Selon une étude récente de Securex, en France, plus qu`ailleurs, le

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Selon une étude récente de Securex, en France, plus qu`ailleurs, le
Communiqué de presse
Mars 2011
Selon une étude récente de Securex,
en France, plus qu’ailleurs,
le stress au travail est un phénomène qui s’intensifie.
Nul ne peut reléguer aujourd’hui au second plan les préoccupations liées à la
prévention et à la gestion des risques psycho-sociaux. Le stress n’est pas
sans conséquences pour les collaborateurs de l’entreprise et donc pour
l’entreprise elle-même. A la fin du premier trimestre 2011, le Ministre du
travail, Xavier Bertrand, présentera aux partenaires sociaux un bilan qualitatif
des plans antistress mis en place par les entreprises suite au premier « plan
Santé au travail 2005-2009 ».
Dans ce contexte, Securex, société spécialisée dans la gestion du capital
humain, et son centre d’Etudes RH, très impliqué dans la recherche et le
développement dans le monde des entreprises, ont réalisé un état des lieux
2010 sur le stress au travail tel que perçu par les salariés français. Pas moins
de 55% d’entre eux affirment souffrir de stress au travail. Les tensions ont
significativement augmenté entre 2008 et 2010. Leur score atteint 5,39/10
contre 4,59 deux ans auparavant. L’étude menée par Securex révèle par
ailleurs qu’en France, les manifestations de stress sont plus élevées qu’en
Belgique et aux Pays-Bas.
Une étude comparative pour analyser l’évolution du stress au travail
Au moment où le bilan qualitatif des plans antistress mis en place par les
entreprises est en passe d’être publié par le Ministre du travail, Xavier Bertrand,
Securex, société spécialisée dans la gestion du capital humain, et son Centre
d’Etudes RH, très impliqué dans la recherche et le développement dans le monde
des entreprises, dévoilent les résultats de leur enquête sur : le stress au travail en
France – état des lieux 2010.
Cette étude explore la perception du stress des salariés
français en 2010 ; les résultats de l’enquête sur laquelle
s’appuie cette étude y sont comparés avec ceux obtenus en
France en 2008 ainsi qu’à ceux d’enquêtes similaires
menées en Belgique et aux Pays Bas. Publiée sous la
forme d’un livre blanc, l’analyse s’articule autour de 3
concepts-clés : les tensions - expressions physiques et
psychologiques du stress, les « stresseurs professionnels»,
autrement dit les éléments liés au travail qui provoquent ces
tensions, et enfin les « sources d’énergie » qui aident à les
réduire.
Cette étude met également en lumière les conséquences des tensions sur
différentes variables telles que la satisfaction, l’absentéisme, le turnover et la
motivation autonome des collaborateurs.
Contact presse : RP carrées
Vanessa Vazzaz – [email protected]
Tél : 03.28.52.07.42
55%
des salariés français
souffrent
de stress au travail
Des salariés français soumis à des tensions de plus en plus fortes liées à
leur activité professionnelle.
En 2010, près d’un salarié français sur deux (49%) affirme souffrir du stress de
manière globale et 55% se plaignent spécifiquement de stress au travail. Les
tensions ont significativement augmenté entre 2008 et 2010. Elles obtiennent un
score de 5,39/10 contre 4,59 deux ans auparavant. En Belgique et aux Pays-Bas,
ces scores s’avèrent significativement inférieurs. Ils s’établissent respectivement à
4,70 et 4,29.
France : 5,39/10
Belgique : 4,70/10
Pays-Bas : 4,29 /10
Des résultats inégaux…
Selon les catégories socioprofessionnelles le stress a des conséquences de nature
différente. Ce sont les ouvriers qui affirment souffrir le plus de problèmes de santé
(72%) alors que les cadres supérieurs, cadres moyens ou chefs d’entreprises
salariés manifestent, en règle générale, un bon état de santé physique et
émotionnelle.
Les salariés du Nord Pas de Calais, manifestent par ailleurs le taux le plus élevé
de problèmes de santé liés au travail (64%).
… et parfois insoupçonnés
Là où les résultats sont plus surprenants, c’est dans la perception qu’ont les
salariés de leurs propres prestations. En effet, certains d’entre eux considèrent que
la qualité de leurs prestations diminue sous l’impact du stress. C’est le cas
notamment pour 68% des salariés de la région Champagne-Ardenne, mais aussi
des salariés les moins jeunes qui considèrent que leurs prestations se dégradent.
Des sources de stress clairement identifiées.
La charge et l’intensité du travail, ainsi que les politiques de changement au sein
de l’entreprise sont les facteurs les plus fortement générateurs de stress. L’étude
menée par Securex montre que les salariés français subissent davantage
l’influence des stresseurs professionnels que les salariés belges ou néerlandais.
En règle générale, ces sources de stress ont aussi plus d’impact qu’il y a deux ans.
En 2010, plus de la moitié des salariés français sont d’accord, voire tout à fait
d’accord, avec l’affirmation selon laquelle ils se trouvent souvent confrontés à des
situations émotionnellement « chargées ». Ils n’étaient que 46% en 2008, ne sont
que 38% en Belgique et 37% aux Pays-Bas. De plus, 58% des salariés français
estiment que leur travail nécessite beaucoup d’efforts physiques. Ce taux atteignait
à peine les 43% en 2008. Il est de 52% en Belgique et 38% aux Pays-Bas.
En termes d’intensité de travail, certains chiffres tendent à diminuer depuis 2008,
même si leur influence négative est toujours d’actualité. Par exemple, ils étaient
alors 61% à considérer devoir « se presser pour respecter les délais », contre 55%
en 2010. De même, 55% d’entre eux considéraient avoir trop de travail en 2008,
contre 50% en 2010.
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Plus d’1
Français sur 2
confronté à des
situations
émotionnellement
chargées
Enfin, l’impact de la politique de changement est de plus en plus souvent un
facteur à prendre en compte. 95% des salariés français ne sont plutôt pas, voire
pas du tout d’accord avec les affirmations suivantes : « Mon responsable
communique bien à propos des changements importants pour nous » et « Tout le
monde est informé des changements au sein de mon organisation ». En 2008, ils
n’étaient que 61%. En Belgique et aux Pays-Bas ils sont respectivement 71% et
61%.
95%
des salariés français
se sentent mal
informés des
changements dans
leur entreprise.
Des régulateurs de stress dont l’influence diminue.
Carrière, travail et organisation, autonomie : l’impact positif de ces sources
d’énergie diminue aux yeux des salariés français ; il est en outre, moins important
que chez les salariés belges ou néerlandais.
En 2010, 42% des salariés français estiment que leur entreprise leur fournit
suffisamment de conseils sur leur plan de carrière. Ils étaient 53% deux ans
auparavant. Ils sont par ailleurs 50% à considérer que leur entreprise leur offre des
possibilités d’évolution professionnelle (contre 62% en 2008) alors que ce chiffre
atteint 63% aux Pays-Bas. Plus alarmant, 37% des salariés français ont
l’impression qu’ils risquent de perdre leur emploi dans un avenir proche. Cette
crainte n’était exprimée que par 23% d’entre eux en 2008 et ne concernent
aujourd’hui que 26% des salariés belges ou 27% des salariés néerlandais.
37%
des salariés français
ont l’impression qu’ils
risquent de perdre
leur emploi dans un
avenir proche.
Les écarts sont significatifs également en ce qui concerne l’organisation du travail.
En 2008, 70% des salariés français considéraient que le travail était bien organisé
dans leur entreprise. En 2010 ils ne sont plus que 57% contre 61% en Belgique et
65% aux Pays-Bas. En France, un salarié sur deux se retrouve dans la manière
dont fonctionne son entreprise. Ils étaient 70% en 2008 et sont respectivement
68% et 75% en Belgique et aux Pays-Bas.
L’autonomie, perçue comme un réducteur de stress important, affiche elle aussi
une influence positive en recul. 66% des salariés français estiment pouvoir
organiser leur travail pour qu’il réponde à leurs attentes. Deux ans plus tôt, ils
étaient 79% à partager cette opinion. Ils sont actuellement 77% en Belgique et
81% aux Pays-Bas. En France, 78% des salariés pensent qu’ils disposent d’assez
d’autonomie dans l’exercice de leur fonction. Ils étaient 90% à partager ce point de
vue en 2008 et sont aujourd’hui 83% en Belgique et 86% aux Pays Bas.
Des tensions au travail aux conséquences multiples.
L’impact des tensions au travail prend des formes diverses : baisse de la
satisfaction, recul de la motivation, mais aussi absentéisme et turnover. L’étude
« le stress au travail en France – état des lieux 2010 » réalisée par Securex
quantifie les liens de cause à effet entre ces phénomènes.
Satisfaction globale : des scores qui passent de 5,9 à 7,4/10
Quand les tensions augmentent, la satisfaction des salariés diminue. Ainsi, à un
niveau de tensions élevé, la satisfaction obtient un score de 5,9/10. Ce score
s’améliore nettement avec un faible niveau de tensions pour s’établir à 7,4/10
Niveau élevé de tension
5,9/10
Niveau faible de tension
7,4/10
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Motivation autonome : des scores qui passent de 6,2 à 7,6/10
Tout comme la satisfaction, la motivation autonome est inversement
proportionnelle aux tensions. Sans surprise, les salariés les plus motivés de façon
autonome sont ceux qui ressentent le moins de tensions. Ainsi, à un niveau élevé
de tensions, la motivation autonome obtient un score de 6,2/10. Ce score
s’améliore lui aussi avec un faible niveau de tensions pour s’établir à 7,6/10
Les tensions, facteurs explicatifs d’un turnover et d’un absentéisme
accrus.
Ce sont chez les salariés n’ayant pas l’intention de quitter l’entreprise que les
tensions sont significativement les plus faibles, à l’inverse de ce que l’on constate
chez ceux qui veulent la quitter à plus ou moins long terme. Par ailleurs, les
salariés les moins souvent absents sont également ceux qui souffrent le moins de
tensions. Plus le niveau de tension s’élève, plus le nombre d’absences augmente.
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Niveau élevé de tension
6,2/10
Niveau faible de tension
7,6/10
Securex en quelques mots
Implanté depuis une quarantaine d’années en France, Securex propose un savoir-faire autour de
quatre pôles de compétences : Services RH, Bien être et Prévention, Conseil RH et Etudes RH.
Securex est, en France, le seul prestataire à intervenir dans l’ensemble de ces domaines.
Quelques dates :
1905 : création du Groupe Securex en Belgique sous le nom de « Caisse Commune contre les
Accidents du Travail », en réaction à la loi de 1903 sur les accidents du travail.
1928 : Securex crée une Caisse d’Allocations Familiales, qui deviendra rapidement leader en
Belgique.
1968 : Le Groupe reprend les Fonds d’Assurance « Integrity ».
A partir de 1970 : le Groupe entame sa décentralisation et poursuit sa croissance en développant
son activité en Belgique (ouverture de plusieurs bureaux) mais aussi en France, où l’entreprise
s’implante à Lille.
2004 : Installation au Luxembourg
Et quelques chiffres :
Chiffres d’affaires 2009 : 226 millions d’euros
1 600 collaborateurs dont 60 en France
26 bureaux en Belgique, 2 en France (Lille et Avignon) et 1 au Luxembourg
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