a 101 gaffe de M. Goblet - Archives de la ville de Saumur

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a 101 gaffe de M. Goblet - Archives de la ville de Saumur
m t '-'^iaf ,is >n tarifé. — \î0 249
CINQ centimes le Numéro
Jeudi 24 Octobre 1895
INSERTIONS
£8
tr.
Annonces,
fis mois
9
»
Réclames,
—
..
» 30
flVois unis
4
50
Faits divers,
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Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers
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iv RsïuïX: i, mAŒ m \\\nm\rXi)\i\, s\y\\\\\
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Un trimestre commencé sera dû.
a 101 gaffe de M. Goblet
Les " simples » radicaux accepteront-ils
p is coutume — de rappeler à ce pauvre vieux
Goblet, qu'il ne suffit pas d'étaler et de vanter
Les Chemins de fer du Sud
sa marchandise, mais qu'il faut encore trouver
M. Rouanel, député de la Seine, a adressé la
lettre suivante à M. le garde des sceaux :
acheteur. Faillite Goblet I Est-ce que vous ne
sentez point cela dans l'air?
1 invite que M. Goblel leur a lancée au banquet
de Toulouse? Vont-ils, hic et nunc, fusionner
avec 1rs socialiste- ? A l'exlrèine rigueur, on
pii.irrt « corder » en car-laines circonstances,
Chambre des Députés
Séance du 22 octobre
dont la plume a quelqu'autorité sur un cerlain
M. Buisson ouvre la séance de la Chambre
clan, écrit qu'il eu est de la concentration
« Messieurs et chers collègues,
comme du mariage. Il faut être deux voulant
» Notre première pensée à tous, en repre-
« se concentrer ». Or, les socialistes proprement dits, ou, s'il faut les appeler par leur
nant nos travaux, sera pour ces (ils héroïques
de la Patrie, qui viennent de porter sur une
nom, les collectivistes ne veulent pas. « Les
terre lointaine le drapeau de la France.
collectivistes ont toujours repoussé l'hypothèse
d'une concentration. Les élus seraient-ils d'ail-
gne nous n'avons senti combien les lois de la
leurs déposés à s'y prêter, qu'ils en seraient,
République ont fait indivisible l'armée el la
vraisemblablement, empêchés par leur clien-
nation.
» Notre race, y a déployé de robustes ver-
tèle électorale, devant laquelle ils ne manquent
jamais de combattre pêle-mêle radicaux et radicaux-socialistes. Dès lors la combinaison
tombe d'elle-même... » Dans ces conditions,
» Jamais mieux que durant celte campa-
tus.
» Par leur endurance obstinée, en face de
maux inattendus, par leur volonté de marcher
« le mariage » devient bien difficile. M. Goblet,
apparemment, ne prétend pas user de violence,
el de vaincre, nos troupes ont fait voir une fois
mais il paraît avoir épuisé tous ses moyens de
l'homme et la
persuasion et de séduction : on refuse ses dragées.
Ce n'est pas la première fois que ce bon M.
de plus qu'à la guerre la flamme intérieure de
discipline
réfléchie peuvent
triompher de tout.
» Représentants de la nation, nous nous
inclinons avec un
pieux respect devant
la
Goblel tend aux « collectivistes » une main que
tombe de ceux de ces enfants qui sont morts
ceux-ci ont toujours refusée, nous devons leur
M. Goblet s'est exténué,
pour la patrie.
» Nous saluons avec reconnaissance ceux
de son mieux, à conclure le chaste Hymen
qui font définitivement flotter les trois couleurs
conçentratif. Maintes fois, il tenla de démon-
sur la Grande lie.
» Ils se sont montrés à la hauteur de tous
rendre cette justice.
trer, à tour de bras et de gosier, que la concentration ne devait point s'opérer sur des
personnes auxquelles referait le droit indénia-
les sacrifices, de toutes les difficultés, de toutes les espérances. »
ble à tous les être humains de se manger réciproquement le nez, mais sur des idées et des
principes. On a sommé M. Goblel d'exhiber
ses idées et ses principes, et c'est là que M.
Goblet eut le malheur d'achopper.
Aux questions indiscrètes des fiers collecti-
Chenu, défenseur de M. Magnier, a déclaré
qu'il avait relaté dans son rapport les diverses
INFORMATIONS
Demandes d'interpellations
M. de Baudry d'Asson dépose les deux demandes d'interpellations suivantes :
Premièrement :
« Je demande à interpeller le g mvernement
Sud à des membres de la
Chambre et du Sénat.
» Lacomptabililé des Chemins de fer du Sud
étant une comptabilité publique, soumise au
contrôle du Parlement, je viens vous demander, monsieur le ministre, debien vouloir donner des ordres au parquet de la Seine, pour
que je puisse prendre connaissance des travaux
de M. Flory sur la complabilité de cette entreprise de chemins de fer qui jouit de la garantie d'intérêt.
» J'espère que vous ne verrez aucun inconvénient à cette communication, et comme la discussion d'une interpellation que je vous adresse
au snjetdeces chemins de fer. doit venir samedi devant la chambre, je vous prierai de
bien vouloir donner des ordres pressants afin
que je, puisse prenlre connaissance, dés demain, des fait qui m'intéressent.
» Veuillez agréer, etc.
» RotHNET. »
moins que la violence soit, selon le mot de
Karl Marx, «l'accoucheuse des sociétés? »—.le
sais m'insurger quand il le faut ; mais les lois
ont tout de même du bon.
L'indécision de M. Goblel constatée, la bande
Jaurès-Chauvin s'empressa de le lâcher comme
un veut. C'est pourquoi « l'ennemi des taureaux » se colla, momentanément, avec les
hybrides, qui
d'ailleurs,
de
usurpent le nom ,
radicaux
insignifiant
gouvernementaux.
Même réception de chien dans un jeu de quilles. Alors, une dernière fois, Gringaht Goblel
interroge l'atmosphère. La brise soufflant, pour
l'instant, du côté des grèves et du braulebas,
le pêcheur hasardeux en eau irouble politique
jelle une amorce désespérée aux socialistes.
Les poissons vont-ils « bicher » ? Nous douions de la réussite ; el s'ils ne mordent pas,
rien ne peut les contraindre à gober l'hameçon. Inutile de se dépenser en frais de conciliation, en « mamours » visa vis d; bâéhes.
Combien M. Lacroix a raison — uue fois n'est
nement Hova. »
L'interpellation Jaurès est fixée à jeudi.
L'interpellation sur Madagascar aura lieu
lundi.
Les autres interpellations suivront.
Proposition
M
de Baudry d'Asson dépose une autre
proposition de loi pour obliger les députés à
I
Unification de l'armement
De VEcho de Paris :
« Le service de l'artillerie a pris les dispositions voulues pour qu'à partir de l'année
1890 toutes nos troupes indigènes, en Afrique
el dans l'Indo-Chine, soient armées avec des
fusils à petit calibre.
» En assurant l'unification de l'armement
pour toutes les troupes employées aux colonies comme en France, le service de l'artillerie
reprendra ses livraisons des fusils réformés,
remis à l'administration des domaines. La vente
pour l'étranger des fusils 1874 avait été interrompue pendant l'expédition de Madagascar. »
Les phosphates d'Algérie
ment tranchée.
M. Leygues, ministre de l'intérieur, a dé-
M. Calvel, sénateur de la Charente-Inférieure,
claré que les concessions avaient été irréguliè-
a déposé, hier, au Sénat, une proposition de
rement données. En conséquence, le préfet de
loi relative à l'organisation nationale de l'assurance et du crédit agricole. Il indique, dans les
Constantine a été invité à retirer les autorisa-
termes suivants, le double but de sa proposi-
tions accordées.
Le ministre a pris, en outre, les mesures
tion :
« Constituer une Caisse nationale d'assu-
suivantes :
M. Esmenard, conseiller du gouvernement
rances agricoles par le groupement de Sociétés
général de l'Algérie, esl mis en disponibilité,
départementales solidarisées ;
» Organiser en faveur des seuls agriculteurs
Constantine, est révoqué.
assurés un crédit rural effectif, pratique et imsurance.»
M. Calvel résume ainsi les traits caractéris-
sur le traité passé entre la France et le gouver-
Qu'on se le dise
DE L'ASSURANCE ET DU CRÉDIT AGRICOLES
ment de nos soldats malades, de ces nobles
Admettez-vous du
mercredi et du vendredi.
Au dernier conseil des ministres, la ques-
testablement faiblarde et dépourvue de limpidité : Eles-vous collectiviste? — Je n'oserais
révolutionnaire?
vant le lundi et le jeudi matin, au lieu du
tion des phosphates d'Algérie a été définitive-
sur l'incurie avec laquelle se fait le rapatrievictimes de Madagascar. »
Deuxièmement :
« Je demande à interpeller le gouvernement
Actes officiels
Le Président de la République vient de changer ses jours de réception. Il recevra doréna-
Organisation nationale
vistes, M. Goblel répond d'une manière incon-
chement
Celte proposition est actuellement soumise
« Monsieur le ministre,
» Samedi dernier, devant la Cour d'assises,
M. Flory, expert comptable, interrogé par M"
médiat, à l'aide des bénéfices réalisés par l'as-
l'affirmer. — Que pensez-vous de la | ropriéte?
— C'est une question ardue.— Ete>-vous fran-
nale, selon l'esprit de la loi des Syndicats professionnels.»
l'examen de la commission d'initiative parlementaire.
mins de fer du
par le discours suivant :
doivent être
Sociétés départementales en une Caisse natio-
sommes versées par l'administration des Che-
p.it exemple quand il s'agira de ruser le gouvernement. Mais, généralement, on craint du
tirage. Dans le Kadical, M. Sigismond Lacrnix,
Les abonnements et les insertions
payés d'avance
tiques de sa proposition :
« L'assurance reste facultative pour les agriculteurs ;
» L'Etal n'éprouve aucune perte du chef
des droits de timbre et d'enregistrement; le
concours de sa trésorerie ne lui est point à
charge, le personnel de l'Etat étant indemnisé ;
n La Caisse nationale, supprimant par ses
assurances l'obligation pour l'Etat d'indemniser une portion des sinistres publics, sera en
droit de demander qu'à titre de subvention une
M. Boel, commis principal
à la préfecture de
M. Pérette, secrétaire de commune mixte à
Morsolt, est révoqué.
Le général Duchesne
Il serait fortement question du remplacement, à la tête du 10e corps d'armée, de M. le
général de Jessé, qui désirerait quitter ce commandement.
Le général
Duchesne
serait, a-t-on
dé-
claré au ministère de la guerre, nommé à sa
place.
Le pourvoi de M. Magnier
M. Magnier s'est pourvu hier, devant la cour
suprême, contre l'arrêt de la Cour d'assises de
la Seine qui l'a, samedi, condamné à un an
d'emprisonnement pour complicité de corruption de fonctionnaire public.
voter. Elle esl ainsi conçue :
« L'abstention est absolument interdite à
pari correspondante du fonds spécial de seinscrit au budget lui soit attribuée
A la suite d'un vote de la Commission du
tout député.
» Celui qui continuera cette façon d'exercer
budget de la marine repoussant certaines concessions faites, par le rapporteur M. Pelletan, à
connaître sa conduite à ses électeurs par voie
annuellement.
» C'est l'initiative du bureau local qui amène
peu à peu les populations rurales au bénéfice
des assurances et du crédit. L'agriculture jouit
d'affiches, tirées à 200 exemplaires, toutes les
pour tous ses assurés d'un crédit facile, à bon
Le drame de Sotteville
fois qu'il s'abstiendra de voler.
» En outre, le député sera obligé de faire
marché, pouvant le plus souvent affecter un
caractère personnel et de nature à atténuer sé-
Rouen, 21 octobre. — Ce matin, à quatre
heures, à Sotteville, la veuve Dôle, âgée de
imprimer et placarder ce* affichés à ses frais
dans toutes les communes de sa cire inscription
rieusement la crise actuelle.
» La divisibilité îles risques et la solidarité,
conditions essentielles du succès de l'entre-
3o ans, s'est jetée par la fenêtre du second
étage de la maison qu'elle habitait avec sa fille
et son oncle Cottare, rentier, âgé de 62 ans. La
prise, sont obtenues par le groupement des
mort a été instantanée.
son mandat
électorale. »
législatif
sera contraint de faire
cours
Démission de M. Pelle tan
l'amiral Besnard, M. Pelletan a donné sa démission.
machine,
l'un demeura à moitié suspendu
figure une somme de 10,000 Tr. consacrée à
LA
Le cadavre a été relevé à six heures par des
passants. Comme on l'entrait dans la maison
deux détonations retentirent. Collard venait
dans le vide au-dessus de la place et l'autre
DÉFENSE
vit son arrière affleurer le mur défoncé de la
anxieuse rêverie. Bah
de se tuer de deux balles de revolver.
gare.
de Saumur est gobée comme les autres arti-
Un assassinat à Saint-Cyr
Guilberl, journalier, au service de M. Dubos, cultivateur, avait passé l'aprés-midi dans
les débits de la localité et regagnait en titubant
La défense militaire
SAUMUR
en furent donc quilles pour la peur et pour une
en ce budget fantastique. Enregistrons simple-
violente secousse.
ment les propositions.
200 fr. de supplément d'appointements sont
Los cambrioleurs «le la rue de la
Tonnelle
On se rappelle les déprédations de toute na-
accordés à M. Pannier, le très aimable employé
ture commises par la bande des « cambrioleurs
de la rue de la Tonnelle ». Quatre de ces aima-
Une dizaine au plus ont reçu des contu-
Maintenon, par trois jeunes rôdeurs âgés de
assuré.
aucune
sérieuse à ce
que
l'on
a
de
Le mécanicien est sans blessure ; le chauf-
Ces derniers l'assommèrent, puis le dévali-
I
cles. Rien ne doit el ne peut plus nous étonner
sions ,
dix-huit à vingt ans.
qui nous a jeté dans une
Les voyageurs, au nombre de 250 environ,
lorsqu'il fut assailli, rue de
son domicile,
MILITAIRE
Cependant on nous promet une séance du
Conseil en novembre: Il ne manquait que cela
pour combler nos vœux.
feur a des contusions au côté gauche; les deux
l'état civil.
Nous
approuvons des deux
mains.
Même subvention, aussi méritée, échoit à
bles travailleurs avaient déjà été arrêtés; on
vient d'en pincer,
hier soir, un cinquième,
de
M. Valotaire, conservateur des antiquités du
musée.
B...1, âgé de dix-huit ans, qui a rejoint, en
Fenet, ses compagnons.
mare de sang ; on le releva et on le transporta
journaux
dont le kiosque était adossé, sur
Par contre, on refuse haut la main, sans
à l'asile de nuit où il expira presque aussitôt.
le quai d'arrivée banlieue, contre le mur de
même fournir un motif, une subvention de
Espérons que, d'ici peu, le reste de la bande
tombera dans le panneau.
la gare.
500 fr. demandée par la Société de Secours
mutuels, la Saumuroise.
conducteurs n'ont rien.
sèrent.
Le malheureux fut trouvé gisant dans une
Les trois meurtriers ont été arrêtés.
La seule
De
Vol chez Mi" Réjane
Une bande de cambrioleurs opère, en ce moment, dans le quartier des Champs-Elysées.
Avant-hier, dans l'après-midi, c'était l'appartement de M11" Réjane qui recevait leur visite.
Les voleurs, tandis qu'elle était à son théâtre,
s'introduisaient dans la chambre de sa camé-
victime
esl
cet édicule, au
la
marchande
travers duquel sont
commissaire de police du quartier des ChampsElysées, s'occupe de rechercher les auteurs de
ce vol.
Agitation au quartier Latin
Hier, à trois heures, a commencé le concours pour l'externat des hôpitaux, à l'amphithéâtre de l'administration ceulrale de l'Assistance publique. Tout dernièrement, l'Assistance
publique informait les candidats que, dorénavant, l'indemnité qui leur était allouée pour
leurs frais de déplacement était
supprimée,
Aussi les étudiants sont-ils extrêmement mécontents
de cette mesure et l'agitation est
grande au quartier Latin.
À midi, une trentaine d'étudiants en méde-
cine se sont réunis place de la Sorbonne, puis
ils ont descendu le boulevard Saint-Michel en
conspuant l'Assistance publique et son direc-
revanche, 1,000 fr.
récompensent les
La Société de Secours Mutuels
La Sâumuroise
bienfaits de la Boursejlu travail. On nous a
plus trace.
Quant à la marchande de journaux, elle a
été broyée.
Elle se nomme M
me
Marie-Augnstine Aguil-
lard, âgée de 37 ans et mère de deux enfants.
riste el s'emparaient de tous les bijoux et objets de valeur qu'ils trouvaient. M. Mourgues,
En
passés la machine et les fourgons, il ne reste
BULLETIN FINANCIER
22 octobre 1895.
La lessive continue, la baisse des mines d'or
de spéculation n'est pas sans affecter le marché officiel. On dit même que sur certains
groupes il y a des exécutions de spéculateurs
insolvables.
On craint que la fin du mois ne soit ditlicile,
mais nous avons encore dix jours devant nous
et il peu d'ici là se passer bien des choses.
Le 3 0/0 finit à 100.32 1/2.
Les actions des sociétés de crédit sont naturellement assez éprouvées et en particulier la
Banque de Paris. Seul le Crédit Foncier se relève à 820.
Le Suez n'échappe pas à la mauvaise tendance.
Les fonds étrangers sont lourds. L'Italien
recule à 88.82, l'Extérieure ne perd que quelques centimes. Un dit qu'il y a eu quelques
exécutions sur les fonds ottomans, exécutions
qui n'auront que peu de suite, car on s'attend
prochainement à l'annonce de la couversiou
des obligations douanes.
Eu Banque, marché des mines d'or très
agilé, seules les mines qui ont fait leur preuve
résistent.
dit en bloc qu'elle rendait d'énormes services,
mais on ne jugea point nécessaire de nous citer
Nous recevons la note suivante:
un seul exemple de ces services démesurés.
« MM.
Tout à coup, une tuile, une toiture imprévues sur le crâne I
Très doucettement, en couvrant de fleurs la
les
Conseillers municipaux, dans
leur réunion de samedi dernier, ont refusé
de voter la subvention de 500 francs, demandée pour venir en aide à la Société Municipale
victime, on nous annonce qu'on projette de
de Secours mutuels
mettre en régie le collège de garçons ; simple
aussi surpris qu'affligé d'une semblable déci-
essai, d'ailleurs, pour un an ou deux. Après,
sion. M. le Maire et MM. les Conseillers muni-
si l'épreuve ne réussit point, on reprendra les
us actuels
cipaux n'ignorent pas les charges de la Société
et son peu de ressource.
— Que va devenir le directeur actuel, M.
» Le conflit qui s'est élevé dernièrement avec
MM. les Médecins, tendant à faire payer leurs
Rigolage? demande une voix indignée.
— Oh
I
— repond M. Piéron — nous l'ap-
LA
SAUMUROISE.
Je suis
soins à la visite et non à l'abonnement, augmentera encore ses charges; de la sorte, celle
pointerons très convenablement.
— Mais, s'il transfère ailleurs son école industrielle?
— Cela n'a pas d'importance, — reprend
de plus belle M. Pieron, — il y a des écoles
industrielles partout.
(Remarquez bien que nous citons unique-
Société, qui a rendu et rend encore de si grands
services à la classe ouvrière, sera forcée de
disparaître.
» 500 francs sont peu de chose pour une
Société de près de 400 membres, en comparaison des sommes attribuées aux Sociétés véloci-
ment M. Piéron, M. Peton ayant gardé, pen-
pédique, Nautique, de Gymnastique, Bourse du
dant toute la séance, le plus implacable des
travail, etc., dont l'utilité est au moins contestable.
mulismes. Du reste, il n'existe plus que noPiéron
» J'espère que celte décision n'est pas irré-
occupait officiellement el définitivement le fau-
vocable, que les élusdu peuple reviendront sur
teuil du maîorat. De la première minute à la
leur vole et qu'ils se souviendront que les So-
des mesures sévères ont été prises. Par crainte
seconde finale de la réunion, M. Piéron prit la
ciétés de secours mutuels ne sont pas compo-
de troubles, l'Assistance publique a fait fermer
parole, de son
les portes de l'administration centrale.
questions, répliqua el contredit en
teur, M. Peyron.
La police a organisé un service d'ordre aux
abords de l'amphithéâtre ; mais, à l'intérieur,
minativement.
Vendredi dernier,
M.
propre chef, sur toutes
les
son nom
sées de millionnaires mais d'ouvriers.
» UN SOCIÉTAIRE DE LA SAUMUROISE.»
propre, et employa constamment, pour mar-
Les romantiques delà mort
quer sa prise de possession, les expressions
ET RÉGIONALE
Vienne, 21 octobre. — Le lieutenant-général
autoritaires suivautes :
en retraite Dunsl von Adelsheim, âgé de 72
ans, et sa femme, âgée de 50 ans, se sont tués
ce matin, au Prater, à coups de revolver.
D'après les journaux, une situation financière pénible serait la cause de ce double suicide.
L'accident de la Gare llonlparnasse
J'AI
Bulletin Météorologique du 23 Octobre
AI
dit,
J'AI
pensé,
résolu, qu'aucun conseiller n'osa ou ne
Thermomètre
au-dessus
10°
au-dessus
8»
au-dessus 13"
M. Piéron veut bien nous affirmer que la
mise en régie procurera un bénéfice annuel de
de 10,000 fr. à la Ville et qu'on inaugurera ce
nouveau système le Ier janvier 1890.
La motion est . adoptée à l'unanimité, sans
au-dessus
7°
qu'aucun membre de la majorité soutienne de
s >n vote M. Rigolage, dont le caractère el le
Un grave accident qui aurait pu se changer
en une catastrophe épouvantable a eu lieu hier
Conseil Municipal de Saumur
dans l'après-midi à la gare Montparnasse.
talent inspirent la plus haute estime et auquel
la Ville devra une éternelle gratitude pour
et des ajournés des classes 1893 et 1892 vient
d'être fixé aux dates suivantes :
Le 12 novembre, pour les jeunes gens de la
classe 1894 appelés pour un an.
Le 14 novembre, pour les conscrits appelés
pour deux et trois ans et appartenant à des
subdivisions impaires.
Le 16 novembre, pour les jeunes gens appartenant à des subdivisions paires.
Celle année, les ordres d'appel, qui, jus-
ses patients et nobles efforts.
Séance du 18 octobre
Départ de la Classe 1894
Et des ajournés de 92-93
Le départ des jeunes gens de la classe 1894
crut nécessaire de relever.)
Observations de M. DAV\, opticien, place de
la Bilange, 25, Saumur.
Baromètre
Hier soir, à 5 h.
Ce matin, à 8 h.
Midi,
752 m/m
Hausse,
» m /m
Baisse,
4 m/m
Température minima de la nuit
J
Le train express n 56 qui part de Granville
Toujours la même absence de sérieux, tou-
Une main — nous n'avons pas le droit de dé-
qu'à ce jour, étaient remis directement aux in-
à 8 h. 45 du matin el doit arriver à 3 h. 55 à
jours le même sérvilisràè, le même aplatisse-
signer plus complètement — une main d'hon-
téressés par les gendarmes, seront déposés,
la gare Montparnasse marchait à son allure
réglementaire.
ment de la majorité. Il s'agissait, entr'autres
dans les brigades de gendarmerie el devront
questions, de la discussion du budget de 1896.
nête homme s'est levée, à la contr'épreuve,
en faveur du principal exproprié.
Conformément aux règlements, le train de-
0
A quoi bon discuter un budget approuvé d'a-
La raison de cet égorgement subit? Inutile
vait ralentir, à l'entrée de la gare, à la vitesse
vance, quel qu'il soit, par les amis de MM.
de la chercher bien loin : rappelez-vous une
d'un homme marchant rapidement au pas.
Piéron et Peton? Temps et peine perdus. M.
histoire de terrain ardemment convoité, non
Poisson a bien tenté de prolester contre le
moins ardemment défendu, et vous aurez aussitôt la clé de l'énigme.
Mais le mécanicien eut beau manœuvrer
son frein ; le frein refusa d'obéir.
sans-gène de l'administration qui envoie, aux
Le train entra dans la gare avec une vitesse
conseillers, le cahier du budget, le 17 octobre,
de 00 kilomètres à l'heure et la machine vint
après-midi, de façon que les contestataires, s'il
troubler par l'ombre d'un
donner sur le butoir.
en existait, n'aient point
des adversaires de M. Rigolage.
le temps
matériel
doute la victoire
Cependant,
Le conducteur d'avant et le conducteur d'ar-
d'étudier l'exposé. M. Piéron répondit — avec
ces
la mâle assurance qui le caractérise — que« le
maintenant, que la Préfecture, le Conseil géné-
rent immédiatement leurs freins.
nouveau budget ne différant pas sensible-
ral approuveront cet
ment des précédents, tl ne fallait pas plus
notre mémoire ne fourche point, est-ce qu'il
n'existe pas, entre M. le Principal et l'Etat, un
sion étaient telles que la machine n°
721
ren-
versa le butoir, passa comme un éclair sur le
quai d'arrivée de la banlieue, défonça le kios-
d'une demi-heure, vingt minutes, pour l'examiner.
Mais, monsieur Piéron,
c'est précisément
que à journaux, le mur en pierres de la gare,
parce que ce budget ne diffère pas sensible-
passa sur la terrasse, enfonçant la balustrade
ment (el malheureusement I) de ses prédécesseurs qu'il est urgent de le contrô'er I
et vint tomber sur la place de Rennes.
En voyant l'impossibilité où ils se trouvaient
de M.
de
messieurs
pourraient-ils
garantir,
dès
élagage? Et même, si
traité prorogeant les pouvoirs de M. Rigolage
jusqu'en 1901 ??
ANGERS
Le duc de Montpensier, accompagné de son
gouverneur, M. du Riu de Marsaguet, est rentré à Angers, samedi dernier, venant du Pouliguen où il avait passé quelques jours. Il est
descendu, comme l'été dernier à l'hôtel d'Anjou et continue à suivre les cours de l'Externat
Saint-Maurille.
* *
Vient ensuite le budget des fabriques. Mais
Le* Congrégation» d'Angem et le Fisc
Parmi les Communautés de femmes d'Angers qui se sont soumises aux exigences de la
M. Piéron esquive une discussion qui offrirait,
loi dite du droit d'abonnement, nous pouvons
Alors
probablement, des côtés scabreux, en arguant
et le
citer, dès aujourd'hui, les Auguslincs et les
mieux qu'une lettre à la poste, sans aucun
heurt, à l'unanimité des voix.
que a les renseignements actuels sont insuffisants ».
Sœurs de Sainte-Marie.
Quant aux deux fourgons qui suivaient la
El, cependant, à je ne sais quel paragraphe,
Les autres propositions manquent de relief.
chauffeur avaient sauté sur le quai.
la macédoine
Maine-et-Loire , est nommé sous- préfet
Marvejols (Lozère).
Peton passe
de conjurer l'accident, le mécanicien
Donc,
M. Boulanger, conseiller de préfecture de
Certes, nous serions absolument désolé de
rière, qui avaient compris le danger, bloquèMais la vitesse acquise et la force de propul-
être retirés contre émargement par les conscrits.
Ces deux Communautés ont payé l'arriéré
qui leur était réclamé jusqu'au
15
avril
1895.
Trouvaille* en Loire
Dans les travaux exécutés
CHEMIN
pour le creuse-
Dans le torrent arraché au lit du vieux fleuve
on a retrouvé des épaves de toutes les époques,
jdepuis la hache en pierre polie jusqu'aux armes de bronze, de l'épée à croix d'or de la
jguerre de Cent Ans jusqu'aux longues rapières
du temps de Louis XIII.
Bien des pièces intéressantes ont été recueillies par le Musée d'archéologie de Nantes ;
beaucoup d'autres sans c oute ont été enlevées
par des amateurs et des marchands. M. Seveslre, maire de Chantenay, qui avait formé
une nombreuse collection de ces objets, l'a
très généreusement mise à la disposition du
Musée départemental. Un cite, parmi les objets
de cette collection : une lance en silex taillée
par éclats et soigneusement polie ; une francisque, hache d'armes des guerriers francs.
Cette arme, bien répandue dans l'Est de la
France, est au contraire fort rare dans notre
Bretagne, et c'est la première qui ait été découverte à Nantes. Des armes du moyen âge ;
Parmi les monnaies, qui sont extrêmement
type des Pictons, à la main ouverte sous le
cheval androcéphale.
La
présente
IEFVEU
A l'occasion de la lête de la Toussaint, la
Compagnie d'Orléans a décidé que les billets
dits de bains de mer qui, aux termes du §
du tarif spécial G V. n° 0, ne sont délivrés,
du 1er maj au3| 0Ct,lDre ,jl]e |es vendredi,
samedi et di manche de chaque semaine, seront
exceptionnellement délivrés du mercredi 30
octobre inclus, au vendredi Ier novembre inclus, pour les stations balnéaires de SaintNazaire, Porn'chet, Escooblac-la-Baule, Le
Pnuliguen Baiz, Le Croisic el Guéraude, aux
gares et stations :
1° De la ligne de Saint-Nazaire (inclus) à
Tours:
2° Des sections: d'Angers à La Flèche, de
Sablé (exclu) à La Flèche, de La Suze (exclu)
à La Flèche, de Baugé (inclus) à La Flèche, du
Mans (exclu) à Neuillé-Pont-Pierre (viâ La Flèche ei Angers); de Jumelles-Brion à Saumur
(viâ Saumur) ;
3° De la section de Saint-Antoine-du-Rocher
(inclus), à Tours, viâ Tours ;
4° De la ligne de Nantes à Châteaubriant ;
3° D >s lignes de Savenay à Ploërmël et à Ponlivy (viâ Savenay).
Ces billets seront indistinctement valables,
pour le retour, jusqu'aux derniers trains du
lundi 4 novembre.
La valise du Président
// emporte en voyage, au dire d'un écho :
Trois habits noirs, trois gmnds-r.qrdnns, douze chemises,
Quatre chapeaux de soie
et deux boites exquises
De savon parfumé des Princes du Congo.
J. M. J., au savonnier Victor Vaissier.
de celte
pièce s'explique d'autant mieux qu'au temps
de l'indépendance des Gaules-, ainsi que nous
Voir l'annonce Crémicux à la 4e page.
l'apprend Strabon, la Loire séparait les Pictons
des Namnètes. Dans la série des monnaies romaines, nous voyons surtout des monnaies im-
BOUEUSE DE PA.R.ÎS
f O/0
de Trajan, d'Antonin Faustin, de Commode,
des moyens bronzes d'Auguste, de Claude,
l O'O amortissable
3 1/2
une vitrine spéciale, qui s'enrichira, probable-
Le* vagabond* incendiaire*
Le tribunal de Chàteaugontier a condamné
un nommé Métairie, charpentier, sans domicile; fixe, à 6 mois de prison pour avoir menacé
de mettre le feu à une ferme où on ne voulait
pas le loger pour la nuit?
PRIME MUSICALE
Nous sommes heureux d'annoncer à nos
Lecteurs que dans un but de propagande, le
Piano-Soleil, grand Journal de lecture musicale, vieut d'organiser un service d'abonnement d'essai d'un mois au prix de :
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Montrevault,
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de 12 50 à
Champtoceaux, de 12 75 à
M-Flortnt-lc-Vieil, de 12 90 à
Vihiers,
de 13 25 à
Brissac,
de 13 » H à
Clialonnes,
de 12 75 à
Doué,
de 12 75 à
Angers,
Saumur,
Baugé,
Segré,
QUAI VOLTAIRE, PARIS.
Sommaire des gravures du numéro du
octobre 1895
19
EXPÉDITION DE MADAGASCAR : Transport des malades en cacolets — Réunion des approvisionnements de la colonne volante.
PORTRAITS: Le roi de Portugal. — Le prince
Rahamatra, général malgache.
PARIS: Le centenaire de l'Académie française:
Hôtel de Montmor. — Hôtel Séguier. — Pavillon
des Académies, au Louvre. — Salle de l'Institut
en 1795. — Séance de l'Institut, sous la Restauration. — Tombeau de Mazarin. — Costumes d'Académiciens, à différentes époques.
La Savoyarde, cloche destinée à l'église du Sacré-Cœur.
DÉPARTEMENTS :
Seine : La nouvelle mairie
d'Issy-les-Moulineaux.
Nord : Inauguration du monument Carnot, à
Maubenge.
VOYAGES : La mission Clozel.
BEAUX-ARTS: Peinture: Œuvres du
roi de
Portugal.
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15
Causerie: Ulivier de Gourcuff. — Le Vieux
(poésie): Jean Kérivel. — Tombouctou à travers
les âges : J. Coulbault. — Rendez-vous (poésie) :
Marguerite Comert — A propos du père Lacordaire : Hippolyte Rulfenoir — Hélène Audrain,
étude de mœurs provinciales (suite) : Alphonse
Poirier. — Pain noir (romani (suite) : Jean Tran.
— Le mouvement théâtral : Schalck de la Faverie.
— Echos d'Art et de Littérature. — Bibliographie. Livres nouveaux : Louis Schneider.
ABONNEMENTS : Paris et Province (un an) : 8 fr.
Entreprise de Serrurerie
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Grand déballage
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13,
40
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« Si la contrefaç m n'existait pas, il faudrait
l'inventer, a dit un grand économiste ; c'est la
consécration du succès.» Le formidable essor
de la contrefaçon des brevets Auer et la détestable qualité de ceit1 contrefaçon, ont accrédité
dans le public l'idée qu'elle était l'œuvre
même de la Société du Bec Auer.
Cette dernière proteste contre un tel excès
d'habileté qui, en l'espèce, constituerait une
véritable escroquerie puisqu'elle n'assure le
remplacement des manchons in lispensables
au fonctionnement île l'appareil que sur les
becs portant sa marqua de fabrique
La Société du B 'C Auer poursuit au contraire
les contrefacteurs de son procédé el t ois les
jugements ■ )éjà rendus l'ont été en sa faveur.
Elle n'aitend que la confirmation prochaine de
ces jugements par les Cours d'appel pour f-tire
saisir tous les becs de contrefaçon part >ut où
ils auront été posés et poursuivre à leur tour
tous les intermédiaires grâce à la complicité
desquels le public aura élé induit en erreur.
La contrefaçon, en ven tant des becs dont
elle sait qu'elle sera bientôt dans l'impossibilité
d'assurer le fonctionnement, faute de manchons, commet donc vis-à-vis du public une
véritable indélicatesse.
Aux acheteurs prévenus de se méfier et
d'exiger toujours la marque S. F. Auer sur
chaque bec.
'0
[oGRELLET fllsg
i
LE MONDE ILLUSTRE
SOMMAIRE DU NUNÉRO DU
ment, des armes de bronze trouvées dans les
mêmes travaux.
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M. G. Lenôtre. — Illustrations de M. Parys.
Du 21 Octobre 1805
périales du Haut Empire, des grands bronzes
•c
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Fêles delà Toussaint, 1er novembre 1865
toute une série très variée de boucles et d'agrafes.
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PAR EXCEPTION EXTRAORDINAIRE
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ment du port de Nantes, beaucoup d'objets
tombés depuis des siècles dans le fond de la
Loire ont été mis au jour par la drague.
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