performance politique orchestrée par claire lapeyre

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performance politique orchestrée par claire lapeyre
J’AVOUE
PERFORMANCE POLITIQUE
ORCHESTRÉE PAR
CLAIRE LAPEYRE-MAZÉRAT
www.collectif-jakart.com
Administration
Cloé Julien-Guillet
06 43 79 53 68
[email protected]
Production / Diffusion / Communication
Juliette Medelli & Léa Serror (Copilote)
06 18 13 02 74
[email protected]
Le Collectif Jakart est conventionné par le Ministère de la Culture
et de la communication - DRAC Limousin et par la Région Limousin - En
résidence d’implantation avec le Département de la Seine-Saint-Denis /
Ville de Romainville dans le cadre de leur résidence d’implantation
J’AVOUE
Performance politique
Projet orchestré par Claire Lapeyre Mazérat
Avec Les membres du Collectif Jakart et différents
invités d’âges, d’origines et de métiers différents.
Scénographie Arnaud Lapeyre Mazérat
Dramaturgie Françoise Mazérat
Régie Générale / Création lumière Hugo Hazard
Administration et production Cloé Julien-Guillet
Diffusion Juliette Medelli (Copilote)
CRÉATION
12 ET 13 FÉVRIER 2016
PALAIS DES FÊTES
DE ROMAINVILLE (93)
- 20H00
Production : Collectif Jakart / Département de la Seine-Saint-Denis / Ville de Romainville dans le cadre de leur résidence d’implantation.
Le Collectif Jakart est conventionné par le Ministère de la Culture et de la communication DRAC Limousin et par la Région Limousin.
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J’AVOUE
« On pourra analyser la crise financière sous toutes ses formes, raffiner l’argument autant qu’on veut,
démonter les systèmes, exposer les rouages, tout ça ne vaudra jamais une image bien choisie qui fait bouillir
le sang ou, comme le dit fort à propos une expression commune, qu’on prend en pleine gueule.» *
*Extrait de D’un retournement l’autre de Frédéric Lordon
Dispositif : Un cercle. Le noir. Une douche de lumière. Une pluie continue de paillettes.
Mode d’emploi : D’authentiques Discours Politiques, un Texte à trous, le Jeu de la langue de bois, les Emotions,
les Imitations, les Injonctions, un Questionnaire, des Chansons, une Chorégraphie. Des acteurs et des nonacteurs.
Un palais des fêtes. Amel Bent en fond sonore. Commence Le Défilé des citoyens. Des performers s’emparent
de la harangue politique : de Etienne de la Boétie à Laurence Parisot, du « J’accuse » de Zola au « J’avoue » de
Cahuzac. Le clown bleu-blanc-rouge rôde, l’artiste assassin se prépare...
Personnages :
L’ouvrière de chez Wonder
Capucine Baroni – Comédienne
François Bayrou
Christiane Taubira
Aurélien Vernant – Commissaire d’exposition
Richard III
Marion Verstraeten - Comédienne
Laurence Parisot
Hélène Bouchaud – Comédienne
Martine – Shampooineuse
L’emplyée de cher Air France
Les relookeuses
Emma- L’anarchiste
Nat et Jonas – Couple de circassien
Bérénice - Reine
Théodora Marcadé – Comédienne
Etienne de la Boétie
Aurélien Chaussade – Comédien
Loïc – Trader
Gilles Geenen- Comédien et musicien
Chantal Khadidja
Amine – Professeur d’anglais
Fatou
Le spermatozoïde nonchalant
Le coach
Le Joker – artiste assassin
Bernard Marcadé – critique d’art
Les contrôleurs SNCF en Pères Noëls
3 Retraitées Romainvilloises
Un peuplier
Fatou Diomé
Deux machinos
La fleuriste
L’enfant
La bourgeoise intellectuelle
Les journalistes
Le staff politique
La foule
Les diseurs de langue de bois
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J’AVOUE
TOUT A COMMENCÉ PAR UN COUP DE POING
Tout a commencé par un coup de poing. Une émission de radio,
écoutée distraitement et quelques mots qui viennent heurter mon
tympan. Il est question de la mise au chômage des travailleurs dans
divers secteurs de l’économie et j’entends, estomaquée, parler
de « plan de préservation de l’emploi ». Le plan de licenciement
est devenu, dans la bouche des commentateurs, un plan de
préservation de l’emploi. Comme un coup de poing dans le ventre.
Quelque chose de grave s’est produit, un seuil a été franchi. Si «
licencier » se dit « préserver l’emploi », alors Orwell avait raison,
1984 avec sa novlangue est une prophétie et nous sommes déjà
dans son accomplissement.
Et que dire du « plan de prévention spatiale du crime » pour faire
plancher des designers consentants (et bien payés) sur l’invention
de bancs publics anti-SDF ?
Je ne veux pas de ce monde et je ne suis pas la seule… et pourtant
il avance.
« En quelque décennies a disparu toute possibilité de nommer
négativement le capitalisme. Et sans mots négatifs, vous ne pouvez
plus penser la contradiction. » Frank Lepage
L’urgence d’agir s’est imposée. La nécessité de s’opposer,
d’inventer, de créer. Ce serait mon travail, ma résistance, assembler
une équipe pour travailler sur ce langage maltraité, dé-corseter les
mots, créer des images qu’on « prend en pleine gueule »
photo issue de la performance « Moi, Président de la République » - QG/ Sansculotte - Hommage à Cindy Sherman
PERFORMANCE
« MOI, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE »
En 2012, entre les deux tours de la campagne présidentielle j’avais travaillé avec la dramaturge Françoise Mazérat à l’écriture d’un discours à
l’adresse du futur candidat de gauche à la présidentielle. Un discours garde-fou pour dire que nous étions là, nous citoyens, vigilants à ce qui
allait se passer. J’avais pour cette performance vidéo interprété tous les personnages (l’avocate, le détenu, le sdf, l’étudiante, ect…).
Trois ans plus tard, toujours hantée par cette question du discours politique qui engage, je propose l’inverse : au lieu d’avoir une seule actrice
qui incarne un défilé de citoyens traversés par un discours écrit pour l’occasion (en vidéo), je convoque un défilé de citoyens porteurs de
discours existants (sur un plateau).
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L’ART DU DISCOURS /
L’ACTE DE LANGAGE
Le jeu a consisté à frictionner de grands discours qui ont marqué
l’histoire avec des discours creux et vides de sens. L’acte de langage
qui engage et le discours qui trahit. Et puis au fur et à mesure glisser
des discours existants aux mots de citoyens.
Mon désir, fortement influencé par le travail d’éducation populaire,
est de redonner au politique ses lettres de noblesse ou disons, ses
mots agissants. Nous avons également cherché des discours moins
connus, à travers les archives (textes, vidéos, radios) des paroles
d’ouvriers, des discours jaillis lors de manifestations, de paroles
volées au cours d’une émission télévisuelle.
C’est une alternance entre discours politiques existants, historiques
ou d’actualité, de réponses à un questionnaire, de chansons en lien
avec la dramaturgie.
Un défilé de citoyens qui viennent prendre la parole au centre du
cercle.
LE DISPOSITIF
Un cercle noir au sol. Les spectateurs sont installés en hémicycle
avec les acteurs à leur côté qui ferment le cercle.
Une douche de lumière. Une pluie continue de paillettes.
Nous nous sommes concentrés sur les apparitions et disparitions et
l’émotion que cela suscite.
« Le peuple manque » comme dit Paul Klee. Alors il apparaît et
disparaît incessamment, comme une danse, un rituel, il vient
prendre la parole d’hommes et femmes politiques, plonge dans
les corps des politiques puis revient à lui et glisse ses pensées et
remarques.
Fondée sur une recherche esthétique soutenue par le sens, la
proposition s’est radicalisée en cette douche simple et une pluie
de paillettes continue, de différentes couleurs, de différentes
tailles. Contre l’ensauvagement de notre monde, la magnificence de
l’humanité. A la fin le sol brille.
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LE PEUPLE MANQUE
L’idée de rassembler des acteurs professionnels et des invités
rencontrés dans la rue, amis, connaissances ; un professeur
d’anglais de la Seine-Saint-Denis, un critique d’art, des
Romainvillois… s’est imposée comme une évidence.
Faire se côtoyer acteurs professionnels et non-acteurs, aux moyens
de jeux communs crée un microcosme hétéroclyte extrêmement
stimulant. Avec le coeur de l’équipe la structure du projet se
construit. Ensuite le dispositif du spectacle permet d’ingérer le jour
même de la représentation de nouveaux arrivants.
Tout le travail de direction de l’acteur a consisté à jouer avec sa
présence simple, partir de soi - son histoire, sa classe sociale,
son rapport au politique – et, dans un tout autre style, son travail
de composition, avec accents, postiches ; une composition
extrêmement travaillée, détaillée, empruntée à des vidéos ou des
extraits radio. Chacun avait son homme/femme politique à travailler
et son personnage dit « du peuple » avec la place qu’il/elle occupe
dans la vie réelle.
C’est pourquoi j’ai fait appel à des « non-acteurs » : avoir des
corps, des gueules et des parcours différents. Avec le système du
texte à trous (texte pré-écrit avec des espaces vides à compléter),
d’exercices simples, je les amenés à prendre possession de cette
douche, à partir d’eux et se transformer. Moments spectaculaires,
gracieux, émouvants.
Amine : 32 ans, d’origine marocaine, professeur d’anglais dans
le 94, rencontré dans la rue un soir. Le sens de l’imitation, de
l’observation de ses contemporains. Soi-disant intimidé d’être en
présence d’acteurs professionnels mais incroyablement à l’aise
dès qu’il entre dans la douche où il devient Fatou, Radhija avec un
humour d’une perspicacité hallucinante. Il dit sa vie. Il dit leurs vies.
Et il chante.
Bernard : 68 ans, critique d’art, vient jouer le jeu un mercredi matin.
Question : A quelle classe sociale diriez vous que vous appartenez ?
Bernard : La bourgeoisie éclairée.
Question : Peut-on se passer de chef ?
Bernard : OUI ! évidemment, oui !
Les gens de ma génération ont tous répondus « On aimerait dire
oui … mais non malheureusement… je ne crois pas que ce soit
possible…
Les jeunes de Romainville, âgés entre 18 et 25 ans - je ne m’y
attendais pas - me répondent « OUI ! On peut se passer de chef !»
Alors je me dis qu’il y a des voix à faire entendre, qu’on n’entend pas
vraiment à travers les médias.
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MOI,
CITOYEN DE LA RÉPUBLIQUE
Et pour ne pas juste présenter une oeuvre mais aussi faire agir,
j’ai testé un « appel à discours » auprès des gens proche du lieu
d’accueil où nous présentons le travail.
A Romainville, terrain d’expérimentation pour notre collectif grâce
au dispositif mis en place avec la ville et le département, j’ai lancé
un appel à discours ; inspiré de l’antanaclase du président de la
république actuel : « Moi, citoyen de la république… » .
La proposition est la suivante : créer un discours, écrit, en vidéo,
enregistré… Puis l’afficher dans les murs du théâtre, le partager
sur la page facebook du spectacle, ou le garder pour le soir même
de la représentation.
Recréer l’espace d’un soir une assemblée citoyenne autour du
noyau dur avec qui la structure est créée, l’ossature du spectacle
et des invités changeant en fonction des lieux qui nous accueillent,
rencontrés en amont lors d’ateliers ou le jour même.
La situation est urgente, l’heure grave. Le peuple manque,
cruellement. Alors nous créons, ensemble, un espace, un lieu pour
venir prendre la parole à travers des discours historiques et des
mots nouveaux, pensés et dits pour l’événement.
DES INTERVENTIONS SONT
PROPOSÉES AUTOUR DU
SPECTACLE :
TRAVAIL CAMÉRA,
ATELIERS D’ÉCRITURES,
DÉCLAMATIONS POLITIQUES
ET AUTRES IDÉES À
INVENTER...
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L’ÉQUIPE
CLAIRE LAPEYRE MAZÉRAT metteuse en scène
Fille d’un père caméraman et d’une mère autrice, depuis toute petite elle réalise des vidéos, crée des oeuvres hybrides en binôme avec son
frère qui lui est passionné par les costumes et la scénographie. Après l’obtention d’un baccalauréat Théâtre, elle suit différentes formations
d’actorat - Ecole de Chaillot, Conservatoire d’arr. Studio théâtre d’Asnières, Académie Théâtrale de l’Union. A dix huit ans, elle fonde une
première compagnie LEZ’ARMUSES où elle monte La Nuit des Rois de Shakespeare. Lauréat de Paris Jeune Aventure le projet tourne dans
différents pays d’Afrique et à Paris. En 2006, elle co-fonde le collectif JAKART/MUGISCUE où elle alterne jeu, mise en scène et création
de vidéos. A l’automne 2012 elle réalise Rose pour les filles, Bleu pour les garçons - Premier prix du festival ARTHEMISE - court-métrage au
carrefour de l’installation, du théâtre et du cinéma qui s’empare des questions de genre. Elle vient de créer en 2013 sa propre structure QG
dédiée aux formes pluridisciplinaires. Adhérente du mouvement HF Ile de France, elle travaille actuellement au lancement du mouvement
HF en Limousin, pour l’égalité Femme/Homme dans l’art et la culture.
FRANÇOISE MAZÉRAT dramaturge
Après des études en économie puis en communication, elle travaille dans l’audiovisuel comme traductrice (rush et soustitres) puis dans le cinéma comme productrice (Les Films du dimanche) avant de s’orienter vers l’écriture d’abord comme
re-writer (scénarios, romans, discours etc.). Elle anime des ateliers d’écriture en Suisse et en France puis elle travaille pour
le cinéma comme co-scénariste et scénariste (dont Bahama Bob, Rose pour les filles, Bleu pour les garçons – premier prix
du Festival Arthémise). Pour le théâtre, elle écrit A saisir, pièce pour appartement, production compagnie Lez’Armuses,
tournée Ile de France, région centre, région Midi-Pyrénées, Avignon. Elle co-écrit Le Cabaret Desroutes présenté au Centre
Dramatique National de Limoges, Scène Nationale d’Aubusson, Tournées CCAS (2 ans de tournée), Une femme sans homme,
c’est comme un poisson sans bicyclette, performance mauvais genre présentée au CDN de Limoges, Théâtre de Brive,
Avignon 2014. Elle répond régulièrement à des commandes d’écritures : chansons, dialogues, impromptus (groupe Moon
Pallas, événements privés, compagnie Lez’Armuses, Collectif Jakart, QG...). Elle écrit des nouvelles - Des nouvelles du monde
- et plusieurs romans - L’agenda d’Héloïse - La bouche obscure - Loin de la Serre - La première femme de Barbe Bleue(en
cours) – Rage tags. Entre les deux tours des présidentielles de 2012 elle écrit le texte Moi Président de la République,
Les Sans-Culottes, vidéo politique diffusée sur le web. Elle co-écrit Les mille et un conseils de Marie-Jennifer Desmurs,
capsules humoristiques, tournées au printemps 2013, diffusion automne 2014. Elle travaille actuellement à l’écriture de
THEODORA 21, opéra expérimental sur le coup de foudre amoureux.
ARNAUD LAPEYRE MAZERAT Scénographe
Après des études d’arts appliqués, Arnaud réalise pour le théâtre scénographies et costumes dont entre autre Le Grand
Projet mise en scène Maria Clara Ferrer, Alice au pays des Merveilles mise en scène Aurore Déon, Quartett d’Heiner Müller
pour le Collectif Jakart, Propaganda ou le fabuleux destin d’un CRP pour la compagnie Lez’Armuses. Il réalise quelques
pièces pour le chorégraphe François Chaignaud et habille des « figures » de la nuit parisienne… Dès sa sortie de la
Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, Arnaud se lance dans la création de sa propre entreprise ECLA, porteuse
d’événements et de création de vêtements. Il développe son expérience et son goût pour l’extravagance aussi bien en
réalisant des costumes de spectacle qu’en collaborant à de nombreuses publicités télévisuelles (Alain Afflelou, Eau Jeune,
Ferrero, Thiriet...). Mettant à profit sa créativité et ses qualités techniques, Arnaud est le directeur artistique de la marque
Arnaud Lazérat et fonde son identité : il imagine les collections d’ARNAUD LAZÉRAT, dessine les vêtements et réalise les
prototypes. Il organise des soirées privées en proposant des scénographies originales. Il est également Dj.
HUGO HAZARD Créateur lumière / Régie générale
Diplômé d’une école d’ingénieur (INSA Lyon), où il découvre le théâtre en tant que comédien amateur, il se dirige vers ce
domaine grâce au master de direction technique de l’ENSATT. Il y travaillera notamment avec Matthias Langhoff.
Il développe
son savoir faire dans diverses compagnies, collectifs, festivals et lieux de théâtre. Il travaille ainsi notamment au Théâtre
National de la Colline avec Krystian Lupa, Célie Pauthe, Jean-François Peret, ... Et en compagnie avec Fred Cacheux, David
Martins, Laurent Hatat, Maëlle Poesy... Son choix d’acquérir des compétences variées lui permet de porter les casquettes
de créateur lumière, régisseur plateau, régisseur général et directeur technique.
Il rejoint le collectif Jakart en 2012 comme
régisseur général pour le spectacle Villégiature. Il en est aujourd’hui le directeur technique. Il continue parallèlement à
explorer les aspects techniques du spectacle vivant en travaillant au bureau d’études de construction de décors de l’Opéra
de Lyon.
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CAPUCINE BARONI Comédienne
Capucine Baroni se forme notamment au Studio Théâtre d’Asnières, puis au CFA des comédiens. Venue au théâtre par la passion de
l’opéra, elle est particulièrement sensible aux voix. Elle travaille la sienne depuis plusieurs années (chant lyrique) et s’intéresse à celles
des autres. Elle a un vif désir d’exploration des possibilités de l’instrument vocal. Elle envisage la voix, la langue, comme premier matériau
théâtral et souhaite en explorer les rythmes, les échos, les sons. Elle aime les mots : les dire et les redire, les déconstruire, les mâcher,
les chanter, en découvrir et même en inventer. En 2012, elle crée avec trois autres comédiens (Sarah Brannens, Théodora Marcadé et Loïc
Mobihan) la Compagnie Arkadina. Elle co-écrit et co-dirige leur premier spectacle : L’Antre. En Mars 2015, elle joue dans Mariages (Les
précieuses ridicules et Le mariage forcé de Molière) mis en scène par Jean-Louis Martin Barbaz, et dans SE/PARARE, création collective
dirigée par Laura Thomassaint.
HÉLÈNE BOUCHAUD Comédienne
Depuis l’âge de 8 ans, elle fait du théâtre. Après être passée entre les mains du duo d’intervenants Agnès De Graaff et Nicolas Peskine en
option théâtre au lycée, elle décide d’en faire son métier.
Côté apprentissage : elle se forme dans différentes écoles et au cours de divers stages, obtient son Master 2 d’études théâtrales et
son D.E d’enseignement théâtral. Côté création : elle intègre la Compagnie Lez’Armuses dans ses premières années d’écoles. Elle en
est maintenant une des coordinatrices avec Sophie Plattner. Revendiquant l’envie de jouer et de créer leurs spectacles, elles se disent
«comédiennes-créatrices » et font appel à d’autres pour écrire et mettre en scène leurs spectacles comme Claire Lapeyre-Mazérat,
Fargass Assandé ou Sophie Plattner elle-même. Elle joue aussi pour d’autres compagnies : Collectif Jakart, Compagnie du Vélo-Volé,
Compagnie du Picolo, Compagnie Katharsis, Compagnie Rêvages... Côté transmission : elle propose, au sein de la Compagnie Lez’Armuses
des ateliers Fresques et théâtre avec lesquels elle a emmené un groupe d’enfant jouer au Très Grand Festival des Fromages de Chèvres
une adaptation du Baron Perché d’Italo Calvino.
AURÉLIEN CHAUSSADE Comédien
Il s’est formé au conservatoire municipal Claude Debussy (XVII arrondissement de Paris) et au Studio Théâtre d’Asnières. En 2003, il
intègre l’Académie Théâtrale de l’Union - CDN de Limoges où il travaille avec Natalia Zvéréva, Radu Penciulescu, Émilie Valantin... Il
joue ensuite sous la direction de Pierre Pradinas, Michel Didym, Claudia Stavisky, Gabor Rassov, Ladislas Chollat, Panchikà Velez. Il a
été à plusieurs reprises assistant à la mise en scène de Pierre Pradinas et Panchikà Velez. En 2006, il participe à la création du Collectif
Jakart et met en scène l’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi. Il joue dans la plupart des créations du Collectif Jakart sous la
direction de Thomas Quillardet et Claire Lapeyre-Mazérat.
GILLES GEENEN Comédien
Après 2 ans de formation au Conservatoire Royal de Liège (Belgique), il rejoint l’Académie Théâtrale de l’Union à Limoges où il suit une
formation professionnelle pendant 20 mois, alternant stages et pratique professionnelle auprès de metteurs en scène tel Christophe
Rauck, avec qui il jouera dans le Révizor (2006/2007). En 2008, il retrouve Matthias Langhoff lors de la reprise de Maüser, d’Heiner
Müller, projet commencé en 2006 à Limoges, ainsi que pour la création de Hamlet-Cabaret en 2009 où il joue le rôle de Laertes. En 2010,
parallèlement à son activité théâtrale jalonnée de quatre créations (dont une sélectionnée au festival Impatiences organisé par l’Odéon),
il tourne dans En Ville, de Valérie Mréjen (sélection à la Quinzaine des réalisateurs et sortie nationale). Violoniste de formation, il s’ouvre
depuis quelques années à d’autres instruments et à la composition musicale pour le théâtre (composition musicale d’un spectacle de Nô
qu’il interpréte aussi en tant que comédien, en collaboration avec Marc Barnaud), du spectacle Maüser de Matthias Langhoff à l’ENSATT
à Lyon, et Les 2 Nobles Cousins de Sara Llorca au CNSAD) et le cinéma (musique de Je reviens te chercher réalisé par Matthieu Ponchel
(ESRA)). Il est membre du groupe Les Amants de Simone.
THEODORA MARCADÉ Comédienne
Théodora Marcadé entre en 2010 aux Ateliers du Sudden dirigés par Raymond Acquaviva où elle suit des cours d’interprétation et de
clown. En 2011, elle intègre l’école du Studio Théâtre d’Asnières. Elle suit une formation de chant lyrique depuis cinq ans et a pratiqué
six ans de violoncelle. Depuis octobre 2013, elle se forme l’Ecole du Jeu dirigée par Delphine Eliet. Elle suit divers cours comme le
masque, la danse, le butô, des cours de technique vocale et des cours d'interprétation. Elle est passionnée particulièrement par la danse,
le rapport au corps, le mouvement. Elle se questionne, s'interroge sur les différents langages du corps, ce qu'il peut raconter sur un
plateau, sans les mots. Ses mystères: les limites et les richesses de ces langages. Quel lien fondamental entre corps et texte ? Quelles
corrélations entre l'acte de se mouvoir et l'acte de dire, de prendre la parole ? C'est souvent sous forme de performances qu'elle explore
ces questions, développant cet emploi du corps comme un moyen de connaissance de soi, un mode d’expression, comme un élément
moteur de recherche artistique.
ALIÉNOR MARCADÉ SÉCHAN Comédienne
Formée à l’Ecole de la Belle de Mai , puis au Studio d’Asnières dirigé parr Jean-Louis Martin-Barbaz. Elle joue sous la direction de JeanChristian Grinevald, Partick Simon, Yveline Hamon, Panchika Velez, Claudia Morin... Elle travaille avec Thomas Quillardet - Les quatre
jumelles de Copi, Normalement de Christine Angot, le Repas de Novarina (reprise)- Elle joue dans Les métamorphoses d’Ovide, spectacle
dirigé par Silviu Purcarete au Luxembourg (capitale européenne de la culture 2007). De 2006 à 2009, elle joue Les Forains de Stéphan
Wojtowicz présenté au Théâtre 13 puis au La Bruyère, dans une mise en scène de Panchika Velez. Elle travaille avec Pierre Pradinas /
Les amis du placard (gabor Rasov), Des biens et des personnes( Marc Dugowson), Oncle Vania (Tchekov) Elle est membre du Collectif Jakart
depuis 2006 (Cabaret des routes, Les Autonautes de la Cosmoroute, Nus, féroces et antropophages)...
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