Dossier de presse - Taoufiq Izeddiou
Transcription
Dossier de presse - Taoufiq Izeddiou
A - Institut Français de Marrakech/ Route Targa En taxi après le Lycée Victor Hugo, à droite - Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV) Près du Club Universitaire En taxi : quartier Amerchich, à droite au café Malysia Première à droite et première à gauche - Bab Doukala A côté de la Gare Routière - Café du Livre – +212 524 432 149 Quartier Guéliz - Rue Tarik Ibn Zyad (A côté de l’hôtel Le Toulousin) - Le Jardin des épices Medina / 0524 37 82 95 32, Souk El Jeld Sidi Abdelaziz A côté du Musée de Marrakech - Musée Dar Si Said Riad Zitoun Jdid, Marrakech, Maroc - Conservatoire Musique & Danses de Marrakech Boulevard Abou Oubeida Al Jarah, Marrakech. Utiles Petits taxis : compteur obligatoire De 10 à 30 dh (1 à 3 €) la course ; on peut monter à 3 et ils s’arrêtent même s’ils ont déjà 1 ou 2 personnes. Leur compteur est fait pour compter par personne. 50% de plus à partir de 20h00. Taxi Vert : +212 524 409 494 Grand taxis : sans compteur, vont à l’extérieur de la ville, éviter de les prendre en ville. Fiacres : tarifs affichés place Jama el Fnaa. Souks : calmes le matin. Se perdre et pour sortir, demander la direction de la place Jamaa El Fnaa. Sécurité : la nuit à deux c’est mieux. Santé Docteur Samir Belmezouar : 0524 38 33 56 gsm : 0661 24 32 27 rue Fatima Zohra (face au Hammam), plus connue sous le nom de R’mela. Urgences jour et nuit : Polyclinique du Sud, 2 rue de Yougoslavie (Gueliz) : 0524 42 57 50 + 51 +57 . GSM : 0661 24 09 56 Quelques restaurants Déjeuner en Terrasse : Terrasse des épices : 15, souk Cherifia. Sidi Abdelaziz. Marrakech Médina (a 150 m de Dar El Bacha) Cuisine marocaine Al Fassia : (proche café les Négociants) Tel : 0524 43 40 60 (réservation obligatoire) Dar Moha : Tel : 0524 386 400 (réservation obligatoire) Rue Dar El Bacha Jamaa El Fna : les restaurants populaires de 19h à minuit. Snacks : Près de la place Jamaa El Fna : dans la rue entre la Banque du Maroc et la poste : El Bahja Sur la place Jamaa El Fna : plusieurs au bout de la place avec terrasse Autres : Patisserie des Princes, rue piétonne qui démarre place Jamaa El Fna, le long de la Banque du Maroc. N.B : Autres adresse sur le guide « Marrakech Pocket » A Contact [email protected] www.taouqizeddiou.com 00212 (0)6 14 49 95 37 DOSSIER DE PRESSECie A n a n i a MARRAKECH Compagnie choregraphique marocaine A Taoufiq Izeddiou: Directeur fondateur du festival [email protected] / [email protected] +212 624281 958/ +33 618 832 388 Bouchra Salih: Direction Administration & Communication onmarchefestival@gma il.com +212 654 485 931 Said A ït E l Moumen: Coordination Technique [email protected] + 212 614 499 537 Anne -Catherine Thomas: Chargée des Professionnels [email protected] +33 674 147 404 Rémy Lebugle: Administration Anania Danses Nejma Hadj & Sandra Noeth: Rencontres -Débats Laura Vauquois: Logistique Imane belqaid: Logistique Chourouk El Mahati & Salah Eddine Ait El Moumen: Accompagnateurs artistes Kamal Aadissa: Accueil aéroport +212 673 26 73 78 Fernand Van Bever: Directeur Technique Jeremy Trosat: Son Grégory Rivous: Lumières Rachid El Bandki: Regie Place Bab Doukala Equipe Technique Institut Français Abdelkrim Jeddi: Direction Technique et son équipe. Abdelillah Hilal: Directeur Technique ESAV Abdellah Dahak & Mohamed Boulahwa: Régisseurs Musée Dar Si Said Mohamed Lakhdar & équipe WAVE: Graphisme & Images Cédric Michel: Réalisation Documentaire Sarah Mrini: Réalisation documentaire Espace Darja: Coordination artistique & logistique de la programmation Carte Blanche (au 01 er Mars 2013) Emanuel Moreira & Amandine André : Réalisation site Web Merci à nos bénévoles : Le groupe d’étudiants de l’ESAV, stagiaires en Technique. www.taouqizeddiou.com ll y a près de 11 ans s’organisait à Marrakech «la première passe» pour une danse contemporaine au Maroc. Créée en 2001 sous la direction artistique de Taoufiq Izeddiou, Anania est ainsi la première compagnie de danse contemporaine marocaine. la compagnie Anania permet de diffuser la danse contemporaine marocaine, en Europe ainsi qu’Amérique. La compagnie Anania, soutenue par quelques structures met en place le Festival International de Danse Contemporaine «On Marche» à Marrakech pour une première édition en Décembre 2005. Premier festival du genre dans le pay s, où la danse trouve en son autonomie vis -à-vis des autres arts scéniques, il permet au public d’apprécier l’actualité de la scène internationale et aux jeunes artistes de suivre les évolutions esthétiques d›un art toujours en mouvement. En donnant la possibilité aux artistes marocains de rencontrer un public, le festival est aussi source de motivation pour la création chorégraphique marocaine. Depuis 8 ans, la compagnie fait aussi vibrer Marrakech grâce à son festival de renommée mondiale. C’est à Marrakech, sa ville natale, que Taoufiq Izeddiou se découvre une passion pour la danse contemporaine après quelques cours de classique et de jazz moderne. Au cours d’une formation qu’il qualifie de « sauvage », il trouve des maîtres comme Joseph Nadj, Daniel Larrieu, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. La rencontre du chorégraphe Franco - Guyano - Vietnamien Bernardo Montet, directeur du centre Chorégraphique National de Tours jusqu’a fin 2011, lui ouvre la scène professionnelle en 1997. Pendant huit ans, ils partageront leurs questionnements sur l’origine et sur l’identité. Parallèlement à sa carrière de danseur, Taoufiq Izeddiou signe sa première chorégraphie en 2000. L’année suivante, le solo « Danse Nord » lui apporte une certaine reconnaissance. En 2003, le succès de la pièce de groupe Fina K’enti dans les communautés arabes l’incite à fonder Anania . Puis, pour mettre en place un programme de formation et renforcer ses capacités pédagogiques, il décide de passer son diplôme d’état qu’il obtient en France . Toujours à cheval entre les deux pays, il crée des oeuvres qui explorent l’hypocrisie sociale, les tensions entre tradition et modernité, entre nord et sud, et qui libèrent les corps à la faveur de la nuit. Après « Coeur sans corps », et « Aataba », « Aaleef » (2011) qui est sa neuvième création a déjà fait le tour de monde (Espagne, Brésil, Belgique, France, Liban, Palestine, Autriche, Pays Bas,…) Sa nouvelle création « REV’ILLUSION » sera présentée en avant première au Centre Chorégraphique de Caen le 21 mars 2013, puis à aix en provence les 7 et 8 juin 2013 A Au Maroc, «On Marche» tente d’impulser un rythme , recherche un élan, un creux dans lequel la danse pourrait se loger, et dans lequel se glisseraient les artistes marocains et le public. Toujours précaire, la marche louvoie la chute, elle l’invente, l’appelle,et y échappe ; un écart. Dans cet écart la c hute est à la fois suspendue, probable et imminente. Son évitement nécessite une poussée de l’arrière vers l’avant : un élan, une énergie. Du 28 février au 3 mars 2013, le festival « On Marche » investit lieux publics et espaces culturels emblématiques de la ville. Sous la direction artistique de Taouq Izeddiou, spectacles vivants, projections vidéo, débats et performances feront vibrer Marrakech. Large panorama de la scène chorégraphique marocaine et internationale, le festival ore des espaces de créa tions, de dialogues et de rencontres, indispensables pour les artistes et le public. Un Festival gratuit en perpétuelle construction, qui développe chaque année de nouveaux partenariats. Une aventure artistique unique et une programmation ouverte sur le monde. A L’Espace Darja, situé à Casablanca est un lieu d’expérimentations culturelles, inscrit dans le paysage artistique comme une plate -forme d’échange, de rencontre et de présentation, principalement dédié à la danse contemporaine. Darja soutient et s’engage dans divers projets participatifs, aussi bien au niveau local qu’international, pour la sensibilisation et le développement de la danse contemporaine au Maroc. L’espace a pour ambition de stimuler la curiosité en étant simplement ouvert à divers expériences dont le but n’est pas tant la forme nale mais le cheminement nécessaire à leur réalisation. Pour ce faire, l’espace Darja a développé un réseau de collaborateurs réguliers tel que la Cie Anania également engagés dans la nécessité de faire exister l’art autrement, par des actions de proximité intra et extra muros. Les deux entités décident d’une première passerelle de collaboration par le biais d’ une carte blanche de l’Espace Darja dans le cadre du festival « On Marche » le vendredi 1er mars 2013. Cette carte blanche présentera un work in progress des artistes préalablement reçus en résidence à l’Espace Darja. Dimanche 3 Mars – 20h30 > « SOL-OS» Khalid Benghrib / Maroc / ESAV 1_ PAVIYA - interprété par Younes Atbane / durée 13 min SYNOPSIS Dans une Zone Non Autonome, Former - Déformer - Transformer - Dénir un espace de synthèse houleux exilé de l’espace commun le poétiser a travers les ressources culturelles, urbaines et environnementales. la seul loi qui gère les vivant est le vivant, ce garde malade fantasmé, héros de la nouvelle lune vierge et aride, un terrain nu , dont vous vous sentez l’unique habitant. le petit jeux s’annonce les doigts s’activent avec des allumettes qui s ’éteint dans la bouche de zéro… 2_ QUOTIDIEN Aliéné - interprété par Youness Aboulakoul / durée 20 min Dans ce No Man’s Land aberrant, seul demeure le corps et ce qui le pare. Tout se connecte en lui et sur lui. Fulgurante, pulsion, passion. Tout commence et tout échoue sur cette frontière de chair. Absent l’autre, soignant, provocateur d’une séduction au compte de goutte, violente en mes muscles acharnés, desséchés, face à mon désert. Voilà un désir profond et ravageur, de l’autre qui n’est plus là ... Laisser passer, Laisser passer y a rien à voir. La pomme est croquée et le cul est léché. Arrivé à ce moment du voyage, l’exil n’est plus nécessaire, l’ homme n’est plus là, c’est l’heure de la sarabande spermatique désoeuvré puisque sans l’objet en postulat Il n’y a plus là qu’irrationnel et délire.... 3 _ MISTER BINGO WW - interprété par Khalid Benghrib / durée 15 min Tout est au plus minimum, l’immuable minimum au fond de ce corps présence et non présence, déplacement et urgence. Hommage a son état intime débarrassé de toute intégrité idéologique, culturelle ou religieuse. La résurgence des faits, an de se réfugier en quelque lieu bien pauvre, pour traduire l’errance dans son état intime comme réalité et non comme symbole; Sans jamais se départir de son regard alimentant de force un identitaire personnage sans force. KHALID BENGHRIB Dans ce No Man’s Land aberrant, seul demeure le corps et ce qui le pare. Tout se connecte en lui et sur lui. Fulgurante, pulsion, passion. Tout commence et tout échoue sur cette frontière de chair. Absent l’autre, soignant, provocateur d’une séduction au compte de goutte, violente en mes muscles acharnés, desséchés, face à mon désert. Voilà un désir profond et ravageur, de l’autre qui n’est plus là... Laisser passer, Laisser passer y a rien à voir. La pomme e st croquée et le cul est léché. Arrivé à ce moment du voyage, l’exil n’est plus nécessaire, l’homme n’est plus là, c’est l’heure de la sarabande spermatique désoeuvré puisque sans l’objet en postulat Il n’y a plus là qu’irrationnel et délire.... A Meryem Jazouli Taoufiq Izeddiou Est ce que tu penses qu’on danse diéremment à Casablanca et Marrakech ? Meryem Jazouli : Oui. D’abord parce que l’histoire de la danse à Marrakec h a démarré bien avant celle de Casablanca, que Marrakech a, en quelque sorte, été le 1er terrain de transmission, expérimentation et rencontre autour de la danse contemporaine. Une sorte d’urgence a fait que les chorégraphes de Marrakech se sont emparés de leurs propres symboliques appartenant plutôt à l’histoire, à la mémoire culturelle et autre… A Casablanca, les initiatives étaient au départ plus éclatées plus isolées, l’énergie, la dynamique et l’agitation de la ville ont fait que l’espace urbain a été pour la plupart une première source d’inspiration. Alors je dirais que oui la danse n’est pas la même dans les deux villes et tant mieux… Taouq Izeddiou : Oui et non, car le rapport au temps est diérent. A l’espace et à la vitesse. La recherche et l ’amour de la Danse puis le rapport plastique a toujours été là… Je signale, qu’il n’y a pas encore de Tramway à Marrakech, ni la mer, ni une population nombreuse comme à Casablanca … Pourquoi avoir attendu si longtemps pour collaborer ensemble? Meryem Ja zouli : Tout simplement parce que nous tentions les uns et les autres de mettre en place des choses dans nos villes respectives. Que l’identité de ce festival est fortement liée à la Compagnie Anania qui l’a toujours fait exister avec beaucoup de passion. Aujourd’hui nous avons trouvé une forme de collaboration rééchie qui représente de manière cohérente ce que nous sommes et ce que nous essayons de défendre. Taouq Izeddiou : Le temps de grandir, le temps de regarder autour de soi et le plus loin de s oi. « Loin toujours loin même au plus près de nous » J’aimechuter, et j’aime quand on me fait contre -poids. Bienvenue dans la recherche de l’équilibre. Comment cette union entre Darja et Anania peut concrétiser le rêve de la danse pour tous ? Meryem Jazouli : Je crois que déjà séparément nous nourrissons ce rêve de danse pour tous. Le festival par sa gratuité, ses présentations dans la ville, a toujours été animé par l’envie d’ouvrir et de décloisonner l’espace de danse. A Casablanca nous travaillons aussi dans ce sens à travers des projets que nous développons dans diérents quartiers de la ville et en accueillant toute l’année des artistes chorégraphes qui présentent une étape de leur travail et qui répondent aux diérents questionnements du public à travers des rencontres organisées à chaque n de présentation. Ensemble peut -être que nous pourrons mutualiser certaines actions, ce qui nous permettrait d’avoir plus de visibilité et surtout cela nous aiderait à palier aux manques de moyens qui nous font cruellement défaut. Taouq Izeddiou : « Darja » est un espace de création, « Anania » est un espace virtuel qui donne visibilité aux idées d’artistes et leur environnement. Je peux dire que Darja protège, Anania défend ... Est ce que c’est compliqué de s’unir pour la danse ? Meryem Jazouli : Je pense que si on ne perd pas de vue, notre intérêt commun qui est celui de développer la visibilité de la danse contemporai ne en général et des artistes marocains en particulier, cette union n’a pas raison d’échouer. Maintenant pour qu’elle ait des chances d’être heureuse, il faudrait qu’elle puisse être entourée, soutenue et accompagnée par d’autres, et là je commencerai par pointer du doigt le ministère de la culture marocain… Taouq Izeddiou : Oui et non. Si on prend l’exemple de la transe qui est une communauté qui soutien et respecte la danse de l’individu, je pense que c’est dans le respect de la diférence, accepter l’autre que les choses peuvent naitrent sans perdre ni nord, ni sud, ni est, ni ouest….. Qu’est ce qu’on pourrait se dire à la n du festival ? Meryem Jazouli : Finalement ça valait vraiment la peine ! Taouq Izeddiou : Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf. Merci mon Dieu. Le combat de la danse continu … Merci Darja, et qu’on applaudit tous les artistes et les personnes qui continuent à croire en nous, j’espère qu’on dira bientôt ON MARCHE Darja A Dimanche 3 Mars – 20h00 > « Egale» Solo de Hamdi Dridi / Tunisie ESAV Présentation de la pièce En partant de ses positions corporelles habituelles Hamdi nous entraîne à la recherche d’un homme nouveau. Prisonnier d e son propre corps, il est aussi limité par la société actuelle. I l rejoint aussi un questionnement sur la réalité des jeunes tunisiens en ce jour et crée un lien avec les interrogations métaphysiques d u prince Danois Hamlet. Pouvons -nous lire le monde au delà des apparences? Voici l’ambitieux pari de ce solo. Distribution : Chorégraphie et interprétation : Hamdi Dridi Durée : 30 minutes Biographie Jeune danseur de la compagnie Sybel Ballet théâtre venue de la danse Hip Hop, Hamdi Dridi a travaillé auparavant avec Maguy Marin, Hervé Robe, Pedro Pauwels, Kamel Ouali. De ses diérentes expériences, il recherche une synthèse entre le Hip Hop et la danse contemporaine. En 2012 il se lance dans l’écriture chorégraphique de son premier solo (Egale). Sa sensibilité à la musicalité de la voix l’amène vite à intégrer un texte au sein de sa recherche corporelle Spectacle présentée en collaboration avec l’Ambassade de l’Espagne au Maroc et l’Institut Cervantes de Marrakech A © Luis Castilla Dimanche 3 mars – 17h15 > « Par hasard » Margo Vargas et Chloé Brûlé / Espagne Bab Doukala Présentation de la pièce “En mémoire de toutes ces personnes que nous aimons pendant quelques instants secrets. Ces personnes que nous ne connaissons pas, ces personnes dont le destin les conduit vers d’autres chemins et que nous ne reverrons pas. A ceux que nous rencontrons par hasard et dont les regards, amicaux ou passionnés, se croisent ; ces regard qui, peut être, seront seulement compris par soi -même et qu’on laisse partir pour toujours. A ces personnes qui passent par nos vies, fugaces et intenses, avec les quelles nous partageons mélancolie et joie sans même échanger un mot, dans un lieu quelconque, par hasard. » Création et interprétation : Marco Vargas & Chloé Brûlé Durée : 20 minutes Date de création : 2012 Quelle est la place de la danse contemporaine marocaine à l’échelle internationale ? Meryem J azouli : Paradoxalement, la danse contemporaine marocaine tient une place plus importante à l›échelle internationale que nationale. Aujourd›hui la seule plate -forme de visibilité au niveau national est celle qu›ore le festival»On marche». Je crois que cette danse contemporaine dont la recherche est basée sur un dialogue entre tradition, culture et écriture contemporaine a besoin et nécessite d›un soutien et d›une diusion plus large, car au delà de la notion de territoire et d›identité, il s›agit d›une danse qui cherche à partager une parole que seul l›art peut révéler. Taouq Izeddiou : La danse contemporaine, danse d›aujourd›hui du Maroc (et On Marche… Ensemble ! La 8ème Edition du Festival International de Danse de Marrakech pointe son nez un mois avant l’arrivée du Printemps. Annonciateur de découverte, cette plateforme unique au Maroc. La mise en abîme de ces corps sur des places publiques, dans les rues ou dans des salles obscures constituent la partie la plus visible du projet de formation et de rencontre porté par la Compagnie Anania de Taoufiq Izeddiou. Autour du Chorégraphe interprète, plein de jeunes pousses, d’amis pour célébrer l’art du mouvement et la lutte contre la pesanteur. Résultat, des œuvres « en marche », des choses encore improbables que le talent, l’instinct des interprètes portent. L’Institut Français (de Paris, du Maroc, de Marrakech) unissent leurs moyens pour continuer d’accompagner cette équipe, née il y a plus de dix ans à Marrakech, dans les « soutes » de l’Institut Français et que j’avais eu le bonheur d’avoir à Meknès, lorsqu’ils étaient encore « adolescents ». Depuis lors, ce partenariat entre ces fantassins de la danse contemporaine et l’Institut Français ne s’est jamais dégonflé : cette 8ème édition risque de bien nous faire marcher… Qu’il en soit éternellement ainsi… Pierre Raynaud A Dimanche 3 mars – 16h30> « ChOral » Bern ardo Montet, Dgiz et les élèves de l’Ecole Ariha de Marrakech Bab Doukala Présentation de la pièce Une vingtaine d›enfants qui ont rarement accès à l’art sont conviés et constituent une chOrale sous la direction d›Andy E mler. A chaque geste du chef d›orchestre correspondent un ou plusieurs sons (voix, frappés dans les mains, sur le corps, au sol et mouvements). Après avoir créé ces sons individuellement et collectivement une partition s›écrit au fur et à mesure avec des temps d›improvisation. Ce processus, en plus d›être ludique, ne demande pas de savoir lire la musique mais nécessite une certaine musicalité et fait appel à l›imaginaire des enfants dans le respect et l›écoute de l›ensemble du groupe. Après ce temps choral suit une danse, que je partage avec un autre danseur rencontré sur place, soutenue en musique par Andy Emler au piano. La chorale et la danse se retrouvent dans le même espace et la même unité de temps pour disparaître progressivement, dans un seul mouveme nt. Di stribution Chorégraphe : Bernardo Montet Slameur : Dgiz Interprètes : Invitation aux enfants et à un danseu r Les intervenants Dgiz – Karim Ghizellaoui : Après le théâtre et les ateliers d’écriture, Dgiz (Karim Ghizellaoui) découvre le Rap et l e Slam. Il aime croiser les disciplines et multiplie les scènes depuis la sortie de son premier album atypique en 2002, « Dgiz Hors ». Accompagné du DJ Junkaz, il s’entoure sur scène d’artistes de tous horizons : des instrumentistes d’envergure internation ale comme Hélène Labarrière, Sylvain Kassap, des artistes hip hop de renom ou encore des ovnis inclassables comme Fantazio, Stephen Harrison… Rappeur de cité, de cabaret, de salon bourgeois ou de squat underground, son don d’ubiquité et son humour ne cesse de surprendre le public. Bernardo Montet : Bernardo Montet donne régulièrement des workshops et des ateliers de recherche dans diérents pays du sud et encourage la circulation et la confrontation des artistes. Les initiatives se concrétisent, se dévelo ppent à travers un programme régulier et s’inscrivent dans le contexte du pays. Pour lui, « la rencontre et l’errance sont essentielles dans mon rapport à la danse. Il est important de soutenir l’émergence d’une danse contemporaine, l’armation du corps comme lieu d’expression radicale. » Les partenaires: La Compagnie Aime l’Air, Andy Emler/ Espace Darja, Casablanca / Festival On Marche, Marrakech / Festival I’trotra, Antananarivo Spectacle présenté avec le soutien de :la Cie Mawguerite & La Région Bretagne A JEUDI 28 FEVRIER 2013 Ouverture du festival 16h30 Performance « Vis avis » du collectif IN EXTREMIS / Belgique Bab Doukala 18h Deambulation « Interieur – exterieur » avec les jeunes de la formation Almokthabar II et les artistes du collectif IN EXTREMIS / Maro-c B elgique Angle Abdlkrim Kha tabi & Route Targa vers l’Institut Francais de Marrakech 20h « 1m2 » work in progres/s I nterprétation & Concept de Said AIT El MOUMEN / Maroc Théâtre Institut Français de Marrakech 20h30 “Paroles de femme” Oumaima MAN /A ITunisie Théâtre Instit ut Français de Marrakech 21h « Each Today is Yesterday›s Tomorrow » une collaboration de Youness KHOUKHOU et Pierre DROULERS / Belgique Wallonie Bruxelles - Maroc Théâtre Institut Français de Marrakech VENDREDI 1 MARS 2013 Carte blanche al’Espace Darja, Casablanca 13h a15h Rencontre-debat « Un manifeste danse, le corps et son contraire. Animepar Nedjma Hadj (Les Halles) et Sandra Noeth (Tanzquartier). Restaurant Le Jardin des Epices (Médina) Présentation de works in progress en résidence au prealable al’Espace Darja 16h « J›ErrE », solo Butode Gyohei ZAITSU / Japon Restaurant Le Jardin des Epices (Médina) 17h « Point de vue sur coin de rue » sequence Casawi de l’Association Manifeste / France Bab Doukala 19h30 « Conetssa » de Meryem JAZOULI / Maro c Ecole Supérieure des Arts Visuels 20h Performance « Work is all the time in progress » de Younes et Zoheir ATBANE, Aziz NADIF, Anna WEISSENFELS / Maroc Ecole Superieure des Arts Visuels SAMEDI 2 MARS 11h Performance « Do you believe me? » de Ha iz DAOU et Aıc ha M’BAREK Musée Dar Si Said 12h Rencontre-de bat : un socle a la sce ne, un espace en ne gociation permanente. Anime par Nedjma Hadj (Les Halles) et Sandra Noeth (Tanzquartier). Musée Dar Si Said 16h « Une douce imprudence » d’Eric LAMOUREUX et Thierry THIEU NIANG / France Théâtre Institut Français de Marrakech 17h « Ugennemtraengelig » solo de Jens BJERREGAARD / Danemark Plein Air Institut Franc ais de Marrakech 20h Performance de Lucas MANGANELLI Ecole Supérieure des Arts Visuels 20h30 « Rev’Illusion » work in progress de Taoufiq IZEDDIOU / Maroc Ecole Supérieure des Arts Visuels DIMANCHE 3 MARS 10h « 100 Pas Presque» Performance de tous les danseurs invitésavec Dakka L’Marrakchia Place du 16 novembre 16h « 24 sur 24 » de Marco VARGAS& Chloe BRULE / Espagne Bab Doukala 16h30 « ChOral », Bernardo MONTET Et DGIZ / Fran ce Bab Doukala 17h « Par hasard »( Por casualidad) de Marco VARGAS& Chloe BRULE / Espagne Bab Doukala 19h30 « Each Today is Yesterday›s Tomorrow » une collaboration de Youness KHOUKHOU etP ierre DROULERS / Belgique- Maroc Ecole Supérieure des Arts Visuels 20h00 « Egale » de Hamdi DRIDI / Tunisie Ecole Supérieure des Arts Visuels 20h30 « Sol-OS » de Khalid Benghrib/ Maroc Avec : PAVIYA - interprété par Younes Atbane / 13 min QUOTIDIEN Aliéné - interprété par Youness Aboulakoul / 20 mn MISTER BINGO WW - interprété par Khalid Benghrib / 15 mn Ecole Supérieure des Arts Visuels A © Luis Castilla Dimanche 3 mars – 16h > « 24 sur 24 » Margo Vargas et Chloé Brûlé / Espagne / 20mn Bab Doukala Présentation de la pièce De ce qu’il advient quand cela arrive et de ce qui arrive quand cela advient. Quand les deux veulent. Quand l’un veut et l’autre pas. Quand aucun des deux ne veut. Quand on partage un même espace. Quand on vit et que l ’on cohabite “24h/24h”. “Las 24” doit son succès à une narration claire, celle d’un quotidien, raconté à travers une dramaturgie bien dénie et un lang age très accessible. Entre amenco et danse contemporaine, Las 24 est une pièce également pleine d ’humour. Distribution Direction artistique, création et interprétation: Marco Vargas & Chloé Brûlé Date de cré ation : 2005 Biographies Marco Vargas & Chloé Brûlé Le parcours de ces deux artistes amencos se rejoint en 2005 pour créer le spectacle « Las 24 » (« 24h s/ 24h »). Ils initient avec cette pièce une nouvelle façon de concevoir le amenco : créer et danser en espace singulier. En 2006, ils montent l eur 2ème spectacle ensemble, cette fois pour salle, « Cuando el uno quiere y el otro no » (« L’un veut, l’autre pas »). Ce deuxième spectacle, très bien accueilli par la critique et le public, reçoit plusieurs prix, dont notamment celui de la meilleure dra maturgie et espace sonore ainsi que celui du spectacle le plus novateur. Ensemble, ils continuent de créer et présentent en 2008, à la Biennale de Flamenco de Séville « TI -ME-TA-BLE o el tiempo inevitable» («TI -ME-TA-BLE ou le temps inévitable »), spectacl e pour lequel ils reçoivent le Prix Giraldillo à l’innovation. Cette même année, ils présentent leur 4ème création « ¿Hacia donde? », pièce pour espaces singuliers. Puis, ils créent « Tripolar », en collaboration avec le chanteur amenco Juan José Amador . Ce duo d’artiste partage une même vision du amenco qu’ils expriment à travers la danse. Histoires quotidiennes, liberté expressive, compréhension mutuelle. Avec « Por casualidad » (« Par hasard ») (2012), nous assistons à nouveau à cette rencontre magi que qui s’opère entre eux en transportant le amenco vers de nouveaux espaces. La première de ce spectacle a eu lieu à Séville dans le cadre du MES DE DANZA en novembre 2012 et a été reçu avec enthousiasme par le public et la presse spécialisée . Spectacle présenté avec la collaboration de : L’Ambassade de l’Espagne au Maroc, Institut Cervantes de Marrakech A © Julie Verlinden Samedi 2 mars – 20h30 > « Rêv’Illusion» Work in progress de Taoufiq Izeddiou / Maroc / 45mn A l’ESAV Présentation de la pièce « Honorer la danse, j›ai envie de danse, que tout le monde danse...Sur mon lingot, portant mes chaussures de militaire or, je deviendrais danseur, acteur, chanteur... et les autres seront fous, ils seront Tina, Malcom, Prince, Nina, Edith ... et je vous le dis, vous l›arme, mesdames messieurs, ceci sera physique...Mais est-ce une rev›illusion ? » - Taoufiq Izeddiou Rêv-illusion, ou qu and la révolution des corps succède à celle des consciences. Un plaidoyer pour la liberté d›expression au lendemain du printemps arabe Distribution Chorégraphie : Taoufiq Izeddiou Interprètes : Fanny Brouyaux, Saïd Ait El Moumen, Kamal Aadissa, Taouq I zeddiou Eléments scéniques : Hassan Darsi Compagnie ANANIA/Taouq Izeddiou, Dar Bellarj, 9 Taoulate Zaouiate Lakhdar, Marrakech Coproduction : Ballet national de Marseille; Daba Maroc - Les Halles de Schaerbeek Charleroi -Danses - Moussem; Centre chorégraphique national de Caen; Bois de l›Aune, pôle artistique et culturel de la communauté du Pays d’Aix - Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture. Soutiens : Espace Darja, Casablanca; Ocina, Marseille Présentation de la pièce Des individus qui se rencontrent, s’observent, se testent, s’écoutent et se fouill ent. Ils forment un groupe en perpétuel mouvement…Ils marchent ensemble, se mêlent, se détachent, se soutiennent, chutent, se redressent, chutent encore, se soulèvent…Un membre se détache, les autres lui font fac e. L’une d’entre eux prend la parole et dévoile son besoin d’intimité : « Un joura uj’rai une chambre à moi…». Une autre est coincée dans une photo de famille de laquelle elle ne peut sortir… Une autre transforme l’espace, de sa craie, laisse une trace éphémère de ce qu’elle voit et ressent. Ce groupe peut porter, supporter, emporter, voarliser mais aussi délaisser, isoler et étouffer. De celui -ci émergent des singularités fragiles et fortes qui se complètent et qui tentent donc d’exister seules ou ensembl e. La limite entre le public et l’espace scénique est une frontière entre une réa leité une autre. Deux réalités peu-têtre pas si différentes, et peu-êt tre pas si cloisonnées finalement … Distribution Sophie Guisset, Clara Guémas, Fanny Brouyaux, Bérénice De Clercq, Julien Carlier, Justine François, Corentin Delpierre, Jessica Blondiau,i vOiel r Roisin. Avec une possible présence de Chourouk El Mahati, Ouidad Ouanamane, Salah Eddine Ait El Moumen, Fouad Nafili, Fadoua Jbour, Mohamed Lamqays si. Coproduction : Bureau International de la Jeunesse (Belgiqu e) « In Extremis » Le collectif « In Extremis » c’est 10 jeunes artistes belges de 24 à 28 ans qui, à partir d’une expérience commune, créent un collectif. Via cel-uci, ils expriment l’urgence qu’ils ressentent de créer ensemble, en mettant à profit la diversité de leurs moyens d’expressionig oinrels : la danse contemporaine, la danse hi-phop, le théâtre, le dessin, la vidéo, la scénograph iPeo. ur « VISAVIE » ils collaborent tous, mais 9 acteurs sont sur le plateau : Fanny Brouyaux, Julien Carlier, Justine François, Olivier Roisin, Sophie Guiests, Bérénice De Clercq, Corentin Delpierre, Clara Guemas et Jessica Blondi au. Dans le cadre du festival On Marche 2013, Le collectif In Extremis a proposé aux Marocains rencontrés lors du projet Intérieur/Extérieur, un regard sur leur création et une intveerntion. Date de création : septembre 2012- janvier 2013. Work in progress. Spectacle présenté avec le soutien du Bureau International de jeunesse et la Wallonie Bruxelles © Justine François Jeudi 28 février – 16h30 > « VisAvis » Performance du collectif IN EXTREMIS / 45mn Bab Doukala A © Anne-Sophie Noël Jeudi 28 février – 18h > « Intérieur - Extérieur » Déambulation avec les jeunes de la formation Almokthabar II/ Marrakech Cie Anania et les artistes du collectif IN EXTREMIS De la place du 16 Novembre à l’Institut França is Présentation de la pièce Jeunes citoyens sensibilisés à la danse et à l›expression aritqisute, ils sont intéressés par la création en équipe, la confrontation de leurs idées à celles des jeunes d›un autre pays, d›une autre culture, dans un esprit de dialogue et d›ouverture. Quinze résidents au Maroc, quinze en Wallonie ou à Bruxelle s. Ils se rencontrent et travaillent ensemble au début de l›été à Rabat / Salé au Maroc et se retrouvent tous en septembre à Bruxelles. Ces jeunes accueillant chez eux d›autres jeunes qu›ils ne connaissent pas, sont amenés à se (re)découvrir, à se (dé)voiler : e-ux mêmes, eux dans leur propre environnement, eux dans l›environnement de l›autre. Un projet artistique et citoyen qui s›ancre dans le rapport intime que chacun entretient avec sa ville et la société qu›il construit : celle d›ici (Bruxelles) et celle de-b laàs (Salé). Distribution Artistes associés : Claire Diez, Carmen Blanco Principal, Taoufiq Izeddiou, Saïd Ait El Moumen Participants belges : Fanny Brouyaux, Jessica Blondiau, Charline Cocset, Bérénice De Clercq, Clara Guemas, Sophie Guisset, Justine Franço iJsu, lie Kowalczyk, Samir Bouanan, Walid Boubker, Julien Carlier, Corentin Delpierre, Yassin Mrabtifi, Olivier Rois in Participants marocains : Chourouk El Mahati, Ouidad Ouanamane, Abdelghani Bounouhi, Mohamed Lamqayssi, Salah Eddine Ait El Moumen, Mehdi Ezozughari, Meriem Mghalzi, Mohamed Lakhdar, Fouad Nafili, Salma Idrissi Laaroussi, Fadoua Jbour, Moad Haddadi, Yassine Dridh, Salima Abde lhai. Equipe accompagnante : Marianne Manes (Bureau International Jeunesse), An-Snoephie Noël (Les Halles) et Anne Michaal koudis (Charleroi Danses) . Un projet porté par le Bureau International Jeunesse. En partenariat avec les Halles de Schaerbeek et Charleroi Danses dans le cadre de DABA Maro c. Date de création : juillet 2012 – septembre 2013 Samedi 2 mars – 20h > « Les terrains» Performance de Lucas Manganelli ESAV Présentation de la pièce A partir du travail de Françoise Dolto, et de sa pratique d’acupuncteur, Lucas Manganelli déroulera une écriture plastique et dansée en résonance à nos empreintes d’enfance. L’artiste cherche à approfondir plus particulièrement le concept « d’image inconsciente du corps » représentation qui se structure et s’inscrit t entre zéro et sept ans, puis qui influe une large part de nos mouvements physiques, psychiques, émotionnels, sociaux… pour une bonne parti e du reste de notre vie. Distribution Conception interprétation : Lucas manganelli Musique : Zubin Meta – Radio Black Out – Banda ionica – La voix de Françoise Dolto Avec le soutien de : La Ménagerie de Verre -Les rencontres internationales de Seine St Denis Biographie Lucas Manganelli se forme au cirque à l’école nationale Annie Fratellini, pu is au théâtre à l’école Laassad de Bruxelles avant de rencontrer la danse contemporaine. Il travaille depuis une dizaine d’année comme interprète avec diérents chorégraphes comme Olivia Grandville, Christian Bourigault, Radhouane El Medeb... Il est également à l’initiative de projets chorégraphiques qui s’encrent dans une recherche autour de l’image inconsciente du corps, et de ses manifestations dans l’inconscient individuel et collectif. Récemment, il signe les chorégraphies de « Françoise de Rimini » à l’opéra de Metz, « Nôtre besoin de consolation » de Julie Beres et « Le grand rassemblement » au 104, en partenariat avec le théâtre de la ville. Il Crée « Visage » au Quartz en 2012 et présentera sa nouvelle pièce les 11 et 12 mars prochainpour le festival Dansfabrik. Spectacle présenté avec le soutien de Les Independances A DABA Maroc continue ! DABA Maroc, saison artistique et citoyenne, est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles en collaboration avec le Royaume du Maroc à laquelle 150 artistes marocains toutes disciplines confondues ont participé à Bruxelles et en Wallonie à l’automne 2012. Les artistes marocains sont revenus au pays forts de cette expérience et de leurs rencontres avec les acteurs de notre monde culturel et associatif. DABA Maroc a créé des liens entre ici et là-bas et donné naissance à d’autres projets, notamment dans le domaine de la danse contemporaine. Les organisateurs du Festival « On marche » nous proposent ainsi les prolongations : un spectacle d’un collectif de jeunes danseurs amateurs (In extremis), fruit de deux résidences organisées à Salé et à Bruxelles en 2012, et soutenu par le Bureau International de la Jeunesse de Wallonie-Bruxelles, la pièce Rev’Illusion de Taoufiq Izeddiou créée en résidence à Bruxelles et la venue d’une équipe de techniciens du centre culturel des Halles de Schaerbeek, lieu central de DABA Maroc, pour partager leurs expériences et assister l’équipe technique du Festival On marche. La Délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat se réjouit de soutenir ces nouveaux projets dans le sillage de DABA Maroc et souhaite beaucoup de succès aux organisateurs du festival « On marche » qu’elle soutient maintenant depuis quatre ans. Délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat A © My Mohamed Saadi Jeudi 28 février – 20h > « 1m2 » Interprétation & Concept de Saïd Aït El Moumen / Maroc Institut Français de Marrakech Présentation de la pièce Un espace d›1 mètre carré, où trois chorégraphes composent trois cours soli d›une durée de quinze minutes chacun pour Saïd Ait El Moumen. Lui aussi, écrit trois soli de la même durée pour trois autres interprètes. Le danse usre sépare du chorégraphe tout en exerçant les deux et en tentant un dialogue autour de la question de l›identité sociale, culturelle, religieuse, physique du danseur ... Mais pourquoi proposer 1 mètre carré ? À Marrakech, la problématique d›un espace de création pour la danse contemporaine reste d›une cruciale actualité. La CAineania a tenté de résoudre la question en travaillant dans les espaces privés : salon, chambre à coucher, cuisine,. .. Quelle esthétique, quelle énergie, quel mouvement, quel espaicme aginaire, et que peut un interprète ou un chorégraphe dans un espace aussi restreint ? Que peut 1 mètre carré? Distribution Interprète : Saïd Ait El Moumen Production : Charleroi Danses dans le cadre de DABA Mar oc Jeudi 28 février – 20h30 > « Paroles de femmes » Solo de Oumaima Manai / Tunisie Institut Français de Marrakech Présentation de la pièce Cette pièce traite du rôle que lafe mme joue dans la société . Pendant une dem-iheure, la chorégraphe nous proposeu n tableau au rythme saccadé. Sur un ring de boxe, une jeune femme assise sur une chaise, se met petit à petit à avancer puis elle entre dans un enchaînement fougueux de défense et d’attaque. Appliquée et légère, la danseuse amène les spectateurs à s’interroger sur le statut de la femme et de ses revendications. Cette piè ecset le spectacle du combat, de la lutte et de l’insurrection qui nous interpelle. Il appelle à une réflexoin sérieuse sur l’avenir de la femm e. Distribution Chorégraphie et © Jokuti Gyorgy Samedi 2 mars – 17h > « Ugennemtraengelig » Solo de Jens Bjerregaard / Danemark/ 15mn A l’ES AV Prése ntation de la pièce Bien que métaphysiques, le concept et la composition chorégraphique de «Ugennemtrængelig” sont plutôt d›origine biographique ; raconter une histoire et retrouver ses souvenirs avec chaque mouvement, voilà de quoi il s’agit. Ce solo est l›un des trois soli indépendants de la performance Simple Moves, une collaboration initiée par Mancopy entre Jens Bjerreagaard et trois femmes artistes : Maura Morales (Cuba/Allemagne), JOU (Japon) et Naoko Tanaka (Allemagne/Japon). Simple Moves a déjà été présenté au Danemark, Liban, Singapore, Canada, Cameroun, Tanzania, Kenya, Japon. Distribution Chorégraphie: Maura Morales Initiation du projet et interprétation: Jens Bjerregaard Soutien: Conseil Danois des Arts, Fondation Wilhelm Hansen (DK), Fon dation Augustinus (DK) Biographies Maura Morales : Après une formation en ballet classique, danse moderne, chorégraphie et actrice à l’Académie Nationale d’Art de Camagüey à Cuba, Maura rentre au ballet National de La Havane et de Santiago de Cuba. Aujourd’hui, Maura évolue en Europe en freelance en tant que danseuse, chorégraphe, comédienne et formatrice en danse contemporaine. Jens Bjerregaard : Après une formation au Laban Centre à Londres, il fonde avec un groupe de danseurs l’ensemble primé « Urban E lves » en 1998, et Mancopy Danskompagni en 2005. En 2007, il fonde « Archauz », le premier centre de recherches chorégraphiques au Danemark. Bjerregaard a créé des pièces et dirigé des stages dans des festivals autour du monde, a développé des projets à portée internationale pour jeunes artistes, et fut membre du jury et intervenant artistique dans plusieurs compétitions internationales. Date de création : 2010. A ©Laurent Philippe Samedi 2 mars – 16h > « Une douce imprudence » Eric Lamoureux et Thierry Thieû Niang Institut Français de Marrakech Présentation de la pièce Thierry Thieû Niang, du Collectif artistique de la Comédie de Valence, et Éric Lamoureux, chorégraphe directeur du CCN de Caen/Basse -Normandie, ont dansé ensemble il y a vingt -cinq ans dans une pièce intitulée Si loin que l›on aille. Depuis, l’un et l’autre ont continué à transmettre – à mettre en mouvement – les lieux du dedans et du dehors, questionnant toujours les possibles du corps et de la pensée. Ils ont imaginé cette nouvelle création comme un poème en actes, sans assignation de rôle ou de gure, un espace chorégraphique fait de leurs humanités . Un duo partagé, traversé par la notion du «care», cette juste disposition à porter attention à l’autre et à l’univers de chacun. La voix singulière de la chanteuse norvégienne Sidsel Endresen les accompagnera, complice, pour ces retrouvailles dansées. Au ssi loin qu’ils aillent… Distribution Poème chorégraphique de et par Eric Lamoureux et Thierry Thieû Niang Avec l’accompagnement de Héla Fattoumi Musique : Sidsel Endresen Conseil pour les lumières : Xavier Lazarini Production déléguée : Centre Chorégrap hique National de Caen/Basse -Normandie (CCNC/BN) Coproduction : La Comédie de Valence, centr e dramatique national Drôme -Ardèche, Le Centre Chorégraphique National de Caen/Basse -Normandie est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communicatio n – Drac Basse -Normandie, La ville de Caen, Le Conseil Régional de Basse -Normandie, Le Conseil Général du Calvados, Le Conseil Général de l’Orne et Le Conseil Général de la Manche. Il reçoit l’aide de l’Institut français pour certaines de ses tournées à l’ étranger. Spectacle présenté avec le soutien du Centre Chorégraphique National de Caen Jeudi 28 février – 20h30 > « Paroles de femmes » Solo de Oumaima Manai / Tunisie Institut Français de Marrakech Présentation de la pièce Cette pièce traite du rôle que lafe mme joue dans la société . Pendant une dem-iheure, la chorégraphe nous proposeu n tableau au rythme saccadé. Sur un ring de boxe, une jeune femme assise sur une chaise, se met petit à petit à avancer puis elle entre dans un enchaînement fougueux de défense et d’attaque. Appliquée et légère, la danseuse amène les spectateurs à s’interroger sur le statut de la femme et de ses revendications. Cette piè ecset le spectacle du combat, de la lutte et de l’insurrection qui nous interpelle. Il appelle à une réflexoin sérieuse sur l’avenir de la femm e. Distribution Chorégraphie et interprétation : Oumaima Manai Texte : Aïcha Khenissi Voix : Ines Chkimi Création lumière : Jean Mukä Durée : 20 minutes Date de création : avril 2012 Biographie Jeune interprète et chorégraphe tunisienne, Oumaima Manai, s’est formée au Ballet National de Tunis, au Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis dirigé par Syhem belkhodja et à la prestigieuse école PARTS chez Anne Teresa De Keersmaek eErl.le travaille avec Mathilde Monnier et en 2010, elle rejoint le CCN Ballet de Lorraine en tant qu’artiste de la compagnie Brotha From Another Company et de l›association NESS EL FEN. Spectcale présenté avec le soutien de : Charleroi Danses, La Wallonie Bruxelles, Les Halles A ©Arnaud Meuleman Jeudi 28 février – 21h > « Each Today is Yesterday›s Tomorrow » Work in progress de Youness Khoukhou et Pierre Droulers / 25mn Institut Français de Marrakech Présentation de la pièce : D’un état à l’autre, d’une sensation à l’autre, d’un monde à l’autre, l a traversée se joue dans un état proche de la transe. Les signes sont alors dispersés comme des incantations, des jets d’inconscient détournant les jeux de pouvoir. Du profane au sacré, l’interprète danse, se dépense, s’épuise et convoque ainsi le sensible et l’inattendu. Le processus est en cour s. Distribution Une interprétation de Youness Khoukhou. Date de création : février 2013 Musique : Moondog Each Today Is Yesterday›s Tomorrow , Janis Joplin with Big Brother and the Holding CompanyA ll is Lonelines s Biographie Pierre Droulers : Après une formation à Mudra, Pierre Droulers continue sa formationh ecz Grotowski et Robert Wilson. Il réalise différents projets en tant que chorégraphe, dont un diptyque à partir de Finnegan›s Wake de James JoyceC o(mme si on était leurs petits pouce,t s1991 et Jamais de l’abîme en 1993) mais aussi avec Steve Lacy (Hedges ) et Sherryl Sutton (Tao). De sa collaboration avec les plasticiens Michel François et Ann Veronica Janssens naissent Mountain/Fountain (1995), De l’Air et du Vent (1996) et MA (2000). Délaissant la théâtralité au profit de la question de la forme et de l’abstractio, nLes Petites Forme, squi interrogent l’individu, et Multum in Parvo, pièce collective, sont respectivement, créées en 1997 et 1998. En 2001,r iel prend la scène en duo avec Stefan Dreher avec Sames puis crIéneo uï en 2004. Loin des modes et du spectaculaire, Pierre Droulers a imposé son univers bien à luIli .e st aujourd’hui artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédéranti oWallonie-Bruxelles . Youness Khoukhou : Youness s’est d’abor dlancé dans le breakdanc àe l›âge de 18 ans à Marrakech avant de se formeern danse contemporaine avec Anania. En 2006 il s’est installé à Tunis pour étudier au C.M.D.C. (Centre Méditerranéen Ddaence Contemporaine Tunisie). En parallèle il commence des études de psychomotricités et de travail corporel au Centre Lafaurie Monbadon en France avec Jacques Garros. Il est arrivé en Belgique en 2008 pour poursuivre ses études à P.A.R.T.S. Il a également collaboré, tout au long de sa formation, à des projets artistiques et pédagogiques au Maroc et en Europe. Il crée 11-1 en 2012 avec le collectif 11-11 (Radouan Mriziga, Youness Khoukhou, José Paulo d oSsantos & Mohamed Toukabri) ete st interprète dan sSoleils de Pierre Droulers . Biographies Eric Lamoureux – chorégraphe et interprète Eric Lamoureux délaisse les prémices d’une carrière de footballeur professionnel pour devenir interprète et chorégraphe. En 1988, il créé avec Héla Fattoumi leur premier duo Husaïs, qui marquera le début d ’une longue collaboration. Couronné du prix de la première oeuvre au concours de Bagnolet en 1990, cette pièce leur apporte une reconnaissance nationale et internationale immédiate. Déterminé à sonder l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoileme nt du sens qui est aussi pensée en mouvement, la danse des Fattoumi -Lamoureux s’arrime aux notions de maîtrise/ non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, pour délivrer une charge expressive porter par une « énergie graphique ». Nommé à la direction du CCN de Caen en 2004, Éric Lamoureux poursuit ensuite avec Héla Fattoumi une démarche singulière autour de la notion d’« homosensualité » dans le monde arabomusulman. Thierry Thieû Niang - Chorégraphe et interprète Aujourd› hui danseur et chorégraphe, Thierry Thieû Niang a d›abord été institut eur et psycho-motricien en France et à l›étranger. Son travail tourne autour de la thématique du ‹›territoire du corps›› et du ‹›corps du territ oire›› qu›il questionne avec une équipe artistique rassemblant professionnels et amateurs, enfants et adultes. Il tente avec succès les rencontres interdisciplinaires, les croisements de théories et de pratiques, travaillant avec des artistes et dans des lieux diérents pour ‹›faire corps, pour faire sens et faire signe››. Après s›être formé à la danse avec des artistes reconnus, comme Renate Pook , Carolyn Carlson , il est interprète pour des compagnies, notamment celles de Daniel Larrieu , d›Eric Lamoureux. .. et participe aussi à d›autres travaux pour des dramaturges , des cinéastes et des plasticiens. Aujourd’hui il est artiste associé à la Comédie de Valence et aux Tanneurs à Bruxelles MERCI À Abdelmoula Ait Hmed, Alizée Ancelin, Amandine André, Mohamed Anbassi, Zakaria Ait El Moumen, Issam Battoum, Imane Belqaid, Abdellatif Benmansour, El Mehdi Benslimane, Khadija Benaceur, Siham Bourbouh, Khalid Chahmi, Philippe Chamaux, Cédric Michel, Bertrand Commelin, Xavier Denys, Claire Diez, Hafiz Dhaou, Abderrahim El Bertai, Rachid El Bandki, Amine El Aichaoui, Zohair Mouhssine, Yassine El Mossadeq, Hela Fatoumi, Catherine Faudry, Maiwenn Furic, Hicham Fassal, Laurence de Ganay, Maria Gonzalez, Nedjma Hadj, Laurence Hermand, Abdelillah Hilal, Charles Houard, Mohamed Ikkoban, Meryem Jazouli, Abdelkrim Jeddi, Ahmed Karchal, Hanane Labchir, Kamal Laftimi, François Lagière, Mohamed Lakhdar, Eric Lamoureux, Mehryl Levisse, Rémi Lebugle, My Rachid Mâarouf, Hélène Maza, Aicha M’ Barek, Vincent Melilli, Vicente Luis Mora, Dalila Minel, Bernardo Montet, Emmanuel Moreira, Kamal Moueddene, Sandra Noeth, Carmen Blanco Principal, Pierre Raynaud, Régis Rémigy, Michel Roussel, Vincent Thirion, Anne Catherine Thomas, Khadija Toukhsati, Jérémy Trossat, Sophie Renaud, Grégory Rivoux, Fernand Van Bever, Laura Vauquois, Samir Zanfoukh, Et les autorités Locales A © Gyohei Zaitsu Vendredi 1er mars - 16h00 >“ J’ErrE” solo But ô Gyohei Zaitsu / Japon Au Jardin des épices Présentation de la pièce Dans le cadre de la résidence chorégraphique (création en cours) du 17 au 27 mars à l’Espace Darja, Gyoshei Zaitsu, danseur buto, proposera le vendredi 1er mars (Ryad) au festival de Marrakech : «J›ErrE» Pourquoi je suis là, comme ç a, Pourquoi l›univers est là, comme ç a, Qu›est-ce qui me fait bouger, comme ç a, Qu›est-ce qui te fait bouger, comme ça , Comment puis-je naître, encore , Comment puis-je mourir, encore, Je ne comprends rien, mais ça dans e. Biographie de Gyohei Zaitsu : Embauché par un metteur en scène lors d›un stage d›expression corporelle, il a directement commencé sa carrière de danseur sur scène à l›âge de 15 ans à Tokyo. Après avoir travaillé avec des compagnies de dan-stheéâtre et de mime, il a rencontré la Danse Butô déterminant sa voie de recherche sur les mouvements humains et non-humains. Il a commencé à se produire en solo en 1997. Depuis lors, son activité principale est l›improvisation en solo mais il continue à collaborer avec des artistes de milieux divers (musiciens, danseurs, comédiens, cinéastes, photroagphes, peintres, sculpteurs, plasticiens, écrivains, etc,). Et il cherche toujours de nouvelles influences pour sa danse... Spectacle présenté dans le cadre de la carte blanche à l’Espace Darja A © Hélène Angeletti Vendredi 1er mars : 17h >“ Point de vue sur coin de rue” Assomanifeste / 40 mn Bab Doukala Présentation de la pièce «Point de vue sur coin de rue» est une pièce qui propose de faire voyager des coins de rue d›un endroit du monde à un autre. Les coins voyagent et se rencontrent dans les regards croisés de shabitants de chaque ville d›un continent à l›autr e. Cette fois, à Marrakech, les artistes danseront un coin de rue d›Europe et tenteront une séquence Casawi «work in progress» pour parler d›autres codes sociaux, d›un autre rapport au corps, au temps et àl› autre. Ils rencontreront aussi les points communs, les ponts, les permanences de l›humanité qui se ressemble quelque soit la société qu›elle habite. Présentation de Association Manifeste L’Association Manifeste, compagnie de danse contemporaine, a été fondée à Toulouse sous le signe de l’échange effectif entre deux interprètes. Riche d’une forte expérience acquise, entre autres, auprès de Maguy Marin, Isabelle Saulle et Adolfo Vargas sont devenus associés manifestes pour développer leur propre univers ecno llaboration avec d’autres artistes, interprètes, musiciens, auteurs et plasticie ns. Distribution Chorégraphie et interprétation : Gaetano Giunta, Isabelle Saule, Adolfo Varg as Musique originale : Pascal Ferrar i Montage d’images et régie : Geraldina Nielsen Costumes : Julia Didier Coproduction : CDC-Toulouse Résidence : L’usine-Tournefeuille Avec le soutien de la ville de Toulouse, du Conseil Régional Midi Pyrénées et Cultures France. © Yatef Samedi 2 mars – 11h > “Do you believe me?” Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek /Tunisie Musée Dar Si said (Médina) Présentation de la pièce Do You believe me? est une performance créée pour le Meeting Point 6 au Beirut Art center en avril 2011. Meeting Point 6 est un événement international et pluridisciplinaire dont la direction artistique est assurée par Okwui Enwezor. Hey! Follow me Listen to me You are encircled Turn back Wherever I go! I am here It is a game No I promise Look You will die Here We all will die I love you I love you Not you I love you all You Are you here with me? Sous la forme de deux soli indépendants, Aicha M’Barek et Hafiz Dhaou redessinent à travers les corps la complexité d’une révolution en marche. Do you believe me? est une recherche, une quête, qui révèle un contexte « géo-poétique » confus. Distribution : Conception, textes et interprétation : Hafiz Dhaou et Aïcha M›Barek Durée : 17 minutes Spectacle présenté avec le soutien de la compagnie CHATHA et La région Rhône Alpes A © Atbane Vendredi 1er mars - 20h carte blanche à l’espace darja “Work is all the time in progress” Zouheir & Younes Atbane, Aziz Nadif, Anna Weißenfel A l’ESAV Présentation de la pièce « Work is all the time in progress » est une création portant sur le processus de travail luimême. En eet, le sujet de la performance est avant tout une réexion sur la recherche, l’expérimentation, et la pratique corporelle guidée par trois mots clés : détournement, transformation et subjectivité. La performance a ainsi pour objectif de transporter le public dans un espace ambigu, entre réalisme et ction. Cette démarche, sans structure linéaire, permet par conséquent une interprétation libre et individuelle. Younes Atbane : Apres une formation au Conservatoire de Casablanca et des études d›arts graphiques et de design, Younes part au CCN de Montpellier, ce qui le mènera notamment vers l›univers de la performance. Parallèlement, il développe des projets artistiques, associatifs et pédagogiques avec la compagnie 2k_far de Casablanca qu›il a cofondé avec le chorégraphe Khalid Benghrib. Il collabore régulièrement avec Jean-Marc Matos, Meryem Jazouli, Neto Machedo ou encore Xavier Le Roy sous la direction duquel il intègre en tant qu›artiste indépendant le programme « 6m1l ». Actuellement, Younes développe une démarche artistique liée aux nouvelles technologi e: s un domaine dans lequel il tente de créer une rencontre entre les artsc horégraphiques et visuels . Zouheir Atbane : Artiste associé et danseur interprète de la compagnie marocaine 2K_FAR, Zouheir porte un vif intérêt pour la matière sonore. Sa curiosité l’a poussé à s’auto former en MAO (musique assistée par ordinateur). Après plusieurs performances solos, il participe à la création du premier collectif d’art numérique qui voit le jour en 2011 lors de l’ouverture du Festival International d’Art Numérique de Casablanca. Aujourd’hui, il se lance dans des projets de recherches e tde traitements sonores sur des sons émanant de notre quotidien, du patrimoine musical marocain... Ses recherches représentent une part de l›identité locale. Elles s›inscrivent dans un désir de toucher le son comme vibration corporelle qui devient plus del› ordre du senti que de l›audible Aziz Nadif Après des débuts en tant que chanteur classique au conservatoire de Casablanca, Aziz Nadif découvre la danse contemporaine suite à sa rencontre avec le chorégraphe Khalid Benghrib dont il intègre la compagnie à partir de 2008. Il continu à enrichir et approfondir sa formation en travaillant avec divers chorégraphes internationaux tel que Loren Palmer, Younes Atbane et Roshaus Aust. Son travail personnel est focalisé sur le croisement entre la voix et le mouvement . Il participe depuis des années à la promotion de la danse contemporaine marocaine et de par son implication,est devenu un membre actif du paysage culturel marocain . Spectcale présenté dans le cadre de la carte Blance à l’Espace Darja Spectacle présenté dans le cadre de la carte Blanche à l’Epace Darja © Mehryl Leviss Vendredi 1 er mars - 19h30 > carte blanche à l’espace darja “Contessa ” Meryem Jazouli / Maroc A L’ESAV Présentation de la pièce Convoquant héritages ancestrales, tradi tions populaires, et histoires de femmes, La Contessa se présente d›abord comme un véritable voyage à travers la culture marocaine. En passant de la femme mystérieuse à la femme animale, de l›ensorceleuse à la prostituée, l›artiste nous emmène à la rencont re de divers personnages émouvants. Meryem Jazouli prête son corps à toutes ces femmes dont la représentation, souvent caricaturale, est créée, fantasmée et véhiculée par un imaginaire masculin. Au l de la pièce, le corps de la danseuse se dégage de ses stéréotypes pour donner naissance à son propre corps, à sa vérité et à son histoire. Meryem Jazouli : Danseuse et chorégraphe marocaine, Meryem Jazouli vit et travaille à Casablanca depuis 1997. Après avoir suivi des études de danse à Paris et partagé l’ex périence scénique de plusieurs compagnies, elle rentre au Maroc pour continuer son travail de création, désormais fortement imprégné par l’environnement et le contexte marocain dans lequel elle vit. Tout en poursuivant ses créations, elle se lance égalemen t dans l’enseignement. Pour continuer d’interroger sa pratique, de développer et de multiplier l’échange et le dialogue, la chorégraphe aménage un lieu « Darja », espace dédié à la création, aux résidences d’artistes, à la formation et aux expérimentation s. Plusieurs artistes tels que les chorégraphes Bernardo Montet, Mic Guillaumes, Younes Atbane, Zouheir Atbane, Aziz Nadif, Taouq Izeddiou, Said Ait El Moumen… deviennent alors des collaborateurs réguliers et engagés dans l’accessibilité et la visibilité de la création contemporaine dans la société marocaine. Distribution Chorégraphie et interprétation : Meryem Jazouli Travail d’écriture : Fatima Mazmouz / Meryem Jazouli Création lumière : Christophe Cardoen Création sonore : Zouheir Atbane Copyright Photos : Mehryl Levisse Résidence de création : Espace Darja, Casablanca, Maroc, Cie Mawguerite, Morlaix, France, Moussem, Belgique, ccBe Cultuurcentrum Berchem, Anvers, Belgique, Klap, Maison pour la danse, Marseille A A