SOMMAIRE - Dambach-la
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SOMMAIRE - Dambach-la
DECEMBRE 2007 N° 7 SOMMAIRE • LE MOT DU MAIRE • LE LOTISSEMENT « LES PRES FLEURIS » • LA PAGE DU SMICTOM • LE VOYAGE DE LA MUSIQUE-FANFARE A PARIS EN 1937 • MEMOIRES DE VIE • ITINERAIRE : DE DAMBACH A LONDRES • JEAN STEINBACH, ORGANISTE ET DIRECTEUR DE LA CHORALE SAINTE CECILE • L’ASSOCIATION « CLIC-CLAC » • ETAT CIVIL • LES MANIFESTATIONS 2008 • PAGES PRATIQUES • A MEDITER LE MOT DU MAIRE C e printemps nous avons eu la joie d’accueillir Madame Léone-Noëlle MEYER, la petite- fille de notre illustre concitoyen, Théophile BADER. Sa visite a été un moment de grande émotion pour elle comme pour mes collègues et moimême : elle découvrait avec ses fils, en plus des souvenirs de famille comme la maison natale et la maison de prière de son aïeul, la beauté de notre ville qui s’est littéralement imposée à elle et à ses invités, par ce matin radieux du 5 avril 2007 ! Beauté que la cité s’est forgée au fil des siècles, à travers ses places fleuries et ruelles tortueuses, sans plan d’urbanisme préconçu, sans l’intervention de quelque architecte aussi anonyme que talentueux, mais révélant une harmonie d’ensemble qui s’impose d’emblée, avec sa place du marché, ses maisons à colombages, ses murs d’enceinte et ses portes ! Emotion partagée avec la population et les enfants des écoles, lorsque DAVID, le fils rabbin, a lu la Prière des Morts dans l’ancienne synagogue en l’honneur de son arrière grand-père, mort à Paris pendant l’Occupation. Emotion enfin du maire devant la générosité de cette grande dame qui s’est proposée en toute simplicité, et tout naturellement, de parfaire la beauté de notre patrimoine qu’elle venait de découvrir et qu’elle a immédiatement adopté ! Et cette beauté de notre cité, le Conseil Municipal a bien l’intention de la retranscrire, en termes du 21ème Siècle, dans les réalisations immobilières du lotissement LES PRES FLEURIS ! Après la création du giratoire, qui marquera désormais la nouvelle entrée est de la ville, le nouveau lotissement sera doté d’une trame viaire structurée et hiérarchisée, avec des espaces verts, lieux de détente et de rencontres de liaisons piétonnes entre la ceinture verte et les quartiers voisins pour privilégier avant tout le bien-être des futurs habitants. LA GAZETTE vous en parlera longuement. Je tiens ici à remercier bien sincèrement tous les propriétaires qui ont donné la préférence à la Commune pour l’acquisition de leurs terrains à un prix raisonnable pour lui permettre de mettre sur pied, avec l’Aménageur, un plan d’urbanisme totalement novateur. Léone-Noëlle MEYER et Gérard ZIPPERT (photo R. BLOCH) La restructuration immobilière du centreville ne sera pas oubliée pour autant ! En effet, le Conseil général et l’A.N.A.H. ont mis en place un dispositif nommé « Programme d’Intérêt Général » qui vise à encourager les propriétaires à mener des opérations de création de logements locatifs dans les bâtiments existants – granges, combles, anciens locaux artisanaux – ou à agrandir des logements existants à des fins locatives. Des aides financières importantes peuvent être accordées sous certaines conditions. Le groupe DOMIAL est chargé de vous conseiller. A vous tous, chers Dambachois, qui m’avez demandé quand paraîtra la nouvelle GAZETTE DE DAMBACH. Eh bien, la voilà ! Et comme d’habitude sa lecture sera instructive et intéressante. Un grand merci à notre rédacteur en chef Philippe et à tous ses collaborateurs. A vous-même, cher Lecteur, à vos proches, ainsi qu’à toute votre famille, je souhaite d’excellentes Fêtes de fin d’année, « un a gueti rutsch ins Neïa » ! Votre Maire, Gérard ZIPPERT 1 LE LOTISSEMENT « LES PRES FLEURIS » Le Lotissement : La série télévisée Desperate Housewives l’a remis à la mode et il est le rêve de nombreuses familles. Le lotissement représente pour beaucoup, le début d’une nouvelle vie, avec un terrain et une maison à soi. Mais si le lotissement est un mode d’aménagement plébiscité par une large frange de la population dont c’est souvent le seul moyen de devenir propriétaire, il faut savoir également qu’il est très fréquemment fustigé par les professionnels de l’urbanisme, qui condamnent des lotissements repliés sur eux-mêmes, véritables « verrues » urbaines, et plus encore par les défenseurs de l’environnement qui ne cessent de lui reprocher d’engloutir sans retenue les espaces naturels nous restant. Nous portons tous à notre cité, un attachement qui est lié à la beauté du lieu, à la qualité de l’espace dans lequel nous vivons, à l’architecture intra-muros qui ne cesse de nous émouvoir. Cette beauté, cette qualité et cette architecture participent par ailleurs à notre richesse économique. Ne sommes nous pas une des premières destinations touristiques en Alsace ? Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, nous permettrent de défigurer cette harmonie. Trop de giratoires, de pavillons qui se multiplient à l’infini, de bâtiments industriels qui poussent comme des champignons, des champs de maïs qui s’étalent à perte 2 de vue, dénaturent déjà tellement notre belle région. Osons le dire ! Par le mitage, par l’étalement pavillonnaire, nous avons, nous aussi, chez nous à Dambach la Ville, commencé depuis des décennies, à détruire le paysage, à mettre à mal l’identité des lieux, et par ce biais, à rendre difficile le sentiment d’appartenance à notre collectivité dambachoise. N’en rajoutons pas, mais un lotissement, une fois construit, est irréversible. Et force est de constater, - sans jeter la pierre aux propriétaires qui y ont édifié leur demeure et qui, comme tout le monde, étaient confrontés à la dure loi du portemonnaie -, la piètre qualité de l’urbanisme des lotissements précédents et le manque de talent des architectes des constructions qui sont sorties de terre à l’époque. Aucun détail surprenant, aucune recherche, les façades font parfois figure de verrues en rompant l’harmonie de la rue, si toutefois celle-ci existe ! Sûr que dans cent ans, aucun touriste ne se risquera à venir ici, visiter ces lieux. A moins que, maso, il ne vienne s’exalter devant l’incapacité des hommes du XXème siècle à bâtir du beau. Ayons aussi l’honnêteté de reconnaître que ce tout ceci est le résultat d’une offre de terrain pas ou peu chère, le lotissement devant avant tout permettre à nos concitoyens, de toutes origines sociales, d’accéder à leur rêve de maison individuelle. Faut-il en vouloir pour autant à nos prédécesseurs à la tête de la commune d’avoir, à certains moments, offert cette alternative à leurs administrés ou d’avoir manqué d’audace dans la conception de leurs lotissements ? Certes non, ils ont répondu à une attente de la population à une époque où ces réalisations n’étaient pas conçues comme de véritables projets urbains et de société, à une époque où, promouvoir l’environnement et l’aménagement durable n’était pas une priorité. Ne faisons donc pas l’erreur de reproduire les caractéristiques des lotissements d’hier : cités-dortoir, espaces sans âmes, répétitivité, uniformité,, banalité architecturale, absence d’espaces publics et de rencontre, etc., et pensons également à la densification de l’habitat qui devrait être la marque de notre temps. Pour que Dambach la ville reste ce qu’elle est aujourd’hui, enviée, admirée et visitée, nous nous devons d’offrir à nos administrés intramuros, un habitat soucieux du contexte historique et de l’identité des lieux, à nos futurs acquéreurs dans le lotissement « les prés fleuris » un quartier qui favorise le « vivre ensemble », des espaces publics et un cadre de vie de qualité dans lequel il fait bon vivre, un lieu ou se mêlent bâtiments publics et privés, et un projet où l’architecture et l’environnement constituent le patrimoine de demain. mouvoir dans le cadre de ce nouveau lotissement « les prés fleuris » des réalisations de qualité et accessibles au plus grand nombre. A notre aménageur « SAREST », notre bureau paysager « ATELIER DU PAYSAGE », notre bureau d’études « BEREST », à nos côtés, de le penser et de le composer. Ce lotissement qui sortira de terre demain fera notre décor d’aprèsdemain et c’est avec ces prestataires choisis parmi d’autres, autant en raison de leurs compétences et de leur professionnalisme que de leur volonté d’être avant tout des « accompagnateurs » de la commune et non des aménageurs souhaitant avant tout maximaliser leur marge et réduire au minimum leurs investissements, que nous, élus, avons pris nos responsabilités, en exigeant les aménagements qui nous semblaient essentiels pour structurer le quartier et assurer la qualité de son cadre de vie, en définissant la palette des formules d’habitation, le degré de mixité, et la manière d’intégrer les choix techniques et paysagers. Tout aura été mis en œuvre pour relever un des défis majeurs de cette mandature : réaliser un lotissement axé sur l’aménagement, le développement durable et la qualité de vie, un lotissement du futur, un lotissement pas comme les « autres » ! Dominique MULLER Adjoint au Maire en charge de l’urbanisme Vos élus ont décidé de mettre en œuvre tous ces principes, d’impulser, de réguler et de pro- 3 LE LOTISSEMENT « LES PRES FLEURIS », UN LOTISSEMENT NOVATEUR EN 8 QUESTIONS 1) Qui sont nos partenaires pour cette opération ? - Lotisseur : • SAREST 34 rue du Wacken 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 14 88 14 - Bureau paysager : • Atelier du Paysage – Alsace 1 rue Victor Hugo 68110 ILLZACH Tél.: 03 89 66 09 www.atelier-du-paysage.fr - Bureau d’études : • BEREST 8 rue du Girlenhirsch BP 30012 67401 ILLKIRCH Cedex Tél.: 03 88 65 36 06 www.berest.fr 4 2) Qu’est-ce qui a motivé le choix d’un lotisseur ? Pour répondre aux exigences que nous avons évoquées plus haut et aboutir à une urbanisation de qualité, nous nous devions de confier la réalisation du lotissement à un aménageur. Un tel projet doit être géré et commercialisé par un professionnel. La commune évite ainsi la gestion tant de la réalisation que de la commercialisation. En outre elle ne supporte aucun frais financier, seul l’achat des terrains qui n’étaient pas sa propriété à l’origine du projet lui incombant. L’ensemble des terrains est revendu au lotisseur dès que ce dernier est en possession de l’arrêté de lotir. On pourrait reprocher à la commune de ne plus avoir la maîtrise de l’opération. Certes, mais dans toutes les phases de l’opération, conception, réalisation, commercialisation, réalisation, elle s’investit pleinement. N’oublions pas qu’elle aura la pleine propriété des équipements rétrocédés, qu’elle supportera seule tous les frais d’entretien ultérieurs de la voirie, des réseaux et autres équipements réalisés et qu’elle assumera la gestion ultérieure des relations avec les co-lotis. La commune a donc tout intérêt à garder la main sur le déroulement de l’opération. Pour ce faire, une Commission Lotissement a spécialement été créée au sein du conseil municipal. Cette Commission s’est régulièrement réunie avec le lotisseur, le bureau paysager et le bureau d’études pour, après un an d’études, aboutir à un dossier lotissement. Tout au long de cette phase le conseil municipal en entier a régulièrement été informé de l’évolution des travaux. Ce partenariat entre élus et aménageur se poursuivra lors des phases commercialisation et réalisation. 3) Pourquoi ce choix d’emplacement ? Les zones d’habitation sont définies par un document d’urbanisme : le POS. Ce document décide du règlement qui s’applique à chaque zone. Celle qui correspond à une zone à lotir est caractérisée par les lettres NA : Zone à urbaniser, et permet la réalisation de lotissements. Ces lettres sont affectées des chiffres I ou II qui déterminent la priorité de l’aménagement dans le temps. Ainsi une zone INA est à urbaniser avant une zone IINA. Pour en inverser l’ordre d’exécution une modification du POS est nécessaire. Ce qui dut être fait pour permettre une extension le plus à l’est. Pourquoi alors une extension à l’Est, alors qu’une zone INA est disponible en l’état au Sud de la deuxième tranche du lotissement Wasen au lieu-dit « Neurweg »? Cette situation ayant en plus l’avantage de ne pas étendre les habitations trop vers l’est, en sachant qu’un nouveau quartier déconnecté du noyau urbain principal pose inévitablement quelques problèmes. Ce fut également le premier réflexe de vos élus que de prévoir la future extension du lotissement dans cette partie de notre territoire. Les premières études de faisabilité nous font malheureusement rapidement déchanter. En effet, ces terrains sont, au niveau altimétrie, situés trop bas pour être raccordés au réseau d’assainissement en place le long de la route d’Ebersheim. A moins de coûteux travaux pour la réalisation d’une station de relevage, l’implantation du lotissement à l’endroit prévu n’est pas envisageable. D’autant plus qu’il est prévu, dans le futur, un nouveau collecteur passant au sud de l’actuel lotissement et qui permettra, dès sa réalisation, le raccordement de cette zone. Cette option au sud de la deuxième tranche est donc abandonnée au profit d’une implanta- 5 tion au sud-est et à l’est des premières et troisièmes tranches du lotissement Wasen. A partir de ce moment, il devient évident de commencer la viabilisation par la partie située le plus à l’est pour ne pas avoir à créer inutilement des voiries et des réseaux, en se rappelant que le POS impose l’accès au lotissement par un giratoire au droit de l’ancienne station d’épuration. Cette solution n’est pas sans créer d’autres problèmes. Bien que les terrains soient situés dans une zone à urbaniser, ils n’appartiennent pas forcément à la commune, à fortiori ceux situés en zone IINA. La commune a du acquérir une grande partie de ces terrains utiles au futur lotissement. On peut saluer au passage le civisme des propriétaires vendeurs qui n’ont pas fait opposition à la transaction, allant jusqu’à refuser une offre alléchante d’un promoteur privé. 4) Quelle est la configuration générale du lotissement ? La zone à lotir au sud et au sud-est des premières et troisièmes tranches du lotissement « Wasen » s’étend sur une superficie totale de 16 ha. Autant il était indispensable de lancer les études préliminaires et mener une réflexion sur l’ensemble de la zone, autant il était évidemment impensable de lotir une telle surface dans un laps de temps inférieur à 20 ans. Imaginons un instant, les conséquences que cela aurait pu avoir : afflux de population important, nombreux enfants à scolariser, écoles à agrandir ou à reconstruire, infrastructures routières à rénover, nouveaux services à la population à 6 créer, etc.… Il fut donc décidé de s’attaquer à une première tranche opérationnelle de 6ha. Première opération elle-même divisée en deux tranches d’exécution, la deuxième pouvant démarrer dès la première complète, ce qui permettra au lotisseur de mener une saine gestion de son investissement et à la commune d’accueillir une nouvelle population dans les meilleures conditions. Les deux premières tranches accueilleront des maisons individuelles, des maisons jumelées, des maisons en bandes, des immeubles collectifs et un hôtel restaurant sur un total de 64 lots. Ces deux tranches devraient être achevées d’ici 2014 Répartition des logements par type d’habitat : - 1ère tranche • maisons individuelles : 18 • maisons en bande : 8 • maisons jumelées : 6 • bâtiments collectifs : 3 bâtiments soit 24 logements • hôtel-restaurant : 1 • soit un total de 56 logements - 2ème tranche • maisons individuelles : 22 • maisons en bande : 8 • soit un total de 30 logements On totalisera 86 logements ce qui représentera à terme, un afflux de population d’environ 230 personnes. 5) Quels sont les objectifs et les dispositions relatives à l’environnement ? Les objectifs Le projet de la commune est de réaliser un lieu avec une qualité de vie exceptionnelle, un lieu qui s’intègre parfaitement dans le paysage, tout en respectant cet environnement qui nous est si cher à tous. Dans le cadre de la loi et du mandat donné par les citoyens, l’élu a en charge de définir et de mettre en œuvre les projets de développement propres à satisfaire les besoins et les attentes des citoyens tout en veillant au respect de l’environnement. Ainsi, et dès le début de la réflexion sur le futur lotissement, l’environnement a été placé au centre du débat pour : - assurer pour tous les futurs habitants du lotissement un environnement sain, sûr et de qualité - préserver les ressources non renouvelables et en particulier l’eau - renforcer l’attractivité économique de notre territoire, facteur du développement local, grâce à la qualité de l’environnement - créer des espaces collectifs de solidarité et de rencontres A travers cette préservation et cette mise en valeur de l’environnement, la commune améliore la qualité de vie de l’ensemble de ses concitoyens et renforce l’attractivité de tout son territoire. Les dispositions Les principales dispositions prises pour faire émerger un projet de qualité. 7 Celles-ci concernent : - l’intégration dans le grand paysage et le paysage local - la création d’espaces publics de qualité - la mixité des types d’habitat - les mesures relatives à l’environnement : • la gestion des eaux pluviales • l’aspect énergétique (réduction de la consommation, orientation bioclimatique) • l’intégration du lotissement dans la politique de trame verte régionale 2. La création d’espaces publics de qualité 2.1. Un réseau viaire hiérarchisé composant des espaces publics de qualité Il sera composé de voies primaires, secondaires et tertiaires bien identifiées. Les voies seront hiérarchisées de la façon suivante : - Une voie primaire (voie A) qui permettra la création d’un bouclage avec la rue des prairies. 1. L’intégration dans le grand paysage et le paysage local - Une voie secondaire (voie B) qui assurera un bouclage entre la voie primaire et la RD. 210 Le projet prévoit la création d’une vaste frange paysagère au projet sur toute sa frange sud et est. - Des voies tertiaires (voies C et D) qui permettront la desserte interne du quartier et de ses différents îlots. Celle-ci permet : - d’atténuer l’impact de l’extension urbaine dans le grand paysage - de créer une zone tampon à caractère naturel entre le nouveau quartier et la zone agricole. Cette frange paysagère sera constituée d’arbres sur prairie, d’arbres fruitiers, de bosquets et de haies champêtres. Elle fera l’objet d’une intégration dans le projet de trame verte régionale. 8 La voie primaire permettra la desserte du lotissement depuis le futur rond-point créé par la commune de Dambach-la-Ville sur la RD.210. Elle se prolongera vers l’ouest et, à terme, permettra un bouclage avec la rue des Prairies le long de la voie ferrée. a) la voie primaire 9 Connectée au rond-point sur la RD.210, elle irrigue le cœur de l’opération. Elle comporte : • une chaussée d’une largeur de 5.50 m • un stationnement latéral d’un côté en alternance avec des espaces verts • des espaces verts d’accompagnement plantés d’arbres tige ou à port naturel ainsi que d’arbustes et de vivaces couvre-sol • des trottoirs en contre allée Les arbres plantés seront de dimensions importantes afin d’affirmer le statut de voie primaire du quartier. Les nombreux espaces verts apporteront une plus-value paysagère et participeront à un effet de vitrine de qualité pour le quartier. b) La voie secondaire Elle effectue un bouclage entre la voie primaire et la RD.210. Ses caractéristiques sont : • Chaussée : 4.60 m • Stationnement latéral d’un côté en alternance avec des espaces verts • 1 trottoir en contre allée • Un espace vert d’accompagnement planté d’arbres à port naturel et de taille moyenne Cette voie est un lien paysager entre la ceinture verte au sud, le bosquet existant et le camping au nord : elle est caractérisée par une ambiance végétale affirmée et par la présence d’espaces verts particuliers. 10 c) Les voies tertiaires Elles permettent la desserte des différents îlots. La chaussée est réduite à 4 m afin d’empêcher des vitesses excessives. Elles ne comportent ni trottoir ni stationnement longitudinal. Un traitement adapté de la rue leur confère un caractère de zone 30 permettant aux modes doux d’évoluer en toute sécurité sur la chaussée. Les accès aux voies tertiaires sont marqués par des murets qui forment un effet de porte. Ils matérialisent un changement d’espace et l’entrée dans un espace public à caractère résidentiel. Quelques espaces verts agrémentent ces rues à dominante minérale. Les arbres sont de très petite taille à l’échelle de la rue (hauteur 4 m) 11 d) Les chemins piétons Plusieurs chemins piétons sont proposés. Ils offrent des liaisons pour les piétons et les cyclistes entre le nouveau quartier, les quartiers existants et le chemin le long de la RD.210. De même, afin de favoriser les liaisons entre îlots, il n’existe pas de voie en impasse pour les piétons. e) Les entrées des voies tertiaires Elles se composent de deux murets qui viennent ‘pincer’ la chaussée : ils affirment un effet de porte et de seuil, favorable à l’identification résidentielle des cours urbaines. 12 Ils s’accompagnent par des espaces verts et des plantations d‘arbres qui apportent une plus value paysagère et un caractère généreux à l’aménagement. 2.2. Un traitement des modules d’entrées Dans le but de garantir cohérence et qualité à l’aménagement, les entrées aux parcelles seront réalisées en même temps que les travaux de voirie. Elles comportent de façon récurrente : • 2 places de stationnement • un muret implanté en limite intégrant les différents coffrets techniques et éventuellement un éclairage avec détecteur de mouvement Dans le cas où les modules d’entrées seraient jumelés, un petit arbre sera planté en limite afin d’agrémenter et bien identifier l’espace. 2.3. Les espaces verts périphériques et internes LA CEINTURE VERTE 13 Cet espace vert périphérique a plusieurs fonctions. Il permet : • L’intégration de la nouvelle extension urbaine dans le grand paysage • Le stockage temporaire des eaux pluviales • La création d’espaces de détente et récréatifs pour les habitants Ces espaces verts s’inscrivent dans le projet de trame verte régionale. Des essences indigènes et un traitement à caractère écologique y seront favorisés. A l’extrémité sud-est de l’opération, l’espace vert se dilate afin de reculer le front bâti et d’éviter d’avoir un effet d’urbanisation « en pointe » sur l’espace agricole. La surface disponible permet également la création d’un espace vert en creux permettant le stockage temporaire des eaux pluviales lors des forts épisodes pluvieux. Un jeu de mouvements de terrain permet de donner du relief et un aspect ludique à l’aménagement. Enfin, ce secteur de promenade et de rencontre privilégié pourra accueillir quelques bancs, tables de pique-nique, jeux pour enfants, en complément de l’aire de jeux existante Place Saint-Jean. Ces espaces d’une largeur minimale de 10 m comportent : • un chemin piéton traité en sable stabilisé offrant un itinéraire de promenade aux habitants • un talus boisé planté de haies champêtres et d’essences indigènes • une légère dépression ou noue permettant le recueil des eaux pluviales et la diversification des milieux ou biotopes • un espace vert planté d’arbustes qui permet de gérer l’interface avec les fonds de parcelles et d’atténuer l’impact des clôtures. 3. Un programme de mixité d’habitat Le projet prévoit une diversité et une véritable mixité des types d’habitat. 14 Le programme bâti est le suivant : - une vingtaine de logements en collectifs - une vingtaine de logements en individuel groupé (maisons de ville en bande et jumelées) - une quarantaine de lots individuels - une parcelle réservée soit à l’implantation d’un hôtel-restaurant pouvant être, à défaut, subdivisée et commercialisée en lots individuels libres Les différents types d’habitat sont répartis sur l’ensemble de l’opération de sorte à créer une véritable mixité sociale. 4. les mesures relatives à l’environnement 4.1. l’intégration du projet dans la politique de trame verte régionale La frange paysagère Sud et Est aura également un caractère écologique (essences locales, corridor écologique, refuge pour la petite faune…. A ce titre, elle sera intégrée dans le projet de trame verte régionale. 4.2. la gestion des eaux pluviales La gestion raisonnée des eaux pluviales est prise en compte au travers de 4 mesures, notamment : - la réduction des surfaces imperméabilisées (axes secondaires et tertiaires) - la mise en place de citernes de stockage des eaux pluviales pour chaque parcelle individuelle :ces travaux seront pris en charge par la commune (cf. programme de travaux et cahier des charges) - le stockage des eaux pluviales dans les espaces verts de la ceinture verte au sudest de l’opération - la construction de toitures plates végétalisées pour les garages ou annexes ou garages non intégrés dans le volume de la construction, certains permettant de ralentir le ruissellement et de favoriser l’évaporation de l’eau. 4.3. l’aspect énergétique : - un parcellaire qui confère à la plupart des lots une orientation Nord-Sud et par conséquent qui favorise les orientations bioclimatiques, les apports solaires passifs et l’efficacité des captures solaires en toiture - la construction de lots groupés qui réduisent les pertes énergétiques - la production d’eau chaude sanitaire devra se faire au moyen de capteurs solaires en toiture pour les lots individuels 6) Quelles sont les principales contraintes imposées par le lotisseur pour atteindre les objectifs de qualité fixés ? Concernant les maisons individuelles, une seule construction par lot est autorisée. 15 Les sous-sols sont autorisés. Les garages en sous-sol sont autorisés uniquement pour la parcelle de collectifs et l’hôtel restaurant. Pour les maisons individuelles, jumelées ou en bande les garages en sous-sol ainsi que les rampes d’accès à la cave sont interdits. le niveau supérieur de la dalle du rez de chaussée ne devra pas être situé à plus de 0.5 mètre par rapport au niveau fini de la chaussée Hauteur des bâtiments : - Concernant les collectifs et l’hôtel restaurant la hauteur maximale des constructions est soit de 7 m à la gouttière avec un seul niveau de combles aménageables, soit d’une hauteur totale de 9.5 m en cas de toiture plate (hauteur calculée à partir de la partie supérieure de l’acrotère). - Concernant les maisons en bande, les maisons jumelées et les maisons individuellesla hauteur maximale des constructions est de 4.50 m à la gouttière avec un seul niveau de combles aménageables et inférieure à 9 m au faîtage. Pour les maisons à toiture plate, la hauteur ne devra pas excéder 6.50 m Aspects extérieurs Toitures Les toitures seront obligatoirement : - soit à double pan - soit plates Architecture des bâtiments - La forme et le volume des bâtiments seront simples et extérieurement justifiés par des impératifs techniques liés à la nature de la construction. - Les toitures plates sont autorisées. Matériaux et couleurs - Les revêtements de façades et les teintes des ravalements extérieurs seront choisis dans les tons pastel. Les teintes vives sont proscrites. Clôtures - La pose de clôtures en limite d’espace public. La pose de clôtures en grillage torsadé est obligatoire côté espace public en retrait de 1.50 m par rapport à la limite de l’espace public (voirie et espaces verts compris) et sera à la charge du lotisseur. Le lotisseur prendra à sa charge le doublement de ces clôtures par une haie végétale d'une hauteur de 1,50 mètres maximum et cela uniquement le long des voiries publiques (et non le long des espaces verts publics). - La pose de clôtures en limites séparatives. La pose de clôtures n'est pas obligatoire sur limites séparatives. Si clôtures et afin de garantir une unité d'aspect depuis le domaine public, celles-ci seront de couleur vert foncé et en grillage torsadé. 16 Antennes, paraboles Concernant les pylônes, paratonnerres, antennes et les paraboles, leur implantation devra être déterminée dans un souci d'esthétique par leurs formes, leurs couleurs et leurs dispositions et être le moins visibles possible depuis l'espace public L’implantation des panneaux solaires Ne concerne que les maisons individuelles, jumelées et les maisons en bande Chaque acquéreur de lot individuel sera dans l’obligation d’avoir recours à l’installation d’un chauffe eau solaire individuel (panneaux solaires) sur sa toiture. Concernant les maisons en bande, l’installation d’un chauffe eau solaire individuel (panneaux solaires) est fortement recommandée. Le stationnement Concernant les maisons en bande, maisons jumelées et maisons individuelles, il est exigé au minimum 2 places de stationnement par logement dont 1 en garage Concernant l’hôtel restaurant, il est exigé 1 emplacement par chambre et pour un restaurant 1 emplacement pour 10 m2 de salle. Dans le cas d'un hôtel restaurant, ces deux prescriptions sont non cumulatives. Pour un immeuble collectif il est exigé au minimum 2 places de stationnement par logement 7) Pourquoi une parcelle réservée à l’emplacement d’un hôtel restaurant ? Pour palier à la pénurie de l’offre hôtelière dans notre commune et créer des emplois locaux, les élus ont décidé de réserver une parcelle à l’implantation d’un hôtel restaurant. Cette mixité fonctionnelle, habitat et activités économiques, va créer une diversité d’usage et rythmer la vie du lotissement. D’autres activités économiques établissement de bureaux et de services ou commerces locaux sont permis dans le lotissement. Sont par contre interdites les activités suivantes : Les entrepôts commerciaux, les garages de réparation automobile, les constructions à usage agricole. 8) Quel est le planning de l’opération ? L’arrêté de lotir a été délivré par M. le Maire. Des fouilles archéologiques sont encore à prévoir dans la partie sud-ouest de la première tranche, mais ne gêneront en rien les travaux de viabilisation qui vont démarrer au printemps 2008. Les premières maisons commenceront à sortir de terre en septembre octobre 2008, mais d’ores et déjà, les intéressés par un terrain peuvent se faire connaître à la Mairie. La commercialisation en tant que telle débutera dès les premiers mois de 2008. 17 LA PAGE DE LA SMICTOM Pour mieux recycler, trions plus juste Une nouvelle collecte sélective pour 2008 Le 7 novembre dernier, sur la base des excellents résultats des sites pilotes, les élus du Comité Directeur du SMICTOM ont voté à l’unanimité la généralisation de la nouvelle collecte sélective. Ce projet majeur de l’année 2008, débutera dès janvier par des campagnes de contrôle de la qualité des bacs bruns et verts sur l’ensemble du territoire. Pourquoi changer nos habitudes ? Dérèglement climatique, effet de serre, raréfaction des énergies fossiles et de l’eau, baisse de la biodiversité : la planète nous rappelle chaque jour à l’ordre. Si nous voulons préserver notre terre, il faudra changer nos habitudes, notamment en diminuant notre production de déchets et en triant de mieux en mieux. Un tri de qualité est non seulement un geste pour l’environnement, mais aussi une façon de maîtriser l’évolution du coût des déchets. Améliorons ensemble la qualité du tri Aujourd’hui, 70% des déchets sont bien triés, bravo à tous. Il nous faut réduire à présent les 30% d’erreurs de tri qui nous coûtent si cher. Pour relever ce défit, le SMICTOM et les usagers de Witternheim et d’une partie des Communes de Bindernheim, Sainte Marieaux-Mines, Barr et Sélestat ont testé pendant plus de 6 mois de nouveaux dispositifs de collecte sélective. Pour faciliter le geste de tri, les dispositifs de collecte ont été adaptés aux contraintes du type d’habitat. Ainsi, le bac jaune a été maintenu pour le pavillonnaire. Des bacs jaunes verrouillés ont été mis en place dans le centre ville et les petits immeubles. Enfin, des bornes d’apport volontaire ont été installées pour les grands immeubles. Par ailleurs les consignes de tri ont été simplifiées. En ce qui concerne la collecte des ordures ménagères, le bac vert a été remplacé par un bac gris avec la mise en place de nouveaux volumes mieux adaptés aux besoins des habitants. De plus, une campagne de communication de proximité a été organisée afin d’accompagner les usagers dans leurs nouvelles pratiques. Au final, le bilan de cette opération est très positif. Non seulement les habitants ont trié plus, ce qui a permis de récupérer plus de matières, mais ils ont aussi mieux trié. L’ensemble des résultats des sites pilotes sont disponibles sur notre site internet www.smictom-alsacecentrale.fr. 18 Qu’est ce qui va changer en 2008 ? • POUR LES EMBALLAGES MENAGERS RECYCLABLES Un bac jaune pour le pavillonnaire Un bac jaune verrouillé pour les petits immeubles et le centre ville Des bornes jaunes pour les grands immeubles • POUR LES ORDURES MENAGERES Un bac gris avec de nouveaux volumes mieux adaptés aux besoins des habitants • DES CONTROLES ACCRUS DE LA QUALITE DES BACS Généralisation à partir de septembre 2008 Au vu de ces excellents résultats, les élus du SMICTOM ont donc décidé de généraliser cette nouvelle collecte sélective à l’ensemble de notre territoire. Les nouveaux dispositifs seront mis en place progressivement dans chacun des 57 000 foyers à partir de septembre 2008. Tous les foyers devraient être équipés fin du deuxième semestre 2009. Conseils pour mieux trier Afin de vous accompagner dans votre geste de tri, des campagnes de contrôle de la qualité des bacs seront organisées dès janvier 2008. Les bacs bruns ou verts mal triés seront refusés. Aussi pour vous simplifier le geste de tri voici quelques conseils. Conseil N°1 : Avant de jeter un emballage plastique dans votre poubelle brune, posez-vous la question suivante : « Est-ce que c’est une bouteille ou un flacon ? » Si la réponse est non, alors vous devez jeter votre emballage dans le bac vert. Conseil n°2 : Si vous avez un doute sur un déchet, il vaut mieux le jeter dans le bac vert. Vous pouvez également téléphoner au 0 800 77 0 4 13 pour demander conseil à un ambassadeur du tri. Conseil n°3 : Déposez vos emballages ménagers recyclables en vrac dans le bac brun, pas dans des sacs. Conseil n°4 : Afin de limiter les odeurs et de garder propre votre bac vert, mettez vos ordures ménagères dans des sacs poubelles. Information pratique : si vous souhaitez connaître les horaires des déchèteries, une date de rattrapage de collecte ou faire remplacer votre bac ou couvercle cassé, contactez le 0 800 77 04 13 (appel gratuit depuis un poste fixe), un conseiller sera là pour vous répondre. 19 LE VOYAGE DE LA MUSIQUE FANFARE DE DAMBACH LA VILLE A PARIS 14 ET 15 AOUT 1937 Collection Aimé GALL Théophile Bader, né en 1864 à Dambach, fondateur des Galeries Lafayette , reconnaissant envers son village natal et ses habitants, a invité la Musique Fanfare de Dambach la Ville à passer deux jours à Paris en août 1937 . Ida Bloch, Alice Hincker née Ruhlmann, Emile Schaeffer et mon père Joseph Schuhler ont participé à cet événement . Ils sont à l’heure actuelle les seuls acteurs encore en vie . Ils jouissent tous les quatre d’une apparente bonne mémoire et ont raconté avec 20 joie, humour et passion leur périple parisien . La Fanfare s’est rendue à Paris vers la mi-août, les participants n’ont pu me dire avec exactitude la date exacte du voyage. Cependant, l’étude des archives communales et de la Fanfare, ainsi que le témoignage précis de Madeleine Spitz, fille d’un des participants permettent de situer l’événement les samedi 14 et dimanche 15 août. A la même époque, se tenait dans la capitale l’Exposition Universelle et le Palais de Chaillot qu’ils ont pu entreapercevoir a été érigé à l’occasion de cette grande manifestation de prestige mondiale . La délégation dambachoise était conduite par Joseph Muller, maire du village de 1927 à 1945 et président de la Fanfare . Il était accompagné de son épouse et d’Emile Speitel, viceprésident et ancien adjoint au maire . Quelques « Ehrenmitglieder » ( membres sympathisants, invités ou tout simplement habitants du village désirant se joindre au groupe) accompagnaient les musiciens au départ de Dambach : Ida Bloch ( née en 1914 ), représentant la communauté israélite, Suzanne Carl, fille du musicien Alfred Carl, Gabrielle Burrus, Ernest Hummel, vigneroncommerçant, Céleste Beck et son fils Auguste, Auguste Dietrich, Jean Hauller, restaurateur et Germain Nartz, vigneron . Les Dambachois ont pris le train au départ de Dambach le vendredi 13 au soir et arrivent tôt le samedi à la Gare de l’Est à Paris . Deux autobus spécialement affrétés par la famille Bader les attendent et les amènent à leur lieu d’hébergement . La délégation était logée chez des particuliers ou à l’hôtel, notamment au Mirabeau, établissement dirigé par Joseph Legoll, originaire du village et en lien de parenté avec le maire Muller ; mon père, qui avait 17 ans, se rappelle y avoir déjeuné le jour de son arrivée dans la capitale . Avant de gagner le toit des Galeries Lafayette et d’être reçue par Théophile Bader et ses proches, la Fanfare a sillonné la capitale en bus . Elle a, ensuite, défilé sur quelques centaines de mètres dans les rues à proximité du grand magasin, la circulation en rien comparable à celle d’aujourd’hui fut neutralisée par la police pour laisser passage au cortège : situation cocasse qui a marqué les esprits des participants . Ida Bloch, Suzanne Carl et Alice Ruhlmann, en costume traditionnel, ouvraient la marche . Alice Ruhlmann ( née en 1917 ) travaillait et vivait à l’époque à Paris, elle n’a donc pas pris le train au départ de l’Alsace, elle s’est jointe au groupe à Paris pour ces deux journées de festivités . Elle se rappelle très bien que ses patrons de l’époque ont hébergé les musiciens Gaston Zaepffel et Joseph Beyel . Les quatre participants m’ont confirmé que l’accueil fait par Théophile Bader fut chaleureux, royal et en haut en couleurs … et que champagne et petits fours furent généreusement servis sur le toit des Galeries Lafayette . Ce fameux toit, accessible au public, a servi à deux reprises de piste d’atterrissage : en 1919, Jules Védrines, surnommé le « parigot gouailleur », y faisait atterrir son petit avion et en 1948, l’hélicoptère d’André Labarthe s’y posait . Les musiciens avaient payé une partie des frais du voyage . Ils avaient versé au trésorier de la Fanfare la somme de 140 francs ( soit environ 72 € en valeur 2006 ), en une ou plusieurs fois à compter du 4 avril . Le dernier appel de fonds se fit pour la plupart le 7 août, soit quelques jours avant la date du départ vers Paris . 21 La facture globale des frais de transport ( Fahrt nach Paris ) s’éleva à 5482 francs ( 2800 € valeur 2006 ) et une partie des dépenses engagées ( Gesamtausgaben in Paris ) d’un montant de 6409,05 francs ( environ 3300 €) fut pris en charge par la Musique . Ces deux opérations ont été inscrites dans les livres de compte sous la rubrique « Ausgabe » les 20 et 21 août . Trois autres inscriptions figurant dans ce document sont également intéressantes : une facture de 192 francs réglée à Georges Fischer, tailleur à Sélestat ( 7 août ), un achat de galons et de boutons d’uniforme ( Knoepfe ) d’une valeur de 94.50 francs inscrit à la date du 14 août et une somme de 71,50 francs réglée au chapelier Bernard Haug de Sélestat, le 20 août . On peut légitimement penser que les responsables de la Fanfare ont souhaité que leurs éléments se présentent parés de leurs plus beaux atours : uniformes bien sanglés et galonnés, képis droits et rutilants . Les « Ehrenmitglieder » ont, quant à eux, versé une participation au déplacement plus importante que les musiciens . Emile Speitel a réglé 200 francs et les deux Beck, Dietrich, Hummel, Nartz et Hauller, 300 francs chacun . Ida Bloch et Suzanne Carl, ont quant à elles, versé la même contribution que les musiciens ( 140 francs ) . Je n’ai trouvé aucune trace de subventions ou d’aides quelconques versées par la municipalité à la Fanfare . Le nom du maire et de son épouse 22 n’apparaissent pas sur le document comptable de l’association . Le couple Muller a payé intégralement son voyage . Mais lors de la réunion du conseil municipal du 6 décembre 1937, le maire, dans une communication personnelle, souhaite que la municipalité prenne, désormais, en charge ses prochains frais de voyage entrepris pour le compte de la commune . Requête qu’il n’avait jamais formulée en 11 ans de mandat électif en tant que maire du village . Collection Marthe MULLER Cette photo représente Théophile Bader et le maire Joseph Muller . La personne que nous voyons de face et qui se tient aux côtés de Madame Jeanne Bader sur la troisième photo n’a pu être identifiée . De dos, Gabrielle Burrus, nièce du Général Auguste Braun, natif de Dambach, et cousine du capitaine Georges Braun . Gabrielle Burrus aurait été invitée par la fanfare pour sa parfaite connaissance et pratique de la langue française . Joseph Muller, de deux ans le cadet de Théophile Bader, instituteur, puis professeur de collège, avait été élu maire en 1927 . Il fut révoqué par l’autorité allemande en 1940, remplacé par Alphonse Hellmuth, puis par Emile Steyer . Il fut interné au camp de Schirmeck et assigné par la suite à résidence à Saverne . Il fut réinstallé, le 9 février 1945, dans sa fonction de maire jusqu’aux premières élections municipales d’aprèsguerre des 23 et 30 septembre 1945, où il ne se représenta plus . Les deux amis contemplent certainement l’Opéra Garnier, situé place de L’Opéra à un jet de pierre des Galeries Lafayette . Collection Marthe MULLER Nous distinguons sur ce cliché le Chef de Musique, Marcel Meyer, dirigeant sa formation . En arrière plan, Jean Ehlinger, porte-drapeau et qui tint par la suite la grosse caisse au sein du groupe folklorique « Les Joyeux Vignerons » . Le militaire, coiffé d’un képi est Albert Haensler, il a fait carrière dans l’armée . A sa droite, Emile Speitel . Emile Schaeffer ( né en 1915 ) en uniforme, porte lui le calot . Engagé par devancement d’appel, il a servi à Vincennes de 1935 à 1937 dans un régiment de cavalerie, puis comme ordonnance d’un officier . Soldat de 1ère classe, il m’a avoué, avec malice, avoir passé du bon temps sous l’uniforme en région parisienne . Emile Schaeffer s’est joint au groupe à Paris . La Musique Fanfare de Dambach, dont l’origine remonterait à 1866, année figurant sur le drapeau de l’association, comprenait avant guerre une cinquantaine de membres actifs . Elle donnait, chaque année, un grand concert, participait aux diverses manifestations et fêtes locales ( dont la célèbre kilbe ou fête du village d’octobre ) . La kilbe était adjugée, dans les années trente, sur décision du conseil municipal alternativement au corps local des sapeurs pompiers et à la Fanfare. C’est ainsi que l’organisation de la fête de 1937 fut confiée à cette dernière pour un montant forfaitaire de 800 francs. Elle se déroula cette année les 2ème, 3ème et 4ème dimanches, ainsi que le 3ème lundi d’octobre ( délibération du 13 septembre 1937 ) . Cette fête du village fut aussi appelée fête patronale jusqu’en 1933 . La Fanfare formait surtout de jeunes musiciens sous la conduite de ce chef respecté qu’était Marcel Meyer, trompettiste talentueux, successeur de Félix Ehlinger , de Louis et d’Antoine Ruhlmann. Ainsi, le Jour de l’An, la Fanfare montrait son savoir-faire et son talent en donnant l’aubade sous les fenêtres du domicile du maire, de son adjoint et du curé du village, logé dans le presbytère . La Musique, sans mauvaise tendan23 ce, selon Paul Ritleng, curé de Dambach de 1917 à 1953, participait régulièrement aux grandes processions de la Fête-Dieu . En 1937, les musiciens portaient veste et képi, le gilet rouge et le chapeau n’apparurent qu’après la transformation de la musique en groupe folklorique dans les années 1950 . Sachez aussi que les musiciens qui avaient participé au voyage portaient déjà au départ de la gare de Dambach la veste et le képi . Voici la liste des musiciens participants apparaissant sur le livre de compte année 1937 de l’association . Joseph Schuhler l’a complétée en y indiquant, aussi, leur instrument de musique . L’exercice de mémoire n’est pas aussi chose aisée pour un octogénaire et les faits remontent à près de 70 ans . Qu’on lui pardonne tout oubli ou toute erreur . Chef de musique : Marcel Meyer Porte-drapeau : Jean Ehlinger Clarinette : Jules Gall (sous-chef), Laurent Speitel, Paul Nartz, Antoine Ruhlmann Saxophone : Paul Birling, Alfred Weiss Trompette : Albert Neubrand, Victor Zaepffel, Gaston Zaepffel, Alfred Muller, Joseph Beyel, Ernest Ruhlmann, Lucien Hummel, Antoine Ulrich Bugle : Ernest Arnold, Fernand Silber, Jean Muller, Paul Gerber Alto : Alphonse Straub, Ernest Wirth, Joseph Schuhler Barython : Camille Schuhler, Alex Rigassi, Félix Muller, Jean Mersiol Basse : Edmond Schuhler, Joseph Haensler, Paul Clog, Joseph Hauller, Louis Zaepffel, Alfred Carl 24 Trombone : Jean Hauller, Léon Hauller, Alfred Weyh, Paul Haensler Grosse caisse : Alfred Muller Tambour : Lucien Spahn, Joseph Beyel Cymbales : Albert Riehling Flûte : Constantin Pavloff Alfred Weyh et Alfred Muller n’ont pas effectué le voyage ( information confirmée respectivement par sa veuve Marthe Muller et par son fils Robert ) . Le trompettiste Joseph Beyel, Antoine Ruhlmann, Jean Hauller, François Kehr et Constantin Pavloff n’auraient, quant à eux, pas été du déplacement, empêchés pour certains par une incorporation sous les drapeaux . Le tambour Lucien Spahn a cotisé pendant deux mois, mais a finalement renoncé à se joindre au groupe, le trésorier de l’association lui a remboursé la somme de 40 francs en date du 24 octobre . Près de la moitié des musiciens travaillaient principalement la terre ou la vigne, un bon quart était employé par l’usine La Bonnal, tout en exploitant, pour quelques uns, un train de culture . D’autres exerçaient à leur compte comme charron, tonnelier, serrurier ou maçon . Quelques musiciens, peu nombreux, travaillaient en tant que journalier chez des employeurs du village . La troisième photo est intéressante et présente une partie du groupe en compagnie de leurs hôtes . En arrière-plan, vous distinguerez les toits de l’Opéra Garnier . Ida Bloch se rappelle que Théophile Bader se rendait encore à Dambach dans les années vingt voir ses proches et amis . Mais prenant de l’âge, il espaça par la suite ses visites dans son village natal . Collection Marthe MULLER De gauche à droite : Albert Riehling, Alfred Carl, Ida Bloch en costume traditionnel, le chef Marcel Meyer, Suzanne Carl, Jean Muller, le maire Joseph Muller, Alice Ruhlmann portant la coiffe alsacienne, Cécile Muller, épouse du maire, Madame Jeanne Bader, épouse du fondateur des Galeries Lafayette, Gabrielle Burrus ( 2ème à partir de la droite, un bouquet de fleurs à la main ) et, à sa gauche, Paulette, la seconde fille du couple Bader , épouse de Max Heilbronn . Le champagne et un buffet furent servis sur le toit des Galeries Lafayette . Ida Bloch fut conviée à un entretien privé avec Théophile Bader dans son bureau . Il s’enquit auprès d’elle de la communauté israélite établie à Dambach et de quelques proches habitant encore le village . Bader fut un généreux donateur et mécène pour Dambach la Ville . C’est lui qui distribua avant guerre le chocolat du 14 juillet et offrait des livres aux élèves méritants . Il fit également expédier du tissu à la fanfare municipale pour qu’elle puisse renouveler l’uniforme de ses membres . Après l’accueil aux Galeries Lafayette, le groupe se dispersa dans Paris, quelques uns retrouvant là un proche, ici un ami . Ida Bloch se rappelle très bien que son ami Robert Bader, dambachois d’origine établi à Paris, lui fit découvrir la vie nocturne parisienne, elle passa une partie de sa soirée dans la capitale dans un établissement de nuit nommé Le Sphinx … et en costume traditionnel : MER VELA ZIEHE ENS MER ELSASSER SEN ( traduction : nous voulons vous montrer que nous sommes alsa -ciens ) . La seconde journée fut déclarée journée libre . Chacun put apprécier les charmes de Paris , découvrir ses monuments célèbres, mais la plupart des participants en profitèrent pour visiter l’Exposition Universelle . Rendez-vous fut donné le soir même à la Gare de l’Est . Ce furent des journées intenses, riches en émotion et mémorables pour des provinciaux, dont certains découvrirent Paris pour la première fois ( Antoine Ulrich et Joseph Schuhler, les deux plus jeunes participants, avaient à peine 17 ans ) . Madeleine Spitz, qui avait 7 ans en 1937, se rappelle avec émotion que son père Ernest Wirth lui avait ramené de Paris une poupée et un livre ( Bécassine ) achetés aux Galeries Lafayette . 25 Mais déjà se profilait, de plus en plus menaçant, l’hydre nazi qui allait bouleverser notre région, la France et l’Europe toute entière . De jeunes musiciens dambachois durent, comme tant d’autres alsaciens, porter de force l’uniforme allemand . La famille Bader soumise aux lois raciales mises en place par le régime de Vichy fut dépossédée de tous ses biens, les deux filles de Théophile Bader et leurs époux fuirent l’occupant nazi . Le fondateur des Galeries Lafayette resta à Paris où il mourut le 16 mars 1942 à l’âge de 78 ans . coupole des Galeries Lafayette ( photo A.R. 2004 ) Coupole des Galeries Lafayette (Photo A.R. 2004) Philippe Schuhler avril 2004 actualisé en avril 2007 Sources : Articles de Pierre Siegel, ancien secrétaire général de la mairie de Dambach la Ville Archives municipales et délibérations du conseil municipal de Dambach la Ville Livre comptable de La Musique Fanfare de Dambach la Ville ( document fourni par Louis Hauller , ancien chef de musique des Joyeux Vignerons ) Documents des Galeries Lafayette Dambach la Ville - Livre du Centenaire de la Caisse du Crédit Mutuel ( éditions Coprur ) Annuaire 2001 de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Dambach la Ville – Barr – Obernai ( « le catholicisme à Dambach la Ville au XXème siècle » par Claude Muller ) Témoignages personnels de : Madeleine Spitz, Robert Muller, Claude Bader, Aimé Gall et descendants des participants au voyage de 1937 . Merci à Gérard Zippert, maire de Dambach la Ville, qui m’a autorisé à accéder aux archives municipales, à René Bloch et à Louis Hauller . Remerciements chaleureux et sincères à Marthe Muller née Nartz qui m’a permis d’identifier les personnes photographiées . Et à Ida Bloch, à Alice Hincker née Ruhlmann, à Emile Schaeffer et à mon père Joseph Schuhler pour leur témoignage et leur concours . Léone-Noëlle Meyer, la petite-fille de Théophile Bader, conversant avec Ida Bloch, Emile Schaeffer et Joseph Schuhler lors de sa visite à Dambach la Ville, le jeudi 5 avril 2007 Photo R. BLOCH 26 MÉMOIRES DE VIE : Dambach La Ville, cité médiévale Depuis janvier 2007, l’équipe se réunit régulièrement pour finaliser le projet de livre sur Dambach : « Mémoires de vie : Dambach La Ville, cité médiévale » . Cet ouvrage rassemblera essentiellement des photos, documents et témoignages « personnels » sur différents thèmes . La collecte a été fructueuse et nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui nous ont accueillis et prêté leurs « souvenirs » . Les différents documents nous permettent de vous annoncer d’ores et déjà les chapitres que comptera l’ouvrage ( de quelque 200 pages ) : • Dambach au fil des siècles • Le château du Bernstein et la chapelle Saint Sébastien • • • • • • • • • Nos vieilles maisons Autour du vin Une cité active La vie associative Les grands jours Les loisirs Les étapes de la vie La vie quotidienne Ils sont célèbres Nous rappelons que la sortie du livre est prévue courant 2008 . La souscription proposée vous permettra de l’acquérir à un prix préférentiel d’environ 29 €. Si vous avez encore des « trésors », il est encore temps de nous les confier. L’équipe est composée d’Yvette BECK, Francine MIRB, Servais BURRUS, Christine ZAEPFFEL, Claude HAULLER, Anne Rose SILBER, Suzanne MEYER, Philippe SCHUHLER, Annie MICHEL et Christiane SCHEPPLER 27 DEUX DAMBACHOISES SE RENCONTRENT A LONDRES Clémence, 24 ans, est la fille cadette de Suzanne et d’Emile MEYER . Elle a rencontré, à Londres, Pia d’Ebersheim, la fille aînée de Christine et de Vincent MULLER, ce dernier est natif de notre village . Un radieux après-midi de printemps, terrasse du Starbucks café, Leicester square Clémence : Comme je te l’ai expliqué, Philippe m’a demandé d’écrire un court récit de ma vie de dambachoise à Londres. Je me suis dit qu’il serait intéressant de comparer nos expériences. Que fais-tu à Londres ? Pia : Mon université propose à ses étudiants en 3ème année de licence de partir une année à l’étranger en tant qu’assistant de français. J’ai donc postulé pour l’Angleterre et fus acceptée dans une école londonienne près de Westminster abbaye. J’ai commencé à travailler ici début octobre, et mon contrat s’arrêtera en mai. Et toi, que fais-tu ici ? C : J’ai décidé de profiter du fait que, après 4 ans d’études et ma maîtrise d’histoire en poche, je n’étais toujours pas fixée quant au choix d’une profession. J'ai pris contact au cours de l’été 2005 avec une famille anglaise recherchant une jeune fille au pair pour garder ses 2 enfants. Je suis arrivée le 1er octobre 2005, et ai décidé de les quitter en décembre, car l’essentiel de mon temps était dévolu aux tâches ménagères. J’ai donc cherché un travail ainsi qu’un logement. Ce n’est que 2 jours avant de retourner en Alsace pour Noël - je pensais alors rentrer pour de bon - que j’ai trouvé et un emploi et une chambre. J’ai commencé à travailler à MurderOne bookshop en janvier 2006 et y suis toujours. C’est une librairie spécialisée dans les Crime & thrillers (romans policiers et thrillers), les true Crime (documentaires relatifs à tout ce qui est du domaine criminel : mémoires de meurtriers, histoire de la mafia, assassinats divers et variés, analyses psychologiques de tueurs en série, etc.), les Sherlock Holmes (un mannequin plus vrai que nature en vitrine est d’ailleurs une des nombreuses attractions touristiques de la ville), et… la Romance (les romans à l’eau de rose). Je prépare les commandes, remplis les descriptions des nouvelles publications dans nos catalogues (consul- 28 Clémence et Pia (Photo Pia MULLER) tables sur Internet, www.murderone.co.uk), m’occupe de la caisse, range et restocke les étagères. P : Romans policiers et romance ! Drôle d’association ! C : Et question logement, comment ça se passe pour toi ? P : J’adore mon quartier, Camden Town, assez proche du centre ville. Je loue une petite chambre dans un appartement, avec 4 autres personnes (un Néo-zélandais, un et une Anglaise et un Suédois). Nous nous entendons très bien, mais l’appartement n’est pas de 1ère fraicheur (cette semaine : ni machine à laver ni internet). C : Pauvre de toi… P : Mais le quartier est fantastique. Camden héberge le plus grand marché de rues de Londres, ce qui rend le quartier très vivant. D’autre part, il y a de nombreuses salles de concert et des studios d’enregistrements et donc énormément d’artistes et de choses à voir. C : Et en profites-tu ? P : Oui, assez. J’ai d’ailleurs rencontré beaucoup de personnes qui partagent mon goût de la musique live. Mais tu devrais le savoir… Et ton quartier, Hackney, aussi animé que Camden ? des cours de Français contre des cours C : On peut dire ça. Il a été élu le pire endroit d’espagnol avec un collègue, et j’apprends la où vivre pour de nombreux critères, mais guitare. Je vais également beaucoup au cinéest, en réalité, très agréable. C’est un des ma, à des concerts, et sers de guide tourisquartiers les plus cosmopolites et populaires tique dans la ville lorsque j’ai de la visite : les de Londres. J’habite dans un appartement musées sont gratuits, ce qui rend leur accès avec Johanna, une Anglaise. C’est mon 4ème très facile. logement depuis que je suis arrivée, et de P : C’est vrai que les musées gratuits sont une loin le meilleur. Avant de rencontrer Jojo, j’ai bonne chose, étant donné le coût de la vie en aussi expérimenté les colocations, avec 8 à général, surtout en ce qui concerne les loge12 personnes selon les jours. Ma colocataire ments et les transports ! me fait découvrir les mystères de la culC : C’est d’ailleurs une des raisons ture anglaise (Noël avec dinde et pour lesquelles je ne prends Christmas pudding, amour que très peu le métro : extrêdes soap operas (séries télémement cher et inconfortavisées qui continuent ble (sauf pour ceux qui depuis 20 ans), ou encoaiment les contacts re la haute couture humains). anglaise (elle étudie le P : Et question nourritustylisme). Et sinon, re, est ce que la cuisine que fais-tu de ton française ne te manque temps libre (à part pas ? aller à des concerts )? C : En France, on a tous P : Mon emploi du cette idée reçue que l’on temps est très léger mange mal en Angleterre. (22h de cours par semaiLondon Eye, l'oeil orageux C’est en partie faux. Ils ont ne)… de Londres de très bons produits frais C : C’est tout ? Moi j’en fais (Photo Pia MULLER) (fromages, poissons, viandes 35 ! Je vais me faire gronder, (ben oui, l’ex vache folle et l’ancien mais l’enseignement, hein… mouton tremblant), bières…), et la cuisine P : Etre assistante de langue est une très traditionnelle, assez simple, tourne autour de bonne opportunité mais ça ne dure qu’un an quelques plats : le fish & chips (équivalent de ! Et je suis là avant tout pour améliorer mon la carpe frite), les shepherd’s pie (hachis paranglais et je dois parler français pendant mentier au bœuf ou au mouton), le sunday mes leçons. Donc pendant mon temps libre, roast (rôti du dimanche, servi avec la fameuje vais à des concerts, au cinéma ( quand je se sauce à la menthe). Mais les divers cookies trouve des tarifs abordables), je visite des et brownies au chocolat sont aussi délicieux, musées, des galeries, je fais du shopping. de même que le carrot cake, ou le cream tea C : Et tu aimes bien « visiter » les pubs ? : un goûter, composé de scones (une sorte de P :Avec mes colocataires, on se retrouve de brioche) qu’on tartine de clotted cream et de temps en temps au Crown & Goose, le pub confiture, le tout accompagné d’un thé. Et à du coin, très chaleureux et où l’on peut côté de la cuisine anglaise (qui se mange le déguster des bières brassées localement au plus souvent dans les pubs), on trouve une lieu d’une certaine bière alsacienne (brassée abondance d’autres cuisines, asiatiques, pour l’occasion en… Ecosse). Mais européennes, africaines, et de nombreux fast l’inconvénient des pubs, c’est qu’ils ferment food. Et quand j’ai la nostalgie de la cuisine assez tôt, entre 23h et minuit. Et toi, tes loialsacienne, je commande une livraison spésirs ? ciale de munster ! C : Ben je reste chez moi quand il pleut. P : Et moi je viens de recevoir un camemP : Oh, quel dommage ! bert… C : Bon, c’est pas totalement vrai (et il ne C : Que pense-tu de la mixité sociale ? pleut pas tant que ça). Je profite de mon traP : C’est quelque chose qui marque beaucoup vail à la librairie pour assister à des lectures les gens qui arrivent à Londres. La populaet des soirées organisées par les éditeurs tion est extrêmement diverse. Actuellement, pour leurs nouvelles publications. J’échange les plus grandes communautés sont les 29 (Photo Clémence MEYER) Indiens, les Pakistanais, les Bangladeshis, les Nigérians, les Jamaïcains et les Antillais. La Chine et l’Asie du sud-est sont également bien représentées, comme en témoigne Chinatown, quelques rues commerçantes et touristiques en plein centre de Londres. Et depuis l’entrée des anciens pays de l’Est dans l’UE, Londres a vu un afflux massif des ressortissants de ces pays, la Pologne largement en tête. Je pense que ce melting-pot facilite beaucoup les contacts entre les gens. C : Par contre c’est un peu handicapant pour nous : nous sommes venues ici pour améliorer notre anglais, mais Londres est pleine d’étrangers pour qui l’anglais n’est pas la langue maternelle et donc est quelques fois très approximatif. Sans compter le nombre énorme de Français : Londres est la 1ère destination des expatriés français ! P : Tu as raison. Je pense que tout le monde trouve l’ouverture d’esprit très attirante : la grande mixité sociale induit une tolérance plus grande. Les gens sont avant tout jugés pour leurs capacités, et non selon leur origine. C’est une caractéristique de Londres, non, en tant que capitale ? C : A ce que j’ai pu constater, oui. J’ai fait de courts séjours à Oxford, Canterbury, Hastings, ou encore Edinburg en Ecosse, et ai passé 10 jours en Cornouailles l’été passé. La population provinciale est très différente de celle de Londres, sans compter les différents accents… C’est très reposant quand on arrive de Londres de retrouver des bouts de campagne, des rues ‘vides’, car au final la vie à Londres est plutôt stressante. Et toi, es-tu sortie de Londres ? P : Pas encore, mais je vais à Limerick en Irlande ce mois-ci, et Brighton et Manchester sont aussi au programme pour les mois à venir. C : As-tu envie de rester à Londres un peu plus longtemps ? C’est en général ce qui se passe pour les gens qui viennent y passer quelques mois… P : Je vais y passer l’été, et peut –être un peu plus car il me reste encore beaucoup de choses à explorer. C : Tu vas donc découvrir les joies de la recherche d’emploi..! 30 P : Et toi, tes projets ? C : J’ai renouvelé mon contrat d’un an à la librairie, dans le but de continuer à travailler de mon côté. Je pense m’orienter vers l’édition, après avoir vu en quoi consiste le travail en librairie. Et encore des voyages… P : Parce que Les voyages forment la jeunesse ? C : Elémentaire, mon cher Watson. Cette petite conversation a eu lieu ce printemps . Depuis, Pia, 22 ans, a quitté Londres fin juillet . Elle a décidé sur un coup de cœur de préparer son CAPES d’Anglais dans une autre capitale européenne, Montpellier . Pour ma part, je m’apprête à quitter Londres juste à temps pour passer Noël en Alsace . See you soon! *. * à bientôt Une rue de Camden (Photo Pia MULLER) LA CHORALE SAINTE CECILE DE DAMBACH LA VILLE Discours de Monsieur Jean-Louis DIRRINGER, Président de la Chorale Sainte Cécile, en l’honneur de Monsieur Jean STEINBACH à l’occasion de ses 50 années d’activité en qualité de Directeur de la Chorale et d’Organiste de la Paroisse Saint Etienne de Dambach La Ville Dimanche le 25 novembre 2007 Chers invités et amis de la Musique, Au nom de la Chorale Sainte Cécile, je vous souhaite la cordiale bienvenue en cette journée mémorable. Avec tous nos amis mélomanes, nous nous réjouissons de pouvoir célébrer aujourd’hui deux inséparables compagnons : Monsieur Jean Steinbach et son orgue Merklin Schutze. » de Jean Sébastien Bach, du Scarlatti, l’ « Exultate Justi » de Mozart, l’Alléluia de Haendel et bien d’autres chefs d’œuvres plus contemporains encore. Il donne pureté, fraîcheur et assurance à nos voix et invite les fidèles à se laisser porter par cette communion musicale. Souvenez-vous, ils nous ont invités lors d’une récente porte ouverte à partager un peu de leur intimité. Nous avons pu découvrir ainsi toute la richesse de l’instrument, ses tonalités, toutes ses couleurs sonores et les talents de l’artiste dans une atmosphère privilégiée et pleine de convivialité dans notre cathédrale du Vignoble. Cette expérience aura permis à certains d’entre-vous peut-être, de saisir un peu de ce que nous avons la chance de partager ensemble. Avec sa musique, Monsieur Jean Steinbach donne du relief à nos rendez-vous liturgiques ; empathie et poésie musicale au service des textes sacrés. Il maîtrise avec brio tous les claviers et le pédalier inclus. Le récit sur Voix Humaine, Nazard, Cromorne, Flûtes, trompettes, Cornette et autres registres, n’ont plus de secrets pour lui. Il nous impressionne toujours autant lorsqu’il interprète la célèbre Toccata en fa majeur de Widor pour ne citer que cette pièce parmi les plus magistrales. Une passion qu’il partage volontiers avec sa Chorale Sainte Cécile à travers le « Palestrina Mais l’histoire de ces deux complices Monsieur Steinbach et son orgue Merklin Schütze n’en reste pas là. Il fait naître des passions et révèle aussi de nouveaux talents. De studieux élèves, musiciens confirmés, sont issus de cette école. Leurs noms vous sont familiers : ils se nomment Lionel Dielenseger et Pierre Yves Meyer. Pierre Yves qui exerce aujourd’hui ses fonctions aux orgues de l’Eglise d’Eischoffen. Revenons-en à notre infatigable serviteur musical. Monsieur Jean Steinbach a usé de son clavier et de ses registres 7 curés. Sa présence en notre citée fut honorée par 4 premiers magistrats et la chorale aura mis à sa disposition successivement 4 présidents. Sous sa direction précisons encore les 4 concerts qui ont eu lieu sous sa baguette artistique. Notez également que notre Chorale est un chœur à 4 voix. Enfin, sans y aller par 4 chemins, répétitions ou offices, 31 notre Chef, du haut de ses 4 fois 20 printemps, escalade avec toujours autant d’entrain, 2 fois 32 marches par semaine pour rejoindre son instrument. A vous le soin de faire le calcul pour ses 50 ans de fidélité au poste… ! . Pour conclure cet hommage à notre Directeur et organiste dévoué, je le remercie chaleureusement au nom de la Chorale Sainte Cécile - et en vous associant à nos remerciements chère assemblée - pour toutes ces années passées à nos côtés toujours présents, par tous les temps, pour nous, pour les fidèles et en toutes circonstances. MERCI MONSIEUR STEINBACH ! Jean-Louis DIRRINGER Président de La Chorale Sainte Cécile de DAMBACH LA VILLE Jean STEINBACH a reçu, ce même jour, des mains de François MULLER , Vice-Président de l’Union Sainte Cécile, la Médaille d’Or avec Palmes de l’Union Sainte Cécile du Diocèse de Strasbourg . Il a, également, été nommé, par décision du Conseil Municipal en sa séance du 22 octobre 2007, Citoyen d’Honneur de la Commune de Dambach La Ville. 32 L’association « Clic-Clac Dambach » L’association Clic-Clac Dambach créée en juin 2003, est une toute petite association de passionnés de photo et de vidéo qui se bouge pour animer et faire découvrir le village d’une autre façon… Elle propose en effet un jeu fléché permettant à des groupes et des familles de découvrir notre charmant village sur un mode ludique et récréatif : 24 cartes-photos, un plan indiquant le parcours à suivre , et c’est parti pour 1h30 d’observation pour aider la cigogne Eugénie à retrouver le maximum de détails photographiés tout au long du parcours. Le jeu est à retirer tout au long de l’année à l’office du tourisme ou dans l’un de ces trois restaurants : La Vignette, la Couronne, Au raisin d’Or. Un petit cadeau vous sera remis en fin de parcours ! Le jeu est disponible en français, en allemand et en anglais. En 2003, Rund Dum c’est intéressé au jeu « Clic-Clac à Dambach » en faisant un reportage. Mais Clic-Clac c’est aussi faire découvrir d’autres villages, d’autres lieux ou des activités toujours par le biais de la photo ou de la vidéo. L’association a déjà réalisé un DVD qui présente le parc Alsace Aventure de Breitenbach. Elle a exposé ses plus belles photos de Dambach dans la Laube et à Barr… et projeté des diaporamas sur différents thèmes (saisons, fleurs…). 33 ETAT CIVIL 2006 NAISSANCES 05.01.2006 20.02.2006 10.03.2006 22.03.2006 19.04.2006 27.04.2006 27.04.2006 25.05.2006 14.06.2006 21.06.2006 02.07.2006 14.07.2006 21.07.2006 (selon avis communiqués par les communes de naissance) VOGELEISEN Léa GEEL Manon HERMIER Ryan KAUFFER Mazarine JUAREZ Ana ROCHÉ Louis ROCHÉ Paul DE SANTIS Eva MOUNIER-DUCHAMP Martin BAUER Arnold CLOG Cynthia ZAEPFFEL Valentine LAVIGNE Jordan 02.08.2006 24.08.2006 30.08.2006 05.09.2006 10.09.2006 23.09.2006 25.09.2006 08.10.2006 19.10.2006 01.11.2006 15.12.2006 DESCHAMPS Lucie TAGLANG Christopher WINKLER Léo GUNDUZ Berhem BLUMSTEIN Evan WURRY Margot MANGEL Éva COUTURIER Eliott VILLEMIN--WENGER Noé SCOUTHEETEN Elliott CLOG Léo MARIAGES 06.05.2006 10.06.2006 24.06.2006 08.07.2006 15.07.2006 23.09.2006 07.10.2006 07.10.2006 RIGAL François et MEYER Suzanne DIELENSEGER Lionel et LAGARDE Alexa ZAEPFFEL Patrice et BERNHARD Julie NIEDERBERGER Christophe et GIMFELD Laure PRADO Yann et BECK Marie-Laure KALTENBACH Pascal et MATHIS Catherine WEISS Etienne et ANDRE Alexandra HEGE Pierre-André et LELOUVIER Clémence DECES 01.01.2006 09.02.2006 10.02.2006 16.04.2006 28.04.2006 03.05.2006 23.05.2006 07.06.2006 07.07.2006 29.07.2006 07.08.2006 04.08.2006 23.08.2006 22.08.2006 07.10.2006 18.10.2006 25.10.2006 14.11.2006 27.11.2006 18.12.2006 07.12.2006 21.12.2006 Marie-Marthe SCHMITT, veuve HAENSLER Hélène GUTZLER, veuve HARTWEG Christiane LEIPP, épouse ADLOFF Alice MULLER, veuve FILSER Charles BOULANGER Edouard NARTZ Jean-Pierre LUSTIG Doriane REINBOLT Muriel HAENSLER, épouse BRUNSTEIN Marie Marguerite MATHERN, veuve PFLUGER Marie Lucie WALTER, veuve GAMBERT Marie Thérèse GOEPFERT, veuve PORO Joséphine Lucie SCHATZ, veuve DEPLANO Eric HORR Augustine MANSER, veuve HEBERLE Lucie SCHUHLER, veuve WACH Emile SPEITEL Ladislav BUNCIAK Marcelle HERTRICH, veuve MEISTERS Bruno FREY Nadine LACHAISE, épouse ZEUGMANN Oscar BRUGGER 34 ETAT CIVIL 2007 NAISSANCES 08.01.2007 15.01.2007 24.01.2007 26.01.2007 13.02.2007 01.03.2007 01.04.2007 02.04.2007 25.04.2007 28.06.2007 30.06.2007 09.07.2007 13.07.2007 04.08.2007 28.09.2007 29.09.2007 07.11.2007 24.11.2007 VECCHIATO Noah HEGE Jean LEUTHNER Emile JAEGER Yohan QUENTIN Gaëlle KAMM Laurine ZAMOLO Sandro MAGOULES Oscar WOLLENBURGER Jade MARIAGES DECES (selon avis communiqués par les communes de naissance) ZAEPFFEL Nathan GANJOUEFF Andreas REMETTER Noa PALACIN Julie COLNET Hippolyte JELLY Clovis BOUIN Solène STEMPFER Seth GISSELBRECHT Eliot 03.03.2007 VAN CANT Ivan et DIERCKX Coralie 23.03.2007 27.07.2007 PETTERMANN Didier et MARGOTTE Elodie JACOB Guy et AUBERT Christelle 18.08.2007 25.08.2007 ZIPPERT Thomas et BATTINGER Séverine DEGLIN Yannick et PFLIEGER Aurélie 30.01.2007 03.02.2007 Adèle GRANDIDIER, veuve VOGEL Oscar THOMAS 14.02.2007 Fernand RUHLMANN 28.02.2007 07.04.2007 Liliane HURSCHEL, veuve WITZ Marie Madeleine CLAVELIN, veuve MEYER 25.04.2007 28.04.2007 Albertine SPIRI, veuve VONNÉ Gérard VOGELEISEN 15.05.2007 15.06.2007 Henri EPP Denise WALTER, veuve JOSEPH 20.08.2007 20.08.2007 Florent BAUER Adolphe CLOG 30.08.2007 02.09.2007 Pierre BECK Joseph ARNOLD 12.09.2007 09.10.2007 Léon WURTZ Charles GERBER 31.10.2007 05.11.2007 Josée HERRBACH, épouse RUHLMANN Justin SCHUHLER 13.11.2007 27.11.2007 Martina SEYLLER, veuve NEUBRAND Joséphine NEFF, veuve GERBER 35 MAIRIE DE DAM PROGRAMME DES MA (sous réserve de Jeudi 10 janvier Vendredi 11 janvier Samedi 12 janvier Vendredi 18 janvier Vendredi 25 janvier Samedi 26 janvier Dimanche 27 janvier Jeudi 7 février Samedi 9 février Mardi 12 février Dimanche 2 mars Jeudi 6 mars Samedi 8 mars Dimanche 9 mars Vendredi 14 mars Dimanche 16 mars Vendredi 21 mars Vendredi 28 mars Dimanche 30 mars Jeudi 3 avril Mardi 8 avril Dimanche 20 avril Samedi 26 et Dimanche 27 avril Dimanche 27 avril Mercredi 30 avril Jeudi 1er Mai Jeudi 8 mai Dimanche 11 mai Dimanche 25 mai Rencontre – Nouvelle Jeunesse Assemblée Générale – Confrérie St Sébastien Crémation des sapins – Amicale des Sapeurs-Pompiers Assemblée Générale – Syndicat Viticole Assemblée Générale – Chorale Ste Cécile Fête Ste Barbe – Amicale des Sapeurs-Pompiers Assemblée Générale – Anciens Combattants U.N.C. Assemblée Générale – Nouvelle Jeunesse Soirée Familiale – CSF-APFS Assemblée Générale – A.G.F. Déjeuner dansant – A.G.F. Rencontre – Nouvelle Jeunesse Bol de Riz – Paroisse 1er Tour des Elections Municipales et Cantonales Audition semestrielle – Ecole de Musique 2ème Tour des Elections Municipales et Cantonales Loto du football – Gymnase Assemblée Générale – Christy’s Country Club Assemblée Générale – Club Vosgien Rencontre – Nouvelle Jeunesse Don du Sang Concours de Pêche – A.P.P. Pierres et Vins de granite – Confrérie des Bienheureux Pêche interne – A.P.P. Sortie nocturne – Club Vosgien Marché aux puces – Tennis-Club Armistice 1945 Rencontre – Nouvelle Jeunesse Profession de Foi Fête Dieu Waldmeisterfest 36 BACH-LA-VILLE ANIFESTATIONS 2008 e modifications) Jeudi 5 juin Mardi 17 juin Samedi 21 juin Samedi 28 juin Samedi 5 juillet Samedi 5 juillet et Dimanche 6 juillet Samedi 12 juillet Lundi 14 juillet Samedi 26 juillet Vendredi 15 août et Samedi 16 août Lundi 25 août Jeudi 4 septembre Dimanche 7 septembre Jeudi 2 octobre Dimanche 19 octobre Mardi 4 novembre Jeudi 6 novembre Dimanche 9 novembre Mardi 11 novembre Samedi 15 novembre Dimanche 16 novembre Samedi 22 novembre Dimanche 23 novembre Jeudi 4 décembre Vendredi 5 décembre Dimanche 7 décembre Mardi 9 décembre Samedi 20 décembre Rencontre – Nouvelle Jeunesse Assemblée Générale –U.S.D. (Club House) Audition de fin d’année – Ecole de Musique Fête de la Musique Soirée amicale - Chorale Ste. Cécile Nuit du Vin Week-end dans les Alpes – Club Vosgien Retraite aux flambeaux – Sapeurs-Pompiers Fête Nationale Fête de l’Ours – A.G.F. Eurovin Don du sang Rencontre – Nouvelle Jeunesse Messe à la Waldkapelle Rencontre – Nouvelle Jeunesse Sortie Jeunes – Club Vosgien Don du Sang Rencontre – Nouvelle Jeunesse Sortie Patrimoine – Club Vosgien Armistice Assemblée Générale – Tennis-Club Vente de charité – Nouvelle-Jeunesse Soirée familiale – Club-Vosgien Fête Ste Cécile Repas de Noël – Nouvelle-Jeunesse Hommage aux Morts d’Afrique du Nord – U.N.C. Fête St Nicolas – CSF-APFS Noël des Ainés Concert de Noël 37 PAGES PRATIQUES Commune de Dambach-la-Ville 11 place du marché 67 650 Dambach-la-Ville tel : 03 88 92 41 05 fax : 03 88 92 60 09 mail :[email protected] horaires d’ouverture au public : lundi-mardi-jeudi : 8h-12h et 14h-17h mercredi vendredi : 8h-12h samedi : 8h-10h Monsieur le Maire reçoit tous les jours sur rendez-vous Documents administratifs : Fiche d’état civil : elle n’existe plus, elle est remplacée par la photocopie du livret de famille ou de la carte d’identité ou de l’extrait d’acte de naissance. Extrait de naissance : Délivrée à la mairie du lieu de naissance, validité 3 mois Indiquer la date de naissance, le nom et le prénom (nom de jeune fille pour les femmes mariées). Joindre une enveloppe timbrée à votre adresse. Copie conforme : elle est supprimée. Il suffit désormais de fournir une photocopie lisible du document original. Seuls les documents destinés à l’étranger restent à certifier conformes. Livret de famille : délivré par la mairie lors du mariage. En cas de perte ou de vol, possibilité 38 d’obtenir un duplicata à la mairie du lieu de mariage. En cas de divorce, l’ex-conjoint pourra obtenir un duplicata. Extrait du casier judiciaire : • Bulletin n°3 : formulaire disponible en mairie. • Autres demandes : CASIER JUDICIAIRE NATIONAL, 44317 Nantes cedex 3 : délai de deux semaines environ par voie postale ordinaire, ou à l’adresse internet suivante : http://www.cjn.justice.gouv.fr : délai d’une semaine par voie postale ordinaire ➯ envoyer une lettre en indiquant vos noms de naissance et d'usage notamment pour les femmes mariées, prénoms, date et lieu de naissance et l'adresse où doit être envoyé le bulletin. Carte d’identité : gratuite,validité 10 ans Formulaire à demander à la mairie du domicilie uniquement : copie intégrale de l’acte de naissance pour les adultes ou photocopie du livret de famille des parents pour les mineurs, 2 photos d’identités, 1 justificatif de domicile. Passeport : timbre fiscal de 60 € pour les adultes (validité 10 ans), 30 € pour les mineurs âgés de 15 ans et plus (validité 5 ans). Gratuit pour les moins de 15 ans. Formulaire à demander à la Mairie du domicile uniquement. Liste des pièces à fournir : copie intégrale de l’acte de naissance, deux photographies récentes et ressemblantes au jour du dépôt de la demande conformes à la norme ISO/IEC 19794-5), 1 justificatif de domicile, la photocopie d’une pièce officielle avec photocopie intégrale de l’acte de naissance, deux photographies récentes et ressemblantes au jour du dépôt de la demande conformes à la norme ISO/IEC 19794-5), 1 justificatif de domicile, la photocopie d’une pièce officielle avec photo. Sortie du territoire : délivré pour les mineurs à la mairie du domicile, validité 5 ans Livret de famille + carte d’identité. En cas de divorce, copie du jugement. Extrait acte de décès : délivré à la Mairie du lieu de décès ou du lieu de domiciliation au moment du décès. Indiquer la date du décès, nom, prénom et joindre une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse. Extrait acte de mariage : gratuit à la mairie du lieu de mariage. Indiquer la date du mariage, vos noms et prénoms. Joindre une enveloppe timbrée à votre adresse Carte d’électeur : inscription sur la liste électorale de la commune du domicile entre le 1er septembre et le 31 décembre de l’année. Justificatif de domicile, pièce d’identité, avoir 18 ans révolus ou les avoir avant le 28 février de l’année suivante . Peut être électeur, toute personne résidant depuis au mois 6 mois dans la commune et/ou payant un impôt local. Adresses utiles : Urbanisme : • DDE : Subdivision de Barr : 15 avenue de la Gare – BP 6867142 Barr cedex Tél : 03.88.58.59.30. Horaires d’ouverture : 8 h 0 0 – 1 2 h 0 0 / 1 3 h 0 0 – 17 h 0 0 h t t p : / / w w w . b a s rhin.equipement.gouv.fr • CAUE : Conseil en Architecture, Urbanisme et environnement : sur rendez-vous à la Mairie de Barr(03 88 08 66 66), Mme METZ, poste 74 • SDAU : Service Départemental d’Aménagement et d’Urbanisme, Antenne Sud, 53, rue de Sélestat – 67210 obernai. Tél. 03 88 47 02 20. • GAZ de France : Dépannage : 0810 433 068 Travaux et réseaux : 03 89 35 18 58 Services clients : 0810 389 300 Difficultés financières : 0800 650 309 Eau et Assainissement : Tous services: 03 88 19 29 19 Assistance technique ( problèmes techniques et fuites) : 03 88 74 41 41 Ordures ménagères : Tout changement dans la composition du foyer est à signaler Facturation : Communauté de Communes : 12 avenue du Général De Gaulle 67650 Dambach-la-Ville 39 tél : 03 88 92 44 07 fax : 03 88 92 43 45 mail : [email protected] Collecte : SMICTOM : 2, rue des Vosges - B.P. 12 - 67750 SCHERWILLER Tél. 03 88 92 27 19 - Fax 03 88 92 27 01 Déchetterie Scherwiller : même adresse [email protected] www.smictom-alsacecentrale.fr Piles usagées : hall d’entrée de la Mairie aux horaires d’ouverture Lunettes : hall d’entrée de la Mairie aux horaires d’ouverture Huiles usagées, benne à verre : cour de l’atelier municipal 67140 Andlau, tel 03 88 08 03 05, fax 03 88 08 88 38 mail : [email protected] Aide Sociale : • Assistante sociale : 3ème jeudi du mois de 9h à 10 h30 Droit : Notaire : vendredi de 11h à 12 h Transport à la Demande : entre les 20 communes du Pays de Barr et du Bernstein TAXICO : 03 88 08 28 46 Elections Municipales et Cantonales 2008 Elles auront lieu les 9 et 16 mars 2008. Les ressortissants étrangers de l’Union Européenne peuvent participer aux élections municipales et s’inscrire sur la liste électorale complémentaire dans les mêmes délais et les mêmes conditions de résidence ou de paiement d’impôts locaux que les personnes de nationalité française sur la liste générale. Tourisme OT Barr Bernstein, Bureau de Dambach : 11 place du marché, 67650 Dambach la Ville tel 03 88 92 61 00 mail : [email protected] Repas à la Maison de Retraite Les personnes de 70 ans et plus ont la possibilité de prendre le repas à la Maison de Retraite. Pour cela, il suffit d’acheter des tickets-repas au Secrétariat de la Mairie. Prix du repas : 4,85 €. Bibliothèque : 12, rue du Général de Gaulle. Tél. 03 88 92 62 67, mail : [email protected] Recensement militaire Le recensement militaire est obligatoire à 16 ans. Depuis le 1er. janvier 1999, tous les jeunes Français, garçons et filles, doivent se faire recenser à la Mairie de leur domicile. Cette obligation légale est à effectuer dans les trois mois qui suivent le 16ème anniversaire. Pièces à présenter : livret de famille des parents, carte d’identité. PERMANENCES EN MAIRIE Petite Enfance : • Relais Assistante Maternelle : en mairie de Dambach-la-Ville, les mardi du 16 au 31 de 9h à 11h Françoise GERBER, 13 rue du Docteur Stolz, 40 A MÉDITER Au début du siècle dernier, Eugène HELWIG (1874-1968) père de Charles HELWIG (1905-2004) et grand-père de Christiane FRIEDRICH, née HELWIG, notre conseillère municipale, est en poste à la maison forestière du « Hirschtal » au fin fond de la vallée de la ZORN, côté lorrain. wagonnet, les deux forestiers rejoignent en toute quiétude la vallée, quand soudain deux bœufs imposants, plantés entre les rails, leur barrent la voie ! Grincements de freins, le véhicule stoppe. L’Homme et la Bête sont face à face, immobiles les yeux dans les yeux . Qui cédera ? Un chemin de fer à voie étroite (« Waldbahn ») construit vers la fin du 19ème siècle est alors en service et achemine les bois exploités vers les scieries des hautes vallées de la SARRE et de la ZORN ainsi que vers la gare d’ABRESCHWILLER . Soudain le premier des quadrupèdes balance de gauche à droite ses immenses cornes, puis quitte posément les rails pour reprendre sa marche ascendante, suivi de son congénère . Les travailleurs de la forêt (bûcherons, ouvriers, débardeurs avec leurs bêtes) montent en début de semaine vers les sommets pour regagner le samedi, leurs domiciles. Souvent ils utilisent les wagonnets de la « Waldbahn » qui leur épargnent fatigue et perte de temps . Et le wagonnet de reprendre sa descente. Le «Forstmeister» rompt alors le silence en s’adressant à son forestier : « Siehst du Eugen, der Klügere gibt nach »*. D’après un récit de Charles HELWIG, avec l’autorisation de Madame FRIEDRICH . * « Vois-tu Eugène, le plus intelligent cède » ! Voilà Eugène HELWIG en tournée avec son supérieur (Forstmeister). Confortablement installés sur un A.R. 41 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION GERARD ZIPPERT COMITE DE REDACTION MAURICE SCHALCK PHILIPPE SCHUHLER NUMERO DISPONIBLE SUR www.pays-de-barr.com IMPRESSION STAHL IMPRIM 03 88 58 49 39 Photos couverture JC NEUBRAND