvillers, héritière des biens de sa maison, qui mourut en 1558.
Pierre de la C. fut une seconde fois consul, en 1534 (BB. ry,
fol 81 r° ; ci-dev., p. 258 : lire « Mous' de Buys » au lieu de
« M. de Bourg »). Le 10 août 1540, il « fournit un dénombrement pour la maison-forte de la Cour-de-Buis, au mandement de
Pinet, et pour ce qui avait appartenu dans le mandement de Septème, à Barthélémy de Martel, seigneur de S'-Prim » . Cette annéelà, il fut de nouveau consul de Vienne (v. ci-dev., p. 259). Il
fut le père d'Antoine de la C, vibailli de V., que nous reverrons plus tard, qui fut lui-même père de Guillaume-Scipion de
la C, conseiller au Parlement.
Les de la Cour portaient : d'azur au pal d'argent, chargé de
trois chevrons renversés de sable (cf. Chorier, L'Est, pol. du D.,
III, p. 213 et Rivoire de la Bâtie, 0. c, p. 177).
Buis, village commune de Cour-et-Buis (Isère) : Bussio (de),
X e s. ; Buxio in agro Cassiascensi (villa), X e s. ; Bois (eccl. de),
XIII e s. (Pilot-de-Thorey et Chevalier, DM. lopogr. de Vis.,
pp. 38, I™ col. et 55, 3 e col.).
Il existait, à Vienne, vivant à la même époque, une famille
de la Court, famille d'artisans : dans le « carnet de péréquation »
de l'emprunt de juillet 1513, nous rencontrons « Anth(oin)e de
la Court, magnin », c'est-à-dire, chaudronnier (y. ci-dev., p. 355,
n. 4), devant donner i 't io s (BB. 13, fol. 48 V) et, dans la
liste des notables devant prêter de l'argent à ia ville, en vue de
l'arrivée de la reine Eléonore d'Autriche, en mai 1533, figurent
« Estienne de la Court, pétrolier » c'est à dire encore chaudronnier, pour 10 écus et « Glande de la Court dict le fuste » pour 5
écus (BB. 15, fol. 63 r"). L'homonymie étant complète avec le
prénom d'Antoine, une confusion pourrait se produire si l'on
n'y prenait garde. Nous croyons du reste que c'est pour éviter
celle-ci que le secrétaire de la ville dans le « carnet de péréquation » a nommé Pierre de la Cour uniquement ainsi : « Mons<
de Buys — 8'' ». Notons que « noble Barthélémy Martel » que
(à suivre)
Ch. JailUt
nous avons cité plus haut, s'y trouve marqué pour cette même
somme, ce qui semble prouver l'égalité d'importance de ces
derniers personnages (BB. 13, fol. 48 v° et 49 v°).
Ces de la Court, artisans, semblent avoir eu des attaches très
anciennes dans la ville : en effet, dans les Usages du mistral des
comtes de V., datant, comme on sait, de la seconde moitié du
XIII» siècle, Crétin de la Court — « Crestins de la Cort », dit
le vieux texte — doit au mistral huit deniers, pour la saulaie
(sau%eï) de maître Pierre Chapuis. (Thomé de Maisonneufve,
0. c, p. 19).
(1) On rencontre ailleurs ce personnage appelé « Gabriel de
Poynas » (BB. 13 bis, fol. 95 r» et 109 r°). Dans le « carnet de
péréquation », où il est inscrit pour i'< 10', son nom est orthographié de cette dernière façon (BB. 13, fol. 48 r°).
(2) Louis Ch. était, nous l'avons vu précédemment, cultivateur (ci-dev., p. 396 n 4). Dans le « carnet de péréquation », il
est désigné (Challamel) pour al< 10s (BB. 13, fol. 49 v°),
V