Lire le journal en PDF

Transcription

Lire le journal en PDF
TIR
À PAR IN
MA
DE DE
Le regard de Noureddine Boukrouh sur le
50 anniversaire de l’Indépendance
e
Le bras de fer
reprend de
plus belle
FLN
PAGE 3
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
A compter de demain, dimanche 20 mai, Le Soir d’Algérie entamera la publication d’une nouvelle série de réflexions de
notre ami Noureddine Boukrouh. Il s’agira, à travers un rendez-vous hebdomadaire étalé sur six semaines, de poser
un regard rétrospectif sur nos 50 années d’indépendance.
Cette réflexion permettra aussi à Noureddine Boukrouh d’ouvrir des pistes pour mieux entrevoir le futur.
Avec la densité dans l’écrit que nous lui connaissons, l’essentiel des interrogations algériennes seront passées en revue.
A lire sans modération.
L. S. A.
Maroc-ONU :
la cassure
RABAT «RETIRE SA CONFIANCE»
À CHRISTOPHER ROSS
PAGE 3
LE BONJOUR DU «SOIR»
Hollywood, recrutez nos walis !
Photos : Samir Sid
tour du côté du marché central
d’Annaba où les rues sont défoncées et
les immeubles délabrés, à tel point
qu’on se demande si la télé n’a pas
oublié de signaler que l’OTAN a
bombardé la 4e ville du pays qui subit la
pire dégradation de son histoire… et ça
tombe bien : ne fêtons-nous pas le 50e
anniversaire de l'indépendance ?
[email protected]
P. S. : Elle s’est éteinte la voix de
Tipaza de Numidie (Tiffech)… Elle est
partie dans ces cieux qui l’ont souvent
bercée, dans des avions toujours en
partance… vers l’exil. Elle ne chantera
plus la diva qui a si bien chanté l’amour
du pays. Adieu Warda !
WARDA EL DJAZAÏRIA
EST DÉCÉDÉE JEUDI AU CAIRE
Photo : DR
M. Denis Bauchard décortique les
maux de l’Algérie actuelle dans le
Figaro : le délabrement de nos villes, la
saleté, la corruption, la bureaucratie, le
chômage, le manque de vision
économique, l’absence de loisirs, les
nids-de-poule, etc.
Les nids-de-poule ? Ils n’existent
certainement pas dans la tête de
M. Bouteflika, lui dont la voiture ne roule
que sur des routes nouvellement
bitumées. J’ai même vu des dos-d’âne
disparaître à la veille de sa visite. Les
walis sont de sacrés maquilleurs et des
décorateurs hors pair : tout devient
beau, propre, nickel, dès que la
présidence annonce un déplacement à
l’intérieur du pays.
Qu’il vienne donc incognito faire un
Une grande
dame s’en va
PAGE 9
VEND. 18 - SAM. 19 MAI 2012 - 26-27 DJOUMADA AL-THANI 1433 - N° 6565 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Place consolidée
pour Air Algérie
La compagnie de transport
aérien Air Algérie a consolidé, pour
la seconde année, sa place en tant
que quatrième compagnie populaire à destination du Maghreb.
En effet, selon une synthèse
effectuée par Air Journal, Air Algérie maintient sa 4 e place derrière
Royal Air Maroc, Tunis Air et Aigle
Azur.
Concernant le classement des
compagnies qui ont vendu le plus
de billets à destination du Maghreb,
Air
Algérie
dépasse Air France et Alitalia,
classées 5 e et
10e.
P
ERISCOOP
L’APN élira son
président le 27 mai
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - Page 2
L
’élection du nouveau président de
l’Assemblée populaire nationale est
programmée pour ce dimanche 27
mai, avons-nous appris de bonne source.
C’est-à-dire le len-demain de l’installation officielle de ladite Assemblée, où il
sera procédé à l’installation de la commission de validation du mandat. Rachid Harraoubia, candidat du FLN, remplacerait
sans surprise Abdelaziz Ziari au
perchoire.
La ruse d’Aboudjerra
Plus rusé que le MSP, tu meurs ! Faisant partie du
front des partis récusant les résultats des dernières
législatives, le parti cher à feu Nahnah a exigé,
comme gage de réussite à leur fronde, l’association du FFS et du PT. Une simple pirouette, une de
plus de la part du MSP dont la direction est loin
d’ignorer que ces deux partis ont les yeux braqués ailleurs du fait de la stratégie propre à chacun d’eux, surtout concernant le parti d’Aït Ahmed
qui n’a de cesse de claironner que sa participation à cette joute est tactique, passant en
second plan pour ne pas dire ignorant
la fraude massive dont parlent le
restant des partis.
L’Algérie
à Sciences Po Paris
Benjamin Stora, Mohamed Chafik
Mesbah, Lahouari Addi, Michel
Tabiani et nombre d’autres intellectuels et chercheurs animeront, le
lundi 21 mai, un colloque à Paris,
organisé par Sciences Po. Le colloque portera sur «l’Algérie, 50 ans
après l’indépendance : défis et
perspectives».
Il sera articulé autour de quatre
thèmes : «histoire et mémoire»,
«bilan socioéconomique», «société
civile et libertés»
et,
enfin,
«institutions,
scène
politique
et gouvernance».
[email protected]
Un jour, un sondage
Pensez-vous que les résultats des législatives
doivent induire, inévitablement, un changement
de gouvernement ?
OUI
NON
Sans opinion
Résultats du dernier
sondage
Pensez-vous que l’Entente de Sétif a mérité
son titre de champion d’Algérie ?
OUI : 70,09%
NON : 23,06%
S. OPINION : 6,85%
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Maroc-ONU : la cassure
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
RABAT «RETIRE SA CONFIANCE» À CHRISTOPHER ROSS
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Rien ne va plus entre le roi
Mohammed VI et le secrétaire
général de l’ONU. Rabat a décidé,
jeudi, un retrait de confiance unilatéral envers Christopher Ross,
l’envoyé spécial de Ban Ki-moon
pour le Sahara occidental.
Ross est accusé d’avoir appliqué «dans plusieurs cas» une
«méthode déséquilibrée et partiale» pour mener sa mission, précise
un communiqué. «Les comportements contrastés de M. Ross
s'écartent des grandes lignes qui
ont été tracées par les négociations dans le Conseil de sécurité.
Pour cela, le Maroc a décidé de
retirer sa confiance», note ce communiqué attribué au gouvernement
islamiste mais qui est, en réalité,
une «sentence» royale prise par le
roi Mohammed VI.
En fait, le Maroc n’a jamais été
satisfait de la nomination de
Christopher Ross. En 2008, les
autorités de ce pays avaient attendu plusieurs mois avant de donner
leur accord à son installation à ce
poste.
Une réaction qui intervenait
suite au départ de Peter Van
Walsum, zélé défenseur du Maroc,
qui avait déclaré devant les
membres du Conseil de sécurité
de l’ONU que «l’indépendance du
Sahara occidental n’est pas une
option réaliste». En lui succédant,
Ross s’est montré inflexible dans
sa gestion du dossier sahraoui.
Le dernier rapport du secrétaire
général de l’ONU, qui se base
essentiellement sur des données
présentées par son envoyé personnel, est une preuve de cette
inflexibilité.
Ce rapport avait fait état de la
nécessité de prendre en compte la
question de la protection des
droits de l’Homme des populations
sahraouies dans les territoires
occupés et dénoncé les mesures
mises en œuvre par les autorités
marocaines pour limiter l’action
des membres de la Mission des
Nations unies pour l’organisation
d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental
(Minurso).
Ces dernières semaines, un
véritable bras de fer avait opposé
les autorités marocaines à
Christopher Ross après qu’il eut
annoncé son intention de se
rendre dans les territoires occupés
dans le cadre d’une tournée dans
la région. Une initiative rejetée en
bloc par le palais.
En agissant de la sorte, le
Maroc risque de se discréditer au
sein de la communauté internationale. Ancien ambassadeur des
Etats-Unis à Alger et à Damas,
Ross a été nommé à plusieurs
postes de responsabilité au sein
du département d’Etat américain,
notamment dans la lutte antiterroriste. Diplomate avisé, il bénéficie
toujours de l’appui de Washington
dans sa mission actuelle. Le Front
Polisario a réagi jeudi pour dénoncer ce qu’il considère être une
décision «infondée et arbitraire»
du Maroc. «Le Front Polisario et le
Ross. Sur le plan international, le
retrait de confiance unilatéral décidé par le Maroc a fait réagir, hier,
la France, son allié traditionnel.
Pour sa première sortie officielle sous l’ère du président François
Hollande, le ministère des Affaires
étrangères a appelé à un «règlement rapide du différend». «La
France a pris note de la déclaration du Maroc, qui a décidé de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de
l'ONU pour le Sahara occidental,
Christopher Ross (…), le règlement de ce différend doit tenir
compte des préoccupations légitimes de toutes les parties», a
affirmé Bernard Valero, le porteparole du ministère français des
Affaires étrangères.
La question du Sahara occidental a toutefois provoqué un
malaise au sein du nouveau gouvernement du Parti socialiste suite
à la publication d’une lettre adressée par Jean-Marc Ayrault, alors
président du groupe socialiste à
l’Assemblée française, à Régine
Villemont,
présidente
de
l’Association des amis de la
République arabe sahraouie
démocratique.
Dans cette correspondance, le
Premier ministre avait indiqué que
les «socialistes, dans leurs déclarations publiques, s’en tiennent,
depuis l’occupation du territoire
par le Maroc, à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés».
Même si la position de la France
envers le palais royal ne risque
pas de changer subitement, la
question du soutien indéfectible au
Maroc devrait créer des tensions
entre certaines «ailes» du Parti
socialiste.
T. H.
Photo : DR
Le Maroc a décidé de retirer sa confiance à l’envoyé
personnel du secrétaire général des Nations unies pour
le Sahara occidental. Une décision unilatérale qui intervient quelques semaines après le rapport accablant
contre Rabat présenté par Ban Ki-moon aux membres
du Conseil de sécurité.
3
Rien ne va plus entre Christopher Ross et Mohammed VI.
gouvernement de la République mène pour faciliter les négociasahraouie estiment infondée et tions entre les parties”.»
En agissant de la sorte, le
arbitraire la décision du royaume
du Maroc de retirer sa confiance à Maroc veut s’arroger sans verl’envoyé personnel du secrétaire gogne le droit de dicter au secrégénéral de l’ONU, M. Christopher taire général le contenu de ses
Ross, dans la poursuite de la mis- rapports au Conseil de sécurité et
sion qui lui a été confiée par le de décider de la conduite que doit
secrétaire général et le Conseil de suivre son envoyé personnel au
sécurité pour la recherche d’une Sahara occidental.
Comme il veut, par là même,
solution juste et durable au conflit
du Sahara occidental, garantissant tout faire pour réduire à néant la
le droit du peuple sahraoui à l’au- crédibilité et neutralité opérationnelle de la Minurso, décriées dans
todétermination.
Cette décision, aussi grave le dernier rapport du secrétaire
qu’injustifiée, est un nouveau défi général, bloquer le processus de
intolérable et inadmissible du paix et continuer à violer impunéMaroc à la communauté internatio- ment les droits humains dans les
nale, au secrétaire général et au territoires sahraouis occupés»,
Conseil de sécurité qui, dans sa souligne un communiqué du minisrésolution 2044, du 24 avril 2012, tère de l’Information de la
a considéré le statu quo inaccep- République sahraouie.
table et a “réaffirmé son soutien à
Pour sa part, le secrétaire
l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, à travers son
général pour le Sahara occidental, porte-parole, a affirmé accorder
Christopher Ross, et à l’action qu’il «toute sa confiance» à Christopher
Le bras de fer reprend de plus belle
FLN
Kamel Amarni - Alger
(Le Soir ) - Et d’ailleurs, ils
tiennent toujours à leur décision d’avant les élections du
10 mai consistant en l’organisation d’une session extraordinaire du comité central
pour procéder à un retrait de
confiance à Belkhadem.
Aujourd’hui même samedi, les signataires de la pétition contre le SG se donnent
rendez-vous, dès la matinée,
au niveau du siège de la
kasma du FLN, à ElMadania. «C’est à partir de
là que nous nous dirigerons
vers le siège national à
Hydra», nous confie un
membre du groupe des
contestataires. Il faut savoir,
en effet, qu’initialement, ces
membres du comité central
avaient prévu de se rendre
directement à Hydra. Or,
Belkhadem avait signifié à
Abdelaziz Ziari, qui est devenu l’un des meneurs les plus
déterminé du groupe contestataire, lors d’une houleuse
réunion du bureau politique
tenue lundi dernier, qu’il
empêchera cette réunion par
tous les moyens.
Avant-hier,
jeudi,
Belkhadem réitérait la même
position devant un groupe
de personnalités nationales
du
parti
(Abderrezak
Bouhara, Abdelkrim Abada,
Affane Guezzane Djillali,
entre autres) venues le voir
dans son bureau pour tenter
de désamorcer le conflit,
notamment en permettant à
ces contestataires de se
réunir au niveau du siège
national.
Un rassemblement similaire avait déjà eu lieu en
avril dernier sans le moindre
incident.
Belkhadem veut imposer son autorité.
Mais entre-temps, il y a
eu les élections avec les
résultats que l’on sait et
Belkhadem s’estime désormais en position de force
pour imposer son autorité
sur le parti. Ce que contestent ses adversaires qui attribuent le succès du FLN à
son président qui n’est autre
que Abdelaziz Bouteflika.
N’empêche, Belkhadem
profite de l’euphorie que lui
confère l’éclatant succès du
didatures du parti pour les
législatives du 10 mai ?
Le résultat des législatives aura non seulement
permis au FLN de garder sa
position de première force
politique du pays mais,
mieux, d’avoir désormais à
lui tout seul la majorité à
l’Assemblée si l’on y ajoute
la liste «additive» de onze
autres députés militants du
parti mais élus sous la bannière des «redresseurs» ou
sur des listes «indépendantes».
Dans son allocution prononcée jeudi à l’hôtel
Mazafran de Zeralda devant
les nouveaux députés,
Belkhadem
adoptait
d’ailleurs le profil d’un chef
de la majorité et non pas
celle d’un chef de parti mis
en difficulté par ses propres
instances internes. Ses critiques, il les réserve toutes
aux islamistes.
L’ex-allié au sein de
l’Alliance présidentielle, le
MSP, sera particulièrement
pris à partie. «Dans les partis qui se respectent, les
directions se doivent de
reconnaître leur responsabilité en cas d'échec.» Et pour
mieux se faire comprendre, il
précise son tir : «Ils doivent
Photo : Samir Sid
La guerre reprend de plus belle entre
Abdelaziz Belkhadem et ses contestataires au
sein du comité central du Front de libération
nationale au lendemain des élections législatives que l’ex-parti unique a pourtant largement remportées. La retentissante victoire qui
surprendra jusqu’à la direction nationale du
parti n’aura finalement pas infléchi la détermination des opposants de l’actuel secrétaire
général.
parti aux législatives pour
acculer ses adversaires.
Jeudi dernier, il a procédé
ainsi à une véritable
démonstration de force en
réunissant son pléthorique
groupe parlementaire, fort
de 221 députés, et qu’il exhibe désormais comme un trophée, effectivement difficile
à contester. La crise au sein
du comité central n’a-t-elle
pas éclaté à la suite de la
publication des listes de can-
avoir le courage politique,
eux et les médias qui les ont
soutenus ; eux qui sont allés
jusqu’à prédire une victoire
retentissante allant jusqu'à
constituer un gouvernement
avant même les élections,
en s’inspirant des modèles
récents de certains voisins,
ils se doivent donc de reconnaître que le peuple algérien
n’acceptera jamais qu’on lui
dicte ses choix.»
Cela, avant d’asséner,
ironique : «La fraude électorale dont ils parlent aujourd’hui, nous la comprenons.
C’est bel et bien l’effet de
l’électrochoc de 220 volts
qu’ils ont reçu».
En coulisses, il se dit, du
reste, que Belkhadem est
devenu un farouche partisan
de l’exclusion du MSP du
futur
gouvernement.
Bouteflika accédera-t-il à ce
«souhait» ? Tout se saura
très prochainement.
De la même manière que
la position du même
Bouteflika par rapport au
conflit interne au FLN. Car
nul ne se fait d’illusion : c’est
de lui que dépendra l’issue
finale de la crise qui secoue
le comité central depuis
deux mois.
K. A.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
ELLE DÉCOULE D’UNE FAIBLE PARTICIPATION, DES BULLETINS NULS
ET DE LA DÉPERDITION DES VOIX
4
Une représentativité insignifiante pour les nouveaux élus
Cette amplitude a été déterminée sur la base d’un quotient électoral qui prend en compte les résultats de toutes les circonscriptions
électorales (48 wilayas et immigration). Il est égal à 13 697 voix. Par
ailleurs, ce quotient électoral national (13 697 voix) est calculé sur la
base des 6 328 368 voix obtenues
par les 28 listes électorales (partis
politiques et indépendants) ayant
gagné un ou plusieurs sièges.
En clair, chacun des 462 futurs
députés à l’APN, qui détiendront,
rappelons-le, un mandat national,
ne représente que 0,06% citoyen
des 21 645 841 électeurs inscrits. Il
faut presque diviser ce 0,06 % par
2, si l’on veut coller cette représentation à toute la population algérien-
ne estimée à 36 millions d’individus. Il y a lieu de rappeler que ce
quotient électoral national n’a pas
une existence légale, il a été juste
calculé pour mesurer la force politique de nos représentants et la
crédibilité du prochain Parlement.
Ramené au niveau régional, ce
quotient déterminé par la loi électorale pour la répartition des sièges
est encore plus faible. Il tourne
autour de 5 000 voix, voire moins,
dans certaines wilayas, comme
Alger, Tizi-Ouzou ou Béjaïa. A titre
illustratif, pour un corps électoral de
457 154 électeurs dans la wilaya de
Boumerdès et un taux de participation évalué à 34,19%, chacun des
10 sièges de la circonscription en
question équivaut à 5 243 voix.
LE FFS RÉUNIT
DES TÊTES DE LISTE
Le parti définit
des priorités
Une semaine après les élections législatives, le FFS a réuni hier ses têtes de liste afin
de définir ses priorités sur les plans politique
et organisationnel, précise un communiqué
du parti. Le FFS mettra l’accent sur le fait que
le dispositif mis en place par le pouvoir a fait
échec au scénario de la polarisation du
champ politique en islamiste/anti-islamiste. «Il
reste que la production d’une majorité FLN
non représentative ne favorisera pas la transition vers la démocratie et ne modifie pas de
façon significative les donnes politiques dans
le pays», explique le FFS dans son communiqué. Le parti d’Aït Ahmed fait part également
de son objectif politique de réhabiliter la politique comme mode de gestion et de résolution
pacifique des conflits. Il dira aussi que lors du
dernier scrutin, «la multiplication des listes
électorales a favorisé l’élimination d’un
nombre important de voix et que les forces
politiques du pays doivent, à l’occasion des
échéances électorales à venir, déployer plus
d’efforts pour imposer le contrôle du processus électoral à toutes les étapes, en particulier au moment de l’établissement des procèsverbaux des résultats», souligne la parti qui
appelle, en outre, à une coordination entre les
participants aux élections. Le FFS se dit avoir
été victime d’une spoliation des suffrages et
annonce avoir introduit dix recours au niveau
du Conseil constitutionnel. Le parti s’orientera, selon son communiqué, vers davantage
d’organisation dans toutes les régions du
pays. Des rencontres régionales de militants
les 1er et 2 juin à Constantine, Oran et
F.-Z. B.
Ghardaïa sont prévues.
La participation massive au vote a fait défaut.
Plusieurs paramètres déterminent
l’ampleur d’un quotient électoral par
vue de leur affecter les sièges mérités. C’est principalement la variation de la participation citoyenne au
vote qui fait osciller cet indice de
référence.
Au plan politique, comme cette
participation massive a fait défaut le
10 mai pour asseoir une légitimité
plus importante à la nouvelle
Chambre basse, les politiciens
proches du pouvoir citent comme
acquis de ce vote, d’une part, la
défaite cinglante des islamistes et,
d’autre part, l’entrée historique de
la femme dans le nouveau
Parlement.
Cependant, l’observateur ne
pouvait s’empêcher de relever au
lendemain de ce scrutin une indifférence en milieu populaire. C’était
peut-être le climat d’une fête complètement gâchée.
Abachi L.
Photo : Samir Sid
0,06%, c’est l’ordre de grandeur de la représentativité de
chaque nouveau député à l’Assemblée populaire nationale
(APN).
lequel sont divisés les suffrages
obtenus par les listes électorales en
REFUS DES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES DU 10 MAI DERNIER
Second round de concertation, aujourd’hui
Le front du refus des élections législatives du 10 mai dernier tente de s’organiser en vue de peser de tout son poids
au vu de la nouvelle configuration politique induite par ces
élections dont il dénonce la régularité, avec une seconde
réunion prévue aujourd’hui en présence, cette fois-ci, des
chefs des partis.
M. Kebci - Alger ( Le Soir) Un conclave qui se tient au
siège national du Front pour la
justice et le développement
(FJD) et aura, selon Mustapha
Hemissi, chargé à la communication au sein du PLJ de
Mohammed Saïd, à «approfondir le débat et aller au-delà des
professions de foi des uns et
des autres» exprimées lors de la
première réunion tenue mercredi dernier au siège national du
FNA.
Un premier conclave qui a
réuni pas moins de sept partis
politiques, dont le Front national
algérien, le Parti de la liberté et
de la justice, le Front pour la justice et le développement, le
Front du changement, El Fedjr
el djadid, le Front de l’Algérie
nouvelle et les trois mouvements constituant l’Alliance
verte.
Tous ces partis ont un point
et une préoccupation communs
: ils partagent la conviction
d’avoir été bernés en ce sens
qu’ils jugent que le pouvoir «a
renoncé à ses engagements
quant à l’organisation «d’un
scrutin libre et transparent».
Et pour preuve, ils n’ont pas
tardé à dénoncer, dès la fermeture des bureaux de vote, une
fraude massive au profit des
deux partis du pouvoir ; notamment le FLN qui s’est vu attribuer presque la moitié des
sièges.
Et il y a parmi eux ceux qui
n’ont pas hésité à accuser le
pouvoir au plus haut de son
sommet d’être derrière cette
mascarade, alors que le président du Front de l’Algérie nouvelle a été jusqu’à mettre en
cause nommément le premier
magistrat du pays d’être l’instigateur de cette fraude «sophistiquée» par son discours tenu à
Sétif deux jours avant le scrutin
lors
duquel,
selon
Benabdeslam, il a implicitement
instruit «un vote en faveur du
FLN avec tout ce que cela suggère comme implication de l’administration dans cette œuvre».
Ceci dit, il n’est pas certain
que ce conglomérat de partis de
divers bords idéologiques puisse arriver à un consensus, surtout que les deux points à l’ordre
du jour de leurs conciliabules ne
sont autres que le boycott de la
nouvelle Assemblée nationale,
dont l’installation interviendra
samedi prochain, et la saisine
officielle du Conseil constitutionnel en vue d’une annulation pure
et simple des résultats de ces
législatives et l’organisation
d’une autre élection dans un
délai de six mois. Ce qui permettra à tout le monde, notamment les nouveaux partis, à bien
s’y préparer et prendre acte des
irrégularités ayant émaillé la
session du 10 mai dernier
comme souhaité par Mohamed
Saïd.
En effet, les ambitions et les
stratégies des uns et des autres
n’invitent nullement à une quelconque perspective d’entente
entre ces acteurs. Pour preuve,
le représentant de l’Alliance de
l’Algérie Verte n’a pas paraphé
le communiqué ayant sanctionné les travaux de la première
réunion tenue mercredi dernier,
au vague motif que ce conclave
était «une simple concertation».
Une hésitation à mettre sur le
compte de la prudence du chef
de file de cette coalition, le MSP
en l’occurrence, dont la réputation en matière de double discours n’est un secret pour personne, lui qui garde encore
quatre de ses cadres au sein du
gouvernement sortant et qui les
maintiendrait
vraisemblablement dans le prochain exécutif.
On voit mal le parti de feu
Nahnah renoncer à un de ses
socles fondateurs, la stratégie
participationniste et entriste qui
lui est, certes chère, notamment
à l’issue des dernières législatives où le concours de deux
autres squelettiques mouvements islamistes ne lui a été
d’aucun secours, mais de là à
s’en départir, c’est aller vite en
besogne.
C’est, d’ailleurs, à ce niveau
qu’il faut situer le préalable émis
par Mokri, le porte-parole de
l’AAV, quant à la nécessité d’associer à cette démarche le PT et
surtout le FFS, deux partis sans
lesquels, dira-t-il, «toute contestation est sans valeur et n’a
aucune chance d’aboutir». Une
simple échappatoire au vu de la
réaction mitigée du parti d’Aït
Ahmed qui a justifié la participation à cette élection après deux
boycotts de suite par un simple
mobile tactique, faisant abstraction de la maigre moisson du
parti et ne s’appesantissant pas
trop sur la fraude dont parlent
les autres formations politiques.
On voit, de ce fait, mal le PT
qui dit «ignorer l’initiative et
occupé par le recours» et le FFS
qui donnerait sa réponse «dans
les heures qui viennent» se
joindre à cette dynamique
contestataire qui ne fera pas, à
M. K.
coup sûr, long feu.
La surveillance autonome défaillante
ELLE ALIMENTE LA SUSPICION SUR LE VOTE DU 10 MAI
Il y a bien des chiffres que le ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales, Daho Ould Kablia, en charge de l’organisation des élections, a en possession mais qu’il s’abstient de divulguer lors de ses sorties médiatiques ; c’est celui de la couverture et la surveillance, le jour du scrutin, des bureaux de vote
par les représentants des partis politiques et des candidats.
Cette couverture est faible et
cette défaillance devient un argument supplémentaire pour exacerber la colère de ceux qui dénoncent
la fraude. Effectivement, nous
avons constaté dans plusieurs
centres de vote en milieu urbain,
notamment dans la wilaya de
Boumerdès, à 40 km de la capitale,
des absences nombreuses de
contrôleurs délégués par les candidats. En outre, sur 39 listes qui
étaient en compétition, 13 n’ont
délégué aucun représentant dans
aucun bureau de cette wilaya. Les
nouveaux partis, y compris les islamistes, réputés grands mobilisateurs, étaient aussi quasiment
absents auprès des urnes.
Seuls les partis politiques traditionnels, le FLN, le RND ou le FFS
qui était dans une wilaya importante pour lui, ont marqué leur présence jugée juste moyenne. De
plusieurs bureaux, les quelques
contrôleurs présents et que nous
avions questionnés, semblaient
ignorer leurs droits. Si dans un
milieu urbain et à 40 km de la capitale, de telles défaillances ont été
enregistrées, qu’en est-il dans les
zones rurales enclavées, dans les
wilayas des Hauts-Plateaux et
celles du sud du pays où, dit-on, la
participation y est plus importante ?
Or, il pouvait se passer énormément de choses après le dépouillement dans les bureaux de vote.
Malheureusement, la défaillance ne
se situe pas uniquement au niveau
de la présence humaine mais aussi
dans l’organisation propre aux candidats, de la maîtrise de tout le processus électoral et surtout de
l’ignorance de la loi et des règle-
ments régissant cette élection. Le
11 mai au matin, seuls les responsables du FFS de Boumerdès, qui
étaient tout de même dans l’un de
leurs fiefs, savaient, à quelques
dizaines près, le nombre de voix
obtenues par leur parti. Les autres
candidats n’avaient aucune idée de
leur score réalisé au niveau des
communes ou de la wilaya. Plus
grave, nous avons rencontré un
responsable régional d’un parti politique qui siégeait au Parlement et
qui critiquait la politique du gouvernement, mais le jour «J», ce responsable de parti était incapable de
récolter, par le biais d’une représentation, le moindre P-V des commissions électorales communales
comme le lui permet la loi, pour
défendre les droits de son parti. Il
n’en avait pas les moyens humains.
L’ignorance de la loi est une
autre tare que traînent la majorité
des responsables de partis ou leurs
candidats. Et pour cause, lorsqu’un
candidat tête de liste nous exposa
le processus légal conduisant,
selon lui, au partage des sièges de
députation, nous avons failli tomber
à la renverse.
Ce candidat ne connaissait pas
la loi. Il ne l’a jamais lue. C’est le
cas de la grande majorité des candidats. C’est dans ce climat de
grande défaillance que se sont
déroulées les élections du 10 mai.
A. L.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
Le MSP à la croisée des chemins
SON MADJLISS ECHOURA S’EST RÉUNI HIER
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Le parti de Soltani vit sa seconde
plus grosse crise après le décès
de Mahfoud Nahnah. A peine
remis de la scission des proches
de Menasra, le MSP doit faire face
à une autre tempête.
La participation du parti aux
élections dans le cadre de
l’Alliance pour une Algérie verte
risque d’être fatale pour le parti et
son président. Soltani aurait vécu
l’annonce des résultats comme
une catastrophe. Il a demandé
une «trêve» avant de se présenter
devant le conseil consultatif.
Officiellement, un seul point est à
l’ordre du jour : l’évaluation des
résultats des élections. Mais difficile d’y croire tant les tensions
sont grandes au sein du parti.
Des dissensions avaient déjà
vu le jour à l’annonce de l’intention
du parti de créer l’Alliance pour
une Algérie verte. Beaucoup de
militants et de membres influents
au sein du MSP n’y voyaient
aucun intérêt, arguant que des
partis comme Ennahda et El Islah
ne pouvaient rien apporter à leur
formation.
Des mises en garde qui
n’avaient pas été prises en compte par Soltani qui a tenu à mener à
bien ce projet sur lequel il tablait
pour redorer le blason du MSP.
L’annonce des résultats des législatives a sonné la fin des illusions.
L’Alliance pour une Algérie
verte n’aura obtenu que 47
sièges, soit tout juste un siège de
plus que ce que le MSP avait réa-
LE BOYCOTT DE LA NOUVELLE
APN EST ENVISAGÉ
Ennahda compte
sur la décision
populaire
Le boycott de la nouvelle
Assemblée populaire nationale
issue du scrutin législatif du 10
mai dernier, la formation islamiste
d’Ennahda l’envisage.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Cette option, le conseil consultatif
d’Ennahda, réuni en session extraodinaire
depuis hier et convaincu que le vote a été
entaché de fraude, devrait l’entériner
aujourd’hui. Et cela même si certains
membres du conseil, dont le quorum a été
atteint, penchaient plutôt vers la participation parlementaire et l’exercice de l’opposition.
Toutefois, cette option est liée aux choix
des deux autres formations, El Islah et le
Mouvement de la société pour la paix, parties prenantes de l’Alliance de l’Algérie
verte et qui a été, affirme-t-on, privée d’au
moins 70 sièges. Comme cette option est
liée aux desiderata d’autres formations, le
FFS, le PT, le Front du changement et le
FNA notamment, Ennahda en appelant à
une réaction coordonnée et poursuivant
leurs contacts cette semaine.
Mais une option fondée dans la mesure
où l’on estime à Ennahda que le «pouvoir
refuse le changement, qu’il soit acté par
des forces laïques, islamistes ou autres»,
relèvera le chargé de l’information de ce
parti, Mohamed Hadibi.
Voire ce scrutin et ses résultats démontrent clairement, selon cette formation, que
le pouvoir a opéré un «arrêt du processus
électoral de manière intelligente». Soit,
explique-t-il, non par le recours aux blindés
comme en 1992 mais par l’usage de techniques fraduleuses dont l’inscription multiple des militaires sur les listes électorales.
Or, et au regard de l’«échec» des
réformes annoncées et d’une volonté populaire clairement spoliée, l’on estime à
Ennahda qu’il reviendra au peuple de décider. C’est au peuple d’imposer sa volonté,
certes pacifiquement mais de manière résolue, sinon de continuer à subir la mauvaise
gouvernance, la misère et autres errements.
C. B.
Soltani vit la défaite de l’Alliance comme un échec personnel.
lisé seul en 2007. Un argument
dont ont usé hier les membres du
Madjlis Echoura pour rappeler à
Soltani que les conséquences
politiques d’une telle aventure risquent d’être lourdes. Le MSP se
retrouve à la croisée des chemins.
Photo : Samir Sid
Onde de choc au MSP. Le parti de Soltani subit de
plein fouet le contrecoup de la déroute électorale. Son
Madjliss Echoura s’est réuni hier dans une ambiance des
plus tendues. C’est l’avenir de la formation politique qui
est en jeu. Deux ailes s’y affrontent : les adeptes d’une
radicalisation menés par Mokri et les partisans d’une
ligne moins radicale prônée par Amar Ghoul.
Signe des tiraillements qui
secouent la formation politique, le
MSP, qui devait, dans un premier
temps, signer le communiqué final
sanctionnant la réunion tenue
mercredi dernier par dix partis formant le front anti-fraude, a fini par
MENASRA :
5
se retirer de ladite réunion.
Officiellement, le parti a expliqué
ce retrait par le souci d’obtenir le
ralliement du FFS et du PT à cette
initiative.
Un argument qui n’a pas
convaincu au regard de la crise
que traverse le parti. C’est l’avenir
même de Soltani qui est en jeu.
Son départ du parti a été évoqué.
Il s’était personnellement impliqué
dans la bataille électorale, promettant un raz-de-marée des islamistes.
Ses proches expliquent qu’il vit
cette défaite comme un échec
personnel. Ils évoquent une volonté de Soltani de jeter l’éponge.
Les débats auront été très vifs
hier. Sans complaisance, les
membres du Madjliss Echoura ont
désavoué les choix du premier
responsable du parti, lui reprochant d’avoir mené le MSP droit à
l’échec.
Le parti fera part aujourd’hui,
lors d’une conférence de presse,
des conclusions du Madjliss
Echoura, les officielles du moins…
N. I.
«La Constitution est désomais en danger !»
Le Front du changement (FC) a tenu hier une session extraordinaire de son Madjlis Echoura el watani
(conseil national consultatif). A l’ordre du jour,
débattre de la plateforme politique rédigée mercredi
dernier par les réprésentants d’une dizaine de formations politiques ayant contesté les résultats du tout
dernier scrutin, le FC entre autres.
C’est pour coordonner leurs
positions et les actions à entreprendre dans l’avenir.
Les élections du 10 mai dernier, avance-t-on, ont débouché
sur un «désastre». Et, souligne
Bachir Touil, président du
conseil national consultatif du
FC, à l’ouverture de la session :
«Les partis politiques sérieux
doivent assumer leurs responsabilités pour faire sortir le pays
de l’impasse où ces élections
l’ont mené.» Les partis ayant
participé à la rédaction de cette
plateforme politique, et qui se
sont réunis mercredi dernier au
siège du Front national algérien
(FNA), devront se réunir encore
une fois le lundi 21 mai, plutôt
pour la siganture du document.
«Celui qui signe n’aura pas le
droit de se retirer. Ainsi certains
partis ont demandé de consulter leurs instances partisanes»,
a
précisé Abdelmadjid
Menasra. Ont pris part à cette
réunion, faut-il le rappeler, en
plus du FNA et du FC, un
représentant du parti de
Djaballah, le Front de la justice
et du développement (FJD), le
Front de l’Algérie nouvelle
d’Ahmed
(FAN)
Benabdessalam, le Mouvement
El Infitah, le parti Jil Jadid, le
Parti des citoyens libres, le parti
El Fadjr El Jadid de Tahar
Benbaïbèche, le Parti de la
liberté et de la justice et le
MSP. Une dizaine de partis
politiques qui aspirent à l’élargir
aux Parti des travailleurs et du
FFS. Bref, dans son discours
pronnoncé à l’ouverture des
travaux de cette session extraordinaire du conseil national
consultatif du FN, le président
du parti Abdelmadjid Menasra,
est revenu sur les conditions
dans lesquelles s’est déroulé le
scrutin et a prédit le pire : «La
Constitution est en danger avec
cette majorité. Et l’Algérie
risque de revenir en arrière.
Ainsi, nous devons cordonner
nos efforts pour sauver la
démocratie.»
Il convient, enfin, de noter
que les partis réunis chez
Moussa Touati ont convenu de
«rejeter les résultats des élections du 10 mai dernier, écrire
au président de la République
pour l’inviter à ouvrir une
enquête sur le déroulement du
scrutin, boycotter les plénières
de la nouvelle Assemblée
populaire nationale et revendiquer la désigantion d’un gouvernement en mesure d’en finir
avec les pratiques du pouvoir
en place».
L. H.
La décision prise dans 15 jours
DISSOLUTION OU PAS DU PLJ DE MOHAMED SAÏD
La décision de renoncer à l’activité politique partisane, évoquée
par Mohamed Saïd, attendra encore
quelques jours. C’est le conseil
national du PLJ (Parti de la liberté
et de la justice), fondé il y a à peine
deux mois par le candidat malheureux à la présidentielle d’avril 2009,
qui aura à trancher cette importante
question.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le bureau
national du parti, réuni ce jeudi en session
extraordinaire convoquée par le président, a
décidé, au bout de longs débats, de laisser
la question à l’appréciation de cette instance
souveraine entre deux congrès du parti.
«Les 100 membres du conseil national du
parti se réuniront les 1er et 2 juin prochain
dans une session extraordinaire en vue de
discuter sereinement du devenir du parti
suite à la nouvelle donne induite par les
résultats des dernières législatives», dira M.
Hemissi, membre du bureau national du parti
et néanmoins tête de liste au niveau de la
capitale. «Il est tout à fait normal que pareille
décision liée directement à l’avenir du parti
soit remise entre les mains des membres de
cette instance», poursuivra notre interlocuteur.
Une nouvelle donne dont Mohamed Saïd
dira, lors de sa conférence de presse de
dimanche dernier, qu’elle «consacre la fermeture du champ politique national». Il mettra en avant le score astronomique engrangé
par l’ex-parti unique, sans, toutefois, s’appesantir sur la fraude évoquée par les autres
formations politiques, sur le compte de la
volonté du pouvoir au plus haut de son sommet, de se mettre en orbite en prévision du
véritable enjeu politique que constitue la présidentielle de 2014. Et les prémices d’une
telle issue étaient déjà palpables, dira encore
Mohamed Saïd, à travers les déclarations
des uns et des autres comme cette comparaison faite par le président de la République
du 10 mai au 1er Novembre 1954 ou encore
cette autre de Bekhadem quand il affirmait
en pleine campagne électorale que «le FLN
créera la surprise». Et pour une surprise,
c’en est une pour les plus naïfs, nombreux,
car pour les observateurs, dont justement le
président du PLJ, ce n’en est pas une. «Car
constituant plutôt la suite logique à tout le
processus des réformes politiques engagé
tambour battant depuis une année et dont
l’issue est aux antipodes des vertus de
davantage de démocratie, de libertés qu’ont
lui a prêtées», reconnaîtra-t-il.
Et, d’ailleurs, les réserves quant à l’opportunité de prendre part à cette joute électorale, Mohamed Saïd n’a pas manqué de les
évoquer à maintes reprises, loin avant ce
rendez-vous législatif. D’où la participation
limitée à une trentaine de wilayas seulement,
lui qui souhaitait un report de ces élections
de 6 mois au minimum à même «de permettre aux nouveaux partis de bien se préparer et d’éviter, ainsi, les inégalités et les
disparités d’avec les anciens partis plus
pourvus et beaucoup mieux nantis». Et le
temps a fini par lui donner raison avec les
maigres moissons récoltées par la plupart de
ces nouveau-nés avec, notamment, le sien,
nul.
Mais c’est plus les perspectives de l’action politique induites par ce scrutin que ce
score qui ont fait naître chez Mohamed Saïd
et certainement parmi nombre des ses
proches collaborateurs, l’idée de dissoudre
le parti. Ce que, donc, le conseil national du
parti aura à étudier dans quinze jours.
M. K.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
7
Accusation et défense affûtent leurs armes
À UNE SEMAINE DU PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE SAIDAL
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Selon l’accusation, treize
autres cadres du groupe Saidal, de
sa filiale Biotic et de Solupharm, sont
poursuivis dans ce dossier. Le juge
Halali Tayeb, qui a présidé l’audience, a décidé de ce renvoi suite à la
requête de la défense de
Benmechiche Fouzi, Me Houcine
Bouakil, car son client «observe
depuis 10 jours une grève de la
faim».
Le président de la cour a également reporté le procès pour pouvoir
convoquer les parties civiles, à
savoir le P-dg actuel de Saidal et les
DG de ses filiales Biotic et Pharmal.
Ces derniers doivent marquer de
leur présence le procès du 24 mai
prochain. «Si les parties civiles ne se
présentent pas devant la cour
d’Alger le 24 mai, des mandats
d’amener seront délivrés contre
eux», avait mis en garde le président
Halali.
Pour rappel, le tribunal de première instance de Sidi M’hamed
d’Alger avait condamné le 7 mars
2012, Zaouani Rachid, DG de Biotic,
et Benmechiche Fouzi, DG de
Solupharm, à sept années de prison
ferme et à 1 million de dinars
d’amende chacun. Les six autres
inculpés, à savoir Hocine Mokhtari,
Zoubir Smaïl, Chaoui Abdelaziz,
Snina Lakhdar, Smadji Louanes et
Aoun Ali (ancien P-dg du groupe
Saidal), ont été condamnés à des
peines de dix-huit mois à cinq
années de prison ferme. Sept autres
inculpés ont bénéficié de la relaxe.
Le jugement du tribunal de Sidi
M’hamed a aussi prononcé un
dédommagement au profit de la filia-
POUR PROTESTER CONTRE
LES MAUVAISES ODEURS
DE LA DÉCHARGE SAUVAGE
DE M’CHEDALLAH
Des citoyens prennent
en otage le camion
des éboueurs
Le problème de la décharge sauvage
située sur les berges de l’oued Sahel, à
M’chedallah, dure depuis des décennies.
Hier, des dizaines de jeunes de la commune d’Ahnif, qui est la plus exposé aux
émanations des fumées et autres gaz toxique
que dégage cette décharge à chaque fois
que les déchets sont brûlés sur les milieux,
ont réagi en prenant en otage le camion des
éboueurs sur les lieux.
Les jeunes de la commune d’Ahnif, qui
nous ont contactés, se disent très peinés par
ce problème qui perdure et qui ne trouve pas
de solution.
Pourtant, au début des années 2000, un
projet d’une décharge intercommunale, promue plus tard en CET ou centre d’enfouissement technique, a été alloué à la daïra de
M’chedallah.
Ce projet, qui devait être implanté dans la
commune d’Ahnif, à la sortie sud, est toujours
au stade initial et les citoyens continuent de
payer le prix de la lenteur bureaucratique,
avec tout ce que cela comporte comme
risques de maladies respiratoires et les mauvaises odeurs qu’ils respirent au quotidien.
Hier dans la matinée, une réunion d’urgence a eu lieu au niveau de la commune
d’Ahnif en présence des maires de
M’chedallah et d’Ahnif pour trouver une solution définitive et urgente à ce problème.
Y. Y.
Tremblement de terre
d'une magnitude 4,9
à Laghouat
Un tremblement de terre d'une magnitude
4,9 sur l'échelle de Richter a eu lieu vendredi
à 14h12 (heure locale) à Laghouat, a indiqué
le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un
communiqué.
L'épicentre de la secousse a été localisé à
26 km au nord-ouest d'Aflou, a précisé la
même source.
L’affaire Saidal remonte à l’année 2011.
le Biotic et du groupe Saidal évalué à
200 millions de dinars et 100 millions
dinars à la filiale Pharmal. Selon l’ordonnance de renvoi, cette affaire
remonte à l’année 2011, lorsque
l’Inspection générale des finances
(IGF) avait découvert au niveau des
deux filiales du groupe Saidal «une
passation de contrats industriels
2003 un contrat de façonnage avec
l’entreprise privée Solupharm gérée
par Benmechiche «sans respecter
les conditions exigées par la loi dans
de tels contrats». Un contrat de
façonnage est une prestation de service payante. Et conformément à ce
contrat, l’entreprise Solupharm, en
sa qualité de demanderesse de service, était appelée à fournir la matière première du médicament à Biotic
qui devait, à son tour, le façonner
sous forme de médicament en utilisant ses propres moyens techniques. Or, pour l’accusation, le DG
de Biotic (Saidal) avait façonné le
médicament au profit de Solupharm
en utilisant la matière première du
groupe Saidal, contrairement aux
conditions légales qui exigent que la
matière première soit fournie par la
partie demanderesse du service, à
savoir Solupharm.
Jeudi prochain, les différentes
parties concernées dans cette affaire
auront à faire valoir leurs arguments
et à en situer les enjeux.
A. B.
Photo : NewPress
Attendu pour cette fin de semaine, le procès en appel de
l’affaire Biotic-Solupharm, autrement dit l’affaire Saidal,
aura lieu jeudi 24 mai au niveau de la cour d’Alger. Il s’agit
d’une affaire de «dilapidation de deniers publics et trafic
d’influence», incriminant les directeurs généraux de Biotic
(filiale de Saidal), et de Solupharm (entreprise privée).
avec des entreprises privées en violation de la loi, portant préjudice aux
filiales Biotic et Pharmal du Groupe
Saidal». Les investigations effectuées par la section économique de
la police judiciaire ont permis de
découvrir que la filiale Biotic de
Saidal représentée par son DG
Rachid Zaouani avait conclu en
AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST
La Cour suprême dans l’attente
des mémoires de la défense
Le dossier de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, actuellement pendant
devant la quatrième chambre criminelle, est appelé à connaître une rapide évolution dans les prochains jours.
Les magistrats en charge du dossier
attendent les mémoires de la défense
pour trancher sur les différents pourvois en cassation introduits.
Selon des sources proches du dossier, la
Cour suprême a saisi, il y a quelques jours, les
avocats de la défense pour verser les mémoires
soutenant les pourvois en cassation introduits
dans cette affaire. Les mêmes sources ajoutent
qu’une trentaine de pourvois en cassation ont
été introduits par la défense, d’où l’importance
du dossier actuellement à l’étude au niveau de
la quatrième chambre criminelle près la Cour
suprême. Pour rappel, ce pourvoi en cassation
introduit auprès de la Cour suprême fait suite à
l’ordonnance de renvoi de la chambre d’accusation de cette affaire devant le tribunal criminel.
La décision prise par la chambre d’accusation a
soulevé stupéfaction et étonnement chez les
robes noires. Des avocats en charge du dossier
ont indiqué, sous le sceau de l’anonymat, que
des «contradictions flagrantes ont caractérisé le
verdict prononcé par la chambre d’accusation.
Sinon comment expliquer que c’est cette même
chambre qui a criminalisé dans un premier
temps toutes les personnes morales ou physiques poursuivies dans cette affaire et qui décide de renvoyer certaines devant les assises et
d’autres devant la correctionnelle ?» Et d’ajouter : «Ce dossier n’a aucun corollaire criminel. Il
est à rappeler que la chambre d’accusation avait
inculpé cinq sociétés étrangères, dont deux
suisses, une portugaise, une italienne et une
canadienne pour «trafic d’influence et corruption», tout en les disculpant du grief d’«association de malfaiteurs». Les mêmes chefs d’inculpation ont été retenus également à l’encontre de
la société japonaise Coojal et la société chinoise
CITIC-CRCC. En d’autres termes, et selon le
code de procédure pénal, les sociétés susnommées seront jugées en correctionnel.
Pour leur part, l’ex-inspecteur secrétaire
général du ministère des Travaux publics,
Mohamed Bouchema, et l’ex-officier du DRS, le
colonel Khaled, ont vu la chambre d’accusation
retenir à leur encontre des chefs d’inculpation
relevant de la correctionnelle mais dont le jugement est conditionné par la procédure des
assises.
Abder B.
TIZI-OUZOU : INSÉCURITÉ, PRESSION FISCALE ET BUREAUCRATIE
PLOMBENT L’INVESTISSEMENT
Une douzaine d’entreprises délocalisées en 2011
Réunis jeudi dernier à
l’hôtel Lalla Khedidja de
Tizi-Ouzou, dans le cadre
de l’assemblée ordinaire de
la CCID, chambre du commerce et d’industrie de la
wilaya de Tizi-Ouzou, des
opérateurs économiques
n’ont pas manqué de déplorer la persistance de blocages devant l’action entrepreneuriale et à l’investissement.
Ainsi
et
selon
Meziane
Madjkouh, président de la CCID, ce
ne sont pas moins de 12 entreprises
privées spécialisées dans les activités de production et le BTPH qui ont
délocalisé en 2011 vers d’autres
wilayas où elles ont trouvé un terrain
fertile pour réussir. «La plupart de
ces entreprises qui se sont installées
ailleurs ont été de nouveau au rendez-vous de la croissance, dira
Madjkouh, d’où la difficulté de
demander à ces opérateurs de
revenir», ajoutera-t-il. La pression
fiscale, l’accès difficile au foncier
industriel ou l’indisponibilité de ce
dernier ainsi que la dégradation
constante de la situation sécuritaire
figurent parmi les contraintes et les
blocages qui favorisent le phénomè-
ne des délocalisations. Les lourdeurs de la machine bureaucratique
constituent aussi des facteurs dissuasifs devant l’acte d’investir. «Une
triste réalité» déplorée par le président de la CCID qui dit avoir tiré la
sonnette d’alarme et saisi le ministère des Finances pour instaurer une
équité et une homogénéisation des
pratiques fiscales au niveau de l’ensemble des wilayas du pays. M.
Hadibi, vice-président de l’APW, n’y
est pas allé par quatre chemins pour
dénoncer une absence de volonté
politique pour mettre fin à cette situa-
tion de blocage. «Une gestion politique» de l’investissement et du
développement économique de la
wilaya qu’il illustre par le cas de la
station thermoélectrique qui devait
être positionnée à Azeffoun.
Le projet dont l’annonce a été
faite il y a plus de deux ans n’est pas
encore inscrit, et ce, malgré la confirmation verbale du chef du gouvernement de l’époque et le déplacement
de deux commissions de choix de
terrain diligentées par les autorités
concernées. Il semblerait, aux dernières nouvelles, et de l’aveu-même
de M. Hadibi que le projet n’est plus
à l’ordre du jour. «Et ça, ce n’est pas
de la gestion politique du développement économique de notre wilaya
?», se désole le vice-président de
l’APW pour qui, les lenteurs bureaucratiques sont des facteurs décourageants et dissuasifs pour beaucoup
d’entrepreneurs. «Nous recevons
des dizaines d’entrepreneurs qui se
heurtent à la difficulté de se faire
délivrer le certificat de qualification
de leur entreprise», se désole l’élu et
vice-président de l’APW.
S. A. M.
AZEFFOUN : MÊME HEURE, MÊME ENDROIT, MÊME PROCÉDÉ
ET MÊME CIBLE
Trois attentats en trois jours et des morts
parmi les soldats de l’ANP
AAzeffoun, après l’attentat de mercredi dernier contre
un véhicule occupé par des éléments de la Marine nationale (lire notre édition du jeudi 17 mai 2012), les terroristes ont encore frappé, jeudi et vendredi derniers, en fin
de matinée. L’attentat de jeudi dernier, qui s’est produit
presque au même moment (en fin de matinée) et au
même endroit que celui de la veille a visé un civil, le fournisseur en pain de la caserne de la Marine nationale.
Blessé, ce dernier, dont le véhicule a été endommagé,
sera évacué à l’hôpital, avons-nous appris de sources
locales. Hier vendredi, vers midi, c’est un véhicule ayant
à son bord les mêmes soldats de la Marine nationale qui
a été la cible d’un engin actionné à distance, selon le procédé habituel. L’attentat qui s’est produit quasiment au
même endroit qui mène à la caserne située au sud-est,
sur les hauteurs de la ville d’Azeffoun, a fait plusieurs victimes. De sources concordantes, on déplore la mort d’un
soldat et deux blessés dont un a été transféré vers une
autre structure hospitalière pour des soins intensifs.
F. Boudjema
Le Soir
d’Algérie
Maurice Audin
retrouve sa
place en Algérie
Par Kader Bakou
Mardi, en cette fin d’après-midi à la
place Audin à Alger, la plupart des passants s’arrêtaient pour voir travailler
l’artiste. Sur son échelle, l’homme avait
presque terminé son œuvre en céramique. Au milieu, un portrait de Maurice
Audin et tout autour sa biographie en
arabe et en français. En avril 2003 et au
même endroit, l’artiste français Ernest
Pignon-Ernest avait collé une sérigraphie représentant Maurice Audin. Cette
sérigraphie malheureusement avait
rapidement disparu.
Maurice Audin (1932-1957), assistant
de mathématiques à l’université d’Alger,
membre du Parti communiste algérien,
a été un militant anticolonialiste. A
cause de son engagement en faveur de
l’indépendance de l’Algérie, il sera arrêté par l’armée française le 11 juin 1957.
Selon la version officielle, Maurice
Audin s’est évadé et n’a plus donné
signe de vie. Mais Josette Audin refuse
de croire à cette version. Le 4 juillet
1957, elle porte plainte contre X et se
constitue partie civile. «Mon mari a été
étranglé le 21 juin 1957 au centre de tri
de la Bouzaréah, à El Biar, au cours d’un
interrogatoire mené par son assassin, le
lieutenant Charbonnier, officier de renseignements du 1er RCP… Le crime fut
commis au su d’officiers supérieurs qui
se trouvaient soit dans la chambre des
tortures soit dans la pièce attenante. Il
s’agit du colonel Trinquier, alors adjoint
du colonel Godard, du colonel Roux,
chef du sous-secteur de Bouzaréah, du
capitaine Devis, officier des renseignements attaché au sous-secteur de la
Bouzaréah, et qui avait procédé par
ailleurs à l’arrestation de mon mari, du
commandant Aussaresses, du commandant de la Bourdonnaie», écrit-elle.
Le 19 juin 2007, Josette Audin envoie
une lettre ouverte au président de la
République française pour lui demander
«simplement de reconnaître les faits,
d’obtenir que ceux qui détiennent le
secret, dont certains sont toujours
vivants, disent enfin la vérité, de faire en
sorte que s’ouvrent sans restriction les
archives concernant cet évènement…»
Elle n’a pas reçu de réponse.
Le 30 décembre 2008, le président
de la République française informe la
fille aînée de Maurice Audin, Michèle, de
sa décision de lui décerner le grade de
chevalier de la Légion d’honneur, pour
sa contribution à la recherche fondamentale en mathématiques et la popularisation de cette discipline. Michèle
Audin a refusé cette distinction. «Je ne
souhaite pas recevoir cette décoration… parce que vous n’avez pas répondu à ma mère…», a-t-elle écrit au chef
de l’Etat français dans une lettre ouverte qui a fait le tour du monde. Le corps
de Maurice Audin repose quelque part
en terre algérienne.
K. B.
[email protected]
LIBRAIRIE EL-IDJTIHAD (9, RUE AREZKIHAMANI, ALGER)
• Aujourd’hui à 14h30 : Yaha Si El-Hafidh
dédicacera son livre Au cœur des maquis en
Kabylie. Mon combat pour l’indépendance de
l’Algérie, paru aux Editions Inas.
LIBRAIRIE EL-KARTASSIA (1, BOULEVARD
COLONEL AMIROUCHE, ALGER)
• Aujourd’hui à 14h : L’auteure Malika
Beghachi signera son ouvrage Procédures
notariales officielles d’actes de vente (version
arabe).
LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,
PLACE KENNEDY, ALGER)
• Aujourd’hui à 14h30 : Hocine Belalloufi
signera son ouvrage La démocratie en Algérie,
réforme ou révolution ? paru en coédition par
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
[email protected]
8
Un art qui délivre de la mémoire
LINDA BOUGHERARA EXPOSE À ART 4 YOU
Les toiles de Linda
Bougherara flamboient,
palpitent, un souffle de vie les
anime. Accrochantes et vraies,
on prend feu à leur sujet
aussitôt qu’on les a vues.
Surtout, elles expriment avec
panache ce chant de liberté qui
couvre de son soleil éclatant la
laideur de l’immobilisme.
A
mateurs d’art, collectionneurs et public
féru de découvertes heureuses, vous ne
devez rater l’évènement pour rien au
monde. L’enfant prodige, enfin de retour
dans son pays, présente «Mémoire intime»,
une exposition d’une trentaine d’œuvres. Toujours pour le plaisir des yeux (et des sens),
Linda Bougherara vous offre comme bonus
cinq de ses livres peints. Jusqu’au 31 mai 2012,
l’artiste est l’hôte de la galerie Art 4You (17, rue
Hocine- Beladjel, quartier du Sacré-Cœur à
Alger). C’est là qu’elle vous accueille et vous
invite à un voyage fascinant. Un voyage au bout
duquel vous garderez d’étranges sensations
tout en ressentant le doux apaisement que procure la satisfaction d’un désir irrépressible.
Comme une soif enfin assouvie.
L’artiste, elle-même, est à l’image de ses
œuvres : lumineuse, frémissante de vie,
expressive et lyrique. Elle est le reflet de son art,
une peinture poétiquement musicale qui chante
l’épopée, le drame musical sacré. Nul n’étant
prophète en son pays, il faut d'abord préciser
que Linda Bougherara n’a pas exposé en Algérie depuis plus de vingt ans.
Sa grande émotion s’explique aussi par ce
baptême du feu, elle qui est pourtant une professionnelle connue et reconnue à l’étranger.
Un éclair, toutefois, dans la grisaille : en
décembre 2008, une rencontre improvisée à
l’Espace Noûn d’Alger-Centre. C’était pour ses
livres peints. «Il y a avait là Zhor Zerrari, Rédha
Doumaz et un public sous le charme. Cette lecture poétique et musicale a été un succès»,
nous confie-t-elle à propos de cet événement
inoubliable. Son absence prolongée, ce n’est
pourtant pas faute d’avoir tout tenté pour se
faire connaître chez les siens. Et de préciser :
«J’ai frappé à toutes les portes, mais je n’ai
jamais eu de réponse. Par exemple à l’occasion
de l’année de l’Algérie en France, du Panaf,
même à la villa Abdeltif. L’année dernière,
j’avais proposé au Palais de la culture d’organiser une exposition de mes grands formats et
toujours sans suite favorable.» L’artiste ne comprend pas cet ostracisme. Heureusement pour
elle (et pour le public algérien), son frère a eu la
bonne idée de prendre contact avec Rahmane
Belleili, le propriétaire de la Galerie Art 4 You.
Celui-ci a eu tout de suite le coup de foudre à la
vue de quelques toiles. Et voilà comment cette
artiste peintre majeure, malheureusement ignorée et inconnue en Algérie (elle vit en France
depuis 1990), est parvenue à présenter sa toute
première exposition dans son pays natal.
Apic et Lazhari Labter.
SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL FETH
(EL-MADANIA, ALGER)
• Jusqu’au 31 mai : 13e Festival culturel
européen en Algérie.
• Aujourd’hui à 19h : Concert de rock avec le
groupe Cechomor (République tchèque).
• Dimanche 20 mai à 19h : Concert de rockpop par le Senda & The Prayner Band
(Autriche). Avec Senda Boutella (Algérie) au
chant, Gabor Rivo (clavier), Michael Sator
(batterie), Florian Vass (guitare) et Wolfgang
Sain (basse).
• Lundi 21 mai à 19h : Concert «tango de
fantaisie» par le Johanna Juhol Trio (Finlande).
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA
(KOUBA, ALGER)
doigté, au gré de nos émotions. Le résultat d’un
travail de longue haleine que ce corps-à-- corps
avec «la matière», nous dit Linda Bougherara.
Le thème de l’exposition ? Il est la clé qui
ouvre l’univers de l’artiste. Le digest de sa vie
en quelque sorte, elle et la mémoire ne faisant
qu’un en réalité (ou alors la mémoire est son
ombre gardienne).
Depuis sa naissance à Alger, en 1966, jusqu’aux multiples traversées de l’exil, en passant
par les gorges du Ghouffi et les montagnes suspendues des Aurès... Sans oublier l’héritage
légué par ses aînées (les teintures et le tissage
de la laine, la poterie, les contes chez ses
tantes à Ngaous), la parenthèse des deux
années passées à l’Ecole des beaux-arts d’Alger, la disparition du père, l’école de la vie et
auprès d’artistes flamboyants à Paris depuis
ses 19 ans.
L’artiste autodidacte, fière et éprise de
liberté, a livré en permanence un rude combat
dans cette quête de soi jamais aboutie. Une vie
fragmentée par les épreuves, les coups du sort,
la maladie. Elle renaît à chaque fois tel le phœnix, recompose le passé, en rassemble les fragments et pense déjà à demain. La douleur et la
souffrance sont à la base de pareil processus
créatif, de cette «mémoire intime» que Linda
Bougherara n’aurait peut-être jamais pu accoucher si elle n’avait pas connu la mort et la résurrection dans ces «territoires imaginaires» qu’elle explore régulièrement.
Cette artiste peintre continue à vivre de
son art à Paris, où elle réside. Auteur d’une production prolifique ponctuée de nombreuses
expositions en France et ailleurs dans le
monde, elle a notamment été récompensée en
2002 par le Prix d’encouragement de l’Académie des beaux-arts de Paris.
Linda Bougherara a régulièrement enrichi
sa palette par des livres peints (aquarelliers)
dédiés à tous les poètes, penseurs, artistes,
philosophes qui l’ont nourrie et accompagnée
dans son parcours. Parmi ces bijoux dans leur
écrin, elle présente aujourd’hui ceux consacrés
à Kateb Yacine, Fernando Pessoa, Tahar
Djaout et sa sœur Malika Bougherara.
Hocine T.
Photo : DR
Le coup de bill’art du Soir
Culture
Pour cette «première», Linda Bougherara
propose au public 29 de ses œuvres (dont six
toiles de grandes dimensions). Il s’agit là d’un
échantillon de ses travaux réalisés depuis la fin
de l’année 2010 jusqu’au début 2012. Qu’elles
soient géantes ou de petit format, que des
aquarelles célébrant la couleur et éclatantes de
lumière. Le visiteur est tout de suite séduit,
happé par ce que ces tableaux offrent au
regard : une nature en effervescence et dans
toute sa splendeur, la lumière qui donne netteté
et profondeur à la composition, les souvenirs du
passé, la mémoire des lieux, des visages, des
odeurs..., l’histoire et la tragédie, la folie et la
mort, le combat pour la liberté, les racines et
l’identité, l’espoir et le rêve, le désenchantement
et la projection vers le futur...
Soigneusement choisis par l’artiste, les
titres des œuvres sont à eux seuls un condensé de ces voyages intérieurs et mémoriels, de
ces allers-retours introspectifs dans les
méandres de l’âme humaine et de la terre des
ancêtres. Des titres aux couleurs de coquelicot
ou d’ailes de papillon : Terre de liberté, Foggy
day, Souffle inconnu, Nature secrète, Rive bleu
azur, Empreinte enfuie... L’abstraction lyrique,
assaisonnée d’un zeste de surréalisme, se
double d’une grammaire chromatique propre à
l’artiste (silhouettes, montagnes, yeux,
brouillard, astres, nuages...). Le mezzo-tinto et
la peinture japonaise contemporaine ne sont
également pas loin dans ces aquarelles sur
papier où l’art s’exprime en toute liberté, universel et sans frontières.
Linda Bougherara dévoile une polyphonie
de couleurs dont l’accoustique est subtilement
rehaussée par les effets de lumière. Le recours
à la technique mixte à l’eau (encre de Chine,
fusain, pigments naturels, épices) crée légèreté
et fluidité tout en donnant du corps et du grain à
l’ensemble.
La superposition de couches (une vingtaine), notamment pour les grands formats, ajoute densité et profondeur à ces aquarelles dont
la forme est générée par les couleurs. Tout
comme l’argile des potières, l’art devient ici
noble matière que l’on pétrit et transforme avec
• Jusqu’au 2 juin : A la galerie Baya, exposition
«Paroles tissées» de l’artiste peintre Hamsi
Boubekeur, organisée en collaboration avec la
Délégation Wallonie-Bruxelles à Alger.
GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINEBELADJEL, SACRÉ-CŒUR, ALGER-CENTRE)
• Jusqu’au 31 mai : Exposition de
peinture «Mémoire intime» de l’artiste Linda
Bougherara.
GALERIE D’ART COULEURS ET
PATRIMOINE (4, RUE YAHIA-MAZOUNI,
ALGER)
• Jusqu’au 31 mai : Exposition collective d’arts
plastiques avec les artistes Noureddine
Chegrane, Karim Sergoua, Noureddine
Hammouche, Nawel Belaifa, etc.
AUDITION
L’ambassade d’Autriche organise
une audition musicale (voix, instruments)
assurée par des enseignants autrichiens du
Conservatoire Prayner de Vienne le samedi
19 mai 2012 à 15h à l’ambassade d’Autriche,
17 chemin Abdelkader-Gadouche, Hydra,
Alger, et le dimanche 20 mai 2012 à la salle
Ibn Zeydoun, Office Riadh El-Feth, Alger.
Parallèlement, des informations sur des
bourses d’études musicales en Autriche seront
communiquées aux participants.
Tous les jeunes talents
sont cordialement invités.
INSCRIPTION
Prière inscription à retourner par mail à :
[email protected] ou [email protected]
Nom – Prénom :
Instrument de musique :
Sera présent à l’audition du 19 ou du 20 mai.
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGERCENTRE)
• Jusqu’au 31 mai : Exposition de
photographies «Temps fort mode : fashionista,
la mode selon Sandee Pawan» de l’artistephotographe Sandee Pawan.
INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER
Cours intensifs d’initiation à la langue arabe
classique
• Du 10 juin au 10 juillet : Frais d’inscriptions
pour 40 heures : 10 000 DA. Inscriptions à
partir du 10 mai.
ESPLANADE DE RIADH EL-FETH (ELMADANIA, ALGER)
• Lundi 21 mai à 18h : Concert de rap avec
Nima Psy (accès gratuit).
Le Soir
d’Algérie
Culture
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
WARDA EL DJAZAÏRIA EST DÉCÉDÉE JEUDI AU CAIRE
9
Une grande dame s’en va
Avec
le
décès
de
Warda El Djazaïria, c'est «l'une
des plus belles voix d'Algérie et du
monde arabe (qui) vient de se
taire à jamais», a déclaré la
ministre algérienne de la Culture
Khalida Toumi. «Elle nous a quittés en laissant derrière elle un
silence assourdissant et une profonde tristesse», a ajouté la
ministre dans son message de
condoléances.
La dépouille de la chanteuse
sera rapatriée en Algérie après
une brève cérémonie au Caire,
ont fait savoir hier des responsables égyptiens. «Un avion militaire a atterri à l'aéroport du Caire
pour rapatrier la dépouille. Il s'envolera pour l'Algérie vers 12h
GMT», a indiqué l'un d'eux.
est
prévu
L'enterrement
aujourd’hui au cimetière El Alia, à
Alger. Warda El Djazaïria, de son
vrai nom Warda Ftouki, est née le
22 juillet 1940 en France de père
algérien originaire de Souk Ahras
et de mère libanaise.
A l’âge de onze ans, elle commence à chanter au «Tam-Tam»,
un établissement du quartier Latin
à Paris, appartenant à son père.
Elle reprend, notamment, des
chansons de grands artistes
orientaux comme Oum Kelthoum,
Mohamed
Abdalwahab
ou
Abdelhalim Hafez, avant d'interpréter ses propres chansons sur
des airs composés par le Tunisien
Sadeq Thuraya.
Au déclenchement de la guerre
de Libération nationale en Algérie,
elle se fait connaître par ses chansons patriotiques en donnant des
concerts à travers le monde arabe
et en faisant don de ses recettes
au FLN.
En 1958, suite à son militantisme pour l’indépendance de
l’Algérie, elle est obligée de quitter
la France pour Rabat puis
Beyrouth. Après l’indépendance,
elle rentre en Algérie et se marie
en 1962. En 1972, le président
Houari Boumediène lui demande
de chanter pour célébrer l'indé-
pendance de l'Algérie, ce qu'elle
fait accompagnée d'un orchestre
égyptien. Mais, son mari demande
le divorce et c'est ainsi qu'elle
décide de consacrer sa vie à la
chanson. Elle s’installe par la suite
en Egypte et se marie avec le
compositeur Baligh Hamdi.
Warda, une voix, un engagement
Warda El Djazaïria aurait bien déclenché des passions, des critiques
et des débats au regard de ses positions, de ses chansons et éventuellement
de ses choix. Adopter l’Égypte comme terre d’élection n’a pas été non plus
du goût de certains, ni l’accent pris pour chanter, ni certains de ses textes.
Mais son nom, quoi qu’on dise, reste associé à l’Algérie dans tout
ce qu’elle a de beau et d’engageant.
Avec sa disparition, c’est tout un symbole qui s’en va, elle qui a marqué plus d’une
génération pas que de ses chansons sentimentales ou patriotiques mais par son charisme, sa résistance, sa passion et ses
rigueurs. Le monde de la chanson et de l’art
en particulier reste pour celui qui le foule un
monde à part fait surtout de sacrifices et de
volonté.
Ni l’un ni l’autre n’ont manqué à Warda El
Djazaïria qui a su s’imposer à une période
assez complexe et difficile où une belle voix
ne suffisait pas et où la chanson était loin
des standards d’aujourd’hui, avec les bimbos siliconées libanaises et égyptiennes qui
envahissent les ondes, Warda a été de la
trempe de celles qui ont hissé la chanson
arabe à un niveau jamais égalé comme
Oum Keltoum, Fairouz, Ismahan, Najet
Essaghira pour ne citer que celles-là.
Elle a su apporter sa marque de fabrique
et rendre grâce à la chanson arabe. Elle
laisse en héritage un répertoire riche et
important fait de chansons sentimentales
qui donnent l’envie d’aimer «mais aussi de
chansons patriotiques qui donnent la chair
de poule». La vie de la petite Warda ne ressemble pas trop à un conte de fées, son
ascension n’a pas été des plus faciles, au
regard des épreuves qu’elle a traversées.
Née à Paris d’un père algérien et d’une
mère libanaise en 1939, elle commence à
chanter très tôt dans un établissement du
quartier Latin le Tam-Tam tenu par son père
Mohamed Ftouki. Mais au regard du caractère patriotique des chansons que la petite
Warda âgée de onze ans chantait non seulement en France mais aussi dans les pays
arabes et dont les recettes revenaient au
FLN, elle fut obligée, en 1958, de quitter la
France. Warda s’installe alors à Rabat au
Maroc, puis à Beyrouth au Liban avant de
se fixer à Alger en 1962, suite à l'indépendance du pays.
Après un divorce mouvementé venu
après avoir chanté à la demande de Houari
Boumediène pour les festivités de la fête
d’Indépendance en 1972. Son mari n’approuvait pas qu’elle poursuive sa carrière de
chanteuse, elle s’installe alors en Égypte qui
va devenir une véritable terre d’adoption
mais aussi de réussite. Sa rencontre avec le
compositeur Baligh Hamdi, avec qui elle se
marie, va lui permettre d’enrichir son répertoire de très belles chansons devenues des
morceaux cultes pour des milliers d’admirateurs. Warda a vendu plus de 100 millions
d'albums à travers le monde pour un répertoire comprenant plus de 300 chansons.
Elle a travaillé également avec les plus
grands compositeurs arabes, comme
Mohamed Abdelwahab ou Sayed Mekawi et
tenu aussi des grands rôles dans le cinéma
algérien. La dernière sortie ou coup de
gueule de Warda aurait été, selon plusieurs
médias, la lettre écrite aux responsables de
la chaîne Al-Jazeera, il y a juste trois mois,
critiquant leur manière d’avoir couvert le
printemps arabe : «Vous avez tué des milliers de Libyens et vous continuez de faucher un grand nombre d’innocents en Syrie
(…) Vous jurez n’avoir porté aucune arme,
et moi je vous réponds que vous avez l’arme de destruction massive la plus puissante : les médias. Si vous faites un mauvais
usage des médias, vous tuerez les fils de
l'arabisme.» Elle aurait écrit dans la même
lettre «si vos maîtres touchent leur salaire
du pétrole, vous touchez les vôtres du sang
arabe parce que vous êtes des marionnettes dans leurs mains sales, et plus vous
mentez, lancez des fatwas et faites perdre
la vie aux gens, plus vous êtes payés».
Dans cette prise de position, elle aurait
rejoint certaines voix qui se sont élevées
contre la manipulation et les détournements
des revendications légitimes des peuples
arabes comme Majda Roumi, entre autres.
Décédée le 17 mai au Caire d’une crise
cardiaque, la diva algérienne reposera
désormais en Algérie. Elle sera inhumée
aujourd’hui au cimetière El-Alia.
Nassira Belloula
Warda connaît un énorme succès en Égypte et ailleurs et travaille avec les plus grands compositeurs
arabes,
comme
Mohammad Abdalwahab, Riyadh
Al Soumbati, Hilm Bakr ou Sayyed
Mekkawy. Elle joue aussi dans
plusieurs grands films égyptiens.
A la fin des années 1990, elle
fait un retour éclatant avec l’album
Nagham el hawa qui mêle orchestration classique et arrangements
modernes. Warda El Djazaïria a
toujours chanté pour l’Algérie, surtout lorsqu’il s’agit de célébrer
l’anniversaire de l’Indépendance
ou celui du 1er Novembre 1954.
Les gens se rappellent ses mémorables prestations à la Coupole du
5-Juillet, à la salle Harcha ou à
l’Atlas à Bab-El-Oued.
Notre Warda El Djazaïria (la
Rose algérienne) est aimée et
adulée pour sa belle voix, sa
magnifique interprétation, ses
chansons patriotiques... Avec plus
de 300 chansons, cette authentique diva de la chanson d'amour
a vendu plus de 100 millions d’albums.
A l’étranger, El ouyoun essoud,
Khalik hena, Dendana, Fi Youm
ou leila Lola el malama,
Batwannes bik et Harramt ahibbak
figurent parmi ses chansons les
plus connues.
En Algérie, les gens citent plus
fréquemment les chansons patriotiques Aïd el Karama ou Biladi
ouhibbouki dédiées à l’Algérie. Il y
a quelques semaines, la diva avait
enregistré une dernière chanson,
composée spécialement pour le
cinquantenaire de l'Indépendance
algérienne.
Kader B.
Photo : Samir Sid
Warda El Djazaïria, qui a chanté pour le
dixième anniversaire de l’Indépendance
de l’Algérie sur sollicitation du président
Houari Boumediène, en 1972, n’assistera pas au cinquantenaire de
l’Indépendance algérienne. La grande
artiste et patriote est décédée jeudi à
l’âge de 72 ans, d’une crise cardiaque
au Caire, en Égypte, pays où elle résidait depuis de nombreuses années.
Bouteflika
rend hommage
à Warda
Le président Abdelaziz Bouteflika a
rendu hommage à la chanteuse
Warda El Djazaïria qui a «dédié son
art entièrement» à l'Algérie.
«Sawt Younadi Ouhibouki ya biladi
(Une voix s'élève pour dire je t'aime ô
mon pays), des paroles chantées par
la diva de la chanson arabe qui auront
couronné sa longue carrière artistique
et consacré les derniers vers dédiés à
sa patrie qu'elle a tant aimée», écrit le
chef de l'Etat.
Warda «est décédée en Égypte
loin de sa patrie. Elle a certes passé
sa vie au Caire où elle a gravi les
marches de la gloire et côtoyé de
grands artistes mais elle sera inhumée
dans son pays, celui auquel elle aura
voué un amour sacré avant de
rejoindre l'Eternel», a encore affirmé
M. Bouteflika.
La chanteuse «a été rappelée à
Dieu alors qu'elle s'apprêtait à célébrer aux côtés de ses concitoyens et
concitoyennes le cinquantenaire de
l'indépendance et à y apporter sa
contribution par ses créations
sublimes», a ajouté M. Bouteflika.
«La défunte a consacré toute son
existence à son art, cet art qu'elle aura
entièrement dédié à sa patrie. Elle
chantera son pays à travers le monde
et fera entendre la voix de sa patrie
dans toutes les arènes de l'art, un don
de soi qui scellera sa grandeur
d'âme», a-t-il encore dit.
Le Soir
d’Algérie
Monde
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
10
«Exemplarité, intégrité, solidarité»
L’ENGAGEMENT DU NOUVEL EXÉCUTIF FRANÇAIS
Sitôt l’exécutif désigné et les passations de pouvoir
assurées, la nouvelle équipe conduite par Jean-Marc
Ayrault – 34 membres à parité strictement égale — a dû se
plier à une exigence de taille : signer une charte de déontologie qui les engage sur un certain nombre de valeurs
qui devront caractériser en permanence leurs actions au
sein du gouvernement. Dans la constitution du gouvernement, le président et son Premier ministre ont joué à un
équilibre très difficile entre les différentes tendances du
PS, la parité hommes-femmes ; le rajeunissement des
équipes dirigeantes et la diversité. Cet équilibre très subtil pose, toutefois, certaines interrogations, notamment
sur la coexistence durable de cette nouvelle équipe.
François Hollande avait promis,
au cours de sa campagne, une
République irréprochable, il se
donne les moyens de tenir sa promesse en faisant signer à tous les
ministres une charte de déontologie portant sur des principes
essentiels qui devront régir leurs
activités ministérielles.
D’abord le principe de solidarité
consistant à débattre en toute
liberté de questions même lorsque
celles-ci ne dépendent pas directement de la sphère d’attribution du
débatteur, mais de s’en tenir strictement à la solidarité gouvernementale lorsque l’arbitrage est fait
et que la décision est prise.
Concertation et transparence
constituent les deuxièmes principes qui devront faire que les
membres
du
gouvernement
devront être à l’écoute des
citoyens et «entretenir des relations suivies avec les partenaires
institutionnels» et «développer la
consultation du public en utilisant
les outils internet et en mettant à la
disposition des citoyens les documents administratifs et un grand
nombre de données publiques sur
cet outil, à titre gratuit».
Prévenir tout soupçon
d’intérêt privé
L’impartialité «totale», autre
principe fixé par cette charte de
bonne conduite, est le corollaire de
la primauté de l’intérêt public pour
tous les ministres qui devront en
outre «prévenir tout soupçon d’intérêt privé. Et pour ce faire,
chaque membre du gouvernement
remplira et signera une déclaration
d’intérêts lors de sa prise de fonction et qui sera rendue publique».
Mieux encore, les membres du
gouvernement devront refuser
toute invitation pour un séjour
privé émanant d’un gouvernement
étranger ou «de personnes physiques ou morales dont l’activité
est en relation avec leur département ministériel. Tout cadeau reçu
par un ministre et dépassant 150
euros devra être remis aux
domaines». Enfin, les membres du
gouvernement devront s’abstenir
de «toute intervention concernant
la situation d’un membre de leur
famille ou d’un proche».
La disponibilité, érigée là aussi
en principe de base, fera que «les
membres
du
gouvernement
consacrent tout leur temps à
l’exercice de leurs fonctions ministérielles et doivent, de ce fait,
renoncer aux mandats exécutifs
locaux qu’ils peuvent détenir».
Enfin, intégrité et exemplarité
bouclent les principes contenus
dans cette charte déontologique.
Sont ainsi exclus pour les
ministres toutes dépenses qui ne
sont pas directement liées à l’activité ministérielle.
Le déplacement des membres
du gouvernement devront privilégier le train pour des trajets de
moins de 3 heures et éviter par
ailleurs tout déplacement d’escorte
motorisée et faire que ces déplacements se déroulent dans la discrétion et dans le respect du code
de la route. Ainsi cadrés et pris en
compte par les ministres qui ont
signé chacun cette charte, le nouveau président veut s’entourer du
maximum de garanties pour éviter
les nombreux scandales qui ont
jalonné le gouvernement sortant :
affaire Woerth, utilisation abusive
de vols aériens coûteux pour des
déplacements sans intérêts…
Salaire amputé de 30%
pour le président
et son gouvernement
Comme l’avait promis le candidat, le désormais président
Hollande a pris comme première
mesure, très symbolique mais pas
seulement, la signature d’un
décret prévoyant la réduction de
30% des salaires du président et
des membres du gouvernement.
La dotation financière des cabinets
ministériels sera en outre amputée
de 10% et les équipes seront
réduites à 15 membres pour les
ministres et à 10 pour les ministres
délégués.
Quant à la nouvelle équipe gouvernementale, elle se distingue
d’abord par l’absence de Martine
Aubry, donnée alors Premier
ministre par de très nombreux
commentateurs. La patronne du
PS, candidate malheureuse des
primaires face notamment à l’actuel président, était persuadée
d’occuper le poste d’animation du
nouvel exécutif, ou pour le moins
un gros pôle ministériel réunissant
de grands portefeuilles, mais ni l’un
ni l’autre ne lui ont été proposés.
Aussi elle a décliné toute autre proposition et s’est déclarée partante
pour animer la campagne des
législatives en tant que secrétaire
nationale du PS, poste qu’elle dit
quitter dès que les élections seront
terminées. Se met-elle en réserve
pour un prochain gouvernement
(après les législatives) ? Nul ne
peut l’affirmer, d’autant qu’entre
elle et le nouveau président, le courant n’est jamais passé. En attendant, elle s’est assurée toutefois la
présence de nombreux ministres
qui lui sont proches au sein du nouvel exécutif : Marylise Lebranchu,
ancienne garde des Sceaux de
Jospin (2000-2002), est ministre de
la Réforme de l’Etat, de la
Décentralisation et de la Fonction
publique ; Benoît Hamon est
ministre de l’Economie sociale et
solidaire ; François Lamy occupe le
ministère délégué chargé de la
Ville.
Hollande piégé
par ses promesses
de parité ?
De par la jeunesse de ceux qui
le composent, même si quelques
éléphants du PS figurent dans ce
gouvernement (Fabius aux AE,
Peillon à l’éducation nationale,
Sapin au travail et à l’emploi), et de
par l’entrée pour la première fois
dans un exécutif de beaucoup de
ses membres, d’aucuns, notamment à droite, crient à l’inexpérience. D’autres reprochent au nouveau président de s’être fait piéger
par ses promesses de parité.
A vouloir coûte que coûte une
arithmétique
mécanique
en
nombre égal de femmes et
d’hommes, l’on a été cherché des
personnes qui n’auraient rien à
faire dans un gouvernement sauf à
assurer cette parité. Dans cet
ordre d’idées, la désignation de
Yamina
Benguigui,
comme
ministre déléguée auprès du
ministre des Affaires étrangères,
chargée des Français à l’étranger
et de la francophonie, est souvent
citée comme une incongruité qui
est venue justifier la parité et la
diversité.
Au plan de la diversité, les promesses ont été tenues, des figures
venant d’horizons divers ont été
promues ministres (Najet VallaudBelkacem,
Franco-marocaine,
ministre des Droits des femmes,
porte-parole du gouvernement ;
Kader Arif, d’origine algérienne,
ministre délégué auprès du ministère de la Défense, chargé des
anciens combattants ; Fleur
Pellerin, d’origine coréenne du
Sud, ministre déléguée aux PME,
à l’Innovation et à l’Economie
LE FRANCO-ALGÉRIEN FAWZI LAMDAOUI AU SOIR D’ALGÉRIE :
«Je suis victime de Martine Aubry»
De très nombreux commentateurs se sont
étonnés de l’absence de Fewzi Lamdaoui,
ancien chef de cabinet de campagne de
François Hollande, dans la nouvelle équipe
gouvernementale qu’a constituée ce dernier,
alors que ce Franco-algérien a été un très
proche du nouveau locataire de l’Elysée.
Contacté par le Soir d’Algérie, Fawzi
Lemdaoui ne va pas par quatre chemins : il
explique son éviction par «l’acharnement de
Martine Aubry à son encontre».
Il ne figure pas au gouvernement mais
n’est plus — non plus — investi, comme initialement prévu, comme candidat aux législatives dans la Somme. C’est Martine Aubry
qui a été à la manœuvre en lui préférant
Pascale Boistard, son candidat dans cette
région.
Rappelant que déjà fin novembre 2011,
pressenti pour être candidat dans la 9e circonscription à l’étranger (qui comprend,
entre autres pays, l’Algérie), Fewzi
Lamdaoui s’est vu évincé au profit de Pouria
Amirshahi, proche de Martine Aubry.
Et lorsque nous avons demandé à Fewzi
Lamdaoui ce qu’il va faire, il nous a répondu
qu’il a été désigné conseiller politique du président. Cela va-t-il le sortir de l’amertume
avec laquelle il nous répondait au téléphoK. B.-A.
ne ? Rien n’est moins sûr.
Photos : DR
De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed
numérique ; Yamina Benguigui et
certains autres comme Manuel
Valls, espagnol jusqu’à sa nationalisation à 18 ans, devenu le nouveau ministre de l’Intérieur.
Il reste, cependant, qu’à l’issue
des élections législatives des 10
(1er tour) et 17 juin (2e tour) prochain, les résultats pourraient
amener Hollande à revoir son
équipe, espérant dans un renforcement de la gauche et pas le
contraindre, si la droite gagne la
majorité des sièges, à une cohabitation, cauchemar du nouveau
pouvoir.
K. B.-A.
Kader Arif
pour l’UMP :
FLN puis harki
Le Journal du Dimanche
(JDD) nous apprend que Salima
Saa, secrétaire nationale de
l’UMP, enfant de harki, aurait
affirmé mercredi dernier que le
nouveau ministre délégué chargé des anciens combattants,
Kader Arif, était fils d’un ancien
membre du FLN et de ce fait,
l’intéressée s’est élevée dans un
communiqué contre sa nomination au gouvernement, «le fils
d’un membre du FLN, membre
de ces forces qui ont combattu
les soldats français». Comment
peut-on mettre cet individu
ministre des anciens combattants, s’est-elle insurgée ? Un
quart d’heure plus tard, cette
dame annule ce communiqué et
explique qu’elle était en possession d’une mauvaise information
et explique : «Mes excuses…
C’était une fausse information, il
est fils de harki. Je lui souhaite
tous mes vœux de réussite.»
K. B.-A.
11
S oirmagazine Les TOC, l’enfer de l’obsession
Le Soir
d’Algérie
A n i m e´ p a r N a i¨ m a Y a c h i r
N u m e´ r o 19
L’ENTRETIEN
DE LA SEMAINE
ÇLes TOC restent
e´ v a l u e´s
e´ s f a u t e
s o u s - e´v
e´ t u d e s
d Õ e´t
e´ p i d e´m
e´ m i o l o g i q u e s
e´p
nationalesÈ
Comment reconnaître un
TOC ? Quelle est la
différence entre TOC et
tic ? Comment se soigner
de cette maladie ?
Dans cette interview,
le Pr Nouria Benyakhlef
répond à toutes
ces questions.
Lire en page 12
..............
C’EST MA VIE
Na S a di a ,
centenaire : ÇJÕai
peur de survivre
a` c e u x q u e j Õ a i m e È
Au bras décharné de Na
Sadia, on s’invite à un
voyage entre hier et
aujourd’hui avec une
empreinte de douce
nostalgie trempée de
désolation.
Cette centenaire nous
esquisse un reflet de sa
mémoire à travers des
contes et des réalités
mythiques pour des
générations ultérieures
déracinées.
Lire en page 13
................
VOYAGE
CULINAIRE
Tikourbabine,
ces boulettes
de semoule qui font
le bonheur des
Y a aˆ l a o u i s
L’un des plats les plus
connus et appréciés, et qui
reste indétrônable dans la
région d’Ath Yaâla, n’est
autre que tikourbabine.
Bien qu’il soit
relativement difficile à
réussir, c’est un mets des
ailleux, dont ont fièrement
hérité leurs descendants.
Lire en page 14
ATTITUDES
Toc, trois petites lettres
pour un grand mal ;
TOC est l'abréviation de
«troubles obsessionnels
compulsifs». Un véritable
enfer à vivre au quotidien.
Se laver les mains 36 fois
par jour, quitter son lit
douillet plusieurs fois la
même nuit pour vérifier
que les robinets sont
fermés, que le gaz est sur
«off», compter et
recompter, ranger
inlassablement sa
chambre, alors que tout
est impeccable, céder au
besoin irrésistible de
s’arracher cheveux, cils et
sourcils… C'est le
vécu plus ou moins
infernal des personnes
en proie à ces troubles
obsessionnels.
Par Sabrinal
Ces comportements involontaires
et irrationnels touchent toutes les
catégories d'âge. Jeunes et moins
jeunes endurent une vie familiale,
scolaire et professionnelle profondément perturbée.
SOS TOC ! Wahid, 40 ans
Il a fallu à Wahid plusieurs années
avant de mettre un nom sur son comportement étrange. La réponse est
venue du médecin : «Vous êtes atteint
d’un TOC», lui avait-il révélé. C’est
lorsque ce quadragénaire a senti qu’il
allait basculer dans la démence qu’il
s’est enfin décidé à consulter. «J’ai
comme une calculatrice dans le cerveau. Je compte et recompte tout.
A l'école, je comptais les lignes et
les marges du cahier, plutôt que de me
concentrer sur la leçon. Si par exemple,
je suis en face d’une personne qui porte
une chemise à rayures ou un pantalon
à carreaux, je ne peux me focaliser sur
rien d’autre que le comptage de ces
figures géométriques.
En grimpant des escaliers, je compte les marches. Dans la rue, je calcule
inconsciemment les poteaux, les barreaux, les arbres… Dans ma salle de
bains, je relève le nombre des carreaux
de faïence et les petits ronds sur le
rideau de douche. Rien ne peut détourner mon attention de cette obsession
maladive, de tout compter.
Il y a deux ans, j’ai commencé
une thérapie avec un psy, mais,
ne voyant aucune amélioration à mon
cas, j’ai tout laissé tomber», confie
Wahid avec un zeste d’amertume.
Malika, 36 ans, maniaque
de la propreté
Les «toqués» de l’hygiène ont une
peur bleue des microbes. Ils sont
atteints de la phobie de la saleté.
Résultat des courses, de longues
heures à faire le ménage et à se briquer la peau. Malika (36 ans) est une
maniaque de l’hygiène et de l’ordre,
ce qui lui vaut de fréquentes disputes
avec son époux Mohamed. Il ne comprend pas pourquoi elle préfère passer ses journées avec son balai et sa
tête de loup que de passer un peu
plus de temps avec lui.
«Elle se lève souvent en pleine
nuit pour passer la serpillière, dépoussiérer une étagère, remettre un bibelot
à sa place, ajuster un cadre…
Pourtant, tout est parfaitement propre
et bien rangé. C’est comme une idée
fixe qui trotte dans sa tête !» Malika,
son épouse, enchaîne pour en mettre
une couche supplémentaire : «En une
seule journée, il m'arrive de me laver
les mains plus de cinquante fois.
Dès que je touche une poignée de
porte ou un quelconque ustensile, je
me sens souillée. Je dois bien frotter
mes doigts après avoir pris soin de
laver la savonnette au préalable.
En société, mes manies entraînent
taires avec mon savon liquide dans le
sac. D'ailleurs, à cause de mes
troubles, on sort de moins en moins.
Je souffre beaucoup de cette situation. Et puis, je culpabilise pour tous
ces moments gâchés. Mes enfants et
mon mari en pâtissent aussi, indirectement.» Ce mal induit une véritable
Au restau par exemple,
je fais le va-et-vient
entre la table et les
sanitaires avec mon
savon liquide dans le
sac. D'ailleurs, à cause
de mes troubles, on sort
de moins en moins.
Je souffre beaucoup
de cette situation.
souffrance. C’est une maladie à
prendre au sérieux et qui nécessite
une prise en charge et un suivi thérapeutique. La souffrance de ces
«toqués» est double. Non seulement,
ils doivent affronter leurs obsessions,
mais ils se heurtent en plus à l’incompréhension de leur entourage.
Souvent catalogués de fous ou d'extravagants, ils se renferment sur euxmêmes, limitant au strict minimum le
contact avec les autres.
Il y a TOC et TOC !
naturellement l’incompréhension des
gens, voire leur méfiance à mon
égard. Je ne serre une main pour dire
bonjour que si je suis sûre de disposer
d’un lavabo pour me «purifier».
Au restau par exemple, je fais le
va-et-vient entre la table et les sani-
Par Naïma Yachir
Les gardiens du temple
Après une agréable journée passée en
compagnie de sa fiancée, Mahfoud, ce
jeune banquier, frais émoulu, raccompagne
sa bien-aimée à son lieu de résidence.
Le chemin leur a semblé court tant les
moments étaient riches en émotions.
Ce jour-là, Mahfoud n’a pas eu le temps
de faire un petit coucou à sa future bellefamille et a dû attendre quelques minutes
dans la voiture pour s’assurer que Asma
est arrivée à bon port. Dans sa brève attente, un jeune homme baraqué s’approche du
véhicule, et le regardant de très haut, lui fait
signe de la main en lui intimant l’ordre de
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
d’entrée de la maison était fermée à
double tour et que tous les boutons
de la gazinière étaient éteints.
J'ai d'abord pensé à un excès
d'angoisse ou à une simple peur
d'enfant, mais même les soirs où tout
allait bien et qu'elle montrait des
signes de décontraction totale,
c'est pareil. La règle est la même.
Intriguée par son comportement,
pour le moins anormal, j’ai pris aussitôt rendez-vous chez une psychologue qui, après quelques séances, a
diagnostiqué des troubles obsessionnels compulsifs.
En tout cas, je n'ai pas regretté ma
démarche lorsque son médecin m'a
expliqué les difficultés et les risques
potentiels sur le comportement et le
développement de l'enfant, de la relation parent-enfant et de la vie de
famille. Aujourd'hui, Dieu merci, suite
à un suivi psychothérapeutique, ma
fille semble beaucoup moins obsédée
par ses rituels du coucher, entres
autres. J’espère que tout finira par
rentrer dans l’ordre et que Maya
mènera une vie tout à fait équilibrée.»
Photos : DR
Enquête-Témoignages
[email protected]
déguerpir illico presto. Mahfoud, stoïque,
ne le regarde même pas et continue de tripoter son téléphone.
Agacé par son indifférence, notre malabar prend son air le plus sévère et toque à
la vitre. Mahfoud l’ignore de plus belle.
La scène est suivie de loin par d’autres
jeunes hommes, vraisemblablement les
gardiens du temple. L’attitude de Mahfoud
ne sied guère à ce groupe de «houmistes»
adossés au mur du bâtiment.
Ils se jettent des regards codés, et trois
d’entre eux, la démarche sûre, se dirigent
vers la voiture, décidés à intimider
Les TOC frappent sans distinction
d’âge ni de sexe, les enfants non plus
n’échappent pas à ce phénomène.
Il est souvent recommandé aux
parents de redoubler de vigilance,
notamment en cas de conduite «bizarre» chez leur petit.
Aïcha, 39 ans, a tout de suite
décelé des anomalies chez
sa fille de 11 ans
«Maya présentait quelques troubles
alimentaires et refusait surtout de fermer l'œil avant d’avoir vérifié une
bonne dizaine de fois que la porte
Mahfoud, mais surtout à le dissuader de
faire la forte tête. L’un d’eux lui demande de
baisser la vitre. Mahfoud, d’un calme olympien l’entrouvre.
- «Il me semble que tu n’as pas encore
compris. On t’a demandé de partir d’ici.
Notre quartier est honorable, nous comptons préserver sa réputation. Alors file, et
c’est la dernière fois que l’on te voit rôder
par là.» Mahfoud, tombé des nus, n’en croit
pas ses oreilles.
Il se dit dans son for intérieur : «A ce
point, les libertés individuelles se rétrécissent. A ce point nous ne pouvons plus être
libres de nos mouvements, de nos actes
sans se faire agresser verbalement, voire
physiquement !» Ne répondant pas par la
violence, Mahfoud, qui a pratiqué un sport
d’auto-défense où il excelle du reste, a
Nabila, 21 ans, étudiante
Arracher d’un coup sec ses tifs,
ses cils et ses sourcils, après avoir
jeté un bref coup d’œil autour de soi
afin de s’assurer que personne n’est
témoin de cette scène insolite, c’est
pratiquement le quotidien de Nabila.
Dès que les examens approchent ou
qu’une tuile lui tombe sur la tête,
cette étudiante de 21 ans se déplume
le crâne et ses corollaires. Elle
dédramatise un peu pour nous
raconter son calvaire, mais prend
soin de nous montrer la plaque clairsemée, qu’elle tente de dissimuler
tant bien que mal, sous une mèche
soignée au brushing. «Certains
grillent cigarette sur cigarette,
d’autres se rongent les ongles jusqu’aux sangs. Pour moi, il n’y a qu’un
geste qui apaise mes angoisses.
Tirer sur mes cheveux, mes cils et
mes sourcils. Bien sûr, sur le plan
esthétique, c’est la catastrophe, mais
c’est plus fort que moi. Pendant les
périodes de crise, mon médecin me
met sous anxiolytiques.
Mes toc prennent alors quelques
vacances, laissant un petit répit à
mes poils capillaires qui en profitent
pour sortir de leur bulbe. Mais à la
moindre pression, je reprends mes
mauvaises manies. Je ne veux pas
dépendre de médicaments toute ma
vie, alors je pense à investir dans
l’achat d’une belle perruque»,
conclut notre toquée avec humour.
Aujourd'hui, mieux comprendre la
complexité du système nerveux et
mieux le traiter est, semble-t-il, le
souci majeur des scientifiques.
Comme aiment à le répéter ces
hommes en blouses blanches : «Nous
n'avons plus le droit de souffrir de quoi
que ce soit au XXIe siècle !» Et TOC
pour le système de santé publique
nationale ! n
renoncé à réagir en optant plutôt dans ce
cas-là pour la maîtrise de soi. Il a remonté
sa vitre et démarré.
Quel paradoxe, pensera-t-il, «ce seront
ces mêmes personnages qui resteront de
marbre en assistant à un vol ou à une
agression. Ils diront qu’ils n’ont rien vu si
un de leurs voisins se faisait cambrioler».
En racontant sa mésaventure à son
copain, ce dernier, étonné, lui répondra que
ce même incident il l’a vécu lui aussi «sauf
que moi, ils me l’ont fait savoir avec politesse et beaucoup de tact».
Nous n’osons pas y croire, mais cela
nous replonge dans un passé pas très lointain, une période macabre, révolue, où l’on
faisait la chasse aux couples. Des gardiens
du temple qui veulent se transformer en
chasseurs de couples. Oh ! non, basta. n
S oirmagazine
Le Soir
d’Algérie
L’entretien de la semaine
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
12
PROFESSEUR NOURIA BENYAKHLEF, SPÉCIALISTE EN PSYCHIATRIE,
EHS DRID-HOCINE, AU SOIR MAGAZINE
«Les TOC restent sous-évalués faute
d’études épidémiologiques nationales»
anxio-dépressive, voire dépressive sévère d’épuisement.
Tout psychiatre est habilité à
traiter ces patients, cela fait partie
de notre pratique habituelle.
Comment reconnaître un
TOC ? Quelle est la différence
entre TOC et tic ? Comment se
soigner de cette maladie ? Et
surtout existe-t-il une prise en
charge de cette maladie en
Algérie ? Il s’agit d’autant de
questions liées à ce trouble,
certes rare, mais qui touche des
Algériens. Dans cette interview,
le Pr Nouria Benyakhlef répond à
tous ces questionnements .
Y a-t-il des traitements chimiques pour soigner les TOC ?
La prise en charge repose sur
une alliance thérapeutique à un
moment donné de l’évolution du
trouble. Le traitement est adapté
à chaque cas, associant différentes composantes que sont l’information, les prescriptions et le
suivi psychothérapique.
C’est quoi le toc ?
C’est un trouble obsessionnel
compulsif qui est lui-même la
traduction du mot anglo-saxon
Obsessive Compulsive Disorder.
Le toc est caractérisé par la survenue d’obsessions et de compulsions. Dans l’obsession, la
pensée est assiégée par des
idées absurdes et va tenter de
s’en défendre par des actions
(les compulsions et les rituels).
C'est une maladie qui, comme la
plupart des maladies mentales,
arrive sans raison. Dans le cas
du TOC, la cause est inconnue.
La fréquence est estimée
entre 2 et 3% et touche autant
les hommes que les femmes.
Le trouble débute entre 10 et
40 ans, généralement avant
l’âge de 25 ans, et une proportion importante de troubles survient chez l’enfant.
Dans les formes juvéniles, il
peut être associé à des tics. Les
formes les plus fréquentes associent des obsessions et des
compulsions. Les obsessions
isolées restent fréquentes alors
que les compulsions isolées
sont rares. L’évolution est souvent chronique, émaillée de
rechutes. La principale complication est la dépression.
Quelle est la différence
entre les toc, les tics et des
petites manies ?
Les petites manies sont normales. Toute la population en a,
comme vérifier la porte d'entrée
quand on part en vacances, ou
se laver consciencieusement les
mains après avoir utilisé les toilettes publiques. Dans le cas du
TOC, il y a un envahissement
dans la vie du sujet qui est
Information du patient...
L’information du patient est un
temps primordial de la prise en
charge afin d’établir à la fois un
climat de confiance et un authentique contrat thérapeutique.
Beaucoup de patients ont une
représentation médicale de leur
trouble, d’où une surconsommation de soins, de consultations
médicales spécialisées et d’examens complémentaires. Il n’est
pas toujours simple de faire
accepter le fait qu’aucune pathologie organique n’est en cause et
qu’il existe une participation psychologique aux symptômes.
L’information permet de reconnaître l’origine psychologique du
problème et aussi d’aborder les
possibilités thérapeutiques et les
bénéfices qui peuvent en être
obtenus. Dans la plupart de ces
troubles anxieux, différents traitements ont fait la preuve de leur
efficacité : les psychothérapies,
notamment les thérapies cognitivo-comportementales, les antidépresseurs et l’association de ces
deux modalités thérapeutiques.
L’efficacité des traitements
antidépresseurs par ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la
sérotonine) et des théraphies
cognitivo-comportementales
(TTC) est aujourd’hui clairement
établie dans la prise en charge du
TOC.
Les
antidépresseurs
capables de moduler la neurotransmission sérotoninergique
ont pris une place de premier
choix dans l’arsenal thérapeutique actuellement à notre disposition pour lutter contre la symptomatologie obsessionnelle et
compulsive.
TCC :
– Exposer le patient aux conditions qui déclenchent les obsessions anxieuses (exposition in
vivo) ;
– empêcher toute compulsion
(observable ou mentale) ;
– apprendre au patient à faire
face à l’anxiété, à apprivoiser les
émotions suscitées par les obsessions et à développer son sentiment d’efficacité personnelle face
à celles-ci.
Cette technique consiste donc
à confronter progressivement le
patient aux stimuli anxiogènes
(idée ou représentation obsédante) sans recourir à ses rituels qui
sont conçus comme les stratégies
d’évitement de l’angoisse. n
Photos : DR
Par Nadia Salemi
perturbée dans son quotidien
pendant plus d'une heure par
jour. Cette durée est un critère
reconnu dans le monde entier.
Le trouble obsessionnel compulsif est décrit comme des
obsessions ou des compulsions
récurrentes
suffisamment
sévères pour entraîner une perte
de temps, ou un sentiment marqué de souffrance ou de handicap. Les personnes qui en souffrent reconnaissent que leurs
réactions sont irrationnelles ou
disproportionnées.
Une obsession se définit
comme une idée qui fait irruption
de façon brutale et répétitive
dans la pensée d’un sujet, dont
le caractère absurde ou déplacé
est source d’angoisse et de
malaise incontrôlé.
On décrit plusieurs types
d’obsessions :
– Les obsessions idéatives :
pensées
désagréables
en
vahissant le champ conscient du
sujet (idées grossières, sacrilèges…) ;
– les obsessions phobiques :
peur obsédante de la maladie ou
de la saleté, crainte de la contamination, en dehors de la présence d’un risque réel et en
dehors de la présence de situations déclenchantes ;
– les phobies d’impulsion ou
obsessions : peur obsédante de
réaliser un acte incongru ou irrévérencieux (blesser, précipiter
dans le vide, agresser, etc.).
Souvent, pour tenter d’apaiser cette angoisse, le malade est
contraint de réaliser une ou plusieurs séries de compulsions,
actes délibérés et stéréotypés
dont l’objectif est de neutraliser
les idées obsédantes. Il peut
s’agir de tâches mentales (arithmomanie : calculs mentaux à
accomplir de manière répétitive,
ruminations) ou comportementales (lavage, vérifications) à
accomplir. Elles apaisent très
temporairement le sujet qui
éprouve bientôt un doute quant
à leur caractère salutaire et se
sent contraint de remettre en
œuvre ses compulsions.
On appelle rituels l’ensemble
des comportements répétitifs ou
de façon plus restrictive ceux qui
n’ont pas de rapport logique
avec les obsessions (rituels
d’habillage ou de rangement par
exemple). Les principales obsessions et compulsions chez l’adulte présentant un TOC sont :
– Pour les obsessions :
contamination, doute pathologique, somatique, symétrie,
impulsions
agressives
ou
sexuelles ;
– pour les compulsions : vérifications, lavages, dénombrement, interrogations ou confessions incessantes, rangement,
comparaisons, etc.
Le plus souvent, le patient
présente des obsessions et
des compulsions, moins fréquemment des obsessions isolées et rarement des compulsions isolées.
Dans la majorité des cas, les
patients présentent plusieurs
obsessions et compulsions.
Les signes évocateurs sont
les suivants :
– Lenteur avec perte de
temps pour des activités de la
vie quotidienne ;
– questions incessantes ;
– retards fréquents ;
– maniaqueries ;
– méticulosité extrême.
Quels sont les facteurs
déclenchants de ces TOC ?
Certains facteurs semblent
jouer un rôle prédisposant et précipitant sans pouvoir réellement
dire dans quelle mesure ils représentent d’authentiques facteurs
de risque. Le terme de facteur
associé est préférable.
• Sexe féminin
La prévalence des troubles
anxieux chez les femmes est
deux fois plus élevée dans toutes
les études. Pour le toc, le sexe
ratio est proche de 1.
• Mode de vie
La prévalence des troubles
anxieux est plus élevée en milieu
urbain qu’en milieu rural. Le fait
de vivre seul, d’avoir peu de liens
familiaux et sociaux est associé à
tous les troubles anxieux et peut
être considéré comme un risque
de complication dépressive.
• Facteurs héréditaires et
familiaux
Le mode d’éducation intervient très certainement, et bien
qu’il soit difficile de définir un
style parental anxieux, on retrouve souvent des mères surprotectrices, des parents peu chaleureux et rigides réduisant les
expériences de socialisation,
favorisant la dépendance.
Existe-t-il des cas en
Algérie ? Et pouvez-vous nous
indiquer les TOC les plus répandus en Algérie ?
Les tocs les plus rencontrés
restent ceux relatifs aux rites de
lavages, de vérifications, idées
obsédantes concernant les maladies (et surtout le sida), les sacrilèges religieux, etc.
Cette maladie est-elle prise
en charge en Algérie ? Si c’est
le cas, où ? A qui s’adresser
pour se soigner ?
Nous traitons ce type de
trouble, il reste cependant sousévalué faute d’études épidémiologiques nationales.
Il est rare que ces patients
consultent au début de leur maladie. Le plus souvent, ils atterrissent suite à une décompensation
Soirmagazine
Le Soir
d’Algérie
Au bras décharné de na
Sadia, on s’invite à un
voyage entre hier et
aujourd’hui avec une
empreinte de douce
nostalgie trempée de
désolation.
Cette centenaire nous
esquisse un reflet
de sa mémoire à travers
des contes et des
réalités mythiques pour
des générations
ultérieures déracinées.
Une évolution contrastée
par une véritable
fresque-mémoire.
C’est ma vie
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
Na Sadia, centenaire : «J’ai peur
de survivre à ceux que j’aime»
Du haut de ses 104 ans largement consommés le 23 mars dernier,
Guemroud
Sadia,
Nanouchette pour les intimes,
observe, incrédule, cette génération de jeunes Kabyles qui
s’agrippent désespérément aux
flancs du mont du Djurdjura qui
l’a vu naître un jour de printemps
1908. Déracinée, l’est-elle cette
jeunesse que laisse entrevoir un
quotidien morose auquel na
Sadia ne comprend plus rien ?
Sans cesse écartelés entre vie
(in)active, traditions, fêtes et rites,
tendances diffusions, les jeunes
constituent un puzzle pour notre
gardienne de mémoire.
Na Sadia raconte puis s’interrompt pour mentionner «ces
choses que l’on ne fait ou que
l’on ne voit plus de nos jours»,
ces choses qui ne manquent pas
seulement à ceux qui les ont
vécues, c’est le retour sur une
identité génétique émiettée à travers les générations. Par la vie
mais aussi par la médiation de la
mémoire, Na Sadia, mère, grandmère et arrière-grand-mère, a traversé l’avant, la guerre et l’aprèsguerre sans sourciller. Tant est
que les yeux rivés sur le temps,
parents, nous avions très peu
pour nos enfants, la rente agricole étant notre seule et ingrate
source de survie. Une figue
séchée, un gland ou un peu de
semoule mouillée étaient pour
nous des aliments très prisés.
Pourtant, nos corps ainsi que
nos âmes étaient gavés d’une
satisfaction que nous ne reconnaissons pas dans les yeux des
jeunes femmes et hommes des
temps présents. Nous nous
levions très tôt et, avec presque
rien au ventre, nous allions labourer les lopins de terre tellement
escarpés qu’ils donnent le vertige. Nous travaillions les champs,
cueillions et fauchions avec des
faucilles délavées. L’ombre
ample par endroits, il fallait la
chercher souvent sous les
rochers lorsque le soleil est au
zénith. Et là était notre dure raison de vivre et de survivre. Mais
en même temps toutes nos joies
Une fois remise des rhumatismes
contractés durant les neiges de février, elle
renouera avec les champs et ses promesses
d’agricultrice pour retourner une motte de
terre, la dégager de certaines herbes
indésirables, ou cueillir les fruits des
quelques arbres qui ont résisté à la tempête.
elle nous en donne une explication et un bref résumé de ce qui,
pour nous qui évoluons dans
notre petite bulle, transcende et
estompe notre souvenir.
«Du temps où nous étions
pauvres et heureux»
Remontant le temps en laissant entrevoir un sourire difficilement réprimé, na Sadia raconte :
«…Nous étions trois frères et
sœurs. Nous logions bien sûr
avec nos parents, grands-
découlaient de nos peines et
toutes ces peines étaient tournées en dérision et nous nous en
amusions beaucoup. L’humour,
dans les champs habités par les
chants des oiseaux, prenait un
sens qu’il n’y a pas dans les maisons collées les unes aux autres.
Inénarrables étaient ces
moments passés ensemble dans
l’intimité des champs et des montagnes qui résonnaient de nos
chants et de nos rires. Marquant
alors une pause, na Sadia, dans
saire de na Sadia. Un 104e anniversaire célébré dans la joie et
l’allégresse. Cadeaux et gâteaux
ont été au rendez-vous pour
honorer cette dame radieuse et à
l’humour ardent. Tout a été organisé par son fils aîné de... 87 ans !
Mais la fête fut aussi celle de toute
la famille et du village. La doyenne
du village Agouni-Arous (AïtMahmoud) est aussi celle anonyme de sa daïra, Beni-Douala. Les
hommages ont plu pour cette
dame qui, dans un hymne à la vie,
a spectaculairement honoré la
région par son exemple, sa
sagesse et sa bonhomie. Témoin
de plusieurs générations, elle a
tout vécu, tout vu et entendu.
De sa mémoire infaillible, les
souvenirs jaillissent en un torrent
impétueux. Et les gens auront tort
de ne pas fixer pour la postérité
tous ces trésors qui sortent de la
bouche de l’héroïne des temps
qui passent. La légende vivante
des
Ath-Douala
qu’est
Nanouchette ne laisse personne
indifférent. Aujourd’hui, elle se dit
heureuse d’être parmi ceux qu’elle aime. Ceux qu’elle aime ? Quel
parjure ! Na Sadia aime tout le
monde et tout le monde l’aime.
Son sourire honnête irradie sur
tout et sur tous.
Bien que ployant sous le poids
de l’âge, Nanouchette est habitée
par une force intérieure qui interagit sur tout son être. Et des profondeurs de son âme jaillit alors
une mystérieuse force au moment
où l’on s’y attend le moins. Et sort
alors une philosophie propre à na
dira-elle, juste le temps que je
fasse le plein d’énergie. Avec la
nature on s’est donné une promesse : on ne se quittera
jamais.» Paroles illustrées par
son regard gai et assuré sillonnant les collines voisines.
Chaque jour que Dieu fait, elle
vaquait à ses occupations de promeneuse curieuse de tout, canne
à la main et d’une démarche
incertaine mais jamais dissuadée.
Malgré son âge très avancé, elle
ne tient pas dans une place.
Une fois remise des rhumatismes contractés durant le froid
exceptionnel de février, elle
renouera avec les champs et ses
promesses d’agricultrice pour
retourner une motte de terre, la
dégager de certaines herbes
indésirables, ou cueillir les fruits
des quelques arbres qui ont résisté à la tempête. Tantôt elle ira
rejoindre ces espaces villageois
discrets pour échanger et papoter
avec les vieilles femmes du village dans ces endroits où les
femmes âgées aiment à se rencontrer et ressasser le passé
sous le doux soleil du printemps.
«Le passé où il faisait bon vivre»,
comme elle se plaît à le répéter
souvent désappointée, «dans un
présent où le présent ne dit rien
aux gens qui le vivent car ils sont
tout le temps pressés, dérangés,
se chamaillant entre espoir en un
avenir incertain». Les gens ont
vraiment perdu la vraie notion de
la vie, rumine-t-elle dans une
moue. Cependant, na Sadia, malgré les contentieux, aime la vie
Sadia : vivre longtemps pourquoi
pas, mais le plus noblement possible. De sa philosophie elle en
fait une réalité. Une longue vie
noblement vécue, comme toujours elle l’a souhaité : dans
l’amour des siens et de tout autre
créature que la terre eut porté.
Dans l’amour des valeurs
pures et dans le respect intégral
du langage du monde et des
cieux. Elle entretient depuis plus
d’un siècle une relation complice
avec la nature. Il y a encore
quelques mois, Nanouchette
arpentait seule, car elle n’aime
pas être aidée, toute la longueur
de son village Agouni Arous pour
rejoindre les champs. Planter
quelques légumes et arracher les
mauvaises herbes est son fervent passe-temps.
Tombée gravement malade
durant les grandes neiges de
février dernier, elle a pu survivre,
robuste et tenace qu’elle est.
Ayant repris quelques forces
depuis, elle s’abstient tout de
même, ou plutôt on le lui proscrit,
de rejoindre son labeur viscéral.
«Une question de temps, nous
et elle le dit, parce qu’elle l’a
vécue. Même si celle-ci fut souvent amère, elle lui avait offert
l’opportunité de la vivre loin de la
maladie, et le courage d’en surmonter les durs aléas. «J’ai vécu
la guerre comme mes aînés et
mes cadets.
Au village, nous avions peur
nuit et jour. Nous nous battions
chacun à sa façon. J’ai survécu et
je leur ai survécu. Mais j’avoue
que je ne m’en remets toujours
pas de ses dures tribulations et
de ses horreurs.» Après un long
silence, elle nous dira enfin : «J’ai
un espoir, celui que les vraies
valeurs refassent un jour surface.
Un regret : le bon temps et une
identité émiettée à travers les
générations. Une peur : celle de
survivre à ceux que j’aime.» Alors
un conseil de matriarche ? Elle
esquisse un sourire timide puis
lance : «Avoir une issue et un
objectif mais ne jamais perdre de
vue le moment présent car il est le
temps et son sens lui-même.
Alors, vivez le présent intensément comme si la vie avait besoin
de vous pour se perpétuer.» n
Photo : DR
Par Karima G.
une philosophie forgée par les
ans, la misère et les défis, se
livre à une véritable analyse et à
un constat des temps actuels que
seuls ses yeux et ses oreilles
sont arrivés à cerner : «Les
jeunes d’aujourd’hui ont conquis
des parties du monde que nous
ne connaissions pas, ils ont eu le
goût de la découverte et ils veulent encore découvrir plus. Mais
dans leur quête perpétuelle de
l’inconnu, ils en viennent à oublier
l’essentiel : il faut d’abord se
connaître pour connaître ce qui
nous entoure.» Na Sadia nous
fait remarquer que peu de gens,
surtout ceux parmi les moins de
quarante ans ont mis aux
oubliettes les rites et traditions
célébrés par les aïeux.
«Il n’y a aucune empreinte de
ce que nous avons vécu ou de ce
pour lequel beaucoup de nobles
gens se sont sacrifiés pour le perpétuer : notre identité qui est
aussi notre âme» (un concept
retenu comme translation d’un
mot kabyle qui a résonné du fond
de l’âme de la sage centenaire).
«Les valeurs ont basculé»
«Les valeurs humaines ont
vraiment basculé», tonne na
Sadia. Oui, elle l’affirme arguments à l’appui : les jeunes d’aujourd’hui sombrent dans l’alcool et
la décadence. Avant, il était inconcevable qu’un fils rentre saoul
chez lui. Tout simplement parce
qu’ils
ne
buvaient
pas.
Aujourd’hui, ce sont des pères de
famille, tenant à peine debout,
que leurs enfants ramassent dans
la rue pour les conduire à la maison. Tableau décadent et horrible,
se chagrine na Sadia outrée.
Evidemment, les enfants ne peuvent que suivre l’exemple du
père. Résultat, des buvettes
essaiment certains villages.
Reconnaissante, la famille a
fêté le 23 mars dernier l’anniver-
13
Vivre longtemps, pourquoi pas,
mais le plus noblement possible.
De sa philosophie, na Sadia en fait une
réalité. Une longue vie noblement vécue,
comme toujours elle l’a souhaité : dans
l’amour des siens et de tout autre créature
que la terre eut portée.
plus connus et
appréciés, et qui
reste indétrônable
dans la région
d’Ath Yaâla, n’est
autre que
tikourbabine.
Bien qu’il soit
relativement
difficile à réussir,
c’est un mets des
ailleux, dont ont
fièrement hérité
leurs descendants.
Par Nacera D.
Voyage culinaire
14
Tikourbabine, ces boulettes de semoule
qui font le bonheur des Yaâlaouis
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
Qui ne connaît pas tikourbabine,
ce plat traditionnel appelé aussi
(taâsbante ou tikourbabine), selon les
régions de Kabylie. Préparé à base
de semoule, ce plat, plutôt difficile et
long à réaliser, se concocte lors des
réunions familiales ou lorsque l’on
reçoit des convives de marque.
Il fait partie des plats traditionnels
les plus connus et les plus appréciés
de la région, notamment celle des Ath
Yaâla et Béjaïa. C’est un mets qui se
déguste aussi bien en hiver que
durant les journées printanières.
Il se compose de boulettes cuites
dans une sauce bien épicée.
Il y a lieu de préciser que la sauce
se prépare de différentes manières.
En général, on y ajoute des légumes
de saison de préférence. C’est l’occasion ou jamais d’en préparer : un
petit tour au marché et vous constaterez une importante baisse des prix
de ces légumes.
Ainsi, vous pouvez choisir de
belles carottes tendres, de jeunes
courgettes, des navets, mais attention ! il faut qu’ils soient croquants,
des fèves, ainsi que des haricots
verts, l’oignon, ce condiment roi de la
cuisine, est ajouté, selon les régions.
La préparation de tikourbabine,
c’est tout un art. Le plus difficile c’est
de confectionner les boulettes de
semoule auxquelles on aurait ajouté
au préalable de la menthe sèche, de
l’ail et de la coriandre en poudre.
Le tout doit être soigneusement
écrasé au mortier. Il est judicieux de
façonner les boulettes en veillant à ce
qu’elles ne soient pas trop molles afin
RECETTE PROPOSÉE PAR KHALTI FATMA
Ingrédients :
- 500 g de viande d'agneau ou de veau (le poulet peut
aussi accompagner les boulettes)
- 500 g de semoule moyenne
- 1 verre d'huile.
- 2 c. à soupe de margarine ou de smen
- 2 petits oignons ou 1 gros
- 1 cuillère à soupe de concentré de tomates
- 1 tomate bien mûre
- Légumes selon la saison : 3 carottes, 1 navet, 3
courgettes, 1 poignée de haricots verts
- 1 demi-verre à thé de lentilles
- 1 poignée de pois chiches
- Epices : poivre noir, paprika, ras el hanout, poivre
rouge et de la coriandre en poudre.
- 1 bouquet de coriandre fraîche et de la menthe
sèche.
Photos : DR
oirmagazine
S
L’un des plats les
Le Soir
d’Algérie
qu’elles ne s’effritent pas dans la
sauce, elles doivent être bien mitonnées dans une sauce bien relevée.
Une fois cuites, elles deviennent très
tendres, faciles à prendre et surtout à
manger. Khalti Fatma, 68 ans, originaire de Aïn-El-Hammam, par l’heu-
folait son époux. Elle, qui ne l’a
jamais mangé chez ses parents,
aidée par sa belle-mère et ses bellessœurs, au fil des ans, elle a appris à
le réaliser pour le plaisir de son mari.
Elle nous précise que la préparation de tikourbabine de l’Aïd El Adha
reux des hasards, a épousé un
homme de la Petite-Kabylie. Arrivée
dans son nouveau foyer, il a fallu
qu’elle s’adapte à la nouvelle cuisine
de sa belle-famille. Elle nous raconte,
qu’à l’époque, sa belle-mère lui
conseillait de bien apprendre la préparation de ce célebre plat, dont raf-
sont plus goûteuses et sans nul
doute meilleures, car elles sont préparées avec les tripes du mouton,
elles ont du succès auprès de toute la
famille. Lorsqe l’on déguste tikourbabine en famille, on a le sentiment
d’être entourés des fidèles de la
région. n
Il y a lieu de préciser que la sauce se prépare
de différentes manières. En général, on y ajoute
des légumes de saison de préférence.
C’est l’occasion ou jamais d’en préparer.
Préparation :
Dans une marmite, mettez un peu d'huile, faites
revenir l'oignon râpé et la viande. Ajoutez la tomate
râpée, la coriandre hachée et les pois chiches.
Ajoutez également les épices, le sel et mélangez.
Faites revenir pendant quelques minutes puis ajoutez de l'eau préalablement chauffée.
Couvrez et laissez cuire.
Lorsque c'est presque cuit, ajoutez les lentilles
(rincées à l'eau froide) ainsi que les légumes coupés
en morceaux.
Ajoutez le concentré de tomates, puis remuer.
Préparation des boulettes de semoule :
Dans un grand récipient déposez la semoule, la
menthe sèche, le sel et le mélange ail écrasé,
menthe sèche et la coriandre en poudre.
Versez l'huile, la margarine, mélangez le tout et
mouillez avec un peu de sauce en se servant d'une
louche.
Formez une boule de pâte non collante. Si
besoin, ajoutez un peu de semoule sur les mains.
La réussite des boulettes bien tendres est de ne
pas pétrir, mais juste ramasser.
Goûtez légèrement pour vérifier le sel.
Prenez un peu de pâte et confectionnez des boulettes.
Plongez-les ensuite une à une dans la marmite
et portez à ébullition jusqu’à la cuisson. Parsemez
de menthe sèche et de coriandre hachée, laissez
cuire pendant 30 min.
Plantez la pointe du couteau dans les légumes et
boulettes pour vérifier leur cuisson.
Servez chaud
A nos lecteurs
Cette page est la vôtre. Si vous connaissez une recette du terroir : un
plat, un gâteau ou une friandise que vous aurez puisée dans notre
patrimoine culturel et social, partagez-la avec nos lecteurs. Faites-les voyager dans l’univers
de l’art culinaire hérité de nos grands-mères. Alors à vos plumes !
Le Soir
d’Algérie
Le
[email protected]
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE 15
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Arrêter de fumer
et prise de poid
Des cheveux
colorés
On est donc plus stressé
et on compense la
sensation de manque par
des aliments aux mêmes
effets anxiolytiques que la
cigarette : le sucré. Voilà
pourquoi le sevrage de
nicotine fait souvent
grossir. Pourtant, certaines
personnes ne prennent
pas un gramme…
Comment font-elles ?
Astuces pour arrêter de
fumer sans prendre de
poids :
- Je choisis le moment
adéquat : Oubliez les
périodes d’examens ou de
déprime. Pour arrêter de
fumer, il faut avoir un
moral d’acier et une
volonté de fer.
- Je me fais aider : Si
votre addiction à la
nicotine est importante, ne
vous lancez pas dans un
sevrage en solo ! Ou le
chocolat risque de devoir
épauler dangereusement
ta volonté.
- Je fais le vide : À la
poubelle toutes les
tentations menaçantes !
Briquet, cendriers mais
aussi bonbons, chocolats,
biscuits sucrés ou salés.
Et à chaque envie, sortez
votre kit de survie : brosse
à dents + dentifrice après
le repas, bonbons à la
menthe et pommes au
goûter.
- Je m’hydrate
régulièrement : Trompez
la faim en ayant toujours à
portée une bouteille d’eau
plate, gazeuse ou remplie
de thé vert ou aromatisé
aux fruits… Cela vous
occupera les mains et vous
aidera à éliminer les
toxines.
- Je bouge deux fois
plus : Pour compenser le
retour à votre
métabolisme de base et
évacuer le stress, faites
du sport.
Croûte feuilletée aux pommes
Pâte feuilletée, 30 g de raisins secs,
3 c. à s. d'eau de fleur d'oranger, 4
pommes, 3 c. à s. de sucre en
poudre, 150 g de confiture
d’abricots, 50 g de beurre
Mettre les raisins secs dans un bol avec
1 cuillerée à soupe d'eau de fleur
d'oranger. Laisser gonfler 30 minutes.
Préchauffer le four (thermostat 7 –
210°C). Etaler du papier sulfurisé sur la
plaque du four. Abaisser la pâte sur 2
millimètres d’épaisseur en un rectangle
pouvant loger sur la plaque du four et l’y
installer. Peler les pommes, les couper
en quartiers en éliminant les parties
dures du centre et les pépins, puis les
recouper en tranches fines. Disposer les
pommes sur la pâte en les alternant
harmonieusement et en laissant une
bordure de 2 centimètres sur tout le
pourtour. Parsemer des raisins secs et
leur jus, et saupoudrer de sucre. Replier
le pourtour de la croûte feuilletée en
cordon. Verser la confiture d’abricots
PHOTOS : DR
Arrêter de fumer
implique brûler moins
de calories et
retrouver son
métabolisme
d’origine. Sans
cigarettes, on
retrouve aussi le goût
et l’odorat - et donc le
plaisir de manger tout en perdant les
gestes rituels et
l’action antistress de
la nicotine.
Le blond, symbolisé par
Marilyn, reste la couleur
mythique de la féminité,
l’emblème de la femme
fatale. Le brun sera
volontiers lié aux
femmes sensuelles,
chic et élégantes.
Quant au roux, il rimera
souvent avec sensibilité
et douceur, mais réfère
tout autant à des
personnalités
volcaniques et
mystérieuses.
Petite astuce pour
rehausser la couleur de
vos cheveux, l’écharpe
ou le chapeau (le
béret !) de couleur.
Vert, vieux rose ou
vieux bleu pour les
rousses, rouge ou
chocolat pour les
blondes, rouge ou
turquoise foncé pour
les brunes.
1 l de lait, 4 c. à
s. bombées de
maïzena,1 verre
de sucre (200
ml), 1 à 2 c. à s.
de café
instantané et de
chocolat.
Noisettes pour
la décoration
Préparer la
crème :
Dans une grande
casserole,
mélanger la
maïzena.
le sucre, le café
et le lait. Comme pour une crème instantanée, faire
cuire à feu moyen jusqu'à ce que la préparation
épaississe.
Dans chaque verrine, déposer une peu de gâteau
émietté. Par-dessus verser de la crème au café et
laisser refroidir un peu. Attention à n'utiliser que la
moitié de la crème.
Dans la casserole, ajouter le chocolat en morceaux à
la crème encore chaude. Bien mélanger pour faire
fondre le chocolat.
Ajouter ensuite une deuxième couche de gâteau
émietté dans les verrines. Ajouter une couche de
crème au chocolat.
Laisser refroidir au frais et saupoudrer de noisettes
concassées ou autres.
Cosmétiques
Préférer les tubes
aux pots, pourquoi ?
Les pots ouverts laissent
pénétrer toutes les
impuretés, surtout quand
on y trempe le doigt. Les
tubes préservent les
produits de beauté de la
lumière et de la pollution,
ils peuvent même les
mettre à l’abri de l’air
grâce à des pompes
■ Réduire la faim
Afin de réduire
votre faim, le
conseil est de
boire un bon verre
d'eau froide 15
minutes avant
chaque repas.
Car cela prend
une partie de la
faim et ne fait pas
grossir.
dans une casserole, ajouter l’eau de
fleur d'oranger restante, le beurre et une
cuillerée à soupe d’eau. Porter sur feu
doux pour liquéfier, puis verser
régulièrement sur les fruits. Enfourner à
mi-hauteur et laisser cuire 25 à 30
minutes.
Verrines chocolat-café
spéciales.
Le bon réflexe
Si vous êtes accro aux
pots, utilisez une spatule
(à laver après chaque
Trucs et astuces
■ Soigner une petite plaie
Pour que les
petites plaies
cicatrisent
rapidement,
désinfectezles et massez
ensuite avec
usage) pour prendre la
quantité de produit
nécessaire. Et ne laissez
jamais traîner un pot sans
son couvercle.
l'intérieur d'une peau de banane. Celleci contient des vitamines et des
antioxydants qui accélèrent le
processus de guérison.
■ Coudes plissés ou rugueux
Pour celles qui ont des coudes plissés
ou rugueux, voilà une bonne astuce
pour y remédier.
Couper un citron en deux, verser de
l'huile d'olive sur les deux moitiés,
appuyer vos
coudes sur les
citrons et
garder cette
position
pendant 10
minutes.
Votre peau
deviendra lisse
et douce.
FOOTBALL
Sports
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
ISLEM SLIMANI :
«La JS Kabylie m'a contacté,
mais
ma priorité va au CRB»
L'attaquant international
Duel à distance pour
le titre de vice-champion
CHAMPIONNAT LIGUE 1 (30e ET DERNIÈRE JOURNÉE)
La JSM Béjaïa et l'USM Alger se livreront
aujourd’hui samedi un duel à distance pour
décrocher la deuxième place, qualificative pour
la Ligue des champions, en se déplaçant respectivement à Mostaganem pour donner la
réplique au MC Saïda et en accueillant l'ES
Sétif, sacrée championne, à l'occasion de la 30e
et dernière journée du championnat professionnel de Ligue 1, prévue aujourd’hui samedi.
dernière ligne droite en
concédant deux défaites de
rang, à domicile face à la
JSMB (4-3) et en déplacement face à l'ASO Chlef (10), n'auront pas leur destin
entre leurs mains, puisqu'un
succès des Béjaouis face au
MCS ne leur donnera pas le
droit de décrocher la 2 e
place.
L'ASO Chlef (4 e , 47
points) n'est pas en reste,
puisqu'elle tentera de décrocher, au moins, la 3e place,
en cas d'un faux pas de
l'USMA face à l'ESS.
Les Chélifiens, qui iront
rendre visite à la JS Kabylie
(9 e , 38 pOINts), devront
l'emporter et attendre en
même temps une contreperformance de l'USMA,
pour terminer la saison
2011-2012 à la 3 e place,
qualificative pour la Coupe
de la Confédération africaine
(CAF).
Au bas du classement,
les dés sont désormais jetés
où les équipes qui joueront
la saison prochaine en Ligue
2 sont connues. L'AS
Khroub, le NA Hussein Dey,
et le MC Saïda joueront la
dernière journée pour la formalité. Les autres rencontres de la clôture du
championnat de Ligue 1
n'auront aucune incidence
sur le classement et se présenteront ainsi sous un air
de vacances.
Passés les quelques
moments de forte déception
vécus à la fin de l’avant-dernière journée du championnat ayant consacré définitivement l’Aigle noir de Sétif
champion d’Algérie de Ligue
1, les gars de Béjaïa, qui
venaient de voir s’évaporer
le rêve de se hisser à la première place du podium à
quelques jours du tomber de
rideau contre le MCO, ont
vite repris leurs esprits pour
se remettre au travail en prévision de cette dernière joute
attendue aujourd’hui à
Mostaganem devant le MC
Saïda.
Une rencontre à enjeu
capital pour les Béjaouis qui
ne sont aucunement disposés à laisser filer cette pré-
cieuse place de dauphin à
même de leur ouvrir les
portes d’une deuxième participation consécutive à la
prestigieuse compétition de
la Champions Ligue africaine.
Pour concrétiser cet
objectif, les camarades de
Zafour savent qu’ils doivent
impérativement défaire les
Saïdis pour s’éviter toute
mauvaise surprise de se
faire doubler dans cet ultime
virage par la formation algéroise de l’USMA. Même si
l’équipe de Saïda a déjà les
deux pieds en ligue 2, les
Kabyles de la Soummam
sont conscients qu’ils auront
à faire face à un adversaire
aussi décidé à terminer la
saison tout au moins avec
un dernier baroud d’honneur.
En prévision de cet
important rendez-vous, les
hommes du technicien français Alain Michel se sont
remis au travail avec tout le
sérieux et la rigueur nécessaires, en pareilles circonstances.
Après une séance de
décrassage au lendemain de
leur victoire face à la formation kabyle du Djurdjura, les
Béjaouis ont aussi observé
une dernière séance dans la
matinée de jeudi au stade de
l’Unité maghrébine avant de
rejoindre dans l’après-midi la
ville de Mostaganem.
Une séance assez légère
a été programmée par le
coach des vert et rouge pour
éviter la fatigue à son groupe. Les équipiers de
Gacemi, qui se sont envolés
à bord d’un avion à Alger en
fin de journée, ont repris le
chemin vers la ville de
Mostaganem dans la nuit de
jeudi par bus.
Sur place, une séance de
travail a été programmée
dans la journée d’hier par le
staff technique à l’heure du
match, à 17h. Alain Michel a
apporté à l’occasion les dernières retouches et les correctifs nécessaires pour permettre à son groupe d’être
au top dans la perspective
de cette joute d’une grande
importance
pour
les
Béjaouis, farouchement
déterminés à préserver leur
place de dauphin et terminer
en beauté la saison.
Pour ce rendez-vous
saidi, Alain Michel a convoqué 20 joueurs dont son
capitaine Zafour et Megateli,
suspendus face à la JSK.
Pour ce voyage à
Mostaganem, on retiendra
les noms de Si Mohamed
Cedric, Megatli, Zerrara,
Bellakhdar, Zafour, Bachiri,
Ouali, Boulaïnçeur, Gasmi,
Djebarat,
Mebarakou,
Derrag, Hamlaoui, Aït
Ferguane, Boulahia, Ziane,
Hamouche,
Yabeun,
Yellemou et Aourès.
A. K.
Omar Ghrib est désormais en quête d'un nouvel
investisseur principal. Il
serait en train de négocier
avec le Groupe Mazouz,
concessionnaire automobile,
commercialisant plusieurs
marques (Chery, Foton,
etc.). Les négociations entre
les deux parties sont à un
stade avancé.
Le
propriétaire
du
Groupe Mazouz, en l’occurrence Ahmed Mazouz, a
manifesté sa grande volonté
de venir en aide au Doyen,
reste juste à définir la formule : bienfaiteur, sponsor classique, actionneur important.
Cet opérateur économique
n’est pas novice dans le
monde du sport, ayant souvent contribué au financement de certaines équipes
de l’Est, à l’image de l’ES
Sétif. Dans la maison des
Vert et Rouge, le besoin
«financier» est urgent, car
l’équipe est forte endettée.
Dans l’urgence, Omar
Ghrib devra réunir 12 milliards de centimes pour évi-
ter l’implosion et aussi permettre à son équipe de bien
préparer la prochaine saison. Avec tout cela, le
conseil d’administration
demeure inerte, incapable
d’apporter le moindre plus
au club. Face à cela, le
groupe Mazouz sera-t-il intéressé par une aventure avec
les Vert et Rouge ? C’est
aux Mouloudéens d’être
convaincants en offrant un
partenariat
gagnantgagnant.
Amine A.
Photo : NewPress
L'ESS, qui a réussi à
remporter son 5 e titre de
champion de son histoire, ira
défier l'USMA au stade
Omar-Hamadi (Alger) avec
la ferme intention de finir la
saison en beauté.
Toutefois, ce match revêt
une importance particulière
pour l'USMA (3e, 49 points),
qui cherche à finir vicechampion, en ayant en
même temps une oreille tendue vers le stade de
Mostaganem qui abritera le
match entre le MCS, relégué
en Ligue 2, et la JSMB (2e,
50 points) qui vise également la 2 e place.Les
Usmistes, qui ont fini par
décevoir leurs fans lors de la
Préserver la place de dauphin
Start
Aujourd’hui (17h)
CS Constantine-NA Hussein Dey
MC Saïda-JSM Béjaïa (huis clos)
JS Kabylie-ASO Chlef
MC El-Eulma-MC Alger
MC Oran-CA Batna
WA Tlemcen-USM Harrach
CR Belouizdad-AS Khroub
USM Alger-ES Sétif
Classement
1. ES Sétif
2. JSM Béjaïa
3. USM Alger
4. ASO Chlef
5. CR Belouizdad
6. MC Alger
7. WA Tlemcen
--. CA Batna
9. JS Kabylie
--. USM El-Harrach
11. MC El-Eulma
12. CS Constantine
--. MC Oran
14. AS Khroub
15. NA Hussein Dey
16. MC Saïda
Pts
53
50
49
47
45
43
41
41
38
38
37
35
35
31
25
24
J
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
JSM BÉJAÏA
GM Trade futur sponsor
MC ALGER
16
algérien du CR Belouizdad
(Ligue 1 professionnelle de
football), Islem Slimani, a
révélé avoir été officiellement
approché par les responsables de la JS Kabylie en
vue d'un transfert la saison
prochaine, assurant toutefois
que la priorité sera donnée à
son
club
actuel.
«Effectivement, j'ai reçu une
proposition de la part du président de la JS Kabylie, mais
la priorité va vers mon club,
le CR Belouizdad», a déclaré
à l'APS le jeune baroudeur,
en marge des 4es Oscars du
quotidien sportif Maracana,
consacrant Abdelmoumène
Djabou comme meilleur
joueur algérien de la saison
2011-2012. «Mon contrat
avec le Chabab arrive à
terme. J'entamerai la semaine prochaine, les négociations avec la direction pour
un éventuel prolongement»,
a précisé le néo-international. Slimani (24 ans), avait
rejoint en 2009 le CRB en
provenance de la JSM
Chéraga, club de division
nationale amateur (Groupe
centre-ouest).
Auteur de 10 buts, à une
journée de la fin du championnat de la Ligue 1 professionnelle, Slimani s'affirme
comme l'un des meilleurs
attaquants locaux, ce qui lui
a valu une convocation du
coach national, le Bosnien
Vahid Halilhodzic, pour le
prochain stage des Verts à
partir du 21 mai au centre
technique de Sidi-Moussa
(Alger).
Hassen Hammar, le président de l'ES Sétif, club
vainqueur du championnat et
de la coupe d'Algérie de football cette saison, a indiqué
jeudi qu'il campait toujours
sur sa décision de démissionner après le dernier
match de son équipe en
championnat de Ligue 1 professionnelle samedi prochain
contre l'USM Alger. «Ma
décision de jeter l'éponge est
mûrement réfléchie. Je n'ai
nullement l'intention d'y
renoncer, elle sera effective
à partir de samedi, soit après
la dernière journée du championnat», a déclaré à l'APS,
le premier responsable de
l'Entente de sétif. Mardi
passé, Hammar avait déclaré, à l'issue de la victoire de
son équipe face au CS
Constantine (4-2) pour le
compte de la 29e journée du
championnat et grâce à
laquelle elle s'est adjugée le
titre, qu'il allait annoncer sa
démission après le dernier
match de la saison. «J'ai
subi beaucoup de pression
tout au long de cet exercice,
pendant lequel j'ai fait face à
de multiples problèmes,
m'obligeant à consentir
d'énormes sacrifices, et il est
temps pour moi de me reposer et me consacrer à ma
famille», a-t-il justifié. Pour le
président sétifien, sa décision de tirer sa révérence,
«ne devrait pas avoir des
répercussions sur l'équipe»
en vue de la saison prochaine, qui verra le club-phare
des Hauts-Plateaux participer à la Ligue des
Champions
d'Afrique.
Hammar s'engage même à
«convaincre» les joueurs en
fin de contrat à rempiler à
l'ESS. Idem pour l'entraîneur
suisse de l'équipe, Alain
Geiger qui a donné son
accord de principe pour prolonger son séjour à Sétif lors
de l'exercice à venir.
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
ES SÉTIF
Hammar maintient sa décision
Quatre joueurs seront recrutés
au maximum
L'Entente sportive de Sétif (Ligue 1 algérienne de football) compte recruter quatre joueurs «au maximum», en
vue de la saison prochaine, qui verra le club défendre son
titre de champion. «Nous allons recruter quatre joueurs au
maximum, dans des postes bien précis, nous n'allons pas
chambouler trop l'effectif, notamment après les excellents
résultats réalisés cette saison», a affirmé hier vendredi le
président de l'ESS, Hassan Hammar, à la Radio nationale.
L'ESS s'est illustrée en décrochant le doublé (coupe-championnat), en dépit du départ massif de plusieurs cadres
durant l'intersaison. «Le lendemain de la fin du championnat, soit dimanche ou lundi prochains, nous allons nous
réunir avec le staff technique pour déterminer les postes à
renforcer», a-t-il ajouté, sans pour autant dévoiler les compartiments qui verront la venue de nouveaux joueurs. Côté
départ, Hammar a évoqué le cas du milieu offensif,
Abdelmoumen Djabou, qui pourrait décrocher un contrat
professionnel en Europe.
«Nous n'avons rien reçu d'officiel à propos de Djabou,
j'ai entendu parler des intérêts de l'AS Moncao et je crois
de Montpellier, mais pas de concret pour le moment», a
révélé le dirigeant sétifien, qui a réaffirmé au passage sa
décision de quitter le club. «Ma décision de démissionner
est mûrement réfléchie. Je n'ai nullement l'intention d'y
renoncer. Elle est irrévocable.» Lors de la 30e et dernière
journée du championnat, prévue samedi, l'ESS ira rendre
visite à l'USM Alger, avec l'intention de terminer l'exercice
en beauté.
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Sports
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
BASKET-BALL
La situation perdure
CRISE DE L’USM ANNABA
CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION
(27 JOURNÉE)
Le WA Boufarik
entretient l’espoir
e
deux dernières années. Il ressort de ces comptes que le
CSA traînait une dette de plus
de 17,7 millions de dinars et
que durant les deux années
au titre de Société sportive
par actions (SSPA), ce montant a dépassé les 86,6 millions de dinars. L’un des prétendants à la reprise de
l’équipe,
l’industriel
Abdelhamid Boudiaf en l’occurrence, n’a cessé durant les
deux heures et demie, temps
pris par les débats, de réclamer une situation financière
claire «pour éviter toute surprise qui pourrait resurgir
après», a-t-il souligné avant
d’informer les présents de la
disponibilité d’ArcelorMittal
Annaba, à travers un entretien
avec le secrétaire général du
syndicat, Samain Kouadria,
d’apporter son aide pour le
retour du club de la capitale
de l’acier parmi l’élite. Pour
rappel, ArcelorMittal était, il y
a quelques années seulement, le plus important sponsor de l’USMAn.
Une autre proposition du
nouveau député de Annaba,
le jeune entrepreneur Baha
Eddine Tlaiba, d’acquérir les
actions du club en totalité, a
été présentée au cours de la
rencontre. Mais tant que la
démission du président en
poste, Aïssa Menadi, et l’ouverture du capital du club d’un
million de dinars qu’il détient
ne sont pas encore officialisées, rien ne pourra se déci-
Photo : NewPress
La réunion organisée par la Direction de la
jeunesse et des sports (DJS) de Annaba afin de
trouver une solution à la grave situation de gestion dont laquelle se trouve le club phare de la
quatrième ville du pays, l’Union Sportive
Madinat Annaba (USMAn), n’a finalement
apporté aucune solution concrète.
Pourtant, le directeur et les
cadres de la DJS ont essayé
de débloquer cette situation
préjudiciable à une formation
sportive qui compte des milliers de fans dont une majorité
de connaisseurs de la chose
sportive et notamment du ballon rond. La DJS avait invité à
cette rencontre, organisée au
niveau de l’hôtel Rym El
Djamil de la corniche, des
anciens joueurs du club, des
entrepreneurs, industriels et
autres hommes d’affaires.
Étaient également présents
lors de cette réunion, des supporteurs inconditionnels mais
aussi le trésorier, le commissaire aux comptes et le notaire du club. Ces derniers
étaient convoqués pour clarifier la situation, notamment
financière aussi bien du
temps de club sportif amateur
(CSA) que depuis l’introduction du professionnalisme, ces
der. D’où la nécessité impérieuse d’accélérer la réalisation de ces deux actions dans
les meilleurs délais, afin de
permettre à l’USMAn de préparer sa saison 2012/2013
dans de bonnes conditions et
avec un nouvel esprit, pour
envisager sérieusement un
retour parmi les clubs de la
Ligue 1 du championnat professionnel de football qu’elle
n’aurait dû jamais quitté,
comme indiqué par l’entraîneur.
A. Bouacha
Messaoudane de nouveau à la tête du CA
Djamel Messaoudane a
été reconduit en tant que président du CA suite à la
confiance qui lui a été témoignée par tous les responsables du CABBA, lors d’une
assemblée intra-muros qui a
eu lieu mercredi après-midi au
siège du team sis au faubourg
de la Gare, en présence de
neuf responsables sur onze
de l’équipe (Tebbi et A.
Benhammadi n’y étaient pas)
et deux représentants de l’association du club amateur, en
l’occurrence
Rachid
Guerrouache et le D r
Abdelmadjid Hadji.
Emu par l’attitude des
hommes de la SSPA et ceux
du CA, Messaoudane n’hési-
CABB ARRERIDJ
tera pas à afficher son optimisme quant à l’avenir du club
des Bibans.
Ifticène et son stafff
écartés
L’assemblée a décidé
également d’écarter Ifticène et
son staff, pour des raisons qui
n’ont pas été communiquées,
en leur souhaitant une expérience autant réussie ailleurs.
d’argent collecté (3,5 milliards)
implique forcément la dissolution de l’entreprise et son
ouverture pour d’autres industriels plus engagés financièrement, tel que l’avait déclaré
Guerrouache. Autrement dit,
le Ahly n’a pas besoin de
simples figurants qui comptent
sur l’apport de l’Etat.
Noureddine Aidel, principal
représentant de la
commission de recrutement
Néanmoins, n’ayant pas été
payé, Aidel, qui a reçu des
offres de plusieurs clubs, et
pas plus tard qu’il y a deux
semaines de la part du PAC,
espère d’abord obtenir son
argent, ne serait-ce que par
besoin financier, lui qui a toujours été fidèle au CABBA.
Merzougui s’occupera
des jeunes
Trois hommes uniquement
ont mis la main à la poche
pour financer le CABBA. Il
s’agit de Guerrouache (2 milliards), A. Benhammadi (1,5
milliard) et Mebarkia (500 millions). Par conséquent, le peu
Noureddine Aidel, le manager du CABBA, principal
représentant de la commission
de recrutement, sera associé
à Guerrouache, Mébarkia et
Messaoudane pour entamer
sa mission de recruteur.
Merzougui, un membre de
la SSPA qui a failli à sa promesse de financer l’équipe
avec 2 milliards de centimes,
s’est, en revanche, engagé à
s’occuper des jeunes tout au
long de la saison prochaine.
Saâdène Ammara
admis Petr Cech, le portier de
Chelsea. «C'est très rare
qu'une équipe puisse évoluer
sur son propre terrain, utiliser
ses propres vestiaires. Je
pense que cela constitue un
avantage pour le Bayern
Munich. Mais nous savons
que nous avons une chance et
on se battra pour cela».Cette
finale inédite n'était pas celle
que beaucoup espéraient.
Les deux formations, ont,
en effet, créé la surprise en
demi-finale et fait pleurer les
supporteurs espagnols en éliminant les deux tenors ibériques, le Real Madrid et le FC
Barcelone. Le Bayern n'imagine pas laisser filer une chance
d'inscrire son nom pour la cinquième fois au palmarès de
l'épreuve.
Mais il doit se relever de
son cuisant échec (5-2) en
finale
de
la
Coupe
d'Allemagne face au Borussia
Dortmund qui a, également,
conquis le titre en Bundesliga.
«Nous ne devons pas penser
à cela (la défaite)», a expliqué
Franck Ribéry. «Si nous
gagnons la Ligue des
Champions, on pourra oublier
le championnat et la Coupe,
personne n'y fera plus attention.»Le Bayern devra se passer des services de trois
défenseurs suspendus, Holger
Badstuber, Luiz Gustavo et
David Alaba, mais c'est de
l'absence du dernier dont il
pourrait le plus pâtir, sachant
son apport offensif important.
Chelsea est en quête d'un
premier titre européen. Son
succès en Coupe d'Angleterre
et sa qualification obtenue aux
dépens de Barcelone le met
en confiance mais sans excès.
«C'est bien de savoir que l'on
a battu Barcelone. Mais on est
assez intelligents pour savoir
que si on perd la finale, les
gens oublieront rapidement qui
nous avons battu en demi-finale», a souligné le milieu de terrain londonien Frank Lampard.
«Pour Chelsea, ce serait sûrement la plus grande consécration.» Lampard reconnaît que
surmonter ces absences
représente un défi, «Je suis
confiant, nous avons les
joueurs qu'il faut pour les arrêter», a estimé Lampard. «On
doit montrer le même esprit
qu'à Barcelone.
Heureusement, on aura
plus de ballons car Barcelone
était dominateur mais, si nous
gardons le même esprit nous
avons la capacité et les individualités pour gagner le
match.» A noter que Chelsea
devra également se passer de
Ramires, son principal contreattaquant.
Le Bayern a remporté 14
de ses 15 derniers matches à
domicile en Ligue des
Champions, y compris une
série de sept victoires de rang
alors que Chelsea n'a signé
qu'un succès à l'extérieur lors
de son parcours européen
cette année.
Timide participation financière
LIGUE DES CHAMPIONS : BAYERN MUNICH – CHELSEA
La plus grande consécration
Le Bayern Munich compte
bien profiter de l'avantage
d'évoluer devant son public
pour remporter la Ligue des
Champions à l'occasion de la
finale de la compétition qui
l'opposera à Chelsea, ce soir à
l'Allianz Arena de Munich.
Décevant sur la scène
domestique, le Bayern Munich
n'a plus que le trophée européen pour sauver sa saison
alors que Chelsea, qui vient de
s'adjuger
la
Coupe
d'Angleterre, sort, également,
d'une saison manquée dans
son championnat. Chelsea
aborde la deuxième finale de
Ligue des Champions de son
histoire en déplorant l'absence
de quatre joueurs importants,
tous suspendus, et avec un
entraîneur intérimaire. Ses
meilleures chances d'inverser
le pronostic résident dans la
présence à la pointe de son
attaque de Didier Drogba.
«Nous ne sommes pas favoris
en jouant à l'extérieur», a
17
Le WA Boufarik jouera,
aujourd’hui samedi, le derby
de la Mitidja face au TBB
Blida, avec l’objectif de l’emporter afin d’entretenir l’espoir
d’un éventuel sacre, à l’occasion de la 27 e journée du
Championnat de superdivision
de basket-ball, passé à la
vitesse supérieure avec deux
journées par semaine.
Le WAB, installé à la troisième place avec 45 points
et 2 matches en retard par
rapport au leader, le GS
Pétroliers (52 points), jouera
une rencontre capitale à Blida
face au TBBB, déjà éliminé de
la course au titre, mais qui
tâchera de remporter une victoire de prestige aux dépens
de son voisin de la Mitidja.
L’autre candidat au titre, le
CSM Constantine (2 e -48
points), aura une tâche a priori facile sur le terrain de l’AU
Annaba, bien installée à la
dernière place, et qui n’a
gagné que deux matches en
26 sorties. Une victoire attendue de Mansourah le rapprocherait à deux longueurs du
leader pétrolier, au repos,
aujourd’hui pour avoir joué
son match face à l’IRBB
Arreridj qu’il avait gagné par
110-70.
Pour le bas du tableau, six
à sept équipes luttent encore
pour éviter les barrages.
Quatre d’entre elles seront
face à face aujourd’hui samedi. D’abord, à Blida, l’USMB
(37 points) et le CRB
Témouchent (35 points). Une
victoire des locaux les mettrait
définitivement à l’abri, contrairement aux Témouchentois
qui s’enfonceront davantage
en cas de défaite.
L’autre match aura pour
théâtre la salle de Cherchell
entre le MSC et le NB
Staouéli, classés ex-æquo
avec le même nombre de
points. Cette rencontre programmée à huis clos sera palpitante jusqu’au bout.
L’US Sétif (36 points) en
chute libre ces derniers temps
aura fort à faire devant une
équipe du NA Hussein-Dey
(39 points) à l’abri d’une mauvaise surprise.
M. A.
Start
Samedi (14h)
USM Blida-CRB Témouchent
O. Batna-AB Skikda
TBB Blida-WA Boufarik (16h)
OM Bel-Abbès-CRB Dar El-Beïda
AU Annaba-CSM Constantine
US Sétif-NA Hussein-Dey
MS Cherchell-NB Staouéli (à huis-clos)
Déjà joué :
IRBB Arréridj-GS Pétroliers 70-110
KENDO ET D'LAI
Des experts japonais
en visite en Algérie
Une délégation sportive
de kendo et d'iai, arts martiaux du sabre traditionnels
japonais, effectuera une visite en Algérie du 23 au 27
mai dans le cadre de la
manifestation culturelle et
sportive organisée par l'ambassade du Japon en
Algérie et la Fondation du
japon, en collaboration avec
le ministère de la Jeunesse
et des Sports.
Composée de sept
experts japonais, dont Isamu
Akagi (67 ans), 7 e dan en
d'iai et Nagahisa Fujita (67
ans), 7 e dan en kendo, la
délégation japonaise présentera au cours de son séjour
en Algérie, deux démonstrations et animera une confé-
rence sur le kendo et d'iai.
La première démonstration
aura lieu le jeudi 24 mai à
15h au complexe sportif de
proximité de Dar El-Beïda
(Alger), tandis que la seconde est prévue le lendemain à
l'occasion de la cérémonie
d'ouverture de la Coupe
d'Algérie des arts martiaux,
vovinam viêt vo dao, à la
salle Harcha.
Les experts japonais animeront également une
conférence sur le kendo et
d'iai, arts martiaux du sabre
traditionnels japonais, le
jeudi 24 mai à 10h à l'amphithéâtre de l'Ecole nationale
supérieure de formation en
sciences et technologie du
sport (Dely- Ibrahim).
CHAMPIONNAT NATIONAL D'HALTÉROPHILIE
174 haltérophiles en phase finale
174 haltérophiles prendront part à la phase finale du
Championnat national d'haltérophilie qu'abritera le palais
des sports Hammou-Boutletlis d'Oran du 17 au 22 juin prochain, a-t-on appris jeudi auprès de la Fédération algérienne
d'haltérophilie (FAH). Cette compétition verra la participation
de différentes catégories d'âge des deux sexes (juniors et
seniors), à l'exception des cadets (40 et 45 kg), qui ne figurent pas au programme des compétitions internationales,
précise la même source. Ce championnat sera précédé
d'une réunion technique programmée le 17 juin sur les lieux
des compétitions. Il y a lieu de souligner que les cadets
prendront part aux Jeux sportifs nationaux prévus du 1er au
7 juillet 2012, organisés à l'occasion du cinquantenaire de
l'indépendance.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Un
de ses
films
Maladie
---------------Un de ses
films
Revenu
---------------Pronom
Canal
---------------Poisson
Cité
---------------Dans la
peine
Caisse
---------------Dans la rose
---------------Camps
Pronom
---------------Récit
---------------Possessif
Désert
---------------Terre
---------------Odeur
Possessif
---------------Poils
Indéfini
Société
---------------- ---------------Pacifiste Commande
---------------- ----------------Américain Solutions
Riche
---------------Exprime
---------------Aimable
ENUMÉRATION
Maille
---------------Leçons
R
I
I
M
E
L
E
A
D
N
Y
H
D
S
E
R
I
P
A
O
1- ZIDANE
2- BENZEMA
3- KAREMBEU
4- PIRES
5- MAKELELE
pneumatique
Cérémonie
---------------Partirai
H E N R Y G I
T A R R A I D
A N E B E N Z
E
M
A
K
U E B M E R A
L B L A N C R
L E C R A B E
6- ABIDAL
7- BLANC
8- RAMI
9- PETIT
10- DIARRA
Cube
---------------Divertit
Rasoirs
---------------Moquerie
---------------Société de
Ces colonnes abritent les noms de
12 Français de la Liga espagnole.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Club espagnol»
R
E
Z
A
K
E
L
B
I
E
Son pays
Roue à gorge
(inv.)
Enlève
---------------Note (inv.)
U
T
I
T
E
P
I
M
A
D
11- THIERRY
HENRY
12- GIULY
L
Y
E
S
P
A
G
N
O
L
18
Par Tayeb Bouamar
Plus âgé
---------------Orient
---------------Actinium
---------------Pronom
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
Queue
de sours
---------------Oiseau
Sources
---------------Trolley
Personnel
---------------Peinera
---------------Pouce
Rectiligne
---------------Cour
Poisson
---------------Isolée
Germanium
---------------Boxeur
américain
Epluche
---------------Utilisai
Métal
---------------Radon
Support
---------------Conviendra
---------------Hutte
Travaux
---------------Terre
---------------Privatif
Lisières
---------------Pistes
Radium
---------------Cobalt
Chaîne TV
---------------Cité antique
Frappe
---------------Samarium
---------------Tenta
Un de ses
films
Traverse
---------------Céréale
Paresseux
L ETTRES D E : MO Constantine
1
2
3
4
5
6
7
A
K
R
I
C
H
E
1- DÉFENSEUR
2- BUTEUR
3- ENTRAÎNEUR
5- PRÉSIDENT
6- GARDIEN DE
BUTS
7- AILIER
GAUCHE
7- MENEUR DE
JEU
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
SPORTINGLISBONNE
UREE-NA-ILE-LAIC
RIS-ASILES-REGAL
VA-PUERAS-DE-ENA
E-UU-RAS-LE-ANTI
INTIMES-RELENT-R
LOISIR-LESINE-PC
LILAS-VISEES-SOI
ARES-SOTTES-NULS
NES-POIRES-PARIS
CS-TAULES-CAUSEE
E-TORDES-MOIS-SM
-DOUTER-BOULET-E
ROUPIE-GAULLE-CN
E-TER-BORDEE-RET
MUET-BEURRE-BOLS
OMS-PORTEE-MATENE-ERUCTE-SON-RA
T-ERIGEE-CERNAIS
REPOSER-NANTIS-S
ACIDES-TOUTES-MI
NO-EE-BRESIL-DES
CURE-SAA-ER-CONE
ETE-DOUCES-TOMESE-PA-X-U-CITE-P
-ROUMAIN-NAGE-AI
FANE-IT-MILE-EGO
ESTRADES-DESSEIN
MOTS FLÉCHÉS
-AMROUCHE-USMB-J
ANSI-NOUER-PA-CS
RET-AINES-BARTOK
ES-ETRES-DORES-A
Z-EG-AS-DENTS-TB
KIGALI----TE-DEY
IDOLE-----E-CE-L
-EUE-L-----ROSSI
MAT-RIALS-LEU-AE
IL-TESTA-REMPLI-
N-COSSU-RECUS-GB
EU-USE-LACHE-ANR
USERA-LOTIE-VRAI
RAT-CLUBAFRICAIN
LETTRES
MANCHESTER CITY
------MIKERIGG
-----BARRY---CITIZENS-------MANCINI------MANCHESTER----TEVEZ------DAVIDSILVA----YAYATOURE--SKYBLUES-------AGUERO--------------------------------
MOT RESTANT = ESPAGNOL DE BARCELONE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Détente
Entaché
---------------Restitue
Laminé
---------------Alliances
Fabrique
---------------Consonne
double
---------------Bêtise
Frappe
---------------Bête
de somme
---------------Titre
Rigide
---------------Dans la
soirée
Expulsion
---------------Fastes
Fin de nuit
---------------Se moque
Dans
le gosier
---------------Singée
Sélénium
---------------Poètes
---------------Pays
Négation
---------------Mesures
Cri d’arène
---------------Commande
---------------Amer
Fin de série
---------------Viscères
---------------Salie
Choisira
---------------Hôtel
Coupé court
Deux à Rome
Fruit
---------------Molybdène
Trempa
---------------Quémande
Pouffe
---------------Saint
espagnol
(inv.)
Cri d’arène
---------------Détesteras
Soupape
---------------Région
belge
Pays
---------------Pareil
----------------
Instituteur
---------------Rongeur
Terres
---------------Région
de France
Exprimées
---------------Testai
Monnaies
---------------Mort latine
Pays
---------------Peuple
Pays
---------------Possessif
Consumée
Confiant
---------------Wilaya
Brosse
Préposition
---------------Souverain
Note
---------------Verra
le jour
Colère
---------------Dans la nuit
Ceinture
---------------Diplomatie
Ordinaire
---------------Cervidé
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
Disette
---------------Saut
Pays
---------------Subtil
Douleur
---------------Pour deux
---------------Filet d’eau
Rigolent
---------------Pronom
---------------Demeure
Plaque
---------------Fuites
Île
---------------Wilaya
Confiées
---------------Flânait
---------------Ville
du Texas
Fatal
---------------Pays
---------------Mornes
Obsédés
---------------Confiant
Article
---------------Diplôme
Bourré
---------------Parent
Ville
de France
---------------Lettres
du Soudan
(dés.)
---------------Palpées
---------------Sodium
Enfantin
---------------Impies
---------------Exprime
Par Tayeb Bouamar
Durée
---------------Article
Divinité
(pho.)
---------------Sodium
---------------Vieux loup
Ex-Annaba
---------------Lettres
de Chine
Envies
---------------Peuple
---------------Dorées
Sages
---------------Interjection
---------------Infractions
Boxeur
américain
---------------Suffoque
19
Crack
---------------Cobalt
Dinar
---------------Article
Rayon
---------------Avalé
Grade
---------------Capitale
Déposées
---------------Chlore
Partit
---------------Révisé
Article
Joua à
Liverpool
---------------Relevai
Idiotes
---------------Tableau
Ternes
---------------Foot à Oran
---------------Distance
Fou
---------------Déplace
----------------
Grec
---------------Fin de
participe
Posa
---------------Consonne
double
---------------Note (inv.)
Leader
yougoslave
---------------Gros titre
Passerelle
---------------Molybdène
Réalité
---------------Astate
Jeunes
---------------Actinium
Divinité
---------------Est apte
Dans le
sahara
---------------Givrés
Uniformes
---------------Eprouver
Dictateur
chilien
---------------Dévêtu
Démonstratif
WIlaya
---------------Ruisselet
Le Soir
d’Algérie
Publicité
Réparation, installation,
maintenance réfrigérateur,
climatisation, chambre froide,
présentoir. - 0552 28 87 34 0770 48 21 62 NS
––––––––––––––––––
Entreprise bâtiment et
décoration - Intervention 24/24
et 7/7 - Plus de soucis,
Bâtiflèche est là ! Maçonnerie
et étanchéité, réalisation de
chappe, pose de résine,
colonnes d’évacuation,
isolation phonique, zinguerie,
parquets, faux plafonds,
peinture, électricité, plomberie,
ponçage, lustrage, nettoyage,
aménagement maisons,
appartements, locaux
commerciaux, showroom,
sociétés. - Offre spéciale
étanchéité : Bâtiflèche,
exceptionnellement, met à
votre disposition des
professionnels et de nouveaux
produits d’étanchéité. Plus
une garantie jusqu’à dix
(10) années. En cas
d’insatisfaction, les frais des
travaux de réparation son
remboursables. Contact :
Tél.: 021 67 16 16 - Fax :
021 67 15 15 Mob.: 0555 16 16 06 Bati/B1
––––––––––––––––––
AVIS DIVERS
Loue bétonniière et camion. 0792 21 48 88 0550 74 21 05 F129490
––––––––––––––––––
Offre de services - Vos
droits à la citoyenneté
française. - Cabinet CCPC
agréé auprès de l’ETAT-CIVIL
consulaire de Nantes offre ses
prestations administratives
pour toutes personnes
désireuses de bénéficier de la
citoyenneté française : de
plein droit, réintégration &
naturalisation par décret et
autres modes d’acquisition
selon votre cas…
Notre cabinet intervient pour
vous à travers les différentes
administrations françaises et
les juridictions compétentes
avec le concours de notre
jurisconsulte à Paris 13e.
Pour en savoir plus, envoyez
vos prétentions et vos
coordonnées au : Courriel :
[email protected]
F117497/B13
––––––––––––––––––
Loue diplôme coiffure.
Tél.: 0552 73 87 93 F129503
––––––––––––––––––
Vends bateau sardinier, mise
en circulation 02/2011, 15 m
de long, 5,5 de large, moteur
Clinique médico-chirurgicale cherche pour achat : 1 scanner
médical - 1 IRM. Faire offre par fax au n° 037 31 75 57 F7727/B2
Entreprise de bâtiment Oran
recrute manœuvres + soustraitant coffreur. Tél.:
0772 47 80 33 Farid. F50723/B10
––––––––––––––––––
Ecole agréée à El-Biar recrute
formatrices avec expérience,
coiffure dames, esthétique,
maquillage. Envoyer CV à :
[email protected] F129452
––––––––––––––––––
Ecole privée Tizi-Ouzou
recrute directeur/directrice
ayant 5 années d’expérience
dans la formation. Appeler au
numéro : 0560 07 11 44 F117493
––––––––––––––––––
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai - Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
67.06.51
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
F129446
––––––––––––––––––
Rép. lave-linge, frigo,
climatiseurs, à domicile.
Tél.: 0553 00 07 48 0770 10 41 36 F393/B1
––––––––––––––––––
Reprise s/s traitance CD Rom,
DVD Rom - CADIC Rouiba Arrivage CDR imprimable +
boîtiers CDR, DVD. F129457
––––––––––––––––––
Mobile écran coul., radio FM
1999 DA. Smartphone
Androïd 15 990 DA. SOLI,
Alger CADIC ZI Rouiba. F129457
––––––––––––––––––
Exceptionnel ! Mobile Nokia
James-Bond 2 sim, caméra,
bluetooth, radio, MP3, MP4,
caméra cachée (image & son)
3 499 DA. - SOLI - 16, rue
H.B.B. & CADIC ZI Rouiba.
F129457
––––––––––––––––––
Les + grands showrooms pour
mobiles en Algérie sur
OFFRES D’EMPLOI
Recr. femme de ménage.
Tél.: 0560 09 98 75/59 - CV
au : 021 63 66 59 F414/B1
––––––––––––––––––
Atelier confection AbaneRamdane cherche ouvrière
qualifiée, droite et surjeteuse.
Contactez-nous au
0550 81 05 13 F129487
––––––––––––––––––
Ecole privée cherche
secrétaire dynamique,
maîtrisant parfaitement le
français ainsi que des
enseignants en infographie,
maintenance PC,
informatique, anglais, français,
SBL ENGLISH SCHOOL, votre partenaire
pour améliorer votre anglais, lance nouv.
promo., 18 mai - 021 74 20 58 - 0779 30 32 38
Grande-Poste, Alger - 021 81 56 59 0561 38 64 33 SBL Rouiba, cité EPLF en face
Coca. - 0550 10 14 76 - 0777 42 86 85 SBL
Boumerdès, résidence Belaïd, à côté banque
BNP. - Site web : www.sblschool.org. F394/B1
––––––––––––––––––––––––
ECOIN, leader en graphisme, vous propose
des sessions de formation accélérées en :
infographie, conception site web statique et
dynamique, 3 DS Max, Autocad, Archicad,
SIG, MapInfo, SPSS, programmation,
bureautique, dactylographie sur PC. 021 71 86 56 - 0662 022 418 - 021 71 13 61 www.ecoin-dz.com F129470
––––––––––––––––––
ÉCOLE MAYA à Alger-Centre lance promo.
coiffure, esthétique, maquillage, haute-coiffure,
onglerie, lissage brésilien. - 021 73 42 42 0552 97 87 94 F1420/B1
––––––––––––––––––
NEW FORMA lance formation d’éducatrice de
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
Man, filet 4 m. construit à
Corenou, Boumerdès.
Tél.: 0790 55 21 27 F129486
––––––––––––––––––
Tous travaux bâtiment, plâtre,
peinture, maçonnerie.
Appelez le 0558 275 417 F129484
––––––––––––––––––
Prix flashdisk Adata en chute
libre chez CADIC ZI Rouiba :
4 GB 465 DA & 8 GB 650 DA.
all., esp., ita. Entoyer votre CV
au 021 23 02 07 F129479
––––––––––––––––––
Sté privée recr. femme de
ménage, résidant à El-Hamiz,
BEZ, Rouiba. Lieu de trv ElHamiz. Contacter
021 86 91 53 F436/B1
––––––––––––––––––
Pharmacie Ben-Aknoun
recrute vendeur.
Tél.: 0661 52 51 11 F129469
––––––––––––––––––
Société privée cherche deux
technico-commerciales
présentables, maîtrisant
parfaitement le français et
F423/B1
––––––––––––––––––
IMS-ALGER lance formation de déclarants en
douane. Durée 6 mois. - Démarrage le 20 mai
2012. Inscriptions : IMS - 31, boulevard
Amirouche, Alger. Tél.: 021 63 45 08 et
021 63 93 73 F416/B1
––––––––––––––––––––––––
IMS-ALGER lance, en juin, formation bloquée
de 15 jours sur la pratique de la comptabilité
générale selon le NSCF. Nombreux cas
étudiés et présentation du nouveau logiciel de
comptabilité.. Inscriptions : Tél.: 021 63 45 08 Fax : 021 63 93 73 F416/B1
––––––––––––––––––––––––
IMA avec horaires aux choix et tarifs
intéressants, forme en télésurveillance,
électricité bâtiment, maint. (micros, GSM,
photocopieurs), bureautique, Delphi, Java, C≠,
infographie, sites web, Autocad, Archicad,
3D Studio Max, réseaux, montage vidéo.
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
PUBLICITÉ
Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
BOUMERDÈS
«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,
RN n° 24, Boumerdès-ville
Tél./fax : (024) 81 64 18
Email : [email protected]
ANNABA
19, rue du CNRA
(Cours de la Révolution)
Tél. : 038 86.54.22
Fax : 038 86.61.76
Télex : 81095
BLIDA
103, Avenue Ben-Boulaïd
Blida
Tél./Fax : 025 40.10.10 -
20
CYLKA - Soins à domicile
• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,
post-opératoires • Prélèvements, analyses et
résultats • Conseil, orientation, accompagnement
aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision.
A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée
Appelez-nous au : 0550 40 14 14
3 niveaux. SOLI Alger &
CADIC Rouiba - A trop bas
prix. F129457
––––––––––––––––––
13 990 DA caméra Sony
W530 - 1 999 mobile coul.
radio FM - 3 999 Mobile cam.,
Fm, 2 GB, MP3, b.tooth 399 mém. micro SD 2 GB 24 990 laptop ttes options 649 flashdisk Adata 4 GB 2 299 lect. DVD, CD, VCD,
etc. - 3 999 monture Cartier +
Fielman - 15 990 Smartphone
Androïd, Google, wifi, garanti
1 an - 21 990 caméscope
Sony - 2 999 montres
Bulgarie & Chopard. Ces prix
exclusivement chez SOLI 16, rue H-B-Bouali & CADIC
Rouiba. F129457
––––––––––––––––––
SOS
––––––––––––––––––
Nourrisson, âgé
d’un an, à 100 %
handicapé, lance
un appel à toute
âme charitable pour l’aider en
urgence, et aux autorités pour
l’aider pour une prise en
l’anglais, véhicule souhaité.
Envoyer CV au :
[email protected] Fax : 021 65 88 25
F440/B1
––––––––––––––––––
Sté PRV, cinéma 5d, recrute
dans l’immédiat hôte
d’accueil, hôtesse d’accueil,
responsable commercial,
présentable, maîtrise
parfaitement le français et
l’anglais, outil informatique.
Env. CV au :
recrutementfivedfriends@hot
mail.fr - Tél.: 0559 600 440
charge pour des soins à
l’étranger. Contacter :
0772 74 58 82
––––––––––––––––––
Mère de 4 enfants, sans
revenus, a besoin d’aide pour
l’achat de deux paires de
lunettes. Elle demande à
toute âme charitable de
l’aider. Tél.: 0551 87 25 85
––––––––––––––––––
Femme âgée cherche sérum
glycosé à 10 %, Tophyson
Solution. Tél.: 0775 15 49 54
––––––––––––––––––
Mère de deux enfants en
bas âge, sans abri, demande
à toute âme charitable une
aide de n’importe quelle
nature pour pouvoir abriter et
nourrir ses petits enfants.
Tél.: 0551 66 48 39
––––––––––––––––––
La jeune Toumi Raïhanna,
âgé de 13 ans, est atteinte
d’un lymphome malin non
hodgkinien à location
thoracique. Son cas
nécessitant une prise en
charge en urgence à
l’étranger, elle demande à
toute âme charitable de
l’aider. Dieu vous le rendra. Contacter le 0665 11 48 13
––––––––––––––––––
Couple handicapé : mari
aveugle, femme sourde,
nécessitant un appareil
auditif, mais comme ils sont
tous les deux sans
ressources, ils demandent à
toute âme charitable de les
aider. Tél.: 0555 16 84 65 0791 76 36 80 N.S.
––––––––––––––––––
Cherche médicament
(VESICARE) 5 mg. Merci et
Dieu vous le rendra.
Contacter le 0662 10 86 88
SOIR DE LA FORMATION
crèche et de jardin d’enfant, accélérée et par
correspondance, esthétique, coiffure,
modélisme. Tél.: 021 64 24 80 - 0551 15 31 71
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
F440/B1
Je demande à
toute âme
charitable de bien
vouloir me venir
en aide pour une
prise en charge à l’étranger
pour mon fils âgé de 8 ans,
atteint d’une myopathie
spinale progressive,
confirmée par la biologie
moléculaire. Je porte à votre
attention que le traitement de
cette maladie est disponible à
l’étranger, mais pas dans
notre pays.
Tél.: 0554 75 93 69
––––––––––––––––––
Femme, 74 ans,
nécessiteuse, cherche
médicament : Fortimel.
Contacter le service pub. 0775 15 49 54
––––––––––––––––––
Jeune Hacène
Yanis, handicapé
moteur à 100 %,
âgé de 20 ans, son
père demande à toute âme
charitable de l’aider.
Tél.: 0791 68 26 00
––––––––––––––––––
Enfant, âgé de
13 mois, souffrant
d’une tumeur au
dos, nécessite
une opération chirurgicale.
Toute personne pouvant
l’aider est priée d’appeler au :
0790 25 16 57
Réparation TV à domicile, toutes marques.
Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 N.S
.
Tél.: 021 27 59 36/73 - 0551 959 000 ElMadania. F345
––––––––––––––––––––––––
Vous avez l’ambition de décrocher un poste de
travail dans le domaine de l’industrie
pharmaceutique ou d’évoluer dans le monde
professionnel, l’INSC lance sa 20e session de
formation :
- Délégué médical et pharmaceutique.
- Vendeur pharmaceutique.
- Délégué commercial.
- Secrétaire médicale.
Avantages : expérience ; taux de recrutement
75 % ; stage pratique assuré et enseignement
de haut niveau. - Info/inscriptions, contacteznous aux : 026 21 68 81 - 0552 75 89 92 Site web : www.insc-dz.com F117463/B13
––––––––––––––––––––––––
ÉCOLE ÉCOMODE TIZI-OUZOU - BÉJAÏA Médecins, pharmaciens, vétérinaires, dentistes
et biologistes. Vous voulez être autonome ?
Vous avez le sens du contact ? Vous
recherchez un métier attractif et ambitieux.
Devenez délégué médical en 08 semaines.
Tél. : 025 40.20.20
CONSTANTINE
9, rue Bouderbala
(ex, rue petit), Constantine
Tél. : 031 92.34.23
Fax : 031 92.34.22
ORAN
3, rue Kerras Aoued.
Tél. : 041 33.23.95
SÉTIF
Rue du Fida, centre
commercial Zedioui
1re étage, Sétif.
Tél. : 036 91 48 59
Fax : 036 84 18 37
TIZI-OUZOU
Bt Bleu,cage C
(à côté de la CNEP)
2e étage, gauche
Tél. : 026 22.87.04
Fax : 026 22.87.01
––––––––––––––––––
Cas social, 28 ans, père de
famille, handicapé moteur,
sollicite âme charitable pour
l’acquisition d’une chaise
roulante. Tél.: 0553 43 20 23
––––––––––––––––––
MASCARA
Rue Senouci Habib
Maison de la presse.
Tél./Fax : 045 80.28.43
TLEMCEN
Cité R’hiba Bt n°2 RDC.
Tél. : 043 27.30.61 /
Fax : 043 27.30.82
BOUIRA
Gare Routière. Lot N°1.
3e étage - Tél. : 026 94 29 19
E-Mail : [email protected]
BÉJAÏA
19, rue Larbi Ben-M’hidi
(rue Piétonnière),
Béjaïa-ville 06000
Tél. : 034 21.14.51
Fax : 034 21.18.60
BORDJ-BOU-ARRERIDJ
2, rue Cherifi Mohamed
Une opportunité de recrutement est accordée
pour toutes les personnes motivées.
Pour Tizi-Ouzou : Contactez-nous aux
numéros : 0550 48 99 75 - 026 21 98 93 ou se
présenter à l’Ecole ECOMODE, route de
l’université Hasnaoua, Tizi-Ouzou.
Pour Béjaïa : Contactez-nous aux numéros :
034 21 73 74 - 0555 04 30 56 ou se présenter
l’Ecole ECOMODE, résidence 2000 (en face
de l’ex-souk el fellah, foire), Béjaïa.
Web : www.ecole-ecomode.com F117454/B13
SOCIÉTÉ PRIVÉE
CHERCHE
- Installateur qualifié
en vidéo-surveillance.
Résider à Alger ou environs
Tél. : 021 56 45 26
0770 42 74 49
0770 26 39 20
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : KDPO
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Le Soir
d’Algérie
Publicité
LE SOIR DE L’IMMOBILIER
APPARTEMENTS
4e étage, livret foncier. - Vends F3,
3e étage, Nouveau Lycée (T.O.) Vends F2, très bien fini, 45 m2, à
Tigzirt, acté. Tél.: 0550 55 68 52 026 22 35 12 F117498/B13
––––––––––––––––––––
DÉCORATION + JARDINS
––––––––––––––––––––
Vends F3, F4 à DBK, actés - Vends
appt F2 au centre-ville Tizi-Ouzou,
––––––––––––––––––––
Part. loue étage villa Baba-Hassen.
Tél.: 0661 63 32 16
F129483
––––––––––––––––––––
Loue appt F3, sup. 116 m2, SaïdHamdine, cité des 28-Logts, meublé,
équipé. Contacter : 0554 180 161
N.S.
––––––––––––––––––––
Loue F4 à la Nlle-Ville (T.O.) - Loue
duplex en face la poste Chikhi (T.O.).
Tél.: 0550 55 68 52 - 026 22 35 12
F117498/B13
––––––––––––––––––––
AVIS DE RECHERCHE
F117498/B13
Le 8 mai 2012, a
disparu
––––––––––––––––––––
Loue cabinet dentaire, cité 200-Logts,
Tizi-Bouchène, Azazga (convient pour
autre activité libérale).
Tél.: 0553 67 40 01
Devis et plans gratuits
Boukert Nacim
âgé de 33 ans. Il portait une chemise à carreaux, un pantalon jean.
Dépressif conscient.
Prière à toute personne l'ayant vu ou pouvant fournir des informations à son sujet de contacter le commissariat le plus proche ou son père au
numéro de téléphone
F117465/B13
Tél. : 0770 884 901 - 021 603 659
Nous contacter par : e-mail : [email protected]
SOIR AUTO
Maghreb Location Auto. 021 23 56 52 - 021 23 63 21 F426/B1
––––––––––––––––––––
DEMANDES
Ing. BTPH, 17 ans d’expérience en gestion et
suivi des projets, étude et préparation des
soumissions et cahiers des charges, polyvalent
technico-commercial, véhiculé, cherche
emploi. Tél.: 0551 00 24 02 F129463
––––––––––––––––––––
JH, 36 ans, cherche emploi comme
magasinier, facturier ou gestionnaire de stocks,
expérience de 7 ans, axe Alger/Boumerdès.
Tél.: 0662 55 77 99 - 0555 21 14 79 F126511/B17
––––––––––––––––––––
Père de famille, 50 ans, cherche poste de
chauffeur, démarcheur (expérience 15 ans).
Contact : 0771 16 50 93 N.S.
––––––––––––––––––––
Pharmacien avec expérience cherche poste de
directeur technique ou remplacement à travers
le territoire national. Tél.: 0557 416 684
––––––––––––––––––––
JH, 26 ans, diplômé en informatique (TS,
option maintenance), 4 mois d’exp., cherche
emploi. Accepte déplacement.
Tél.: 0790 33 77 17
NECROLOGIE
PENSÉES
––––––––––––––––––––
A la mémoire de
Hadja Hamidou Sabria
Cela fait une année
après ton départ, toujours
on sent un manque à la
maison. Les souvenirs
restent vivaces au fond
de nos cœurs.
En cette journée du 19 mai 2012, nous
adressons une prière à Dieu le ToutPuissant pour qu’Il t’accorde Sa Sainte
Miséricorde et t’accueille en Son Vaste
Paradis.
Nous demandons à tous ceux qui t’ont
connue et aimée d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.
Ton absence est un vide que personne
ne peut combler. Mais nous nous inclinons devant la volonté du Seigneur. Tu es
partie vers un monde meilleur.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
Tes fils, tes filles et tes petits-enfants.
Ta fille Latifa qui ne t’oubliera
jamais.
––––––––––––––––––––
18 mai 2011 - 18 mai 2012
Une année s’est écoulée depuis que tu es parti
Ouarti Idir
Tu es toujours présent
dans
nos
cœurs,
mémoires et pensées.
En ce pénible anniversaire, ta famille
demande à tous ceux qui t’ont connu,
apprécié et aimé d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.
F129507
Allah yarrahmek ya Idir.
––––––––––––––––––––
F02012
––––––––––––––––––––
JF, ingénieur en électronique, option
communication, cherche emploi.
Tél.: 0557 38 36 79
––––––––––––––––––––
JH, 25 ans, ing. en génie civil, option VOA,
cherche emploi dans le domaine.
Tél.: 0560 49 00 75
––––––––––––––––––––
JH, 30 an, ingénieur en informatique, cherche
emploi dans le domaine. Tél.: 0557 95 59 64
––––––––––––––––––––
Jeune homme, 29 ans, licence en sciences
juridiques et administratives + CAPA, maîtrise
outil informatique, cherche emploi dans le
domaine. Tél.: 0794 19 51 63
––––––––––––––––––––
Chef cuisinier diplômé de Paris cherche poste
(hôtel ou société), lieu de travail indifférent.
Tél.: 0549 39 67 16
––––––––––––––––––––
JH, 32 ans, ingénieur en électromécanique,
travaillant au Sud, système 4x4, cherche
emploi durant les 4 semaines de récupération.
Accepte toutes propositions.
Tél.: 0556 01 75 34
––––––––––––––––––––
JH, 23 ans, possédant permis cat. B,
démarcheur ou agent commercial, 2 ans
d’exp., cherche emploi dans société nationale
ou privée. Tél.: 0550 21 13 05
––––––––––––––––––––
Jeune de 22 ans, résidant à Réghaïa, cherche
emploi stable, dégagé des oblig. du SN, permis
cat. B, CAP en électrotechnique, CAP en
électromécanique, diplôme de saisie en
informatique. Tél.: 0777 19 36 76
––––––––––––––––––––
Jeune homme, 25 ans, ingénieur d’Etat en
mécanique, option énergétique, expérience de
6 mois, recherche emploi dans le domaine et
autre. Tél.: 0558 76 41 11
––––––––––––––––––––
JH, 28 ans, célibataire, TS en maintenance
industrielle, 2 ans d’expérience , possède
permis de conduire B, parle arabe et français,
bonne condition physique, esprit d’équipe,
cherche emploi. Tél.: 0550 72 29 13
––––––––––––––––––––
JH, 30 ans, ing. en électronique, 3 ans
d’expérience en maintenance du matériel
médical, cherche emploi dans le domaine.
Tél.: 0772 56 99 22
––––––––––––––––––––
JH, ingénieur en électronique, option
communication, expérience de 18 mois comme
opérateur sur machine, dégagé du SN,
cherche emploi. Tél.: 0553 41 05 58
––––––––––––––––––––
JH, comptable, 12 ans d’exp., tenue
comptabilité, décl. fiscales et parafiscales,
états financiers, SCF/IAS/IFRS, compta.
analytique, outil informatique, PC Compta,
PC Paie, cherche emploi. Tél.: 0556 93 06 90
––––––––––––––––––––
JH, licencié en sciences financières, expert
comptable finaliste, formation sur les nouvelles
normes IAS/IFRS, 7 ans d’expérience en
comptabilité, maîtrise les logiciels PC compta,
PC Paie, PC Stock. Tél.: 0779 28 12 96
––––––––––––––––––––
JH, 26 ans, résidant à Alger, bac+2, diplôme
en électricité bâtiment, exp. en montage de
F129503
––––––––––––––––––––
Ag. vend terrain 250 m2, Halwiya,
Boufarik, résidentiel. - 0550 59 24 29
TERRAINS
––––––––––––––––––––
Vends terrain à Tigzirt, 200 m2, acté Vends terrain à Azzefoun, PetitParadis, 300 m2, acté.
Tél.: 0550 55 68 52
- 026 22 35 12
0551 61 36 52
F129503
––––––––––––––––––––
LOCAUX
COMMERCIAUX
––––––––––––––––––––
Pro. imm. Boumerdès centre-ville vd
local aménagé, sup. 40 m2, pour siège
de société, agence immobilière,
assurance, tourisme, cabinet médical,
huissier, notaire, avocat. 0553 58 07 63 - 0560 25 02 10 HB.
F446/B1
––––––––––––––––––––
PENSIONS
––––––––––––––––––––
Offre pension JF. - 0795 97 81 58
F129459
––––––––––––––––––––
Offre pension femme, El-Biar. 0699 83 91 67
F129453
D’EMPLOI
faux plafonds et parquets + revêtement murs +
permis de conduire cat. B, cherche emploi.
Tél.: 0551 26 31 10
––––––––––––––––––––
Cherche emploi dans société féminine comme
coiffeur dames ou comme : ménage,
modéliste, tailleur, cuisinier, responsable,
gérante, assistante, secrétaire, garde-malade,
garde-enfant, nourrice dans maternelle,
crèche. Tél.: 0551 28 18 83 - 0551 28 16 84 SVP pas homme.
––––––––––––––––––––
Etudiant en fin de cycle (ingénieur) en génie
mécanique, option transport et distribution des
hydrocarbures, cherche un stage pratique au
Sud (chantiers pétroliers). Tél.: 0555 42 35 56 0775 76 31 50
––––––––––––––––––––
Homme sérieux, 48 ans, honnête, cultivé,
cherche poste comme agent de sécurité ou
gardien à travers le territoire national.
Tél.: 0555 971 119
––––––––––––––––––––
Jeune cherche emploi comme soudeur en inox
et basigettig. - 0560 54 55 18 - 0668 62 57 88
––––––––––––––––––––
H, 46 ans, ingénieur d’Etat en chimie, ENITA,
dégagé du SN, longue expérience dans le
domaine, habitant axe w. 15/35/16, cherche
emploi dans le domaine ou autre, dans une
société étatique ou multinationale.
Tél.: 0551 60 39 29 e-mail : [email protected]
––––––––––––––––––––
JH cherche emploi comme technicien en
informatique avec expérience de 3 ans,
chauffeur léger, expérience 10 ans, âgé de
26 ans. Tél.: 0776 04 25 82
––––––––––––––––––––
H., 44 ans, cherche emploi comme gardemalade. Tél.: 0662 73 78 60
––––––––––––––––––––
JH cherche emploi comme juriste ou poste
équivalent, longue expérience.
Tél.: 0791 29 54 91
PENSÉE
Voilà déjà 40 jours que notre mère et
grand-mère
Graïne Ghenima
née Benzid
nous a quittés à jamais pour un monde
meilleur.
Tu nous as quittés en silence, toi qui as
incarné l’affection, la générosité, la fidélité
et la sagesse.
Veuve de chahid, tu étais brave, combattante mais surtout dévouée pour la famille,
tu ne pensais qu’au bien-être de tout le
monde. Tes filles Baya, Malika, Dhabia, tes
petits-enfants, arrière-petits-enfants, les
familles Graïne, Benzid et Khalef demandent à tous ceux qui t’ont connue d’avoir
une pieuse pensée en ta mémoire.
Que ton repos éternel soit aussi
serein et doux que l’était ton cœur.
R117500/B13
21
Ag. vend lot terrain 480 m2 Boufarik
centre commercial, résidentiel. 0550 59 24 29
––––––––––––––––––––
LOCATIONS
➦ Tous travaux d’espaces verts
➦ Gazon en plaques pour pelouses
➦ Réalisation des parcs et jardins
➦ Décoration intérieure et extérieure
➦ Conception de cascades.
Vend. 18 - Sam. 19 mai 2012 - PAGE
––––––––––––––––––––
––––––––––––––––––––
JH, 27 ans, licencié en communication,
cherche emploi dans le domaine ou autre.
Tél.: 0792 77 65 94
––––––––––––––––––––
JH, 26 ans, T.-O., artiste amateur, spécialité
création de logos et composition de slogans,
cherche emploi ou faire des tests auprès
d’une entreprise de design.
Tél.: 0776 49 31 73
––––––––––––––––––––
JF, 27 ans, diplômée en sciences
commerciales, option marketing, exp. de plus
d’une année comme assistante commerciale,
cherche emploi dans le domaine, maîtrise outil
informatique. Tél.: 0558 42 23 32
––––––––––––––––––––
JF, licence en marketing, expérience de 4 ans,
cherche emploi dans tous les domaines.
Tél.: 0661 46 80 35
––––––––––––––––––––
Femme sérieuse cherche emploi comme
assistante ou comme secrétaire, maîtrise l’outil
informatique et internet, 7 ans d’expérience.
Tél.: 0554 15 82 92
––––––––––––––––––––
Jeune fille, 25 ans, ingénieur d’Etat en
informatique, expérience de 2 ans, cherche
emploi. Tél.: 0794 07 67 15
––––––––––––––––––––
JF, mariée, TS en informatique, cherche
emploi sur axe Baraki, Kouba.
Tél.: 0555 17 73 05
––––––––––––––––––––
JH, 26 ans, possède permis de conduire,
cherche emploi. Tél.: 0554 65 55 81
––––––––––––––––––––
JH, 25 ans, ingénieur d’application dessinateur
projeteur en génie civil (béton armé), 3 ans
d’expérience, cherche emploi dans un BET ou
en suivi de chantier. Accepte même le Sud.
Tél.: 0559 39 63 64
––––––––––––––––––––
JH, 23 ans, licencié en comptabilité, cherche
emploi. Tél.: 0553 32 73 35
––––––––––––––––––––
JH, 24 ans, licencié en comptabilité, cherche
emploi. Tél.: 0552 59 40 24
––––––––––––––––––––
ANDALOUCIA
EASY WEAR
- Vêtements homme
Collection été 2012
Prix compétitifs
Rue SaouliAbdelkader,
à côté DHL, Annaba
LETTRE DE PROVINCE
P
PA N O R A M A
rovocateur par ses
accoutrements les
soirs de victoire
mais néanmoins prudent
quant aux dividendes que
compte tirer le FLN,
Belkhadem traduit parfaitement bien les mécanismes qui font «tourner»
le pouvoir exécutif. Car
pour prétendre occuper
les premiers rangs dans
l’attelage que s’est toujours donné le régime
actuel, il ne suffit pas d’afficher ses scores sortis
des urnes. Bouteflika en a
très tôt exprimé son refus
du chantage par la supposée représentativité électorale. Aussi bien le SG
du parti, majoritaire cette
fois, que son comparse du
RND, faisant profil bas, ne
s’aventurent justement à
faire publiquement des
offres de services dans ce
sens. Connaissant tous
les ressorts qui guident
les décisions du chef de
l’Etat, ils s’en abstiennent
par calcul comme à leurs
habitudes et notamment
dans le contexte présent,
afin de ne pas hypothéquer la suite de leurs carrières. Celles qui se projettent
au-delà d’avril
2014 ! Tenus à l’expectative, ils évitent le moindre
remous consécutif au
plus petit commentaire
sur le scrutin. Produit pur
sucre des méthodes du
régime, ce duo illustre
depuis 1999 les intentions
Scénario : gouverner
sans les Ouyahia et Belkhadem !
ambivalentes du Prince et
son art de jouer avec le
pendule, lequel ponctuellement, va et vient dans
un sens puis dans l’autre.
C’est que dans les
variantes successives de
la distribution des rôles, la
fonction
de
Premier
ministre (qui jusqu’à 2009
s’appelait encore chef du
gouvernement) a de tout
temps posé un problème
de dosage des influences.
Produit
d’une
Constitution hybride et
d’un multipartisme émasculé dès l’origine, elle est
d’abord une subtile combinaison de paramètres
internes du système qui a
justement,
toujours,
balayé les critères de la
légitimité des urnes. Sans
nous attarder sur le légendaire attribut de fusible
que sacrifie le président
dans les moments de
crise, il y a cependant
matière à s’interroger
dorénavant sur cette mission constitutionnelle qui
a toujours été dévolue au
mépris des normes de la
représentativité dans le
Parlement. C’est dire que
la virtualité de celui-ci a,
en permanence, été soulignée par le sommet de
l’exécutif lui-même !
Les avatars liés à ce
poste
créé
par
la
Constitution de 1989 ne se
comptent plus qui auront
balayé une douzaine d’occupants et dont Kasdi
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Merbah inaugura la liste.
Chaque fois des raisons
spécieuses et des situations singulières ont provoqué des clashs dont
certains le furent avec
éclat quand d’autres se
terminèrent d’une manière
«soft».
La polémique entre
Merbah et Chadli à propos
des prérogatives de l’un
par rapport à l’autre a fini
par
un
licenciement
intempestif en septembre
1989. De la même manière
la démission unilatérale
de Benbitour au cours de
l’été 2000 a eu pour cause
principale l’interprétation
quasi
exclusive
que
Bouteflika se faisait (et
qu’il se fait à ce jour) de la
sujétion docile qu’il attendait de celui qu’il a
nommé. En atrophiant la
surface d’intervention et
d’action autonome du
copilote au profit du cabinet présidentiel, il a,
depuis, ramené cette
fonction au rang de celui
de grand chambellan
chargé uniquement de traduire dans la pratique une
feuille de route sans exprimer le moindre avis.
L’épisode de Benbitour,
dont le départ volontaire
et explicite a quand même
affecté l’image du chef de
l’Etat, dont le despotisme
est découvert par l’opinion, sera suivi par l’apothéose du conflit ouvert
entre lui et Benflis sur la
docilité duquel il avait
pourtant parié en le nommant
à
ce
poste.
L’imprévisible émancipation du nouveau SG du
FLN qui deviendra en 2004
son opposant notoire à sa
réélection, contribuera à
vacciner
Bouteflika.
Depuis, il ne toléra aucune marge dans cet emploi
et inaugurera dans la foulée sa fameuse alternance
entre les deux hochets
que sont Ouyahia et
Belkhadem. En 8 années
de servitude alternée, il
n’eut pas, ou si peu, à se
plaindre de cette double
loyauté dont l’opinion a
vite décelé la nature flagorneuse des personnages qui n’ont jamais
hésité à verser dans le
mensonge public et la falsification des actes de
gestion de l’Etat.
Au-delà donc d’un
mode d’emploi démonétisé au fil des ans par une
culture autocratique, que
fera
précisément
Bouteflika de ces deux
«collaborateurs» qui ont
incarné les pire aspects ?
La question le concerne,
paradoxalement, lui seul
dorénavant. Car en abordant le dernier virage de
sa carrière à la suite d’un
scrutin douteux où ce tandem est sorti à nouveau
en pole position, est-il en
mesure de le «placarder»
par scrupule ? Ou, au
contraire, acceptera-t-il à
Par Boubakeur Hamidechi
[email protected]
nouveau une pesante allégeance qui oblitérera de
l’empreinte de l’échec ce
qu’il s’est promis de faire
avant de tirer la porte derrière lui ? Dans un pays
sans
gouvernement
depuis un mois, le chef de
l’Etat est appelé à y remédier au plus vite et surtout
en prenant le contrepied
de la détestable suspicion
qui a fait tache d’huile au
lendemain de «son» 10
mai. Le concert des critiques s’adresse désormais à lui qui l’obligerait,
en toute majesté, à y
répondre par des gages
autrement plus précis que
ceux qu’il déploya durant
un an. Si tant est que l’on
ne s’attaque pas aux
réformes
primordiales
avec des soldats de
plomb.
B. H.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
Chiche les frérots ! Dites non
à l’APN !
Suisse. Lausanne. Élection du bureau de la Fédération
Internationale des Philatélistes. Aucun suspense attendu. A
tous les coups, le…
… FLN va l’emporter !
Il faut encourager l’initiative des partis islamistes,
ceux de l’Alliance Verte ainsi que les périphériques à
mener jusqu’au bout les actions de protestation promises ces dernières heures. J’ai ainsi ouï-dire qu’ils
comptaient déserter l’hémicycle de l’APN pour bien
montrer leur désappointement coléreux. Bien ! Très
bien, frères barbus ! Mais je vous connaissais plus hardis par le passé ! Pourquoi ce genre de mesurettes ?
Bouder les séances de l’Assemblée, rester dans le hall
à se lisser la barbe, ça ne suffit pas ! Faut y aller franco,
les frangins ! Faut se bouger du kamis et de la burqa !
Pourquoi ne pas envisager un retrait définitif de
l’Assemblée, hein ? Voilà une bonne grosse décision
courageuse tout plein. Plutôt que de sécher les travaux, claquez la porte pour de bon ! Dites haut et fort
que vous renoncez aux sièges obtenus lors de cette
législative bidouillée. Eh oui ! Quand on s’mouille de la
sandale autant y mettre le paquet de sueur qu’il faut.
C’est d’ailleurs ce que j’avais dit un jour à Soltani lorsqu’il avait annoncé le retrait du MSP de l’Alliance prési-
E-mail :
[email protected]
dentielle. Retrait pour retrait, retirez vos ministres du
gouvernement. Bon, il est vrai qu’il ne m’avait pas écouté à cette époque. Et il l’a payé aux législatives.
Aujourd’hui, faut pas rééditer cette erreur fatale.
Maintenant que les frères sont réellement dans l’opposition, maintenant qu’ils gueulent sur tous les toits que le
scrutin du 10 était une grosse arnaque, il faut qu’ils mettent en concordance leurs discours et leurs actes. Il
serait tout de même incongru de dire en public que le
vote a été un grand moment de vol du choix citoyen et
d’ensuite aller siéger dans une telle Assemblée. C’est
HARAM ! LA YADJOUZ ! Moi, je verrais très bien une
bonne grosse conférence de presse d’Amar Ghoul, vainqueur à Alger, et qui viendrait dire en face des caméras
«je me retire de l’APN. Je renonce à ce mandat de la
honte !». Un grand moment que celui-là s’il venait à
avoir lieu, n’est-ce pas ? La rupture enfin pratiquée et
non pas seulement théorisée au siège du parti, avec de
gros yeux qui se veulent zaâma méchants, des poings
serrés, des menaces lourdes, pour ensuite aller se presser au midi de l’APN, à la cantine. Non ! Les islamistes
doivent montrer la voie, celle de la non-compromission.
Cassez la baraque les frérots et annoncez officiellement
votre retrait définitif de la mandature. Chiche ! Je fume
du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.