La position du cavalier
Transcription
La position du cavalier
Position en fonctionnement sur le plat La position du cavalier Une bonne position est indispensable pour avoir des actions justes à cheval. C’est celle qu’aurait un homme aux jambes écartées et aux genoux fléchis. Elle ne doit pas être statique mais s’adapter à chaque instant au mouvement du cheval par le jeu des articulations. Les qualités d’une bonne position sont : Solidité et fixité : adhérence au cheval de la plus grande surface possible du cavalier Souplesse : par le relâchement des articulations Equilibre : par la position du centre de gravité du cheval par rapport à celui du cheval Aisance : liberté d’attitude L’étrier Il porte le poids de la jambe, il est chaussé au 1/3 du pied, le talon plus bas que la pointe du pied, mais non bloqué vers le bas, ce qui permet à l’articulation de la cheville de jouer librement Le mollet Il adhère aux flancs du cheval au-dessous de son diamètre maximum. Les genoux Ils reposent contre la selle mais sans la serrer La cuisse Elle est tournée sur son plat. L’assiette Près du pommeau, au dessus de ses pieds, l’étrivière étant verticale Le rein Droit, ni cambré, ni voussé, il est capable de jouer dans les 2 sens Les épaules Sont effacées, la poitrine sortie, la tête haute et droite, le regard fixé loin Les bras Le long du corps, tombent naturellement, les coudes aux hanches Les avant-bras Presque horizontaux Les mains Dans le prolongement des poignets, les pouces en dessus, les 2ème phalanges face à face. Position en fonctionnement sur le plat L’équilibre du cavalier au trot enlevé Consignes : trotter enlevé en restant au dessus de ses, pieds, au dessus du centre de gravité du cheval, en équilibre en poussant la ceinture vers le pommeau de la selle sans avancer les épaules. Essayer de trotter léger. La position en dressage Consignes : Cavalier assis d’aplomb, reins et hanches souples, cuisses et jambes fixes et bien descendues, haut du corps aisé, libre et droit. Les mains basses et rapprochées, les pouces étant le point le plus haut, les coudes près du corps ce qui permet au cavaliers de suivre les mouvements de son cheval sans heurs et sans contraintes et de se servir de ses aides de façon imperceptibles. Permet : efficacité, justesse, discrétion et élégance Jambes descendues qui englobent le cheval sans le comprimer, en essayant d’avoir le plus de contact possible avec le corps du cheval. La cuisse sur son plat, les étriers ne portant que le poids du pied sur une cheville souple qui permettra aux talons de descendre et qui conditionnera un bon emploi de l’éperon. Les mains permettent au cavalier d’établir avec la bouche du cheval les relations qui assurent à sa main le meilleurs contrôle possible du bout de devant avec la plus grande économie de force. Par l’intermédiaire du mors et des rênes, la main agit sur les barres qui sont des muqueuses très innervées donc sensibles et très vascularisées donc fragiles. Si le contact est souvent ferme et dur avec la bouche, ses tissus se congestionnent et perdent progressivement de leur sensibilité, d’où on obtiendra une bouche lourde et dure. L’avant bras et les poignets restent dans le prolongement des rênes. Le pouce et l’index restant fermés. On peut agir sur la bouche du cheval en faisant vibrer les doigts sur les rênes pour décontracter le cheval ou le faire céder. Eviter à tout prix de cisailler du bridon en passant la main droite à gauche ou la main droite à gauche, cela n’occasionne que des résistances et des têtes qui se balancent Observable : ligne verticale : oreille, jusqu’au bas du talon en passant par la pointe de la hanche. Regard lointain Position en fonctionnement sur le plat Fonctionnement du cavalier- aspects dynamiques Pas : mouvement symétrique/ avancée alternative des 2 hanches/ prépondérance du relâchement /mouvement horizontal et vertical (roulis-tangage) Trot : mouvement symétrique/ amplitude verticale faible sur un rythme rapide/ prépondérance du maintien/ attitude neutre- rétroversion- retour à l’attitude neutre par redressement du buste dans un rythme rapide. Galop : mouvement dissymétrique/ amplitude verticale forte sur un rythme lent/ alternance relâchement-maintien/ attitude neutre-rétroversion- attitude neutre par redressement du buste dans un rythme lent avec d’avantage d’amplitude. Psychisme Il faut un cavalier calme et poser dans sa tête afin de donner à son cheval les moyens d’obéir et non le contraindre à l’obéissance. On ne doit pas imposer au cheval mais lui proposer. « L’équitation est un art, et tout art ne peut être fait sans amour » Nuno Oliveira Améliorer l’assiette et la descente de cuisse et de jambe Longe sans étriers et encaisser des transitions montantes et descendantes afin d’améliorer le fonctionnement de l’assiette Mouvement d’assouplissement en début de séance Trotting avec des étriers chaussés très longs et à bout de pied pour favoriser la descente de jambes