POMPIERS
Transcription
POMPIERS
Cinquante Quatrième Année. — N° 192 CINQ centimes le Numéro Dimanche 18 Août 1895 ABONNEMENT Un an INSERTIONS 18 fr. Six mois 9 » Trois nois 4 5") Annonces, la ligne.. » Réclames, — .. » 30 Faits divers, — .. » 75 20 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ L Agence Havas, 34, rue Notre-Dame-des-Victoires, et 8, place de la Bourse, est seule chargée à Paris de recevoir les annonces pour le journal. L'abonnement continue jusqu'à réception d'un avis contraire. Un trimestre commencé sera dû. et POMPIERS Feuilles de Vigne Sous ce titre, on lit dans \'Avant-Garde : Nous extrayons d'un journal Parisien la curieuse anecdote qui suit et dont le lecteur est libre de fixer la scène dans une ville moyenne d'un département de l'Est ou du Centre, à moins que ce département n'appartienne au nord, à l'ouest ou au sud. La ville en question est dotée, naturelle- BURMUX: 4.PUCE BU MARCHÉ-NOM, SAOHJl tion visée n'était pas satisfaite, il la saluait et des religieuses en les menaçant de leur cou- mes, cinq mille si on le peut; plus faible, les à pied, à cheval, en vélocipède, au besoin en wagon ». per les vivres ; ce n'est pas d'une menace qu'il Hovas reprendraient leur audace et le général s'agit, c'est d'une prévision. Les catholiques Lundi dernier, M. le maire convoquait à donnent volontiers pour soutenir le bien ; je Voyron serait exposé à trouver devant lui des masses plus ou moins bien armées qui relar- l'Hôtel de Ville, en même temps que ses collè- les approuverais de ne pas donner pour nour- deraient la fin de l'expédition. gues — sous nous ne savons quel prétexte, — le capitaine, membre du conseil municipal. Au rir leurs spoliateurs. cours de la séance, M. le maire s'excusait pro- vent tout cela et qui risquent peu de chose » Le télégramme de l'agence Reuter parle d'une armée de quatre mille Hovas qui tenterait de séparer nos brigades de leur base d'opé- lixemenl de n'avoir point répondu, « faute de temps »,àson honorable « ami». Affirmant dans « l'attilude passive » me paraîtraient bien naïves de céder ; et je prévois que la plupart exagéré, il n'est pas moins vrai que le général un malentendu facile à dissiper, une inter- ne céderont pas. Les congrégations autorisées Duchesne doit prendre toutes les précautions prétation erronée de ses instructions, il profi- risquent davantage. Si elles bravent ces risques, elles donneront beaucoup de force aux nécessaires contre les maraudeurs sakalaves tait de l'occasion pour assurer une millième » Les congrégations non reconnues qui sa- ment, d'un maire, d'un secrétaire de mairie et fois—il ne s'en lasserait jamais—le « vaillant » d'une compagnie de pompiers dont le capi- chef et les infatigables soldats du devoir, de son taine, suivant l'expression éternelle sympathie, s'engageait à combler au- revendications communes. Mais même parmi celles-là, il y a de grandes diversités de situations et d'intérêts. Je vous approuve de dé- delà des souhaits, les vœux des « anges gar- fendre la populaire, « ne manque pas de poil aux yeux. » Quand, lors de sa dernière grande tournée, diens » de la cité. Il étala..., verbalement, M. le Président de la République eut prévenu sous les yeux d'un auditoire fasciné, les autorités de son passage dans la cité, quel- myriades de pantalons, de « porte-lrefs » sui- des liberté de leurs résolutions et je persiste à déplorer que cette affaire n'ait pas ques brisquards de la compagnie dont les vant l'expression usitée parmi la « haute so- été tenue secrète jusqu'à l'heure de l'action. » Vous me direz qu'il n'y a plus de secret possible aujourd'hui. Je le sais bien. Ajoutez frusques comptent de nombreuses années de ciété », d'un Elbeuf dépassant la perfection. Il donc que, par là même, il n'y a plus d'opéra- service, s'émurent à la pensée de comparaître promit des tuniques d'un azur plus que cé- tions bien conduites, plus de luttes bien diri- devant le chef de l'Etat sous des uniformes leste. Que dis-je 1 il garantit un plumet pro- critiquables et surtout flanqués de pantalons chain et tricolore aux casques dénués jusqu'à gées; que la politique s'évapore dans le commérage ; que, à raconter la vie des hommes dont la transparence, due à l'excessive longé- ce jour de cet indispensable ornement II au jour le jour, on les empêche de la vivre ; vité, ferait honte à la dentelle, sinon aux toiles Bref, le capitaine, emporté dans le vol de qu'il résulte de là une humanité amoindrie, d'araignée. Ils coururent exposer leurs doléan- ces paroles enchanteresses, dépouilla son noble impuissante et agitée, brouillonne et stérile, et ces au chef, lequel les évacua sur le secrétaire ressentiment. Tout ce qu'il demanda, c'est delà mairie qui devait leur délivrer un bon les qu'on appliquât, dès maintenant, une muse- que le journalisme est l'un des facteurs et, à coup sûr, le principal symptôme de cet état autorisant à prendre le drap réglementaire lière perpétuelle à 1' « odieux » secrétaire, et morbide; oui, dites cela, et pour le coup nous chez un fournisseur attitré. qu'on commençât, au plus bref délai, le renou- serons tout à fait d'accord. M. le secrétaire de la mairie, radical opaque — nous dit-on — accueille généralement, pa- vellement de la partie la plus compromise de raît-il en outre, les visiteurs de toute nature Le magistrat a juré, sur son honneur, les requérant ses bons offices, avec l'urbanité qu'on déploie vis-à-vis des chiens égarés dans Les abonnements et les insertions doivent être payés d'avance. la garde-robe des pompiers. culottes, la muselière, voire une niche et une chaîne dont on ne parlait pas. Ensuite Hé » Veuillez etc. » M. D'HULST. » ration. Bien que le chiffre nous paraisse ou hovas qui pourraient venir du Mahajamba ou du Menabe. » Quant à l'état sanitaire du corps expéditionnaire, il s'améliore chaque jour, et tous ceux de nos soldats qui campent au-dessus de Suberbieville sont désormais à l'abri des atteintes de la fièvre paludéenne. » Une Lettre du Prince Victor Napoléon Voici le texle de la lettre du prince Victor Napoléon lue, avant-hier, au banquet des comités plébiscitaires de la Seine : « Bruxelles, Ï4 août. » Mon cher monsieur d'Ornano, » Vous allez présider le banquet du 15 août. La conviction et le talent avec lesquels vous défendez, chaque jour, la doctrine démocratique de l'Appel au peuple vous indiquaient pour parler à nos amis. Votre parole trouvera de l'écho auprès d'eux. » Remerciez-les, en mon nom; de leur confiance dans l'avenir, que rien n'a pu altérer. MADAGASCAR. Rappelez-leur que je ne suis pas le chef d'un Dernières nouvelles parti, mais le représentant d'une grande cause. un jeu de quille*. Aussi., déclara-t-il fort nettement que la situation intime de la caisse mu- bien, quoi I Je ne saurais vous dire... Je n'assistais pas à l'entretien. Je crois, cependant, L'Agence Renier a communiqué avant-hier, sans distinction d'opinions; car notre but est nicipale ne permettait pas le renouvellement que les intéressés se méfient — et bien ils aux journaux de Paris, une dépèche d'origine subit des « inexpressibles» souffrants, et que, font — on les a « roulés » tant de fois I Du de rendre la France maîtresse de ses destinées suspecte dont nous reproduisons le texte, sous si les guerriers-citoyens en avaient tant et si reste, l'échéance de la première promesse est les plus expresses réserves : urgent besoin, « il leur conseillait de s'adres- imminente. Alors, on « ce » verra. « Les Hovas se sont retranchés à Kinajy, sur le versant nord des monts Ambohimena, entre Andriba et Tananarive, et le général Duchêne se dirige maintenant vers cette position. » Une force nouvelle de;4,000 Hovas est arrivée à Bemarivo, à deux jours de marche au nord de Marovoay, avec l'évidente intention de couper la ligne de ravitaillement. » Les maladies et la fièvre causent une grande mortalité parmi les troupes françaises. » ser au député réactionnaire pour lequel ils Voilà pourquoi les habitants de la ville de avaient volé.» On ne releva pas la boutade et, grâce à des reprisages minutieux, à d'éphémères tein- X.... n'ont pas vu défiler, sur leurs quais, des pompiers munis, recto et verso, de la foliide chère à la statuaire moderne et dont la popu- tures, le costume des pompiers n'offensa point lation, émoustillée par la divulgation du con- le chaste rayon visuel de M. Faure. Mais,.tout flit, attendait si ardemment l'originale et pitto- récemment, de nouvelles plaintes, mieux que resque exhibition. Par contre, le Temps fournit les renseigne- jamais motivées, surgirent au sujet de la diaphanéité de plus en plus vaste, et indiscrète des, braies d'ordonnance ; et deux ou trois » Cette cause appartient à tous les Français, Le Droit d'Accroissement ments suivants : « Bien que le général Duchesne n'ait pas envoyé de dépêche pour annoncer l'occupation et de la consulter librement sur ses volontés. » Tous les dissentiments, toutes les distinctions de parti doivent s'effacer devant cette commune pensée. » Quand la doctrine du plébiscite aura triomphé, nous trouverons la récompense de nos efforts dans le relèvement de la patrie. » Votre affectionné, » NAPOLÉON.» I N CONSEILLER D'ARRONDISSEMENT INIQUE Lors de la dernière élection, nous avons ra- d'Andriba par les troupes du général Voyron, conté que, à Collobrières (Var), les candidats faisant défaut, aucun électeur n'avait bougé. l'altitude à prendre à l'égard de la loi sur le il n'était pas douteux que, le jour où elles ont Cependant, vers six heures, au moment où droit d'abonnement, Mgr d'HuIst formule ainsi cet avis : franchi la chaîne de l'Ambohemenakely pour le scrutin allait être fermé, un électeur se pré- occuper la vallée du Kamolandy, les Hovas ont senta, sa carte électorale d'une main, son bul- drap sollicitée ; qu'il était désolé, mais que, « A mon sens, toutes les congrégations, dû abandonner Andriba pour se replier vers etc., etc..» Du coup, nos pauvres « lansquineurs du sans distinction, ont le droit de ne pas payer un impôt d'exception et de haine ; je ne vais Ampotaka ; il paraît, d'après un télégramme letin de vote de l'autre. C'était M. Requiston, ouvrier bouchonnier, qui considère l'absten- de l'agence Reuter, qu'ils ne se sont pas même tion comme un crime et remplit régulière- rifï » se rabattent une dernière fois sur le chef et lui communiquent les réponses fantaisistes pas jusqu'à prétendre, comme d'aucuns, qu'el- arrêtés dans celte position où il avaient élevé, ment, à toutes les élections, ses devoirs de les en aient le devoir. On n'a pas craint de disait-on, un mur crénelé pour la défense de de M. le secrétaire. Sur ce, le capitaine, dont dire que, pour se décider, elles doivent moins la vallée du Fîfingalàvà; c'est à Kinapy, c'est- citoyen. Le vote de M. Requiston recueilli et l'heure la patience est la plus rare vertu, enlre en pression, et détache au maire une missive dans laquelle, entr'autres observations respectueuses, consulter leur caisse que leur conscience. Cela à-dire à soixante-cinq kilomètres au sud d'An- de fermeture du scrutin arrivée, l'urne fut me paraît excessif. » Je suis convaincu que, pour un certain driba, qu'ils élèveraient des fortifications. » Les Sakalaves d'Andriba faciliteraient dans ouverte. On retira l'unique bulletin qu'elle il annonçait « qu'il ne voulait plus commander nombre de communautés, le paiement, c'est la une grande mesure le ravitaillement de la des hommes forcés, par la pingrerie des administrateurs municipaux, de montrer leur.... ruine immédiate, pour beaucoup d'autres la colonne qui marche sur Tananarive; ils four- quiston, élu par une voix suv un votant, fut proclamé conseiller d'arrondissement pour le ruine prochaine, pour toutes l'acceptation d'une niraient les vivres et les porteurs qui lui sont envers à tout le monde; que, si on continuait indispensables. On a parlé de colonne volante, de refuser les « montantes » nécessaires, il mè- loi injuste. On ne pourra tenir quelque temps qu'en grevant la charité privée pour engrais- nerait dorénavant à l'exercice ses pompiers cu- ser le fisc. Je trouverais regrettable qu'on le lottés, sur les deux faces, d'une simple feuille de vigne et que, au surplus, si l'administra- fil ; non pas que j'aime plus que vous qu'on essaie de peser sur les résolutions des religieux desdits pompiers informèrent humblement de leurs appréhensisns externes M. le secrétaire qui les dépêcha lestement vers le drapier, lequel, à leur.immense stupeur, objecta «qu'il n'avait point d'ordre concernant la livraison de Invité par l'Univers à donner son avis sur mais il est bien entendu que celle colonne sera suffisamment imposante pour que les Malga- contenait, on en prit connaissance et M. Re- canton de Collobrières. M. Requiston n'a pas reculé, d'ailleurs, devant le devoir qu'il s'était lui-même imposé : il a assisté, le 13 août, à la séance, d'installation, ches ne se fassent aucune illusion ; elle doit par le sous-préfet de Toulon, du nouveau Con- être composée d'au moins quatre mille hom- seil d'arrondissement. INFORMATIONS adopté les vœux suivants: « Que les attributions des Conseils d'arrondissements soient élargies ; que les séances du d'eux, Gustave Bingen, a été arrêté à Rotterdam au moment où il s'apprêtait à partir pour l'Amérique à bord du vapeur Spaarndam. Il sans aucune raison, de la publicité de ses sublimé corrosif, mais, conduit à l'hôpital, on séances; que le prix du permis de chasse soit a pu le sauver en lui administrant un contre- abaissé à 10 fr., avec faculté pour celui voulant chasser un jour de prendre un ticket de poison. Il s'était inscrit à bord de ce vapeur sous le 0 fr. oÔ. » nom de Georges Blint. tenta de se suicider en avalant des pastilles de On dit que, en fouillant sa valise, la police a Un joli petit virement Lors du voyage de M. Carcot, à Lille, la commission départementale, sur la proposition du préfet, avait cru, faute de fonds disponibles au budget, prélever la somme nécessaire à la réception du Président de la Répu- trouvé 690,000 francs. Gustave Bingen est en ce moment à l'hôpital de Rotterdam sous mandat d'arrêt. Explosion de grisou Dortmund (Wealphalie). — Une explosion blique à la préfecture, soit 22,379 francs, sur de grisou a eu lieu dans la fosse Becklinghen-. les fonds communs des amendes de police. sen. Trois mineurs ont été tués ; trois ont été Celte manière de procéder a^anl élé dénonportée devant la Cour des grièvement et dix légèrement blessés. comptes, qui a sévèrement blâmé le virement de fonds des amendes de police et ordonné leur remboursement immédiat. M. le préfet du Nord, auteur de cette irrégularité, se voit obligé de réclamer au Conseil général le vote d'un crédit de pareille somme, euphémisme, la « régularisation de cette opération ». Entre conseillers et maires Le tribunal correctionnel de Limoux a condamné à 1G fr. d'amende M. Pagès, conseiller municipal de cette ville, pour avoir, en séance publique, le 17 juillet dernier, outragé le premier adjoint, M. Constans. Voleurs irrespectueux Des voleurs ont pénétré, à Châlons-sur- Saône, dans les appartements occupés par M. Siméon Carnot, cousin du Président, en fracturant la porte d'entrée, et ils ont dérobé tout ce qui avait quelque valeur. Ils sont entrés ensuite dans l'appartement occupé par Al. Abord, procureur de la République, actuellement en congé, et se sont livrés au pillage de la maison. Les tiroirs de tous les meubles ont été brisés ; les cambrioleurs ont emporté les bijoux et l'argenterie. arrivait dans notre ville avec l'espoir d'y passer ET RÉGIONALE agréablement trois ou quatre jours. Mais la avait jeté la perturbation dans le commerce génois, et annoncé la fuite des faillis. L'un CoDseil d'arrondissement soient publiques, ce Conseil étant le seul corps élu qui soit privé, qu'il appelle par « Dimanche dernier, la musique de Saumur passif de 20 millions au moins — désastre qui Le Conseil d'arrondissement de Bordeaux a pour ce Extrait d'un journal des Sables : Nous avons, il y a huit jours, parlé de la faillite à Gênes des frères Bingen, banquiers — Vœux du Conseil d'arrondissement de Bordeaux. — Publicité des séances cée, l'affaire fut La Musique municipale de Saumur aux Sables-d'Olonne Arrestation du banquier italien Bingen maudite pluie qui, depuis quelque temps, ne Bulletin Météorologique du 17 Âoût cesse de tomber presque journellement, a dû Observations de M. DAVV, opticien, place de la Bilange, 25, Saumur. Baromètre Hier soir, à 5 h. Ce matin, à 8 h. Midi, 771 m/ra Hausse, » ">/"' Baisse, 1 m/"* Température minima de la nuit Thermomètre au-dessus au-dessus au-dessus 22" 20» 27" au-dessus 15° Fraudes électorales à Alais Il est vrai que la soirée de dimanche a élé convenable, ainsi que la journée de lundi, mais mardi les cataractes célestes se sont de nouveau ouvertes. Plusieurs bouquets leur ont été offerts à l'occasion SAUMUR des quelques morceaux qu'ils ont très habilement exécutés. » Arrestation «l'un maraudeur Ce matin, le garde-champêtre auxiliaire Mercier a conduit au parquet de Saumur — après constatation du fait sur procès-verbal — La médaille coloniale Par décision de M. le ministre de la guerre en date du 15 mai 1895, la médaille coloniale un maraudeur de récoltes, A..., charpentier à Saumur, surpris dévalisant, de nuit, un champ vient d'être remise à M. Pierre-Jérôme Ponce- de pommes de terre. receveur buraliste des contributions indirectes * * rée aux environs, d'un individu inculpé de oû il habitait précédemment, let, sous officier de gendarmerie en retraite, à Bagneux. Autre arrestation On parle, dans la ville, de l'arrestation, opédivers attentats à la pudeur et qui, à Saumur BULLETIN FINANCIER 16 août 1893. La liquidation de quinzaine a ramené sur noire marché un peu d'activité. On est revenu après un jour de fêle dans d'excellentes dispositions qui ont peut-êlre été un peu exagérées pendant la première partie.de la séance. Les reports sont faciles et bon marché ; il n'y avait du reste que peu d'engagements. Le 3 0/0 est a 102.32. C'est un niveau qu'il a décidément beaucoup de peine à dépasser. Les actions des établissements de crédit sont bien tenues. Le Foncier finit à 868, le Crédit Lyonnais à 830. Notons de bons achats sur le Suez. Très bonne tenue de nos grands chemins. L'Italien s'avance à 89.45. Lutte assez vive sur l'Extérieure. D'une part, les journaux anglais cherchent à déprécier ce fonds par des nouvelles fantaisistes; d'autre part, on sent qu'il y a des besoins de rachat. On reste à 65 1/8. Les fonds russes sont délaissés. Les valeurs ottomanes fermes. Enlèvement de la Banque ottomane. Les actions du Bec Auer sont bien tenues et en faveur. Les actions de la Société des Sels gemmes de la Russie méridionale sont irès recherchées. En Banque, sur des avis de Londres, le marché minier est très actif. La Monte Rosa Gold est à 37 50. La Buffelsdoorn .se traite à 222.50. mettre obstacle aux promenades elaux excursions que se promettaient ces braves musiciens. Cette médaille est la cinquième distinction que ce serviteur porte sur sa poitrine. Tous nos compliments à ce brave. avait donné, jadis, des signes d'affection mentale. Nous enregistrons ce bruit presque public Course vélocipéditiue Paris-Royan C'est ce soir samedi, à h. 1/2, que sera sous toutes réserves, à défaut de renseigne- donné, à la porte Maillot, le départ de la ments personnels el certains. grande course Paris-Royan, organisée par le * * <;are aux Holiéiniens t On nous signale, près l'île Ponneau, un campement de bohémiens suspects, dont h s Casino municipal de Royan et le journal le Vélo. En tout, 556 kilomètres. L'itinéraire est ainsi fixé dans le Maine-et- femmes se répandent le jour dans la ville, sous Loire : Gouis, Durtal, Lézigné, Bourgneuf, Seiches, prélexle de trafics équivoques et, le soir, pour Pellouailles, Angers, les Ponls-de-Cé, Erigné, faire concurrence aux « vierges » des Ponts. Avis à l'administration en général et aux propriétaires des environs en particulier. * * Brissac, Quincé, Notre-Dame-d'Alençon, Chavagnes, Martigné, Aubigné, Montilliers, Vi- hiers. De Vihiers, les coureurs se dirigeront vers Société colombophile Une société colombophile est en formation à Saumur. Les personnes qui désireraient faire partie de celte société sont priées de se trouver lundi prochain, à 8 h. 1/2 du soir, au café Forgeau, en face le théâtre, pour la formation du bureau. PARNAY Voiture versée Ce matin, vers 10 heures, une voiture ap- Argenton-Château. L'arrivée probable à Angers aura lieu lundi, vers 3 h. 1/2 du malin. Un contrôle sera établi à l'hôtel d'Anjou, au siège du V. C. A. Cette course comprend des bicyclettes et tendems. Ville du Puy-Notre-Dame partenant à M. G..., de Montsoreau, et conte- FÊTE DE LA SAINT-LOUIS nant cinq personnes qui se rendaient à Sau- Dimanche /<$ août 1895 Alais, 16 août. — On vient d'arrêter et d'é- Tirage des Bons à lois Panama crouer à la maison d'arrêt les nommés Victor Le n° 571,903 gagne 500,000 francs; mur, heurta violemment, dans Parnay, à la Fagès, secrétaire en chef de la mairie, et Ma- Le n° 1,342,991 gagne 100,000 francs ; Le n° 939,846 gagne 10,000 francs; suite d'une emballée du cheval, une charrette dont nous ignorons le propriétaire. A la Salves d'artillerie, suite du choc, la voilure de M. G .. fut ren- l'affaire des fraudes opérées pendant le ballot- Le n° 1,342,735 gagne 10,000 francs ; Le n° 1,956,682 gagne 5,000 francs ; Dame, manœuvre de pompe à incendie, jeux divers. tage du 4 août, et de distribution à des étrangers Le n° 348,639 gagne 5,000 francs. A 6 heures du soir, banquet par souscription. ou à des gens non électeurs, de cartes d'é- Les cinq numéros suivants : 656,727 — plus ou moins grièvement. On parle d'un bras cassé ; el une jeune fille, qui aurait eu la 1,272,210- 147,474- 6I3, 851-1,024,016, tête fendue, a élé transférée chez un habitant A 9 heures 1/2, feu d'artifice. gignenl chacun 2,000 francs. de Parnay. chaudes il ferait en me voyant arriver seul 1 marmolta-t-il au comble de l'agilalion. Mais sans vergogne, il laboura avec son éperon le — Qui donc? ventre de sa jument, qui partit affolée au mi- — Mais ton Trophime, reprit M. de Faviè- que veux-tu donc, petit misérable ? reprit il lieu d'un tourbillon de poussière. rius Guibal, préposé aux listes électorales. Ils sont inculpés de compromission dans lecteurs absents ou décédés. On s'attend à d'autres arrestations. Feuilleton de «l'Echo Saumur ois » 19 L'Héritage de Tantale Par MUo MARIE POITEVIN — Que que vous dites, vous? M'man belle? Elle n'est pas belle du tout, pisque j'sis tout son portrait, qu'on dit, fit l'enfant terrible avec pendant que l'enfant se rougissait les yeux en versée, et les .cinq voyageurs ont été blessés Quand le vicomte fut hors de vue, M. de etMe Dans le programme, nous remarquons : musique du Puy-Notre- A 9 heures, retraite aux flambeaux. res, car j'ai assisté l'autre matin à la correction bien sentie qu'il lui a octroyée avec le plus se les frottant avec ses poings. Tu aimes penl- Favières Damberlin sortirent de leur ca- grand flegme du monde... Et une, deusse, êlre les bonbons? Eh bien, liens, en voilà, fit- chette pour marcher sur l'épais gazon qui de chaque côté de l'avenue formait une sorte de troisse, ajoula-t-il avec le simulacre de quel- lapis vert. de Trophime se remémorant sa victoire. il en tirant sa bonbonnière, dont il versa le contenu dans la main du gamin. Maintenant es-tu content et viendras-tu? — Mais oui, M'sieu I répondit l'aimable Eu- — Ce pauvre vicomte! dit en riant le no- — Comment, Trophime? fit le notaire, qui apprendra à vouloir transfor- au même instant se souvint de la scène qu'il mer des petits Quintard en groom anglais. avait interrompue le jour même de l'arrivée de Ah I celte fantaisie-là pourra lui coûter cher, car de tons les vauriens de la ville, celui-là est M. de Favières. A quel propos? Il n'est pas méchant, lui I le plus malfaisant. Il n'y a pas de jour où on — Dame, mon cher, reprit gaiemenl M. de — John I John I Eusèbel... s'écria le vi- n'ait quelque correction à lui infliger... Il estropie les chiens, les chats, blesse ses cama- verts el qu'on vînt le les chanter sur l'air des m'dqhper queue chose pour la peine... Sinon, comte scandalisé à la pensée de voir son groom arriver le premier dans la cour d'honneur... dans des trappes les clients de sa mère. C'est bernique. El d'abord, fit-il en éclatant tout à Attends-moi, pelil drôlel... ou sinon... sans doute dans l'espérance de le voir mâté par plus de franchise que de respect filial. — Voyons, mon petit Eusèbe, voyons... dit le vicomte doucement, d'un ton conci- sèbe avec une grimace de singe. Puis tout à coup, cinglant brusquement les flancs de son liant. poney, il partit au grand galop dans la direction du château en faisant la nique à son maître. L'embarras de son maître lui prouvant qu'il pouvait dicter ses conditions, l'aimable Eusèbe reprit en pleurnichant : — Si vous voulez m'appeler Jaune... faut coup en sanglots, je m'ennuie avec vous... Mais Eusèbe-Jôhn, heureux et fier de son j'veux m'en retourner tout de suite drès chez bon tour, n'avait garde d'obéir, et, narguant in'man,.. son maître d'occasion, il se servit de sa cra- — Eusèbe ! mon petit Eusèbe ! s'écria le vache pour répondre à sa menace par le plus vicomte désespéré par la menace. Non, tu ne feras pas cela I... Quand je pense que ces dames l'ont vu... la baronne... Mrae Dufresne, ses gigantesque des pieds de nez. filles, et ce maudit Henri I Quelles gorges le gnome malfaisant qui se moquait de lui A cet insolent outrage, la rage du vicomte ne connut plus de bornes, et, pour rattraper taire, cela lui qu'un qui donne une gifle, en imitant le ton rades, casse les vitres des voisins, el fait choir le vicomte (qui ne passe pas Favières, si tu porlais habituellement des bas lampion*, peut-être que, sois... si patient que lu — Alors c'étaient les bas verts de Trophime pour tendre) qui étaient la cause de cette querelle? dit M" qu'elle lui aura confié son déplorable gamin. Mais personne n'en viendra à bout, pas plus lui qu'un autre. Damberlin. Et avec une sorte de gaielé mélancolique, il ajouta aussitôt : — Personne I c'est à savoir, répondit le comte en souriant. Je connais quelqu'un qui se chargerait volontiers de son éducation , moi ? — Pauvre garçon... — Pauvre garçon, répéta le comte surpris du ton de son ami. En quoi la couleur de ses bas en fait-elle donc à tes yeux un objet de pitié? Mariage Mardi prochain sera célébré à Paris, à l'é- L'itinéraire à suivre par la commission, pour la visite des vignobles des candidats inscrits, glise Saint-Thomas-d'Aquin, le mariage de M. Alphonse Couscher de Champfleury avec M"e de Veye de Livry. sera ultérieurement arrêté et publié. — Ces visites auront lieu du octobre prochain. 10 septembre au 10 Le Préfet, Primes d'Encouragement à la Culture des Vignes françaises, greffées sur Cépages américains HERMANN LIGIER. CONCOURS DE 1895 Conformément aux délibérations du Conseil général en date des 27,août 1892, 25 août 1893 Les Courses de Longué du mauvais temps et d'un coup de tonnerre formidable, a vu les courses de Longué d'un assombri. JNous croyons devoir revenir sur son seront attribuées en 1895, jusqu'à concurrence appréciation et rendre à celte fête sa véritable de l'emploi d'une somme de 10,000 fr., s'il y a lieu, dont 5,000 fr. votés par le Conseil gé- physionomie, en reproduisant les lignes suivantes que nous recevons de Longué : néral et 5,000 fr. accordés par M. le ministre « Malgré le mauvais temps, le chiffre des entrées a presque atteint celui de l'an dernier. du gouvernement de la République, aux propriétaires ou fermiers de vignobles plantés en vignes américaines, greffés en cépages français, qui, par leurs essais ou leur bopne culture, auront le plus contribué à la reconstitution des vignobles. Pour être admis à concourir, les propriétaires ou fermiers devront présenter à la commission comme leur appartenant : Un vignoble d'une contenance d'au moins 40 ares, en une ou deux parcelles au plus, constitué en plants greffés sur cépages américains à leur 3e feuille au moins et présentant des résultats utiles, acquis et appréciables. Les lauréats aux précédents concours de 1891, 1893 et, 1894 ne seront pas admis à concourir. prendre part au concours devront adresser à la préfecture, avant le 4 septembre au soir, terme de rigueur, une demande indiquant : breton, passage de route, brook, bull finch, etc., qui n'existaient pas jusqu'ici. » Les tribunes étaient très garnies. Les courses d'obstacles ont été très réussies et ont réuni de nombreux partants. » M. le comte de Blois, sénateur, était venu exprès de Daumeray. Nous avons remarqué, en outre, à côté de M. le marquis de Maillé, ses deux frères, M. de Livonnière, conseiller général, Mrae de Livonnière; M. le marquis et Mme la marquise de Broc; M. et Mothe; de La M. Joseph de Monlesquiou ; M. le comte de Dreux-Brézé; M. et Mlle Thiffoine ; M'"e le commandant et la comtesse de Canisy ; M. de Rosemonl ; M. de Lacotardière ; M. du dant Le Villain et un assez grand nombre d'officiers de l'Ecole de Saumur. » ANGERS nes, en indiquant les noms des espèces et va- Concours de tir au 135e riétés qu'ils [cultivent, précisant le nombre de Concours au revolver. — 1. M. Carbonnier, souches de chacune d'elles et l'année de leur sous-chef de musique, 12 balles, 18 points sur plantation. Des notes seront attribuées à ces 24. — 2. M. Grolleau, sergent-major. pépinières de moins et il sera tenu Voici maintenant les noms des caporaux et soldats qui ont remporté des prix: MM. Bé- compte de ces notes pour le classement des ranger, caporal ; Maupoint, soldat de 2e classe; candidats par ordre de mérite. La demande de participation des concur- Faidides, caporal ; Bodin, caporal ; Masson- pier libre. Il sera adressé ensuite aux candidats un sociation, trois cent soixante-quatre jours du- d'Arundel, qui sert de phare d'entrée de port, rant, sont d'intransigeants tempérants. ils communiquent le jour comme la nuit avec Le 1er septembre ils se rendent à l'église et neau, caporal-armurier ; Godefroy, caporal ; Benoist, clairon ; Fouhier, soldat de 2e classe. * * Fête de l'Assomption et pendant douze mois, ils s'abstiendront de soir, ils sont tous ivres... et le lendemain la L'alimentation aux manœuvres La Direction des services administratifs de période d'abstinence s'ouvre. la guerre vient d'arrêter, de concert avec le général Saussier, le fonctionnement de l'alimentation des troupes aux prochaines grandes manœuvres. Il a été décidé qu'on agirait comme en temps de guerre et qu'on se servirait des vivres du LES MEILLEURS PARFUMS Non, jamais l'Orient, dans son royal berceau, De rêves embaumés, de senteurs ineffables, N'a brûlé des parfums qui fussent comparables A ceux que Vaissier mêle au savon du Congo ! Régunen-Pacha, au savonnier parisien. pays traversé avant de faire venir les denrées de l'arrière. Les officiers d'approvisionnement se procureront, par « voie d'achats directs », tout le pain et la viande fraîche nécessaires. Chaque corps sera suivi d'un convoi régi— BOURSE DE PARIS Du 16 août 1895 3 0/0 102 3 0/0 amortissable 100 3 1/2 107 25 25 50 mentaire qui portera deux jours de pain, deux jours d'avoine, un jour de viande fraîche et un jour de conserves. Une portion de la viande à consommer au repas du soir sera réservée pour le repas du lendemain matir. Dans les localités bien pourvues, les officiers d'approvisionnement pourront « fixer des excédents », quitte à diminuer le ravitaillement à l'étape suivante. 4° Ils devront faire connaître s'ils ont une rents au concours pourra être établie sur pa- bles-d'Olonne pour faire des expériences de télégraphie optique. Du haut de la vieille tour Au sortir du temple, toute la société, femmes et hommes, se rend en chœur au cabaret. Le pépinière de pieds-mères de vignes américai- deuxième feuille au Société de Tempérance Une société de tempérance bizarre. Elle existe en Sibérie. Les membres de l'as- les plus culminants de la côte. tribunes dos àu soleil avec vue sur le donjon d'Avoir. Beaucoup d'obstacles nouveaux: talus élève, montait Inès et Amboise ; le comman- leur sont détachés depuis plusieurs jours aux Sa- FAITSJMVERS vins et de tous spiritueux. greffés sur américains. à Les soldats du Ce génie aux Sables Quelques soldats du 6e génie, d'Angers, que du haut du clocher de l'Ile-d'Yeu, points M.-'et Mme Paul Rivain, dont le fils, officier- arrivés Dame et Chacé, arrondissement de Saumur. taire de l'Hippodrome. Il a fait transporter les mune et lieu dit) du vignoble planté en cépages pieds-mères pompiers de Bagneux, Nueil, le Puy-Nolre- de Maillé, président des Courses et proprié- du Puy ; M. Finol et son magnifique attelage ; et leur désignation ; Clients par la Belle Jardinière consistant en un PORTRAIT peint à l'huile sur panneau bois, exécuté d'après une photographie modèle. jurent, devant le pope, qu'à partir du lendemain 2° La contenance et la situation exacte (com- 3° Le nombre de parcelles qui le composent 25 août, à l'occasion de l'Exposition. Dans cette liste figurent les compagnies de d'autres télégraphistes qui leur répondent du haut de la tour des Baleines (Ile-de-Ré), ainsi Puy, conseiller d'arrondissement; Mme et M"e 1° Leurs nom, prénoms et domicile ; aura lieu le dimanche Vêtements confectionnés et sur mesure pour Hommes et Enfants. PRIME ARTISTIQUE ET GRATUITE offerte à ses » L'hippodrome d'Avoir a élé complètement transformé grâce à la générosité du marquis Mme Les propriétaires ou fermiers qui désireront BELLE J4RD1MÈRE 26-28, Rue d'Orléans, SAUMUR Le concours de pompes Les journaux d'Angers publient la liste des 47 compagnies de pompiers qui prendront mauvais œil et en a fait un récit quelque peu et 25 août 1894, des primes d'encouragement de l'agriculture, pour être distribuées, au nom pacte et pourtant recueillie. part au concours qui Un reporter occasionnel, sous l'influence PROGRAMME DU les boulevards, au milieu d'une foule com- \ Etat Civil de Saumur SB ANNÉES DE SUCCÈS — 58 RÉCOMPENSES Alcool de MENTHE de RICQLES SEUL VÉRITABLE ALCOOL DE MENTHE contre indigestions, dysenterie, cholérine, maux d'estomac, de tête, de cœur. Calme instantanément la soif et assainit l'eau. Préservatif souverain contre les épidémies. Exiger le nom : de RICQLÈS sur les flacons. PAR EXCEPTION EXTRAORDINAIRE A Saumur NAISSANCES Le 15 août. — Auguste-Camille Pâtée, rue de Poitiers, 66 ; — Alphonse-Marie-Jean-François Jublin, rue de la Visitation, 36. Le 17. — Fernand-Eugène-Alphonse Dézé, rue de Fenet, 1. DÉCÈS Le 16 août. — Madeleine Diébolt, 5 jours, Mme DELAFOND, de Paris 4 fois médaillée Somnambule de naissance très lucide, surnommée la « Reine des Dormeuses », consulte sur tout : Recherches de toute nature, pertes, procès, mariages, affections, peines de cœur, etc., etc. Reçoit tous les jours, de 9 h. à midi et de 1 h. à 7 h. du soir, rue du Prêche, n° 4, au premier. rue d'Orléans, 89. Le 17.— Jean Foulard, chapelelier, 66 ans, 1,000 A 5,000 FR. questionnaire à remplir, lequel devra être visé Jeudi, la fête de l'Assomption a été célébrée époux de Françoise Birambeau, à l'Hôpital ;— et certifié exact par le maire de la commune à Angers avec son éclat accoutumé. Le soir, où le vignoble est situé. une délicieuse procession s'est déroulée sur Octave-Jean-Clovis Ragueneau, 2 ans, à l'Hôpital. — Parce que, mon cher Armand, reprit le reprit le comte. Car enfin tu ne me feras pas fixés sur les siens pendant qu'elle lui parlait notaire, c'est pour moi une des formes grotesques de ces nombreuses humiliations qu'im- accroire que la couleur d'espérance soit meil- avec une grâce tendre el souriante. leur marché qu'une autre. — Pourquoi ? C'est une histoire que tu pourras demander à Trophime, mais... Marchant ainsi à ses côtés, si légèrement qu'elle paraissait à peine effleurer le gazon, cette gracieuse enfant semblait un de ces an- tante... je pourrais aujourd'hui avoir une fille pose souvent la pauvreté ; celte pauvreté odieuse qui, non contente de faire souffrir SOMMES de mandées sur 1res hypothèques, intérêt à 5 0/0. Ecrire aux initiales M DH, poste restante, à SAUMUR. brusquement, dit au notaire, qui le regardait surpris : — Sans celle bonne Mme de Favières, ma comme Juliette... C'est sur mon bras qu'elle fit brusquement le comte, qui ges gardiens qui, suivant la touchante croyance s'appuierait. Et je ne marcherais pas, moi, depuis une seconde semblait prêter l'oreille. des paysans de la Franche-Comté, accompa- seul pour toujours dans la vie. sympathie qu'elles pourraient inspirer. Trophime est un malheureux orphelin, entièrement sous la dépendance d'un oncle avare et On marche dans le sentier que nous venons gnent toujours le voyageur. sans trêve ses victimes, les marque au front du ridicule et dissipe dans un éclat de rire la — Chut I... — C'est à cela que tu pensais? fit le notaire de quitter; nous n'avons pas encore été vus — RenéeI... murmura sourdement M. de sans doute, dissimulons-nous derrière le tronc Favières en serrant d'un mouvement nerveux avec sympathie. — A cela... Oui, répondit le comte, pen- insensible à tout ce qui n'est pas l'augmenta- de ces arbres, ajoula-t-il la main de son ami. dant qu'une rougeur insensible, montant tion de son pécul. Tout ce que le malheureux notaire un groupe de chênes gigantesques qui ses joues brunes, semblait vouloir démentir garçon gagne chez moi, son oncle s'en empare pour se dé lommager de ce que lui coûte la se trouvaient à quelques pas de l'endroit où ils étaient. — Non... Mais Juliette et son père, M. de Gartène, répondit à voix basse Me Dambertin. en désignant au à ses paroles. Le père el la fille étaient si bien occupés (A suivre.) l'un de l'autre qu'ils n'aperçurent pas le comte, nourriture de son neveu et celle de Clairette, Une seconde plus lard, les deux promeneurs la sœur de Trophime, restée à la campagne dont les pas avaient éveillé l'attention du comte chez sa nourrice. — Pauvres enfants I dit le comte ému. — Oui, dit le notaire, pauvres enfants. Tu parurent au milieu du sentier. taine d'années, de haute taille, maigre et déjà immobile à la même place. — Eh bien I mon cher Armand, dit le no- comprends maintenant, n'est-ce pas, que Tro- un peu voûté, dont la figure régulière et fine, taire, qui avait patiemment attendu que le TERRAINS POUR JARDINS Et Matériaux pour constructions phime, n'ayant jamais un sou à lui, ne peut d'une pâleur mate, s'harmonisait avec une comte secouât sa rêverie, ne trouves-tu pas Rue Fouquel, à Saint-Hilaire-Saint-Florenl pas s'habiller à la dernière mode, et que, s'il belle chevelure blonde et fortement argentée qu'il soit grand temps d'aller faire les hon- S'Y ADRESSER. porte des gilets couleur de serin, ou des bas verts, c'est moins par goût personnel que par aux tempes el une longue barbe un peu plus foncée que ses cheveux. Il donnait le bras à neurs à tes hôtes? — Si, répondit M. de Favières en se met- suite des combinaisons économiques de son une grande et belle jeune fille, oncle Barnabé. — D'accord. Mais pourquoi sont-ils verts ? ment vêtue d'un petit costume de voyage en tant en marche d'un air absorbé. Ils allèrent ainsi pendant quelques minu- Également à Vendre : Eaux-de-Vie de vins et Rhums, depuis 55 francs l'hectolitre Vius dn Midi et gros vins d'Algérie ponr coupages, depuis 25 francs l'hectolitre. laine grise, dont les tes ; imprudemment sorli de sa cachette. Ils étaient déjà loin, qu'il reslait encore Le premier était un homme d'une cinquan- très simple- beaux yeux noirs étaient puis le comte, s'arrêtant tout à coup A Vendre AVEC FACILITÉ DE Le Gérant, PAYEMENTS, L. UKI.AUNA* Etude de Me G. BARON, avoué licencié à Saumur, rue DupelitThouars, n" 13, successeur de M1' L. Ai.utUiT. Purge légale Suivant exploit de M1' Marcombre, huissier à Saumur, en date du seize août mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré ; Et à la requête de M. Ernest-LucienJoseph Nepveu, rentier, et Madame JeanneMarie-Amélie Gross, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à Bagneux, canton Sud de Saumur (Maineet-Loire), Pour lesquels domicile est élu à Saumur, rue Dupe'.it-Thouars, numéro 13, en l'étude de Mc BARON, avoué près le Tribunal civil de première instance de Saumur, qui est constitué et occupera pour eux sur la présente poursuite de purge légale et ses suites ; Notilieation a été faite : lo A M. le Procureur de la République près le Tribunal civil de première instance de Saumur, en son parquet; 2» A M. Louis-Philippe Buirel, ingénieur civil, demeurant à Saverne (Alsace-Lorraine), pris au nom et comme subrogé-tuteurdeMademoiselleJulietle-Suzanne Kempf, entant mineure, née à Saverne le dix avril mil huit cent quatre-vingt-sept, issue du mariage de M. Jules-Gaston-Daniel Kempf, contrôleur des Contributions directes, demeurant à Saumur, rue de Poitiers, numéro 48, avec Madame Marguerite-Marie Jeanne Buiret, sa première épouse, décédée, ladite demoiselle sous la tutelle légale de M. Kempf, son përe, sus-nommé,.au Parquet de M. le Procureur de !a République près le Tribunal civil de Saumur, et ce en vertu de l'article 69, numéro !) du Code de procédure civile ; De l'expédition d'un acte dressé au greffe du Tribunal civir de Saumur, le trois août mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe ledit jour delà copie collationnée d'un acte passé devant M'- Le Baron, et son collègue, notaires à Saumur, le neuf juin mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré ; Contenant vente à M. et.Madame NepvcuGross, sus-nommés, par M. Julès-GastonDaniel Kempf, contrôleur des contributions directes, veuf en premières noces de Madame Marguerite-Jeanne Buirel, et Madame Alberline Buirel, son épouse en secondes noces, de lui autorisée, demeurant ensemble à Saumur, rue de Poitiers, numéro 48, D'une maison, située au Pont-Fouchard, commune de Bagneux, comprenant, en sous-sol, cave voûtée ; au rez-de-chaussée, porche d'entrée, vestibule sur la cour, salon, salle à manger, office et cuisine ; au premier étage, quatre chambres et un cabinet, deux pièces mansardées et un grenier sous les combles, cour plantée d'arbres ; A'la suite du bâtiment principal, remise et buanderie surmontées d'un grenier, deux cabinets d'aisance, puits et pompe mitoyens, mais se trouvant à l'extérieur des murs de ■ clôture, autre pompe et robinet se trouvant à l'intérieur desdits murs, jardin. Le tout est entouré de murs. Les murs de droite et de gauche paraissent mitoyens, soit jusqu'à hauteur d'hébergé, soit seulement à -hauteur de clôture. Le lout tient par devant à la route nationale, au fond à l'ancienne roule de Doué, à droite M. Gaibrun et à gauche M. Lasne, moyennant, outre les charges, clauses et conditions de l'adjudication, le prix principal de dix-huit mille francs ; Avec déclaration aux sus-nommés que la présente notification leur était faite conformément à l'article 2194 du Code civil pour qu'ils eussent à prendre telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils aviseraient, dans le délai de deux mois, et que faute par eux de se mettre en règle dans ce délai, l'immeuble dont s'agit serait et demeurerait définitivement purgé et libéré entre les mains des requérants de toutes hypothèques de cette nature ; Déclarant en outre à M. le Procureur de la République : Que les anciens propriétaires dudit immeuble sont, outre les vendeurs : 1° M. Daniel Kempf père et M»'" AnneMarie Ulzmann, son épouse, demeurant à Saumur, tous deux décédés ; 2" Mlle Marie-Clémentine Rogeron, célibataire majeure, ayant demeuré à Saumur à Notre-Dame-des-Ardilliers, puis au PontFouchard ; 3" Indivision d'entre Mlle Rogeron, susnommée, et M. Jules Rogeron, son frère, demeurant à Belvès (Dordogne) ; 4° M. René Rogeron, décédé à Saumur, et M"le Marie Gabillier, son épouse; Et que. tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d'hypothèques légales, n'étant pas connus des requérants, ils feraient publier la présente notification dans un des journaux désignés pour les annonces judiciaires, conformément à la loi et à l'avis du Conseil d'Etat du neuf mai mil huit cent sept. Sous tpules réserves à ce qu'ils n'en ignorent. Cette insertion a pour but de purger l'immeuble vendu de toutes hypothèques légales non inscrites. Saumur; le seize août mi) huit cent quatre-vingt-quinze, os» Cuisine, Pâtisserie, Confiserie et Glaces ~~ ton PIÎ1ÎSKNTKM KNT Petite MAISON AVEC JARDIN Route de Rouen, pès la Croix-Verte TRAITEUR S'adresser au bureau du journal, 51), Rue Sainl Jean, el 9.4)1, rue Cour-SainL-Iean, SAIMR TbtiN le* jour» Slâcfs variées A CEDER UNE PHARMACIE Située dans les en virons de Saumur, éloignée d'au moins 16 kil. des autres pharmacies. S'adresser au bureau du journal. tniKM-s B SU.? et 18» 1 Médaille à plusieurs Expositions. S'adressera M. C.HARPENTIEB, à la Martinière, par Allonnes. Glace à rafraîchir et Carafes frappées Fournitures complètes pour Déjeuners, Dîners, Soupers, Bals et Soirées, â la Ville et à la Campagne il Vins fins et Liqueurs de marques. p gag*- Fonds de Magasin A Céder ou à Louer de suite • È jj rgfe>* PilISlEilE UMEBËET FILS EPICERIE Grande Liquidation 33, De toutes nos Chaussures Hue de la Tonnelle, n" 20 mmm LIQUIDAI ION RUE D'ORLÉANS, au coin de la RUE DAC1ER Seul dépositaire à Saumur de L'EAU RéTJuciion considérable sur Fusils fins et demi-fins ainsi que sur toutes les marchandises. MOSCOVITE Gazeuse fruitée hygiénique et très rafraîchissante Ch. LACHAUME Parfums : Citron, Orange, Grenade, Groseille, Framboise Armurier, rue Nationale, u" 49, sur les l'ont s, S AUMU H, La, carafe 0 fr. 90; demi-carafe 0 fr. 60 NOTA : Les carafes sont comptées et reprises pour G. BAKON. A VENDRE Vin rouge de Bourgneil tl t!fmi-glaces, 0,60. Bon vin rouge, le litre 0,35, 0,40, 0,50, etc. Bon vin blanc , 0,45, 0,50, 0,60 Offres et Demandes nN Ji UtNE HOMME rentrant du L service militaire lin septembre demande une place de cocher. S'adre.-ser au bureau du journal. 88, Rue d'Orléans, i, rue Ikaurepaire, SAU UtlR E. CHAUVE AU Eaux-de-vie blanches pour Fruits FACTURES TOUS FORMATS ' CARTES D'ADRESSES ETIQUETTES PARCHEMIN pr ENVOIS TÊTES DE LETTRES CIRCULAIRES — ENVELOPPES AVIS DE TRAITES - MANDATS REÇUS & BONS à SOUCHE PERFORÉS REGISTRES Marmande le litre 1 30 Montpellier... — 150 A rmagnac — 180 Cognac (v. c.) , — 2 » Cognac très vieux (v c.) 2 50 Vins rouges , bon cru, le litre ; » 35 — Ire qualité — ... » 40 Vins blancs d'Anjou, — » 45 25 litres de vin donnent droit à 1 litre gratis. LETTRES MARIAGE, LETTRES DEUIL FAIRE-PART NAISSANCE CARTES DE VISITE AFFICHES — PROSPECTUS PROGRAMMES Pr FÊTES & SOIRÉES PRIX-COURANTS MENUS EN BLANC & IMPRIMÉS CATALOGUES — BROCHURES Consulter les Prix de la maison avant de comniissionner à l'extérieur. CHEMINS mi Saumur, imprimerie Paul Godet. FER LI G-ISTE D'ORLÉ ANS NANTES — ANGERS — SAUMUR — TOURS — PARIS Omn. Expr. Omn. Omn. Expr. Omn. Expr. Expr BORDEAUX — SAUMUR — PARIS PARIS — SAUMUR — BORDEAUX 1 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 STATIONS matin matin matin soir soir soir soir soir Expr. i Omn. i Expr. Omn.i Semi i Mixte Mixte i Mixte Mixte, Mixte Expr. | Omn. S. diri Expr. | Expr. I Omn. |0mn. STATIONS 8 50 ÎTlô matin matin matin soir, soir .matin dir'sr soir STATIONS 8 25 T"4Ô 12 7 3 5 Nantes (départj matin matin matin matin soir I soir | soir matin I soir soir matin matin matin matin soir soir 5 40 7 15 8 25 3 16 Angers (départ) 6 23 10 27 11 55 2 48 4 55 5 10 10 32 1 35 25 Bordeaux 7 55 8 35 12 50 9 45 7 55 Paris 9 00 9 47 |i 34 6 45 10 58 2 1 7 03 10 49 12 27 3 31 5 20 6 La Ménitré 33 6 » 9 34 10 18 2 48 11 24 9 41 Saintes Chartres » » 11 25 2 03 8 30| » 5 15 10 42 7 12 10 56 12 34 3 41 6 13 Les Rosiers 7 44 57 Niort 10 48 10 48 11 48 4 2 12 32 3 05 Courtalain (départ) » 8 35 12 38 1 35 12 59 4 28 10 28 6 22 7 19 .» 'j • • 12 40 3 48 St-Clément 53 10 12 Thouars 12 22 12 21 2 '» 6 37 1 58 7 4u Chàteau-du-Loir '» . 5 22 10 50 » » 9 40 1 1 2 23 7 26 12 45 3 56 St-Martin 6 31 Montreuil (départ) 26 Château-la-Vallière 8 34 ■10 48 12 45 2 37 7 10 2 23 M 20 5 37 7 38 11 10 6 47 9 59 12 54 4 08 5 40 Saumur (arrivée) Brézé-Saint-Cyr 11 20 5 56 i 05 3 10 7 40 9 25 Noyant-Méon 5 45 10 11 — (départ) 7 45 H 16 1 » 4 25 5 44 6 57 11 27 2 28 Chacé-Varrains 11 29 6 06 7 49 Linières-Bouton t 5 50 10 16 » 7 59 11 26 1 10 4 41 7 15 .» ^ Varennes Nantilly (arrivée) 6 16 8 » 9"59 11 41 Vernantes 3 01 6 02 10 23 8 15 H 35 1 20 5 1 6 1 7 33 11 48 2 47 Port-Boulet SAUMUR(Etat)ar. 10 06 6 26 8 10 10 16 11 52 Blou 2 40 5 41 10 50 8 56 11 56 1 49 5 46 6 23 8 29 12 14 3 13 Langeais (départ) soir 6 33 8 17 10 37 12 » 1 30 Vivy 2 50 5 52 11 9 41 12 34 2 25 6 35 7 11 9 43 1 01 4 06 fours (arrivée) Nantilly (départ) 12 13 6 44 31 3 05 I 40 8 29 SAUMUR(0rl)arr. 10 50 11 12 11 08 1 23 2 58 1 48 6 5 8 10 39 Paris (arrivée) 4 48 4 48 9 30 2 48 11 59 SAUMUR(Orl.)ar. 6 54 12 19 1 47 39 8 34 3 10 (départ) 11 20 1 33 3 05 1 51 6 7 11 17 soir soir soir soir soir matin matin soir (départ) Ul 8 41 Nanlilly (arrivée) Mixte 12 27 3 18 » 7 56 11 33 6 21 Vivy SAUMUR(Etat)ar. malin 12 37 8 52 PARIS — TOURS - SAUMUR - ANGERS — NANTES 3 26 8 4 11 41 6 30 Blou 50 6 07 8 32 (départ) 8 31 12 20 Oinn. Direct Expri Omn. Omn. Expr. Mixte Expr. 3 40 15 8 11 52 6 44 Vernantes 3 6 8 43 Nantilly (départ) 8 38 12 28 1.2 3 1 2 3 STATIONS 12 3 1 2 3 1 2 31 2 3 1 2 1 3 51 8 26 12 03 6 58 Linières-Bouton 9 6 20' 8 49 8 47 12 34 Chacé-Varrains matin matin soir soir soir matin matin matin 2 09 4 05 11 54 8 37 12 15 7 12 Noyant-Méon 12 43 fè 4 40 6 8 56 27! 9 » Brézé-Saint-Cyr 7 46 12 14 Paris (départ) 11 18 12 17 T25 11 45 11 15 8 24 12 45 11 18 Château-la-Vallière 9 7 12 45 2 28 4 37 40 281 2 18 5 13 9 08 2 07 6 401 Montreuil (départ) 9 41 9 43 1 33 2 55 5 18 3 06 8 28 12 42 soir soir matin matin matin matin 'matin soir Chàteau-du-Loir 8 24 10 19 2 02| 2 49 5 52 10 35 3 58 2 33 Thouars Tours (départ) 5 43 8 47 1 19 4 51 6 50 11 57 10 40 2 53 Courtalain (départ) 12 1 3 48 4 35 7 58 4 30;il 5 2 23 4 39 8 52 1 49 5 42 4 44 H 41 Niort 1 35 5 18 5 44 9 46 5 34 12 53 3 38 Langeais 6 21 9 30 2 5 5 46 7 29 12 40 11 35 3 31 Chartres 2 23 6 42 12 06 7 20 6 45 Saintes 7 30 11 20 7 05 3 5 5 15 3 25 Port-Boulet 6 54 10 7 2 28 6 18 8 5 12 22 3 51 Paris 4 56 10 25 4 31 9 49 Bordeaux matin matin matin soir. I soir. soir Varennes 7 5 10 19 '» ' » 12 39 » 6 29 8 16 matin soir I soir matin matin matin matin matin soir Saumur (arrivée) 7 16 10 32 2 45 6 40 8 27 1 12d2 57 4 6 M. Ce train n'a lieu que le lundi — (départ) 7 23 10 42 2 51 6 50 8 32 1 16 1 32 4 10 Saint-Martin 7 34 > i 7 1 8 43 1 48 9 7 40 i tt'êïW Saint-Clément » 1 57 9 7 7 8 49 » 7 48 f » 7 14 8 56 2 6 4 25 SAUMUR — PORT-BOULET — CHINON 0IT1ERS—MONTREUIL-DOUÉ—ANGERS [ ANGERS—DOUÉ—MONTREUIL—POITIERS Les Rosiers La Ménitré 7 59 n 12 3 13 7 24 9 4 1 35 2 21 4 32 Angers (arrivée) 8 41 11 52 3 39 8 6 9 45 1 57 3 22 4 57 Mixte Omn. Mixte Mixte Mixte Mixte Omn. Mixte Marc. Omn. Omn. STATIONS STATIONS Mixte Mixte Marc. Omn. Direct soir Nantes (arrivée) H 14 matin soir 5 52 STATIONS matin matin soir 12 14 3 50 6 15 fi 46 STATIONS matin matin matin soir matin soir matin matin malin soir soir soir matin malin soir soir 1 soir soir 7 34 4 35 9 17 7 45 11 16 5 44 Chinon LA. jfLECHB A SA UMTJK. Saumur 4 40 6 45 7 20 12 6 7 5 6 5 6 45 1 55 8 15 Angers Port-Boulet 8 32 12 25 7 5 Port-Boulet 7 58 4 58 9 57 Poitiers 11 1 27 8 26 matin matin soir 6 1 8 24 matin soir soir 9 34 Martigné 10 4(1 3 28 7 41 .■Ghinon(arr) 8 56 1 5 7 29 Sauniur(arr) 8 27 7 16 10 32 Moncontour 7 05 10 35 4 4 6 24 8 49 11 54 1 46 8 47 La Flèche 5 30 1 43 7 30 Saumur 8 42 1 20 4 12 10 9 Doué Loudun 7 19 10 56 6 32 8 59 12 16 1 54 8 55 Clefs 19 Vivy 5 42 1 58 7 42 3 10 4 47 10 42 Baugé 9 19 Montreuil (ar.) SAUMUR.— B0URGUE1L 7 35 11 23 6 39 9 7 12 33 2 t 9 2 Baugé 36 Longué 5 53 2 20 7 54 — (dép. 6 56 9 27 4 » 5 8 10 55 le Vaudelnay 7 42 6 48 9 18 12 51 2 10 9 11 Chartrené 8 1 43 6 » 11 6 Les Hayes 4 25 5 19 Montreuil (ar.) 9 39 7 8 le Vaudelnay Omn. Omn. Omn Omn. Omn. Omn. 1 32 2 21 9 25 Jumelles 7 49 11 42 50 6 5 2 41 8 6 STATIONS Jumelles - (dép.) 7 35 7 20 9 51 4 4S 5 30 11 17 STATIONS soir Baugé matin soir matin soir soir 4 14 3 » 10 10 Les Ha^'es » 7 53 8 12 8 24 54 6 11 Chartrené 7 27 9 58 5 12 5 37 11 23 Loudun Doué 6 10 3 30 10 42 Longue 8 1 12 1 8 56 4 6 21 3 11 8 23 6 28 5 58 11 43 Moncontour Baugé 10 19 7 48 Martigné 6 30 7 55 12 » 7 45 1 » 4 25 Bourgneil 10 37 4 52 12 10 Vivy Saumur 8 12 12 24 10 30 17 Clefs 6 37 3 41 8 39 9 14 il 39 9 40 7 17 12 42 Poitiers 6 40 Angers soir soir matin Saumur Port-Boulet 8 44 1 30 5 6 Port-Boulet 8 5 12 20 8 23 12 39 matin 29 soir matin 6 50 3 59 8 51 soir La Flèche matin 7 16 8 27 12 57 8 54 1 40 5 16 Saumur B >nrgueil Lesjours de Foires de Baugé un train part de Saumur à 9 h 10. Les heures indiquées dans ces tableaux sont toujours les heures de départ, à moins d'indications contraires. à Certifié par l'imprimeur soi/mgné LE MAJH*,