SOMMAIRE - Dambach-la

Transcription

SOMMAIRE - Dambach-la
DECEMBRE 2007
N° 7
SOMMAIRE
• LE MOT DU MAIRE
• LE LOTISSEMENT
« LES PRES FLEURIS »
• LA PAGE DU SMICTOM
• LE VOYAGE DE LA MUSIQUE-FANFARE
A PARIS EN 1937
• MEMOIRES DE VIE
• ITINERAIRE :
DE DAMBACH A LONDRES
• JEAN STEINBACH, ORGANISTE ET
DIRECTEUR DE LA CHORALE
SAINTE CECILE
• L’ASSOCIATION « CLIC-CLAC »
• ETAT CIVIL
• LES MANIFESTATIONS 2008
• PAGES PRATIQUES
• A MEDITER
LE MOT DU MAIRE
C
e printemps nous avons eu la joie
d’accueillir Madame Léone-Noëlle MEYER, la
petite- fille de notre illustre concitoyen,
Théophile BADER.
Sa visite a été un moment de grande émotion
pour elle comme pour mes collègues et moimême : elle découvrait avec ses fils, en plus
des souvenirs de famille comme la maison
natale et la maison de prière de son aïeul, la
beauté de notre ville qui s’est littéralement
imposée à elle et à ses invités, par ce matin
radieux du 5 avril 2007 !
Beauté que la cité s’est forgée au fil des siècles, à travers ses places fleuries et ruelles
tortueuses, sans plan d’urbanisme préconçu,
sans l’intervention de quelque architecte
aussi anonyme que talentueux, mais révélant
une harmonie d’ensemble qui s’impose
d’emblée, avec sa place du marché, ses maisons à colombages, ses murs d’enceinte et ses
portes !
Emotion partagée avec la population et les
enfants des écoles, lorsque DAVID, le fils rabbin, a lu la Prière des Morts dans l’ancienne
synagogue en l’honneur de son arrière
grand-père, mort à Paris pendant
l’Occupation.
Emotion enfin du maire devant la générosité
de cette grande dame qui s’est proposée en
toute simplicité, et tout naturellement, de
parfaire la beauté de notre patrimoine qu’elle
venait de découvrir et qu’elle a immédiatement adopté !
Et cette beauté de notre cité, le Conseil
Municipal a bien l’intention de la retranscrire, en termes du 21ème Siècle, dans les réalisations immobilières du lotissement LES
PRES FLEURIS !
Après la création du giratoire, qui marquera
désormais la nouvelle entrée est de la ville, le
nouveau lotissement sera doté d’une trame
viaire structurée et hiérarchisée, avec des
espaces verts, lieux de détente et de rencontres de liaisons piétonnes entre la ceinture
verte et les quartiers voisins pour privilégier
avant tout le bien-être des futurs habitants.
LA GAZETTE vous en parlera longuement.
Je tiens ici à remercier bien sincèrement tous
les propriétaires qui ont donné la préférence
à la Commune pour l’acquisition de leurs terrains à un prix raisonnable pour lui permettre de mettre sur pied, avec l’Aménageur, un
plan d’urbanisme totalement novateur.
Léone-Noëlle MEYER et Gérard ZIPPERT
(photo R. BLOCH)
La restructuration immobilière du centreville ne sera pas oubliée pour autant ! En
effet, le Conseil général et l’A.N.A.H. ont mis
en place un dispositif nommé « Programme
d’Intérêt Général » qui vise à encourager les
propriétaires à mener des opérations de création de logements locatifs dans les bâtiments
existants – granges, combles, anciens locaux
artisanaux – ou à agrandir des logements
existants à des fins locatives. Des aides financières importantes peuvent être accordées
sous certaines conditions. Le groupe DOMIAL
est chargé de vous conseiller.
A vous tous, chers Dambachois, qui m’avez
demandé quand paraîtra la nouvelle GAZETTE DE DAMBACH. Eh bien, la voilà ! Et
comme d’habitude sa lecture sera instructive
et intéressante. Un grand merci à notre rédacteur en chef Philippe et à tous ses collaborateurs.
A vous-même, cher Lecteur, à vos proches,
ainsi qu’à toute votre famille, je souhaite
d’excellentes Fêtes de fin d’année, « un a gueti
rutsch ins Neïa » !
Votre Maire,
Gérard ZIPPERT
1
LE LOTISSEMENT « LES PRES FLEURIS »
Le Lotissement : La série télévisée
Desperate Housewives l’a remis à la
mode et il est le rêve de nombreuses
familles. Le lotissement représente
pour beaucoup, le début d’une nouvelle vie, avec un terrain et une maison à soi.
Mais si le lotissement est un mode
d’aménagement plébiscité par une
large frange de la population dont
c’est souvent le seul moyen de devenir propriétaire, il faut savoir également qu’il est très fréquemment fustigé par les professionnels de
l’urbanisme, qui condamnent des
lotissements repliés sur eux-mêmes,
véritables « verrues » urbaines, et
plus encore par les défenseurs de
l’environnement qui ne cessent de
lui reprocher d’engloutir sans retenue les espaces naturels nous restant.
Nous portons tous à notre cité, un
attachement qui est lié à la beauté du
lieu, à la qualité de l’espace dans
lequel nous vivons, à l’architecture
intra-muros qui ne cesse de nous
émouvoir. Cette beauté, cette qualité
et cette architecture participent par
ailleurs à notre richesse économique.
Ne sommes nous pas une des premières destinations touristiques en
Alsace ?
Nous ne pouvons pas, aujourd’hui,
nous permettrent de défigurer cette
harmonie. Trop de giratoires, de
pavillons qui se multiplient à l’infini,
de bâtiments industriels qui poussent comme des champignons, des
champs de maïs qui s’étalent à perte
2
de vue, dénaturent déjà tellement
notre belle région.
Osons le dire ! Par le mitage, par
l’étalement pavillonnaire, nous
avons, nous aussi, chez nous à
Dambach la Ville, commencé depuis
des décennies, à détruire le paysage,
à mettre à mal l’identité des lieux, et
par ce biais, à rendre difficile le sentiment d’appartenance à notre collectivité dambachoise.
N’en rajoutons pas, mais un lotissement, une fois construit, est irréversible. Et force est de constater, - sans
jeter la pierre aux propriétaires qui y
ont édifié leur demeure et qui,
comme tout le monde, étaient
confrontés à la dure loi du portemonnaie -, la piètre qualité de
l’urbanisme des lotissements précédents et le manque de talent des
architectes des constructions qui
sont sorties de terre à l’époque.
Aucun détail surprenant, aucune
recherche, les façades font parfois
figure de verrues en rompant
l’harmonie de la rue, si toutefois
celle-ci existe ! Sûr que dans cent ans,
aucun touriste ne se risquera à venir
ici, visiter ces lieux. A moins que,
maso, il ne vienne s’exalter devant
l’incapacité des hommes du XXème
siècle à bâtir du beau.
Ayons aussi l’honnêteté de reconnaître que ce tout ceci est le résultat
d’une offre de terrain pas ou peu
chère, le lotissement devant avant
tout permettre à nos concitoyens, de
toutes origines sociales, d’accéder à
leur rêve de maison individuelle.
Faut-il en vouloir pour autant à nos
prédécesseurs à la tête de la commune d’avoir, à certains moments, offert
cette alternative à leurs administrés
ou d’avoir manqué d’audace dans la
conception de leurs lotissements ?
Certes non, ils ont répondu à une
attente de la population à une
époque où ces réalisations n’étaient
pas conçues comme de véritables
projets urbains et de société, à une
époque
où,
promouvoir
l’environnement et l’aménagement
durable n’était pas une priorité.
Ne faisons donc pas l’erreur de
reproduire les caractéristiques des
lotissements d’hier : cités-dortoir,
espaces sans âmes, répétitivité, uniformité,, banalité architecturale,
absence d’espaces publics et de rencontre, etc., et pensons également à
la densification de l’habitat qui
devrait être la marque de notre
temps.
Pour que Dambach la ville reste ce
qu’elle est aujourd’hui, enviée, admirée et visitée, nous nous devons
d’offrir à nos administrés intramuros, un habitat soucieux du
contexte historique et de l’identité
des lieux, à nos futurs acquéreurs
dans le lotissement « les prés fleuris »
un quartier qui favorise le « vivre
ensemble », des espaces publics et
un cadre de vie de qualité dans
lequel il fait bon vivre, un lieu ou se
mêlent bâtiments publics et privés,
et un projet où l’architecture et
l’environnement constituent le patrimoine de demain.
mouvoir dans le cadre de ce nouveau lotissement « les prés fleuris »
des réalisations de qualité et accessibles au plus grand nombre. A
notre aménageur « SAREST », notre
bureau paysager « ATELIER DU PAYSAGE », notre bureau d’études «
BEREST », à nos côtés, de le penser
et de le composer.
Ce lotissement qui sortira de terre
demain fera notre décor d’aprèsdemain et c’est avec ces prestataires
choisis parmi d’autres, autant en
raison de leurs compétences et de
leur professionnalisme que de leur
volonté d’être avant tout des «
accompagnateurs » de la commune
et non des aménageurs souhaitant
avant tout maximaliser leur marge
et réduire au minimum leurs investissements, que nous, élus, avons
pris nos responsabilités, en exigeant
les aménagements qui nous semblaient essentiels pour structurer le
quartier et assurer la qualité de son
cadre de vie, en définissant la palette des formules d’habitation, le
degré de mixité, et la manière
d’intégrer les choix techniques et
paysagers.
Tout aura été mis en œuvre pour
relever un des défis majeurs de
cette mandature : réaliser un lotissement axé sur l’aménagement, le
développement durable et la qualité
de vie, un lotissement du futur, un
lotissement pas comme les « autres » !
Dominique MULLER
Adjoint au Maire
en charge de l’urbanisme
Vos élus ont décidé de mettre en
œuvre
tous
ces
principes,
d’impulser, de réguler et de pro-
3
LE LOTISSEMENT « LES PRES FLEURIS »,
UN LOTISSEMENT NOVATEUR EN 8 QUESTIONS
1) Qui sont nos partenaires pour cette opération ?
- Lotisseur :
• SAREST
34 rue du Wacken
67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 14 88 14
- Bureau paysager :
• Atelier du Paysage – Alsace
1 rue Victor Hugo
68110 ILLZACH
Tél.: 03 89 66 09
www.atelier-du-paysage.fr
- Bureau d’études :
• BEREST
8 rue du Girlenhirsch
BP 30012
67401 ILLKIRCH Cedex
Tél.: 03 88 65 36 06
www.berest.fr
4
2) Qu’est-ce qui a motivé le choix
d’un lotisseur ?
Pour répondre aux exigences que nous
avons évoquées plus haut et aboutir à
une urbanisation de qualité, nous
nous devions de confier la réalisation
du lotissement à un aménageur. Un tel
projet doit être géré et commercialisé
par un professionnel. La commune
évite ainsi la gestion tant de la réalisation que de la commercialisation. En
outre elle ne supporte aucun frais
financier, seul l’achat des terrains qui
n’étaient pas sa propriété à l’origine du
projet lui incombant. L’ensemble des
terrains est revendu au lotisseur dès
que ce dernier est en possession de
l’arrêté de lotir.
On pourrait reprocher à la commune
de ne plus avoir la maîtrise de
l’opération. Certes, mais dans toutes
les phases de l’opération, conception,
réalisation, commercialisation, réalisation, elle s’investit pleinement.
N’oublions pas qu’elle aura la pleine
propriété des équipements rétrocédés,
qu’elle supportera seule tous les frais
d’entretien ultérieurs de la voirie, des
réseaux et autres équipements réalisés
et qu’elle assumera la gestion ultérieure des relations avec les co-lotis. La
commune a donc tout intérêt à garder
la main sur le déroulement de
l’opération.
Pour ce faire, une Commission
Lotissement a spécialement été créée
au sein du conseil municipal. Cette
Commission s’est régulièrement réunie
avec le lotisseur, le bureau paysager et
le bureau d’études pour, après un an
d’études, aboutir à un dossier lotissement. Tout au long de cette phase le
conseil municipal en entier a régulièrement été informé de l’évolution des travaux. Ce partenariat entre élus et aménageur se poursuivra lors des phases
commercialisation et réalisation.
3) Pourquoi ce choix d’emplacement ?
Les zones d’habitation sont définies
par un document d’urbanisme : le
POS. Ce document décide du règlement qui s’applique à chaque zone.
Celle qui correspond à une zone à lotir
est caractérisée par les lettres NA :
Zone à urbaniser, et permet la réalisation de lotissements. Ces lettres sont
affectées des chiffres I ou II qui déterminent la priorité de l’aménagement
dans le temps. Ainsi une zone INA est
à urbaniser avant une zone IINA. Pour
en inverser l’ordre d’exécution une
modification du POS est nécessaire. Ce
qui dut être fait pour permettre une
extension le plus à l’est.
Pourquoi alors une extension à l’Est,
alors qu’une zone INA est disponible
en l’état au Sud de la deuxième tranche du lotissement Wasen au lieu-dit «
Neurweg »? Cette situation ayant en
plus l’avantage de ne pas étendre les
habitations trop vers l’est, en sachant
qu’un nouveau quartier déconnecté du
noyau urbain principal pose inévitablement quelques problèmes. Ce fut
également le premier réflexe de vos
élus que de prévoir la future extension
du lotissement dans cette partie de
notre territoire. Les premières études
de faisabilité nous font malheureusement rapidement déchanter. En effet,
ces terrains sont, au niveau altimétrie,
situés trop bas pour être raccordés au
réseau d’assainissement en place le
long de la route d’Ebersheim. A moins
de coûteux travaux pour la réalisation
d’une
station
de
relevage,
l’implantation du lotissement à
l’endroit prévu n’est pas envisageable.
D’autant plus qu’il est prévu, dans le
futur, un nouveau collecteur passant
au sud de l’actuel lotissement et qui
permettra, dès sa réalisation, le raccordement de cette zone. Cette option au
sud de la deuxième tranche est donc
abandonnée au profit d’une implanta-
5
tion au sud-est et à l’est des premières
et troisièmes tranches du lotissement
Wasen. A partir de ce moment, il
devient évident de commencer la viabilisation par la partie située le plus à
l’est pour ne pas avoir à créer inutilement des voiries et des réseaux, en se
rappelant que le POS impose l’accès
au lotissement par un giratoire au
droit de l’ancienne station d’épuration.
Cette solution n’est pas sans créer
d’autres problèmes. Bien que les terrains soient situés dans une zone à
urbaniser, ils n’appartiennent pas forcément à la commune, à fortiori ceux
situés en zone IINA. La commune a du
acquérir une grande partie de ces terrains utiles au futur lotissement. On
peut saluer au passage le civisme des
propriétaires vendeurs qui n’ont pas
fait opposition à la transaction, allant
jusqu’à refuser une offre alléchante
d’un promoteur privé.
4) Quelle est la configuration générale du lotissement ?
La zone à lotir au sud et au sud-est des
premières et troisièmes tranches du
lotissement « Wasen » s’étend sur une
superficie totale de 16 ha. Autant il
était indispensable de lancer les études préliminaires et mener une
réflexion sur l’ensemble de la zone,
autant il était évidemment impensable
de lotir une telle surface dans un laps
de temps inférieur à 20 ans. Imaginons
un instant, les conséquences que cela
aurait pu avoir : afflux de population
important, nombreux enfants à scolariser, écoles à agrandir ou à reconstruire, infrastructures routières à rénover,
nouveaux services à la population à
6
créer, etc.… Il fut donc décidé de
s’attaquer à une première tranche opérationnelle de 6ha. Première opération
elle-même divisée en deux tranches
d’exécution, la deuxième pouvant
démarrer dès la première complète, ce
qui permettra au lotisseur de mener
une saine gestion de son investissement et à la commune d’accueillir une
nouvelle population dans les meilleures conditions.
Les deux premières tranches accueilleront des maisons individuelles, des
maisons jumelées, des maisons en
bandes, des immeubles collectifs et un
hôtel restaurant sur un total de 64 lots.
Ces deux tranches devraient être achevées d’ici 2014
Répartition des logements par type
d’habitat :
- 1ère tranche
• maisons individuelles : 18
• maisons en bande : 8
• maisons jumelées : 6
• bâtiments collectifs : 3 bâtiments
soit 24 logements
• hôtel-restaurant : 1
• soit un total de 56 logements
- 2ème tranche
• maisons individuelles : 22
• maisons en bande : 8
• soit un total de 30 logements
On totalisera 86 logements ce qui
représentera à terme, un afflux de
population d’environ 230 personnes.
5) Quels sont les objectifs et les dispositions relatives à l’environnement ?
Les objectifs
Le projet de la commune est de réaliser un lieu avec une qualité de vie
exceptionnelle, un lieu qui s’intègre
parfaitement dans le paysage, tout en
respectant cet environnement qui
nous est si cher à tous.
Dans le cadre de la loi et du mandat
donné par les citoyens, l’élu a en charge de définir et de mettre en œuvre les
projets de développement propres à
satisfaire les besoins et les attentes des
citoyens tout en veillant au respect de
l’environnement. Ainsi, et dès le début
de la réflexion sur le futur lotissement,
l’environnement a été placé au centre
du débat pour :
- assurer pour tous les futurs habitants
du lotissement un environnement
sain, sûr et de qualité
- préserver les ressources non renouvelables et en particulier l’eau
- renforcer l’attractivité économique de
notre territoire, facteur du développement local, grâce à la qualité de
l’environnement
- créer des espaces collectifs de solidarité et de rencontres
A travers cette préservation et cette
mise en valeur de l’environnement, la
commune améliore la qualité de vie de
l’ensemble de ses concitoyens et renforce l’attractivité de tout son territoire.
Les dispositions
Les principales dispositions prises
pour faire émerger un projet de qualité.
7
Celles-ci concernent :
- l’intégration dans le grand paysage et
le paysage local
- la création d’espaces publics de qualité
- la mixité des types d’habitat
- les
mesures
relatives
à
l’environnement :
• la gestion des eaux pluviales
• l’aspect énergétique (réduction de
la consommation, orientation bioclimatique)
• l’intégration du lotissement dans
la politique de trame verte régionale
2. La création d’espaces publics de
qualité
2.1. Un réseau viaire hiérarchisé composant des espaces publics de
qualité
Il sera composé de voies primaires,
secondaires et tertiaires bien identifiées.
Les voies seront hiérarchisées de la
façon suivante :
- Une voie primaire (voie A) qui permettra la création d’un bouclage avec
la rue des prairies.
1. L’intégration dans le grand paysage
et le paysage local
- Une voie secondaire (voie B) qui assurera un bouclage entre la voie primaire et la RD. 210
Le projet prévoit la création d’une
vaste frange paysagère au projet sur
toute sa frange sud et est.
- Des voies tertiaires (voies C et D) qui
permettront la desserte interne du
quartier et de ses différents îlots.
Celle-ci permet :
- d’atténuer l’impact de l’extension
urbaine dans le grand paysage
- de créer une zone tampon à caractère naturel entre le nouveau quartier
et la zone agricole.
Cette frange paysagère sera constituée
d’arbres sur prairie, d’arbres fruitiers,
de bosquets et de haies champêtres.
Elle fera l’objet d’une intégration dans
le projet de trame verte régionale.
8
La voie primaire permettra la desserte du lotissement depuis le futur rond-point
créé par la commune de Dambach-la-Ville sur la RD.210.
Elle se prolongera vers l’ouest et, à terme, permettra un bouclage avec la rue des
Prairies le long de la voie ferrée.
a) la voie primaire
9
Connectée au rond-point sur la RD.210, elle irrigue le cœur de l’opération.
Elle comporte :
• une chaussée d’une largeur de 5.50 m
• un stationnement latéral d’un côté en alternance avec des espaces verts
• des espaces verts d’accompagnement plantés d’arbres tige ou à port naturel ainsi
que d’arbustes et de vivaces couvre-sol
• des trottoirs en contre allée
Les arbres plantés seront de dimensions importantes afin d’affirmer le statut de
voie primaire du quartier. Les nombreux espaces verts apporteront une plus-value
paysagère et participeront à un effet de vitrine de qualité pour le quartier.
b) La voie secondaire
Elle effectue un bouclage entre la voie primaire et la RD.210.
Ses caractéristiques sont :
• Chaussée : 4.60 m
• Stationnement latéral d’un côté en alternance avec des espaces verts
• 1 trottoir en contre allée
• Un espace vert d’accompagnement planté d’arbres à port naturel et de taille
moyenne
Cette voie est un lien paysager entre la ceinture verte au sud, le bosquet existant et
le camping au nord : elle est caractérisée par une ambiance végétale affirmée et par
la présence d’espaces verts particuliers.
10
c) Les voies tertiaires
Elles permettent la desserte des différents îlots.
La chaussée est réduite à 4 m afin d’empêcher des vitesses excessives.
Elles ne comportent ni trottoir ni stationnement longitudinal. Un traitement adapté
de la rue leur confère un caractère de zone 30 permettant aux modes doux
d’évoluer en toute sécurité sur la chaussée.
Les accès aux voies tertiaires sont marqués par des murets qui forment un effet de
porte. Ils matérialisent un changement d’espace et l’entrée dans un espace public à
caractère résidentiel. Quelques espaces verts agrémentent ces rues à dominante
minérale.
Les arbres sont de très petite taille à l’échelle de la rue (hauteur 4 m)
11
d) Les chemins piétons
Plusieurs chemins piétons sont proposés. Ils offrent des liaisons pour les piétons et
les cyclistes entre le nouveau quartier, les quartiers existants et le chemin le long de
la RD.210.
De même, afin de favoriser les liaisons entre îlots, il n’existe pas de voie en impasse pour les piétons.
e) Les entrées des voies tertiaires
Elles se composent de deux murets qui viennent ‘pincer’ la chaussée : ils affirment
un effet de porte et de seuil, favorable à l’identification résidentielle des cours urbaines.
12
Ils s’accompagnent par des espaces verts et des plantations d‘arbres qui apportent
une plus value paysagère et un caractère généreux à l’aménagement.
2.2. Un traitement des modules d’entrées
Dans le but de garantir cohérence et qualité à l’aménagement, les entrées aux parcelles seront réalisées en même temps que les travaux de voirie.
Elles comportent de façon récurrente :
• 2 places de stationnement
• un muret implanté en limite intégrant les différents coffrets techniques et éventuellement un éclairage avec détecteur de mouvement
Dans le cas où les modules d’entrées seraient jumelés, un petit arbre sera planté en
limite afin d’agrémenter et bien identifier l’espace.
2.3. Les espaces verts périphériques et internes
LA CEINTURE VERTE
13
Cet espace vert périphérique a plusieurs fonctions. Il permet :
• L’intégration de la nouvelle extension urbaine dans le grand paysage
• Le stockage temporaire des eaux pluviales
• La création d’espaces de détente et récréatifs pour les habitants
Ces espaces verts s’inscrivent dans le projet de trame verte régionale. Des essences
indigènes et un traitement à caractère écologique y seront favorisés.
A l’extrémité sud-est de l’opération, l’espace vert se dilate afin de reculer le front
bâti et d’éviter d’avoir un effet d’urbanisation « en pointe » sur l’espace agricole.
La surface disponible permet également la création d’un espace vert en creux permettant le stockage temporaire des eaux pluviales lors des forts épisodes pluvieux.
Un jeu de mouvements de terrain permet de donner du relief et un aspect ludique
à l’aménagement.
Enfin, ce secteur de promenade et de rencontre privilégié pourra accueillir
quelques bancs, tables de pique-nique, jeux pour enfants, en complément de l’aire
de jeux existante Place Saint-Jean.
Ces espaces d’une largeur minimale de 10 m comportent :
• un chemin piéton traité en sable stabilisé offrant un itinéraire de promenade aux
habitants
• un talus boisé planté de haies champêtres et d’essences indigènes
• une légère dépression ou noue permettant le recueil des eaux pluviales et la
diversification des milieux ou biotopes
• un espace vert planté d’arbustes qui permet de gérer l’interface avec les fonds de
parcelles et d’atténuer l’impact des clôtures.
3. Un programme de mixité d’habitat
Le projet prévoit une diversité et une véritable mixité des types d’habitat.
14
Le programme bâti est le suivant :
- une vingtaine de logements en collectifs
- une vingtaine de logements en individuel groupé (maisons de ville en bande et
jumelées)
- une quarantaine de lots individuels
- une parcelle réservée soit à l’implantation d’un hôtel-restaurant pouvant être, à
défaut, subdivisée et commercialisée en lots individuels libres
Les différents types d’habitat sont répartis sur l’ensemble de l’opération de sorte à
créer une véritable mixité sociale.
4. les mesures relatives à l’environnement
4.1. l’intégration du projet dans la politique de trame verte régionale
La frange paysagère Sud et Est aura également un caractère écologique (essences
locales, corridor écologique, refuge pour la petite faune…. A ce titre, elle sera intégrée dans le projet de trame verte régionale.
4.2. la gestion des eaux pluviales
La gestion raisonnée des eaux pluviales est prise en compte au travers de 4 mesures, notamment :
- la réduction des surfaces imperméabilisées (axes secondaires et tertiaires)
- la mise en place de citernes de stockage des eaux pluviales pour chaque parcelle
individuelle :ces travaux seront pris en charge par la commune (cf. programme de
travaux et cahier des charges)
- le stockage des eaux pluviales dans les espaces verts de la ceinture verte au sudest de l’opération
- la construction de toitures plates végétalisées pour les garages ou annexes ou garages non intégrés dans le volume de la construction, certains permettant de ralentir le ruissellement et de favoriser l’évaporation de l’eau.
4.3. l’aspect énergétique :
- un parcellaire qui confère à la plupart des lots une orientation Nord-Sud et par
conséquent qui favorise les orientations bioclimatiques, les apports solaires passifs et l’efficacité des captures solaires en toiture
- la construction de lots groupés qui réduisent les pertes énergétiques
- la production d’eau chaude sanitaire devra se faire au moyen de capteurs solaires
en toiture pour les lots individuels
6) Quelles sont les principales contraintes imposées par le lotisseur pour atteindre les objectifs de qualité fixés ?
Concernant les maisons individuelles, une seule construction par lot est autorisée.
15
Les sous-sols sont autorisés.
Les garages en sous-sol sont autorisés uniquement pour la parcelle de collectifs et
l’hôtel restaurant.
Pour les maisons individuelles, jumelées ou en bande les garages en sous-sol ainsi
que les rampes d’accès à la cave sont interdits.
le niveau supérieur de la dalle du rez de chaussée ne devra pas être situé à plus de
0.5 mètre par rapport au niveau fini de la chaussée
Hauteur des bâtiments :
- Concernant les collectifs et l’hôtel restaurant la hauteur maximale des constructions est soit de 7 m à la gouttière avec un seul niveau de combles aménageables,
soit d’une hauteur totale de 9.5 m en cas de toiture plate (hauteur calculée à partir de la partie supérieure de l’acrotère).
- Concernant les maisons en bande, les maisons jumelées et les maisons individuellesla hauteur maximale des constructions est de 4.50 m à la gouttière avec un seul
niveau de combles aménageables et inférieure à 9 m au faîtage. Pour les maisons
à toiture plate, la hauteur ne devra pas excéder 6.50 m
Aspects extérieurs
Toitures
Les toitures seront obligatoirement :
- soit à double pan
- soit plates
Architecture des bâtiments
- La forme et le volume des bâtiments seront simples et extérieurement justifiés par
des impératifs techniques liés à la nature de la construction.
- Les toitures plates sont autorisées.
Matériaux et couleurs
- Les revêtements de façades et les teintes des ravalements extérieurs seront choisis dans les tons pastel. Les teintes vives sont proscrites.
Clôtures
- La pose de clôtures en limite d’espace public.
La pose de clôtures en grillage torsadé est obligatoire côté espace public en retrait
de 1.50 m par rapport à la limite de l’espace public (voirie et espaces verts compris)
et sera à la charge du lotisseur. Le lotisseur prendra à sa charge le doublement de
ces clôtures par une haie végétale d'une hauteur de 1,50 mètres maximum et cela
uniquement le long des voiries publiques (et non le long des espaces verts publics).
- La pose de clôtures en limites séparatives.
La pose de clôtures n'est pas obligatoire sur limites séparatives. Si clôtures et afin
de garantir une unité d'aspect depuis le domaine public, celles-ci seront de couleur
vert foncé et en grillage torsadé.
16
Antennes, paraboles
Concernant les pylônes, paratonnerres, antennes et les paraboles, leur implantation
devra être déterminée dans un souci d'esthétique par leurs formes, leurs couleurs
et leurs dispositions et être le moins visibles possible depuis l'espace public
L’implantation des panneaux solaires
Ne concerne que les maisons individuelles, jumelées et les maisons en bande
Chaque acquéreur de lot individuel sera dans l’obligation d’avoir recours à
l’installation d’un chauffe eau solaire individuel (panneaux solaires) sur sa toiture.
Concernant les maisons en bande, l’installation d’un chauffe eau solaire individuel
(panneaux solaires) est fortement recommandée.
Le stationnement
Concernant les maisons en bande, maisons jumelées et maisons individuelles, il est
exigé au minimum 2 places de stationnement par logement dont 1 en garage
Concernant l’hôtel restaurant, il est exigé 1 emplacement par chambre et pour un
restaurant 1 emplacement pour 10 m2 de salle.
Dans le cas d'un hôtel restaurant, ces deux prescriptions sont non cumulatives.
Pour un immeuble collectif il est exigé au minimum 2 places de stationnement par
logement
7) Pourquoi une parcelle réservée à l’emplacement d’un hôtel restaurant ?
Pour palier à la pénurie de l’offre hôtelière dans notre commune et créer des
emplois locaux, les élus ont décidé de réserver une parcelle à l’implantation d’un
hôtel restaurant. Cette mixité fonctionnelle, habitat et activités économiques, va
créer une diversité d’usage et rythmer la vie du lotissement. D’autres activités économiques établissement de bureaux et de services ou commerces locaux sont permis dans le lotissement. Sont par contre interdites les activités suivantes : Les entrepôts commerciaux, les garages de réparation automobile, les constructions à usage
agricole.
8) Quel est le planning de l’opération ?
L’arrêté de lotir a été délivré par M. le Maire. Des fouilles archéologiques sont encore à prévoir dans la partie sud-ouest de la première tranche, mais ne gêneront en
rien les travaux de viabilisation qui vont démarrer au printemps 2008. Les premières maisons commenceront à sortir de terre en septembre octobre 2008, mais
d’ores et déjà, les intéressés par un terrain peuvent se faire connaître à la Mairie. La
commercialisation en tant que telle débutera dès les premiers mois de 2008.
17
LA PAGE DE LA SMICTOM
Pour mieux recycler, trions plus juste
Une nouvelle collecte sélective pour 2008
Le 7 novembre dernier, sur la base des excellents résultats des sites pilotes, les élus du
Comité Directeur du SMICTOM ont voté à l’unanimité la généralisation de la nouvelle collecte sélective. Ce projet majeur de l’année 2008, débutera dès janvier par des campagnes de
contrôle de la qualité des bacs bruns et verts sur l’ensemble du territoire.
Pourquoi changer nos habitudes ?
Dérèglement climatique, effet de serre, raréfaction
des énergies fossiles et de l’eau, baisse de la biodiversité : la planète nous rappelle chaque jour à l’ordre.
Si nous voulons préserver notre terre, il faudra changer nos habitudes, notamment en diminuant notre
production de déchets et en triant de mieux en mieux.
Un tri de qualité est non seulement un geste pour
l’environnement, mais aussi une façon de maîtriser
l’évolution du coût des déchets.
Améliorons ensemble la qualité du tri
Aujourd’hui, 70% des déchets sont bien triés, bravo à
tous. Il nous faut réduire à présent les 30% d’erreurs
de tri qui nous coûtent si cher. Pour relever ce défit,
le SMICTOM et les usagers de Witternheim et d’une
partie des Communes de Bindernheim, Sainte Marieaux-Mines, Barr et Sélestat ont testé pendant plus de
6 mois de nouveaux dispositifs de collecte sélective.
Pour faciliter le geste de tri, les dispositifs de collecte
ont été adaptés aux contraintes du type d’habitat.
Ainsi, le bac jaune a été maintenu pour le pavillonnaire. Des bacs jaunes verrouillés ont été mis en place
dans le centre ville et les petits immeubles. Enfin, des
bornes d’apport volontaire ont été installées pour les
grands immeubles. Par ailleurs les consignes de tri
ont été simplifiées.
En ce qui concerne la collecte des ordures ménagères,
le bac vert a été remplacé par un bac gris avec la mise
en place de nouveaux volumes mieux adaptés aux
besoins des habitants.
De plus, une campagne de communication de proximité a été organisée afin d’accompagner les usagers
dans leurs nouvelles pratiques.
Au final, le bilan de cette opération est très positif.
Non seulement les habitants ont trié plus, ce qui a
permis de récupérer plus de matières, mais ils ont
aussi mieux trié. L’ensemble des résultats des sites
pilotes sont disponibles sur notre site internet
www.smictom-alsacecentrale.fr.
18
Qu’est ce qui va
changer en 2008 ?
• POUR LES EMBALLAGES
MENAGERS RECYCLABLES
Un bac jaune pour
le pavillonnaire
Un bac jaune
verrouillé pour les
petits immeubles
et le centre ville
Des bornes jaunes
pour les grands
immeubles
• POUR LES ORDURES MENAGERES
Un bac gris avec de
nouveaux volumes
mieux adaptés aux
besoins des
habitants
• DES CONTROLES ACCRUS DE LA
QUALITE DES BACS
Généralisation à partir de septembre 2008
Au vu de ces excellents résultats, les élus du SMICTOM ont donc décidé de généraliser cette
nouvelle collecte sélective à l’ensemble de notre territoire. Les nouveaux dispositifs seront mis
en place progressivement dans chacun des 57 000 foyers à partir de septembre 2008. Tous les
foyers devraient être équipés fin du deuxième semestre 2009.
Conseils pour mieux trier
Afin de vous accompagner dans votre geste de tri, des campagnes de contrôle de la qualité
des bacs seront organisées dès janvier 2008. Les bacs bruns ou verts mal triés seront refusés. Aussi pour vous simplifier le geste de tri voici quelques conseils.
Conseil N°1 : Avant de jeter un emballage plastique dans votre poubelle brune, posez-vous la
question suivante : « Est-ce que c’est une bouteille ou un flacon ? » Si la réponse
est non, alors vous devez jeter votre emballage dans le bac vert.
Conseil n°2 : Si vous avez un doute sur un déchet, il vaut mieux le jeter dans le bac vert. Vous
pouvez également téléphoner au 0 800 77 0 4 13 pour demander conseil à un
ambassadeur du tri.
Conseil n°3 : Déposez vos emballages ménagers recyclables en vrac dans le bac brun, pas dans
des sacs.
Conseil n°4 : Afin de limiter les odeurs et de garder propre votre bac vert, mettez vos ordures
ménagères dans des sacs poubelles.
Information pratique : si vous souhaitez connaître les horaires des déchèteries,
une date de rattrapage de collecte ou faire remplacer votre bac ou couvercle cassé,
contactez le 0 800 77 04 13 (appel gratuit depuis un poste fixe), un conseiller sera là
pour vous répondre.
19
LE VOYAGE DE LA MUSIQUE FANFARE
DE DAMBACH LA VILLE A PARIS
14 ET 15 AOUT 1937
Collection Aimé GALL
Théophile Bader, né en 1864 à
Dambach, fondateur des Galeries
Lafayette , reconnaissant envers son
village natal et ses habitants, a invité
la Musique Fanfare de Dambach la
Ville à passer deux jours à Paris en
août 1937 .
Ida Bloch, Alice Hincker née
Ruhlmann, Emile Schaeffer et mon
père Joseph Schuhler ont participé à
cet événement .
Ils sont à l’heure actuelle les seuls
acteurs encore en vie . Ils jouissent
tous les quatre d’une apparente
bonne mémoire et ont raconté avec
20
joie, humour et passion leur périple
parisien .
La Fanfare s’est rendue à Paris vers la
mi-août, les participants n’ont pu me
dire avec exactitude la date exacte du
voyage. Cependant, l’étude des archives communales et de la Fanfare,
ainsi que le témoignage précis de
Madeleine Spitz, fille d’un des participants permettent de situer
l’événement les samedi 14 et dimanche 15 août.
A la même époque, se tenait dans la
capitale l’Exposition Universelle et le
Palais de Chaillot qu’ils ont pu entreapercevoir a été érigé à l’occasion de
cette grande manifestation de prestige mondiale .
La délégation dambachoise était
conduite par Joseph Muller, maire du
village de 1927 à 1945 et président de
la Fanfare . Il était accompagné de
son épouse et d’Emile Speitel, viceprésident et ancien adjoint au maire .
Quelques « Ehrenmitglieder » ( membres sympathisants, invités ou tout
simplement habitants du village
désirant se joindre au groupe)
accompagnaient les musiciens au
départ de Dambach : Ida Bloch ( née
en 1914 ), représentant la communauté israélite, Suzanne Carl, fille du
musicien Alfred Carl, Gabrielle
Burrus, Ernest Hummel, vigneroncommerçant, Céleste Beck et son fils
Auguste, Auguste Dietrich, Jean
Hauller, restaurateur et Germain
Nartz, vigneron .
Les Dambachois ont pris le train au
départ de Dambach le vendredi 13 au
soir et arrivent tôt le samedi à la Gare
de l’Est à Paris . Deux autobus spécialement affrétés par la famille Bader
les attendent et les amènent à leur
lieu d’hébergement . La délégation
était logée chez des particuliers ou à
l’hôtel, notamment au Mirabeau, établissement dirigé par Joseph Legoll,
originaire du village et en lien de
parenté avec le maire Muller ; mon
père, qui avait 17 ans, se rappelle y
avoir déjeuné le jour de son arrivée
dans la capitale .
Avant de gagner le toit des Galeries
Lafayette et d’être reçue par
Théophile Bader et ses proches, la
Fanfare a sillonné la capitale en bus .
Elle a, ensuite, défilé sur quelques
centaines de mètres dans les rues à
proximité du grand magasin, la circulation en rien comparable à celle
d’aujourd’hui fut neutralisée par la
police pour laisser passage au cortège : situation cocasse qui a marqué
les esprits des participants .
Ida Bloch, Suzanne Carl et Alice
Ruhlmann, en costume traditionnel,
ouvraient la marche . Alice
Ruhlmann ( née en 1917 ) travaillait
et vivait à l’époque à Paris, elle n’a
donc pas pris le train au départ de
l’Alsace, elle s’est jointe au groupe à
Paris pour ces deux journées de festivités . Elle se rappelle très bien que
ses patrons de l’époque ont hébergé
les musiciens Gaston Zaepffel et
Joseph Beyel .
Les quatre participants m’ont confirmé que l’accueil fait par Théophile
Bader fut chaleureux, royal et en
haut en couleurs … et que champagne et petits fours furent généreusement servis sur le toit des Galeries
Lafayette .
Ce fameux toit, accessible au public,
a servi à deux reprises de piste
d’atterrissage : en 1919, Jules
Védrines, surnommé le « parigot
gouailleur », y faisait atterrir son petit
avion et en 1948, l’hélicoptère
d’André Labarthe s’y posait .
Les musiciens avaient payé une partie des frais du voyage . Ils avaient
versé au trésorier de la Fanfare la
somme de 140 francs ( soit environ
72 € en valeur 2006 ), en une ou plusieurs fois à compter du 4 avril . Le
dernier appel de fonds se fit pour la
plupart le 7 août, soit quelques jours
avant la date du départ vers Paris .
21
La facture globale des frais de
transport ( Fahrt nach Paris ) s’éleva à
5482 francs ( 2800 € valeur 2006 ) et
une partie des dépenses engagées (
Gesamtausgaben in Paris ) d’un montant de 6409,05 francs ( environ
3300 €) fut pris en charge par la
Musique .
Ces deux opérations ont été inscrites
dans les livres de compte sous la
rubrique « Ausgabe » les 20 et 21
août .
Trois autres inscriptions figurant
dans ce document sont également
intéressantes : une facture de 192
francs réglée à Georges Fischer,
tailleur à Sélestat ( 7 août ), un achat
de galons et de boutons d’uniforme (
Knoepfe ) d’une valeur de 94.50
francs inscrit à la date du 14 août et
une somme de 71,50 francs réglée au
chapelier Bernard Haug de Sélestat,
le 20 août . On peut légitimement
penser que les responsables de la
Fanfare ont souhaité que leurs éléments se présentent parés de leurs
plus beaux atours : uniformes bien
sanglés et galonnés, képis droits et
rutilants .
Les « Ehrenmitglieder » ont, quant à
eux, versé une participation au
déplacement plus importante que les
musiciens . Emile Speitel a réglé 200
francs et les deux Beck, Dietrich,
Hummel, Nartz et Hauller, 300 francs
chacun . Ida Bloch et Suzanne Carl,
ont quant à elles, versé la même
contribution que les musiciens ( 140
francs ) .
Je n’ai trouvé aucune trace de subventions ou d’aides quelconques versées par la municipalité à la Fanfare .
Le nom du maire et de son épouse
22
n’apparaissent pas sur le document
comptable de l’association . Le couple Muller a payé intégralement son
voyage . Mais lors de la réunion du
conseil municipal du 6 décembre
1937, le maire, dans une communication personnelle, souhaite que la
municipalité prenne, désormais, en
charge ses prochains frais de voyage
entrepris pour le compte de la commune . Requête qu’il n’avait jamais
formulée en 11 ans de mandat électif
en tant que maire du village .
Collection Marthe MULLER
Cette photo représente Théophile
Bader et le maire Joseph Muller . La
personne que nous voyons de face et
qui se tient aux côtés de Madame
Jeanne Bader sur la troisième photo
n’a pu être identifiée . De dos,
Gabrielle Burrus, nièce du Général
Auguste Braun, natif de Dambach, et
cousine du capitaine Georges Braun .
Gabrielle Burrus aurait été invitée
par la fanfare pour sa parfaite
connaissance et pratique de la langue française .
Joseph Muller, de deux ans le cadet
de Théophile Bader, instituteur, puis
professeur de collège, avait été élu
maire en 1927 . Il fut révoqué par
l’autorité allemande en 1940, remplacé par Alphonse Hellmuth, puis
par Emile Steyer . Il fut interné au
camp de Schirmeck et assigné par la
suite à résidence à Saverne . Il fut
réinstallé, le 9 février 1945, dans sa
fonction de maire jusqu’aux premières élections municipales d’aprèsguerre des 23 et 30 septembre 1945,
où il ne se représenta plus .
Les deux amis contemplent certainement l’Opéra Garnier, situé place de
L’Opéra à un jet de pierre des
Galeries Lafayette .
Collection Marthe MULLER
Nous distinguons sur ce cliché le
Chef de Musique, Marcel Meyer, dirigeant sa formation . En arrière plan,
Jean Ehlinger, porte-drapeau et qui
tint par la suite la grosse caisse au
sein du groupe folklorique « Les
Joyeux Vignerons » . Le militaire, coiffé d’un képi est Albert Haensler, il a
fait carrière dans l’armée . A sa droite, Emile Speitel . Emile Schaeffer (
né en 1915 ) en uniforme, porte lui le
calot . Engagé par devancement
d’appel, il a servi à Vincennes de
1935 à 1937 dans un régiment de
cavalerie, puis comme ordonnance
d’un officier . Soldat de 1ère classe, il
m’a avoué, avec malice, avoir passé
du bon temps sous l’uniforme en
région parisienne . Emile Schaeffer
s’est joint au groupe à Paris .
La Musique Fanfare de Dambach,
dont l’origine remonterait à 1866,
année figurant sur le drapeau de
l’association, comprenait avant guerre une cinquantaine de membres
actifs . Elle donnait, chaque année,
un grand concert, participait aux
diverses manifestations et fêtes locales ( dont la célèbre kilbe ou fête du
village d’octobre ) . La kilbe était
adjugée, dans les années trente, sur
décision du conseil municipal alternativement au corps local des
sapeurs pompiers et à la Fanfare.
C’est ainsi que l’organisation de la
fête de 1937 fut confiée à cette dernière pour un montant forfaitaire de
800 francs. Elle se déroula cette
année les 2ème, 3ème et 4ème dimanches,
ainsi que le 3ème lundi d’octobre ( délibération du 13 septembre 1937 ) .
Cette fête du village fut aussi appelée
fête patronale jusqu’en 1933 .
La Fanfare formait surtout de jeunes
musiciens sous la conduite de ce
chef respecté qu’était Marcel Meyer,
trompettiste talentueux, successeur
de Félix Ehlinger , de Louis et
d’Antoine Ruhlmann. Ainsi, le Jour
de l’An, la Fanfare montrait son
savoir-faire et son talent en donnant
l’aubade sous les fenêtres du domicile du maire, de son adjoint et du curé
du village, logé dans le presbytère .
La Musique, sans mauvaise tendan23
ce, selon Paul Ritleng, curé de
Dambach de 1917 à 1953, participait
régulièrement aux grandes processions de la Fête-Dieu .
En 1937, les musiciens portaient
veste et képi, le gilet rouge et le chapeau n’apparurent qu’après la transformation de la musique en groupe
folklorique dans les années 1950 .
Sachez aussi que les musiciens qui
avaient participé au voyage portaient
déjà au départ de la gare de
Dambach la veste et le képi .
Voici la liste des musiciens participants apparaissant sur le livre de
compte année 1937 de l’association .
Joseph Schuhler l’a complétée en y
indiquant, aussi, leur instrument de
musique . L’exercice de mémoire
n’est pas aussi chose aisée pour un
octogénaire et les faits remontent à
près de 70 ans . Qu’on lui pardonne
tout oubli ou toute erreur .
Chef de musique : Marcel Meyer
Porte-drapeau : Jean Ehlinger
Clarinette : Jules Gall (sous-chef),
Laurent Speitel, Paul Nartz, Antoine
Ruhlmann
Saxophone : Paul Birling, Alfred
Weiss
Trompette : Albert Neubrand, Victor
Zaepffel, Gaston Zaepffel, Alfred
Muller,
Joseph
Beyel,
Ernest
Ruhlmann, Lucien Hummel, Antoine
Ulrich
Bugle : Ernest Arnold, Fernand
Silber, Jean Muller, Paul Gerber
Alto : Alphonse Straub, Ernest Wirth,
Joseph Schuhler
Barython : Camille Schuhler, Alex
Rigassi, Félix Muller, Jean Mersiol
Basse : Edmond Schuhler, Joseph
Haensler, Paul Clog, Joseph Hauller,
Louis Zaepffel, Alfred Carl
24
Trombone : Jean Hauller, Léon
Hauller, Alfred Weyh, Paul Haensler
Grosse caisse : Alfred Muller
Tambour : Lucien Spahn, Joseph
Beyel
Cymbales : Albert Riehling
Flûte : Constantin Pavloff
Alfred Weyh et Alfred Muller n’ont
pas effectué le voyage ( information
confirmée respectivement par sa
veuve Marthe Muller et par son fils
Robert ) . Le trompettiste Joseph
Beyel, Antoine Ruhlmann, Jean
Hauller, François Kehr et Constantin
Pavloff n’auraient, quant à eux, pas
été du déplacement, empêchés pour
certains par une incorporation sous
les drapeaux .
Le tambour Lucien Spahn a cotisé
pendant deux mois, mais a finalement renoncé à se joindre au groupe,
le trésorier de l’association lui a remboursé la somme de 40 francs en
date du 24 octobre .
Près de la moitié des musiciens travaillaient principalement la terre ou
la vigne, un bon quart était employé
par l’usine La Bonnal, tout en exploitant, pour quelques uns, un train de
culture . D’autres exerçaient à leur
compte comme charron, tonnelier,
serrurier ou maçon . Quelques musiciens, peu nombreux, travaillaient en
tant que journalier chez des
employeurs du village .
La troisième photo est intéressante
et présente une partie du groupe en
compagnie de leurs hôtes .
En arrière-plan, vous distinguerez les
toits de l’Opéra Garnier .
Ida Bloch se rappelle que Théophile
Bader se rendait encore à Dambach
dans les années vingt voir ses proches et amis . Mais prenant de l’âge,
il espaça par la suite ses visites dans
son village natal .
Collection Marthe MULLER
De gauche à droite : Albert Riehling,
Alfred Carl, Ida Bloch en costume traditionnel, le chef Marcel Meyer,
Suzanne Carl, Jean Muller, le maire
Joseph Muller, Alice Ruhlmann portant la coiffe alsacienne, Cécile
Muller, épouse du maire, Madame
Jeanne Bader, épouse du fondateur
des Galeries Lafayette, Gabrielle
Burrus ( 2ème à partir de la droite,
un bouquet de fleurs à la main ) et, à
sa gauche, Paulette, la seconde fille
du couple Bader , épouse de Max
Heilbronn .
Le champagne et un buffet furent
servis sur le toit des Galeries
Lafayette . Ida Bloch fut conviée à un
entretien privé avec Théophile Bader
dans son bureau . Il s’enquit auprès
d’elle de la communauté israélite
établie à Dambach et de quelques
proches habitant encore le village .
Bader fut un généreux donateur et
mécène pour Dambach la Ville . C’est
lui qui distribua avant guerre le chocolat du 14 juillet et offrait des livres
aux élèves méritants . Il fit également
expédier du tissu à la fanfare municipale pour qu’elle puisse renouveler
l’uniforme de ses membres .
Après
l’accueil
aux
Galeries
Lafayette, le groupe se dispersa dans
Paris, quelques uns retrouvant là un
proche, ici un ami . Ida Bloch se rappelle très bien que son ami Robert
Bader, dambachois d’origine établi à
Paris, lui fit découvrir la vie nocturne
parisienne, elle passa une partie de
sa soirée dans la capitale dans un
établissement de nuit nommé Le
Sphinx … et en costume traditionnel :
MER VELA ZIEHE ENS MER ELSASSER SEN ( traduction : nous voulons
vous montrer que nous sommes alsa
-ciens ) .
La seconde journée fut déclarée journée libre . Chacun put apprécier les
charmes de Paris , découvrir ses
monuments célèbres, mais la plupart
des participants en profitèrent pour
visiter l’Exposition Universelle .
Rendez-vous fut donné le soir même
à la Gare de l’Est .
Ce furent des journées intenses,
riches en émotion et mémorables
pour des provinciaux, dont certains
découvrirent Paris pour la première
fois ( Antoine Ulrich et Joseph
Schuhler, les deux plus jeunes participants, avaient à peine 17 ans ) .
Madeleine Spitz, qui avait 7 ans en
1937, se rappelle avec émotion que
son père Ernest Wirth lui avait ramené de Paris une poupée et un livre (
Bécassine ) achetés aux Galeries
Lafayette .
25
Mais déjà se profilait, de plus en plus
menaçant, l’hydre nazi qui allait bouleverser notre région, la France et
l’Europe toute entière .
De jeunes musiciens dambachois
durent, comme tant d’autres alsaciens, porter de force l’uniforme allemand . La famille Bader soumise aux
lois raciales mises en place par le
régime de Vichy fut dépossédée de
tous ses biens, les deux filles de
Théophile Bader et leurs époux fuirent l’occupant nazi . Le fondateur
des Galeries Lafayette resta à Paris
où il mourut le 16 mars 1942 à l’âge
de 78 ans .
coupole des Galeries Lafayette (
photo A.R. 2004 )
Coupole des Galeries Lafayette (Photo A.R. 2004)
Philippe Schuhler
avril 2004
actualisé en avril 2007
Sources :
Articles de Pierre Siegel, ancien
secrétaire général de la mairie de
Dambach la Ville
Archives municipales et délibérations du conseil municipal de
Dambach la Ville
Livre comptable de La Musique
Fanfare de Dambach la Ville ( document fourni par Louis Hauller ,
ancien chef de musique des Joyeux
Vignerons )
Documents des Galeries Lafayette
Dambach la Ville - Livre du
Centenaire de la Caisse du Crédit
Mutuel ( éditions Coprur )
Annuaire 2001 de la Société
d’Histoire et d’Archéologie de
Dambach la Ville – Barr – Obernai ( «
le catholicisme à Dambach la Ville au
XXème siècle » par Claude Muller )
Témoignages personnels de :
Madeleine Spitz, Robert Muller,
Claude Bader, Aimé Gall et descendants des participants au voyage de
1937 .
Merci à Gérard Zippert, maire de
Dambach la Ville, qui m’a autorisé à
accéder aux archives municipales, à
René Bloch et à Louis Hauller .
Remerciements chaleureux et sincères à Marthe Muller née Nartz qui
m’a permis d’identifier les personnes
photographiées .
Et à Ida Bloch, à Alice Hincker née
Ruhlmann, à Emile Schaeffer et à
mon père Joseph Schuhler pour leur
témoignage et leur concours .
Léone-Noëlle Meyer, la petite-fille de Théophile
Bader, conversant avec Ida Bloch, Emile Schaeffer
et Joseph Schuhler lors de sa visite à Dambach
la Ville, le jeudi 5 avril 2007
Photo R. BLOCH
26
MÉMOIRES DE VIE :
Dambach La Ville, cité médiévale
Depuis janvier 2007, l’équipe se
réunit régulièrement pour finaliser le
projet de livre sur Dambach :
« Mémoires de vie : Dambach La
Ville, cité médiévale » . Cet ouvrage
rassemblera essentiellement des
photos, documents et témoignages
« personnels » sur différents thèmes .
La collecte a été fructueuse et nous
tenons à remercier chaleureusement
toutes les personnes qui nous ont
accueillis et prêté leurs « souvenirs » .
Les différents documents nous permettent de vous annoncer d’ores et
déjà les chapitres que comptera
l’ouvrage ( de quelque 200 pages ) :
• Dambach au fil des siècles
• Le château du Bernstein et la chapelle Saint Sébastien
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Nos vieilles maisons
Autour du vin
Une cité active
La vie associative
Les grands jours
Les loisirs
Les étapes de la vie
La vie quotidienne
Ils sont célèbres
Nous rappelons que la sortie du livre
est prévue courant 2008 . La souscription proposée vous permettra de
l’acquérir à un prix préférentiel
d’environ 29 €.
Si vous avez encore des « trésors », il
est encore temps de nous les confier.
L’équipe est composée d’Yvette BECK, Francine MIRB, Servais BURRUS,
Christine ZAEPFFEL, Claude HAULLER, Anne Rose SILBER, Suzanne MEYER,
Philippe SCHUHLER, Annie MICHEL et Christiane SCHEPPLER
27
DEUX DAMBACHOISES
SE RENCONTRENT A LONDRES
Clémence, 24 ans, est la fille cadette de Suzanne et d’Emile MEYER .
Elle a rencontré, à Londres, Pia d’Ebersheim, la fille aînée de Christine
et de Vincent MULLER, ce dernier est natif de notre village .
Un radieux après-midi de printemps, terrasse
du Starbucks café, Leicester square
Clémence : Comme je te l’ai expliqué,
Philippe m’a demandé d’écrire un court récit
de ma vie de dambachoise à Londres. Je me
suis dit qu’il serait intéressant de comparer
nos expériences. Que fais-tu à Londres ?
Pia : Mon université propose à ses étudiants
en 3ème année de licence de partir une
année à l’étranger en tant qu’assistant de
français. J’ai donc postulé pour l’Angleterre et
fus acceptée dans une école londonienne
près de Westminster abbaye. J’ai commencé
à travailler ici début octobre, et mon contrat
s’arrêtera en mai. Et toi, que fais-tu ici ?
C : J’ai décidé de profiter du fait que, après 4
ans d’études et ma maîtrise d’histoire en
poche, je n’étais toujours pas fixée quant au
choix d’une profession. J'ai pris contact au
cours de l’été 2005 avec une famille anglaise
recherchant une jeune fille au pair pour garder ses 2 enfants. Je suis arrivée le 1er octobre 2005, et ai décidé de les quitter en décembre, car l’essentiel de mon temps était dévolu
aux tâches ménagères. J’ai donc cherché un
travail ainsi qu’un logement. Ce n’est que 2
jours avant de retourner en Alsace pour Noël
- je pensais alors rentrer pour de bon - que
j’ai trouvé et un emploi et une chambre. J’ai
commencé à travailler à MurderOne bookshop en janvier 2006 et y suis toujours. C’est
une librairie spécialisée dans les Crime &
thrillers (romans policiers et thrillers), les
true Crime (documentaires relatifs à tout ce
qui est du domaine criminel : mémoires de
meurtriers, histoire de la mafia, assassinats
divers et variés, analyses psychologiques de
tueurs en série, etc.), les Sherlock Holmes (un
mannequin plus vrai que nature en vitrine
est d’ailleurs une des nombreuses attractions
touristiques de la ville), et… la Romance (les
romans à l’eau de rose). Je prépare les commandes, remplis les descriptions des nouvelles publications dans nos catalogues (consul-
28
Clémence et Pia
(Photo Pia MULLER)
tables sur Internet, www.murderone.co.uk),
m’occupe de la caisse, range et restocke les
étagères.
P : Romans policiers et romance ! Drôle
d’association !
C : Et question logement, comment ça se
passe pour toi ?
P : J’adore mon quartier, Camden Town, assez
proche du centre ville. Je loue une petite
chambre dans un appartement, avec 4 autres
personnes (un Néo-zélandais, un et une
Anglaise et un Suédois). Nous nous entendons très bien, mais l’appartement n’est pas
de 1ère fraicheur (cette semaine : ni machine
à laver ni internet).
C : Pauvre de toi…
P : Mais le quartier est fantastique. Camden
héberge le plus grand marché de rues de
Londres, ce qui rend le quartier très vivant.
D’autre part, il y a de nombreuses salles de
concert et des studios d’enregistrements et
donc énormément d’artistes et de choses à
voir.
C : Et en profites-tu ?
P : Oui, assez. J’ai d’ailleurs rencontré beaucoup de personnes qui partagent mon goût
de la musique live. Mais tu devrais le savoir…
Et ton quartier, Hackney, aussi animé que
Camden ?
des cours de Français contre des cours
C : On peut dire ça. Il a été élu le pire endroit
d’espagnol avec un collègue, et j’apprends la
où vivre pour de nombreux critères, mais
guitare. Je vais également beaucoup au cinéest, en réalité, très agréable. C’est un des
ma, à des concerts, et sers de guide tourisquartiers les plus cosmopolites et populaires
tique dans la ville lorsque j’ai de la visite : les
de Londres. J’habite dans un appartement
musées sont gratuits, ce qui rend leur accès
avec Johanna, une Anglaise. C’est mon 4ème
très facile.
logement depuis que je suis arrivée, et de
P : C’est vrai que les musées gratuits sont une
loin le meilleur. Avant de rencontrer Jojo, j’ai
bonne chose, étant donné le coût de la vie en
aussi expérimenté les colocations, avec 8 à
général, surtout en ce qui concerne les loge12 personnes selon les jours. Ma colocataire
ments et les transports !
me fait découvrir les mystères de la culC : C’est d’ailleurs une des raisons
ture anglaise (Noël avec dinde et
pour lesquelles je ne prends
Christmas pudding, amour
que très peu le métro : extrêdes soap operas (séries télémement cher et inconfortavisées qui continuent
ble (sauf pour ceux qui
depuis 20 ans), ou encoaiment les contacts
re la haute couture
humains).
anglaise (elle étudie le
P : Et question nourritustylisme). Et sinon,
re, est ce que la cuisine
que fais-tu de ton
française ne te manque
temps libre (à part
pas ?
aller à des concerts )?
C : En France, on a tous
P : Mon emploi du
cette idée reçue que l’on
temps est très léger
mange mal en Angleterre.
(22h de cours par semaiLondon Eye, l'oeil orageux
C’est en partie faux. Ils ont
ne)…
de Londres
de très bons produits frais
C : C’est tout ? Moi j’en fais
(Photo Pia MULLER)
(fromages, poissons, viandes
35 ! Je vais me faire gronder,
(ben oui, l’ex vache folle et l’ancien
mais l’enseignement, hein…
mouton tremblant), bières…), et la cuisine
P : Etre assistante de langue est une très
traditionnelle, assez simple, tourne autour de
bonne opportunité mais ça ne dure qu’un an
quelques plats : le fish & chips (équivalent de
! Et je suis là avant tout pour améliorer mon
la carpe frite), les shepherd’s pie (hachis paranglais et je dois parler français pendant
mentier au bœuf ou au mouton), le sunday
mes leçons. Donc pendant mon temps libre,
roast (rôti du dimanche, servi avec la fameuje vais à des concerts, au cinéma ( quand je
se
sauce à la menthe). Mais les divers cookies
trouve des tarifs abordables), je visite des
et
brownies
au chocolat sont aussi délicieux,
musées, des galeries, je fais du shopping.
de
même
que
le carrot cake, ou le cream tea
C : Et tu aimes bien « visiter » les pubs ?
:
un
goûter,
composé
de scones (une sorte de
P :Avec mes colocataires, on se retrouve de
brioche)
qu’on
tartine
de clotted cream et de
temps en temps au Crown & Goose, le pub
confiture,
le
tout
accompagné
d’un thé. Et à
du coin, très chaleureux et où l’on peut
côté
de
la
cuisine
anglaise
(qui
se mange le
déguster des bières brassées localement au
plus
souvent
dans
les
pubs),
on
trouve une
lieu d’une certaine bière alsacienne (brassée
abondance
d’autres
cuisines,
asiatiques,
pour l’occasion en… Ecosse). Mais
européennes,
africaines,
et
de
nombreux
fast
l’inconvénient des pubs, c’est qu’ils ferment
food.
Et
quand
j’ai
la
nostalgie
de
la
cuisine
assez tôt, entre 23h et minuit. Et toi, tes loialsacienne, je commande une livraison spésirs ?
ciale de munster !
C : Ben je reste chez moi quand il pleut.
P : Et moi je viens de recevoir un camemP : Oh, quel dommage !
bert…
C : Bon, c’est pas totalement vrai (et il ne
C : Que pense-tu de la mixité sociale ?
pleut pas tant que ça). Je profite de mon traP : C’est quelque chose qui marque beaucoup
vail à la librairie pour assister à des lectures
les gens qui arrivent à Londres. La populaet des soirées organisées par les éditeurs
tion est extrêmement diverse. Actuellement,
pour leurs nouvelles publications. J’échange
les plus grandes communautés sont les
29
(Photo Clémence MEYER)
Indiens, les Pakistanais,
les Bangladeshis, les
Nigérians, les Jamaïcains
et les Antillais. La Chine
et l’Asie du sud-est sont
également bien représentées, comme en
témoigne Chinatown,
quelques rues commerçantes et touristiques en
plein centre de Londres. Et depuis l’entrée
des anciens pays de l’Est dans l’UE, Londres
a vu un afflux massif des ressortissants de
ces pays, la Pologne largement en tête. Je
pense que ce melting-pot facilite beaucoup
les contacts entre les gens.
C : Par contre c’est un peu handicapant pour
nous : nous sommes venues ici pour améliorer notre anglais, mais Londres est pleine
d’étrangers pour qui l’anglais n’est pas la langue maternelle et donc est quelques fois très
approximatif. Sans compter le nombre énorme de Français : Londres est la 1ère destination des expatriés français !
P : Tu as raison. Je pense que tout le monde
trouve l’ouverture d’esprit très attirante : la
grande mixité sociale induit une tolérance
plus grande. Les gens sont avant tout jugés
pour leurs capacités, et non selon leur origine. C’est une caractéristique de Londres, non,
en tant que capitale ?
C : A ce que j’ai pu constater, oui. J’ai fait de
courts séjours à Oxford, Canterbury,
Hastings, ou encore Edinburg en Ecosse, et ai
passé 10 jours en Cornouailles l’été passé. La
population provinciale est très différente de
celle de Londres, sans compter les différents
accents… C’est très reposant quand on arrive
de Londres de retrouver des bouts de campagne, des rues ‘vides’, car au final la vie à
Londres est plutôt stressante.
Et toi, es-tu sortie de Londres ?
P : Pas encore, mais je vais à Limerick en
Irlande ce mois-ci, et Brighton et Manchester
sont aussi au programme pour les mois à
venir.
C : As-tu envie de rester à Londres un peu
plus longtemps ? C’est en général ce qui se
passe pour les gens qui viennent y passer
quelques mois…
P : Je vais y passer l’été, et peut –être un peu
plus car il me reste encore beaucoup de choses à explorer.
C : Tu vas donc découvrir les joies de la
recherche d’emploi..!
30
P : Et toi, tes projets ?
C : J’ai renouvelé mon contrat d’un an à la
librairie, dans le but de continuer à travailler
de mon côté. Je pense m’orienter vers
l’édition, après avoir vu en quoi consiste le
travail en librairie. Et encore des voyages…
P : Parce que Les voyages forment la jeunesse ?
C : Elémentaire, mon cher Watson.
Cette petite conversation a eu lieu ce printemps . Depuis, Pia, 22 ans, a quitté Londres
fin juillet . Elle a décidé sur un coup de cœur
de préparer son CAPES d’Anglais dans une
autre capitale européenne, Montpellier . Pour
ma part, je m’apprête à quitter Londres juste
à temps pour passer Noël en Alsace .
See you soon! *.
* à bientôt
Une rue de Camden
(Photo Pia MULLER)
LA CHORALE SAINTE CECILE
DE DAMBACH LA VILLE
Discours de Monsieur Jean-Louis DIRRINGER, Président de la Chorale
Sainte Cécile, en l’honneur de Monsieur Jean STEINBACH à l’occasion de
ses 50 années d’activité en qualité de Directeur de la Chorale et
d’Organiste de la Paroisse Saint Etienne de Dambach La Ville
Dimanche le 25 novembre 2007
Chers invités et amis de la Musique,
Au nom de la Chorale Sainte Cécile, je vous
souhaite la cordiale bienvenue en cette journée mémorable. Avec tous nos amis mélomanes, nous nous réjouissons de pouvoir
célébrer aujourd’hui deux inséparables compagnons : Monsieur Jean Steinbach et son
orgue Merklin Schutze.
» de Jean Sébastien Bach, du Scarlatti, l’ «
Exultate Justi » de Mozart, l’Alléluia de
Haendel et bien d’autres chefs d’œuvres plus
contemporains encore. Il donne pureté, fraîcheur et assurance à nos voix et invite les
fidèles à se laisser porter par cette communion musicale.
Souvenez-vous, ils nous ont invités lors
d’une récente porte ouverte à partager un
peu de leur intimité. Nous avons pu découvrir ainsi toute la richesse de l’instrument,
ses tonalités, toutes ses couleurs sonores et
les talents de l’artiste dans une atmosphère
privilégiée et pleine de convivialité dans
notre cathédrale du Vignoble.
Cette expérience aura permis à certains
d’entre-vous peut-être, de saisir un peu de ce
que nous avons la chance de partager
ensemble. Avec sa musique, Monsieur Jean
Steinbach donne du relief à nos rendez-vous
liturgiques ; empathie et poésie musicale au
service des textes sacrés.
Il maîtrise avec brio tous les claviers et le
pédalier inclus. Le récit sur Voix Humaine,
Nazard, Cromorne, Flûtes, trompettes,
Cornette et autres registres, n’ont plus de
secrets pour lui. Il nous impressionne toujours autant lorsqu’il interprète la célèbre
Toccata en fa majeur de Widor pour ne citer
que cette pièce parmi les plus magistrales.
Une passion qu’il partage volontiers avec sa
Chorale Sainte Cécile à travers le « Palestrina
Mais l’histoire de ces deux complices
Monsieur Steinbach et son orgue Merklin
Schütze n’en reste pas là. Il fait naître des
passions et révèle aussi de nouveaux talents.
De studieux élèves, musiciens confirmés,
sont issus de cette école. Leurs noms vous
sont familiers : ils se nomment Lionel
Dielenseger et Pierre Yves Meyer. Pierre Yves
qui exerce aujourd’hui ses fonctions aux
orgues de l’Eglise d’Eischoffen.
Revenons-en à notre infatigable serviteur
musical. Monsieur Jean Steinbach a usé de
son clavier et de ses registres 7 curés. Sa présence en notre citée fut honorée par 4 premiers magistrats et la chorale aura mis à sa
disposition successivement 4 présidents.
Sous sa direction précisons encore les 4
concerts qui ont eu lieu sous sa baguette
artistique. Notez également que notre
Chorale est un chœur à 4 voix. Enfin, sans y
aller par 4 chemins, répétitions ou offices,
31
notre Chef, du haut de ses 4 fois 20 printemps, escalade avec toujours autant
d’entrain, 2 fois 32 marches par semaine
pour rejoindre son instrument.
A vous le soin de faire le calcul pour ses 50
ans de fidélité au poste… ! .
Pour conclure cet hommage à notre
Directeur et organiste dévoué, je le remercie
chaleureusement au nom de la Chorale
Sainte Cécile - et en vous associant à nos
remerciements chère assemblée - pour toutes ces années passées à nos côtés toujours
présents, par tous les temps, pour nous, pour
les fidèles et en toutes circonstances.
MERCI MONSIEUR STEINBACH !
Jean-Louis DIRRINGER
Président de La Chorale Sainte Cécile
de DAMBACH LA VILLE
Jean STEINBACH a reçu, ce même jour, des mains de
François MULLER , Vice-Président de l’Union Sainte
Cécile, la Médaille d’Or avec Palmes de l’Union Sainte
Cécile du Diocèse de Strasbourg .
Il a, également, été nommé, par décision du Conseil
Municipal en sa séance du 22 octobre 2007, Citoyen
d’Honneur de la Commune de Dambach La Ville.
32
L’association
« Clic-Clac Dambach »
L’association Clic-Clac Dambach créée en
juin 2003, est une toute petite association de
passionnés de photo et de vidéo qui se
bouge pour animer et faire découvrir le village d’une autre façon… Elle propose en effet
un jeu fléché permettant à des groupes et
des familles de découvrir notre charmant
village sur un mode ludique et récréatif : 24
cartes-photos, un plan indiquant le parcours
à suivre , et c’est parti pour 1h30
d’observation pour aider la cigogne Eugénie
à retrouver le maximum de détails photographiés tout au long du parcours. Le jeu est à
retirer tout au long de l’année à l’office du
tourisme ou dans l’un de ces trois restaurants : La Vignette, la Couronne, Au raisin
d’Or. Un petit cadeau vous sera remis en fin
de parcours !
Le jeu est disponible en français, en allemand et en anglais.
En 2003, Rund Dum c’est intéressé au jeu «
Clic-Clac à Dambach » en faisant un reportage.
Mais Clic-Clac c’est aussi faire découvrir
d’autres villages, d’autres lieux ou des activités toujours par le biais de la photo ou de la
vidéo.
L’association a déjà réalisé un DVD qui présente le parc Alsace Aventure de
Breitenbach. Elle a exposé ses plus belles
photos de Dambach dans la Laube et à Barr…
et projeté des diaporamas sur différents thèmes (saisons, fleurs…).
33
ETAT CIVIL 2006
NAISSANCES
05.01.2006
20.02.2006
10.03.2006
22.03.2006
19.04.2006
27.04.2006
27.04.2006
25.05.2006
14.06.2006
21.06.2006
02.07.2006
14.07.2006
21.07.2006
(selon avis communiqués par les communes de naissance)
VOGELEISEN Léa
GEEL Manon
HERMIER Ryan
KAUFFER Mazarine
JUAREZ Ana
ROCHÉ Louis
ROCHÉ Paul
DE SANTIS Eva
MOUNIER-DUCHAMP Martin
BAUER Arnold
CLOG Cynthia
ZAEPFFEL Valentine
LAVIGNE Jordan
02.08.2006
24.08.2006
30.08.2006
05.09.2006
10.09.2006
23.09.2006
25.09.2006
08.10.2006
19.10.2006
01.11.2006
15.12.2006
DESCHAMPS Lucie
TAGLANG Christopher
WINKLER Léo
GUNDUZ Berhem
BLUMSTEIN Evan
WURRY Margot
MANGEL Éva
COUTURIER Eliott
VILLEMIN--WENGER Noé
SCOUTHEETEN Elliott
CLOG Léo
MARIAGES
06.05.2006
10.06.2006
24.06.2006
08.07.2006
15.07.2006
23.09.2006
07.10.2006
07.10.2006
RIGAL François et MEYER Suzanne
DIELENSEGER Lionel et LAGARDE Alexa
ZAEPFFEL Patrice et BERNHARD Julie
NIEDERBERGER Christophe et GIMFELD Laure
PRADO Yann et BECK Marie-Laure
KALTENBACH Pascal et MATHIS Catherine
WEISS Etienne et ANDRE Alexandra
HEGE Pierre-André et LELOUVIER Clémence
DECES
01.01.2006
09.02.2006
10.02.2006
16.04.2006
28.04.2006
03.05.2006
23.05.2006
07.06.2006
07.07.2006
29.07.2006
07.08.2006
04.08.2006
23.08.2006
22.08.2006
07.10.2006
18.10.2006
25.10.2006
14.11.2006
27.11.2006
18.12.2006
07.12.2006
21.12.2006
Marie-Marthe SCHMITT, veuve HAENSLER
Hélène GUTZLER, veuve HARTWEG
Christiane LEIPP, épouse ADLOFF
Alice MULLER, veuve FILSER
Charles BOULANGER
Edouard NARTZ
Jean-Pierre LUSTIG
Doriane REINBOLT
Muriel HAENSLER, épouse BRUNSTEIN
Marie Marguerite MATHERN, veuve PFLUGER
Marie Lucie WALTER, veuve GAMBERT
Marie Thérèse GOEPFERT, veuve PORO
Joséphine Lucie SCHATZ, veuve DEPLANO
Eric HORR
Augustine MANSER, veuve HEBERLE
Lucie SCHUHLER, veuve WACH
Emile SPEITEL
Ladislav BUNCIAK
Marcelle HERTRICH, veuve MEISTERS
Bruno FREY
Nadine LACHAISE, épouse ZEUGMANN
Oscar BRUGGER
34
ETAT CIVIL 2007
NAISSANCES
08.01.2007
15.01.2007
24.01.2007
26.01.2007
13.02.2007
01.03.2007
01.04.2007
02.04.2007
25.04.2007
28.06.2007
30.06.2007
09.07.2007
13.07.2007
04.08.2007
28.09.2007
29.09.2007
07.11.2007
24.11.2007
VECCHIATO Noah
HEGE Jean
LEUTHNER Emile
JAEGER Yohan
QUENTIN Gaëlle
KAMM Laurine
ZAMOLO Sandro
MAGOULES Oscar
WOLLENBURGER Jade
MARIAGES
DECES
(selon avis communiqués par les communes de naissance)
ZAEPFFEL Nathan
GANJOUEFF Andreas
REMETTER Noa
PALACIN Julie
COLNET Hippolyte
JELLY Clovis
BOUIN Solène
STEMPFER Seth
GISSELBRECHT Eliot
03.03.2007
VAN CANT Ivan et DIERCKX Coralie
23.03.2007
27.07.2007
PETTERMANN Didier et MARGOTTE Elodie
JACOB Guy et AUBERT Christelle
18.08.2007
25.08.2007
ZIPPERT Thomas et BATTINGER Séverine
DEGLIN Yannick et PFLIEGER Aurélie
30.01.2007
03.02.2007
Adèle GRANDIDIER, veuve VOGEL
Oscar THOMAS
14.02.2007
Fernand RUHLMANN
28.02.2007
07.04.2007
Liliane HURSCHEL, veuve WITZ
Marie Madeleine CLAVELIN, veuve MEYER
25.04.2007
28.04.2007
Albertine SPIRI, veuve VONNÉ
Gérard VOGELEISEN
15.05.2007
15.06.2007
Henri EPP
Denise WALTER, veuve JOSEPH
20.08.2007
20.08.2007
Florent BAUER
Adolphe CLOG
30.08.2007
02.09.2007
Pierre BECK
Joseph ARNOLD
12.09.2007
09.10.2007
Léon WURTZ
Charles GERBER
31.10.2007
05.11.2007
Josée HERRBACH, épouse RUHLMANN
Justin SCHUHLER
13.11.2007
27.11.2007
Martina SEYLLER, veuve NEUBRAND
Joséphine NEFF, veuve GERBER
35
MAIRIE DE DAM
PROGRAMME DES MA
(sous réserve de
Jeudi 10 janvier
Vendredi 11 janvier
Samedi 12 janvier
Vendredi 18 janvier
Vendredi 25 janvier
Samedi 26 janvier
Dimanche 27 janvier
Jeudi 7 février
Samedi 9 février
Mardi 12 février
Dimanche 2 mars
Jeudi 6 mars
Samedi 8 mars
Dimanche 9 mars
Vendredi 14 mars
Dimanche 16 mars
Vendredi 21 mars
Vendredi 28 mars
Dimanche 30 mars
Jeudi 3 avril
Mardi 8 avril
Dimanche 20 avril
Samedi 26 et
Dimanche 27 avril
Dimanche 27 avril
Mercredi 30 avril
Jeudi 1er Mai
Jeudi 8 mai
Dimanche 11 mai
Dimanche 25 mai
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Assemblée Générale – Confrérie St Sébastien
Crémation des sapins – Amicale des Sapeurs-Pompiers
Assemblée Générale – Syndicat Viticole
Assemblée Générale – Chorale Ste Cécile
Fête Ste Barbe – Amicale des Sapeurs-Pompiers
Assemblée Générale – Anciens Combattants U.N.C.
Assemblée Générale – Nouvelle Jeunesse
Soirée Familiale – CSF-APFS
Assemblée Générale – A.G.F.
Déjeuner dansant – A.G.F.
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Bol de Riz – Paroisse
1er Tour des Elections Municipales et Cantonales
Audition semestrielle – Ecole de Musique
2ème Tour des Elections Municipales et Cantonales
Loto du football – Gymnase
Assemblée Générale – Christy’s Country Club
Assemblée Générale – Club Vosgien
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Don du Sang
Concours de Pêche – A.P.P.
Pierres et Vins de granite – Confrérie des Bienheureux
Pêche interne – A.P.P.
Sortie nocturne – Club Vosgien
Marché aux puces – Tennis-Club
Armistice 1945
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Profession de Foi
Fête Dieu
Waldmeisterfest
36
BACH-LA-VILLE
ANIFESTATIONS 2008
e modifications)
Jeudi 5 juin
Mardi 17 juin
Samedi 21 juin
Samedi 28 juin
Samedi 5 juillet
Samedi 5 juillet et
Dimanche 6 juillet
Samedi 12 juillet
Lundi 14 juillet
Samedi 26 juillet
Vendredi 15 août et
Samedi 16 août
Lundi 25 août
Jeudi 4 septembre
Dimanche 7 septembre
Jeudi 2 octobre
Dimanche 19 octobre
Mardi 4 novembre
Jeudi 6 novembre
Dimanche 9 novembre
Mardi 11 novembre
Samedi 15 novembre
Dimanche 16 novembre
Samedi 22 novembre
Dimanche 23 novembre
Jeudi 4 décembre
Vendredi 5 décembre
Dimanche 7 décembre
Mardi 9 décembre
Samedi 20 décembre
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Assemblée Générale –U.S.D. (Club House)
Audition de fin d’année – Ecole de Musique
Fête de la Musique
Soirée amicale - Chorale Ste. Cécile
Nuit du Vin
Week-end dans les Alpes – Club Vosgien
Retraite aux flambeaux – Sapeurs-Pompiers
Fête Nationale
Fête de l’Ours – A.G.F.
Eurovin
Don du sang
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Messe à la Waldkapelle
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Sortie Jeunes – Club Vosgien
Don du Sang
Rencontre – Nouvelle Jeunesse
Sortie Patrimoine – Club Vosgien
Armistice
Assemblée Générale – Tennis-Club
Vente de charité – Nouvelle-Jeunesse
Soirée familiale – Club-Vosgien
Fête Ste Cécile
Repas de Noël – Nouvelle-Jeunesse
Hommage aux Morts d’Afrique du Nord – U.N.C.
Fête St Nicolas – CSF-APFS
Noël des Ainés
Concert de Noël
37
PAGES PRATIQUES
Commune de Dambach-la-Ville
11 place du marché
67 650 Dambach-la-Ville
tel : 03 88 92 41 05
fax : 03 88 92 60 09
mail :[email protected]
horaires d’ouverture au public :
lundi-mardi-jeudi : 8h-12h et 14h-17h
mercredi vendredi : 8h-12h
samedi : 8h-10h
Monsieur le Maire reçoit tous les
jours sur rendez-vous
Documents administratifs :
Fiche d’état civil : elle n’existe plus,
elle est remplacée par la photocopie
du livret de famille ou de la carte
d’identité ou de l’extrait d’acte de
naissance.
Extrait de naissance : Délivrée à la
mairie du lieu de naissance, validité 3
mois
Indiquer la date de naissance, le nom
et le prénom (nom de jeune fille pour
les femmes mariées). Joindre une
enveloppe timbrée à votre adresse.
Copie conforme : elle est supprimée.
Il suffit désormais de fournir une
photocopie lisible du document original. Seuls les documents destinés à
l’étranger restent à certifier conformes.
Livret de famille : délivré par la mairie lors du mariage.
En cas de perte ou de vol, possibilité
38
d’obtenir un duplicata à la mairie du
lieu de mariage.
En cas de divorce, l’ex-conjoint pourra obtenir un duplicata.
Extrait du casier judiciaire :
• Bulletin n°3 : formulaire disponible
en mairie.
• Autres demandes : CASIER JUDICIAIRE NATIONAL, 44317 Nantes
cedex 3 : délai de deux semaines
environ par voie postale ordinaire, ou
à l’adresse internet suivante :
http://www.cjn.justice.gouv.fr : délai
d’une semaine par voie postale ordinaire
➯ envoyer une lettre en indiquant vos
noms de naissance et d'usage notamment pour les femmes mariées, prénoms, date et lieu de naissance et
l'adresse où doit être envoyé le bulletin.
Carte d’identité : gratuite,validité 10
ans
Formulaire à demander à la mairie du
domicilie uniquement : copie intégrale de l’acte de naissance pour les
adultes ou photocopie du livret de
famille des parents pour les mineurs,
2 photos d’identités, 1 justificatif de
domicile.
Passeport : timbre fiscal de 60 € pour
les adultes (validité 10 ans), 30 € pour
les mineurs âgés de 15 ans et plus
(validité 5 ans). Gratuit pour les
moins de 15 ans.
Formulaire à demander à la Mairie du
domicile uniquement.
Liste des pièces à fournir : copie intégrale de l’acte de naissance, deux
photographies récentes et ressemblantes au jour du dépôt de la demande conformes à la norme ISO/IEC
19794-5), 1 justificatif de domicile, la
photocopie d’une pièce officielle avec
photocopie intégrale de l’acte de naissance, deux photographies récentes
et ressemblantes au jour du dépôt de
la demande conformes à la norme
ISO/IEC 19794-5), 1 justificatif de
domicile, la photocopie d’une pièce
officielle avec photo.
Sortie du territoire : délivré pour les
mineurs à la mairie du domicile, validité 5 ans
Livret de famille + carte d’identité.
En cas de divorce, copie du jugement.
Extrait acte de décès : délivré à la
Mairie du lieu de décès ou du lieu de
domiciliation au moment du décès.
Indiquer la date du décès, nom, prénom et joindre une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse.
Extrait acte de mariage : gratuit à la
mairie du lieu de mariage.
Indiquer la date du mariage, vos
noms et prénoms. Joindre une enveloppe timbrée à votre adresse
Carte d’électeur : inscription sur la
liste électorale de la commune du
domicile entre le 1er septembre et le
31 décembre de l’année.
Justificatif de domicile, pièce
d’identité, avoir 18 ans révolus ou les
avoir avant le 28 février de l’année
suivante .
Peut être électeur, toute personne
résidant depuis au mois 6 mois dans
la commune et/ou payant un impôt
local.
Adresses utiles :
Urbanisme :
• DDE : Subdivision de Barr : 15 avenue de la Gare – BP 6867142 Barr
cedex Tél : 03.88.58.59.30. Horaires
d’ouverture
:
8 h 0 0 – 1 2 h 0 0 / 1 3 h 0 0 – 17 h 0 0
h t t p : / / w w w . b a s rhin.equipement.gouv.fr
• CAUE : Conseil en Architecture,
Urbanisme et environnement : sur
rendez-vous à la Mairie de Barr(03 88
08 66 66), Mme METZ, poste 74
• SDAU : Service Départemental
d’Aménagement et d’Urbanisme,
Antenne Sud, 53, rue de Sélestat –
67210 obernai. Tél. 03 88 47 02 20.
• GAZ de France :
Dépannage : 0810 433 068
Travaux et réseaux : 03 89 35 18 58
Services clients : 0810 389 300
Difficultés financières : 0800 650 309
Eau et Assainissement :
Tous services: 03 88 19 29 19
Assistance technique ( problèmes
techniques et fuites) : 03 88 74 41 41
Ordures ménagères : Tout changement dans la composition du foyer
est à signaler
Facturation : Communauté de
Communes : 12 avenue du Général
De Gaulle 67650 Dambach-la-Ville
39
tél : 03 88 92 44 07 fax : 03 88 92 43 45
mail : [email protected]
Collecte : SMICTOM : 2, rue des
Vosges - B.P. 12 - 67750 SCHERWILLER
Tél. 03 88 92 27 19 - Fax 03 88 92 27 01
Déchetterie Scherwiller : même
adresse
[email protected]
www.smictom-alsacecentrale.fr
Piles usagées : hall d’entrée de la
Mairie aux horaires d’ouverture
Lunettes : hall d’entrée de la Mairie
aux horaires d’ouverture
Huiles usagées, benne à verre : cour
de l’atelier municipal
67140 Andlau, tel 03 88 08 03 05, fax
03 88 08 88 38
mail : [email protected]
Aide Sociale :
• Assistante sociale : 3ème jeudi du
mois de 9h à 10 h30
Droit :
Notaire : vendredi de 11h à 12 h
Transport à la Demande : entre les 20
communes du Pays de Barr et du
Bernstein
TAXICO : 03 88 08 28 46
Elections Municipales et Cantonales
2008
Elles auront lieu les 9 et 16 mars
2008. Les ressortissants étrangers de
l’Union Européenne peuvent participer aux élections municipales et
s’inscrire sur la liste électorale complémentaire dans les mêmes délais et
les mêmes conditions de résidence
ou de paiement d’impôts locaux que
les personnes de nationalité française
sur la liste générale.
Tourisme
OT Barr Bernstein, Bureau de
Dambach : 11 place du marché,
67650 Dambach la Ville tel 03 88 92
61 00
mail : [email protected]
Repas à la Maison de Retraite
Les personnes de 70 ans et plus ont la
possibilité de prendre le repas à la
Maison de Retraite. Pour cela, il suffit
d’acheter des tickets-repas au
Secrétariat de la Mairie.
Prix du repas : 4,85 €.
Bibliothèque :
12, rue du Général de Gaulle. Tél. 03
88 92 62 67, mail : [email protected]
Recensement militaire
Le recensement militaire est obligatoire à 16 ans. Depuis le 1er. janvier
1999, tous les jeunes Français, garçons et filles, doivent se faire recenser
à la Mairie de leur domicile.
Cette obligation légale est à effectuer
dans les trois mois qui suivent le
16ème anniversaire. Pièces à présenter : livret de famille des parents,
carte d’identité.
PERMANENCES EN MAIRIE
Petite Enfance :
• Relais Assistante Maternelle : en
mairie de Dambach-la-Ville, les mardi
du 16 au 31 de 9h à 11h Françoise
GERBER, 13 rue du Docteur Stolz,
40
A MÉDITER
Au début du siècle dernier,
Eugène HELWIG (1874-1968) père
de Charles HELWIG (1905-2004)
et grand-père de Christiane FRIEDRICH, née HELWIG, notre
conseillère municipale, est en
poste à la maison forestière du
« Hirschtal » au fin fond de la vallée de la ZORN, côté lorrain.
wagonnet, les deux forestiers
rejoignent en toute quiétude la vallée, quand soudain deux bœufs
imposants, plantés entre les rails,
leur barrent la voie ! Grincements
de freins, le véhicule stoppe.
L’Homme et la Bête sont face à
face, immobiles les yeux dans les
yeux . Qui cédera ?
Un chemin de fer à voie étroite
(« Waldbahn ») construit vers la fin
du 19ème siècle est alors en service
et achemine les bois exploités
vers les scieries des hautes vallées
de la SARRE et de la ZORN ainsi
que
vers
la
gare
d’ABRESCHWILLER .
Soudain le premier des quadrupèdes balance de gauche à droite ses
immenses cornes, puis quitte
posément les rails pour reprendre
sa marche ascendante, suivi de
son congénère .
Les travailleurs de la forêt (bûcherons, ouvriers, débardeurs avec
leurs bêtes) montent en début de
semaine vers les sommets pour
regagner le samedi, leurs domiciles. Souvent ils utilisent les
wagonnets de la « Waldbahn » qui
leur épargnent fatigue et perte de
temps .
Et le wagonnet de reprendre sa
descente. Le «Forstmeister» rompt
alors le silence en s’adressant à
son forestier : « Siehst du Eugen,
der Klügere gibt nach »*.
D’après un récit de Charles HELWIG, avec l’autorisation de
Madame FRIEDRICH .
* « Vois-tu Eugène,
le plus intelligent cède » !
Voilà Eugène HELWIG en tournée
avec son supérieur (Forstmeister).
Confortablement installés sur un
A.R.
41
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
GERARD ZIPPERT
COMITE DE REDACTION
MAURICE SCHALCK
PHILIPPE SCHUHLER
NUMERO DISPONIBLE SUR
www.pays-de-barr.com
IMPRESSION
STAHL IMPRIM
03 88 58 49 39
Photos couverture JC NEUBRAND