Nous avons testé l`appareil pour vous - BE

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Nous avons testé l`appareil pour vous - BE
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SUDPRESSE TOTO MO
VENDREDI 26 MARS 2010
Football
Hambourg en VIP? Les supporters intéressés
peuvent adresser un mail à [email protected].
STANDARD
Un appareil d’électro-stimulation permettra-t-il à Steven Defour d’être rétabli à temps pour Standard - Hambourg, le 8 avril?
Prêt pour le retour?
Faut-il croire au
miracle? Steven Defour
b
aimerait bien mais... Victime
d’une déchirure aux
ischio-jambiers, il se soigne
actuellement avec une
machine qui lui permettra
peut-être d’être rétabli à
temps pour le 8 avril, jour du
match retour d’Europa
League contre Hambourg.
Mais le conditionnel reste de
rigueur.
Alors, c’est quoi, cette machine?
Pour le savoir, nous nous sommes rendus à Maastricht, chez
Sam Ysebaert, délégué commercial pour le Benelux et lui-même ex-joueur de bon niveau
puisqu’il a évolué parmi les Espoirs du FC Bruges avant de passer par MVV, le Patro Maasmechelen et, actuellement, Echt,
aux Pays-Bas.
“ La particularité de cet appareil
venduprincipalementauxkinésithérapeutes est de travailler
avec des micro-ampères au lieu
de milliampères ”, explique-t-il.
Pour mieux comprendre, on
peutdire queles appareilsà électrode de type Compex fonction-
nent avec des milliampères.
Autre aspect de l’appareil, conçu par un physiothérapeute
gantois et qui combine des techniques de soins occidentales et
orientales: des électrodes de
massage. “ En cinq minutes, el-
les font le même travail que celui d’un kiné en une demi-heure ”, vante Sam Ysebaert.
Enfin,la machinepermet de mesurer l’évolution du traitement
à travers la résistance de la
peau.
“J’AI CONSEILLÉ À
STEVEN D’UTILISER
L’APPAREIL CINQ À SIX
HEURES PAR JOUR”
“ Soixante-trois programmes
permettent des tas d’applications comme le traitement des
blessures articulaires, la revalidation après une opération ou
l’amélioration de la circulation
du sang ”, assure Sam Ysebaert.
Dans le cas de Steven Defour,
c’estlepremier aspect thérapeutique, celui des électrodes
fixées à la peau, qui intéresse.
“ En principe, les gens sont reliés à la machine une demi-heu-
re à une heure par jour mais j’ai
prêté un appareil à Steven et lui
ai conseillé de l’utiliser le plus
souvent possible, jusqu’à cinq
ou six heures par jour. Le courant généré permet en effet de
revitaliser les cellules et de favoriser une cicatrisation rapide. ”
Selon Sam Ysebaert, une déchirure importante comme celle
dont Steven Defour a été victime, demande six à huit semaines de guérison. Il espère voir ce
temps réduit à trois ou quatre
semaines mais le joueur refuse
des’exprimer sur la question, se
bornant à dire que la convalescence suit son cours.
Defour ne sert toutefois pas de
cobaye. Avant lui, plusieurs
joueurs ont testé l’appareil (20
X 40 cm), qui coûte tout de même 12.000 E: Stein Huysegems,
Wouter Vrancken, Karim Belhocine, David Destorme, Stijn De
Smet, Bonaventure Kalou...
“ Genk a déjà acquis une machine ”, apprend Sam Ysebaert. “ Le
club de Dender également. Actuellement, j’attends des nouvelles de La Gantoise, dont le
kiné a remis un avis favorable. ” «
PATRICE SINTZEN
l BELGA
L’opinion
Notre photographe s’est prêté au jeu
DOCTEUR CHRISTOPHE DANIEL
Nous avons testé
l’appareil pour vous
“Il n’y a pas de miracle”
b
Un appareil qui soigne les
petits bobos comme les
b
gros, ça tombe bien: notre photographe, Sébastien, souffre
justement du dos. Rien de bien
grave, sans doute, mais le poids
de son sac n’y est certainement
pas pour rien.
Sam Ysebaert lui propose un petit massage avec électrodes à
l’appui.
Avant de commencer, il lui demande de placer chaque main
dans le dos, le plus haut possible. Et il marque l’endroit où
Sébastien est arrivé.
Cinq minutes et un massage
plus tard, il lui demande de recommencer l’opération: la
main gauche arrive au même
endroit mais la main droite
s’élève de cinq centimètres.
Steven Defour espère encore être utile à l’équipe cette saison. Grâce à cet appareil?
Notre photographe a bon dos.
Sébastien n’en revient pas: “ Je
me sens beaucoup mieux ”, admet-il.
Et le lendemain matin, il avoue14426940
l SMETS
ra: “ Pour la première fois de-
puis longtemps, je n’ai pas eu
mal au dos en me levant. ” «
Des appareils de soin et
de revalidation, les médecins et les kinés en voient
défiler des dizaines, tous
plus perfectionnés les uns
que les autres.
Dans la brochure éditée par
la firme qui commercialise
l’appareil dont Steven Defour se sert actuellement, le
Professeur Op’t Eijnde insiste sur l’intérêt, pour les
clubs, d’un traitement rapide des joueurs blessés.
Le Docteur Daniel, qui ne
sera plus présent sur le banc
du Standard mais continue
à suivre l’évolution des blessés, dont Defour, se veut
plus circonspect quant à
l’appareil commercialisé
par Sam Ysebaert.
“ C’est un appareil qui utili-
se des courants différents et
on nous affirme que ceux-ci
permettent d’accélérer la cicatrisation mais rien n’est
prouvé. Il n’y a pas de miracle, absolument rien de magique ou de révolutionnaire, même si ceux qui l’utilisent en semblent satisfaits. ”
Jusqu’à présent, le médecin
du Standard n’est en tout
cas pas persuadé que le club
fera les frais d’une acquisition.
“ C’est Steven qui en avait
entendu parler par un copain et qui nous a demandé
l’autorisation de l’essayer.
Comme il sortait à peine
d’une blessure au pied et
que cela ne pouvait pas faire
de mal sur le plan clinique,
j’ai accepté. Mais je ne peux
pas vous jurer qu’il sera prêt
pour le retour contre Hambourg. ” «
P. S.
PATRICE SINTZEN
JOURNALISTE
Commerce médical
L’appareil utilisé par Steven
Defour porte, bien entendu, un
nom. Inutile de chercher, vous
ne le trouverez pas ici.
Parce que notre DÉONTOLOGIE
dejournaliste nous interdit toute forme de publicité? Certes.
Mais aussi parce que nous estimons qu’on utilise le nom de
Steven Defour et celui du Standard a des fins commerciales.
Nous en voulons pour preuve
que, alors que nous étions les
PREMIERS en Belgique à nous
renseigner sur cette technologie, ceux qui la commercialisent n’ont pas hésité à contacter plusieurs journaux du nord
du pays afin de leur livrer, clef
sur porte, tous les renseignements nécessaires.
Car il aurait sans doute été mal
perçu qu’un journal francophone dévoile, en primeur, un produit FLAMAND.
P.S.
Les Ultras Infernos estiment que le prix des places est trop élevé
Pas de tifo pendant les playoffs 2
Le Ultras Infernos estiment
que les prix pratiqués pour
b
les playoffs 2 sont indécents par
rapport à la saison vécue en bord
de Meuse. “ 15 et 20 E, c’est trop
cher ”, indique un représentant
du groupe de supporters. “ De
plus, nous faire croire que nous
avons un match gratuit contre
Charleroi, c’est oublier que nous
avons été privés d’une rencontre
avec la disparition de Mouscron.
En conséquence, nous avons décidé de ne pas faire de tifo en
playoffs 2. ”
La direction liégeois a réagi sur
son site en ces mots: “ L’abonnement proposé par le Standard ne
couvrait que la phase ordinaire.
En conséquence, les prix proposés étaient inférieurs à ceux de la
saison 2008-2009. Il est exact que
les trois autres clubs composant
notre poule offrent les rencontres à domicile des playoffs 2 à
leurs abonnés. Ceci était prévu
d’emblée lors de la souscription
des abonnements de la saison
2009-2010 puisque, contrairement à ce que le Standard avait
accepté de faire, le tarif des abonnements n’avait pas été réduit
parcestroisclubsmaissoit maintenu au taux de l’année dernière
soit même majoré. Dans ce cas, il
était normal voire automatique
d’inclure dans l’abonnement les
trois matches des play-offs 2...
Un abonnement ne couvre pas a
priori un nombre déterminé de
rencontres que le détenteur
peut selon son meilleur choix
choisir en fonction du programme. L’abonné reçoit le droit d’ac-
céder à la place choisie pour l’ensemble d’une compétition, en
l’occurrence la phase ordinaire
du championnat. Ceci signifie
que la suppression pour quelque
raison que ce soit d’un match au
cours de cette saison n’implique
pas l’obligation pour le club d’offrirune compensationauxabonnés. Prenant en considération le
fait que pour certains supporters,ilne leurparaîtguèreattractif d’assister aux matches des
play-offs 2, le club n’a pas mis en
place pour cette seconde partie
de la compétition un mini abonnement ce qui aurait eu pour
conséquence d’inciter nos supporters à s’engager pour les trois
rencontres. Nous avons privilégiélapossibilité pournos sympathisants de choisir le ou les mat-
che(s) en fonction notamment
de leur intérêt ou de la programmation des rencontres. Nonobstant ce qui est indiqué ci-dessus,
notamment en raison du forfait
de Mouscron, la direction du
club a souhaité offrir à ses abonnés la première rencontre. Cet
accès gratuit n’a pas été subordonné à la réservation des places
pour les deux autres rencontres
nous opposant successivement
au Germinal Beerschot et au
KRC Genk... Compte tenu de la
gratuité proposée à nos abonnés
pour le premier match de ces
play-offs 2, nous n’avons pas estimé, dans un souci de facilité, devoir distinguer les prix pour les
deux autres rencontres selon
que l’acquéreur des tickets est
ou non un abonné ”. «

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