POMPIERS

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POMPIERS
Cinquante Quatrième Année. — N° 192
CINQ centimes le Numéro
Dimanche 18 Août 1895
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Trois nois
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Faits divers,
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..
» 75
20
Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers
PARAISSANT
TOUS
LES
JOURS,
LE
DIMANCHE
EXCEPTÉ
L Agence Havas, 34, rue Notre-Dame-des-Victoires, et 8, place de la Bourse, est seule chargée à Paris de recevoir les annonces pour le journal.
L'abonnement continue jusqu'à réception d'un avis contraire.
Un trimestre commencé sera dû.
et
POMPIERS
Feuilles de Vigne
Sous ce titre, on lit dans \'Avant-Garde :
Nous extrayons d'un journal
Parisien la
curieuse anecdote qui suit et dont le lecteur
est libre de fixer la scène dans une ville
moyenne d'un département de l'Est ou du
Centre, à moins que ce département n'appartienne au nord, à l'ouest ou au sud.
La ville en question est dotée, naturelle-
BURMUX: 4.PUCE BU MARCHÉ-NOM, SAOHJl
tion visée n'était pas satisfaite, il la
saluait
et des religieuses en les menaçant de leur cou-
mes, cinq mille si on le peut; plus faible, les
à pied, à cheval, en vélocipède, au besoin en
wagon ».
per les vivres ; ce n'est pas d'une menace qu'il
Hovas reprendraient leur audace et le général
s'agit, c'est d'une prévision. Les catholiques
Lundi dernier, M. le maire convoquait à
donnent volontiers pour soutenir le bien ; je
Voyron serait exposé à trouver devant lui des
masses plus ou moins bien armées qui relar-
l'Hôtel de Ville, en même temps que ses collè-
les approuverais de ne pas donner pour nour-
deraient la fin de l'expédition.
gues — sous nous ne savons quel prétexte, —
le capitaine, membre du conseil municipal. Au
rir leurs spoliateurs.
cours de la séance, M. le maire s'excusait pro-
vent tout cela et qui risquent peu de chose
» Le télégramme de l'agence Reuter parle
d'une armée de quatre mille Hovas qui tenterait de séparer nos brigades de leur base d'opé-
lixemenl de n'avoir point répondu, « faute de
temps »,àson honorable « ami». Affirmant
dans « l'attilude passive » me paraîtraient bien
naïves de céder ; et je prévois que la plupart
exagéré, il n'est pas moins vrai que le général
un malentendu facile à dissiper, une inter-
ne céderont pas. Les congrégations autorisées
Duchesne doit prendre toutes les précautions
prétation erronée de ses instructions, il profi-
risquent davantage. Si elles bravent ces risques, elles donneront beaucoup de force aux
nécessaires contre les maraudeurs sakalaves
tait de l'occasion pour assurer une millième
» Les congrégations non reconnues qui sa-
ment, d'un maire, d'un secrétaire de mairie et
fois—il ne s'en lasserait jamais—le « vaillant »
d'une compagnie de pompiers dont le capi-
chef et les infatigables soldats du devoir, de son
taine, suivant l'expression
éternelle sympathie, s'engageait à combler au-
revendications communes. Mais même parmi
celles-là, il y a de grandes diversités de situations et d'intérêts. Je vous approuve de dé-
delà des souhaits, les vœux des « anges gar-
fendre la
populaire,
«
ne
manque pas de poil aux yeux. »
Quand, lors de sa dernière grande tournée,
diens » de la cité.
Il étala..., verbalement,
M. le Président de la République eut prévenu
sous les yeux d'un auditoire fasciné,
les autorités de son passage dans la cité, quel-
myriades de pantalons, de « porte-lrefs » sui-
des
liberté de leurs résolutions et je
persiste à déplorer que cette affaire n'ait pas
ques brisquards de la compagnie dont les
vant l'expression usitée parmi la « haute so-
été tenue secrète jusqu'à l'heure de l'action.
» Vous me direz qu'il n'y a plus de secret
possible aujourd'hui. Je le sais bien. Ajoutez
frusques comptent de nombreuses années de
ciété », d'un Elbeuf dépassant la perfection. Il
donc que, par là même, il n'y a plus d'opéra-
service, s'émurent à la pensée de comparaître
promit des tuniques d'un azur plus que cé-
tions bien conduites, plus de luttes bien diri-
devant le chef de l'Etat sous des uniformes
leste. Que dis-je 1 il garantit un plumet pro-
critiquables et surtout flanqués de pantalons
chain et tricolore aux casques dénués jusqu'à
gées; que la politique s'évapore dans le commérage ; que, à raconter la vie des hommes
dont la transparence, due à l'excessive longé-
ce jour de cet indispensable ornement II
au jour le jour, on les empêche de la vivre ;
vité, ferait honte à la dentelle, sinon aux toiles
Bref, le capitaine, emporté dans le vol de
qu'il résulte de là une humanité amoindrie,
d'araignée. Ils coururent exposer leurs doléan-
ces paroles enchanteresses, dépouilla son noble
impuissante et agitée, brouillonne et stérile, et
ces au chef, lequel les évacua sur le secrétaire
ressentiment. Tout ce qu'il demanda, c'est
delà mairie qui devait leur délivrer un bon les
qu'on appliquât, dès maintenant, une muse-
que le journalisme est l'un des facteurs et, à
coup sûr, le principal symptôme de cet état
autorisant à prendre le drap réglementaire
lière perpétuelle à 1' « odieux » secrétaire, et
morbide; oui, dites cela, et pour le coup nous
chez un fournisseur attitré.
qu'on commençât, au plus bref délai, le renou-
serons tout à fait d'accord.
M. le secrétaire de la mairie, radical opaque
— nous dit-on — accueille généralement, pa-
vellement de la partie la plus compromise de
raît-il en outre, les visiteurs de toute nature
Le magistrat a juré, sur son honneur, les
requérant
ses bons
offices, avec
l'urbanité
qu'on déploie vis-à-vis des chiens égarés dans
Les abonnements et les insertions doivent être
payés d'avance.
la garde-robe des pompiers.
culottes, la muselière, voire une niche et une
chaîne dont on ne parlait pas. Ensuite
Hé
» Veuillez etc.
» M.
D'HULST. »
ration.
Bien
que
le chiffre
nous paraisse
ou hovas qui pourraient venir du Mahajamba
ou du Menabe.
» Quant à l'état sanitaire du corps expéditionnaire, il s'améliore chaque jour, et tous
ceux de nos soldats qui campent au-dessus de
Suberbieville sont désormais à l'abri des atteintes de la fièvre paludéenne. »
Une Lettre du Prince Victor
Napoléon
Voici le texle de la lettre du prince Victor
Napoléon lue, avant-hier, au banquet des comités plébiscitaires de la Seine :
« Bruxelles, Ï4 août.
» Mon cher monsieur d'Ornano,
» Vous allez présider le banquet du 15 août.
La conviction et le talent avec lesquels vous
défendez, chaque jour, la doctrine démocratique de l'Appel au peuple vous indiquaient
pour parler à nos amis. Votre parole trouvera
de l'écho auprès d'eux.
» Remerciez-les, en mon nom; de leur confiance dans l'avenir, que rien n'a pu altérer.
MADAGASCAR.
Rappelez-leur que je ne suis pas le chef d'un
Dernières nouvelles
parti, mais le représentant d'une grande cause.
un jeu de quille*. Aussi., déclara-t-il fort nettement que la situation intime de la caisse mu-
bien, quoi I Je ne saurais vous dire... Je n'assistais pas à l'entretien. Je crois, cependant,
L'Agence Renier a communiqué avant-hier,
sans distinction d'opinions; car notre but est
nicipale ne permettait pas
le renouvellement
que les intéressés se méfient — et bien ils
aux journaux de Paris, une dépèche d'origine
subit des « inexpressibles» souffrants, et que,
font — on les a « roulés » tant de fois I Du
de rendre la France maîtresse de ses destinées
suspecte dont nous reproduisons le texte, sous
si les guerriers-citoyens en avaient tant et si
reste, l'échéance de la première promesse est
les plus expresses réserves :
urgent besoin, « il leur conseillait de s'adres-
imminente. Alors, on « ce » verra.
« Les Hovas se sont retranchés à Kinajy, sur le
versant nord des monts Ambohimena, entre Andriba et Tananarive, et le général Duchêne se dirige maintenant vers cette position.
» Une force nouvelle de;4,000 Hovas est arrivée
à Bemarivo, à deux jours de marche au nord de
Marovoay, avec l'évidente intention de couper la
ligne de ravitaillement.
» Les maladies et la fièvre causent une grande
mortalité parmi les troupes françaises. »
ser au député réactionnaire pour lequel ils
Voilà pourquoi les habitants de la ville de
avaient volé.»
On ne releva pas la boutade et, grâce à des
reprisages minutieux, à d'éphémères tein-
X.... n'ont pas vu défiler, sur leurs quais, des
pompiers munis, recto et verso, de la foliide
chère à la statuaire moderne et dont la popu-
tures, le costume des pompiers n'offensa point
lation, émoustillée par la divulgation du con-
le chaste rayon visuel de M. Faure. Mais,.tout
flit, attendait si ardemment l'originale et pitto-
récemment, de nouvelles plaintes, mieux que
resque exhibition.
Par contre, le Temps fournit les renseigne-
jamais motivées, surgirent au sujet de la diaphanéité de plus
en plus vaste, et indiscrète
des, braies d'ordonnance ; et
deux
ou trois
» Cette cause appartient à tous les Français,
Le Droit d'Accroissement
ments suivants :
« Bien que le général Duchesne n'ait pas
envoyé de dépêche pour annoncer l'occupation
et de la consulter librement sur ses volontés.
» Tous les dissentiments, toutes les distinctions de parti doivent s'effacer devant cette
commune pensée.
» Quand la doctrine du plébiscite aura triomphé, nous trouverons la récompense de nos
efforts dans le relèvement de la patrie.
» Votre affectionné,
» NAPOLÉON.»
I N CONSEILLER D'ARRONDISSEMENT INIQUE
Lors de la dernière élection, nous avons ra-
d'Andriba par les troupes du général Voyron,
conté que, à Collobrières (Var), les candidats
faisant défaut, aucun électeur n'avait bougé.
l'altitude à prendre à l'égard de la loi sur le
il n'était pas douteux que, le jour où elles ont
Cependant, vers six heures, au moment où
droit d'abonnement, Mgr d'HuIst formule ainsi
cet avis :
franchi la chaîne de l'Ambohemenakely pour
le scrutin allait être fermé, un électeur se pré-
occuper la vallée du Kamolandy, les Hovas ont
senta, sa carte électorale d'une main, son bul-
drap sollicitée ; qu'il était désolé, mais que,
« A mon sens, toutes les congrégations,
dû abandonner Andriba pour se replier vers
etc., etc..»
Du coup, nos pauvres « lansquineurs du
sans distinction, ont le droit de ne pas payer
un impôt d'exception et de haine ; je ne vais
Ampotaka ; il paraît, d'après un télégramme
letin de vote de l'autre. C'était M. Requiston,
ouvrier bouchonnier, qui considère l'absten-
de l'agence Reuter, qu'ils ne se sont pas même
tion comme un crime et remplit régulière-
rifï » se rabattent une dernière fois sur le chef
et lui communiquent les réponses fantaisistes
pas jusqu'à prétendre, comme d'aucuns, qu'el-
arrêtés dans celte position où il avaient élevé,
ment, à toutes les élections, ses devoirs de
les en aient le devoir. On n'a pas craint de
disait-on, un mur crénelé pour la défense de
de M. le secrétaire. Sur ce, le capitaine, dont
dire que, pour se décider, elles doivent moins
la vallée du Fîfingalàvà; c'est à Kinapy, c'est-
citoyen.
Le vote de M. Requiston recueilli et l'heure
la patience est la plus rare vertu, enlre en pression, et détache au maire une missive dans laquelle, entr'autres observations respectueuses,
consulter leur caisse que leur conscience. Cela
à-dire à soixante-cinq kilomètres au sud d'An-
de fermeture du scrutin arrivée, l'urne fut
me paraît excessif.
» Je suis convaincu que, pour un certain
driba, qu'ils élèveraient des fortifications.
» Les Sakalaves d'Andriba faciliteraient dans
ouverte. On retira l'unique bulletin qu'elle
il annonçait « qu'il ne voulait plus commander
nombre de communautés, le paiement, c'est la
une grande mesure le ravitaillement de la
des hommes forcés, par la pingrerie des administrateurs municipaux, de montrer leur....
ruine immédiate,
pour beaucoup d'autres la
colonne qui marche sur Tananarive; ils four-
quiston, élu par une voix suv un votant, fut
proclamé conseiller d'arrondissement pour le
ruine prochaine, pour toutes l'acceptation d'une
niraient les vivres et les porteurs qui lui sont
envers à tout le monde; que, si on continuait
indispensables. On a parlé de colonne volante,
de refuser les « montantes » nécessaires, il mè-
loi injuste. On ne pourra tenir quelque temps
qu'en grevant la charité privée pour engrais-
nerait dorénavant à l'exercice ses pompiers cu-
ser le fisc. Je trouverais regrettable qu'on le
lottés, sur les deux faces, d'une simple feuille
de vigne et que, au surplus, si l'administra-
fil ; non pas que j'aime plus que vous qu'on
essaie de peser sur les résolutions des religieux
desdits pompiers informèrent humblement de
leurs appréhensisns externes M. le secrétaire
qui les dépêcha lestement vers le
drapier,
lequel, à leur.immense stupeur, objecta «qu'il
n'avait point d'ordre concernant la livraison de
Invité par l'Univers à donner son avis sur
mais il est bien entendu que celle colonne sera
suffisamment imposante pour que les Malga-
contenait, on en prit connaissance et M. Re-
canton de Collobrières.
M. Requiston n'a pas reculé, d'ailleurs, devant le devoir qu'il s'était lui-même imposé : il
a assisté, le 13 août, à la séance, d'installation,
ches ne se fassent aucune illusion ; elle doit
par le sous-préfet de Toulon, du nouveau Con-
être composée d'au moins quatre mille hom-
seil d'arrondissement.
INFORMATIONS
adopté les vœux suivants:
« Que les attributions des Conseils d'arrondissements soient élargies ; que les séances du
d'eux, Gustave Bingen, a été arrêté à Rotterdam au moment où il s'apprêtait à partir pour
l'Amérique à bord du vapeur Spaarndam. Il
sans aucune raison, de la publicité de ses
sublimé corrosif, mais, conduit à l'hôpital, on
séances; que le prix du permis de chasse soit
a pu le sauver en lui administrant un contre-
abaissé à 10 fr., avec faculté pour celui voulant
chasser un jour de prendre un ticket de
poison.
Il s'était inscrit à bord de ce vapeur sous le
0 fr. oÔ. »
nom de Georges Blint.
tenta de se suicider en avalant des pastilles de
On dit que, en fouillant sa valise, la police a
Un joli petit virement
Lors du voyage de M. Carcot, à Lille, la
commission départementale, sur la proposition du préfet, avait cru, faute de fonds disponibles au budget, prélever la somme nécessaire à la réception du Président de la Répu-
trouvé 690,000 francs.
Gustave Bingen est en ce moment à l'hôpital
de Rotterdam sous mandat d'arrêt.
Explosion de grisou
Dortmund (Wealphalie). — Une explosion
blique à la préfecture, soit 22,379 francs, sur
de grisou a eu lieu dans la fosse Becklinghen-.
les fonds communs des amendes de police.
sen.
Trois mineurs ont été tués ; trois ont été
Celte manière de procéder a^anl élé dénonportée devant la Cour des
grièvement et dix légèrement blessés.
comptes, qui a sévèrement blâmé le virement
de fonds des amendes de police et ordonné
leur remboursement immédiat.
M. le préfet du Nord, auteur de cette irrégularité, se voit obligé de réclamer au Conseil
général le vote d'un crédit de pareille somme,
euphémisme,
la
« régularisation de cette opération ».
Entre conseillers et maires
Le tribunal correctionnel de Limoux a condamné à 1G fr. d'amende M. Pagès, conseiller
municipal de cette ville, pour avoir, en séance
publique, le 17 juillet dernier, outragé le premier adjoint, M. Constans.
Voleurs irrespectueux
Des voleurs ont
pénétré, à Châlons-sur-
Saône, dans les appartements occupés par M.
Siméon Carnot, cousin du Président, en fracturant la porte d'entrée, et ils ont dérobé tout ce
qui avait quelque valeur.
Ils sont entrés ensuite dans l'appartement
occupé par Al. Abord, procureur de la République, actuellement en congé, et se sont livrés
au pillage de la maison. Les tiroirs de tous les
meubles ont été brisés ; les cambrioleurs ont
emporté les bijoux et l'argenterie.
arrivait dans notre ville avec l'espoir d'y passer
ET RÉGIONALE
agréablement trois ou quatre jours. Mais la
avait jeté la perturbation dans le commerce
génois, et annoncé la fuite des faillis. L'un
CoDseil d'arrondissement soient publiques, ce
Conseil étant le seul corps élu qui soit privé,
qu'il appelle par
« Dimanche dernier, la musique de Saumur
passif de 20 millions au moins — désastre qui
Le Conseil d'arrondissement de Bordeaux a
pour ce
Extrait d'un journal des Sables :
Nous avons, il y a huit jours, parlé de la
faillite à Gênes des frères Bingen, banquiers —
Vœux du Conseil d'arrondissement de
Bordeaux. — Publicité des séances
cée, l'affaire fut
La Musique municipale de Saumur
aux Sables-d'Olonne
Arrestation du banquier italien Bingen
maudite pluie qui, depuis quelque temps, ne
Bulletin Météorologique du 17 Âoût
cesse de tomber presque journellement, a dû
Observations de M. DAVV, opticien, place de
la Bilange, 25, Saumur.
Baromètre
Hier soir, à 5 h.
Ce matin, à 8 h.
Midi,
771 m/ra
Hausse,
» ">/"'
Baisse,
1 m/"*
Température minima de la nuit
Thermomètre
au-dessus
au-dessus
au-dessus
22"
20»
27"
au-dessus
15°
Fraudes électorales à Alais
Il est vrai que la soirée de dimanche a élé convenable, ainsi que la journée de lundi, mais
mardi les cataractes célestes se sont de nouveau ouvertes. Plusieurs bouquets leur ont été
offerts à l'occasion
SAUMUR
des quelques morceaux
qu'ils ont très habilement exécutés. »
Arrestation «l'un maraudeur
Ce matin, le garde-champêtre auxiliaire
Mercier a conduit au parquet de Saumur —
après constatation du fait sur procès-verbal —
La médaille coloniale
Par décision de M. le ministre de la guerre
en date du 15 mai 1895, la médaille coloniale
un maraudeur de récoltes, A..., charpentier à
Saumur, surpris dévalisant, de nuit, un champ
vient d'être remise à M. Pierre-Jérôme Ponce-
de pommes de terre.
receveur buraliste des contributions indirectes
* *
rée aux environs, d'un individu inculpé de
oû
il
habitait précédemment,
let, sous officier de gendarmerie en retraite,
à Bagneux.
Autre arrestation
On parle, dans la ville, de l'arrestation, opédivers attentats à la pudeur et qui, à Saumur
BULLETIN FINANCIER
16 août 1893.
La liquidation de quinzaine a ramené sur
noire marché un peu d'activité. On est revenu
après un jour de fêle dans d'excellentes dispositions qui ont peut-êlre été un peu exagérées
pendant la première partie.de la séance.
Les reports sont faciles et bon marché ; il n'y
avait du reste que peu d'engagements.
Le 3 0/0 est a 102.32. C'est un niveau qu'il
a décidément beaucoup de peine à dépasser.
Les actions des établissements de crédit sont
bien tenues. Le Foncier finit à 868, le Crédit
Lyonnais à 830.
Notons de bons achats sur le Suez.
Très bonne tenue de nos grands chemins.
L'Italien s'avance à 89.45. Lutte assez vive
sur l'Extérieure. D'une part, les journaux anglais cherchent à déprécier ce fonds par des
nouvelles fantaisistes; d'autre part, on sent
qu'il y a des besoins de rachat. On reste à 65
1/8. Les fonds russes sont délaissés. Les valeurs
ottomanes fermes. Enlèvement de la Banque
ottomane.
Les actions du Bec Auer sont bien tenues et
en faveur.
Les actions de la Société des Sels gemmes
de la Russie méridionale sont irès recherchées.
En Banque, sur des avis de Londres, le marché minier est très actif. La Monte Rosa Gold
est à 37 50. La Buffelsdoorn .se traite à 222.50.
mettre obstacle aux promenades elaux excursions que se promettaient ces braves musiciens.
Cette médaille est la cinquième distinction
que ce serviteur porte sur sa poitrine.
Tous nos compliments à ce brave.
avait donné,
jadis, des signes d'affection mentale.
Nous enregistrons ce bruit presque public
Course vélocipéditiue Paris-Royan
C'est ce soir samedi, à
h. 1/2, que sera
sous toutes réserves, à défaut de renseigne-
donné, à la porte Maillot, le départ de la
ments personnels el certains.
grande course Paris-Royan, organisée par le
* *
<;are aux Holiéiniens t
On nous signale, près l'île Ponneau, un
campement de bohémiens suspects, dont h s
Casino municipal de Royan et le journal le
Vélo. En tout, 556 kilomètres.
L'itinéraire est ainsi fixé dans le Maine-et-
femmes se répandent le jour dans la ville, sous
Loire :
Gouis, Durtal, Lézigné, Bourgneuf, Seiches,
prélexle de trafics équivoques et, le soir, pour
Pellouailles, Angers, les Ponls-de-Cé, Erigné,
faire concurrence aux « vierges » des Ponts.
Avis à l'administration en général et aux
propriétaires des environs en particulier.
* *
Brissac, Quincé, Notre-Dame-d'Alençon, Chavagnes, Martigné,
Aubigné,
Montilliers, Vi-
hiers.
De Vihiers, les coureurs se dirigeront vers
Société colombophile
Une société colombophile est en formation à
Saumur. Les personnes qui désireraient faire
partie de celte société sont priées de se trouver
lundi prochain, à 8 h. 1/2 du soir, au café
Forgeau, en face le théâtre, pour la formation
du bureau.
PARNAY
Voiture versée
Ce matin, vers 10 heures, une voiture ap-
Argenton-Château.
L'arrivée probable à Angers aura lieu lundi,
vers 3 h. 1/2 du malin.
Un contrôle sera établi à l'hôtel d'Anjou, au
siège du V. C. A.
Cette course comprend des bicyclettes et
tendems.
Ville du Puy-Notre-Dame
partenant à M. G..., de Montsoreau, et conte-
FÊTE DE LA SAINT-LOUIS
nant cinq personnes qui se rendaient à Sau-
Dimanche /<$ août 1895
Alais, 16 août. — On vient d'arrêter et d'é-
Tirage des Bons à lois Panama
crouer à la maison d'arrêt les nommés Victor
Le n° 571,903 gagne 500,000 francs;
mur, heurta violemment, dans Parnay, à la
Fagès, secrétaire en chef de la mairie, et Ma-
Le n° 1,342,991 gagne 100,000 francs ;
Le n° 939,846 gagne 10,000 francs;
suite d'une emballée du cheval, une charrette dont nous ignorons le propriétaire. A la
Salves d'artillerie,
suite du choc, la voilure de M. G .. fut ren-
l'affaire des fraudes opérées pendant le ballot-
Le n° 1,342,735 gagne 10,000 francs ;
Le n° 1,956,682 gagne 5,000 francs ;
Dame, manœuvre de pompe à incendie, jeux
divers.
tage du 4 août, et de distribution à des étrangers
Le n° 348,639 gagne 5,000 francs.
A 6 heures du soir, banquet par souscription.
ou à des gens non électeurs, de cartes d'é-
Les cinq numéros suivants : 656,727 —
plus ou moins grièvement. On parle d'un
bras cassé ; el une jeune fille, qui aurait eu la
1,272,210- 147,474- 6I3, 851-1,024,016,
tête fendue, a élé transférée chez un habitant
A 9 heures 1/2, feu d'artifice.
gignenl chacun 2,000 francs.
de Parnay.
chaudes il ferait en me voyant arriver seul 1
marmolta-t-il au comble de l'agilalion. Mais
sans vergogne, il laboura avec son éperon le
— Qui donc?
ventre de sa jument, qui partit affolée au mi-
— Mais ton Trophime, reprit M. de Faviè-
que veux-tu donc, petit misérable ? reprit il
lieu d'un tourbillon de poussière.
rius Guibal, préposé aux listes électorales.
Ils sont inculpés de compromission dans
lecteurs absents ou
décédés. On
s'attend à
d'autres arrestations.
Feuilleton de «l'Echo Saumur ois »
19
L'Héritage de Tantale
Par
MUo
MARIE
POITEVIN
— Que que vous dites, vous? M'man belle?
Elle n'est pas belle du tout, pisque j'sis tout
son portrait, qu'on dit, fit l'enfant terrible avec
pendant que l'enfant se rougissait les yeux en
versée, et les .cinq voyageurs ont été blessés
Quand le vicomte fut hors de vue, M. de
etMe
Dans le programme, nous remarquons :
musique du
Puy-Notre-
A 9 heures, retraite aux flambeaux.
res, car j'ai assisté l'autre matin à la correction bien sentie qu'il lui a octroyée avec le plus
se les frottant avec ses poings. Tu aimes penl-
Favières
Damberlin sortirent de leur ca-
grand flegme du monde... Et une, deusse,
êlre les bonbons? Eh bien, liens, en voilà, fit-
chette pour marcher sur l'épais gazon qui de
chaque côté de l'avenue formait une sorte de
troisse, ajoula-t-il avec le simulacre de quel-
lapis vert.
de Trophime se remémorant sa victoire.
il en tirant sa bonbonnière, dont il versa le
contenu dans la main du gamin. Maintenant
es-tu content et viendras-tu?
— Mais oui, M'sieu I répondit l'aimable Eu-
— Ce pauvre vicomte! dit en riant le no-
— Comment, Trophime? fit le notaire, qui
apprendra à vouloir transfor-
au même instant se souvint de la scène qu'il
mer des petits Quintard en groom anglais.
avait interrompue le jour même de l'arrivée de
Ah I celte fantaisie-là pourra lui coûter cher,
car de tons les vauriens de la ville, celui-là est
M. de Favières. A quel propos? Il n'est pas
méchant, lui I
le plus malfaisant. Il n'y a pas de jour où on
— Dame, mon cher, reprit gaiemenl M. de
— John I John I Eusèbel... s'écria le vi-
n'ait quelque correction à lui infliger... Il estropie les chiens, les chats, blesse ses cama-
verts el qu'on vînt le les chanter sur l'air des
m'dqhper queue chose pour la peine... Sinon,
comte scandalisé à la pensée de voir son groom
arriver le premier dans la cour d'honneur...
dans des trappes les clients de sa mère. C'est
bernique. El d'abord, fit-il en éclatant tout à
Attends-moi, pelil drôlel... ou sinon...
sans doute dans l'espérance de le voir mâté par
plus de franchise que de respect filial.
— Voyons, mon petit Eusèbe, voyons...
dit le vicomte doucement, d'un ton conci-
sèbe avec une grimace de singe. Puis tout à
coup, cinglant brusquement les flancs de son
liant.
poney, il partit au grand galop dans la direction du château en faisant la nique à son
maître.
L'embarras de son maître lui prouvant qu'il
pouvait dicter ses conditions, l'aimable Eusèbe
reprit en pleurnichant :
— Si vous voulez m'appeler Jaune... faut
coup en sanglots, je m'ennuie avec vous...
Mais Eusèbe-Jôhn, heureux et fier de son
j'veux m'en retourner tout de suite drès chez
bon tour, n'avait garde d'obéir, et, narguant
in'man,..
son maître d'occasion, il se servit de sa cra-
— Eusèbe !
mon petit Eusèbe ! s'écria le
vache pour répondre à sa menace par le plus
vicomte désespéré par la menace. Non, tu ne
feras pas cela I... Quand je pense que ces dames l'ont vu... la baronne... Mrae Dufresne, ses
gigantesque des pieds de nez.
filles, et ce maudit Henri I Quelles gorges
le gnome malfaisant qui se moquait de lui
A cet insolent outrage, la rage du vicomte
ne connut plus de bornes, et, pour rattraper
taire, cela lui
qu'un qui donne une gifle, en imitant le ton
rades, casse les vitres des voisins, el fait choir
le vicomte (qui ne passe pas
Favières, si tu porlais habituellement des bas
lampion*, peut-être que,
sois...
si
patient que lu
— Alors c'étaient les bas verts de Trophime
pour tendre)
qui étaient la cause de cette querelle? dit M"
qu'elle lui aura confié son déplorable gamin.
Mais personne n'en viendra à bout, pas plus
lui qu'un autre.
Damberlin. Et avec une sorte de gaielé mélancolique, il ajouta aussitôt :
— Personne I
c'est à savoir, répondit le
comte en souriant. Je connais quelqu'un qui
se chargerait volontiers de son éducation ,
moi ?
— Pauvre garçon...
— Pauvre garçon, répéta le comte surpris
du ton de son ami. En quoi la couleur de ses
bas en fait-elle donc à tes yeux un objet de pitié?
Mariage
Mardi prochain sera célébré à Paris, à l'é-
L'itinéraire à suivre par la commission, pour
la visite des vignobles des candidats inscrits,
glise Saint-Thomas-d'Aquin, le mariage de M.
Alphonse Couscher de Champfleury avec M"e
de Veye de Livry.
sera ultérieurement arrêté et publié. — Ces
visites auront lieu du
octobre prochain.
10 septembre au 10
Le Préfet,
Primes d'Encouragement à la Culture des Vignes
françaises, greffées sur Cépages américains
HERMANN
LIGIER.
CONCOURS DE
1895
Conformément aux délibérations du Conseil
général en date des 27,août 1892, 25 août 1893
Les Courses de Longué
du mauvais temps et d'un coup de tonnerre
formidable, a vu les courses de Longué d'un
assombri. JNous croyons devoir revenir sur son
seront attribuées en 1895, jusqu'à concurrence
appréciation et rendre à celte fête sa véritable
de l'emploi d'une somme de 10,000 fr., s'il y
a lieu, dont 5,000 fr. votés par le Conseil gé-
physionomie, en reproduisant les lignes suivantes que nous recevons de Longué :
néral et 5,000 fr. accordés par M. le ministre
« Malgré le mauvais temps, le chiffre des
entrées a presque atteint celui de l'an dernier.
du gouvernement de la République, aux propriétaires ou fermiers de vignobles plantés en
vignes américaines, greffés en cépages français,
qui, par leurs essais ou leur bopne culture,
auront le plus contribué à la reconstitution des
vignobles.
Pour être admis à concourir, les propriétaires ou fermiers devront présenter à la commission comme leur appartenant :
Un vignoble d'une contenance d'au moins 40
ares, en une ou deux parcelles au plus, constitué en plants greffés sur cépages américains
à leur 3e feuille au moins et présentant des résultats utiles, acquis et appréciables.
Les lauréats aux précédents concours de
1891, 1893 et, 1894 ne seront pas admis à
concourir.
prendre part au concours devront adresser
à
la préfecture, avant le 4 septembre au soir,
terme de rigueur, une demande indiquant :
breton, passage de route, brook, bull finch,
etc., qui n'existaient pas jusqu'ici.
» Les tribunes étaient très
garnies. Les
courses d'obstacles ont été très réussies et
ont réuni de nombreux partants.
» M. le comte de Blois, sénateur, était venu
exprès de Daumeray. Nous avons remarqué,
en outre, à côté de M. le marquis de Maillé,
ses deux frères, M. de Livonnière, conseiller
général, Mrae de Livonnière; M. le marquis et
Mme
la marquise de Broc; M. et
Mothe;
de La
M. Joseph de Monlesquiou ; M. le
comte de Dreux-Brézé; M. et
Mlle
Thiffoine ;
M'"e
le commandant et
la comtesse de Canisy ;
M. de Rosemonl ; M. de Lacotardière ; M. du
dant Le Villain et un assez grand nombre
d'officiers de l'Ecole de Saumur. »
ANGERS
nes, en indiquant les noms des espèces et va-
Concours de tir au 135e
riétés qu'ils [cultivent, précisant le nombre de
Concours au revolver. — 1. M. Carbonnier,
souches de chacune d'elles et l'année de leur
sous-chef de musique, 12 balles, 18 points sur
plantation. Des notes seront attribuées à ces
24. — 2. M. Grolleau, sergent-major.
pépinières de
moins et il sera tenu
Voici maintenant les noms des caporaux et
soldats qui ont remporté des prix: MM. Bé-
compte de ces notes pour le classement des
ranger, caporal ; Maupoint, soldat de 2e classe;
candidats par ordre de mérite.
La demande de participation des concur-
Faidides, caporal ; Bodin, caporal ; Masson-
pier libre.
Il sera adressé ensuite aux candidats un
sociation, trois cent soixante-quatre jours du-
d'Arundel, qui sert de phare d'entrée de port,
rant, sont d'intransigeants tempérants.
ils communiquent le jour comme la nuit avec
Le 1er septembre ils se rendent à l'église et
neau, caporal-armurier ; Godefroy, caporal ;
Benoist, clairon ; Fouhier, soldat de
2e
classe.
* *
Fête de l'Assomption
et pendant douze mois, ils s'abstiendront de
soir, ils sont tous ivres... et le lendemain la
L'alimentation aux manœuvres
La Direction des services administratifs de
période d'abstinence s'ouvre.
la guerre vient d'arrêter, de concert avec le
général Saussier, le fonctionnement de l'alimentation des troupes aux prochaines grandes
manœuvres.
Il a été décidé qu'on agirait comme en temps
de guerre et qu'on se servirait des vivres du
LES MEILLEURS PARFUMS
Non, jamais l'Orient, dans son royal berceau,
De rêves embaumés, de senteurs ineffables,
N'a brûlé des parfums qui fussent comparables
A ceux que Vaissier mêle au savon du Congo !
Régunen-Pacha, au savonnier parisien.
pays traversé avant de faire venir les denrées
de l'arrière.
Les officiers d'approvisionnement se procureront, par « voie d'achats directs », tout le
pain et la viande fraîche nécessaires.
Chaque corps sera suivi d'un convoi régi—
BOURSE DE PARIS
Du 16 août 1895
3 0/0
102
3 0/0 amortissable
100
3 1/2
107
25
25
50
mentaire qui portera deux jours de pain, deux
jours d'avoine, un jour de viande fraîche et un
jour de conserves. Une portion de la viande à
consommer au repas du soir sera réservée
pour le repas du lendemain matir.
Dans les localités bien pourvues, les officiers
d'approvisionnement pourront « fixer des excédents », quitte à diminuer le ravitaillement à
l'étape suivante.
4° Ils devront faire connaître s'ils ont une
rents au concours pourra être établie sur pa-
bles-d'Olonne pour faire des expériences de
télégraphie optique. Du haut de la vieille tour
Au sortir du temple, toute la société, femmes
et hommes, se rend en chœur au cabaret. Le
pépinière de pieds-mères de vignes américai-
deuxième feuille au
Société de Tempérance
Une société de tempérance bizarre.
Elle existe en Sibérie. Les membres de l'as-
les plus culminants de la côte.
tribunes dos àu soleil avec vue sur le donjon
d'Avoir. Beaucoup d'obstacles nouveaux: talus
élève, montait Inès et Amboise ; le comman-
leur
sont détachés depuis plusieurs jours aux Sa-
FAITSJMVERS
vins et de tous spiritueux.
greffés sur américains.
à
Les soldats du Ce génie aux Sables
Quelques soldats du 6e génie, d'Angers,
que du haut du clocher de l'Ile-d'Yeu, points
M.-'et Mme Paul Rivain, dont le fils, officier-
arrivés
Dame et Chacé, arrondissement de Saumur.
taire de l'Hippodrome. Il a fait transporter les
mune et lieu dit) du vignoble planté en cépages
pieds-mères
pompiers de Bagneux, Nueil, le Puy-Nolre-
de Maillé, président des Courses et proprié-
du Puy ; M. Finol et son magnifique attelage ;
et leur désignation ;
Clients par la Belle Jardinière consistant en
un PORTRAIT peint à l'huile sur panneau
bois, exécuté d'après une photographie modèle.
jurent, devant le pope, qu'à partir du lendemain
2° La contenance et la situation exacte (com-
3° Le nombre de parcelles qui le composent
25 août, à l'occasion de l'Exposition.
Dans cette liste figurent les compagnies de
d'autres télégraphistes qui leur répondent du
haut de la tour des Baleines (Ile-de-Ré), ainsi
Puy, conseiller d'arrondissement; Mme et M"e
1° Leurs nom, prénoms et domicile ;
aura lieu le dimanche
Vêtements confectionnés et sur mesure pour
Hommes et Enfants.
PRIME ARTISTIQUE ET GRATUITE offerte à ses
» L'hippodrome d'Avoir a élé complètement
transformé grâce à la générosité du marquis
Mme
Les propriétaires ou fermiers qui désireront
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Le concours de pompes
Les journaux d'Angers publient la liste des
47 compagnies de pompiers qui prendront
mauvais œil et en a fait un récit quelque peu
et 25 août 1894, des primes d'encouragement
de l'agriculture, pour être distribuées, au nom
pacte et pourtant recueillie.
part au concours qui
Un reporter occasionnel, sous l'influence
PROGRAMME DU
les boulevards, au milieu d'une foule com-
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Le 17.— Jean Foulard, chapelelier, 66 ans,
1,000 A 5,000 FR.
questionnaire à remplir, lequel devra être visé
Jeudi, la fête de l'Assomption a été célébrée
époux de Françoise Birambeau, à l'Hôpital ;—
et certifié exact par le maire de la commune
à Angers avec son éclat accoutumé. Le soir,
où le vignoble est situé.
une délicieuse procession s'est déroulée sur
Octave-Jean-Clovis Ragueneau, 2 ans, à l'Hôpital.
— Parce que, mon cher Armand, reprit le
reprit le comte. Car enfin tu ne me feras pas
fixés sur les siens pendant qu'elle lui parlait
notaire, c'est pour moi une des formes grotesques de ces nombreuses humiliations qu'im-
accroire que la couleur d'espérance soit meil-
avec une grâce tendre el souriante.
leur marché qu'une autre.
— Pourquoi ? C'est une histoire que tu
pourras demander à Trophime, mais...
Marchant ainsi à ses côtés, si légèrement
qu'elle paraissait à peine effleurer le gazon,
cette gracieuse enfant semblait un de ces an-
tante... je pourrais aujourd'hui avoir une fille
pose souvent
la
pauvreté ;
celte
pauvreté
odieuse qui, non contente de faire souffrir
SOMMES de
mandées
sur 1res hypothèques, intérêt à 5 0/0. Ecrire
aux initiales M DH, poste restante, à SAUMUR.
brusquement, dit au notaire, qui le regardait
surpris :
— Sans celle bonne Mme de Favières, ma
comme Juliette... C'est sur mon bras qu'elle
fit brusquement le comte, qui
ges gardiens qui, suivant la touchante croyance
s'appuierait. Et je ne marcherais pas, moi,
depuis une seconde semblait prêter l'oreille.
des paysans de la Franche-Comté, accompa-
seul pour toujours dans la vie.
sympathie qu'elles pourraient inspirer. Trophime est un malheureux orphelin, entièrement sous la dépendance d'un oncle avare et
On marche dans le sentier que nous venons
gnent toujours le voyageur.
sans trêve ses victimes, les marque au front
du ridicule et dissipe dans un éclat de rire la
— Chut
I...
— C'est à cela que tu pensais? fit le notaire
de quitter; nous n'avons pas encore été vus
— RenéeI... murmura sourdement M. de
sans doute, dissimulons-nous derrière le tronc
Favières en serrant d'un mouvement nerveux
avec sympathie.
— A cela... Oui, répondit le comte, pen-
insensible à tout ce qui n'est pas l'augmenta-
de ces arbres, ajoula-t-il
la main de son ami.
dant qu'une rougeur insensible, montant
tion de son pécul. Tout ce que le malheureux
notaire un groupe de chênes gigantesques qui
ses joues brunes, semblait vouloir démentir
garçon gagne chez moi, son oncle s'en empare
pour se dé lommager de ce que lui coûte la
se trouvaient à quelques pas de l'endroit où
ils étaient.
— Non... Mais Juliette et son père, M. de
Gartène, répondit à voix basse Me Dambertin.
en
désignant au
à
ses paroles.
Le père el la fille étaient si bien occupés
(A suivre.)
l'un de l'autre qu'ils n'aperçurent pas le comte,
nourriture de son neveu et celle de Clairette,
Une seconde plus lard, les deux promeneurs
la sœur de Trophime, restée à la campagne
dont les pas avaient éveillé l'attention du comte
chez sa nourrice.
— Pauvres enfants I dit le comte ému.
— Oui, dit le notaire, pauvres enfants. Tu
parurent au milieu du sentier.
taine d'années, de haute taille, maigre et déjà
immobile à la même place.
— Eh bien I mon cher Armand, dit le no-
comprends maintenant, n'est-ce pas, que Tro-
un peu voûté, dont la figure régulière et fine,
taire, qui avait patiemment attendu que le
TERRAINS POUR JARDINS
Et Matériaux pour constructions
phime, n'ayant jamais un sou à lui, ne peut
d'une pâleur mate,
s'harmonisait avec une
comte secouât sa rêverie, ne trouves-tu pas
Rue Fouquel, à Saint-Hilaire-Saint-Florenl
pas s'habiller à la dernière mode, et que, s'il
belle chevelure blonde et fortement argentée
qu'il soit grand temps d'aller faire les hon-
S'Y ADRESSER.
porte des gilets couleur de serin, ou des bas
verts, c'est moins par goût personnel que par
aux tempes el une longue barbe un peu plus
foncée que ses cheveux. Il donnait le bras à
neurs à tes hôtes?
— Si, répondit M. de Favières en se met-
suite des combinaisons économiques de son
une grande et belle jeune fille,
oncle Barnabé.
— D'accord. Mais pourquoi sont-ils verts ?
ment vêtue d'un petit costume de voyage en
tant en marche d'un air absorbé.
Ils allèrent ainsi pendant quelques minu-
Également à Vendre : Eaux-de-Vie de vins et Rhums,
depuis 55 francs l'hectolitre
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depuis 25 francs l'hectolitre.
laine grise, dont les
tes ;
imprudemment sorli de sa cachette.
Ils étaient déjà loin, qu'il reslait encore
Le premier était un homme d'une cinquan-
très simple-
beaux yeux noirs étaient
puis le comte, s'arrêtant tout à
coup
A Vendre
AVEC FACILITÉ DE
Le Gérant,
PAYEMENTS,
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Etude de Me G. BARON, avoué licencié à Saumur, rue DupelitThouars, n" 13, successeur de
M1' L. Ai.utUiT.
Purge légale
Suivant exploit de M1' Marcombre, huissier à Saumur, en date du seize août
mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré ;
Et à la requête de M. Ernest-LucienJoseph Nepveu, rentier, et Madame JeanneMarie-Amélie Gross, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à
Bagneux, canton Sud de Saumur (Maineet-Loire),
Pour lesquels domicile est élu à Saumur,
rue Dupe'.it-Thouars, numéro 13, en l'étude de Mc BARON, avoué près le Tribunal
civil de première instance de Saumur, qui
est constitué et occupera pour eux sur la
présente poursuite de purge légale et ses
suites ;
Notilieation a été faite :
lo A M. le Procureur de la République
près le Tribunal civil de première instance
de Saumur, en son parquet;
2» A M. Louis-Philippe Buirel, ingénieur
civil, demeurant à Saverne (Alsace-Lorraine), pris au nom et comme subrogé-tuteurdeMademoiselleJulietle-Suzanne Kempf,
entant mineure, née à Saverne le dix avril
mil huit cent quatre-vingt-sept, issue du
mariage de M. Jules-Gaston-Daniel Kempf,
contrôleur des Contributions directes, demeurant à Saumur, rue de Poitiers, numéro
48, avec Madame Marguerite-Marie Jeanne
Buiret, sa première épouse, décédée, ladite
demoiselle sous la tutelle légale de M.
Kempf, son përe, sus-nommé,.au Parquet de
M. le Procureur de !a République près le
Tribunal civil de Saumur, et ce en vertu de
l'article 69, numéro !) du Code de procédure
civile ;
De l'expédition d'un acte dressé au greffe
du Tribunal civir de Saumur, le trois août
mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe ledit
jour delà copie collationnée d'un acte passé
devant M'- Le Baron, et son collègue, notaires à Saumur, le neuf juin mil huit cent
quatre-vingt-quinze, enregistré ;
Contenant vente à M. et.Madame NepvcuGross, sus-nommés, par M. Julès-GastonDaniel Kempf, contrôleur des contributions
directes, veuf en premières noces de Madame Marguerite-Jeanne Buirel, et Madame
Alberline Buirel, son épouse en secondes
noces, de lui autorisée, demeurant ensemble à Saumur, rue de Poitiers, numéro 48,
D'une maison, située au Pont-Fouchard,
commune de Bagneux, comprenant, en
sous-sol, cave voûtée ; au rez-de-chaussée,
porche d'entrée, vestibule sur la cour, salon, salle à manger, office et cuisine ; au
premier étage, quatre chambres et un cabinet, deux pièces mansardées et un grenier
sous les combles, cour plantée d'arbres ;
A'la suite du bâtiment principal, remise
et buanderie surmontées d'un grenier, deux
cabinets d'aisance, puits et pompe mitoyens,
mais se trouvant à l'extérieur des murs de ■
clôture, autre pompe et robinet se trouvant
à l'intérieur desdits murs, jardin.
Le tout est entouré de murs. Les murs
de droite et de gauche paraissent mitoyens,
soit jusqu'à hauteur d'hébergé, soit seulement à -hauteur de clôture. Le lout tient
par devant à la route nationale, au fond à
l'ancienne roule de Doué, à droite M. Gaibrun et à gauche M. Lasne, moyennant,
outre les charges, clauses et conditions de
l'adjudication, le prix principal de dix-huit
mille francs ;
Avec déclaration aux sus-nommés que
la présente notification leur était faite conformément à l'article 2194 du Code civil pour
qu'ils eussent à prendre telles inscriptions
d'hypothèques légales qu'ils aviseraient, dans
le délai de deux mois, et que faute par eux
de se mettre en règle dans ce délai, l'immeuble dont s'agit serait et demeurerait
définitivement purgé et libéré entre les
mains des requérants de toutes hypothèques
de cette nature ;
Déclarant en outre à M. le Procureur de la
République :
Que les anciens propriétaires dudit immeuble sont, outre les vendeurs :
1° M. Daniel Kempf père et M»'" AnneMarie Ulzmann, son épouse, demeurant à
Saumur, tous deux décédés ;
2" Mlle Marie-Clémentine Rogeron, célibataire majeure, ayant demeuré à Saumur
à Notre-Dame-des-Ardilliers, puis au PontFouchard ;
3" Indivision d'entre Mlle Rogeron, susnommée, et M. Jules Rogeron, son frère,
demeurant à Belvès (Dordogne) ;
4° M. René Rogeron, décédé à Saumur,
et M"le Marie Gabillier, son épouse;
Et que. tous ceux du chef desquels il
pourrait être pris des inscriptions d'hypothèques légales, n'étant pas connus des requérants, ils feraient publier la présente notification dans un des journaux désignés pour
les annonces judiciaires, conformément à
la loi et à l'avis du Conseil d'Etat du neuf
mai mil huit cent sept.
Sous tpules réserves à ce qu'ils n'en
ignorent.
Cette insertion a pour but de purger
l'immeuble vendu de toutes hypothèques
légales non inscrites.
Saumur; le seize août mi) huit cent
quatre-vingt-quinze,
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matin matin matin soir soir soir soir soir
Expr.
i
Omn.
i
Expr.
Omn.i
Semi
i
Mixte
Mixte
i
Mixte
Mixte, Mixte Expr. | Omn. S. diri Expr. | Expr. I Omn. |0mn.
STATIONS
8 50 ÎTlô
matin matin matin soir, soir .matin dir'sr soir
STATIONS
8 25 T"4Ô 12 7 3 5
Nantes
(départj
matin matin matin matin soir I soir | soir matin I soir
soir matin
matin matin matin soir soir
5 40
7 15 8 25 3 16
Angers (départ) 6 23 10 27 11 55 2 48 4 55 5 10 10 32 1 35
25
Bordeaux
7 55 8 35 12 50 9 45 7 55
Paris
9 00
9 47 |i 34 6 45
10 58 2 1
7 03 10 49 12 27 3 31 5 20 6
La Ménitré
33
6 » 9 34 10 18 2 48 11 24 9 41
Saintes
Chartres
»
»
11 25 2 03 8 30|
»
5 15 10 42
7 12 10 56 12 34 3 41
6 13
Les Rosiers
7
44
57
Niort
10
48
10
48
11
48
4
2
12
32
3
05
Courtalain (départ)
»
8 35 12 38 1 35 12 59 4 28 10 28
6 22
7 19 .» 'j • • 12 40 3 48
St-Clément
53
10
12
Thouars
12
22
12
21
2
'»
6
37
1
58
7
4u
Chàteau-du-Loir
'» .
5 22 10 50
»
»
9 40 1 1 2 23
7 26
12 45 3 56
St-Martin
6 31
Montreuil (départ)
26
Château-la-Vallière 8 34 ■10 48 12 45 2 37 7 10
2
23
M
20
5
37
7
38
11
10
6
47
9
59
12
54
4
08
5
40
Saumur
(arrivée)
Brézé-Saint-Cyr
11
20
5
56
i 05 3 10 7 40
9 25
Noyant-Méon
5 45
10 11
—
(départ) 7 45 H 16 1 » 4 25 5 44 6 57 11 27 2 28
Chacé-Varrains
11 29
6 06
7 49
Linières-Bouton
t
5 50
10 16
»
7 59 11 26 1 10 4 41
7 15 .» ^
Varennes
Nantilly (arrivée)
6 16
8 »
9"59 11 41
Vernantes
3 01
6 02
10 23
8 15 H 35 1 20 5 1 6 1 7 33 11 48 2 47
Port-Boulet
SAUMUR(Etat)ar.
10 06
6 26
8 10
10 16 11 52
Blou
2 40
5 41
10 50
8 56 11 56 1 49 5 46 6 23 8 29 12 14 3 13
Langeais
(départ)
soir
6 33
8 17
10 37 12 » 1 30
Vivy
2 50
5
52
11
9 41 12 34 2 25 6 35 7 11 9 43 1 01 4 06
fours
(arrivée)
Nantilly
(départ)
12
13
6
44
31
3
05
I
40
8
29
SAUMUR(0rl)arr. 10 50
11 12
11 08 1 23 2 58 1 48 6
5 8 10 39
Paris
(arrivée) 4 48 4 48 9 30 2 48 11 59
SAUMUR(Orl.)ar.
6 54
12 19 1 47
39
8 34 3 10
(départ)
11 20 1 33 3 05 1 51 6 7 11 17
soir
soir
soir soir soir matin matin
soir
(départ)
Ul
8 41
Nanlilly (arrivée) Mixte 12 27
3 18
»
7 56 11 33
6 21
Vivy
SAUMUR(Etat)ar. malin 12 37
8 52
PARIS — TOURS - SAUMUR - ANGERS — NANTES
3 26
8 4 11 41
6 30
Blou
50
6 07
8 32
(départ) 8 31 12 20
Oinn. Direct Expri Omn. Omn. Expr. Mixte Expr.
3
40
15
8
11
52
6
44
Vernantes
3
6
8 43
Nantilly (départ) 8 38 12 28
1.2 3 1 2 3
STATIONS
12 3 1 2 3 1 2 31 2 3 1 2
1
3 51
8 26 12 03
6 58
Linières-Bouton
9
6 20'
8 49
8 47 12 34
Chacé-Varrains
matin matin soir soir soir matin matin matin
2 09 4 05
11
54
8
37
12
15
7
12
Noyant-Méon
12
43
fè
4
40
6
8
56
27!
9 »
Brézé-Saint-Cyr
7 46 12 14
Paris
(départ) 11 18 12 17 T25 11 45 11 15 8 24 12 45 11 18
Château-la-Vallière 9 7 12 45 2 28 4 37
40
281 2 18 5 13 9 08
2 07 6 401
Montreuil (départ) 9 41
9 43 1 33 2 55 5 18 3 06 8 28 12 42
soir soir matin matin matin matin 'matin soir
Chàteau-du-Loir
8 24
10 19 2 02| 2 49 5 52 10 35 3 58 2 33
Thouars
Tours
(départ) 5 43 8 47 1 19 4 51 6 50 11 57 10 40 2 53
Courtalain (départ) 12 1 3 48 4 35 7 58 4 30;il 5 2 23
4 39 8 52 1 49 5 42 4 44
H 41
Niort
1 35 5 18 5 44 9 46 5 34 12 53 3 38
Langeais
6 21 9 30 2 5 5 46 7 29 12 40 11 35 3 31
Chartres
2 23
6 42 12 06
7 20 6 45
Saintes
7 30 11 20 7 05 3 5 5 15
3 25
Port-Boulet
6 54 10 7 2 28 6 18 8 5
12 22 3 51
Paris
4 56
10 25 4 31
9 49
Bordeaux
matin matin matin
soir. I soir. soir
Varennes
7 5 10 19 '» '
»
12 39 »
6 29 8 16
matin soir I soir matin matin matin matin matin soir
Saumur (arrivée) 7 16 10 32 2 45 6 40 8 27 1 12d2 57 4 6
M.
Ce train n'a lieu que le lundi
— (départ) 7 23 10 42 2 51 6 50 8 32 1 16 1 32 4 10
Saint-Martin
7 34
>
i
7 1 8 43
1 48 9
7 40 i tt'êïW
Saint-Clément
»
1 57 9
7 7 8 49
»
7 48
f
»
7 14 8 56
2 6 4 25
SAUMUR — PORT-BOULET — CHINON
0IT1ERS—MONTREUIL-DOUÉ—ANGERS [ ANGERS—DOUÉ—MONTREUIL—POITIERS Les Rosiers
La Ménitré
7 59 n 12 3 13 7 24 9 4 1 35 2 21 4 32
Angers (arrivée) 8 41 11 52 3 39 8 6 9 45 1 57 3 22 4 57
Mixte Omn. Mixte
Mixte Mixte Mixte
Omn. Mixte Marc. Omn. Omn.
STATIONS
STATIONS
Mixte Mixte Marc. Omn. Direct
soir
Nantes
(arrivée) H 14
matin soir
5 52
STATIONS
matin matin soir
12 14 3 50 6 15 fi 46
STATIONS
matin
matin
matin
soir
matin
soir
matin matin malin soir
soir soir matin malin soir soir 1 soir soir
7 34 4 35 9 17
7 45 11 16 5 44 Chinon
LA. jfLECHB A SA UMTJK.
Saumur
4 40 6 45 7 20 12 6 7 5
6 5 6 45 1 55 8 15 Angers
Port-Boulet 8 32 12 25 7 5 Port-Boulet 7 58 4 58 9 57 Poitiers
11
1 27 8 26
matin matin soir
6
1
8
24
matin soir soir
9
34
Martigné
10
4(1
3
28
7
41
.■Ghinon(arr) 8 56 1 5 7 29 Sauniur(arr) 8 27 7 16 10 32 Moncontour
7 05 10 35 4 4
6 24 8 49 11 54 1 46 8 47 La Flèche
5 30 1 43 7 30
Saumur
8 42 1 20 4 12 10 9 Doué
Loudun
7 19 10 56
6 32 8 59 12 16 1 54 8 55 Clefs
19
Vivy
5 42 1 58 7 42
3 10 4 47 10 42 Baugé
9
19
Montreuil
(ar.)
SAUMUR.— B0URGUE1L
7 35 11 23
6 39 9 7 12 33 2 t 9 2 Baugé
36
Longué
5 53 2 20 7 54
— (dép. 6 56 9 27 4 » 5 8 10 55 le Vaudelnay
7 42
6 48 9 18 12 51 2 10 9 11 Chartrené
8 1
43
6 »
11
6
Les
Hayes
4
25
5
19
Montreuil
(ar.)
9
39
7
8
le
Vaudelnay
Omn. Omn. Omn
Omn. Omn. Omn.
1 32 2 21 9 25 Jumelles
7 49 11 42
50
6 5 2 41 8 6
STATIONS
Jumelles
- (dép.) 7 35
7 20 9 51 4 4S 5 30 11 17
STATIONS
soir Baugé
matin soir
matin soir soir
4 14 3 » 10 10 Les Ha^'es
»
7 53
8 12
8 24
54
6 11
Chartrené
7 27 9 58 5 12 5 37 11 23 Loudun
Doué
6 10 3 30 10 42 Longue
8 1 12 1
8 56
4
6 21 3 11 8 23
6 28 5 58 11 43 Moncontour
Baugé
10
19
7
48
Martigné
6
30
7
55
12
»
7 45 1 » 4 25 Bourgneil
10 37 4 52 12 10 Vivy
Saumur
8 12 12 24
10 30
17
Clefs
6 37 3 41 8 39
9 14 il 39 9 40 7 17 12 42 Poitiers
6 40 Angers
soir soir matin Saumur
Port-Boulet 8 44 1 30 5 6 Port-Boulet 8 5 12 20
8 23 12 39
matin
29
soir matin
6 50 3 59 8 51
soir
La
Flèche
matin
7
16
8 27 12 57
8 54 1 40 5 16 Saumur
B >nrgueil
Lesjours de Foires de Baugé un train part de Saumur à 9 h 10.
Les heures indiquées dans ces tableaux sont toujours les heures de départ, à moins d'indications contraires.
à
Certifié par l'imprimeur soi/mgné
LE
MAJH*,

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