Le Nouvelliste
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Grand Conseil Service parlementaire Grosser Rat Parlamentsdienst Revue de presse de la session de septembre 2010 Presseschau der Septembersession 2010 • Gesundheitsnetz unter der Lupe • La ministre de la Justice au pilori • Le bon coup de René • Dans la tourmente • 4,5 millions en plus pour l'agriculture • Parlaments-Splitter • ZIG ZAG parlementaire 2 LE FAIT DU JOUR Samedi 4 septembre 2010 nc - gb ÉDITORIAL Un audit indispensable JEAN-YVES GABBUD Le Réseau Santé Va AUDIT Le Conseil d’Etat l’a annoncé hier. Le système de santé valaisan sera RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Il y aura donc un audit du Réseau Santé Valais. C’était là le souhait de la grande majorité du Grand Conseil et, très certainement celui de nombreux Valaisans. Cet audit, avant même que sa première ligne ne soit rédigée, a déjà eu l’avantage de faire retomber les tensions qui étaient nées après le renvoi très médiatisé du professeur Daniel Savioz et la montée au front de l’ancien conseiller d’Etat Serge Sierro et du professeur Jean-Claude Pont. Mais, l’audit seul ne suffira pas. S’il se montre d’un jour très favorable au RSV, encore faudrat-il faire admettre ce point de vue, même scientifiquement étayé, à tous ceux qui ont eu le sentiment, dans leur chair parfois, d’avoir été victimes de dysfonctionnements. Si l’audit met le doigt sur des lacunes, et dans un système d’une telle ampleur il y en aura quasi inévitablement, encore faudrat-il avoir la possibilité ou la volonté de corriger le tir et de prendre les dispositions qui s’imposent. Lancer un tel audit, surtout s’il est réalisé de manière neutre, c’est aussi prendre le risque de se retrouver avec une critique profonde du système mis en place. Dans ce cas, six ans seulement après la création du Réseau Santé Valais, il ne sera pas évident, par exemple, de revoir une nouvelle fois la planification des disciplines sans secouer les fibres régionalistes toujours sensibles. Le risque de blocage existe, mais il fallait passer par là, par cet audit approfondi, pour que le RSV soit prêt à affronter l’ouverture du marché en 2012… et prêt, surtout, à soigner au mieux, et dans la sérénité, les Valaisans et leurs hôtes. PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-YVES GABBUD Le Grand Conseil l’a exigé. Le Réseau Santé Valais sera bel et bien audité. Le conseiller d’Etat Maurice Tornay a signé hier après-midi le contrat avec une société française. Explications. Par quelle société l’audit du Réseau Santé Valais sera-t-il mené? Il faut d’abord rappeler que le mandat du Grand Conseil était relativement clair, puisqu’il demandait au Conseil d’Etat de désigner, pour la réalisation de cet audit un organisme neutre, indépendant, hautement qualifié et internationalement reconnu. La tâche n’était pas facile: d’abord parce que des institutions qui disposent de toutes les compétences pour conduire ce genre d’audit et surtout qui ont de la disponibilité de temps et les moyens de le faire, notamment en personnel et en compétences techniques, ne sont pas facile à trouver. Nous avons fait une analyse complète de la situation, puis conduit des démarches préparatoires pour trouver l’expert qui répondait le mieux aux critères fixés par le Grand Conseil et qui nous paraissait objectivement le plus apte et le plus compétent pour exécuter ce mandat. Nous avons ensuite proposé au Conseil d’Etat d’attribuer ce mandat à la Fédération hospitalière de France (FHF). Il fallait aussi pouvoir exécuter ce mandat dans un délai raisonnable et nous avons estimé, que la Fédération hospitalière de France était l’interlocuteur le plus capable pour assumer l’ensemble des tâches prévues dans le cahier des charges dans les délais impartis avec le sérieux qu’elle exige. Cette fédération a été fondée en 1924 et regroupe 29 fédérations régionales d’hôpitaux publics sur le territoire français et collabore activement avec le Gouvernement français, les institutions européennes et l’OCDE. Elle réalise depuis des années les expertises pour le compte de centres hospitaliers universitaires et d’autres institutions médicosociales. Elle procède à des études spécifiques sur des questions financières, juridiques ou liées à la gestion des ressources humaines. Sera-t-elle indépendante? Oui. De par son importance et l’étendue de ses compétences, la fédération dispose d’experts dans l’ensemble des disciplines concernées (médecine, droit, finances, gestion, etc.). De plus, la Fédération hospitalière de France dispose de l’expérience nécessaire dans l’analyse des problèmes spécifiques des réseaux de soins et des établissements multi-sites, ce qui devrait permettre de tenir compte des spécificités et de l’organisation sanitaire valaisanne. La langue a naturellement aussi joué un rôle. Il est prévu que le mandataire recourra à des gens de langue maternelle allemande ou éventuellement à des interprètes. La fédération a donc une très longue expérience dans la conduite d’audits d’importance et mènera ce projet avec toute l’indépendance qui la caractérise. Les auditeurs auront-ils toute latitude pour investiguer, par exemple en entendant les personnes ayant critiqué le RSV, comme un médecin ayant été mis à pied? L’auditeur a toute latitude. Nous avons d’ailleurs prévu dans le contrat que cette fédération procède à des enquêtes d’opinion et de satisfaction des patients du RSV, des professionnels du Réseau Santé Valais, de l’Institut central des hôpitaux valaisans et de l’Observatoire valaisan de la santé, ainsi que des médecins installés (j’insiste sur cet aspect), médecins qui guident les patients vers les hôpitaux. Combien cela va-t-il coûter? Le montant prévu est de l’ordre de 800 000 euros hors taxe, ce qui fait plus de 1 million de francs suisses. Qui sera audité? D’abord le mandat de base demande la réalisation d’un audit du Réseau Santé Valais (RVS), de l’Institut central des hôpitaux valaisans (ICHV) et de l’Observatoire valaisan de la santé (OVS). Le Service de la santé publique n’entre donc pas dans le cadre de cet audit. Pourquoi le Service de la santé ne serait-il pas contrôlé? Il faut bien distinguer les choses: cet audit a pour but de nous indiquer quel est l’état de la situation actuelle de notre réseau de santé, quels sont les points à améliorer et quelles sont les perspectives d’ave- Le conseiller d’Etat Maurice Tornay dit avoir «l’eau à la bouche» dans l’attente des conclusions de l’audit qu’il a mandaté. LE NOUVELLISTE nir. Le Service de la santé publique ne dépend pas du RSV, mais est rattaché à mon département. Ce service exerce d’autres activités qui ne tombent pas sous le coup de l’audit et l’organisation d’un service est de la compétence du Gouvernement cantonal, respectivement du département concerné. Les résultats de l’audit seront-ils rendus publics ou réservés au seul Département de la santé? Il est clair pour moi qu’au vu des attentes de la population et de la nécessité de donner dans le dossier de nos institutions sanitaires, les informations les plus objectives et les plus sérieuses possibles, les résultats de l’audit seront transmis au Conseil d’Etat, au Grand Conseil et aux institutions auditées. Un rapport de synthèse sera élaboré par la Fédération hospitalière de France et publié largement. Quand les résultats de l’audit serontils connus? Nous avons demandé à la Fédération hospitalière de France de nous remettre son rapport pour fin mars 2011. Nous pourrons ainsi en débattre au Grand Conseil en juin 2011. Vous n’étiez pas favorable au démarrage d’un audit lancé pour répondre à une polémique. Le menez-vous à contrecœur? Non! D’abord le Réseau Santé Valais a déjà été soumis à plusieurs audits. Et, comme vous le savez, indépendamment de la polémique de ce printemps, le Conseil d’Etat et le conseil d’administration du Réseau Santé Valais étaient bien conscients SUR LA VIGNE À FARINET .ch Chants de paix à la place du fusil En tournée à travers l’Europe, le duo musical Ryder et Iao, des îles Hawaï (50e Etat des EtatsUnis), ont fait un détour hier par la vigne à Farinet. Les artistes tenaient à venir travailler les trois ceps du dalaï-lama. Lei’ohu Ryder, médiatrice et éducatrice à Hawaï, défend la cause des autochtones à travers le monde en composants des chansons qui sont des messages universels d’amour et de paix. Elle est accompagnée par le son de sa guitare et le ukulele de Maydeen Iao. En 2002 elle a reçu le «Gandhi-King Peace Hero Award» et en 2003 le «Peace Educator Award» par le Corps de la Paix. Sous la conduite de Pierre-Antoine Crettenant, vigneron, elles ont contrôlé la maturité du raisin en sondant quelques graines et annoncé que la vendange débutera dans quinze jours pour le pinot noir et dans un mois pour le gamaret. Les artistes n’ont pas voulu tirer avec le fusil du hors-la-loi. Et au lieu de faire parler la poudre, elles ont improvisé un petit concert. C/NC Découvrez NOS BLOGS NO Mon petit cinéma M L bloc-notes interactif Le du rédac’chef d JJean-François Fournier Chasse En marche avec Jean Bonnard Le Journal des Reines La bible du genre, avec notre expert ès-cornes Jean-Yves Gabbud Made in USA Le carnet de route de Christine Schmidt à travers les Etats-Unis d’Amérique. http://blogs.lenouvelliste.ch Vos loisirs en plein air Pas si facile de percevoir le taux de sucre du raisin dans un réflexomètre! CRETTON http://bouger.lenouvelliste.ch Le Nouvelliste LE FAIT DU JOUR 3 lais va passer au scanner passé au crible par la Fédération hospitalière de France. Maurice Tornay nous explique comment. UN MANDAT ÉTENDU Des audits et des enquêtes de satisfaction Le mandat attribué hier à la Fédération hospitalière de France par l’Etat du Valais se veut très approfondi. Il faudra 380 journées d’enquête pour le mener à bien. Le travail comporte plusieurs volets: Il y a d’abord l’audit de la politique hospitalière valaisanne. Dans ce cadre, il y aura une analyse de la planification hospitalière, de la structure juridique du Réseau Santé Valais (RSV), de l’Institut central des hôpitaux valaisans (ICHV) et de l’Observatoire valaisan de la santé (OVS). L’audit portera aussi sur le rôle de l’autorité de haute surveillance et de surveillance, soit, respectivement, le Grand Conseil et le Conseil d’Etat. Toutes les disciplines médicales pratiquées dans les hôpitaux valaisans seront passées au crible de l’audit. que six ans après la mise en place du RSV, un examen du fonctionnement de nos hôpitaux devait être relancé. Nous avions ce projet en préparation. Pour ce qui me concerne, je ne voulais pas que la polémique de ce printemps soit la source du mandat que nous donnons aujourd’hui. Enfin, la compétence de l’auditeur et son indépendance créent en moi une importante attente qui me donne l’eau à la bouche. L’audit montrera, inévitablement, quelques lacunes dans le fonctionnement du RSV. Est-ce qu’il sera possible de les corriger sans déclencher une nouvelle guerre? Tout audit à pour but d’analyser une situation de manière claire, avec les plus, avec les moins, de faire des propositions dans le domaine de la planification hospitalière, dans la structure juridique de nos institutions, dans la gouvernance, dans la qualité des prestations médicales, dans la satisfaction des patients et des médecins installés, etc. Sur la base des résultats de l’audit, les organes responsables, en particulier le Conseil d’Etat, le Département de la santé et le conseil d’administration du RSV disposeront d’un instrument qui leur permettra de tirer tous les enseignements qui s’imposent et d’améliorer si nécessaire la situation, le tout dans l’intérêt de nos patients. Le cas échéant, est-ce qu’on peut imaginer que l’existence même du RSV puisse être remise en cause? Vous avez une autre solution? Actuellement il n’en existe pas. En plus, les structures juridiques et or- DR ganisationnelles ne peuvent pas être modifiées par un audit, mais doivent passer par la voie législative, donc le Grand Conseil. La question n’est pas à l’ordre du jour. J’attends néanmoins avec intérêt le point de vue de l’auditeur. La double casquette du médecin cantonal, également chef du Service de la santé, a été contestée. Est-ce que cette double fonction sera maintenue après l’audit ou après le départ à la retraite du titulaire de ces postes? Vous savez que le Dr Georges Dupuis exerce depuis vingt-cinq ans la tâche de chef du Service de la santé publique et de médecin cantonal. Lorsque l’on travaille à raison de plus de quinze heures par jour, que l’on s’engage personnellement dans tous les domaines qui touchent aux activités d’un service de la santé, il est clair que l’on dispose de compétences, de connaissances et d’une expérience qui est immense. Alors est-ce que les gens compétents exercent un pouvoir ou fontils simplement au plus près de leur conscience et du mieux qu’ils le peuvent leur travail? Vous savez, quand je discute avec mes homologues romands, ils m’ont presque tous indiqués qu’ils enviaient notre situation et que nous avions la chance d’avoir quelqu’un qui a tenu le coup aussi longtemps dans une tâche aussi lourde. Et lorsque le Dr Dupuis partira à la retraite nous pourrons examiner la question de savoir s’il est judicieux et opportun de séparer les fonctions de médecin cantonal et de chef de service ou de maintenir la situation actuelle. Le mandat porte également sur un audit du fonctionnement et de la qualité des prestations du RSV, avec une expertise de l’organisation administrative et médicale du RSV, de la qualité des soins et de la méthodologie employée pour le suivi des infections contractées dans le cadre des hôpitaux, ce que les spécialistes appellent les infections nosocomiales. Toutes les disciplines pratiquées dans les hôpitaux valaisans sont concernées. Trois enquêtes de satisfaction seront également menées dans le cadre de l’audit. Elles concerneront les patients du RSV, les professionnels du RSV, de l’ICHV et de l’OVS ainsi que les médecins installés en cabinet qui adressent des patients au RSV. Ce dernier point est important dans le cadre de la libéralisation du secteur hospitalier de 2012, puisque ce sont ces médecins qui décideront d’envoyer leurs patients au RSV ou dans une autre institution. Ces enquêtes seront menées par la Fédération hospitalière sur la base d’un échantillonnage représentatif. 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Laufhunde auf dem Prüfstand MARTINACH | Im Herbst fin- det der Europacup der Laufhunde in Martinach statt. Dieser wettbewerb ist bisher erst einmal in der Schweiz durchgeführt worden, damals in graubünden. Die 18. Austragung des wettbewerbs steigt vom 9. bis 10. oktober. Laufhunde sind Jagdhunde, die das wild mit lautem gebell vor sich her jagen und es dem Jäger vor die flinte treiben. Nebst grosser Ausdauer zeichnen sich diese Hunde auch durch eine feine Nase aus, die es ihnen erlaubt, das wild aus dem Unterholz aufzuspüren. Die wettbewerbe finden selbstverständlich ohne Jagdwaffen statt. Pilzausstellung LENS | Morgen Sonntag fin- det im Centre de la Scie in Lens die kantonale Pilzausstellung statt, die dieses Jahr vom Pilzverein Siders organisiert wird. Am Sonntagnachmittag steht eine grosse Pilzausstellung auf dem Programm. Strom wird billiger SIDERS | In der Region Si- ders wird im kommenden Jahr der Strom um rund 0,2 Rappen pro Kilowattstunde billiger, wie Sierre-Energie mitteilte. Dies, obwohl die Kosten für die Netzbenutzung der Swissgrid um 0,37 Rappen gestiegen sind. Novelis investiert SIDERS | Der multinationale Konzern Novelis hat derzeit volle Auftragsbücher. Momentan beschäftigt er in Siders rund 450 Personen, rund 50 mehr als vor der finanzkrise im Jahr 2008. Insgesamt sind im globalen Unternehmen 12000 Mitarbeiter angestellt, die im letzten Jahr einen Umsatz von 400 Millionen franken generiert hatten. 6000 Mitarbeiter sind in Europa beschäftigt, 3000 in den Vereinigten Staaten, 1500 in brasilien und 1500 in Südkorea. Der grösste Kundenstamm der Novelis in Siders ist die Automobilindustrie. für das kommende Jahr investiert der Konzern in seinem Siderser werk rund 12 Millionen franken in seine Anlage. Urversammlung | Grächner Bevölkerung hat allen Vorlagen zugestimmt Grächen sagt Ja zum Resort-Projekt GRÄCHEN | An einer ausserordentlichen Urversammlung hat die Bevölkerung von Grächen dem Resort-Projekt zugestimmt. Die ausserordentliche Urversammlung in Grächen vom Donnerstagabend war sehr gut besucht und dauerte knapp sechs Stunden. 576 Stimmberechtigte fanden sich in der Turnhalle ein, um über wegweisende Entscheidungen abzustimmen. Die Bevölkerung stimmte dem Resort-Projekt Grächen zu, dies mit 327 Ja- zu 237 Nein-Stimmen. Ausarbeitung vorantreiben Der Grundsatzentscheid zur Schaffung einer Resort-Zone ist also positiv ausgefallen, dies freut besonders Gemeindepräsident Jakob Walter: «Das ResortProjekt hat im Vorfeld für sehr emotionale Diskussionen gesorgt. Ich bin davon ausgegangen, dass das Resultat sehr knapp ausfallen wird. Jetzt bin ich positiv überrascht.» Mit diesem Entscheid ist nun der Weg frei, um die Ausarbeitung des Projekts voranzutreiben. Ein nächster Schritt für das Resort, welches oberhalb von Grächen mit 500 neuen Gästebetten entstehen soll, wird die Umzonung der betreffenden Parzelle sowie deren Erschliessung sein. Auch hierzu wird die Bevölkerung das letzte Wort haben. Die Firma «Landal Green Park», welche das Ferienresort später be- Die Bevölkerung von Grächen hat alle fünf Vorlagen an der ausserordentlichen Urversammlung angenommen. treibt, kann sich nun mit der Detailplanung befassen und die Suche nach Investoren intensivieren. «Wichtig ist bei der Realisierung des Resorts Grächen die Generierung von warmen Betten und damit eine Steigerung der Wertschöpfung», so Walter weiter. Alle fünf Vorlagen angenommen Im Jahr 2012 sollen in der Feriendestination wieder über 400 000 Logiernächte verzeichnet werden. Wie Walter weiter betonte, will das Resort Grä- chen nicht mit den bestehenden Anbietern konkurrenzieren. Die «Landal Green Park» bringe Gäste aus einem ganz anderen Segment nach Grächen. 85 Prozent der Kunden von «Landal Green» kämen aus Holland. Gäste, die bis jetzt nur 12 Prozent in der Destination Grächen ausmachen. An der ausserordentlichen Urversammlung wurde aber noch über weitere Vorlagen, welche für die Umsetzung der Strategie «Grächen – Unsere Zukunft» von Bedeutung sind, abgestimmt. Die Bevölkerung hat den weiteren vier Vorlagen ebenfalls zugestimmt: so dem Neubau des Parkhauses durch einen einheimischen Investor, den Ersatzinvestitionen für das Feuerwehrlokal und den Werkhof. Dank dem Ja zur Bereinigung der finanziellen Situation zwischen der Einwohner- und Burgergemeinde können die Forderungen des Kantons im Rahmen der Sanierung der Gemeinde umgesetzt werden. Mit dem Verzicht auf die Restforderung von rund 12 Millionen Franken ist die Burgergemeinde jetzt saniert. Ein weiterer wichtiger foto zVg Entscheid stand am Donnerstag für die Bergbahnen an. Die Bevölkerung befürwortete eine Beteiligung der Gemeinde an einer Aktienkapitalerhöhung um zwei Millionen Franken. Somit ist der Bau der neuen Gondelbahn Grächen–Hannigalp gesichert. 2011 soll der Start zum 14-Millionen-Bau sein. «Die Beschlüsse der Urversammlung dienen der Sicherung der finanziellen Situation der Burgergemeinde und der Bergbahnen sowie der Verbesserung der Infrastruktur in Grächen», sagte Walter. mst Langzeitpflege | Staatsrat verzichtet auf eine finanzielle Zusatzbelastung für Patienten Kostenbeteiligung auf Eis gelegt SITTEN | Zumindest vorübergehend ist die vom Grossen Rat im Mai für pflegebedürftige Langzeitpatienten beschlossene Kostenbeteiligung von 20 Prozent vom Tisch. Dies ist klar, seit der Walliser Staatsrat gestern im «Amtsblatt» der Veröffentlichung des Dekretstextes über die «Finanzierung der Langzeitpflege» eine Verordnung beifügte. Darin wird festgehalten, dass während der Gültigkeitsdauer des am 5. Mai 2010 durch das Kantonsparlament angenommenen Dekrets darauf verzichtet wird, die Versicherten an den Pflegekosten zu beteiligen. Das Dekret ist maximal bis zum 31. Dezember 2013 in Kraft. Die Beteiligung der Versicherten an den Pflegekosten soll in einer speziellen Gesetzgebung geregelt werden. Kritik von SPO … Damit nimmt der Staatsrat ein sozialpolitisch heisses Eisen vom Eis. Maurice Tornay als zuständiger Departementsvorsteher erhält Gelegenheit, eine nochmalige Auslegeordnung vorzunehmen. Dass im Dekret beschlossen worden war, die älteren Menschen in der Langzeitpflege mit einem Kostenbeitrag von bis zu 20 Prozent zu belasten, war insbesondere der SPO sauer aufgestossen. Sie hatte denn auch schon im Mai ein Referendum gegen diesen Beschluss angekündigt und war seither am Thema drangeblieben. So warf die SPO Tornay noch im August vor, mit der Veröffentlichung des Dekretstextes bewusst zuzuwarten, um der angedrohten Unterschriftensammlung den Schwung zu nehmen respektive sie gar nicht erst starten zu lassen. Gestern nun reagierte die SPO mit einem «Lob» zuhanden des kantonalen Gesundheitsministers, indem er nach vier Monaten zur Vernunft gekommen sei und unter Referendumsdruck doch noch die Kurve gekriegt habe. ordnung wunschgemäss per Anfang 2011 in Kraft treten. Für den Fall, dass bei der Ausarbeitung des neuen Gesetztes die pflegebedürftigen Patienten erneut zur Kasse geben werden sollten, wurde bereits vorsorglich erneuter Widerstand angekündigt. Eine Neuauslegung fordert auch die CSPO, indem «die finanziellen Auswirkungen des Dekrets überprüft und evaluiert werden». Bei der erneuten parlamentarischen Beratung müssten alle Fakten auf dem Tisch sein. «Die CSPO kauft nicht die Katz im Sack», liess die Parteileitung gestern wissen. Dies unter dem Hinweis, dass ihre Fraktion das Dekret einstimmig abgelehnt habe. Der Regierung war im Mai vorgeworfen worden, das Dekret in nur einer Lesung durchs Parlament gepeitscht zu haben. … und CSPO Kosten in Millionenhöhe Für die SPO erübrigt sich mit diesem Entscheid der Weiterzug des angedrohten Referendums, da die Kostenabwälzung zumindest nun bis 2014 vom Tisch ist. Die übrigen Beschlüsse des Dekrets können laut Ver- Anhand der beschlossenen Finanzierung hätten die Pflegepatienten bis zu 20 Prozent der Kosten zusätzlich selbst übernehmen müssen. Das hätte für die Heimbewohner monatlich eine Mehrbelastung von durch- Staatsrat Maurice Tornay: Per Verordnung Luft verschafft für einen neuen Anlauf. foto wbV schnittlich 650 Franken ausgemacht. Das wurde als unzumutbar bezeichnet, zumal ein Heimaufenthalt die Pflegebedürftigen schon heute im Schnitt monatlich mit 3600 Franken belastet. Anhand der derzeitigen Belegzahlen in den Walliser Pflegeheimen wären dem Kanton durch das neue Finanzierungsmodell – zulasten der Heimbewohner – Kosten von über zehn Millionen Franken erspart worden. tr Walliser Bote Samstag, 4. September 2010 WALLIS 13 Spitalpolitik | Audit GNW, ZIWS und WGO Visp | Gemeinderat traf sich mit Verein Visp Gewerbe & Tourismus Gesundheitsnetz unter der Lupe Gedankenaustausch zur zukünftigen Entwicklung WALLIS | Der Staatsrat des Kantons Wallis hat die «Fédération hospitalière de France» (FHF) beauftragt, die Leistungen und die Leitung des Gesundheitsnetz Wallis (GNW), des Zentralinstituts der Walliser Spitäler (ZIWS) und des Walliser Gesundheitsobservatoriums (WGO) sorgfältig zu prüfen. Die Kosten des Audits belaufen sich auf mehr als eine Million Franken. Das Mandat der FHF enthält mehrere Teilaspekte. Einerseits wird die Walliser Spitalpolitik u? berpru? ft, was einer Analyse der Spitalplanung, der juristischen Form des GNW, des ZIWS und des WGO sowie die Überpru? fung der Rolle der Oberaufsichts- und Aufsichtsbehörden entspricht. Verschiedene Ziele des Audits Andererseits beinhaltet das Mandat ein Audit des Betriebs und der Qualität der Leistungen des GNW. Es umfasst ein Expertengutachten u? ber die administrative und medizinische Organisation des GNW, die Pflegequalität sowie die Methode, die verwendet wird, um nosokomiale Infektionen zu verfolgen. Im Rahmen des Audits werden ebenfalls drei Befragungen zur Zufriedenheit durchgefu? hrt. Diese betreffen die Patienten des GNW, die Mitarbeiter des GNW, des ZIWS und des WGO sowie die niedergelassenen Ärzte, die Patienten ans GNW u? berweisen. Die Wahl ist auf die «Fédération hospitalière de France» (www.fhf.fr) gefallen. Diese zeichnet sich durch genaue Kenntnisse der Welt der Pflegeanbieter, ihre grossen Erfahrungen bei der Definition und Festlegung von Gesundheitspolitik und ihrer neutralen Rolle gegenu? ber dem Walliser und Schweizer Gesundheitssystem aus. Sie stu? tzt sich fu? r diese Aufgabe auf ausgewählte Experten: Epidemiologen, Betriebswirtschafter, Juristen usw. Die FHF wurde 1924 gegru? ndet und umfasst 29 Regionalverbände öffentlicher Spitäler in Frankreich und arbeitet aktiv mit der französischen Regierung, den europäischen Institutionen und der OECD zusammen. Sie hat zahlreiche Expertengutachten fu? r Universitätsspitäler und andere sozialmedizinische Einrichtungen verfasst und dabei finanzspezifische, juristische und personalspezifische Studien erarbeitet. Der Generalbeauftragte der FHF ist der aktuelle Vizepräsident des Internationalen Spitalverbands, bei dem auch H+, die Dachorganisation der Schweizer Spitäler, Mitglied ist. Die Resultate des Audits werden Ende März 2011 erwartet. Gewisse Anpassungen könnten bereits im Rahmen der nächsten Revision des Gesetzes u? ber die Krankenanstalten und -institutionen (GKAI) diskutiert werden. VISP | Am Dienstagabend trafen sich die Mitglieder des Vereins Visp Gewerbe & Tourismus VGT und der Visper Gemeinderat in Visp zu einem Gedankenaustausch. Im Zentrum der Diskussionsrunde stand die künftige Entwicklung der Gemeinde Visp. Der Verein VGT lud auf Initiative des Visper Gewerbes zu dieser Diskussionsrunde ein. Als Fachreferent hielt Peter Steinmann, Architekt der im Oberwallis bestens bekannten Steinmann & Schmid Architekten AG, Basel, einleitend einen Vortrag über «nachhaltige Zentrumsentwicklung in Visp». Anschliessend erhielten die VGT-Mitglieder die Möglichkeit, ihre Fragen und Anregungen direkt an den Visper Gemeinderat zu richten. Geführt wurde dieser Gedankenaustausch von Roger Brunner, Chefredaktor von Kanal 9. Die Diskutierten. Der Gemeinderat von Visp (von links): Carmen Lorenz-Roten, Rolet Gruber, Elmar Furrer, Philipp Teysseire, Niklaus Furger (Gemeindevizepräsident), René Imoberdorf (Gemeindepräsident), Helena Mooser Theler, Felicitas Lengacher-Kuonen. FOTO ZVG VGT-Mitglieder erhielten Informationen aus erster Hand betreffend Themen wie Investitionsbedarf/Zukunft Visp, der Verkehrssituation Bahn- AvenirSocial Wallis sagt Nein zur Revision der ALV Die Leistungskürzungen der 4. AVIG-Revision treffen die Arbeitslosen in unserem Land schwer. In einem Arbeitsmarkt, der immer mehr Flexibilität von den Arbeitnehmenden verlangt, kann nicht mehr von einer langen und linearen Erwerbszeit ausgegangen werden. Die Erwerbskarriere wird oft unfreiwillig und punktuell unterbrochen. Der angestrebte Ausgleich zwischen Beitragsund Leistungsdauer versichert nur noch Personen, die sich vor der Arbeitslosigkeit in einem stabilen System befunden und eine feste Arbeitsstelle hatten. Die längere Wartezeit und die kürzere Leistungsdauer erschwert zusätzlich die Integration junger Erwachsener in den Arbeitsmarkt. Die Revision trifft Personen, die nur eine kurze Periode der Arbeitslosigkeit durchleben und somit weiterhin ausreichende Unterstützung durch die Arbeitslosenversicherung erhalten, kaum. Schlimm wirkt sich aber die geplante Revision auf Menschen in prekären Arbeitsverhältnissen aus. Namentlich auf Teilzeit- und Temporärkräfte, junge Erwachsene oder Personen im Alter ab 55 Jahren. Stark benachteiligt werden auch Personen, die ihre Arbeit unterbrechen, um sich um die Familie, Kinder oder kranke Eltern zu kümmern. Diese Personengruppen riskieren Opfer der Sparmassnahmen der 4. AVIG-Revision zu werden. Was nicht mehr im Aufgabenbereich der Arbeitslosenversicherung liegt, wird auf andere Systeme der sozialen Sicherheit abgewälzt. Insbesondere auf die Sozialhilfe. Die Kluft zwischen Personen in prekären Lebenslagen und dynamischen Personen, die in der Lage sind, sofort positiv auf eine Arbeitslosigkeit zu reagieren, wird noch grösser. Menschen, die nicht über entsprechende Ressourcen verfügen, werden Opfer eines immer anspruchsvoller werdenden Arbeitsmarktes und einer Arbeitslosenversicherung, die sie nicht mehr auffängt. Deshalb empfiehlt AvenirSocial am 26. September die Revision der Arbeitslosenversicherung abzulehnen und ein Nein in die Urne zu legen. Gabriela Weger Berufsverband der Sozialen Arbeit Sektion Wallis Unser Angebot für Ihren Erfolg. Mengis Annoncen | Tel. 027 948 30 40 Der gut besuchte Anlass endete mit einem gemeinsamen Imbiss/Apéro, wobei der Austausch rege weitergeführt wurde. wb Berichtigung | Zum Artikel «Keine Walliser Nachrichten mehr» Walliser Nachrichten auf Tele Oberwallis bleiben bestehen WALLIS | Der «Walliser Bote» berichte- LESERBRIEF hof Visp, Oberburgschaft Visp/Kaufplatz, Litternahalle Visp, Quartierplanung Visp, Ortsbus Visp West oder Sanierung Brückenweg. te in der gestrigen Ausgabe, dass Tele Oberwallis keine Walliser Nachrichten mehr sendet. Diese Aussage entspricht nicht den Tatsachen. Seit über zehn Jahren veröffentlicht rro auf Tele Oberwallis die Walliser Nachrichten in Form von Kurzmeldungen. In den letzten Monaten wurden diese regionalen Nachrichten weiter ausgebaut. Der Zuschauer des Oberwalliser Infokanals Tele Oberwallis kann täglich bis zu 20 Nachrichtenmeldungen aus dem Oberwallis mit Bildern nachlesen. Nachrichten bei Zuschauern sehr beliebt Bulletins auf Tele Oberwallis zu streichen. Zudem wird dieser Inhalt minutenaktuell auch auf dem Teletext von Tele Oberwallis oder auf der Homepage von rro veröffentlicht. Marktbeobachtungen zeigen, dass die Walliser Nachrichten auf grosses Interesse stossen. Über 80 Prozent der Bevölkerung, welche Tele Oberwallis empfangen, schauen regelmässig Tele Oberwallis. Die Internetnutzung hat jedoch klar aufgezeigt, dass das Nachrichten-Bulletin im 100-Sekunden-Stil wenig genutzt wurde. Deshalb wurde entschieden, die Zusammenfassung der Meldungen in Form eines Nachrichten- Weiterhin bewegte Bilder Auf dem Oberwalliser Infokanal Tele Oberwallis werden weiterhin bewegte Bilder zu sehen sein. rro realisiert anlässlich des 20Jahr-Jubiläums des Oberwalliser Lokalradios wöchentlich mehrere Talk-Sendungen. Zudem zeigt Tele Oberwallis wöchentlich das Dorfporträt der Gemeinde, welche rro im Rahmen der Jubiläums-Tournee besucht. Ferner ist am Sonntag der Gottesdienst aus Visp zu sehen. Dieses Angebot an TV-Sendungen wird in den nächsten Monaten weiter ausgebaut. Radio Rottu HEUTE IM OBERWALLIS Samstag, 4. September BRIG-GLIS | 8.00–12.00, Briger Wochenmarkt auf dem Sebastiansplatz 9.00–16.00, Flohmarkt bei der Mediathek Wallis 10.00–11.00, Freie Gesprächsrunde Espãnol, in der Mediathek Wallis 11.00–12.00, Freie Gesprächsrunde Français, in der Mediathek Wallis Ab 17.00, Wiedereröffnung neu renoviertes Kapuzinerkloster, Messe mit Einsegnung FERDEN | 14.00, Schwarznasenschau auf der Galerie zwischen Ferden und Kippel, Kantinenbetrieb und Prämierung 19.00, 50 Jahre Kirche Ferden, Zapfenstreich und diverse Festlichkeiten FIESCH | 13.00, Oldtimertreffen, Treffpunkt Bahnverlad Realp GAMSEN | 21.00–5.00, THE ABC CLUB, Summer-End Beach Party 2, im Crazy-Palace GLIS | 10.30, «Wenn Volksmusik ertönt…», Ländler-Samstag im Restaurant Glismatta 20.00, Gliserplausch auf dem Dorfplatz GRÄCHEN | ab 9.00 Alpabzug, grosser Umzug von der Alpe Äbnet–Riti–Egga–Dorfplatz, anschliessend Krönung auf dem Dorfplatz und Festbetrieb LEUKERBAD | 18.30–19.30, Konzert der MG Schmerikon, auf dem Rathausplatz LEUK-STADT | 10.00–17.00, 12. Kinder-Kulturtag bei den Schlössern, Kantinenbetrieb ROSSWALD | 11.00, GV Rosswald Bahnen im Hotel Klenenhorn SAAS-ALMAGELL | 10.00, Gedenken der Opfer Mattmarkkatastrophe, Treffen im Mattmark STEG | 14.00–17.00, Procap Oberwallis – Velonachmittag mit Behindertenvelos von Tandem 91 SUSTEN | ab 14.00 vom Jodel übers Alphorn zum Ländler mit dem Jodlerklub RaspilleLeuk, beim Schulhaus 20.00, Unterhaltungsabend in der Aula Schulhaus Susten Ab 20.00, Tanz und musikalische Unterhaltung mit dem Duo Maroons ST. NIKLAUS | 10.00, 1. Hüüs fäscht mit Bazar im Alters- und Pflegeheim Sankt Niklaus TURTMANN | 10.00, 30. Veteranentagung Oberwalliser Musik verband, Besammlung Pfarrkirche VISP | ab 11.00 Risottotag der Gilde etablierter Schweizer Gastronomen für MS-Kranke, an der Bahnhofstrasse 11.45, Wii-Grill-Fäscht 2010, Treffpunkt auf dem Kaufplatz Sonntag, 5. September BRIG-GLIS | 11.15, Orgelmatinee mit Erszébet Achim, in der Kollegiumskirche ERNEN | 17.00–18.00, Sonderausstellung 100 Jahre MG «Frid», im Heimatmuseum ERSCHMATT | 10.00–18.00, Haflingerfest Erschmatt, hl. Messe anschliessend Pferdeschau, Kantine, Unterhaltungsmusik GRENGIOLS | 15.00, Theater «Liebestropfä und Brunftspray», in der Turnhalle 16.00–18.00, Ausstellung «Wolle Farbe Natur», Familie Zeiters Werkschau, im Alten Schulhaus LEUKERBAD | 10.00–20.00, Folkloretag des Trachtenvereins Tschabää, mit der Trachtentanzgruppe und ihren Musikanten, hl. Messe anschliessend Einmarsch von der Kirche zum Alten Schulhausplatz LEUK-STADT | 11.00, Einweihung Tieranlage Tiergestützte Aktivierung im Altersheim Ringacker RARON | 17.00, Klavierkonzert mit Cédric Tiberghien, in der Burgkirche RECKINGEN | 17.00, «Tagesausklang» Orgelkonzert mit German Carlen und Erzählungen mit Margret Eggs oder Bernhard Schmid RIEDERALP | 10.00–15.00, Herbstbrunch des Pro Natura Zentrums Aletsch, vor der Villa Cassel TÖRBEL | 11.00, Einweihung Trinkwasserkraftwerk Gappil, bei der Zentrale Gappil TURTMANN | 14.00–17.00, Ausstellung «Orakel von Turtmann», begehbarere Installation als Rundgang, Treffpunkt Thurelle Bertschen Gemeindehaus WILER/LAUCHERNALP | 10.00, Kapellenfest auf der Lauchernalp 2 FAIT DU JOUR Mardi 7 septembre 2010 nc - sl COMMENTAIRE Un budget 2011 D’excellents chiffres… et des craintes FINANCES CANTONALES L’an prochain, l’Etat sera toujours dans les PAR JEAN-YVES GABBUD RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Le budget 2011 de l’Etat du Valais présente des chiffres noirs. Cette nouvelle paraîtra presque banale à de nombreux lecteurs. Disons que cette couleur est devenue habituelle chez nous. Si, par contre, nous prenons un peu de recul, on ne peut que se réjouir de cette situation. Il y a quelques mois seulement, la plupart des députés et des analystes politiques auraient signés tout de suite pour obtenir un tel budget. Lorsque tout le monde évoquait les menaces que faisait planer sur notre économie la crise financière mondiale, peu nombreux étaient ceux qui osaient espérer que le Valais passe entre les gouttes et que l’Etat obtiennent de si bons chiffres. Pour l’heure, c’est pourtant bien ce qui s’est produit. C’est fort réjouissant. Mais, malgré la satisfaction qui doit être de mise sur le plan global, la hausse constante et massive des dépenses de l’Etat pose de sérieuses questions sur le long terme. Malgré une inflation limitée, l’augmentation des seules dépenses du personnel s’élève à 4,1%. Chaque année, les nouvelles dépenses s’expliquent aisément. Par des hausses de salaires automatiques et programmées. Par une augmentation des effectifs à chaque fois déclarées inévitables, car due en partie à des décisions fédérales et en partie à des décisions du Parlement cantonal ou due à des besoins nouveaux, à des tâches nouvelles ou à des hausses d’effectifs dans les classes. Même si les caisses cantonales sont bien gérées, on peut se demander jusqu’à quel niveau l’Etat va grossir. En 2001, les dépenses courantes de l’Etat du Valais, sans les investissements donc, dépassaient tout juste la barre des 2 milliards de francs. Dix ans plus tard, ces mêmes dépenses de fonctionnement dépassent allègrement les 2,6 milliards. Que se passera-t-il lorsque le Valais sombrera lui aussi dans les affres d’une crise? Les prochaines sont quasiment programmées. Les cycles économiques font qu’en moyenne tous les 10 ans environ l’économie mondiale en subit une de plein fouet. Celle qui fait mal à l’Espagne ou à la France aujourd’hui nous a fort heureusement épargnés. Mais la suivante? La machine étatique qui est mise en place maintenant ne pourra que très difficilement être amaigrie demain. Et la caisse cantonale ne pourra pas toujours, comme en 2011, compter sur une progression des entrées fiscales de 83,1 millions, en pleine tourmente financière. Pierre-André Charbonnet, chef de l’administration cantonale des finances, Maurice Tornay, conseiller d’Etat, et Damian Locher, chef de la comptabilité générale, ont présenté hier aux médias un budget 2011 aux chiffres quasiment inespérés. BITTEL JEAN-YVES GABBUD «Nous avons un budget équilibré, qui respecte le double frein aux dépenses et à l’endettement, ce qui n’est pas évident actuellement», note le conseiller d’Etat Maurice Tornay en présentant le budget 2011 de l’Etat du Valais. Etat d’équilibre L’équilibre est atteint avec 2,877 milliards de francs de recettes et 2,855 milliards de francs de dépenses. Une fois tous les frais de fonctionnement couverts et tous les investissements payés, il reste encore une marge de 3,7 millions. En résumé, le budget 2011 c’est 2,877 milliards de revenus, des charges de fonctionnement (soit le ménage courant) de 2,647 milliards. Il reste ainsi une marge pour financer les investissements de 229,5 millions. get 2010 comporte un programme de soutien à l’économie. Gros investissements Aide pour l’assurance maladie en hausse L’Etat réalisera l’an prochain pour 550,4 millions d’investissements pour lesquels il obtiendra des recettes de 324,6 millions. Le solde à la charge de l’Etat, l’investissement net, soit 225,8 millions, est donc entièrement couvert par les ressources propres de la caisse cantonale. «Nous maintenons un haut niveau d’investissements pour maintenir et améliorer les infrastructures», souligne Maurice Tornay. L’Etat investira l’an prochain 1,9 million de plus que cette année… alors que le bud- «Le budget 2011 se veut responsable, car nous maintenons le niveau des prestations à la population, en particulier l’aide à la famille et aux personnes modestes», annonce le ministre des Finances. Il donne deux exemples de ce soutien. Les subventions permettant d’aider au paiement des primes de caisse-maladie se monteront l’an prochain à 181,1 millions, soit une hausse de 14,2 millions. Autre exemple, les soins de longue durée. «Il n’y aura pas de L’INVITÉ FRANÇOIS-XAVIER PUTALLAZ PROFESSEUR Intox Avant de quitter le Conseil fédéral, Pascal Couchepin eut le courage de faire proposer une modification du Code pénal qui limite, voire interdise, la pratique organisée d’associations d’aide au suicide. Madame Widmer-Schlumpf, qui n’a certainement pas cette force de conviction, mijote une recette plus soft, d’autant que, assise sur un siège éjectable, elle ne tient pas à se faire trop d’adversaires. C’est dans ce contexte que, par hasard, sort aujourd’hui un rapport de grande envergure et indépendant, concluant qu’une majorité de Suisses non seulement sont favorables à l’aide au suicide, mais souhaiteraient autoriser l’euthanasie active. Et la plupart des journalistes de donner dans le panneau, sans aucune mise en perspective, et sans même relever que l’auteur si «indépendant» de ce rapport est un conseiller ju- ridique d’une association d’aide au suicide. Surtout, les journalistes moutons font preuve d’un hallucinant manque d’esprit critique, parlant d’aide active au suicide, alors qu’il s’agit de demande de meurtre. Ils laissent aussi entendre que l’éthique serait à la remorque des sondages, alors que, en réalité, il pourrait y avoir 90% de gens favorables, un meurtre reste un acte illicite, fût-il effectué sur la demande expresse d’un malade. Cette requête est absurde pour plusieurs raisons. D’une part si, comme l’auteur du rapport le dit à la télévision, l’autonomie du patient prime, on ne voit pas pourquoi une personne en bonne santé, mais fatiguée de vivre, n’aurait pas tout autant droit à son autonomie, et qu’on la tue à sa demande. Qu’on ne s’y trompe pas: les per- sonnes fatiguées, esseulées, ou simplement âgées constituent le nouveau marché des marchands de mort, dont l’ouvrage fait de moins en moins recette auprès des grands malades, depuis que ceux-ci sont pris en charge par les soins palliatifs. D’autre part, c’est tout autre chose de ne pas prolonger une vie avec des moyens disproportionnés, car le non-acharnement, ou le retrait thérapeutique, y respectent la dignité humaine; et si le malade décède, c’est la maladie qui l’aura tué, aucunement le médecin. Dans l’euthanasie au contraire, le médecin devient lui-même un meurtrier. Alors, les sondages peuvent dire ce qu’ils veulent: produire volontairement et directement la mort contredit les buts de la médecine (et le Code pénal). Les médecins devraient protester: c’est leur raison d’être que l’on veut remettre en cause. report sur les pensionnaires du retrait de la Confédération de ce secteur. L’Etat prend totalement le relais», explique Maurice Tornay, qui ajoute toutefois qu’il est probable que la caisse cantonale ne puisse pas toujours le faire à l’avenir. Infrastructures du XXIe siècle Une des nouveautés du budget 2011 est la constitution d’un fonds, pour l’heure doté de 20 millions, pour financer les grands projets d’infrastructures du XXIe siècle, notamment dans les domaines de l’énergie, des technologies et des transports. Si le montant figure au budget, le Grand Conseil doit encore se prononcer sur ce point. Le Nouvelliste FAIT DU JOUR 3 équilibré malgré tout chiffres noirs. Nouveauté: la création d’un fonds pour financer les infrastructures du XXIe siècle. Les impôts entrent à flot Maurice Tornay et, à sa droite, Pierre-André Charbonnet, chef de l’administration cantonale des finances. BITTEL En 2001, l’Etat du Valais a engrangé 502,7 millions de francs au titre d’impôts sur le revenu et la fortune. Dix ans plus tard, il devrait encaisser 751,5 millions de francs… soit une hausse de pratiquement 50%. Une hausse conséquente obtenue alors que le Valais a connu plusieurs allègements fiscaux et que la planète vient de subir sa pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Questions au conseiller d’Etat Maurice Tornay et à PierreAndré Charbonnet, chef de l’administration cantonale des finances. Les charges du personnel toujours en hausse Comme chaque année, les charges du personnel enregistrent une hausse sensible. Par rapport au budget 2010, l’augmentation est de 25,4 millions ou de 4,1%. La hausse s’explique par plusieurs facteurs. Il y a l’adaptation des salaires au renchérissement (0,7% ou 3,6 millions), la part du renchérissement de 2010 qui n’avait pas été prise en compte (1 million), les augmentations individuel- les accordées aux serviteurs de l’Etat (3,8 millions), les frais de garde des agents de la fonction publique (400 000 francs) et les frais de formation (3,1 millions). 113 nouveaux postes. Le nombre d’employés de l’Etat ne cesse de croître. Le Conseil d’Etat est lié à des décisions législatives qui impliquent la création de nouveaux postes. La réforme du système judiciaire, imposée par la Confédération, nécessite à elle seule 20,5 postes supplémentaires. Quant à elles, la hausse des effectifs de la police (9,2 postes) et la modernisation du registre foncier (8 postes) ont été décidées par le Grand Conseil. L’an prochain, il y aura aussi 32,7 postes supplémentaires d’enseignements cantonaux (collège, école de commerce, etc.) et 43,25 postes nouveaux dans l’adminis- Le budget 2011 donne l’impression que la crise n’a pas d’influence sur les finances cantonales? Pour le Valais nous ne parlons pas de crise, mais de ralentissement conjoncturel. Effectivement, nous n’avons pas enregistré d’effet négatif important. Le Valais a réussi, malgré la crise qui sévit ailleurs, à ne pas diminuer les prestations offertes et à maintenir un haut niveau d’investissement. tration pour faire face à de nouvelles tâches, comme, par exemple, l’installation de la Castalie à Sierre. Pas catastrophique. «Par rapport à l’ensemble des dépenses de l’Etat, celles consacrées au personnel représentent 24,5% en 2011. Il y a cinq ans, ce pourcentage était de 25,1. Il n’y a donc pas d’augmentation catastrophique», estime Maurice Tornay. Nous avons traversé une situation de difficultés conjoncturelles et plusieurs réductions fiscales sont entrées en vigueur. Malgré cela, les ren- trées fiscales sont toujours en augmentation. Il serait donc possible de réduire les impôts? L’augmentation des entrées fiscales est due à la nouvelle imposition des sociétés hydroélectriques et aux nouveaux contribuables. Le Valais, contrairement aux Grisons, connaît depuis de nombreuses années une augmentation de sa population. Nous enregistrons aussi des domiciliations dans le canton. Les recettes que cette population nouvelle génère ne doivent pas être considérées comme nettes. L’augmentation de la population aura des coûts induits pour les communes et pour le canton. La population croît aussi parce que nous vivons plus longtemps, ce qui aura des conséquences, par exemple, sur les soins de longue durée. Il faut en tenir compte au moment d’envisager des réductions fiscales. Les domiciliations sont toujours importantes? Les nouveaux contribuables sont-ils attirés par les forfaits fiscaux? Les domiciliations suivent un rythme constant. A mon avis, les conditions générales qu’offre le Valais ont autant d’importance que la fiscalité, même si ce facteur joue un rôle. 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INHALT Wallis Wallis Sport Weltfrauenmarsch Dorfgeschichten Sein grösster Sieg Der Verein ZukunftFrau (Bild: Germaine Zenhäusern) organisiert ein Rütliwochenende in Unterbäch. | Seite 2 Altgemeindepräsident Roger Imboden aus St. Niklaus (Bild) ging mit einer Dorfchronik unter die Buchautoren. | Seite 11 Stanislas Wawrinka feierte beim US Open gegen Murray den grössten Sieg seiner bisherigen Karriere. | Seite 16 Kantonsfinanzen | Auch im Budget zur Staatsrechnung 2011 finden sich tiefschwarze Zahlen WALLIS | Die Walliser Kantonsfinanzen se- Walliser Finanzen: Seit Jahren glänzen die Abschlüsse des Kantons, die Reihe exzellenter Abschlüsse geht weiter. Bern | VCS-Initiative eingereicht EM-Qualifikation | Heute gegen England Für den öffentlichen Verkehr «Grosses Herz und viel Kampf» FOTO WB Der VCS und mehr als 20 Partnerorganisationen haben am Montag die Initiative «für den öffentlichen Verkehr» eingereicht. Klare Stossrichtung: Die Initianten zogen mit einer roten HolzLokomotive zum Bundesplatz. FOTO KEYSTONE Die Verbände und Parteien wollen neu regeln, wie die Einnahmen aus der Mineralölsteuer verteilt werden. Vom Anteil, der nicht in die Bundeskasse fliesst, soll neu je die Hälfte an den Schienenverkehr und den Strassenverkehr gehen. Heute kommen davon 75 Prozent der Strasse zugute und 25 Prozent der Schiene. Die Reaktionen der Strassenlobby auf die Initiative fallen geharnischt aus: Die Rede ist von «Raubzug», «Lug und Trug» oder «Etikettenschwindel». Zahlreiche Projekte, die Engpässe auf den Nationalstrassen beseitigen sollen, sind nach Darstellung der Kritiker akut gefährdet. | Seite 23 2 – 14 12 15 – 19 21 23 24 25 26 27 28 KOMMENTAR Die Walliser Finanzen glänzen hen auch aus der Perspektive des Kostenvoranschlages 2011 sehr gut aus. Der Kanton investiert und blickt in die Zukunft. Mit Einnahmen von 2,877 Mia. und Ausgaben von 2,855 Mia. Franken schliesst der Kostenvoranschlag zur Staatsrechnung 2011 mit einem Ertragsüberschuss von 22,6 Mio. und einem Finanzierungsüberschuss von 3,7 Mio. Franken. Dabei wird der Kanton Wallis im Jahr 2011 mehr investieren als je zuvor: Die Netto-Investitionen von 225,8 Mio. Franken liegen deutlich über dem mehrjährigen Durchschnitt von 160 Mio. Diese Aufwendungen werden zu 101,6 Prozent aus eigenen Mitteln finanziert. Gleichzeitig kann sich der Staatshaushalt ausserordentliche Abschreibungen von 55,7 Mio. Franken erlauben und in einen Fonds für Zukunftsprojekte werden 20 Mio. Franken überwiesen. Der Kanton Wallis ist schuldenfrei. Er erwirtschaftet mittlerweile aus Vermögenserträgen mehr Geld als er für seine Passivzinsen ausgibt. Staatsrat Tornay zeigte sich zufrieden, mahnte aber zu Ausgabendisziplin, da er sowohl bei der Konjunktur als auch bei kommenden Aufgaben noch einige Unsicherheiten ausmacht. Die Walliser Finanzen glänzen aber nach wie vor. | Seite 3 Wallis Traueranzeigen Sport Ausland Schweiz Wirtschaft/Börse Hintergrund TV-Programme Wohin man geht Wetter Die Finanzen im Griff Bei einem Blick über die Kantonsgrenzen nach Westen oder wenn man deutsche Bundesländer zu Rate zieht, könnte sich die Brust vor lauter Stolz schwellen: Die Walliser Kantonsfinanzen nehmen sich ausgesprochen solide und gesund aus. Auch im Budget 2011 findet sich wieder diese Handschrift einer Politik, die zwar ausgabenseitig auf Austerität ausgerichtet ist, gleichzeitig aber dort grosszügig bleibt, wo dies nötig ist. In dem Sinne setzt Staatsrat Maurice Tornay in seinem zweiten Budget die Tradition seiner Vorgänger Wilhelm Schnyder und Jean-René Fournier fort. Das Wallis steht heute schuldenfrei da. Sogar die von den Finanz-Skeptikern im Parlament und ausserhalb immer wieder beschworenen Eventualverpflichtungen nehmen sich bei näherer Betrachtung nicht weiter tragisch aus. Wie wollte man denn einem Kanton noch finanzpolitisch am Zeug flicken, der mehr Geld aus Vermögenserträgen einnimmt, als er für Passivzinsen aufwirft? Richtig ist, dass der Kanton nicht einfach nur eine forcierte Abschreibungspolitik betreibt oder sogar Vermögen aufhäuft. Darum ist das Wahrnehmen sozialer Verpflichtungen richtig und auch die höheren Investitionen in Bildung und Sicherheit (durch einen höheren Personalbestand) kann er sich leisten. Wenn es nun sogar noch reicht, um 20 Millionen Franken in einen Zukunftsfonds zu transferieren, dann zeigt dies auf, in welchem Masse gesunde Finanzen auch Gestaltungsspielraum eröffnen. Luzius Theler Zuversichtlich. Alex Frei vor dem EM-Start. FOTO KEYSTONE Schweiz - England: Mit einem Knüller startet die Nationalmannschaft heute in Basel ihre EMKampagne. Zuletzt herrschte im Schweizer Team «Torlosigkeit», und jetzt kommt mit den Engländern gleich der Gruppenfavorit. «Auf so was freut man sich immer», so Captain Alex Frei. Und Coach Ottmar Hitzfeld gibt die Richtung an. «Wir benötigen ein grosses Herz und viel Kampf, aber trotzdem auch einen kühlen Kopf.» Im Camp der Engländer spielte nicht nur das EMSpiel eine Rolle, Star Wayne Rooney war zuletzt in ungemütliche (Sex-)Schlagzeilen geraten. | Seite 17 Walliser Bote Dienstag, 7. September 2010 WALLIS 3 Kantonsfinanzen | Der Kanton schreibt auch für 2011 schwarze Zahlen und tätigt hohe Investitionen Walliser Kantonsfinanzen sind porentief gesund WALLIS | Das Budget des Kantons für 2011 sieht rekordhohe Investitionen und beträchtliche Rückstellungen vor. Die Walliser Finanzlage ist kerngesund. «Es ist ein ausgeglichenes, zukunftsorientiertes und verantwortungsbewusstes Budget» – mit dieser Diagnose hat der Chef des kantonalen Finanzdepartementes, Staatsrat Maurice Tornay, gestern in Sitten den Kostenvoranschlag zur Staatsrechnung für das Jahr 2011 bewertet. Und in der Tat: Mit Erträgen von 2,877 Mia. und Aufwendungen von 2,855 Mia. wird ein Ertragsüberschuss von 22,5 Mio. Franken ausgewiesen; der Finanzierungsüberschuss liegt bei 3,7 Mio. Franken, die Eigenfinanzierungsmarge bei 101,6 Prozent. Rekordhohe Netto-Investitionen Der Kanton Wallis wird auch im Jahre 2011 kräftig investieren. Mit 225,8 Mio. Franken liegen die Netto-Investitionen sogar so hoch wie nie zuvor. Im laufenden Jahr 2010 wendet der Kanton 224 Mio. für Investitionen auf, im Jahr 2009 waren es 204 Mio. Franken. Damit liegt das Investitionsniveau auch im kommenden Jahr deutlich über dem mehrjährigen bisherigen Durchschnitt von 161 Mio. Franken. Die Einnahmen wachsen markant an Auch 2011 werden die Einnahmen des Kantons deutlich wachsen. Die Regierung und die Chefbeamten sind nicht etwa unter die Wahrsager gegangen, sondern stützen sich zur Hauptsache auf die sich abzeichnenden Ergebnisse für die Rechnung des laufenden Jahres ab. Zufriedene Kassenwarte: Staatsrat Maurice Tornay (Mitte), flankiert vom Chef der Finanzverwaltung, Pierre-André Charbonnet, und Hauptbuchhalter Damian Locher. Schon 2010 werden die Steuereinnahmen wesentlich höher liegen als im Rahmen der vorsichtigen Budgetierung geplant worden war. Und dieses Wachstum wird sich 2011 fortsetzen. Es sind teils neue Steuerzahler, die dank dem Bevölkerungswachstum die Staatskasse zusätzlich nähren, aber auch neue Einnahmen aus der Kraftwerkbesteuerung. Insgesamt macht der zusätzliche Steuersegen nicht weniger als 47 Mio. Franken aus. «Die Erhöhung der Betriebskosten fiel geringer aus als die Steigerung der Einnahmen», stellt das kantonale Finanzdepartement fest. Damit ist auch gesagt, dass die Steuereinnahmen sich darum günstiger entwickelt haben, weil die Walliser Wirtschaft die Krise kaum spürte. Der Kanton Wallis hat vor diesem Hintergrund seine Leistungen nicht etwa abgebaut, sondern diese gerade in der Bildung, im Sozialwesen oder in der Sicherheit beibehalten oder sogar ausgebaut. Und da sind noch mehr goldene Eier Wenn man nun feststellt, dass die Selbstfinanzierungsmarge in den letzten Jahren immerhin von rund 160 Prozent auf noch gut 100 Prozent gesunken ist, dann ist das der einzige negative Parameter, der weit und breit auszumachen ist. Aber das hat seinen Grund: Der Kanton wird im Rahmen des Budgets 2011 zwar nicht gerade Vermögen bilden, nachdem er seine Nettoschulden schon vor Jahren völlig getilgt hatte. Dies ermöglicht nun ausserordentliche Abschreibungen von 57,7 Mio. im kommenden Jahr. Dazu will der Kanton 20 Mio. Franken in einen Finanzierungsfonds für künftige grosse Infrastrukturprojekte das 21. Jahrhunderts stecken – es gehe um Projekte «von einer anderen Tragweite», etwa im Bereich der Energiepolitik. Ausdruck der kerngesunden Finanzlage ist die Tatsache, dass der Kanton heute Vermögensoder Finanzerträge in der Höhe von 34,5 Mio. Franken verzeichnet, die deutlich höher liegen als die Passivzinsen von 20,9 Mio. Franken für 2011. In der Sozialpolitik und in der Bildung wurde nicht etwa geknausert: Für die Ermässigung der Krankenkassenprämien werden 181,1 Mio. Franken aufgeworfen, 14,2 Mio. mehr als im laufenden Jahr. In der Langzeitpflege übernimmt der Kanton die wegfallenden Bundesbeiträge vollumfänglich. Es werden also in diesem Bereich im Jahre 2011 keine Kosten auf die Versicherten überwälzt. Insge- FOTO WB samt erlaubt es auch der Kostenvoranschlag 2011, die ohnehin schon gute Finanzlage des Kantons noch einmal zu verbessern. «Kommenden Generationen soll eine gesunde Finanzlage und eine qualitativ hochstehende Infrastruktur hinterlassen werden, ohne die Steuerlast zu erhöhen», bilanziert Staatsrat Tornay. Er wäre aber kein guter Finanzchef, wenn er nicht auch mahnende Worte fände: «Trotz der guten Resultate auch für das Budget 2011 bleiben gerade bei den wirtschaftlichen Perspektiven Unsicherheiten. Eine rigorose Beherrschung der Ausgaben bleibt wichtig.» lth Personalaufwand | Die Aufwendungen für das Personal steigen um 25,4 Mio. auf 644,3 Mio. Warum steigen die Personalkosten? WALLIS | Die Personalkosten des Kantons steigen für 2011 massiv an. Grund: Gerichte und Polizei werden aufgestockt. Der Personalaufwand ist gerade im Walliser Kantonsparlament ein beliebter Kritikpunkt der Damen und Herren des Parlamentes. Nun steigt dieser Wert vom Budget 2010 auf das Budget 2011 um nicht weniger als 25,4 Mio. Franken an. Diese Personalkosten von 644,3 Mio. Franken für 2011 machen mittlerweile 24,5 Prozent des Betriebsaufwandes des Kantons aus. Der Anteil der Personalkosten sinkt Staatsrat Tornay, der früher als Fraktionschef der CVP-Unterwallis nicht selten den Finger auf diesen Punkt gelegt hatte, geht gut gerüstet in die Budgetdebatte vom November: Er kann einmal generell auf einen sinkenden Anteil der Personalkosten an den Gesamtausgaben des Kantons verweisen. Sie machen im Budget 2011 noch einen Anteil von 24,5 Prozent aus; vor fünf Jahren lag dieser Anteil bei 25,1 Prozent. Dann geht der Löwenanteil der höheren Personalkosten für das kommende Jahr – auf Beschlüsse des Grossen Rates zurück. So waren für die Neuorganisation der Walliser Justiz 20 neue Stellen nötig, die Walliser Kantonspolizei wird um 9,2 Stellen aufgestockt. An den kantonalen Schulen müssen 32,7 neue Stellen geschaffen werden, im Berufsschulwesen 6. Da nimmt sich die Erhöhung des Personalbestandes in der Zentralverwaltung um 11 Stellen nachgerade bescheiden aus. Die Zentralverwaltung beansprucht nur einen kleinen Teil der kantonalen Ausgaben – er liegt im einstelligen Prozentbereich. Fast einen Viertel des Betriebsaufwands des Kantons Wallis machen die Personalkosten aus. Die Prioritäten für das Jahr 2011 In der grafisch und inhaltlich neu und viel übersichtlicher gestalteten Botschaft des Staatsrates an den Grossen Rat sind erstmals auch die Prioritäten des Kantons in übersichtlicher Manier aufgelistet. Die Schwerpunkte der Legislaturperiode 2009 bis 2013 sind für das Jahr 2011 schwerpunktmässig: Kontrolle des Wachstums der Personalausgaben trotz steigender Bedürfnisse, zweite Etappe in der Neugestaltung des kantonalen Finanzausgleichs (Kanton - Gemein- den), Schaffung und Äufnung eines Infrastrukturfonds, Interessenvertretung beim Bund, Teilrevision der Kantonsverfassung, um nur einige generelle Themen zu nennen. Auch in den einzelnen Departementen und Dienststellen werden Prioritäten auf- FOTO WB gelistet, die es dem Parlament erlauben sollten, die Arbeit der Regierung künftig noch genauer zu bewerten. Es werden unter der Prioritätenordnung des Staatsrates nicht weniger als 51 konkrete Massnahmen oder Projekte genannt. lth AZ 3900 Brig | Dienstag, 7. September 2010 Nr. 207 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20 www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl. INHALT Wallis Wallis Sport Weltfrauenmarsch Dorfgeschichten Sein grösster Sieg Der Verein ZukunftFrau (Bild: Germaine Zenhäusern) organisiert ein Rütliwochenende in Unterbäch. | Seite 2 Altgemeindepräsident Roger Imboden aus St. Niklaus (Bild) ging mit einer Dorfchronik unter die Buchautoren. | Seite 11 Stanislas Wawrinka feierte beim US Open gegen Murray den grössten Sieg seiner bisherigen Karriere. | Seite 16 Kantonsfinanzen | Auch im Budget zur Staatsrechnung 2011 finden sich tiefschwarze Zahlen WALLIS | Die Walliser Kantonsfinanzen se- Walliser Finanzen: Seit Jahren glänzen die Abschlüsse des Kantons, die Reihe exzellenter Abschlüsse geht weiter. Bern | VCS-Initiative eingereicht EM-Qualifikation | Heute gegen England Für den öffentlichen Verkehr «Grosses Herz und viel Kampf» FOTO WB Der VCS und mehr als 20 Partnerorganisationen haben am Montag die Initiative «für den öffentlichen Verkehr» eingereicht. Klare Stossrichtung: Die Initianten zogen mit einer roten HolzLokomotive zum Bundesplatz. FOTO KEYSTONE Die Verbände und Parteien wollen neu regeln, wie die Einnahmen aus der Mineralölsteuer verteilt werden. Vom Anteil, der nicht in die Bundeskasse fliesst, soll neu je die Hälfte an den Schienenverkehr und den Strassenverkehr gehen. Heute kommen davon 75 Prozent der Strasse zugute und 25 Prozent der Schiene. Die Reaktionen der Strassenlobby auf die Initiative fallen geharnischt aus: Die Rede ist von «Raubzug», «Lug und Trug» oder «Etikettenschwindel». Zahlreiche Projekte, die Engpässe auf den Nationalstrassen beseitigen sollen, sind nach Darstellung der Kritiker akut gefährdet. | Seite 23 2 – 14 12 15 – 19 21 23 24 25 26 27 28 KOMMENTAR Die Walliser Finanzen glänzen hen auch aus der Perspektive des Kostenvoranschlages 2011 sehr gut aus. Der Kanton investiert und blickt in die Zukunft. Mit Einnahmen von 2,877 Mia. und Ausgaben von 2,855 Mia. Franken schliesst der Kostenvoranschlag zur Staatsrechnung 2011 mit einem Ertragsüberschuss von 22,6 Mio. und einem Finanzierungsüberschuss von 3,7 Mio. Franken. Dabei wird der Kanton Wallis im Jahr 2011 mehr investieren als je zuvor: Die Netto-Investitionen von 225,8 Mio. Franken liegen deutlich über dem mehrjährigen Durchschnitt von 160 Mio. Diese Aufwendungen werden zu 101,6 Prozent aus eigenen Mitteln finanziert. Gleichzeitig kann sich der Staatshaushalt ausserordentliche Abschreibungen von 55,7 Mio. Franken erlauben und in einen Fonds für Zukunftsprojekte werden 20 Mio. Franken überwiesen. Der Kanton Wallis ist schuldenfrei. Er erwirtschaftet mittlerweile aus Vermögenserträgen mehr Geld als er für seine Passivzinsen ausgibt. Staatsrat Tornay zeigte sich zufrieden, mahnte aber zu Ausgabendisziplin, da er sowohl bei der Konjunktur als auch bei kommenden Aufgaben noch einige Unsicherheiten ausmacht. Die Walliser Finanzen glänzen aber nach wie vor. | Seite 3 Wallis Traueranzeigen Sport Ausland Schweiz Wirtschaft/Börse Hintergrund TV-Programme Wohin man geht Wetter Die Finanzen im Griff Bei einem Blick über die Kantonsgrenzen nach Westen oder wenn man deutsche Bundesländer zu Rate zieht, könnte sich die Brust vor lauter Stolz schwellen: Die Walliser Kantonsfinanzen nehmen sich ausgesprochen solide und gesund aus. Auch im Budget 2011 findet sich wieder diese Handschrift einer Politik, die zwar ausgabenseitig auf Austerität ausgerichtet ist, gleichzeitig aber dort grosszügig bleibt, wo dies nötig ist. In dem Sinne setzt Staatsrat Maurice Tornay in seinem zweiten Budget die Tradition seiner Vorgänger Wilhelm Schnyder und Jean-René Fournier fort. Das Wallis steht heute schuldenfrei da. Sogar die von den Finanz-Skeptikern im Parlament und ausserhalb immer wieder beschworenen Eventualverpflichtungen nehmen sich bei näherer Betrachtung nicht weiter tragisch aus. Wie wollte man denn einem Kanton noch finanzpolitisch am Zeug flicken, der mehr Geld aus Vermögenserträgen einnimmt, als er für Passivzinsen aufwirft? Richtig ist, dass der Kanton nicht einfach nur eine forcierte Abschreibungspolitik betreibt oder sogar Vermögen aufhäuft. Darum ist das Wahrnehmen sozialer Verpflichtungen richtig und auch die höheren Investitionen in Bildung und Sicherheit (durch einen höheren Personalbestand) kann er sich leisten. Wenn es nun sogar noch reicht, um 20 Millionen Franken in einen Zukunftsfonds zu transferieren, dann zeigt dies auf, in welchem Masse gesunde Finanzen auch Gestaltungsspielraum eröffnen. Luzius Theler Zuversichtlich. Alex Frei vor dem EM-Start. FOTO KEYSTONE Schweiz - England: Mit einem Knüller startet die Nationalmannschaft heute in Basel ihre EMKampagne. Zuletzt herrschte im Schweizer Team «Torlosigkeit», und jetzt kommt mit den Engländern gleich der Gruppenfavorit. «Auf so was freut man sich immer», so Captain Alex Frei. Und Coach Ottmar Hitzfeld gibt die Richtung an. «Wir benötigen ein grosses Herz und viel Kampf, aber trotzdem auch einen kühlen Kopf.» Im Camp der Engländer spielte nicht nur das EMSpiel eine Rolle, Star Wayne Rooney war zuletzt in ungemütliche (Sex-)Schlagzeilen geraten. | Seite 17 20 VALAIS Mardi 7 septembre 2010 Le Nouvelliste jcz - sl Cycles de vie dans le canton JOURNÉES DU PATRIMOINE Le thème de la 17e édition permettra de découvrir ce week-end de nombreux édifices et sites. A Sion, les trésors archéologiques seront mis à l’honneur. CATHRINE KILLÉ ELSIG «Nous avons toujours eu la volonté d’offrir des rendez-vous dans tout le canton.» Benoît Coppey du Service des bâtiments de l’Etat du Valais peut mettre en avant une nouvelle fois des découvertes très variées dans le cadre des 17es Journées européennes du patrimoine. «Le thème choisi, «Cycles de vie» a été élargi», poursuit Benoît Coppey. Ainsi que le signale le message des conservateurs romands du patrimoine, les monuments eux-mêmes ont plusieurs cycles de vie. «Usure, dégradation, évolution des usages, des besoins et des goûts, rares sont ceux qui nous sont parvenus dans leur état d’origine, la plupart ont été transformés et ce processus se poursuit.» Les initiateurs au niveau romand résument les opportunités programmées les 11 et 12 septembre. «Laissez-vous surprendre par la richesse et l’histoire des monuments qui accompagnent les étapes de la vie humaine, ainsi que par la diversité des fonctions et des formes que peut revêtir un bâtiment au cours de son existence.» L’an dernier, la formule axée sur «le fil de l’eau» avait rencontré un vif succès. Avec plus de 37 000 visites sur les 84 sites romands, les organisateurs avaient répondu aux attentes du public. Il est en effet toujours passionnant de pousser des portes derrières lesquelles, une grande his- toire et mille petites histoires peuvent être délivrées. Des bâtiments sont accessibles toute l’année à tous ou à certains usagers mais des explications détaillées sur le passé permettent de les regarder autrement. D’autres ne sont à admirer que durant ce weekend mais toujours gratuitement. Visites pour tous L’offre cantonale est variée puisqu’elle comprend une quinzaine de propositions. Par exemple à Martigny, la population pourra découvrir toute l’histoire de la chapelle de La Bâtiaz et de ses tableaux votifs. L’ossuaire de Naters reste très impressionnant et devrait être vu au moins une fois. A Sierre, c’est la clinique Sainte-Claire qui pourra être arpentée. L’édifice sur la colline de Plantzette abritait une maternité, une pouponnière et une école de nurses et était considéré comme le bâtiment hospitalier le plus moderne du Valais dans les années 30. A Sion, l’enfance sera aussi à l’honneur avec une seconde vie décidée pour une halle industrielle. Les 5500 m2 ont pu être réaménagés pour accueillir les jeunes usagers de la Pouponnière. Le concept architectural s’est porté sur l’aménagement d’un village avec ses maisons, ses rues et ses places. A Saint-Maurice, c’est une opportunité exceptionnelle qui a été inscrite au Le public pourra se renseigner de manière approfondie sur le passé très ancien de Sion. MUSÉES CANTONAUX programme. Mgr Joseph Roduit, abbé de Saint-Maurice, et des chanoines, montreront aux intéressés leur quotidien en les guidant de la salle de théologie à la bibliothèque, en passant par le chœur de la ba- silique, le réfectoire, la salle capitulaire et une chambre. Témoins d’importance Sion occupera une grande place dans ses Journées du Patrimoine avec la découverte Un bilan couleur soleil VINEA Les amateurs n’ont pas boudé leur plaisir ce week-end à Sierre. Ils étaient plus de 10 000 à venir déguster les 1200 crus que le Salon des vins leur proposait. FRANCE MASSY «Je suis surpris par la démarche qualitative, la recherche de la connaissance et l’envie d’apprendre des visiteurs de ce salon» a déclaré Alain Dugas, membre du Syndicat des producteurs de Châteauneuf-duPape et patron du Château La Nerthe. Un avis largement partagé par les producteurs présents. «Chaque année, la clientèle du Salon des vins Vinea semble plus «pointue» et l’ouverture sur trois jours ainsi que l’utulisation de la place de l’Hôtelde-Ville ont permis aux visiteurs de mieux profiter de l’espace» confiait pour sa par un vigneron valaisan. L’ouverture anticipée du salon, le vendredi soir, proposant pour la première fois la dégustation exclusive des vins médaillés au Mondial du pinot noir, mais aussi ceux des associations et regroupements régionaux suisses, a interpellé le public tout content de pouvoir en quelques verres, faire le tour de la planète Pinot. rent, sa découverte date d’il y a bientôt 50 ans et il a été érigé Néolithique final, soit entre 3000 et 2000 an av. J.-C. Renseignements complémentaires sur www.patrimoineromand.ch ou sur www.venezvisiter.ch LA TRIBUNE DES POLITIQUES CETTE SEMAINE PASCAL LUISIER DÉPUTÉ, PDC Pour de justes déductions fiscales La prochaine session du Grand Conseil verra le développement de plus de 80 interventions parlementaires. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à déguster avec respect les produits des vignerons. ANDRÉE-NOËLLE POT Jeunes gâtés. La mise en avant d’encaveurs de toute la Suisse (Vaud, Genève, Tessin) et de l’étranger avec la présence des viticulteurs de la prestigieuse appellation de Châteauneuf-du-Pape, a également été très appréciée. Côté Jeunesse, les ateliers d’initiation à la dégustation animés par Marie Linder ont eu un joli succès et les jeunes semblent aborder le vin avec plus de respect. «C’était frappant de voir la curiosité de ces jeunes et leur désir d’en savoir plus», s’est réjoui François Murisier, le nouveau président de l’Association VINEA. Prochaine édition les 2-3 et 4 septembre 2011. de nécropoles. Le P’tit sédunois sera en fonction pour transporter les intéressés d’un site à l’autre où des explications détaillées seront fournies. Le dolmen M VI ne laissera personne indiffé- Pendant que les enfants s’amusent, les parents dégustent. Complet pour les dégustations Prestige au château Mercier. ANDRÉE-NOËLLE POT ANDRÉE-NOËLLE POT L’une d’elles devrait cependant intéresser particulièrement les contribuables valaisans. Déposée conjointement par les députés Xavier Moret et Pascal Luisier, elle demande en effet au Conseil d’Etat d’introduire dans la loi fiscale valaisanne la possibilité de déduire fiscalement l’intégralité des primes payées aux caisses-maladie. L’idée n’est pas nouvelle puisque ces primes sont déjà partiellement déductibles aujourd’hui, mais cette motion vise à la déduction intégrale des primes payées, après déduction des subsides obtenus. L’un des mérites de cette motion est bien évidemment de réduire l’impact de l’incessante hausse des primes dans le budget des ménages valaisans. Certes de nombreux allègements fiscaux ont déjà été octroyés ces dernières années, ceci tout particu- lièrement au bénéfice des familles, des entreprises et des personnes morales. Deux catégories de contribuables n’ont cependant que peu bénéficié de ces allègements: la classe moyenne et les retraités. Il est temps de songer à eux et cette motion constitue un premier pas dans cette direction. Autre objet qui devrait susciter un débat nourri au plénum: la loi concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants du Ministère public. Si le corps de la loi semble faire l’unanimité, le traitement des greffiers risque de susciter la discussion, au vu du sort qui leur est réservé par le projet de loi du Conseil d’Etat. Quant à la loi sur le timbre, elle devrait faire l’objet de quelques amendements, notamment en raison des nouvelles responsabilités que ce projet voudrait conférer aux fiduciaires, avocats ou gérants d’immeubles en cas de vente d’actions de sociétés immobilières. 20 VALAIS Mercredi 8 septembre 2010 Le Nouvelliste xd - bm La ministre de la Justice au pilori ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires. PASCAL GUEX Entre femmes du Haut, on ne s’est pas fait de cadeaux hier au Parlement valaisan. Graziella Walker-Salzmann (chrétiens-sociaux - CSPO) a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard pris dans la conduite du dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants du Ministère public. Et si les jaunes du Haut ont finalement accepté d’entrer en matière sur un texte de compromis pondu par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps défendant». Où l’on reparle de Rappaz Remarquez que le porte-parole du CSPO n’a de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI). Au nom du PDC du Bas-Valais, Nicolas Voide n’a ainsi pas hésité à clouer au pilori l’élue socialiste, coupable à ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression malsaine. Le député de Martigny a même choisi de déborder le simple cadre de ce projet de loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam- ment la gestion du cas du chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten aurait ainsi affiché un manque de reconnaissance vis-à-vis de l’excellent travail effectué par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont choqués et agacés». Les libéraux-radicaux, eux aussi, se sont interrogés sur ce manque de reconnaissance de la fonction. S’il s’est réjoui d’avoir enfin trouvé sur son bureau un projet de loi, André Vernay s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation». Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en arriver là, dans les rangs de l’UDC. Avec une nuance de poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité de ces atermoiements n’incomberait pas à Esther Waeber-Kalbermatten. «Les manquements sont antérieurs à sa nomination...» Le PDC du centre isolé Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se sont tout de même joints à l’Alliance de gauche pour accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf un! Le PDC du centre n’a en effet pas voulu souscrire à Une rallonge inévitable Le Parlement a-t-il vraiment le choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann (jaune du Haut) que Jean Rossier (PDC du centre) ont souligné hier que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après avoir octroyé des renforts à cette même justice, contre l’avis du Conseil d’État et de la Commission des finances. Aucun groupe ne s’est donc opposé à l’entrée en matière sur cet objet. Et jeudi après-midi, à l’heure de la lecture, c’est dans un même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre de la réforme de la justice et les transformations qui en résultent au Palais de justice à Sion». A noter que seuls 460 000 francs seront payés par le canton, le solde étant mis à la charge des communes. Oui sans équivoque à l’entrée en matière La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier. Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN une loi «qui n’aurait jamais dû poser de problèmes, mais qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de septembre.» Pour quelles raisons? Grégoire Dussex en voit deux: «le manque de courage et de célérité de la COJU tout d’abord», mais aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal- bermatten qui n’aurait pas hésité à désavouer la position de ses collègues pour se la jouer solitaire. Le PDC du centre a donc demandé une étude complète sur les rétributions à verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début 2011. Un argumentaire qui n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes. Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103 oui contre 21 non et aucune abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets non mouchetés. SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes. Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements. JEAN-YVES GABBUD ment des 660 médecins installés sera déterminant, puisque ce sont eux qui conseillent un médecin ou un chirurgien à leurs patients, donc aux clients potentiels du RSV. Le Réseau Santé Valais n’attendra pas sans rien faire les résultats de l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui «recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique. Le Conseil d’Etat souhaite encore que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.» Changements au conseil d’administration Six mesures préconisées Le RSV est appelé à mettre en œuvre rapidement le concept: un patient, un répondant. En clair, les patients doivent pouvoir bénéficier d’une personne de contact unique de leur admission à leur sortie, même s’ils changent d’hôpital. Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô- PALAIS DE JUSTICE A RÉNOVER LOI SUR LA PROTECTION CIVILE Mesures immédiates au RSV Le réseau doit mettre en place un système permettant de récolter les plaintes et les insatisfactions des patients. Ce pourrait être une ligne téléphonique ou un ombudsman ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il est possible d’émettre une plainte, rien n’existe pour que cela puisse se faire de manière simple. On notera que la loi sur la santé prévoit, à son article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique, qui devraient être nommés par le Conseil d’Etat. Z IG AG PARLEMENTAIRE Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées. Des cours de langues devraient être proposés au personnel soignant. Le système des nominations est à revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du Valais», déclare Maurice Tornay qui explique que le mode de faire doit changer parce que la situation a évolué. «Au moment de la mise en place du réseau, nous avons exigé qu’il n’y ait aucun licenciement et que les cadres retrouvent un poste à responsabilités. Aujourd’hui, cette directive n’a plus de raison d’être.» Le RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois. Le RSV est également appelé à «développer les relations avec les médecins installés en cabinet.» C’est là un élément essentiel en vue de la libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte- «Nous courions le risque de nous retrouver avec un renouvellement massif du conseil d’administration du RSV à la fin de la période. Pour éviter cette situation dommageable, nous avons demandé au réseau de désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de deux ans seulement, soit pour 2010 et 2011.» Après discussion avec les personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille, l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz. Les autres administrateurs, dont le président Raymond Pernet, ont vu leur mandat prolonger pour une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la nomination. Il a été remplacé par Georg Anthamatten de Brig-Glis, le directeur de la fiduciaire Velesia. 102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée en matière. Seuls les élus de l’UDC du Haut-Valais se sont opposés à un texte qui devrait passer le cap de la première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du territoire cantonal; de garantir un état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des moyens. MUTATIONS ET GAGES IMMOBILIERS Révision indispensable Vieille de... 57 ans, la loi cantonale sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers (LMG). Hier, aucun groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de toute imposition lors des partages successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial. ASSERMENTATIONS Deux Bagnards nouveaux suppléants Hasard du jeu des démissions et du remplacement d’élus en cours de mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune - celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le Grand Conseil. La libérale radicale de Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX 20 VALAIS Mercredi 8 septembre 2010 Le Nouvelliste xd - bm La ministre de la Justice au pilori ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires. PASCAL GUEX Entre femmes du Haut, on ne s’est pas fait de cadeaux hier au Parlement valaisan. Graziella Walker-Salzmann (chrétiens-sociaux - CSPO) a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard pris dans la conduite du dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants du Ministère public. Et si les jaunes du Haut ont finalement accepté d’entrer en matière sur un texte de compromis pondu par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps défendant». Où l’on reparle de Rappaz Remarquez que le porte-parole du CSPO n’a de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI). Au nom du PDC du Bas-Valais, Nicolas Voide n’a ainsi pas hésité à clouer au pilori l’élue socialiste, coupable à ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression malsaine. Le député de Martigny a même choisi de déborder le simple cadre de ce projet de loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam- ment la gestion du cas du chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten aurait ainsi affiché un manque de reconnaissance vis-à-vis de l’excellent travail effectué par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont choqués et agacés». Les libéraux-radicaux, eux aussi, se sont interrogés sur ce manque de reconnaissance de la fonction. S’il s’est réjoui d’avoir enfin trouvé sur son bureau un projet de loi, André Vernay s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation». Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en arriver là, dans les rangs de l’UDC. Avec une nuance de poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité de ces atermoiements n’incomberait pas à Esther Waeber-Kalbermatten. «Les manquements sont antérieurs à sa nomination...» Le PDC du centre isolé Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se sont tout de même joints à l’Alliance de gauche pour accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf un! Le PDC du centre n’a en effet pas voulu souscrire à Une rallonge inévitable Le Parlement a-t-il vraiment le choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann (jaune du Haut) que Jean Rossier (PDC du centre) ont souligné hier que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après avoir octroyé des renforts à cette même justice, contre l’avis du Conseil d’État et de la Commission des finances. Aucun groupe ne s’est donc opposé à l’entrée en matière sur cet objet. Et jeudi après-midi, à l’heure de la lecture, c’est dans un même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre de la réforme de la justice et les transformations qui en résultent au Palais de justice à Sion». A noter que seuls 460 000 francs seront payés par le canton, le solde étant mis à la charge des communes. Oui sans équivoque à l’entrée en matière La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier. Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN une loi «qui n’aurait jamais dû poser de problèmes, mais qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de septembre.» Pour quelles raisons? Grégoire Dussex en voit deux: «le manque de courage et de célérité de la COJU tout d’abord», mais aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal- bermatten qui n’aurait pas hésité à désavouer la position de ses collègues pour se la jouer solitaire. Le PDC du centre a donc demandé une étude complète sur les rétributions à verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début 2011. Un argumentaire qui n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes. Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103 oui contre 21 non et aucune abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets non mouchetés. SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes. Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements. JEAN-YVES GABBUD ment des 660 médecins installés sera déterminant, puisque ce sont eux qui conseillent un médecin ou un chirurgien à leurs patients, donc aux clients potentiels du RSV. Le Réseau Santé Valais n’attendra pas sans rien faire les résultats de l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui «recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique. Le Conseil d’Etat souhaite encore que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.» Changements au conseil d’administration Six mesures préconisées Le RSV est appelé à mettre en œuvre rapidement le concept: un patient, un répondant. En clair, les patients doivent pouvoir bénéficier d’une personne de contact unique de leur admission à leur sortie, même s’ils changent d’hôpital. Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô- PALAIS DE JUSTICE A RÉNOVER LOI SUR LA PROTECTION CIVILE Mesures immédiates au RSV Le réseau doit mettre en place un système permettant de récolter les plaintes et les insatisfactions des patients. Ce pourrait être une ligne téléphonique ou un ombudsman ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il est possible d’émettre une plainte, rien n’existe pour que cela puisse se faire de manière simple. On notera que la loi sur la santé prévoit, à son article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique, qui devraient être nommés par le Conseil d’Etat. Z IG AG PARLEMENTAIRE Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées. Des cours de langues devraient être proposés au personnel soignant. Le système des nominations est à revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du Valais», déclare Maurice Tornay qui explique que le mode de faire doit changer parce que la situation a évolué. «Au moment de la mise en place du réseau, nous avons exigé qu’il n’y ait aucun licenciement et que les cadres retrouvent un poste à responsabilités. Aujourd’hui, cette directive n’a plus de raison d’être.» Le RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois. Le RSV est également appelé à «développer les relations avec les médecins installés en cabinet.» C’est là un élément essentiel en vue de la libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte- «Nous courions le risque de nous retrouver avec un renouvellement massif du conseil d’administration du RSV à la fin de la période. Pour éviter cette situation dommageable, nous avons demandé au réseau de désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de deux ans seulement, soit pour 2010 et 2011.» Après discussion avec les personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille, l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz. Les autres administrateurs, dont le président Raymond Pernet, ont vu leur mandat prolonger pour une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la nomination. Il a été remplacé par Georg Anthamatten de Brig-Glis, le directeur de la fiduciaire Velesia. 102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée en matière. Seuls les élus de l’UDC du Haut-Valais se sont opposés à un texte qui devrait passer le cap de la première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du territoire cantonal; de garantir un état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des moyens. MUTATIONS ET GAGES IMMOBILIERS Révision indispensable Vieille de... 57 ans, la loi cantonale sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers (LMG). Hier, aucun groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de toute imposition lors des partages successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial. ASSERMENTATIONS Deux Bagnards nouveaux suppléants Hasard du jeu des démissions et du remplacement d’élus en cours de mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune - celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le Grand Conseil. La libérale radicale de Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX Walliser Bote Mittwoch, 8. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Das Land liegt wie so oft im meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im osten drückt der Föhn und gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran. Der Himmel ist verhangen, es ist windig, aber der Regen kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen, Föhnland... Im Parlamentssaal spielt am Morgen ein Quartett. Die Musiker geben Händel. Das Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt ganz gut zum Ratsbetrieb. Der Blumenschmuck im Parlament ist zwar üppig mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt das Ganze völlig schlaff und schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm aus... Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets der Walliser Justiz recht hoch gingen und die Kritik an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten dieses Problem von ihrem Vorgänger «geerbt» hat. Und der hiess Jean-René Fournier und gehörte der CVP an. Die Forderung nach einer Reorganisation und Aufwertung der Justiz geht auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die wurde 2006 überwiesen. «Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts verstehen. Das kommt in diesem Rat leider oft vor», beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der Verhandlung zum Gesetz über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche Muster verfalle...» Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen thematisiert haben, geht auf eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen und den Mitgliedern der Gerichtsbehörden zurück. tatsächlich fühlen sich die Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in weniger hohe Lohnklassen vorstossen können. Der Grosse Rat befindet sich nun in der Rolle des Schiedsrichters. Er wird es nicht allen recht machen können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt, wenn eine Gleichstellung erfolgt, fühlen sich die Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen». Der Rat behandelt heute das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt Änderungen im kantonalen Steuergesetz sowie den Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth 5 Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz Das Walliser Parlament als Schiedsrichter SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche Kritik am Departement laut. Sollen die Gerichtsschreiber künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor. Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die Gerichtsschreiber sind in einer wichtigen Position und wirken aktiv an Urteilen mit. Harte Kritik auf breiter Front Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen des Departements im Falle des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend». Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber auch die Justizkommission hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss das Parlament die Kröte wohl schlucken. André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für kompetente Juristen attraktiv sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission. Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter. Auch die Sünden der Vergangenheit Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die Verschleppung des Dossiers schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu werden. Durch Lohneinbussen lässt sich die Attraktivität der Justiz nicht fördern. Die SVP möchte auf die Vorschläge der ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die aber vom Staatsrat abgelehnt worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg ab. Die Vorlage ist total verpoli- tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man sich die nötige Zeit nehmen, denn die Walliser Justiz kann mit dem heutigen Statut durchaus leben. Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die Kommission im Juni genötigt, die Vorlage zurückzuweisen. Sie lädt das Parlament ein, dem Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst müssen die Gerichtsschreiber ab dem 1. Januar 2011 zu den Maximalansätzen beschäftigt werden. Der Standpunkt der Regierung Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr 2006 zurückgeht. Inzwischen sind wichtige Reformen in der Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der Folge auch in der Walliser Justiz vorgenommen worden. Die letzten Reformen liegen erst zwei Jahre zurück. Erst jetzt konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei Jahre sind eine durchaus akzep- Foto WB table Frist für die Ausarbeitung eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen sehr sensiblen Bereich. Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission weitgehend übernommen bis auf die Gehaltsregelung für die Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen Kompromiss oder eine Zwischenlösung einschwenken könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst der Rat mit 103 zu 21 Stimmen Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die umstrittenen Lohnfragen in der Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden. lth Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite SITTEN | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten. Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen. Das Gesetz über den Zivilschutz Seit der 1. Lesung zum Gesetz über den Zivilschutz haben sich die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis) stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und dem Zivilschutz aus. Erno Grand (CVP Oberwallis) zeigt sich nach vielen offenen Fragen nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch kleinere Zentren in den Regio- nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende Teilrevision im Bund. Es gibt dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung. Das Wallis könnte damit Mühe bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit Ersatzbeiträgen. Diese sollen künftig für die Finanzierung von Schutzbauten verwendet werden. Der Kanton wird nur noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP Oberwallis) und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis gut mit Schutzräumen dotiert ist. Das Oberwallis tut sich mit der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist gerechtfertigt. Die Revision der Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein. Das Wallis verfügt über 330 000 Schutzplätze und ist laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs». Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche Haltung zum Aufbau und zur Organisation des Zivilschutzes. Im Oberwallis muss man sich vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied von Gewohntem. Kleinere Verträge finanziell günstiger Die Revision des Gesetzes über die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine «Entrümpelung», und es wer- den Lücken geschlossen, vorab beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen. Gesetz über den Umweltschutz Auf breite Akzeptanz stösst im Parlament das Gesetz über den Umweltschutz. Es handelt sich im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte, übergeordnete Bundesrecht. Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut geworden, auch wenn die CVP Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques Melly zeigt sich von der breiten Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton Wallis weiss, dass eine schöne Landschaft und eine intakte Umwelt wichtig sind. Der Rat spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und Investitionskrediten in der Landwirtschaft und für den Umbau und die Erneuerung des Justizgebäudes. lth Walliser Bote Mittwoch, 8. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Das Land liegt wie so oft im meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im osten drückt der Föhn und gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran. Der Himmel ist verhangen, es ist windig, aber der Regen kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen, Föhnland... Im Parlamentssaal spielt am Morgen ein Quartett. Die Musiker geben Händel. Das Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt ganz gut zum Ratsbetrieb. Der Blumenschmuck im Parlament ist zwar üppig mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt das Ganze völlig schlaff und schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm aus... Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets der Walliser Justiz recht hoch gingen und die Kritik an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten dieses Problem von ihrem Vorgänger «geerbt» hat. Und der hiess Jean-René Fournier und gehörte der CVP an. Die Forderung nach einer Reorganisation und Aufwertung der Justiz geht auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die wurde 2006 überwiesen. «Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts verstehen. Das kommt in diesem Rat leider oft vor», beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der Verhandlung zum Gesetz über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche Muster verfalle...» Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen thematisiert haben, geht auf eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen und den Mitgliedern der Gerichtsbehörden zurück. tatsächlich fühlen sich die Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in weniger hohe Lohnklassen vorstossen können. Der Grosse Rat befindet sich nun in der Rolle des Schiedsrichters. Er wird es nicht allen recht machen können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt, wenn eine Gleichstellung erfolgt, fühlen sich die Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen». Der Rat behandelt heute das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt Änderungen im kantonalen Steuergesetz sowie den Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth 5 Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz Das Walliser Parlament als Schiedsrichter SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche Kritik am Departement laut. Sollen die Gerichtsschreiber künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor. Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die Gerichtsschreiber sind in einer wichtigen Position und wirken aktiv an Urteilen mit. Harte Kritik auf breiter Front Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen des Departements im Falle des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend». Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber auch die Justizkommission hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss das Parlament die Kröte wohl schlucken. André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für kompetente Juristen attraktiv sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission. Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter. Auch die Sünden der Vergangenheit Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die Verschleppung des Dossiers schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu werden. Durch Lohneinbussen lässt sich die Attraktivität der Justiz nicht fördern. Die SVP möchte auf die Vorschläge der ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die aber vom Staatsrat abgelehnt worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg ab. Die Vorlage ist total verpoli- tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man sich die nötige Zeit nehmen, denn die Walliser Justiz kann mit dem heutigen Statut durchaus leben. Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die Kommission im Juni genötigt, die Vorlage zurückzuweisen. Sie lädt das Parlament ein, dem Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst müssen die Gerichtsschreiber ab dem 1. Januar 2011 zu den Maximalansätzen beschäftigt werden. Der Standpunkt der Regierung Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr 2006 zurückgeht. Inzwischen sind wichtige Reformen in der Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der Folge auch in der Walliser Justiz vorgenommen worden. Die letzten Reformen liegen erst zwei Jahre zurück. Erst jetzt konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei Jahre sind eine durchaus akzep- Foto WB table Frist für die Ausarbeitung eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen sehr sensiblen Bereich. Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission weitgehend übernommen bis auf die Gehaltsregelung für die Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen Kompromiss oder eine Zwischenlösung einschwenken könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst der Rat mit 103 zu 21 Stimmen Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die umstrittenen Lohnfragen in der Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden. lth Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite SITTEN | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten. Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen. Das Gesetz über den Zivilschutz Seit der 1. Lesung zum Gesetz über den Zivilschutz haben sich die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis) stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und dem Zivilschutz aus. Erno Grand (CVP Oberwallis) zeigt sich nach vielen offenen Fragen nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch kleinere Zentren in den Regio- nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende Teilrevision im Bund. Es gibt dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung. Das Wallis könnte damit Mühe bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit Ersatzbeiträgen. Diese sollen künftig für die Finanzierung von Schutzbauten verwendet werden. Der Kanton wird nur noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP Oberwallis) und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis gut mit Schutzräumen dotiert ist. Das Oberwallis tut sich mit der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist gerechtfertigt. Die Revision der Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein. Das Wallis verfügt über 330 000 Schutzplätze und ist laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs». Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche Haltung zum Aufbau und zur Organisation des Zivilschutzes. Im Oberwallis muss man sich vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied von Gewohntem. Kleinere Verträge finanziell günstiger Die Revision des Gesetzes über die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine «Entrümpelung», und es wer- den Lücken geschlossen, vorab beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen. Gesetz über den Umweltschutz Auf breite Akzeptanz stösst im Parlament das Gesetz über den Umweltschutz. Es handelt sich im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte, übergeordnete Bundesrecht. Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut geworden, auch wenn die CVP Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques Melly zeigt sich von der breiten Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton Wallis weiss, dass eine schöne Landschaft und eine intakte Umwelt wichtig sind. Der Rat spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und Investitionskrediten in der Landwirtschaft und für den Umbau und die Erneuerung des Justizgebäudes. lth Walliser Bote Mittwoch, 8. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Das Land liegt wie so oft im meteorologischen Widerstreit mit sich selber: Im osten drückt der Föhn und gleichzeitig drängt eine Kaltfront von Westen her voran. Der Himmel ist verhangen, es ist windig, aber der Regen kommt nicht. Dabei bräuchte es jetzt dringend Niederschläge. Guten Morgen, Föhnland... Im Parlamentssaal spielt am Morgen ein Quartett. Die Musiker geben Händel. Das Stück wirkt irgendwie abgehackt, hektisch und passt ganz gut zum Ratsbetrieb. Der Blumenschmuck im Parlament ist zwar üppig mit weissen Blüten bestückt, aber irgendwie hängt das Ganze völlig schlaff und schlapp in einem Drahtgestell. Sieht eher schlimm aus... Als gestern die Wogen wegen des Besoldungsdekrets der Walliser Justiz recht hoch gingen und die Kritik an der Departementsvorsteherin immer harscher wurde, hat ausgerechnet JeanLuc Addor von der SVP darauf hingewiesen, dass Esther Waeber-Kalbermatten dieses Problem von ihrem Vorgänger «geerbt» hat. Und der hiess Jean-René Fournier und gehörte der CVP an. Die Forderung nach einer Reorganisation und Aufwertung der Justiz geht auf eine Motion von Grossrat Addor zurück – und die wurde 2006 überwiesen. «Sie haben von Dingen geredet, von denen Sie nichts verstehen. Das kommt in diesem Rat leider oft vor», beklagte sich Grossrat Edmond Perruchoud bei der Verhandlung zum Gesetz über die Handänderungsund Pfandrechtssteuer. Um dann doch ein wenig demütig anzufügen: «Sagt mir bitte, wenn ich in das gleiche Muster verfalle...» Das Zerwürfnis im Zusammenhang mit den Gehältern der Justiz, das wir im «Walliser Boten» schon vor tagen thematisiert haben, geht auf eine gewisse Eifersucht zwischen Verwaltungsjuristen und den Mitgliedern der Gerichtsbehörden zurück. tatsächlich fühlen sich die Verwaltungsjuristen gegenüber den Gerichtsschreibern im Nachteil, weil sie in weniger hohe Lohnklassen vorstossen können. Der Grosse Rat befindet sich nun in der Rolle des Schiedsrichters. Er wird es nicht allen recht machen können. Wenn man die Gerichtsschreiber privilegieren, fühlen sich die Verwaltungsjuristen benachteiligt, wenn eine Gleichstellung erfolgt, fühlen sich die Gerichtsschreiber unter ihrem Wert «geschlagen». Der Rat behandelt heute das Konkordat über Gewaltverbrechen, befasst sich mit dem strafrechtlichen Freiheitsentzug und behandelt Änderungen im kantonalen Steuergesetz sowie den Bericht zur Gesundheitspolitik und denjenigen zur tätigkeit des Parlamentsdienstes. | lth 5 Kantonsparlament | Der Grosse Rat befasste sich mit den Löhnen der Justiz Das Walliser Parlament als Schiedsrichter SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament hat das Dekret über die Besoldung der Gerichtsbehörden in Angriff genommen. Es wurde harsche Kritik am Departement laut. Sollen die Gerichtsschreiber künftig wie Verwaltungsjuristen entlöhnt werden oder gemäss einem eigenen Statut? Die Regierung will sie den Verwaltungsjuristen gleichstellen, die Justizkommission schlägt einen Kompromiss vor. Beat Rieder (CVP Oberwallis) spricht sich für ein attraktives Lohnsystem aus. Die Gerichtsschreiber sind in einer wichtigen Position und wirken aktiv an Urteilen mit. Harte Kritik auf breiter Front Nicolas Voide (CVP Unterwallis) bemängelt die schlechte Vorbereitung des Dekrets durch das Departement. Er fordert eine Studie, die verlässliche Vergleiche auf interkantonaler Ebene zulässt. Er kritisiert überdies das Vorgehen des Departements im Falle des Hanfbauern Bernard Rappaz als «aufreizend und schockierend». Graziella Walker Salzmann (CSPO) frägt, warum man mit der Vorlage nicht früher ins Parlament kam. Aber auch die Justizkommission hätte das Geschäft besser analysieren müssen. Jetzt muss das Parlament die Kröte wohl schlucken. André Vernay (freisinnig-liberal) empört sich über die Art und Weise, wie das Dekret dem Parlament unterbreitet wird. Das Wallis muss für kompetente Juristen attraktiv sein. Seine Fraktion befürwortet wie die Vorredner den Kompromissvorschlag der Justizkommission. Allein auf weiter Flur: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten gestern bei der Beratung der Justizgehälter. Auch die Sünden der Vergangenheit Laut Jean-Luc Addor (SVP) hat die Justizkommission beim Gehaltsdekret ihre Arbeit gemacht, nicht so das Departement. Allerdings begann die Verschleppung des Dossiers schon vor der Zeit der Departementsvorsteherin. Die Gerichtsschreiber haben heute das Gefühl, schlecht behandelt zu werden. Durch Lohneinbussen lässt sich die Attraktivität der Justiz nicht fördern. Die SVP möchte auf die Vorschläge der ausserparlamentarischen Kommission zurückkommen, die aber vom Staatsrat abgelehnt worden waren. Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) lehnt Eintreten auf die Vorlage rundweg ab. Die Vorlage ist total verpoli- tisiert und die vorliegenden Anträge bringen keine Lösung. Die Lohnsituation der gesamten öffentlichen Funktion bedarf einer Analyse. Dafür muss man sich die nötige Zeit nehmen, denn die Walliser Justiz kann mit dem heutigen Statut durchaus leben. Kommissionspräsidentin Anne-Marie SauthierLuyet (freisinnig-liberal) zeichnet die Leidensgeschichte der Vorlage nach. Die Justizkommission sei zwischen die Fronten der Regierung und der Justiz geraten. Darum sah sich die Kommission im Juni genötigt, die Vorlage zurückzuweisen. Sie lädt das Parlament ein, dem Kompromissvorschlag der Jus tizkommission zu folgen; sonst müssen die Gerichtsschreiber ab dem 1. Januar 2011 zu den Maximalansätzen beschäftigt werden. Der Standpunkt der Regierung Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten, Vorsteherin des Justizdepartements, erinnert daran, dass die Motion der SVP für eine Steigerung der Effizienz der Justiz auf das Jahr 2006 zurückgeht. Inzwischen sind wichtige Reformen in der Organisation der eidgenössischen Gesetzgebung und in der Folge auch in der Walliser Justiz vorgenommen worden. Die letzten Reformen liegen erst zwei Jahre zurück. Erst jetzt konnte darum die Frage der Gehälter behandelt werden. Zwei Jahre sind eine durchaus akzep- Foto WB table Frist für die Ausarbeitung eines Lohndekrets. Bei den Löhnen handelt es sich um einen sehr sensiblen Bereich. Der Staatsrat hat die Reformvorschläge der ausserparlamentarischen Kommission weitgehend übernommen bis auf die Gehaltsregelung für die Gerichtsschreiber. Sie signalisiert, dass die Regierung in dieser Frage durchaus auf einen Kompromiss oder eine Zwischenlösung einschwenken könnte. Nach diesem eher versöhnlichen Signal von der Regierungsbank herab beschliesst der Rat mit 103 zu 21 Stimmen Eintreten auf die Vorlage. Damit wird der Grosse Rat über die umstrittenen Lohnfragen in der Detailberatung vom kommenden Freitag entscheiden. lth Grosser Rat | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungssteuer und den Umweltschutz Umweltschutz, Zivilschutz und Kredite SITTEN | Eintreten auf die Gesetze über den Zivilschutz, die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer und den Umweltschutz blieb unbestritten. Dazu wurden Zusatzkredite gesprochen. Das Gesetz über den Zivilschutz Seit der 1. Lesung zum Gesetz über den Zivilschutz haben sich die Gemüter im Saal und darüber hinaus etwas beruhigt. Anton Lauber (CSP Oberwallis) stellt fest, dass sich für die Gemeinden keine Mehrkosten ergeben. Er spricht sich für eine enge Zusammenarbeit zwischen den Feuerwehren und dem Zivilschutz aus. Erno Grand (CVP Oberwallis) zeigt sich nach vielen offenen Fragen nach der ersten Lesung beruhigt. Es sollen offenbar auch kleinere Zentren in den Regio- nen im Gesetz verankert werden. Es geht darum, mit ortskundigen Leuten rasch an einem Einsatzort zu sein. Bernhard Frabetti (SVGP-freie Wähler) verweist auf die laufende Teilrevision im Bund. Es gibt dort eine Tendenz zur Vereinheitlichung der Gesetzgebung. Das Wallis könnte damit Mühe bekommen mit der Finanzierung des Zivilschutzes mit Ersatzbeiträgen. Diese sollen künftig für die Finanzierung von Schutzbauten verwendet werden. Der Kanton wird nur noch wenig Handlungsspielraum haben. Kommissionspräsident Urs Kuonen (CVP Oberwallis) und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten stellen fest, dass das Wallis gut mit Schutzräumen dotiert ist. Das Oberwallis tut sich mit der vorgesehenen Professionalisierung nicht leicht, aber sie ist gerechtfertigt. Die Revision der Bundesgesetzgebung birgt tatsächlich einige Unwägbarkeiten, aber die Finanzierung über Ersatzbeiträge sollte gewährleistet sein. Das Wallis verfügt über 330 000 Schutzplätze und ist laut Staatsrätin Waeber-Kalbermatten «gut unterwegs». Es gibt in den beiden Kantonsteilen eine unterschiedliche Haltung zum Aufbau und zur Organisation des Zivilschutzes. Im Oberwallis muss man sich vom lange gepflogenen Milizsystem verabschieden und eine Professionalisierung akzeptieren. Das bedeutet ein Abschied von Gewohntem. Kleinere Verträge finanziell günstiger Die Revision des Gesetzes über die Handänderungs- und Pfandrechtsteuer bringt laut Staatsrat Jean-Michel Cina vorab eine «Entrümpelung», und es wer- den Lücken geschlossen, vorab beim Inkasso über die Einführung eines Pfandrechts. Die Tarife werden angepasst, wobei die kleineren Verträge kostenbegünstigt sind. Das Gesetz bringt auch mehr Rechtssicherheit als bisher. Die Mehrheit der Fraktionen begrüsst die Vorlage; die SP will die Tarife für grössere Vertragsabschlüsse erhöhen. Der Rat wird sich in der Detailberatung mit den Einzelheiten befassen. Gesetz über den Umweltschutz Auf breite Akzeptanz stösst im Parlament das Gesetz über den Umweltschutz. Es handelt sich im Wesentlichen um eine umfassende Anpassung an das inzwischen stark veränderte, übergeordnete Bundesrecht. Im Rat sind praktisch keine Bedenken gegen die Vorlage laut geworden, auch wenn die CVP Oberwallis eine von ihr immer wieder geforderte Vereinfachung und Beschleunigung der Verfahren vermisst. Mehrfach wurde auch die Befürchtung laut, dass man den Gemeinden neue Aufgaben überbürdet, für die sie weder die finanziellen noch die menschlichen Ressourcen besitzen. Die Kommission aber hat laut verschiedenen Sprechern schon die nötigen Korrekturen vorgenommen. Staatsrat Jacques Melly zeigt sich von der breiten Akzeptanz im Parlament befriedigt. Der Tourismuskanton Wallis weiss, dass eine schöne Landschaft und eine intakte Umwelt wichtig sind. Der Rat spricht abschliessend noch Zusatzkredite für die Finanzierung von Betriebsdarlehen und Investitionskrediten in der Landwirtschaft und für den Umbau und die Erneuerung des Justizgebäudes. lth 20 VALAIS Mercredi 8 septembre 2010 Le Nouvelliste xd - bm La ministre de la Justice au pilori ATTAQUES Députés du PDC, du PLR et du CSPO ont tiré à boulets rouges hier sur Esther Waeber-Kalbermatten à l’occasion du débat sur la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires. PASCAL GUEX Entre femmes du Haut, on ne s’est pas fait de cadeaux hier au Parlement valaisan. Graziella Walker-Salzmann (chrétiens-sociaux - CSPO) a ainsi sévèrement reproché à la conseillère d’État Esther Waeber-Kalbermatten sa lenteur et le retard pris dans la conduite du dossier concernant le traitement des autorités judiciaires et des représentants du Ministère public. Et si les jaunes du Haut ont finalement accepté d’entrer en matière sur un texte de compromis pondu par la Commission de justice, ce n’est qu’«à leur corps défendant». Où l’on reparle de Rappaz Remarquez que le porte-parole du CSPO n’a de loin pas été la seule à attaquer de front la cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI). Au nom du PDC du Bas-Valais, Nicolas Voide n’a ainsi pas hésité à clouer au pilori l’élue socialiste, coupable à ses yeux d’avoir mis la Commission de justice et le Parlement sous une pression malsaine. Le député de Martigny a même choisi de déborder le simple cadre de ce projet de loi pour reprocher à la ministre de la Justice, notam- ment la gestion du cas du chanvrier de Saxon. «En cédant au chantage de Bernard Rappaz», Esther Waeber-Kalbermaten aurait ainsi affiché un manque de reconnaissance vis-à-vis de l’excellent travail effectué par nos autorités judiciaires. «Vos décisions nous ont choqués et agacés». Les libéraux-radicaux, eux aussi, se sont interrogés sur ce manque de reconnaissance de la fonction. S’il s’est réjoui d’avoir enfin trouvé sur son bureau un projet de loi, André Vernay s’est ainsi demandé «pourquoi si tard?». Avant de clamer «son indignation». Même question soulevée sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre autant de temps pour en arriver là, dans les rangs de l’UDC. Avec une nuance de poids toutefois. Pour JeanLuc Addor, la responsabilité de ces atermoiements n’incomberait pas à Esther Waeber-Kalbermatten. «Les manquements sont antérieurs à sa nomination...» Le PDC du centre isolé Malgré toutes ces critiques, tous les groupes se sont tout de même joints à l’Alliance de gauche pour accepter d’entrer en matière sur cet objet. Tous sauf un! Le PDC du centre n’a en effet pas voulu souscrire à Une rallonge inévitable Le Parlement a-t-il vraiment le choix? Poser la question, c’est y répondre... Tant Alex Schwestermann (jaune du Haut) que Jean Rossier (PDC du centre) ont souligné hier que le Grand Conseil pouvait difficilement refuser un crédit supplémentaire destiné à transformer et rénover le Palais de justice. Ceci quelques semaines seulement après avoir octroyé des renforts à cette même justice, contre l’avis du Conseil d’État et de la Commission des finances. Aucun groupe ne s’est donc opposé à l’entrée en matière sur cet objet. Et jeudi après-midi, à l’heure de la lecture, c’est dans un même élan que les députés valaisans devraient dire un oui définitif à ce crédit supplémentaire de 1,2 million, investi «pour la mise en œuvre de la réforme de la justice et les transformations qui en résultent au Palais de justice à Sion». A noter que seuls 460 000 francs seront payés par le canton, le solde étant mis à la charge des communes. Oui sans équivoque à l’entrée en matière La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a subi les foudres de plusieurs groupes hier. Ce qui ne l’a pas empêchée de faire adopter l’entrée en matière de la loi concernant le traitement de nos autorités judiciaires et des représentants du Ministère publique. HOFMANN une loi «qui n’aurait jamais dû poser de problèmes, mais qui est devenue le sujet à polémiques de cette session de septembre.» Pour quelles raisons? Grégoire Dussex en voit deux: «le manque de courage et de célérité de la COJU tout d’abord», mais aussi et surtout l’entêtement d’Esther Waeber-Kal- bermatten qui n’aurait pas hésité à désavouer la position de ses collègues pour se la jouer solitaire. Le PDC du centre a donc demandé une étude complète sur les rétributions à verser à nos juges et greffiers, estimant que la justice valaisanne pouvait se passer d’une telle loi au début 2011. Un argumentaire qui n’a donc pas réussi à convaincre les autres groupes. Au final, cette entrée en matière a été acceptée par 103 oui contre 21 non et aucune abstention. Mais la première lecture prévue vendredi matin promet de nouvelles attaques à fleurets non mouchetés. SANTÉ Le Conseil d’Etat demande au Réseau Santé de procéder sans attendre à des réformes. Le système de nomination est à revoir. Le conseil d’administration subit aussi des changements. JEAN-YVES GABBUD ment des 660 médecins installés sera déterminant, puisque ce sont eux qui conseillent un médecin ou un chirurgien à leurs patients, donc aux clients potentiels du RSV. Le Réseau Santé Valais n’attendra pas sans rien faire les résultats de l’audit lancé à la demande du Conseil d’Etat. L’Exécutif cantonal lui «recommande» de prendre plusieurs mesures. Recommande simplement, parce que le RSV est un établissement de droit public autonome, même s’il dépend du financement étatique. Le Conseil d’Etat souhaite encore que le réseau «développe et améliore le suivi des indicateurs de qualité.» Changements au conseil d’administration Six mesures préconisées Le RSV est appelé à mettre en œuvre rapidement le concept: un patient, un répondant. En clair, les patients doivent pouvoir bénéficier d’une personne de contact unique de leur admission à leur sortie, même s’ils changent d’hôpital. Le bilinguisme, voire le multilinguisme pour tenir compte des hô- PALAIS DE JUSTICE A RÉNOVER LOI SUR LA PROTECTION CIVILE Mesures immédiates au RSV Le réseau doit mettre en place un système permettant de récolter les plaintes et les insatisfactions des patients. Ce pourrait être une ligne téléphonique ou un ombudsman ou un médiateur. Si, aujourd’hui, il est possible d’émettre une plainte, rien n’existe pour que cela puisse se faire de manière simple. On notera que la loi sur la santé prévoit, à son article 60, l’existence de médiateurs, un par région linguistique, qui devraient être nommés par le Conseil d’Etat. Z IG AG PARLEMENTAIRE Le conseiller d’Etat Maurice Tornay et le médecin cantonal Georges Dupuis ont présenté hier les six mesures qu’ils souhaitent voir introduites au RSV. KEY tes de nos stations, doit être renforcé dans les disciplines centralisées. Des cours de langues devraient être proposés au personnel soignant. Le système des nominations est à revoir. «Le RSV est appelé de s’inspirer des règles en vigueur à l’Etat du Valais», déclare Maurice Tornay qui explique que le mode de faire doit changer parce que la situation a évolué. «Au moment de la mise en place du réseau, nous avons exigé qu’il n’y ait aucun licenciement et que les cadres retrouvent un poste à responsabilités. Aujourd’hui, cette directive n’a plus de raison d’être.» Le RSV doit donc passer par des postulations publiques pour ses emplois. Le RSV est également appelé à «développer les relations avec les médecins installés en cabinet.» C’est là un élément essentiel en vue de la libéralisation des hôpitaux qui interviendra en 2012. Le comporte- «Nous courions le risque de nous retrouver avec un renouvellement massif du conseil d’administration du RSV à la fin de la période. Pour éviter cette situation dommageable, nous avons demandé au réseau de désigner trois administrateurs acceptant un nouveau mandat de deux ans seulement, soit pour 2010 et 2011.» Après discussion avec les personnes intéressées, le RSV a proposé les noms de Rosemarie Antille, l’actuelle vice-présidente, Bernhard Andenmatten et Suzette Sandoz. Les autres administrateurs, dont le président Raymond Pernet, ont vu leur mandat prolonger pour une période administrative complète, à l’exception d’Odilo Guntern, atteint par la limite d’âge, limite fixée à 70 ans au moment de la nomination. Il a été remplacé par Georg Anthamatten de Brig-Glis, le directeur de la fiduciaire Velesia. 102 voix pour; 5 contre et une abstention: le Parlement valaisan a apporté un soutien sans équivoque à la nouvelle organisation de la protection civile, hier à l’heure de l’entrée en matière. Seuls les élus de l’UDC du Haut-Valais se sont opposés à un texte qui devrait passer le cap de la première lecture avec la même aisance, jeudi après-midi. Il est vrai que tous les autres groupes ont salué cette nouvelle loi qui doit permettre à notre canton d’appliquer les prescriptions fédérales en la matière; d’assurer une répartition équitable des moyens sur l’ensemble du territoire cantonal; de garantir un état de préparation optimale et uniforme de la PC; de garantir un engagement efficace et coordonné des moyens. MUTATIONS ET GAGES IMMOBILIERS Révision indispensable Vieille de... 57 ans, la loi cantonale sur le timbre a plus que probablement fait son temps. Jeudi matin, le Parlement devrait en effet accepter en première lecture et sans coup férir - le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers (LMG). Hier, aucun groupe n’a en tout cas contesté l’entrée en matière sur un objet présenté comme «une pure question fiscale». Même si plusieurs députés ont annoncé leur intention de déposer et de défendre plusieurs propositions d’amendements. A l’image du libéral-radical Alexis Turin qui appelle de ses vœux la suppression de toute imposition lors des partages successoraux ou à l’occasion des liquidations de régime matrimonial. ASSERMENTATIONS Deux Bagnards nouveaux suppléants Hasard du jeu des démissions et du remplacement d’élus en cours de mandat, ce sont deux nouveaux suppléants issus de la même commune - celle de Bagnes en l’occurrence qui ont prêté serment hier devant le Grand Conseil. La libérale radicale de Verbier Elisabeth Lehner et le démocrate-chrétien du Châble JeanPierre Guex ont ainsi pu faire ensemble leurs premiers pas parlementaires. PASCAL GUEX Walliser Bote Mittwoch, 8. September 2010 WALLIS 3 Gesundheitsnetz Wallis | Nebst dem Spital-Audit schlägt die Regierung auch Sofortmassnahmen vor Staatsrat macht sanften Druck auf das GNW SITTEN | Das Spital-Audit werden Franzosen vornehmen. Es wird mehr als eine Million Franken kosten. Gestern legte Staatsrat Maurice Tornay weitere Empfehlungen an die Adresse des GNW dar. Bereits am Freitag wurde bekannt, dass der Staatsrat des Kantons Wallis die «Fédération hospitalière de France» beauftragt hat, die Leistungen und die Leitung des Gesundheitsnetz Wallis (GNW), des Zentralinstituts der Walliser Spitäler (ZIWS) und des Walliser Gesundheitsobservatoriums (WGO) eingehend zu prüfen. Die Resultate des vom Grossen Rat verlangten Audits werden Ende März 2011 erwartet. «Jeder kann frei antworten» Gestern legte Staatsrat Maurice Tornay die Gründe dar, warum die «Spitalvereinigung Frankreichs» eine Expertise des Walliser Spitalwesens vornehmen wird. «Die Vorgaben waren klar. Der Auditor muss neutral, unabhängig, hoch qualifiziert und international anerkannt sein»; wiederholte Tornay nochmals. Und der Auditor müsse fähig sein, selber ein Audit zu erstellen: «Man stützt sich dabei auf ausgewählte Experten in den Bereichen Medizin, Finanzen, Recht, Management usw. Der Auditor muss auch wissen, wie der Föderalismus funktioniert. Die Spitalvereinigung Frankreichs umfasst immerhin 29 Regionalverbände öffentlicher Spitäler in Frankreich.» Die Zweisprachigkeit, so Tornay, sei ein weiteres wichtiges Element. Die Walliser Spitalpolitik wird generell überprüft, also eine Analyse der Spitalplanung, der juristischen Form des GNW, des ZIWS und des WGO sowie die Überprüfung der Rolle der Oberaufsichts- und Aufsichtsbehörden. Das Mandat beinhaltet aber auch ein Audit der Funktionsweise und der Qualität der Leistungen des GNW. Es umfasst weiter ein Expertengutachten über die administrative und medizinische Organisation des GNW, die Pflegequalität sowie die Methode, die verwendet wird, um nosokomiale Infektionen zu verfolgen. Im Rahmen des Audits werden ebenfalls Befragungen zur Zufriedenheit durchgeführt. Diese betreffen die Patienten des GNW, die Mitarbeiter des GNW, des ZIWS und des WGO sowie die niedergelassenen Ärzte im Wallis, die Patienten ans GNW überweisen. Tornay versprach hier gestern volle Transparenz: «Jeder Befragte kann frei antworten.» Wenn man im Rahmen des Audits Dr. Daniel Savioz befragen wolle, so könne man dies problemlos machen, meinte Tornay. Dr. Savioz’ Suspendierung am Spitalzentrum Mittelwallis war der Auslöser für heftige Diskussionen um die Qualität im Walliser Spitalwesen in diesem Frühjahr. Regierung will jetzt schon Verbesserungen Der Staatsrat will allerdings nicht nur die Resultate des Audits abwarten. Er will bereits jetzt Verbesserungen. «Ab 2012 können die Patienten frei entscheiden, in welchem Spital in der Schweiz sie sich behandeln lassen. Damit steigt die interkantonale Konkurrenz zwischen den Spitälern. Der Staatsrat will die Position der öffentlichen Spitäler des Wallis gegenüber den ausserkantonalen Spitälern stärken», betonte Tornay. Er empfiehlt deshalb dem GNW eine Reihe von Massnahmen. Man soll ein Konzept «ein Patient, eine Bezugsperson» rasch umsetzen. Es soll ein System eingerichtet werden, das es den Patientinnen und Patienten sowie deren Angehörigen erleichtert, eventuelle Unzufriedenheiten oder Beschwerden zu melden. Das GNW soll also einen Ombudsmann bekommen. Eine Anlaufstelle, die es laut Dr. Georges Dupuis bereits in mehreren anderen Kantonen gibt. Die Zweisprachigkeit oder gar die Mehrsprachigkeit des Pflegepersonals soll gefördert werden. Das ist gerade für Oberwalliser Patientinnen und Patienten, die etwa in Sitten hospitalisiert werden, besonders wichtig. Beziehung zu den Ärzten ausbauen Das GNW soll auch die Beziehungen mit den Allgemeinpraktikern und den anderen niedergelassenen Ärzten im Wallis vertiefen. «Das ist entscheidend. Man muss hier Vertrauen aufbauen. Denn meistens ist es ja der Hausarzt, der dem Patienten rät, in welchem Spital er sich weiter behandeln lassen soll», bemerkte Tornay. Staatsrat Maurice Tornay (links, neben Kantonsarzt Dr. Georges Dupuis): Mit konkreten Massnahmen auf die interkantonale Konkurrenz vorbereiten. Bei den Anstellungen soll sich auch das GNW an den Regeln der Kantonsverwaltung orientieren. Tornay fügte allerdings sofort an, dass man im GNW auch bisher die Stellen gemäss den gesetzlichen Vorgaben besetzt habe. Und Dr. Dupuis ergänzte, dass man aufgrund der Reorganisation keine Mitarbeiter habe entlassen dürfen. Man habe im Gegenteil jedem eine seiner Fähigkeiten entsprechende Stelle anbieten müssen. Das sei nicht immer einfach gewesen. Diese «Klausel» könne man jetzt fallen lassen. hbi FOTO WB Anthamatten neuer Verwaltungsrat Dr. Odilo Guntern, Brig, scheidet aus Altersgründen aus dem Verwaltungsrat des GNW aus. Der Staatsrat hat Georg Anthamatten aus Brig-Glis zu seinem Nachfolger ernannt. Anthamatten ist Unternehmensberater und Direktor der Treuhandfirma Valesia AG, Mitglied der Treuhand-Kammer und des schweizerischen Treuhänder-Verbands. Ausserdem präsidiert er mehrere Verwaltungsräte in den Bereichen Wirtschaft und Tourismus. Die sechs weiteren Verwaltungsratsmitglieder Dr. Raymond Pernet, Präsident, Rosemarie Antille, Vizepräsidentin, Bernhard Andenmatten, Dr. Olivier Dérivaz, Richard Meyer und Prof. Dr. Suzette Sandoz wurden in ihrem Amt bestätigt. Antille, An denmatten und Sandoz wurden jedoch nur für zwei Jahre ernannt. Sie werden danach aus dem VR ausscheiden. Tornay begründet dies damit, dass man das Gremium schrittweise erneuern könne. Infrastruktur | Ideen zum Erhalt der Dorfläden Erschmatt und Bratsch gefragt Bevölkerung wachrütteln ERSCHMATT/BRATSCH | Die Dorfläden in Erschmatt und Bratsch könnten besser laufen. Jetzt ist die Mithilfe der Bevölkerung gefragt. Dorfläden in Bergdörfern zu erhalten, ist kein einfaches Unterfangen. Das zeigt sich auch in den beiden Genossenschaftsläden der Gemeinden Erschmatt und Bratsch. Zwischen den Jahren 2000 und 2009 ging der Umsatz der beiden Läden um 16,6 Prozent zurück. Will man sie erhalten, muss gehandelt werden. Im April dieses Jahres wurde darum eine Arbeitsgruppe eingesetzt, die nach Möglichkeiten und Ideen suchen soll, wie die beiden Läden weiter bestehen können. Konsum als sozialer Treffpunkt In der vergangenen Woche wurde in beiden Gemeinden ein Infoabend durchgeführt, bei dem vor allem auch die Ideen der Bevölkerung gefragt waren. Bei beiden Infoveranstaltungen erhielten die Teilnehmer vorab einen kurzen Überblick über den Istzustand bei den beiden Dorfläden und die Ziele der Arbeitsgruppe. Auf die Bedeutung der Dorfläden für die beiden Gemeinden ging jeweils ein Gemeinderatsmitglied ein. «Wir brauchen den Dorfladen. Er garantiert die Versorgung, ist ein sozialer Treffpunkt und bringt Leben ins Dorf. Ohne diese Einkaufsmöglichkeit werden kaum neue, junge Familien nach Erschmatt ziehen», sagte Gemeindepräsident Rafael Locher anlässlich der Infoveranstaltung in Erschmatt. Ähnlich tönte es in Bratsch. «Die Bevölkerung muss hinter dem Konsum stehen», sagte Mario Schnyder, Vizepräsident von Gampel-Bratsch. Man ist sich einig: Die Infoabende sollten die Bevölkerung wachrütteln und ihr klarmachen, dass die beiden Läden ihre Unterstützung brauchen. Konkret hiesse das, wenn alle zwei Drittel ihres täglichen Bedarfes in den Dorfläden kaufen würden, könnte man sie erhalten. Die Gemeinden seien bereit, der Genossenschaft, welche beide Läden betreibt, bei Investitionen finanziell unter die Arme zu greifen, seien aber nicht dafür verantwortlich, Defizite auszugleichen. Die Gründe für die Umsatzrückgänge sind vielfältig. «Das Einkaufsverhalten der Leute hat sich in den letzten Jahren massgeblich verändert. Und die Geschäfte im Talgrund locken mit einem grossen Sortiment», so Edmund Steiner, Leiter der Arbeitsgruppe. «Was würdest du tun?» Die kleinen Läden hätten oftmals gegenüber den Grossen das Nachsehen. «Viele Leute kaufen nach der Arbeit im Talgrund ein oder erledigen ihre Einkäufe nur noch einmal pro Woche in einem der grossen Märkte im Talgrund», so Steiner weiter. Hinzu kämen noch die Angebote von Tankstellenshops mit attraktiven Öffnungszeiten oder neue Angebotsformen, wie etwa der Online-Einkauf. An den Infoveranstaltungen war dann auch jeweils die Bevölkerung gefordert, ihre Ideen und Anregungen einzubringen. Vier Fragestellungen sorgten für Denkanstösse. So unter anderem: Was würde ich tun, wenn der Konsum mir gehören würde? Wie soll sich der Konsum gegenüber der Konkurrenz unterscheiden? Die Ideen aus Wichtiger Austausch: Mario Schnyder, Vizepräsident Gampel-Bratsch (rechts im Bild) im Gespräch mit der Bevölkerung am Infoabend in Erschmatt. FOTO ZVG der Bevölkerung seien vielseitig und anregend gewesen, so Steiner weiter. «Es kam die Anregung, über einen Ausbau des Sortiments oder flexiblere Einkaufszeiten nachzudenken», sagte Steiner. Ziel der Arbeits- gruppe ist es, bis Ende Jahr konkrete Ideen und Ergebnisse für den Erhalt der beiden Dorfläden zu präsentieren. Schon jetzt sei aber klar, dass vor allem die Bevölkerung hinter den Dorfläden stehen müsse. Wichtig sei es auch, die Touristen über die Angebote in den Läden zu informieren. Und auch seitens der Konsumgenossenschaft sei nun Ideenreichtum und vor allem Flexibilität gefragt. mst AZ 3900 Brig | Mittwoch, 8. September 2010 Nr. 208 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20 www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl. INHALT Wallis Wallis/Schweiz Sport 10 Jahre danach Vollzug regeln Neue Europaliga? Im Oktober 2000 fusionierten Guttet und Feschel. Gemeindepräsident Eduard Schnyder schaut zurück. | Seite 7 Der Strafvollzug bedarf bezüglich Hungerstreik laut Viola Amherd (Bild) einer nationalen Gesetzgebung. | Seite 14 Schweizer Klubs wie der SC Bern (Bild: Kwiatowski) betreiben Planspiele für eine neue Europaliga. | Seite 17 EM-Qualifikation | Die Fussball-Nati war gegen England chancenlos und verlor 1:3 Die Schweiz startet mit einer Niederlage gegen England in die EM-Qualifikation und steht damit bereits mit dem Rücken zur Wand. Chancenlos. Die Schweizer (Benaglio und Von Bergen beim 1:2) schauten dem Ball oft nur hinterher. FOTO KEYSTONE Spitalpolitik | Empfehlungen der Regierung an das GNW Feuerwehr | Fusion von Ried-Brig und Termen Staatsrat fordert rasche Massnahmen Eine Feuerwehr für den Brigerberg SITTEN | Es kommt wieder Bewegung in die Diskussion um die Qualität an den Walliser Spitälern. Das GNW soll die Empfehlungen der Regierung rasch umsetzen. FOTO WB Bereits am Freitag wurde bekannt, dass der Staatsrat des Kantons Wallis die «Fédération hospitalière de France» beauftragt hat, die Leistungen und die Leitung des Gesundheitsnetzes Wallis (GNW), des Zentralinstituts der Walliser Spitäler (ZIWS) und des Walliser Gesundheitsobservatoriums (WGO) eingehend zu prüfen. Die Resultate des vom Grossen Rat verlangten Audits werden Ende März 2011 erwartet. Die Walliser Regierung will allerdings nicht einfach nur die Resultate des Audits abwarten. Man will bereits jetzt Verbesserungen. Staatsrat Tornay hat gestern eine Reihe von Empfehlungen an die Adresse des Gesundheitsnetzes Wallis deponiert. | Seite 3 2 – 14 12 15 – 19 20/21 21/22/23 25 26 27 28 KOMMENTAR Die Schweizer waren zu lieb Mit «Kopf und Herz» wollte die Schweiz im Heimspiel gegen England auftreten, aber es wurde ein enttäuschend zahmer Auftritt. Die Schweizer Mannschaft hinterliess lange den Eindruck, als sei sie sich nicht bewusst, um was es geht, als befinde sie sich noch in der Vorbereitung und nicht mitten in einem Ernstkampf. Die Schweizer waren zu lieb, störten die Engländer zu wenig konsequent und fanden über weite Strecken überhaupt nicht ins Spiel. Das Team von Trainer Ottmar Hitzfeld verzeichnete einen klassischen Fehlstart. Bereits in der 10. Minute brachte Wayne Rooney England in Führung. Von diesem Schock erholte sich die Schweizer Mannschaft lange nicht. | Seite 15 Wallis Traueranzeigen Sport Ausland Schweiz Wirtschaft/Börse TV-Programme Wohin man geht Wetter Mehr als nur Empfehlungen In den letzten Monaten ist es in der Debatte um die Qualität an den Walliser Spitälern ruhig geworden. Für (kleine) Schlagzeilen sorgte einzig der «Auslöser» der ganzen Diskussionen, Altstaatsrat Serge Sierro. Er ist als Präsident der Organisation zur Verteidigung der Rechte der Walliser Spitalpatienten zurückgetreten, nach weniger als einem halben Jahr. Seine heftige Kritik am Gesundheitsnetz Wallis (GNW) endete im Juli in einer Zivilklage, welche das Spital Wallis gegen Serge Sierro und seinen Mitstreiter Jean-Claude Pont einreichte. Gesundheitsminister Maurice Tornay und die Verantwortlichen des GNW können aber die Kritik nicht einfach nur mit juristischen Schritten zum Verstummen bringen. Die Spitalmarktöffnung im Jahr 2012 ist für das Walliser Gesundheitsnetz eine grosse Herausforderung. Patienten können dann frei entscheiden, in welchem Spital in der Schweiz sie sich behandeln lassen wollen. Die Konkurrenz in Thun, Lausanne oder Bern kämpft spätestens dann mit gleich langen Spiessen um die Walliser Patientinnen und Patienten. Die Regierung machte gestern dem GNW dazu eine Reihe von Empfehlungen. Dazu gehören ein Ombudsmann für Beschwerden, Förderung der Zweisprachigkeit des Pflegepersonals, bessere Beziehungen mit den Allgemeinpraktikern oder offenere Praxis bei Anstellungen. Das sind eigentlich keine Empfehlungen, sondern dringende Massnahmen, die sofort umgesetzt werden müssen. Herold Bieler Die Gemeindepräsidenten Stefan Luggen (links) und Herbert Schmidhalter unterzeichneten den Fusionsvertrag. FOTO WB RIED-BRIG/TERMEN | Die Feuerwehren von Ried-Brig und Termen fusionieren. Damit erfüllt man die Vorgaben des kantonalen Feuerwehrkonzeptes. Beim Kanton geht man davon aus, dass sich die Zahl der Feuerwehrkorps im Wallis von derzeit 170 auf etwa 80 reduzieren wird. Im Oberwallis werden also nach der Übergangsphase noch etwa 20 Korps bestehen bleiben, pro drei bis vier Gemeinden also eine Feuerwehr. Die Fusion am Brigerberg soll auf den 1. Januar 2011 umgesetzt werden. Das Korps soll einen Bestand von 60 Mann haben. | Seite 2 VALAIS CONSEIL 22 GRAND Z IG AG PARLEMENTAIRE Le bon coup de René ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE Vers une déduction intégrale des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique. Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des déductions des primes d’assurance vie, d’assurance accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par 88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand Conseil a en effet accepté une motion des députés Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé d’apporter son soutien à ce texte. JEAN-YVES GABBUD Le député libéral-radical René Constantin a déposé une motion, qu’il a présentée hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions électorales ne disposent que de deux sièges au Parlement. Cela engendre un nombre tout aussi limité de listes ou de candidatures. Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient: dans les petits districts, un parti obtenant 10 voire 20% des voix n’a aucune chance d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire. Aujourd’hui, c’est, mathématiquement parlant, le PDC qui bénéficie du système en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher une majorité, ce serait naïf.» Le PDC impassible On pouvait donc s’attendre, malgré tout, à ce que le PDC combatte cette idée qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion est donc transmise au Conseil d’Etat pour analyse et elle reviendra devant le Grand Conseil au cours d’une prochaine session. Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.» La tactique Les minoritaires ont tout de suite vu dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les partis de gauche et l’UDC sont en train de DÉPENSES DE L’ÉTAT Responsabiliser les députés Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre 20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et les répercussions de chaque décision sur l’équilibre des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi pour accroître les responsabilités des auteurs de lois, motions ou postulats». René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A PERMIS DE CONSTRUIRE récolter des signatures pour leur initiative intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer les circonscriptions électorales. Le PLR est le seul parti minoritaire à ne pas soutenir cette initiative. Le chef du groupe UDC, Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC «assez fine». «Lorsque la motion reviendra devant le Grand Conseil, ce sera en novembre au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre, sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change- Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62 non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement. Pas de densités différentes ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors que cette récolte est difficile. Pour l’heure, selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures nécessaires ont été obtenues. A moins que… Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est aussi faite de tactique», répond-il, tout en ajoutant: «Nous avons aussi des projets de réforme des circonscriptions électorales. Nous n’avons pas le choix, parce que leValais est un canton moderne.» PROTECTION DES ANIMAUX Non à l’exception valaisanne L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la poursuite de délits de manière plus professionnelle». Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée d’un avocat pour animaux. RÉVISION DE LA LOI FISCALE Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée JEAN-YVES GABBUD «Nous devons nous assurer que l’Etat prenne ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu dans la poche des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole du groupe PLR, qui constate que «malgré une des pires crises économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années, l’Etat a encaissé, en moyenne, 158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances hydrauliques (+27 millions), amélioration de la péréquation financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions. Aux yeux du PLR, il est donc raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions ciblées allant dans ce sens cette semaine au Grand Conseil, mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une baisse fiscale de 5% pour tous les contribuables. Une mesure Le Nouvelliste Jeudi 9 septembre 2010 xd - bru présentée afin que tout le monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et de l’or que le canton a reçu de la BNS, or qui lui a permis de rembourser sa dette. «Une baisse linéaire de 5% pour tous est une grave erreur. Une baisse doit être ciblée et non linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice Tornay. Si ce dernier se réjouit aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il demande de rester prudent, car «il y a des nuages» qui planent. Le Valais, comme les autres cantons suisses, bénéficie de la répartition des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Or, cette dernière est fortement intervenue sur le marché des changes pour éviter que le franc suisse ne devienne trop fort. En le faisant, la BNS a acheté massivement des euros avant que la devise européenne ne perde de la valeur. Les pertes se comptent en milliards, ce qui fait craindre pour ses béné- ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS Notre canton adopte ViCLAS C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la centrale ViCLAS, la participation financière demandée au Valais dépassera à peine les 35 000 francs. Pour Maurice Tornay, le temps est encore à la prudence. BITTEL/A Selon Philippe Nantermod, l’Etat encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A fices à distribuer. De plus, des projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi- plier les exemples», déclare le conseiller d’Etat qui souligne aussi la nécessité d’avoir un Etat suffisamment fort pour garder, par exemple, des classes à Mex. Le débat de détail relatif à la révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi. PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ Il faudra faire court... Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par deux la durée de leurs interventions de ce prochain vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch. PASCAL GUEX PUBLICITÉ S p e h c ro rôti de porc cou suisse kg -50% ah n o s ch nfo. pami 50 11 au lieu de 23.00 MARTIGNY, ROUTE DE FULLY 63 / SION, RUE DE L’INDUSTRIE 16 VALAIS CONSEIL 22 GRAND Z IG AG PARLEMENTAIRE Le bon coup de René ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE Vers une déduction intégrale des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique. Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des déductions des primes d’assurance vie, d’assurance accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par 88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand Conseil a en effet accepté une motion des députés Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé d’apporter son soutien à ce texte. JEAN-YVES GABBUD Le député libéral-radical René Constantin a déposé une motion, qu’il a présentée hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions électorales ne disposent que de deux sièges au Parlement. Cela engendre un nombre tout aussi limité de listes ou de candidatures. Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient: dans les petits districts, un parti obtenant 10 voire 20% des voix n’a aucune chance d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire. Aujourd’hui, c’est, mathématiquement parlant, le PDC qui bénéficie du système en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher une majorité, ce serait naïf.» Le PDC impassible On pouvait donc s’attendre, malgré tout, à ce que le PDC combatte cette idée qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion est donc transmise au Conseil d’Etat pour analyse et elle reviendra devant le Grand Conseil au cours d’une prochaine session. Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.» La tactique Les minoritaires ont tout de suite vu dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les partis de gauche et l’UDC sont en train de DÉPENSES DE L’ÉTAT Responsabiliser les députés Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre 20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et les répercussions de chaque décision sur l’équilibre des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi pour accroître les responsabilités des auteurs de lois, motions ou postulats». René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A PERMIS DE CONSTRUIRE récolter des signatures pour leur initiative intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer les circonscriptions électorales. Le PLR est le seul parti minoritaire à ne pas soutenir cette initiative. Le chef du groupe UDC, Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC «assez fine». «Lorsque la motion reviendra devant le Grand Conseil, ce sera en novembre au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre, sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change- Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62 non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement. Pas de densités différentes ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors que cette récolte est difficile. Pour l’heure, selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures nécessaires ont été obtenues. A moins que… Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est aussi faite de tactique», répond-il, tout en ajoutant: «Nous avons aussi des projets de réforme des circonscriptions électorales. Nous n’avons pas le choix, parce que leValais est un canton moderne.» PROTECTION DES ANIMAUX Non à l’exception valaisanne L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la poursuite de délits de manière plus professionnelle». Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée d’un avocat pour animaux. RÉVISION DE LA LOI FISCALE Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée JEAN-YVES GABBUD «Nous devons nous assurer que l’Etat prenne ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu dans la poche des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole du groupe PLR, qui constate que «malgré une des pires crises économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années, l’Etat a encaissé, en moyenne, 158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances hydrauliques (+27 millions), amélioration de la péréquation financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions. Aux yeux du PLR, il est donc raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions ciblées allant dans ce sens cette semaine au Grand Conseil, mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une baisse fiscale de 5% pour tous les contribuables. Une mesure Le Nouvelliste Jeudi 9 septembre 2010 xd - bru présentée afin que tout le monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et de l’or que le canton a reçu de la BNS, or qui lui a permis de rembourser sa dette. «Une baisse linéaire de 5% pour tous est une grave erreur. Une baisse doit être ciblée et non linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice Tornay. Si ce dernier se réjouit aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il demande de rester prudent, car «il y a des nuages» qui planent. Le Valais, comme les autres cantons suisses, bénéficie de la répartition des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Or, cette dernière est fortement intervenue sur le marché des changes pour éviter que le franc suisse ne devienne trop fort. En le faisant, la BNS a acheté massivement des euros avant que la devise européenne ne perde de la valeur. Les pertes se comptent en milliards, ce qui fait craindre pour ses béné- ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS Notre canton adopte ViCLAS C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la centrale ViCLAS, la participation financière demandée au Valais dépassera à peine les 35 000 francs. Pour Maurice Tornay, le temps est encore à la prudence. BITTEL/A Selon Philippe Nantermod, l’Etat encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A fices à distribuer. De plus, des projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi- plier les exemples», déclare le conseiller d’Etat qui souligne aussi la nécessité d’avoir un Etat suffisamment fort pour garder, par exemple, des classes à Mex. Le débat de détail relatif à la révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi. PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ Il faudra faire court... Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par deux la durée de leurs interventions de ce prochain vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch. PASCAL GUEX PUBLICITÉ S p e h c ro rôti de porc cou suisse kg -50% ah n o s ch nfo. pami 50 11 au lieu de 23.00 MARTIGNY, ROUTE DE FULLY 63 / SION, RUE DE L’INDUSTRIE 16 VALAIS CONSEIL 22 GRAND Z IG AG PARLEMENTAIRE Le bon coup de René ÉLECTIONS Le député Constantin demande une refonte PRIMES POUR L’ASSURANCE MALADIE Vers une déduction intégrale des circonscriptions électorales. A la surprise générale, le parti majoritaire ne bronche pas. Explication d’un joli coup politique. Bonne nouvelle pour les contribuables valaisans. Les personnes physiques devraient bientôt pouvoir déduire l’intégralité des primes effectivement payées pour leur assurance maladie. Ceci distinctement des déductions des primes d’assurance vie, d’assurance accidents et des intérêts de capitaux d’épargne. Par 88 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, le Grand Conseil a en effet accepté une motion des députés Pascal Luisier (PDCB) et Xavier Moret (GRL) visant à atténuer les effets des perpétuelles hausses de primes. Seule une partie de l’Alliance de gauche - qui aurait préféré la voie du postulat moins contraignant pour ouvrir la discussion sur le principe - a refusé d’apporter son soutien à ce texte. JEAN-YVES GABBUD Le député libéral-radical René Constantin a déposé une motion, qu’il a présentée hier, demandant une refonte des circonscriptions électorales. Au lieu des 13 districts actuels, il verrait bien le canton divisé en six ou sept cercles électoraux. Il explique son idée: «Certaines circonscriptions électorales ne disposent que de deux sièges au Parlement. Cela engendre un nombre tout aussi limité de listes ou de candidatures. Cela signifie donc qu’un citoyen d’un tout petit arrondissement se voit forcément limité dans ses choix.» Autre inconvénient: dans les petits districts, un parti obtenant 10 voire 20% des voix n’a aucune chance d’avoir un élu. «Il y a donc un déficit démocratique», estime le motionaire. Aujourd’hui, c’est, mathématiquement parlant, le PDC qui bénéficie du système en place. René Constantin se défend toutefois de vouloir faire mordre la poussière au parti majoritaire. «On ne change pas les règles constitutionnelles pour faire trébucher une majorité, ce serait naïf.» Le PDC impassible On pouvait donc s’attendre, malgré tout, à ce que le PDC combatte cette idée qui le dessert. Il ne l’a pas fait. La motion est donc transmise au Conseil d’Etat pour analyse et elle reviendra devant le Grand Conseil au cours d’une prochaine session. Le chef du groupe PDC du Centre, Grégoire Dussex, explique cette attitude. «Parfois les idées libérales-radicales ne sont pas si mauvaises. Il faut prendre le temps de la réflexion.» La tactique Les minoritaires ont tout de suite vu dans l’absence de réaction du PDC un élément tactique. Il faut rappeler que tous les partis de gauche et l’UDC sont en train de DÉPENSES DE L’ÉTAT Responsabiliser les députés Pari gagné pour Marianne Maret. Par 100 oui contre 20 non, le Parlement a en effet accepté hier sa motion qui visait à garantir une meilleure information préalable sur les coûts, les coûts induits, le financement et les répercussions de chaque décision sur l’équilibre des finances. Pour l’élue du PDC, c’est une lacune qui est ainsi comblée «pour de simples motifs de transparence et de respect des contribuables, mais aussi pour accroître les responsabilités des auteurs de lois, motions ou postulats». René Constantin pensait voir sa motion combattue par le PDC. Il n’en a rien été. Des considérations tactiques l’expliquent. MAMIN/A PERMIS DE CONSTRUIRE récolter des signatures pour leur initiative intitulée «Chaque voix compte», qui souhaite également changer le mode d’élection au Grand Conseil, mais sans changer les circonscriptions électorales. Le PLR est le seul parti minoritaire à ne pas soutenir cette initiative. Le chef du groupe UDC, Jean-Luc Addor, trouve la tactique du PDC «assez fine». «Lorsque la motion reviendra devant le Grand Conseil, ce sera en novembre au plus tôt, voire en décembre. D’ici là, le délai de récolte des signatures, le 6 décembre, sera passé.» Et les libéraux-radicaux, qui ont encore «l’illusion» de pouvoir bénéficier d’une porte ouverte pour un change- Pas question d’accorder des densités de constructions plus élevées aux lieux d’habitation spécialement conçus pour garantir le maintien à domicile. Par 62 non contre 47 oui et 4 abstentions, le Parlement a rejeté une motion des libéraux-radicaux qui demandaient une telle adaptation, «à titre incitatif». C’est le PDC du Bas qui est monté au créneau pour combattre ce texte, car il est à ses yeux impossible de contrôler la bonne foi des promoteurs, mais aussi par souci d’égalité de traitement. Pas de densités différentes ment accepté par le PDC, ne vont pas participer à la récolte de signatures… alors que cette récolte est difficile. Pour l’heure, selon la députée verte Marylène VolpiFournier seules 3000 des 6000 signatures nécessaires ont été obtenues. A moins que… Lorsqu’on lui parle de tactique, Grégoire Dussex ne nie pas. «La politique est aussi faite de tactique», répond-il, tout en ajoutant: «Nous avons aussi des projets de réforme des circonscriptions électorales. Nous n’avons pas le choix, parce que leValais est un canton moderne.» PROTECTION DES ANIMAUX Non à l’exception valaisanne L’Etat du Valais n’aura pas à accorder «plus d’importance à la protection des animaux» ou «à aborder la poursuite de délits de manière plus professionnelle». Par 60 voix contre, 40 pour et 6 abstentions, les députés ont classé sans suite un postulat de la députée Graziella Walker Salzmann (jaune du Haut). Au grand soulagement de la libérale-radicale Laetitia Massy qui a combattu un texte jugé superflu, quelques semaines après que le peuple suisse eut clairement rejeté l’idée d’un avocat pour animaux. RÉVISION DE LA LOI FISCALE Une baisse d’impôt de 5% pour tous proposée JEAN-YVES GABBUD «Nous devons nous assurer que l’Etat prenne ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu dans la poche des contribuables», estime Philippe Nantermod, porte-parole du groupe PLR, qui constate que «malgré une des pires crises économiques de notre ère, durant ces cinq dernières années, l’Etat a encaissé, en moyenne, 158 millions de plus que nécessaire lors de chaque exercice.» Et plusieurs bonnes nouvelles arrivent: hausse des redevances hydrauliques (+27 millions), amélioration de la péréquation financière fédérale (+43,7 millions), à quoi va bientôt s’ajouter la manne du retour des concessions. Aux yeux du PLR, il est donc raisonnable de réduire la fiscalité. Il fera plusieurs propositions ciblées allant dans ce sens cette semaine au Grand Conseil, mais surtout Philippe Nantermod et ses pairs proposent une baisse fiscale de 5% pour tous les contribuables. Une mesure Le Nouvelliste Jeudi 9 septembre 2010 xd - bru présentée afin que tout le monde profite de la bonne situation financière de l’Etat et de l’or que le canton a reçu de la BNS, or qui lui a permis de rembourser sa dette. «Une baisse linéaire de 5% pour tous est une grave erreur. Une baisse doit être ciblée et non linéaire», a rétorqué hier le ministre des finances Maurice Tornay. Si ce dernier se réjouit aussi de l’excellente forme financière de l’Etat du Valais, il demande de rester prudent, car «il y a des nuages» qui planent. Le Valais, comme les autres cantons suisses, bénéficie de la répartition des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Or, cette dernière est fortement intervenue sur le marché des changes pour éviter que le franc suisse ne devienne trop fort. En le faisant, la BNS a acheté massivement des euros avant que la devise européenne ne perde de la valeur. Les pertes se comptent en milliards, ce qui fait craindre pour ses béné- ÉLUCIDATION DE DÉLITS VIOLENTS Notre canton adopte ViCLAS C’est en une seule lecture et à l’unanimité des 118 députés présents que le Grand Conseil a accepté hier que notre canton intègre le système d’analyse informatisé ViCLAS, pour Violent Crime Linkage Analysis System. Le Valais adhère ainsi à un concordat intercantonal qui a permis la mise en place d’une coopération assistée par ordinateur des cantons en vue de l’élucidation des délits de violence. La police cantonale bernoise supportant tous les frais inhérents à la centrale ViCLAS, la participation financière demandée au Valais dépassera à peine les 35 000 francs. Pour Maurice Tornay, le temps est encore à la prudence. BITTEL/A Selon Philippe Nantermod, l’Etat encaisse 158 mios de trop. MAMIN/A fices à distribuer. De plus, des projets législatifs fédéraux auront aussi des conséquences financières importantes en Valais. Par exemple, si la défiscalisation de la valeur locative entrait en vigueur, les caisses cantonales perdraient 37 millions par an. «Et je peux multi- plier les exemples», déclare le conseiller d’Etat qui souligne aussi la nécessité d’avoir un Etat suffisamment fort pour garder, par exemple, des classes à Mex. Le débat de détail relatif à la révision de la loi fiscale se déroulera vendredi après-midi. PROGRAMME DE VENDREDI SURCHARGÉ Il faudra faire court... Par 95 oui contre 2 non et 8 abstentions, les parlementaires valaisans ont accepté hier de diviser par deux la durée de leurs interventions de ce prochain vendredi matin. En raison d’un ordre du jour déjà particulièrement chargé et en sus lesté par 12 urgences que le Bureau a accepté de rajouter au programme. Ils n’auront donc que 2’30 pour développer leurs interventions adressées au département de Claude Roch. PASCAL GUEX PUBLICITÉ S p e h c ro rôti de porc cou suisse kg -50% ah n o s ch nfo. pami 50 11 au lieu de 23.00 MARTIGNY, ROUTE DE FULLY 63 / SION, RUE DE L’INDUSTRIE 16 2 WALLIS Walliser Bote Donnerstag, 9. September 2010 UNTERWALLIS Mehrere Fälle geklärt Die Kantonspolizei Wallis konnte mehrere Fälle von Diebstählen und Sachbeschädigungen im Kanton Wallis aufklären. Zwischen Januar 2008 und Juni 2010 begingen täter in Monthey, Collombey, Champéry, Val d’Illiez und Massongex mehrere Einbruchdiebstähle. Sie brachen in Kleidergeschäfte, öffentliche Gaststätten, Unternehmungen und Verwaltungen ein. Im Mittelwallis konnte ein 29-jähriger algerischer Staatsangehöriger ohne festen Wohnsitz nach mehreren Diebstählen von Serviergeldbeuteln in der Zeit zwischen Juni und Juli 2010 verhaftet werden. In Martinach verhaftete man einen 25jährigen Portugiesen nach mehreren Einbruchdiebstählen im Monat Juni 2010 in Restaurants und Wohnungen. bei den Einbru? chen erbeutete er insgesamt 12000 Franken. In Monthey konnte nach mehreren Einbruchdiebstählen in Geschäfte und öffentliche betriebe ein 21-jähriger Franzose verhaftet werden. Er erbeutete dabei mehr als 5000 Franken. Im August 2010 hielt die Grenzwacht in St-Gingolph einen 42-jährigen Franzosen ohne festen Wohnsitz an. Er war in mehrere Gartenhäuschen eingebrochen. Zudem konnte die Kantonspolizei Wallis eine Serie von Diebstählen aus der Zeit zwischen Ende Juli und Anfang August in Verbier und Le Châble aufklären. Verliert Rappaz Bauernhof? bernard Rappaz bleibt vorerst besitzer seines bauernhofs. Grund: Die Familie von Rappaz hat den im März vereinbarten Verkaufspreis nicht bezahlt, dies berichtet der «Nouvelliste». bernard Rappaz kann sich nicht mehr sicher sein, dass er seinen bauernhof in Saxon behalten kann. Die Familie des bankrotten Hanfbauern, welche das Gut im März dieses Jahres gekauft hat, hat die geforderte Summe von 306000 Franken bisher nicht bezahlt. Im November wird das Gut erneut unter den Hammer kommen. Gemäss Angaben des betreibungsamts von Martinach muss der mögliche Käufer bauer sein, denn der Verkauf landwirtschaftlicher Güter unterliegt den bestimmungen des Landwirtschaftsgesetzes. Freysinger empört Der Direktor des Islamischen Zentrums in Genf, Hani Ramadan, verteidigt die Steinigung von Frauen. SVPNR oskar Freysinger und andere Politiker fordern nun den Rücktritt von Ramadan. oskar Freysinger (SVP) befürchtet, dass Ramadan seine Ansichten zur Steinigung auch lehren lässt. Institut Notre-Dame de Lourdes | Das Gebäude erstrahlt in neuem Glanz Zeit des Provisoriums vorbei Die Meinung der Direktorin «…schön und funktionell» Die Oberwalliser Klasse freut sich über die neuen Räumlichkeiten. Das Institut NotreDame de Lourdes (NDL) feiert am Samstag, 11. September 2010, die offizielle Einweihung des neuen Gebäudes. Nach zwei Jahren Provisorium kehrt wieder Alltag ein. SIDERS | Die besondere Architektur des Gebäudes sticht bereits von Weitem ins Auge. Das Haus erstrahlt in erfrischendem Weiss. Vorbei sind die Zeiten von grauen Betonwänden – hier ist die Modernität eingezogen. 22 Millionen Franken wurden in das neue Gebäude investiert und das Ergebnis kann sich wirklich sehen lassen. Grosszügige, auf die Bewohner abgestimmte Fensterfronten erhellen die Räume und farbige Böden lassen das Gebäude noch einladender wirken. Nach zwei Jahren Bauarbeiten und provisorischen Unterkünften haben die 60 Kinder, die das Institut momentan beherbergt, ein neues Zuhause gefunden. Schule, Wohnen und Therapie Das Institut bietet Kindern aus dem ganzen Kanton, die Proble- me im gesundheitlichen, sozialen oder schulischen Bereich haben, ein ruhiges und geregeltes Umfeld. Der Standort Siders bietet einige Vorteile: «Für die Kinder ist es wichtig, von dem Umfeld, welches ihnen vielleicht Probleme bereitet, Abstand halten zu können», erklärt Daniela Biner, Direktorin des Instituts. Momentan gibt es am Institut eine Primar- sowie zwei OS-Klassen. Der Lehrplan entspricht dabei dem der anderen Schulen. «Natürlich sind die Programme individuell auf die Kinder abgestimmt, die Fächer sind jedoch die gleichen wie zum Beispiel an der OS Siders», fährt Daniela Biner fort. Neben der Schule ist das Wohnen ein wichtiger Punkt. Viele der Schüler leben im Internat. «Die Kinder sind in Wohngruppen eingeteilt, die dem Familienleben nachempfunden sind. Man verbringt seine Freizeit innerhalb dieser Gruppe, isst gemeinsam und macht die Hausaufgaben zusammen», beschreibt sie weiter. Ein weiterer Bereich des Instituts ist die Therapie, die einzeln oder in der Gruppe angeboten wird. «Unser Ziel ist die bestmögliche Inte- Foto Wb gration unserer Schüler in die Gemeinschaft», betont Daniela Biner. Gemeinsam stark Das Institut ist in zwei Abteilungen eingeteilt. Die Kinder aus dem Unterwallis leiden an körperlichen oder geistigen Behinderungen, ihre Therapie unterscheidet sich von jener der Oberwalliser. Der Unterricht sowie der Wohnbereich sind einzeln geregelt, in der Pause finden jedoch Begegnungen statt. «Die Oberwalliser Kinder, die schnell hyperaktiv werden können und lebendiger sind, treffen hier auf ein behindertes Kind, das eher gemächlicher ist, sich vielleicht nicht richtig artikulieren kann. Und da gibt es wahnsinnig schöne Begegnungen», so Daniela Biner. Unangenehme Zwischenfälle gibt es keine. Die Mischung hilft beiden Seiten, muss aber geregelt werden. Anlässlich der Eröffnung des neuen Gebäudes findet am Samstag, dem 11. September, eine Einweihungsfeier inklusive Führung durch das neue Gebäude statt. Die Feier ist öffentlich. fpa WB: Nach zwei Jahren Bauarbeiten ist das Gebäude endlich fertig. Wie fühlen Sie sich? Direktorin Daniela Biner: «Ich bin sehr glücklich. Wir brauchten zwischendurch viel Geduld und nun sind wir vor allem froh, dass wir wieder in einem Gebäude angesiedelt sind, das den Bedürfnissen der Kinder entspricht. Das Gebäude ist schön und funktionell. Wobei natürlich nicht nur die Schönheit zählt, die Funktionalität ist immens wichtig – und die stimmt hier nun.» Was war das Schwierigste in den letzten zwei Jahren? «Für mich war es schwierig, das Personal zu begleiten, da wir uns ja auf zwei Standorte verteilen mussten. Da war die Präsenz schwierig bei Eltern und Kindern. Ich habe das Personal relativ wenig gesehen. Ich bin immer gependelt. Ausserdem waren beide Standorte wirklich nur provisorisch. Wir hatten kaum Platz, die Räumlichkeiten waren nicht ideal – entweder zu gross oder zu klein. Gerade für die behinderten Kinder hatten wir zu wenig Material zur Verfügung. Für die Kinder aus dem Oberwallis hatten wir die Schule und die Therapie im gleichen Stockwerk – man konnte sich nicht abgrenzen. Es gab keine richtige Wohnung. Für sie waren die letzten zwei Jahre schwierig. Auf der anderen Seite waren wir mitten in der Stadt Siders angesiedelt, was uns die Möglichkeit gab, mit den Kindern neue Erfahrungen zu machen, mitten in der Stadt zu leben, Kontakte zu knüpfen und sich dementsprechend zu benehmen. Es war ein gutes Lehrfeld.» Was macht das neue Gebäude aus? «Es wirkt einladend, ist hell und lässt viel Licht herein. Es ist nicht etwas Ultramodernes, sondern entspricht seinem Zweck. Die Atmosphäre ist angenehm. Und an dem Tag, als die Kinder eingezogen sind, hat sich das Gebäude endlich mit Leben gefüllt. Das war ein wunderschöner Moment.» Was erwarten Sie vom neuen Gebäude? «Ich erwarte, dass wir weniger Sorgen haben. Früher haben wir nur noch repariert und Löcher gestopft. Nun können wir uns sicher noch besser auf die Arbeit mit den Kindern konzentrieren und ich hoffe, dass nun eine gewisse Ruhe einkehren kann, sodass jedes Kind wieder seine Orte finden und sich heimisch fühlen kann im Wissen, dass wir hier nun bleiben werden. Ein gewisser Komfort wird sicher einkehren.» Daniela Biner, Direktorin des Instituts. Foto Wb Territorialreform | Das Walliser Kantonsparlament überweist eine Motion zur Neuordnung der Bezirke Doch die SVP und die SP sammeln weiter Unterschriften SITTEN | Das Walliser Kantonsparlament überwies gestern überraschend eine Motion zur Neugestaltung der Bezirke. Doch die SVP und die SP trauen dem «Frieden» nicht. Gelächter und Überraschung gestern Vormittag, als eine Motion der freisinnig-liberalen Fraktion (durch René Constantin) zur Abstimmung anstand: Anders als bei früheren Gelegenheiten ist die CVP praktisch als ein einziger Block auf die Motion eingeschwenkt. Sie wurde mit einer ungewohnt komfortablen Mehrheit zur Behandlung an die Regierung überwiesen. Motion will eine totale Reform Anders als die zur Unterschrift aufliegende Verfassungsinitiative der SVP und der SP-Linksallianz verlangt die Motion der Freisinnig-Liberalen nicht nur eine Reform des heutigen Wahlsystems und damit eine bessere Berücksichtigung aller abgegebenen Stimmen, sondern auch eine Neuordnung der Bezirke. Das Wallis müsste sich also in den nächsten Jahren einer totalen Neuordnung seines Territo- riums unterziehen. Staatsrat Maurice Tornay wird nun ein Jahr Zeit haben, um auf den Vorstoss zu antworten. SP und SVP vermuten Taktik der CVP Während die Freisinnig-Liberalen sich erfreut zeigten, haben die beiden anderen Minderheitsparteien, die SP-Linksallianz und die SVP, durch Fraktionschef Jean-Luc Addor und German Eyer am Rande der Beratungen im Grossen Rat ihrem Misstrauen Ausdruck gegeben: Sie vermuten, dass die CVP ein rein taktisches Abstimmungsverhalten an den Tag legte. Es gehe der Mehrheitspartei nicht darum, eine umfassende Reform zu unterstützen. Vielmehr werde sie den Vorstoss entweder auf der Ebene der Regierung oder dann bei der Ausarbeitung und Behandlung im Parlament auf die lange Bank schieben oder dann zu einem gegebenen Zeitpunkt «abschiessen». Dies sei auch schon früher mit ähnlichen Vorstössen passiert, argwöhnen die SVP und die SP. Die Unterschriftensammlung geht weiter Sowohl Jean-Luc Addor als auch German Eyer betonten, dass die Unterschriftensamm- lung für ihre Verfassungsinitiative «Jede Stimme zählt» weitergeht. Bisher sind rund 3000 der 6000 nötigen Unterschriften zusammen. Die beiden Parteien zeigen sich zuversichtlich, dass sie die nötige Unterschriftenzahl zusammenbekommen. Auch beurteilen sie die Aussichten des Volksbegehrens an der Urne als recht gut. Die Annahme der Motion der Freisinnig-Liberalen werde zum gegebenen Zeitpunkt als Argument gegen ihr Volksbegehren gebraucht, vermuten die SVP und die SP-Linksallianz. lth Walliser Bote Donnerstag, 9. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Der Rat belebt sich jeweils so zirka eine Viertelstunde vor Sitzungsbeginn. Das Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen von Abgeordneten stehen zusammen und diskutieren Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist kollegial-freundlich. Selbst Damen und Herren, die sich gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat oft ganz gut miteinander – über alle politischen Gräben hinweg. Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade mit Ruhm bedeckt. Auch der FC-Grossrat bezog kürzlich ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre das Turnier gewonnen hatte. Jetzt reichte es noch für – Platz 9! Gewonnen haben die Luzerner Parlamentarier. Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und ein Politikum. Mittlerweile herrscht auch im Walliser Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen Fahndungsinstrumente. Im Kantonsparlament sind zurzeit bei höchstens 130 «sitzenden» Damen und Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles soll in den nächsten Jahren eingerichtet werden. Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner. Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern von einer «Kategorie der Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat! Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher liegen als bei Verheirateten, von den Steuern abgezogen werden können. Staatsrat Maurice Tornay hat gestern im Grossen Rat bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009 praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz. Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die sprachliche Minderheit und ist bestrebt, dies jeweils auch konkret zu zeigen und sogar deutsch zu reden. | lth 3 Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt Gesundheitspolitik ist gut SITTEN | Der Grosse Rat hat den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt. Im Parlament erhält die Gesundheitspolitik meist gute Noten. Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit Spannung die Ergebnisse des Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden ist. Die Fraktion ist beunruhigt wegen der Überalterung der Ärzteschaft im Kanton. Jeder zweite Arzt ist über 55 Jahre alt. Nicht das Geld, der Mensch zählt Hans Schwestermann (CSP Oberwallis) sieht im Zentrum der Gesundheitspolitik nicht das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den nächsten Jahren keine Kosten auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll auch regionalen Begebenheiten Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege. Angehörige sind hier sehr oft über Gebühr eingespannt. Die Angebote sind auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten. Im Spital Sitten gibt es Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit, das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der Departementsvorsteher setzt auf Transparenz und das ist richtig. Allerdings befürchtet auch sie, dass im Pflegebereich grosse Bedürfnisse an ausgebil- Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen. detem Personal künftig nicht abgedeckt sind. Gefahr der Abwanderung im Oberwallis Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung. Das Audit zum GNW kostet 1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch komplex. Das Audit soll nicht nur Schwachstellen, sondern auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober- wallis in die Deutschschweiz, weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im Oberwallis bestens. Die heutige Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos? Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative zu einem Pflegeheimaufent- halt. Die finanzielle Belastung ist heute hoch; der Staatsrat soll sich dafür einsetzen, dass die Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es gibt viele Baustellen. Die SVP Unterwallis verlangt, dass die in der Öffentlichkeit erhobenen Vorwürfe lückenlos abgeklärt werden. Die SP Linksallianz begrüsst die Umsetzung des Rauchverbots. Sie vermisst die Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur Kasse gebeten werden. Die SP spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons. Der Präsident der Gesundheits- FOTO GNW kommission Jérôme Buttet (CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen auch nicht von Zahlen in erster Linie, sondern von Menschen. Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin, die Krankenkassenprämien, die Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der Pflege stehen im Vordergrund der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und auch von Fachärzten stellt eine grosse Herausforderung dar. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten – und zwar bei den einzelnen Kassen. Die Zweisprachigkeit ist wichtig. lth Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes Sicherheit, Steuern und Vorstösse SITTEN | Der Grosse Rat hat sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst. Moderne Fahndungsmethoden anwenden Der Rat berät den Beitritt zum Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der Kantone bei der Aufklärung von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz wird einstimmig angenommen. Verabschiedet wird auch der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben Kantonen umfasst. Im Rat wird eine mangelhafte Informationspraxis beklagt. Änderung des kantonalen Steuergesetzes Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher loben die Vorlage, bringen aber in einzelnen Punkten Kritik an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen die CVP und die SVP. Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den Grundsatz «ein Abzug für ein Kind», der Mittelstand ist weiter zu entlasten. Im Gegensatz zur CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden. Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom- men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für die breite Zustimmung. Er wird sich in der Detailberatung vom Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits sehr tief. Es gilt, vorrangig den Mittelstand weiter und noch wirksamer zu entlasten. Eine bescheidene Geste ist auch für die Bergbahnen vorgesehen. Die Finanzlage des Kantons ist erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der falsche Weg. Dazu kommt, dass die Gewinnausschüttung der Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht sich auch vielfältigen Aufgaben gegenübergestellt, weil der Bund Leistungen abbaut. Es zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab. Eintreten bleibt unbestritten. Persönliche Vorstösse im Parlament Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein kantonales Konzept. Welche Fusionen sind sinnvoll? Der Staatsrat ist viel zu defensiv; es droht Abwanderung. Liegen die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor? Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken liegen vor. Der Staatsrat wird alle Konzepte anfordern. Aber in den Bezirken Brig und Visp gibt es grosse Fusionsprojekte, obwohl hier keine Konzepte eingereicht wurden. Der Staatsrat will keinen Zwang ausüben. Die Fusionen sollen von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen, die eine Todesfeststellung durch jeden Arzt ermöglicht. Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt kann dies genau so tun. Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal) für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen. Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt. lth Walliser Bote Donnerstag, 9. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Der Rat belebt sich jeweils so zirka eine Viertelstunde vor Sitzungsbeginn. Das Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen von Abgeordneten stehen zusammen und diskutieren Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist kollegial-freundlich. Selbst Damen und Herren, die sich gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat oft ganz gut miteinander – über alle politischen Gräben hinweg. Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade mit Ruhm bedeckt. Auch der FC-Grossrat bezog kürzlich ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre das Turnier gewonnen hatte. Jetzt reichte es noch für – Platz 9! Gewonnen haben die Luzerner Parlamentarier. Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und ein Politikum. Mittlerweile herrscht auch im Walliser Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen Fahndungsinstrumente. Im Kantonsparlament sind zurzeit bei höchstens 130 «sitzenden» Damen und Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles soll in den nächsten Jahren eingerichtet werden. Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner. Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern von einer «Kategorie der Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat! Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher liegen als bei Verheirateten, von den Steuern abgezogen werden können. Staatsrat Maurice Tornay hat gestern im Grossen Rat bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009 praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz. Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die sprachliche Minderheit und ist bestrebt, dies jeweils auch konkret zu zeigen und sogar deutsch zu reden. | lth 3 Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt Gesundheitspolitik ist gut SITTEN | Der Grosse Rat hat den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt. Im Parlament erhält die Gesundheitspolitik meist gute Noten. Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit Spannung die Ergebnisse des Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden ist. Die Fraktion ist beunruhigt wegen der Überalterung der Ärzteschaft im Kanton. Jeder zweite Arzt ist über 55 Jahre alt. Nicht das Geld, der Mensch zählt Hans Schwestermann (CSP Oberwallis) sieht im Zentrum der Gesundheitspolitik nicht das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den nächsten Jahren keine Kosten auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll auch regionalen Begebenheiten Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege. Angehörige sind hier sehr oft über Gebühr eingespannt. Die Angebote sind auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten. Im Spital Sitten gibt es Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit, das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der Departementsvorsteher setzt auf Transparenz und das ist richtig. Allerdings befürchtet auch sie, dass im Pflegebereich grosse Bedürfnisse an ausgebil- Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen. detem Personal künftig nicht abgedeckt sind. Gefahr der Abwanderung im Oberwallis Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung. Das Audit zum GNW kostet 1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch komplex. Das Audit soll nicht nur Schwachstellen, sondern auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober- wallis in die Deutschschweiz, weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im Oberwallis bestens. Die heutige Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos? Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative zu einem Pflegeheimaufent- halt. Die finanzielle Belastung ist heute hoch; der Staatsrat soll sich dafür einsetzen, dass die Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es gibt viele Baustellen. Die SVP Unterwallis verlangt, dass die in der Öffentlichkeit erhobenen Vorwürfe lückenlos abgeklärt werden. Die SP Linksallianz begrüsst die Umsetzung des Rauchverbots. Sie vermisst die Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur Kasse gebeten werden. Die SP spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons. Der Präsident der Gesundheits- FOTO GNW kommission Jérôme Buttet (CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen auch nicht von Zahlen in erster Linie, sondern von Menschen. Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin, die Krankenkassenprämien, die Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der Pflege stehen im Vordergrund der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und auch von Fachärzten stellt eine grosse Herausforderung dar. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten – und zwar bei den einzelnen Kassen. Die Zweisprachigkeit ist wichtig. lth Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes Sicherheit, Steuern und Vorstösse SITTEN | Der Grosse Rat hat sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst. Moderne Fahndungsmethoden anwenden Der Rat berät den Beitritt zum Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der Kantone bei der Aufklärung von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz wird einstimmig angenommen. Verabschiedet wird auch der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben Kantonen umfasst. Im Rat wird eine mangelhafte Informationspraxis beklagt. Änderung des kantonalen Steuergesetzes Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher loben die Vorlage, bringen aber in einzelnen Punkten Kritik an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen die CVP und die SVP. Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den Grundsatz «ein Abzug für ein Kind», der Mittelstand ist weiter zu entlasten. Im Gegensatz zur CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden. Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom- men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für die breite Zustimmung. Er wird sich in der Detailberatung vom Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits sehr tief. Es gilt, vorrangig den Mittelstand weiter und noch wirksamer zu entlasten. Eine bescheidene Geste ist auch für die Bergbahnen vorgesehen. Die Finanzlage des Kantons ist erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der falsche Weg. Dazu kommt, dass die Gewinnausschüttung der Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht sich auch vielfältigen Aufgaben gegenübergestellt, weil der Bund Leistungen abbaut. Es zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab. Eintreten bleibt unbestritten. Persönliche Vorstösse im Parlament Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein kantonales Konzept. Welche Fusionen sind sinnvoll? Der Staatsrat ist viel zu defensiv; es droht Abwanderung. Liegen die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor? Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken liegen vor. Der Staatsrat wird alle Konzepte anfordern. Aber in den Bezirken Brig und Visp gibt es grosse Fusionsprojekte, obwohl hier keine Konzepte eingereicht wurden. Der Staatsrat will keinen Zwang ausüben. Die Fusionen sollen von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen, die eine Todesfeststellung durch jeden Arzt ermöglicht. Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt kann dies genau so tun. Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal) für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen. Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt. lth Walliser Bote Donnerstag, 9. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Der Rat belebt sich jeweils so zirka eine Viertelstunde vor Sitzungsbeginn. Das Präsidium ordnet schon Unterlagen, kleine Grüppchen von Abgeordneten stehen zusammen und diskutieren Sachgeschäfte oder unterhalten sich. Der Umgang ist kollegial-freundlich. Selbst Damen und Herren, die sich gelegentlich verbal beim Wickel nehmen, können privat oft ganz gut miteinander – über alle politischen Gräben hinweg. Die Fussball-Nationalmannschaft hat sich nicht gerade mit Ruhm bedeckt. Auch der FC-Grossrat bezog kürzlich ein paar Niederlagen, nachdem er früher zwei Jahre das Turnier gewonnen hatte. Jetzt reichte es noch für – Platz 9! Gewonnen haben die Luzerner Parlamentarier. Sicherheit ist ein Grundbedürfnis des Menschen – und ein Politikum. Mittlerweile herrscht auch im Walliser Grossen Rat ein breiter Konsens über die Verbrechensbekämpfung und die Verbesserung der polizeilichen Fahndungsinstrumente. Im Kantonsparlament sind zurzeit bei höchstens 130 «sitzenden» Damen und Herren gerade einmal sieben Portables oder i-Pads zu sehen. Von einer Elektronisierung des Parlaments sind wir noch sehr weit entfernt. Es gibt auch keine Internet-Anschlüsse auf den Plätzen und auch kein drahtloses Netz. Aber das alles soll in den nächsten Jahren eingerichtet werden. Das «Parlament ohne Papier» ist beim «Walliser Boten» schon seit 15 Jahren Realität: In aller Regel genügt eine A4-Seite für ein paar Randnotizen. Alles andere läuft auf elektronischem Weg im Faltrechner. Der freisinng-liberale Fraktionssprecher hat gestern von einer «Kategorie der Vergessenen» bei allen Steuerrevisionen der letzten Jahre gesprochen – von den Ledigen. Wie recht er doch hat! Dabei müssen Junggesellinnen und Junggesellen grossen Aufwand treiben, um am Ball zu bleiben. Eigentlich sollten diese «Werbekosten», die deutlich höher liegen als bei Verheirateten, von den Steuern abgezogen werden können. Staatsrat Maurice Tornay hat gestern im Grossen Rat bei der Behandlung des Gesundheitsberichts 2009 praktisch aus allen politischen Lagern gute Noten erhalten. Er geht jeweils mit grosser Sorgfalt auf die aufgeworfenen Fragen ein, vertritt aber den Standpunkt der Regierung mit der nötigen Klarheit – und wenn nötig auch mit einiger Vehemenz. Der Vorsteher des Gesundheits- und Finanzdepartementes ist auch sensibel für Fragen der Zweisprachigkeit. Er respektiert die sprachliche Minderheit und ist bestrebt, dies jeweils auch konkret zu zeigen und sogar deutsch zu reden. | lth 3 Grosser Rat | Das Parlament hat den Bericht der Regierung zur Gesundheitspolitik 2009 behandelt Gesundheitspolitik ist gut SITTEN | Der Grosse Rat hat den Bericht zur Gesundheitspolitik des Staatsrates für 2009 behandelt. Im Parlament erhält die Gesundheitspolitik meist gute Noten. Der Bericht wird von den Freisinnig-Liberalen einerseits gelobt. Allerdings bringt man Fragezeichen bei der Ausbildung des Personals an. Das Gesundheitsobservatorium hängt direkt vom Gesundheitsnetz Wallis (GNW) ab. Man erwartet mit Spannung die Ergebnisse des Audits, das vom Departementsvorsteher angefordert worden ist. Die Fraktion ist beunruhigt wegen der Überalterung der Ärzteschaft im Kanton. Jeder zweite Arzt ist über 55 Jahre alt. Nicht das Geld, der Mensch zählt Hans Schwestermann (CSP Oberwallis) sieht im Zentrum der Gesundheitspolitik nicht das Geld, sondern – den Menschen. Es braucht gute Rahmenbedingungen. Die Qualitätssicherung ist sehr wichtig. Die Professionalität kommt den Patienten zugute. Das GNW ist mit einer weiteren Spezialisierung auf dem richtigen Weg. Es müssen aufgrund der Finanzlage bei der Langzeitpflege in den nächsten Jahren keine Kosten auf die Pflegebedürftigen überwälzt werden. Der Staatsrat soll auch regionalen Begebenheiten Rechnung tragen bei der Heimkrankenpflege. Angehörige sind hier sehr oft über Gebühr eingespannt. Die Angebote sind auszubauen. Es braucht zusätzliches Pflegepersonal. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten. Im Spital Sitten gibt es Sprachprobleme. Die CVP Unterwallis schliesst sich dem Bericht weitgehend an. Das Audit, das in den nächsten Wochen beginnt, soll Klarheit bringen. Der Departementsvorsteher setzt auf Transparenz und das ist richtig. Allerdings befürchtet auch sie, dass im Pflegebereich grosse Bedürfnisse an ausgebil- Gesundheitspolitik: Der Kanton Wallis ist im Gesundheitswesen gut unterwegs, muss sich aber weiter anstrengen. detem Personal künftig nicht abgedeckt sind. Gefahr der Abwanderung im Oberwallis Benno Meichtry (CVP Oberwallis) rügt, dass einige Problemzonen im Bericht nicht genannt werden. Das Spital Riviera/Chablais ist eine gute Lösung. Das Audit zum GNW kostet 1 Million Franken, aber die Aufgabe der Untersuchung ist auch komplex. Das Audit soll nicht nur Schwachstellen, sondern auch konkrete Vorschläge aufzeigen. Im Oberwallis gibt es Unzufriedenheiten mit verschiedenen Unzuglänglichkeiten. Ab 2012 droht die Abwanderung gerade aus dem Ober- wallis in die Deutschschweiz, weil die Patienten in Sitten niemand versteht. Das GNW ist sich dieser Problematik zu wenig bewusst. Es gibt zu wenig Fortschritte – allen Versicherungen zum Trotz. Das Palliativpflegenetz funktioniert im Oberwallis bestens. Die heutige Notfallnummer ist zu kompliziert; es braucht eine Vereinfachung. Warum ist der telefonische Notdienst nicht kostenlos? Im Oberwallis hat es vorübergehend leere Betten in den Pflegeheimen. Diesem Umstand ist bei der Bewilligung neuer Betten Rechnung zu tragen. Neue Modelle sollen gefördert werden; dies als echte Alternative zu einem Pflegeheimaufent- halt. Die finanzielle Belastung ist heute hoch; der Staatsrat soll sich dafür einsetzen, dass die Krankenkassen sich nicht weiter der Verantwortung entziehen. Es ist nicht alles im Lot, es gibt viele Baustellen. Die SVP Unterwallis verlangt, dass die in der Öffentlichkeit erhobenen Vorwürfe lückenlos abgeklärt werden. Die SP Linksallianz begrüsst die Umsetzung des Rauchverbots. Sie vermisst die Prävention im Bereich der seelischen Krankheiten. Sie begrüsst, dass bei der Langzeitpflege die Patienten nicht zur Kasse gebeten werden. Die SP spricht von einer «guten Gesundheitspolitik» des Kantons. Der Präsident der Gesundheits- FOTO GNW kommission Jérôme Buttet (CVP Unterwallis) und Staatsrat Maurice Tornay sprechen auch nicht von Zahlen in erster Linie, sondern von Menschen. Die Rekrutierung und die Ausbildung, die Paliativmedizin, die Krankenkassenprämien, die Ärzteversorgung, die Zweisprachigkeit und die Qualität der Pflege stehen im Vordergrund der Bemühungen in der Gesundheitspolitik. Die Rekrutierung von Pflegepersonal und auch von Fachärzten stellt eine grosse Herausforderung dar. Die Krankenkassenprämien sind im Auge zu behalten – und zwar bei den einzelnen Kassen. Die Zweisprachigkeit ist wichtig. lth Grosser Rat | Konkordate zur Polizeifahndung und zum Strafvollzug, Revision des Steuergesetzes Sicherheit, Steuern und Vorstösse SITTEN | Der Grosse Rat hat sich mit der Sicherheitspolitik, der Steuergesetzgebung und mit persönlichen Vorstössen befasst. Moderne Fahndungsmethoden anwenden Der Rat berät den Beitritt zum Konkordat über die computergestützte Zusammenarbeit der Kantone bei der Aufklärung von Gewaltverbrechen. Die Kosten bleiben mit 36 000 Franken bescheiden. Es geht darum, moderne Fahndungsmethoden für die Walliser Kantonspolizei zugänglich zu machen. Das Gesetz wird einstimmig angenommen. Verabschiedet wird auch der Bericht der interparlamentarischen Kommission zum strafrechtlichen Freiheitsentzug, der die Tätigkeit von sieben Kantonen umfasst. Im Rat wird eine mangelhafte Informationspraxis beklagt. Änderung des kantonalen Steuergesetzes Der Rat behandelt in zweiter Lesung die Änderung des Steuergesetzes. Die meisten Sprecher loben die Vorlage, bringen aber in einzelnen Punkten Kritik an – so etwa bei der ungenügenden Entlastung des Mittelstandes und der Familien; dies sagen die CVP und die SVP. Die CVPO will die Grundstückbesteuerung weiter verringern. Die Freisinnig-Liberalen fordern neue Steuersenkungen. Die CSPO begrüsst den Grundsatz «ein Abzug für ein Kind», der Mittelstand ist weiter zu entlasten. Im Gegensatz zur CVPO will die CSPO die Handänderungssteuer für Grundstücke auch nach 25 Jahren beibehalten; der Ansatz ist bescheiden. Die CSPO warnt davor, den Bogen bei den Steuersenkungen zu überspannen. Die SP Linksallianz will schwache Einkom- men weiter entlasten. Staatsrat Maurice Tornay dankt für die breite Zustimmung. Er wird sich in der Detailberatung vom Freitag zu einzelnen Fragen äussern. Die Mindestansätze für eine Besteuerung der bescheidenen Einkommen sind bereits sehr tief. Es gilt, vorrangig den Mittelstand weiter und noch wirksamer zu entlasten. Eine bescheidene Geste ist auch für die Bergbahnen vorgesehen. Die Finanzlage des Kantons ist erfreulich. Aber lineare Steuererleichterungen wären nun der falsche Weg. Dazu kommt, dass die Gewinnausschüttung der Nationalbank durch die Währungspolitik geschmälert werden dürfte. Der Kanton sieht sich auch vielfältigen Aufgaben gegenübergestellt, weil der Bund Leistungen abbaut. Es zeichnen sich am Finanzhorizont auch dunkle Wolken ab. Eintreten bleibt unbestritten. Persönliche Vorstösse im Parlament Reinhold Schnyder (SP Linksallianz) will Gemeindefusionen – gerade im Falle der Bergdörfer – fördern. Es fehlt ein kantonales Konzept. Welche Fusionen sind sinnvoll? Der Staatsrat ist viel zu defensiv; es droht Abwanderung. Liegen die Fusionskonzepte der Bezirke jetzt alle vor? Staatsrat Tornay betont die Bedeutung einer dezentralen Besiedlung im Kanton. Die Regierung spricht sich für Fusionen über die Bezirksgrenze hinweg aus. Die Fusionskonzepte von fünf Bezirken liegen vor. Der Staatsrat wird alle Konzepte anfordern. Aber in den Bezirken Brig und Visp gibt es grosse Fusionsprojekte, obwohl hier keine Konzepte eingereicht wurden. Der Staatsrat will keinen Zwang ausüben. Die Fusionen sollen von unten kommen. Eine Motion von Philipp Matthias Bregy (CVPO) wird angenommen, die eine Todesfeststellung durch jeden Arzt ermöglicht. Die heutige Praxis ist zu aufwendig, weil immer der diensthabende Hausarzt auf Platz erscheinen muss; der Notarzt kann dies genau so tun. Eine Motion der CVP Unterwallis von Marianne Maret für eine stärkere Mitverantwortung des Parlaments im Ausgabenbereich wird überwiesen. Eine Motion von Xavier Moret (freisinnig-liberal) für die vollständige Abzugfähigkeit der Krankenkassenprämien wird mit 88 zu 8 Stimmen bei 20 Enthaltungen überwiesen. Graziella Walker Salzmann (CSPO) verlangt einen besseren Vollzug des Tierschutzgesetzes. Es wird bekämpft und abgelehnt. lth 4 SUISSE Jeudi 9 septembre 2010 Le Nouvelliste ag - pf Dans la tourmente ÉTAT DU VALAIS La future préposée à la protection des données défend une entreprise qui traque les adresses des internautes. MARIE PARVEX La future préposée à la protection des données de l’Etat du Valais défend une entreprise qui traque les adresses des internautes. Pour l’UDC et Sébastien Fanti, il y a là un manifeste conflit d’intérêts. «L’avocate joue les agents double», «Conflits d’intérêts dans l’affaire Logistep?» «Elle doit démissionner»: la Toile se déchaîne autour du procès de cette entreprise qui traque les pirates sur l’internet (voir encadré). Les attaques se cristallisent autour de l’avocate de Logistep, Ursula Sury. En effet, elle est la future préposée à la protection des données de l’Etat du Valais et l’actuelle secrétaire de la commission chargée de ce même sujet. Pour Sébastien Fanti, il y a un conflit d’intérêts clair entre ces deux mandats. «On ne peut pas à la fois soutenir que les adresses IP ne méritent aucune protection, défendre une entreprise qui traque ces adresses des internautes, ce qui a été reconnu hier comme illégal par le Tribunal fédéral, et en même temps défendre les internautes et protéger leurs données personnelles en qualité de préposée à la protection des données. » Attaque personnelle? Ursula Sury était injoignable hier. C’est donc le président de la commission à la protection des données de l’Etat du Valais, Sergio Biondo, qui nous a répondu. «Je ne vois vraiment pas où est le conflit d’intérêts. Il y en aurait un si Ursula Sury devait être impliquée dans un même dossier en tant qu’avocate et en tant que préposée. Ici ce n’est absolument pas le cas puisque l’affaire Logistep Son activité violait la loi La société Logistep ne pourra plus traquer depuis la Suisse les offres illégales d’œuvres protégées par le droit d’auteur sur internet. Le Tribunal fédéral a approuvé la décision du préposé fédéral à la protection des données, qui avait estimé qu’une telle activité violait la loi. Pour débusquer les internautes coupables de piratage, la société suisse recherchait le numéro internet (adresse IP) des personnes qui mettent gratuitement à disposition sur la toile des fichiers musicaux ou vidéos. Logistep transmettait ensuite ces données aux sociétés détentrices des droits d’auteur ou à leurs représentants, qui déposaient plainte. Les juges du TF ont estimé à l’unanimité que les données récoltées par la société, à tout le moins l’adresse IP, constituent des données personnelles au sur Emule .com LOTERIE À NUMÉROS GENÈVE Un millionnaire Ils resteront Une personne a empoché plus de 13 millions de francs lors du tirage d’hier soir de la Loterie suisse à numéros (SWISS LOTTO - PLUS). Berne a finalement changé d’avis: la famille kosovare Selimi, qui vit à Carouge, peut rester en Suisse. «C’est la plus belle journée de ma vie! Je me trouve enfin chez moi!» a déclaré au bout du fil Musa Selimi, visiblement très ému. Agé de 40 ans, ce Kosovare vit depuis 20 ans à Genève, où son épouse et leurs deux enfants l’ont rejoint en 2005. Les six numéros gagnants sont: 1, 9, 16, 19, 23 et 28. Le numéro complémentaire est le 13. ATS BIENNE Il se barricade Démission demandée Ursula Sury. DR n’a rien à voir avec un dossier cantonal mais touche au préposé fédéral à la protection des données. La question que soulève Sébastien Fanti est éventuellement de savoir s’il est politiquement juste ou non que la future préposée puisse travailler comme avocate à côté de son mandat. Ce doute ne se pose cependant pas puisqu’elle est mandatée à temps partiel. Comme cette question n’a pas lieu d’être soulevée dans le cas d’espèce, on pourrait soupçonner plutôt une attaque personnelle contre Ursula Sury.» Pour l’UDC du Valais romand, la situation est claire. La future préposée doit renoncer à son poste. «On ne peut pas attendre du loup qu’il défende les moutons», estime le parti dans un communiqué diffusé hier. Georges Tavernier, président des libéraux-radicaux, juge qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts puisque Ursula Sury n’a pas encore pris ses fonctions de préposée et que le Grand Conseil l’a choisie en connaissant ses fonctions d’avocate. «Le jour où elle sera effectivement entrée en fonction, elle devra par contre être attentive à ce type de problème», souligne-t-il. Même son de cloche du côté des socialistes: «Elle défend Logistep depuis 2008 et a été choisie pour entrer en fonction en 2011. On ne peut pas lui reprocher d’avoir travaillé avant son mandat chez nous. D’autre part, demander la démission de quelqu’un qui n’est pas encore entré en fonction me paraît un peu prématuré», estime JeanHenri Dumont, président des socialistes valaisans. Le Tribunal fédéral a tranché hier dans l’affaire Logistep en faveur des internautes. Pour rappel, cette société privée faisait de la traque au piratage sur internet en pistant les adresses IP des utilisateurs de la toile. En janvier 2008, le préposé fédéral à la protection des données a estimé que cette démarche était illégale, une adresse IP étant une donnée privée et protégée. Il a donc entamé une démarche en justice. Le Tribunal fédéral vient de lui donner raison. «Cette fois c’est clair», clame Sébastien Fanti, défenseur de l’association Razorback qui se bat pour le partage des œuvres libres et légales sur la toile. «Le statut des adresses internet est enfin établi.» Le Tribunal administratif fédéral avait tranché dans l’autre sens en première instance, donnant raison à Logistep. TÉLÉCOMMUNICATION Le Géant bleu veut le contrôle de sa filiale en Italie. Swisscom. La transaction se monte au total à 256 millions d’euros (330 millions de francs). L’opération sera financée par les moyens propres du groupe ou par le biais de lignes de crédit existantes. Et Swisscom d’assurer qu’il disposera encore de ressources suffisantes pour «d’autres transactions éventuelles» et pour allouer en 2011 un dividende au moins équivalent à celui versé cette année. Une fois Fastweb totalement reprise, le Géant bleu en retirera les actions de la Bourse de Milan. Swisscom justifie la prise de contrôle intégral de la société italienne par le «bon potentiel de croissance» de cette dernière . Fastweb a affiché une vigoureuse croissance depuis sa reprise en 2007 par l’opérateur suisse. A fin juin, la firme italienne fondée en 1999 et cotée en Bourse depuis 2000, servait plus de 1,69 million de clients dans l’accès à l’internet à haut débit. Au premier semestre, Fastweb a dégagé un chiffre d’affaires de 934,7 millions d’euros, en hausse de 2% sur un an. Son bénéfice net s’est sens de la loi sur la protection des données. Une majorité de trois juges sur cinq a considéré que l’activité litigieuse de Logistep ne pouvait se justifier par un intérêt prépondérant. Les possibilités de reproduction numérique compliquent certes considérablement l’exploitation économique globale des droits d’auteur. Il faut cependant prendre en considération que le procédé de la société comporte une importante atteinte à la sphère privée pour chaque utilisateur concerné que l’Etat doit protéger. Le Tribunal fédéral ne veut pas que sa décision soit vue comme protégeant les pirates. Une base légale est nécessaire pour que la procédure choisie par Logistep puisse être admise, qui n’existe pas à l’heure actuelle. Sans une telle base, une société privée ne peut s’instituer «policier de la Toile». EN BREF TElEc harge r Swisscom fait le ménage Swisscom veut prendre le contrôle intégral de sa filiale italienne Fastweb, au centre d’une affaire de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Le numéro un suisse des télécommunications offre aux détenteurs de la part de 17,9% qui lui manque 18 euros par titre. Le prix offert aux actionnaires restants du fournisseur d’accès à l’internet basé à Milan représente une prime de 4,63 euros ou 34,6% par rapport au cours de clôture de l’action Fastweb mardi à la Bourse de Milan, a précisé hier LOGISTEP DÉSAVOUÉ AU TRIBUNAL FÉDÉRAL quant à lui inscrit à 6,8 millions d’euros. Pour mémoire, la justice italienne accuse Fastweb et Sparkle d’avoir facturé entre 2003 et 2007 pour 2 milliards d’euros de services téléphoniques fictifs à une société de complaissance au Royaume-Uni. La somme encaissée était ensuite transférée à des sociétés écran en Italie puis au Panama. Selon l’accusation, Les groupes de télécommunication prenaient au passage une commission et facturaient la TVA, sans la reverser à l’Etat. ATS Une importante opération de police était en cours hier soir en ville de Bienne. Un homme, vraisemblablement armé, était enfermé depuis le matin dans sa maison du quartier des Tilleuls, proche du centre, et menacerait de tirer. Selon des informations recueillies par l’ATS auprès du voisinage, l’homme a refusé de quitter sa maison, qui allait être mise aux enchères. Une visite du petit immeuble locatif pour les intéressés était annoncée dans la presse pour ce mercredi. ATS ZURICH Drame de la route Un automobiliste de 60 ans a perdu la vie hier en fin d’aprüs-midi dans une collision avec un camion de l’armée à Henggart. Roulant sur une route principale, il a voulu bifurquer à gauche pour emprunter l’A4. Le poids lourd circulant correctement en sens contraire a alors percuté la voiture. ATS GENÈVE Pédophile arrêté Un homme de 71 ans a été arrêté fin août après s’être fait surprendre en compagnie d’un jeune prostitué Rom de 13 ans dans les toilettes publiques de la gare de Cornavin, à Genève. Le retraité a été inculpé d’actes d’ordre sexuel avec un enfant. «Mon client affirme que le garçon lui avait dit qu’il avait 16 ans», a fait savoir Mme Orci. L’inculpé a par le passé été condamné à des petites peines pour des faits similaires. Quant au jeune Rom, il a fugué. Sa mère a également disparu de la circulation. ATS Bien intégrés, les Selimi auraient dû quitter la Suisse le 5 juillet, l’Office fédéral des migrations (ODM) refusant de la considérer comme un cas de rigueur de l’asile, malgré la demande du canton de Genève. L’ODM reprochait à Musa Selimi d’avoir fait venir sa famille clandestinement après son refus, une position confirmée par deux jugements du Tribunal administratif fédéral. ATS GENÈVE Plainte contre easyJet Un juriste genevois se déplaçant en chaise roulante demande des comptes à easyJet. Andres Perez estime avoir été traité de façon inégale par la compagnie aérienne à bas prix, qui lui a demandé d’être accompagné pour pouvoir embarquer sur l’un de ses avions. «Je demande que cette inégalité soit supprimée», a déclaré hier M. Perez, qui a intenté une action devant un tribunal civil genevois et devant l’Office fédéral de l’aviation civile. Le juriste est un sportif accompli. Il a fait des marathons en chaise roulante et a participé à une compétition Ironman. M. Perez a expliqué au personnel d’easyJet qu’il pouvait très bien sortir de l’avion à la force de ses bras en cas de problème. Les employés de la compagnie n’ont cependant rien voulu savoir. Le Genevois a donc été contraint de trouver au hasard un accompagnant parmi les autres voyageurs pour pouvoir monter dans l’appareil. Aux yeux de M. Perez, les règles suivies par easyJet ne sont pas claires et tournent parfois à l’absurde. «J’ai voyagé sans histoire avec ma mère qui a 60 ans, même si elle est incapable de me porter». Les règles varient aussi d’une compagnie aérienne à l’autre. ATS 22 GRAND CONSEIL Le Nouvelliste Vendredi 10 septembre 2010 xd - sl Le Parlement en pleine contradiction TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer. JEAN-YVES GABBUD «Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est offert le Grand Conseil. Z IG AG PARLEMENTAIRE GAGES IMMOBILIERS Une nouvelle loi et moins de sous Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait référence en la matière depuis 1953! Hier, le Parlement a en effet accepté en première lecture le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une abstention que le Parlement a adopté un texte pour lequel les députés avaient pourtant déposé une grosse quarantaine de propositions d’amendements. Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la charge fiscale de plus de 9 millions de francs. Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina minorisé sur plusieurs votes économiques par la Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy Mittaz. Motions contradictoires Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte Diserens, a proposé de modifier plusieurs lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour subvenir à leurs besoins touristiques et de se regrouper entre communes ou en régions ou en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien d’obligatoire donc, juste des possibilités pour les communes qui le souhaitent. Après ces modifications, notamment de la loi sur les communes, la loi sur le tourisme devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions. Peu après, les chrétiens-sociaux du Haut ont réussi à faire passer leur propre motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision de la loi sur le tourisme. En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout en y apportant des retouches… et une grosse poignée de députés ne savent pas quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi. Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce qu’il est aussi possible d’avancer… sans rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution d’une société de promotion valaisanne ne nécessitent pas de réforme législative. Ces deux éléments sont justement ce que demandaient les opposants à la loi Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga- TAXES VERTES Le Valais vote le statu quo Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la charge fiscale que les taxes causales (émoluments, charges de préférence, taxes de remplacement) font peser sur les entreprises. Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes, «notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter que les entreprises soient trop lourdement imposées, il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales». Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout, mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz. Leurs deux motions ont été adoptées sans contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le même sens. Jean-Michel Cina attaqué Le débat autour de la loi sur le tourisme aura aussi permis de régler quelques comptes. «Nous avons perdu dix mois et nous n’avons toujours rien de concret, sinon des annonces qui suivent des annonces», a lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina, nous n’attendons pas de vous que vous soyez un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le même sens: «Nous avons eu assez de groupes de travail et de séances.» Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28 septembre. 4,5 millions en plus pour l’agriculture UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné au financement des aides aux exploitations paysannes. PASCAL GUEX Pas de demande de parole; pas de discussion finale pour aboutir à une acceptation unanime: l’agriculture a fait fort hier devant le Parlement valaisan. Il est vrai que le crédit supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du Grand Conseil répondait à une urgence – pallier une insuffisance de financement – et qu’il n’engendrera aucune charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a rappelé dans son message: «Les fonds mis à disposition sont exclusivement fédéraux». Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les aides aux exploitations ont été imaginées pour parer à des difficultés financières par la conversion de dettes pour alléger le service des intérêts ou par l’octroi de prêts visant à surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le deuxième volet concerne des crédits d’investissement qui sont accordés sous forme d’aides initiales destinées à de jeunes agriculteurs ou en tant que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification d’activités dans l’agriculture. Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4 millions avait été attribué à ce titre. Le gouvernement précise que les remboursements, eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui constitue en principe un montant supérieur aux nouveaux prêts accordés». Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de francs votée hier, le canton va donc pouvoir contribuer à la libération de prêts consentis au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits d’investissements. Pour le président de la Commission des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères, c’est essentiel. Bien plus que de savoir si l’on sort ou non du budget». Lui aussi favorable à ce crédit, le député Laurent Léger (PDC du Bas) a espéré que ce soit la dernière fois que le Parlement doive statuer sur de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les frais de problèmes de gestion administrative. Nous demandons aussi que les montants promis aux agriculteurs soient versés le plus rapidement possible.» Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont la «consommation» varie fortement d’une activité à l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée par ces dernières». FUSION DE COMMUNES Pas de concept cantonal Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la mise en place d’un concept cantonal en matière de fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose. Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand nombre de fusions a été enregistré dans des districts n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.» Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il est nécessaire d’inviter les communes à fusionner grâce à des coups de pouce financiers, plus que par des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et chacune est un succès.» CAVES ET VENDANGES Vers la suppression des contrôles Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES Vers une simplification Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus d’achat des immeubles agricoles. A son corps défendant. Par 45 oui contre 33 non et 3 abstentions, le Parlement a en effet décidé hier de soutenir un postulat du député Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement mis à jour et auquel pourraient se référer les notaires et les registres fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il considérait une telle liste comme «peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu coûteuse…» Rien n’y a fait. Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa déception et son insatisfaction. Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne des coûts difficilement justifiables, souvent hors de proportion avec la valeur du transfert immobilier. PG Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les doubles contrôles fédéraux et cantonaux». Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification et la Commission fédérale de contrôle du commerce des vins». Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser nos caves se concentrer sur leur métier pendant les vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement. La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat à qui ce texte a été transmis pour traitement… PASCAL GUEX 22 GRAND CONSEIL Le Nouvelliste Vendredi 10 septembre 2010 xd - sl Le Parlement en pleine contradiction TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer. JEAN-YVES GABBUD «Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est offert le Grand Conseil. Z IG AG PARLEMENTAIRE GAGES IMMOBILIERS Une nouvelle loi et moins de sous Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait référence en la matière depuis 1953! Hier, le Parlement a en effet accepté en première lecture le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une abstention que le Parlement a adopté un texte pour lequel les députés avaient pourtant déposé une grosse quarantaine de propositions d’amendements. Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la charge fiscale de plus de 9 millions de francs. Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina minorisé sur plusieurs votes économiques par la Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy Mittaz. Motions contradictoires Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte Diserens, a proposé de modifier plusieurs lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour subvenir à leurs besoins touristiques et de se regrouper entre communes ou en régions ou en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien d’obligatoire donc, juste des possibilités pour les communes qui le souhaitent. Après ces modifications, notamment de la loi sur les communes, la loi sur le tourisme devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions. Peu après, les chrétiens-sociaux du Haut ont réussi à faire passer leur propre motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision de la loi sur le tourisme. En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout en y apportant des retouches… et une grosse poignée de députés ne savent pas quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi. Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce qu’il est aussi possible d’avancer… sans rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution d’une société de promotion valaisanne ne nécessitent pas de réforme législative. Ces deux éléments sont justement ce que demandaient les opposants à la loi Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga- TAXES VERTES Le Valais vote le statu quo Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la charge fiscale que les taxes causales (émoluments, charges de préférence, taxes de remplacement) font peser sur les entreprises. Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes, «notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter que les entreprises soient trop lourdement imposées, il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales». Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout, mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz. Leurs deux motions ont été adoptées sans contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le même sens. Jean-Michel Cina attaqué Le débat autour de la loi sur le tourisme aura aussi permis de régler quelques comptes. «Nous avons perdu dix mois et nous n’avons toujours rien de concret, sinon des annonces qui suivent des annonces», a lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina, nous n’attendons pas de vous que vous soyez un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le même sens: «Nous avons eu assez de groupes de travail et de séances.» Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28 septembre. 4,5 millions en plus pour l’agriculture UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné au financement des aides aux exploitations paysannes. PASCAL GUEX Pas de demande de parole; pas de discussion finale pour aboutir à une acceptation unanime: l’agriculture a fait fort hier devant le Parlement valaisan. Il est vrai que le crédit supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du Grand Conseil répondait à une urgence – pallier une insuffisance de financement – et qu’il n’engendrera aucune charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a rappelé dans son message: «Les fonds mis à disposition sont exclusivement fédéraux». Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les aides aux exploitations ont été imaginées pour parer à des difficultés financières par la conversion de dettes pour alléger le service des intérêts ou par l’octroi de prêts visant à surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le deuxième volet concerne des crédits d’investissement qui sont accordés sous forme d’aides initiales destinées à de jeunes agriculteurs ou en tant que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification d’activités dans l’agriculture. Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4 millions avait été attribué à ce titre. Le gouvernement précise que les remboursements, eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui constitue en principe un montant supérieur aux nouveaux prêts accordés». Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de francs votée hier, le canton va donc pouvoir contribuer à la libération de prêts consentis au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits d’investissements. Pour le président de la Commission des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères, c’est essentiel. Bien plus que de savoir si l’on sort ou non du budget». Lui aussi favorable à ce crédit, le député Laurent Léger (PDC du Bas) a espéré que ce soit la dernière fois que le Parlement doive statuer sur de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les frais de problèmes de gestion administrative. Nous demandons aussi que les montants promis aux agriculteurs soient versés le plus rapidement possible.» Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont la «consommation» varie fortement d’une activité à l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée par ces dernières». FUSION DE COMMUNES Pas de concept cantonal Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la mise en place d’un concept cantonal en matière de fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose. Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand nombre de fusions a été enregistré dans des districts n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.» Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il est nécessaire d’inviter les communes à fusionner grâce à des coups de pouce financiers, plus que par des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et chacune est un succès.» CAVES ET VENDANGES Vers la suppression des contrôles Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES Vers une simplification Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus d’achat des immeubles agricoles. A son corps défendant. Par 45 oui contre 33 non et 3 abstentions, le Parlement a en effet décidé hier de soutenir un postulat du député Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement mis à jour et auquel pourraient se référer les notaires et les registres fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il considérait une telle liste comme «peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu coûteuse…» Rien n’y a fait. Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa déception et son insatisfaction. Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne des coûts difficilement justifiables, souvent hors de proportion avec la valeur du transfert immobilier. PG Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les doubles contrôles fédéraux et cantonaux». Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification et la Commission fédérale de contrôle du commerce des vins». Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser nos caves se concentrer sur leur métier pendant les vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement. La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat à qui ce texte a été transmis pour traitement… PASCAL GUEX 22 GRAND CONSEIL Le Nouvelliste Vendredi 10 septembre 2010 xd - sl Le Parlement en pleine contradiction TOURISME Le PLR propose d’abroger la loi. Les chrétiens-sociaux demandent de la modifier. Le Parlement dit… deux fois oui. JeanMichel Cina, lui, affirme qu’il est possible d’avancer… sans rien changer. JEAN-YVES GABBUD «Vous avez accepté deux motions qui se contredisent. Certains vont dire que cela permet au Gouvernement d’avancer avec son propre projet», a commenté hier après-midi le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina. Il concluait ainsi, sourire aux lèvres, le mini débat relatif à la loi sur le tourisme que s’est offert le Grand Conseil. Z IG AG PARLEMENTAIRE GAGES IMMOBILIERS Une nouvelle loi et moins de sous Exit la fameuse loi cantonale sur le timbre qui faisait référence en la matière depuis 1953! Hier, le Parlement a en effet accepté en première lecture le projet de loi sur les droits de mutation et les droits sur les gages immobiliers. C’est à l’unanimité moins une abstention que le Parlement a adopté un texte pour lequel les députés avaient pourtant déposé une grosse quarantaine de propositions d’amendements. Au final et en attendant les travaux de la 2e commission, ce vote positif va impliquer une diminution de la charge fiscale de plus de 9 millions de francs. Au grand dam du conseiller d’Etat Jean-Michel Cina minorisé sur plusieurs votes économiques par la Commission de la présidente Marie-Noëlle Massy Mittaz. Motions contradictoires Le groupe PLR, par l’hôtelière Brigitte Diserens, a proposé de modifier plusieurs lois «afin de donner aux communes la possibilité d’avoir les moyens financiers pour subvenir à leurs besoins touristiques et de se regrouper entre communes ou en régions ou en thèmes pour celles qui le désirent.» Rien d’obligatoire donc, juste des possibilités pour les communes qui le souhaitent. Après ces modifications, notamment de la loi sur les communes, la loi sur le tourisme devrait être abrogée. Cette motion a été acceptée par 54 oui, 48 non et 13 abstentions. Peu après, les chrétiens-sociaux du Haut ont réussi à faire passer leur propre motion, par 54 oui, 52 non et 17 abstentions, un texte demandant… une révision de la loi sur le tourisme. En gros, une moitié du Parlement souhaite faire table rase de la législation actuelle. L’autre moitié veut garder la loi, tout en y apportant des retouches… et une grosse poignée de députés ne savent pas quoi penser. Pour améliorer la clarté du débat, Marcelle Monnet-Terrettaz, la cheffe de l’Alliance de Gauche, a proposé de passer par un décret plutôt que par une loi. Quant à lui, Jean-Michel Cina annonce qu’il est aussi possible d’avancer… sans rien modifier du tout. La création d’un observatoire du tourisme et la constitution d’une société de promotion valaisanne ne nécessitent pas de réforme législative. Ces deux éléments sont justement ce que demandaient les opposants à la loi Cina, Beat Eggel, Edmond Perruchoud, Ga- TAXES VERTES Le Valais vote le statu quo Le Valais n’aura pas à élaborer de rapport sur la charge fiscale que les taxes causales (émoluments, charges de préférence, taxes de remplacement) font peser sur les entreprises. Par 69 voix contre 44, le Grand Conseil a en effet décidé de suivre l’avis du gouvernement et de classer sans suite un postulat de Marcel Delasoie. L’élu radical-libéral s’était ému de la prolifération de ces taxes vertes, «notamment en matière d’épuration des eaux et d’élimination des déchets». Marcel Delasoie souhaitait ainsi contribuer à enrayer cette tendance. «Pour éviter que les entreprises soient trop lourdement imposées, il y a lieu de connaître la charge due aux taxes causales». Le Grand Conseil s’est penché sur neuf textes relatifs à la loi sur le tourisme. Il a dit oui à tout, mis à part une proposition de la gauche. Il devra faire le tri lors d’une prochaine session. MAMIN/A briel Luisier et Marcelle Monnet-Terrettaz. Leurs deux motions ont été adoptées sans contestation. Tout comme celle des groupes PDC et celle du PLR allant dans le même sens. Jean-Michel Cina attaqué Le débat autour de la loi sur le tourisme aura aussi permis de régler quelques comptes. «Nous avons perdu dix mois et nous n’avons toujours rien de concret, sinon des annonces qui suivent des annonces», a lancé Jean-Henri Dumont (Alliance de Gauche), en ajoutant, «Monsieur Cina, nous n’attendons pas de vous que vous soyez un organisateur de tables rondes sur des objets que personne ne conteste.» Jean-Marie Schmidt (PDC du Haut) est allé dans le même sens: «Nous avons eu assez de groupes de travail et de séances.» Le président du Gouvernement a rétorqué que les groupes de travail qu’il a mis sur pied ont déjà fonctionné et qu’ils auront des propositions à faire lors du Sommet du tourisme, un sommet prévu le 28 septembre. 4,5 millions en plus pour l’agriculture UNANIMITÉ Le Parlement a accepté une demande de crédit supplémentaire destiné au financement des aides aux exploitations paysannes. PASCAL GUEX Pas de demande de parole; pas de discussion finale pour aboutir à une acceptation unanime: l’agriculture a fait fort hier devant le Parlement valaisan. Il est vrai que le crédit supplémentaire de 4,5 millions proposé au vote du Grand Conseil répondait à une urgence – pallier une insuffisance de financement – et qu’il n’engendrera aucune charge financière pour le canton. L’Exécutif cantonal l’a rappelé dans son message: «Les fonds mis à disposition sont exclusivement fédéraux». Ils doivent permettre de financer deux types d’aide: les aides aux exploitations ont été imaginées pour parer à des difficultés financières par la conversion de dettes pour alléger le service des intérêts ou par l’octroi de prêts visant à surmonter des difficultés financières exceptionnelles. Le deuxième volet concerne des crédits d’investissement qui sont accordés sous forme d’aides initiales destinées à de jeunes agriculteurs ou en tant que crédits destinés à financer la construction ou la rénovation de bâtiments d’exploitation et la diversification d’activités dans l’agriculture. Lors de l’élaboration du budget 2010, un montant de 4 millions avait été attribué à ce titre. Le gouvernement précise que les remboursements, eux, sont de l’ordre de 9 millions de francs par an, «ce qui constitue en principe un montant supérieur aux nouveaux prêts accordés». Laurent Léger: «Une dernière, j’espère». Avec la rallonge de 4,5 millions de francs votée hier, le canton va donc pouvoir contribuer à la libération de prêts consentis au titre des aides aux exploitations paysannes et des crédits d’investissements. Pour le président de la Commission des finances, David Théoduloz, «le travail sur les critères, c’est essentiel. Bien plus que de savoir si l’on sort ou non du budget». Lui aussi favorable à ce crédit, le député Laurent Léger (PDC du Bas) a espéré que ce soit la dernière fois que le Parlement doive statuer sur de telles rallonges. «Les agriculteurs n’ont pas à faire les frais de problèmes de gestion administrative. Nous demandons aussi que les montants promis aux agriculteurs soient versés le plus rapidement possible.» Un point de vue combattu avec succès par le conseiller d’Etat Maurice Tornay qui a rappelé que ces taxes sont perçues en contre-partie d’un service, dont la «consommation» varie fortement d’une activité à l’autre. «Par ailleurs, une partie de ces taxes sont communales et peuvent varier en fonction des ressources, des infrastructures et de la politique menée par ces dernières». FUSION DE COMMUNES Pas de concept cantonal Le vœu de Reinhold Schnyder (ADG) ne sera pas exaucé, L’élu de la gauche haut-valaisanne souhaitait la mise en place d’un concept cantonal en matière de fusions. Notamment pour contribuer à maintenir de la vie dans nos vallées latérales. «Le canton n’est pas assez offensif dans ses mesures incitatives», s’est exclamé le député rose. Faux, a répliqué Maurice Tornay qui a rappelé qu’il existait déjà une ordonnance prévoyant un concept de fusion, retenu par cinq districts. «Or, le plus grand nombre de fusions a été enregistré dans des districts n’ayant pas déposé de concept…» Pas question donc d’imposer un carcan cantonal. «Une telle politique de contrainte serait contraire à une autonomie communale que nous voulons maintenir dans le futur.» Le Conseiller d’Etat orsiérin estime ainsi que le Valais peut avancer dans la voie des fusions sans concept. «Il est nécessaire d’inviter les communes à fusionner grâce à des coups de pouce financiers, plus que par des mesures incitatives. Il n’y a pas de petite fusion et chacune est un succès.» CAVES ET VENDANGES Vers la suppression des contrôles Le postulat gagnant déposé par Jean-Claude Vocat concerne aussi bien les immeubles agricoles que les vignes. HOFMANN ACHAT D’IMMEUBLES AGRICOLES Vers une simplification Le canton du Valais va devoir formuler des propositions afin de simplifier au maximum le processus d’achat des immeubles agricoles. A son corps défendant. Par 45 oui contre 33 non et 3 abstentions, le Parlement a en effet décidé hier de soutenir un postulat du député Jean-Claude Vocat (GRL) qui demandait notamment l’établissement d’un registre cantonal des entreprises agricoles régulièrement mis à jour et auquel pourraient se référer les notaires et les registres fonciers. Le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a eu beau rappeler qu’il considérait une telle liste comme «peu fiable». Ou encore que la procédure actuelle était «rapide et peu coûteuse…» Rien n’y a fait. Nullement convaincu par cet argumentaire, le postulant a clamé sa déception et son insatisfaction. Avant de réclamer un vote qui a finalement souri à l’élu libéral-radical qui considère au contraire que la procédure actuelle ralentit le processus d’achat, occupe inutilement le service étatique compétent et entraîne des coûts difficilement justifiables, souvent hors de proportion avec la valeur du transfert immobilier. PG Les contrôles cantonaux de cave lors des vendanges ont-ils vécu? Aucun groupe ne s’est en tout cas opposé hier à une motion défendue par Bruno Perroud qui appelle de ses vœux la fin de cette pratique, «afin d’alléger la charge financière au canton et d’éviter les doubles contrôles fédéraux et cantonaux». Le député de l’UDC a rappelé que les encaveurs devaient actuellement composer avec trois filtres, «le contrôle cantonal à la vigne; le contrôle cantonal de cave lors des vendanges et les contrôles de cave effectués par l’Organisme intercantonal de certification et la Commission fédérale de contrôle du commerce des vins». Or, le Valais du vin a passablement évolué ces dernières années. En bien, les nombreuses distinctions récoltées par nos crus dans des concours internationaux en attestent. «II paraît donc opportun de laisser nos caves se concentrer sur leur métier pendant les vendanges, c’est à dire sur l’élevage de vins de qualité». Message reçu cinq sur cinq par le Parlement. La balle est désormais dans le camp du Conseil d’Etat à qui ce texte a été transmis pour traitement… PASCAL GUEX Walliser Bote Freitag, 10. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Noch selten hat die Überweisung einer Motion so viel Aufregung verursacht wie die zur Territorialreform der freisinnig-liberalen Fraktion. Praktisch jedes Lager sah sich vorgestern und gestern zu irgendwelchen Präzisierungen veranlasst. Auch die CVPo ortete Erklärungsbedarf. Laut Fraktionschef Beat Rieder hat sie sich in der Abstimmung enthalten, will aber die Motion bei ihrer Umsetzung vehement bekämpfen. Der Vorstoss richte sich gegen das oberwallis, gegen die Bergregionen und gegen die kleinen Gemeinden. Bei so fundamentalen Bedenken aber hätte die CVPo eigentlich Nein stimmen müssen, statt sich zu enthalten. Aber: tactique oblige… «Beitrittsgesetz zur Ratifizierung des Vertrages über die Mitwirkung der Kantonsparlamente bei der Ausarbeitung der Ratifizierung, dem Vollzug und der Änderung von interkantonalen Verträgen und von Verträgen der Kantone mit dem Ausland» – so lautete der offizielle Titel des ersten Verhandlungsgegenstandes des gestrigen Tages. Manche Tage beginnen mit stilistischen Schusswunden… Ein guter Geist des Blumenlieferanten hat sich gestern am Blumenschmuck zu schaffen gemacht. ohne grossen Erfolg: Das Ganze wirkt immer noch – irgendwie vergammelt. Selbst bei näherer Betrachtung bessert sich das Erscheinungsbild des Blumenschmucks nicht. «Ich verliere mich manchmal ein wenig zwischen den beiden Sprachen», räumte Staatsrat Cina ein, als er nach einem Fachausdruck in französischer Sprache suchte. Er mag sich trösten: Nous sommes tous un peu perdus quelquefois… Staatsrat Cina hatte noch einen anderen politisch-philosophischen Anflug: «Es gibt sicher irgendwo ein paar Glückliche», merkte er an, als die Freisinnig-Liberalen allenthalben Erhöhungen bei der Handänderungssteuer witterten, obwohl der Kanton insgesamt 9,5 Mio. Franken weniger einnehmen wird. An Tagen wie gestern herrscht auch im Ratspräsidium eine gewisse Hektik. So verpflegten sich der Präsident und der 1. Vizepräsident «fliegend» im Parlamentsgebäude. Dem Chronisten reichte es für einen Milchkaffee im nahen TeaRoom. Es geht auch schneller als gewöhnlich. Eine rigorose Redezeitbeschränkung, die vom Ratspräsidenten auch durchgesetzt wurde, trug ihre Früchte. Staatsrat Jacques Melly musste kurzfristig auf die Fafleralp reisen, weil der deutsche Bundespräsident dort zu dinieren geruhte. Darum werden die Antworten auf Fragen zu seinem Departement später erfolgen. | lth 3 Grosser Rat | Das Parlament behandelte Vorstösse zum Tourismus und das Umweltschutzgesetz Tourismus und Umweltschutz WALLIS | Zwei Schwerpunkte prägten gestern die Beratungen des Kantonsparlamentes: Vorstösse zum Tourismus und das kantonale Umweltgesetz. tung, die dem Gast und seinen Bedürfnissen dient. Wichtige Schritte lassen sich über das Wirtschaftsförderungsgesetz realisieren, also ohne neue Gesetzgebung. Auch wenn man eine Ohrfeige erhalten hat, will man jetzt energisch weitergehen. Das Parlament soll auf diesem Weg mitgehen. 2015 soll das Projekt realisiert sein. Das ist der Sinn der Marschrichtung von Tourismus 2015. Der Rat behandelt mehr als ein halbes Dutzend Vorstösse zum Tourismus und zur Tourismusgesetzgebung. Alle Fraktionen beteiligen sich an dieser Grundsatzdiskussion. Dies vor dem Hintergrund des Tourismusgipfels von Ende September. Das Walliser Umweltgesetz im Detail Wie weiter mit dem alten Tourismusgesetz? Der Rat lehnt eine Motion der SP-Linksallianz ab, die eine Fortsetzung der Tourismuspolitik auf der Grundlage des bisherigen Gesetzes fordert. Sie wird von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Die Freisinnig-Liberalen fordern die Aufhebung des Gesetzes von 1996. Darauf lassen sich keine Reformen aufpfropfen. Der Rat lehnt die Motion mit 68 zu 28 Stimmen (14 Enthaltungen) ab. In der Folge werden Motionen für die Schaffung des Tourismusobservatoriums und der Promotionsgesellschaft für den Walliser Tourismus überwiesen. Die Gemeinden sollen künftig verantwortlich sein für die Tourismuspolitik. Man muss mit der Vergangenheit brechen. Die Motion wird von der SP-Linksallianz bekämpft. Der Rat nimmt die Motion mit 54 zu 48 Stimmen (13 Enthaltungen) an. Die CSPO hinterlegt eine Motion für einen starken Walliser Tourismus. Der Tourismusgipfel soll Lösungen bringen. Die Motion wird angenommen. Eine weitere Motion der CSPO verlangt eine punktuelle Verbesserung des bestehenden Gesetzes. Die Motion wird von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Der Rat nimmt die CSPMotion mit 54 zu 52 Stimmen (17 Enthaltungen) an. Drei strategische Achsen für den Tourismus Die CVP Ober-, Mittel- und Unterwallis bringen eine Motion Walliser Tourismus: Wie weiter nach der Ablehnung des Tourismusgesetzes? für eine starke Marke Wallis ein. Man muss jetzt konkret handeln, notfalls auf der Grundlage des Gesetzes von 1996. Obwohl Erziehung 2000 abgelehnt worden war, funktioniert die Schule seither. Der Tourismus leidet gegenwärtig: Wirtschaft, Währung, Wetter – dazu kommt die Werbung. Es braucht mehr davon. Die Motion wird überwie- sen. Staatsrat Jean-Michel Cina warnt vor Immobilismus. Reformen wie das Tourismusobservatorium, wie die Promotionsgesellschaft gelte es so rasch wie möglich umzusetzen. Es geht jetzt darum, konkrete Schritte zu realisieren. Ein Pilotausschuss soll eine Marschrichtung festlegen. Dann sollen das Observatorium und die Promo- FoTo WB tionsgesellschaft so rasch wie möglich realisiert werden. Dann müssen die Finanzierung und die Strukturreformen an die Hand genommen werden. Das sind drei strategische Achsen, die es im Rahmen von Tourismus 2015 zu verfolgen gilt. Es wird sich zeigen, welche weiteren Achsen zu verfolgen sind. Wichtig ist die Marktbeobach- Es handelt sich um ein Ausführungsgesetz zur Bundesgesetzgebung. Die Detailberatung dreht sich meist um technischverfahrensrechtliche Fragen, da die Zielsetzung der Umweltgesetzgebung vom Bund her gegeben und im Rat unbestritten ist. Die CVPO (durch Philipp Matthias Bregy) verlangt kürzere Fristen. Es geht darum, die Fristen für die Verfahren zu kürzen oder kurze Fristen zu verankern. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten (CSPO) will das nicht im Gesetz regeln, sondern in den Ausführungsreglementen. Bei mehr als 90 Prozent der Gesuche wurden in jüngerer Vergangenheit die Fristen eingehalten. Der Rat nimmt den Antrag der CVPO mit 65 zu 50 Stimmen (2 Enthaltungen) an. Zwingendere Bestimmungen, wie von der SPLinksallianz (durch Doris Schmidhalter-Näfen) gefordert, werden abgelehnt. Weiter sind auch Massnahmen gegen die negativen Folgen der Nachtbeleuchtung mit 82 zu 34 Stimmen abgelehnt worden. In der Schlussabstimmung wird das Gesetz in erster Lesung mit 118 Ja-Stimmen (4 Enthaltungen) verabschiedet. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten bezeichnen die Vorlage als ein taugliches Instrument, um die Walliser Umwelt und damit auch die Menschen im Kanton vor schädlichen Einflüssen schützen zu können. Die Vorlage geht an die zweite Lesung. lth Grosser Rat | Handänderungssteuer, Aufwertung von Stadt- und Dorfkernen, Hochspannungsleitung und Magerwiesen Reiches parlamentarisches Menü Das Amtsblatt attraktiver gestalten Daniela Bodenmüller (CVPO) verlangt eine Verschlankung und Neugestaltung der gedruckten Form des kantonalen Amtsblattes. Die Internet-Version ist benutzerfreundlicher zu gestalten. Vorstellbar wäre der Verweis in der gedruckten Form auf Internet-Dateien. Handänderungsund Pfandrechtssteuer Der Rat behandelt in der Detailberatung das Gesetz über die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer. Der Dreh- und Angelpunkt ist der Ansatz der Handänderungssteuer. Die Kommission setzt sich schliesslich mit einem Kompromiss durch, der kleinere und mittelgrosse Handänderungen entlastet. Die zweite Kommission wird einige Vorschläge für eine Differenzierung der Ansätze noch einer näheren Prüfung unterziehen. Die Revision wie von der Kommission und von der Regierung vorgeschlagen bringt laut Staatsrat JeanMichel Cina Mindereinnahmen von 9,5 Mio. Franken. Die Stadt- und Dorfkerne aufwerten Der Rat verabschiedet das Gesetz mit 117 Ja-Stimmen (1 Enthaltung). Der Rat nimmt ein Postulat von Jean-Claude Vocat (freisinnig-liberal) zur Vereinfachung der Formalitäten zum Erwerb von landwirtschaftlichen Grundstücken mit 44 zu 33 Stimmen (3 Enthaltungen) gegen den Willen der Regierung an. Helena MooserTheler (SP-Linksallianz) will die Stadt- und Ortskerne stärken und Einkaufszentren «auf der grünen Wiese» zurückbinden. Es geht auch darum, die wilde Bauerei im Talgrund einzudämmen. Staatsrat Jean-Michel Cina bezeichnet die Befürchtungen als begründet. Man will eine Studie zum Thema aus dem Jahr 2002 aktualisieren. Sie soll 2011 vorliegen. Die Stadt- und Dorfkerne und die dezentrale Versorgung mit Gütern des täglichen Bedarfs sollen gefördert werden. Woher weht der Wind in der Energiepolitik? In einer Interpellation verlangt Gilbert Truffer (SP-Linksallianz) Auskunft über den Stand der Windenergie. Staatsrat Cina verweist auf das Konzept zur Förderung der Windenergie 2008. Der Staatsrat unterstützt diese Form der Energiegewinnung. Die Anlagen sollen auf geeignete Anlagen und in Windparks konzentriert werden. Das Konzept ist auch von den Umweltverbänden positiv aufgenommen worden. Hochspannungsleitung Chamoson–Ulrichen Der Rat wird heute Freitag mehrere aktuelle Vorstösse behandeln. Staatsrat Cina geht auf eine Interpellation von Grégoire Raboud (SP-Linksallianz) ein. Der Staatsrat hat eine neutrale Studie in Auftrag gegeben, um die Möglichkeiten einer Erdverlegung abzuklären. Federführend ist aber beim Bau von Hochspannungsleitungen der Bund und nicht der Kanton. Die Kantone werden nur konsultiert. Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone In einem Postulat weist Urs Kuonen (CVPO) darauf hin, dass die Gemeinden der Dienst- stelle Bedenken wegen der Regelung von Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone mitgeteilt. Trotzdem ist nun die Bundesverordnung ungeschmälert in Kraft getreten. Was will der Staatsrat unternehmen? Umfahrung Visp und BSL-Berglinie Doris Schmidhalter-Näfen (SPO) sieht wegen der Schliessung des Gotthardstrassentunnels eine Lastwagenflut am Simplon. Es braucht einen Lastwagen-Verlad. Beat Rieder (CVPO) fürchtet, dass die Bergstrecke der BLS vom Kanton Wallis im Stich gelassen wird. Stefan Andenmatten (CSPO) wirft Sicherheitsfragen auf der Umfahrungsstrasse von Visp auf. Die Antworten werden in der kommenden NovemberSession gegeben. lth Walliser Bote Freitag, 10. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Noch selten hat die Überweisung einer Motion so viel Aufregung verursacht wie die zur Territorialreform der freisinnig-liberalen Fraktion. Praktisch jedes Lager sah sich vorgestern und gestern zu irgendwelchen Präzisierungen veranlasst. Auch die CVPo ortete Erklärungsbedarf. Laut Fraktionschef Beat Rieder hat sie sich in der Abstimmung enthalten, will aber die Motion bei ihrer Umsetzung vehement bekämpfen. Der Vorstoss richte sich gegen das oberwallis, gegen die Bergregionen und gegen die kleinen Gemeinden. Bei so fundamentalen Bedenken aber hätte die CVPo eigentlich Nein stimmen müssen, statt sich zu enthalten. Aber: tactique oblige… «Beitrittsgesetz zur Ratifizierung des Vertrages über die Mitwirkung der Kantonsparlamente bei der Ausarbeitung der Ratifizierung, dem Vollzug und der Änderung von interkantonalen Verträgen und von Verträgen der Kantone mit dem Ausland» – so lautete der offizielle Titel des ersten Verhandlungsgegenstandes des gestrigen Tages. Manche Tage beginnen mit stilistischen Schusswunden… Ein guter Geist des Blumenlieferanten hat sich gestern am Blumenschmuck zu schaffen gemacht. ohne grossen Erfolg: Das Ganze wirkt immer noch – irgendwie vergammelt. Selbst bei näherer Betrachtung bessert sich das Erscheinungsbild des Blumenschmucks nicht. «Ich verliere mich manchmal ein wenig zwischen den beiden Sprachen», räumte Staatsrat Cina ein, als er nach einem Fachausdruck in französischer Sprache suchte. Er mag sich trösten: Nous sommes tous un peu perdus quelquefois… Staatsrat Cina hatte noch einen anderen politisch-philosophischen Anflug: «Es gibt sicher irgendwo ein paar Glückliche», merkte er an, als die Freisinnig-Liberalen allenthalben Erhöhungen bei der Handänderungssteuer witterten, obwohl der Kanton insgesamt 9,5 Mio. Franken weniger einnehmen wird. An Tagen wie gestern herrscht auch im Ratspräsidium eine gewisse Hektik. So verpflegten sich der Präsident und der 1. Vizepräsident «fliegend» im Parlamentsgebäude. Dem Chronisten reichte es für einen Milchkaffee im nahen TeaRoom. Es geht auch schneller als gewöhnlich. Eine rigorose Redezeitbeschränkung, die vom Ratspräsidenten auch durchgesetzt wurde, trug ihre Früchte. Staatsrat Jacques Melly musste kurzfristig auf die Fafleralp reisen, weil der deutsche Bundespräsident dort zu dinieren geruhte. Darum werden die Antworten auf Fragen zu seinem Departement später erfolgen. | lth 3 Grosser Rat | Das Parlament behandelte Vorstösse zum Tourismus und das Umweltschutzgesetz Tourismus und Umweltschutz WALLIS | Zwei Schwerpunkte prägten gestern die Beratungen des Kantonsparlamentes: Vorstösse zum Tourismus und das kantonale Umweltgesetz. tung, die dem Gast und seinen Bedürfnissen dient. Wichtige Schritte lassen sich über das Wirtschaftsförderungsgesetz realisieren, also ohne neue Gesetzgebung. Auch wenn man eine Ohrfeige erhalten hat, will man jetzt energisch weitergehen. Das Parlament soll auf diesem Weg mitgehen. 2015 soll das Projekt realisiert sein. Das ist der Sinn der Marschrichtung von Tourismus 2015. Der Rat behandelt mehr als ein halbes Dutzend Vorstösse zum Tourismus und zur Tourismusgesetzgebung. Alle Fraktionen beteiligen sich an dieser Grundsatzdiskussion. Dies vor dem Hintergrund des Tourismusgipfels von Ende September. Das Walliser Umweltgesetz im Detail Wie weiter mit dem alten Tourismusgesetz? Der Rat lehnt eine Motion der SP-Linksallianz ab, die eine Fortsetzung der Tourismuspolitik auf der Grundlage des bisherigen Gesetzes fordert. Sie wird von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Die Freisinnig-Liberalen fordern die Aufhebung des Gesetzes von 1996. Darauf lassen sich keine Reformen aufpfropfen. Der Rat lehnt die Motion mit 68 zu 28 Stimmen (14 Enthaltungen) ab. In der Folge werden Motionen für die Schaffung des Tourismusobservatoriums und der Promotionsgesellschaft für den Walliser Tourismus überwiesen. Die Gemeinden sollen künftig verantwortlich sein für die Tourismuspolitik. Man muss mit der Vergangenheit brechen. Die Motion wird von der SP-Linksallianz bekämpft. Der Rat nimmt die Motion mit 54 zu 48 Stimmen (13 Enthaltungen) an. Die CSPO hinterlegt eine Motion für einen starken Walliser Tourismus. Der Tourismusgipfel soll Lösungen bringen. Die Motion wird angenommen. Eine weitere Motion der CSPO verlangt eine punktuelle Verbesserung des bestehenden Gesetzes. Die Motion wird von den Freisinnig-Liberalen bekämpft. Der Rat nimmt die CSPMotion mit 54 zu 52 Stimmen (17 Enthaltungen) an. Drei strategische Achsen für den Tourismus Die CVP Ober-, Mittel- und Unterwallis bringen eine Motion Walliser Tourismus: Wie weiter nach der Ablehnung des Tourismusgesetzes? für eine starke Marke Wallis ein. Man muss jetzt konkret handeln, notfalls auf der Grundlage des Gesetzes von 1996. Obwohl Erziehung 2000 abgelehnt worden war, funktioniert die Schule seither. Der Tourismus leidet gegenwärtig: Wirtschaft, Währung, Wetter – dazu kommt die Werbung. Es braucht mehr davon. Die Motion wird überwie- sen. Staatsrat Jean-Michel Cina warnt vor Immobilismus. Reformen wie das Tourismusobservatorium, wie die Promotionsgesellschaft gelte es so rasch wie möglich umzusetzen. Es geht jetzt darum, konkrete Schritte zu realisieren. Ein Pilotausschuss soll eine Marschrichtung festlegen. Dann sollen das Observatorium und die Promo- FoTo WB tionsgesellschaft so rasch wie möglich realisiert werden. Dann müssen die Finanzierung und die Strukturreformen an die Hand genommen werden. Das sind drei strategische Achsen, die es im Rahmen von Tourismus 2015 zu verfolgen gilt. Es wird sich zeigen, welche weiteren Achsen zu verfolgen sind. Wichtig ist die Marktbeobach- Es handelt sich um ein Ausführungsgesetz zur Bundesgesetzgebung. Die Detailberatung dreht sich meist um technischverfahrensrechtliche Fragen, da die Zielsetzung der Umweltgesetzgebung vom Bund her gegeben und im Rat unbestritten ist. Die CVPO (durch Philipp Matthias Bregy) verlangt kürzere Fristen. Es geht darum, die Fristen für die Verfahren zu kürzen oder kurze Fristen zu verankern. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten (CSPO) will das nicht im Gesetz regeln, sondern in den Ausführungsreglementen. Bei mehr als 90 Prozent der Gesuche wurden in jüngerer Vergangenheit die Fristen eingehalten. Der Rat nimmt den Antrag der CVPO mit 65 zu 50 Stimmen (2 Enthaltungen) an. Zwingendere Bestimmungen, wie von der SPLinksallianz (durch Doris Schmidhalter-Näfen) gefordert, werden abgelehnt. Weiter sind auch Massnahmen gegen die negativen Folgen der Nachtbeleuchtung mit 82 zu 34 Stimmen abgelehnt worden. In der Schlussabstimmung wird das Gesetz in erster Lesung mit 118 Ja-Stimmen (4 Enthaltungen) verabschiedet. Kommissionspräsident Stefan Andenmatten und Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten bezeichnen die Vorlage als ein taugliches Instrument, um die Walliser Umwelt und damit auch die Menschen im Kanton vor schädlichen Einflüssen schützen zu können. Die Vorlage geht an die zweite Lesung. lth Grosser Rat | Handänderungssteuer, Aufwertung von Stadt- und Dorfkernen, Hochspannungsleitung und Magerwiesen Reiches parlamentarisches Menü Das Amtsblatt attraktiver gestalten Daniela Bodenmüller (CVPO) verlangt eine Verschlankung und Neugestaltung der gedruckten Form des kantonalen Amtsblattes. Die Internet-Version ist benutzerfreundlicher zu gestalten. Vorstellbar wäre der Verweis in der gedruckten Form auf Internet-Dateien. Handänderungsund Pfandrechtssteuer Der Rat behandelt in der Detailberatung das Gesetz über die Handänderungs- und Pfandrechtssteuer. Der Dreh- und Angelpunkt ist der Ansatz der Handänderungssteuer. Die Kommission setzt sich schliesslich mit einem Kompromiss durch, der kleinere und mittelgrosse Handänderungen entlastet. Die zweite Kommission wird einige Vorschläge für eine Differenzierung der Ansätze noch einer näheren Prüfung unterziehen. Die Revision wie von der Kommission und von der Regierung vorgeschlagen bringt laut Staatsrat JeanMichel Cina Mindereinnahmen von 9,5 Mio. Franken. Die Stadt- und Dorfkerne aufwerten Der Rat verabschiedet das Gesetz mit 117 Ja-Stimmen (1 Enthaltung). Der Rat nimmt ein Postulat von Jean-Claude Vocat (freisinnig-liberal) zur Vereinfachung der Formalitäten zum Erwerb von landwirtschaftlichen Grundstücken mit 44 zu 33 Stimmen (3 Enthaltungen) gegen den Willen der Regierung an. Helena MooserTheler (SP-Linksallianz) will die Stadt- und Ortskerne stärken und Einkaufszentren «auf der grünen Wiese» zurückbinden. Es geht auch darum, die wilde Bauerei im Talgrund einzudämmen. Staatsrat Jean-Michel Cina bezeichnet die Befürchtungen als begründet. Man will eine Studie zum Thema aus dem Jahr 2002 aktualisieren. Sie soll 2011 vorliegen. Die Stadt- und Dorfkerne und die dezentrale Versorgung mit Gütern des täglichen Bedarfs sollen gefördert werden. Woher weht der Wind in der Energiepolitik? In einer Interpellation verlangt Gilbert Truffer (SP-Linksallianz) Auskunft über den Stand der Windenergie. Staatsrat Cina verweist auf das Konzept zur Förderung der Windenergie 2008. Der Staatsrat unterstützt diese Form der Energiegewinnung. Die Anlagen sollen auf geeignete Anlagen und in Windparks konzentriert werden. Das Konzept ist auch von den Umweltverbänden positiv aufgenommen worden. Hochspannungsleitung Chamoson–Ulrichen Der Rat wird heute Freitag mehrere aktuelle Vorstösse behandeln. Staatsrat Cina geht auf eine Interpellation von Grégoire Raboud (SP-Linksallianz) ein. Der Staatsrat hat eine neutrale Studie in Auftrag gegeben, um die Möglichkeiten einer Erdverlegung abzuklären. Federführend ist aber beim Bau von Hochspannungsleitungen der Bund und nicht der Kanton. Die Kantone werden nur konsultiert. Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone In einem Postulat weist Urs Kuonen (CVPO) darauf hin, dass die Gemeinden der Dienst- stelle Bedenken wegen der Regelung von Mager- und Trockenwiesen in der Bauzone mitgeteilt. Trotzdem ist nun die Bundesverordnung ungeschmälert in Kraft getreten. Was will der Staatsrat unternehmen? Umfahrung Visp und BSL-Berglinie Doris Schmidhalter-Näfen (SPO) sieht wegen der Schliessung des Gotthardstrassentunnels eine Lastwagenflut am Simplon. Es braucht einen Lastwagen-Verlad. Beat Rieder (CVPO) fürchtet, dass die Bergstrecke der BLS vom Kanton Wallis im Stich gelassen wird. Stefan Andenmatten (CSPO) wirft Sicherheitsfragen auf der Umfahrungsstrasse von Visp auf. Die Antworten werden in der kommenden NovemberSession gegeben. lth Le Nouvelliste GRAND CONSEIL Samedi 11 septembre 2010 21 jcz - pf La facture s’alourdit Z Bernard Rappaz les frais supplémentaires liés aux arrêts domiciliaires. PRÉFECTURE ET «NOUVELLISTE» IG AG PARLEMENTAIRE 44 000 FRANCS Esther Waeber-Kalbermatten veut faire payer à Oui, le préfet d’Entremont Jean-Maurice Tornay a tout à fait le droit de siéger au comité éditorial du «Nouvelliste». Hier, le conseiller d’Etat Maurice Tornay a profité de l’Heure des questions pour apaiser les tourments des députés Xavier Mottet (PLR) et Jean-Henri Dumont (ADG) qui s’étaient émus de voir un représentant de l’Etat «également intervenir au sein du pouvoir médiatique». Le chef du Département des institutions a tout d’abord tenu à préciser que Jean-Maurice Tornay siège au comité éditorial, «ad personam et nullement en qualité de préfet ou de représentant de l’Etat.» Pour le conseiller d’Etat d’Orsières, tant la loi sur les incompatibilités que celle traitant de leurs attributions n’empêchent pas un préfet d’exercer une telle activité. «Dans la mesure où la personne concernée n’enfreint pas les législations en vigueur et qu’elle exerce son mandat préfectoral à satisfaction, il n’appartient pas au Conseil d’Etat de juger de l’opportunité ou non d’un engagement annexe. L’intervention du comité éditorial s’exerce en plus a posteriori.» Une prise de position sans équivoque qui devrait mettre fin à une «affaire» que le président du comité éditorial du «Nouvelliste», Jean-Marie Fournier, a accueillie avec philosophie. «Je suis heureux de constater que la bonne marche du «Nouvelliste» revêt une telle importance aux yeux de nos élus. Ceci dit, je peux les rassurer: jamais le statut de préfet de Jean-Maurice Tornay n’a eu une quelconque influence sur la décision de l’inviter à rallier notre comité éditorial.» PASCAL GUEX Deux interpellations urgentes déposées sur la «fumeuse» affaire Rappaz, plus trois interventions à l’heure des questions: il a beaucoup été question du chanvrier de Saxon hier devant le Parlement. L’occasion pour la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten de mettre les choses au point et de répondre aux inquiétudes des députés. Qui va payer facture? Oui, la décision de placer Bernard Rappaz en arrêts domiciliaires aura un coût. «Un peu plus de 44 000 francs, soit 42 000 francs pour payer la surveillance exercée par les agents de Securitas et le solde pour les frais de police et de sécurisation de la ferme.» Pas question toutefois que cette facture incombe au final à l’Etat du Valais, si l’on en croit la cheffe du Département de la sécurité. «Les coûts de ces arrêts domiciliaires seront mis à la seule charge de Bernard Rappaz dès réception des considérants du Tribunal fédéral.» Et qu’en est-il des frais de son hospitalisation, longue de 44 jours à Genève, puis de 19 jours à Berne? Ce qui représente donc 63 jours à 260 francs la journée, selon le montant forfaitaire arrêté par les cantons. «Cette facture supérieure à 16 000 francs - et qui ne comprend pas les frais de transports - doit être prise en charge par l’assurance maladie de Bernard Rappaz.» Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ses décisions n’ont pas toujours été bien comprises et qu’elles ont pu heurter bien des convictions. HOFMANN/A DIFFICULTÉS DANS LES CO Pas de renforts en vue Quid de la collégialité? Oui, Esther Waeber-Kalbermatten a bel et bien tenu informés les autres membres de l’Exécutif cantonal de l’évolution de l’affaire. «Le grand public n’avait pas accès à toutes les données. Les autres conseillers d’État oui. J’ai soumis le dossier Rappaz à l’appréciation de mes collègues du gouvernement qui ont soutenu mes options et mes décisions.»Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ces décisions n’aient toujours été bien comprises et qu’elles aient pu heurter bien des convictions. «Ce n’était pas de la magnanimité, juste le respect du droit. L’exécution de la peine a lieu, mais de manière particulière, ce qui ne signifie pas facilitée. Le condamné retarde par exemple son doit à la semi-liberté.» Et une nouvelle grève de la faim? «Dans ce cas-là, il faut éviter tout populisme, toute politisation de l’affaire. Je vais donc continuer de faire preuve d’écoute, de pragmatisme, mais aussi de fermeté. L’Etat ne doit pas être pris en otage.» Dont acte. Il n’y a pas d’incompatibilité Le Gouvernement valaisan n’aura pas à étudier la possibilité de créer des postes d’assistants sociaux ou de psychologues scolaires pour traiter plus rapidement les situations délicates dans nos cycles d’orientation. Par 81 voix contre 36, le Parlement a en effet classé sans suite un postulat de l’Alliance de Gauche allant dans ce sens. ÉCHELLE DE SALAIRES DES AUTORITÉS JUDICIAIRES Consensus autour d’un compromis L’accouchement a certes été douloureux, mais le Valais pourra bel et bien appliquer dès l’an prochain une nouvelle loi réglant les rémunérations attribuées aux autorités judiciaires et aux représentants du Ministère public. Par 114 voix pour, 6 contre et 6 abstentions, le Parlement a en effet accepté hier un texte dont l’entrée en matière avait pourtant donné lieu à une véritable levée de boucliers contre la conseillère d’Etat socialiste Esther WaeberKalbermatten. Mieux, ce même Grand Conseil a décidé dans la foulée d’adopter cette loi en une seule lecture. Et ceci à une plus écrasante majorité encore (112 oui, 0 non et 7 abstentions). Pour les juges, procureurs et greffiers de ce canton, c’est l’assurance de pouvoir disposer dès le début 2011 d’une échelle de salaires clairement définie. Pour le plus grand soulagement de Nicolas Voide (PDCB). «La loi n’est pas parfaite, mais néanmoins nécessaire pour pouvoir rétribuer correctement les autorités judiciaires dès le 1er janvier prochain.» Le diable se cachant dans le détail, la discussion a été vive sur des points mineurs. Comme l’attribution d’une indemnité forfaitaire de... 150 francs par semaine destinée aux magistrats astreints à des services de piquet en dehors des heures ordinaires de travail. Indemnité contestée par l’Alliance de Gauche - qui estimait que ces juges gagnaient suffisamment bien leur vie - mais qui a finalement passé la rampe du Parlement avec 79 oui contre 36 non et 9 abstentions. PG DÉNONCER LA CONVENTION DE BERNE? Non à la résolution urgente L’UDC a fait chou blanc dans sa tentative de faire voter une résolution urgente invitant notre pays à dénoncer la Convention de Berne. Franz Ruppen a eu beau rappeler que le loup continuait à faire des ravages, son argumentaire n’a pas convaincu. Au contraire de celui du conseiller d’Etat Jacques Melly qui estimait qu’il était inutile d’en rajouter une couche. «La volonté du Valais est claire et connue. Laissez nos élus agir à Berne et dites non à une résolution superfétatoire.» Un avis suivi par 81 députés contre 28. PASCAL GUEX PUBLICITÉ LEASING Test and Smile 3,9 % CIVIC Dès CHF 26 900.– net 3 ou 5 portes ACCORD 1 Dès CHF 36 400.– net CR-V 2 Break ou limousine * Leasing (ou prime) valable jusqu’au 31.12.2010. 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CR-V 2.0i Comfort, 110 kW/150 ch, 1997 cm3, 5 portes avec 4 roues d’hiver Yokohama/Pirelli gratuites, avec jantes alu, pour tout achat jusqu’au 31.12.2010. 4. Insight Hybrid 1.3i « S », 72 kW/98 ch, 1339 cm3, 5 portes. Modèle illustré : Insight Hybrid 1.3i Elegance, 72 kW/98 ch, 1339 cm3, 5 portes, CHF 31 900.– net. 5. Jazz 1.2i « S », 66 kW/90 ch, 1198 cm3, 5 portes. Conditions valables auprès des concessionnaires participant. Dès CHF 37 400.– net Real Time 4x4 4 roues d’hiver offertes d’une valeur de CHF 2400.– INSIGHT HYBRID 3 Dès CHF 29 800.– net 8 ans de garantie JAZZ 4 Dès CHF 16 900.– net 5 « Sièges magiques » Véhicules les plus sûrs pour les passagers et les autres usagers de la route (ATE 2010) 1. Civic 2. Accord 3. Insight Hybrid www.honda.ch Walliser Bote Samstag, 11. September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Ein Hauch von Herbst liegt über dem Land: Nebelschwaden am Morgen, wegen der trockenheit sich früh verfärbende Bäume, das grelle Herbstlicht über die Mittagsstunden, das in den Augen schmerzt. Der Sommer ist dahin. Schon… Die SVP oberwallis legt Wert auf die Feststellung, dass sie sich gegen Eintreten auf die Zivilschutzvorlage ausgesprochen hat. Eintreten blieb also nicht unbestritten, wie wir irrtümlich gemeldet haben, sondern wurde mit 102 zu fünf Gegenstimmen beschlossen. Immerhin: Im elektronischen Bericht auf www.1815.ch war die Meldung richtig. Wir bitten um Kenntnisnahme. Jean-François Copt ist dem Grossen Rat ein bestimmter, ruhiger und effizienter Präsident. Der amtierende Landeshauptmann verfügt zudem über die Gabe des trockenen Humors. Rund 200000 Franken verdient ein Kantonsrichter, mit den Zuschüssen für das Präsidium ein paar tausender mehr. Verglichen mit den Löhnen der Staatsbank sind diese Bezüge eher bescheiden. Dort verdient der viertelamtliche Präsident des Verwaltungsrates – eine satte Viertelmillion, selbst bei einem reduzierten Pensum… Wenn an einem einzigen Vormittag 33 persönliche Vorstösse traktandiert werden müssen, dann sagt das alles über die Vorstosswut und Vorstossflut im Parlament. Die Walliser Regierung will alles unternehmen, um allzu strenge Regulierungen im Zusammenhang mit Helikopterflügen im Gebirge zu verhindern. Franz Ruppen (SVP/Freie Wähler) verlangt die Kündigung der Berner Konvention zum Schutz der Grossraubtiere. Es geht darum, den Schutz des Wolfes aufzuheben. Staatsrat Jacques Melly warnt davor, diesen Vorstoss zu überweisen, weil er kontraproduktiv sein könnte. Der Rat lehnt die dringliche Resolution mit 81 zu 28 Stimmen (11 Enthaltungen) ab. Staatsrat Maurice tornay hat während der gestrigen Steuerdebatte geschickt laviert und die Vorlage weitgehend in der Version des Staatsrates und der Kommission über die Runden gebracht. In der Schlussabstimmung wurde die Revision denn auch äusserst komfortabel mit 118 Stimmen (3 Enthaltungen) verabschiedet. Der Rat läuft am Limit. Mehr verträgt es nicht mehr an traktandierten Geschäften. Das Gesetz über den Zivilschutz ist ebenfalls ohne fundamentale Änderungen verabschiedet worden. Dienstchef Cina bezeichnete die Vorlage als rundum tauglich. Der Rat verabschiedet die Vorlage mit 104 zu 5 Stimmen bei einer Enthallth tung. 3 Grosser Rat | Das Walliser Kantonsparlament hat sich gestern mit dem Fall Rappaz auseinandergesetzt Bernard Rappaz muss mit härterer Gangart rechnen SITTEN | Der Unterwalliser Hanfbauer muss künftig mit einer härteren Gangart rechnen. Im Kantonsparlament wurde die «Milde» der Regierung kritisiert. Kollegium. Gestützt auf die Aussagen ihrer Kollegen, die sich des Dossiers nach dem Ferienende angenommen hatten, präzisierte sie, dass die Regierung hinter ihrem Vorgehen stehe. Auf die teils hämische Kritik vorab der SVP reagierte sie gestern auch mit einiger Härte: «Ich la mi nid la netigu» – «Ich lasse mich nicht nötigen – und der Staat lässt sich nicht in Geiselhaft nehmen», rief die Departementsvorsteherin nicht ohne Emotionen in den Saal. Nach ihrer Erklärung applaudierte ein Teil der Abgeordneten. Mehr als ein halbes Dutzend Vorstösse im Walliser Grossen Rat haben sich gestern mit dem Umgang der Regierung mit dem hungerstreikenden Hanfbauern Bernard Rappaz befasst: Dabei haben vor allem die CVP Unterwallis, aber auch die Freisinnig-Liberalen und vor allem die SVP die zu weiche Linie des für den Strafvollzug zuständigen Departementes von Esther Waeber-Kalbermatten zum Teil harsch kritisiert. Die Regierung habe sich von einem rechtmässig verurteilten, mehrfachen Straftäter vorführen lassen; Rappaz tanze den Behörden und der Justiz förmlich auf der Nase herum. Rappaz muss Kosten übernehmen Bernard Rappaz muss laut Walliser Regierung die Kosten für seinen Hausarrest – zur Hauptsache für die Überwachung – selber übernehmen. Dafür dürfte ihm ein Betrag von rund 44 000 Franken in Rechnung gestellt werden. Bernard Rappaz hatte während seinem Hungerstreik 30 Tage auf seinem Hof in Saxon verbracht. Mit der Überwachung wurde eine private Sicherheitsfirma betraut. Rappaz muss zudem auch einen Teil der Spitalkosten übernehmen, weil sein Hungerstreik eine Einlieferung zuerst ins Unispital von Genf und dann ins Inselspital in Bern nötig machte. Esther Waeber: «Ich la mi nid la netigu» Die Departementsvorsteherin zeichnete noch einmal die Entwicklung im Fall Rappaz in den vergangenen Jahren nach und erläuterte, dass es im Umgang mit hungerstreikenden Häftlingen, die zu allem entschlossen seien, keine umfassende und vollständige gesetzliche Regelung gegeben habe. Darum stellt für sie der Hafturlaub für Rappaz nach der längeren Hospitalisierung eine pragmatische Lösung dar. Erst seit Ende August liege das Bundesgerichtsurteil vor, das klipp und klar sage, dass man einen Menschen im Gefängnis nicht sterben lassen dürfe und dass nötigenfalls eine Zwangsernährung anzuordnen sei. Aus dem Urteil gehe aber auch klar hervor, dass ein Hafturlaub aus medizinisch-ethischen Gründen nicht mehr infrage komme. Rappaz habe Kompromiss bei den Gerichtsschreibern Fall Rappaz: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird für die Umsetzung des Bundesgerichtsentscheides sorgen. Foto WB schon früher von Hafturlaub profitiert, allerdings ohne dass dies dermassen stark mediatisiert und auch verpolitisiert worden sei, sagte die Departementsvorsteherin. Regierung steht hinter der Staatsrätin Auf eine konkrete Frage äusserte sich Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten auch zur Haltung der Regierung als Beim Gesetz über die Gehälter der Gerichtsbehörden und der Staatsanwaltschaft wurde der heikle und umstrittene Punkt der künftigen Entlöhnung der Gerichtsschreiber mit einem Kompromiss geregelt, den die CVP Unterwallis formuliert hatte. Bevor entschieden wird, ob die Gerichtsschreiber wie bisher entlöhnt werden sollen oder ob sie den Verwaltungsjuristen gleichgestellt werden sol- len, sollen vergleichende Studien auf gesamtschweizerischer Ebene angestellt werden. Rhonekorrektion und Steuergesetz Auch im Oberwallis soll die dritte Rhonekorrektion unter die Lupe genommen werden. Dies sicherte Staatsrat Jacques Melly zu, nachdem ihn Oberwalliser Abgeordnete der CVPO auf ungelöste Fragen angesprochen hatten. Das Konzept und auch die Gefahrenkarten werden überarbeitet. Beim kantonalen Steuergesetz folgte der Rat weitgehend der Regierung und der Kommission. Auch bei umstrittenen Fragen wie der Handänderungssteuer nach 25 Jahren wurden Anträge für eine vollständige Befreiung abgelehnt. Einzig bei der Steuerbefreiung von Vereinen wich das Parlament von der staatsrätlichen «Ideallinie» ab. Hier werden sich allerdings nur Steuerersparnisse von einigen wenigen Millionen ergeben. Das Zivilschutzgesetz ist in ähnlichem Sinne und Geiste behandelt worden. Es geht darum, das Zivilschutzwesen enger mit der Feuerwehr zu koordinieren und zu professionalisieren. Die unterschiedliche Praxis im Ober- und Unterwallis hatte dabei keinen Einfluss auf die Beratungen. Während im Unterwallis länger schon mit professionellen Strukturen gearbeitet wird, stützt man sich im Oberwallis auf ein Milizsystem. lth INFORMATION Wegen technischer Probleme müssen wir uns heute bedauerlicherweise mit einer stark gekürzten Version der Grossratsberichterstattung begnügen. Wir bitten die Leserschaft um Kenntnisnahme und entschuldigen uns dafür auch bei den betroffenen Abgeordneten. Die ETH Zürich verteidigt ihr Energiekonzept «Der Bergkristall glänzt doch» ZERMATT | Die ETH Zürich will sich ihre Innovationsleistung in Sachen nachhaltige EnergieTechnologien bei der neuen Monte-Rosa-Hütte nicht durch Kritiker vom Brot streichen lassen. In einem Communiqué bekräftigt sie deshalb, dass hinter dem Neubau die Vision stehe, in einer absoluten Extremlage ein nachhaltiges Werk zu realisieren. Diese Nachhaltigkeit erschöpfe sich nicht darin, möglichst viele Solarpanels anzubringen, sondern bedeute ein ausgewogenes Verhältnis von Ökologie und Ökonomie. Die verschiedenen Projektpartner hätten dabei die verschiedensten Energiegewinnungsoptionen durchdacht und sich schliesslich für den heute installierten Energie-Mix als optimale Lösung entschieden. Übliche Normen genutzt Und dieser besteht laut ETH für die Monte-Rosa-Hütte bei einem energetischen Selbstversorgungsgrad von 90 Prozent. Dies unter Ausschluss der Kochenergie, die im konkreten Fall durch Propangas und Strom geliefert wird. Damit lehne man sich an alle bekannten Labels und Schweizer Normen, die in Sachen Minergie-Standard stets ohne Kochenergie definiert seien. So klammert beispielsweise auch das Label «Minergie-P», mit der die Monte-Rosa-Hütte am 17. September 2010 ausgezeichnet wird, die Kochenergie aus. Es sei nie verheimlicht worden, dass der Selbstversorgungsgrad unter Berücksichtigung der Kochenergie bei rund 70 Prozent liege. Mehr nicht sinnvoll Die Kontroverse war letztes Wochenende im Anschluss an die Vergabe des Solarpreises durch den Präsidenten der Fachjury entstanden. Er hatte der Bauherrschaft vorgeworfen, sich mit falschen Daten zu brüsten. Die ETHZ und mit ihr die am Projekt beteiligten Partner, darunter auch die mit der Umsetzung des Energiekonzeptes beauftragte Lauber IWISA AG aus Naters, haben sich dagegen energisch zur Wehr gesetzt. Die Produktion eines Energieüberschusses, wie von der Solarpreis-Jury gefordert, sei für die Monte-Rosa-Hütte nicht sinnvoll, weil man für den Energieüberschuss vor Ort gar keine Verwendung habe. Ausserdem hätte die weitere Optimierung bis zur absolut energieautarken Hütte unverhältnismässig hohe Kosten verursacht. Auch so sei aber das Konzept ein grosser Erfolg, gelte doch ein Selbstversorgungs- grad von 90 Prozent ohne Kochen selbst im Flachland als ehrgeiziges Ziel. Bei der Hütte gelte es ausserdem noch, die Abwasserreinigungsanlage zu berücksichtigen, weil die Hütte an keine Kläranlage angeschlossen ist, das Abwasser aber in gereinigtem Zustand an die Umwelt abgegeben werden soll. Konzepte für die Praxis testen Die Monte-Rosa-Hütte stellt für die ETHZ ein Forschungsprojekt dar, an dem Konzepte für die Praxis ausgetestet werden sollen. So erarbeitet beispielsweise ein Doktorand ein einzigartiges Energiemanagement, das die Haustechnik mithilfe von Wetterprognosen, Gästebuchungen und weiteren Daten vorausschauend steuert und so den Energieselbstversorgungsgrad weiter steigert. 10 000 Besucher bis zum Saisonende Die neue Monte-Rosa-Hütte erlebte in diesem Sommer einen echten Touristen-Ansturm. Bis zum Saisonende wird sie wohl von bis zu 10 000 Personen besucht worden sein. Damit wurden die Erwartungen weit übertroffen. Bisher waren es pro Saison rund 5000 Besucher auf der Hütte. Dieses hohe Besucheraufkommen bedarf deshalb einer weiteren Optimierung des Energiesystems wie der Abwasserreinigungsanlage. «Der Bergkristall glänzt also dank seiner innovativen Technologien trotz Kritik weiter», sagt die ETH. Anzufügen bleibt hier, dass der Hüttenweg angesichts der fortschreitenden Gletscherschmelze nicht unterschätzt werden darf und ohne kundige Führung einige Gefahren birgt, dies insbesondere beim Übergang vom Fels aufs Eis. tr L’action a été menée LE MATIN SAMEDI 11.09.2010 aux aurores hie r matin. –dr SUISSE 11 Les jeunes sont moins tentés pa préven r la boisson tion. DÉPUTÉ ET CHÔMEUR ABONDANCE Les bolets poussent comme des champignons cette année. MAXPPP Pub Il s’engage pour serrer la vis de l’assurancechômage. Le député UDC genevois Eric Bertinat est pourtant sans-emploi. Le chanvrier devra régler le coût de sa détention à domicile. La détention à domicile de Bernard Rappaz a coûté un peu plus de 44 000 francs, soit environ 1460 francs par jour. La facture sera adressée au chanvrier, a indiqué hier au Grand Conseil valaisan la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten. Le détenu valaisan a passé une trentaine de jours en détention dans sa ferme de Saxon (VS). Cela a occasionné des frais de surveillance par une société habilitée pour un montant de 42 000 francs environ. Le reste se répartit entre les contrôles de police et le matériel pour sécuriser le périmètre. SECONDE ARDOISE Dans le cadre de deux interpellations urgentes issues des rangs de la droite, la cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration a encore précisé que Bernard Rappaz devrait aussi assumer une partie des coûts induits par son hospitalisation à Genève et à Berne. Soit en tout quelque 16 000 francs. Interpellée par les élus sur l’alimentation forcée, Esther Waeber-Kalbermatten n’a pas pu indiquer comment elle serait pratiquée. «La Cour européenne des droits de l’homme n’exclut pas qu’elle puisse être menée dans le respect de la dignité humaine», a-t-elle toutefois précisé. La conseillère d’Etat a affirmé être soutenue par l’ensemble du gouvernement valaisan dans ses décisions et ses options dans cette affaire. Elle a rappelé que «la grève de la faim en milieu pénitentiaire soulève beaucoup de problèmes et que la législation en la matière est lacunaire». £ ats Keystone/Jean-Christophe Bott La pub lancée par les partisans de la révision de l’assurance-chômage est parue hier. «Cette révision ne pénalise pas les chômeurs de plus de 50 ans», y promet le député UDC genevois Eric Bertinat. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Sauf qu’il a justement plus de 50 ans: 54. Et qu’il est au chômage. Le résultat est insolite. D’abord, il est rare qu’un député soit chômeur. Surtout, Eric Bertinat plaide pour une révision qui toucherait les indemnités des jeunes et des plus de 50 ans. Un autogoal? «Honnêtement, répond-il, j’ai d’abord pensé à mon nombril et me suis demandé ce que ça changerait LA FOLIE DES CHAMPIGNONS MYCOLOGIE Bolets et autres espèces comestibles foisonnent. Mais les vénéneux aussi. Les contrôleurs ne chôment pas. «Ah, c’est sûr, c’est une belle année à champignons!» se réjouit Jean-Martin Ducommun, président de l’Association suisse des contrôleurs officiels de champignons (VAPKO). Une satisfaction d’autant plus grande que l’année passée bolets et chanterelles avaient boudé en raison de la sécheresse et de la bise. «On avait même hésité à faire passer les examens de contrôleur, car on peinait à réunir les espèces. Alors que cette année on trouve toutes sortes de spécimens, y compris des très rares.» Une «saison très intéressante» pour le Genevois Jean-Jacques Roth aussi. «Non seulement on trouve des bolets à qui mieux mieux, mais on revoit des espèces disparues ces dernières années. Attention, cela signifie donc aussi que les champignons toxiques sont plus abondants!» met en garde le président de la Société mycologique de Genève. Et d’expliquer qu’on trouve actuellement beaucoup d’amanites phalloïdes dans les forêts romandes (lire encadré). CONTRÔLEURS DÉBORDÉS Bernard Rappaz devrait aussi assumer une partie des coûts de ses séjours à l’hôpital. « Cette révisi on ne pénalise pas le chômeurs de s pl de 50 ans. N us i dans la qualité du pl acement, ni dans les m esures actives prop osées. Les in de journalières seront versée mnités s sans altératio n aucune craint : il n’y a donc e à avoir. » Eric VOTATIONS 44 000 FRANCS Certains contrôleurs se retrouvent ainsi débordés. «Oui, c’est vrai, on ne chôme pas, poursuit Jean-Martin Ducommun, qui exerce à Boudry (NE). Déjà à partir du milieu du mois d’août, j’ai eu beaucoup plus que d’habitude.» Si l’année passée seulement 2 tonnes de champignons ont été vérifiées dans toute la Suisse romande, une année prolifique en voit passer jusqu’à cinq fois plus. Dans le Val-de-Travers, Jocelyne Valobonsi avoue qu’une organisation bien ficelée est nécessaire pour ne pas se retrouver débordée. «Je fais ça sur appel téléphonique, sans quoi je me retrouve avec dix personnes en même temps.» Selon elle, aller aux champignons est un «hobby qui a pris de l’ampleur. On voit de plus en plus d’amateurs qui s’y mettent.» Même constat chez Jean-Joseph Gilgen, qui examine les paniers dans son restaurant d’Arconciel (FR). «Là, ça commence tout juste, et je sais que les bonnes années des files d’attente se forment jusqu’en dehors du restaurant!» rit-il, expliquant qu’il ne craint pas l’affluence. «Je préfère quand il y a du monde que personne!» Il explique qu’il «récolte» tous les champignonneurs de la région de Marly jusqu’à Fribourg. Tout comme Ernest Marguerat, qui, à 96 ans, contrôle tout ce qui se trouve entre Lausanne et Vevey. «Eh oui, j’hérite de tout le monde. Mais j’arrive encore à suivre. Il faut dire que les examens sont difficiles, il faut être motivé!» Heureusement, il s’en trouve encore des personnes motivées, comme le confirme le président de la VAPKO. Hier, il a fait passer avec succès les examens à six candidats. Qui tombent au bon moment. é Muriel Jarp DITES-LE-NOUS Mangeriez-vous des champignons non contrôlés? www.lematin.ch/champignon ATTENTION AUX AMANITES Stocklib Si les bolets champignonnent cette saison, il en va de même pour les espèces toxiques. Selon JeanMartin Ducommun, l’amanite phalloïde est à considérer comme «l’ennemi No 1». Tous les mycologues le confirment: elle pullule actuellement. Les amateurs sont invités à se renseigner au préalable. «Elle est facile à reconnaître, mais certains cueilleurs occasionnels n’ont aucune connaissance, même la plus basique.» Les conséquences peuvent être mortelles et, même si des traitements existent désormais, ils sont lourds et coûteux, et des séquelles importantes au niveau du foie ou des reins sont à craindre. Autre champignon à éviter, les entolomes livides, responsables de sérieuses coliques. Pour trouver un contrôleur: www.vapko.ch «JE PLEURNICHERAI EN JANVIER SI JE N’AI RIEN TROUVÉ» Eric Bertinat (UDC/GE) pour moi si c’était accepté. Les économies font toujours mal quelque part, il y a des sacrifices. Reste qu’ils sont collectivement acceptables pour assurer la pérennité de l’assurance-chômage.» Voilà pour ses arguments. Voilà pourquoi il plaide pour un oui le 26 septembre. ENTRE LES GOUTTES Et Eric Bertinat reconnaît que, si les critères voulus par la révision étaient en vigueur aujourd’hui, il ne serait pas touché personnellement. «J’ai travaillé durant huit ans d’affilée, il n’y a donc pas de trous dans mon parcours profes- MESSAGE L’homme a accroché une banderole frappée du slogan «Les requérants d’asile ne sont pas des animaux». Keystone/Walter Bieri mandat de l’O ffic publique. Depu e fédéral de la santé is février 2005, la à l’emporter de boissons alc vente ooliques est interdite da ns les magasin 21 h et 7 h. Entre s entre 2005 et 2007, le bre d’admission s aux urgences nom pour al coolisation aig uë a baissé de 35%. Berti député, actuelnat lement au chô ma SAUVONS NO TRE ge ASSURANCE UI CHÔMAGE FER Genève, RAPPAZ PAIERA LA FACTURE Les restrictions en matière de vente d’alco ol la consommatio ont permis de limiter n chez les jeu nes, par ticulièrement chez les 10 -15 ans – moins, en rev 29 ans. C’est ce anche, chez les 16qui ressort d’u ne étude réalisée par Ad diction Info Su isse sur GE 11 SAMEDI 11.09.2010 LE MATIN élection s. Réunis hie r soir, les Verts de la Ville ont choisi Esther Alder et Bo ris Drahusak comme candid ats à la mairie. Les élections aur ont lieu au printemps. CP 5278, 1211 10 SUISSE el-Air. Ecolos en cour se resp: Stéphani e Ruegsegger, FER Ge, udget sion e déci 2011 annonce en n’est arrêtée effet un trans avant une fert de la levée présentation du des sociétés de la Mu déchets des le Conseil mu budget devant nicipal. «Nous nicipalité vers re le privé. Un ap grettons qu’un pe parti ait recours en cours. «Cela l d’offres est à de tels pro a un coût social cédés», conclu t- ell e. –sh ahïn amm ane Pub À LA RÉVISI ON LE 26 SEPT www.sauvezEMBRE -laci.ch GE_geneve1 15P_Sortie 7 septembre 201 0 10:24 PM _mtp_2_ Geneve SANS EMPLOI 5 Le Genevois sait que se retrouver sans emploi est un avantage pour la campagne. L’affiche spécifie d’ailleurs: «Eric Bertinat, député, actuellement au chômage». Christian Bonzon sionnel récent.» Actuellement, pour les moins de 55 ans, cotiser durant un an donne droit à un an et demi de prestations. Si la révision est acceptée, il faudra travailler durant un an et demi pour y avoir droit. Politiquement, le Genevois sait que se retrouver sans emploi est un avantage pour la campagne. L’affiche spécifie d’ailleurs: «Eric Bertinat, député, actuellement au chômage». «Chômeur, ce n’est pas une banderole qu’on brandit fièrement… On fait plutôt profil bas. Mais, là, un chômeur qui s’engage pour des économies dans l’assurance-chômage, ça suscite la curiosité. Et je peux prétendre savoir de quoi je parle.» Pour le reste, le député UDC – qui a récemment défrayé la chronique avec sa proposition iconoclaste d’accueillir les régions limitrophes comme la Hau- te-Savoie dans la Confédération – se décrit comme «un chômeur parmi d’autres». Le désormais ex-secrétaire général de l’UDC Genève est sans emploi depuis mai dernier. Il tente de dénicher des offres – «auxquelles on ne correspond jamais de manière complète». Essaie de décrocher des entretiens d’embauche. Eric Bertinat a six enfants de 9 à 22 ans et touche 80% de son ancien salaire de secrétaire général, qu’il n’entend pas révéler. Ainsi que ses indemnités de parlementaire. «En moyenne entre 1000 et 1500 francs par mois.» Avec un avantage en tant qu’élu du peuple. «Ces montants ne sont pas imposables et pas comptés comme gains intermédiaires.» QUATRE «TARES» TRAIN DE VIE RÉDUIT Malgré une formation en horlogerie et en microtechnique – «Je n’ai plus pratiqué depuis des lustres, je suis largué dans ces secteurs» – il cherche un poste administratif. «J’ai beaucoup de compétences, mais ne suis pas pointu dans un domaine précis. Sinon, j’ai 54 ans, j’ai une certaine visibilité, je suis un élu et je suis UDC: pour beaucoup d’employeurs, ça fait quatre tares», sourit-il. Au final, explique-t-il, il manque tout de même 20% à la fin du mois. «Le train de vie baisse un peu, il y a moins de sorties. On réduit la voilure en attendant des jours meilleurs. Je ne suis qu’au pied de la montagne dans ma recherche d’emploi. Mais je me laisse un peu de temps. Disons que je pleurnicherai en janvier si je n’ai rien trouvé.» £ Renaud Michiels 5 HEURES SUR UNE GRUE DÉSESPÉRÉ Il tient la police en haleine à Zurich en menaçant de se jeter dans le vide. Un Turc de 27 ans a tenu la police en haleine durant cinq heures hier matin à Zurich en grimpant sur une grue de chantier haute de 40 m. Après avoir déroulé une banderole frappée du slogan «Les requérants d’asile ne sont pas des animaux», il a menacé de se jeter dans le vide avant d’y renoncer. La police municipale a été mise en alerte peu après 7 h. A la mi-journée, des spécialistes ont réussi à dissuader l’homme, apparemment désespéré, de sauter de la grue située sur le chantier du parking souterrain de l’Opéra. Une fois revenu sur la terre ferme, il a été emmené par la police. £ ats Le Nouvelliste GRAND CONSEIL Samedi 11 septembre 2010 21 jcz - pf La facture s’alourdit Z Bernard Rappaz les frais supplémentaires liés aux arrêts domiciliaires. PRÉFECTURE ET «NOUVELLISTE» IG AG PARLEMENTAIRE 44 000 FRANCS Esther Waeber-Kalbermatten veut faire payer à Oui, le préfet d’Entremont Jean-Maurice Tornay a tout à fait le droit de siéger au comité éditorial du «Nouvelliste». Hier, le conseiller d’Etat Maurice Tornay a profité de l’Heure des questions pour apaiser les tourments des députés Xavier Mottet (PLR) et Jean-Henri Dumont (ADG) qui s’étaient émus de voir un représentant de l’Etat «également intervenir au sein du pouvoir médiatique». Le chef du Département des institutions a tout d’abord tenu à préciser que Jean-Maurice Tornay siège au comité éditorial, «ad personam et nullement en qualité de préfet ou de représentant de l’Etat.» Pour le conseiller d’Etat d’Orsières, tant la loi sur les incompatibilités que celle traitant de leurs attributions n’empêchent pas un préfet d’exercer une telle activité. «Dans la mesure où la personne concernée n’enfreint pas les législations en vigueur et qu’elle exerce son mandat préfectoral à satisfaction, il n’appartient pas au Conseil d’Etat de juger de l’opportunité ou non d’un engagement annexe. L’intervention du comité éditorial s’exerce en plus a posteriori.» Une prise de position sans équivoque qui devrait mettre fin à une «affaire» que le président du comité éditorial du «Nouvelliste», Jean-Marie Fournier, a accueillie avec philosophie. «Je suis heureux de constater que la bonne marche du «Nouvelliste» revêt une telle importance aux yeux de nos élus. Ceci dit, je peux les rassurer: jamais le statut de préfet de Jean-Maurice Tornay n’a eu une quelconque influence sur la décision de l’inviter à rallier notre comité éditorial.» PASCAL GUEX Deux interpellations urgentes déposées sur la «fumeuse» affaire Rappaz, plus trois interventions à l’heure des questions: il a beaucoup été question du chanvrier de Saxon hier devant le Parlement. L’occasion pour la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten de mettre les choses au point et de répondre aux inquiétudes des députés. Qui va payer facture? Oui, la décision de placer Bernard Rappaz en arrêts domiciliaires aura un coût. «Un peu plus de 44 000 francs, soit 42 000 francs pour payer la surveillance exercée par les agents de Securitas et le solde pour les frais de police et de sécurisation de la ferme.» Pas question toutefois que cette facture incombe au final à l’Etat du Valais, si l’on en croit la cheffe du Département de la sécurité. «Les coûts de ces arrêts domiciliaires seront mis à la seule charge de Bernard Rappaz dès réception des considérants du Tribunal fédéral.» Et qu’en est-il des frais de son hospitalisation, longue de 44 jours à Genève, puis de 19 jours à Berne? Ce qui représente donc 63 jours à 260 francs la journée, selon le montant forfaitaire arrêté par les cantons. «Cette facture supérieure à 16 000 francs - et qui ne comprend pas les frais de transports - doit être prise en charge par l’assurance maladie de Bernard Rappaz.» Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ses décisions n’ont pas toujours été bien comprises et qu’elles ont pu heurter bien des convictions. HOFMANN/A DIFFICULTÉS DANS LES CO Pas de renforts en vue Quid de la collégialité? Oui, Esther Waeber-Kalbermatten a bel et bien tenu informés les autres membres de l’Exécutif cantonal de l’évolution de l’affaire. «Le grand public n’avait pas accès à toutes les données. Les autres conseillers d’État oui. J’ai soumis le dossier Rappaz à l’appréciation de mes collègues du gouvernement qui ont soutenu mes options et mes décisions.»Esther Waeber-Kalbermatten a dit hier avoir conscience que ces décisions n’aient toujours été bien comprises et qu’elles aient pu heurter bien des convictions. «Ce n’était pas de la magnanimité, juste le respect du droit. L’exécution de la peine a lieu, mais de manière particulière, ce qui ne signifie pas facilitée. Le condamné retarde par exemple son doit à la semi-liberté.» Et une nouvelle grève de la faim? «Dans ce cas-là, il faut éviter tout populisme, toute politisation de l’affaire. Je vais donc continuer de faire preuve d’écoute, de pragmatisme, mais aussi de fermeté. L’Etat ne doit pas être pris en otage.» Dont acte. Il n’y a pas d’incompatibilité Le Gouvernement valaisan n’aura pas à étudier la possibilité de créer des postes d’assistants sociaux ou de psychologues scolaires pour traiter plus rapidement les situations délicates dans nos cycles d’orientation. Par 81 voix contre 36, le Parlement a en effet classé sans suite un postulat de l’Alliance de Gauche allant dans ce sens. ÉCHELLE DE SALAIRES DES AUTORITÉS JUDICIAIRES Consensus autour d’un compromis L’accouchement a certes été douloureux, mais le Valais pourra bel et bien appliquer dès l’an prochain une nouvelle loi réglant les rémunérations attribuées aux autorités judiciaires et aux représentants du Ministère public. Par 114 voix pour, 6 contre et 6 abstentions, le Parlement a en effet accepté hier un texte dont l’entrée en matière avait pourtant donné lieu à une véritable levée de boucliers contre la conseillère d’Etat socialiste Esther WaeberKalbermatten. Mieux, ce même Grand Conseil a décidé dans la foulée d’adopter cette loi en une seule lecture. Et ceci à une plus écrasante majorité encore (112 oui, 0 non et 7 abstentions). Pour les juges, procureurs et greffiers de ce canton, c’est l’assurance de pouvoir disposer dès le début 2011 d’une échelle de salaires clairement définie. Pour le plus grand soulagement de Nicolas Voide (PDCB). «La loi n’est pas parfaite, mais néanmoins nécessaire pour pouvoir rétribuer correctement les autorités judiciaires dès le 1er janvier prochain.» Le diable se cachant dans le détail, la discussion a été vive sur des points mineurs. Comme l’attribution d’une indemnité forfaitaire de... 150 francs par semaine destinée aux magistrats astreints à des services de piquet en dehors des heures ordinaires de travail. Indemnité contestée par l’Alliance de Gauche - qui estimait que ces juges gagnaient suffisamment bien leur vie - mais qui a finalement passé la rampe du Parlement avec 79 oui contre 36 non et 9 abstentions. PG DÉNONCER LA CONVENTION DE BERNE? Non à la résolution urgente L’UDC a fait chou blanc dans sa tentative de faire voter une résolution urgente invitant notre pays à dénoncer la Convention de Berne. Franz Ruppen a eu beau rappeler que le loup continuait à faire des ravages, son argumentaire n’a pas convaincu. Au contraire de celui du conseiller d’Etat Jacques Melly qui estimait qu’il était inutile d’en rajouter une couche. «La volonté du Valais est claire et connue. Laissez nos élus agir à Berne et dites non à une résolution superfétatoire.» Un avis suivi par 81 députés contre 28. PASCAL GUEX PUBLICITÉ LEASING Test and Smile 3,9 % CIVIC Dès CHF 26 900.– net 3 ou 5 portes ACCORD 1 Dès CHF 36 400.– net CR-V 2 Break ou limousine * Leasing (ou prime) valable jusqu’au 31.12.2010. 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September 2010 WALLIS PARLAMENTS-SPLITTER Ein Hauch von Herbst liegt über dem Land: Nebelschwaden am Morgen, wegen der trockenheit sich früh verfärbende Bäume, das grelle Herbstlicht über die Mittagsstunden, das in den Augen schmerzt. Der Sommer ist dahin. Schon… Die SVP oberwallis legt Wert auf die Feststellung, dass sie sich gegen Eintreten auf die Zivilschutzvorlage ausgesprochen hat. Eintreten blieb also nicht unbestritten, wie wir irrtümlich gemeldet haben, sondern wurde mit 102 zu fünf Gegenstimmen beschlossen. Immerhin: Im elektronischen Bericht auf www.1815.ch war die Meldung richtig. Wir bitten um Kenntnisnahme. Jean-François Copt ist dem Grossen Rat ein bestimmter, ruhiger und effizienter Präsident. Der amtierende Landeshauptmann verfügt zudem über die Gabe des trockenen Humors. Rund 200000 Franken verdient ein Kantonsrichter, mit den Zuschüssen für das Präsidium ein paar tausender mehr. Verglichen mit den Löhnen der Staatsbank sind diese Bezüge eher bescheiden. Dort verdient der viertelamtliche Präsident des Verwaltungsrates – eine satte Viertelmillion, selbst bei einem reduzierten Pensum… Wenn an einem einzigen Vormittag 33 persönliche Vorstösse traktandiert werden müssen, dann sagt das alles über die Vorstosswut und Vorstossflut im Parlament. Die Walliser Regierung will alles unternehmen, um allzu strenge Regulierungen im Zusammenhang mit Helikopterflügen im Gebirge zu verhindern. Franz Ruppen (SVP/Freie Wähler) verlangt die Kündigung der Berner Konvention zum Schutz der Grossraubtiere. Es geht darum, den Schutz des Wolfes aufzuheben. Staatsrat Jacques Melly warnt davor, diesen Vorstoss zu überweisen, weil er kontraproduktiv sein könnte. Der Rat lehnt die dringliche Resolution mit 81 zu 28 Stimmen (11 Enthaltungen) ab. Staatsrat Maurice tornay hat während der gestrigen Steuerdebatte geschickt laviert und die Vorlage weitgehend in der Version des Staatsrates und der Kommission über die Runden gebracht. In der Schlussabstimmung wurde die Revision denn auch äusserst komfortabel mit 118 Stimmen (3 Enthaltungen) verabschiedet. Der Rat läuft am Limit. Mehr verträgt es nicht mehr an traktandierten Geschäften. Das Gesetz über den Zivilschutz ist ebenfalls ohne fundamentale Änderungen verabschiedet worden. Dienstchef Cina bezeichnete die Vorlage als rundum tauglich. Der Rat verabschiedet die Vorlage mit 104 zu 5 Stimmen bei einer Enthallth tung. 3 Grosser Rat | Das Walliser Kantonsparlament hat sich gestern mit dem Fall Rappaz auseinandergesetzt Bernard Rappaz muss mit härterer Gangart rechnen SITTEN | Der Unterwalliser Hanfbauer muss künftig mit einer härteren Gangart rechnen. Im Kantonsparlament wurde die «Milde» der Regierung kritisiert. Kollegium. Gestützt auf die Aussagen ihrer Kollegen, die sich des Dossiers nach dem Ferienende angenommen hatten, präzisierte sie, dass die Regierung hinter ihrem Vorgehen stehe. Auf die teils hämische Kritik vorab der SVP reagierte sie gestern auch mit einiger Härte: «Ich la mi nid la netigu» – «Ich lasse mich nicht nötigen – und der Staat lässt sich nicht in Geiselhaft nehmen», rief die Departementsvorsteherin nicht ohne Emotionen in den Saal. Nach ihrer Erklärung applaudierte ein Teil der Abgeordneten. Mehr als ein halbes Dutzend Vorstösse im Walliser Grossen Rat haben sich gestern mit dem Umgang der Regierung mit dem hungerstreikenden Hanfbauern Bernard Rappaz befasst: Dabei haben vor allem die CVP Unterwallis, aber auch die Freisinnig-Liberalen und vor allem die SVP die zu weiche Linie des für den Strafvollzug zuständigen Departementes von Esther Waeber-Kalbermatten zum Teil harsch kritisiert. Die Regierung habe sich von einem rechtmässig verurteilten, mehrfachen Straftäter vorführen lassen; Rappaz tanze den Behörden und der Justiz förmlich auf der Nase herum. Rappaz muss Kosten übernehmen Bernard Rappaz muss laut Walliser Regierung die Kosten für seinen Hausarrest – zur Hauptsache für die Überwachung – selber übernehmen. Dafür dürfte ihm ein Betrag von rund 44 000 Franken in Rechnung gestellt werden. Bernard Rappaz hatte während seinem Hungerstreik 30 Tage auf seinem Hof in Saxon verbracht. Mit der Überwachung wurde eine private Sicherheitsfirma betraut. Rappaz muss zudem auch einen Teil der Spitalkosten übernehmen, weil sein Hungerstreik eine Einlieferung zuerst ins Unispital von Genf und dann ins Inselspital in Bern nötig machte. Esther Waeber: «Ich la mi nid la netigu» Die Departementsvorsteherin zeichnete noch einmal die Entwicklung im Fall Rappaz in den vergangenen Jahren nach und erläuterte, dass es im Umgang mit hungerstreikenden Häftlingen, die zu allem entschlossen seien, keine umfassende und vollständige gesetzliche Regelung gegeben habe. Darum stellt für sie der Hafturlaub für Rappaz nach der längeren Hospitalisierung eine pragmatische Lösung dar. Erst seit Ende August liege das Bundesgerichtsurteil vor, das klipp und klar sage, dass man einen Menschen im Gefängnis nicht sterben lassen dürfe und dass nötigenfalls eine Zwangsernährung anzuordnen sei. Aus dem Urteil gehe aber auch klar hervor, dass ein Hafturlaub aus medizinisch-ethischen Gründen nicht mehr infrage komme. Rappaz habe Kompromiss bei den Gerichtsschreibern Fall Rappaz: Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird für die Umsetzung des Bundesgerichtsentscheides sorgen. Foto WB schon früher von Hafturlaub profitiert, allerdings ohne dass dies dermassen stark mediatisiert und auch verpolitisiert worden sei, sagte die Departementsvorsteherin. Regierung steht hinter der Staatsrätin Auf eine konkrete Frage äusserte sich Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten auch zur Haltung der Regierung als Beim Gesetz über die Gehälter der Gerichtsbehörden und der Staatsanwaltschaft wurde der heikle und umstrittene Punkt der künftigen Entlöhnung der Gerichtsschreiber mit einem Kompromiss geregelt, den die CVP Unterwallis formuliert hatte. Bevor entschieden wird, ob die Gerichtsschreiber wie bisher entlöhnt werden sollen oder ob sie den Verwaltungsjuristen gleichgestellt werden sol- len, sollen vergleichende Studien auf gesamtschweizerischer Ebene angestellt werden. Rhonekorrektion und Steuergesetz Auch im Oberwallis soll die dritte Rhonekorrektion unter die Lupe genommen werden. Dies sicherte Staatsrat Jacques Melly zu, nachdem ihn Oberwalliser Abgeordnete der CVPO auf ungelöste Fragen angesprochen hatten. Das Konzept und auch die Gefahrenkarten werden überarbeitet. Beim kantonalen Steuergesetz folgte der Rat weitgehend der Regierung und der Kommission. Auch bei umstrittenen Fragen wie der Handänderungssteuer nach 25 Jahren wurden Anträge für eine vollständige Befreiung abgelehnt. Einzig bei der Steuerbefreiung von Vereinen wich das Parlament von der staatsrätlichen «Ideallinie» ab. Hier werden sich allerdings nur Steuerersparnisse von einigen wenigen Millionen ergeben. Das Zivilschutzgesetz ist in ähnlichem Sinne und Geiste behandelt worden. Es geht darum, das Zivilschutzwesen enger mit der Feuerwehr zu koordinieren und zu professionalisieren. Die unterschiedliche Praxis im Ober- und Unterwallis hatte dabei keinen Einfluss auf die Beratungen. Während im Unterwallis länger schon mit professionellen Strukturen gearbeitet wird, stützt man sich im Oberwallis auf ein Milizsystem. lth INFORMATION Wegen technischer Probleme müssen wir uns heute bedauerlicherweise mit einer stark gekürzten Version der Grossratsberichterstattung begnügen. Wir bitten die Leserschaft um Kenntnisnahme und entschuldigen uns dafür auch bei den betroffenen Abgeordneten. Die ETH Zürich verteidigt ihr Energiekonzept «Der Bergkristall glänzt doch» ZERMATT | Die ETH Zürich will sich ihre Innovationsleistung in Sachen nachhaltige EnergieTechnologien bei der neuen Monte-Rosa-Hütte nicht durch Kritiker vom Brot streichen lassen. In einem Communiqué bekräftigt sie deshalb, dass hinter dem Neubau die Vision stehe, in einer absoluten Extremlage ein nachhaltiges Werk zu realisieren. Diese Nachhaltigkeit erschöpfe sich nicht darin, möglichst viele Solarpanels anzubringen, sondern bedeute ein ausgewogenes Verhältnis von Ökologie und Ökonomie. Die verschiedenen Projektpartner hätten dabei die verschiedensten Energiegewinnungsoptionen durchdacht und sich schliesslich für den heute installierten Energie-Mix als optimale Lösung entschieden. Übliche Normen genutzt Und dieser besteht laut ETH für die Monte-Rosa-Hütte bei einem energetischen Selbstversorgungsgrad von 90 Prozent. Dies unter Ausschluss der Kochenergie, die im konkreten Fall durch Propangas und Strom geliefert wird. Damit lehne man sich an alle bekannten Labels und Schweizer Normen, die in Sachen Minergie-Standard stets ohne Kochenergie definiert seien. So klammert beispielsweise auch das Label «Minergie-P», mit der die Monte-Rosa-Hütte am 17. September 2010 ausgezeichnet wird, die Kochenergie aus. Es sei nie verheimlicht worden, dass der Selbstversorgungsgrad unter Berücksichtigung der Kochenergie bei rund 70 Prozent liege. Mehr nicht sinnvoll Die Kontroverse war letztes Wochenende im Anschluss an die Vergabe des Solarpreises durch den Präsidenten der Fachjury entstanden. Er hatte der Bauherrschaft vorgeworfen, sich mit falschen Daten zu brüsten. Die ETHZ und mit ihr die am Projekt beteiligten Partner, darunter auch die mit der Umsetzung des Energiekonzeptes beauftragte Lauber IWISA AG aus Naters, haben sich dagegen energisch zur Wehr gesetzt. Die Produktion eines Energieüberschusses, wie von der Solarpreis-Jury gefordert, sei für die Monte-Rosa-Hütte nicht sinnvoll, weil man für den Energieüberschuss vor Ort gar keine Verwendung habe. Ausserdem hätte die weitere Optimierung bis zur absolut energieautarken Hütte unverhältnismässig hohe Kosten verursacht. Auch so sei aber das Konzept ein grosser Erfolg, gelte doch ein Selbstversorgungs- grad von 90 Prozent ohne Kochen selbst im Flachland als ehrgeiziges Ziel. Bei der Hütte gelte es ausserdem noch, die Abwasserreinigungsanlage zu berücksichtigen, weil die Hütte an keine Kläranlage angeschlossen ist, das Abwasser aber in gereinigtem Zustand an die Umwelt abgegeben werden soll. Konzepte für die Praxis testen Die Monte-Rosa-Hütte stellt für die ETHZ ein Forschungsprojekt dar, an dem Konzepte für die Praxis ausgetestet werden sollen. So erarbeitet beispielsweise ein Doktorand ein einzigartiges Energiemanagement, das die Haustechnik mithilfe von Wetterprognosen, Gästebuchungen und weiteren Daten vorausschauend steuert und so den Energieselbstversorgungsgrad weiter steigert. 10 000 Besucher bis zum Saisonende Die neue Monte-Rosa-Hütte erlebte in diesem Sommer einen echten Touristen-Ansturm. Bis zum Saisonende wird sie wohl von bis zu 10 000 Personen besucht worden sein. Damit wurden die Erwartungen weit übertroffen. Bisher waren es pro Saison rund 5000 Besucher auf der Hütte. Dieses hohe Besucheraufkommen bedarf deshalb einer weiteren Optimierung des Energiesystems wie der Abwasserreinigungsanlage. «Der Bergkristall glänzt also dank seiner innovativen Technologien trotz Kritik weiter», sagt die ETH. Anzufügen bleibt hier, dass der Hüttenweg angesichts der fortschreitenden Gletscherschmelze nicht unterschätzt werden darf und ohne kundige Führung einige Gefahren birgt, dies insbesondere beim Übergang vom Fels aufs Eis. tr AZ 3900 Brig | Samstag, 11. September 2010 Nr. 211 | 170. Jahrgang | Fr. 2.20 www.1815.ch | Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mengis Annoncen Telefon 027 948 30 40 | Auflage 25 261 Expl. INHALT Wallis Wallis Sport News im Bus Ausgezeichnet Alonso gefordert Anton Karlen, Leiter PostAuto Wallis, will die Fahrgäste künftig mit aktuellen Nachrichten versorgen. | Seite 2 Freudentag für AOC-Präsident Wilhelm Schnyder. Der Raclettekäse AOC kommt ab Herbst in den Verkauf. | Seite 9 Um im Rennen um den WMTitel zu bleiben, braucht Fernando Alonso beim GP in Monza ein Topergebnis. | Seite 17 Washington | Politische Brandredner in den USA vereinnahmen 9/11-Jahrestag Der Tag der Trauer wird in Amerika immer mehr zum Tag des Zorns. Ground Zero. Ein Originalstück der Twin Towers wird im 9/11 Memorial Museum eingelassen. FOTO KEYSTONE NLB | Der HC Siders erster Derby-Sieger – 5:1 gegen EHC Visp Wissenschaft | WSL und SFL feiern Jubiläum Eine überraschend klare Sache Forschung im Wallis für das Wallis Zum Auftakt der NLB-Saison feierte der HC SidersAnniviers einen überraschend klaren und nie gefährdeten Derby-Sieg. Der EHC Visp fand nie ins Spiel. Überrascht. Jinman und Siders spielten sich gegen Visp (Bild: Heldstab) in den Vordergrund. FOTO WB So völlig unerwartet kam der Erfolg der Mittelwalliser zwar nicht. Zumal die Visper schon beim Testspiel am letzten Samstag nach einer harten Vorbereitung einen müden Eindruck hinterlassen hatten. Die Art und Weise hingegen war dann aber doch verblüffend. Das Heimteam dominierte von Beginn weg deutlich, hatte schlichtweg die schnelleren Beine und führte nach 22 Minuten bereits mit 4:1. Visp kam immer einen Schritt zu spät. Die Stärkeverhältnisse waren an diesem Abend klar verteilt. Obs an der Siderser Stärke lag oder eher am schwachen Auftritt der Visper? Fortsetzung folgt… | Seite 15 2 – 14 12 15 – 17 19/20 21 23 24/25 26/27 28 KOMMENTAR Tag der Trauer verändert sich Neun Jahre nach den Attentaten hat sich die Atmosphäre um den Gedenktag vom 11. September verändert. Aktivisten instrumentalisieren ihn USA-weit für politische Provokationen – oft mit fremdenfeindlichem und antiislamischem Unterton. Statt andächtigem Innehalten steht den USA ein Tag bevor, an dem bittere Gegensätze zutage treten. Ein Aktionsbündnis mit dem Namen «Stop the Islamization of America» («Haltet die Islamisierung Amerikas auf») hat zu einer Kundgebung nahe Ground Zero in New York aufgerufen. Als Redner hat sich neben dem niederländischen Islamhasser Geert Wilders auch der republikanische Vordenker und frühere Chef des Repräsentantenhauses, Newt Gingrich, angekündigt. Auch die umtriebige Ex-Vizepräsidentschaftskandidatin Sarah Palin und der stramm rechte TV-Moderator Glenn Beck wollen dem Gedenktag einen politischen Stempel aufdrücken. Sie wolle den Tag «mit Patrioten begehen, die niemals vergessen», was den USA am 11. September angetan wurde, erklärte Palin. Hintergrundbericht. | Seite 19 Wallis Traueranzeigen Sport Ausland Schweiz Wirtschaft/Börse TV-Programme Wohin man geht Wetter Kaum noch Debatten Der Sommer ist vorbei und mit ihm seit gestern auch bereits die September-Session des Walliser Grossen Rates. Trotzdem: So richtig in die Gänge kommen will sie nicht, die regionale Politik. Seit vor mittlerweile zehn (!) Monaten über das Tourismusgesetz abgestimmt wurde, bleibt die Luft hartnäckig draussen. Mehr als ein paar polemische Seitenhiebe aus den üblichen linken Schützengräben (immerhin), gelegentliche Personalien sowie das eine oder andere publikumsträchtige, aber letztlich unwesentliche Dossier wie «Rappaz» oder «Wolf» vermochten das offene Feld nicht zu besetzen. Es scheint, als seien die Parteistrategen allesamt froh um jede Woche, die in Minne durchs Land zieht. Weit und breit gibts keine grundsätzliche Kontroverse, ja kaum noch Debatten. Ist ja auch «schwierig», offensiv (zumindest rhetorisch) Themen zu setzen, wenn der Kanton im Geld schwimmt und es nicht mal mehr die gute alte OGA gibt. Diese wurde zumindest bis zur Jahrtausendwende von den zur Eröffnung ans Mikrofon gelassenen Politikern gerne und durchaus lustvoll dazu genutzt, frischen Zunder zu legen. Die gähnende Langeweile an der Ideenfront erklärt sich durch zweierlei. Erstens dauert es noch ein gutes Jahr bis zu den nächsten Wahlen (im Oktober 2011) und zweitens geht der gesellschaftliche Rückzug aufs Private halt nun mal auch an den Politikern nicht vorbei, die nebenher – wie alle – beruflich härter zur Sache müssen. Thomas Rieder Im Brennpunkt. Die WSL erforscht zahlreiche Naturgefahren, wie im Brandgebiet oberhalb Leuk. FOTO WB LEUK | Gestern fand der Auftakt zu den Jubiläumsfeierlichkeiten für die WSL und das SLF statt. Die Eidg. Forschungsanstalt für Wald, Schnee und Landschaft (WSL) feiert dieses Jahr ihr 125jähriges Bestehen. Zudem blickt auch das WSL-Institut für Schnee- und Lawinenforschung auf eine bereits 75-jährige Geschichte zurück. Für dieses doppelte Jubiläum ist heute die interessierte Bevölkerung auf das Bahnhofareal von Leuk eingeladen, sich an den zahlreichen Info-Ständen über die verschiedenen Aktivitäten der Wissenschafter informieren zu lassen. | Seite 5 VALAIS MARCHE DES CÉPAGES LE NOUVELLISTE Une 20e édition réussie Plus de 4000 personnes ont profité d’un samedi ensoleillé pour participer à cette balade entre Sierre et Salquenen...24 Lundi 13 septembre 2010 Le Nouvelliste 17 xd - yx LE BLOC-NOTES POLITIQUE Entre larmes et indignation DE JEAN-YVES GABBUD ÉLECTION DU CONSEIL D’ÉTAT Pour faire rester Claude Roch LES CROSETS Près de 200 personnes ont marché dimanche en faveur des grands-parents Rey-Bellet. Ils sont venus de partout manifester leur sympathie envers la cause relayée par Porte-Bonheur. YANNICK RUPPEN «Les psychologues à la base de cette décision ne sont jamais venus aux Crosets», lance plein d’indignation et de rancœur le président de l’association Porte-Bonheur, André Marty. Pour rappel, Verena et Adrien Rey-Bellet ont été privés en février dernier du droit de voir leur petit-fils Kevin, placé dans une famille d’accueil du vald’Illiez peu après l’assassinat de sa mère Corinne. «On nous dit que le petit va bien. Il va tellement bien qu’il se rend deux fois par semaine chez un spécialiste. Je n’arrive pas à comprendre.» C’est d’une voix émue et chevrotante qu’il achève son discours, entouré de plus de 200 personnes. DÉDUCTIONS FISCALES Les syndicats chrétiens se contentent de peu Les syndicats chrétiens avaient lancé une initiative pour que les parents qui ne travaillent pas puissent également déduire fiscalement des frais de garde pour leur enfant. Le Grand Conseil a adopté cette semaine une modification fiscale allant dans le même sens. Désormais, tout le monde pourra déduire 3000 francs de frais de garde. Le secrétaire des syndicats chrétiens, Bertrand Zufferey est ravi. Il renonce à déposer son initiative. Dans un communiqué, il déclare que le Grand Conseil a fait preuve «de bon sens». Petite nuance: Bertrand Zufferey et ses amis demandaient une réduction de 12 000 francs par enfant jusqu’à six ans et de 10 000 francs jusqu’à 16 ans. Il voulait même une déduction de 8000 francs pour les frais de garde ( !) des «enfants» de 16 à 20 ans. C’est vrai que le Parlement a fait preuve de bon sens… Vives réactions Colère et incompréhension se lisent sur les visages. Les gens réagissent, s’expriment. Le ton monte. Les questions sont tranchantes, tout comme les remarques. «Les droits de l’enfant sont-ils vraiment respectés en Suisse?» «On oublie Kevin dans cette histoire.» Personne ne comprend pourquoi Verena et Adrien n’auraient pas le droit de voir leur petit-fils. «Si nous sommes là aujourd’hui», poursuit André Marty, «c’est que nous avons tout essayé. Rien n’a fonctionné. Nous faisons face à des personnes butées, au cœur fermé. Même avec tout le tapage médiatique, la chambre pupillaire n’a concédé que trois heures de visite par mois! Il est nécessaire de faire quelque chose de physique, montrer notre soutien par une marche douce. Nous devons redonner espoir à Verena, lui prouver qu’elle n’est pas seule et qu’il ne faut pas remettre en question le bienfait de son combat. Un moment, nous avons tous douté de la légitimité de notre action. Votre présence ici nous rassure.» Seulement une étape L’auditoire semble conquis. Ils sont venus de tout le Valais et de plus loin. Quelques notes de suisse-allemand se détachent de la foule. Des médias d’outre-Sarine couvrent l’évènement. Porte-Bonheur avoue avoir reçu plus de mille courriels. Non seulement de Suisse, mais aussi d’Australie, de France, d’Autriche. «Ça ne suffit pas!» Son président lance un appel. «Je vous invite tous à nous écrire et nous montrerons à la chambre pupillaire que nous ne sommes pas seuls.» Une femme prend alors la parole et propose de recueillir sur le champ les signatures des personnes présentes. Feuilles et stylos sont recherchés activement et une longue file se forme. Le soutien est inconditionnel. Partie du parking des Crosets, la colonne se rend chez les Plusieurs anciens conseillers d’Etat radicaux ont démissionné en cours de mandat. Pour des raisons stratégiques. Le député UDC Edmond Perruchoud estime que c’est là «un détournement du processus électoral». Il a déposé une motion exigeant que les ministres ne puissent rendre leur tablier en cours de législature que pour des motifs graves. Qui se serait douté que l’UDC apprécie à ce point Claude Roch qu’elle veuille modifier la loi pour l’obliger à rester en fonction? RETOUR DES CONCESSIONS Le mot à éviter De nombreux participants ont exprimé leur étonnement et leur colère devant la situation vécue par les grands-parents du petit Kevin. HOFMANN Verena Rey-Bellet a reçu de nombreux témoignages de sympathie de la part des participants à la marche. HOFMANN Rey-Bellet où Verena l’accueille par un apéro. Elle est en larmes. L’émotion est forte. «Nous ne savions pas combien de participants viendraient. Je pensais vingt ou cinquante. Mais autant de monde…» Les gens se succèdent auprès de la vieille femme pour lui réaffirmer leur sympathie. «Nous ne pensions pas devoir en arriver à ce point», avoue-t-elle. Poignées de mains, embrassades, gestes amicaux, paroles réconfortantes, c’est une grande famille qui était présente hier sur la terrasse des Rey-Bellet, à l’endroit même du drame qui s’est déroulé quatre ans plus tôt. Tous se sont ensuite rendus à la chapelle des Crosets pour célébrer une messe en la mémoire d’Alain et Corinne. Si la marche a remporté un vif succès, André Marty ne compte pas s’arrêter là. «Verena et Adrien ont le droit d’être des grands-parents. Cette journée n’est qu’une étape. Nous ferons le déplacement jusqu’à SaintGall s’il le faut», lance-t-il avec détermination. «Et même jusqu’à Berne.» L’appui politique ne semble d’ailleurs pas être une utopie. Le conseiller national Oskar Freysinger était présent ce dimanche. Il entend bien prendre contact avec le juriste de l’association PorteBonheur et va «s’arranger pour mobiliser les politiques et médiatiser la chose», tout en assurant Verena de son soutien. «Il faut faire changer la législation afin de définir des droits minimaux aux grands-parents.» Points d’interrogation De nombreuses questions sans réponses se posent toutefois dans le public. «On ne peut quand même pas interdire à un gamin de voir ses grands-parents sans raison. On ne sait pas tout dans cette affaire», tempère une personne présente sur place. «Si les psychologues ont pris une telle décision, ça n’est sûrement pas pour rien. Il faudrait prendre la peine d’écouter les deux sons de cloche.» Une autre de lâcher: «On entend dire que ça fait sept mois qu’ils peuvent le voir, mais qu’ils ne prennent pas la peine de s’arrêter.» Et plus loin: «Pour le bien de l’enfant, il faudrait stopper ça au plus vite.» Quoi qu’il en soit, la famille d’accueil ne souhaite pas s’exprimer sur cette triste affaire. Par communiqué, elle affirme: «Nous partageons la douleur de notre oncle Adrien et notre tante Verena suite au terrible drame qui a coûté la vie à nos cousins Corinne et Alain, mais notre principale préoccupation est le bien-être de Kevin. Par contre, nous ne pouvons pas accepter que l’on profère des mensonges et des diffamations à notre encontre, c’est pourquoi nous allons mandater un avocat pour réagir à ces calomnies.» PUBLICITÉ Le député PLR Christophe Claivaz a demandé s’il ne serait pas judicieux que le Conseil d’Etat adopte un moratoire sur le renouvellement des concessions relatives aux forces hydrauliques. A cette évocation, le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina a eu un petit rire nerveux. «C’est une terminologie à éviter», a-t-il déclaré… tout en précisant que dans les faits ce serait le cas, puisque le gouvernement ne donnerait pas son feu vert à un renouvellement de concession dans lequel le Valais ne serait pas majoritaire. DÉDUCTIONS DES PRIMES MALADIE Explications socialistes Xavier Moret et Pascal Luisier ont proposé de pouvoir déduire la totalité des primes des caisses maladie de sa déclaration fiscale. L’idée a été approuvée par tout le Parlement… sauf par la gauche. Pourquoi? «Nous étions évidemment d’accord avec la motion, si la déduction s’applique à l’assurance de base. Nous ne voulons pas que les complémentaires soient également déductibles. Les personnes qui les contractent en ont les moyens, il n’est pas nécessaire de les favoriser», explique Jean-Henri Dumont, président du PS, raison pour laquelle il a dit non, manquant ainsi son souhait d’avoir une précision dans le texte déposé. ÉLECTIONS CANTONALES La motivation du PLR Pourquoi les libéraux-radicaux ne soutiennent-ils pas l’initiative des minoritaires visant à modifier le mode d’élection du Grand Conseil? Le député socialiste haut-valaisan German Eyer a son idée sur la question. Il l’a dit en conférence de presse. «J’ai le sentiment que le PLR joue la cinquième roue du char PDC. J’ai aussi l’impression que les libéraux-radicaux n’ont pas l’habitude de récolter des signatures dans la rue.» C’est si simple la politique… Le Nouvelliste VALAIS 19 Lundi 13 septembre 2010 pf Sépultures princières découvertes à Sion PATRIMOINE Il fut un temps où seuls les individus de la classe aisée étaient inhumés. La plus grande nécropole alpine contenant leurs reste se trouve en Valais. Un site de référence. JEAN-YVES GABBUD «C’est le site dont tous les archéologues rêvent», déclare avec les yeux brillants l’archéologue François Mariéthoz, en parlant du site de fouilles de Don Bosco sur lequel il travaille depuis quatre ans. «Jusqu’ici, on ne connaissait pas de nécropoles aussi vastes dans les Alpes.» A Don Bosco, la nécropole s’étend sur 10 000 m2. «Ce sera la nécropole de référence sur le mobilier funéraire», se réjouit le scientifique. Cimetière réservé à l’aristocratie Une partie des squelettes découverts portent des parures décorées à la feuille d’or. Toutes les femmes portent deux bracelets, comme si c’était un code rituel. Pour l’heure, difficile d’en tirer des conclusions. «On se demande si ces parures, très fines, étaient portées durant la vie ou si elles n’étaient que des parures funéraires. C’était peutêtre une mode. Ou une sorte de droit d’entrée.» Un droit de se faire enterrer au cimetière? «Quand on fait une étude de mortalité dans le cimetière, on s’aperçoit que le commun des mortels ne s’y trouve pas. Donc, on peut imaginer que seule une certaine classe sociale a droit à une sépulture. Sur le site de Don Bosco, sur cinq siècles d’utilisation, nous avons entre 300 et 600 tombes, ce qui représente, en gros, un mort par an, ce qui correspond à la mortalité d’un village comprenant une vingtaine d’habitants. Plus probablement, le village était beaucoup plus grand, avec un petit pourcentage de personnes qui avaient droit à une sépulture.» D’autres hypothèses sont possible. Le lieu a pu servir de nécropole pour tous les chefs de la région. Difficile de faire le tri entre ces différentes théories. «Seule une étude ADN permettrait d’aller plus loin», déclare l’archéologue. Reste encore à savoir si elle est possible, si le matériau découvert est utilisable pour de telles analyses. Une vie paisible François Mariéthoz pense tout de même pouvoir affirmer qu’il y avait sur le site de Don Bosco des communautés paysannes et une petite aristocratie qui s’est développée grâce au négoce. L’existence de ce commerce semble attestée par les éléments découverts dans les tombes. Des objets venant du sud de l’Allemagne ou de la mer, comme du corail, ont été retrouvés sur le site sédunois. Pour l’heure, une trentaine de tumuli et une soixantaine de squelettes ont été fouillés. On sait désormais que pendant une bonne partie de l’âge du bronze, les défunts étaient incinérés. Puis, durant l’âge du fer, ils sont enterrés. «On a l’impression qu’il y a eu une certaine continuité de population. Il ne semble pas qu’une peuplade en a chassé une autre. On ne trouve pas de trace de conflit dans les nécropoles.» Comme si ces lieux de mort contenaient les preuves d’une ancienne vie paisible. RELIGION La paroisse orthodoxe valaisanne fête ses 10 ans JEAN-YVES GABBUD «Je suis un bon Valaisan», déclare en riant le Père Daniel, alias Jean-Daniel Schmid, dans ses habits de prêtre orthodoxe. Hier, à l’occasion des 10 ans de sa paroisse, son petit-fils a été baptisé par Mgr Marc, évêque auxiliaire de la Métropole roumaine. Le père Daniel vit à Savièse. Il est prêtre, marié et père de trois enfants. Il est même plusieurs fois grand-père. «Dans l’Eglise orthodoxe, le candidat à la prêtrise doit d’abord être marié avant d’être ordonné prêtre, à moins qu’il devienne moine. Le mariage des prêtres n’est pas une question qui se pose pour les orthodoxes. Par contre, les évêques ne sont pas mariés. Ils sont choisis parmi les moines», précise Père Daniel. Les recherches se poursuivent La fouille est la première étape de l’étude. Les archéologues confient le matériel patiemment extrait du sol à d’autres spécialistes qui vont le décortiquer. Sur la boucle de ceinture, ils vont découvrir un minuscule lambeau de cuir qui en dira beaucoup sur la façon de s’habiller du défunt, par exemple. Les archéologues vont aussi comparer leurs découvertes avec ce qui est connu dans des régions voisines, voire beaucoup plus loin dans les Alpes, pour comprendre ce qui s’est passé hier à l’endroit où ils se trouvent. «Notre recherche a un côté philosophique. On recherche l’homme derrière le squelette», résume joliment François Mariéthoz. A Don Bosco, les fouilles vont se terminer à la fin de cette année. Mais le travail continue. Dans des laboratoires et sur le terrain. Des habitations de l’âge du bronze ont été découvertes dans la région de la place Maurice Zermatten. «C’est la première fois que nous aurons à proximité habitat et nécropole. J’espère qu’un jour on pourra raconter la vie qui se déroulait ici», conclut l’archéologue. gieuse n’est pas à plein temps. Il travaille toujours comme enseignant spécialisé. En 2000, la paroisse orthodoxe SaintsGeorges et Maurice a été constituée. Elle couvre tout le Valais et accueille actuellement plus d’une centaine de personnes issues de douze nationalités différentes, de la Roumanie, bien sûr, en passant par la Belgique, la Bulgarie, l’Erythrée, l’Ethiopie, la France, la Géorgie, le Monténégro, la Russie, la Serbie, l’Ukraine et la Suisse naturellement. Cohabitation sans problème. Après avoir célébré la Divine Liturgie au Guercet, la communauté se retrouve désormais à la chapelle Sainte-Agnès à Sion. Une chapelle qui sert aussi de lieu de culte «Nous avons rencontré un accueil très chaleureux de la part de Mgr Brunner» Les femmes enterrées sur le site de Don Bosco entre le VIIIe et le VIe siècle avant notre ère portaient deux paires de bracelets. BITTEL «Jusqu’ici, on ne connaissait pas de nécropoles aussi vastes dans les Alpes» PÈRE DANIEL FRANÇOIS MARIÉTHOZ PRÊTRE VALAISAN DE L’ÉGLISE ORTHODOXE ROUMAINE ARCHÉOLOGUE Huitante ans de découvertes Le site de Don Bosco a été découvert en 1930, lors de la construction de la grange de l’orphelinat. Les découvertes ont ensuite eu lieu en fonction d’autres projets immobiliers. En 2001, les travaux pour la construction du chapiteau du cirque ont permis des sondages sur une parcelle de 1500m2. En 2007, une campagne de fouille sur une parcelle de 5000m2 a débuté. Elle s’achèvera à la fin de l’année. LIGNE À TRÈS HAUTE TENSION Un signal du Grand Conseil à Berne «C’est un joli signal adressé à la Confédération», s’est réjoui vendredi la députée verte Marylène Volpi-Fournier après que le Grand Conseil a accepté par 108 oui, 3 non et 6 abstentions la résolution de l’Alliance de Gauche relative à la ligne électrique que projette de construire Alpiq dans le Valais central. «Ce texte demande au Conseil d’Etat de veiller à ce que l’étude qu’il va lancer soit vraiment indépendante et qu’elle intègre les idées des opposants. Elle demande également que le gouvernement face entendre la voix des Valaisans au Parlement fédéral», commente la politicienne sédunoise. Le débat sur la ligne d’Alpiq qui s’est déroulé vendredi au Grand Conseil a également été l’occasion pour le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina de déclarer que la création de la ligne à très haute puissance La divine liturgie orthodoxe a été célébrée hier, en français, à la chapelle Sainte-Agnès de Sion. LE NOUVELLISTE en Valais est indispensable. «Pour limiter la charge sur le réseau, certains aménagements doivent, actuellement déjà, déverser un certain volume d’eau. Durant l’année 2009, des centrales situées en Valais ont dû diminuer leur puissance au profit d’autres lieux de production situés hors canton.» Selon Jean-Michel Cina, sans ligne à très haute puissance, des projets comme le Nant de Drance et RhôDix seraient mis en danger. Reste à savoir si cette ligne à construire doit être aérienne ou souterraine. Actuellement, la ligne à 380kV est en fonction sur la partie Massongex-Chamoson depuis 1998. Pour le secteur MörelChippis, le projet constitué de lignes aériennes a été mis à l’enquête publique. Pour le tronçon Chippis-Mörel rien n’a encore été décidé. Le tronçon Chamoson-Chippis a obtenu une autorisation de construire de la part de l’Office fédéral de l’énergie. A ce propos, Jean-Michel Cina a fait le point sur la procédure juridique en cours. Il a rappelé qu’en 2004, le Conseil d’Etat avait préavisé favorablement la demande de ce projet et que seules deux des quatorze communes concernées, Vex et Saint-Léonard, s’y étaient opposées, avant de retirer leurs oppositions. A ce moment-là, le Conseil d’Etat ne s’était pas opposé à une expropriation. Ces éléments expliquent, selon le conseiller d’Etat Cina, que le gouvernement n’ait pas fait recours le 1er septembre dernier. JEAN-YVES GABBUD Attirés par l’orthodoxie. En bon Valaisan Jean-Daniel Schmid est né catholique. Il a décidé de franchir le pas et de rejoindre l’orthodoxie avec sa famille. «Ma femme et moi avons tous deux été attirés par l’orthodoxie, avant même de nous connaître. Nous avons fait une démarche spirituelle individuelle. Puis, nous avons décidé de devenir orthodoxes, après avoir accompli plusieurs pèlerinages en Terre Sainte. Deux de nos enfants ont fait la même démarche, alors qu’un autre est resté catholique. Ce qui d’ailleurs n’a posé aucun problème familial. L’orthodoxie est une spiritualité dans laquelle je me sens bien. Je ne renie pas l’Eglise catholique, mais j’ai senti le besoin de faire le pas.» Après avoir rejoint l’Eglise orthodoxe, Père Daniel a effectué trois ans d’études à l’Institut SaintSerge à Paris pour devenir prêtre orthodoxe, rattaché au Patriarcat de Roumanie. Sa fonction reli- aux catholiques. Cette cohabitation n’a posé aucun problème. «Nous avons rencontré un accueil très chaleureux de la part du président de l’association Sainte-Agnès et de Mgr Brunner» se réjouit le Père Daniel. Les orthodoxes valaisans ont même pu organiser des funérailles dans des églises catholiques sans soucis. Les «inconvénients» de la cohabitation à Sainte-Agnès sont plutôt d’ordre pratique. «Chaque semaine, nous installons notre chapelle, avec une iconostase (ndlr: Une cloison décorée d’images qui sépare la nef du lieu où le prêtre officie) et de grands chandeliers sur roulettes, nous accrochons nos icônes. Le tout doit être enlevé après chaque office.» Vu que le nombre de fidèles augmente constamment, des démarches officielles sont en cours avec l’Evêché et la ville de Sion pour la recherche d’un lieu de culte fixe.