Fantasia Fantasia 2000 - Orchestre National de Lille
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Fantasia Fantasia 2000 - Orchestre National de Lille
février 2014 Fantasia Fantasia 2000 ....................................................................................................................... dimanche 23 16.00 Lille Nouveau Siècle mardi 25 20.00 Lille Nouveau Siècle mercredi 26 16.00 Lille Nouveau Siècle jeudi 27 20.00 Boulogne-sur-Mer Salle Damrémont ....................................................................................................................... Films d’animation des studios Disney (extraits) Musique (extraits) : Ludwig van Beethoven (1770-1827) Symphonie n° 5 (3’) [Fantasia 2000] Symphonie n° 6 dite “Pastorale” (11’) [Fantasia] Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) Suite de Casse-Noisette (15’) [Fantasia] Claude Debussy (1862-1918) Clair de lune extrait de la Suite bergamasque (6’) [Fantasia] Igor Stravinsky (1882-1971) L’Oiseau de feu (suite 1919) (9’) [Fantasia 2000] entracte Amilcare Ponchielli (1834-1886) La Danse des heures tirée de l’opéra La Gioconda (12’) [Fantasia] Paul Dukas (1865-1935) L’Apprenti sorcier (9’) [Fantasia et Fantasia 2000] Edward Elgar (1857-1934) Pomp and Circumstance (8’) [Fantasia 2000] Ottorino Resphigi (1879-1936) Les Pins de Rome (10’) [Fantasia 2000] Direction Ludwig Wicki Violon solo David Juritz ....................................................................................................................... Presentation licensed by Disney Concerts © Disney Bar accessible au Nouveau Siècle Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables. Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer. © 2013 Disney Genèse Après des débuts difficiles, Walt Disney (1901-1966), installé en 1923 à Hollywood, connaît un grand succès avec la création en 1928 d’un personnage désormais universellement célèbre : Mickey Mouse. Walt Disney, artiste visionnaire, père de héros fameux, mais père également d’un véritable empire industriel et commercial, crée le dessin animé parlant et invente, dès 1938, le long-métrage d’animation avec Blanche-Neige et les sept nains. Fort du succès mondial de ce dernier, Disney entreprend à la fois l’écriture d’un film parlé inspiré du récit de Collodi, Pinocchio (sorti au début de l’année 1940), et d’un film musical quasiment sans paroles, Fantasia. Disney souhaite réaliser avec ce dernier “un film de prestige, artistiquement ambitieux” afin de réconcilier la jeune génération avec la musique dite “classique” en illustrant des chefs-d’œuvre du répertoire par des images tantôt descriptives, tantôt purement poétiques. L’ambition de Disney et de ses équipes est de faire de Fantasia plus qu’un film, un véritable “événement culturel”. Ils créent le concept de “spectacle cinématographico-musical évolutif ” et souhaitent que le long-métrage ne soit pas diffusé dans des salles de cinéma habituelles mais dans des salles de spectacle, et que des séquences supplémentaires soient ajoutées progressivement au fil des représentations. De plus, Fantasia permet à Disney d’expérimenter la technique du Fantasound, un des tout premiers procédés stéréophoniques, dont la mise en place se révèle être très vite un véritable gouffre financier. La création de Fantasia a lieu le 13 novembre 1940 au Broadway Theatre de New York et un livret de 32 pages est alors distribué au public pour expliquer les idées du film et donner des informations sur chacune des œuvres musicales. Mais le projet ambitieux de Disney n’emporte pas le succès escompté, bien au contraire. Les salles de spectacles ne peuvent pas investir dans un équipement Fantasound, et en ces temps de conflit mondial, la priorité de l’État est plus la défense nationale que la culture. S’ajoute à cela la frilosité du public confronté à un genre nouveau, mêlant le divertissement et l’œuvre “sérieuse”. Finalement, le film d’animation est distribué dans les salles de cinéma classiques dans une version écourtée afin de le rendre plus facile d’accès, et le projet de film évolutif est abandonné. Ce n’est qu’en 1999 qu’une suite verra le jour, grâce à la volonté du neveu de Walt, Roy Edward Disney, donnant ainsi naissance à Fantasia 2000. Les deux Fantasia : entre nature et poésie Les deux films sont chacun découpés en séquences indépendantes, toutes centrées autour d’un extrait d’œuvre de musique “classique”. Dans les bandes originales des films, ces extraits sont interprétés (et réorchestrés pour certains) par Leopold Stokowski et l’Orchestre de Philadelphie pour Fantasia et par James Levine à la tête de l’Orchestre symphonique de Chicago pour Fantasia 2000. Les séquences ont chacune leur propre schéma narratif, cependant des thèmes chers à l’univers de Disney, comme la nature, le monde animal ou la danse, apparaissent de manière récurrente et donnent une unité à l’ensemble. Si le choix d’une animation abstraite est retenu pour illustrer la Cinquième Symphonie de Beethoven, c’est une évocation de l’Olympe que l’on trouve dans la Symphonie Pastorale. À l’origine, une musique de Gabriel Pierné (Cydalise et le Chèvre-pied) était prévue pour soutenir les ébats des centaures et des cupidons, mais Disney ne la trouvant pas “assez expressive” lui préfère celle de Beethoven. La danse est à l’honneur dans la séquence de Casse-Noisette : sur la musique du ballet de Tchaïkovski dansent les éléments de la nature, gouttes d’eau, fleurs et autres champignons. Une autre vision de la danse, plus comique, est présentée avec La Danse des heures de Ponchielli, où hippopotames et autruches en tutu jouent les danseuses étoiles. La mise en scène d’animaux se retrouve également dans la séquence des Pins de Rome où des baleines nagent entre des icebergs et dans celle du Carnaval des animaux où le héros est un flamand rose. La séquence du Clair de lune met en scène quant à elle un héron. Si la partie autour de L’Oiseau de feu de Stravinsky est présentée comme un hymne à la nature, celle de L’Apprenti sorcier est une référence à la littérature occidentale et principalement au poème de Goethe, Der Zauberlehrling, écrit en 1797 et dont Dukas s’inspira pour la composition de son poème symphonique. C’est d’ailleurs le seul moment où le dessin animé respecte à la lettre l’argument narratif ayant inspiré la partition. La référence se fait biblique avec la séquence sur la musique d’Elgar (Pomp and Circumstance) où l’on voit Donald et Daisy aider Noé à rassembler les animaux avant le Déluge. Accord parfait entre musique et scènes animées, les deux Fantasia nous mènent dans un univers onirique où la puissance évocatrice des images sert admirablement la musique. Laure Lalo Ludwig Wicki Direction Le chef d’orchestre Ludwig Wicki s’adonne à différents styles et genres de musique. Il se produit tout autant dans le répertoire sacré, allant du chant grégorien à la musique contemporaine en passant par la musique de Bach ou de Haydn, que dans les œuvres romantiques et impressionnistes ou dans celles de Stravinsky et de Schoenberg. En 1999, il fonde l’Orchestre symphonique du XXIème siècle avec lequel il se consacre principalement à la musique de film. En tant que directeur artistique, il développe de nombreux projets comme des représentations avec musique “live” de films muets de Charlie Chaplin et Buster Keaton, ou encore du film Nosferatu. Il a dirigé en première mondiale les musiques de la trilogie du Seigneur des Anneaux (2008/2010) ainsi que celles de Pirates des Caraïbes (2011) et de Fantasia (2012). Né à Lucerne, en Suisse, Ludwig Wicki grandit dans une famille de musiciens et trouve ses premières influences dans la folk et la musique chorale. Il étudie d’abord le trombone et, très jeune, devient membre de l’Orchestre symphonique de Lucerne. Il décide ensuite d’étudier la direction de chœur et la direction d’orchestre à Berne, puis à Dresde auprès de Martin Flämig et à Pescara avec Donato Renzetti. Il collabore avec des chefs tels qu’Andrew Parrott ou Nikolaus Harnoncourt. Il est professeur de musique de chambre et de direction à Berne et à Lucerne. orchestre national de lille Depuis sa création en 1976, grâce au projet ambitieux de son directeur Jean-Claude Casadesus, l’orchestre national de lille s’est imposé comme un orchestre de référence ouvert à tous les publics avec la volonté de “porter la musique partout où elle peut être reçue”. Il se produit chaque année dans l’auditorium du Nouveau Siècle à Lille (entièrement rénové et inauguré en 2013), en région Nord-Pas de Calais, en France et à l’étranger. Il prépare sa troisième tournée en Chine (septembre 2014). Fidèle à sa mission de diffusion, l’orchestre interprète le “grand” répertoire symphonique, l’opéra mais aussi la musique de notre temps grâce notamment à l’accueil de compositeurs en résidence (Yann Robin très prochainement). Parallèlement, il innove avec des événements comme un cycle “ciné-concerts live”, des concerts “Must du Classique”, des concerts “flash” 12h30 et “lille piano(s) festival”. Dans toutes les facettes de sa programmation, l’orchestre invite des chefs et solistes internationaux confirmés ainsi que des jeunes talents à promouvoir. Il place également le jeune public au centre de son projet en développant une large palette d’actions participatives. © Ugo Ponte / o.n.l. Au fil des années, l’orchestre a enregistré une trentaine de disques salués par la critique et récompensés par de nombreux prix. les musiciens de l’orchestre national de lille Violon solo Fernand Iaciu Violons Stefan Stalanowski / Lucyna Janeczek / Marc Crenne / Waldemar Kurkowiak François Cantault / Alexandre Diaconu • Bernard Bodiou / Sylvaine Bouin Benjamin Boursier / Bruno Caisse / Anne Cousu / Noël Cousu / Delphine Der Avedisyan Asako Fujibayashi / Hélène Gaudfroy / Inès Greliak / Xin Guérinet / Thierry Koehl Olivier Lentieul / Marie Lesage / Brigitte Loisemant / Catherine Mabile Filippo Marano / Sylvie Nowacki / Stéphane Pechereau / Pierre-Alexandre Pheulpin Franck Pollet / Ken Sugita / Thierry Van Engelandt / Bruno Van Roy / Françoise Vernay Altos Philippe Loisemant / Paul Mayes • Jean-Marc Lachkar • Cristina Blanco-Amavisca Jean-Paul Blondeau / Véronique Boddaert / Benjamin Bricout / David Corselle François Cousin / Anne Le Chevalier / Thierry Paumier / Mireille Viaud Violoncelles Jean-Michel Moulin / Gregorio Robino • N. • Sophie Broïon Edwige Della Valle / Dominique Magnier / Claire Martin / Alexei Milovanov Johanna Ollé / Jacek Smolarski Contrebasses Gilbert Dinaut / Mathieu Petit • Pierre-Emmanuel de Maistre • Lucas Henri Yi Ching Ho / Kevin Lopata / Julia Petitjean / Christian Pottiez Flûtes Chrystel Delaval / Christine Vienet • Pascal Langlet / Catherine Roux (piccolo) Hautbois Baptiste Gibier / Cyril Ciabaud • Daniel Schirrer / Philippe Gérard (cor anglais) Clarinettes Claude Faucomprez / Christian Gossart • Jacques Merrer (petite clarinette) Raymond Maton (clarinette basse) Bassons Clélia Goldings / Jean-Nicolas Hoebeke • Henri Bour / Jean-François Morel (contrebasson) Cors Sébastien Tuytten / Alexandre Collard • Christophe Danel / Frédéric Hasbroucq Éric Lorillard / Katia Melleret Trompettes Denis Hu / Cédric Dreger • Fabrice Rocroy (cornet solo) Frédéric Broucke (cornet) Trombones Romain Simon / Jean-Philippe Navrez • Christian Briez / Yves Bauer (trombone basse) Tuba Hervé Brisse Timbales Laurent Fraiche Percussions Romain Robine • Christophe Maréchal / Dominique Del Gallo / Aïko Miyamoto Harpe Anne Le Roy ....................................................................................................................... orchestre national de lille Ivan Renar Président association subventionnée par : le Conseil régional Nord-Pas de Calais, le Ministère de la Culture et de la Communication, Lille Métropole et la Ville de Lille. PROJECTION SUR GRAND ÉCRAN MAI vendredi 23 20ho samedi 24 18h30o dimanche 25 16h Lille, Nouveau Siècle Steven Spielberg & John Williams ▼ Séquences et images de films de Steven Spielberg Medley de bandes originales de John Williams interprétées en live E.T. / Jurassic Park / Les Dents de la mer / Hook / La Liste de Schindler / Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal / Rencontres du troisième type... © Deutsches Filminstitut, Frankfurt / Main, Germany Direction Frank Strobel