Le Nouvelliste

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Le Nouvelliste
Grand Conseil
Service parlementaire
Grosser Rat
Parlamentsdienst
Revue de presse de la session de septembre 2010
Presseschau der Septembersession 2010
• Gesundheitsnetz unter der Lupe
• La ministre de la Justice au pilori
• Le bon coup de René
• Dans la tourmente
• 4,5 millions en plus pour l'agriculture
• Parlaments-Splitter
• ZIG ZAG parlementaire
2
LE FAIT DU JOUR
Samedi 4 septembre 2010
nc - gb
ÉDITORIAL
Un audit
indispensable
JEAN-YVES GABBUD
Le Réseau Santé Va
AUDIT Le Conseil d’Etat l’a annoncé hier. Le système de santé valaisan sera
RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT
Il y aura donc
un audit du Réseau Santé Valais. C’était là le
souhait de la
grande majorité
du Grand
Conseil et, très
certainement
celui de nombreux Valaisans.
Cet audit, avant même que sa
première ligne ne soit rédigée, a
déjà eu l’avantage de faire retomber les tensions qui étaient
nées après le renvoi très médiatisé du professeur Daniel Savioz
et la montée au front de l’ancien
conseiller d’Etat Serge Sierro et
du professeur Jean-Claude Pont.
Mais, l’audit seul ne suffira pas.
S’il se montre d’un jour très favorable au RSV, encore faudrat-il faire admettre ce point de
vue, même scientifiquement
étayé, à tous ceux qui ont eu le
sentiment, dans leur chair parfois, d’avoir été victimes de dysfonctionnements.
Si l’audit met le doigt sur des lacunes, et dans un système d’une
telle ampleur il y en aura quasi
inévitablement, encore faudrat-il avoir la possibilité ou la volonté de corriger le tir et de prendre les dispositions qui s’imposent.
Lancer un tel audit, surtout s’il
est réalisé de manière neutre,
c’est aussi prendre le risque de
se retrouver avec une critique
profonde du système mis en
place. Dans ce cas, six ans seulement après la création du Réseau Santé Valais, il ne sera pas
évident, par exemple, de revoir
une nouvelle fois la planification
des disciplines sans secouer les
fibres régionalistes toujours sensibles.
Le risque de blocage existe, mais
il fallait passer par là, par cet audit approfondi, pour que le RSV
soit prêt à affronter l’ouverture
du marché en 2012… et prêt,
surtout, à soigner au mieux, et
dans la sérénité, les Valaisans et
leurs hôtes.
PROPOS RECUEILLIS PAR
JEAN-YVES GABBUD
Le Grand Conseil l’a exigé. Le Réseau Santé Valais sera bel et bien
audité. Le conseiller d’Etat Maurice
Tornay a signé hier après-midi le
contrat avec une société française.
Explications.
Par quelle société l’audit du Réseau
Santé Valais sera-t-il mené?
Il faut d’abord rappeler que le mandat du Grand Conseil était relativement clair, puisqu’il demandait au
Conseil d’Etat de désigner, pour la
réalisation de cet audit un organisme neutre, indépendant, hautement qualifié et internationalement reconnu.
La tâche n’était pas facile:
d’abord parce que des institutions
qui disposent de toutes les compétences pour conduire ce genre
d’audit et surtout qui ont de la disponibilité de temps et les moyens
de le faire, notamment en personnel et en compétences techniques,
ne sont pas facile à trouver. Nous
avons fait une analyse complète de
la situation, puis conduit des démarches préparatoires pour trouver l’expert qui répondait le mieux
aux critères fixés par le Grand
Conseil et qui nous paraissait objectivement le plus apte et le plus
compétent pour exécuter ce mandat.
Nous avons ensuite proposé au
Conseil d’Etat d’attribuer ce mandat à la Fédération hospitalière de
France (FHF). Il fallait aussi pouvoir
exécuter ce mandat dans un délai
raisonnable et nous avons estimé,
que la Fédération hospitalière de
France était l’interlocuteur le plus
capable pour assumer l’ensemble
des tâches prévues dans le cahier
des charges dans les délais impartis
avec le sérieux qu’elle exige.
Cette fédération a été fondée en
1924 et regroupe 29 fédérations régionales d’hôpitaux publics sur le
territoire français et collabore activement avec le Gouvernement
français, les institutions européennes et l’OCDE. Elle réalise depuis
des années les expertises pour le
compte de centres hospitaliers universitaires et d’autres institutions
médicosociales. Elle procède à des
études spécifiques sur des questions financières, juridiques ou
liées à la gestion des ressources humaines.
Sera-t-elle indépendante?
Oui. De par son importance et
l’étendue de ses compétences, la
fédération dispose d’experts dans
l’ensemble des disciplines concernées (médecine, droit, finances,
gestion, etc.). De plus, la Fédération
hospitalière de France dispose de
l’expérience nécessaire dans l’analyse des problèmes spécifiques des
réseaux de soins et des établissements multi-sites, ce qui devrait
permettre de tenir compte des spécificités et de l’organisation sanitaire valaisanne. La langue a naturellement aussi joué un rôle. Il est
prévu que le mandataire recourra à
des gens de langue maternelle allemande ou éventuellement à des interprètes.
La fédération a donc une très
longue expérience dans la conduite
d’audits d’importance et mènera ce
projet avec toute l’indépendance
qui la caractérise.
Les auditeurs auront-ils toute latitude pour investiguer, par exemple
en entendant les personnes ayant
critiqué le RSV, comme un médecin
ayant été mis à pied?
L’auditeur a toute latitude. Nous
avons d’ailleurs prévu dans le
contrat que cette fédération procède à des enquêtes d’opinion et de
satisfaction des patients du RSV,
des professionnels du Réseau Santé
Valais, de l’Institut central des hôpitaux valaisans et de l’Observatoire
valaisan de la santé, ainsi que des
médecins installés (j’insiste sur cet
aspect), médecins qui guident les
patients vers les hôpitaux.
Combien cela va-t-il coûter?
Le montant prévu est de l’ordre de
800 000 euros hors taxe, ce qui fait
plus de 1 million de francs suisses.
Qui sera audité?
D’abord le mandat de base demande la réalisation d’un audit du
Réseau Santé Valais (RVS), de l’Institut central des hôpitaux valaisans
(ICHV) et de l’Observatoire valaisan de la santé (OVS). Le Service de
la santé publique n’entre donc pas
dans le cadre de cet audit.
Pourquoi le Service de la santé ne
serait-il pas contrôlé?
Il faut bien distinguer les choses:
cet audit a pour but de nous indiquer quel est l’état de la situation
actuelle de notre réseau de santé,
quels sont les points à améliorer et
quelles sont les perspectives d’ave-
Le conseiller d’Etat Maurice Tornay dit avoir «l’eau à la bouche» dans l’attente
des conclusions de l’audit qu’il a mandaté. LE NOUVELLISTE
nir. Le Service de la santé publique
ne dépend pas du RSV, mais est rattaché à mon département. Ce service exerce d’autres activités qui ne
tombent pas sous le coup de l’audit
et l’organisation d’un service est de
la compétence du Gouvernement
cantonal, respectivement du département concerné.
Les résultats de l’audit seront-ils
rendus publics ou réservés au seul
Département de la santé?
Il est clair pour moi qu’au vu des attentes de la population et de la nécessité de donner dans le dossier de
nos institutions sanitaires, les informations les plus objectives et les
plus sérieuses possibles, les résultats de l’audit seront transmis au
Conseil d’Etat, au Grand Conseil et
aux institutions auditées. Un rapport de synthèse sera élaboré par la
Fédération hospitalière de France
et publié largement.
Quand les résultats de l’audit serontils connus?
Nous avons demandé à la Fédération hospitalière de France de nous
remettre son rapport pour fin mars
2011. Nous pourrons ainsi en débattre au Grand Conseil en juin
2011.
Vous n’étiez pas favorable au démarrage d’un audit lancé pour répondre
à une polémique. Le menez-vous à
contrecœur?
Non! D’abord le Réseau Santé Valais
a déjà été soumis à plusieurs audits.
Et, comme vous le savez, indépendamment de la polémique de ce
printemps, le Conseil d’Etat et le
conseil d’administration du Réseau
Santé Valais étaient bien conscients
SUR LA VIGNE À FARINET
.ch
Chants de paix à
la place du fusil
En tournée à travers l’Europe, le duo musical
Ryder et Iao, des îles Hawaï (50e Etat des EtatsUnis), ont fait un détour hier par la vigne à Farinet. Les artistes tenaient à venir travailler les
trois ceps du dalaï-lama.
Lei’ohu Ryder, médiatrice et éducatrice à
Hawaï, défend la cause des autochtones à travers le monde en composants des chansons qui
sont des messages universels d’amour et de
paix. Elle est accompagnée par le son de sa guitare et le ukulele de Maydeen Iao. En 2002 elle a
reçu le «Gandhi-King Peace Hero Award» et en
2003 le «Peace Educator Award» par le Corps de
la Paix.
Sous la conduite de Pierre-Antoine Crettenant, vigneron, elles ont contrôlé la maturité du
raisin en sondant quelques graines et annoncé
que la vendange débutera dans quinze jours
pour le pinot noir et dans un mois pour le gamaret.
Les artistes n’ont pas voulu tirer avec le fusil
du hors-la-loi. Et au lieu de faire parler la poudre, elles ont improvisé un petit concert. C/NC
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Le Nouvelliste
LE FAIT DU JOUR
3
lais va passer au scanner
passé au crible par la Fédération hospitalière de France. Maurice Tornay nous explique comment.
UN MANDAT ÉTENDU
Des audits et
des enquêtes
de satisfaction
Le mandat attribué hier à la Fédération hospitalière de France par
l’Etat du Valais se veut très approfondi. Il faudra 380 journées d’enquête pour le mener à bien. Le travail comporte plusieurs volets:
Il y a d’abord l’audit de la politique hospitalière valaisanne. Dans
ce cadre, il y aura une analyse de
la planification hospitalière, de la
structure juridique du Réseau
Santé Valais (RSV), de l’Institut
central des hôpitaux valaisans
(ICHV) et de l’Observatoire valaisan de la santé (OVS). L’audit portera aussi sur le rôle de l’autorité
de haute surveillance et de surveillance, soit, respectivement, le
Grand Conseil et le Conseil d’Etat.
Toutes les disciplines médicales pratiquées dans les hôpitaux valaisans seront passées au crible de l’audit.
que six ans après la mise en place du
RSV, un examen du fonctionnement
de nos hôpitaux devait être relancé.
Nous avions ce projet en préparation.
Pour ce qui me concerne, je ne
voulais pas que la polémique de ce
printemps soit la source du mandat
que nous donnons aujourd’hui. Enfin, la compétence de l’auditeur et
son indépendance créent en moi
une importante attente qui me
donne l’eau à la bouche.
L’audit montrera, inévitablement,
quelques lacunes dans le fonctionnement du RSV. Est-ce qu’il sera possible de les corriger sans déclencher
une nouvelle guerre?
Tout audit à pour but d’analyser une
situation de manière claire, avec les
plus, avec les moins, de faire des
propositions dans le domaine de la
planification hospitalière, dans la
structure juridique de nos institutions, dans la gouvernance, dans la
qualité des prestations médicales,
dans la satisfaction des patients et
des médecins installés, etc.
Sur la base des résultats de l’audit, les organes responsables, en
particulier le Conseil d’Etat, le Département de la santé et le conseil
d’administration du RSV disposeront d’un instrument qui leur permettra de tirer tous les enseignements qui s’imposent et d’améliorer si nécessaire la situation, le tout
dans l’intérêt de nos patients.
Le cas échéant, est-ce qu’on peut
imaginer que l’existence même du
RSV puisse être remise en cause?
Vous avez une autre solution? Actuellement il n’en existe pas. En
plus, les structures juridiques et or-
DR
ganisationnelles ne peuvent pas
être modifiées par un audit, mais
doivent passer par la voie législative, donc le Grand Conseil. La
question n’est pas à l’ordre du jour.
J’attends néanmoins avec intérêt le
point de vue de l’auditeur.
La double casquette du médecin cantonal, également chef du Service de
la santé, a été contestée. Est-ce que
cette double fonction sera maintenue
après l’audit ou après le départ à la
retraite du titulaire de ces postes?
Vous savez que le Dr Georges Dupuis exerce depuis vingt-cinq ans la
tâche de chef du Service de la santé
publique et de médecin cantonal.
Lorsque l’on travaille à raison de
plus de quinze heures par jour, que
l’on s’engage personnellement
dans tous les domaines qui touchent aux activités d’un service de
la santé, il est clair que l’on dispose
de compétences, de connaissances
et d’une expérience qui est immense.
Alors est-ce que les gens compétents exercent un pouvoir ou fontils simplement au plus près de leur
conscience et du mieux qu’ils le
peuvent leur travail? Vous savez,
quand je discute avec mes homologues romands, ils m’ont presque
tous indiqués qu’ils enviaient notre
situation et que nous avions la
chance d’avoir quelqu’un qui a tenu
le coup aussi longtemps dans une
tâche aussi lourde.
Et lorsque le Dr Dupuis partira à
la retraite nous pourrons examiner
la question de savoir s’il est judicieux et opportun de séparer les
fonctions de médecin cantonal et
de chef de service ou de maintenir
la situation actuelle.
Le mandat porte également sur
un audit du fonctionnement et de
la qualité des prestations du RSV,
avec une expertise de l’organisation administrative et médicale du
RSV, de la qualité des soins et de
la méthodologie employée pour le
suivi des infections contractées
dans le cadre des hôpitaux, ce que
les spécialistes appellent les infections nosocomiales. Toutes les
disciplines pratiquées dans les
hôpitaux valaisans sont concernées.
Trois enquêtes de satisfaction
seront également menées dans le
cadre de l’audit. Elles concerneront les patients du RSV, les professionnels du RSV, de l’ICHV et
de l’OVS ainsi que les médecins
installés en cabinet qui adressent
des patients au RSV.
Ce dernier point est important
dans le cadre de la libéralisation
du secteur hospitalier de 2012,
puisque ce sont ces médecins qui
décideront d’envoyer leurs patients au RSV ou dans une autre
institution. Ces enquêtes seront
menées par la Fédération hospitalière sur la base d’un échantillonnage représentatif. JYG
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2
WALLIS
Walliser Bote
Samstag, 4. September 2010
UNTERWALLIS
Bienenfest
in Martinach
MARTINACH | Noch bis morgen Sonntag findet am Rhoneknie das bienenfest statt.
Der viertägige Anlass soll
die bevölkerung für die
Probleme und Anliegen der
bienenzüchter sensibilisieren. Dabei wird mit anschaulichen Ausstellungen viel
wissenswertes über die faszinierende welt dieser Insektenvölker präsentiert. Auch
eine Honig-Degustation darf
dabei nicht fehlen.
Laufhunde auf
dem Prüfstand
MARTINACH | Im Herbst fin-
det der Europacup der Laufhunde in Martinach statt.
Dieser wettbewerb ist
bisher erst einmal in der
Schweiz durchgeführt worden, damals in graubünden.
Die 18. Austragung des wettbewerbs steigt vom 9. bis 10.
oktober. Laufhunde sind
Jagdhunde, die das wild mit
lautem gebell vor sich her
jagen und es dem Jäger vor
die flinte treiben. Nebst
grosser Ausdauer zeichnen
sich diese Hunde auch
durch eine feine Nase aus,
die es ihnen erlaubt, das
wild aus dem Unterholz aufzuspüren. Die wettbewerbe
finden selbstverständlich
ohne Jagdwaffen statt.
Pilzausstellung
LENS | Morgen Sonntag fin-
det im Centre de la Scie in
Lens die kantonale Pilzausstellung statt, die dieses
Jahr vom Pilzverein Siders
organisiert wird. Am Sonntagnachmittag steht eine
grosse Pilzausstellung auf
dem Programm.
Strom
wird billiger
SIDERS | In der Region Si-
ders wird im kommenden
Jahr der Strom um rund 0,2
Rappen pro Kilowattstunde
billiger, wie Sierre-Energie
mitteilte. Dies, obwohl die
Kosten für die Netzbenutzung der Swissgrid um 0,37
Rappen gestiegen sind.
Novelis
investiert
SIDERS | Der multinationale
Konzern Novelis hat derzeit
volle Auftragsbücher. Momentan beschäftigt er in
Siders rund 450 Personen,
rund 50 mehr als vor der
finanzkrise im Jahr 2008.
Insgesamt sind im globalen
Unternehmen 12000 Mitarbeiter angestellt, die im letzten Jahr einen Umsatz von
400 Millionen franken generiert hatten. 6000 Mitarbeiter sind in Europa beschäftigt, 3000 in den Vereinigten
Staaten, 1500 in brasilien
und 1500 in Südkorea. Der
grösste Kundenstamm der
Novelis in Siders ist die Automobilindustrie. für das
kommende Jahr investiert
der Konzern in seinem Siderser werk rund 12 Millionen franken in seine Anlage.
Urversammlung | Grächner Bevölkerung hat allen Vorlagen zugestimmt
Grächen sagt Ja
zum Resort-Projekt
GRÄCHEN | An einer ausserordentlichen Urversammlung hat die Bevölkerung von Grächen dem
Resort-Projekt zugestimmt.
Die ausserordentliche Urversammlung in Grächen vom
Donnerstagabend war sehr gut
besucht und dauerte knapp
sechs Stunden. 576 Stimmberechtigte fanden sich in der
Turnhalle ein, um über wegweisende Entscheidungen abzustimmen. Die Bevölkerung
stimmte dem Resort-Projekt
Grächen zu, dies mit 327 Ja- zu
237 Nein-Stimmen.
Ausarbeitung
vorantreiben
Der Grundsatzentscheid zur
Schaffung einer Resort-Zone ist
also positiv ausgefallen, dies
freut besonders Gemeindepräsident Jakob Walter: «Das ResortProjekt hat im Vorfeld für sehr
emotionale Diskussionen gesorgt. Ich bin davon ausgegangen, dass das Resultat sehr
knapp ausfallen wird. Jetzt bin
ich positiv überrascht.» Mit diesem Entscheid ist nun der Weg
frei, um die Ausarbeitung des
Projekts voranzutreiben. Ein
nächster Schritt für das Resort,
welches oberhalb von Grächen
mit 500 neuen Gästebetten entstehen soll, wird die Umzonung
der betreffenden Parzelle sowie
deren Erschliessung sein. Auch
hierzu wird die Bevölkerung
das letzte Wort haben. Die Firma «Landal Green Park», welche das Ferienresort später be-
Die Bevölkerung von Grächen hat alle fünf Vorlagen an der ausserordentlichen Urversammlung angenommen.
treibt, kann sich nun mit der
Detailplanung befassen und die
Suche nach Investoren intensivieren. «Wichtig ist bei der Realisierung des Resorts Grächen
die Generierung von warmen
Betten und damit eine Steigerung der Wertschöpfung», so
Walter weiter.
Alle fünf Vorlagen
angenommen
Im Jahr 2012 sollen in der Feriendestination wieder über
400 000 Logiernächte verzeichnet werden. Wie Walter weiter
betonte, will das Resort Grä-
chen nicht mit den bestehenden Anbietern konkurrenzieren. Die «Landal Green Park»
bringe Gäste aus einem ganz anderen Segment nach Grächen.
85 Prozent der Kunden von
«Landal Green» kämen aus Holland. Gäste, die bis jetzt nur 12
Prozent in der Destination Grächen ausmachen. An der ausserordentlichen Urversammlung wurde aber noch über weitere Vorlagen, welche für die
Umsetzung der Strategie «Grächen – Unsere Zukunft» von Bedeutung sind, abgestimmt. Die
Bevölkerung hat den weiteren
vier Vorlagen ebenfalls zugestimmt: so dem Neubau des
Parkhauses durch einen einheimischen Investor, den Ersatzinvestitionen für das Feuerwehrlokal und den Werkhof. Dank
dem Ja zur Bereinigung der finanziellen Situation zwischen
der Einwohner- und Burgergemeinde können die Forderungen des Kantons im Rahmen
der Sanierung der Gemeinde
umgesetzt werden. Mit dem
Verzicht auf die Restforderung
von rund 12 Millionen Franken
ist die Burgergemeinde jetzt saniert. Ein weiterer wichtiger
foto zVg
Entscheid stand am Donnerstag für die Bergbahnen an. Die
Bevölkerung befürwortete eine
Beteiligung der Gemeinde an einer
Aktienkapitalerhöhung
um zwei Millionen Franken. Somit ist der Bau der neuen Gondelbahn Grächen–Hannigalp
gesichert. 2011 soll der Start
zum 14-Millionen-Bau sein.
«Die Beschlüsse der Urversammlung dienen der Sicherung der finanziellen Situation
der Burgergemeinde und der
Bergbahnen sowie der Verbesserung der Infrastruktur in
Grächen», sagte Walter.
mst
Langzeitpflege | Staatsrat verzichtet auf eine finanzielle Zusatzbelastung für Patienten
Kostenbeteiligung auf Eis gelegt
SITTEN | Zumindest vorübergehend ist die vom
Grossen Rat im Mai für
pflegebedürftige Langzeitpatienten beschlossene Kostenbeteiligung von
20 Prozent vom Tisch.
Dies ist klar, seit der Walliser
Staatsrat gestern im «Amtsblatt» der Veröffentlichung des
Dekretstextes über die «Finanzierung der Langzeitpflege» eine Verordnung beifügte. Darin
wird festgehalten, dass während der Gültigkeitsdauer des
am 5. Mai 2010 durch das Kantonsparlament angenommenen Dekrets darauf verzichtet
wird, die Versicherten an den
Pflegekosten zu beteiligen. Das
Dekret ist maximal bis zum 31.
Dezember 2013 in Kraft. Die Beteiligung der Versicherten an
den Pflegekosten soll in einer
speziellen Gesetzgebung geregelt werden.
Kritik von SPO …
Damit nimmt der Staatsrat ein
sozialpolitisch heisses Eisen
vom Eis. Maurice Tornay als zuständiger Departementsvorsteher erhält Gelegenheit, eine
nochmalige Auslegeordnung
vorzunehmen. Dass im Dekret
beschlossen worden war, die älteren Menschen in der Langzeitpflege mit einem Kostenbeitrag
von bis zu 20 Prozent zu belasten, war insbesondere der SPO
sauer aufgestossen. Sie hatte
denn auch schon im Mai ein Referendum gegen diesen Beschluss angekündigt und war
seither am Thema drangeblieben. So warf die SPO Tornay
noch im August vor, mit der
Veröffentlichung des Dekretstextes bewusst zuzuwarten, um
der angedrohten Unterschriftensammlung den Schwung zu
nehmen respektive sie gar nicht
erst starten zu lassen. Gestern
nun reagierte die SPO mit einem «Lob» zuhanden des kantonalen Gesundheitsministers, indem er nach vier Monaten zur
Vernunft gekommen sei und
unter Referendumsdruck doch
noch die Kurve gekriegt habe.
ordnung wunschgemäss per
Anfang 2011 in Kraft treten.
Für den Fall, dass bei der Ausarbeitung des neuen Gesetztes
die pflegebedürftigen Patienten erneut zur Kasse geben werden sollten, wurde bereits vorsorglich erneuter Widerstand
angekündigt. Eine Neuauslegung fordert auch die CSPO, indem «die finanziellen Auswirkungen des Dekrets überprüft
und evaluiert werden». Bei der
erneuten parlamentarischen
Beratung müssten alle Fakten
auf dem Tisch sein. «Die CSPO
kauft nicht die Katz im Sack»,
liess die Parteileitung gestern
wissen. Dies unter dem Hinweis, dass ihre Fraktion das Dekret einstimmig abgelehnt habe. Der Regierung war im Mai
vorgeworfen worden, das Dekret
in nur einer Lesung
durchs Parlament gepeitscht
zu haben.
… und CSPO
Kosten in Millionenhöhe
Für die SPO erübrigt sich mit
diesem Entscheid der Weiterzug des angedrohten Referendums, da die Kostenabwälzung
zumindest nun bis 2014 vom
Tisch ist. Die übrigen Beschlüsse des Dekrets können laut Ver-
Anhand der beschlossenen Finanzierung hätten die Pflegepatienten bis zu 20 Prozent der
Kosten zusätzlich selbst übernehmen müssen. Das hätte für
die Heimbewohner monatlich
eine Mehrbelastung von durch-
Staatsrat Maurice Tornay: Per Verordnung Luft verschafft für
einen neuen Anlauf.
foto wbV
schnittlich 650 Franken ausgemacht. Das wurde als unzumutbar bezeichnet, zumal ein
Heimaufenthalt die Pflegebedürftigen schon heute im
Schnitt monatlich mit 3600
Franken belastet. Anhand der
derzeitigen Belegzahlen in den
Walliser Pflegeheimen wären
dem Kanton durch das neue Finanzierungsmodell – zulasten
der Heimbewohner – Kosten
von über zehn Millionen Franken erspart worden.
tr
Walliser Bote
Samstag, 4. September 2010
WALLIS
13
Spitalpolitik | Audit GNW, ZIWS und WGO
Visp | Gemeinderat traf sich mit Verein Visp Gewerbe & Tourismus
Gesundheitsnetz
unter der Lupe
Gedankenaustausch
zur zukünftigen Entwicklung
WALLIS | Der Staatsrat des
Kantons Wallis hat die
«Fédération hospitalière
de France» (FHF) beauftragt, die Leistungen und
die Leitung des Gesundheitsnetz Wallis (GNW),
des Zentralinstituts der
Walliser Spitäler (ZIWS)
und des Walliser Gesundheitsobservatoriums
(WGO) sorgfältig zu
prüfen.
Die Kosten des Audits belaufen
sich auf mehr als eine Million
Franken. Das Mandat der FHF
enthält mehrere Teilaspekte. Einerseits wird die Walliser Spitalpolitik u?
berpru?
ft, was einer
Analyse der Spitalplanung, der
juristischen Form des GNW, des
ZIWS und des WGO sowie die
Überpru?
fung der Rolle der
Oberaufsichts- und Aufsichtsbehörden entspricht.
Verschiedene Ziele
des Audits
Andererseits beinhaltet das
Mandat ein Audit des Betriebs
und der Qualität der Leistungen
des GNW. Es umfasst ein Expertengutachten u?
ber die administrative und medizinische Organisation des GNW, die Pflegequalität sowie die Methode, die
verwendet wird, um nosokomiale Infektionen zu verfolgen.
Im Rahmen des Audits werden
ebenfalls drei Befragungen zur
Zufriedenheit durchgefu?
hrt.
Diese betreffen die Patienten
des GNW, die Mitarbeiter des
GNW, des ZIWS und des WGO
sowie die niedergelassenen Ärzte, die Patienten ans GNW u?
berweisen. Die Wahl ist auf die «Fédération hospitalière de France»
(www.fhf.fr) gefallen. Diese
zeichnet sich durch genaue
Kenntnisse der Welt der Pflegeanbieter, ihre grossen Erfahrungen bei der Definition und Festlegung von Gesundheitspolitik
und ihrer neutralen Rolle
gegenu?
ber dem Walliser und
Schweizer Gesundheitssystem
aus. Sie stu?
tzt sich fu?
r diese Aufgabe auf ausgewählte Experten:
Epidemiologen, Betriebswirtschafter, Juristen usw.
Die FHF wurde 1924 gegru?
ndet und umfasst 29 Regionalverbände öffentlicher Spitäler in Frankreich und arbeitet
aktiv mit der französischen Regierung, den europäischen Institutionen und der OECD zusammen. Sie hat zahlreiche Expertengutachten fu?
r Universitätsspitäler
und
andere
sozialmedizinische Einrichtungen verfasst und dabei finanzspezifische, juristische und personalspezifische Studien erarbeitet. Der Generalbeauftragte
der FHF ist der aktuelle Vizepräsident des Internationalen Spitalverbands, bei dem auch H+,
die
Dachorganisation
der
Schweizer Spitäler, Mitglied ist.
Die Resultate des Audits
werden Ende März 2011 erwartet. Gewisse Anpassungen
könnten bereits im Rahmen der
nächsten Revision des Gesetzes
u?
ber die Krankenanstalten und
-institutionen (GKAI) diskutiert
werden.
VISP | Am Dienstagabend
trafen sich die
Mitglieder des Vereins
Visp Gewerbe & Tourismus VGT und der Visper
Gemeinderat in Visp
zu einem Gedankenaustausch. Im Zentrum
der Diskussionsrunde
stand die künftige
Entwicklung der
Gemeinde Visp.
Der Verein VGT lud auf Initiative des Visper Gewerbes zu
dieser Diskussionsrunde ein.
Als Fachreferent hielt Peter Steinmann, Architekt der
im Oberwallis bestens bekannten Steinmann & Schmid Architekten AG, Basel, einleitend
einen Vortrag über «nachhaltige Zentrumsentwicklung
in Visp».
Anschliessend erhielten
die VGT-Mitglieder die Möglichkeit, ihre Fragen und Anregungen direkt an den Visper
Gemeinderat zu richten. Geführt wurde dieser Gedankenaustausch von Roger Brunner,
Chefredaktor von Kanal 9. Die
Diskutierten. Der Gemeinderat von Visp (von links): Carmen Lorenz-Roten, Rolet Gruber, Elmar
Furrer, Philipp Teysseire, Niklaus Furger (Gemeindevizepräsident), René Imoberdorf (Gemeindepräsident), Helena Mooser Theler, Felicitas Lengacher-Kuonen.
FOTO ZVG
VGT-Mitglieder erhielten Informationen aus erster Hand
betreffend Themen wie Investitionsbedarf/Zukunft
Visp,
der Verkehrssituation Bahn-
AvenirSocial Wallis sagt Nein
zur Revision der ALV
Die Leistungskürzungen der 4.
AVIG-Revision treffen die Arbeitslosen in unserem Land
schwer. In einem Arbeitsmarkt,
der immer mehr Flexibilität
von den Arbeitnehmenden verlangt, kann nicht mehr von einer langen und linearen Erwerbszeit ausgegangen werden.
Die Erwerbskarriere wird oft
unfreiwillig und punktuell unterbrochen. Der angestrebte
Ausgleich zwischen Beitragsund Leistungsdauer versichert
nur noch Personen, die sich vor
der Arbeitslosigkeit in einem
stabilen System befunden und
eine feste Arbeitsstelle hatten.
Die längere Wartezeit und die
kürzere Leistungsdauer erschwert zusätzlich die Integration junger Erwachsener in den
Arbeitsmarkt.
Die Revision trifft Personen, die nur eine kurze Periode
der Arbeitslosigkeit durchleben
und somit weiterhin ausreichende Unterstützung durch
die Arbeitslosenversicherung
erhalten, kaum. Schlimm wirkt
sich aber die geplante Revision
auf Menschen in prekären Arbeitsverhältnissen aus. Namentlich auf Teilzeit- und Temporärkräfte, junge Erwachsene
oder Personen im Alter ab 55
Jahren. Stark benachteiligt werden auch Personen, die ihre Arbeit unterbrechen, um sich um
die Familie, Kinder oder kranke
Eltern zu kümmern. Diese Personengruppen riskieren Opfer
der Sparmassnahmen der 4.
AVIG-Revision zu werden.
Was nicht mehr im Aufgabenbereich der Arbeitslosenversicherung liegt, wird auf andere Systeme der sozialen Sicherheit abgewälzt. Insbesondere auf die Sozialhilfe. Die
Kluft zwischen Personen in prekären Lebenslagen und dynamischen Personen, die in der Lage
sind, sofort positiv auf eine Arbeitslosigkeit zu reagieren,
wird noch grösser. Menschen,
die nicht über entsprechende
Ressourcen verfügen, werden
Opfer eines immer anspruchsvoller werdenden Arbeitsmarktes und einer Arbeitslosenversicherung, die sie nicht mehr
auffängt. Deshalb empfiehlt
AvenirSocial am 26. September
die Revision der Arbeitslosenversicherung abzulehnen und
ein Nein in die Urne zu legen.
Gabriela Weger
Berufsverband der Sozialen Arbeit
Sektion Wallis
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Der gut besuchte Anlass endete mit einem gemeinsamen Imbiss/Apéro, wobei der Austausch rege weitergeführt
wurde.
wb
Berichtigung | Zum Artikel «Keine Walliser Nachrichten mehr»
Walliser Nachrichten auf
Tele Oberwallis bleiben bestehen
WALLIS | Der «Walliser Bote» berichte-
LESERBRIEF
hof Visp, Oberburgschaft
Visp/Kaufplatz, Litternahalle
Visp, Quartierplanung Visp,
Ortsbus Visp West oder Sanierung Brückenweg.
te in der gestrigen Ausgabe, dass Tele
Oberwallis keine Walliser Nachrichten mehr sendet. Diese Aussage entspricht nicht den Tatsachen. Seit
über zehn Jahren veröffentlicht rro
auf Tele Oberwallis die Walliser Nachrichten in Form von Kurzmeldungen.
In den letzten Monaten wurden diese regionalen Nachrichten weiter ausgebaut. Der Zuschauer des Oberwalliser Infokanals Tele
Oberwallis kann täglich bis zu 20 Nachrichtenmeldungen aus dem Oberwallis mit Bildern nachlesen.
Nachrichten bei
Zuschauern sehr beliebt
Bulletins auf Tele Oberwallis zu streichen.
Zudem wird dieser Inhalt minutenaktuell
auch auf dem Teletext von Tele Oberwallis
oder auf der Homepage von rro veröffentlicht. Marktbeobachtungen zeigen, dass die
Walliser Nachrichten auf grosses Interesse
stossen. Über 80 Prozent der Bevölkerung,
welche Tele Oberwallis empfangen, schauen regelmässig Tele Oberwallis. Die Internetnutzung hat jedoch klar aufgezeigt,
dass das Nachrichten-Bulletin im 100-Sekunden-Stil wenig genutzt wurde. Deshalb
wurde entschieden, die Zusammenfassung
der Meldungen in Form eines Nachrichten-
Weiterhin bewegte Bilder
Auf dem Oberwalliser Infokanal Tele Oberwallis werden weiterhin bewegte Bilder zu
sehen sein. rro realisiert anlässlich des 20Jahr-Jubiläums des Oberwalliser Lokalradios wöchentlich mehrere Talk-Sendungen. Zudem zeigt Tele Oberwallis wöchentlich das Dorfporträt der Gemeinde, welche
rro im Rahmen der Jubiläums-Tournee besucht. Ferner ist am Sonntag der Gottesdienst aus Visp zu sehen. Dieses Angebot an
TV-Sendungen wird in den nächsten Monaten weiter ausgebaut.
Radio Rottu
HEUTE IM OBERWALLIS
Samstag, 4. September
BRIG-GLIS | 8.00–12.00, Briger
Wochenmarkt auf dem
Sebastiansplatz
9.00–16.00, Flohmarkt bei der
Mediathek Wallis
10.00–11.00, Freie Gesprächsrunde Espãnol, in der Mediathek Wallis
11.00–12.00, Freie Gesprächsrunde Français, in der Mediathek Wallis
Ab 17.00, Wiedereröffnung neu
renoviertes Kapuzinerkloster,
Messe mit Einsegnung
FERDEN | 14.00, Schwarznasenschau auf der Galerie zwischen
Ferden und Kippel, Kantinenbetrieb und Prämierung
19.00, 50 Jahre Kirche Ferden,
Zapfenstreich und diverse
Festlichkeiten
FIESCH | 13.00, Oldtimertreffen, Treffpunkt Bahnverlad
Realp
GAMSEN | 21.00–5.00, THE
ABC CLUB, Summer-End
Beach
Party 2, im Crazy-Palace
GLIS | 10.30, «Wenn Volksmusik ertönt…», Ländler-Samstag
im Restaurant Glismatta
20.00, Gliserplausch auf dem
Dorfplatz
GRÄCHEN | ab 9.00 Alpabzug,
grosser Umzug von der Alpe
Äbnet–Riti–Egga–Dorfplatz,
anschliessend Krönung auf
dem Dorfplatz und Festbetrieb
LEUKERBAD | 18.30–19.30, Konzert der MG Schmerikon, auf
dem Rathausplatz
LEUK-STADT | 10.00–17.00, 12.
Kinder-Kulturtag bei den
Schlössern, Kantinenbetrieb
ROSSWALD | 11.00, GV Rosswald Bahnen im Hotel Klenenhorn
SAAS-ALMAGELL | 10.00, Gedenken der Opfer Mattmarkkatastrophe, Treffen im Mattmark
STEG | 14.00–17.00, Procap
Oberwallis – Velonachmittag
mit Behindertenvelos von
Tandem 91
SUSTEN | ab 14.00 vom Jodel
übers Alphorn zum Ländler
mit dem Jodlerklub RaspilleLeuk, beim Schulhaus
20.00, Unterhaltungsabend in
der Aula Schulhaus Susten
Ab 20.00, Tanz und musikalische Unterhaltung mit dem
Duo Maroons
ST. NIKLAUS | 10.00, 1. Hüüs
fäscht mit Bazar im Alters- und
Pflegeheim Sankt Niklaus
TURTMANN | 10.00, 30. Veteranentagung Oberwalliser Musik
verband, Besammlung Pfarrkirche
VISP | ab 11.00 Risottotag der
Gilde etablierter Schweizer
Gastronomen für MS-Kranke,
an der Bahnhofstrasse
11.45, Wii-Grill-Fäscht 2010,
Treffpunkt auf dem Kaufplatz
Sonntag, 5. September
BRIG-GLIS | 11.15, Orgelmatinee
mit Erszébet Achim, in der
Kollegiumskirche
ERNEN | 17.00–18.00, Sonderausstellung 100 Jahre
MG «Frid», im Heimatmuseum
ERSCHMATT | 10.00–18.00,
Haflingerfest Erschmatt, hl.
Messe anschliessend Pferdeschau, Kantine, Unterhaltungsmusik
GRENGIOLS | 15.00, Theater
«Liebestropfä und Brunftspray», in der Turnhalle
16.00–18.00, Ausstellung
«Wolle Farbe Natur», Familie
Zeiters Werkschau, im
Alten Schulhaus
LEUKERBAD | 10.00–20.00,
Folkloretag des Trachtenvereins Tschabää, mit der Trachtentanzgruppe und ihren Musikanten, hl. Messe anschliessend Einmarsch von der Kirche zum Alten Schulhausplatz
LEUK-STADT | 11.00, Einweihung
Tieranlage Tiergestützte Aktivierung im Altersheim Ringacker
RARON | 17.00, Klavierkonzert
mit Cédric Tiberghien, in der
Burgkirche
RECKINGEN | 17.00, «Tagesausklang» Orgelkonzert mit German Carlen und Erzählungen
mit Margret Eggs oder Bernhard Schmid
RIEDERALP | 10.00–15.00,
Herbstbrunch des Pro Natura
Zentrums Aletsch, vor der Villa
Cassel
TÖRBEL | 11.00, Einweihung
Trinkwasserkraftwerk Gappil,
bei der Zentrale Gappil
TURTMANN | 14.00–17.00, Ausstellung «Orakel von Turtmann», begehbarere Installation als Rundgang, Treffpunkt
Thurelle Bertschen Gemeindehaus
WILER/LAUCHERNALP | 10.00,
Kapellenfest auf der Lauchernalp
2
FAIT DU JOUR
Mardi 7 septembre 2010
nc - sl
COMMENTAIRE
Un budget 2011
D’excellents chiffres…
et des craintes
FINANCES CANTONALES L’an prochain, l’Etat sera toujours dans les
PAR JEAN-YVES GABBUD
RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT
Le budget 2011 de l’Etat du Valais présente
des chiffres noirs. Cette nouvelle paraîtra
presque banale à de nombreux lecteurs.
Disons que cette couleur est devenue habituelle chez nous.
Si, par contre, nous prenons un peu de recul,
on ne peut que se réjouir de cette situation. Il
y a quelques mois seulement, la plupart des
députés et des analystes politiques auraient
signés tout de suite pour obtenir un tel budget. Lorsque tout le monde évoquait les menaces que faisait planer sur notre économie
la crise financière mondiale, peu nombreux
étaient ceux qui osaient espérer que le Valais
passe entre les gouttes et que l’Etat obtiennent de si bons chiffres. Pour l’heure, c’est
pourtant bien ce qui s’est produit. C’est fort
réjouissant.
Mais, malgré la satisfaction qui doit être de
mise sur le plan global, la hausse constante et
massive des dépenses de l’Etat pose de sérieuses questions sur le long terme.
Malgré une inflation limitée, l’augmentation
des seules dépenses du personnel s’élève à
4,1%. Chaque année, les nouvelles dépenses
s’expliquent aisément. Par des hausses de salaires automatiques et programmées. Par une
augmentation des effectifs à chaque fois déclarées inévitables, car due en partie à des décisions fédérales et en partie à des décisions
du Parlement cantonal ou due à des besoins
nouveaux, à des tâches nouvelles ou à des
hausses d’effectifs dans les classes.
Même si les caisses cantonales sont bien gérées, on peut se demander jusqu’à quel niveau l’Etat va grossir. En 2001, les dépenses
courantes de l’Etat du Valais, sans les investissements donc, dépassaient tout juste la
barre des 2 milliards de francs. Dix ans plus
tard, ces mêmes dépenses de fonctionnement dépassent allègrement les 2,6 milliards.
Que se passera-t-il lorsque le Valais sombrera
lui aussi dans les affres d’une crise? Les prochaines sont quasiment programmées. Les
cycles économiques font qu’en moyenne
tous les 10 ans environ l’économie mondiale
en subit une de plein fouet. Celle qui fait mal
à l’Espagne ou à la France aujourd’hui nous a
fort heureusement épargnés. Mais la suivante?
La machine étatique qui est mise en place
maintenant ne pourra que très difficilement
être amaigrie demain. Et la caisse cantonale
ne pourra pas toujours, comme en 2011,
compter sur une progression des entrées fiscales de 83,1 millions, en pleine tourmente financière.
Pierre-André Charbonnet, chef de l’administration cantonale des finances, Maurice Tornay, conseiller d’Etat, et Damian Locher, chef
de la comptabilité générale, ont présenté hier aux médias un budget 2011 aux chiffres quasiment inespérés. BITTEL
JEAN-YVES GABBUD
«Nous avons un budget équilibré, qui respecte le double frein
aux dépenses et à l’endettement,
ce qui n’est pas évident actuellement», note le conseiller d’Etat
Maurice Tornay en présentant
le budget 2011 de l’Etat du Valais.
Etat d’équilibre
L’équilibre est atteint avec
2,877 milliards de francs de recettes et 2,855 milliards de
francs de dépenses. Une fois
tous les frais de fonctionnement
couverts et tous les investissements payés, il reste encore une
marge de 3,7 millions.
En résumé, le budget 2011
c’est 2,877 milliards de revenus,
des charges de fonctionnement
(soit le ménage courant) de
2,647 milliards. Il reste ainsi une
marge pour financer les investissements de 229,5 millions.
get 2010 comporte un programme de soutien à l’économie.
Gros investissements
Aide pour l’assurance
maladie en hausse
L’Etat réalisera l’an prochain
pour 550,4 millions d’investissements pour lesquels il obtiendra des recettes de 324,6 millions. Le solde à la charge de
l’Etat, l’investissement net, soit
225,8 millions, est donc entièrement couvert par les ressources
propres de la caisse cantonale.
«Nous maintenons un haut
niveau d’investissements pour
maintenir et améliorer les infrastructures», souligne Maurice
Tornay. L’Etat investira l’an prochain 1,9 million de plus que
cette année… alors que le bud-
«Le budget 2011 se veut responsable, car nous maintenons
le niveau des prestations à la population, en particulier l’aide à
la famille et aux personnes modestes», annonce le ministre des
Finances.
Il donne deux exemples de
ce soutien. Les subventions permettant d’aider au paiement
des primes de caisse-maladie se
monteront l’an prochain à 181,1
millions, soit une hausse de 14,2
millions.
Autre exemple, les soins de
longue durée. «Il n’y aura pas de
L’INVITÉ
FRANÇOIS-XAVIER PUTALLAZ PROFESSEUR
Intox
Avant de quitter le Conseil fédéral, Pascal
Couchepin eut le courage de faire proposer
une modification du Code pénal qui limite,
voire interdise, la pratique organisée d’associations d’aide au suicide. Madame
Widmer-Schlumpf, qui n’a certainement
pas cette force de conviction, mijote une
recette plus soft, d’autant que, assise sur
un siège éjectable, elle ne tient pas à se
faire trop d’adversaires.
C’est dans ce contexte que, par hasard, sort
aujourd’hui un rapport de grande envergure et indépendant, concluant qu’une
majorité de Suisses non seulement sont favorables à l’aide au suicide, mais souhaiteraient autoriser l’euthanasie active. Et la
plupart des journalistes de donner dans le
panneau, sans aucune mise en perspective,
et sans même relever que l’auteur si «indépendant» de ce rapport est un conseiller ju-
ridique d’une association d’aide au suicide.
Surtout, les journalistes moutons font
preuve d’un hallucinant manque d’esprit
critique, parlant d’aide active au suicide,
alors qu’il s’agit de demande de meurtre.
Ils laissent aussi entendre que l’éthique serait à la remorque des sondages, alors que,
en réalité, il pourrait y avoir 90% de gens
favorables, un meurtre reste un acte illicite,
fût-il effectué sur la demande expresse
d’un malade.
Cette requête est absurde pour plusieurs
raisons. D’une part si, comme l’auteur du
rapport le dit à la télévision, l’autonomie
du patient prime, on ne voit pas pourquoi
une personne en bonne santé, mais fatiguée de vivre, n’aurait pas tout autant droit
à son autonomie, et qu’on la tue à sa demande. Qu’on ne s’y trompe pas: les per-
sonnes fatiguées, esseulées, ou simplement âgées constituent le nouveau marché
des marchands de mort, dont l’ouvrage fait
de moins en moins recette auprès des
grands malades, depuis que ceux-ci sont
pris en charge par les soins palliatifs.
D’autre part, c’est tout autre chose de ne
pas prolonger une vie avec des moyens disproportionnés, car le non-acharnement,
ou le retrait thérapeutique, y respectent la
dignité humaine; et si le malade décède,
c’est la maladie qui l’aura tué, aucunement
le médecin. Dans l’euthanasie au contraire,
le médecin devient lui-même un meurtrier.
Alors, les sondages peuvent dire ce qu’ils
veulent: produire volontairement et directement la mort contredit les buts de la médecine (et le Code pénal). Les médecins devraient protester: c’est leur raison d’être
que l’on veut remettre en cause.
report sur les pensionnaires du
retrait de la Confédération de ce
secteur. L’Etat prend totalement
le relais», explique Maurice Tornay, qui ajoute toutefois qu’il est
probable que la caisse cantonale ne puisse pas toujours le
faire à l’avenir.
Infrastructures
du XXIe siècle
Une des nouveautés du budget 2011 est la constitution d’un
fonds, pour l’heure doté de 20
millions, pour financer les
grands projets d’infrastructures
du XXIe siècle, notamment dans
les domaines de l’énergie, des
technologies et des transports.
Si le montant figure au budget,
le Grand Conseil doit encore se
prononcer sur ce point.
Le Nouvelliste
FAIT DU JOUR
3
équilibré malgré tout
chiffres noirs. Nouveauté: la création d’un fonds pour financer les infrastructures du XXIe siècle.
Les impôts
entrent à flot
Maurice Tornay et, à sa droite, Pierre-André Charbonnet, chef de
l’administration cantonale des finances. BITTEL
En 2001, l’Etat du Valais a engrangé 502,7 millions de francs
au titre d’impôts sur le revenu
et la fortune. Dix ans plus tard, il
devrait encaisser 751,5 millions
de francs… soit une hausse de
pratiquement 50%. Une hausse
conséquente obtenue alors que
le Valais a connu plusieurs allègements fiscaux et que la planète vient de subir sa pire crise
financière depuis la Seconde
Guerre mondiale.
Questions au conseiller d’Etat
Maurice Tornay et à PierreAndré Charbonnet, chef de l’administration cantonale des finances.
Les charges du personnel
toujours en hausse
Comme chaque année, les
charges du personnel enregistrent une hausse sensible. Par rapport au budget
2010, l’augmentation est de
25,4 millions ou de 4,1%.
La hausse s’explique par
plusieurs facteurs. Il y a
l’adaptation des salaires au
renchérissement (0,7% ou
3,6 millions), la part du renchérissement de 2010 qui
n’avait pas été prise
en compte (1 million), les
augmentations individuel-
les accordées aux serviteurs
de l’Etat (3,8 millions), les
frais de garde des agents de
la fonction publique (400
000 francs) et les frais de formation (3,1 millions).
113 nouveaux postes. Le
nombre d’employés de
l’Etat ne cesse de croître. Le
Conseil d’Etat est lié à des
décisions législatives qui
impliquent la création de
nouveaux postes. La réforme du système judiciaire,
imposée par la Confédération, nécessite à elle seule
20,5 postes supplémentaires. Quant à elles, la hausse
des effectifs de la police (9,2
postes) et la modernisation
du registre foncier (8 postes)
ont été décidées par le
Grand Conseil. L’an prochain, il y aura aussi 32,7
postes
supplémentaires
d’enseignements cantonaux
(collège, école de commerce, etc.) et 43,25 postes
nouveaux dans l’adminis-
Le budget 2011 donne l’impression que la crise n’a pas
d’influence sur les finances
cantonales?
Pour le Valais nous ne parlons
pas de crise, mais de ralentissement conjoncturel.
Effectivement, nous n’avons
pas enregistré d’effet négatif
important. Le Valais a réussi,
malgré la crise qui sévit ailleurs,
à ne pas diminuer les prestations offertes et à maintenir un
haut niveau d’investissement.
tration pour faire face à de
nouvelles tâches, comme,
par exemple, l’installation
de la Castalie à Sierre.
Pas catastrophique. «Par
rapport à l’ensemble des dépenses de l’Etat, celles consacrées au personnel représentent 24,5% en 2011. Il y a
cinq ans, ce pourcentage
était de 25,1. Il n’y a donc
pas d’augmentation catastrophique», estime Maurice
Tornay.
Nous avons traversé une situation de difficultés conjoncturelles et plusieurs réductions fiscales sont entrées en
vigueur. Malgré cela, les ren-
trées fiscales sont toujours en
augmentation. Il serait donc
possible de réduire les impôts?
L’augmentation des entrées fiscales est due à la nouvelle imposition des sociétés hydroélectriques et aux nouveaux contribuables. Le Valais, contrairement aux Grisons, connaît depuis de nombreuses années une
augmentation de sa population.
Nous enregistrons aussi des domiciliations dans le canton.
Les recettes que cette population nouvelle génère ne doivent
pas être considérées comme
nettes. L’augmentation de la population aura des coûts induits
pour les communes et pour le
canton. La population croît aussi parce que nous vivons plus
longtemps, ce qui aura des conséquences, par exemple, sur les
soins de longue durée. Il faut en
tenir compte au moment d’envisager des réductions fiscales.
Les domiciliations sont toujours importantes? Les nouveaux contribuables sont-ils
attirés par les forfaits fiscaux?
Les domiciliations suivent un
rythme constant. A mon avis,
les conditions générales qu’offre le Valais ont autant d’importance que la fiscalité, même si
ce facteur joue un rôle.
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AZ 3900 Brig |
Dienstag, 7. September 2010
Nr. 207 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20
www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl.
INHALT
Wallis
Wallis
Sport
Weltfrauenmarsch
Dorfgeschichten
Sein grösster Sieg
Der Verein ZukunftFrau (Bild:
Germaine Zenhäusern) organisiert ein Rütliwochenende in
Unterbäch. | Seite 2
Altgemeindepräsident Roger
Imboden aus St. Niklaus (Bild)
ging mit einer Dorfchronik unter die Buchautoren. | Seite 11
Stanislas Wawrinka feierte
beim US Open gegen Murray
den grössten Sieg seiner bisherigen Karriere. | Seite 16
Kantonsfinanzen | Auch im Budget zur Staatsrechnung 2011 finden sich tiefschwarze Zahlen
WALLIS | Die Walliser Kantonsfinanzen se-
Walliser Finanzen: Seit Jahren glänzen die Abschlüsse des Kantons, die Reihe exzellenter Abschlüsse geht weiter.
Bern | VCS-Initiative eingereicht
EM-Qualifikation | Heute gegen England
Für den öffentlichen
Verkehr
«Grosses Herz
und viel Kampf»
FOTO WB
Der VCS und mehr als 20
Partnerorganisationen
haben am Montag die Initiative «für den öffentlichen Verkehr» eingereicht.
Klare Stossrichtung: Die Initianten zogen mit einer roten HolzLokomotive zum Bundesplatz.
FOTO KEYSTONE
Die Verbände und Parteien wollen neu regeln, wie die Einnahmen aus der Mineralölsteuer
verteilt werden. Vom Anteil,
der nicht in die Bundeskasse
fliesst, soll neu je die Hälfte an
den Schienenverkehr und den
Strassenverkehr gehen. Heute
kommen davon 75 Prozent der
Strasse zugute und 25 Prozent
der Schiene.
Die Reaktionen der Strassenlobby auf die Initiative
fallen geharnischt aus: Die
Rede ist von «Raubzug», «Lug
und Trug» oder «Etikettenschwindel». Zahlreiche Projekte, die Engpässe auf den
Nationalstrassen
beseitigen
sollen, sind nach Darstellung der Kritiker akut gefährdet. | Seite 23
2 – 14
12
15 – 19
21
23
24
25
26
27
28
KOMMENTAR
Die Walliser Finanzen glänzen
hen auch aus der Perspektive des Kostenvoranschlages 2011 sehr gut aus. Der Kanton investiert und blickt in die Zukunft. Mit
Einnahmen von 2,877 Mia. und Ausgaben
von 2,855 Mia. Franken schliesst der Kostenvoranschlag zur Staatsrechnung 2011
mit einem Ertragsüberschuss von 22,6 Mio.
und einem Finanzierungsüberschuss von
3,7 Mio. Franken. Dabei wird der Kanton
Wallis im Jahr 2011 mehr investieren als je
zuvor: Die Netto-Investitionen von 225,8
Mio. Franken liegen deutlich über dem
mehrjährigen Durchschnitt von 160 Mio.
Diese Aufwendungen werden zu 101,6 Prozent aus eigenen Mitteln finanziert.
Gleichzeitig kann sich der Staatshaushalt ausserordentliche Abschreibungen
von 55,7 Mio. Franken erlauben und in einen Fonds für Zukunftsprojekte werden 20
Mio. Franken überwiesen. Der Kanton Wallis ist schuldenfrei. Er erwirtschaftet mittlerweile aus Vermögenserträgen mehr Geld
als er für seine Passivzinsen ausgibt. Staatsrat Tornay zeigte sich zufrieden, mahnte
aber zu Ausgabendisziplin, da er sowohl bei
der Konjunktur als auch bei kommenden
Aufgaben noch einige Unsicherheiten ausmacht. Die Walliser Finanzen glänzen aber
nach wie vor. | Seite 3
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Schweiz
Wirtschaft/Börse
Hintergrund
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
Die Finanzen
im Griff
Bei einem Blick über die Kantonsgrenzen nach Westen oder
wenn man deutsche Bundesländer zu Rate zieht, könnte sich die
Brust vor lauter Stolz schwellen:
Die Walliser Kantonsfinanzen
nehmen sich ausgesprochen
solide und gesund aus.
Auch im Budget 2011 findet
sich wieder diese Handschrift einer Politik, die zwar ausgabenseitig auf Austerität ausgerichtet ist, gleichzeitig aber dort
grosszügig bleibt, wo dies nötig
ist. In dem Sinne setzt Staatsrat
Maurice Tornay in seinem zweiten Budget die Tradition seiner
Vorgänger Wilhelm Schnyder
und Jean-René Fournier fort.
Das Wallis steht heute schuldenfrei da. Sogar die von den Finanz-Skeptikern im Parlament
und ausserhalb immer wieder
beschworenen Eventualverpflichtungen nehmen sich bei näherer
Betrachtung nicht weiter tragisch aus. Wie wollte man denn
einem Kanton noch finanzpolitisch am Zeug flicken, der mehr
Geld aus Vermögenserträgen einnimmt, als er für Passivzinsen
aufwirft?
Richtig ist, dass der Kanton
nicht einfach nur eine forcierte
Abschreibungspolitik betreibt
oder sogar Vermögen aufhäuft.
Darum ist das Wahrnehmen sozialer Verpflichtungen richtig
und auch die höheren Investitionen in Bildung und Sicherheit
(durch einen höheren Personalbestand) kann er sich leisten.
Wenn es nun sogar noch reicht,
um 20 Millionen Franken in einen Zukunftsfonds zu transferieren, dann zeigt dies auf, in welchem Masse gesunde Finanzen
auch Gestaltungsspielraum
eröffnen.
Luzius Theler
Zuversichtlich. Alex Frei vor dem EM-Start. FOTO KEYSTONE
Schweiz - England: Mit
einem Knüller startet die
Nationalmannschaft
heute in Basel ihre EMKampagne.
Zuletzt herrschte im Schweizer
Team «Torlosigkeit», und jetzt
kommt mit den Engländern
gleich der Gruppenfavorit. «Auf
so was freut man sich immer»,
so Captain Alex Frei. Und Coach
Ottmar Hitzfeld gibt die Richtung an. «Wir benötigen ein
grosses Herz und viel Kampf,
aber trotzdem auch einen kühlen Kopf.» Im Camp der Engländer spielte nicht nur das EMSpiel eine Rolle, Star Wayne
Rooney war zuletzt in ungemütliche (Sex-)Schlagzeilen geraten. | Seite 17
Walliser Bote
Dienstag, 7. September 2010
WALLIS
3
Kantonsfinanzen | Der Kanton schreibt auch für 2011 schwarze Zahlen und tätigt hohe Investitionen
Walliser Kantonsfinanzen
sind porentief gesund
WALLIS | Das Budget des
Kantons für 2011 sieht
rekordhohe Investitionen
und beträchtliche Rückstellungen vor. Die Walliser Finanzlage ist kerngesund.
«Es ist ein ausgeglichenes, zukunftsorientiertes und verantwortungsbewusstes Budget» –
mit dieser Diagnose hat der
Chef des kantonalen Finanzdepartementes, Staatsrat Maurice Tornay, gestern in Sitten
den Kostenvoranschlag zur
Staatsrechnung für das Jahr
2011 bewertet.
Und in der Tat: Mit Erträgen von 2,877 Mia. und Aufwendungen von 2,855 Mia. wird ein
Ertragsüberschuss von 22,5
Mio. Franken ausgewiesen; der
Finanzierungsüberschuss liegt
bei 3,7 Mio. Franken, die Eigenfinanzierungsmarge bei 101,6
Prozent.
Rekordhohe
Netto-Investitionen
Der Kanton Wallis wird auch im
Jahre 2011 kräftig investieren.
Mit 225,8 Mio. Franken liegen
die Netto-Investitionen sogar so
hoch wie nie zuvor. Im laufenden Jahr 2010 wendet der Kanton 224 Mio. für Investitionen
auf, im Jahr 2009 waren es 204
Mio. Franken. Damit liegt das
Investitionsniveau auch im
kommenden Jahr deutlich über
dem mehrjährigen bisherigen
Durchschnitt von 161 Mio.
Franken.
Die Einnahmen
wachsen markant an
Auch 2011 werden die Einnahmen des Kantons deutlich
wachsen. Die Regierung und die
Chefbeamten sind nicht etwa
unter die Wahrsager gegangen,
sondern stützen sich zur Hauptsache auf die sich abzeichnenden Ergebnisse für die Rechnung des laufenden Jahres ab.
Zufriedene Kassenwarte: Staatsrat Maurice Tornay (Mitte), flankiert vom Chef der Finanzverwaltung, Pierre-André Charbonnet, und Hauptbuchhalter Damian Locher.
Schon 2010 werden die Steuereinnahmen wesentlich höher
liegen als im Rahmen der vorsichtigen Budgetierung geplant
worden war. Und dieses Wachstum wird sich 2011 fortsetzen.
Es sind teils neue Steuerzahler,
die dank dem Bevölkerungswachstum die Staatskasse zusätzlich nähren, aber auch neue
Einnahmen aus der Kraftwerkbesteuerung.
Insgesamt macht der zusätzliche Steuersegen nicht weniger als 47 Mio. Franken aus.
«Die Erhöhung der Betriebskosten fiel geringer aus als die Steigerung der Einnahmen», stellt
das kantonale Finanzdepartement fest. Damit ist auch gesagt,
dass die Steuereinnahmen sich
darum günstiger entwickelt haben, weil die Walliser Wirtschaft
die Krise kaum spürte. Der Kanton Wallis hat vor diesem Hintergrund seine Leistungen nicht
etwa abgebaut, sondern diese gerade in der Bildung, im Sozialwesen oder in der Sicherheit beibehalten oder sogar ausgebaut.
Und da sind noch mehr
goldene Eier
Wenn man nun feststellt, dass
die Selbstfinanzierungsmarge
in den letzten Jahren immerhin von rund 160 Prozent auf
noch gut 100 Prozent gesunken ist, dann ist das der einzige
negative Parameter, der weit
und breit auszumachen ist.
Aber das hat seinen Grund: Der
Kanton wird im Rahmen des
Budgets 2011 zwar nicht gerade Vermögen bilden, nachdem
er seine Nettoschulden schon
vor Jahren völlig getilgt hatte.
Dies ermöglicht nun ausserordentliche Abschreibungen von
57,7 Mio. im kommenden Jahr.
Dazu will der Kanton 20
Mio. Franken in einen Finanzierungsfonds für künftige grosse
Infrastrukturprojekte das 21.
Jahrhunderts stecken – es gehe
um Projekte «von einer anderen Tragweite», etwa im Bereich der Energiepolitik. Ausdruck der kerngesunden Finanzlage ist die Tatsache, dass
der Kanton heute Vermögensoder Finanzerträge in der Höhe
von 34,5 Mio. Franken verzeichnet, die deutlich höher
liegen als die Passivzinsen von
20,9 Mio. Franken für 2011. In
der Sozialpolitik und in der Bildung wurde nicht etwa geknausert:
Für die Ermässigung der
Krankenkassenprämien werden 181,1 Mio. Franken aufgeworfen, 14,2 Mio. mehr als im
laufenden Jahr. In der Langzeitpflege übernimmt der Kanton
die wegfallenden Bundesbeiträge vollumfänglich. Es werden also in diesem Bereich im
Jahre 2011 keine Kosten auf die
Versicherten überwälzt. Insge-
FOTO WB
samt erlaubt es auch der Kostenvoranschlag 2011, die ohnehin schon gute Finanzlage des
Kantons noch einmal zu verbessern. «Kommenden Generationen soll eine gesunde Finanzlage und eine qualitativ
hochstehende Infrastruktur
hinterlassen werden, ohne die
Steuerlast zu erhöhen», bilanziert Staatsrat Tornay.
Er wäre aber kein guter Finanzchef, wenn er nicht auch
mahnende Worte fände: «Trotz
der guten Resultate auch für
das Budget 2011 bleiben gerade
bei den wirtschaftlichen Perspektiven Unsicherheiten. Eine
rigorose Beherrschung der Ausgaben bleibt wichtig.»
lth
Personalaufwand | Die Aufwendungen für das Personal steigen um 25,4 Mio. auf 644,3 Mio.
Warum steigen die Personalkosten?
WALLIS | Die Personalkosten des Kantons steigen
für 2011 massiv an.
Grund: Gerichte und Polizei werden aufgestockt.
Der Personalaufwand ist gerade im Walliser Kantonsparlament ein beliebter Kritikpunkt
der Damen und Herren des Parlamentes. Nun steigt dieser
Wert vom Budget 2010 auf das
Budget 2011 um nicht weniger
als 25,4 Mio. Franken an. Diese
Personalkosten von 644,3 Mio.
Franken für 2011 machen mittlerweile 24,5 Prozent des Betriebsaufwandes des Kantons
aus.
Der Anteil der
Personalkosten sinkt
Staatsrat Tornay, der früher als
Fraktionschef der CVP-Unterwallis nicht selten den Finger
auf diesen Punkt gelegt hatte,
geht gut gerüstet in die Budgetdebatte vom November: Er
kann einmal generell auf einen
sinkenden Anteil der Personalkosten an den Gesamtausgaben
des Kantons verweisen. Sie machen im Budget 2011 noch einen Anteil von 24,5 Prozent
aus; vor fünf Jahren lag dieser
Anteil bei 25,1 Prozent. Dann
geht der Löwenanteil der höheren Personalkosten für das
kommende Jahr – auf Beschlüsse des Grossen Rates zurück. So
waren für die Neuorganisation
der Walliser Justiz 20 neue Stellen nötig, die Walliser Kantonspolizei wird um 9,2 Stellen aufgestockt. An den kantonalen
Schulen müssen 32,7 neue Stellen geschaffen werden, im Berufsschulwesen 6. Da nimmt
sich die Erhöhung des Personalbestandes in der Zentralverwaltung um 11 Stellen nachgerade
bescheiden aus. Die Zentralverwaltung beansprucht nur einen
kleinen Teil der kantonalen
Ausgaben – er liegt im einstelligen Prozentbereich.
Fast einen Viertel des Betriebsaufwands des Kantons Wallis machen die Personalkosten aus.
Die Prioritäten
für das Jahr 2011
In der grafisch und inhaltlich
neu und viel übersichtlicher
gestalteten Botschaft des
Staatsrates an den Grossen Rat
sind erstmals auch die Prioritäten des Kantons in übersichtlicher Manier aufgelistet. Die
Schwerpunkte der Legislaturperiode 2009 bis 2013 sind für
das Jahr 2011 schwerpunktmässig: Kontrolle des Wachstums der Personalausgaben
trotz steigender Bedürfnisse,
zweite Etappe in der Neugestaltung des kantonalen Finanzausgleichs (Kanton - Gemein-
den), Schaffung und Äufnung
eines Infrastrukturfonds, Interessenvertretung beim Bund,
Teilrevision der Kantonsverfassung, um nur einige generelle
Themen zu nennen.
Auch in den einzelnen
Departementen und Dienststellen werden Prioritäten auf-
FOTO WB
gelistet, die es dem Parlament
erlauben sollten, die Arbeit der
Regierung künftig noch genauer zu bewerten. Es werden unter der Prioritätenordnung des
Staatsrates nicht weniger als
51 konkrete Massnahmen oder
Projekte genannt.
lth
AZ 3900 Brig |
Dienstag, 7. September 2010
Nr. 207 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20
www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl.
INHALT
Wallis
Wallis
Sport
Weltfrauenmarsch
Dorfgeschichten
Sein grösster Sieg
Der Verein ZukunftFrau (Bild:
Germaine Zenhäusern) organisiert ein Rütliwochenende in
Unterbäch. | Seite 2
Altgemeindepräsident Roger
Imboden aus St. Niklaus (Bild)
ging mit einer Dorfchronik unter die Buchautoren. | Seite 11
Stanislas Wawrinka feierte
beim US Open gegen Murray
den grössten Sieg seiner bisherigen Karriere. | Seite 16
Kantonsfinanzen | Auch im Budget zur Staatsrechnung 2011 finden sich tiefschwarze Zahlen
WALLIS | Die Walliser Kantonsfinanzen se-
Walliser Finanzen: Seit Jahren glänzen die Abschlüsse des Kantons, die Reihe exzellenter Abschlüsse geht weiter.
Bern | VCS-Initiative eingereicht
EM-Qualifikation | Heute gegen England
Für den öffentlichen
Verkehr
«Grosses Herz
und viel Kampf»
FOTO WB
Der VCS und mehr als 20
Partnerorganisationen
haben am Montag die Initiative «für den öffentlichen Verkehr» eingereicht.
Klare Stossrichtung: Die Initianten zogen mit einer roten HolzLokomotive zum Bundesplatz.
FOTO KEYSTONE
Die Verbände und Parteien wollen neu regeln, wie die Einnahmen aus der Mineralölsteuer
verteilt werden. Vom Anteil,
der nicht in die Bundeskasse
fliesst, soll neu je die Hälfte an
den Schienenverkehr und den
Strassenverkehr gehen. Heute
kommen davon 75 Prozent der
Strasse zugute und 25 Prozent
der Schiene.
Die Reaktionen der Strassenlobby auf die Initiative
fallen geharnischt aus: Die
Rede ist von «Raubzug», «Lug
und Trug» oder «Etikettenschwindel». Zahlreiche Projekte, die Engpässe auf den
Nationalstrassen
beseitigen
sollen, sind nach Darstellung der Kritiker akut gefährdet. | Seite 23
2 – 14
12
15 – 19
21
23
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28
KOMMENTAR
Die Walliser Finanzen glänzen
hen auch aus der Perspektive des Kostenvoranschlages 2011 sehr gut aus. Der Kanton investiert und blickt in die Zukunft. Mit
Einnahmen von 2,877 Mia. und Ausgaben
von 2,855 Mia. Franken schliesst der Kostenvoranschlag zur Staatsrechnung 2011
mit einem Ertragsüberschuss von 22,6 Mio.
und einem Finanzierungsüberschuss von
3,7 Mio. Franken. Dabei wird der Kanton
Wallis im Jahr 2011 mehr investieren als je
zuvor: Die Netto-Investitionen von 225,8
Mio. Franken liegen deutlich über dem
mehrjährigen Durchschnitt von 160 Mio.
Diese Aufwendungen werden zu 101,6 Prozent aus eigenen Mitteln finanziert.
Gleichzeitig kann sich der Staatshaushalt ausserordentliche Abschreibungen
von 55,7 Mio. Franken erlauben und in einen Fonds für Zukunftsprojekte werden 20
Mio. Franken überwiesen. Der Kanton Wallis ist schuldenfrei. Er erwirtschaftet mittlerweile aus Vermögenserträgen mehr Geld
als er für seine Passivzinsen ausgibt. Staatsrat Tornay zeigte sich zufrieden, mahnte
aber zu Ausgabendisziplin, da er sowohl bei
der Konjunktur als auch bei kommenden
Aufgaben noch einige Unsicherheiten ausmacht. Die Walliser Finanzen glänzen aber
nach wie vor. | Seite 3
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Schweiz
Wirtschaft/Börse
Hintergrund
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
Die Finanzen
im Griff
Bei einem Blick über die Kantonsgrenzen nach Westen oder
wenn man deutsche Bundesländer zu Rate zieht, könnte sich die
Brust vor lauter Stolz schwellen:
Die Walliser Kantonsfinanzen
nehmen sich ausgesprochen
solide und gesund aus.
Auch im Budget 2011 findet
sich wieder diese Handschrift einer Politik, die zwar ausgabenseitig auf Austerität ausgerichtet ist, gleichzeitig aber dort
grosszügig bleibt, wo dies nötig
ist. In dem Sinne setzt Staatsrat
Maurice Tornay in seinem zweiten Budget die Tradition seiner
Vorgänger Wilhelm Schnyder
und Jean-René Fournier fort.
Das Wallis steht heute schuldenfrei da. Sogar die von den Finanz-Skeptikern im Parlament
und ausserhalb immer wieder
beschworenen Eventualverpflichtungen nehmen sich bei näherer
Betrachtung nicht weiter tragisch aus. Wie wollte man denn
einem Kanton noch finanzpolitisch am Zeug flicken, der mehr
Geld aus Vermögenserträgen einnimmt, als er für Passivzinsen
aufwirft?
Richtig ist, dass der Kanton
nicht einfach nur eine forcierte
Abschreibungspolitik betreibt
oder sogar Vermögen aufhäuft.
Darum ist das Wahrnehmen sozialer Verpflichtungen richtig
und auch die höheren Investitionen in Bildung und Sicherheit
(durch einen höheren Personalbestand) kann er sich leisten.
Wenn es nun sogar noch reicht,
um 20 Millionen Franken in einen Zukunftsfonds zu transferieren, dann zeigt dies auf, in welchem Masse gesunde Finanzen
auch Gestaltungsspielraum
eröffnen.
Luzius Theler
Zuversichtlich. Alex Frei vor dem EM-Start. FOTO KEYSTONE
Schweiz - England: Mit
einem Knüller startet die
Nationalmannschaft
heute in Basel ihre EMKampagne.
Zuletzt herrschte im Schweizer
Team «Torlosigkeit», und jetzt
kommt mit den Engländern
gleich der Gruppenfavorit. «Auf
so was freut man sich immer»,
so Captain Alex Frei. Und Coach
Ottmar Hitzfeld gibt die Richtung an. «Wir benötigen ein
grosses Herz und viel Kampf,
aber trotzdem auch einen kühlen Kopf.» Im Camp der Engländer spielte nicht nur das EMSpiel eine Rolle, Star Wayne
Rooney war zuletzt in ungemütliche (Sex-)Schlagzeilen geraten. | Seite 17
20 VALAIS
Mardi 7 septembre 2010
Le Nouvelliste
jcz - sl
Cycles de vie dans le canton
JOURNÉES DU PATRIMOINE Le thème de la 17e édition permettra de découvrir ce week-end
de nombreux édifices et sites. A Sion, les trésors archéologiques seront mis à l’honneur.
CATHRINE KILLÉ ELSIG
«Nous avons toujours eu la volonté d’offrir des rendez-vous
dans tout le canton.» Benoît
Coppey du Service des bâtiments de l’Etat du Valais peut
mettre en avant une nouvelle
fois des découvertes très variées dans le cadre des 17es
Journées européennes du patrimoine. «Le thème choisi,
«Cycles de vie» a été élargi»,
poursuit Benoît Coppey. Ainsi
que le signale le message des
conservateurs romands du
patrimoine, les monuments
eux-mêmes ont plusieurs cycles de vie. «Usure, dégradation, évolution des usages, des
besoins et des goûts, rares sont
ceux qui nous sont parvenus
dans leur état d’origine, la plupart ont été transformés et ce
processus se poursuit.»
Les initiateurs au niveau
romand résument les opportunités programmées les 11 et
12 septembre. «Laissez-vous
surprendre par la richesse et
l’histoire des monuments qui
accompagnent les étapes de la
vie humaine, ainsi que par la
diversité des fonctions et des
formes que peut revêtir un bâtiment au cours de son existence.» L’an dernier, la formule axée sur «le fil de l’eau»
avait rencontré un vif succès.
Avec plus de 37 000 visites sur
les 84 sites romands, les organisateurs avaient répondu
aux attentes du public. Il est
en effet toujours passionnant
de pousser des portes derrières lesquelles, une grande his-
toire et mille petites histoires
peuvent être délivrées. Des
bâtiments sont accessibles
toute l’année à tous ou à certains usagers mais des explications détaillées sur le passé
permettent de les regarder
autrement. D’autres ne sont à
admirer que durant ce weekend mais toujours gratuitement.
Visites pour tous
L’offre cantonale est variée
puisqu’elle comprend une
quinzaine de propositions.
Par exemple à Martigny, la population pourra découvrir
toute l’histoire de la chapelle
de La Bâtiaz et de ses tableaux
votifs. L’ossuaire de Naters
reste très impressionnant et
devrait être vu au moins une
fois. A Sierre, c’est la clinique
Sainte-Claire qui pourra être
arpentée. L’édifice sur la colline de Plantzette abritait une
maternité, une pouponnière
et une école de nurses et était
considéré comme le bâtiment
hospitalier le plus moderne
du Valais dans les années 30.
A Sion, l’enfance sera aussi
à l’honneur avec une seconde
vie décidée pour une halle industrielle. Les 5500 m2 ont pu
être réaménagés pour accueillir les jeunes usagers de
la Pouponnière. Le concept
architectural s’est porté sur
l’aménagement d’un village
avec ses maisons, ses rues et
ses places. A Saint-Maurice,
c’est une opportunité exceptionnelle qui a été inscrite au
Le public pourra se renseigner de manière approfondie sur le passé très ancien de Sion. MUSÉES CANTONAUX
programme. Mgr Joseph Roduit, abbé de Saint-Maurice,
et des chanoines, montreront
aux intéressés leur quotidien
en les guidant de la salle de
théologie à la bibliothèque, en
passant par le chœur de la ba-
silique, le réfectoire, la salle
capitulaire et une chambre.
Témoins d’importance
Sion occupera une grande
place dans ses Journées du Patrimoine avec la découverte
Un bilan couleur soleil
VINEA Les amateurs n’ont pas boudé leur plaisir ce week-end à Sierre. Ils étaient plus
de 10 000 à venir déguster les 1200 crus que le Salon des vins leur proposait.
FRANCE MASSY
«Je suis surpris par la démarche
qualitative, la recherche de la connaissance et l’envie d’apprendre des
visiteurs de ce salon» a déclaré Alain
Dugas, membre du Syndicat des
producteurs de Châteauneuf-duPape et patron du Château La Nerthe. Un avis largement partagé par
les producteurs présents. «Chaque
année, la clientèle du Salon des vins
Vinea semble plus «pointue» et l’ouverture sur trois jours ainsi que
l’utulisation de la place de l’Hôtelde-Ville ont permis aux visiteurs de
mieux profiter de l’espace» confiait
pour sa par un vigneron valaisan.
L’ouverture anticipée du salon,
le vendredi soir, proposant pour la
première fois la dégustation exclusive des vins médaillés au Mondial
du pinot noir, mais aussi ceux des
associations et regroupements régionaux suisses, a interpellé le public tout content de pouvoir en
quelques verres, faire le tour de la
planète Pinot.
rent, sa découverte date d’il y a
bientôt 50 ans et il a été érigé
Néolithique final, soit entre
3000 et 2000 an av. J.-C.
Renseignements complémentaires
sur www.patrimoineromand.ch
ou sur www.venezvisiter.ch
LA TRIBUNE
DES POLITIQUES
CETTE SEMAINE
PASCAL LUISIER
DÉPUTÉ, PDC
Pour de justes
déductions fiscales
La prochaine session du
Grand Conseil verra le
développement de plus
de 80 interventions parlementaires.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à déguster avec respect les produits des vignerons. ANDRÉE-NOËLLE POT
Jeunes gâtés. La mise en avant
d’encaveurs de toute la Suisse
(Vaud, Genève, Tessin) et de l’étranger avec la présence des viticulteurs
de la prestigieuse appellation de
Châteauneuf-du-Pape, a également été très appréciée. Côté Jeunesse, les ateliers d’initiation à la
dégustation animés par Marie Linder ont eu un joli succès et les jeunes
semblent aborder le vin avec plus
de respect. «C’était frappant de voir
la curiosité de ces jeunes et leur désir
d’en savoir plus», s’est réjoui François Murisier, le nouveau président
de l’Association VINEA.
Prochaine édition les 2-3 et 4 septembre
2011.
de nécropoles.
Le P’tit sédunois sera en
fonction pour transporter les
intéressés d’un site à l’autre où
des explications détaillées seront fournies. Le dolmen M VI
ne laissera personne indiffé-
Pendant que les enfants s’amusent, les parents dégustent.
Complet pour les dégustations
Prestige au château Mercier.
ANDRÉE-NOËLLE POT
ANDRÉE-NOËLLE POT
L’une d’elles devrait cependant intéresser particulièrement les contribuables valaisans.
Déposée conjointement
par les députés Xavier
Moret et Pascal Luisier,
elle demande en effet au
Conseil d’Etat d’introduire dans la loi fiscale
valaisanne la possibilité
de déduire fiscalement
l’intégralité des primes
payées aux caisses-maladie.
L’idée n’est pas nouvelle
puisque ces primes sont
déjà partiellement déductibles aujourd’hui,
mais cette motion vise à
la déduction intégrale
des primes payées,
après déduction des
subsides obtenus. L’un
des mérites de cette
motion est bien évidemment de réduire l’impact
de l’incessante hausse
des primes dans le budget des ménages valaisans. Certes de nombreux allègements fiscaux ont déjà été octroyés ces dernières années, ceci tout particu-
lièrement au bénéfice
des familles, des entreprises et des personnes
morales. Deux catégories de contribuables
n’ont cependant que peu
bénéficié de ces allègements: la classe
moyenne et les retraités.
Il est temps de songer à
eux et cette motion
constitue un premier
pas dans cette direction.
Autre objet qui devrait
susciter un débat nourri
au plénum: la loi concernant le traitement des
autorités judiciaires et
des représentants du
Ministère public. Si le
corps de la loi semble
faire l’unanimité, le traitement des greffiers risque de susciter la discussion, au vu du sort
qui leur est réservé par
le projet de loi du
Conseil d’Etat.
Quant à la loi sur le timbre, elle devrait faire
l’objet de quelques
amendements, notamment en raison des nouvelles responsabilités
que ce projet voudrait
conférer aux fiduciaires,
avocats ou gérants d’immeubles en cas de vente
d’actions de sociétés immobilières.
20 VALAIS
Mercredi 8 septembre 2010
Le Nouvelliste
xd - bm
La ministre de la Justice
au pilori
ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges
hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires.
PASCAL GUEX
Entre femmes du Haut, on
ne s’est pas fait de cadeaux
hier au Parlement valaisan.
Graziella Walker-Salzmann
(chrétiens-sociaux - CSPO)
a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État
Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard
pris dans la conduite du
dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants
du Ministère public.
Et si les jaunes du Haut
ont finalement accepté
d’entrer en matière sur un
texte de compromis pondu
par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps
défendant».
Où l’on reparle
de Rappaz
Remarquez
que
le
porte-parole du CSPO n’a
de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du
Département de la sécurité, des affaires sociales et de
l’intégration (DSSI). Au
nom du PDC du Bas-Valais,
Nicolas Voide n’a ainsi pas
hésité à clouer au pilori
l’élue socialiste, coupable à
ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression
malsaine.
Le député de Martigny a
même choisi de déborder le
simple cadre de ce projet de
loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam-
ment la gestion du cas du
chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten
aurait
ainsi affiché un manque de
reconnaissance vis-à-vis de
l’excellent travail effectué
par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont
choqués et agacés».
Les libéraux-radicaux,
eux aussi, se sont interrogés
sur ce manque de reconnaissance de la fonction.
S’il s’est réjoui d’avoir enfin
trouvé sur son bureau un
projet de loi, André Vernay
s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation».
Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en
arriver là, dans les rangs de
l’UDC. Avec une nuance de
poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité
de ces atermoiements
n’incomberait pas à Esther
Waeber-Kalbermatten.
«Les manquements sont antérieurs à sa nomination...»
Le PDC du centre
isolé
Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se
sont tout de même joints à
l’Alliance de gauche pour
accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf
un! Le PDC du centre n’a en
effet pas voulu souscrire à
Une rallonge
inévitable
Le Parlement a-t-il vraiment le
choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann
(jaune du Haut) que Jean Rossier
(PDC du centre) ont souligné hier
que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après
avoir octroyé des renforts à cette
même justice, contre l’avis du
Conseil d’État et de la Commission
des finances. Aucun groupe ne s’est
donc opposé à l’entrée en matière
sur cet objet. Et jeudi après-midi, à
l’heure de la lecture, c’est dans un
même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à
ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre
de la réforme de la justice et les
transformations qui en résultent au
Palais de justice à Sion». A noter que
seuls 460 000 francs seront payés
par le canton, le solde étant mis à la
charge des communes.
Oui sans équivoque
à l’entrée en matière
La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier.
Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN
une loi «qui n’aurait jamais
dû poser de problèmes, mais
qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de
septembre.» Pour quelles
raisons? Grégoire Dussex en
voit deux: «le manque de
courage et de célérité de la
COJU tout d’abord», mais
aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal-
bermatten qui n’aurait pas
hésité à désavouer la position de ses collègues pour
se la jouer solitaire.
Le PDC du centre a donc
demandé une étude complète sur les rétributions à
verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice
valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début
2011. Un argumentaire qui
n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes.
Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103
oui contre 21 non et aucune
abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets
non mouchetés.
SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes.
Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements.
JEAN-YVES GABBUD
ment des 660 médecins installés
sera déterminant, puisque ce sont
eux qui conseillent un médecin ou
un chirurgien à leurs patients, donc
aux clients potentiels du RSV.
Le Réseau Santé Valais n’attendra
pas sans rien faire les résultats de
l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui
«recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un
établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique.
Le Conseil d’Etat souhaite encore
que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.»
Changements au conseil
d’administration
Six mesures préconisées
Le RSV est appelé à mettre en
œuvre rapidement le concept: un
patient, un répondant. En clair, les
patients doivent pouvoir bénéficier
d’une personne de contact unique
de leur admission à leur sortie,
même s’ils changent d’hôpital.
Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô-
PALAIS DE JUSTICE
A RÉNOVER
LOI SUR LA PROTECTION
CIVILE
Mesures immédiates au RSV
Le réseau doit mettre en place un
système permettant de récolter les
plaintes et les insatisfactions des
patients. Ce pourrait être une ligne
téléphonique ou un ombudsman
ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il
est possible d’émettre une plainte,
rien n’existe pour que cela puisse se
faire de manière simple. On notera
que la loi sur la santé prévoit, à son
article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique,
qui devraient être nommés par le
Conseil d’Etat.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont
présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY
tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées.
Des cours de langues devraient être
proposés au personnel soignant.
Le système des nominations est à
revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du
Valais», déclare Maurice Tornay qui
explique que le mode de faire doit
changer parce que la situation a
évolué. «Au moment de la mise en
place du réseau, nous avons exigé
qu’il n’y ait aucun licenciement et
que les cadres retrouvent un poste à
responsabilités. Aujourd’hui, cette
directive n’a plus de raison d’être.» Le
RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois.
Le RSV est également appelé à
«développer les relations avec les
médecins installés en cabinet.» C’est
là un élément essentiel en vue de la
libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte-
«Nous courions le risque de nous
retrouver avec un renouvellement
massif du conseil d’administration
du RSV à la fin de la période. Pour
éviter cette situation dommageable,
nous avons demandé au réseau de
désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de
deux ans seulement, soit pour 2010
et 2011.» Après discussion avec les
personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille,
l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz.
Les autres administrateurs,
dont le président Raymond Pernet,
ont vu leur mandat prolonger pour
une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la
nomination. Il a été remplacé par
Georg Anthamatten de Brig-Glis, le
directeur de la fiduciaire Velesia.
102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la
nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée
en matière. Seuls les élus de l’UDC
du Haut-Valais se sont opposés à un
texte qui devrait passer le cap de la
première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai
que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer
les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du
territoire cantonal; de garantir un
état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des
moyens.
MUTATIONS
ET GAGES IMMOBILIERS
Révision
indispensable
Vieille de... 57 ans, la loi cantonale
sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le
Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de
mutation et les droits sur les gages
immobiliers (LMG). Hier, aucun
groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés
ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du
libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de
toute imposition lors des partages
successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial.
ASSERMENTATIONS
Deux Bagnards
nouveaux suppléants
Hasard du jeu des démissions et du
remplacement d’élus en cours de
mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune
- celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le
Grand Conseil. La libérale radicale de
Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX
20 VALAIS
Mercredi 8 septembre 2010
Le Nouvelliste
xd - bm
La ministre de la Justice
au pilori
ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges
hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires.
PASCAL GUEX
Entre femmes du Haut, on
ne s’est pas fait de cadeaux
hier au Parlement valaisan.
Graziella Walker-Salzmann
(chrétiens-sociaux - CSPO)
a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État
Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard
pris dans la conduite du
dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants
du Ministère public.
Et si les jaunes du Haut
ont finalement accepté
d’entrer en matière sur un
texte de compromis pondu
par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps
défendant».
Où l’on reparle
de Rappaz
Remarquez
que
le
porte-parole du CSPO n’a
de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du
Département de la sécurité, des affaires sociales et de
l’intégration (DSSI). Au
nom du PDC du Bas-Valais,
Nicolas Voide n’a ainsi pas
hésité à clouer au pilori
l’élue socialiste, coupable à
ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression
malsaine.
Le député de Martigny a
même choisi de déborder le
simple cadre de ce projet de
loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam-
ment la gestion du cas du
chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten
aurait
ainsi affiché un manque de
reconnaissance vis-à-vis de
l’excellent travail effectué
par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont
choqués et agacés».
Les libéraux-radicaux,
eux aussi, se sont interrogés
sur ce manque de reconnaissance de la fonction.
S’il s’est réjoui d’avoir enfin
trouvé sur son bureau un
projet de loi, André Vernay
s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation».
Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en
arriver là, dans les rangs de
l’UDC. Avec une nuance de
poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité
de ces atermoiements
n’incomberait pas à Esther
Waeber-Kalbermatten.
«Les manquements sont antérieurs à sa nomination...»
Le PDC du centre
isolé
Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se
sont tout de même joints à
l’Alliance de gauche pour
accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf
un! Le PDC du centre n’a en
effet pas voulu souscrire à
Une rallonge
inévitable
Le Parlement a-t-il vraiment le
choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann
(jaune du Haut) que Jean Rossier
(PDC du centre) ont souligné hier
que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après
avoir octroyé des renforts à cette
même justice, contre l’avis du
Conseil d’État et de la Commission
des finances. Aucun groupe ne s’est
donc opposé à l’entrée en matière
sur cet objet. Et jeudi après-midi, à
l’heure de la lecture, c’est dans un
même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à
ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre
de la réforme de la justice et les
transformations qui en résultent au
Palais de justice à Sion». A noter que
seuls 460 000 francs seront payés
par le canton, le solde étant mis à la
charge des communes.
Oui sans équivoque
à l’entrée en matière
La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier.
Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN
une loi «qui n’aurait jamais
dû poser de problèmes, mais
qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de
septembre.» Pour quelles
raisons? Grégoire Dussex en
voit deux: «le manque de
courage et de célérité de la
COJU tout d’abord», mais
aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal-
bermatten qui n’aurait pas
hésité à désavouer la position de ses collègues pour
se la jouer solitaire.
Le PDC du centre a donc
demandé une étude complète sur les rétributions à
verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice
valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début
2011. Un argumentaire qui
n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes.
Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103
oui contre 21 non et aucune
abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets
non mouchetés.
SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes.
Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements.
JEAN-YVES GABBUD
ment des 660 médecins installés
sera déterminant, puisque ce sont
eux qui conseillent un médecin ou
un chirurgien à leurs patients, donc
aux clients potentiels du RSV.
Le Réseau Santé Valais n’attendra
pas sans rien faire les résultats de
l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui
«recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un
établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique.
Le Conseil d’Etat souhaite encore
que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.»
Changements au conseil
d’administration
Six mesures préconisées
Le RSV est appelé à mettre en
œuvre rapidement le concept: un
patient, un répondant. En clair, les
patients doivent pouvoir bénéficier
d’une personne de contact unique
de leur admission à leur sortie,
même s’ils changent d’hôpital.
Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô-
PALAIS DE JUSTICE
A RÉNOVER
LOI SUR LA PROTECTION
CIVILE
Mesures immédiates au RSV
Le réseau doit mettre en place un
système permettant de récolter les
plaintes et les insatisfactions des
patients. Ce pourrait être une ligne
téléphonique ou un ombudsman
ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il
est possible d’émettre une plainte,
rien n’existe pour que cela puisse se
faire de manière simple. On notera
que la loi sur la santé prévoit, à son
article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique,
qui devraient être nommés par le
Conseil d’Etat.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont
présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY
tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées.
Des cours de langues devraient être
proposés au personnel soignant.
Le système des nominations est à
revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du
Valais», déclare Maurice Tornay qui
explique que le mode de faire doit
changer parce que la situation a
évolué. «Au moment de la mise en
place du réseau, nous avons exigé
qu’il n’y ait aucun licenciement et
que les cadres retrouvent un poste à
responsabilités. Aujourd’hui, cette
directive n’a plus de raison d’être.» Le
RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois.
Le RSV est également appelé à
«développer les relations avec les
médecins installés en cabinet.» C’est
là un élément essentiel en vue de la
libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte-
«Nous courions le risque de nous
retrouver avec un renouvellement
massif du conseil d’administration
du RSV à la fin de la période. Pour
éviter cette situation dommageable,
nous avons demandé au réseau de
désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de
deux ans seulement, soit pour 2010
et 2011.» Après discussion avec les
personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille,
l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz.
Les autres administrateurs,
dont le président Raymond Pernet,
ont vu leur mandat prolonger pour
une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la
nomination. Il a été remplacé par
Georg Anthamatten de Brig-Glis, le
directeur de la fiduciaire Velesia.
102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la
nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée
en matière. Seuls les élus de l’UDC
du Haut-Valais se sont opposés à un
texte qui devrait passer le cap de la
première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai
que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer
les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du
territoire cantonal; de garantir un
état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des
moyens.
MUTATIONS
ET GAGES IMMOBILIERS
Révision
indispensable
Vieille de... 57 ans, la loi cantonale
sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le
Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de
mutation et les droits sur les gages
immobiliers (LMG). Hier, aucun
groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés
ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du
libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de
toute imposition lors des partages
successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial.
ASSERMENTATIONS
Deux Bagnards
nouveaux suppléants
Hasard du jeu des démissions et du
remplacement d’élus en cours de
mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune
- celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le
Grand Conseil. La libérale radicale de
Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX
Walliser Bote
Mittwoch, 8. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Das Land liegt wie so oft im
meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im
osten drückt der Föhn und
gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran.
Der Himmel ist verhangen,
es ist windig, aber der Regen
kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen,
Föhnland...
Im Parlamentssaal spielt am
Morgen ein Quartett. Die
Musiker geben Händel. Das
Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt
ganz gut zum Ratsbetrieb.
Der Blumenschmuck im
Parlament ist zwar üppig
mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt
das Ganze völlig schlaff und
schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm
aus...
Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets
der Walliser Justiz recht
hoch gingen und die Kritik
an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten
dieses Problem von ihrem
Vorgänger «geerbt» hat.
Und der hiess Jean-René
Fournier und gehörte der
CVP an. Die Forderung nach
einer Reorganisation und
Aufwertung der Justiz geht
auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die
wurde 2006 überwiesen.
«Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts
verstehen. Das kommt in
diesem Rat leider oft vor»,
beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der
Verhandlung zum Gesetz
über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um
dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche
Muster verfalle...»
Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern
der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen
thematisiert haben, geht auf
eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen
und den Mitgliedern der
Gerichtsbehörden zurück.
tatsächlich fühlen sich die
Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in
weniger hohe Lohnklassen
vorstossen können.
Der Grosse Rat befindet
sich nun in der Rolle des
Schiedsrichters. Er wird es
nicht allen recht machen
können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt,
wenn eine Gleichstellung
erfolgt, fühlen sich die
Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen».
Der Rat behandelt heute
das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit
dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt
Änderungen im kantonalen
Steuergesetz sowie den
Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur
tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth
5
Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz
Das Walliser Parlament
als Schiedsrichter
SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das
Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche
Kritik am Departement
laut.
Sollen die Gerichtsschreiber
künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die
Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die
Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor.
Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die
Gerichtsschreiber sind in einer
wichtigen Position und wirken
aktiv an Urteilen mit.
Harte Kritik
auf breiter Front
Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets
durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen
des Departements im Falle
des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend».
Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum
man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber
auch die Justizkommission
hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss
das Parlament die Kröte wohl
schlucken.
André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über
die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für
kompetente Juristen attraktiv
sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission.
Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter.
Auch die Sünden
der Vergangenheit
Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat
die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die
Verschleppung des Dossiers
schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu
werden. Durch Lohneinbussen
lässt sich die Attraktivität der
Justiz nicht fördern. Die SVP
möchte auf die Vorschläge der
ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die
aber vom Staatsrat abgelehnt
worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg
ab. Die Vorlage ist total verpoli-
tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die
Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man
sich die nötige Zeit nehmen,
denn die Walliser Justiz kann
mit dem heutigen Statut durchaus leben.
Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der
Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die
Kommission im Juni genötigt,
die Vorlage zurückzuweisen.
Sie lädt das Parlament ein, dem
Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst
müssen die Gerichtsschreiber
ab dem 1. Januar 2011 zu den
Maximalansätzen beschäftigt
werden.
Der Standpunkt der
Regierung
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin
des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der
SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr
2006 zurückgeht. Inzwischen
sind wichtige Reformen in der
Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der
Folge auch in der Walliser Justiz
vorgenommen worden. Die
letzten Reformen liegen erst
zwei Jahre zurück. Erst jetzt
konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei
Jahre sind eine durchaus akzep-
Foto WB
table Frist für die Ausarbeitung
eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen
sehr sensiblen Bereich.
Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission
weitgehend übernommen bis
auf die Gehaltsregelung für die
Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen
Kompromiss oder eine Zwischenlösung
einschwenken
könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst
der Rat mit 103 zu 21 Stimmen
Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die
umstrittenen Lohnfragen in der
Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden.
lth
Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz
Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite
SITTEN | Eintreten auf die
Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten.
Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen.
Das Gesetz
über den Zivilschutz
Seit der 1. Lesung zum Gesetz
über den Zivilschutz haben sich
die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis)
stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine
enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und
dem Zivilschutz aus. Erno
Grand (CVP Oberwallis) zeigt
sich nach vielen offenen Fragen
nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch
kleinere Zentren in den Regio-
nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende
Teilrevision im Bund. Es gibt
dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung.
Das Wallis könnte damit Mühe
bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit
Ersatzbeiträgen. Diese sollen
künftig für die Finanzierung
von Schutzbauten verwendet
werden. Der Kanton wird nur
noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP
Oberwallis) und Staatsrätin
Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis
gut mit Schutzräumen dotiert
ist. Das Oberwallis tut sich mit
der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist
gerechtfertigt. Die Revision der
Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über
Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein.
Das Wallis verfügt über
330 000 Schutzplätze und ist
laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs».
Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche
Haltung zum Aufbau und zur
Organisation des Zivilschutzes.
Im Oberwallis muss man sich
vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine
Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied
von Gewohntem.
Kleinere Verträge
finanziell günstiger
Die Revision des Gesetzes über
die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine
«Entrümpelung», und es wer-
den Lücken geschlossen, vorab
beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei
die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz
bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der
Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen.
Gesetz über den
Umweltschutz
Auf breite Akzeptanz stösst im
Parlament das Gesetz über den
Umweltschutz. Es handelt sich
im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte,
übergeordnete Bundesrecht.
Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut
geworden, auch wenn die CVP
Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung
der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die
finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die
Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon
die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques
Melly zeigt sich von der breiten
Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton
Wallis weiss, dass eine schöne
Landschaft und eine intakte
Umwelt wichtig sind. Der Rat
spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und
Investitionskrediten in der
Landwirtschaft und für den
Umbau und die Erneuerung des
Justizgebäudes.
lth
Walliser Bote
Mittwoch, 8. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Das Land liegt wie so oft im
meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im
osten drückt der Föhn und
gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran.
Der Himmel ist verhangen,
es ist windig, aber der Regen
kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen,
Föhnland...
Im Parlamentssaal spielt am
Morgen ein Quartett. Die
Musiker geben Händel. Das
Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt
ganz gut zum Ratsbetrieb.
Der Blumenschmuck im
Parlament ist zwar üppig
mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt
das Ganze völlig schlaff und
schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm
aus...
Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets
der Walliser Justiz recht
hoch gingen und die Kritik
an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten
dieses Problem von ihrem
Vorgänger «geerbt» hat.
Und der hiess Jean-René
Fournier und gehörte der
CVP an. Die Forderung nach
einer Reorganisation und
Aufwertung der Justiz geht
auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die
wurde 2006 überwiesen.
«Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts
verstehen. Das kommt in
diesem Rat leider oft vor»,
beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der
Verhandlung zum Gesetz
über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um
dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche
Muster verfalle...»
Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern
der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen
thematisiert haben, geht auf
eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen
und den Mitgliedern der
Gerichtsbehörden zurück.
tatsächlich fühlen sich die
Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in
weniger hohe Lohnklassen
vorstossen können.
Der Grosse Rat befindet
sich nun in der Rolle des
Schiedsrichters. Er wird es
nicht allen recht machen
können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt,
wenn eine Gleichstellung
erfolgt, fühlen sich die
Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen».
Der Rat behandelt heute
das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit
dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt
Änderungen im kantonalen
Steuergesetz sowie den
Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur
tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth
5
Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz
Das Walliser Parlament
als Schiedsrichter
SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das
Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche
Kritik am Departement
laut.
Sollen die Gerichtsschreiber
künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die
Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die
Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor.
Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die
Gerichtsschreiber sind in einer
wichtigen Position und wirken
aktiv an Urteilen mit.
Harte Kritik
auf breiter Front
Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets
durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen
des Departements im Falle
des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend».
Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum
man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber
auch die Justizkommission
hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss
das Parlament die Kröte wohl
schlucken.
André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über
die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für
kompetente Juristen attraktiv
sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission.
Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter.
Auch die Sünden
der Vergangenheit
Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat
die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die
Verschleppung des Dossiers
schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu
werden. Durch Lohneinbussen
lässt sich die Attraktivität der
Justiz nicht fördern. Die SVP
möchte auf die Vorschläge der
ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die
aber vom Staatsrat abgelehnt
worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg
ab. Die Vorlage ist total verpoli-
tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die
Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man
sich die nötige Zeit nehmen,
denn die Walliser Justiz kann
mit dem heutigen Statut durchaus leben.
Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der
Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die
Kommission im Juni genötigt,
die Vorlage zurückzuweisen.
Sie lädt das Parlament ein, dem
Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst
müssen die Gerichtsschreiber
ab dem 1. Januar 2011 zu den
Maximalansätzen beschäftigt
werden.
Der Standpunkt der
Regierung
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin
des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der
SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr
2006 zurückgeht. Inzwischen
sind wichtige Reformen in der
Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der
Folge auch in der Walliser Justiz
vorgenommen worden. Die
letzten Reformen liegen erst
zwei Jahre zurück. Erst jetzt
konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei
Jahre sind eine durchaus akzep-
Foto WB
table Frist für die Ausarbeitung
eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen
sehr sensiblen Bereich.
Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission
weitgehend übernommen bis
auf die Gehaltsregelung für die
Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen
Kompromiss oder eine Zwischenlösung
einschwenken
könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst
der Rat mit 103 zu 21 Stimmen
Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die
umstrittenen Lohnfragen in der
Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden.
lth
Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz
Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite
SITTEN | Eintreten auf die
Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten.
Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen.
Das Gesetz
über den Zivilschutz
Seit der 1. Lesung zum Gesetz
über den Zivilschutz haben sich
die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis)
stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine
enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und
dem Zivilschutz aus. Erno
Grand (CVP Oberwallis) zeigt
sich nach vielen offenen Fragen
nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch
kleinere Zentren in den Regio-
nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende
Teilrevision im Bund. Es gibt
dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung.
Das Wallis könnte damit Mühe
bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit
Ersatzbeiträgen. Diese sollen
künftig für die Finanzierung
von Schutzbauten verwendet
werden. Der Kanton wird nur
noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP
Oberwallis) und Staatsrätin
Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis
gut mit Schutzräumen dotiert
ist. Das Oberwallis tut sich mit
der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist
gerechtfertigt. Die Revision der
Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über
Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein.
Das Wallis verfügt über
330 000 Schutzplätze und ist
laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs».
Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche
Haltung zum Aufbau und zur
Organisation des Zivilschutzes.
Im Oberwallis muss man sich
vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine
Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied
von Gewohntem.
Kleinere Verträge
finanziell günstiger
Die Revision des Gesetzes über
die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine
«Entrümpelung», und es wer-
den Lücken geschlossen, vorab
beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei
die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz
bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der
Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen.
Gesetz über den
Umweltschutz
Auf breite Akzeptanz stösst im
Parlament das Gesetz über den
Umweltschutz. Es handelt sich
im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte,
übergeordnete Bundesrecht.
Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut
geworden, auch wenn die CVP
Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung
der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die
finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die
Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon
die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques
Melly zeigt sich von der breiten
Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton
Wallis weiss, dass eine schöne
Landschaft und eine intakte
Umwelt wichtig sind. Der Rat
spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und
Investitionskrediten in der
Landwirtschaft und für den
Umbau und die Erneuerung des
Justizgebäudes.
lth
Walliser Bote
Mittwoch, 8. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Das Land liegt wie so oft im
meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im
osten drückt der Föhn und
gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran.
Der Himmel ist verhangen,
es ist windig, aber der Regen
kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen,
Föhnland...
Im Parlamentssaal spielt am
Morgen ein Quartett. Die
Musiker geben Händel. Das
Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt
ganz gut zum Ratsbetrieb.
Der Blumenschmuck im
Parlament ist zwar üppig
mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt
das Ganze völlig schlaff und
schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm
aus...
Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets
der Walliser Justiz recht
hoch gingen und die Kritik
an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten
dieses Problem von ihrem
Vorgänger «geerbt» hat.
Und der hiess Jean-René
Fournier und gehörte der
CVP an. Die Forderung nach
einer Reorganisation und
Aufwertung der Justiz geht
auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die
wurde 2006 überwiesen.
«Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts
verstehen. Das kommt in
diesem Rat leider oft vor»,
beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der
Verhandlung zum Gesetz
über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um
dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche
Muster verfalle...»
Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern
der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen
thematisiert haben, geht auf
eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen
und den Mitgliedern der
Gerichtsbehörden zurück.
tatsächlich fühlen sich die
Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in
weniger hohe Lohnklassen
vorstossen können.
Der Grosse Rat befindet
sich nun in der Rolle des
Schiedsrichters. Er wird es
nicht allen recht machen
können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt,
wenn eine Gleichstellung
erfolgt, fühlen sich die
Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen».
Der Rat behandelt heute
das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit
dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt
Änderungen im kantonalen
Steuergesetz sowie den
Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur
tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth
5
Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz
Das Walliser Parlament
als Schiedsrichter
SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das
Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche
Kritik am Departement
laut.
Sollen die Gerichtsschreiber
künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die
Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die
Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor.
Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die
Gerichtsschreiber sind in einer
wichtigen Position und wirken
aktiv an Urteilen mit.
Harte Kritik
auf breiter Front
Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets
durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen
des Departements im Falle
des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend».
Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum
man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber
auch die Justizkommission
hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss
das Parlament die Kröte wohl
schlucken.
André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über
die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für
kompetente Juristen attraktiv
sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission.
Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter.
Auch die Sünden
der Vergangenheit
Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat
die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die
Verschleppung des Dossiers
schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu
werden. Durch Lohneinbussen
lässt sich die Attraktivität der
Justiz nicht fördern. Die SVP
möchte auf die Vorschläge der
ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die
aber vom Staatsrat abgelehnt
worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg
ab. Die Vorlage ist total verpoli-
tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die
Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man
sich die nötige Zeit nehmen,
denn die Walliser Justiz kann
mit dem heutigen Statut durchaus leben.
Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der
Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die
Kommission im Juni genötigt,
die Vorlage zurückzuweisen.
Sie lädt das Parlament ein, dem
Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst
müssen die Gerichtsschreiber
ab dem 1. Januar 2011 zu den
Maximalansätzen beschäftigt
werden.
Der Standpunkt der
Regierung
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin
des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der
SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr
2006 zurückgeht. Inzwischen
sind wichtige Reformen in der
Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der
Folge auch in der Walliser Justiz
vorgenommen worden. Die
letzten Reformen liegen erst
zwei Jahre zurück. Erst jetzt
konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei
Jahre sind eine durchaus akzep-
Foto WB
table Frist für die Ausarbeitung
eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen
sehr sensiblen Bereich.
Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission
weitgehend übernommen bis
auf die Gehaltsregelung für die
Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen
Kompromiss oder eine Zwischenlösung
einschwenken
könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst
der Rat mit 103 zu 21 Stimmen
Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die
umstrittenen Lohnfragen in der
Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden.
lth
Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz
Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite
SITTEN | Eintreten auf die
Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten.
Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen.
Das Gesetz
über den Zivilschutz
Seit der 1. Lesung zum Gesetz
über den Zivilschutz haben sich
die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis)
stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine
enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und
dem Zivilschutz aus. Erno
Grand (CVP Oberwallis) zeigt
sich nach vielen offenen Fragen
nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch
kleinere Zentren in den Regio-
nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende
Teilrevision im Bund. Es gibt
dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung.
Das Wallis könnte damit Mühe
bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit
Ersatzbeiträgen. Diese sollen
künftig für die Finanzierung
von Schutzbauten verwendet
werden. Der Kanton wird nur
noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP
Oberwallis) und Staatsrätin
Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis
gut mit Schutzräumen dotiert
ist. Das Oberwallis tut sich mit
der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist
gerechtfertigt. Die Revision der
Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über
Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein.
Das Wallis verfügt über
330 000 Schutzplätze und ist
laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs».
Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche
Haltung zum Aufbau und zur
Organisation des Zivilschutzes.
Im Oberwallis muss man sich
vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine
Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied
von Gewohntem.
Kleinere Verträge
finanziell günstiger
Die Revision des Gesetzes über
die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine
«Entrümpelung», und es wer-
den Lücken geschlossen, vorab
beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei
die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz
bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der
Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen.
Gesetz über den
Umweltschutz
Auf breite Akzeptanz stösst im
Parlament das Gesetz über den
Umweltschutz. Es handelt sich
im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte,
übergeordnete Bundesrecht.
Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut
geworden, auch wenn die CVP
Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung
der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die
finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die
Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon
die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques
Melly zeigt sich von der breiten
Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton
Wallis weiss, dass eine schöne
Landschaft und eine intakte
Umwelt wichtig sind. Der Rat
spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und
Investitionskrediten in der
Landwirtschaft und für den
Umbau und die Erneuerung des
Justizgebäudes.
lth
20 VALAIS
Mercredi 8 septembre 2010
Le Nouvelliste
xd - bm
La ministre de la Justice
au pilori
ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges
hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires.
PASCAL GUEX
Entre femmes du Haut, on
ne s’est pas fait de cadeaux
hier au Parlement valaisan.
Graziella Walker-Salzmann
(chrétiens-sociaux - CSPO)
a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État
Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard
pris dans la conduite du
dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants
du Ministère public.
Et si les jaunes du Haut
ont finalement accepté
d’entrer en matière sur un
texte de compromis pondu
par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps
défendant».
Où l’on reparle
de Rappaz
Remarquez
que
le
porte-parole du CSPO n’a
de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du
Département de la sécurité, des affaires sociales et de
l’intégration (DSSI). Au
nom du PDC du Bas-Valais,
Nicolas Voide n’a ainsi pas
hésité à clouer au pilori
l’élue socialiste, coupable à
ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression
malsaine.
Le député de Martigny a
même choisi de déborder le
simple cadre de ce projet de
loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam-
ment la gestion du cas du
chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten
aurait
ainsi affiché un manque de
reconnaissance vis-à-vis de
l’excellent travail effectué
par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont
choqués et agacés».
Les libéraux-radicaux,
eux aussi, se sont interrogés
sur ce manque de reconnaissance de la fonction.
S’il s’est réjoui d’avoir enfin
trouvé sur son bureau un
projet de loi, André Vernay
s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation».
Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en
arriver là, dans les rangs de
l’UDC. Avec une nuance de
poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité
de ces atermoiements
n’incomberait pas à Esther
Waeber-Kalbermatten.
«Les manquements sont antérieurs à sa nomination...»
Le PDC du centre
isolé
Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se
sont tout de même joints à
l’Alliance de gauche pour
accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf
un! Le PDC du centre n’a en
effet pas voulu souscrire à
Une rallonge
inévitable
Le Parlement a-t-il vraiment le
choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann
(jaune du Haut) que Jean Rossier
(PDC du centre) ont souligné hier
que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après
avoir octroyé des renforts à cette
même justice, contre l’avis du
Conseil d’État et de la Commission
des finances. Aucun groupe ne s’est
donc opposé à l’entrée en matière
sur cet objet. Et jeudi après-midi, à
l’heure de la lecture, c’est dans un
même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à
ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre
de la réforme de la justice et les
transformations qui en résultent au
Palais de justice à Sion». A noter que
seuls 460 000 francs seront payés
par le canton, le solde étant mis à la
charge des communes.
Oui sans équivoque
à l’entrée en matière
La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier.
Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN
une loi «qui n’aurait jamais
dû poser de problèmes, mais
qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de
septembre.» Pour quelles
raisons? Grégoire Dussex en
voit deux: «le manque de
courage et de célérité de la
COJU tout d’abord», mais
aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal-
bermatten qui n’aurait pas
hésité à désavouer la position de ses collègues pour
se la jouer solitaire.
Le PDC du centre a donc
demandé une étude complète sur les rétributions à
verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice
valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début
2011. Un argumentaire qui
n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes.
Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103
oui contre 21 non et aucune
abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets
non mouchetés.
SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes.
Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements.
JEAN-YVES GABBUD
ment des 660 médecins installés
sera déterminant, puisque ce sont
eux qui conseillent un médecin ou
un chirurgien à leurs patients, donc
aux clients potentiels du RSV.
Le Réseau Santé Valais n’attendra
pas sans rien faire les résultats de
l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui
«recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un
établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique.
Le Conseil d’Etat souhaite encore
que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.»
Changements au conseil
d’administration
Six mesures préconisées
Le RSV est appelé à mettre en
œuvre rapidement le concept: un
patient, un répondant. En clair, les
patients doivent pouvoir bénéficier
d’une personne de contact unique
de leur admission à leur sortie,
même s’ils changent d’hôpital.
Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô-
PALAIS DE JUSTICE
A RÉNOVER
LOI SUR LA PROTECTION
CIVILE
Mesures immédiates au RSV
Le réseau doit mettre en place un
système permettant de récolter les
plaintes et les insatisfactions des
patients. Ce pourrait être une ligne
téléphonique ou un ombudsman
ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il
est possible d’émettre une plainte,
rien n’existe pour que cela puisse se
faire de manière simple. On notera
que la loi sur la santé prévoit, à son
article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique,
qui devraient être nommés par le
Conseil d’Etat.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont
présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY
tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées.
Des cours de langues devraient être
proposés au personnel soignant.
Le système des nominations est à
revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du
Valais», déclare Maurice Tornay qui
explique que le mode de faire doit
changer parce que la situation a
évolué. «Au moment de la mise en
place du réseau, nous avons exigé
qu’il n’y ait aucun licenciement et
que les cadres retrouvent un poste à
responsabilités. Aujourd’hui, cette
directive n’a plus de raison d’être.» Le
RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois.
Le RSV est également appelé à
«développer les relations avec les
médecins installés en cabinet.» C’est
là un élément essentiel en vue de la
libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte-
«Nous courions le risque de nous
retrouver avec un renouvellement
massif du conseil d’administration
du RSV à la fin de la période. Pour
éviter cette situation dommageable,
nous avons demandé au réseau de
désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de
deux ans seulement, soit pour 2010
et 2011.» Après discussion avec les
personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille,
l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz.
Les autres administrateurs,
dont le président Raymond Pernet,
ont vu leur mandat prolonger pour
une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la
nomination. Il a été remplacé par
Georg Anthamatten de Brig-Glis, le
directeur de la fiduciaire Velesia.
102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la
nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée
en matière. Seuls les élus de l’UDC
du Haut-Valais se sont opposés à un
texte qui devrait passer le cap de la
première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai
que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer
les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du
territoire cantonal; de garantir un
état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des
moyens.
MUTATIONS
ET GAGES IMMOBILIERS
Révision
indispensable
Vieille de... 57 ans, la loi cantonale
sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le
Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de
mutation et les droits sur les gages
immobiliers (LMG). Hier, aucun
groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés
ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du
libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de
toute imposition lors des partages
successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial.
ASSERMENTATIONS
Deux Bagnards
nouveaux suppléants
Hasard du jeu des démissions et du
remplacement d’élus en cours de
mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune
- celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le
Grand Conseil. La libérale radicale de
Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX
Walliser Bote
Mittwoch, 8. September 2010
WALLIS
3
Gesundheitsnetz Wallis | Nebst dem Spital-Audit schlägt die Regierung auch Sofortmassnahmen vor
Staatsrat macht sanften Druck
auf das GNW
SITTEN | Das Spital-Audit
werden Franzosen vornehmen. Es wird mehr
als eine Million Franken
kosten. Gestern legte
Staatsrat Maurice Tornay
weitere Empfehlungen
an die Adresse des GNW
dar.
Bereits am Freitag wurde bekannt, dass der Staatsrat des
Kantons Wallis die «Fédération
hospitalière de France» beauftragt hat, die Leistungen und
die Leitung des Gesundheitsnetz Wallis (GNW), des Zentralinstituts der Walliser Spitäler
(ZIWS) und des Walliser Gesundheitsobservatoriums
(WGO) eingehend zu prüfen.
Die Resultate des vom Grossen
Rat verlangten Audits werden
Ende März 2011 erwartet.
«Jeder kann frei
antworten»
Gestern legte Staatsrat Maurice
Tornay die Gründe dar, warum
die «Spitalvereinigung Frankreichs» eine Expertise des Walliser Spitalwesens vornehmen
wird. «Die Vorgaben waren klar.
Der Auditor muss neutral, unabhängig, hoch qualifiziert und
international anerkannt sein»;
wiederholte Tornay nochmals.
Und der Auditor müsse fähig
sein, selber ein Audit zu erstellen: «Man stützt sich dabei auf
ausgewählte Experten in den
Bereichen Medizin, Finanzen,
Recht, Management usw. Der
Auditor muss auch wissen, wie
der Föderalismus funktioniert.
Die Spitalvereinigung Frankreichs umfasst immerhin 29 Regionalverbände
öffentlicher
Spitäler in Frankreich.» Die
Zweisprachigkeit, so Tornay, sei
ein weiteres wichtiges Element.
Die Walliser Spitalpolitik wird
generell überprüft, also eine
Analyse der Spitalplanung, der
juristischen Form des GNW, des
ZIWS und des WGO sowie die
Überprüfung der Rolle der
Oberaufsichts- und Aufsichtsbehörden. Das Mandat beinhaltet aber auch ein Audit der
Funktionsweise und der Qualität der Leistungen des GNW. Es
umfasst weiter ein Expertengutachten über die administrative und medizinische Organisation des GNW, die Pflegequalität sowie die Methode, die verwendet wird, um nosokomiale
Infektionen zu verfolgen. Im
Rahmen des Audits werden
ebenfalls Befragungen zur Zufriedenheit durchgeführt. Diese betreffen die Patienten des
GNW, die Mitarbeiter des GNW,
des ZIWS und des WGO sowie
die niedergelassenen Ärzte im
Wallis, die Patienten ans GNW
überweisen. Tornay versprach
hier gestern volle Transparenz:
«Jeder Befragte kann frei antworten.» Wenn man im Rahmen des Audits Dr. Daniel
Savioz befragen wolle, so könne
man dies problemlos machen,
meinte Tornay. Dr. Savioz’ Suspendierung am Spitalzentrum
Mittelwallis war der Auslöser
für heftige Diskussionen um
die Qualität im Walliser Spitalwesen in diesem Frühjahr.
Regierung will jetzt
schon Verbesserungen
Der Staatsrat will allerdings
nicht nur die Resultate des Audits abwarten. Er will bereits
jetzt Verbesserungen. «Ab 2012
können die Patienten frei entscheiden, in welchem Spital in
der Schweiz sie sich behandeln
lassen. Damit steigt die interkantonale Konkurrenz zwischen den Spitälern. Der Staatsrat will die Position der öffentlichen Spitäler des Wallis gegenüber den ausserkantonalen
Spitälern stärken», betonte Tornay. Er empfiehlt deshalb dem
GNW eine Reihe von Massnahmen. Man soll ein Konzept «ein
Patient, eine Bezugsperson»
rasch umsetzen. Es soll ein System eingerichtet werden, das es
den Patientinnen und Patienten
sowie deren Angehörigen erleichtert, eventuelle Unzufriedenheiten oder Beschwerden
zu melden. Das GNW soll also
einen Ombudsmann bekommen. Eine Anlaufstelle, die es
laut Dr. Georges Dupuis bereits
in mehreren anderen Kantonen
gibt. Die Zweisprachigkeit oder
gar die Mehrsprachigkeit des
Pflegepersonals soll gefördert
werden. Das ist gerade für
Oberwalliser Patientinnen und
Patienten, die etwa in Sitten
hospitalisiert werden, besonders wichtig.
Beziehung zu den Ärzten
ausbauen
Das GNW soll auch die Beziehungen mit den Allgemeinpraktikern und den anderen
niedergelassenen Ärzten im
Wallis vertiefen. «Das ist entscheidend. Man muss hier Vertrauen aufbauen. Denn meistens ist es ja der Hausarzt, der
dem Patienten rät, in welchem
Spital er sich weiter behandeln
lassen soll», bemerkte Tornay.
Staatsrat Maurice Tornay (links, neben Kantonsarzt Dr. Georges Dupuis): Mit konkreten
Massnahmen auf die interkantonale Konkurrenz vorbereiten.
Bei den Anstellungen soll sich
auch das GNW an den Regeln
der Kantonsverwaltung orientieren. Tornay fügte allerdings
sofort an, dass man im GNW
auch bisher die Stellen gemäss
den gesetzlichen Vorgaben besetzt habe. Und Dr. Dupuis ergänzte, dass man aufgrund der
Reorganisation keine Mitarbeiter habe entlassen dürfen. Man
habe im Gegenteil jedem eine
seiner Fähigkeiten entsprechende Stelle anbieten müssen. Das sei nicht immer einfach gewesen. Diese «Klausel» könne man jetzt fallen lassen.
hbi
FOTO WB
Anthamatten neuer Verwaltungsrat
Dr. Odilo Guntern, Brig, scheidet aus Altersgründen aus dem
Verwaltungsrat des GNW aus. Der Staatsrat hat Georg Anthamatten aus Brig-Glis zu seinem Nachfolger ernannt. Anthamatten ist Unternehmensberater und Direktor der Treuhandfirma Valesia AG, Mitglied der Treuhand-Kammer und des
schweizerischen Treuhänder-Verbands. Ausserdem präsidiert
er mehrere Verwaltungsräte in den Bereichen Wirtschaft und
Tourismus.
Die sechs weiteren Verwaltungsratsmitglieder Dr. Raymond
Pernet, Präsident, Rosemarie Antille, Vizepräsidentin, Bernhard Andenmatten, Dr. Olivier Dérivaz, Richard Meyer und Prof.
Dr. Suzette Sandoz wurden in ihrem Amt bestätigt. Antille, An denmatten und Sandoz wurden jedoch nur für zwei Jahre ernannt. Sie werden danach aus dem VR ausscheiden. Tornay begründet dies damit, dass man das Gremium schrittweise erneuern könne.
Infrastruktur | Ideen zum Erhalt der Dorfläden Erschmatt und Bratsch gefragt
Bevölkerung wachrütteln
ERSCHMATT/BRATSCH | Die
Dorfläden in Erschmatt
und Bratsch könnten
besser laufen. Jetzt ist
die Mithilfe der Bevölkerung gefragt.
Dorfläden in Bergdörfern zu erhalten, ist kein einfaches Unterfangen. Das zeigt sich auch in
den beiden Genossenschaftsläden der Gemeinden Erschmatt
und Bratsch. Zwischen den Jahren 2000 und 2009 ging der
Umsatz der beiden Läden um
16,6 Prozent zurück. Will man
sie erhalten, muss gehandelt
werden. Im April dieses Jahres
wurde darum eine Arbeitsgruppe eingesetzt, die nach
Möglichkeiten und Ideen suchen soll, wie die beiden Läden
weiter bestehen können.
Konsum als sozialer
Treffpunkt
In der vergangenen Woche
wurde in beiden Gemeinden
ein Infoabend durchgeführt,
bei dem vor allem auch die
Ideen der Bevölkerung gefragt
waren. Bei beiden Infoveranstaltungen erhielten die Teilnehmer vorab einen kurzen
Überblick über den Istzustand
bei den beiden Dorfläden und
die Ziele der Arbeitsgruppe. Auf
die Bedeutung der Dorfläden
für die beiden Gemeinden ging
jeweils ein Gemeinderatsmitglied ein. «Wir brauchen den
Dorfladen. Er garantiert die
Versorgung, ist ein sozialer
Treffpunkt und bringt Leben
ins Dorf. Ohne diese Einkaufsmöglichkeit werden kaum
neue, junge Familien nach Erschmatt ziehen», sagte Gemeindepräsident Rafael Locher
anlässlich der Infoveranstaltung in Erschmatt. Ähnlich
tönte es in Bratsch. «Die Bevölkerung muss hinter dem Konsum stehen», sagte Mario
Schnyder, Vizepräsident von
Gampel-Bratsch.
Man ist sich einig: Die Infoabende sollten die Bevölkerung wachrütteln und ihr
klarmachen, dass die beiden
Läden ihre Unterstützung brauchen. Konkret hiesse das, wenn
alle zwei Drittel ihres täglichen
Bedarfes in den Dorfläden kaufen würden, könnte man sie erhalten. Die Gemeinden seien
bereit, der Genossenschaft, welche beide Läden betreibt, bei Investitionen finanziell unter die
Arme zu greifen, seien aber
nicht dafür verantwortlich, Defizite auszugleichen.
Die Gründe für die Umsatzrückgänge sind vielfältig. «Das Einkaufsverhalten der Leute hat
sich in den letzten Jahren massgeblich verändert. Und die Geschäfte im Talgrund locken mit
einem grossen Sortiment», so
Edmund Steiner, Leiter der Arbeitsgruppe.
«Was würdest du tun?»
Die kleinen Läden hätten oftmals gegenüber den Grossen
das Nachsehen. «Viele Leute
kaufen nach der Arbeit im Talgrund ein oder erledigen ihre
Einkäufe nur noch einmal pro
Woche in einem der grossen
Märkte im Talgrund», so Steiner weiter. Hinzu kämen noch
die Angebote von Tankstellenshops mit attraktiven Öffnungszeiten oder neue Angebotsformen, wie etwa der Online-Einkauf.
An den Infoveranstaltungen war dann auch jeweils die
Bevölkerung gefordert, ihre Ideen und Anregungen einzubringen. Vier Fragestellungen sorgten für Denkanstösse. So unter
anderem: Was würde ich tun,
wenn der Konsum mir gehören
würde? Wie soll sich der Konsum gegenüber der Konkurrenz
unterscheiden? Die Ideen aus
Wichtiger Austausch: Mario Schnyder, Vizepräsident Gampel-Bratsch (rechts im Bild)
im Gespräch mit der Bevölkerung am Infoabend in Erschmatt.
FOTO ZVG
der Bevölkerung seien vielseitig
und anregend gewesen, so Steiner weiter. «Es kam die Anregung, über einen Ausbau des
Sortiments oder flexiblere Einkaufszeiten nachzudenken»,
sagte Steiner. Ziel der Arbeits-
gruppe ist es, bis Ende Jahr konkrete Ideen und Ergebnisse für
den Erhalt der beiden Dorfläden zu präsentieren.
Schon jetzt sei aber klar,
dass vor allem die Bevölkerung
hinter den Dorfläden stehen
müsse. Wichtig sei es auch, die
Touristen über die Angebote in
den Läden zu informieren. Und
auch seitens der Konsumgenossenschaft sei nun Ideenreichtum und vor allem Flexibilität
gefragt.
mst
AZ 3900 Brig |
Mittwoch, 8. September 2010
Nr. 208 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20
www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl.
INHALT
Wallis
Wallis/Schweiz
Sport
10 Jahre danach
Vollzug regeln
Neue Europaliga?
Im Oktober 2000 fusionierten
Guttet und Feschel. Gemeindepräsident Eduard Schnyder
schaut zurück. | Seite 7
Der Strafvollzug bedarf bezüglich Hungerstreik laut Viola
Amherd (Bild) einer nationalen
Gesetzgebung. | Seite 14
Schweizer Klubs wie der SC
Bern (Bild: Kwiatowski) betreiben Planspiele für eine neue
Europaliga. | Seite 17
EM-Qualifikation | Die Fussball-Nati war gegen England chancenlos und verlor 1:3
Die Schweiz startet mit
einer Niederlage gegen
England in die EM-Qualifikation und steht damit
bereits mit dem Rücken
zur Wand.
Chancenlos. Die Schweizer (Benaglio und Von Bergen beim 1:2) schauten dem Ball oft nur hinterher.
FOTO KEYSTONE
Spitalpolitik | Empfehlungen der Regierung an das GNW
Feuerwehr | Fusion von Ried-Brig und Termen
Staatsrat fordert
rasche Massnahmen
Eine Feuerwehr
für den Brigerberg
SITTEN | Es kommt wieder
Bewegung in die Diskussion um die Qualität
an den Walliser
Spitälern.
Das GNW soll die Empfehlungen der Regierung rasch umsetzen.
FOTO WB
Bereits am Freitag wurde bekannt, dass der Staatsrat des
Kantons Wallis die «Fédération
hospitalière de France» beauftragt hat, die Leistungen
und die Leitung des Gesundheitsnetzes Wallis (GNW), des
Zentralinstituts der Walliser
Spitäler (ZIWS) und des Walliser Gesundheitsobservatoriums
(WGO) eingehend zu prüfen.
Die Resultate des vom Grossen
Rat verlangten Audits werden
Ende März 2011 erwartet.
Die Walliser Regierung
will allerdings nicht einfach
nur die Resultate des Audits abwarten. Man will bereits jetzt
Verbesserungen. Staatsrat Tornay hat gestern eine Reihe von
Empfehlungen an die Adresse
des Gesundheitsnetzes Wallis
deponiert. | Seite 3
2 – 14
12
15 – 19
20/21
21/22/23
25
26
27
28
KOMMENTAR
Die Schweizer waren zu lieb
Mit «Kopf und Herz» wollte die
Schweiz im Heimspiel gegen
England auftreten, aber es wurde ein enttäuschend zahmer
Auftritt. Die Schweizer Mannschaft hinterliess lange den Eindruck, als sei sie sich nicht bewusst, um was es geht, als befinde sie sich noch in der Vorbereitung und nicht mitten in einem
Ernstkampf. Die Schweizer waren zu lieb, störten die Engländer zu wenig konsequent und
fanden über weite Strecken
überhaupt nicht ins Spiel.
Das Team von Trainer
Ottmar Hitzfeld verzeichnete
einen klassischen Fehlstart. Bereits in der 10. Minute brachte
Wayne Rooney England in Führung. Von diesem Schock erholte sich die Schweizer Mannschaft lange nicht. | Seite 15
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Schweiz
Wirtschaft/Börse
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
Mehr als nur
Empfehlungen
In den letzten Monaten ist es in
der Debatte um die Qualität an
den Walliser Spitälern ruhig geworden. Für (kleine) Schlagzeilen
sorgte einzig der «Auslöser» der
ganzen Diskussionen, Altstaatsrat Serge Sierro. Er ist als Präsident der Organisation zur Verteidigung der Rechte der Walliser Spitalpatienten zurückgetreten, nach weniger als einem
halben Jahr.
Seine heftige Kritik am Gesundheitsnetz Wallis (GNW) endete
im Juli in einer Zivilklage, welche
das Spital Wallis gegen Serge
Sierro und seinen Mitstreiter
Jean-Claude Pont einreichte.
Gesundheitsminister Maurice
Tornay und die Verantwortlichen des GNW können aber die
Kritik nicht einfach nur mit
juristischen Schritten zum Verstummen bringen.
Die Spitalmarktöffnung im Jahr
2012 ist für das Walliser Gesundheitsnetz eine grosse Herausforderung. Patienten können
dann frei entscheiden, in welchem Spital in der Schweiz sie
sich behandeln lassen wollen. Die
Konkurrenz in Thun, Lausanne
oder Bern kämpft spätestens
dann mit gleich langen Spiessen
um die Walliser Patientinnen
und Patienten.
Die Regierung machte gestern
dem GNW dazu eine Reihe von
Empfehlungen. Dazu gehören
ein Ombudsmann für Beschwerden, Förderung der Zweisprachigkeit des Pflegepersonals, bessere Beziehungen mit den Allgemeinpraktikern oder offenere
Praxis bei Anstellungen. Das
sind eigentlich keine Empfehlungen, sondern dringende Massnahmen, die sofort umgesetzt
werden müssen.
Herold Bieler
Die Gemeindepräsidenten Stefan Luggen (links) und Herbert
Schmidhalter unterzeichneten den Fusionsvertrag.
FOTO WB
RIED-BRIG/TERMEN | Die
Feuerwehren von
Ried-Brig und Termen
fusionieren.
Damit erfüllt man die Vorgaben des kantonalen Feuerwehrkonzeptes. Beim Kanton
geht man davon aus, dass sich
die Zahl der Feuerwehrkorps
im Wallis von derzeit 170 auf
etwa 80 reduzieren wird. Im
Oberwallis werden also nach
der Übergangsphase noch etwa
20 Korps bestehen bleiben, pro
drei bis vier Gemeinden also eine Feuerwehr.
Die Fusion am Brigerberg
soll auf den 1. Januar 2011 umgesetzt werden. Das Korps soll
einen Bestand von 60 Mann haben. | Seite 2
VALAIS CONSEIL
22 GRAND
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
Le bon coup de René
ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte
PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE
Vers une déduction intégrale
des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti
majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique.
Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les
personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées
pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des
déductions des primes d’assurance vie, d’assurance
accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par
88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand
Conseil a en effet accepté une motion des députés
Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à
atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant
pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé
d’apporter son soutien à ce texte.
JEAN-YVES GABBUD
Le député libéral-radical René Constantin
a déposé une motion, qu’il a présentée
hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé
en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions
électorales ne disposent que de deux sièges
au Parlement. Cela engendre un nombre
tout aussi limité de listes ou de candidatures.
Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout
petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient:
dans les petits districts, un parti obtenant
10 voire 20% des voix n’a aucune chance
d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire.
Aujourd’hui, c’est, mathématiquement
parlant, le PDC qui bénéficie du système
en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au
parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher
une majorité, ce serait naïf.»
Le PDC impassible
On pouvait donc s’attendre, malgré
tout, à ce que le PDC combatte cette idée
qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion
est donc transmise au Conseil d’Etat pour
analyse et elle reviendra devant le Grand
Conseil au cours d’une prochaine session.
Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si
mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.»
La tactique
Les minoritaires ont tout de suite vu
dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les
partis de gauche et l’UDC sont en train de
DÉPENSES DE L’ÉTAT
Responsabiliser les députés
Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre
20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion
qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et
les répercussions de chaque décision sur l’équilibre
des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui
est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi
pour accroître les responsabilités des auteurs de lois,
motions ou postulats».
René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A
PERMIS DE CONSTRUIRE
récolter des signatures pour leur initiative
intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer
les circonscriptions électorales. Le PLR est
le seul parti minoritaire à ne pas soutenir
cette initiative. Le chef du groupe UDC,
Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC
«assez fine». «Lorsque la motion reviendra
devant le Grand Conseil, ce sera en novembre
au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre,
sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui
ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change-
Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement
conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62
non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le
PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre
ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la
bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement.
Pas de densités différentes
ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors
que cette récolte est difficile. Pour l’heure,
selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures
nécessaires ont été obtenues.
A moins que…
Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est
aussi faite de tactique», répond-il, tout en
ajoutant: «Nous avons aussi des projets de
réforme des circonscriptions électorales.
Nous n’avons pas le choix, parce que leValais
est un canton moderne.»
PROTECTION DES ANIMAUX
Non à l’exception valaisanne
L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la
poursuite de délits de manière plus professionnelle».
Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée
Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand
soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui
a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines
après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée
d’un avocat pour animaux.
RÉVISION DE LA LOI FISCALE
Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée
JEAN-YVES GABBUD
«Nous devons nous assurer que
l’Etat prenne ce qu’il faut, ni
trop, ni trop peu dans la poche
des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole
du groupe PLR, qui constate
que «malgré une des pires crises
économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années,
l’Etat a encaissé, en moyenne,
158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et
plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances
hydrauliques (+27 millions),
amélioration de la péréquation
financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions.
Aux yeux du PLR, il est donc
raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions
ciblées allant dans ce sens cette
semaine au Grand Conseil,
mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une
baisse fiscale de 5% pour tous
les contribuables. Une mesure
Le Nouvelliste
Jeudi 9 septembre 2010
xd - bru
présentée afin que tout le
monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et
de l’or que le canton a reçu de
la BNS, or qui lui a permis de
rembourser sa dette.
«Une baisse linéaire de 5%
pour tous est une grave erreur.
Une baisse doit être ciblée et non
linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice
Tornay. Si ce dernier se réjouit
aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il
demande de rester prudent, car
«il y a des nuages» qui planent.
Le Valais, comme les autres
cantons suisses, bénéficie de la
répartition des bénéfices de la
Banque nationale suisse (BNS).
Or, cette dernière est fortement
intervenue sur le marché des
changes pour éviter que le
franc suisse ne devienne trop
fort. En le faisant, la BNS a
acheté massivement des euros
avant que la devise européenne
ne perde de la valeur. Les pertes
se comptent en milliards, ce
qui fait craindre pour ses béné-
ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS
Notre canton adopte ViCLAS
C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier
que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis
System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de
l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la
centrale ViCLAS, la participation financière demandée
au Valais dépassera à peine les 35 000 francs.
Pour Maurice Tornay, le temps est
encore à la prudence. BITTEL/A
Selon Philippe Nantermod, l’Etat
encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A
fices à distribuer. De plus, des
projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences
financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses
cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi-
plier les exemples», déclare le
conseiller d’Etat qui souligne
aussi la nécessité d’avoir un
Etat suffisamment fort pour
garder, par exemple, des classes à Mex.
Le débat de détail relatif à la
révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi.
PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ
Il faudra faire court...
Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par
deux la durée de leurs interventions de ce prochain
vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences
que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils
n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch.
PASCAL GUEX
PUBLICITÉ
S
p
e
h
c
ro
rôti de porc cou
suisse
kg
-50%
ah
n
o
s
ch
nfo.
pami
50
11
au lieu de
23.00
MARTIGNY, ROUTE DE FULLY 63 / SION, RUE DE L’INDUSTRIE 16
VALAIS CONSEIL
22 GRAND
Z
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AG PARLEMENTAIRE
Le bon coup de René
ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte
PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE
Vers une déduction intégrale
des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti
majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique.
Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les
personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées
pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des
déductions des primes d’assurance vie, d’assurance
accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par
88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand
Conseil a en effet accepté une motion des députés
Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à
atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant
pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé
d’apporter son soutien à ce texte.
JEAN-YVES GABBUD
Le député libéral-radical René Constantin
a déposé une motion, qu’il a présentée
hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé
en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions
électorales ne disposent que de deux sièges
au Parlement. Cela engendre un nombre
tout aussi limité de listes ou de candidatures.
Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout
petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient:
dans les petits districts, un parti obtenant
10 voire 20% des voix n’a aucune chance
d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire.
Aujourd’hui, c’est, mathématiquement
parlant, le PDC qui bénéficie du système
en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au
parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher
une majorité, ce serait naïf.»
Le PDC impassible
On pouvait donc s’attendre, malgré
tout, à ce que le PDC combatte cette idée
qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion
est donc transmise au Conseil d’Etat pour
analyse et elle reviendra devant le Grand
Conseil au cours d’une prochaine session.
Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si
mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.»
La tactique
Les minoritaires ont tout de suite vu
dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les
partis de gauche et l’UDC sont en train de
DÉPENSES DE L’ÉTAT
Responsabiliser les députés
Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre
20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion
qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et
les répercussions de chaque décision sur l’équilibre
des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui
est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi
pour accroître les responsabilités des auteurs de lois,
motions ou postulats».
René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A
PERMIS DE CONSTRUIRE
récolter des signatures pour leur initiative
intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer
les circonscriptions électorales. Le PLR est
le seul parti minoritaire à ne pas soutenir
cette initiative. Le chef du groupe UDC,
Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC
«assez fine». «Lorsque la motion reviendra
devant le Grand Conseil, ce sera en novembre
au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre,
sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui
ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change-
Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement
conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62
non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le
PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre
ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la
bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement.
Pas de densités différentes
ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors
que cette récolte est difficile. Pour l’heure,
selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures
nécessaires ont été obtenues.
A moins que…
Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est
aussi faite de tactique», répond-il, tout en
ajoutant: «Nous avons aussi des projets de
réforme des circonscriptions électorales.
Nous n’avons pas le choix, parce que leValais
est un canton moderne.»
PROTECTION DES ANIMAUX
Non à l’exception valaisanne
L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la
poursuite de délits de manière plus professionnelle».
Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée
Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand
soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui
a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines
après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée
d’un avocat pour animaux.
RÉVISION DE LA LOI FISCALE
Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée
JEAN-YVES GABBUD
«Nous devons nous assurer que
l’Etat prenne ce qu’il faut, ni
trop, ni trop peu dans la poche
des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole
du groupe PLR, qui constate
que «malgré une des pires crises
économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années,
l’Etat a encaissé, en moyenne,
158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et
plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances
hydrauliques (+27 millions),
amélioration de la péréquation
financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions.
Aux yeux du PLR, il est donc
raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions
ciblées allant dans ce sens cette
semaine au Grand Conseil,
mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une
baisse fiscale de 5% pour tous
les contribuables. Une mesure
Le Nouvelliste
Jeudi 9 septembre 2010
xd - bru
présentée afin que tout le
monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et
de l’or que le canton a reçu de
la BNS, or qui lui a permis de
rembourser sa dette.
«Une baisse linéaire de 5%
pour tous est une grave erreur.
Une baisse doit être ciblée et non
linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice
Tornay. Si ce dernier se réjouit
aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il
demande de rester prudent, car
«il y a des nuages» qui planent.
Le Valais, comme les autres
cantons suisses, bénéficie de la
répartition des bénéfices de la
Banque nationale suisse (BNS).
Or, cette dernière est fortement
intervenue sur le marché des
changes pour éviter que le
franc suisse ne devienne trop
fort. En le faisant, la BNS a
acheté massivement des euros
avant que la devise européenne
ne perde de la valeur. Les pertes
se comptent en milliards, ce
qui fait craindre pour ses béné-
ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS
Notre canton adopte ViCLAS
C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier
que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis
System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de
l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la
centrale ViCLAS, la participation financière demandée
au Valais dépassera à peine les 35 000 francs.
Pour Maurice Tornay, le temps est
encore à la prudence. BITTEL/A
Selon Philippe Nantermod, l’Etat
encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A
fices à distribuer. De plus, des
projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences
financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses
cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi-
plier les exemples», déclare le
conseiller d’Etat qui souligne
aussi la nécessité d’avoir un
Etat suffisamment fort pour
garder, par exemple, des classes à Mex.
Le débat de détail relatif à la
révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi.
PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ
Il faudra faire court...
Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par
deux la durée de leurs interventions de ce prochain
vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences
que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils
n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch.
PASCAL GUEX
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au lieu de
23.00
MARTIGNY, ROUTE DE FULLY 63 / SION, RUE DE L’INDUSTRIE 16
VALAIS CONSEIL
22 GRAND
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AG PARLEMENTAIRE
Le bon coup de René
ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte
PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE
Vers une déduction intégrale
des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti
majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique.
Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les
personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées
pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des
déductions des primes d’assurance vie, d’assurance
accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par
88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand
Conseil a en effet accepté une motion des députés
Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à
atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant
pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé
d’apporter son soutien à ce texte.
JEAN-YVES GABBUD
Le député libéral-radical René Constantin
a déposé une motion, qu’il a présentée
hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé
en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions
électorales ne disposent que de deux sièges
au Parlement. Cela engendre un nombre
tout aussi limité de listes ou de candidatures.
Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout
petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient:
dans les petits districts, un parti obtenant
10 voire 20% des voix n’a aucune chance
d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire.
Aujourd’hui, c’est, mathématiquement
parlant, le PDC qui bénéficie du système
en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au
parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher
une majorité, ce serait naïf.»
Le PDC impassible
On pouvait donc s’attendre, malgré
tout, à ce que le PDC combatte cette idée
qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion
est donc transmise au Conseil d’Etat pour
analyse et elle reviendra devant le Grand
Conseil au cours d’une prochaine session.
Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si
mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.»
La tactique
Les minoritaires ont tout de suite vu
dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les
partis de gauche et l’UDC sont en train de
DÉPENSES DE L’ÉTAT
Responsabiliser les députés
Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre
20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion
qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et
les répercussions de chaque décision sur l’équilibre
des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui
est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi
pour accroître les responsabilités des auteurs de lois,
motions ou postulats».
René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A
PERMIS DE CONSTRUIRE
récolter des signatures pour leur initiative
intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer
les circonscriptions électorales. Le PLR est
le seul parti minoritaire à ne pas soutenir
cette initiative. Le chef du groupe UDC,
Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC
«assez fine». «Lorsque la motion reviendra
devant le Grand Conseil, ce sera en novembre
au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre,
sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui
ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change-
Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement
conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62
non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le
PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre
ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la
bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement.
Pas de densités différentes
ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors
que cette récolte est difficile. Pour l’heure,
selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures
nécessaires ont été obtenues.
A moins que…
Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est
aussi faite de tactique», répond-il, tout en
ajoutant: «Nous avons aussi des projets de
réforme des circonscriptions électorales.
Nous n’avons pas le choix, parce que leValais
est un canton moderne.»
PROTECTION DES ANIMAUX
Non à l’exception valaisanne
L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la
poursuite de délits de manière plus professionnelle».
Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée
Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand
soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui
a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines
après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée
d’un avocat pour animaux.
RÉVISION DE LA LOI FISCALE
Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée
JEAN-YVES GABBUD
«Nous devons nous assurer que
l’Etat prenne ce qu’il faut, ni
trop, ni trop peu dans la poche
des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole
du groupe PLR, qui constate
que «malgré une des pires crises
économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années,
l’Etat a encaissé, en moyenne,
158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et
plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances
hydrauliques (+27 millions),
amélioration de la péréquation
financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions.
Aux yeux du PLR, il est donc
raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions
ciblées allant dans ce sens cette
semaine au Grand Conseil,
mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une
baisse fiscale de 5% pour tous
les contribuables. Une mesure
Le Nouvelliste
Jeudi 9 septembre 2010
xd - bru
présentée afin que tout le
monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et
de l’or que le canton a reçu de
la BNS, or qui lui a permis de
rembourser sa dette.
«Une baisse linéaire de 5%
pour tous est une grave erreur.
Une baisse doit être ciblée et non
linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice
Tornay. Si ce dernier se réjouit
aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il
demande de rester prudent, car
«il y a des nuages» qui planent.
Le Valais, comme les autres
cantons suisses, bénéficie de la
répartition des bénéfices de la
Banque nationale suisse (BNS).
Or, cette dernière est fortement
intervenue sur le marché des
changes pour éviter que le
franc suisse ne devienne trop
fort. En le faisant, la BNS a
acheté massivement des euros
avant que la devise européenne
ne perde de la valeur. Les pertes
se comptent en milliards, ce
qui fait craindre pour ses béné-
ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS
Notre canton adopte ViCLAS
C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier
que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis
System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de
l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la
centrale ViCLAS, la participation financière demandée
au Valais dépassera à peine les 35 000 francs.
Pour Maurice Tornay, le temps est
encore à la prudence. BITTEL/A
Selon Philippe Nantermod, l’Etat
encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A
fices à distribuer. De plus, des
projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences
financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses
cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi-
plier les exemples», déclare le
conseiller d’Etat qui souligne
aussi la nécessité d’avoir un
Etat suffisamment fort pour
garder, par exemple, des classes à Mex.
Le débat de détail relatif à la
révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi.
PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ
Il faudra faire court...
Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par
deux la durée de leurs interventions de ce prochain
vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences
que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils
n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch.
PASCAL GUEX
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2
WALLIS
Walliser Bote
Donnerstag, 9. September 2010
UNTERWALLIS
Mehrere Fälle
geklärt
Die Kantonspolizei Wallis
konnte mehrere Fälle von
Diebstählen und Sachbeschädigungen im Kanton
Wallis aufklären.
Zwischen Januar 2008 und
Juni 2010 begingen täter in
Monthey, Collombey, Champéry, Val d’Illiez und Massongex mehrere Einbruchdiebstähle. Sie brachen in Kleidergeschäfte, öffentliche
Gaststätten, Unternehmungen und Verwaltungen ein.
Im Mittelwallis konnte ein
29-jähriger algerischer
Staatsangehöriger ohne festen Wohnsitz nach mehreren Diebstählen von Serviergeldbeuteln in der Zeit zwischen Juni und Juli 2010 verhaftet werden. In Martinach
verhaftete man einen 25jährigen Portugiesen nach
mehreren Einbruchdiebstählen im Monat Juni 2010
in Restaurants und Wohnungen. bei den Einbru?
chen erbeutete er insgesamt
12000 Franken. In Monthey
konnte nach mehreren Einbruchdiebstählen in Geschäfte und öffentliche betriebe ein 21-jähriger Franzose verhaftet werden. Er erbeutete dabei mehr als
5000 Franken. Im August
2010 hielt die Grenzwacht in
St-Gingolph einen 42-jährigen Franzosen ohne festen
Wohnsitz an. Er war in mehrere Gartenhäuschen eingebrochen. Zudem konnte die
Kantonspolizei Wallis eine
Serie von Diebstählen aus
der Zeit zwischen Ende Juli
und Anfang August in Verbier und Le Châble aufklären.
Verliert Rappaz
Bauernhof?
bernard Rappaz bleibt vorerst besitzer seines bauernhofs. Grund: Die Familie von
Rappaz hat den im März vereinbarten Verkaufspreis
nicht bezahlt, dies berichtet
der «Nouvelliste». bernard
Rappaz kann sich nicht
mehr sicher sein, dass er
seinen bauernhof in Saxon
behalten kann. Die Familie
des bankrotten Hanfbauern,
welche das Gut im März dieses Jahres gekauft hat, hat
die geforderte Summe von
306000 Franken bisher
nicht bezahlt. Im November
wird das Gut erneut unter
den Hammer kommen. Gemäss Angaben des betreibungsamts von Martinach
muss der mögliche Käufer
bauer sein, denn der Verkauf landwirtschaftlicher
Güter unterliegt den bestimmungen des Landwirtschaftsgesetzes.
Freysinger
empört
Der Direktor des Islamischen Zentrums in Genf, Hani Ramadan, verteidigt die
Steinigung von Frauen. SVPNR oskar Freysinger und andere Politiker fordern nun
den Rücktritt von Ramadan.
oskar Freysinger (SVP) befürchtet, dass Ramadan seine Ansichten zur Steinigung
auch lehren lässt.
Institut Notre-Dame de Lourdes | Das Gebäude erstrahlt in neuem Glanz
Zeit des Provisoriums vorbei
Die Meinung der Direktorin
«…schön und
funktionell»
Die Oberwalliser Klasse freut sich über die neuen Räumlichkeiten.
Das Institut NotreDame de Lourdes (NDL)
feiert am Samstag, 11.
September 2010, die offizielle Einweihung des
neuen Gebäudes. Nach
zwei Jahren Provisorium
kehrt wieder Alltag ein.
SIDERS |
Die besondere Architektur des
Gebäudes sticht bereits von
Weitem ins Auge. Das Haus erstrahlt in erfrischendem Weiss.
Vorbei sind die Zeiten von grauen Betonwänden – hier ist die
Modernität eingezogen. 22 Millionen Franken wurden in das
neue Gebäude investiert und
das Ergebnis kann sich wirklich
sehen lassen. Grosszügige, auf
die Bewohner abgestimmte
Fensterfronten erhellen die
Räume und farbige Böden lassen das Gebäude noch einladender wirken. Nach zwei Jahren
Bauarbeiten und provisorischen Unterkünften haben die
60 Kinder, die das Institut momentan beherbergt, ein neues
Zuhause gefunden.
Schule, Wohnen und
Therapie
Das Institut bietet Kindern aus
dem ganzen Kanton, die Proble-
me im gesundheitlichen, sozialen oder schulischen Bereich
haben, ein ruhiges und geregeltes Umfeld. Der Standort Siders
bietet einige Vorteile: «Für die
Kinder ist es wichtig, von dem
Umfeld, welches ihnen vielleicht Probleme bereitet, Abstand halten zu können», erklärt Daniela Biner, Direktorin
des Instituts. Momentan gibt es
am Institut eine Primar- sowie
zwei OS-Klassen. Der Lehrplan
entspricht dabei dem der anderen Schulen. «Natürlich sind
die Programme individuell auf
die Kinder abgestimmt, die Fächer sind jedoch die gleichen
wie zum Beispiel an der OS Siders», fährt Daniela Biner fort.
Neben der Schule ist das Wohnen ein wichtiger Punkt. Viele
der Schüler leben im Internat.
«Die Kinder sind in Wohngruppen eingeteilt, die dem Familienleben nachempfunden sind.
Man verbringt seine Freizeit innerhalb dieser Gruppe, isst gemeinsam und macht die Hausaufgaben zusammen», beschreibt sie weiter. Ein weiterer
Bereich des Instituts ist die Therapie, die einzeln oder in der
Gruppe angeboten wird. «Unser
Ziel ist die bestmögliche Inte-
Foto Wb
gration unserer Schüler in die
Gemeinschaft», betont Daniela
Biner.
Gemeinsam stark
Das Institut ist in zwei Abteilungen eingeteilt. Die Kinder aus
dem Unterwallis leiden an körperlichen oder geistigen Behinderungen, ihre Therapie unterscheidet sich von jener der
Oberwalliser. Der Unterricht sowie der Wohnbereich sind einzeln geregelt, in der Pause finden jedoch Begegnungen statt.
«Die Oberwalliser Kinder, die
schnell hyperaktiv werden können und lebendiger sind, treffen hier auf ein behindertes
Kind, das eher gemächlicher ist,
sich vielleicht nicht richtig artikulieren kann. Und da gibt es
wahnsinnig schöne Begegnungen», so Daniela Biner. Unangenehme Zwischenfälle gibt es
keine. Die Mischung hilft beiden Seiten, muss aber geregelt
werden.
Anlässlich der Eröffnung
des neuen Gebäudes findet am
Samstag, dem 11. September, eine Einweihungsfeier inklusive
Führung durch das neue Gebäude statt. Die Feier ist öffentlich.
fpa
WB: Nach zwei Jahren Bauarbeiten ist das Gebäude
endlich fertig. Wie fühlen
Sie sich?
Direktorin Daniela Biner: «Ich
bin sehr glücklich. Wir brauchten zwischendurch viel Geduld
und nun sind wir vor allem
froh, dass wir wieder in einem
Gebäude angesiedelt sind, das
den Bedürfnissen der Kinder
entspricht. Das Gebäude ist
schön und funktionell. Wobei
natürlich nicht nur die Schönheit zählt, die Funktionalität ist
immens wichtig – und die
stimmt hier nun.»
Was war das Schwierigste
in den letzten zwei Jahren?
«Für mich war es schwierig, das
Personal zu begleiten, da wir
uns ja auf zwei Standorte verteilen mussten. Da war die Präsenz schwierig bei Eltern und
Kindern. Ich habe das Personal
relativ wenig gesehen. Ich bin
immer gependelt. Ausserdem
waren beide Standorte wirklich
nur provisorisch. Wir hatten
kaum Platz, die Räumlichkeiten waren nicht ideal – entweder zu gross oder zu klein. Gerade für die behinderten Kinder
hatten wir zu wenig Material
zur Verfügung. Für die Kinder
aus dem Oberwallis hatten wir
die Schule und die Therapie im
gleichen Stockwerk – man
konnte sich nicht abgrenzen. Es
gab keine richtige Wohnung.
Für sie waren die letzten zwei
Jahre schwierig. Auf der anderen Seite waren wir mitten in
der Stadt Siders angesiedelt,
was uns die Möglichkeit gab,
mit den Kindern neue Erfahrungen zu machen, mitten in
der Stadt zu leben, Kontakte zu
knüpfen und sich dementsprechend zu benehmen. Es war ein
gutes Lehrfeld.»
Was macht das neue
Gebäude aus?
«Es wirkt einladend, ist hell und
lässt viel Licht herein. Es ist
nicht etwas Ultramodernes,
sondern entspricht seinem
Zweck. Die Atmosphäre ist angenehm. Und an dem Tag, als
die Kinder eingezogen sind, hat
sich das Gebäude endlich mit
Leben gefüllt. Das war ein wunderschöner Moment.»
Was erwarten Sie vom
neuen Gebäude?
«Ich erwarte, dass wir weniger
Sorgen haben. Früher haben
wir nur noch repariert und Löcher gestopft. Nun können wir
uns sicher noch besser auf die
Arbeit mit den Kindern konzentrieren und ich hoffe, dass nun
eine gewisse Ruhe einkehren
kann, sodass jedes Kind wieder
seine Orte finden und sich heimisch fühlen kann im Wissen,
dass wir hier nun bleiben werden. Ein gewisser Komfort wird
sicher einkehren.»
Daniela Biner, Direktorin des
Instituts.
Foto Wb
Territorialreform | Das Walliser Kantonsparlament überweist eine Motion zur Neuordnung der Bezirke
Doch die SVP und die SP
sammeln weiter Unterschriften
SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament überwies
gestern überraschend
eine Motion zur Neugestaltung der Bezirke.
Doch die SVP und die
SP trauen dem «Frieden»
nicht.
Gelächter und Überraschung
gestern Vormittag, als eine Motion der freisinnig-liberalen
Fraktion (durch René Constantin) zur Abstimmung anstand:
Anders als bei früheren Gelegenheiten ist die CVP praktisch
als ein einziger Block auf die
Motion eingeschwenkt. Sie
wurde mit einer ungewohnt
komfortablen Mehrheit zur Behandlung an die Regierung
überwiesen.
Motion will eine totale
Reform
Anders als die zur Unterschrift
aufliegende Verfassungsinitiative der SVP und der SP-Linksallianz verlangt die Motion der
Freisinnig-Liberalen nicht nur
eine Reform des heutigen Wahlsystems und damit eine bessere
Berücksichtigung aller abgegebenen Stimmen, sondern auch
eine Neuordnung der Bezirke.
Das Wallis müsste sich also in
den nächsten Jahren einer totalen Neuordnung seines Territo-
riums unterziehen. Staatsrat
Maurice Tornay wird nun ein
Jahr Zeit haben, um auf den
Vorstoss zu antworten.
SP und SVP vermuten
Taktik der CVP
Während die Freisinnig-Liberalen sich erfreut zeigten, haben
die beiden anderen Minderheitsparteien, die SP-Linksallianz
und die SVP, durch Fraktionschef Jean-Luc Addor und German Eyer am Rande der Beratungen im Grossen Rat ihrem
Misstrauen Ausdruck gegeben:
Sie vermuten, dass die CVP ein
rein taktisches Abstimmungsverhalten an den Tag legte. Es
gehe der Mehrheitspartei nicht
darum, eine umfassende Reform zu unterstützen. Vielmehr
werde sie den Vorstoss entweder
auf der Ebene der Regierung
oder dann bei der Ausarbeitung
und Behandlung im Parlament
auf die lange Bank schieben
oder dann zu einem gegebenen
Zeitpunkt «abschiessen». Dies
sei auch schon früher mit ähnlichen Vorstössen passiert, argwöhnen die SVP und die SP.
Die Unterschriftensammlung geht weiter
Sowohl Jean-Luc Addor als
auch German Eyer betonten,
dass die Unterschriftensamm-
lung für ihre Verfassungsinitiative «Jede Stimme zählt» weitergeht. Bisher sind rund 3000
der 6000 nötigen Unterschriften zusammen.
Die beiden Parteien zeigen sich zuversichtlich, dass
sie die nötige Unterschriftenzahl
zusammenbekommen.
Auch beurteilen sie die Aussichten des Volksbegehrens an der
Urne als recht gut.
Die Annahme der Motion
der Freisinnig-Liberalen werde
zum gegebenen Zeitpunkt
als Argument gegen ihr Volksbegehren gebraucht, vermuten die SVP und die SP-Linksallianz.
lth
Walliser Bote
Donnerstag, 9. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Der Rat belebt sich jeweils
so zirka eine Viertelstunde
vor Sitzungsbeginn. Das
Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen
von Abgeordneten stehen
zusammen und diskutieren
Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist
kollegial-freundlich. Selbst
Damen und Herren, die sich
gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat
oft ganz gut miteinander –
über alle politischen Gräben
hinweg.
Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade
mit Ruhm bedeckt. Auch der
FC-Grossrat bezog kürzlich
ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre
das Turnier gewonnen hatte.
Jetzt reichte es noch für –
Platz 9! Gewonnen haben
die Luzerner Parlamentarier.
Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und
ein Politikum. Mittlerweile
herrscht auch im Walliser
Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen
Fahndungsinstrumente.
Im Kantonsparlament sind
zurzeit bei höchstens 130
«sitzenden» Damen und
Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads
zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments
sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den
Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles
soll in den nächsten Jahren
eingerichtet werden.
Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren
Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein
paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner.
Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern
von einer «Kategorie der
Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat!
Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um
am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher
liegen als bei Verheirateten,
von den Steuern abgezogen
werden können.
Staatsrat Maurice Tornay
hat gestern im Grossen Rat
bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009
praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit
grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt
der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz.
Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel
für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die
sprachliche Minderheit und
ist bestrebt, dies jeweils
auch konkret zu zeigen
und sogar deutsch zu reden. | lth
3
Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt
Gesundheitspolitik ist gut
SITTEN | Der Grosse Rat hat
den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt.
Im Parlament erhält die
Gesundheitspolitik meist
gute Noten.
Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung
des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit
Spannung die Ergebnisse des
Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden
ist. Die Fraktion ist beunruhigt
wegen der Überalterung der
Ärzteschaft im Kanton. Jeder
zweite Arzt ist über 55 Jahre alt.
Nicht das Geld, der
Mensch zählt
Hans Schwestermann (CSP
Oberwallis) sieht im Zentrum
der Gesundheitspolitik nicht
das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die
Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist
mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es
müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den
nächsten Jahren keine Kosten
auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll
auch regionalen Begebenheiten
Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege.
Angehörige
sind hier sehr oft über Gebühr
eingespannt. Die Angebote sind
auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten.
Im Spital Sitten gibt es
Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit,
das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der
Departementsvorsteher setzt
auf Transparenz und das ist
richtig. Allerdings befürchtet
auch sie, dass im Pflegebereich
grosse Bedürfnisse an ausgebil-
Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen.
detem Personal künftig nicht
abgedeckt sind.
Gefahr der Abwanderung
im Oberwallis
Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung.
Das Audit zum GNW kostet
1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch
komplex. Das Audit soll nicht
nur Schwachstellen, sondern
auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es
Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober-
wallis in die Deutschschweiz,
weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist
sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig
Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im
Oberwallis bestens. Die heutige
Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos?
Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist
bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue
Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative
zu einem Pflegeheimaufent-
halt. Die finanzielle Belastung
ist heute hoch; der Staatsrat soll
sich dafür einsetzen, dass die
Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es
gibt viele Baustellen. Die SVP
Unterwallis verlangt, dass die
in der Öffentlichkeit erhobenen
Vorwürfe lückenlos abgeklärt
werden. Die SP Linksallianz
begrüsst die Umsetzung des
Rauchverbots. Sie vermisst die
Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur
Kasse gebeten werden. Die SP
spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons.
Der Präsident der Gesundheits-
FOTO GNW
kommission Jérôme Buttet
(CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen
auch nicht von Zahlen in erster
Linie, sondern von Menschen.
Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin,
die Krankenkassenprämien, die
Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der
Pflege stehen im Vordergrund
der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und
auch von Fachärzten stellt eine
grosse Herausforderung dar.
Die
Krankenkassenprämien
sind im Auge zu behalten – und
zwar bei den einzelnen Kassen.
Die Zweisprachigkeit ist wichtig.
lth
Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes
Sicherheit, Steuern und Vorstösse
SITTEN | Der Grosse Rat hat
sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst.
Moderne Fahndungsmethoden anwenden
Der Rat berät den Beitritt zum
Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der
Kantone bei der Aufklärung
von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken
bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für
die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz
wird einstimmig angenommen.
Verabschiedet wird auch
der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum
strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben
Kantonen umfasst. Im Rat wird
eine mangelhafte Informationspraxis beklagt.
Änderung des kantonalen Steuergesetzes
Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher
loben die Vorlage, bringen aber
in einzelnen Punkten Kritik
an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen
die CVP und die SVP.
Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den
Grundsatz «ein Abzug für ein
Kind», der Mittelstand ist weiter
zu entlasten. Im Gegensatz zur
CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke
auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden.
Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen
zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom-
men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für
die breite Zustimmung. Er wird
sich in der Detailberatung vom
Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits
sehr tief. Es gilt, vorrangig den
Mittelstand weiter und noch
wirksamer zu entlasten. Eine
bescheidene Geste ist auch für
die Bergbahnen vorgesehen.
Die Finanzlage des Kantons ist
erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der
falsche Weg. Dazu kommt, dass
die Gewinnausschüttung der
Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht
sich auch vielfältigen Aufgaben
gegenübergestellt, weil der
Bund Leistungen abbaut. Es
zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab.
Eintreten bleibt unbestritten.
Persönliche Vorstösse
im Parlament
Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein
kantonales Konzept. Welche
Fusionen sind sinnvoll? Der
Staatsrat ist viel zu defensiv; es
droht Abwanderung. Liegen
die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor?
Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich
für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken
liegen vor. Der Staatsrat wird
alle Konzepte anfordern. Aber
in den Bezirken Brig und Visp
gibt es grosse Fusionsprojekte,
obwohl hier keine Konzepte
eingereicht
wurden.
Der
Staatsrat will keinen Zwang
ausüben. Die Fusionen sollen
von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen,
die eine Todesfeststellung
durch jeden Arzt ermöglicht.
Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt
kann dies genau so tun.
Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im
Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal)
für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen.
Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen
besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt.
lth
Walliser Bote
Donnerstag, 9. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Der Rat belebt sich jeweils
so zirka eine Viertelstunde
vor Sitzungsbeginn. Das
Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen
von Abgeordneten stehen
zusammen und diskutieren
Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist
kollegial-freundlich. Selbst
Damen und Herren, die sich
gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat
oft ganz gut miteinander –
über alle politischen Gräben
hinweg.
Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade
mit Ruhm bedeckt. Auch der
FC-Grossrat bezog kürzlich
ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre
das Turnier gewonnen hatte.
Jetzt reichte es noch für –
Platz 9! Gewonnen haben
die Luzerner Parlamentarier.
Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und
ein Politikum. Mittlerweile
herrscht auch im Walliser
Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen
Fahndungsinstrumente.
Im Kantonsparlament sind
zurzeit bei höchstens 130
«sitzenden» Damen und
Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads
zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments
sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den
Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles
soll in den nächsten Jahren
eingerichtet werden.
Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren
Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein
paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner.
Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern
von einer «Kategorie der
Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat!
Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um
am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher
liegen als bei Verheirateten,
von den Steuern abgezogen
werden können.
Staatsrat Maurice Tornay
hat gestern im Grossen Rat
bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009
praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit
grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt
der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz.
Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel
für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die
sprachliche Minderheit und
ist bestrebt, dies jeweils
auch konkret zu zeigen
und sogar deutsch zu reden. | lth
3
Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt
Gesundheitspolitik ist gut
SITTEN | Der Grosse Rat hat
den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt.
Im Parlament erhält die
Gesundheitspolitik meist
gute Noten.
Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung
des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit
Spannung die Ergebnisse des
Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden
ist. Die Fraktion ist beunruhigt
wegen der Überalterung der
Ärzteschaft im Kanton. Jeder
zweite Arzt ist über 55 Jahre alt.
Nicht das Geld, der
Mensch zählt
Hans Schwestermann (CSP
Oberwallis) sieht im Zentrum
der Gesundheitspolitik nicht
das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die
Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist
mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es
müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den
nächsten Jahren keine Kosten
auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll
auch regionalen Begebenheiten
Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege.
Angehörige
sind hier sehr oft über Gebühr
eingespannt. Die Angebote sind
auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten.
Im Spital Sitten gibt es
Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit,
das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der
Departementsvorsteher setzt
auf Transparenz und das ist
richtig. Allerdings befürchtet
auch sie, dass im Pflegebereich
grosse Bedürfnisse an ausgebil-
Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen.
detem Personal künftig nicht
abgedeckt sind.
Gefahr der Abwanderung
im Oberwallis
Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung.
Das Audit zum GNW kostet
1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch
komplex. Das Audit soll nicht
nur Schwachstellen, sondern
auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es
Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober-
wallis in die Deutschschweiz,
weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist
sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig
Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im
Oberwallis bestens. Die heutige
Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos?
Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist
bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue
Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative
zu einem Pflegeheimaufent-
halt. Die finanzielle Belastung
ist heute hoch; der Staatsrat soll
sich dafür einsetzen, dass die
Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es
gibt viele Baustellen. Die SVP
Unterwallis verlangt, dass die
in der Öffentlichkeit erhobenen
Vorwürfe lückenlos abgeklärt
werden. Die SP Linksallianz
begrüsst die Umsetzung des
Rauchverbots. Sie vermisst die
Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur
Kasse gebeten werden. Die SP
spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons.
Der Präsident der Gesundheits-
FOTO GNW
kommission Jérôme Buttet
(CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen
auch nicht von Zahlen in erster
Linie, sondern von Menschen.
Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin,
die Krankenkassenprämien, die
Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der
Pflege stehen im Vordergrund
der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und
auch von Fachärzten stellt eine
grosse Herausforderung dar.
Die
Krankenkassenprämien
sind im Auge zu behalten – und
zwar bei den einzelnen Kassen.
Die Zweisprachigkeit ist wichtig.
lth
Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes
Sicherheit, Steuern und Vorstösse
SITTEN | Der Grosse Rat hat
sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst.
Moderne Fahndungsmethoden anwenden
Der Rat berät den Beitritt zum
Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der
Kantone bei der Aufklärung
von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken
bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für
die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz
wird einstimmig angenommen.
Verabschiedet wird auch
der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum
strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben
Kantonen umfasst. Im Rat wird
eine mangelhafte Informationspraxis beklagt.
Änderung des kantonalen Steuergesetzes
Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher
loben die Vorlage, bringen aber
in einzelnen Punkten Kritik
an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen
die CVP und die SVP.
Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den
Grundsatz «ein Abzug für ein
Kind», der Mittelstand ist weiter
zu entlasten. Im Gegensatz zur
CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke
auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden.
Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen
zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom-
men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für
die breite Zustimmung. Er wird
sich in der Detailberatung vom
Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits
sehr tief. Es gilt, vorrangig den
Mittelstand weiter und noch
wirksamer zu entlasten. Eine
bescheidene Geste ist auch für
die Bergbahnen vorgesehen.
Die Finanzlage des Kantons ist
erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der
falsche Weg. Dazu kommt, dass
die Gewinnausschüttung der
Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht
sich auch vielfältigen Aufgaben
gegenübergestellt, weil der
Bund Leistungen abbaut. Es
zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab.
Eintreten bleibt unbestritten.
Persönliche Vorstösse
im Parlament
Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein
kantonales Konzept. Welche
Fusionen sind sinnvoll? Der
Staatsrat ist viel zu defensiv; es
droht Abwanderung. Liegen
die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor?
Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich
für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken
liegen vor. Der Staatsrat wird
alle Konzepte anfordern. Aber
in den Bezirken Brig und Visp
gibt es grosse Fusionsprojekte,
obwohl hier keine Konzepte
eingereicht
wurden.
Der
Staatsrat will keinen Zwang
ausüben. Die Fusionen sollen
von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen,
die eine Todesfeststellung
durch jeden Arzt ermöglicht.
Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt
kann dies genau so tun.
Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im
Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal)
für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen.
Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen
besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt.
lth
Walliser Bote
Donnerstag, 9. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Der Rat belebt sich jeweils
so zirka eine Viertelstunde
vor Sitzungsbeginn. Das
Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen
von Abgeordneten stehen
zusammen und diskutieren
Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist
kollegial-freundlich. Selbst
Damen und Herren, die sich
gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat
oft ganz gut miteinander –
über alle politischen Gräben
hinweg.
Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade
mit Ruhm bedeckt. Auch der
FC-Grossrat bezog kürzlich
ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre
das Turnier gewonnen hatte.
Jetzt reichte es noch für –
Platz 9! Gewonnen haben
die Luzerner Parlamentarier.
Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und
ein Politikum. Mittlerweile
herrscht auch im Walliser
Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen
Fahndungsinstrumente.
Im Kantonsparlament sind
zurzeit bei höchstens 130
«sitzenden» Damen und
Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads
zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments
sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den
Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles
soll in den nächsten Jahren
eingerichtet werden.
Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren
Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein
paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner.
Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern
von einer «Kategorie der
Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat!
Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um
am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher
liegen als bei Verheirateten,
von den Steuern abgezogen
werden können.
Staatsrat Maurice Tornay
hat gestern im Grossen Rat
bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009
praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit
grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt
der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz.
Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel
für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die
sprachliche Minderheit und
ist bestrebt, dies jeweils
auch konkret zu zeigen
und sogar deutsch zu reden. | lth
3
Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt
Gesundheitspolitik ist gut
SITTEN | Der Grosse Rat hat
den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt.
Im Parlament erhält die
Gesundheitspolitik meist
gute Noten.
Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung
des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit
Spannung die Ergebnisse des
Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden
ist. Die Fraktion ist beunruhigt
wegen der Überalterung der
Ärzteschaft im Kanton. Jeder
zweite Arzt ist über 55 Jahre alt.
Nicht das Geld, der
Mensch zählt
Hans Schwestermann (CSP
Oberwallis) sieht im Zentrum
der Gesundheitspolitik nicht
das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die
Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist
mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es
müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den
nächsten Jahren keine Kosten
auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll
auch regionalen Begebenheiten
Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege.
Angehörige
sind hier sehr oft über Gebühr
eingespannt. Die Angebote sind
auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten.
Im Spital Sitten gibt es
Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit,
das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der
Departementsvorsteher setzt
auf Transparenz und das ist
richtig. Allerdings befürchtet
auch sie, dass im Pflegebereich
grosse Bedürfnisse an ausgebil-
Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen.
detem Personal künftig nicht
abgedeckt sind.
Gefahr der Abwanderung
im Oberwallis
Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung.
Das Audit zum GNW kostet
1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch
komplex. Das Audit soll nicht
nur Schwachstellen, sondern
auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es
Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober-
wallis in die Deutschschweiz,
weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist
sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig
Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im
Oberwallis bestens. Die heutige
Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos?
Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist
bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue
Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative
zu einem Pflegeheimaufent-
halt. Die finanzielle Belastung
ist heute hoch; der Staatsrat soll
sich dafür einsetzen, dass die
Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es
gibt viele Baustellen. Die SVP
Unterwallis verlangt, dass die
in der Öffentlichkeit erhobenen
Vorwürfe lückenlos abgeklärt
werden. Die SP Linksallianz
begrüsst die Umsetzung des
Rauchverbots. Sie vermisst die
Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur
Kasse gebeten werden. Die SP
spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons.
Der Präsident der Gesundheits-
FOTO GNW
kommission Jérôme Buttet
(CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen
auch nicht von Zahlen in erster
Linie, sondern von Menschen.
Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin,
die Krankenkassenprämien, die
Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der
Pflege stehen im Vordergrund
der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und
auch von Fachärzten stellt eine
grosse Herausforderung dar.
Die
Krankenkassenprämien
sind im Auge zu behalten – und
zwar bei den einzelnen Kassen.
Die Zweisprachigkeit ist wichtig.
lth
Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes
Sicherheit, Steuern und Vorstösse
SITTEN | Der Grosse Rat hat
sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst.
Moderne Fahndungsmethoden anwenden
Der Rat berät den Beitritt zum
Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der
Kantone bei der Aufklärung
von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken
bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für
die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz
wird einstimmig angenommen.
Verabschiedet wird auch
der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum
strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben
Kantonen umfasst. Im Rat wird
eine mangelhafte Informationspraxis beklagt.
Änderung des kantonalen Steuergesetzes
Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher
loben die Vorlage, bringen aber
in einzelnen Punkten Kritik
an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen
die CVP und die SVP.
Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den
Grundsatz «ein Abzug für ein
Kind», der Mittelstand ist weiter
zu entlasten. Im Gegensatz zur
CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke
auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden.
Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen
zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom-
men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für
die breite Zustimmung. Er wird
sich in der Detailberatung vom
Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits
sehr tief. Es gilt, vorrangig den
Mittelstand weiter und noch
wirksamer zu entlasten. Eine
bescheidene Geste ist auch für
die Bergbahnen vorgesehen.
Die Finanzlage des Kantons ist
erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der
falsche Weg. Dazu kommt, dass
die Gewinnausschüttung der
Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht
sich auch vielfältigen Aufgaben
gegenübergestellt, weil der
Bund Leistungen abbaut. Es
zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab.
Eintreten bleibt unbestritten.
Persönliche Vorstösse
im Parlament
Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein
kantonales Konzept. Welche
Fusionen sind sinnvoll? Der
Staatsrat ist viel zu defensiv; es
droht Abwanderung. Liegen
die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor?
Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich
für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken
liegen vor. Der Staatsrat wird
alle Konzepte anfordern. Aber
in den Bezirken Brig und Visp
gibt es grosse Fusionsprojekte,
obwohl hier keine Konzepte
eingereicht
wurden.
Der
Staatsrat will keinen Zwang
ausüben. Die Fusionen sollen
von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen,
die eine Todesfeststellung
durch jeden Arzt ermöglicht.
Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt
kann dies genau so tun.
Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im
Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal)
für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen.
Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen
besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt.
lth
4
SUISSE
Jeudi 9 septembre 2010
Le Nouvelliste
ag - pf
Dans la tourmente
ÉTAT DU VALAIS
La future préposée
à la protection
des données
défend une entreprise
qui traque
les adresses
des internautes.
MARIE PARVEX
La future préposée à la protection des données de l’Etat
du Valais défend une entreprise qui traque les adresses
des internautes. Pour l’UDC
et Sébastien Fanti, il y a là un
manifeste conflit d’intérêts.
«L’avocate joue les agents
double», «Conflits d’intérêts
dans l’affaire Logistep?» «Elle
doit démissionner»: la Toile
se déchaîne autour du procès de cette entreprise qui
traque les pirates sur l’internet (voir encadré).
Les attaques se
cristallisent autour
de l’avocate de
Logistep, Ursula
Sury. En effet, elle
est la future préposée à la protection des données
de l’Etat du Valais
et l’actuelle secrétaire de la
commission chargée de ce
même sujet. Pour Sébastien
Fanti, il y a un conflit d’intérêts clair entre ces deux
mandats.
«On ne peut pas à la fois
soutenir que les adresses IP
ne méritent aucune protection, défendre une entreprise
qui traque ces adresses des
internautes, ce qui a été reconnu hier comme illégal
par le Tribunal fédéral, et en
même temps défendre les internautes et protéger leurs
données personnelles en
qualité de préposée à la protection des données. »
Attaque personnelle?
Ursula Sury était injoignable hier. C’est donc le
président de la commission
à la protection des données
de l’Etat du Valais, Sergio
Biondo, qui nous a répondu.
«Je ne vois vraiment pas où
est le conflit d’intérêts. Il y en
aurait un si Ursula Sury devait être impliquée dans un
même dossier en tant qu’avocate et en tant que préposée.
Ici ce n’est absolument pas le
cas puisque l’affaire Logistep
Son activité violait la loi
La société Logistep ne pourra
plus traquer depuis la Suisse
les offres illégales d’œuvres protégées par le droit d’auteur sur
internet. Le Tribunal fédéral a
approuvé la décision du préposé fédéral à la protection des
données, qui avait estimé
qu’une telle activité violait la loi.
Pour débusquer les internautes
coupables de piratage, la société suisse recherchait le numéro
internet (adresse IP) des personnes qui mettent gratuitement à disposition sur la toile
des fichiers musicaux ou vidéos. Logistep transmettait ensuite ces données aux sociétés
détentrices des droits d’auteur
ou à leurs représentants, qui
déposaient plainte.
Les juges du TF ont estimé à
l’unanimité que les données récoltées par la société, à tout le
moins l’adresse IP, constituent
des données personnelles au
sur
Emule
.com
LOTERIE À NUMÉROS
GENÈVE
Un millionnaire
Ils resteront
Une personne a empoché plus
de 13 millions de francs lors
du tirage d’hier soir de la
Loterie suisse à numéros
(SWISS LOTTO - PLUS).
Berne a finalement changé
d’avis: la famille kosovare
Selimi, qui vit à Carouge, peut
rester en Suisse. «C’est la
plus belle journée de ma vie!
Je me trouve enfin chez moi!»
a déclaré au bout du fil Musa
Selimi, visiblement très ému.
Agé de 40 ans, ce Kosovare vit
depuis 20 ans à Genève, où
son épouse et leurs deux enfants l’ont rejoint en 2005.
Les six numéros gagnants
sont: 1, 9, 16, 19, 23 et 28. Le
numéro complémentaire est le
13. ATS
BIENNE
Il se barricade
Démission demandée
Ursula Sury.
DR
n’a rien à voir avec un dossier
cantonal mais touche au
préposé fédéral à la protection des données.
La question que soulève
Sébastien Fanti est éventuellement de savoir s’il est politiquement juste ou non que la
future préposée puisse travailler comme avocate à côté
de son mandat. Ce doute ne
se pose cependant pas puisqu’elle est mandatée à temps
partiel. Comme cette question n’a pas lieu d’être soulevée dans le cas d’espèce, on
pourrait soupçonner plutôt
une attaque personnelle contre Ursula Sury.»
Pour l’UDC du Valais romand, la situation est claire.
La future préposée doit renoncer à son poste. «On ne
peut pas attendre du loup
qu’il défende les moutons»,
estime le parti dans un communiqué diffusé hier. Georges Tavernier, président des
libéraux-radicaux, juge qu’il
n’y a pas de conflit d’intérêts
puisque Ursula Sury n’a pas
encore pris ses fonctions de
préposée et que le Grand
Conseil l’a choisie en connaissant ses fonctions d’avocate. «Le jour où elle sera effectivement
entrée
en
fonction, elle devra par contre être attentive à ce type de
problème»,
souligne-t-il.
Même son de cloche du côté
des socialistes: «Elle défend
Logistep depuis 2008 et a été
choisie pour entrer en fonction en 2011. On ne peut pas
lui reprocher d’avoir travaillé avant son mandat
chez nous.
D’autre part, demander
la démission de quelqu’un
qui n’est pas encore entré en
fonction me paraît un peu
prématuré», estime JeanHenri Dumont, président
des socialistes valaisans.
Le Tribunal fédéral a
tranché hier dans l’affaire
Logistep en faveur des internautes.
Pour rappel, cette société
privée faisait de la traque au
piratage sur internet en pistant les adresses IP des utilisateurs de la toile. En janvier
2008, le préposé fédéral à la
protection des données a estimé que cette démarche
était illégale, une adresse IP
étant une donnée privée et
protégée. Il a donc entamé
une démarche en justice. Le
Tribunal fédéral vient de lui
donner raison.
«Cette fois c’est clair»,
clame Sébastien Fanti, défenseur de l’association Razorback qui se bat pour le
partage des œuvres libres et
légales sur la toile. «Le statut
des adresses internet est enfin
établi.»
Le Tribunal administratif
fédéral avait tranché dans
l’autre sens en première instance, donnant raison à Logistep.
TÉLÉCOMMUNICATION Le Géant bleu veut le contrôle de sa filiale en Italie.
Swisscom. La transaction se
monte au total à 256 millions d’euros (330 millions
de francs).
L’opération sera financée par les moyens propres
du groupe ou par le biais de
lignes de crédit existantes. Et
Swisscom d’assurer qu’il
disposera encore de ressources suffisantes pour
«d’autres transactions éventuelles» et pour allouer en
2011 un dividende au moins
équivalent à celui versé cette
année. Une fois Fastweb totalement reprise, le Géant
bleu en retirera les actions
de la Bourse de Milan.
Swisscom justifie la prise de
contrôle intégral de la société italienne par le «bon potentiel de croissance» de
cette dernière .
Fastweb a affiché une vigoureuse croissance depuis
sa reprise en 2007 par l’opérateur suisse. A fin juin, la
firme italienne fondée en
1999 et cotée en Bourse depuis 2000, servait plus de
1,69 million de clients dans
l’accès à l’internet à haut
débit. Au premier semestre,
Fastweb a dégagé un chiffre
d’affaires de 934,7 millions
d’euros, en hausse de 2% sur
un an. Son bénéfice net s’est
sens de la loi sur la protection
des données. Une majorité de
trois juges sur cinq a considéré
que l’activité litigieuse de
Logistep ne pouvait se justifier
par un intérêt prépondérant.
Les possibilités de reproduction
numérique compliquent certes
considérablement l’exploitation
économique globale des droits
d’auteur. Il faut cependant prendre en considération que le procédé de la société comporte
une importante atteinte à la
sphère privée pour chaque utilisateur concerné que l’Etat doit
protéger. Le Tribunal fédéral ne
veut pas que sa décision soit
vue comme protégeant les pirates. Une base légale est nécessaire pour que la procédure
choisie par Logistep puisse être
admise, qui n’existe pas à
l’heure actuelle. Sans une telle
base, une société privée ne peut
s’instituer «policier de la Toile».
EN BREF
TElEc
harge
r
Swisscom fait le ménage
Swisscom veut prendre le
contrôle intégral de sa filiale
italienne Fastweb, au centre
d’une affaire de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Le numéro un suisse
des télécommunications offre aux détenteurs de la part
de 17,9% qui lui manque 18
euros par titre.
Le prix offert aux actionnaires restants du fournisseur d’accès à l’internet
basé à Milan représente une
prime de 4,63 euros ou
34,6% par rapport au cours
de clôture de l’action
Fastweb mardi à la Bourse
de Milan, a précisé hier
LOGISTEP DÉSAVOUÉ AU TRIBUNAL FÉDÉRAL
quant à lui inscrit à 6,8 millions d’euros.
Pour mémoire, la justice
italienne accuse Fastweb et
Sparkle d’avoir facturé entre
2003 et 2007 pour 2 milliards
d’euros de services téléphoniques fictifs à une société
de
complaissance
au
Royaume-Uni. La somme
encaissée était ensuite
transférée à des sociétés
écran en Italie puis au Panama. Selon l’accusation, Les
groupes de télécommunication prenaient au passage
une commission et facturaient la TVA, sans la reverser à l’Etat. ATS
Une importante opération de
police était en cours hier soir
en ville de Bienne. Un homme,
vraisemblablement armé,
était enfermé depuis le matin
dans sa maison du quartier
des Tilleuls, proche du centre,
et menacerait de tirer.
Selon des informations recueillies par l’ATS auprès du
voisinage, l’homme a refusé
de quitter sa maison, qui allait
être mise aux enchères. Une
visite du petit immeuble locatif pour les intéressés était annoncée dans la presse pour ce
mercredi. ATS
ZURICH
Drame
de la route
Un automobiliste de 60 ans a
perdu la vie hier en fin
d’aprüs-midi dans une collision avec un camion de l’armée à Henggart.
Roulant sur une route principale, il a voulu bifurquer à gauche pour emprunter l’A4. Le
poids lourd circulant correctement en sens contraire a alors
percuté la voiture. ATS
GENÈVE
Pédophile arrêté
Un homme de 71 ans a été arrêté fin août après s’être fait
surprendre en compagnie d’un
jeune prostitué Rom de 13 ans
dans les toilettes publiques de
la gare de Cornavin, à Genève.
Le retraité a été inculpé d’actes d’ordre sexuel avec un enfant.
«Mon client affirme que le garçon lui avait dit qu’il avait 16
ans», a fait savoir Mme Orci.
L’inculpé a par le passé été
condamné à des petites peines pour des faits similaires.
Quant au jeune Rom, il a fugué. Sa mère a également disparu de la circulation. ATS
Bien intégrés, les Selimi auraient dû quitter la Suisse le 5
juillet, l’Office fédéral des migrations (ODM) refusant de la
considérer comme un cas de
rigueur de l’asile, malgré la demande du canton de Genève.
L’ODM reprochait à Musa
Selimi d’avoir fait venir sa famille clandestinement après
son refus, une position confirmée par deux jugements du
Tribunal administratif fédéral.
ATS
GENÈVE
Plainte
contre easyJet
Un juriste genevois se déplaçant en chaise roulante demande des comptes à
easyJet. Andres Perez estime
avoir été traité de façon inégale par la compagnie aérienne à bas prix, qui lui a demandé d’être accompagné
pour pouvoir embarquer sur
l’un de ses avions.
«Je demande que cette inégalité soit supprimée», a déclaré
hier M. Perez, qui a intenté une
action devant un tribunal civil
genevois et devant l’Office fédéral de l’aviation civile. Le juriste est un sportif accompli. Il
a fait des marathons en chaise
roulante et a participé à une
compétition Ironman.
M. Perez a expliqué au personnel d’easyJet qu’il pouvait très
bien sortir de l’avion à la force
de ses bras en cas de problème. Les employés de la
compagnie n’ont cependant
rien voulu savoir. Le Genevois
a donc été contraint de trouver au hasard un accompagnant parmi les autres voyageurs pour pouvoir monter
dans l’appareil. Aux yeux de M.
Perez, les règles suivies par
easyJet ne sont pas claires et
tournent parfois à l’absurde.
«J’ai voyagé sans histoire
avec ma mère qui a 60 ans,
même si elle est incapable de
me porter». Les règles varient
aussi d’une compagnie aérienne à l’autre. ATS
22 GRAND CONSEIL
Le Nouvelliste
Vendredi 10 septembre 2010
xd - sl
Le Parlement en
pleine contradiction
TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux
demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer.
JEAN-YVES GABBUD
«Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet
au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le
conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est
offert le Grand Conseil.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
GAGES IMMOBILIERS
Une nouvelle loi
et moins de sous
Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait
référence en la matière depuis 1953! Hier, le
Parlement a en effet accepté en première lecture le
projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur
les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une
abstention que le Parlement a adopté un texte pour
lequel les députés avaient pourtant déposé une
grosse quarantaine de propositions d’amendements.
Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la
charge fiscale de plus de 9 millions de francs.
Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina
minorisé sur plusieurs votes économiques par la
Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy
Mittaz.
Motions contradictoires
Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte
Diserens, a proposé de modifier plusieurs
lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour
subvenir à leurs besoins touristiques et de se
regrouper entre communes ou en régions ou
en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien
d’obligatoire donc, juste des possibilités
pour les communes qui le souhaitent.
Après ces modifications, notamment de la
loi sur les communes, la loi sur le tourisme
devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions.
Peu après, les chrétiens-sociaux du
Haut ont réussi à faire passer leur propre
motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision
de la loi sur le tourisme.
En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout
en y apportant des retouches… et une
grosse poignée de députés ne savent pas
quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe
de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi.
Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce
qu’il est aussi possible d’avancer… sans
rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution
d’une société de promotion valaisanne ne
nécessitent pas de réforme législative.
Ces deux éléments sont justement ce
que demandaient les opposants à la loi
Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga-
TAXES VERTES
Le Valais vote le statu quo
Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la
charge fiscale que les taxes causales (émoluments,
charges de préférence, taxes de remplacement) font
peser sur les entreprises.
Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans
suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes,
«notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait
ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter
que les entreprises soient trop lourdement imposées,
il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales».
Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout,
mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A
briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz.
Leurs deux motions ont été adoptées sans
contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le
même sens.
Jean-Michel Cina attaqué
Le débat autour de la loi sur le tourisme
aura aussi permis de régler quelques
comptes. «Nous avons perdu dix mois et
nous n’avons toujours rien de concret, sinon
des annonces qui suivent des annonces», a
lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de
Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina,
nous n’attendons pas de vous que vous soyez
un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie
Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le
même sens: «Nous avons eu assez de groupes
de travail et de séances.»
Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis
sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28
septembre.
4,5 millions en plus pour l’agriculture
UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné
au financement des aides aux exploitations paysannes.
PASCAL GUEX
Pas de demande de parole;
pas de discussion finale pour
aboutir à une acceptation
unanime: l’agriculture a fait
fort hier devant le Parlement
valaisan. Il est vrai que le crédit
supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du
Grand Conseil répondait à
une urgence – pallier une insuffisance de financement –
et qu’il n’engendrera aucune
charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a
rappelé dans son message:
«Les fonds mis à disposition
sont exclusivement fédéraux».
Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les
aides aux exploitations ont
été imaginées pour parer à
des difficultés financières par
la conversion de dettes pour
alléger le service des intérêts
ou par l’octroi de prêts visant à
surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le
deuxième volet concerne des
crédits d’investissement qui
sont accordés sous forme
d’aides initiales destinées à de
jeunes agriculteurs ou en tant
que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification
d’activités dans l’agriculture.
Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4
millions avait été attribué à ce
titre. Le gouvernement précise que les remboursements,
eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui
constitue en principe un
montant supérieur aux nouveaux prêts accordés».
Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de
francs votée hier, le canton va
donc pouvoir contribuer à la
libération de prêts consentis
au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits
d’investissements. Pour le
président de la Commission
des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères,
c’est essentiel. Bien plus que de
savoir si l’on sort ou non du
budget». Lui aussi favorable à
ce crédit, le député Laurent
Léger (PDC du Bas) a espéré
que ce soit la dernière fois que
le Parlement doive statuer sur
de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les
frais de problèmes de gestion
administrative. Nous demandons aussi que les montants
promis aux agriculteurs soient
versés le plus rapidement possible.»
Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces
taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont
la «consommation» varie fortement d’une activité à
l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont
communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée
par ces dernières».
FUSION DE COMMUNES
Pas de concept cantonal
Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la
mise en place d’un concept cantonal en matière de
fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la
vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose.
Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il
existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de
fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand
nombre de fusions a été enregistré dans des districts
n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc
d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de
contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.»
Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais
peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il
est nécessaire d’inviter les communes à fusionner
grâce à des coups de pouce financiers, plus que par
des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et
chacune est un succès.»
CAVES ET VENDANGES
Vers la suppression
des contrôles
Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien
les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN
ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES
Vers une simplification
Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus
d’achat des immeubles agricoles. A
son corps défendant. Par 45 oui
contre 33 non et 3 abstentions, le
Parlement a en effet décidé hier de
soutenir un postulat du député
Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement
mis à jour et auquel pourraient se
référer les notaires et les registres
fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il
considérait une telle liste comme
«peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu
coûteuse…» Rien n’y a fait.
Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa
déception et son insatisfaction.
Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui
considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus
d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne
des coûts difficilement justifiables,
souvent hors de proportion avec la
valeur du transfert immobilier. PG
Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges
ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui
appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les
doubles contrôles fédéraux et cantonaux».
Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le
contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de
cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification
et la Commission fédérale de contrôle du commerce
des vins».
Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser
nos caves se concentrer sur leur métier pendant les
vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement.
La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat
à qui ce texte a été transmis pour traitement…
PASCAL GUEX
22 GRAND CONSEIL
Le Nouvelliste
Vendredi 10 septembre 2010
xd - sl
Le Parlement en
pleine contradiction
TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux
demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer.
JEAN-YVES GABBUD
«Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet
au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le
conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est
offert le Grand Conseil.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
GAGES IMMOBILIERS
Une nouvelle loi
et moins de sous
Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait
référence en la matière depuis 1953! Hier, le
Parlement a en effet accepté en première lecture le
projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur
les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une
abstention que le Parlement a adopté un texte pour
lequel les députés avaient pourtant déposé une
grosse quarantaine de propositions d’amendements.
Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la
charge fiscale de plus de 9 millions de francs.
Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina
minorisé sur plusieurs votes économiques par la
Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy
Mittaz.
Motions contradictoires
Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte
Diserens, a proposé de modifier plusieurs
lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour
subvenir à leurs besoins touristiques et de se
regrouper entre communes ou en régions ou
en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien
d’obligatoire donc, juste des possibilités
pour les communes qui le souhaitent.
Après ces modifications, notamment de la
loi sur les communes, la loi sur le tourisme
devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions.
Peu après, les chrétiens-sociaux du
Haut ont réussi à faire passer leur propre
motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision
de la loi sur le tourisme.
En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout
en y apportant des retouches… et une
grosse poignée de députés ne savent pas
quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe
de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi.
Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce
qu’il est aussi possible d’avancer… sans
rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution
d’une société de promotion valaisanne ne
nécessitent pas de réforme législative.
Ces deux éléments sont justement ce
que demandaient les opposants à la loi
Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga-
TAXES VERTES
Le Valais vote le statu quo
Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la
charge fiscale que les taxes causales (émoluments,
charges de préférence, taxes de remplacement) font
peser sur les entreprises.
Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans
suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes,
«notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait
ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter
que les entreprises soient trop lourdement imposées,
il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales».
Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout,
mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A
briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz.
Leurs deux motions ont été adoptées sans
contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le
même sens.
Jean-Michel Cina attaqué
Le débat autour de la loi sur le tourisme
aura aussi permis de régler quelques
comptes. «Nous avons perdu dix mois et
nous n’avons toujours rien de concret, sinon
des annonces qui suivent des annonces», a
lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de
Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina,
nous n’attendons pas de vous que vous soyez
un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie
Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le
même sens: «Nous avons eu assez de groupes
de travail et de séances.»
Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis
sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28
septembre.
4,5 millions en plus pour l’agriculture
UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné
au financement des aides aux exploitations paysannes.
PASCAL GUEX
Pas de demande de parole;
pas de discussion finale pour
aboutir à une acceptation
unanime: l’agriculture a fait
fort hier devant le Parlement
valaisan. Il est vrai que le crédit
supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du
Grand Conseil répondait à
une urgence – pallier une insuffisance de financement –
et qu’il n’engendrera aucune
charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a
rappelé dans son message:
«Les fonds mis à disposition
sont exclusivement fédéraux».
Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les
aides aux exploitations ont
été imaginées pour parer à
des difficultés financières par
la conversion de dettes pour
alléger le service des intérêts
ou par l’octroi de prêts visant à
surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le
deuxième volet concerne des
crédits d’investissement qui
sont accordés sous forme
d’aides initiales destinées à de
jeunes agriculteurs ou en tant
que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification
d’activités dans l’agriculture.
Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4
millions avait été attribué à ce
titre. Le gouvernement précise que les remboursements,
eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui
constitue en principe un
montant supérieur aux nouveaux prêts accordés».
Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de
francs votée hier, le canton va
donc pouvoir contribuer à la
libération de prêts consentis
au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits
d’investissements. Pour le
président de la Commission
des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères,
c’est essentiel. Bien plus que de
savoir si l’on sort ou non du
budget». Lui aussi favorable à
ce crédit, le député Laurent
Léger (PDC du Bas) a espéré
que ce soit la dernière fois que
le Parlement doive statuer sur
de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les
frais de problèmes de gestion
administrative. Nous demandons aussi que les montants
promis aux agriculteurs soient
versés le plus rapidement possible.»
Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces
taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont
la «consommation» varie fortement d’une activité à
l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont
communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée
par ces dernières».
FUSION DE COMMUNES
Pas de concept cantonal
Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la
mise en place d’un concept cantonal en matière de
fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la
vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose.
Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il
existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de
fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand
nombre de fusions a été enregistré dans des districts
n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc
d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de
contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.»
Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais
peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il
est nécessaire d’inviter les communes à fusionner
grâce à des coups de pouce financiers, plus que par
des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et
chacune est un succès.»
CAVES ET VENDANGES
Vers la suppression
des contrôles
Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien
les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN
ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES
Vers une simplification
Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus
d’achat des immeubles agricoles. A
son corps défendant. Par 45 oui
contre 33 non et 3 abstentions, le
Parlement a en effet décidé hier de
soutenir un postulat du député
Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement
mis à jour et auquel pourraient se
référer les notaires et les registres
fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il
considérait une telle liste comme
«peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu
coûteuse…» Rien n’y a fait.
Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa
déception et son insatisfaction.
Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui
considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus
d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne
des coûts difficilement justifiables,
souvent hors de proportion avec la
valeur du transfert immobilier. PG
Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges
ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui
appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les
doubles contrôles fédéraux et cantonaux».
Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le
contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de
cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification
et la Commission fédérale de contrôle du commerce
des vins».
Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser
nos caves se concentrer sur leur métier pendant les
vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement.
La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat
à qui ce texte a été transmis pour traitement…
PASCAL GUEX
22 GRAND CONSEIL
Le Nouvelliste
Vendredi 10 septembre 2010
xd - sl
Le Parlement en
pleine contradiction
TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux
demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer.
JEAN-YVES GABBUD
«Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet
au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le
conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est
offert le Grand Conseil.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
GAGES IMMOBILIERS
Une nouvelle loi
et moins de sous
Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait
référence en la matière depuis 1953! Hier, le
Parlement a en effet accepté en première lecture le
projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur
les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une
abstention que le Parlement a adopté un texte pour
lequel les députés avaient pourtant déposé une
grosse quarantaine de propositions d’amendements.
Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la
charge fiscale de plus de 9 millions de francs.
Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina
minorisé sur plusieurs votes économiques par la
Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy
Mittaz.
Motions contradictoires
Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte
Diserens, a proposé de modifier plusieurs
lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour
subvenir à leurs besoins touristiques et de se
regrouper entre communes ou en régions ou
en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien
d’obligatoire donc, juste des possibilités
pour les communes qui le souhaitent.
Après ces modifications, notamment de la
loi sur les communes, la loi sur le tourisme
devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions.
Peu après, les chrétiens-sociaux du
Haut ont réussi à faire passer leur propre
motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision
de la loi sur le tourisme.
En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout
en y apportant des retouches… et une
grosse poignée de députés ne savent pas
quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe
de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi.
Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce
qu’il est aussi possible d’avancer… sans
rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution
d’une société de promotion valaisanne ne
nécessitent pas de réforme législative.
Ces deux éléments sont justement ce
que demandaient les opposants à la loi
Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga-
TAXES VERTES
Le Valais vote le statu quo
Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la
charge fiscale que les taxes causales (émoluments,
charges de préférence, taxes de remplacement) font
peser sur les entreprises.
Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans
suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes,
«notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait
ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter
que les entreprises soient trop lourdement imposées,
il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales».
Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout,
mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A
briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz.
Leurs deux motions ont été adoptées sans
contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le
même sens.
Jean-Michel Cina attaqué
Le débat autour de la loi sur le tourisme
aura aussi permis de régler quelques
comptes. «Nous avons perdu dix mois et
nous n’avons toujours rien de concret, sinon
des annonces qui suivent des annonces», a
lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de
Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina,
nous n’attendons pas de vous que vous soyez
un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie
Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le
même sens: «Nous avons eu assez de groupes
de travail et de séances.»
Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis
sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28
septembre.
4,5 millions en plus pour l’agriculture
UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné
au financement des aides aux exploitations paysannes.
PASCAL GUEX
Pas de demande de parole;
pas de discussion finale pour
aboutir à une acceptation
unanime: l’agriculture a fait
fort hier devant le Parlement
valaisan. Il est vrai que le crédit
supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du
Grand Conseil répondait à
une urgence – pallier une insuffisance de financement –
et qu’il n’engendrera aucune
charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a
rappelé dans son message:
«Les fonds mis à disposition
sont exclusivement fédéraux».
Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les
aides aux exploitations ont
été imaginées pour parer à
des difficultés financières par
la conversion de dettes pour
alléger le service des intérêts
ou par l’octroi de prêts visant à
surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le
deuxième volet concerne des
crédits d’investissement qui
sont accordés sous forme
d’aides initiales destinées à de
jeunes agriculteurs ou en tant
que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification
d’activités dans l’agriculture.
Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4
millions avait été attribué à ce
titre. Le gouvernement précise que les remboursements,
eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui
constitue en principe un
montant supérieur aux nouveaux prêts accordés».
Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de
francs votée hier, le canton va
donc pouvoir contribuer à la
libération de prêts consentis
au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits
d’investissements. Pour le
président de la Commission
des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères,
c’est essentiel. Bien plus que de
savoir si l’on sort ou non du
budget». Lui aussi favorable à
ce crédit, le député Laurent
Léger (PDC du Bas) a espéré
que ce soit la dernière fois que
le Parlement doive statuer sur
de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les
frais de problèmes de gestion
administrative. Nous demandons aussi que les montants
promis aux agriculteurs soient
versés le plus rapidement possible.»
Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces
taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont
la «consommation» varie fortement d’une activité à
l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont
communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée
par ces dernières».
FUSION DE COMMUNES
Pas de concept cantonal
Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la
mise en place d’un concept cantonal en matière de
fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la
vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose.
Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il
existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de
fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand
nombre de fusions a été enregistré dans des districts
n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc
d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de
contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.»
Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais
peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il
est nécessaire d’inviter les communes à fusionner
grâce à des coups de pouce financiers, plus que par
des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et
chacune est un succès.»
CAVES ET VENDANGES
Vers la suppression
des contrôles
Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien
les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN
ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES
Vers une simplification
Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus
d’achat des immeubles agricoles. A
son corps défendant. Par 45 oui
contre 33 non et 3 abstentions, le
Parlement a en effet décidé hier de
soutenir un postulat du député
Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement
mis à jour et auquel pourraient se
référer les notaires et les registres
fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il
considérait une telle liste comme
«peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu
coûteuse…» Rien n’y a fait.
Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa
déception et son insatisfaction.
Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui
considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus
d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne
des coûts difficilement justifiables,
souvent hors de proportion avec la
valeur du transfert immobilier. PG
Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges
ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui
appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les
doubles contrôles fédéraux et cantonaux».
Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le
contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de
cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification
et la Commission fédérale de contrôle du commerce
des vins».
Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser
nos caves se concentrer sur leur métier pendant les
vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement.
La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat
à qui ce texte a été transmis pour traitement…
PASCAL GUEX
Walliser Bote
Freitag, 10. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Noch selten hat die Überweisung einer Motion so viel
Aufregung verursacht wie
die zur Territorialreform der
freisinnig-liberalen Fraktion.
Praktisch jedes Lager sah
sich vorgestern und gestern
zu irgendwelchen Präzisierungen veranlasst.
Auch die CVPo ortete Erklärungsbedarf. Laut Fraktionschef Beat Rieder hat sie sich
in der Abstimmung enthalten, will aber die Motion bei
ihrer Umsetzung vehement
bekämpfen. Der Vorstoss
richte sich gegen das oberwallis, gegen die Bergregionen und gegen die kleinen
Gemeinden.
Bei so fundamentalen Bedenken aber hätte die CVPo
eigentlich Nein stimmen
müssen, statt sich zu enthalten. Aber: tactique oblige…
«Beitrittsgesetz zur Ratifizierung des Vertrages über
die Mitwirkung der Kantonsparlamente bei der Ausarbeitung der Ratifizierung,
dem Vollzug und der Änderung von interkantonalen
Verträgen und von Verträgen der Kantone mit dem
Ausland» – so lautete der offizielle Titel des ersten Verhandlungsgegenstandes
des gestrigen Tages. Manche Tage beginnen mit stilistischen Schusswunden…
Ein guter Geist des Blumenlieferanten hat sich gestern
am Blumenschmuck zu
schaffen gemacht. ohne
grossen Erfolg: Das Ganze
wirkt immer noch – irgendwie vergammelt. Selbst bei
näherer Betrachtung bessert
sich das Erscheinungsbild
des Blumenschmucks nicht.
«Ich verliere mich manchmal ein wenig zwischen den
beiden Sprachen», räumte
Staatsrat Cina ein, als er
nach einem Fachausdruck
in französischer Sprache
suchte. Er mag sich trösten:
Nous sommes tous un peu
perdus quelquefois…
Staatsrat Cina hatte noch einen anderen politisch-philosophischen Anflug: «Es gibt
sicher irgendwo ein paar
Glückliche», merkte er an,
als die Freisinnig-Liberalen
allenthalben Erhöhungen bei
der Handänderungssteuer
witterten, obwohl der Kanton
insgesamt 9,5 Mio. Franken
weniger einnehmen wird.
An Tagen wie gestern
herrscht auch im Ratspräsidium eine gewisse Hektik.
So verpflegten sich der Präsident und der 1. Vizepräsident «fliegend» im Parlamentsgebäude. Dem Chronisten reichte es für einen
Milchkaffee im nahen TeaRoom.
Es geht auch schneller als
gewöhnlich. Eine rigorose
Redezeitbeschränkung, die
vom Ratspräsidenten auch
durchgesetzt wurde, trug ihre Früchte.
Staatsrat Jacques Melly
musste kurzfristig auf die
Fafleralp reisen, weil der
deutsche Bundespräsident
dort zu dinieren geruhte.
Darum werden die Antworten auf Fragen zu seinem
Departement später erfolgen. | lth
3
Grosser Rat | Das Parlament behandelte Vorstösse zum Tourismus und das Umweltschutzgesetz
Tourismus und Umweltschutz
WALLIS | Zwei Schwerpunkte prägten gestern
die Beratungen des Kantonsparlamentes: Vorstösse zum Tourismus
und das kantonale Umweltgesetz.
tung, die dem Gast und seinen
Bedürfnissen dient. Wichtige
Schritte lassen sich über das
Wirtschaftsförderungsgesetz
realisieren, also ohne neue Gesetzgebung. Auch wenn man eine Ohrfeige erhalten hat, will
man jetzt energisch weitergehen. Das Parlament soll auf diesem Weg mitgehen. 2015 soll
das Projekt realisiert sein. Das
ist der Sinn der Marschrichtung
von Tourismus 2015.
Der Rat behandelt mehr als ein
halbes Dutzend Vorstösse zum
Tourismus und zur Tourismusgesetzgebung. Alle Fraktionen
beteiligen sich an dieser Grundsatzdiskussion. Dies vor dem
Hintergrund des Tourismusgipfels von Ende September.
Das Walliser Umweltgesetz im Detail
Wie weiter mit dem alten
Tourismusgesetz?
Der Rat lehnt eine Motion der
SP-Linksallianz ab, die eine Fortsetzung der Tourismuspolitik
auf der Grundlage des bisherigen Gesetzes fordert. Sie wird
von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Die Freisinnig-Liberalen fordern die Aufhebung des
Gesetzes von 1996. Darauf lassen sich keine Reformen aufpfropfen. Der Rat lehnt die Motion mit 68 zu 28 Stimmen (14
Enthaltungen) ab. In der Folge
werden Motionen für die Schaffung des Tourismusobservatoriums und der Promotionsgesellschaft für den Walliser Tourismus überwiesen.
Die Gemeinden sollen
künftig verantwortlich sein für
die Tourismuspolitik. Man
muss mit der Vergangenheit
brechen. Die Motion wird von
der SP-Linksallianz bekämpft.
Der Rat nimmt die Motion mit
54 zu 48 Stimmen (13 Enthaltungen) an. Die CSPO hinterlegt
eine Motion für einen starken
Walliser Tourismus. Der Tourismusgipfel soll Lösungen bringen. Die Motion wird angenommen. Eine weitere Motion der
CSPO verlangt eine punktuelle
Verbesserung des bestehenden
Gesetzes. Die Motion wird von
den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Der Rat nimmt die CSPMotion mit 54 zu 52 Stimmen
(17 Enthaltungen) an.
Drei strategische Achsen
für den Tourismus
Die CVP Ober-, Mittel- und Unterwallis bringen eine Motion
Walliser Tourismus: Wie weiter nach der Ablehnung des Tourismusgesetzes?
für eine starke Marke Wallis ein.
Man muss jetzt konkret handeln, notfalls auf der Grundlage
des Gesetzes von 1996. Obwohl
Erziehung 2000 abgelehnt worden war, funktioniert die Schule
seither. Der Tourismus leidet gegenwärtig: Wirtschaft, Währung, Wetter – dazu kommt die
Werbung. Es braucht mehr davon. Die Motion wird überwie-
sen. Staatsrat Jean-Michel Cina warnt vor Immobilismus. Reformen wie das Tourismusobservatorium, wie die Promotionsgesellschaft gelte es so rasch
wie möglich umzusetzen. Es
geht jetzt darum, konkrete
Schritte zu realisieren. Ein Pilotausschuss soll eine Marschrichtung festlegen. Dann sollen das
Observatorium und die Promo-
FoTo WB
tionsgesellschaft so rasch wie
möglich realisiert werden.
Dann müssen die Finanzierung
und die Strukturreformen an
die Hand genommen werden.
Das sind drei strategische Achsen, die es im Rahmen von Tourismus 2015 zu verfolgen gilt. Es
wird sich zeigen, welche weiteren Achsen zu verfolgen sind.
Wichtig ist die Marktbeobach-
Es handelt sich um ein Ausführungsgesetz zur Bundesgesetzgebung. Die Detailberatung
dreht sich meist um technischverfahrensrechtliche Fragen,
da die Zielsetzung der Umweltgesetzgebung vom Bund her gegeben und im Rat unbestritten
ist. Die CVPO (durch Philipp
Matthias Bregy) verlangt kürzere Fristen. Es geht darum, die
Fristen für die Verfahren zu
kürzen oder kurze Fristen zu
verankern. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten
(CSPO) will das nicht im Gesetz
regeln, sondern in den Ausführungsreglementen. Bei mehr
als 90 Prozent der Gesuche wurden in jüngerer Vergangenheit
die Fristen eingehalten. Der Rat
nimmt den Antrag der CVPO
mit 65 zu 50 Stimmen (2 Enthaltungen) an. Zwingendere Bestimmungen, wie von der SPLinksallianz (durch Doris
Schmidhalter-Näfen) gefordert, werden abgelehnt.
Weiter sind auch Massnahmen gegen die negativen
Folgen der Nachtbeleuchtung
mit 82 zu 34 Stimmen abgelehnt worden. In der Schlussabstimmung wird das Gesetz in
erster Lesung mit 118 Ja-Stimmen (4 Enthaltungen) verabschiedet. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten
und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten bezeichnen die Vorlage als ein taugliches Instrument, um die Walliser Umwelt und damit auch die
Menschen im Kanton vor schädlichen Einflüssen schützen zu
können. Die Vorlage geht an die
zweite Lesung.
lth
Grosser Rat | Handänderungssteuer, Aufwertung von Stadt- und Dorfkernen, Hochspannungsleitung und Magerwiesen
Reiches parlamentarisches Menü
Das Amtsblatt attraktiver
gestalten
Daniela Bodenmüller (CVPO)
verlangt eine Verschlankung
und Neugestaltung der gedruckten Form des kantonalen
Amtsblattes. Die Internet-Version ist benutzerfreundlicher zu
gestalten. Vorstellbar wäre der
Verweis in der gedruckten
Form auf Internet-Dateien.
Handänderungsund Pfandrechtssteuer
Der Rat behandelt in der Detailberatung das Gesetz über die
Handänderungs- und Pfandrechtssteuer. Der Dreh- und Angelpunkt ist der Ansatz der
Handänderungssteuer.
Die
Kommission setzt sich schliesslich mit einem Kompromiss
durch, der kleinere und mittelgrosse Handänderungen entlastet. Die zweite Kommission
wird einige Vorschläge für eine
Differenzierung der Ansätze
noch einer näheren Prüfung
unterziehen. Die Revision wie
von der Kommission und von
der Regierung vorgeschlagen
bringt laut Staatsrat JeanMichel Cina Mindereinnahmen von 9,5 Mio. Franken.
Die Stadt- und Dorfkerne
aufwerten
Der Rat verabschiedet das Gesetz mit 117 Ja-Stimmen (1 Enthaltung). Der Rat nimmt ein
Postulat von Jean-Claude Vocat (freisinnig-liberal) zur Vereinfachung der Formalitäten
zum Erwerb von landwirtschaftlichen Grundstücken mit
44 zu 33 Stimmen (3 Enthaltungen) gegen den Willen der Regierung an. Helena MooserTheler (SP-Linksallianz) will die
Stadt- und Ortskerne stärken
und Einkaufszentren «auf der
grünen Wiese» zurückbinden.
Es geht auch darum, die wilde
Bauerei im Talgrund einzudämmen. Staatsrat Jean-Michel
Cina bezeichnet die Befürchtungen als begründet. Man will
eine Studie zum Thema aus
dem Jahr 2002 aktualisieren.
Sie soll 2011 vorliegen. Die
Stadt- und Dorfkerne und die
dezentrale Versorgung mit Gütern des täglichen Bedarfs sollen gefördert werden.
Woher weht der Wind
in der Energiepolitik?
In einer Interpellation verlangt
Gilbert Truffer (SP-Linksallianz) Auskunft über den Stand
der Windenergie. Staatsrat Cina verweist auf das Konzept zur
Förderung der Windenergie
2008. Der Staatsrat unterstützt
diese Form der Energiegewinnung. Die Anlagen sollen auf geeignete Anlagen und in Windparks konzentriert werden. Das
Konzept ist auch von den Umweltverbänden positiv aufgenommen worden.
Hochspannungsleitung
Chamoson–Ulrichen
Der Rat wird heute Freitag mehrere aktuelle Vorstösse behandeln. Staatsrat Cina geht auf
eine Interpellation von Grégoire Raboud (SP-Linksallianz)
ein. Der Staatsrat hat eine neutrale Studie in Auftrag gegeben,
um die Möglichkeiten einer
Erdverlegung abzuklären. Federführend ist aber beim Bau
von Hochspannungsleitungen
der Bund und nicht der Kanton.
Die Kantone werden nur konsultiert.
Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone
In einem Postulat weist Urs
Kuonen (CVPO) darauf hin,
dass die Gemeinden der Dienst-
stelle Bedenken wegen der Regelung von Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone mitgeteilt. Trotzdem ist nun die
Bundesverordnung
ungeschmälert in Kraft getreten.
Was will der Staatsrat unternehmen?
Umfahrung Visp und
BSL-Berglinie
Doris Schmidhalter-Näfen
(SPO) sieht wegen der Schliessung des Gotthardstrassentunnels eine Lastwagenflut am Simplon. Es braucht einen Lastwagen-Verlad.
Beat
Rieder
(CVPO) fürchtet, dass die Bergstrecke der BLS vom Kanton
Wallis im Stich gelassen wird.
Stefan Andenmatten (CSPO)
wirft Sicherheitsfragen auf der
Umfahrungsstrasse von Visp
auf. Die Antworten werden in
der kommenden NovemberSession gegeben.
lth
Walliser Bote
Freitag, 10. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Noch selten hat die Überweisung einer Motion so viel
Aufregung verursacht wie
die zur Territorialreform der
freisinnig-liberalen Fraktion.
Praktisch jedes Lager sah
sich vorgestern und gestern
zu irgendwelchen Präzisierungen veranlasst.
Auch die CVPo ortete Erklärungsbedarf. Laut Fraktionschef Beat Rieder hat sie sich
in der Abstimmung enthalten, will aber die Motion bei
ihrer Umsetzung vehement
bekämpfen. Der Vorstoss
richte sich gegen das oberwallis, gegen die Bergregionen und gegen die kleinen
Gemeinden.
Bei so fundamentalen Bedenken aber hätte die CVPo
eigentlich Nein stimmen
müssen, statt sich zu enthalten. Aber: tactique oblige…
«Beitrittsgesetz zur Ratifizierung des Vertrages über
die Mitwirkung der Kantonsparlamente bei der Ausarbeitung der Ratifizierung,
dem Vollzug und der Änderung von interkantonalen
Verträgen und von Verträgen der Kantone mit dem
Ausland» – so lautete der offizielle Titel des ersten Verhandlungsgegenstandes
des gestrigen Tages. Manche Tage beginnen mit stilistischen Schusswunden…
Ein guter Geist des Blumenlieferanten hat sich gestern
am Blumenschmuck zu
schaffen gemacht. ohne
grossen Erfolg: Das Ganze
wirkt immer noch – irgendwie vergammelt. Selbst bei
näherer Betrachtung bessert
sich das Erscheinungsbild
des Blumenschmucks nicht.
«Ich verliere mich manchmal ein wenig zwischen den
beiden Sprachen», räumte
Staatsrat Cina ein, als er
nach einem Fachausdruck
in französischer Sprache
suchte. Er mag sich trösten:
Nous sommes tous un peu
perdus quelquefois…
Staatsrat Cina hatte noch einen anderen politisch-philosophischen Anflug: «Es gibt
sicher irgendwo ein paar
Glückliche», merkte er an,
als die Freisinnig-Liberalen
allenthalben Erhöhungen bei
der Handänderungssteuer
witterten, obwohl der Kanton
insgesamt 9,5 Mio. Franken
weniger einnehmen wird.
An Tagen wie gestern
herrscht auch im Ratspräsidium eine gewisse Hektik.
So verpflegten sich der Präsident und der 1. Vizepräsident «fliegend» im Parlamentsgebäude. Dem Chronisten reichte es für einen
Milchkaffee im nahen TeaRoom.
Es geht auch schneller als
gewöhnlich. Eine rigorose
Redezeitbeschränkung, die
vom Ratspräsidenten auch
durchgesetzt wurde, trug ihre Früchte.
Staatsrat Jacques Melly
musste kurzfristig auf die
Fafleralp reisen, weil der
deutsche Bundespräsident
dort zu dinieren geruhte.
Darum werden die Antworten auf Fragen zu seinem
Departement später erfolgen. | lth
3
Grosser Rat | Das Parlament behandelte Vorstösse zum Tourismus und das Umweltschutzgesetz
Tourismus und Umweltschutz
WALLIS | Zwei Schwerpunkte prägten gestern
die Beratungen des Kantonsparlamentes: Vorstösse zum Tourismus
und das kantonale Umweltgesetz.
tung, die dem Gast und seinen
Bedürfnissen dient. Wichtige
Schritte lassen sich über das
Wirtschaftsförderungsgesetz
realisieren, also ohne neue Gesetzgebung. Auch wenn man eine Ohrfeige erhalten hat, will
man jetzt energisch weitergehen. Das Parlament soll auf diesem Weg mitgehen. 2015 soll
das Projekt realisiert sein. Das
ist der Sinn der Marschrichtung
von Tourismus 2015.
Der Rat behandelt mehr als ein
halbes Dutzend Vorstösse zum
Tourismus und zur Tourismusgesetzgebung. Alle Fraktionen
beteiligen sich an dieser Grundsatzdiskussion. Dies vor dem
Hintergrund des Tourismusgipfels von Ende September.
Das Walliser Umweltgesetz im Detail
Wie weiter mit dem alten
Tourismusgesetz?
Der Rat lehnt eine Motion der
SP-Linksallianz ab, die eine Fortsetzung der Tourismuspolitik
auf der Grundlage des bisherigen Gesetzes fordert. Sie wird
von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Die Freisinnig-Liberalen fordern die Aufhebung des
Gesetzes von 1996. Darauf lassen sich keine Reformen aufpfropfen. Der Rat lehnt die Motion mit 68 zu 28 Stimmen (14
Enthaltungen) ab. In der Folge
werden Motionen für die Schaffung des Tourismusobservatoriums und der Promotionsgesellschaft für den Walliser Tourismus überwiesen.
Die Gemeinden sollen
künftig verantwortlich sein für
die Tourismuspolitik. Man
muss mit der Vergangenheit
brechen. Die Motion wird von
der SP-Linksallianz bekämpft.
Der Rat nimmt die Motion mit
54 zu 48 Stimmen (13 Enthaltungen) an. Die CSPO hinterlegt
eine Motion für einen starken
Walliser Tourismus. Der Tourismusgipfel soll Lösungen bringen. Die Motion wird angenommen. Eine weitere Motion der
CSPO verlangt eine punktuelle
Verbesserung des bestehenden
Gesetzes. Die Motion wird von
den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Der Rat nimmt die CSPMotion mit 54 zu 52 Stimmen
(17 Enthaltungen) an.
Drei strategische Achsen
für den Tourismus
Die CVP Ober-, Mittel- und Unterwallis bringen eine Motion
Walliser Tourismus: Wie weiter nach der Ablehnung des Tourismusgesetzes?
für eine starke Marke Wallis ein.
Man muss jetzt konkret handeln, notfalls auf der Grundlage
des Gesetzes von 1996. Obwohl
Erziehung 2000 abgelehnt worden war, funktioniert die Schule
seither. Der Tourismus leidet gegenwärtig: Wirtschaft, Währung, Wetter – dazu kommt die
Werbung. Es braucht mehr davon. Die Motion wird überwie-
sen. Staatsrat Jean-Michel Cina warnt vor Immobilismus. Reformen wie das Tourismusobservatorium, wie die Promotionsgesellschaft gelte es so rasch
wie möglich umzusetzen. Es
geht jetzt darum, konkrete
Schritte zu realisieren. Ein Pilotausschuss soll eine Marschrichtung festlegen. Dann sollen das
Observatorium und die Promo-
FoTo WB
tionsgesellschaft so rasch wie
möglich realisiert werden.
Dann müssen die Finanzierung
und die Strukturreformen an
die Hand genommen werden.
Das sind drei strategische Achsen, die es im Rahmen von Tourismus 2015 zu verfolgen gilt. Es
wird sich zeigen, welche weiteren Achsen zu verfolgen sind.
Wichtig ist die Marktbeobach-
Es handelt sich um ein Ausführungsgesetz zur Bundesgesetzgebung. Die Detailberatung
dreht sich meist um technischverfahrensrechtliche Fragen,
da die Zielsetzung der Umweltgesetzgebung vom Bund her gegeben und im Rat unbestritten
ist. Die CVPO (durch Philipp
Matthias Bregy) verlangt kürzere Fristen. Es geht darum, die
Fristen für die Verfahren zu
kürzen oder kurze Fristen zu
verankern. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten
(CSPO) will das nicht im Gesetz
regeln, sondern in den Ausführungsreglementen. Bei mehr
als 90 Prozent der Gesuche wurden in jüngerer Vergangenheit
die Fristen eingehalten. Der Rat
nimmt den Antrag der CVPO
mit 65 zu 50 Stimmen (2 Enthaltungen) an. Zwingendere Bestimmungen, wie von der SPLinksallianz (durch Doris
Schmidhalter-Näfen) gefordert, werden abgelehnt.
Weiter sind auch Massnahmen gegen die negativen
Folgen der Nachtbeleuchtung
mit 82 zu 34 Stimmen abgelehnt worden. In der Schlussabstimmung wird das Gesetz in
erster Lesung mit 118 Ja-Stimmen (4 Enthaltungen) verabschiedet. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten
und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten bezeichnen die Vorlage als ein taugliches Instrument, um die Walliser Umwelt und damit auch die
Menschen im Kanton vor schädlichen Einflüssen schützen zu
können. Die Vorlage geht an die
zweite Lesung.
lth
Grosser Rat | Handänderungssteuer, Aufwertung von Stadt- und Dorfkernen, Hochspannungsleitung und Magerwiesen
Reiches parlamentarisches Menü
Das Amtsblatt attraktiver
gestalten
Daniela Bodenmüller (CVPO)
verlangt eine Verschlankung
und Neugestaltung der gedruckten Form des kantonalen
Amtsblattes. Die Internet-Version ist benutzerfreundlicher zu
gestalten. Vorstellbar wäre der
Verweis in der gedruckten
Form auf Internet-Dateien.
Handänderungsund Pfandrechtssteuer
Der Rat behandelt in der Detailberatung das Gesetz über die
Handänderungs- und Pfandrechtssteuer. Der Dreh- und Angelpunkt ist der Ansatz der
Handänderungssteuer.
Die
Kommission setzt sich schliesslich mit einem Kompromiss
durch, der kleinere und mittelgrosse Handänderungen entlastet. Die zweite Kommission
wird einige Vorschläge für eine
Differenzierung der Ansätze
noch einer näheren Prüfung
unterziehen. Die Revision wie
von der Kommission und von
der Regierung vorgeschlagen
bringt laut Staatsrat JeanMichel Cina Mindereinnahmen von 9,5 Mio. Franken.
Die Stadt- und Dorfkerne
aufwerten
Der Rat verabschiedet das Gesetz mit 117 Ja-Stimmen (1 Enthaltung). Der Rat nimmt ein
Postulat von Jean-Claude Vocat (freisinnig-liberal) zur Vereinfachung der Formalitäten
zum Erwerb von landwirtschaftlichen Grundstücken mit
44 zu 33 Stimmen (3 Enthaltungen) gegen den Willen der Regierung an. Helena MooserTheler (SP-Linksallianz) will die
Stadt- und Ortskerne stärken
und Einkaufszentren «auf der
grünen Wiese» zurückbinden.
Es geht auch darum, die wilde
Bauerei im Talgrund einzudämmen. Staatsrat Jean-Michel
Cina bezeichnet die Befürchtungen als begründet. Man will
eine Studie zum Thema aus
dem Jahr 2002 aktualisieren.
Sie soll 2011 vorliegen. Die
Stadt- und Dorfkerne und die
dezentrale Versorgung mit Gütern des täglichen Bedarfs sollen gefördert werden.
Woher weht der Wind
in der Energiepolitik?
In einer Interpellation verlangt
Gilbert Truffer (SP-Linksallianz) Auskunft über den Stand
der Windenergie. Staatsrat Cina verweist auf das Konzept zur
Förderung der Windenergie
2008. Der Staatsrat unterstützt
diese Form der Energiegewinnung. Die Anlagen sollen auf geeignete Anlagen und in Windparks konzentriert werden. Das
Konzept ist auch von den Umweltverbänden positiv aufgenommen worden.
Hochspannungsleitung
Chamoson–Ulrichen
Der Rat wird heute Freitag mehrere aktuelle Vorstösse behandeln. Staatsrat Cina geht auf
eine Interpellation von Grégoire Raboud (SP-Linksallianz)
ein. Der Staatsrat hat eine neutrale Studie in Auftrag gegeben,
um die Möglichkeiten einer
Erdverlegung abzuklären. Federführend ist aber beim Bau
von Hochspannungsleitungen
der Bund und nicht der Kanton.
Die Kantone werden nur konsultiert.
Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone
In einem Postulat weist Urs
Kuonen (CVPO) darauf hin,
dass die Gemeinden der Dienst-
stelle Bedenken wegen der Regelung von Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone mitgeteilt. Trotzdem ist nun die
Bundesverordnung
ungeschmälert in Kraft getreten.
Was will der Staatsrat unternehmen?
Umfahrung Visp und
BSL-Berglinie
Doris Schmidhalter-Näfen
(SPO) sieht wegen der Schliessung des Gotthardstrassentunnels eine Lastwagenflut am Simplon. Es braucht einen Lastwagen-Verlad.
Beat
Rieder
(CVPO) fürchtet, dass die Bergstrecke der BLS vom Kanton
Wallis im Stich gelassen wird.
Stefan Andenmatten (CSPO)
wirft Sicherheitsfragen auf der
Umfahrungsstrasse von Visp
auf. Die Antworten werden in
der kommenden NovemberSession gegeben.
lth
Le Nouvelliste
GRAND CONSEIL
Samedi 11 septembre 2010
21
jcz - pf
La facture s’alourdit
Z
Bernard Rappaz les frais supplémentaires liés aux arrêts domiciliaires.
PRÉFECTURE ET «NOUVELLISTE»
IG
AG PARLEMENTAIRE
44 000 FRANCS Esther Waeber-Kalbermatten veut faire payer à
Oui, le préfet d’Entremont Jean-Maurice Tornay a tout
à fait le droit de siéger au comité éditorial du
«Nouvelliste». Hier, le conseiller d’Etat Maurice
Tornay a profité de l’Heure des questions pour apaiser
les tourments des députés Xavier Mottet (PLR) et
Jean-Henri Dumont (ADG) qui s’étaient émus de voir
un représentant de l’Etat «également intervenir au
sein du pouvoir médiatique». Le chef du Département
des institutions a tout d’abord tenu à préciser que
Jean-Maurice Tornay siège au comité éditorial, «ad
personam et nullement en qualité de préfet ou de représentant de l’Etat.»
Pour le conseiller d’Etat d’Orsières, tant la loi sur les
incompatibilités que celle traitant de leurs attributions
n’empêchent pas un préfet d’exercer une telle activité.
«Dans la mesure où la personne concernée n’enfreint
pas les législations en vigueur et qu’elle exerce son
mandat préfectoral à satisfaction, il n’appartient pas
au Conseil d’Etat de juger de l’opportunité ou non
d’un engagement annexe. L’intervention du comité
éditorial s’exerce en plus a posteriori.» Une prise de
position sans équivoque qui devrait mettre fin à une
«affaire» que le président du comité éditorial du
«Nouvelliste», Jean-Marie Fournier, a accueillie avec
philosophie. «Je suis heureux de constater que la
bonne marche du «Nouvelliste» revêt une telle importance aux yeux de nos élus. Ceci dit, je peux les rassurer: jamais le statut de préfet de Jean-Maurice Tornay
n’a eu une quelconque influence sur la décision de l’inviter à rallier notre comité éditorial.»
PASCAL GUEX
Deux interpellations urgentes déposées sur la
«fumeuse» affaire Rappaz, plus trois interventions à l’heure des questions: il a beaucoup
été question du chanvrier de Saxon hier devant le Parlement. L’occasion pour la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten
de mettre les choses au point et de répondre
aux inquiétudes des députés.
Qui va payer facture?
Oui, la décision de placer Bernard Rappaz
en arrêts domiciliaires aura un coût. «Un peu
plus de 44 000 francs, soit 42 000 francs pour
payer la surveillance exercée par les agents de
Securitas et le solde pour les frais de police et de
sécurisation de la ferme.» Pas question toutefois que cette facture incombe au final à l’Etat
du Valais, si l’on en croit la cheffe du Département de la sécurité. «Les coûts de ces arrêts domiciliaires seront mis à la seule charge de Bernard Rappaz dès réception des considérants
du Tribunal fédéral.» Et qu’en est-il des frais
de son hospitalisation, longue de 44 jours à
Genève, puis de 19 jours à Berne? Ce qui représente donc 63 jours à 260 francs la journée,
selon le montant forfaitaire arrêté par les cantons. «Cette facture supérieure à 16 000 francs
- et qui ne comprend pas les frais de transports
- doit être prise en charge par l’assurance maladie de Bernard Rappaz.»
Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ses décisions n’ont pas
toujours été bien comprises et qu’elles ont pu heurter bien des convictions. HOFMANN/A
DIFFICULTÉS DANS LES CO
Pas de renforts en vue
Quid de la collégialité?
Oui, Esther Waeber-Kalbermatten a bel et
bien tenu informés les autres membres de
l’Exécutif cantonal de l’évolution de l’affaire.
«Le grand public n’avait pas accès à toutes les
données. Les autres conseillers d’État oui. J’ai
soumis le dossier Rappaz à l’appréciation de
mes collègues du gouvernement qui ont soutenu mes options et mes décisions.»Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience
que ces décisions n’aient toujours été bien
comprises et qu’elles aient pu heurter bien
des convictions. «Ce n’était pas de la magnanimité, juste le respect du droit. L’exécution de la
peine a lieu, mais de manière particulière, ce
qui ne signifie pas facilitée. Le condamné retarde par exemple son doit à la semi-liberté.»
Et une nouvelle grève de la faim?
«Dans ce cas-là, il faut éviter tout populisme, toute politisation de l’affaire. Je vais
donc continuer de faire preuve d’écoute, de
pragmatisme, mais aussi de fermeté. L’Etat ne
doit pas être pris en otage.» Dont acte.
Il n’y a pas d’incompatibilité
Le Gouvernement valaisan n’aura pas à étudier la possibilité de créer des postes d’assistants sociaux ou de
psychologues scolaires pour traiter plus rapidement
les situations délicates dans nos cycles d’orientation.
Par 81 voix contre 36, le Parlement a en effet classé
sans suite un postulat de l’Alliance de Gauche allant
dans ce sens.
ÉCHELLE DE SALAIRES DES AUTORITÉS JUDICIAIRES
Consensus autour d’un compromis
L’accouchement a certes été douloureux,
mais le Valais pourra bel et bien appliquer
dès l’an prochain une nouvelle loi réglant
les rémunérations attribuées aux autorités
judiciaires et aux représentants du
Ministère public. Par 114 voix pour, 6 contre et 6 abstentions, le Parlement a en effet accepté hier un texte dont l’entrée en
matière avait pourtant donné lieu à une véritable levée de boucliers contre la conseillère d’Etat socialiste Esther WaeberKalbermatten.
Mieux, ce même Grand Conseil a décidé
dans la foulée d’adopter cette loi en une
seule lecture. Et ceci à une plus écrasante
majorité encore (112 oui, 0 non et 7 abstentions). Pour les juges, procureurs et
greffiers de ce canton, c’est l’assurance de
pouvoir disposer dès le début 2011 d’une
échelle de salaires clairement définie. Pour
le plus grand soulagement de Nicolas
Voide (PDCB). «La loi n’est pas parfaite,
mais néanmoins nécessaire pour pouvoir
rétribuer correctement les autorités judiciaires dès le 1er janvier prochain.»
Le diable se cachant dans le détail, la discussion a été vive sur des points mineurs.
Comme l’attribution d’une indemnité forfaitaire de... 150 francs par semaine destinée aux magistrats astreints à des services de piquet en dehors des heures ordinaires de travail. Indemnité contestée par
l’Alliance de Gauche - qui estimait que ces
juges gagnaient suffisamment bien leur
vie - mais qui a finalement passé la rampe
du Parlement avec 79 oui contre 36 non et
9 abstentions.
PG
DÉNONCER LA CONVENTION DE BERNE?
Non à la résolution urgente
L’UDC a fait chou blanc dans sa tentative de faire voter
une résolution urgente invitant notre pays à dénoncer
la Convention de Berne. Franz Ruppen a eu beau rappeler que le loup continuait à faire des ravages, son argumentaire n’a pas convaincu. Au contraire de celui
du conseiller d’Etat Jacques Melly qui estimait qu’il
était inutile d’en rajouter une couche.
«La volonté du Valais est claire et connue. Laissez nos
élus agir à Berne et dites non à une résolution superfétatoire.» Un avis suivi par 81 députés contre 28.
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l’objet de leasing exclus) avec un taux d’intérêt de 3,9% (taux effectif 3,97%). Aucun leasing ne sera accordé s’il occasionne le surendettement de la cliente ou du client. Consommation
mixte (80/1268/CEE) : 5,3 l/100 km. Emissions mixtes de CO2 : 126 g/km (moyenne de tous les modèles neufs : 188 g/km). Catégorie de rendement énergétique : B. 1. Civic 1.4i Comfort,
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Walliser Bote
Samstag, 11. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Ein Hauch von Herbst liegt
über dem Land: Nebelschwaden am Morgen, wegen der trockenheit sich
früh verfärbende Bäume,
das grelle Herbstlicht über
die Mittagsstunden, das in
den Augen schmerzt. Der
Sommer ist dahin. Schon…
Die SVP oberwallis legt Wert
auf die Feststellung, dass sie
sich gegen Eintreten auf die
Zivilschutzvorlage ausgesprochen hat. Eintreten
blieb also nicht unbestritten,
wie wir irrtümlich gemeldet
haben, sondern wurde mit
102 zu fünf Gegenstimmen
beschlossen. Immerhin: Im
elektronischen Bericht auf
www.1815.ch war die Meldung richtig. Wir bitten um
Kenntnisnahme.
Jean-François Copt ist dem
Grossen Rat ein bestimmter,
ruhiger und effizienter Präsident. Der amtierende Landeshauptmann verfügt zudem über die Gabe des trockenen Humors.
Rund 200000 Franken verdient ein Kantonsrichter, mit
den Zuschüssen für das Präsidium ein paar tausender
mehr. Verglichen mit den
Löhnen der Staatsbank sind
diese Bezüge eher bescheiden. Dort verdient der viertelamtliche Präsident des
Verwaltungsrates – eine satte Viertelmillion, selbst bei
einem reduzierten Pensum…
Wenn an einem einzigen
Vormittag 33 persönliche
Vorstösse traktandiert werden müssen, dann sagt das
alles über die Vorstosswut
und Vorstossflut im Parlament.
Die Walliser Regierung will
alles unternehmen, um allzu
strenge Regulierungen im
Zusammenhang mit Helikopterflügen im Gebirge zu
verhindern.
Franz Ruppen (SVP/Freie
Wähler) verlangt die Kündigung der Berner Konvention
zum Schutz der Grossraubtiere. Es geht darum, den
Schutz des Wolfes aufzuheben. Staatsrat Jacques Melly warnt davor, diesen Vorstoss zu überweisen, weil er
kontraproduktiv sein könnte. Der Rat lehnt die dringliche Resolution mit 81 zu 28
Stimmen (11 Enthaltungen)
ab.
Staatsrat Maurice tornay
hat während der gestrigen
Steuerdebatte geschickt laviert und die Vorlage weitgehend in der Version des
Staatsrates und der Kommission über die Runden gebracht. In der Schlussabstimmung wurde die Revision denn auch äusserst komfortabel mit 118 Stimmen (3
Enthaltungen) verabschiedet.
Der Rat läuft am Limit. Mehr
verträgt es nicht mehr an
traktandierten Geschäften.
Das Gesetz über den Zivilschutz ist ebenfalls ohne
fundamentale Änderungen
verabschiedet worden.
Dienstchef Cina bezeichnete die Vorlage als rundum
tauglich. Der Rat verabschiedet die Vorlage mit 104 zu 5
Stimmen bei einer Enthallth
tung.
3
Grosser Rat | Das Walliser Kantonsparlament hat sich gestern mit dem Fall Rappaz auseinandergesetzt
Bernard Rappaz muss
mit härterer Gangart rechnen
SITTEN | Der Unterwalliser
Hanfbauer muss künftig
mit einer härteren Gangart rechnen. Im Kantonsparlament wurde die
«Milde» der Regierung
kritisiert.
Kollegium. Gestützt auf die
Aussagen ihrer Kollegen, die
sich des Dossiers nach dem Ferienende angenommen hatten,
präzisierte sie, dass die Regierung hinter ihrem Vorgehen
stehe. Auf die teils hämische
Kritik vorab der SVP reagierte
sie gestern auch mit einiger
Härte: «Ich la mi nid la netigu» – «Ich lasse mich nicht nötigen – und der Staat lässt sich
nicht in Geiselhaft nehmen»,
rief die Departementsvorsteherin nicht ohne Emotionen in
den Saal. Nach ihrer Erklärung
applaudierte ein Teil der Abgeordneten.
Mehr als ein halbes Dutzend
Vorstösse im Walliser Grossen
Rat haben sich gestern mit dem
Umgang der Regierung mit
dem hungerstreikenden Hanfbauern Bernard Rappaz befasst:
Dabei haben vor allem die CVP
Unterwallis, aber auch die Freisinnig-Liberalen und vor allem
die SVP die zu weiche Linie des
für den Strafvollzug zuständigen Departementes von Esther
Waeber-Kalbermatten zum Teil
harsch kritisiert. Die Regierung
habe sich von einem rechtmässig verurteilten, mehrfachen
Straftäter vorführen lassen;
Rappaz tanze den Behörden
und der Justiz förmlich auf der
Nase herum.
Rappaz muss Kosten
übernehmen
Bernard Rappaz muss laut Walliser Regierung die Kosten für
seinen Hausarrest – zur Hauptsache für die Überwachung –
selber übernehmen. Dafür
dürfte ihm ein Betrag von rund
44 000 Franken in Rechnung
gestellt werden. Bernard Rappaz hatte während seinem
Hungerstreik 30 Tage auf seinem Hof in Saxon verbracht.
Mit der Überwachung wurde
eine private Sicherheitsfirma
betraut. Rappaz muss zudem
auch einen Teil der Spitalkosten übernehmen, weil sein
Hungerstreik eine Einlieferung zuerst ins Unispital von
Genf und dann ins Inselspital
in Bern nötig machte.
Esther Waeber: «Ich la mi
nid la netigu»
Die Departementsvorsteherin
zeichnete noch einmal die Entwicklung im Fall Rappaz in den
vergangenen Jahren nach und
erläuterte, dass es im Umgang
mit hungerstreikenden Häftlingen, die zu allem entschlossen
seien, keine umfassende und
vollständige gesetzliche Regelung gegeben habe. Darum
stellt für sie der Hafturlaub für
Rappaz nach der längeren Hospitalisierung eine pragmatische
Lösung dar.
Erst seit Ende August liege das Bundesgerichtsurteil vor,
das klipp und klar sage, dass
man einen Menschen im Gefängnis nicht sterben lassen
dürfe und dass nötigenfalls eine
Zwangsernährung anzuordnen
sei. Aus dem Urteil gehe aber
auch klar hervor, dass ein Hafturlaub aus medizinisch-ethischen Gründen nicht mehr infrage komme. Rappaz habe
Kompromiss bei den
Gerichtsschreibern
Fall Rappaz: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird für die
Umsetzung des Bundesgerichtsentscheides sorgen.
Foto WB
schon früher von Hafturlaub
profitiert, allerdings ohne dass
dies dermassen stark mediatisiert und auch verpolitisiert
worden sei, sagte die Departementsvorsteherin.
Regierung steht hinter
der Staatsrätin
Auf eine konkrete Frage äusserte sich Staatsrätin Esther
Waeber-Kalbermatten
auch
zur Haltung der Regierung als
Beim Gesetz über die Gehälter
der Gerichtsbehörden und der
Staatsanwaltschaft wurde der
heikle und umstrittene Punkt
der künftigen Entlöhnung der
Gerichtsschreiber mit einem
Kompromiss geregelt, den die
CVP Unterwallis formuliert hatte. Bevor entschieden wird, ob
die Gerichtsschreiber wie bisher entlöhnt werden sollen
oder ob sie den Verwaltungsjuristen gleichgestellt werden sol-
len, sollen vergleichende Studien auf gesamtschweizerischer
Ebene angestellt werden.
Rhonekorrektion und
Steuergesetz
Auch im Oberwallis soll die dritte Rhonekorrektion unter die
Lupe genommen werden. Dies
sicherte Staatsrat Jacques Melly
zu, nachdem ihn Oberwalliser
Abgeordnete der CVPO auf ungelöste Fragen angesprochen
hatten. Das Konzept und auch
die Gefahrenkarten werden
überarbeitet. Beim kantonalen
Steuergesetz folgte der Rat weitgehend der Regierung und der
Kommission.
Auch bei umstrittenen
Fragen wie der Handänderungssteuer nach 25 Jahren wurden
Anträge für eine vollständige
Befreiung abgelehnt. Einzig bei
der Steuerbefreiung von Vereinen wich das Parlament von der
staatsrätlichen «Ideallinie» ab.
Hier werden sich allerdings nur
Steuerersparnisse von einigen
wenigen Millionen ergeben.
Das Zivilschutzgesetz ist in ähnlichem Sinne und Geiste behandelt worden.
Es geht darum, das Zivilschutzwesen enger mit der Feuerwehr zu koordinieren und zu
professionalisieren. Die unterschiedliche Praxis im Ober- und
Unterwallis hatte dabei keinen
Einfluss auf die Beratungen.
Während im Unterwallis länger
schon mit professionellen
Strukturen gearbeitet wird,
stützt man sich im Oberwallis
auf ein Milizsystem.
lth
INFORMATION
Wegen technischer Probleme
müssen wir uns heute bedauerlicherweise mit einer stark gekürzten Version der Grossratsberichterstattung begnügen. Wir bitten
die Leserschaft um Kenntnisnahme und entschuldigen uns dafür
auch bei den betroffenen Abgeordneten.
Die ETH Zürich verteidigt ihr Energiekonzept
«Der Bergkristall glänzt doch»
ZERMATT | Die ETH Zürich
will sich ihre Innovationsleistung in Sachen
nachhaltige EnergieTechnologien bei der
neuen Monte-Rosa-Hütte
nicht durch Kritiker vom
Brot streichen lassen.
In einem Communiqué bekräftigt sie deshalb, dass hinter dem
Neubau die Vision stehe, in einer absoluten Extremlage ein
nachhaltiges Werk zu realisieren. Diese Nachhaltigkeit erschöpfe sich nicht darin, möglichst viele Solarpanels anzubringen, sondern bedeute ein
ausgewogenes Verhältnis von
Ökologie und Ökonomie. Die
verschiedenen Projektpartner
hätten dabei die verschiedensten Energiegewinnungsoptionen durchdacht und sich
schliesslich für den heute installierten Energie-Mix als optimale Lösung entschieden.
Übliche Normen genutzt
Und dieser besteht laut ETH für
die Monte-Rosa-Hütte bei einem energetischen Selbstversorgungsgrad von 90 Prozent.
Dies unter Ausschluss der Kochenergie, die im konkreten Fall
durch Propangas und Strom geliefert wird. Damit lehne man
sich an alle bekannten Labels
und Schweizer Normen, die in
Sachen Minergie-Standard stets
ohne Kochenergie definiert seien. So klammert beispielsweise
auch das Label «Minergie-P»,
mit der die Monte-Rosa-Hütte
am 17. September 2010 ausgezeichnet wird, die Kochenergie
aus. Es sei nie verheimlicht worden, dass der Selbstversorgungsgrad unter Berücksichtigung der Kochenergie bei rund
70 Prozent liege.
Mehr nicht sinnvoll
Die Kontroverse war letztes Wochenende im Anschluss an die
Vergabe des Solarpreises durch
den Präsidenten der Fachjury
entstanden. Er hatte der Bauherrschaft vorgeworfen, sich
mit falschen Daten zu brüsten.
Die ETHZ und mit ihr die
am Projekt beteiligten Partner,
darunter auch die mit der Umsetzung des Energiekonzeptes
beauftragte Lauber IWISA AG
aus Naters, haben sich dagegen energisch zur Wehr gesetzt. Die Produktion eines
Energieüberschusses, wie von
der Solarpreis-Jury gefordert,
sei für die Monte-Rosa-Hütte
nicht sinnvoll, weil man für
den Energieüberschuss vor Ort
gar keine Verwendung habe.
Ausserdem hätte die weitere
Optimierung bis zur absolut
energieautarken Hütte unverhältnismässig hohe Kosten verursacht.
Auch so sei aber das Konzept ein grosser Erfolg, gelte
doch ein Selbstversorgungs-
grad von 90 Prozent ohne Kochen selbst im Flachland als
ehrgeiziges Ziel. Bei der Hütte
gelte es ausserdem noch, die
Abwasserreinigungsanlage zu
berücksichtigen, weil die Hütte an keine Kläranlage angeschlossen ist, das Abwasser
aber in gereinigtem Zustand an
die Umwelt abgegeben werden
soll.
Konzepte für die Praxis
testen
Die Monte-Rosa-Hütte stellt für
die ETHZ ein Forschungsprojekt dar, an dem Konzepte für
die Praxis ausgetestet werden
sollen. So erarbeitet beispielsweise ein Doktorand ein einzigartiges Energiemanagement,
das die Haustechnik mithilfe
von Wetterprognosen, Gästebuchungen und weiteren Daten vorausschauend steuert
und so den Energieselbstversorgungsgrad weiter steigert.
10 000 Besucher
bis zum Saisonende
Die neue Monte-Rosa-Hütte erlebte in diesem Sommer einen
echten Touristen-Ansturm. Bis
zum Saisonende wird sie wohl
von bis zu 10 000 Personen besucht worden sein. Damit wurden die Erwartungen weit übertroffen. Bisher waren es pro Saison rund 5000 Besucher auf der
Hütte. Dieses hohe Besucheraufkommen bedarf deshalb einer weiteren Optimierung des
Energiesystems wie der Abwasserreinigungsanlage. «Der Bergkristall glänzt also dank seiner
innovativen Technologien trotz
Kritik weiter», sagt die ETH.
Anzufügen bleibt hier,
dass der Hüttenweg angesichts
der fortschreitenden Gletscherschmelze nicht unterschätzt
werden darf und ohne kundige
Führung einige Gefahren birgt,
dies insbesondere beim Übergang vom Fels aufs Eis.
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L’action a été
menée
LE MATIN SAMEDI 11.09.2010
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r matin. –dr
SUISSE 11
Les jeunes sont
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boisson
tion.
DÉPUTÉ ET CHÔMEUR
ABONDANCE
Les bolets poussent
comme des
champignons cette
année. MAXPPP
Pub
Il s’engage pour serrer
la vis de l’assurancechômage. Le député
UDC genevois
Eric Bertinat est
pourtant sans-emploi.
Le chanvrier devra
régler le coût de sa
détention à domicile.
La détention à domicile de Bernard
Rappaz a coûté un peu plus de 44 000
francs, soit environ 1460 francs par
jour. La facture sera adressée au chanvrier, a indiqué hier au Grand Conseil
valaisan la conseillère d’Etat Esther
Waeber-Kalbermatten.
Le détenu valaisan a passé une trentaine de jours en détention dans sa
ferme de Saxon (VS). Cela a occasionné des frais de surveillance par une
société habilitée pour un montant de
42 000 francs environ. Le reste se répartit entre les contrôles de police et le
matériel pour sécuriser le périmètre.
SECONDE ARDOISE
Dans le cadre de deux interpellations
urgentes issues des rangs de la droite,
la cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration a encore précisé que Bernard
Rappaz devrait aussi assumer une partie des coûts induits par son hospitalisation à Genève et à Berne. Soit en tout
quelque 16 000 francs.
Interpellée par les élus sur l’alimentation forcée, Esther Waeber-Kalbermatten n’a pas pu indiquer comment
elle serait pratiquée. «La Cour européenne des droits de l’homme n’exclut
pas qu’elle puisse être menée dans le
respect de la dignité humaine», a-t-elle
toutefois précisé.
La conseillère d’Etat a affirmé être
soutenue par l’ensemble du gouvernement valaisan dans ses décisions et ses
options dans cette affaire. Elle a rappelé que «la grève de la faim en milieu
pénitentiaire soulève beaucoup de problèmes et que la législation en la matière est lacunaire». £
ats
Keystone/Jean-Christophe Bott
La pub lancée par les partisans de la
révision de l’assurance-chômage est parue hier. «Cette révision ne pénalise pas
les chômeurs de plus de 50 ans», y
promet le député UDC genevois Eric
Bertinat. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Sauf qu’il a justement plus de
50 ans: 54. Et qu’il est au chômage.
Le résultat est insolite. D’abord, il
est rare qu’un député soit chômeur.
Surtout, Eric Bertinat plaide pour une
révision qui toucherait les indemnités
des jeunes et des plus de 50 ans. Un
autogoal? «Honnêtement, répond-il,
j’ai d’abord pensé à mon nombril et me
suis demandé ce que ça changerait
LA FOLIE DES
CHAMPIGNONS
MYCOLOGIE Bolets et autres espèces comestibles foisonnent.
Mais les vénéneux aussi. Les contrôleurs ne chôment pas.
«Ah, c’est sûr, c’est une belle année à
champignons!» se réjouit Jean-Martin
Ducommun, président de l’Association
suisse des contrôleurs officiels de
champignons (VAPKO). Une satisfaction d’autant plus grande que l’année
passée bolets et chanterelles avaient
boudé en raison de la sécheresse et de la
bise. «On avait même hésité à faire
passer les examens de contrôleur, car on
peinait à réunir les espèces. Alors que
cette année on trouve toutes sortes de
spécimens, y compris des très rares.»
Une «saison très intéressante» pour
le Genevois Jean-Jacques Roth aussi.
«Non seulement on trouve des bolets à
qui mieux mieux, mais on revoit des
espèces disparues ces dernières années. Attention, cela signifie donc
aussi que les champignons toxiques
sont plus abondants!» met en garde le
président de la Société mycologique
de Genève. Et d’expliquer qu’on
trouve actuellement beaucoup d’amanites phalloïdes dans les forêts romandes (lire encadré).
CONTRÔLEURS DÉBORDÉS
Bernard Rappaz devrait aussi
assumer une partie des coûts
de ses séjours à l’hôpital.
« Cette révisi
on ne
pénalise pas
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aucune craint : il n’y a donc
e à avoir. »
Eric
VOTATIONS
44 000 FRANCS
Certains contrôleurs se retrouvent
ainsi débordés. «Oui, c’est vrai, on ne
chôme pas, poursuit Jean-Martin Ducommun, qui exerce à Boudry (NE).
Déjà à partir du milieu du mois d’août,
j’ai eu beaucoup plus que d’habitude.»
Si l’année passée seulement 2 tonnes
de champignons ont été vérifiées dans
toute la Suisse romande, une année
prolifique en voit passer jusqu’à cinq
fois plus.
Dans le Val-de-Travers, Jocelyne
Valobonsi avoue qu’une organisation
bien ficelée est nécessaire pour ne pas
se retrouver débordée. «Je fais ça sur
appel téléphonique, sans quoi je me
retrouve avec dix personnes en même
temps.» Selon elle, aller aux champignons est un «hobby qui a pris de
l’ampleur. On voit de plus en plus
d’amateurs qui s’y mettent.»
Même constat chez Jean-Joseph
Gilgen, qui examine les paniers dans
son restaurant d’Arconciel (FR). «Là,
ça commence tout juste, et je sais que
les bonnes années des files d’attente se
forment jusqu’en dehors du restaurant!» rit-il, expliquant qu’il ne craint
pas l’affluence. «Je préfère quand il y a
du monde que personne!» Il explique
qu’il «récolte» tous les champignonneurs de la région de Marly jusqu’à
Fribourg. Tout comme Ernest Marguerat, qui, à 96 ans, contrôle tout ce qui
se trouve entre Lausanne et Vevey.
«Eh oui, j’hérite de tout le monde.
Mais j’arrive encore à suivre. Il faut
dire que les examens sont difficiles, il
faut être motivé!»
Heureusement, il s’en trouve encore
des personnes motivées, comme le
confirme le président de la VAPKO.
Hier, il a fait passer avec succès les
examens à six candidats. Qui tombent
au bon moment. é
Muriel Jarp
DITES-LE-NOUS
Mangeriez-vous
des champignons
non contrôlés?
www.lematin.ch/champignon
ATTENTION AUX AMANITES
Stocklib
Si les bolets
champignonnent cette
saison, il en va de
même pour les espèces
toxiques. Selon JeanMartin Ducommun,
l’amanite phalloïde
est à considérer
comme «l’ennemi
No 1». Tous les
mycologues le
confirment: elle pullule
actuellement. Les amateurs sont
invités à se renseigner au
préalable. «Elle est facile à
reconnaître, mais certains
cueilleurs occasionnels n’ont
aucune connaissance,
même la plus basique.»
Les conséquences
peuvent être mortelles
et, même si des
traitements existent
désormais, ils sont
lourds et coûteux, et
des séquelles
importantes au niveau
du foie ou des reins
sont à craindre. Autre
champignon à éviter, les
entolomes livides, responsables
de sérieuses coliques.
Pour trouver un contrôleur:
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«JE PLEURNICHERAI
EN JANVIER
SI JE N’AI RIEN
TROUVÉ»
Eric Bertinat (UDC/GE)
pour moi si c’était accepté. Les économies font toujours mal quelque part, il
y a des sacrifices. Reste qu’ils sont
collectivement acceptables pour assurer la pérennité de l’assurance-chômage.» Voilà pour ses arguments.
Voilà pourquoi il plaide pour un oui le
26 septembre.
ENTRE LES GOUTTES
Et Eric Bertinat reconnaît que, si les
critères voulus par la révision étaient en
vigueur aujourd’hui, il ne serait pas
touché personnellement. «J’ai travaillé
durant huit ans d’affilée, il n’y a donc
pas de trous dans mon parcours profes-
MESSAGE
L’homme a accroché
une banderole frappée du slogan
«Les requérants d’asile ne sont pas
des animaux». Keystone/Walter Bieri
mandat de l’O
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Le Genevois sait
que se retrouver
sans emploi est
un avantage pour
la campagne. L’affiche
spécifie d’ailleurs:
«Eric Bertinat,
député, actuellement
au chômage».
Christian Bonzon
sionnel récent.» Actuellement, pour les
moins de 55 ans, cotiser durant un an
donne droit à un an et demi de prestations. Si la révision est acceptée, il
faudra travailler durant un an et demi
pour y avoir droit.
Politiquement, le Genevois sait que
se retrouver sans emploi est un avantage
pour la campagne. L’affiche spécifie
d’ailleurs: «Eric Bertinat, député, actuellement au chômage». «Chômeur, ce
n’est pas une banderole qu’on brandit
fièrement… On fait plutôt profil bas.
Mais, là, un chômeur qui s’engage pour
des économies dans l’assurance-chômage, ça suscite la curiosité. Et je peux
prétendre savoir de quoi je parle.»
Pour le reste, le député UDC – qui a
récemment défrayé la chronique avec
sa proposition iconoclaste d’accueillir
les régions limitrophes comme la Hau-
te-Savoie dans la Confédération – se
décrit comme «un chômeur parmi
d’autres». Le désormais ex-secrétaire
général de l’UDC Genève est sans emploi depuis mai dernier. Il tente de
dénicher des offres – «auxquelles on ne
correspond jamais de manière complète». Essaie de décrocher des entretiens d’embauche.
Eric Bertinat a six enfants de 9 à
22 ans et touche 80% de son ancien
salaire de secrétaire général, qu’il n’entend pas révéler. Ainsi que ses indemnités de parlementaire. «En moyenne entre
1000 et 1500 francs par mois.» Avec un
avantage en tant qu’élu du peuple. «Ces
montants ne sont pas imposables et pas
comptés comme gains intermédiaires.»
QUATRE «TARES»
TRAIN DE VIE RÉDUIT
Malgré une formation en horlogerie et
en microtechnique – «Je n’ai plus pratiqué depuis des lustres, je suis largué
dans ces secteurs» – il cherche un poste
administratif. «J’ai beaucoup de compétences, mais ne suis pas pointu dans un
domaine précis. Sinon, j’ai 54 ans, j’ai
une certaine visibilité, je suis un élu et je
suis UDC: pour beaucoup d’employeurs, ça fait quatre tares», sourit-il.
Au final, explique-t-il, il manque tout de
même 20% à la fin du mois. «Le train
de vie baisse un peu, il y a moins de
sorties. On réduit la voilure en attendant
des jours meilleurs. Je ne suis qu’au
pied de la montagne dans ma recherche
d’emploi. Mais je me laisse un peu de
temps. Disons que je pleurnicherai en
janvier si je n’ai rien trouvé.» £
Renaud Michiels
5 HEURES SUR UNE GRUE
DÉSESPÉRÉ Il tient la police en haleine
à Zurich en menaçant de se jeter dans le vide.
Un Turc de 27 ans a tenu la police en
haleine durant cinq heures hier matin
à Zurich en grimpant sur une grue de
chantier haute de 40 m. Après avoir
déroulé une banderole frappée du
slogan «Les requérants d’asile ne
sont pas des animaux», il a menacé
de se jeter dans le vide avant d’y
renoncer.
La police municipale a été mise en
alerte peu après 7 h. A la mi-journée,
des spécialistes ont réussi à dissuader
l’homme, apparemment désespéré, de
sauter de la grue située sur le chantier
du parking souterrain de l’Opéra. Une
fois revenu sur la terre ferme, il a été
emmené par la police. £
ats
Le Nouvelliste
GRAND CONSEIL
Samedi 11 septembre 2010
21
jcz - pf
La facture s’alourdit
Z
Bernard Rappaz les frais supplémentaires liés aux arrêts domiciliaires.
PRÉFECTURE ET «NOUVELLISTE»
IG
AG PARLEMENTAIRE
44 000 FRANCS Esther Waeber-Kalbermatten veut faire payer à
Oui, le préfet d’Entremont Jean-Maurice Tornay a tout
à fait le droit de siéger au comité éditorial du
«Nouvelliste». Hier, le conseiller d’Etat Maurice
Tornay a profité de l’Heure des questions pour apaiser
les tourments des députés Xavier Mottet (PLR) et
Jean-Henri Dumont (ADG) qui s’étaient émus de voir
un représentant de l’Etat «également intervenir au
sein du pouvoir médiatique». Le chef du Département
des institutions a tout d’abord tenu à préciser que
Jean-Maurice Tornay siège au comité éditorial, «ad
personam et nullement en qualité de préfet ou de représentant de l’Etat.»
Pour le conseiller d’Etat d’Orsières, tant la loi sur les
incompatibilités que celle traitant de leurs attributions
n’empêchent pas un préfet d’exercer une telle activité.
«Dans la mesure où la personne concernée n’enfreint
pas les législations en vigueur et qu’elle exerce son
mandat préfectoral à satisfaction, il n’appartient pas
au Conseil d’Etat de juger de l’opportunité ou non
d’un engagement annexe. L’intervention du comité
éditorial s’exerce en plus a posteriori.» Une prise de
position sans équivoque qui devrait mettre fin à une
«affaire» que le président du comité éditorial du
«Nouvelliste», Jean-Marie Fournier, a accueillie avec
philosophie. «Je suis heureux de constater que la
bonne marche du «Nouvelliste» revêt une telle importance aux yeux de nos élus. Ceci dit, je peux les rassurer: jamais le statut de préfet de Jean-Maurice Tornay
n’a eu une quelconque influence sur la décision de l’inviter à rallier notre comité éditorial.»
PASCAL GUEX
Deux interpellations urgentes déposées sur la
«fumeuse» affaire Rappaz, plus trois interventions à l’heure des questions: il a beaucoup
été question du chanvrier de Saxon hier devant le Parlement. L’occasion pour la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten
de mettre les choses au point et de répondre
aux inquiétudes des députés.
Qui va payer facture?
Oui, la décision de placer Bernard Rappaz
en arrêts domiciliaires aura un coût. «Un peu
plus de 44 000 francs, soit 42 000 francs pour
payer la surveillance exercée par les agents de
Securitas et le solde pour les frais de police et de
sécurisation de la ferme.» Pas question toutefois que cette facture incombe au final à l’Etat
du Valais, si l’on en croit la cheffe du Département de la sécurité. «Les coûts de ces arrêts domiciliaires seront mis à la seule charge de Bernard Rappaz dès réception des considérants
du Tribunal fédéral.» Et qu’en est-il des frais
de son hospitalisation, longue de 44 jours à
Genève, puis de 19 jours à Berne? Ce qui représente donc 63 jours à 260 francs la journée,
selon le montant forfaitaire arrêté par les cantons. «Cette facture supérieure à 16 000 francs
- et qui ne comprend pas les frais de transports
- doit être prise en charge par l’assurance maladie de Bernard Rappaz.»
Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ses décisions n’ont pas
toujours été bien comprises et qu’elles ont pu heurter bien des convictions. HOFMANN/A
DIFFICULTÉS DANS LES CO
Pas de renforts en vue
Quid de la collégialité?
Oui, Esther Waeber-Kalbermatten a bel et
bien tenu informés les autres membres de
l’Exécutif cantonal de l’évolution de l’affaire.
«Le grand public n’avait pas accès à toutes les
données. Les autres conseillers d’État oui. J’ai
soumis le dossier Rappaz à l’appréciation de
mes collègues du gouvernement qui ont soutenu mes options et mes décisions.»Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience
que ces décisions n’aient toujours été bien
comprises et qu’elles aient pu heurter bien
des convictions. «Ce n’était pas de la magnanimité, juste le respect du droit. L’exécution de la
peine a lieu, mais de manière particulière, ce
qui ne signifie pas facilitée. Le condamné retarde par exemple son doit à la semi-liberté.»
Et une nouvelle grève de la faim?
«Dans ce cas-là, il faut éviter tout populisme, toute politisation de l’affaire. Je vais
donc continuer de faire preuve d’écoute, de
pragmatisme, mais aussi de fermeté. L’Etat ne
doit pas être pris en otage.» Dont acte.
Il n’y a pas d’incompatibilité
Le Gouvernement valaisan n’aura pas à étudier la possibilité de créer des postes d’assistants sociaux ou de
psychologues scolaires pour traiter plus rapidement
les situations délicates dans nos cycles d’orientation.
Par 81 voix contre 36, le Parlement a en effet classé
sans suite un postulat de l’Alliance de Gauche allant
dans ce sens.
ÉCHELLE DE SALAIRES DES AUTORITÉS JUDICIAIRES
Consensus autour d’un compromis
L’accouchement a certes été douloureux,
mais le Valais pourra bel et bien appliquer
dès l’an prochain une nouvelle loi réglant
les rémunérations attribuées aux autorités
judiciaires et aux représentants du
Ministère public. Par 114 voix pour, 6 contre et 6 abstentions, le Parlement a en effet accepté hier un texte dont l’entrée en
matière avait pourtant donné lieu à une véritable levée de boucliers contre la conseillère d’Etat socialiste Esther WaeberKalbermatten.
Mieux, ce même Grand Conseil a décidé
dans la foulée d’adopter cette loi en une
seule lecture. Et ceci à une plus écrasante
majorité encore (112 oui, 0 non et 7 abstentions). Pour les juges, procureurs et
greffiers de ce canton, c’est l’assurance de
pouvoir disposer dès le début 2011 d’une
échelle de salaires clairement définie. Pour
le plus grand soulagement de Nicolas
Voide (PDCB). «La loi n’est pas parfaite,
mais néanmoins nécessaire pour pouvoir
rétribuer correctement les autorités judiciaires dès le 1er janvier prochain.»
Le diable se cachant dans le détail, la discussion a été vive sur des points mineurs.
Comme l’attribution d’une indemnité forfaitaire de... 150 francs par semaine destinée aux magistrats astreints à des services de piquet en dehors des heures ordinaires de travail. Indemnité contestée par
l’Alliance de Gauche - qui estimait que ces
juges gagnaient suffisamment bien leur
vie - mais qui a finalement passé la rampe
du Parlement avec 79 oui contre 36 non et
9 abstentions.
PG
DÉNONCER LA CONVENTION DE BERNE?
Non à la résolution urgente
L’UDC a fait chou blanc dans sa tentative de faire voter
une résolution urgente invitant notre pays à dénoncer
la Convention de Berne. Franz Ruppen a eu beau rappeler que le loup continuait à faire des ravages, son argumentaire n’a pas convaincu. Au contraire de celui
du conseiller d’Etat Jacques Melly qui estimait qu’il
était inutile d’en rajouter une couche.
«La volonté du Valais est claire et connue. Laissez nos
élus agir à Berne et dites non à une résolution superfétatoire.» Un avis suivi par 81 députés contre 28.
PASCAL GUEX
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Walliser Bote
Samstag, 11. September 2010
WALLIS
PARLAMENTS-SPLITTER
Ein Hauch von Herbst liegt
über dem Land: Nebelschwaden am Morgen, wegen der trockenheit sich
früh verfärbende Bäume,
das grelle Herbstlicht über
die Mittagsstunden, das in
den Augen schmerzt. Der
Sommer ist dahin. Schon…
Die SVP oberwallis legt Wert
auf die Feststellung, dass sie
sich gegen Eintreten auf die
Zivilschutzvorlage ausgesprochen hat. Eintreten
blieb also nicht unbestritten,
wie wir irrtümlich gemeldet
haben, sondern wurde mit
102 zu fünf Gegenstimmen
beschlossen. Immerhin: Im
elektronischen Bericht auf
www.1815.ch war die Meldung richtig. Wir bitten um
Kenntnisnahme.
Jean-François Copt ist dem
Grossen Rat ein bestimmter,
ruhiger und effizienter Präsident. Der amtierende Landeshauptmann verfügt zudem über die Gabe des trockenen Humors.
Rund 200000 Franken verdient ein Kantonsrichter, mit
den Zuschüssen für das Präsidium ein paar tausender
mehr. Verglichen mit den
Löhnen der Staatsbank sind
diese Bezüge eher bescheiden. Dort verdient der viertelamtliche Präsident des
Verwaltungsrates – eine satte Viertelmillion, selbst bei
einem reduzierten Pensum…
Wenn an einem einzigen
Vormittag 33 persönliche
Vorstösse traktandiert werden müssen, dann sagt das
alles über die Vorstosswut
und Vorstossflut im Parlament.
Die Walliser Regierung will
alles unternehmen, um allzu
strenge Regulierungen im
Zusammenhang mit Helikopterflügen im Gebirge zu
verhindern.
Franz Ruppen (SVP/Freie
Wähler) verlangt die Kündigung der Berner Konvention
zum Schutz der Grossraubtiere. Es geht darum, den
Schutz des Wolfes aufzuheben. Staatsrat Jacques Melly warnt davor, diesen Vorstoss zu überweisen, weil er
kontraproduktiv sein könnte. Der Rat lehnt die dringliche Resolution mit 81 zu 28
Stimmen (11 Enthaltungen)
ab.
Staatsrat Maurice tornay
hat während der gestrigen
Steuerdebatte geschickt laviert und die Vorlage weitgehend in der Version des
Staatsrates und der Kommission über die Runden gebracht. In der Schlussabstimmung wurde die Revision denn auch äusserst komfortabel mit 118 Stimmen (3
Enthaltungen) verabschiedet.
Der Rat läuft am Limit. Mehr
verträgt es nicht mehr an
traktandierten Geschäften.
Das Gesetz über den Zivilschutz ist ebenfalls ohne
fundamentale Änderungen
verabschiedet worden.
Dienstchef Cina bezeichnete die Vorlage als rundum
tauglich. Der Rat verabschiedet die Vorlage mit 104 zu 5
Stimmen bei einer Enthallth
tung.
3
Grosser Rat | Das Walliser Kantonsparlament hat sich gestern mit dem Fall Rappaz auseinandergesetzt
Bernard Rappaz muss
mit härterer Gangart rechnen
SITTEN | Der Unterwalliser
Hanfbauer muss künftig
mit einer härteren Gangart rechnen. Im Kantonsparlament wurde die
«Milde» der Regierung
kritisiert.
Kollegium. Gestützt auf die
Aussagen ihrer Kollegen, die
sich des Dossiers nach dem Ferienende angenommen hatten,
präzisierte sie, dass die Regierung hinter ihrem Vorgehen
stehe. Auf die teils hämische
Kritik vorab der SVP reagierte
sie gestern auch mit einiger
Härte: «Ich la mi nid la netigu» – «Ich lasse mich nicht nötigen – und der Staat lässt sich
nicht in Geiselhaft nehmen»,
rief die Departementsvorsteherin nicht ohne Emotionen in
den Saal. Nach ihrer Erklärung
applaudierte ein Teil der Abgeordneten.
Mehr als ein halbes Dutzend
Vorstösse im Walliser Grossen
Rat haben sich gestern mit dem
Umgang der Regierung mit
dem hungerstreikenden Hanfbauern Bernard Rappaz befasst:
Dabei haben vor allem die CVP
Unterwallis, aber auch die Freisinnig-Liberalen und vor allem
die SVP die zu weiche Linie des
für den Strafvollzug zuständigen Departementes von Esther
Waeber-Kalbermatten zum Teil
harsch kritisiert. Die Regierung
habe sich von einem rechtmässig verurteilten, mehrfachen
Straftäter vorführen lassen;
Rappaz tanze den Behörden
und der Justiz förmlich auf der
Nase herum.
Rappaz muss Kosten
übernehmen
Bernard Rappaz muss laut Walliser Regierung die Kosten für
seinen Hausarrest – zur Hauptsache für die Überwachung –
selber übernehmen. Dafür
dürfte ihm ein Betrag von rund
44 000 Franken in Rechnung
gestellt werden. Bernard Rappaz hatte während seinem
Hungerstreik 30 Tage auf seinem Hof in Saxon verbracht.
Mit der Überwachung wurde
eine private Sicherheitsfirma
betraut. Rappaz muss zudem
auch einen Teil der Spitalkosten übernehmen, weil sein
Hungerstreik eine Einlieferung zuerst ins Unispital von
Genf und dann ins Inselspital
in Bern nötig machte.
Esther Waeber: «Ich la mi
nid la netigu»
Die Departementsvorsteherin
zeichnete noch einmal die Entwicklung im Fall Rappaz in den
vergangenen Jahren nach und
erläuterte, dass es im Umgang
mit hungerstreikenden Häftlingen, die zu allem entschlossen
seien, keine umfassende und
vollständige gesetzliche Regelung gegeben habe. Darum
stellt für sie der Hafturlaub für
Rappaz nach der längeren Hospitalisierung eine pragmatische
Lösung dar.
Erst seit Ende August liege das Bundesgerichtsurteil vor,
das klipp und klar sage, dass
man einen Menschen im Gefängnis nicht sterben lassen
dürfe und dass nötigenfalls eine
Zwangsernährung anzuordnen
sei. Aus dem Urteil gehe aber
auch klar hervor, dass ein Hafturlaub aus medizinisch-ethischen Gründen nicht mehr infrage komme. Rappaz habe
Kompromiss bei den
Gerichtsschreibern
Fall Rappaz: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird für die
Umsetzung des Bundesgerichtsentscheides sorgen.
Foto WB
schon früher von Hafturlaub
profitiert, allerdings ohne dass
dies dermassen stark mediatisiert und auch verpolitisiert
worden sei, sagte die Departementsvorsteherin.
Regierung steht hinter
der Staatsrätin
Auf eine konkrete Frage äusserte sich Staatsrätin Esther
Waeber-Kalbermatten
auch
zur Haltung der Regierung als
Beim Gesetz über die Gehälter
der Gerichtsbehörden und der
Staatsanwaltschaft wurde der
heikle und umstrittene Punkt
der künftigen Entlöhnung der
Gerichtsschreiber mit einem
Kompromiss geregelt, den die
CVP Unterwallis formuliert hatte. Bevor entschieden wird, ob
die Gerichtsschreiber wie bisher entlöhnt werden sollen
oder ob sie den Verwaltungsjuristen gleichgestellt werden sol-
len, sollen vergleichende Studien auf gesamtschweizerischer
Ebene angestellt werden.
Rhonekorrektion und
Steuergesetz
Auch im Oberwallis soll die dritte Rhonekorrektion unter die
Lupe genommen werden. Dies
sicherte Staatsrat Jacques Melly
zu, nachdem ihn Oberwalliser
Abgeordnete der CVPO auf ungelöste Fragen angesprochen
hatten. Das Konzept und auch
die Gefahrenkarten werden
überarbeitet. Beim kantonalen
Steuergesetz folgte der Rat weitgehend der Regierung und der
Kommission.
Auch bei umstrittenen
Fragen wie der Handänderungssteuer nach 25 Jahren wurden
Anträge für eine vollständige
Befreiung abgelehnt. Einzig bei
der Steuerbefreiung von Vereinen wich das Parlament von der
staatsrätlichen «Ideallinie» ab.
Hier werden sich allerdings nur
Steuerersparnisse von einigen
wenigen Millionen ergeben.
Das Zivilschutzgesetz ist in ähnlichem Sinne und Geiste behandelt worden.
Es geht darum, das Zivilschutzwesen enger mit der Feuerwehr zu koordinieren und zu
professionalisieren. Die unterschiedliche Praxis im Ober- und
Unterwallis hatte dabei keinen
Einfluss auf die Beratungen.
Während im Unterwallis länger
schon mit professionellen
Strukturen gearbeitet wird,
stützt man sich im Oberwallis
auf ein Milizsystem.
lth
INFORMATION
Wegen technischer Probleme
müssen wir uns heute bedauerlicherweise mit einer stark gekürzten Version der Grossratsberichterstattung begnügen. Wir bitten
die Leserschaft um Kenntnisnahme und entschuldigen uns dafür
auch bei den betroffenen Abgeordneten.
Die ETH Zürich verteidigt ihr Energiekonzept
«Der Bergkristall glänzt doch»
ZERMATT | Die ETH Zürich
will sich ihre Innovationsleistung in Sachen
nachhaltige EnergieTechnologien bei der
neuen Monte-Rosa-Hütte
nicht durch Kritiker vom
Brot streichen lassen.
In einem Communiqué bekräftigt sie deshalb, dass hinter dem
Neubau die Vision stehe, in einer absoluten Extremlage ein
nachhaltiges Werk zu realisieren. Diese Nachhaltigkeit erschöpfe sich nicht darin, möglichst viele Solarpanels anzubringen, sondern bedeute ein
ausgewogenes Verhältnis von
Ökologie und Ökonomie. Die
verschiedenen Projektpartner
hätten dabei die verschiedensten Energiegewinnungsoptionen durchdacht und sich
schliesslich für den heute installierten Energie-Mix als optimale Lösung entschieden.
Übliche Normen genutzt
Und dieser besteht laut ETH für
die Monte-Rosa-Hütte bei einem energetischen Selbstversorgungsgrad von 90 Prozent.
Dies unter Ausschluss der Kochenergie, die im konkreten Fall
durch Propangas und Strom geliefert wird. Damit lehne man
sich an alle bekannten Labels
und Schweizer Normen, die in
Sachen Minergie-Standard stets
ohne Kochenergie definiert seien. So klammert beispielsweise
auch das Label «Minergie-P»,
mit der die Monte-Rosa-Hütte
am 17. September 2010 ausgezeichnet wird, die Kochenergie
aus. Es sei nie verheimlicht worden, dass der Selbstversorgungsgrad unter Berücksichtigung der Kochenergie bei rund
70 Prozent liege.
Mehr nicht sinnvoll
Die Kontroverse war letztes Wochenende im Anschluss an die
Vergabe des Solarpreises durch
den Präsidenten der Fachjury
entstanden. Er hatte der Bauherrschaft vorgeworfen, sich
mit falschen Daten zu brüsten.
Die ETHZ und mit ihr die
am Projekt beteiligten Partner,
darunter auch die mit der Umsetzung des Energiekonzeptes
beauftragte Lauber IWISA AG
aus Naters, haben sich dagegen energisch zur Wehr gesetzt. Die Produktion eines
Energieüberschusses, wie von
der Solarpreis-Jury gefordert,
sei für die Monte-Rosa-Hütte
nicht sinnvoll, weil man für
den Energieüberschuss vor Ort
gar keine Verwendung habe.
Ausserdem hätte die weitere
Optimierung bis zur absolut
energieautarken Hütte unverhältnismässig hohe Kosten verursacht.
Auch so sei aber das Konzept ein grosser Erfolg, gelte
doch ein Selbstversorgungs-
grad von 90 Prozent ohne Kochen selbst im Flachland als
ehrgeiziges Ziel. Bei der Hütte
gelte es ausserdem noch, die
Abwasserreinigungsanlage zu
berücksichtigen, weil die Hütte an keine Kläranlage angeschlossen ist, das Abwasser
aber in gereinigtem Zustand an
die Umwelt abgegeben werden
soll.
Konzepte für die Praxis
testen
Die Monte-Rosa-Hütte stellt für
die ETHZ ein Forschungsprojekt dar, an dem Konzepte für
die Praxis ausgetestet werden
sollen. So erarbeitet beispielsweise ein Doktorand ein einzigartiges Energiemanagement,
das die Haustechnik mithilfe
von Wetterprognosen, Gästebuchungen und weiteren Daten vorausschauend steuert
und so den Energieselbstversorgungsgrad weiter steigert.
10 000 Besucher
bis zum Saisonende
Die neue Monte-Rosa-Hütte erlebte in diesem Sommer einen
echten Touristen-Ansturm. Bis
zum Saisonende wird sie wohl
von bis zu 10 000 Personen besucht worden sein. Damit wurden die Erwartungen weit übertroffen. Bisher waren es pro Saison rund 5000 Besucher auf der
Hütte. Dieses hohe Besucheraufkommen bedarf deshalb einer weiteren Optimierung des
Energiesystems wie der Abwasserreinigungsanlage. «Der Bergkristall glänzt also dank seiner
innovativen Technologien trotz
Kritik weiter», sagt die ETH.
Anzufügen bleibt hier,
dass der Hüttenweg angesichts
der fortschreitenden Gletscherschmelze nicht unterschätzt
werden darf und ohne kundige
Führung einige Gefahren birgt,
dies insbesondere beim Übergang vom Fels aufs Eis.
tr
AZ 3900 Brig |
Samstag, 11. September 2010
Nr. 211 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20
www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl.
INHALT
Wallis
Wallis
Sport
News im Bus
Ausgezeichnet
Alonso gefordert
Anton Karlen, Leiter PostAuto
Wallis, will die Fahrgäste künftig mit aktuellen Nachrichten
versorgen. | Seite 2
Freudentag für AOC-Präsident
Wilhelm Schnyder. Der Raclettekäse AOC kommt ab Herbst in
den Verkauf. | Seite 9
Um im Rennen um den WMTitel zu bleiben, braucht Fernando Alonso beim GP in Monza ein Topergebnis. | Seite 17
Washington | Politische Brandredner in den USA vereinnahmen 9/11-Jahrestag
Der Tag der Trauer wird in
Amerika immer mehr zum
Tag des Zorns.
Ground Zero. Ein Originalstück der Twin Towers wird im 9/11 Memorial Museum eingelassen.
FOTO KEYSTONE
NLB | Der HC Siders erster Derby-Sieger – 5:1 gegen EHC Visp
Wissenschaft | WSL und SFL feiern Jubiläum
Eine überraschend
klare Sache
Forschung im Wallis
für das Wallis
Zum Auftakt der NLB-Saison feierte der HC SidersAnniviers einen überraschend klaren und nie
gefährdeten Derby-Sieg.
Der EHC Visp fand nie ins
Spiel.
Überrascht. Jinman und Siders spielten sich gegen Visp (Bild:
Heldstab) in den Vordergrund.
FOTO WB
So völlig unerwartet kam der
Erfolg der Mittelwalliser zwar
nicht. Zumal die Visper schon
beim Testspiel am letzten Samstag nach einer harten Vorbereitung einen müden Eindruck
hinterlassen hatten.
Die Art und Weise hingegen war dann aber doch verblüffend. Das Heimteam dominierte von Beginn weg deutlich, hatte schlichtweg die schnelleren
Beine und führte nach 22 Minuten bereits mit 4:1. Visp kam immer einen Schritt zu spät.
Die
Stärkeverhältnisse
waren an diesem Abend klar
verteilt. Obs an der Siderser
Stärke lag oder eher am schwachen Auftritt der Visper? Fortsetzung folgt… | Seite 15
2 – 14
12
15 – 17
19/20
21
23
24/25
26/27
28
KOMMENTAR
Tag der Trauer verändert sich
Neun Jahre nach den Attentaten hat sich
die Atmosphäre um den Gedenktag vom 11.
September verändert. Aktivisten instrumentalisieren ihn USA-weit für politische
Provokationen – oft mit fremdenfeindlichem und antiislamischem Unterton. Statt
andächtigem Innehalten steht den USA ein
Tag bevor, an dem bittere Gegensätze zutage treten. Ein Aktionsbündnis mit dem Namen «Stop the Islamization of America»
(«Haltet die Islamisierung Amerikas auf»)
hat zu einer Kundgebung nahe Ground
Zero in New York aufgerufen. Als Redner
hat sich neben dem niederländischen Islamhasser Geert Wilders auch der republikanische Vordenker und frühere Chef des
Repräsentantenhauses, Newt Gingrich, angekündigt. Auch die umtriebige Ex-Vizepräsidentschaftskandidatin Sarah Palin
und der stramm rechte TV-Moderator
Glenn Beck wollen dem Gedenktag einen
politischen Stempel aufdrücken.
Sie wolle den Tag «mit Patrioten begehen, die niemals vergessen», was den USA
am 11. September angetan wurde, erklärte
Palin. Hintergrundbericht. | Seite 19
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Schweiz
Wirtschaft/Börse
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
Kaum noch
Debatten
Der Sommer ist vorbei und mit
ihm seit gestern auch bereits die
September-Session des Walliser
Grossen Rates.
Trotzdem: So richtig in die Gänge kommen will sie nicht, die regionale Politik. Seit vor mittlerweile zehn (!) Monaten über das
Tourismusgesetz abgestimmt
wurde, bleibt die Luft hartnäckig draussen.
Mehr als ein paar polemische
Seitenhiebe aus den üblichen linken Schützengräben (immerhin),
gelegentliche Personalien sowie
das eine oder andere publikumsträchtige, aber letztlich unwesentliche Dossier wie «Rappaz»
oder «Wolf» vermochten das offene Feld nicht zu besetzen.
Es scheint, als seien die Parteistrategen allesamt froh um jede
Woche, die in Minne durchs
Land zieht. Weit und breit gibts
keine grundsätzliche Kontroverse, ja kaum noch Debatten.
Ist ja auch «schwierig», offensiv
(zumindest rhetorisch) Themen
zu setzen, wenn der Kanton im
Geld schwimmt und es nicht mal
mehr die gute alte OGA gibt. Diese wurde zumindest bis zur Jahrtausendwende von den zur Eröffnung ans Mikrofon gelassenen
Politikern gerne und durchaus
lustvoll dazu genutzt, frischen
Zunder zu legen.
Die gähnende Langeweile an der
Ideenfront erklärt sich durch
zweierlei. Erstens dauert es noch
ein gutes Jahr bis zu den nächsten Wahlen (im Oktober 2011)
und zweitens geht der gesellschaftliche Rückzug aufs Private
halt nun mal auch an den Politikern nicht vorbei, die nebenher –
wie alle – beruflich härter zur
Sache müssen.
Thomas Rieder
Im Brennpunkt. Die WSL erforscht zahlreiche Naturgefahren, wie im Brandgebiet oberhalb Leuk.
FOTO WB
LEUK | Gestern fand der
Auftakt zu den Jubiläumsfeierlichkeiten für
die WSL und das SLF
statt.
Die Eidg. Forschungsanstalt für
Wald, Schnee und Landschaft
(WSL) feiert dieses Jahr ihr 125jähriges Bestehen. Zudem
blickt auch das WSL-Institut für
Schnee- und Lawinenforschung
auf eine bereits 75-jährige Geschichte zurück.
Für dieses doppelte Jubiläum ist heute die interessierte
Bevölkerung auf das Bahnhofareal von Leuk eingeladen, sich
an den zahlreichen Info-Ständen über die verschiedenen Aktivitäten der Wissenschafter informieren zu lassen. | Seite 5
VALAIS
MARCHE DES CÉPAGES
LE NOUVELLISTE
Une 20e édition
réussie
Plus de 4000 personnes ont profité d’un
samedi ensoleillé pour participer à cette
balade entre Sierre et Salquenen...24
Lundi 13 septembre 2010
Le Nouvelliste 17
xd - yx
LE BLOC-NOTES
POLITIQUE
Entre larmes
et indignation
DE JEAN-YVES GABBUD
ÉLECTION DU CONSEIL D’ÉTAT
Pour faire rester Claude Roch
LES CROSETS Près de 200 personnes ont marché dimanche en
faveur des grands-parents Rey-Bellet. Ils sont venus de partout
manifester leur sympathie envers la cause relayée par Porte-Bonheur.
YANNICK RUPPEN
«Les psychologues à la base de
cette décision ne sont jamais venus aux Crosets», lance plein
d’indignation et de rancœur le
président de l’association
Porte-Bonheur, André Marty.
Pour rappel, Verena et Adrien
Rey-Bellet ont été privés en février dernier du droit de voir
leur petit-fils Kevin, placé dans
une famille d’accueil du vald’Illiez peu après l’assassinat
de sa mère Corinne. «On nous
dit que le petit va bien. Il va tellement bien qu’il se rend deux
fois par semaine chez un spécialiste. Je n’arrive pas à comprendre.» C’est d’une voix émue et
chevrotante qu’il achève son
discours, entouré de plus de
200 personnes.
DÉDUCTIONS FISCALES
Les syndicats chrétiens
se contentent de peu
Les syndicats chrétiens avaient lancé une initiative
pour que les parents qui ne travaillent pas puissent
également déduire fiscalement des frais de garde
pour leur enfant. Le Grand Conseil a adopté cette semaine une modification fiscale allant dans le même
sens. Désormais, tout le monde pourra déduire 3000
francs de frais de garde. Le secrétaire des syndicats
chrétiens, Bertrand Zufferey est ravi. Il renonce à déposer son initiative. Dans un communiqué, il déclare
que le Grand Conseil a fait preuve «de bon sens».
Petite nuance: Bertrand Zufferey et ses amis demandaient une réduction de 12 000 francs par enfant jusqu’à six ans et de 10 000 francs jusqu’à 16 ans. Il voulait même une déduction de 8000 francs pour les frais
de garde ( !) des «enfants» de 16 à 20 ans.
C’est vrai que le Parlement a fait preuve de bon sens…
Vives réactions
Colère et incompréhension
se lisent sur les visages. Les
gens réagissent, s’expriment.
Le ton monte. Les questions
sont tranchantes, tout comme
les remarques. «Les droits de
l’enfant sont-ils vraiment respectés en Suisse?» «On oublie
Kevin dans cette histoire.» Personne ne comprend pourquoi
Verena et Adrien n’auraient pas
le droit de voir leur petit-fils. «Si
nous sommes là aujourd’hui»,
poursuit André Marty, «c’est
que nous avons tout essayé.
Rien n’a fonctionné. Nous faisons face à des personnes butées, au cœur fermé. Même avec
tout le tapage médiatique, la
chambre pupillaire n’a concédé
que trois heures de visite par
mois! Il est nécessaire de faire
quelque chose de physique,
montrer notre soutien par une
marche douce. Nous devons redonner espoir à Verena, lui
prouver qu’elle n’est pas seule et
qu’il ne faut pas remettre en
question le bienfait de son combat. Un moment, nous avons
tous douté de la légitimité de
notre action. Votre présence ici
nous rassure.»
Seulement une étape
L’auditoire semble conquis.
Ils sont venus de tout le Valais
et de plus loin. Quelques notes
de suisse-allemand se détachent de la foule. Des médias
d’outre-Sarine couvrent l’évènement. Porte-Bonheur avoue
avoir reçu plus de mille courriels. Non seulement de Suisse,
mais aussi d’Australie, de
France, d’Autriche. «Ça ne suffit
pas!» Son président lance un
appel. «Je vous invite tous à
nous écrire et nous montrerons
à la chambre pupillaire que
nous ne sommes pas seuls.» Une
femme prend alors la parole et
propose de recueillir sur le
champ les signatures des personnes présentes. Feuilles et
stylos sont recherchés activement et une longue file se
forme. Le soutien est inconditionnel.
Partie du parking des Crosets, la colonne se rend chez les
Plusieurs anciens conseillers d’Etat radicaux ont démissionné en cours de mandat. Pour des raisons stratégiques. Le député UDC Edmond Perruchoud estime
que c’est là «un détournement du processus électoral». Il a déposé une motion exigeant que les ministres
ne puissent rendre leur tablier en cours de législature
que pour des motifs graves.
Qui se serait douté que l’UDC apprécie à ce point
Claude Roch qu’elle veuille modifier la loi pour l’obliger
à rester en fonction?
RETOUR DES CONCESSIONS
Le mot à éviter
De nombreux participants ont exprimé leur étonnement et leur colère devant la situation vécue par les
grands-parents du petit Kevin. HOFMANN
Verena Rey-Bellet a reçu de nombreux témoignages de sympathie de
la part des participants à la marche. HOFMANN
Rey-Bellet où Verena l’accueille
par un apéro. Elle est en larmes.
L’émotion est forte. «Nous ne
savions pas combien de participants viendraient. Je pensais
vingt ou cinquante. Mais autant de monde…» Les gens se
succèdent auprès de la vieille
femme pour lui réaffirmer leur
sympathie. «Nous ne pensions
pas devoir en arriver à ce point»,
avoue-t-elle.
Poignées
de
mains, embrassades, gestes
amicaux, paroles réconfortantes, c’est une grande famille qui
était présente hier sur la terrasse des Rey-Bellet, à l’endroit
même du drame qui s’est déroulé quatre ans plus tôt. Tous
se sont ensuite rendus à la chapelle des Crosets pour célébrer
une messe en la mémoire
d’Alain et Corinne.
Si la marche a remporté un
vif succès, André Marty ne
compte pas s’arrêter là. «Verena
et Adrien ont le droit d’être des
grands-parents. Cette journée
n’est qu’une étape. Nous ferons
le déplacement jusqu’à SaintGall s’il le faut», lance-t-il avec
détermination. «Et même jusqu’à Berne.» L’appui politique
ne semble d’ailleurs pas être
une utopie. Le conseiller national Oskar Freysinger était présent ce dimanche. Il entend
bien prendre contact avec le juriste de l’association PorteBonheur et va «s’arranger pour
mobiliser les politiques et médiatiser la chose», tout en assurant Verena de son soutien. «Il
faut faire changer la législation
afin de définir des droits minimaux aux grands-parents.»
Points d’interrogation
De nombreuses questions
sans réponses se posent toutefois dans le public. «On ne peut
quand même pas interdire à un
gamin de voir ses grands-parents sans raison. On ne sait pas
tout dans cette affaire», tempère une personne présente
sur place. «Si les psychologues
ont pris une telle décision, ça
n’est sûrement pas pour rien. Il
faudrait prendre la peine
d’écouter les deux sons de cloche.» Une autre de lâcher: «On
entend dire que ça fait sept mois
qu’ils peuvent le voir, mais qu’ils
ne prennent pas la peine de s’arrêter.» Et plus loin: «Pour le bien
de l’enfant, il faudrait stopper
ça au plus vite.»
Quoi qu’il en soit, la famille
d’accueil ne souhaite pas s’exprimer sur cette triste affaire.
Par communiqué, elle affirme:
«Nous partageons la douleur de
notre oncle Adrien et notre tante
Verena suite au terrible drame
qui a coûté la vie à nos cousins
Corinne et Alain, mais notre
principale préoccupation est le
bien-être de Kevin. Par contre,
nous ne pouvons pas accepter
que l’on profère des mensonges
et des diffamations à notre encontre, c’est pourquoi nous allons mandater un avocat pour
réagir à ces calomnies.»
PUBLICITÉ
Le député PLR Christophe Claivaz a demandé s’il ne
serait pas judicieux que le Conseil d’Etat adopte un
moratoire sur le renouvellement des concessions relatives aux forces hydrauliques. A cette évocation, le
conseiller d’Etat Jean-Michel Cina a eu un petit rire
nerveux. «C’est une terminologie à éviter», a-t-il déclaré… tout en précisant que dans les faits ce serait le
cas, puisque le gouvernement ne donnerait pas son
feu vert à un renouvellement de concession dans lequel le Valais ne serait pas majoritaire.
DÉDUCTIONS DES PRIMES MALADIE
Explications socialistes
Xavier Moret et Pascal Luisier ont proposé de pouvoir
déduire la totalité des primes des caisses maladie de
sa déclaration fiscale. L’idée a été approuvée par tout
le Parlement… sauf par la gauche. Pourquoi? «Nous
étions évidemment d’accord avec la motion, si la déduction s’applique à l’assurance de base. Nous ne
voulons pas que les complémentaires soient également déductibles. Les personnes qui les contractent
en ont les moyens, il n’est pas nécessaire de les favoriser», explique Jean-Henri Dumont, président du PS,
raison pour laquelle il a dit non, manquant ainsi son
souhait d’avoir une précision dans le texte déposé.
ÉLECTIONS CANTONALES
La motivation du PLR
Pourquoi les libéraux-radicaux ne soutiennent-ils pas
l’initiative des minoritaires visant à modifier le mode
d’élection du Grand Conseil? Le député socialiste
haut-valaisan German Eyer a son idée sur la question.
Il l’a dit en conférence de presse. «J’ai le sentiment
que le PLR joue la cinquième roue du char PDC. J’ai
aussi l’impression que les libéraux-radicaux n’ont pas
l’habitude de récolter des signatures dans la rue.»
C’est si simple la politique…
Le Nouvelliste
VALAIS 19
Lundi 13 septembre 2010
pf
Sépultures princières
découvertes à Sion
PATRIMOINE Il fut un temps où seuls les individus de la classe
aisée étaient inhumés. La plus grande nécropole alpine contenant
leurs reste se trouve en Valais. Un site de référence.
JEAN-YVES GABBUD
«C’est le site dont tous les archéologues rêvent», déclare
avec les yeux brillants l’archéologue François Mariéthoz, en
parlant du site de fouilles de
Don Bosco sur lequel il travaille
depuis quatre ans. «Jusqu’ici, on
ne connaissait pas de nécropoles aussi vastes dans les Alpes.»
A Don Bosco, la nécropole
s’étend sur 10 000 m2. «Ce sera
la nécropole de référence sur le
mobilier funéraire», se réjouit le
scientifique.
Cimetière réservé
à l’aristocratie
Une partie des squelettes
découverts portent des parures
décorées à la feuille d’or. Toutes
les femmes portent deux bracelets, comme si c’était un code
rituel. Pour l’heure, difficile
d’en tirer des conclusions. «On
se demande si ces parures, très
fines, étaient portées durant la
vie ou si elles n’étaient que des
parures funéraires. C’était peutêtre une mode. Ou une sorte de
droit d’entrée.»
Un droit de se faire enterrer
au cimetière? «Quand on fait
une étude de mortalité dans le
cimetière, on s’aperçoit que le
commun des mortels ne s’y
trouve pas. Donc, on peut imaginer que seule une certaine
classe sociale a droit à une sépulture. Sur le site de Don Bosco,
sur cinq siècles d’utilisation,
nous avons entre 300 et 600
tombes, ce qui représente, en
gros, un mort par an, ce qui correspond à la mortalité d’un village comprenant une vingtaine
d’habitants. Plus probablement, le village était beaucoup
plus grand, avec un petit pourcentage de personnes qui
avaient droit à une sépulture.»
D’autres hypothèses sont possible. Le lieu a pu servir de nécropole pour tous les chefs de
la région.
Difficile de faire le tri entre
ces différentes théories. «Seule
une étude ADN permettrait
d’aller plus loin», déclare l’archéologue. Reste encore à savoir si elle est possible, si le matériau découvert est utilisable
pour de telles analyses.
Une vie paisible
François Mariéthoz pense
tout de même pouvoir affirmer
qu’il y avait sur le site de Don
Bosco des communautés paysannes et une petite aristocratie qui s’est développée grâce
au négoce.
L’existence de ce commerce
semble attestée par les éléments découverts dans les
tombes. Des objets venant du
sud de l’Allemagne ou de la
mer, comme du corail, ont été
retrouvés sur le site sédunois.
Pour l’heure, une trentaine
de tumuli et une soixantaine de
squelettes ont été fouillés. On
sait désormais que pendant
une bonne partie de l’âge du
bronze, les défunts étaient incinérés. Puis, durant l’âge du fer,
ils sont enterrés. «On a l’impression qu’il y a eu une certaine
continuité de population. Il ne
semble pas qu’une peuplade en
a chassé une autre. On ne trouve
pas de trace de conflit dans les
nécropoles.» Comme si ces
lieux de mort contenaient les
preuves d’une ancienne vie
paisible.
RELIGION
La paroisse
orthodoxe
valaisanne fête
ses 10 ans
JEAN-YVES GABBUD
«Je suis un bon Valaisan»,
déclare en riant le Père
Daniel, alias Jean-Daniel
Schmid, dans ses habits
de prêtre orthodoxe. Hier,
à l’occasion des 10 ans de
sa paroisse, son petit-fils
a été baptisé par Mgr
Marc, évêque auxiliaire
de la Métropole roumaine. Le père Daniel vit à
Savièse. Il est prêtre, marié et père de trois enfants. Il est même plusieurs fois grand-père.
«Dans l’Eglise orthodoxe,
le candidat à la prêtrise
doit d’abord être marié
avant d’être ordonné prêtre, à moins qu’il devienne
moine. Le mariage des
prêtres n’est pas une question qui se pose pour les
orthodoxes. Par contre, les
évêques ne sont pas mariés. Ils sont choisis parmi
les moines», précise Père
Daniel.
Les recherches
se poursuivent
La fouille est la première
étape de l’étude. Les archéologues confient le matériel patiemment extrait du sol à d’autres spécialistes qui vont le
décortiquer.
Sur la boucle de ceinture, ils
vont découvrir un minuscule
lambeau de cuir qui en dira
beaucoup sur la façon de s’habiller du défunt, par exemple.
Les archéologues vont aussi
comparer leurs découvertes
avec ce qui est connu dans des
régions voisines, voire beaucoup plus loin dans les Alpes,
pour comprendre ce qui s’est
passé hier à l’endroit où ils se
trouvent. «Notre recherche a un
côté philosophique. On recherche l’homme derrière le squelette», résume joliment François Mariéthoz. A Don Bosco,
les fouilles vont se terminer à la
fin de cette année. Mais le travail continue.
Dans des laboratoires et sur
le terrain.
Des habitations de l’âge du
bronze ont été découvertes
dans la région de la place Maurice Zermatten. «C’est la première fois que nous aurons à
proximité habitat et nécropole.
J’espère qu’un jour on pourra
raconter la vie qui se déroulait
ici», conclut l’archéologue.
gieuse n’est pas à plein
temps. Il travaille toujours comme enseignant
spécialisé. En 2000, la paroisse orthodoxe SaintsGeorges et Maurice a été
constituée. Elle couvre
tout le Valais et accueille
actuellement plus d’une
centaine de personnes issues de douze nationalités différentes, de la Roumanie, bien sûr, en
passant par la Belgique, la
Bulgarie,
l’Erythrée,
l’Ethiopie, la France, la
Géorgie, le Monténégro,
la Russie, la Serbie,
l’Ukraine et la Suisse naturellement.
Cohabitation sans problème. Après avoir célébré la Divine Liturgie au
Guercet, la communauté
se retrouve désormais à la
chapelle Sainte-Agnès à
Sion. Une chapelle qui
sert aussi de lieu de culte
«Nous avons
rencontré un
accueil très
chaleureux de
la part de Mgr
Brunner»
Les femmes enterrées sur le site de Don Bosco entre le VIIIe et le VIe
siècle avant notre ère portaient deux paires de bracelets. BITTEL
«Jusqu’ici, on ne
connaissait pas de
nécropoles aussi vastes dans les Alpes»
PÈRE DANIEL
FRANÇOIS MARIÉTHOZ
PRÊTRE VALAISAN DE L’ÉGLISE ORTHODOXE ROUMAINE
ARCHÉOLOGUE
Huitante ans de découvertes
Le site de Don Bosco a été découvert en 1930, lors de la construction de la grange de l’orphelinat. Les découvertes ont ensuite eu lieu
en fonction d’autres projets immobiliers. En 2001, les travaux pour
la construction du chapiteau du cirque ont permis des sondages sur
une parcelle de 1500m2. En 2007, une campagne de fouille sur une
parcelle de 5000m2 a débuté. Elle s’achèvera à la fin de l’année.
LIGNE À TRÈS HAUTE TENSION
Un signal du Grand Conseil à Berne
«C’est un joli signal adressé à la Confédération», s’est réjoui vendredi la députée
verte Marylène Volpi-Fournier après que le
Grand Conseil a accepté par 108 oui, 3 non
et 6 abstentions la résolution de l’Alliance
de Gauche relative à la ligne électrique que
projette de construire Alpiq dans le Valais
central. «Ce texte demande au Conseil
d’Etat de veiller à ce que l’étude qu’il va lancer soit vraiment indépendante et qu’elle intègre les idées des opposants. Elle demande
également que le gouvernement face entendre la voix des Valaisans au Parlement fédéral», commente la politicienne sédunoise.
Le débat sur la ligne d’Alpiq qui s’est
déroulé vendredi au Grand Conseil a également été l’occasion pour le conseiller
d’Etat Jean-Michel Cina de déclarer que la
création de la ligne à très haute puissance
La divine liturgie orthodoxe a été célébrée hier, en
français, à la chapelle Sainte-Agnès de Sion. LE NOUVELLISTE
en Valais est indispensable. «Pour limiter la
charge sur le réseau, certains aménagements doivent, actuellement déjà, déverser
un certain volume d’eau. Durant l’année
2009, des centrales situées en Valais ont dû
diminuer leur puissance au profit d’autres
lieux de production situés hors canton.»
Selon Jean-Michel Cina, sans ligne à
très haute puissance, des projets comme le
Nant de Drance et RhôDix seraient mis en
danger. Reste à savoir si cette ligne à construire doit être aérienne ou souterraine.
Actuellement, la ligne à 380kV est en
fonction sur la partie Massongex-Chamoson depuis 1998. Pour le secteur MörelChippis, le projet constitué de lignes aériennes a été mis à l’enquête publique.
Pour le tronçon Chippis-Mörel rien n’a encore été décidé.
Le tronçon Chamoson-Chippis a obtenu une autorisation de construire de la
part de l’Office fédéral de l’énergie. A ce
propos, Jean-Michel Cina a fait le point sur
la procédure juridique en cours. Il a rappelé qu’en 2004, le Conseil d’Etat avait préavisé favorablement la demande de ce projet et
que seules deux des quatorze communes
concernées, Vex et Saint-Léonard, s’y
étaient opposées, avant de retirer leurs oppositions. A ce moment-là, le Conseil
d’Etat ne s’était pas opposé à une expropriation.
Ces éléments expliquent, selon le conseiller d’Etat Cina, que le gouvernement
n’ait pas fait recours le 1er septembre dernier.
JEAN-YVES GABBUD
Attirés par l’orthodoxie.
En bon Valaisan Jean-Daniel Schmid est né catholique. Il a décidé de franchir le pas et de rejoindre
l’orthodoxie avec sa famille. «Ma femme et moi
avons tous deux été attirés
par l’orthodoxie, avant
même de nous connaître.
Nous avons fait une démarche spirituelle individuelle. Puis, nous avons
décidé de devenir orthodoxes, après avoir accompli plusieurs pèlerinages
en Terre Sainte. Deux de
nos enfants ont fait la
même démarche, alors
qu’un autre est resté catholique. Ce qui d’ailleurs
n’a posé aucun problème
familial. L’orthodoxie est
une spiritualité dans laquelle je me sens bien. Je
ne renie pas l’Eglise catholique, mais j’ai senti le besoin de faire le pas.»
Après avoir rejoint
l’Eglise orthodoxe, Père
Daniel a effectué trois ans
d’études à l’Institut SaintSerge à Paris pour devenir
prêtre orthodoxe, rattaché au Patriarcat de Roumanie. Sa fonction reli-
aux catholiques. Cette cohabitation n’a posé aucun problème. «Nous
avons rencontré un accueil très chaleureux de la
part du président de l’association Sainte-Agnès et
de Mgr Brunner» se réjouit le Père Daniel. Les
orthodoxes valaisans ont
même pu organiser des
funérailles dans des églises catholiques sans soucis.
Les «inconvénients»
de la cohabitation à
Sainte-Agnès sont plutôt
d’ordre pratique. «Chaque semaine, nous installons notre chapelle, avec
une iconostase (ndlr: Une
cloison décorée d’images
qui sépare la nef du lieu
où le prêtre officie) et de
grands chandeliers sur
roulettes, nous accrochons nos icônes. Le tout
doit être enlevé après chaque office.»
Vu que le nombre de
fidèles augmente constamment, des démarches
officielles sont en cours
avec l’Evêché et la ville de
Sion pour la recherche
d’un lieu de culte fixe.