4 Les offres pour les collaborateurs
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4 Les offres pour les collaborateurs
Pour les collaborateurs du domaine de la Défense 2 / 13 4 Les offres pour les collaborateurs 12 Le Réseau national de sécurité 18 Cours pilote avec des chevaux 35 Des abris anti-atomiques pour les chauve-souris Image de titre Ordinateurs et logiciels pour toute la famille. (photo: Daniel Laroche) Contenu 4 Point de mire: les offres pour les collaborateurs du DDPS Loisirs et vacances: après l'effort, le réconfort 8 Ordinateurs et logiciels à des prix préférentiels 10 Encouragement à la propriété du logement, comptes d'épargne et garde des enfants 12 Réseau national de sécurité Garantir un avenir sûr 14 M ission Collaboration UN-CMCoord Field Course 2013 à Schwarzenburg BE 16 Prêt à intervenir Centre d'intervention du Gothard 18Le cheval reflète l'attitude du guide Cours-pilote «Horse based training for leaders» 20 Sauvetage par hélitreuillage en forêt Service de sauvetage aérien de l'armée Mission Collaboration UN Civil-Military Coordinators Field Course 14 24 Rien ne va sans l'armée OEMC: des moyens militaires pour les civils 26 Distinction à l'échelon supérieur de qualité pour le Centre de compétences SAP DDPS 28 Instruction sanitaire auprès de la Garde suisse Garde pontificale 30 Collaborer pour sauver des vies Exercice de simulation d'un séisme SimEX 32 Nouveautés concernant la plateforme LMS: accès direct et sans mot de passe 34Deux femmes officiers presse et information s'engagent pour SWISSINT au Kosovo Apprendre à guider avec les chevaux «Horse based training for leaders» 18 35De drôles d'oiseaux s'ébattent sur nos aérodromes: des chauve-souris dans des abris anti-atomiques 39 Agenda Impressum INTRA 2/2013 INTRA, le magazine du personnel du domaine de la Défense (D), paraît six fois par année. Tirage : 14 000 en allemand, 3300 en français, 1000 en italien Délais : Rédaction Parution 3/201329.07.2013 25.09.2013 4/201323.10.2013 18.12.2013 Editeur : Communication D Direction de la rédaction : Daniel Laroche (lar), Responsable Publications D, Ruth van der Zypen (RVZ), Rédactrice Publications D Stauffacherstrasse 65/31b, 3003 Berne Sauver des vies dans les décombres Exercice SimEX 2013 2 intra 2 / 13 30 Rédaction : Nathalie Hesse (HEN; comm D), Christian Kurth (KZR; comm D), Claudia Sterchi (STC ; Personnel D), Urs Müller (MLR ; EM cond A), Christine Hartmann (HAC ; FT), David Marquis (DAM ; FA), Daniela Brunner (DBG ; FSCA), Gaby Zimmer (GNA ; BLA), Nemanja Pendic (NPC; BLA), Jacqueline Howald (HWJ ; BAC) Traduction : Services de traduction du DDPS Mise en page et production : Centre des médias électroniques (CME), BLA Impression : Ziegler Druck- und Verlags-AG, 8400 Winterthur Intranet : http://intranet.vtg.admin.ch > Documentation > Publications & Revues Changements d’adresse : Les collaborateurs actifs sont priés de s’adresser à leur service du personnel. Pour les anciens collaborateurs : Abo INTRA, Communication interne et à la troupe, Stauffacherstrasse 65/31b, 3003 Berne ; [email protected]. Les anciens collaborateurs restent automatiquement abonnés. Ils peuvent néanmoins résilier leur abonnement s’ils le souhaitent. Toute personne intéressée peut s’abonner gratuitement à INTRA. Copyright : Domaine de la Défense. Reproduction et transmission, même partielle, exclusivement avec l’accord de la direction de la rédaction et avec indication de la source. Donner et recevoir Chères collaboratrices, chers collaborateurs, La présente édition d’INTRA est consacrée aux avantages privés, c’est-à-dire à tout ce dont nous disposons encore « à titre accessoire » en tant qu’employés de la Confédération. Souvent, ce ne sont que de petites choses, mais elles contribuent à faire de la Confédération un employeur très apprécié. Et derrière ces offres se trouvent des collaboratrices et des collaborateurs très engagés qui travaillent avec beaucoup d’enthousiasme et lancent des initiatives extraordinaires. Je les en remercie chaleureusement. Ces offres complètent notre salaire régulier et vont au-delà des prestations sociales obligatoires. Mais vous y avez tout à fait droit. En tant que collaboratrices et collaborateurs de la Défense, vous travaillez dans un domaine particulier de notre administration fédérale. Nous avons le devoir de créer les meilleures conditions possibles pour que nos soldats de milice puissent assumer leur devoir de citoyen soldat de façon optimale. Photo : CME Faites usage de ces offres ! Profitez de notre centre de fitness ! Saisissez les opportunités liées à votre emploi de faire des vacances avantageuses, d’obtenir de bonnes conditions pour l’acquisition d’un logement ou d’acheter du matériel et des logiciels informatiques à des prix préférentiels. Vous trouverez de plus amples détails concernant de telles offres et d’autres encore dans cette édition. Ensemble, nous devons nous tenir prêts à servir notre pays en cas de détresse, avec la formation et le matériel appropriés. Et ce, non seulement en temps de guerre, mais aussi en cas de crise ou de catastrophe. Oui, je suis pleinement convaincu de notre système. Avec le développement de l’armée, nous adaptons les structures, le matériel et les processus aux exigences qui changent constamment et conservons, comme base, l’obligation de servir qui a été légitimée démocratiquement. Nous sommes ainsi parés pour l’avenir. Je vous remercie sincèrement de votre travail en faveur de la sécurité et de la liberté de notre pays. Commandant de corps André Blattmann, chef de l’Armée intra 2 / 13 3 Point de mire : les offres pour les collaborateurs Loisirs et vacances Après l’effort, le réconfort : organiser ses vacances grâce au DDPS Le printemps est bel et bien là et il est grand temps de penser à ses futures vacances. Vous avez prévu de partir cet été et vous ne savez pas comment procéder ? L’administration fédérale a pensé à tout et vous propose plusieurs possibilités. Cela fait déjà quelques années que les collaborateurs et collaboratrices de l’administration fédérale peuvent profiter des conditions avantageuses dans le cadre privé, qu’il s’agisse d’acquérir un nouvel ordinateur, des articles de sport, poursuivre une formation continue ou profiter d’une sortie culturelle. Petit tour d’horizon des offres spéciales réservées au personnel du DDPS en matière de vacances et de loisirs. Nathalie Hesse, Communication D Lit, couchette et belle étoile… Il s’agira tout d’abord de se décider du lieu de vacances : en Suisse ou à l’étranger ? Pour les adeptes des escapades culturelles, il vous sera possible de réserver des hôtels dans le monde entier aux tarifs avantageux à travers le portail pour la réservation d’hôtels en ligne sur www.hotel.info/bund. En un clic, réservez votre séjour de rêve… Si toutefois, vous recherchez un peu d’originalité, il est possible de louer pour une durée maximale d’un mois des camps et des baraquements militaires dans toute la Suisse. Une expérience exceptionnelle dans un lieu unique. Pour un camp de troupe par exemple, comptez CHF 14.– par nuitée et les enfants de moins de 6 ans y logent gratuitement. 4 intra 2 / 13 Vous aurez l’occasion de vous balader et de découvrir les régions environnantes. Un homme averti en valant deux, vous bénéficierez d’un rabais substantiel sur le prix d’achat de tous les produits édités par swisstopo. La gamme des produits va des cartes nationales à diverses échelles aux cartes de navigation aérienne en passant par des cartes dites de loisirs (pour randonnées, tours à ski, châteaux suisses, etc.). Un certain nombre de cartes peuvent être commandées. En voiture Simone ! Ca y est ! Vous venez de réserver votre lieu de vacances et vous cherchez une solution pour vous y rendre. Vous hésitez entre les transports publics et la voiture, et vu le nombre de bagages que vous souhaitez emmener, vous vous dites que finalement, louer une voiture serait la solution appropriée. Point de mire : les offres pour les collaborateurs Nos collaborateurs au premier plan Cette année, la rédaction d’INTRA a décidé de vous mettre, en tant que collaborateurs, au premier plan dans deux de ses éditions. La présente édition fait la part belle aux offres dont vous pouvez profiter sur le plan privé avec votre famille. Saviez-vous qu’il vaut la peine de jeter de temps en temps un coup d’œil sur la plate-forme Intranet d’InfoPers ? Vous y trouverez régulièrement des offres de réduction, par exemple pour des nuitées à Arosa ou des entrées à des concerts et des comédies musicales. →→http://intranet.infopers.admin.ch > DDPS en tant qu’employeur > Prestations accessoires au salaire > Avantages Avez-vous besoin de nouveaux programmes ou de matériel informaPhoto : Ruth van der Zypen tique pour votre PC à domicile ? Sur le site www.europcar.ch, vous pourrez profiter de tarifs réduits pour la location de véhicules en Suisse et à l’étranger. En Suisse, selon la saison et le type de véhicule, la réduction est de 50% et à l’étranger entre 10% à 15%. L’offre est également valable pour les véhicules utilitaires. Rouge, noire, 5 portes, break, Diesel…Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix ! Lisez en page 8 quelles sont les offres à prix réduit dont vous pouvez profiter en tant qu’employé du DDPS. L’offre va de l’ordinateur de seconde main au nouvel ordinateur portable hautement performant Vous planifiez vos prochaines vacances ? Il vous faut un véhicule, un logement, un nouveau topoguide et une nouvelle valise ? L’article intitulé « Après l’effort, le réconfort : organiser ses vacances grâce au DDPS » en page 4 vous donnera les informations utiles pour préparer vos vacances de manière optimale. Avez-vous pris de bonnes résolutions dans la perspective des journées d’été ? Dans toute la Suisse, des centres de fitness offrent des abonnements à tarif réduit aux collaborateurs de la Confédération. Prenez-vous en main et rendez-vous à la page 6 pour en savoir plus. Dernière ligne droite… Vous désirez construire et vous recherchez une source de finance- Après le choix du lieu et du moyen de transport, il faut penser à la logistique et là encore les collaborateurs du DDPS sont gâtés. L’entreprise suisse « pack easy », un partenaire d’armasuisse, propose un vaste choix de valises (ainsi que de porte-documents et de chariots-business) avec un rabais de 15%. Les articles commandés sont livrés gratuitement à domicile dans les 2 à 3 jours. Et quoi qu’il arrive, l’armée a pensé à tout : chaussettes, boussoles, gourdes, montres, couvertures… Vous êtes fin prêts à passer de belles vacances ! ment ? Ou vous faut-il urgemment une baby-sitter pour garder votre Vous avez profité des offres loisirs du DDPS et souhaitez nous en faire part ? Envoyez-nous un court texte ainsi qu’une photo à [email protected]. enfant ? Vous trouverez des solutions dans l’article « Encouragement à la propriété du logement, comptes d’épargne et garde des enfants » à la page 10. Dans notre quatrième édition d’INTRA, nous vous présenterons les possibilités de développement personnel à votre place de travail et quelques moyens auxiliaires techniques utiles dans votre activité quotidienne. Vous avez des anecdotes ou des photos de vacances à nous faire partager ? Les meilleurs textes et photos seront publiés dans le prochain INTRA de septembre. Vous trouverez toutes les offres du DDPS à l’adresse : http://intranet.vbs.admin.ch/intranet/vbs/de/home/magazin/angebot http://www.armeeshop.ch intra 2 / 13 5 Point de mire : les offres pour les collaborateurs Centre de fitness du DDPS Se prendre en main Le Centre de fitness du DDPS propose gratuitement des entraînements, des séances de remise en forme tout en douceur pour les collaborateurs souffrant du dos et des appareils de musculation modernes. Six entraîneurs encadrent tous les adeptes du mouvement : plaisir garanti ! Ruth van der Zypen, Communication D Les noms des entraînements de fitness en groupe ont une consonance plus sportive que militaire : body pump, body step et body attack. Que ce soit avec des haltères, un « step » pour faire ensuite un peu de marche ou énormément d’efforts, les instructeurs du Centre de fitness du DDPS font suer tous les participants. Vous avez envie de dire que votre chef peut en faire autant. Mais ici vous entraînez votre musculature avec des exercices ciblés, vous faites du cardio et brûlez toutes vos graisses, le tout avec une musique qui vous donne du peps. On peut naturellement se demander si ces exercices ne sont destinés qu’aux personnes en superforme et aux membres d’unités spéciales. Oliver Scheuner, responsable du Centre de fitness du DDPS, me rassure : les entraîneurs sont des professionnels. Ils donnent quinze minutes d’introduction au body pump aux débutants, expliquent les exercices et sont à l’écoute des personnes qui viennent au fitness. Pour les personnes en forme, dynamiques et celles qui ont quelque chose dans le ventre On peut donc se lancer et se relâcher, et sans que cela ait une influence négative sur l’entretien consacré au salaire ! Et lorsqu’on cherche quelque chose de plus calme, le 6 intra 2 / 13 Power Yoga ou les Pilates font très bien l’affaire. En outre, tous les adeptes de la musculation y trouveront leur compte grâce aux appareils de fitness spécialement adaptés à la musculation. Quant à ceux qui souffrent d’un mal de dos à cause de leur activité quotidienne au bureau, ils peuvent prendre conseil auprès de l’entraîneur Eric Waeny et suivre des entraînements ciblés. Après tout, ne doit-on pas faire preuve de volonté dans son univers professionnel quotidien ? Bien fréquenté, mais pas encore plein Ici, c’est Oliver Scheuner qui tire les ficelles. Il est en effet responsable d’engager et de planifier l’emploi du temps des entraîneurs professionnels, d’établir le programme et d’évaluer le nombre de visiteurs et les retours d’information. Tous les cours n’ont pas le même succès : « Dans certains entraînements de fitness, nous accueillons huit participants en moyenne. En revanche, le body pump est apprécié ; puisque nous comptons jusqu’à dix-neuf personnes par séance », explique Oliver Scheuner. D’ailleurs, l’auteure de cet article a elle-même suivi cet entraînement et peut le confirmer : ces cours procurent un plaisir incroyable ! Christian Kittel, un sympathique entraîneur, m’a conseillé de prendre un bain chaud après le premier entraînement, ce qui m’a d’abord surprise. Mais je peux vous l’assurer, c’est une excellente idée ! Lorsque l’on a des courba- tures, rien que de monter les escaliers représente un effort surhumain. Mais qu’à cela ne tienne, un entraînement régulier et les douleurs disparaissent ! En semaine, nous avons jusqu’à 300 personnes au Centre de fitness ; et environ 350 en début d’année : « A cette période, les bonnes résolutions font encore effet », déclare Oliver Scheuner en esquissant un sourire. Les nouveaux participants sont toujours les bienvenus. L’offre est réduite en été. Le programme du centre est publié dans Intranet et sur les panneaux d’affichage. Lorsqu’il fait beau, il y a toujours moins de monde à l’entraînement de fitness. Conseils à l’attention des personnes sédentaires Quels conseils Oliver Scheuner donnerait-il aux personnes peu motivées et sédentaires ? « Il faut tout d’abord toujours se faire violence : préparer ses affaires et se rendre au fitness », explique Oliver Scheuner. Certains entraîneurs viennent de terminer leur formation et transmettent leur grande motivation aux participants. « Beaucoup d’habitués viennent toujours le même jour et certains en groupe. » C’est clair, lorsqu’on décide entre collègues d’aller au fitness, c’est plus facile. Et Oliver Scheuner ajoute : « Il ne faut pas hésiter à venir une fois pour essayer ; cela fait du bien et procure du plaisir ! » Point de mire : les offres pour les collaborateurs Oliver Scheuner donne à INTRA des explications sur les appareils d’entraînement (à gauche, Nathalie Hesse, collaboratrice de la Comm D). Le fitness : qu’est-ce que c’est et où se trouve-t-il ? Centre de fitness du DDPS, Papiermühlestrasse 28, Berne Fitness en groupe (salle de gymnastique 1er étage) : • BODY PUMP • BODY ATTACK • BODY STEP • Power Yoga / Pilates Conseil : le jour de l’entraînement, vérifier rapidement si le cours a lieu comme prévu ! Salle des appareils (2e étage) : • A ppareils d’entraînement / appareils d’endurance • Appareils de musculation • Entraînement pour le dos avec encadrement Photos : Ruth van der Zypen Pour de plus amples informations : Intranet de la Défense (http://intranet.vtg.admin.ch) > Arbeitsplatz > Fitnesscenter VBS > Angebote (programme disponible uniquement en allemand) Remarque : même celles et ceux qui ne travaillent pas à Berne peuvent se rendre au fitness à des tarifs avantageux ! Les employés de la Confédération bénéficient de rabais sur des articles de sport et des abonnements dans des centres de fitness dans toute la Suisse : Intranet Infopers : http://intranet.infopers.admin.ch > DDPS en tant qu’employeur > Prestations accessoires au salaire > Avantages intra 2 / 13 7 Point de mire : les offres pour les collaborateurs Matériel et logiciels informatiques à prix avantageux pour l’usage privé Ordinateurs et logiciels à des prix préférentiels Au bureau, il est pratiquement impossible de travailler sans ordinateur. Pour de nombreux collaborateurs, l’ordinateur est également indispensable à la maison, par exemple pour gérer la musique, effectuer les paiements, trouver de bonnes affaires ou communiquer sur Facebook. Pour de tels usages privés, les employés du DDPS ont la possibilité d’acquérir du matériel et des logiciels informatiques à prix avantageux. Et le choix d’offres intéressantes est vraiment très grand ! Christian Kurth, Communication D Réduction sur les ordinateurs, les imprimantes et les appareils photo L’offre en matière d’ordinateurs, de programmes et d’accessoires est immense et les prix peuvent être conséquents. Peu de personnes le savent, mais les employés de la Confédération et du DDPS ont plusieurs possibilités d’acquérir du matériel et des logiciels informatiques à prix réduit. L’offre s’étend de l’appareil de seconde main à l’ordinateur portable hautement performant. Contrairement à l’environnement professionnel habituel, l’offre concerne autant les produits de Windows que ceux d’Apple. Les employés du DDPS bénéficient d’un rabais de 10 à 30 % sur différents produits du fabricant informatique Hewlett Packard (HP) pour leur usage privé. Des offres spéciales sont en outre proposées tous les mois. Ces offres avantageuses sont établies dans le cadre du programme HP pour collaborateurs, un accord entre le DDPS et la maison HP. L’offre comprend des produits tels que PC, ordinateurs portables, imprimantes, scanners, accessoires et appareils photo numériques. Pour pouvoir bénéficier de ces avantages, certaines conditions doivent être remplies. L’adresse électronique doit toujours être l’adresse professionnelle du collaborateur pour permettre son identification et la facture doit toujours être établie à son adresse privée. Le paiement est effectué au moyen d’une carte de crédit ou par paiement préalable. Le magasin en ligne « mashop.ch/admin » propose également aux collaborateurs de l’administration fédérale des produits informatiques, ménagers et de divertissement ainsi que d’autres articles de différents fabricants à des prix avantageux. Ces articles également sont destinés uniquement à l’usage privé. Des ordinateurs de seconde main : le bon filon ! Les employés de la Confédération ont la possibilité d’acquérir un ordinateur à prix très avantageux auprès de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT), qui vend le matériel qui n’est plus utilisé par le biais du magasin en ligne « Auctionline ». Avant d’être mis en vente, ces appareils sont préparés et nettoyés de manière professionnelle par des spécialistes externes. Toutes les données encore potentiellement disponibles sont soigneusement effacées selon des normes de sécurité élevées. Sur demande et moyennant un supplément, le système d’exploitation peut être réinstallé. Il n’est cependant pas possible d’acquérir son « propre » ordinateur professionnel. 8 intra 2 / 13 Produits Apple à prix spéciaux Beaucoup l’ignorent, mais les employés de la Confédération ont également la possibilité d’acquérir des appareils Apple à des prix préférentiels, en cliquant sur le lien « Employee Purchase Program » d’Apple à l’adresse « mashop.ch/admin ». Ce programme propose aux collaborateurs des entreprises et organisations participantes des produits destinés à l’usage privé à des conditions avantageuses. La palette des produits proposés est large : elle s’étend du smartphone à l’ordinateur. Des logiciels pour l’environnement Apple peuvent également être achetés à un prix attrayant. Logiciels courants à prix incroyables Equiper son nouvel ordinateur de divers logiciels peut coûter cher. Le programme pour les collaborateurs propose également des offres intéressantes dans ce domaine : grâce au « Home Use Program » de Microsoft, les employés de la Confédération peuvent commander des logiciels courants à des conditions très avantageuses. Dans ce cas également, les articles peuvent être payés uniquement au moyen de la carte de crédit. La palette Office, qui contient Word et des articles du même type, ainsi que d’autres programmes appréciés pour les ordinateurs Windows sont proposés pour une vingtaine de francs par produit. Les utilisateurs d’Apple peuvent également acquérir des produits Microsoft tels qu’« Office for Mac » aux mêmes conditions. Point de mire : les offres pour les collaborateurs Protection contre les virus, même à la maison A la place de travail, l’ordinateur est généralement protégé d’office contre les virus et autres désagréments. L’installation d’un programme actuel de protection contre les virus est également hautement recommandée à la maison. A l’heure actuelle, les produits anti-virus courants coûtent malheureusement assez cher. L’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT) édicte toutefois des prescriptions de sécurité correspondantes et propose une liste de liens vers des fournisseurs de protections contre les virus gratuites ou payantes. Offres pour les collaborateurs : →→http://intranet.vbs.admin.ch/intranet/vbs/ fr/home/magazin/angebot.html Ordinateurs de seconde main : →→http://www.auctionline.ch/alshop/index. cgi?lang=fre Programme HP pour collaborateurs : →→http://h30421.www3.hp.com/epp/home. do?country=ch&lang=fr Online Shop MASHOP : →→http://www.mashop.ch/admin/ Produits Apple : →→http://store.apple.com/ch_epp_132354? target=eppstore/diafora/chfr Microsoft Home Use Program : →→http://www.microsofthup.com/hupemea1/ home.aspx?culture=fr-FR Protection contre les virus : →→http://intranet.bit.admin.ch/angebote/ 01110/01303/01305/index.html?lang=fr intra 2 / 13 9 Point de mire : les offres pour les collaborateurs Avantages pour les collaborateurs et leurs familles Encouragement à la propriété du logement, comptes d’épargne et garde des enfants Devenir propriétaire de son logement ou choisir la location, déménager, trouver des solutions de garde pour les enfants ou des prestations financières : les offres destinées aux collaborateurs sont nombreuses. Toutes les informations y afférentes se trouvent dans l’Intranet, mais encore faut-il savoir où exactement. Ruth van der Zypen, Communication D Vous aimeriez acquérir une maison familiale ou devenir propriétaire d’un appartement et vous êtes en train de chercher des solutions de financement ? Beaucoup l’ignorent : en tant qu’employé de la Confédération affilié à la Caisse de pensions PUBLICA, vous bénéficiez d’un taux d’intérêt préférentiel sur votre prêt auprès de certaines banques. Dans le canton de Berne, par exemple, c’est le cas auprès de la Banque cantonale bernoise. Ceci dit, vous pouvez aussi vérifier directement en 10 intra 2 / 13 ligne à combien pourrait s’élever le montant de votre retrait anticipé d’encouragement à la propriété du logement. Pour ce faire, munissez-vous de préférence du dernier extrait fourni par votre caisse de pensions pour que vous puissiez remplir les données et informations requises. Pour parvenir à la page de simulation, vous avez deux cheminements à choix : passer par l’Intranet du DDPS ou directement par le site de PUBLICA sous la rubrique « Simulateurs de calculs ». Vous trouverez d’autres prestations financières concernant des comptes d’épargne ou des comptes privés sur les pages Intranet de la Caisse d’épargne du personnel de la Confédération. Car si l’on ne peut pas encore se permettre d’acheter un bien, il est peut-être temps de songer à économiser. Recherche ou propose appartement à louer Si vous préférez louer votre logement et que vous souhaitez avoir un avantage sur les autres personnes à la recherche d’un appartement, les petites annonces concernant l’immobilier disponibles sur le marché du personnel de la Confédération sont exactement ce qu’il vous faut. Vous pouvez également publier une annonce si vous cherchez un repreneur pour votre ancien appartement, ou consulter d’autres types d’annonces et trouver du mobilier pour votre nouveau domicile, un téléviseur, des DVD, un vélo, une robe de mariée et même une pension pour votre chien. Et si vous n’avez pas trouvé l’appartement de vos rêves, Point de mire : les offres pour les collaborateurs Quelques questions à profawo : davantage d’informations sur les nounous d’urgence Dans quels cas vous contacte-t-on pour faire appel à une nounou d’urgence ? Par exemple, lorsqu’un enfant est malade. Les parents actifs professionnellement ont besoin de quelqu’un qui s’occupe de leur enfant à la maison. Y a-t-il des demandes qui sortent de l’ordinaire ? Suite à une demande de nounou d’urgence, des parents ont ensuite engagé de façon fixe la personne qui les avait dépannés, tant ils avaient apprécié son travail. Mais en principe, les choses se passent ainsi : nous recevons des demandes et mettons à disposition une nounou d’urgence de l’un de nos pools régionaux. Nous en comptons une dizaine. Nous ne recevons en général qu’une demande par mois. Quel est le délai le plus court dans lequel vous pouvez réagir ? Il nous est déjà arrivé de trouver le matin une personne disponible pour l’après-midi. Dans l’idéal, il est souhaitable que nous soyons avertis un jour avant. Entretien du 14 mai 2013 avec Nathalie Straub de profawo à Berne. Profawo (anciennement Childcare Service) est une société active dans toute la Suisse et répartie en quatre régions pour que vous puissiez trouver une prise en charge à proximité de chez vous. Vous trouverez davantage d’informations sous www.profawo.ch ou dans la newsletter profawo adressée aux entreprises et aux familles (possibilité de s’abonner en ligne) vous pourrez toujours acheter une tente pour vos prochaines vacances. Les offres ne manquent pas sur cette page Intranet visitée chaque jour par près de 700 personnes ! D’ailleurs, si votre intention de déménager se concrétise, vous trouverez également des entreprises de déménagement qui vous accorderont un rabais. Nos chères têtes blondes A l’heure actuelle, la plupart des parents concilient vie de famille et vie professionnelle. Ceux qui choisissent de rester à temps plein à la maison pour s’occuper des enfants sont donc de plus en plus rares. C’est pourquoi l’accueil extra-familial des enfants est un sujet important et les places en crèche à un prix abordable sont extrêmement demandées. Sur la page Intranet du DDPS en tant qu’employeur, il est possible de s’informer du soutien financier dont les parents peuvent bénéficier. Différents facteurs entrent en ligne de compte pour avoir Cheminement : Intranet DDPS (http://intranet.vbs.admin.ch) Magazine > Offres pour les collaborateurs et les collaboratrices –> Accueil extra-familial des enfants au DDPS -> Accueil extra-familial (tout en bas) droit à ces prestations : le nombre de jours de garde des enfants de même que le revenu global du ménage, par exemple. Au bas de la page figurent des liens utiles pour trouver les coordonnées de crèches ou de structures d’accueil de jour dans votre région ou de services d’assistance comme ceux offerts par les jeunes filles au pair. Sur cette page Intranet, vous trouverez également un nom d’utilisateur et un mot de passe qui vous permettront, en tant qu’employé du DDPS, d’accéder au domaine exclusif réservé aux clients de l’entreprise profawo (anciennement Childcare Service). Vous verrez qu’il existe des nounous d’urgence réparties dans des pools régionaux. Ce service pourrait vous être utile dans certains cas imprévisibles : par exemple, si l’un de vos enfants est malade ou que la personne qui les garde habituellement à un empêchement. C’est rassurant de savoir qu’il est possible de disposer de ces différentes solutions. Encouragement à la propriété du logement →→Page d’accueil > Magazine >Offres pour les collaborateurs et les collaboratrices : Encouragement à la propriété au logement (il est nécessaire de saisir des données personnelles dans la simulation) Caisse de pensions de la Confédération →→www.publica.ch Caisse d’épargne du personnel de la Confédération →→http://intranet.skb.admin.ch Marché du personnel de la Confédération Les différentes petites annonces sont classées par rubriques : →→https://intranet.marktplatz.admin.ch/ Accueil extra-familial des enfants →→http://intranet.infopers.admin.ch sous : Confédération en tant qu’employeur > Famille intra 2 / 13 11 Photo : Ruth van der Zypen André Duvillard – «Monsieur Sécurité». Le Réseau national de sécurité coordonne la coopération entre la Confédération et les cantons Garantir un avenir sûr Depuis toujours, l’homme recherche la sécurité. A l’heure actuelle, pourtant, ce désir de sécurité ne va pas de soi et a un prix. Il ne peut être garanti que dans le cadre d’une collaboration étroite et optimale de tous les partenaires dans le domaine de la sécurité. Et c’est justement le travail d’André Duvillard et de son équipe au sein du Réseau national de sécurité (RNS), rattaché au SG DDPS. Daniel Laroche, Communication D Avant et pendant le Championnat d’Europe de football en 2008 (EURO 2008), tous les partenaires en matière de sécurité ont prouvé, à la satisfaction générale, qu’ils savaient collaborer, malgré quelques accrocs. Les organisations d’intervention d’urgence que sont la police, les sapeurs-pompiers et les ambulances ont trouvé un terrain d’entente avec l’armée et la protection civile. Cette expérience a contribué à ce que le Réseau national de sécurité (RNS) devienne un élément-clé du Rapport sur la politique de sécurité 2010. La Confédération et les cantons se sont mis d’accord pour créer un mécanisme de consultation et de coordination (MCC RNS), c’est-à-dire une commission au sein de laquelle la Confédération et les cantons, à divers échelons, approfondissent 12 intra 2 / 13 de façon paritaire des questions de politique de sécurité. Rôle-clé confié à un Romand André Duvillard, âgé de 53 ans, y assume le rôle-clé de délégué. Depuis près d’une année, il est notre « Monsieur Sécurité ». Ce Romand, marié et père de trois filles, a toujours été actif dans le domaine de la sécurité une fois ses études terminées. Il s’est notamment engagé en faveur de la Croix-Rouge au Moyen-Orient. Pendant 15 ans, il a travaillé dans la police cantonale neuchâteloise, dont il a été le commandant ces sept dernières années. André Duvillard est-il une sorte de commandant de crise à un échelon supérieur ? « Certainement pas », prétend-il. « Avec le RNS, nous nous trouvons dans une phase pilote jusqu’à fin 2014. Nous voulons acquérir de l’expérience, mettre sur pied la collaboration à doses homéopathiques, instaurer une confiance mutuelle et encourager la dynamique de la collaboration. » Le contrôle d’une prison avec la PM Il est clair que cette interaction entre la Confédération (armée) et les 26 cantons, sur fond de fédéralisme, ne constitue pas une évidence. En premier lieu, André Duvillard est donc coordinateur, organisateur, motivateur, bref une sorte de diplomate en matière de questions relatives à la sécurité. Fort de son expérience de commandant de la police cantonale neuchâteloise, il sait donc de quoi il parle. « J’ai été le premier à collaborer avec les troupes CR d’un bataillon de police militaire dans le cadre du contrôle d’une prison. Tout s’est très bien passé et il n’y a pas eu de • Maintien de la sécurité et de l’ordre public • Protection de l’ordre étatique • Mesures de prévention et prévisionnelles • Tâches de protection de droit international public • Protection des Infrastructures publiques • Sauvegarde de la souveraineté sur l’espace aérien Prévention policière des menaces (a) Sauvegarde des intérêts de la Suisse à l’étranger et contribution à la gestion internat. des crises (c) • Intervention en faveur de la population concernée (alerte, alarme, protection, sauvetage) Prévention et maîtrise des catastrophes naturelles et anthropiques (b) Défense contre les attaques militaires (d) • Sauvegarde des intérêts de la Suisse • Protection des citoyens suisses à l’étranger • Contribution à la gestion internationale des crises problème à surmonter. Même les détenus ne se sont pas plaints d’être contrôlés par des soldats. Une fois, j’ai demandé l’aide de quelques gardes-frontière dans le domaine du service d’ordre où il me manquait du personnel ; ils sont formés et équipés pour ce type d’engagement. Cette expérience aussi s’est révélée tout à fait concluante : les gardes-frontière étaient très motivés et contents qu’une occasion se présente de pouvoir mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Ce sont deux exemples qui ont fait leurs preuves et qui ne m’ont valu des critiques que de la part de mes collègues … ». Pour André Duvillard, c’est aussi un moyen de pallier certaines pénuries de personnel au sein de la police. « Depuis quelques années, nous disposons de policiers militaires extrêmement bien formés, tant au niveau des militaires professionnels que des soldats de milice, et de gardes-frontière. Ces deux corps de métiers peuvent apporter un appui subsidiaire à la police. Tout ce qu’il faut, c’est de la bonne volonté de part et d’autre. » André Duvillard a enregistré un premier succès concret en tant que délégué du RNS • Remise en état de l’infrastructure de base • Reconstruction • Garantie de l’approvisionnement en biens stratégiques • Empêcher une attaque militaire • • • • Repousser une attaque militaire Défendre l’espace aérien Protéger la population Rétablir l’intégrité territoriale dans le domaine de la protection des ambassades. Sous sa conduite, des négociations entre l’armée et les cantons concernés ont abouti à une solution commune. longue haleine comportant de nombreux dangers. Autre élément prévu au scénario de novembre : une pandémie, un cas de figure tout à fait plausible … » Exercice du Réseau national de sécurité 2014 Plus d’informations dans l’lntranet « Le dernier exercice de défense générale a été organisé en 1992 », rappelle André Duvillard. « Et ce, avec la Guerre froide encore en arrière-plan. En 1997, des tests ont été réalisés avec les dangers modifiés. Depuis 17 ans, nous n’avons plus effectué d’exercice de grande ampleur dans lequel sont impliqués la Confédération, les cantons et les partenaires concernés. Ce sera donc le cas l’année prochaine. » L’exercice du Réseau national de sécurité (ERNS 2014) aura lieu durant trois semaines en novembre 2014. Une hypothèse réaliste en constituera le point de départ : une panne totale de courant à grande échelle et pendant une longue durée. « Ce sera passionnant pour tous les participants. Les experts prédisent clairement que le problème de la remise en marche du courant n’est pas réglé. Rétablir la situation normale sera un processus de Au bas de la page d’accueil de l’Intranet du DDPS, vous trouverez sous la rubrique « Dossiers » les liens Réseau national de sécurité (RNS) et Exercice du Réseau national de sécurité 2014. Vous pourrez y lire des renseignements complémentaires. intra 2 / 13 13 Le troisième soir, les participants au cours venant de la France, des Erats-Unis et du Congo (de gauche à droite) donnent le ton. UN-CMCoord Field Course 2013 Mission Collaboration – tous ensemble Il y a beaucoup de conflits et de pénuries alimentaires dans le monde. Tel n’est pas le cas à Schwarzenburg, le pays des collines. C’est pourtant là-bas, au Centre fédéral d’instruction, que se tient le cours des Nations Unies (ONU) pour la coordination civile et militaire. J’ai assisté pendant deux jours à un cours réunissant des participants dans une mission : la volonté d’aider autrui. Ruth van der Zypen, Communication D Un vrai cours civil-militaire Il est 8 h 30, le deuxième jour de cours commence, je prépare de quoi écrire. Un participant assis à la même table ne tarit pas d’éloges sur les organisateurs. Autrefois colonel dans l’armée nigériane, il travaille maintenant pour l’ONU en Ethiopie. Pendant que l’adjudant-major Markus Grünenfelder se place face à nous, mon voisin de table ironise : « Markus is going to wake us up now (Markus va nous réveiller) ». Et voilà qu’une voix sonore retentit dans la salle : « Goooooood MOOOOOOORNIIIIIIIIING everybody ! SOOOO ! ». C’est parti, nous sommes en effet tout à fait éveillés et souriants maintenant. Selon la liste des participants, nous avons dans la salle quatre officiers en activité, cinq anciens officiers et sept civils venant en tout de 15 pays et formant un mélange idéal de civils et de militaires. La collaboration dans le cours reflète presque fidèlement la réalité où des civils et des militaires de nations diverses se rencontrent. Le cours est placé sous 14 intra 2 / 13 la direction de Sergio Da Silva de la section ONU de la coordination civile-militaire à Genève. Le co-directeur est son supérieur Alan Butterfield. Ils sont soutenus par une collègue du bureau de l’UN-OCHA à Port-au-Prince, Haïti, qui apporte des expériences directement du terrain. Les collègues apportent leurs expériences concrètes et nous en profitons tous. Après le travail de groupe, les responsables du cours résument les discussions, donnent des exemples et informent sur d’autres facteurs dont il faut tenir compte. Convois armés Comment irriguez-vous les champs en Suisse ? Dans le premier travail de groupe, nous discutons d’un scénario. Il concerne la nécessité des convois armés pour accompagner les secouristes dans les engagements d’aide humanitaire. Chaque membre du groupe se voit attribuer un rôle qu’il doit représenter dans une « réunion » reconstituée. Dans mon groupe, les débats sont vifs : moi-même, je suis résolument contre l’accompagnement de « mon » convoi par du personnel militaire, car mon organisation (selon mon script) ne tient en aucun cas à entrer en relation avec l’armée. Mes collègues sont au contraire soucieux de ma sécurité. Après quelques échanges, nous trouvons des solutions viables. « Mon » convoi pourrait par exemple prendre la route juste après le passage d’une patrouille de sécurité. Au soir de ce deuxième jour de cours nous embarquons à bord de trois minibus. En dix minutes, nous arrivons sur une petite colline offrant une vue sur Rüschegg, Gantrisch et à gauche au loin le Niederhorn. Outre une portion copieuse d’air frais – les collègues d’Afrique se croient au plus profond de l’Arctique en cette douce soirée de printemps – les participants jettent un coup d’œil sur les environs. Le collègue du Pakistan me demande comment nous irriguons les champs en Suisse. Je pense aux nombreuses pluies que nous avons ici et je dis seulement que ce n’est pas une grande préoccupation dans notre pays. Il s’étonne quand il apprend que la Suisse n’a pas d’ouverture sur la mer. Chaque pays est différent. Avec l’Armée suisse, l’Etat-major des FT et les RI D, c’est possible Le cours est organisé par l’Etat-major des Forces terrestres. Cette année, c’est déjà la onzième fois qu’il se déroule en Suisse. Les Relations internationales de la Défense sont responsables du financement, mais « les frais de financement sont modestes », dit le colonel EMG Mark Eigenheer. L’adjudant-major Markus Grünenfelder est responsable de toutes les questions d’organisation et s’investit beaucoup en temps et en énergie faisant preuve d’un grand enthousiasme. « Ce cours est une occasion unique pour l’Armée suisse : il n’est proposé qu’une fois par an dans le monde et il a lieu chez nous. » La Suisse est visible sur la scène internationale et les participants aux cours se font en même temps une image de notre pays. « C’est une plate-forme importante pour la Suisse, une contribution à la communauté internationale et un soutien à l’aide humanitaire », dit le colonel EMG Mark Eigenheer. Le cours : beaucoup de travail et des discussions animées. Photo : Ruth van der Zypen De quoi s’agit-il ? Le cours s’intitule United Nations Humanitarian Civil-Military Coordination Field Course (cours de l’ONU pour la coordination civile-militaire). Le cours est placé sous le patronage de l’UN-OCHA (UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, le bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires). La coordination civile-militaire soutient les relations entre les acteurs militaires sur place et les autorités et la population civiles pour des missions humanitaires : de la coexistence à la coopération, telle est la devise. Programme de la soirée, opération Swiss Panorama : des échanges intéressants qui ont pour décor la région de Schwarzenburg. Aucune recette universelle pour le succès Le jour suivant, nous discutons de différentes approches et points de vue en rapport avec la protection de la population civile dans les régions en crise. Comment doit se dérouler concrètement la protection des civils ? Un participant optimiste demande des précisions sur le transparent PowerPoint sur lequel la définition correcte est affichée. Les rires des autres participants parlent d’eux-mêmes. Il est clair qu’il n’y a pas de recette miracle. Dans chaque pays, dans chaque situation, il faut réévaluer entièrement la procédure. L’argument le plus convaincant prend le dessus dans les discussions Au soir du troisième jour de cours, un autre temps fort est au programme : le débat. Nous formons deux groupes. Le premier soutient le point de vue selon lequel l’armée ne doit être engagée qu’en dernier recours, comme le précisent les Directives d’Oslo pour les enga- gements d’aide en cas de catastrophe. L’autre groupe, celui dans lequel je suis, doit défendre la position selon laquelle l’armée doit être engagée là où elle est la plus utile. Nous avons une demi-heure pour nous préparer. Ensuite, les deux groupes prennent place autour de la table, l’un face à l’autre. Le débat est arbitré par le colonel EMG Mark Eigenheer. La discussion commence par une distribution de friandises. Nous nous précipitons tous à la fois sur les Sugus, ce qui a presque provoqué le premier conflit. Le débat est orchestré à la perfection : après un discours d’introduction prononcé par chaque groupe, il ne reste que quelques minutes aux autres intervenants pour exposer leur point de vue. Mon groupe proengagement militaire est particulièrement actif : « l’aide en cas de catastrophe exige une réaction rapide ! », s’exclame notre principale porte-parole qui est major à l’US Air Force. « Une réaction très rapide ! », renchérit une autre collègue avec empressement et en par- lant beaucoup plus fort, ce qui déclenche les rires du groupe adverse. « Nous ne voulons pas des Directives d’Oslo », la discussion se poursuit – « Oslo est à des milliers de kilomètres de la région d’engagement. Nous voulons des directives propres à Mogadiscio ! », et des huées assourdissantes se font entendre. Le gagnant est finalement mon groupe pro-engagement militaire : non que l’armée soit forcément la meilleure solution, mais parce que l’argumentation était sensée et convaincante, selon l’arbitre. L’exercice consiste aussi à saisir la situation et à la présenter avec des mots simples. Un point de déduction pour l’enthousiasme débordant dans le groupe, une critique dont nous pouvons nous accommoder ! Ce soir, c’est comme dans la chanson de Mani Matter sur Guillaume Tell : vous gagneriez la liberté, comme si elle devait se gagner ! intra 2 / 13 15 Prêt à intervenir Le Centre d’intervention du Gothard : prêt à intervenir en 180 secondes Le tunnel du Gothard, creusé dans la montagne sur une distance de 17 km, est le plus long tunnel autoroutier d’Europe. Lorsque les informations routières signalent un accident dans le tunnel, ce sont les soixante membres du Centre d' intervention du Gothard (CIG) qui sont engagés en première ligne. Leur service est rattaché au Centre logistique de l’armée Monteceneri qui dépend lui-même de la Base logistique de l’armée. L’année dernière, 121 interventions en tous genres ont été menées à bien. Le CIG est stationné aux centres d’entretien d’Airolo et de Göschenen. Jour et nuit, 365 jours par année, il est prêt à intervenir dans le tunnel, sur le tronçon d’accès entre Amsteg et Faido et, en été, sur la route du col du Saint-Gothard. Nemanja Pendic, Comm BLA Incendie dans le tunnel du Gothard : un camion a pris feu. Il faut agir rapidement. Dans les 180 secondes qui suivent le déclenchement de l’alarme, le Centre d’intervention du Gothard (CIG) est prêt à partir. Les sapeurs-pompiers se rendent à vive allure sur le lieu de l’incident, en devant parfois éviter le trafic venant en sens inverse. Les mesures de lutte contre le feu doivent être prises rapidement car si trop de temps s’écoule, même le CIG ne sera plus capable d’éteindre l’incendie. L’intervention doit s’effectuer dans les 15 minutes qui suivent l’alerte, car au-delà, la quantité d’énergie accumulée (dégagement de chaleur) devient trop importante. C’est ainsi que peut se résumer une intervention CIG. La mission principale du CIG est de circonscrire et d’éteindre l’incendie. Ensuite seulement, il peut porter secours aux usagers de la route concernés. Si l’incendie n’est pas combattu à temps, il prendra une telle ampleur 16 intra 2 / 13 qu’il sera impossible de l’éteindre. Le cas échéant, personnes et objets ne pourront plus être sauvés. On se souvient avec effroi de l’incendie survenu dans le tunnel du Gothard en octobre 2001, au cours duquel onze personnes avaient perdu la vie. Entre-temps, de nombreux investissements ont contribué à améliorer la sécurité dans le tunnel. Des clapets d’aspiration motorisés à télécommande électronique ont par exemple été installés tous les cent mètres. De même, des capteurs laser enregistrent les changements de température afin de pouvoir prendre rapidement les mesures nécessaires. Tous les extincteurs du tunnel sont sous alarme. A l’instant où quelqu’un décroche l’un d’eux de son support, l’alarme incendie est automatiquement déclenchée. Un jour sur trois, c’est une question de vie ou de mort Le CIG réalise en moyenne entre 100 et 150 interventions en tous Photos : mise à disp. genres par année dans son secteur d’engagement. En 2012, il en a mené à bien 121 dans le tunnel du Gothard. Outre la lutte contre le feu, le centre d’intervention assume d’autres tâches importantes, comme les secours routiers et le service de dépannage (près de 300 interventions par année). Il accorde également des autorisations aux véhicules spéciaux et aux convois exceptionnels pour l’ensemble du réseau des routes nationales. L’année dernière, le CIG a franchi une étape importante en délivrant la cent-millième autorisation spéciale depuis début 2008. La BLA, représentée par le CIG, accomplit toutes ces missions pour le compte de l’Office fédéral des routes (OFROU). La formation et le perfectionnement sont également des éléments importants pour le CIG. Les sapeurs-pompiers professionnels suivent chaque année l’équivalent de 17 000 heures de formation et de perfectionnement, afin de garantir un haut niveau de professionnalisme dans le domaine du service du feu et des secours ambulanciers. En plus de leurs interventions, les soixante sapeurs-pompiers professionnels et experts en autorisations spéciales du CIG effectuent des travaux en faveur des Centres logistiques de l’armée. Ils se chargent, entre autres, de la maintenance de fusils d’assaut, de grenades, d’appareils respiratoires à circuit fermé et fabriquent en série du matériel personnel pour les militaires. Les membres du CIG sont prêts à intervenir jour et nuit, 365 jours par année. intra 2 / 13 17 Cours-pilote : « Horse based training for leaders » Le cheval reflète l’attitude du guide Le cours-pilote « Horse based training for leaders » s’est déroulé à Bangerten (BE) le 28 février 2013. Il a été mis sur pied par le sergent Vanessa Lincoln de l’EM bat animaux de l’armée, rattaché au Centre de compétences du service vétérinaire et des animaux de l’armée (Cen comp S vét et animaux A). Comme elle s’intéresse à titre privé à cette thématique, elle était la plus à même, au sein de son état-major, de mener à bien ce projet. De futurs officiers spécialistes du Service psycho-pédagogique de l’armée (SPP) ont appris, dans le cadre de cette formation, ce que l’on entend par avoir une attitude énergique et pleine d’assurance, comment le cheval reflète nos agissements et avec quelle efficacité il réagit à la communication non verbale. Christine Hartmann, Communication Forces terrestres Pendant l’introduction, le sergent Vanessa Lincoln, rattachée à l’EM bat Cen comp S vét et animaux A, a expliqué aux participants ce qu’était le leadership et pourquoi certains cadres parvenaient à diriger avec succès leurs collaborateurs et d’autres non. Les chevaux sont utilisés pour diverses raisons dans le cadre de cours de ce type. Le contact et le travail avec ces animaux renforce l’amour-propre, la perception de soi et la capacité à se recentrer. L’objectif de la formation avec des chevaux n’est pas d’imposer un comportement précis et idéal à adopter. Les participants sont plutôt invités à observer comment le cheval réagit à leur propre comportement en leur envoyant ensuite un retour d’information. Les chevaux réagissent à ce qu’ils discernent le plus nettement chez une personne – et cela peut être quelque chose qui échappe à notre perception hu- 18 intra 2 / 13 maine. Une personne peut par exemple adopter un comportement dominant. Cependant, si le cheval perçoit derrière cette attitude un manque d’assurance très net, il réagira à ce manque d’assurance et pas au caractère dominant, en apparence seulement, de la personne. Les subtilités de la communication non verbale Dans l’enclos utilisé pour les exercices, les futurs officiers spécialistes du SPP ont pu voir que les chevaux ne contrôlent pas leur comportement du point de vue cognitif. Ils n’agissent pas par calcul et, contrairement aux êtres humains, les quadrupèdes ne font pas de projections concernant leur vis-à-vis et ses possibles intentions. Dans le cadre d’un premier exercice, les participants ont guidé le cheval à la longe dans le paddock en répétant plusieurs fois toujours les mêmes actions : marcher, s’arrêter, marcher, s’arrêter. Le cheval devait imiter le rythme alternant des phases de mouvement et d’arrêt en obéis- Retour d’information direct de la part du cheval Les chevaux se laissent guider et poursuivent les objectifs des humains si l’on se montre respectueux, confiant et clair à leur égard. Si ces conditions sont remplies, le cheval l’indique immédiatement par son comportement. Il reconnaît son guide et reflète son attitude au moyen de signaux corporels manifestes. Si la personne observe le cheval, elle peut analyser son propre comportement. Photos : Forces terrestres sant à des ordres exprimés non verbalement. Les participants ne sont pas toujours parvenus à capter toute l’attention du cheval. Les spectateurs pouvaient percevoir les pensées du cheval en observant ses réactions. Si ses oreilles étaient bien dressées, cela signifiait qu’il portait toute son attention sur son guide. En revanche, si ses oreilles retombaient sur les côtés, il n’était visiblement pas à son affaire et s’ennuyait. Pour remédier à cela, les participants corrigeaient alors légèrement leur maintien en relevant la tête, en redressant les épaules ou en marchant plus énergiquement. Les choses se sont compliquées lorsqu’il a fallu renoncer à la longe et faire avancer le cheval sans moyens auxiliaires ou le faire passer sur une bâche. Le cheval fait apparaître les limites du guide lorsque celui-ci ne se comporte pas de manière bien déterminée. Plus les participants agissaient de façon énergique et décidée, sans recourir aux ordres verbaux, plus le cheval réagissait correctement et avec précision. Durant le dernier exercice, un sac à ordures contenant des boîtes de conserve était tiré à côté du cheval, mais le cheval ne pouvait pas voir d’où venait le bruit. En observant la position de ses oreilles et ses naseaux, il était possible de déceler un sentiment d’inquiétude chez le cheval. Or, une fois que le guide avait caressé et flatté le cheval pour l’apaiser et qu’il lui avait fait renifler le sac, l’animal était en mesure de marcher sans crainte à côté du sac émettant un bruit de ferraille. Le Sgt Vanessa Lincoln instruit les futurs officiers spécialistes SPP dans le cadre d’un bref bloc théorique. Pour les futurs officiers spécialistes SPP, cette formation s’est révélée une expérience unique en matière de communication non verbale. « Lors de ce cours, j’ai vraiment eu l’impression qu’on me tendait un miroir qui me renvoyait instantanément une réaction sincère et authentique à mon comportement », a expliqué un participant, visiblement satisfait du cours, au moment du tour de table final à Bangerten (BE). Le sergent Lincoln tirera des conclusions de ce cours-pilote pour élaborer plus avant la formation « Horse based training for leaders » et soumettra le concept pour approbation. L’objectif de ce projet est que cette idée de cours puisse aussi faire son chemin au sein de l’armée où il pourrait être utile aux cadres militaires de carrière et aux cadres de milice. Le Cen comp S vét et animaux A se chargerait d’offrir le cadre et les infrastructures nécessaires. →→Contact : Sgt Vanessa J. Lincoln, 077 409 97 20 Le guide, en adoptant un langage corporel clair, s’assure l’obéissance du cheval. intra 2 / 13 19 Service de sauvetage aérien de l’armée Sauvetage par hélitreuillage en forêt Lors d’engagements militaires d’envergure comme le WEF, les hélicoptères des Forces aériennes viennent renforcer le dispositif de sauvetage de la Rega. Le Service de sauvetage aérien de l’armée (S sauv A) dispose à cet effet d’hélicoptères, d’assistants de vol spécialisés et de médecins urgentistes. Le S sauv A a récemment élargi ses compétences lors d’une semaine d’entraînement et d’un engagement prolongé en faveur de la Rega. David Marquis, Communication Forces aériennes Par une pluvieuse journée d’avril, deux Eurocopter EC635 vert militaire frappés du logo « SAR » – pour Search and Rescue, recherche et sauvetage – atterrissent dans un champ avoisinant la base du Service de sauvetage de la ville de Granges. Sans perdre une seconde, les équipages sont mis au courant de la situation par la responsable de l’engagement du Service de sauvetage : une patrouille militaire a été surprise par un glissement de terrain en dessus de Granges. Elle est portée disparue et des blessés sont à craindre. Son emplacement supposé n’est plus accessible par voie terrestre en raison du glissement de terrain. Les missions sont rapidement attribuées : deux hélicoptères du S sauv A ayant chacun à son bord un pilote, un assistant de vol et un médecin urgentiste reçoivent l’ordre de rechercher et de secourir les blessés. Quant au troisième médecin urgentiste, il est chargé d’assister le Service de sauvetage civil de Granges qui doit monter une tente pour prendre en charge les victimes. Dans un état critique Très vite, les équipages des hélicoptères ont retrouvé les six infortunés soldats en service long. Les médecins urgentistes et les assistants de vol sont hélitreuillés au sol dans le terrain impraticable. La scène n’est pas belle à voir : du sang partout, des fractures ouvertes, de graves lésions à la tête, beaucoup de soldats sont dans un état critique. Après avoir évalué la situation, les médecins urgentistes fixent les priorités, préparent les blessés l’un après l’autre pour le transport et les remontent dans les hélicoptères à l’aide du treuil. Une véritable lutte contre la montre, car le nombre de secouristes est très faible par rapport à celui des blessés et l’opération tire ainsi en longueur. A la fin de l’exercice, cinq survivants se trouvaient dans la tente du sauvetage de Granges. Selon la direction de l’exercice, un sixième soldat, resté coincé sous un arbre, n’a pas pu être sauvé à temps. L’attribution des tâches : un exercice difficile Même si l’opération n’a sauvé que cinq personnes, le major Oliver Okle, chef SAR des Forces aériennes, s’est montré satisfait 20 intra 2 / 13 du déroulement de l’exercice : « Nous avons volontairement créé une situation asymétrique. Deux médecins urgentistes pour six personnes aussi grièvement blessées, c’était évidemment trop peu. » Il fallait aussi compter avec un terrain très difficile et le partage des ressources avec le service de sauvetage civil. C’était cependant très judicieux de compliquer ainsi l’exercice final du cours S sauv A. « Celui qui a su faire face à une telle situation ne perdra pas si facilement son sang-froid dans la vie de tous les jours. » pilotes qualifiés et d’environ 20 assistants de vol de sauvetage, tous issus de l’organisation professionnelle des Forces aériennes. De plus, chaque hélicoptère vole avec un médecin urgentiste, lequel travaille normalement dans un hôpital civil, collabore régulièrement avec la Rega et accomplit son service militaire à la Base logistique de l’armée (BLA). La formation des équipages se déroule dans le cadre de semaines d’entraînement comme celle qui s’est terminée avec l’exercice de Granges. Selon Oliver Okle, Au service des grands engagements de l’armée Le Service de sauvetage aérien de l’armée dirigé par le major Okle a remplacé l’ancienne organisation de sauvetage avec hélicoptères militaires (MHR) à la fin des nnées nonante. « Des hé- licoptères de sauvetage tournaient en permanence jusqu’à ce que l’armée soit fortement réduite dans les années nonante. On intervenait alors fréquemment lors d’accidents de la troupe », explique Okle. Avec le passage du MHR au S sauv A, le service a été réduit au seul maintien des compétences. Le S sauv A dispose actuellement de quatre « Aujourd’hui, le S sauv A opère surtout lors de grands engagements de l’armée comme le WEF ou l’Euro 08 pour renforcer le dispositif civil. L’un de nos hélicoptères se tient également toujours prêt à intervenir pour aider la Rega pendant les exercices de tir d’aviation sur l’AXALP. » En général, la coopération avec la Rega est très étroite. Au début de cette année, un hélicoptère de l’armée a été engagé pendant deux mois, les week-ends et par beau temps, pour compléter le dispositif de la Rega en Basse Engadine (voir encadré). Le major Okle explique : « L’entraînement pratique joue un rôle important dans le sauvetage. Il faut être confronté avec des per- sonnes réellement blessées pour être prêt à intervenir. » L’expérience de Scuol a donc porté ses fruits : « Nous avons pu démontrer que le concept du S sauv A fonctionne à l’engagement. » Un hélicoptère de l’armée à l’hôpital de Scuol Les deux Eurocopter EC635 des Forces aériennes arrivent sur le lieu de l’accident près de Granges. Photos : David Marquis En février et mars, les Forces aériennes ont déployé un hélicoptère de sauvetage sur la place d’atterrissage de l’hôpital de Scuol (GR) pour aider la Rega. L’EC635 a volé dans la région de Scuol pendant les week-ends. Par beau temps, les risques d’interventions augmentent. L’hélicoptère des Forces aériennes a alors effectué plusieurs vols par jour depuis la place d’atterrissage du centre hospitalier de Basse Engadine pour sauver et transporter des patients. But de l’opération : maintenir les compétences de base du Service de sauvetage aérien de l’armée. Les équipages de l’hélicoptère militaire ont appliqué et développé leurs compétences opérationnelles dans le cadre des missions de la Rega. De plus, les deux organisations ont engrangé de précieuses expériences en termes de collaboration. La direction des engagements incombait à la Rega, tandis que les Forces aériennes étaient responsables des aspects médicaux et opérationnels des vols de l’hélicoptère du S sauv A. La collaboration en Engadine, limitée dans le temps et actuellement unique en son genre, a pris fin le 1er avril 2013 après treize missions de vol. Briefing de mission avec les médecins urgentistes du S sauv A et les représentants du Service de sauvetage de Granges. Un médecin (à droite) et un assistant de vol s’occupent d’un soldat en service long grièvement blessé. Sur le site de l’accident, la scène qui attend les sauveteurs n’est pas belle à voir. intra 2 / 13 21 Prix pour la sécurité 2012 du DDPS Le prix revient à un engagement tout feu tout flamme A l’occasion d’une cérémonie festive organisée en présence du chef de l’Etat-major de l’armée, le divisionnaire Hans-Peter Walser, le chef de la PIO Urs Freiburghaus a remis le Prix de la sécurité 2012 du DDPS à l’équipe de protection contre les incendies de la BLA. Ce challenge est décerné chaque année à une section, une équipe ou des collaborateurs du DDPS qui ont contribué tout spécialement à renforcer la sécurité. Ruth van der Zypen, Communication D Photo : Ruth van der Zypen Pour l’année 2012, le chef de l’Armée a décidé, d’entente avec la direction de la Protection des informations et des objets (PIO), de remettre le Prix de la sécurité 2012 du DDPS à l’équipe de la BLA en charge du « Cours de protection contre les incendies destiné aux responsables d’étage ». Près de 400 collaborateurs de l’administration fédérale ont été formés l’an dernier par cette équipe au maniement de petits extincteurs, dans le cadre paisible de Ramsei dans l’Emmental. Le cours s’est déroulé sous la direction du Centre logistique de l’armée de Thoune ainsi que de son site extérieur de Wangen an der Aare et a été coordonné par le Bureau de la formation de la BLA en collaboration avec le Service fédéral de sécurité POLSEC et l’AIS D. Les personnes primées sont l’adjudant-major Werner Kaiser, responsable de la formation dans le domaine de la logistique, et ses deux collaborateurs spécialisés Federico D’Abbraccio et Jakob Bähler, ainsi que Martin Strähl, chef de village d’exercice à Wangen an der Aare, et ses collaborateurs Roland Rickli et Pascal Broglie. Même si tout le monde ne s’enflamme pas pour le sujet, il est plutôt désagréable d’imaginer son lieu de travail réduit en cendres. C’est pourquoi les propositions de formations de la BLA destinées aux responsables d’étage de tous les domaines de l’administration fédérale ont aussi enthousiasmé la PIO. L’accent a été mis sur la prise de me- sures préventives en matière de protection contre les incendies et sur le maniement d’extincteurs. Heinz Liechti, le suppléant du chef de la BLA, a expliqué que les cours faisaient partie intégrante de plusieurs campagnes de la BLA ayant pour objectif de mieux protéger les collaborateurs et de leur éviter de voir leur place de travail devenir la proie des flammes. Dans son allocution, le chef de la PIO Urs Freiburghaus a exposé sa requête : il souhaiterait que tous les collaborateurs s’efforcent de relever ensemble les défis et les risques du quotidien pour renforcer ainsi notre sécurité. Selon le chef PIO, c’est exactement ce à quoi sont parvenues les personnes primées avec les 25 cours proposés et les 400 collaborateurs qui y ont participé. Le travail fourni est une carte de visite pour le DDPS et un excellent exemple de l’engagement professionnel au quotidien en faveur de la sécurité. Le chef de l’Etat-major de l’armée, le divisionnaire HansPeter Walser, a rendu honneur à l’investissement et à l’engagement de l’équipe en charge du cours de protection contre les incendies destiné aux responsables d’étage. Il a salué leurs compétences techniques, leur sens marqué des responsabilités et leur dévouement. Le chef de l’Etat-major de l’armée leur a également souhaité plein succès pour les activités prévues en cours d’année : en effet, d’autres cours de la BLA sont planifiés pour près de 300 collaborateurs de la Confédération – tous dans les domaines de la prévoyance et de la sécurité. L’équipe primée. 22 intra 2 / 13 Photo : Forces aériennes Le Falcon 900EX porte déjà les couleurs des Forces aériennes suisses. Falcon 900EX Passage de témoin chez les jets VIP A la mi-mai, un Dassault Falcon 900EX est arrivé au Service de transport aérien de la Confédération (STAC) à Berne-Belp. Cet avion est désormais à la disposition du Conseil fédéral, d’autres VIP ainsi que de l’armée et en particulier des Forces aériennes ; dans ce rôle, il prend la relève du vénérable Falcon 50, le « jet du Conseil fédéral » désormais trentenaire. David Marquis, Communication des Forces aériennes Trois turbo-réacteurs disposés à l’arrière de l’appareil, la livrée discrète du STAC avec ses rayures ornementales grises, une forme élégante : de l’extérieur, le Falcon 900EX ressemble à s’y méprendre à son prédécesseur. Et pourtant, en y regardant de plus près, la longue rangée de hublots latéraux sur le nouveau jet révèle un des changements majeurs. « Si le nouvel avion est plus grand, son rayon d’action l’est également », explique le capitaine Thierry Dey, chef de l’introduction du Falcon 900EX. A présent, il est possible de relier Berne à Washington en vol direct. Avec le Falcon 50, le même trajet nécessitait plusieurs escales. La capacité de l’avion est également plus grande : il peut transporter jusqu’à quatorze passagers alors que neuf avaient la place à bord de l’ancien. « Mais dans sa version confort VIP, il ne peut recevoir que huit personnes », précise le capitaine Dey. Des couchettes peuvent également être aménagées pour six passagers. Un cockpit moderne Mais les modifications ne concernent pas seulement les passagers. En effet, le cockpit a également été adapté à la technique moderne. « Après son acquisition, l’avion a connu une mise à jour. Toutes les commandes du Falcon 900EX sont maintenant intégrées dans un seul système d’écran et répondent aux standards civils », explique Thierry Dey qui, en tant que chef de l’introduction du nouvel avion, pilote technique et instructeur de vol, est également responsable de la formation des pilotes sur le nouveau jet. Cet avion a toutefois reçu un petit complément militaire : en effet, il dispose d’une radio pour la fréquence UHF utilisée par les Forces aériennes. Pour le moment, il est prévu de former huit pilotes du STAC sur le nouvel appareil. Pour ce faire, deux semaines de théorie, deux semaines sur simulateur, au minimum quatre atterrissages sur l’avion ainsi qu’une introduction aux lignes aériennes sont nécessaires. Renchérissement de la maintenance L’âge de son prédécesseur était l’argument principal pour l’achat du nouveau jet. « Après 32 ans, la maintenance était toujours plus onéreuse et prenait toujours plus de temps. Il fallait constamment changer des pièces arrivées en fin de vie », explique Thierry Dey. C’est pourquoi le Falcon 50 a été mis hors service peu après l’arrivée du Falcon 900EX. Il doit être vendu. Quant au nouveau jet, construit en 2008, il a été acquis auprès du gouvernement monégasque. Andreas Giese, mécanicien sur avions à Belp, est responsable de la maintenance du nouvel avion avec un collègue. Les contrôles quotidiens et les travaux de préparation au vol peuvent être effectués par un seul mécanicien. D’après Andreas Giese, le fait que le nouveau jet appartienne à la même famille que son prédécesseur est un avantage. « Mécaniquement, ces deux avions se ressemblent beaucoup », remarque-til. Les mises à jour régulières des logiciels, nécessaires dans le cockpit moderne, sont une nouveauté. En revanche, le système de diagnostic intégré simplifie les travaux de maintenance. intra 2 / 13 23 Des moyens militaires pour les civils Rien ne va sans l’armée Beaucoup d’événements mineurs, mais surtout de grandes manifestations (sportives) ne pourraient pas se dérouler sans la collaboration de l’armée. La Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres, des courses de coupe du monde de ski, la Fête fédérale de gymnastique et le Tour de Suisse cycliste, voilà quelques manifestations sportives importantes qui bénéficient régulièrement du soutien de l’armée. En 2012, 22 117 jours de service ont été accomplis dans des engagements d’appui. Christine Hartmann, Communication Forces terrestres L’armée apportera son soutien en accomplissant quelque 5000 jours de service à la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres (FFLS), qui se déroulera à Berthoud du 30 août au 1er septembre prochains. Cet engagement est régi par « l’ordonnance réglant l’engagement de moyens militaires dans le cadre d’activités civiles et d’activités hors du service » (OEMC). Sur cette base, l’armée rend possible la réalisation de manifestations 24 intra 2 / 13 d’envergure d’importance nationale ou même internationale. L’ordonnance, qui fait actuellement l’objet d’un remaniement, fixe les conditions de tels engagements. Les organisateurs de la manifestation doivent entre autres démontrer qu’ils ne peuvent accomplir leurs tâches avec leurs propres moyens et que la protection civile, par exemple, ne peut apporter l’aide requise. Lors d’un engagement accompli conformément à l’OEMC, la troupe doit pouvoir tirer un bénéfice au niveau de l’instruction et de l’entraînement et l’aide qu’apporte l’armée ne doit pas concurrencer de façon excessive les entreprises civiles. La voie menant à une prestation de l’armée passe par une demande adressée à la région territoriale responsable. Le requérant ne doit pas se contenter de formuler les prestations demandées à l’armée ; il doit également mentionner quelles sont ses propres prestations et fournir une déclaration de non-opposition relative à l’interdiction de concurrencer des fournisseurs civils (associations professionnelles). Les demandes de moindre importance peuvent être traitées directement dans un cadre limité par la région Photos : Markus Niederhauser, Communication des Forces terrestres L’Armée suisse s’engage pour vous Le pont mobile Mabey sur l’Emme. territoriale elle-même. Quant aux requêtes plus importantes, elles sont transmises à l’Etat-major de conduite de l’armée. Elles sont ensuite examinées et une décision est prise quant à la possibilité d’un engagement conformément à l’OEMC et aux frais que le requérant doit supporter. L’an dernier, les manifestations sportives ont représenté environ 75 % de toutes les prestations OEMC de l’armée. Cette dernière n’apporte pas seulement son soutien à des manifestations, mais également à des autorités civiles dans leur travail. Les Forces aériennes par exemple ont accompli en 2012 vingt-cinq engagements de reconnaissance aérienne pour des corps de police avec le drone ADS 95 et le Super Puma équipé du FLIR. Elles ont également engagé à 33 reprises le Super Puma aux côtés de la police dans des opérations de recherche de personnes portées disparues. Les prestations allant au-delà d’une aide immédiate en cas de catastrophe telles que des travaux de déblaiement et de remise en état après des intempéries, sont également régies par l’OEMC. Une formation d’engagement d’aide en cas de catastrophe à la FFLS La demande de soutien pour la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres cette année à Berthoud a été déposée dans les délais, c’est-à-dire deux ans à l’avance. Le commandement d’engagement de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe (cdmt eng fo interv acc) apporte son soutien à cette manifestation importante et riche en traditions depuis le début des travaux de préparation (le 2 avril 2013) jusqu’à la fin des opérations de démontage (le 25 octobre 2013), ce qui correspond à 5000 jours/personne environ. Le 9 avril, le commandement d’engagement a érigé le premier des deux ponts mobiles Mabey dans le cadre des préparatifs de la FFLS. Quinze militaires en service long du cdmt fo interv acc ont accompli leur service à Berthoud du 2 au 12 avril. Le pont, qui fait 55 mètres de long et qui pèse 110 tonnes, servira de voie d’accès pour les transports de matériel vers la place de fête. Le second pont sera construit d’ici l’été. Huit chauffeurs et un conducteur de machines de chantier transporteront du gravier et prépareront les fondations des tribunes. Et à partir de fin juin, jusqu’à 100 militaires aideront à monter ces dernières. L’armée apportera aussi son soutien à la FFLS pour le service de transport et le service sanitaire. En outre, la fanfare d’école de recrues 162 et la Patrouille Suisse mettront tout en œuvre pour enflammer le public. Une fois la manifestation d’envergure terminée, les militaires seront engagés pour le démontage et le transport des éléments. Fin octobre, tout aura disparu sur le site de Berthoud. intra 2 / 13 25 Le Centre de compétences SAP DDPS primé Distinction à l’échelon supérieur de qualité Remise du certificat au divisionnaire Theler. Le Centre de compétences SAP du DDPS (cen comp SAP DDPS), qui est rattaché à la Base d’aide au commandement (BAC), est la première organisation au monde à avoir obtenu la certification SAP Extended Customer Center of Expertise (ECCoE) dans le domaine de la défense. Seules 21 institutions bénéficient de cette certification. Les logiciels SAP offrent des solutions par branche pour appuyer des processus d’entreprise essentiels. Leur importance est primordiale puisqu’ils servent notamment à gérer les processus des finances, du personnel et de la logistique. Jacqueline N. Howald, Communication BAC Depuis 2001, le cen comp SAP DDPS a obtenu tous les deux ans la certification de base Customer Center of Expertise, qui confirme que l’organisation remplit les exigences minimales d’une infrastructure solide de support de base SAP permettant une collaboration efficace avec l’entreprise SAP SA. Une certification élargie gage de qualité La certification élargie (ECCoE) porte sur l’exploitation d’un environnement SAP intégré. En d’autres termes, les spécialistes de l’entreprise SAP AG ont vérifié que le centre de compétences remplissait bien les fonctions essentielles, que les rôles et processus d’affaires sont établis et que les normes SAP sont respectées. Un autre critère central dont il a été tenu compte est la gestion intégrale de la qualité dans le domaine des processus d’affaires sensibles. Philippe Gobet, chef Systèmes d’information et d’engagement de l’entreprise (SIE) de la BAC, se réjouit de cette certification : « Nous avons beaucoup 26 intra 2 / 13 travaillé pour atteindre ce but et je suis fier de mes collaborateurs. La prochaine étape consistera à promouvoir le développement continu et à mettre en place une gestion intégrale de la qualité : c’est là que se porteront désormais nos efforts. » Une certification de base régulière permet d’économiser des frais de licences et de maintenance. La certification élargie renforce la qualité et la sécurité. Les bénéficiaires de prestations du cen comp SAP DDPS peuvent compter sur une expertise avérée dans l’exploitation de leurs systèmes SAP. Concrètement, cela signifie plus de sécurité au niveau du fonctionnement et des processus d’affaires plus solides, mais aussi une mise en application réussie des nouvelles exigences et une assistance aux utilisateurs efficace. SAP : des solutions par branche polyvalentes L’exemple de la Base logistique de l’armée (BLA) illustre parfaitement l’importance que le logiciel d’entreprise SAP « Defense Forces Le cen comp SAP DDPS est le fournisseur central de prestations pour tous les services SAP du DDPS. Les prestations sont fournies en tenant compte du meilleur rapport coût-utilité. Photos : mise à disp. Il assure notamment une installation et une exploitation centralisées des systèmes SAP, l’implémentation des applications SAP et des interfaces correspondantes avec des systèmes extérieurs au domaine de la Défense comme, par exemple, ceux d’armasuisse ou de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT). La mise en œuvre des directives TIC et SAP ainsi que de normes standard fait également partie de ses tâches. Une condition indispensable est de suivre les tendances SAP et d’être à jour au sujet des développements et des innovations. Prix d’efficience lors du SAP Public Day à Lucerne. & Public Security » (DFPS) peut revêtir pour l’armée. La BLA a en effet introduit, au premier semestre 2010, le système de logistique LOG@V selon les normes SAP. Celui-ci est utilisé pour planifier et préparer le matériel de l’armée nécessaire à l’accomplissement d’une prestation, pour procéder à la maintenance et récupérer le matériel à la fin de la prestation. Une défaillance du système aurait de graves conséquences pour la BLA car elle ne serait plus en mesure d’assurer ses tâches principales. Les domaines des finances et du personnel travaillent, eux aussi, sur la base de solutions SAP. Il s’agit, par exemple, de tout le processus comptable qui permet de traiter électroniquement et sans papier, au moyen de SAP, les différentes étapes – de la saisie au paiement en passant par les transferts, le contrôle et l’inscription au compte. Les processus de planification fine des coûts, de la budgétisation, etc., tablent également sur SAP. Tous les collaborateurs de la Confédération, ceux du DDPS ne sont pas les seuls concernés, ont à faire avec SAP, ne serait-ce que pour la saisie des temps de travail ou du décompte de leurs frais professionnels. Depuis que le domaine départemental de la Défense a introduit la comptabilité analytique (CA D) il y a quelques années, tous les collaborateurs saisissent leurs heures de travail productives et improductives de manière différenciée, en fonction de projets ou de prestations, sous différents mandats internes et centres de coûts dans CATS, un logiciel permettant de gérer la répartition du temps de travail dans SAP. Un prix d’efficience comme couronnement L’entreprise SAP (Suisse) SA décerne chaque année un prix dans les catégories « innovation », « efficience » et « nouveau client ». Cette année, le prix d’efficience a été attribué au cen comp SAP DDPS. Il vient couronner le succès remporté avec la certification élargie de 2012. Philippe Gobet s’est fait une joie de recevoir le prix le 12 mars dernier, lors du SAP Public Day qui avait lieu au centre de culture et de congrès de Lucerne (KKL). Ce forum lucernois, avec diverses conférences et séminaires au programme, a également favorisé l’échange d’expériences entre clients. SAP (Suisse) SA a en outre présenté les nouvelles thématiques d’intérêt pour le secteur public, et donc pour l’administration. La BAC et le cen comp SAP DDPS ont pris part une nouvelle fois à une présentation clients et ont exposé les bases élaborées dans le cadre du projet SAP D en rapport à la nouvelle technologie « In-Memory ». Grâce à la plateforme SAP HANA (pour « High Performance Analytics Appliance »), il est prévu de réduire drastiquement le temps de traitement pour l’analyse des données et les rapports. intra 2 / 13 27 Rester immobile pendant des heures tout en préservant sa santé : les jeunes membres de la Garde sont la carte de visite de la Suisse au Vatican. Ils se doivent de prodiguer les premiers soins avec professionnalisme en cas de besoin. Garde pontificale Instruction sanitaire auprès de la Garde suisse pontificale Franco Poretti (colonel à l’état-major Affaires sanitaires) travaille depuis trente ans aux Affaires sanitaires. Actuellement collaborateur scientifique au Développement des affaires sanitaires, enseignement et recherche au sein du domaine Affaires sanitaires de la BLA, il a formé en novembre 2012 trois membres de la Garde suisse pontificale aux premiers secours, en collaboration avec l’adjudant d’état-major Markus Kneubühler, chef de l’instruction sanitaire et coordinateur de la région médico-militaire 3 (RMM 3). Une fois formés, les trois gardes avaient pour mission de transmettre leurs connaissances aux autres membres de la Garde. Forts de telles compétences, équivalentes à celles acquises à l’issue d’un cours de premiers secours (soins de base y compris), les gardes devraient à présent être en mesure de prodiguer eux-mêmes les premiers secours et de prendre soin d’un blessé jusqu’à sa prise en charge par des professionnels. Gaby Zimmer, Comm BLA L’instruction sanitaire dispensée aux trois gardes par l’Armée suisse aura permis de satisfaire à l’une des demandes de prestations 2012 en faveur de la Garde suisse pontificale. Les Relations internationales de la Défense ont confié ce mandat aux Affaires sanitaires 28 intra 2 / 13 et chargé le colonel Daniel Flückiger, responsable de l’instruction au sein des Affaires sanitaires de la troupe, de son exécution. Un concept a été établi par Franco Poretti et l’adjudant d’état-major Markus Kneubühler ; le major William Kloter, chef de la sécurité et de la doctrine au sein de la Garde, a participé aux préparatifs. Plurilinguisme Forts de leur longue expérience, Franco Poretti et Markus Kneubühler s’étaient fait une idée bien précise de la tâche qui les attendait, lorsque, le 12 novembre 2012, ils arrivèrent aux portes du Vatican, leur véhicule chargé de matériel et de documents. Prêts à former entre cinq et sept jeunes gardes de De formateur à blessé fictif : durant les trois jours de formation, les futurs « sanitaires de section » de la Garde suisse ont aussi appris comment intervenir en cas d’accident. S’entraîner dans un esprit positif : les trois jeunes se forment au Basic Life Support avant de l’enseigner ensuite aux autres gardes. Ecouter d’une oreille attentive : la théorie n’était pas en reste. Franco Poretti (photo) et l’adjudant d’état-major Markus Kneubühler ont fait profiter les trois jeunes du vaste savoir qu’ils ont acquis au fil des ans. Photos : mise à disp. Toujours prêt à intervenir : qu’un touriste s’effondre ou que l’on ait soi-même un malaise, rapidité et compétence des premiers secours peuvent s’avérer vitales, même au Vatican ! langue maternelle allemande ou italienne, ils se sont retrouvés face à trois gardes de langue maternelle française. Il s’est en outre avéré qu’il n’y avait sur place ni matériel de formation, ni matériel de consommation. Heureusement, Markus Kneubühler avait envisagé toutes les éventualités pendant la phase de préparation ; il était donc prêt à y parer. « J’en ai vu d’autres », nous répond Franco Poretti lorsque nous lui demandons si de telles conditions ne sont pas finalement contre-productives. Il nous explique qu’ils avaient dans leur véhicule tout le matériel nécessaire au bon déroulement de la formation. Et d’ajouter : « Je n’attends jamais rien, je me tiens simplement prêt ! » Les trois jeunes gardes se sont montrés très motivés. Ils ont posé de nombreuses questions, dont celle des besoins individuels en matière de soins à domicile. Les formateurs, en tant que professionnels chevronnés, ont pu y apporter des réponses. Les soins à domicile ne sont autres que la prise en charge et le traitement de maladies qui ne requièrent ni une hospitalisation ni une at- tention professionnelle, par exemple lors d’un refroidissement, d’une grippe bénigne ou en cas de handicap passager faisant suite à des accidents sans gravité. Ces soins consistent à surveiller tant la respiration et le pouls que la température corporelle et les douleurs. Passé un certain seuil, c’est aux professionnels de la santé qu’il faut s’adresser sans plus tarder. Pour cette formation, les bases étaient les mêmes que pour l’instruction de base générale dans le domaine sanitaire dispensée dans les écoles de recrues. Le nombre de participants n’étant pas très élevé, les trois « sanitaires de section » ont pu acquérir en l’espace de trois jours le même bagage que s’ils avaient suivi au civil un cours de premiers secours. La formation s’est déroulée dans les locaux de la Garde suisse. Lorsqu’est venu le moment de mettre la théorie en pratique et d’ainsi tester les connaissances acquises par les participants, les deux formateurs se sont relayés pour jouer le patient. Une fois ne suffit pas Pour Franco Poretti, cette première formation est une réussite. Il insiste sur l’importance qu'ont de telles compétences pour les gardes : « Où que le Pape intervienne, les gardes sont toujours présents. Ils sont aussi confrontés à la foule. Un comportement irréfléchi ou un quelconque manque de professionnalisme de leur part, en plus de mettre des vies en danger, nuirait aussi à l’image de la Suisse. La Garde suisse est une image de marque, un gage de fiabilité aux yeux du reste du monde. Et cela, nous devrions être en mesure de le prouver même en cas d’accident. » Depuis son retour, Franco Poretti plaide donc pour une formation régulière des sanitaires chargés de l’instruction, voire pour leur certification en tant que formateurs pour le Basic Life Support (niveau 1). Il a également demandé que du matériel d’engagement et de consommation conforme aux exigences actuelles soit fourni aux gardes et que les moyens logistiques requis soient assurés, car, souligne-t-il, « Il n’y avait absolument rien sur place ! » intra 2 / 13 29 Exercice de simulation d’un séisme SimEX à l’Ecole d’état-major général Collaborer pour sauver des vies Travail dans des décombres fictifs. En cas de séismes et de catastrophes, la Suisse dispose d’équipes de secouristes rapidement mobilisables. Elles sont gérées par le domaine Aide humanitaire, rattaché à la Direction du développement et de la coopération (DDC). L’armée est toutefois aussi présente : le lieutenant-colonel Urs Amiet, officier de liaison du DDPS et directeur de l’exercice international de simulation destiné aux équipes d’intervention en cas de séisme, fait partie du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA). Ruth van der Zypen, Communication D La porte de l’Ecole d’état-major général à Kriens n’est pas tous les jours aussi richement décorée : au-dessus de l’entrée sont suspendus des drapeaux, celui des Nations Unies et ceux des 12 nations participant à l’exercice de cinq jours. L’International Search and Rescue Advisory Group (INSARAG) est un réseau international, placé sous la tutelle des Nations Unies, auquel appartiennent plus de 80 pays et organisations et dont l’objectif est de sauver des vies en zones urbaines, par exemple suite à un séisme. Trois exercices sont effectués chaque année par l’INSARAG, dont l’un en Suisse. C’est en forgeant que l’on devient forgeron Localiser et dégager les victimes ensevelies, puis leur prodiguer les premiers secours – et comme si cela ne suffisait pas, le travail doit être coordonné entre les équipes internationales. Car d’un côté, une équipe seule ne peut pas maîtriser toutes les tâches en cas de catastrophe majeure. Et de l’autre, un grand nombre d’équipes de secouristes manquant de coordination ne peuvent pas aider de façon efficace. C’est pourquoi il est nécessaire qu’elles s’exercent ensemble. Des secouristes jordaniens sur le Bürgenstock Février 2013 à l’Ecole d’état-major général de Kriens : un écran placé à l’entrée informe qu’un séisme de magnitude 6,6 a causé des dom- 30 intra 2 / 13 mages considérables dans la région de Bâle. Des personnes sont ensevelies sous les décombres de bâtiments. Un bâtiment vient de s’effondrer également sur le Bürgenstock. Ce décor a été organisé par la direction de l’exercice qui l’utilise comme partie du scénario. Sur le Bürgenstock, non loin de là, les équipes présentes viennent d’Autriche, de Jordanie et du Costa Rica. Heureusement pour certains secouristes habitués à un climat plus clément, le foehn souffle ce jourlà. Les équipes simulent la situation des « first to arrive » (premiers sauveteurs arrivés sur les lieux). Un membre de la direction de l’exercice est toujours chargé de leur donner des informations sur la situation. Les secouristes doivent lui poser des questions importantes pour pouvoir se faire une image de la catastrophe : dans le jargon des secouristes, on parle de « reconnaissance du secteur ». Combien de personnes se trouvaient dans le bâtiment avant son effondrement ? Quelles parties du bâtiment menacent également se s’écrouler ? Ils doivent ensuite transmettre les informations rassemblées, ainsi qu’une esquisse des décombres, aux membres de leur équipe à la centrale d’engagement. Intervention en quatre phases A la centrale, les collaborateurs s’affairent comme dans une ruche : les équipes travaillent devant leurs ordinateurs, discutent et notent leurs idées sur des panneaux pour organiser leur action de sauvetage. Elles doivent coordonner leur travail. Pour ce faire, elles doivent s’adapter à la situation qui change constamment et qui est mise à jour Photos : Ruth van der Zypen Le lieutenant-colonel Urs Amiet, le directeur de l’exercice (à droite). Ambiance internationale à l’Ecole d’état-major général de Kriens. en continu au moyen des informations fournies par la direction de l’exercice. Un conseiller de groupe dépêché par la direction est toujours sur place pour faire part de ses suggestions. Entre les différentes phases de l’exercice, les équipes peuvent échanger leurs expériences. Les uniformes de toutes les régions du monde soulignent l’ambiance internationale : les équipes des USA, de Grande-Bretagne et du Japon sont facilement reconnaissables – de même que celle d’Australie dont les tenues arborent des illustrations de kangourous. A la fin de l’exercice, c’est l’heure du bilan global. Les équipes issues de 12 pays ont pu procéder à des échanges et apprendre les unes des autres. L’Armée suisse y a apporté une contribution substantielle. Notre homme à la DDC : le lieutenant-colonel Urs Amiet Pour un homme qui a plusieurs dizaines d’années d’expérience en matière d’intervention et d’engagement dans des exercices internationaux d’envergure, Urs Amiet est d’une modestie rare. Malgré la pression de plus en plus forte – il ne reste plus que deux semaines d’ici l’exercice –, il est aimable et détendu comme s’il avait tout son temps. C’est typique des personnes de son calibre, car il est aussi habitué à des situations tout autres. Comment un officier de carrière en vientil à travailler pour la DDC ? La DDC, intermédiaire entre le DDPS et le DFAE De prime abord, cette tâche paraît désespérément compliquée, il n’en est pourtant rien : dans le cas présent, le Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) a un rôle central. Il est rattaché à la DDC, elle-même subordonnée au DFAE. Urs Amiet est officier de carrière de la Formation d’application du génie et du sauvetage et un collaborateur spécialisé revêtant un rôle charnière. Il est responsable du Rapid Response Team qui organise et coordonne, lors d’une catastrophe à L’équipe analyse ensemble la situation. l’étranger, l’aide en provenance de Suisse. Un exemple : lors d’une intervention de la Chaîne suisse de sauvetage, presque la moitié des secouristes sont mis à disposition par l’armée. « Agir rapidement est extrêmement important. En peu de temps, on doit être en mesure d’évaluer une situation et de coordonner les actions de la Chaîne suisse de sauvetage ou d’un autre instrument d’engagement », explique Urs Amiet. La Suisse participe depuis des décennies à des engagements d’aide humanitaire à l’étranger : rien que l’an dernier, elle a apporté son aide aux Philippines, après le passage du typhon et des inondations qui s’en sont suivies, et à Brazzaville au Congo, après l’explosion dévastatrice d’un entrepôt d’explosifs. Mais elle a aussi été engagée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour soutenir les plus démunis. Collaboration entre le département et les équipes des différentes nations Seule une bonne collaboration entre les organisations et les départements permet la réalisation, selon les normes des Nations Unies, d’un exercice de simulation de cette envergure. Sans l’infrastructure de l’Ecole d’état-major général de Kriens, qui met à disposition un programme de simulation sur ordinateur, ce ne serait par exemple pas possible. Et Urs Amiet d’ajouter : « L’exercice tel que nous l’effectuons pourrait très bien être exporté à l’identique dans d’autres pays pour y former leurs équipes. Ce serait un bon investissement pour l’avenir puisque cela permettrait de former toujours plus d’étatsmajors d’équipes de secouristes. » Selon Urs Amiet, cet exercice de même que, de manière générale, la participation à des engagements d’aide internationale constituent des avantages pour l’armée. Les militaires profitent en effet de l’expérience acquise lors d’interventions dans des cas réels où les conditions sont, certes, plus chaotiques. Une fois l’exercice terminé, nous avons demandé au lieutenant-colonel Amiet le bilan qu’il dressait du SimEX 2013 : « Ce SimEX a été une contribution essentielle de la Suisse dans la diffusion de la méthodologie INSARAG des Nations Unies. Le réseau a pu être renforcé, ce qui joue un rôle important dans le cadre d’un engagement réel : il s’agit de savoir à qui s’adresser en cas de crise. De nombreux hôtes étrangers ont su apprécier tout particulièrement la collaboration efficace entre l’armée et le département des Affaires étrangères. Ils en ont même été admiratifs. Travailler avec autant de partenaires motivés était un privilège, et nous pensons déjà à répéter l’exercice. » →→Vous trouverez davantage d’informations sous : www.deza.admin.ch > Activités > Aide humanitaire intra 2 / 13 31 Nouveautés concernant la plateforme d’apprentissage en ligne Accès direct et sans mot de passe au LMS DDPS Votre chef vous demande de retrouver une information dans un règlement d’une centaine de pages, comprenant de nombreuses indications. Et le temps presse ! Qui n’a jamais connu pareille situation ? Si le LMS DDPS n’existait pas, cela reviendrait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Désormais, la plateforme permet d’effectuer des recherches ciblées de manière encore plus directe et rapide, et pas seulement sur demande d’un supérieur ! Stefan Lehmann, EM cond A Au mois de mai dernier, la plateforme d’apprentissage en ligne du DDPS (accessible via l’adresse www.lmsvbs.admin.ch) a migré sur une nouvelle version du logiciel. Différents éléments conviviaux sont en outre venus compléter l’offre déjà existante. Avant toute chose : afin d’en tirer le meilleur profit possible, vous devriez commuter votre navigateur sur Internet Explorer 9. La nouvelle plateforme ainsi que les compléments dynamiques qui peuvent être personnalisés s’affichent alors (panels, c’est-à-dire petites interfaces utilisateurs, icônes, descriptions des cours, etc.). La solution « single-sign-on » dans l’environnement BURAUT est également nouvelle. Il suffit d’appeler la page Internet pour accéder directement au LMS DDPS. Les contrôles d’accès requis s’effectuent en arrière-plan sur la base de votre login avec la Smartcard. Vous pouvez bien entendu conti- Screenshot LMS plateforme d’apprentissage. 32 intra 2 / 13 nuer d’y accéder par le biais d’ordinateurs privés et d’appareils portables en utilisant vos données d’accès actuelles (numéro AVS et mot de passe). Outre le nouvel affichage (un système de navigation complet est proposé sur la gauche), une page que vous pouvez aménager de manière individuelle est à votre disposition sous la rubrique « MA » dans la barre de menus noire. Grâce à la fonction « drag-and-drop » et au système de navigation sur la gauche, vous pouvez aménager votre panel comme vous le souhaitez. Ces paramètres seront sauvegardés et disponibles automatiquement lors de la prochaine consultation, de la même manière que vous avez toujours pu enregistrer vos éléments préférés sous les favoris. La structure de catalogue adaptée, qui correspond aux structures hiérarchiques du DDPS, vous permet d’accéder plus aisément aux contenus et il est désormais très facile de trouver les différentes leçons grâce à la recherche (p. ex. avec la loupe en haut à gauche). Par ailleurs, dans le profil, les compétences acquises par le biais du LMS DDPS sont clairement affichées. En suivant les différentes leçons proposées, le système vous indique précisément vos lacunes en matière de compétences et vous fait des propositions de formation pour renforcer vos connaissances. Au fait : saviez-vous que les collaborateurs du DDPS peuvent suivre des cours de langues ? Améliorez vos connaissances d’allemand, de français et d’italien jusqu’au niveau B2.2 et d’anglais jusqu’au niveau C1.2 ! Pour autant que vos activités professionnelles le justifient, vous pouvez vous inscrire en envoyant un courriel à [email protected]. Vous pouvez également transmettre toutes vos questions concernant la plateforme d’apprentissage en ligne du DDPS à cette même adresse ! En revanche, pour tous les messages d’erreur dans le LMS DDPS, veuillez vous adresser uniquement à la hotline de support au numéro 0800 88 22 55 ou écrire à l’adresse [email protected]. AIR14 Payerne Un triple anniversaire Au début de l’automne 2014, l’armée aura trois bonnes raisons de faire la fête : en effet, les Forces aériennes célébreront leur centième anniversaire, la Patrouille Suisse fêtera son demi-siècle et le PC-7 TEAM ses vingt-cinq ans. On s’affaire déjà aux préparatifs des festivités qui se dérouleront à Payerne du 30 août au 7 septembre de l’an prochain. David Marquis, Communication des Forces aériennes L’armée et deux cantons Les exposés des membres de la direction ont montré le nombre de détails qui doivent être réglés pour une manifestation de l’ampleur d’AIR14, qui concerne l’armée dans son ensemble. Dans le domaine de la sécurité et des services sanitaires, les spécialistes de l’Etat-major de conduite de l’armée, de la Base logistique de l’armée et des Forces aériennes doivent synchroniser leur travail avec celui des organisations d’urgence civiles de deux cantons. En effet, la Base aérienne de Payerne où aura lieu AIR14 se situe en partie sur le canton de Vaud et en partie sur celui de Fribourg. Le programme est en cours d’élaboration Le colonel EMG Ian Logan, directeur d’AIR14, informe sur l’état d’avancement des travaux. l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), est une autre étape importante pour la réussite d’AIR14. « Ce concept montre que les déplacements du public constitueront la plus grande charge qui pèsera sur l’environnement », explique le colonel Logan. Le comité d’organisation en a déjà tiré les conséquences et, dès le début, a accordé une grande importance aux déplacements avec les transports publics et à vélo. « A présent, nous cherchons des moyens de motiver les visiteurs et visiteuses qui se déplaceront en voiture à pratiquer le covoiturage pour se rendre à Payerne », précise le colonel Logan. L’étude menée par Quantis montre que cette pratique permettrait, dans l’idéal, de réduire de presque un quart la charge environnementale. Des spécialistes des domaines les plus divers sont représentés au sein du comité d’organisation d’AIR14. Le comité d’organisation dirigé par le colonel EMG Ian Logan comprend environ 150 personnes. Photos : Philippe Corminboeuf Participer à la troisième séance plénière du comité d’organisation d’AIR14 Payerne – tel est le nom donné aux festivités – montre toute la complexité de l’organisation d’une telle manifestation : plus de 150 personnes ont pris place dans une salle de la caserne d’aviation à Payerne. Une bonne partie sont des collaborateurs civils ou militaires issus de tous les secteurs de l’armée. Tous ont un cahier des charges personnel dans lequel les tâches à accomplir sont décrites en détail. Le colonel EMG Ian Logan, directeur d’AIR14 Payerne, s’est déjà mis au travail depuis quatre ans et demi. « Entre-temps, notre concept financier a été approuvé au niveau départemental et l’ordre militaire est signé », se réjouit-il. Le concept environnemental élaboré par l’entreprise Quantis, spin-off de Tandis que de nombreux points sont déjà réglés, d’autres prennent davantage de temps. Ainsi, le programme des quatre jours de service de vol ne pourra être communiqué qu’au printemps 2014. En effet, les Forces aériennes étrangères – comme les Forces aériennes suisses d’ailleurs – ne décident qu’au début de l’année à quelles manifestations à l’étranger elles entendent participer. Le colonel EMG Logan peut toutefois affirmer que des contacts de qualité ont d’ores et déjà été pris : « Je peux vous assurer que le programme de vol dans son ensemble sera attrayant et qu’il vaudra la peine de se déplacer à Payerne. » Une certitude : on pourra y voir à coup sûr les moyens de l’Armée suisse, y compris ceux de l’Etat-major de conduite, des Forces terrestres, de la Base logistique et de la Base d’aide au commandement. Des spécialistes civils et militaires œuvrent conjointement au sein du comité d’organisation d’AIR14. intra 2 / 13 33 Deux femmes officiers presse et information au Kosovo Les of presse info interviewent le capitaine Oser lors d’une visite d’école à Malisevo. Ladina Camenisch et Cornelia Mathis ont suivi l’instruction de SWISSINT à Stans. Elles ont été formées en neuf semaines, passant du statut de militaire novice à celui de membre du 28e contingent de la SWISSCOY à part entière. Les deux jeunes femmes accomplissent, depuis le mois d’avril et pour une durée de six mois, leur service de promotion de la paix avec vingt autres collègues féminines et quelque 200 collègues masculins. Hansjörg Ruh, Communication SWISSINT L’officier spécialiste Camenisch et le sergent Mathis constituent une équipe toute particulière au sein du nouveau contingent SWISSCOY. C’est en effet la première fois que le travail de presse est effectué par un team exclusivement féminin dans ce cadre. Ladina Camenisch et Cornelia Mathis sont les deux officiers presse et information (of presse info) en poste. « Je souhaitais à nouveau travailler à l’étranger », explique Ladina Camenisch. « Lorsqu’un collègue m’a suggéré de m’annoncer auprès de SWISSINT pour un engagement au Kosovo, j’ai d’abord rigolé. Mais après avoir consulté leur page Internet, j’ai remarqué que ce travail semblait fait pour moi. » La Grisonne savait que, d’un point de vue professionnel, elle était à jour grâce à sa licence en sciences des médias et journalisme et à l’expérience acquise. Elle était toutefois aussi consciente du fait que, pour être en mesure d’accomplir sa tâche, il lui restait beaucoup à apprendre du point de vue militaire. L’expérience de Cornelia Mathis, titulaire d’un master en journalisme, est assez similaire à celle de sa collègue. En se remémorant son passage à Stans, elle avoue : « Durant l’instruction, je suis parfois physiquement arrivée à mes limites. En tant que femmes n’ayant pas d’antécédents au sein de l’armée, nous n’avons bénéficié que d’une seule petite semaine de sursis durant laquelle nous avons dû, aussi rapidement que possible, nous acclimater aux coutumes militaires. Passé ce temps, les choses sérieuses ont commencé pour nous aussi. » Néanmoins, elle a vécu chaque jour comme une source d’enrichissement : le savoir engrangé durant sa formation et mis en application durant cet engagement au Kosovo lui sera d’une grande utilité même plus tard dans sa vie privée, elle en est convaincue. 34 intra 2 / 13 Les deux of presse info, encore relativement nouvelles dans cet engagement qui vient de commencer, n’ont rien perdu de leur enthousiasme. Elles forment une équipe dans laquelle, selon leur propre appréciation, les défauts de l’une sont compensés par les qualités de l’autre, et vice et versa. Le travail quotidien est intensif, mais « chacune assure les arrières de l’autre », souligne Ladina Camenisch. Le plus difficile a été de s’habituer à ce que la sphère privée soit très réduite durant l’engagement : à la SWISSCOY, on est disponible sept jours sur sept et 24 heures sur 24 ; on est sans arrêt entouré de camarades et toujours en uniforme – c’est un fait auquel il faut s’accoutumer. De par leur fonction, les deux of presse info entretiennent de nombreux contacts avec les membres du contingent suisse d’une part, mais aussi avec les collègues des contingents d’autres nationalités ainsi qu’avec la population kosovare. Ces rencontres permettent de saisir de manière tangible pourquoi la KFOR, et par conséquent la SWISSCOY, sont toujours engagés au Kosovo aujourd’hui. Ladina Camenisch et Cornelia Mathis sont unanimes : au sein du contingent, il règne une bonne ambiance empreinte d’estime réciproque. « Le fait d’être une femme ne présente aucun désavantage, au contraire ! Nous avons partout été accueillies de manière très positive et avons rapidement trouvé nos marques au sein du contingent », déclare Cornelia Mathis. Les of presse info ne peuvent que recommander à tous – hommes et femmes – un tel engagement pour la promotion de la paix. A condition, bien sûr, d’être fait pour ça. Il s’agit d’une aventure unique et très enrichissante qui permet de faire des expériences professionnelles, de nouer des amitiés et de découvrir pour soi beaucoup de nouvelles choses. Le jeu en vaut la chandelle et compense largement la peine d’un engagement militaire au Kosovo, affirment les deux jeunes femmes, à l’unisson. Photo : lt Fasser Du civil à l’engagement pour SWISSINT Protection de la nature De drôles d’oiseaux s’ébattent sur nos aérodromes Les bases aériennes militaires accueillent officiellement des avions et des hélicoptères. Pourtant, les conditions y sont également favorables pour d’autres sortes d’oiseaux. C’est pourquoi les Forces aériennes ont actuellement mis en place des mesures ciblées en faveur des chauve-souris, des chouettes chevêches et des chouettes effraies. En ce qui concerne les chouettes effraies, la démarche n’est pas entièrement désintéressée. Sur la Base aérienne de Locarno se cache un oiseau encore bien plus rare : la chouette chevêche, qui ne mesure que 20 cm. « Cette espèce est fortement menacée, il n’en reste plus qu’une septantaine de couples nicheurs en Suisse », explique Simona Kobel, responsable de la protection de l’environnement auprès des Forces aériennes. Toutefois, on trouve encore la chouette chevêche à Locarno, dans une vieille grange vouée à la démolition pour des raisons de sécurité. « Il a été décidé de ne pas toucher à la grange afin de conserver un lieu de nidification pour la chouette chevêche. En piteux état, le bâtiment a été entouré d’une clôture pour empêcher les gens d’y accéder et de se blesser », précise Kobel. Une place pour un symbole héraldique A Payerne également, des constructions ont été sauvées de la démolition pour servir d’habitat à des animaux menacés. Trois abris anti-atomiques (AAA) ont ainsi été reconvertis pour accueillir des chauve-souris. « Il ne reste actuellement que peu d’habitats appropriés pour ces animaux. C’est pourquoi la plupart des espèces sont menacées », déclare Simona Kobel. En termes d’obscurité et d’humidité, les caractéristiques d’un AAA ressemblent à celles d’une grotte. Les menus travaux nécessaires ont été effectués par la troupe du génie : la porte d’entrée a été remplacée par une grille horizontale et le plafond de l’abri a été tapissé de grillages auxquels les chauve-souris peuvent s’agripper. On saura dans les prochains mois si les Des barreaux horizontaux permettent aux chauve-souris de pénétrer dans l’abri. animaux ont bien pris possession de leurs nouveaux appartements. Une chose est sûre, la chauve-souris, animal emblématique de l’escadrille de transport aérien 1, est toujours la bienvenue à Payerne. Photo : zvg. Une grange pour la chevêche Peter Della Torre inspecte un nichoir aménagé spécialement pour les chouettes effraies sur la Base aérienne d’Emmen. Photo : zvg. « Un grand nombre de campagnols vivent sur notre aérodrome. Leur présence attire les rapaces, qui représentent un vrai danger pour les avions », explique Peter Della Torre de l’état-major du commandement de la base aérienne d’Emmen. D’après les statistiques, le service de vol d’Emmen est deux fois plus exposé aux collisions d’oiseaux tant redoutées que les autres bases aériennes. En tant que chasseur, Della Torre entretient des liens très forts avec la nature. Son idée d’introduire des chouettes effraies pour lutter naturellement contre l’invasion des souris ne doit donc rien au hasard. « D’une part, cet oiseau est déjà implanté dans la région, et de l’autre, il est nocturne et ne dérange donc pas nos activités de vol », explique-t-il. Avec l’aide de soldats en CR, cinq nichoirs ont été construits pour attirer les chouettes effraies. Les chances que cet oiseau indigène élise domicile sur l’aérodrome sont grandes, car ses lieux de nidification se raréfient à mesure que les anciennes granges et autres fermes disparaissent de notre paysage. Avec entre 1000 et 2500 couples nicheurs recensés, la chouette effraie se trouve sur la liste rouge des espèces menacées. Photo : Stefan Scheuteri David Marquis, Communication des Forces aériennes Les abris anti-atomiques (AAA) ont été tapissés de grillages pour que les chauvesouris puissent s’agripper aux plafonds et aux parois. intra 2 / 13 35 Promotions à l’Ecole d’état-major général 22 nouveaux officiers d’état-major général pour l’Armée suisse Le commandant de l’Ecole d’état-major général, le brigadier Daniel Lätsch, a promu en l’église St-Paul de Lucerne 22 aspirants au rang d’officiers d’état-major général de l’Armée suisse le 1er mars 2013. Le commandant de corps Dominique Andrey, remplaçant du chef de l’Armée, leur a souhaité la bienvenue au corps des officiers d’état-major général. De nombreux invités du monde politique, de l’économie et de l’armée étaient présents à cette cérémonie. Marquant la fin de huit semaines d’instruction de base intensives à l’Ecole d’étatmajor général de Kriens, la promotion au grade d’officier d’état-major général constitue une étape importante dans la carrière de ces 22 officiers. Il est désormais prévu de confier à ces jeunes cadres des tâches exigeantes de conduite et de gestion dans des états-majors d’échelons supérieurs de l’Armée suisse. Les compétences acquises sont également une plus-value reconnue pour l’économie et la société. Particulièrement exigeante, la formation d’état-major général est réservée à des officiers de milice et de carrière triés sur le volet. C’est au terme de l’évaluation des aptitudes d’un grand nombre de candidats qu’ils ont été recommandés pour suivre ce stage de formation. La formation ne se limite toutefois pas à l’accomplissement du stage de formation d’état-major général II (SFEMG II). En effet, elle ne s’achèvera qu’avec l’accomplissement du SFEMG III, au terme de quelques années d’engagement. Parmi les participants, quelques-uns poursuivront leur formation en suivant les SFEMG IV et V, qui les prépareront pour des fonctions d’encadrement supérieures. La Formation supérieure des cadres de l’armée (FSCA) est le fournisseur principal reconnu chargé de l’instruction au commandement et de l’instruction d’état-major des cadres de la milice ainsi que de l’instruction des officiers de carrière et des sous-officiers de carrière de l’Armée suisse. En tant que centre de compétences pour la formation militaire au commandement et la recherche dans le domaine des sciences militaires, la FSCA accomplit l’essentiel de ses prestations au bénéfice de l’armée, en partenariat avec d’autres vecteurs de la coopération nationale en matière de sécurité ainsi qu’avec des organisations de formation civiles. →→Informations complémentaires : www.armee.ch/hka ou www.armee.ch/gsts 36 intra 2 / 13 Photo : FSCA Daniela Brunner, Communication FSCA Officiers du Quartier général de l’armée Maj EMG Maj EMG Mathys Ronny Rothen Thomas EM cond A EM cond A 8625 Gossau ZH 3257 Grossaffoltern BE Reg ter 1 Reg ter 3 Reg ter 4 Br inf 2 Br inf 2 Br inf 5 Br inf 5 Br inf mont 9 Br inf mont 9 Br inf mont 12 Br inf mont 12 Br bl 1 Br bl 1 Br bl 11 Br bl 11 Br bl 11 3960 8802 2558 6287 2013 4058 4600 6390 6206 3612 8032 7208 1580 3612 8634 6055 EM FA Esca TA 3 3 1595 Faoug VD 9630 Wattwil SG Officiers des Forces terrestres Maj EMG Maj EMG Cap EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Maj EMG Salamin Dirk Fell Marco Kocher Roman Galliker Philipp Joly Nicolas Amiet Lorenz von Wartburg Emanuel Disch Jean-Nicolas Stirnimann André Bänziger Daniel Eberhard Linus Sommer Adrian Streit Pierre Dubach Colin Ettlin Diego Gantenbein Corina Sierre VS Kilchberg ZH Aegerten BE Aesch LU Colombier VD Basel BS Olten SO Engelberg OW Neuenkirch LU Steffisburg BE Zürich ZH Malans GR Avenches VD Steffisburg BE Hombrechtikon ZH Alpnach Dorf OW Officiers des Forces aériennes Maj EMG Maj EMG Steiner Mathias Arn Josua Officiers de la Base logistique de l’armée Maj EMG Ramoni Emerson Br log 1 6672 Gordevio TI Officiers de la Base d’aide au commandement de l’armée Maj EMG Grimm Micha Br aide cdmt 41 3714 Frutigen BE Premier Concours international de tir militaire par équipe organisé en Suisse Une équipe suisse sur la première marche du podium Temps libre Camaraderie et esprit sportif Urs Müller, Communication EM cond A Après avoir participé à des compétitions hors du service à l’étranger, une équipe dirigée par le colonel Albert Brügger a décidé d’organiser cette année un concours similaire en Suisse. Huit patrouilles allemandes, quatre patrouilles américaines de la Base aérienne de Ramstein (DE) et six patrouilles suisses ont répondu à l’invitation et accompli le samedi 27 avril 2013, sur la place d’armes de Sand-Schönbühl près de Berne, six programmes de tir au pistolet et au fusil d’assaut. La manifestation s’est déroulée sous l’égide de la Société Suisse des officiers de la logistique, section Moyen Pays (SSOLOG), et de l’Etat-major de conduite de l’armée. 21 volontaires issus du domaine départemental de la Défense et de la société NEMESIS (section de l’Association suisse des sous-officiers) étaient chargés de veiller au bon déroulement de la compétition. Défis techniques et tactiques Outre les traditionnels programmes suisses de tir obligatoire à 25 mètres et de tir fédéral en campagne à 300 mètres, la plupart des épreuves étaient des exercices de tir à courte distance. Les tireurs pouvaient en partie combiner leurs aptitudes et tester leurs limites en optant ou pas pour une lunette de pointage, en choisissant leur position de tir et en visant des cibles de différentes tailles. A l’un des postes, le défi consistait à toucher dix balles de ping-pong en 90 secondes à une distance de 30 mètres avec le fusil d’assaut 90 et la lunette de pointage KERN 4x24. A un autre poste, les participants devaient avec la même arme tirer une série de cinq coups à 100 mètres, le but étant de réaliser la gerbe la plus dense possible. L’épreuve « Surprise » exigeait même des tireurs un petit sprint. Au final, chaque équipe a pu tirer plus de 80 coups. Des organisateurs couverts d’éloges Le concours n’était pas uniquement l’occasion de prouver son habileté au tir, mais également une invitation à entretenir l’esprit de camaraderie. En effet, les participants qui étaient arrivés le vendredi sur le cantonnement de troupe à Ittigen (BE) étaient conviés à visiter en soirée la collection d’armes et de matériel militaire internationalement reconnue du « Museum Altes Zeughaus » à Soleure, puis à partager dans la salle des pièces d’artillerie un moment de convivialité autour d’un repas. Les prix des trois premières places ont été remis par le remplaçant du chef de l’Etat-major de conduite de l’armée, le brigadier Peter Candidus Stocker. Ce dernier a exprimé son respect aux participants pour leurs performances sportives et fait l’éloge de la camaraderie militaire au-delà des frontières nationales. Les feed-back des participants concernant cette première manifestation du genre organisée en Suisse étaient tous positifs. Les camarades allemands, enthousiasmés par le concours, ont même décerné au président du comité d’organisation suisse, le colonel Albert Brügger, une distinction pour son engagement. Classement du premier Concours international de tir militaire par équipe en Suisse 1. Sgt Stucki David et sgt Knoth Christian (CH, StuKno) 1022 Pt 2. LTC Cao Richard et MAJ Shade Brandon (USA, Ramstein Team A) 1008 Pt 3. Plt Kräuchi Martin et sgtm chef Kräuchi Urs (CH) 970 Pt 4. App Gurtner Rolf et Bucher Philipp (CH, UOV Münsingen 2) 912 Pt 5. HptGefrdR Bayer Hugo et StUffzdR Stasch Lothar (D, KrGrp RNO Reservisten 2) 909 Pt 6. Cpt Pergande Jacob et TSgt Garrett Josh (USA, Ramstein Team D) 887 Pt 7. HptFw Ottino Thorsten et StUffz Mirtschink Ronny (D, RK-Walldürn 2) 871 Pt 8. Sgt chef Kathriner Andreas et sgt Lüthi Markus (CH, Militärische Sicherheit) 843 Pt 9. CDR Chase Ted et SSG Sugg David (USA, Ramstein Team C) 811 Pt 10.MAJ Winkels Jesse et MSG Vega Larry (USA, Ramstein Team B) 805 Pt 11.Adj EM Tanner Samuel et sdt Wüthrich Marcel (CH, UOV Münsingen 1) 802 Pt 12.OFw Gessler Markus et Gefr Bonn Stefen (DE, RK-Walldürn 1) 792 Pt 13.Sgt Streuli Roman et sgt Wüthrich Thomas (CH, Det Luchs) 762 Pt 14.OFwdR Schmidt Othmar et Sdt Heim Marc (D et CH) 714 Pt 15.OGefrdR Kellhammer Albrecht et HptFwdR Michel Wolfgang (D, KrGrp RNO Reservisten 3) 711 Pt 16.HptFw Schurz Markus et HptFw Gehrig Tobias (D, LogBtL 461) 598 Pt 17.Fw Seitz Bernd et OGefr Gebhardt Alexander (D, RK-Walldürn 3) 476 Pt 18.OberstltdR Tessmer Gerd et OberstltdR Meissner Wilfried (D, Kreisgruppe RNO Vorstand) 333 Pt Photo : zvg Lors du premier Concours international de tir militaire par équipe organisé sur la place d’armes de Sand-Schönbühl près de Berne, 18 patrouilles allemandes, américaines et suisses, toutes composées de deux personnes, ont testé leur aptitude au tir et entretenu l’esprit de camaraderie. La compétition a été remportée par une équipe suisse, suivie d’une équipe américaine, puis d’une deuxième équipe suisse. Il s’est investi durant son temps libre pour que le premier Concours international de tir militaire par équipe puisse avoir lieu en Suisse : Albert Brügger, collaborateur civil responsable de la gestion immobilière du domaine de base de conduite 4/6 (appui) au sein de l’Etat-major de conduite de l’armée, est le président du comité d’organisation de la première édition de ce rendez-vous sportif. Urs Müller, Communication EM cond A Monsieur Brügger, qu’est-ce qui vous a motivé à faire venir une manifestation comme le Concours international de tir militaire par équipe en Suisse ? Ces dernières années, comme les fidèles lecteurs d’INTRA le savent, notre délégation a toujours obtenu d’excellents résultats lors des tirs internationaux à Walldürn, en Allemagne. C’est ce qui m’a incité à faire en sorte qu’un tel concours puisse une fois avoir lieu en Suisse – et c’était aussi une affaire d’honneur. Quel est l’attrait d’une telle compétition internationale ? En premier lieu, c’est la rencontre avec des personnes très différentes, et pourtant si semblables. C’est aussi un grand moment de camaraderie et de partages enrichissants. Il n’est pas rare d’y nouer des contacts au-delà de nos frontières. Quels ont été les défis les plus importants que vous avez dû relever pour l’organisation de cette manifestation ? Ce sont des dizaines de petits riens, comme assurer l’accueil des compétiteurs internationaux dans les règles du protocole ou organiser l’installation des hampes destinées à recevoir les drapeaux nationaux sur la place d’armes de Sand. Mais, Dieu merci, lorsque le désespoir me guettait, j’ai partout pu compter sur un soutien sans faille ! Après cette première édition, y en aura-t-il d’autres en Suisse ? Qui sait ? – Ce serait sympa. intra 2 / 13 37 Session de printemps de l’Académie militaire de l’EPF de Zurich Société multiculturelle et armée : Le rôle d’intégration des institutions Photos : mise à disp. Le samedi 2 mars 2013, le brigadier Daniel Moccand, directeur de l’Académie militaire ACAMIL a accueilli quelque 300 invités du monde politique, économique, scientifique et militaire à l’occasion de la traditionnelle session de printemps de l’ACAMIL de l’EPF de Zurich. Les différents exposés présentés par des experts scientifiques et issus de la pratique portaient sur le rôle d’intégration des institutions étatiques dans une société multiculturelle. Daniela Brunner, Communication FSCA Un intérêt plus fort pour la Suisse Le responsable de la session, Monsieur Tibor Szvircsev Tresch, docteur en sociologie militaire à l’ACAMIL, a présenté son exposé en premier, introduisant ainsi la thématique de la journée et ouvrant la voie aux autres présentations. Il s’est notamment penché sur le rôle intégrateur de l’Armée suisse pour les militaires issus de la migration et a démontré que les personnes qui ont accompli leur service militaire se sentent mieux intégrées dans la société suisse. Les objectifs de vie des jeunes migrants Dans son exposé, le professeur Jan Skrobanek, de l’Université de Zurich, a présenté la conception et les différents objectifs de vie des jeunes migrants et des jeunes Suisses dans le canton de Zurich. Au niveau de la recherche sur la jeunesse et la migration, il existe depuis longtemps une controverse pour savoir dans quelle mesure la conception et les objectifs de vie des jeunes migrants diffèrent de ceux des jeunes Suisses qui ne sont pas issus de la migration. Sur la base de ces différentes positions, Monsieur Skrobanek a expliqué les diverses conséquences sur la réussite ou l’échec des processus d’intégration. Estaban Piñeiro et Martina Koch (tous deux licenciés ès lettres), de la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse, se sont concentrés sur le contexte et la programmation de « l’ouverture 38 intra 2 / 13 interculturelle des institutions ». Ils se sont notamment intéressés à la police et ont présenté, en s’appuyant sur des recherches internationales sélectionnées, les défis et les tensions au niveau de l’intégration des migrants au sein de la police. L’armée, un multiplicateur Le professeur Rudy Richardson, de la Netherlands Defense Academy, a présenté un exposé intitulé « Multiculturalism in the Royal Netherlands Armed Forces ». Il a communiqué les résultats de sa recherche sur les forces armées hollandaises, qui a duré sept ans. Son concept d’« identités transculturelles » pourrait servir de futur modèle de base pour la recherche sur la migration au sein des forces armées. Enfin, le lt col EMG Srecko Wicki a fait part de ses propres expériences comme officier de carrière issu de la migration. Il considère que l’armée agit comme un multiplicateur susceptible de soutenir très positivement l’intégration. Les structures, les valeurs et les mécanismes d’une armée moderne pourraient produire un effet de levier précieux. Il a conclu en affirmant que l’attitude des personnes astreintes au service constituait toutefois l’étape décisive. A la fin, les intervenants ainsi que le capitaine Mahdi Shahbar, aspirant officier de carrière issu de la migration, ont abordé la thématique dans le cadre d’une table ronde. Officiers généraux Mutations et nominations Lors de sa séance du 15 mai 2013, le Conseil fédéral a procédé aux mutations suivantes dans les rangs des officiers généraux : Brigadier Peter Wanner Chef Relations internationales Défense Le brigadier Peter Wanner, âgé de 52 ans et originaire de Beggingen SH, sera la nouveau chef Relations internationales Défense à compter du 1er août 2013. Le brigadier Wanner occupe depuis le 1er janvier 2011 le poste d’attaché de défense à Rome. Il succède au brigadier Erwin Dahinden décédé en fonction. Le Brigadier Rolf Oehri, officier général adjoint du chef de l’Armée, partira en congé de préretraite à la fin juin 2013 avec remerciements pour les services rendus. Il prendra sa retraite à la fin juin 2014. Agenda 6 juillet 2013 Swiss Army Big BandThoune KK Thun, 20h www.militaermusik.ch 12 juillet 2013 Swiss Army Brass BandInterlaken Centre de congrès Kursaal, 19h30 www.militaermusik.ch 17 juillet 2013 Swiss Army Stage BandBâle Tattoo, caserne de Bâle www.militaermusik.ch 23 juillet 2013 Fanfare d’école de recrues 16-1Châtel-St-Denis 20h, Univers@lle; www.militaermusik.ch 15 août 2013 Swiss Army Brass Band 19h, Place d'A ffry, www.militaermusik.ch Givisiez F 6/7 septembre 2013 Orchestre symphonique d’instruments à vent FAS 20h, Programme détaillé à l’adresse www.militaermusik.ch Augusta Raurica 7 septembre 2013 Chance MILIZ Lucerne CIAL 17 septembre 2013 Offener Campus HKALucerne 23 octobre 2013 Buchpräsentation HKACIAL Führen lernen in der Armee: Geschichten der Höheren Aula Dufour Kaderausbildung; Col EMG Michael Arnold 17h00-19h00; www.offenercampus.ch (inscription jusqu’au 12.7.13) 7 novembre 2013 Exposés / discussionHSLU-W Führung in Armee und Wirtschaft Zentralstr. 9 Gemeinsame Veranstaltung mit Hochschule Luzern-Wirtschaft, 16h30-18h00, Markus Zemp, chargé de cours HSU-W, Brigadier Daniel Moccand www.offenercampus.ch 4 décembre 2013 Durchmarsch der Alliierten in Basel 1813/1814 Manifestation conjointe avec l’Université de Lucerne Programme détaillé sur : www.armee.ch/hka Allgemeine Wehrpflicht: Alter Zopf – Erfolgsmodell – Alternativen Ecole centrale / SO Lucerne; www.chance-miliz.ch Programme détaillé à l’adresse www.armee.ch/hka Manifestation traditionnelle FSCA Université de Lucerne intra 2 / 13 39 Photos : Olivier Devènes Le commandement de la Base aérienne de Sion a organisé à la mi-mars l’exercice d’ensemble des troupes SION33 avec 14 unités de feu de la défense contre avions. Dans le cadre de cet exercice, l’aérodrome valaisan devait être défendu contre des attaques aériennes et des menaces terrestres.