LA CANDIDATURE DE SAÂDANI ÉCARTÉE
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LA CANDIDATURE DE SAÂDANI ÉCARTÉE
UNE LISTE DE LOGEMENTS CONTESTÉE À MELBOU Les sièges de la daïra et de l’APC fermés Lire en page 6 l’article de Boualem Chouali Le Quotidien Jeudi 22 Août 2013 n°3902 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI ALORS QUE LE FLN S’ENFONCE DANS LA CRISE ACCORD MOBILIS - MEDIAPRO SUR LA VENUE DU REAL MADRID LA CANDIDATURE DE SAÂDANI ÉCARTÉE Les redresseurs comptent opter pour une direction collégiale qui préparera le congrès extraordinaire en vue d’élire un nouveau secrétaire général. Lire en page 2 l’article de Mohamed Boufatah Sony, ZTE et Eriksson partenaires dans l’événement Le patron de Mobilis, Saad Dama, a annoncé que les trois équipementiers traditionnels de l’opérateur, vont l’accompagner dans le montage financier, mais aussi dans l’organisation du match gala du Real Madrid en Algérie, en mai 2014. Lire en page 15 l’article de notre envoyé spécial à Madrid, Salim Aggar LE SNAP MET FIN, AUJOURD’HUI, À LA GRÈVE DANS LES BUREAUX DE POSTE SELLAL AUJOURD’HUI À M’SILA Les postiers reprennent du service FACE À FACE AVEC LA RÉALITÉ Lire en page 7 l’article de Mohamed Boufatah ACCIDENTS DE LA CIRCULATION C’EST LA COURSE CONTRE… LA MORT ! Lire en page 3 l’article de Walid Aït Saïd 106 personnes ont trouvé la mort et 1 470 autres ont été blessées dans 795 accidents de la circulation durant la période du 13 au 19 août courant, a indiqué un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Cette virée sur les terres de l’un des symboles de la guerre de Libération et de la lutte contre l’intégrisme, Mohamed Boudiaf, sonne comme un message sur l’intransigeance de l’État contre le terrorisme. Lire en page 8 l’article de Ilhem Terki LE MALI A UN NOUVEAU PRÉSIDENT La normalisation en marche Lire en page 18 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour COUP DE THÉÂTRE EN EGYPTE Ph: R. Boudina LA JUSTICE ORDONNE LA LIBÉRATION DE MOUBARAK Ph. : R. Boudina Lire en page 17 L’Actualité JEUDI 22 AOUT 2013 ALORS QUE LE FLN S’ENFONCE DANS LA CRISE La candidature de Saâdani écartée LES REDRESSEURS comptent opter pour une direction collégiale qui préparera le congrès extraordinaire en vue d’élire un nouveau secrétaire général. I MOHAMED BOUFATAH a crise dans laquelle s’enlise le parti majoritaire au Parlement ne dit pas son nom. Ce feuilleton lassant, à beaucoup d’égards, ne cesse d’être nourri par des intrigues cousues de fil blanc. Les pressions sur le bureau politique en vue de convoquer en urgence une session du comité central montent en puissance à mesure qu’on approche de l’investiture suprême. D’après certains observateurs, le duel se déroule entre ceux qui veulent écarter le FLN de cette compétition pour laisser place libre à leur candidat favori à la succession au fauteuil d’El Mouradia et ceux qui souhaitent, par contre, en faire un soutien indispensable ou un tremplin au candidat du consensus. Le président du bureau de la session ordinaire du comité central (CC) du FLN, dissous du reste depuis quelque temps, M. Boumehdi aurait reçu une réponse favorable de la part du département d’Ould Kablia concernant sa demande de tenir une session extraordinaire du CC. Le coordinateur du bureau de la 6e session aurait renouvelé sa demande auprès du ministère de l’Intérieur pour l’organisation d’une telle réunion et sollicité l’arbitrage du président de la République. Le chef de l’Etat a tranché en faveur de la tenue de cette réunion, a rapporté, hier, TSA. Contacté, le coordinateur du mouvement de redressement, Abdelkrim Abada, affirme que cette information relève de l’intox car dit-il, non seulement le groupe de Boumehdi ne représente rien, mais il semble louer ses prestations de services pour les lobbies de l’économie de bazar ou les partisans de la Ph. : R. Boudina L Les choses ne sont pas totalement claires au vieux parti « chkara » dont les portes du parti leur ont été grandement ouvertes par l’ex-secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem. Dans ce contexte, les redresseurs toujours en position de force avec au moins 160 membres du comité central, s’apprêtent, selon M. Abada, à organiser une série de rencontre de sensibilisation et de concertations dès la première semaine du mois de septembre, indique-t-on. L’objectif assigné à ces rencontres est d’arriver à un candidat consensuel pour remplacer Belkhadem destitué le 31 janvier dernier. Si le consensus ne se dégage pas, les redresseurs comptent opter pour une direction collégiale qui préparera le congrès extraordinaire en vu d’élire un nouveau secrétaire général du parti avant l’échéance de la présidentielle. Un membre du comité central qui a requis l’anonymat se demande « comment a-t-on pu mettre à la tête de la mouhafadha d’Alger, vitrine du parti et ce, pendant 30 ans, un illettré, en l’occurrence M. Boumehdi qui a eu sous sa coupe plus de 2 000 cadres ». De plus, « ce dernier a été maintenu mouhafedh de Hussein Dey après le découpage de la capitale en plusieurs mouhafadhas». Boumehdi, selon le même responsable, « n’a cessé de rouler pour Belkhadem jusqu’en mai 2012, une fois que sa demande d’introduire un de ses proches sur la liste de députation n’a pas été satisfaite par l’ex-secrétaire général». «C’est de la pure manipulation et intox, dixit Abderahmane Belayat. On ne peut pas convoquer une session extraordinaire qui divisera davantage le comité central. Actuellement, on est pratiquement dans la même situation qu’au début du mois de février dernier, à l’issue de la sixième session du CC. Aujourd’hui encore, il y a au moins deux candidatures qui divisent profondément le parti dont celle de Saâdani », estime-t-il. Le coordinateur du BP déplore le fait qu’ « on n’arrête pas d’associer le chef de l’Etat à ce conflit entre deux personnes ou ces intrigues de bas étage ». Or, on ne peut prendre le risque d’aborder cette session sans avoir une garantie préalable qu’il y ait au moins un candidat au poste de secrétaire général réunissant une majorité confortable de CC, explique-t-on. «Il est surtout attendu des candidats potentiels des discours rassembleurs, pas ce genre de déclarations d’exclusion », dira-t-il. D’autre part, les statuts son clairs : « La convocation du CC est du ressort du coordinateur du bureau politique après que la date de cette réunion soit fixée par le bureau politique approuvé – lors de sa dernière réunion – par 125 députés dont une bonne partie d’entre eux ont la qualité de membres du CC», a-t-il souligné. Toutefois, conclut-il, « la question du CC fera l’objet de l’une des réunions prochaines du bureau politique». Contacté, Rachid Assas, ex-viceprésident du Conseil de la nation et mouhafedh a qualifié cette information de rumeur, car dit-il : « Statutairement parlant, seul Abderrahmane Belayat est habilité à convoquer la session du CC et faire la demande inhérente à sa tenue auprès des pouvoirs publics ». D’ailleurs, le mouhafedh de la wilaya de Oum El Bouaghi a soutenu qu’une rencontre regroupant les 54 mouhafedhs pour débattre de la question relative à la session extraordinaire du CC est prévue à la fin du mois en cours. En outre, M. Assas affirme que le bureau de la session dont on parle n’a pas d’existence légale. En revanche, le président du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua considère cette information comme une bonne nouvelle et souhaite qu’elle soit confirmée pour mettre un terme au calvaire du FLN et couper l’herbe sous les pieds de ceux qui veulent écarter le vieux parti de la scène politique et du coup, minimiser son rôle dans les échéances M. B. importantes à venir. Tenue les 29 et 30 août de la 7e session du CC Le comité central (CC) du parti du Front de libération nationale (FLN) tiendra sa 7e session ordinaire les 29 et 30 août courant à Alger, a indiqué, hier le président du bureau de la 6e session du comité central, Ahmed Boumehdi. Dans une déclaration à l’APS, M. Boumehdi a indiqué avoir «reçu mercredi après-midi une autorisation du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de la wilaya d’Alger pour la tenue de la 7e session du comité central». Il a précisé à ce propos, «avoir déposé le 4 août dernier, une demande auprès du ministère de l’Intérieur accompagnée de 185 signatures des membres du CC du parti FLN pour l’obtention d’une autorisation pour la tenue de la session». POLITIQUE, ÉCONOMIE, AFFAIRES... CES ALGÉRIENS D’AILLEURS I AISSA HIRÈCHE our faire gagner l’Equipe nationale de football, les entraîneurs font appel à des joueurs évoluant à l’étranger. Et pour gérer le pays, nos dirigeants ont aussi fait appel à quelques-uns vivant à l’étranger. Seulement voilà, on ne gère pas un pays comme on gère une équipe de football car si, dans un cas, on risque au plus de perdre un match, dans l’autre, on risque beaucoup plus gros. Le cas Chakib Khelil est effarant à plu sieurs égards ! Chakib Khelil a été « importé » des EtatsUnis pour diriger notre ministère le plus important car de lui dépend à 98% notre éco nomie. C’était là la première erreur des diri geants du pays car, en Algérie, il y a bien des gens capables de prendre ce département ministériel et qui font preuve de beaucoup plus d’honnêteté et de compétence. P Chakib Khelil : reviendra ? reviendra pas ? Chakib Khelil aurait une double nationalité. Nommer un binational à un poste aussi sensible était une autre erreur car, et on n’a pas besoin de le démontrer, il existe des Algériens qui n’ont pas d’autre nationalité que celle d’origine et qui auraient pu gérer ce département beaucoup mieux que le ministre actuellement en fuite. En conséquence, Chakib Khelil a eu le comportement que l’on connaît et il s’est tiré, sachant pertinemment que rien ne pourra être fait contre lui car les Américains ne nalité comme lui et ils n’ont certainement pas eu des comportements très différents. Le temps nous révèlera sans doute beaucoup de choses de ce côté-ci. Dans tout cela, ce n’est pas le fait d’avoir une double nationalité qui gêne car nous n’avons pas à nous immiscer dans la vie privée des gens. Ce qui est inacceptable cependant, c’est de confier des postes sensibles ou stratégiques à ces individus qui ne sont plus uni quement Algériens, mais Algériens et autre chose… ou autre chose et Algériens, c’est-àdire des Algériens qui nous viennent d’ailleurs ! livrent pas leurs citoyens, surtout pas ceux qui, comme Chakib Khelil, leur ont rendu ou essayé de leur rendre service (rappelons-nous la fameuse loi sur les hydrocarbures qu’il avait fait passer). Que ceux qui s’attendent à voir un jour Chakib Khelil débarquer à l’aéroport d’Alger pour se présenter devant la justice algérienne se détrompent, car les coupables d’aujourd’hui ont compris que, contrairement à la théorie traditionnelle en criminologie, il ne faut jamais plus revenir sur les lieux du crime. Abdelmoumène Khalifa en est un cas vivant. Et pas que lui ! En attendant que les choses s’éclaircis sent pour lui, Chakib Khelil se déploie à donner des interviews aux médias nationaux. Il s’y présente comme un honnête citoyen, ce que nous ne pouvons lui refuser tant que les juges ne se soient pas prononcés sur son cas. En attendant, il paraît d’après les dernières informations qui circulent, que la procédure de lancement du mandat d’arrêt contre Khelil souffrirait d’un vice de forme du moment que, soutient-on, le tribunal de Sidi M’hamed serait incompétent en la matière. Lorsque nos départements ministériels sont entre les mains d’étranges citoyens dont la famille ne réside pas en Algérie et dont les conjoints, les enfants, les biens et autres propriétés sont de nationalité autre qu’algé rienne, il ne faut pas faire semblant de s’é tonner de ce qui nous arrive. On raconte même que certains de ces responsables à moi tié algériens (qui seraient encore en Algérie) auraient des enfants qui auraient passé leur Service national sous le drapeau français au … Sénégal ! Y a-t-il quelque chose d’algérien là-dedans ? Même le fameux rallye ParisAlger-Dakar est devenu Paris-Dakar, tout simplement ! Mais Chakib Khelil n’est pas le seul dans son cas. D’autres responsables ont aussi été importés comme lui, ils ont la double natio - Présidence 2014 : y a-t-il eu un appel d’offres international ? E n atten dan t, et comme on progresse nous aussi, il paraît que pour la prochaine élection présidentielle, nous allons avoir plusieurs candidats binationaux. Bennoua, l’ancien ministre délégué au Trésor sous le gouvernement Ghozali qui a pris la nationalité suisse a, en tout cas, fait savoir à qui veut l’entendre qu’il se portera candidat. De son côté, Rachid Nekkaz, un FrancoAlgérien qui n’a pas hésité à annoncer sa candidature depuis la frontière algéro-marocaine qu’il promet de rouvrir avant même de chauffer le fauteuil présidentiel. Rachid Nekkaz semble croire sérieusement à ses chances de devenir notre président, car il a demandé à François Hollande de le déchoir de sa nationalité française, histoire de contour ner l’article 73 de la Constitution qui stipule, entre autres, que le candidat doit « jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine ». Un deuxième Franco-Algérien, Madjid Mezghenna qui, à l’âge de 68 ans, se portera candidat parce que, dit-il, « ce qui se passe làbas (comprendre ici) me fait mal », parce que, poursuit-il, « en étant Franco-Algérien, je 2 peux donc me présenter. De plus, j’ai connu Bouteflika dans ma jeunesse lorsqu’il était ministre ». ( !!!) Lui aussi croit qu’il a « de belles, de très belles » chances de devenir notre prochain président d’autant plus que, soutient-il à qui veut l’entendre, son nom est le véritable nom d’Alger ! L’autre Franco-Algérien, Kamal Benkoussa, est quelque peu « english ». Il vit à Londres et, nous dit-on, « prépare depuis plusieurs mois sa candidature à la présiden tielle algérienne ». Au fait, pour que tout ce beau monde réfléchisse sérieusement, et en même temps, à une candidature à la présidence de la République algérienne en 2014, c’est qu’il doit y avoir des raisons. A-t-on, sans consul ter le peuple algérien, lancé un appel d’offres international pour l’occupation du poste d’El Mouradia ? A-t-on envoyé des invitations personnalisées en fonction des ambitions et des prétentions de chacun ? Ou bien, y a-t-il quelqu’un qui, à l’image du coach de l’Equipe nationale de football, serait allé sillonner les pays proches et lointains avec l’espoir de dénicher la perle rare ? Et a-t-on, pour l’his toire, mentionné à ces messieurs que la fonc tion de président, chez nous, rapporte officiellement beaucoup moins que le moins payé de nos joueurs évoluant à l’étranger ? A la manière où vont les choses en tout cas et vu l’engouement pour venir nous diriger, en 2019 nous aurons certainement des candidats qui n’auront même pas la nationalité algérienne. Ils seront simplement français, anglais, tchèques, tsigans, somaliens, italiens, qataris, … et qu’en savons-nous encore !!! Pourquoi pas en fait ?? Au point où nous en sommes …Pauvres de nous qui ne savons plus quoi faire de notre pays ! A. H. L’Actualité JEUDI 22 AOUT 2013 SELLAL AUJOURD’HUI À M’SILA FACE À FACE AVEC LA RÉALITÉ CETTE VIRÉE SUR les terres de l’un des symboles de la guerre de Libération et de la lutte contre l’intégrisme, Mohamed Boudiaf, sonne comme un message sur l’intransigeance de l’État contre le terrorisme. à Tiaret et Jijel, démontre sa volonté de toucher le maximum de régions du pays … Ces visites se faisant auparavant tous les 10 à 15 jours, désormais, le rythme a été porté à toutes les semaines. Sellal a accéléré le pas. Il a bien géré les affaires de l’Etat, comblant quelque peu le vide laissé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a même occupé le devant de l’actualité nationale et internationale. Les Algériens se sont habitués à lui et le voient déjà comme futur candidat à l’ élection présidentielle. Cette sortie « m’silie » du chef I WALID AÏT SAÏD u jamais-vu depuis l’indépendance du pays. C’est la première fois qu’un chef de l’Exécutif effectue des visites aussi denses, à travers le pays, à un rythme soutenu d’une visite par semaine. Une façon de faire, en sorte que les 48 wilayas du pays figurent dans son agenda, déjà très sollicité par d’autres charges politiques et diplomatiques. C’est le style qu’a choisi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui poursuit son tour d’Algérie. Après s’être rendu jeudi dernier à Jijel, son « arche de Noé », comme il aime si bien l’appeler, le mène aujourd’hui à M’sila. Une visite hautement symbolique, que ce soit sur le plan historique, économique ou social. M’sila est, en effet, une ville des Hauts-Plateaux par excellence. Et qui dit Hauts-Plateaux dit importants problèmes de développement local. M. Sellal, qui sera accompagné d’une importante délégation ministérielle, inspectera et lancera plusieurs projets économiques et surtout sociaux. Logement, agriculture, travaux publics, jeunesse, …seront à l’ordre du jour. Bref, le Premier ministre essayera un tant soit peu de répondre aux besoins de la population locale. Mais, l’étape la plus importante de la journée sera certainement la rencontre avec la société civile. Devenu une tradition, cet exercice est très apprécié par le Premier ministre. Car, il lui permet de prendre le «pouls» de la wilaya en écoutant les citoyens exposer les véritables problèmes de la région. Il s’agit ainsi, de dégager les spécificités et besoins de chaque wilaya. En plus de la symbolique économique et sociale, cette visite aura un cachet historique. Considéré comme l’un des bastions de la Révolution algérienne, M’sila a enfanté l’un de ses plus grands héros, le moudjahid et ancien président du HCE, feu Mohamed Boudiaf. Adulé, Mohamed Boudiaf qui avait suscité l’espoir chez les millions d’Algériens en pleine tragédie D E L’ DITORIAL Au nom de la démocratie ! I N. KRIM e nouvel « homme fort » de l’Egypte, Abdel Fatah al-Sissi, aurait snobé le puissant président américain, Barack Obama, en refusant de répondre à son coup de fil. Cela a fait se rengorger agences de presse et journaux. Le général égyptien aurait ainsi commis un crime de « lèse- majesté ». Et pour cause ! L’Egypte considérée comme le « baromètre » du Monde arabe, chancelle et risque de tomber dans l’anarchie et la guerre civile. Or, ce sont les « immenses » intérêts US, notamment stratégiques - loin d’être ceux du peuple égyptien – qui sont ainsi mis en péril. Ce qui explique l’émoi, en particulier de Washington, dont le ministre de la Défense, Chuck Hagel était, dit-on, accroché ces derniers jours à son téléphone pour tenter de toucher le général al-Sissi. D’où, l’appel insolite et tout aussi infructueux de l’hôte de la Maison-Blanche soi-même. Il en est de même des Européens qui se réunissaient hier pour « réexaminer » les rapports de l’UE avec le pays des pharaons. Ce n’est certes pas la « santé » du peuple égyptien et la démocratie dans ce pays – pour autant que cela ait été leur priorité – qui préoccupent et font bouger un Occident pas du tout regardant sur les pertes humaines lorsque son diktat est remis en cause, (cf ; l’Irak et l’Afghanistan en témoignent absolument). Aussi, peut-on se demander si les « marionnettes » (du point de vue des puissances occidentales) ne seraient-elles pas en train de faire de la résistance ? Américains et Européens ont immédiatement sorti leurs calculettes et menacé de sanctionner Le Caire faisant planer la suspension des aides financières qu’ils octroient à ce pays. La manière avec laquelle l’Occident réagit aux événements en Egypte indique comment les puissances américaine et européennes apprécient, évaluent et comprennent leurs rapports avec les dirigeants arabes, estimés en tant que vassaux. Assurément, les pouvoirs arabes corrompus et interchangeables – qui méprisent leurs peuples - savent en revanche se montrer doux et flexibles avec les puissants. C’est ce qui explique leur longévité, car ils savaient être malléables et surtout comprenaient où est leur place. Les généraux égyptiens dont leur armée bénéficie chaque année de 1,3 milliard de dollars de la part de l’Oncle Sam savent bien ce qui est attendu d’eux en retour. La longévité de Hosni Moubarak ne s’explique pas autrement qui, durant 30 ans, a su faire passer les intérêts de son tuteur américain avant ceux du peuple égyptien. Il en est de même des fragiles trônes des monarchies du Golfe qui, sans le parapluie américain, disparaîtront comme un fétu de paille. Pourquoi, sans état d’âme, les Etats-Unis comme l’Union européenne ont collaboré et souvent protégé les Ben Ali, Moubarak et autre El Gueddafi, sont prêts à faire de même avec les nouveaux pouvoirs islamistes. La démocratie, au nom de laquelle tant de chose sont faites n’est en réalité qu’un paravent. En 1992, alors que l’Algérie vivait le drame des tueries islamistes, les Etats-Unis pronostiquaient la chute rapide du gouvernement républicain et formulaient même le vœu de voir s’installer un pouvoir wahhabite à Alger. L’Arabie Saoudite étant certes, le « modèle » de pouvoir recommandé par Washington pour les pays arabes. Le problème essentiel pour les puissances occidentales consiste surtout à contrôler les événements et, mieux, de les accompagner pour assurer une « transition » en souplesse où leurs intérêts stratégiques seront sauvegardés. Qui se soucie en effet des populations des profondeurs de l’Egypte, de l’Algérie, de la Tunisie et autre Libye ? Pour l’Occident, la question était et demeure de savoir comment vendre les « nouveaux » pouvoirs sans faire de vagues. Toute la problématique est là. Il fallait ravauder une façade dirigeante arabe discréditée par la corruption et les passedroits. Aussi, pour les grandes puissances, le « modèle » saoudien était le plus approprié et ces puissances étaient prêtes à contribuer à l’imposer à l’ensemble du Monde arabe aidant au passage au morcellement de ces pays en ethnies confessionnelles (ce qui est le cas de l’Irak de 2013 et peut l’être demain pour la Syrie). Toutefois, les choses ne semblent pas tourner aussi « positivement » que souhaité et ledit « Printemps arabe » aurait échappé, sinon à ses commanditaires, du moins à ceux qui ont pris le train «printanier» en marche pour l’orienter dans le sens de leurs intérêts bien compris. Aussi, la tournure sanglante et effrayante que prennent lesdites «révolutions» en Afrique du Nord (Tunisie, Libye et Egypte) a pris de court, stratèges et analystes, qui se répandent dorénavant en explications aussi percluses que vaines sur ce qui, selon eux, aurait dû être « l’événement » du XXIe siècle représenté par l’avènement de la « démocratie » dans le Monde arabe. La « démocratie » un terme qui couvre des velléités qui n’ont rien à voir avec le libre arbitre des peuples arabes. N. K. Ph. : R. Boudina L Sellal préfère l’action de proximité nationale, restera à jamais l’un des présidents les plus aimés par le peuple algérien. Revenir sur les terres d’un des symboles de la lutte contre l’intégrisme islamiste, dans une Algérie en paix, mais entourée d’une ceinture de feu et d’intolérance, porte aussi un grand symbole. 21 ans après l’assassinat de Boudiaf, l’Algérie a retrouvé la paix, mais ses voisins et le reste du Monde arabe sont en train de subir les retombées de cet intégrisme religieux qu’elle avait vécu, il y a plus de 20 ans. Cette situation a réveillé de douloureux souvenirs chez les Algériens qui craignent de revivre le cauchemar du passé. Alors, cette virée dans la ville de Mohamed Boudiaf porte un message fort : l’État est et demeurera intransigeant contre le terrorisme. D’ailleurs, Sellal l’avait clairement déclaré il y a une semaine à Jijel. «L’Algérie saura faire face à toute tentative visant à porter atteinte à sa stabilité et sa sécurité et défendre ses citoyens», avait-il affirmé pour rassurer le peuple algérien qui «apprécie à sa juste valeur la stabilité, notamment après avoir vécu une décennie pleine de difficultés qui ont failli entamer l’existence même du peuple et de l’État algériens ». Sur un autre plan, cette troisième visite du Premier ministre sur le terrain au mois d’août, après celles RÉCONCILIATION NATIONALE Alger inspire les capitales du Printemps arabe AU YÉMEN OU EN AFGHANISTAN OÙ AL QAÎDA est solidement implantée, l’option de la réconciliation est sérieusement envisagée. I IKRAM GHIOUA ix ans après son entrée en vigueur, la politique de réconciliation mise en œuvre par l’Algérie afin de mettre un terme à une décennie sanglante qui avait failli mettre en péril l’avenir du pays, offre aujourd’hui tous les gages de réussite. Malgré la persistance de quelques foyers d’insécurité et le regain d’activité terroriste en relation directe avec la situation trouble qui touche particulièrement la Libye et le Mali, pays avec lesquels l’Algérie partage plus de 2 000 km, l’impact de la réconciliation nationale est unanimement reconnu. Même ceux qui s’étaient farouchement opposés à cette démarche et qui l’avaient dénoncée publiquement, en la considérant comme une « clémence » injustifiée à l’égard d’un terrorisme abject, n’osent pas démentir les résultats acquis sur le terrain. D’est en ouest et du nord à l’extrême sud, la paix s’est installée dans les villes et villages et dans les cœurs. Ayant encore en mémoire ces images atroces de corps calcinés, d’infrastructures incendiées et de douars entiers désertés par leurs habitants, l’opinion publique algérienne a pris suffisamment de recul pour saisir à sa juste valeur une réconciliation qui a redonné l’espoir à toute une nation avide de paix et de stabilité. Aujourd’hui, cette œuvre salutaire à tous les niveaux est observée avec beaucoup d’intérêt par des pays qui font toujours face à une grave situation sécuritaire comme le Yémen et la Syrie. Au Yémen le régime en place ne cache nullement l’intention de s’inspirer de D de l’Exécutif, est également importante car elle précéderait le premier Conseil des ministres après la convalescence de M. Bouteflika. Elle pourrait aussi être la dernière sortie de certains ministres du gouvernement qui seront concernés par le « lifting » qu’effectuera le chef de l’Etat dans les tout prochains jours au gouvernement. Un Exécutif mis au pas auquel il n’a pas accordé de vacances, mais dont certains pourraient être définitivement mis en …congé. W. A. S. l’expérience algérienne. Certes, le contexte n’est pas le même, mais les motivations d’arriver à faire cesser l’effusion de sang semblent identiques. Pays pauvre, le Yémen n’a plus les moyens de payer un effort de guerre dont les résultats sont peu probants. Ce constat d’échec a amené ses dirigeants à étudier de près les mécanismes mis en œuvre par l’Algérie qui avait abandonné l’option du tout-sécuritaire durant l’époque où Liamine Zeroual était encore président de la République. Pour rappel, c’est au milieu des années 1990 que ce général à la retraite avait pris la décision d’initier la loi de la rahma destinée à récupérer en premier lieu des centaines d’éléments armés manipulés ou qui avaient rejoint le maquis sous différentes pressions. Après son investiture, Bouteflika avait donné une dimension politique à cette démarche en y impliquant toutes les parties concernées dans un cadre concerté et approuvé par référendum par le peuple algérien. Au Yémen ou en Afghanistan où Al Qaîda est solidement implantée, l’option de la réconciliation est sérieusement envisagée par des responsables plus ou moins convaincus de l’impossibilité d’une victoire militaire. En Tunisie où la situation parait fébrile, on est tenté d’anticiper sur le modèle algérien afin d’épargner au pays une aventure incertaine. Et même en Egypte, des personnalités s’élèvent pour appeler les différentes parties en conflit à méditer l’exemple algérien. En un mot, et après avoir été citée comme référence dans la lutte antiterroriste, l’Algérie est en train de devenir un cas d’école en matière de réconciliation. I. G. 3 L’Actualité JEUDI 22 AOUT 2013 LES EXPORTATIONS D’HYDROCARBURES RECULENT ON L’Algérie perd la moitié de ses recettes remet ÇA I SELIM M’SILI L’EXCÉDENT de la balance commerciale s’est établi à 8,54 milliards de dollars pour les 7 premiers mois de 2013 contre 15,70 milliards de dollars pour la même période en 2012. Pénuries I ABDELKRIM AMARNI a saignée se confirme. Les recettes engran gées grâce aux exportations d’hydrocarbures fondent comme neige au soleil alors qu’aucune autre alternative ne s’offre à l’économie nationale hormis l’exploitation de l’or noir et du gaz. « Les exportations algériennes ont baissé de 7% des recettes d’exportations des hydrocarbures, qui se sont chiffrées à 40,18 mds de dollars durant les sept premiers mois de 2013, représentant plus de 96% des ventes globales du pays à l’étranger » indiquent les chiffres livrés par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS) tandis que les importations qui tendent à exploser « se sont maintenues en hausse jusqu’à juillet, atteignant 15,79% à 33,04 mds de dollars comparées à la même période de l’année passée » ajoute la même source. Ce qui s’est soldé par une perte des recettes en devises de près de moitié. Cette baisse significative de l’excédent de la balance commerciale de l’Algérie durant les sept premiers mois de l’année inquiète. Plusieurs facteurs y ont contribué. Elle est due essentiellement, selon l’expert économique Abderrahmane Mebtoul, à la récession qui a sévi en Europe jusqu’au début juillet. Elle a entraîné une baisse importante d’achat de pétrole et de gaz. Plusieurs facteurs y ont contribué. La concurrence du gaz de schiste du Dakota (Etats-Unis), doté de la même teneur que le pétrole algérien, dont les prix ont « Les esprits sont, en général, moins affamés que les estomacs, et ils supportent beaucoup plus gaillardement la pénurie. » André Frossard L C Même les recettes des hydrocarbures ont baissé de la moitié baissé de quelques points pour ne pas perdre des parts de marché, n’est pas étrangère à la baisse de quelques cents sur le prix du brut algérien destiné surtout à l’industrie de transformation. La situation sécuritaire en Libye, qui a eu un impact négatif sur la production de pétrole du pays, de même teneur que le pétrole algérien, c’est-à-dire léger et destiné à la production de kérosène, a également influé sur le climat du marché mondial explique le professeur Mebtoul. «On ne peut plus continuer dans cette optique !» s’est-il exclamé. La chute des exportations d’hydrocarbures de près de moitié, la recommandation de tenir compte des leçons du passé, la nouvelle mutation géostratégique mondiale, l’alternative à l’aprèspétrole…sont autant de paramètres à considérer dans la transition économique que vit notre pays. Mebtoul citera l’expérience positive de la Chine ainsi que celle de l’Indonésie, pays musulman qui figurait parmi les plus grands exportateurs d’or noir dans le monde, il y a dix ans, qui est devenu aujourd’hui pays importateur de pétrole. Mebtoul n’a pas manqué non plus de citer les niveaux des importations qui ont atteint tous azimuts quelque 60 mds/dollars en 2013, auxquels il faut ajouter 12 mds/dollars des services contre à peine 2 mds en 2010 sans oublier les profits des sociétés légales engagées dans notre économie. « Comment faire face à cette crise annoncée lorsqu’on sait que Sonatrach n’a exporté que 60 à 65 mds/dollars en 2013 ? » s’est interrogé l’expert pour qui « la catastrophe qui nous attend est celle d’être contraints de puiser dans les réserves de change ». Avec moins de 01% des réserves mondiales de pétrole et la hausse constante de la consommation, a précisé notre interlocuteur, notre pays n’aura «plus de pétrole en 2020/2024, sauf nouvelles découvertes». Pour ce qui est de la consommation énergétique effrénée, il citera le doublement de l’alimentation en gaz des turbines électriques par Sonelgaz pour atteindre 2.000 mds/m3 au mois de février 2013 ou encore les augmentations de salaires incontrôlées. Le «vrai problème» selon lui, «réside dans la gouvernance et la corruption». Cette dernière, dit-il, a «démobilisé tous les Algériens, y compris nos enfants qui nous demandent pourquoi étudier alors que tout le monde s’enrichit autrement ? C’est grave ! » conclut-il en considérant que la «moralisation de la vie doit être rétablie, après l’immobilité qui a atteint le sommet de l’Etat tombé en A. A. décadence». ATTAQUE ET CONTRE-ATTAQUE À L’UGCAA Tahar Boulenouar défie Salah Souilah « SALAH SOUILAH a scanné frauduleusement plus de 20 000 cartes d’adhésion à son aile, à raison de 1 000 à 5 000 DA la pièce » I AMAR CHEKAR e conflit qui oppose les deux ailes de l’Union générale des commerçants et artisans algé riens, Ugcaa, depuis 2008, s’envenime, après les révélations faites, hier par Hadj Tahar Boulenouar. « Salah Souilah a scanné frauduleusement plus de 20 000 cartes d’adhésion à son aile, en plus de deux plaintes pour détournement et corruption déposées contre lui au niveau de la Cour suprême », précise M. Boulenouar, porte-parole de l’Ugcaa 2, lors d’une conférence de presse à Alger. Saisissant l’occasion pour répondre à Salah Souilah, qui l’accuse de tous les maux, lors de sa conférence de presse animée, avant-hier à AlgerCentre, aux côtés de trois présidents d’APC de la wilaya d’Alger, L e n’est pas dans la nature de Ammi El Hocine de contrarier ses interlocuteurs, mais il ne peut s’empêcher de mettre son petit grain de sel dans les palabres où l’expérience d’une longue vie lui permet d’avancer, sans se tromper, des arguments percutants. C’est ainsi qu’il avait écouté, silencieux, le plaidoyer de mon ami Rabah en faveur des chauffeurs de taxi, clandestins ou patentés. Après avoir bien raclé sa gorge éprouvée par des années de cigarettes, de chique et de « schnaps », comme il se plaît à le rappeler avec toujours une pointe de nostalgie, il s’élança dans une longue diatribe : « Je suis d’accord avec toi quand tu dis que les chauffeurs de taxi éprouvent des difficultés dans l’accomplissement de leur tâche quotidienne, mais je te répondrai que c’est le cas de tous les travailleurs honnêtes qui ont choisi une profession libérale pour gagner le pain de leurs enfants. Cependant, il faut reconnaître que beaucoup exagèrent un peu et veulent rentrer au plus vite dans leur investissement sans trop se casser la tête, et tout cela sur le dos du pauvre consommateur qui , lui, reçoit tous les coups tordus et n’a pas sur qui taper puisqu’il est tout en bas de la pyramide. Tout cela revient au système : c’est le système qui est malade et gravement malade. Quand des dictateurs que l’on présente comme des despotes éclairés ont misé sur la priorité d’une prétendue industrie industrialisante et grâce à ce miroir aux alouettes ont pu mener une politique économique qui a mis au dernier plan les besoins les plus élémentaires des citoyens les plus simples, les gens ont arrêté de réfléchir, de penser. Si le socialisme spécifique a permis à certains privilégiés de devenir des milliardaires, l’écrasante majorité n’a connu qu’un triste et lugubre feuilleton fait de pénuries. On a gouverné par la pénurie ! Il ne faut pas s’étonner alors que les gens se sentent pousser des dents et des griffes : ‘’l’habitude est une seconde nature’’, dit le proverbe, mais en plus de l’habitude, il y a la peur. La peur de la pénurie qui va, qui vient, qui revient et s’installe. Et avec elle, la spéculation. Et pendant ce temps-là, les gens vernis qui sont installés aux carrefours de la distribution se remplissent les poches. Et c’est la théorie des dominos, l’instinct grégaire, le mimétisme : je fais comme mon voisin. Et tout le monde se remplit les poches. Nous avons connu des pénuries de produits alimentaires de toutes sortes parce que l’armée française voulait affamer les maquis. Mais grâce à la solidarité des populations, il n’y a jamais eu de marché noir, contrairement à ce qui s’est passé en France durant l’occupation allemande. Mais depuis l’indépendance, c’est la pénurie institutionnalisée. On en a connu de toutes sortes : pénurie de sucre en morceaux jusqu’à la disparition de celui-ci au profit du sucre semoule. Pénurie d’oignons ! Oui, Monsieur ! Pénurie d’oignons. Quand quelqu’un exprime son mépris vis-à-vis de quelqu’un, il lui dit tout simplement ‘’tu ne vaux pas un oignon…’’ et quelquefois il ajoute ‘’pourri’’ pour donner plus de force à son mépris. Qui se souvient de la fameuse pénurie de piles plates, ces piles Wonder qui ne s’usent que si l’on s’en sert et qui permettaient à nos transistors de capter Europe1 ou RTL pour être au fait de l’actualité, parce qu’au 21 boulevard des Martyrs, la langue de bois, la démagogie et la censure se sont engagées dans une tripartite dont on ne voit pas la fin. Et je ne parle pas des pénuries de « produits de luxe » comme le fromage… » S. M. Boulenouar n’a pas été tendre avec son rival. « Au- dela de ce conflit qui prend en otage l’Ugcaa, on se demande où est l’Etat algérien qui devait prendre ses responsabilités devant de telles personnes qui ne reculent ni devant la loi, ni devant l’opinion publique nationale », a-t-il regretté. Documents à l’appui de ses déclarations, le conférencier a souligné que même la carte d’adhésion n°60, qu’il porte avec lui, est illégale vis-à-vis de la loi et les dispositions des lois au niveau du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Il n’y a pas de temps à perdre dit-il, l’Ugcaa doit revenir à la légalité, afin de travailler pour l’intérêt général des commerçants algériens, et non pas pour exploiter l’organisation à des fins personnelles, régionalistes et partisanes , a-t-il ajouté. Par ailleurs, « Salah Souilah a déposé plainte contre 80% des membres de l’Ugcaa qui ne sont pas d’accord avec sa gestion depuis son installation», ajoute Boulenouar. Evoquant le volet de l’animation nocturne dans la capitale, le porteparole de l’Ugcaa, en compagnie de Maâmar Hentour, n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les APC qui ne font pas grand-chose dans ce sens. « On parle de l’animation nocturne à Alger, mais on n’a qu’a voir l’exemple du délaissement du parc Sofia en plein Alger-Centre »,a-t-on déploré. Les commerçants n’ont pas besoin de campagne médiatique et autres pressions pour ouvrir les magasins. Cela dépend de la situation sécuritaire, de l’éclairage public et autres moyens de transport, selon les conférenciers qui ont dénoncé des pressions sur certains commerces qui ont été A. C. obligés d’ ouvrir de force. 4 De Quoi j’me Mêle JEUDI 22 AOUT 2013 OÙ SONT LES NOUVELLES FACULTÉS DE DROIT ET DE MÉDECINE ? PROMISES DEPUIS presque deux ans par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, les nouvelles facultés de droit et de médecine d’Alger construites à Saïd Hamdine et aux Glycines sur les hauteurs d’Alger, tardent à être livrées. Des universitaires qui s’indignent contre la remise en cause des classements de nos universités par Rachid Harraoubia, au lieu d’en tirer les leçons, s’interrogent sur ces retards. Ils font aussi le parallèle entre cette situation et le classement de nos universités. « Il n’est même pas capable de livrer des universités à temps et se demande pourquoi nos université sont à la traîne », lancentils, comme message à leur ministre. Le frère d’Adil Tchikitou arrêté au Maroc L’INFORMATION avait fait le tour du monde. Un député marocain avait refusé de s’agenouiller devant le roi Mohammed VI pour la traditionnelle Bayaâ. Adil Tchikitou, c’est son nom, avait préféré boycotter, le 10 août dernier, une cérémonie d’allégeance qualifiée d’humiliante, voire de rétrograde par ses contempteurs. C’était le 10 août dernier. La réponse du Makhzen n’a pas tardé. Ce lundi, la police a interpellé son petit frére Oussama, agé de 24 ans. Il est soupçonné d’avoir participé à un vol de pains de sucre, en décembre dernier. Mais le timing de cette arrestation est troublant. Elle intervient huit mois après le méfait et quelques jours après le refus du député de l’Istiqlal de participer à la cérémonie d’allégeance. Adil Tchikitou l’interprète comme un « message » à son adresse « pour lui tirer les oreilles ». Le bouquet TNT débloqué sur les démos « Star- Sat » Silence, on vandalise les fontaines ! FÉRUS AMATEURS de la télévision, les Algériens ont eu un beau cadeau de l’Aïd, à savoir, le retour des chaînes de la TNT française. En effet, quelques jours après l’Aïd, le code pour les démos numériques particulièrement celui du «Star-Sat» qui est l’un des ELLE EST SITUÉE au milieu du rond-point au centre-ville. C’était l’unique fontaine qui avait résisté au paysage morose de la ville de Draâ Ben Khedda. L’unique fontaine qui égayait les regards par le ruissellement, bien qu’artificiel, de son eau, a subi des actes de vandalisme durant le nuit de lundi à mardi derniers. Des coups de marteau vraisemblablement ont défiguré ce bijou qui résiste encore au sadisme qui habite les humains. Hier, devant ce spectacle, l’étonnement et la consternation se lisaient sur les visages des conducteurs d’automobile qui y passaient. Les autorités locales n’ont pas encore commencé les réparations. Celles-ci sont nécessaires, non seulement pour remettre en l’état ce joyau, mais pour cacher la misère que nous fabriquons de nos propres mains. plus répandus en Algérie a été trouvé et les chaînes françaises débloquées après presque 3 mois (seul le code pour les démos Cristor était disponible). Pour 200 DA, les Algériens retrouvent enfin les joies de la francophonie… Deux ans, deux maires et des routes pas encore réparées ! CELA SE PASSE dans la commune de Rouiba dans la banlieue est d’Alger. Deux ans sont passés, deux maires se sont succédé, mais le projet de simple trottoir et route n’a pu être terminé. Les habitants de la cité des Orangers vivent un véritable calvaire. Les trottoirs et le bitume ont été complètement retirés. Ils ne trouvent ni où marcher ni où circuler avec leurs voitures, cela sans parler de la poussière engendrée, ce qui fait qu’ils ne peuvent même plus ouvrir leurs fenêtres. C’est le même cas à la Cadat (cité Dallas) où les routes sans réfection après des travaux tardent à être réparées sans parler de l’éclairage public qui fait défaut dans cette cité résidentielle. D’ailleurs, comme dans toute la ville qui manque d’éclairage public, les rues sont pleines de nids de poule. Ajouté à tout cela, l’entassement des ordures qui pullulent dans toute la ville. Rouiba, la petite Suisse n’est plus ce qu’elle était ! Cinq plaintes contre Hyundai Motors Algérie L’ASSOCIATION de protection et d’orientation du consommateur a affirmé avoir reçu, depuis sa création fin 2011, pas moins de 1 200 requêtes de consommateurs qui se disent lésés dans leurs droits par les concessionnaires automobiles. « Une grande partie de ces requêtes ont été traitées à l’amiable », précise dans une déclaration à TSA, Mustapha Zebdi, le président de cette association, notant une baisse sensible du nombre de plaintes en 2013 comparativement à l’année dernière. Selon la même source, l’association a reçu, depuis janvier dernier à ce jour, environ 300 requêtes traitant de 22 types d’infractions qui vont du simple retard de livraison à la vente de véhicules accidentés. Pluie de dollars aux Etats-Unis I ZOUHIR MEBARKI as de sujet lourd et indigeste cette semaine. Plutôt utile. Les faits sont réels. C’est une chaîne de télé locale américaine qui a rapporté les faits. Elle a été relayée, hier, par d’autres médias. L’événement a eu lieu dans l’Etat du Delaware, sur la côte est des Etats-Unis. C’est le deuxième plus petit Etat américain avec moins d’un million d’habitants. C’est le premier paradis fiscal du monde. Il n’est cependant connu que par un petit nombre d’initiés, pour la simple raison qu’il ne figure pas sur la liste noire publiée à l’échelle mondiale. Ainsi va le monde. C’est dans une ville, Lewes, de cet Etat que les habitants ont aperçu, samedi dernier, à l’heure du dîner, un hélicoptère qui tournoyait dans le ciel en jetant des coupures de dollars. Des milliers de billets en petites coupures de 5, 10 et jusqu’à 50 dollars tombaient ainsi du ciel. La suite est facile à imaginer. Les habitants sont sortis pour ramasser le maximum de coupures. Des témoins racontent : « Personne ne savait ce qui se passait. Une fois que tout le monde s’est aperçu que c’était de l’argent, tout le monde s’est mis à crier que des billets pleuvaient du ciel. Tous les clients se sont rués à l’extérieur. Cependant, personne DU DÉCOR P L’ENVERS L’argent aide à mieux vivre. C’est évident…Mais lorsque l’homme fait de l’argent sa « religion »… Nos aïeux l’appelaient « Zbel Dounia »…étaient-ils de grands naïfs ?... ne s’est battu, mais tout le monde tentait d’amasser le plus de billets possible » assure une employée d’un restaurant. Pour un autre témoin : « Les gens ont même plongé dans le canal. » Il y avait de l’argent partout. Sur le parking, les routes, en haut des arbres. Seule la police avait été mise au courant par l’auteur pour éviter la cohue. Malgré les quelques précautions prises, deux blessés ont dû être hospitalisés. Au total, c’est l’équivalent de plus de 100 millions de centimes de notre monnaie qui ont été largués, en petites coupures, par l’hélicoptère. Pour une petite bourgade, ce n’est pas rien. Qui a eu cette drôle d’idée ? La police affirme que la personne a désiré garder l’anonymat. Ses raisons ? Toujours selon les policiers, la personne savait qu’elle allait décéder et savait aussi que tout cet argent ne lui servirait plus à rien. D’où sa décision de s’en débarrasser avec peut-être l’ultime satisfaction d’en faire profiter les gens de sa ville. L’homme aurait pu faire une donation à une œuvre caritative au lieu de jeter son argent. Son choix peut s’expliquer. Cette histoire insolite « tombée du ciel » a fait des heureux parmi les petites gens de la ville américaine. Elle devrait, par la même occasion, 5 donner à réfléchir au reste de l’humanité qui est aujourd’hui victime du pouvoir exercé par l’argent. Un monde où l’attrait de l’argent pour l’argent en fait une addiction pire que celle d’une drogue de la pire espèce. Il faut cependant faire la part des choses. L’argent aide à mieux vivre. C’est évident. Pour cela les moyens existent. Des moyens qui n’entament pas la dignité, qui respectent le bien d’autrui, en un mot, des moyens propres. Mais lorsque toutes ses valeurs disparaissent et que l’homme fait de l’argent sa seule « religion » et passe toute sa vie avec cette seule obsession, il dépasse forcément ses besoins et meurt en laissant derrière lui le résultat de son excès. Quand un homme sait qu’il risque une privation de sa liberté, qu’il risque de perdre le respect autour de lui, qu’il joue la respectabilité de ses proches, qu’il vole, et que tout ceci ne l’arrête pas pour plonger dans la corruption, le détournement, l’arnaque et l’escroquerie, il plonge dans un engrenage où, inconsciemment, sa vie se transforme en enfer. Il la passe dans les mauvaises pensées de l’homme traqué. De l’homme traînant des remords. De l’homme qui perd ce plaisir que tue l’abondance. Exemple parmi d’autres : un homme qui possède plusieurs voitures ne connaîtra jamais le bonheur et la joie de celui qui n’en possède qu’une pour laquelle il a économisé en travaillant. La personne de l’Etat du Delaware devait être bien malheureuse à la fin de sa vie. L’insignifiance de l’argent ne lui est apparue qu’à la fin de sa vie. Si elle a pu payer un hélicoptère pour l’opération, elle s’est rendue compte qu’elle ne pouvait pas se payer une « prolongation » pour en profiter. Le fait de l’avoir jeté et non donné est révélateur. Il marque le sens réel de l’argent dans la vie d’un homme. Que cette personne l’ait découvert trop tard, devrait au moins profiter aux autres, à tous les autres, de se réveiller et prendre conscience de ce message d’outre-tombe. Remarquez, chez nous, nos aïeux avaient déjà leur idée sur l’argent pour l’argent. Ils l’appelaient « Zbel Dounia ». Cela veut dire ce que cela veut dire. Suivons-nous aujourd’hui leur bon conseil ? Quelques-uns peut-être. Les plus heureux. Les autres prennent nos ancêtres pour des grands naïfs. Ils continuent à se prendre pour plus malins. Ils ne cessent d’amasser l’argent. Jusqu’au jour où, comme la personne du Delaware… Z. M. ([email protected]) L’Actualité JEUDI 22 AOUT 2013 GRÂCE À L’INTERVENTION DE L’ETAT Il tue ses deux frères... La localité d’Es Senia a vécu, hier une journée dramatique suite à une boucherie perpétrée par un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années contre cinq membres de sa famille. Dans son acte démentiel, il a tué ses deux frères et blessé sa mère et ses deux sœurs avant de se donner la mort en se jetant sous les roues d’un camion de gros tonnage qui était de passage près du lieu du drame. Les trois blessées ont été évacuées vers les services des urgences du CHU d’Oran où elles ont été admises au service de réanimation dans un état jugé critique. La tragédie a eu lieu dans le quartier appelé Douar des 200 Logements. La macabre découverte a été faite lorsque les enquêteurs se sont dépêchés sur les lieux afin de dégager, pour les besoins de l’enquête, le corps inerte du jeune homme qui s’est suicidé. Ayant à peine entamé les premières investigations que les enquêteurs découvrent le drame qui a précédé l’ultime acte commis par le jeune homme contre sa personne. Les enquêteurs qui se sont aussitôt rendus au domicile du suicidé, sont tombés nez à nez avec trois cadavres . Selon les premiers éléments de l’enquête, le suicidé a accompli son acte contre les membres de sa famille en utilisant une arme contondante. Aucune nouvelle information n’a filtré quant au mobile pour commettre un tel crime qui a plongé les habitants d’Es Senia dans l’émoi et la désolation. Aussi, le meurtrier, qui jouissait de toutes ses facultés psychologiques, serait consommateur de psychotropes. W. A. O. APC DE TINEBDER 60 millions de centimes de carburant détournés Le maire de Tinebder M. Brahim Bennadji a déposé plainte contre des fonctionnaires pour « détournement» de carburant. Même si on est loin de la contrebande des frontières mais il semble que des fonctionnaires, selon les déclarations du président de l’APC de Tinebdar, auraient détourné des bons d’essence pour des utilisations personnelles et autres. en effet, selon ses déclarations « des employés se seraient servis pour détourner quelque 60 millions de centimes de carburant, entre autres». La gendarmerie a ouvert une enquête selon le communiqué transmis à notre bureau « Le maire vient de découvrir un important détournement de carburant et tient pour responsable le chef du Parc à qui incombe la gestion », lit-on dans le communiqué. «Muni de preuves irréfutables, le P/APC a aussitôt déposé plainte auprès de la gendarmerie, qui a, de suite entamé une enquête pour élucider l’affaire et dévoiler tout le réseau responsable ». En outre, pour ne pas perturber l’instruction, le maire a l’intention d’informer la population de cette affaire, plus tard». Par ailleurs, selon le maire de Tinebdar, M. Bennadji, cette affaire n’aurait pas été élucidée sans la contribution d’un gérant d’une station d’essence à Sidi Aïch. B. C. L’Algérien construit mieux et licite IL SEMBLE que sur ce plan, le ministère de l’Habitat a relevé l’un des défis les plus durs dans notre pays : construire dans les normes. I IDIR TAZEROUT a maison de l’Algérien se veut de plus en plus belle ! L’Algérien construit mieux et licite ! Le constat n’est pas celui d’un simple observateur, mais celui des experts, d’architectes et d’ingénieurs en génie civil. L’Algérien d’aujourd’hui construit correctement et ce n’est pas le fruit du hasard ! Il faut dire qu’il y a toute une stratégie derrière. C’est la stratégie prônée par le ministère de l’Habitat. Cela consiste à aider l’Algérien à se loger, mais surtout se loger correctement. Comment ? Grâce à un programme d’aide nommé «aide à l’autoconstruction » ou bien « aide à l’habitat rural ». Depuis près de 10 ans maintenant, des centaines de milliers d’Algériens ont bénéficié d’aide financière de la part de l’Etat pour construire leurs « propres maisons ». Un programme qui n’arrête pas de connaître un engouement hors du commun. Il faut dire que tout l’enjeu est là ! Pour pouvoir en bénéficier, il faut se conformer aux règles imposées par l’Etat. Et remplir un certain nombre de critères. C’est-à-dire, il faut avoir un terrain sur lequel on peut bâtir, consulter des architectes et ingénieurs en génie civil pour les besoins d’un dossier à fournir. Se faire établir des plans et des études. Il faut se faire délivrer un permis de construction tandis que les services techniques sont tenus de superviser la construction au fur et à mesure que les travaux avancent. En d’autres termes, il faut se plier aux lois de la République et répondre aux normes urbanistiques pour pouvoir L Ph. : R. Boudina DRAME FAMILIAL À ORAN La culture de mise en conformité commence à voir le jour bénéficier d’une aide à l’autoconstruction ! Voilà, ce que près d’un million d’Algériens ont accepté et voilà comment en sillonnant le territoire algérien l’on constate de plus en plus de belles maisons, de plus en plus de belles architectures, de plus en plus de maisons achevées… Il était temps. Il semble que sur ce plan, le ministère de l’Habitat a relevé l’un des défis les plus durs dans notre pays : Construire dans les normes. Il faut savoir qu’en 2011, les experts architectes ont évalué le nombre de logements inachevés sur le territoire national, à près de 1 200 000 unités. Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme évoquait alors le chiffre de 234 154 logements précaires. 560 000 unités de construction dites précaires. S’agissant de bidonvilles à l’état pur, on compterait 92 000 unités, 484 000 sans structures de type précaire.Les constructions à base de terre (notamment dans le Sud (Adrar, Béchar, etc), sont comprises dans un chiffre de 782 000 unités. L’urgence était aussi de sortir de l’illicite. Il fallait une loi. C’est comme ça que la loi 08.15 du 20 juillet 2008 est née. Cette loi contient un nombre de procédures pour régulariser la situation des constructions illicites, comme elle exclut de son champ d’application les constructions sur des terrains agricoles, des zones touristiques et des terrains miniers. La loi sur le parachèvement des constructions «permet aux citoyens qui sont dans une situation illégale de rentrer dans la légalité». Actuellement, le quota des logements ruraux inscrits dans le programme de logement du secteur pour la période 2010-2014, s’élève à 900 000 unités, soit 40% de tout le programme outre les 70 000 unités dont les travaux de réalisation ont été lancés durant l’année en cours. I. T. UNE LISTE DE LOGEMENTS CONTESTÉE À MELBOU Les sièges de la daïra et de l’APC fermés LA FERMETURE à la circulation de la RN43 au niveau du pont de Oued Agarioune a rendu la tâche dure aux différents habitants et estivants fréquentant cette belle station balnéaire de Melbou et les autres régions de la côte jijelienne. I BOUALEM CHOUALI es citoyens de différentes localités de la commune de Melbou ont fermé hier, pour la deuxième journée consécutive, les deux, sièges de daïra et de l’APC ainsi que la RN43 en signe de contestations suite à l’affichage de la liste des bénéficiaires des logements LSP. La fermeture à la circulation de la RN43 au niveau du pont de Oued Agarioune a rendu la tâche dure aux différents habitants et estivants fréquentant cette belle station balnéaire de Melbou et les autres régions de la côte jijelienne. Une situation chaotique estiment les routiers, chauffeurs de taxi et autres estivants qui L fréquentent presque quotidiennement cette route nationale. Les contestataires exigent l’annulation de la liste des bénéficiaires des 143 logements de type LSP et l’attribution dans la transparence la plus totale et dans les plus brefs délais des 80 logements Enpi (ex-Eplf) réalisés dans la cité 8-Mai 1945.. «Nous avons fermé la RN 43 et fermé les sièges de l’APC et de la daïra en signe de protestation à l’attribution des 143 logements de type LSP», nous déclarent, en substance les contestataires que nous avons contacté hier avant d’ajouter : «Nous exigeons l’annulation pure et simple de cette liste qui est plus que combinée, d’une part, et l’installation d’une commission d’enquête pour relever les dépassements commis par des membres de cette commission». Par ailleurs, nous apprenons des mêmes manifestants que le maire de Melbou, M. Madjid Guendoul qui conteste aussi la liste aurait promis d’intervenir auprès des autorités de wilaya pour régler le problème. Ce dernier devait se déplacer hier à la wilaya avec une délégation de contestataires pour rencontrer le secrétaire général de la wilaya et le chef de daïra de Darguina assurant l’intérim du chef de daïra de Souk El Tenine en congé annuel. En outre, les contestataires menacent d’élargir leur action pour fermer la RN9 au niveau de Souk El Tenine si jamais le problème persiste et que les autorités concernées s’entêtent à ne pas annuler ladite liste objet de contestations. B. C. BORDJ BADJI MOKHTAR LE CALME EST REVENU I WAFIA ADOUANE e groupe local de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Adrar a confirmé, hier, que la commune frontalière de Bordj Badji Mokhtar connaît une stabilité remarquable une semaine après le conflit qui a opposé les membres des tribus Brabiche et Idnane. « La situation est stable et la ville a retrouvé son calme habituel », a affirmé la cellule de communication de la Gendarmerie nationale d’Adrar jointe par téléphone. La même source a informé que les événements violents ont causé huit morts et des dizaines de blessés sans compter les pertes matérielles L non valorisées encore. Le même constat a été fait par les habitants de la localité après avoir signé un accord de paix , vendredi dernier, entre les deux tribus en conflit. Le coordinateur de la commission locale chargée de la mise en application de cet accord de réconciliation, Larbi Ladmi Abdelhamid, a souligné que des concertations se poursuivent toujours avec les parties en conflit pour régler définitivement cette question. Pour sa part, cheikh Ahmed Kina, notable de la région a indiqué que la situation est relativement calme tout en appelant les parties concernées ainsi que les habitants à déployer plus d’efforts pour rétablir la paix dans la ville. En fait, dès le déclenchement du conflit suivi par 6 des actes de violence, des appels ont été lancés dénonçant la situation ainsi créée et appelant à la sagesse et au recours à la justice pour que l’incident ne se transforme pas en autre chose plus grave. Le bureau communal de l’Académie de la société civile de la commune de Bordj Badji Mokhtar a qualifié ce dernier conflit qui reste un acte isolé par une véritable discorde semée par certaines parties pour déstabiliser la sécurité de la région. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’incident et ses acteurs.Après le retour progressif au calme, le plus important pour le moment est de renouveler les stocks de produits alimentaires et de médicaments. « Il est urgent d’approvisionner des populations locales en produits alimentaires et en médicaments, surtout que la plupart des commerces sont fermés, ce qui a créé la rareté des produits nécessaires », ont souligné certains habitants, craignant le pire si la situation persiste encore. Les derniers actes de violence liés à une tentative de vol d’un magasin appartenant à un jeune d’une tribu par des jeunes d’une autre tribu ont poussé la plupart des commerces à baisser rideau pour éviter des pertes. Les citoyens trouvent ainsi des difficultés à s’approvisionner en nourriture et c’est aux autorités locales de se mobiliser pour sauver cette région de l’extrême-Sud d’une pénurie imminente de produits de W. A. première nécessité. L’Actualité JEUDI 22 AOUT 2013 TRAVAILLEURS ET DIRECTION CAMPENT SUR LEURS POSITIONS A qui profite la grève d’Algérie Poste ? LA GRÈVE CONTINUE à Algérie Poste où travailleurs et direction campent toujours sur leurs positions, au grand dam des usagers, victimes collatéraux de ce bras de fer qui ne dit pas son nom. d’Alger RP, de Dar El Beïda et de Rouiba ont reçu des mises en demeure les enjoignant de reprendre leur travail, mais cela n’a, fort heureusement, pas altéré leur détermination », a-t-il confié. D’ailleurs, le représentant du Snap crie à qui veut l’entendre que ce mouvement de protestation a pour but de protéger l’entreprise et, par ricochet, les millions d’usagers. « Nous voulons protéger l’entreprise et mettre un terme à sa gestion catastrophique. Nous voulons aussi prêter assistance aux usagers en leur assurant un meilleur service et surtout un meilleur accueil », a-t-il précisé. N’empêche, cette grève a assez duré. A la longue, elle a fini par mettre tout le monde dans la gêne. Les travailleurs affirment qu’ils sont dans leur droit. La direction d’Algérie Poste soutient, elle, le contraire, arguant que la grève est illégale. C’est à la tutelle maintenant de trancher en faisant la lumière sur toute cette affaire, quitte à prendre de sévères sanctions pour rétablir l’ordre. Ne dit-on pas que force doit revenir à la loi ? K. A. I KACI AGGAD Ph. : R. Boudina Q ui cherche le pourrisse ment ? En campant sur leurs positions dans le conflit qui les oppose depuis voilà bientôt une dizaine de jours, les travailleurs et la direction d’Algérie Poste se sont-ils donné le mot pour laver leur linge sale en public ? Pour une histoire de prime et de rappel sur salaire, le collectif a décidé d’utiliser la manière forte en recourant à la grève pour tenter de faire pression sur l’employeur qui considère, pour sa part, que ce débrayage sans préavis est illégal. Un bras de fer aux relents de scandale, et dont les principales victimes sont finalement les millions d’usagers, otages, malgré eux, d’un conflit qui perdure et auquel ils sont totalement étrangers. En effet, beaucoup s’élèvent contre ces pratiques déloyales qui consistent à fermer les bureaux de poste, à chaque fois qu’un problème se pose ou qu’une revendication n’est pas satisfaite entièrement. Même s’ils ont raison sur le fond, ils n’ont pas le droit, cependant, de prendre le citoyen en otage en le privant de son argent. Surtout si le conflit persiste et les antagonistes campent sur leurs positions et refusent de dialoguer au motif que la partie adverse a foulé aux pieds les lois ou n’a pas respecté totalement ses promesses. Selon Amar Khodja, représentant du Snap au niveau d’Algérie Poste, la faute incombe entièrement à la direction qui n’a pas honoré, dit-il, ses engagements en refusant d’appliquer l’accord concernant les 30 % d’augmentation, conclu en janvier. « A l’issue de la grève de janvier, la direction d’Algérie Poste s’était engagée à appliquer la nouvelle grille en relevant de 30 % les salaires de tous les travailleurs d’Algérie Poste. A la place, l’employeur a débloqué une prime de 30 000 DA, alors que l’accord portait sur les salaires avec effet rétroactif à compter de janvier 2008 », a-t-il révélé. Se considérant comme l’unique partenaire social en dépit du refus de la direction de reconnaître officiel- Les clients, seuls dindons de la farce lement le Snap, M. Khodja soutient mordicus que 80 % des 30 000 travailleurs d’Algérie Poste sont affiliés à son syndicat et le soutiennent. Soulignant que la grève a été suivie partout, il dénonce les tentatives d’intimidations de la part de la direction qui essaie, affirme-t-il, de faire pression sur les travailleurs pour les inciter à reprendre leur travail. S’inscrivant en faux contre ceux qui tentent de propager certaines rumeurs, en faisant croire, notamment, que des bureaux de poste ont rompu la grève, hier, il a qualifié ces rumeurs de mensongères et taxé ceux qui les colportent d’agents à la solde de la direction. Il a confié que cette grève n’a rien de politique et que ceux qui tentent de semer la confusion dans la tête des citoyens en soutenant le contraire, se trompent lourdement. A l’en croire, les grévistes iront jusqu’au bout et ne reprendront leur travail qu’une fois toutes leurs revendications satisfaites. « Les travailleurs des postes LE SNAP MET FIN, AUJOURD’HUI, À LA GRÈVE DANS LES BUREAUX DE POSTE Les postiers reprennent du service I MOHAMED BOUFATAH Les postiers ont décidé de reprendre du service aujourd’hui après sept jours de grève, selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Dans ce communiqué diffusé par le Syndicat autonome des postiers(Snap), un ultimatum d’un mois a été adressé à la direction d’Algérie Poste pour satisfaire la plate-forme de revendications des postiers. A noter que cette grève est la seconde après celle d’avril dernier. La décision de la reprise du travail a sanctionné une réunion d’évaluation du mouvement de grève tenue, hier, par le Snap. Contacté, le chargé d’information du Snap, Abdellaoui Hafid, a confirmé cette information. Les doléances principales des travailleurs sont relatives au versement du rappel des augmentations de salaire décidées par le gouvernement pour les travailleurs du secteur et à effet rétroactif à partir de 2001. Le Snap exigeait des explications concernant les montants constituant les arriérés des augmentations de salaires, atteignant en moyenne 300 000 DA par travailleur. Les grévistes tiennent un sit-in quotidien devant la Grande-Poste, à Alger. En plus de la revendication liée au versement de leurs rappels de salaires, les grévistes réclamaient la levée des sanctions contre certains receveurs de poste. Pour rappel, des fonctionnaires ont été suspendus et d’autres ont été menacés de licenciement s’ils ne mettent pas un terme au mouvement de protestation. En tête des revendications des travailleurs de la poste viennent le versement des 30% d’augmentation des salaires avec effet rétroactif (du 1er janvier 2008 jusqu’au 1er juillet 2011), l’application de la nouvelle grille des salaires, conformément aux engagements du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, ainsi que le versement de la prime de rendement pour l’année 2012. Parmi les doléances du syndicat figure également l’ouverture d’une enquête sur la gestion des œuvres sociales et des ressources humaines. De même, les postiers souhaitent que le ministre tienne sa promesse faite il y a quelques mois. Selon les grévistes, un accord avait été scellé entre le syndicat de l’entreprise et la direction générale pour une augmentation des salaires effective à partir de juillet 2013. Mais les discussions semblent buter sur l’effet rétroactif à 2008, que les dirigeants d’Algérie Poste jugent onéreux pour l’équilibre financier de l’entreprise. M. B. APRÈS LES ATTAQUES CONTRE L’ALGÉRIE Mohammed VI calme le jeu DANS UN DISCOURS adressé mardi dernier au peuple marocain à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, le souverain chérifien a évité d’envenimer les relations algéro-marocaines. I MOHAMED TOUATI e souverain marocain a-t-il enterré la hache de guerre ? La question se pose d’autant plus que les campagnes médiatiques et les attaques verbales contre l’Algérie étaient devenues une constante pour le pouvoir marocain et certains responsables de partis politiques qui se sont même risqués jusqu’à revendiquer des territoires algériens (le secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat, n’avait-il pas affiché publiquement ses désirs d’annexion de Tindouf, Béchar et Kénadssa.) sans que cela ne fasse réagir le palais. Un silence qui s’apparentait à une complicité confirmée à l’occasion du discours prononcé par Mohammed VI à l’occasion du 14e anniversaire de son accession au trône, où il ne s’est pas empêché de souligner la L t-elle confié à L’Expression sous le sceau de l’anonymat. «Cette résolution indique clairement que l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, mène une action de facilitation des négociations entre le Maroc et le Front Polisario et qu’il mène des consultations avec les Etats voisins. Ces derniers interagissent, notamment avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés sous le seul angle visant le renforcement des mesures de confiance entre les deux parties au différend», avait tenu à préciser notre source. Il faut rappeler que cette intervention de Mohammed VI s’est faite dans le sillage d’une féroce campagne médiatique orchestrée par l’agence de presse officielle marocaine. «En s’attaquant au Maroc, à travers une presse inféodée, le régime algérien veut «responsabilité de l’Algérie» dans le conflit du Sahara occidental qui oppose le Maroc au Front Polisario depuis 1975. «Nous relevons... que la dernière résolution du Conseil de sécurité... met particulièrement l’accent sur la dimension régionale de ce différend et souligne la responsabilité de l’Algérie, en tant que partie concernée par ce litige, tant au niveau politique que sur le plan juridicohumanitaire touchant à la situation dégradante qui prévaut dans les camps de Tindouf», avait déclaré, le 30 juillet 2013, le monarque alaouite. Ce qui a contraint une source diplomatique à lui répondre. «Il s’agit d’affirmations totalement infondées car la résolution 2009 (2013) sur le Sahara occidental adoptée le 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité à laquelle se réfère ce passage du discours en question, interpelle 21 fois les «parties» au conflit, à savoir le Royaume du Maroc et le Front Polisario», a- 7 encore faire croire au danger que constitue le grand voisin de l’Ouest» écrivait, au mois de juillet, la MAP. Le message du président de la République adressé au souverain marocain dit tout le contraire. « Il m’est particulièrement agréable, au moment où le Royaume marocain célèbre le 13e anniversaire de votre intronisation, de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, priant Dieu Tout-Puissant de vous accorder ainsi qu’à votre honorable famille santé et bien-être et au peuple marocain frère davantage de progrès et de prospérité sous votre direction éclairée », a écrit Abdelaziz Bouteflika. Mohammed VI l’a-t-il reçu cinq sur cinq ? Son discours prononcé mardi dernier indique, en tout cas, qu’il a décidé de lever le pied… M. T. L’Actualité RENCONTRE SYNDICAT DIRECTION ARCELORMITTAL Un dénouement qui tarde à venir DURANT LES SEPT PREMIERS MOIS DE 2013 62 séropositifs et 10 cas de sida enregistrés DEPUIS L’APPARITION de l’épidémie dans notre pays, le nombre de séropositifs est de 6 472 et celui des personnes en phase de la maladie du sida à 1 422. WAHIDA BAHRI u terme de la réunion, organisée hier, au siège de l’inspection du travail de la wilaya de Annaba, les négociations entre le syndicat et la direction générale de l’entreprise ArcelorMittal, ne semblent pas avancer. La rencontre de conciliation tenue, hier au siège de l’inspection du travail s’est soldée par un fiasco. Contacté par nos soins, M. Kechichi, secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal, affirme que la direction générale campe sur ses positions. Les représentants du géant de l’acier, ne veulent céder que 10% d’augmentation sur salaire, alors que les travailleurs en revendiquent 24%. Autre point à l’ordre du jour des négociations entre les deux parties, la prime de panier que la direction générale du complexe a fixé à 300 DA, pendant que les représentants des employés de l’usine revendiquent 550 DA. Un point resté en suspens. En outre, au moment où le syndicat revendique la prime de 3 000 DA pour la femme au foyer, la direction refuse catégoriquement d’en parler. Ainsi, resté au statu quo, et sur la demande de l’inspection du travail, les négociateurs se sont donné rendez-vous pour lundi prochain. La direction générale d’ArcelorMittal, en l’occurrence, se doit de consulter sa hiérarchie au Luxembourg, à qui elle doit rendre compte des résultats des négociations préliminaires. Quant au syndicat du complexe, il doit consulter les travailleurs à l’effet de les éclairer sur les propositions du partenaire étranger. Notre interlocuteur, M. Kechichi, n’a pas omis de mettre en relief les efforts consentis tant par l’inspection du travail de la wilaya de Annaba, que par l’Union des travailleurs locale à l’effet de dénouer le conflit opposant la direction du complexe à ses employés. « Nous gardons la porte des négociations ouverte dans l’intérêt des deux parties», dira notre interlocuteur. Avant d’ajouter : «Nous sommes prêts à dialoguer dans la mesure où l’employeur, manifeste une réelle volonté de mettre fin au conflit et éviter à ce que le complexe ne soit pas totalement paralysé.» En effet, selon certains pronostics, le spectre de la grève plane sur le complexe et la crise serait des plus aiguës. Seule la prochaine rencontre pourrait déterminer le résultat final entre les deux parties. Pour l’heure, aucun PV n’a été établi par l’inspection du travail qui reste jusqu’au moment où nous mettons sous presse, le seul « arbitre » entre les deux partenaires. W. B. A JEUDI 22 AOUT 2013 IDIR TAZEROUT ien que les chiffres restent bien entendu très loin de la réalité, comme le reconnaît d’ailleurs le Réseau algérien contre le sida, Anaa (Algerian Network Against Aids), l’Algérie continue d’enregistrer une relative augmentation des nouvelles contaminations. « Classée parmi les pays où l’épidémie est à faible prévalence avec un taux de personnes vivant avec le VIH inférieur à 01% de la population générale », lit-on dans un communiqué rendu public hier par Anaa. Durant les sept premiers mois de 2013, 62 nouveaux cas de séropositifs et 10 nouveaux cas de sida ont été officiellement notifiés en Algérie, portant le nombre cumulé et toujours officiel, depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays à 6 472 séropositifs et 1 422 personnes en phase de sida maladie. A l’occasion de l’anniversaire de la redynamisation du réseau Anaa, les associations membres organisent avec le partenariat des secteurs de la santé et de la population et de celui de la solidarité nationale, une journée de mobilisation nationale sur le VIH/sida consacrée particulièrement à la promotion de la solidarité avec les personnes vivant avec le VIH/sida et la lutte contre toutes les formes de stigmatisation dont elles sont victimes dans notre société. Prévue demain à travers l’ensemble du territoire national, « cette manifestation représente une des plus grandes actions simultanées et coordonnées des associations algériennes impliquées dans la réponse au VIH/sida », indique le communiqué. Les différentes villes du pays, particulièrement celles où sont B L’immigration clandestine accentue la maladie localisées les associations membres du réseau Anaa (Alger, Boumerdès, Tipaza, Tizi Ouzou, Béjaïa, Oran, Annaba, Tamanrasset, etc.), accueilleront les 51 activités prévues durant la journée du 23 août. Parmi les actions prévues, l’on cite «la sensibilisation des populations sur la lutte contre la stigmatisation dans les plages, places publiques, centres de loisirs, expositions, portes ouvertes. » Aussi, il est prévu des actions destinées aux médias, actions de solidarité avec les personnes vivant avec le VIH/sida… « 30 ans après l’apparition du VIH/sida, le tabou, l’ignorance et les fausses perceptions qui l’entourent continuent à alimenter en Algérie et dans le monde des réactions de stigmatisation et de rejet des personnes atteintes par le virus », regrettent le réseau Anaa. Cet état de fait induit, poursuit-on, « les situations les plus dramatiques à l’exemple de divorces, de licenciements et mène souvent à la dislocation familiale et à la précarité sociale de personnes qui, au contraire, nécessitent soutien et solidarité ». Pour les animateurs du Réseau algérien contre le Sida, cet état de fait « impose une riposte sociétale à la stigmatisation et à la discrimination impliquant fortement la société civile ». Enfin, si l’argument de la nécessité d’une protection adéquate des personnels de santé est fondée, le Réseau algérien contre le sida lance un appel aux différentes corporations des personnels de santé afin d’«ouvrir un débat sur ce sujet, conduisant à des solutions concrètes garantissant à la fois la protection des personnels dans les structures de santé, d’une part, et le droit aux soins aux personnes vivant avec le VIH/Sida, d’autre part ». I. T. ACCIDENTS DE LA CIRCULATION C’est la course contre… la mort ! 106 PERSONNES ont trouvé la mort et 1 470 autres ont été blessées dans 795 accidents de la circulation durant la période du 13 au 19 août courant, a indiqué un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. ILHEM TERKI our après jour, les bilans des accidents de la route s’alourdissent. 10 personnes ont été tuées et 104 autres blessées dans 44 accidents de la circulation survenus avant-hier à travers 23 wilayas du pays a indiqué, hier, un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Désormais, le même bilan indique que l’excès de vitesse, les dépassements dangereux, la négligence des piétons et le nonrespect de la distance de sécurité sont les principales causes de ces accidents mortels. D’autre part, le facteur humain est toujours en cause, il reste le principal concerné de ces accidents fatals. Le même bilan indique que « durant la journée d’avant-hier, 44 accidents de la circulation routière ont été constatés par les unités de la Gendarmerie nationale à travers 23 wilayas du pays, causant la mort de 10 personnes, des blessures à 104 autres et des dégâts matériels importants à 76 moyens de locomotion impliqués ». « L’accident le plus grave à été enregistré à 11h30, sur la RN65 reliant Aïn Defla à J Tissemsilt au lieudit Bocaa Cheglil, commune d’El Abadia (Aïn Defla) », précise la même source en étalant que suite à l’excès de vitesse, le conducteur d’un véhicule de marque Maruti Zen a perdu le contrôle de son véhicule qui a percuté un véhicule de marque Citroën C3, dont le conducteur circulait à gauche en sens inverse. « Cet accident a provoqué le décès du conducteur du véhicule cité en premier, de son épouse et de sa fillette âgée de trois ans et des blessures diverses à cinq autres occupants des deux moyens de locomotion », explique le communiqué, qui souligne qu’une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale d’El-Abadia. Par ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, les unités de la protection civile ont enregistré 19 422 interventions dont 3 368 interventions suite à 1810 accidents de la circulation ayant causé le décès de 82 personnes et 2 340 blessées, traitées et évacuées vers les structures hospitalières a indiqué un communiqué publié hier par la direction générale de la Protection civile. Selon la même source, le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Chlef avec neuf personnes décé- 8 dées et 69 autres blessées prises en charge par nos secours puis évacuées vers les structures hospitalières dans 66 accidents. « Concernant le secours des personnes, 8 478 interventions ont été effectuées avec la prise en charge de 1 321 blessés par nos secours médicalisés, 6 898 évacuations sanitaires et le transport de 55 cadavres », étale la Protection civile. Entre autres, les agents de la Protection civile ont effectué 4 339 interventions pour procéder à l’extinction de 3 662 incendies urbains, industriels et incendies divers. « 3 237 interventions ont été effectuées durant la même période pour la couverture de 2 797 opérations diverses afin de porter assistance aux personnes en danger et autres», indique le même communiqué, qui signale, en outre, que 29 542 interventions liées au dispositif de la surveillance des plages et des baignades à travers les wilayas côtières depuis le 1er juin où 20 524 personnes ont été secourues et sauvées de noyade dans les plages surveillées alors que 7 415 autres personnes ont reçu des soins par les agents de la Protection civile, par contre 63 personnes sont décédées dont 43 dans les I. T. plages interdites à la baignade. Tribunaux Rétablie, elle repart… Victime d’une méchante chute dans les marches d’escalier de la cour de Blida il y a près de deux mois, Malika Djabali en présidente de chambre correctionnelle déterminée a vu un plâtre bien placé, l’aider à vite revenir dans la ville des Roses et vers, non seulement sa chambre, mais celle du collègue parti en congé annuel. Et en prenant la responsabilité de prendre deux chambres pénales en juillet-Ramadhan 1434, les lundis et jeudis, cette femme a encore une fois démontré qu’elle a des qualités qu’admirent son président de cour et surtout Bacha Boumedienne le procureur général qui l’avait déjà connue à Boumerdès lorsque Djabali exerçait sous l’autorité d’une certaine Hénia Benyoucef dite « Ania » qui a terminé sa carrière à la Cour suprême à la suite d’un scandale vite étouffé par des mutations d’une douzaine de magistrats dans les cours voisines, histoire d’éteindre un feu que Tayeb Belaïz n’a jamais pu gober à cause de liens bizarres tissés dans cette cour située en sandwich entre Tizi Ouzou – Blida et Alger. Beaucoup d’encre a coulé entre-temps et Malika Djabali est toujours debout avec les Moumen, Benrekia Boukhatem, Benaïda, Aït Chalal Mourad Mohamed Zarg Erras, Zoulikha LaïcharKhelfaoui, Nadjia Nafaï Hammad, Ramdani, Douib et tant d’autres magistrats tapis dans Blida, une cour captivante sauf lorsque la mafia met la main à la pâte et là, bonjour les dégâts. Bonne chance madame et surtout bonne reprise car la machine judiciaire est comme la Terre. Elle tourne toujours… A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE JEUDI 22 AOUT 2013 LES YEUX FERMÉS L’HISTOIRE narrée ci-dessous a, c’est sûr, un clône… I ABDELLATIF TOUALBIA ans chaque cour de justice, il y a toujours un parent qui se tue pour récupérer ses enfants…Depuis D leur divorce, Fatima est restée avec sa mère, alors que Maâmar a été gardé par son père, auprès des grandsparents paternels. Avant de rejoindre son père, le petit Maâmar avait subi, ainsi que sa petite sœur d’ailleurs, une véritable séquestration dans le domicile actuel de la mère qui est aussi celui de l’oncle maternel, Rachid N. Si pour la fille, cela s’était passé tant bien que mal, pour le garçon, ce fut le calvaire qui le marqua fortement et il en gardera des séquelles pour toujours. Il fut traumatisé au point de ne plus vouloir retourner chez sa mère d’autant plus qu’il fût l’objet de mauvais traitement de la part de sa mère qui le frappa à la tête et le gifla si violemment que cela provoqua une baisse médicalement constatée de l’acuité visuelle l’obligeant à porter des lunettes de correction. Le petit Maâmar s’est toujours plaint d’avoir subi des menaces de son oncle menaçant de lui faire partager la niche du chien : un berger allemand dont il a une peur bleue, un cauchemar ! Les choses en sont cependant restées là, huit mois durant sans susciter le moindre incident entre les parents divorcés, sinon celui des coups et blessures perpétrés par l’oncle maternel : Rachid N., des coups violents ayant envoyé le père à terre, dans un état semicomateux (18 jours) en présence des petits et leur maman. Vu l’âge de la petite Fatima, elle ne s’en est peut-être pas souvenu, Maâmar, par contre, a été choqué et en a gardé un souvenir d’horreur. Il tremblait chaque fois à l’idée de retourner vivre avec le « méchant » où il dit avoir été enfermé à clé dans une chambre noire en compagnie de sa petite sœur, chaque fois qu’ils s’apprêtaient à sortir de la maison pour rejoindre leur père venu leur rendre visite, dès qu’ils entendaient le klaxon de sa voiture. Leur père repartait sans pouvoir les voir, à leur grande déception. Maâmar était scolarisé et allait régulièrement dans une école privée. Accompagné de son père, à la faveur d’un compromis tacite semblant arranger les deux exépoux qui ont, par ailleurs, trouvé une formule amiable d’exercice du droit de visite pour chacun d’eux sur les deux enfants, lesquels évoluaient dans un cadre apparemment normal et sans problèmes. Or, huit mois après cet arrangement, la mère qui ne fit aucune demande lors de l’instance de divorce, sort subitement de son mutisme et se mit à assigner son ex-époux devant le juge des référés pour réclamer la remise du petit Maâmar dont elle n’avait pas la garde. Il était évident qu’elle venait d’être conseillée ou manipulée pour le faire, soit pour se venger de son ex-époux, soit pour pratiquer un chantage et faire pression sur celui-ci afin de le contraindre à reconsidérer sa décision de divorcer, soit pour les deux raisons réunies. « La juge des référés, si elle honnête, violant sciemment l’article 186 du Code de procédure civile qui limite ses prérogatives à de simples mesures conservatoires n’entamant pas le fond du litige, ordonna la remise de l’enfant à sa mère, L’ŒIL User de violence, Si Bergui… Après la difficulté d’exécution constatée par l’huissier en raison de l’état traumatique dans lequel était l’enfant, la juge des référés devant laquelle l’affaire a été enrôlée, même récusée conformément à la loi, est passée outre à la récusation et a, malgré une plainte contre, elle, déposée au parquet de la République, ordonné la continuation des poursuites. Ce qui s’apparente à un véritable hold-up « judiciaire » perpétré sur la personne d’un enfant de 4 ans et demi outre et contre sa volonté et sa terreur sans tenir compte des demandes du père de l’enfant à faire visiter le petit Maâmar par des psychologues ou faire désigner une assistante sociale pour rédiger un rapport sur le cadre et les conditions de vie de l’enfant », proteste la victime qui est fermement décidée à se défendre bec et ongles. « Même gravement controversée, cette décision a été confirmée par le président de la cour d’appel qui a agi, dit-il, avec une célérité et une légèreté étonnante, douteuse et suspecte, sans pour autant prendre la peine de bien examiner le dossier de fond déposé par le père de l’enfant, dossier composé, entre autres : -d’un certificat d’acuité visuelle de l’enfant diminuée suite aux coups, -d’un certificat médical attestant d’un souffle au cœur de l’enfant, -d’un certificat médical attestant d’une angine de poitrine à répétition, -et d’un certificat de scolarité récemment délivré. » L’huissier de justice, sans état d’âme, requis pour exécuter l’ordonnance de référé confirmée en appel, n’a pu que constater une difficulté à exécution : l’enfant gravement trau- matisé par la tentative d’exécution était au bord de la convulsion, refusant avec force de rejoindre sa mère présente sur les lieux, refusant obstinément de permettre à son père d’exercer son droit légitime de visite sur ses deux enfants dûment ordonné par arrêt de la cour du 9/04/. Il a fallu plusieurs convocations du procureur de la République et la notification de l’arrêt de la cour pour la contraindre à permettre enfin, l’exercice du droit de visite au père. Une fois encore, le petit Maâmar se trouve en danger de graves troubles que seuls les juges n’ont, à aucun moment, imaginés, les ayant magistralement occultés. Il a été du reste constaté que le petit garçon avait été soumis à un véritable lavage de cerveau psychologique apparemment et, peut-être même à des pratiques de sorcelleries pénalement condamnables ?… En fait, tous les magistrats saisis du dossier du petit Maâmar siégeant ou non siégeant ainsi que le directeur des affaires civiles au ministère de la Justice ce sont ligués avec la mère de l’enfant et ont tout fait pour que cet enfant soit retiré à son père et à son grand-père, du même coup provoquant un grave trouble au sein de la famille de l’avocat, outre le préjudice moral et psychologique causé à l’enfant lui-même, au mépris de ses droits fondamentaux garantis en vertu de la convention internationale du 26/01/1990, notamment l’interruption criminelle de sa scolarité. Une plainte pour coups et blessures sur l’enfant perpétrés par la mère de celui-ci déposée par le père est restée sans suite au niveau du parquet. La plainte déposée contre l’oncle maternel pour coups et blessures portés sur la personne du père du petit Maâmar et en présence de ce dernier, a longtemps traîné avant de donner lieu à une condamnation de l’oncle de Maâmar à six mois de prison avec sursis (appel a été interjeté, elle sera appelée à l’audience). Le juge d’appel en fit autant sans prendre la peine d’examiner les pièces du dossier, ni prendre le soin de désigner une assistance sociale ou des psychologues pour enfants pour demander leur conseil éclairé sur le cas (solidarité de corps contre l’avocat oblige). A. T. AU PALAIS manifeste observée par l’huissier de justice. La procédure de récusation de ce magistrat est restée en l’état à ce jour, toujours par esprit de solidarité de corps. Aucune suite n’a été notifiée à ce dernier ou au père du petit garçon comme le veut la loi. Le procureur refusa net de mettre en mouvement l’action publique contre la juge des référés déclarant clairement à l’avocat à ce propos qu’il ne voulait pas que « le ciel lui tombe dessus en poursuivant une collègue du tribunal ». Le même procureur n’hésita pas, par ailleurs, à octroyer la force publique contre cet enfant en bas âge autorisant celle-ci à user de violence si besoin est, pour le contraindre « manumilitari » à rejoindre sa mère. Mais, fort heureusement, il n’en fut rien puisque le gosse résista farouchement pour la seconde fois, et la police hésita à aller au terme de sa mission. Ce n’est alors que pendant son sommeil que le petit garçon a été remis par son papa à sa maman malgré le risque d’un second traumatisme qu’une telle initiative peut entraîner pour le petit garçon au moment de son réveil. En conséquence, les droits de cet enfant les plus sacrés ont été violés et tous les risques qu’il encourt sur le plan santé, scolarité et équilibre psychologique ignorés. Un complot immonde, indigne et inhumain mettant la vie et la stabilité d’un bébé en danger 9 pour seulement assouvir bassement et lâchement des sentiments pervers de vengeance et de haine. Où sont les défenseurs des droits de l’enfant ??? Y-a-t-il vraiment une justice dans ce pays ? Nous voulions répondre avec beaucoup de sérieux lorsque nous ouvrîmes les yeux au lit, ce n’était qu’une cauchemar. Ouf ! Nous voulons cependant croire en cette malheureuse histoire car dans chaque cour de justice de pareilles affaires existent. A Bouira, par exemple, une grand-mère dont le fils avait perdu la vie à Réghaïa lors du séisme de 2003 est en train de courir pour récupérer son petit-fils. A. T. S ports JEUDI 22 AOÛT 2013 MC ALGER JMG-PARADOU Bensebaïni toujours avec les seniors d’Arsenal Arrivé chez les Gunners d’Arsenal depuis bientôt un mois, le jeune défenseur algérien, Ramy Bensebaïni, continue de s’entraîner avec l’équipe première d’Arsenal. Depuis le 26 juillet dernier à Londres, le défenseur de l’Académie JMG du Paradou, qui a effectué deux matchs amicaux difficiles avec les U21, continue de s’entraîner régulièrement avec l’équipe première d’Arsène Wenger aux côtés des joueurs professionnels, à l’instar de Giroud et Welcott. De son côté, son camarade académicien, Abdou Nef, qui évolue au poste de meneur de jeu, poursuit ses essais à l’Olympique Lyonnais. Il a pris part à deux matchs amicaux avec les U19 du club, lors desquels il s’est fait remarqué par sa technique. FC WATFORD Première titularisation pour Belkalem Le défenseur international algérien de Watford, Essaïd Belkalem (24 ans), a joué avanthier après-midi son premier match sous ses nouvelles couleurs. Pour sa première, Belkalem a été titularisé par le coach italien Gianfranco Zola, dans une rencontre amicale face au Northampton Town, soldée par une défaite des Hornets (2-0). Le solide défenseur algérien a joué les 90 minutes. FC NANTES L’arrivée de Ghezzal passe par un prêt Alors que Nantes a jusqu’au 28 août pour présenter sa défense, le joueur serbe, Filip Djordjevic, reste pourtant toujours au centre de l’actualité du FCN. Un transfert de l’attaquant nantais serait toujours d’actualité. Toutefois, Filip Djordjevic voit son nom apparaître dans un autre dossier, celui menant à l’attaquant algérien de Bari, Abdelkader Ghezzal. Là encore, la situation est rocambolesque puisqu’il faudrait que Ghezzal signe d’abord à Parme avant de se faire prêter au FCN dans un échange permettant au club parmesan de récupérer Djordjevic, trop cher pour un transfert. En tout cas, cela devrait bouger d’ici peu comme l’a affirmé le président nantais, Waldemar Kita, au 10 Sport. Le Doyen prêt pour la reprise De retour du Maroc où ils ont effectué leur préparation d’avant-saison, les coéquipiers de Metref estiment être fin prêts pour renouer avec la compétition nationale. BACHIR BOUTEBINA e Mouloudia d’Alger enta mera le début du champ ionnat 2013-2014, samedi prochain en déplacement, puisqu’il affrontera d’entrée la JSM Béjaïa. Un premier sérieux test que la formation algéroise entend bien réussir le 24 de ce mois, pour confirmer sa ferme intention de rééditer son dernier excellent parcours effectué lors du championnat précédent, notamment au cours de sa phase retour. Désormais drivés par le coach suisse Alain Geiger, les populaires Vert et Rouge de la capitale savent pertinemment qu’ils seront suivis de très près par leurs éternels milliers d’inconditionnels qui seront d’ailleurs présents en force samedi prochain au stade de l’Unité maghrébine. De retour du Maroc où ils ont effectué l’essentiel de leur préparation traditionnelle d’avant-saison, les coéquipiers de Hocine Metref estiment être fin prêts pour renouer dans quarante-huit heures avec la compétition nationale. Après les deux séjours effectués dans le Royaume chérifien, du côté de la coquette ville côtière d’El Jadida, le nouveau coach du Mouloudia semble avoir une idée précise sur les éléments qui l’ont assez convaincu pour figurer parmi les potentiels titulaires, susceptibles de former le nouvel Onze rentrant dès ce week-end. Geiger qui s’estime aujourd’hui heureux qu’au registre des blessures, l’ensemble de ses joueurs ont été épargnés par les éventuels bobos d’avant-saison, et qui handicapent souvent à cette période de l’année beaucoup L Le MCA se rendra ce samedi à Béjaïa pour affronter la JSMB de ténors, pense que son équipe a finalement su tirer profit de son dernier séjour marocain. Il est vrai que le dernier match amical de préparation livré face au club local d’El Jadida, a permis à l’attaque du Mouloudia, et aussi à certains éléments de prouver au technicien suisse, que ce dernier pouvait désormais compter sur eux. Il est vrai que le Raja d’El Jadida n’a nullement la stature du Raja de Casablanca, d’autant plus qu’au terme de la première mi-temps, les camardes de Ouali avaient réussi à inscrire pas moins de trois buts. Chose qui n’était pas arrivée aux Mouloudéens depuis qu’ils avaient entamé leur cycle de préparation d’intersaison, sanc- tionné au cours de deux stages par plusieurs matchs amicaux, tous livrés au Maroc. Aujourd’hui, Alain Geiger n’a pas caché sa réelle et profonde satisfaction, d’avoir maintenant sous sa main un effectif globalement fin prêt, et surtout presque déjà compétitif, notamment avant d’entamer le championnat. Cependant, il restera au coach suisse du Mouloudia, de choisir parmi les joueurs qui semblent être désignés pour relever le défi béjaoui, d’autant plus que la JSMB figure comme d’habitude parmi les ténors habituels. Il est surtout clair que Geiger aura du mal pour arrêter la liste des joueurs qui seront alignés samedi prochain à Béjaïa, tant le techni- cien suisse aura l’embarras du choix. Les places seront désormais dévolues aux éléments qui ont certainement marqués beaucoup de points au terme du dernier stage que vient d’achever le MCA. La concurrence s’annonce très rude entre l’ensemble des joueurs qui forment désormais l’effectif du Mouloudia, même si les joueurs ont fini par faire preuve de solidarité entre eux à El Jadida. Mais désormais, seule la compétition officielle permettra à Alain Geiger d’établir une première sérieuse évaluation de l’ensemble de son travail de préparation effectué depuis le début du mois de juillet. B. B. REAL SOCIEDAD Cadamuro s’impose brillamment face à l’O Lyonnais e joueur international algérien du Real Sociedad, Liassine Cadamuro, n’est pas très loin de se qualifier pour la Ligue des Champions après la victoire de son club à Lyon, 2-0, en match aller de barrage. Titulaire en défense centrale, le défenseur des Verts a vu son équipe s’imposer avec la manière sur le terrain de l’Olympique L Lyonnais, grâce à deux buts extraordinaires signés Grizeeman (17e) et Saferovic (50e). Plutôt à l’aise au poste auquel il a été formé, Cadamuro est souvent monté sur coups de pied arrêtés pour amener le surnombre. Très peu mis en difficulté par les attaquants lyonnais, il a récolté un carton jaune en fin de match. Longtemps blessé, il a joué pratique- 12 ment tous les matchs de préparation de la Real Sociedad cette saison, mais il est resté sur le banc ce week-end pour la première journée de Liga. La rencontre retour à San Sebastian aura lieu dans une semaine. Hier soir, c’était au tour du Dynamo Zagreb de Hillal Soudani d’entrer en lice face au Rapid de Vienne. LE PROJET COÛTERA 300 MILLIONS DA Lancement d’un pôle sportif à Magrasse Le site montagneux de Magrasse, dans la commune de Aïn Abassa (20 km à l’Ouest de Sétif), vient d’être choisi pour accueillir un nouveau pôle sportif dont les travaux viennent d’être engagés, a-t-on appris avant-hier auprès des services de la wilaya. Inscrit pour 300 millions DA, ce pôle sportif comprendra, entre autres structures, une piste d’athlétisme, un stade football et une auberge de jeunes d’une capacité de 50 lits, indique la même source qui assure que cette infrastructure importante est destinée à accueillir les stages de préparation des clubs et les compétitions dans les disciplines individuelles et collectives. Magrasse est une vaste zone touristique vierge de 1 500 hectares aux paysages naturels enchanteurs qui reste encore pratiquement inhabitée. C’est en s’entraînant sur ce site que l’ES Sétif a acquis la réputation de « posséder un deuxième souffle » assure-t-on. Situé à 1 730 mètres au dessus du niveau de la mer, ce site est idéal pour la préparation des équipes sportives, souligne M. Abelhakim Hedli, chef de service à la direction de la Jeunesse et des Sports. Le site de Magrasse devra également accueillir un camp de jeunes qui servira à l’organisation d’activités récréatives et sportives tout au long de l’année, et permettra des échanges entre jeunes de diverses wilayas du pays, soutient-on de même source. S ports JEUDI 22 AOÛT 2013 LIGUE 2- 1ÈRE JOURNÉE Premier choc de la saison à Sidi Bel Abbès Le stade Brakni de Blida accueille une confrontation bien intéressante entre deux prétendants à l’accession, l’USM Blida et l’ASM Oran. atteindre les étoiles après un premier essai infructueux. Elle débutera son aventure par un long et difficile déplacement au Khroub pour croiser le fer avec l’ASK, connue pour être difficile à manier chez elle. Pour sa part, l’autre ex-pensionnaire de la Ligue 1, le MC Saïda devra faire attention à domicile pour ne pas être surpris par cette coriace équipe de l’O Médéa. Le WA Tlemcen qui a raté le maintien la saison dernière en devenant le dernier relégué, effectuera un périlleux déplacement dans les Aurès pour y rencontrer le Mouloudia de Batna très difficile à battre à domicile. Quant aux nouveaux promus, ils évolueront tous à l’extérieur pour leur baptême du feu chez les professionnels de la L2 : l’A Boussaâda sur le terrain de l’USM Annaba, l’USMM Hadjout à Merouana face à l’ABM et l’US Chaouia à Alger contre le NA Hussein-Dey qui veut retrouver au plus vite l’élite. Et justement, les Sang et Or ne jurent que par la victoire dans ce premier match contre les Chaouis, mais attention, ces derniers sont très durs à l’extérieur… S. M. SAÏD MEKKI e coup d’envoi du champion nat professionnel de Ligue 2, saison 2013-2014, prévu demain à 17h, sera caractérisé par plusieurs matchs importants dont ce premier choc entre les deux expensionnaires de la Ligue 1 professionnelle, à savoir l’USM Bel Abbès et le CA Batna à la Mekarra. Le CA Batna, drivé par coach Ali Fergani, semble bien prêt pour ce premier déplacement à Sidi Bel Abbès bien qu’il se voit toujours victime de la FAF et de la LFP. Après la suspension d’une année infligée au président Nezzar, le CA Batna s’est vu interdit de recrutement alors qu’il estime avoir déposé son recours auprès du TAS dans le temps. En tous les cas, Ali Fergani compte beaucoup sur ces joueurs dont les deux Bitam, Adel, Hadjidj et Debbih, entre autres, pour réaliser un bon résultat à Sidi Bel Abbès. Quant à l’équipe locale de l’USMBA, le chargé de la communication de l’équipe M. Mohamed Delli indique que « notre objectif premier est le retour à la Ligue 1 ». Ce qui voudrait dire qu’il ne faudrait en aucun cas rater le début de la compétition à commencer par ce match contre le CAB. La dernière victoire en amical à Alger gagnée par l’USMBA face au RC Kouba (3-0) montre la capacité offensive de cette équipe drivée par l’ex-sélectionneur des Verts, Abdelkrim Bira. D’autre part, le stade des frères Brakni de Blida accueille une confrontation bien L intéressante entre deux prétendants à l’accession, l’USMB et l’ASM Oran de l’entraîneur Kamel Mouassa. Revigorés par leur dernière victoire face à Khemis Miliana (3-0), les protégés du coach Younès Ifticène attendent avec impatience l’équipe asémiste de Mouassa pour tenter d’ouvrir la saison par une 13 victoire. Or, et malgré l’instabilité du côté administratif, les joueurs de l’ASMO sont décidés à bien négocier cette première rencontre hors de leurs bases : c’est-à-dire loin de la pression du public. L’ES Mostaganem, qui a raté de peu la montée lors du précédent exercice, va tenter de rééditer sa belle prestation et pourquoi pas Le programme des matchs demain à 17h : MSP Batna - WA Tlemcen AS Khroub - ES Mostaganem USM Annaba - A Boussaâda AB Merouana - USMM Hadjout NA Husseïn-Dey - US Chaouia MC Saïda - O Médéa USM Blida - ASM Oran USM Bel-Abbès - CA Batna. S ports AFRO-BASKET 2013 (2e JOURNÉE. GROUPE A) RUGBY-TOP 14 LES DROITS TV EN JEU La Ligue nationale de rugby va disputer une partie de poker menteur ces prochaines semaines, avec dans son jeu la possibilité de dénoncer son contrat avec Canal +, diffuseur du Top 14, et la présence d’un nouvel acteur, BeIN Sport. Entre le 1er septembre et le 31 décembre, la LNR aura en main une arme atomique: une clause lui permettant de procéder à un nouvel appel d’offres pour les droits de retransmission du championnat de France. Pour certains présidents de club, c’est un euphémisme de dire que les termes actuels du contrat avec Canal + ne leur conviennent pas. Signé en mai 2011 et courant sur cinq ans (entre les saisons 2011-2012 et 20152016), il prévoit le versement d’une somme annuelle de 31,7 millions d’euros, dont 4,5 millions de part variable. Une somme vitale au regard du budget de la LNR pour l’exercice 2013-2014 : 72,1 millions d’euros. « Il y a un peu d’amertume et de déception, convient à mots très choisis le président de la LNR Paul Goze, interrogé par l’AFP. Il semble que Canal aurait pu faire mieux. Cela tombe bien donc: Canal pourrait avoir l’occasion de faire que tout le monde oublie cet épisode. » « Canal a simplement fait jouer le système de l’offre et de la demande, rétorque un acteur proche du dossier qui a requis l’anonymat. Depuis 20 ans, c’est la seule chaîne à vouloir retransmettre le championnat de France, il n’y a pas de concurrence. » De fait, Canal + avait même formulé une première offre à 18 millions d’euros par saison pour seulement trois à quatre matchs par journée, provoquant l’ire de la LNR à l’époque qui évoquait en privé des chiffres entre 60 et 100 millions pour l’intégralité de la saison! Dans un contexte où les clubs de Top 14 accusent en moyenne un déficit d’exploitation de l’ordre de 1,8 million d’euros depuis trois saisons, l’éventualité de renégocier à la hausse les droits aiguise les appétits. M. Goze, élu en novembre 2012, a mis sur pied dès décembre un comité de pilotage, faisant appel à l’expertise de deux sociétés spécialisées dans les droits audiovisuels. Car désormais la concurrence est vive avec la montée en puissance de BeIN Sport, contre laquelle Canal a déposé une plainte en juillet pour «concurrence déloyale ». La filiale du puissant groupe qatari Al Jazira, lancée en janvier 2012, s’est distinguée en ravissant à Canal + une partie des droits de la Ligue 1 et l’intégralité du championnat espagnol. Principalement positionnée sur le football, cette chaîne à péage tente quelques incursions sur le rugby à XV, avec notamment la retransmission cet été de matchs amicaux entre clubs de Top 14. Sollicitée par l’AFP, BeIN Sport se refuse à confirmer son intérêt pour le Top 14. Mais M. Goze appuie avec malice sur la présence de journalistes de la chaîne à la conférence de presse de lancement du Top 14 lundi 12 août... JEUDI 22 AOUT 2013 Les Verts tenteront le rachat face aux Pharaons Aujourd’hui, l’EN algérienne va tenter de créer l’exploit contre l’un des favoris de cette 19e édition de la CAN, les géants de l’Egypte. BACHIR BOUTEBINA près avoir raté le coche, avant-hier soir à Abidjan, au terme de son match d’ouverture livré et perdu face à la Côte d’Ivoire (47-64), l’EN messieurs tentera de se racheter aujourd’hui contre l’Egypte, pour le compte du déroulement de la deuxième journée du groupe A. Un autre défi que les protégés de l’entraîneur national Faïd Bilal, vont devoir relever à tout prix ce soir, devant les quintuples détenteurs du trophée africain, détenu actuellement par le pays organisateur de l’Afro-Basket 2013, en l’occurrence la Côte d’Ivoire. Un Cinq national ivoirien qui a finalement attendu la fin du quatrième et ultime quart-temps, pour s’imposer à un Cinq algérien qui a malheureusement complètement flanché en toute fin de rencontre, en encaissant un sévère 14 à 0, alors que les camarades de Kaouane étaient revenus à trois petits points seulement de leur hôte ivoirien. Faïd Bilal a d’ailleurs estimé dans sa déclaration d’après-match que finalement ce premier match livré et perdu face au Cinq ivoirien, s’est joué sur des petits détails, et surtout par un manque d’adresse, au moment où ses joueurs avaient réussi à revenir au score, et surtout fait jeu égal avec leur adversaire du jour. Au regard du score final qui a sanctionné cette rencontre ivoiroalgérienne, il faut reconnaître que A L’EN s’est inclinée lors du 1re match face à la Côte d’Ivoire sur le plan défensif, le Cinq national s’est finalement très bien défendu contre l’actuel double-détenteur du trophée continental. Il n’en demeure pas moins que c’est désormais sur le plan de la réussite, que l’EN va devoir rectifier le tir, notamment des Egyptiens qui vont certainement imposer comme d’habitude leur force physique, notam- ment au niveau des duels individuels qui s’annoncent très disputés ce soir. Mais contrairement à avanthier, l’EN algérienne aura le soutien du nombreux public d’Abidjan, d’autant plus que l’Egypte figure parmi les plus sérieux concurrents des Ivoiriens, au même titre que les Sénégalais que les Verts affronteront pour le compte de la troisième journée du premier tour. Aujourd’hui, l’EN va tenter de créer l’exploit contre les géants de l’Egypte, et pourquoi pas provoquer une surprise qui permettra aux poulains de l’entraîneur national de jouer en véritables trouble-fêtes, notamment au sein du groupe le plus relevé de cette nouvelle édition B. B. finale. AMAR BOURAS, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE D’ATHLÉTISME «L’expérience nous a fait défaut à Moscou» Contrairement à la tradition, l’athlétisme algérien porte-flambeau du sport national, a complètement raté sa sortie moscovite avec des résultats bien en deça des espérances. a déconvenue des Algériens aux 14e championnats du monde d’athlétisme disputés du 10 au 18 août à Moscou est due à « l’effet du jeûne » sur les athlètes durant les stages de préparation, conjugué au « manque d’expérience » de beaucoup d’entre eux, a indiqué le président de la fédération algérienne d’athlétisme (FAA) Amar Bouras. « Le sport et le ramadan ne sont pas compatibles, notamment quant il s’agit du haut niveau. Pendant le jeûne, les performances physiques et sportives diminuent considérablement, outre le risque d’hypoglycémie et de blessures », a déclaré le premier responsable de l’instance fédérale. Les 11 athlètes algériens qui ont participé au rendez-vous mondial, ont été éliminés aux séries. Aucun d’entre eux n’a réussi à atteindre l’objectif assigné par la FAA, à savoir « placer deux ou trois athlè- L tes en finale », selon les pronostics de la direction technique nationale. « Ce n’est pas facile de gérer les entraînements quant l’athlète observe le jeûne », souligne l’ex entraîneur de la double championne du monde et olympique Hassiba Boulmerka qui se dit toutefois déterminé à prendre en charge ce problème qui va encore, selon lui, se poser dans les prochaines années. Amar Bouras cite également d’autres raisons qui justifient, à ses yeux, la mauvaise prestation des Algériens au rendez-vous de Moscou. Il évoque le manque d’expérience chez la plupart des athlètes de la sélection nationale qui participent pour la première fois à un championnat du monde. Il pointe également le doigt l’attitude des athlètes « qui sont partis confiants aux championnats du monde après les bons résultats réalisés aux J.M-2013 de Mersin », affirmant que le niveau de ces deux compétitions « est totalement différent ». Contrairement à la tradition, l’athlétisme algérien, porte-flambeau du sport national, a complètement raté sa sortie moscovite, avec des résultats bien en deça des espérances. Après les bons résultats réalisés aux Jeux m méditerranéens de Mersin (4 or, 2 argent, 4 bronze) l’athlétisme algérien a subi un coup dur, au vu de la déconfiture enregistrée à Moscou où l’Algérie a réalisé son plus mauvais résultat depuis l’édition de 1991. A trois années des jeux olympiques 2016, le sursaut de l’athlétisme national est primordial, ce qui pousse le président de la fédération à viser des objectifs plus lointains. « Nous allons travailler sur le long terme, pour pouvoir renouer avec les consécrations mondiales en 2016, et redorer le blason de l’athlétisme algérien », a-t-il conclu. SAÂD DAMMA, P-DG DE MOBILIS «On lancera un sondage pour désigner l’adversaire du Real» M. Saâd Damma a affirmé que la Fédération algérienne de football (FAF) va jouer un rôle important dans l’organisation de cette rencontre gala. a date du match amical qui devra opposer le club espa gnol du Real Madrid à un club algérien, fixé au 18 mai 2014, est toujours maintenue, sauf changement de la part du club merengue, a affirmé avant-hier le président directeur général (P-DG) de l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis. « La date fixée initialement entre Mobilis et le Real Madrid, à savoir le 18 mai 2014, est toujours maintenue. Elle sera modifiée dans le cas où le Real viendrait à se qualifier pour la finale de la Ligue des champions, prévue le 21 mai », a indiqué le premier responsable de Mobilis, à l’origine du projet de la L venue du Real, précisant que la date finale du déroulement de ce rendez-vous tant attendu sera connue avant le 30 avril 2014. Une importante délégation conduite par le P-DG de Mobilis, est arrivé mardi après midi à Madrid, en vue de la cérémonie de la signature du contrat, prévue hier mercredi à 11h (heure locale) au siège du club au stade de Santiago Bernabeu. « C’est un projet qui date depuis février, et Dieu merci il est sur le point d’être officialisé. La venue du Real en Algérie sera un événement grandiose, que j’ai personnellement tenu à voir concrétisé, en dépit des difficultés auxquelles nous avons 14 fait face », a-t-il ajouté. Evoquant les raisons qui ont poussé Mobilis à jeter son dévolu sur le Real Madrid, M. Damma a précisé que l’« impact et la popularité » dont jouit le club espagnol en Algérie, ont poussé l’opérateur historique à solliciter la partie espagnole pour l’organisation d’un match amical qui devrait avoir lieu « au stade du 5-Juillet ». « Je tiens à préciser une chose importante. Les dirigeants du Real ont accepté cet accord parce qu’ils sont conscients que le football en Algérie est loin d’être un sport seulement, c’est une passion ». S’agissant de l’adversaire qui va croiser le fer avec les coéquipiers de Cristiano Ronaldo, le P-DG de Mobilis, a révélé qu’il compte lancer un « sondage auprès de ses clients pour désigner le club qui aura le privilège de jouer devant le vicechampion d’Espagne ». « Ça ne sera pas une sélection, c’est une certitude. Il s’agira d’un club qui sera connu plus tard ». Enfin, M. Saâd Damma a affirmé que la Fédération algérienne de football (FAF) va jouer un rôle important dans l’organisation de cette rencontre gala. « Nous avons reçu des garanties de la part de la FAF pour réussir l’organisation de ce match, qui sera une véritable attraction pour les amoureux du football », a-t-il conclu. S ports JEUDI 22 AOUT 2013 ACCORD MOBILIS ET L’ESPAGNOL MEDIAPRO SUR LA VENUE DU REAL MADRID EN ALGÉRIE TOTTENHAM Bale au Real pour 109 millions d’euros ? Si la Ligue 1 a fait parler d’elle cet été avec Edinson Cavani au PSG pour 64 millions d’euros et Radamel Falcao à Monaco pour 60 millions, la Liga pourrait faire encore plus fort. Après avoir vu le FC Barcelone s’offrir Neymar pour 57 millions, le Real Madrid serait lui sur le point de convaincre Tottenham de lui céder Gareth Bale contre une somme largement supérieure encore ! D’après Sky Italia, les négociations ont repris entre le Real et Tottenham au sujet du milieu de terrain offensif. Et les Spurs auraient accepté de libérer leur joueur vedette contre un chèque de 93 millions de livres, soit près de 109 millions d’euros ! Plusieurs détails restent cependant à régler. Le Portugais Fabio Coentrao, qui souhaite quitter le Real, pourrait notamment effectuer le chemin inverse et faire ainsi baisser le prix de la transaction. Et cette opération permettrait aussi à Cristiano Ronaldo de rester officiellement le joueur le plus cher de l’histoire (94 millions d’euros). Et on le sait, CR7 tient à conserver ce record. Pour Raul, le Real a perdu la tête. «Bale est un joueur merveilleux, et je comprends que les dirigeants du Real Madrid travaillent dur afin de composer la meilleure équipe possible. Mais son prix est trop élevé», juge l’ex-attaquant et capitaine madrilène, aujourd’hui à Al Saad, au Qatar. A noter que le Real a déjà réservé le numéro 11 à sa future nouvelle star. CHELSEA Une offre de 32 M d’euros pour Rooney ? Chelsea persiste et signe pour Wayne Rooney (27 ans, 1 apparition en Premier League cette saison). D’après le Daily Express, José Mourinho, qui a fait de l’attaquant de Manchester United sa priorité, n’aurait pas perdu espoir, bien au contraire. «Nous allons continuer d’essayer parce que tant que le marché est ouvert, les offres officielles ne sont pas interdites, a expliqué le coach des Blues. Nous avons les moyens d’essayer d’améliorer notre équipe avec un joueur supplémentaire.» Le club londonien serait en passe de transmettre une nouvelle proposition d’environ 32,7 millions d’euros afin d’arracher l’international anglais. Sony, ZTE et Eriksson partenaires dans l’événement LE PATRON de Mobilis, Saad Dama a annoncé que trois équipementiers traditionnels de l’opérateur : le japonais Sony, le suédois Eriksson et le chinois ZTE vont l’accompagner dans le montage financier, mais aussi dans l’organisation du match gala du Real Madrid en Algérie en mai 2014. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À I SALIM AGGAR MADRID ’opérateur Mobilis a annoncé, hier à Madrid, la finalisation d’un accord entre la société ATM (Algérie Telecom Mobile) et la société détentrice des droits images du Réal Madrid, Media Pro, pour l’organisation d’un match gala entre la prestigieuse équipe du Real Madrid et une composante de trois ou quatre équipes importantes de la Ligue algérienne. L’annonce a été faite sous le toit même du stade du Real Madrid Santiago Bernabeu, en présence du P-DG de Mobilis Saad Dama et du P-DG de Media ProJuan Juis de Gauna. Les deux hommes étaient accompagnés des représentants des deux entreprises et d’une forte délégation de journalistes venus d’Alger pour assister officiellement à la signature de l’accord entre les deux groupes. Lors d’un point de presse, le patron de Mobilis, Saad Dama, a annoncé pour la première fois que trois équipementiers traditionnels de l’opérateur : le japonais Sony, le suédois Eriksson et le chinois ZTE vont l’accompagner dans le montage financier, mais aussi dans l’organisation de cet important événement qui sera organisé au courant du mois de mai 2014. « Aucun centime ne sera versé par le contribuable algérien » a tenu à préciser le P-DG de Mobilis qui s’est insurgé contre une certaine presse qui accusait l’opérateur historique de vendre du rêve aux Algériens en profitant des rentrées financières des abonnés. M. Dama a indiqué que l’une des nouvelles politiques de l’opérateur, c’est justement de convaincre ses partenaires à investir dans des projets importants pour l’Algérie en vue d’une meilleure visibilité et surtout apporter une valeur ajoutée au pays. Les détails de l’événement avec, notamment les droits images et contenus dans les produits Mobilis seront abordés L Poignée de main entre le patron de Media Pro-Juan Juis de Gauna et le P-DG de Mobilis, Saad Dama au stade du Real Madrid, Santiago Bernabeu aujourd’hui dans une réunion importante entre les responsables de l’opérateur algérien et Media Pro, une grosse entreprise catalane qui avait acheté les droits marketing et images du Real Madrid pour une valeur de 1 milliard d’euros. D’ailleurs, c’est lors de la visite guidée dans le somptueux stade que le P-DG de Media Pro-Juan Juis de Gauna, a déclaré à la presse algérienne : « Le stade de Santiago Bernabeu est l’endroit idéal pour conclure un tel accord et surtout le début d’une relation à long terme entre Media Pro et Mobilis ». C’est également une très bonne opportunité pour nous de connaître le public algérien ». S’agissant du match en question, le P-DG de Mobilis a indiqué que pour le moment c’est la date du 18 mai qui est retenue, en attendant de connaître le parcours du Real Madrid, durant la Champions League européenne. M. Dama a, par ailleurs, indiqué que des négociations en cours avec des clubs de la Ligue algérienne pour constituer un noyau important pour affronter en amical et en gala la prestigieuse équipe du Real Madrid. En parallèle, le patron de l’opérateur historique qui s’est dit prêt à acheter les droits de certains championnats européens prestigieux, s’est interrogé sur l’attitude de la chaîne Al Jazeera Sport qui a racheté les droits de la Ligue anglaise à hauteur de 600 millions d’euros et qui refuse de revendre les droits pour une diffusion terrestre pour l’opérateur historique. Enfin M. Dama s’est félicité de l’entrée de l’Algérie dans la technologie 3G, indiquant que l’opérateur historique est prêt à relever le défi, précisant que cette opération Real Madrid permettra aussi à des utilisateurs algériens de vivre leur rêve et regarder des matchs importants du Real Madrid et autres contenus audiovisuels favoris pour les Algériens. S. A. MONDIAL 2014 Plus d’un million de billets demandés Au total, 3,72 millions de billets seront vendus pour assister aux 64 rencontres du tournoi. lus d’un million de billets pour assister aux matchs du Mondial-2014 au Brésil ont déjà été demandés par quelque 163 000 acquéreurs potentiels lors des sept premières heures de la mise en vente, a annoncé mardi soir la Fédération internationale de football (FIFA). Le match d’ouverture (168 000 demandes) et la finale (1 650 000 demandes) ont été les rencontres les plus réclamées, a précisé la FIFA. Au total, 3,72 millions de billets seront vendus pour assister aux 64 rencontres du tournoi. La chasse aux billets pour la coupe du Monde 2014 a débuté mardi à 10h GMT (11h, heure P algérienne) avec le lancement de la première phase de vente, avant même la fin des éliminatoires et le tirage au sort de la phase finale prévu le 6 décembre prochain. Les supporteurs étrangers n’ont accès qu’à trois catégories. A titre d’exemple, les billets pour le match d’ouverture le 12 juin 2014 au stade Itaquerao de Sao Paulo coûteront 495 dollars (371 euros) en catégorie 1, 330 dollars (247 euros) en catégorie 2 et 220 dollars (165 euros) en catégorie 3. La catégorie 4, proposée à des tarifs attractifs entre 15 et 82,5 dollars (entre 11 et 62 euros), est réservée aux « citoyens brésiliens de plus de 60 ans, étudiants brésiliens et bénéficiai- res d’allocations familiales brésiliennes », a précisé la FIFA sur son site Internet. A l’heure actuelle, seuls le Brésil, en tant que pays organisateur, l’Australie, l’Iran, le Japon et la Corée du Sud ont déjà leur billet en poche pour la coupe du Monde. Les autres participants seront connus à l’issue des éliminatoires qui s’achèveront à l’automne et le calendrier des rencontres ne sera connu que le 6 décembre, jour du tirage au sort de la phase finale. Le Mondial brésilien se disputera dans 12 villes et 600 000 touristes étrangers sont attendus par les autorités locales. REAL MADRID Casillas prêt à faire ses bagages on titularisé par Ancelotti pour la 1ère journée de Liga, Iker Casillas est remonté et envisagerait de quitter Madrid l’hiver prochain, si sa situation ne s’améliore pas. Iker Casillas l’a mauvaise, c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, l’arrivée de Carlo Ancelotti n’a pour l’instant rien changé à sa situation lors des derniers mois de l’ère Mourinho. C’est sur le banc qu’il s’est N installé pour la première journée de championnat dimanche soir contre le Betis Séville. Un nouveau camouflet qu’il digère mal. Les médias espagnols relatent que le portier de 32 ans serait décidé à quitter son club de toujours cet hiver si la tendance ne s’inversait pas. Que Mourinho lui inflige un traitement de la sorte, passe encore puisque la relation entre les deux hommes était détestable. Mais le choix d’Ancelotti 15 passe mal. Évidemment, en cas de départ, Casillas chercherait à rebondir à l’étranger, où nombre de clubs seraient prêts à l’accueillir à bras ouverts. Mais la situation est telle qu’il n’est pas inimaginable de voir le FC Barcelone entrer dans la danse. Victor Valdes a déjà annoncé son intention de quitter le FC Barcelone l’été prochain. Du coup, récupérer Casillas représenterait une aubaine pour les Blaugrana. Selon Punto Pelota, le président du Barça Sandro Rosell a déjà discuté avec l’entourage proche de Casillas. Pour évoquer un transfert ? Trop tôt pour le dire. Bien qu’estampillé par le Real Madrid, Iker Casillas n’a jamais versé dans des déclarations tapageuses envers le Barça, lorsque la rivalité était à son paroxysme pendant l’ère Mourinho. Considéré avec respect par Xavi, Valdes, Pique et consorts, peut-il aller jusqu’à s’engager avec le Barça ? Internationale JEUDI 22 AOUT 2013 L’ARMÉE SYRIENNE BOMBARDE LES ZONES DE GHOUTA La Ligue arabe interpelle l’ONU… Le secrétaire général de la Ligue arabe a appelé les enquêteurs de l’ONU, actuellement en Syrie, à inspecter « immédiatement » la région de Damas qui a été la cible de bombardements meurtriers hier, des militants faisant état de l’utilisation de gaz toxiques. Dénonçant un « crime ayant fait des centaines de victimes parmi les civils syriens innocents », M. Arabi demande en outre dans ce communiqué à ce que ses auteurs soient traduits « devant la justice pénale internationale », affirmant être « très surpris que ce crime ait été commis alors même que sont présents les enquêteurs de l’ONU ». L’opposition a accusé le régime de Damas d’avoir employé des gaz toxiques et son chef, Ahmed Jarba, a appelé à « une réunion urgente » du Conseil de sécurité sur ce «massacre». …Et Riyadh la réunion urgente du Conseil de sécurité Le chef de la diplomatie saoudienne a demandé hier une réunion « immédiate » du Conseil de sécurité de l’ONU pour examiner l’attaque meurtrière perpétrée dans la région de Damas. « Le Conseil de sécurité doit tenir une réunion immédiate et adopter une résolution claire pour mettre fin à cette tragédie humaine », a déclaré le prince Saoud al-Fayçal en demandant aux ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, réunis à Bruxelles pour examiner la crise égyptienne, de faire de la « Syrie le sujet principal de leur rencontre ». « Nous avons été horrifiés, avec le reste du monde, par le massacre odieux commis dans des villes syriennes par des armes chimiques prohibées par la loi internationale et qui a fait des centaines de victimes innocentes parmi les civils, dont une majorité de femmes et d’enfants. Un crime commis de sang froid et sous le regard du monde », a ajouté le prince Saoud. « L’Arabie Saoudite a mis en garde la communauté internationale, à plusieurs reprises, contre l’ampleur des massacres odieux commis par le régime syrien contre son propre peuple », a rappelé le chef de la diplomatie saoudienne. « Elle estime que continuer à ignorer la crise syrienne conduirait à plus de drames », a-t-il averti. Damas a-t-il employé des armes chimiques ? AU MOINS cent personnes ont été tuées mercredi dans des bombardements d’une violence inouïe contre des bastions rebelles dans la banlieue de Damas, a affirmé une ONG. n carn age aurait eu lieu hier près de Damas où l’armée aurait fait usage d’armes chimiques tuant plus de « 650 personnes » selon l’opposition qui a réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU Les autorités syriennes ont démenti ces accusations qualifiées d’ « infondées » alors que la Coalition nationale de l’opposition a demandé une enquête de l’équipe d’experts de l’ONU qui se trouve déjà en Syrie. Les bombardements, d’une ampleur sans précédent, ont fait au moins cent morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH, basé en Grande Bretagne), qui ne se prononce pas sur l’usage d’armes chimiques. En revanche, la Coalition nationale de l’opposition avance le chiffre de plus « 650 tués » selon elle par les armes chimiques. Cette hécatombe est survenue alors qu’une commission de l’ONU se trouve en Syrie pour enquêter sur l’usage éventuelle de telles armes dans le conflit qui a fait plus de 100.000 morts depuis mars 2011. Des vidéos diffusées par les militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d’hommes qui ne portent aucune trace de sang. Des hommes circulent entre les rangées de corps alignés. Dans une autre, devant plusieurs dizaines de corps, un caméraman crie « Génocide à Mouadamiya al-Cham avec des armes chimiques », avant d’ajouter paniqué: « Mes parents? mon père et ma mère? Où sont-ils? » « Au moins cent personnes ont été tuées et ce chiffre augmentera certainement car les raids et les bombardements continuent et la puissance de feu est considérable », a affirmé l’Osdh. Le bruit sourd d’explosions était entendu hier matin à Damas où le ciel était caché par un nuage gris. « Après minuit, l’armée syrienne a intensifié ses opérations militaires dans les zones de la Ghouta orientale et la Ghouta occidentale (banlieue de Damas), en ayant recours à l’aviation et aux lance-roquettes », a indiqué le directeur de l’Osdh, Rami Abdel Rahmane. Il a précisé que l’opération se concentrait sur la localité de Mouadamiya al-Cham au sud-ouest de la capitale, souli- U Les bombardements hier de Mouadamiya al-Cham dans la région de Damas aurait fait plus de 100 morts gnant qu’il s’agissait du « bombardement le plus violent sur cette localité depuis le début de la campagne militaire du régime », il y a plusieurs mois. Selon l’Osdh, « les forces loyalistes cherchent à reprendre » la ville. L’ONG a en outre fait état de « sept raids aériens sur cette localité alors qu’elle était la cible de bombardements violents ainsi que la ville d’Erbine ». Les militants des Comités locaux de coordination (LCC) ont pour leur part accusé le « régime d’avoir commis un crime indescriptible à l’aide d’armes chimiques dans ces zones ». En revanche, les autorités syriennes ont démenti hier avoir eu recours à ce type d’armes, le ministre de l’Information accusant certaines télévisions satellitaires de diffuser des informations « infondées ». L’agence officielle Sana a affirmé qu’ « onze personnes, dont des enfants ont été blessées, ce matin lors d’une attaque terroriste aux obus de mortier contre le quartier oriental de Mouadamiya ». L’OSDH appelle la commission d’enquêteurs de l’ONU à « se rendre dans les zones sinistrées et assurer l’accès aux aides médicales et de secours » pour vérifier les informations faisant état d’usage d’armes chimiques. Le chef de l’opposition syrienne, Ahmed Jarba, a réclamé comme Londres une réunion urgente du Conseil de sécurité sur ce « massacre ». Selon Sana, « des unités de l’armée ont effectué une série d’opérations contre les groupes terroristes armés dans les villes de Jobar, Erbine, Zamalka (...) détruisant leurs repaires. Elle ont aussi tué et blessé des terroristes dans la villes de Daraya et de Mouadamiya, détruisant leurs armes et munitions ». ELLE EST ACCUSÉE D’AVOIR EMPLOYÉ DES ARMES PROHIBÉES L’armée syrienne dément L’armée syrienne a catégoriquement démenti avoir utilisé hier des armes chimiques dans la banlieue de Damas, comme l’en accuse l’opposition qui parle de centaines de morts. « Les allégations sur l’utilisation d’armes chimiques par l’armée arabe syrienne aujourd’hui (hier, Ndlr) dans des régions de la banlieue de Damas (...) sont nulles et non avenues et totalement infondées », a affirmé l’armée dans un communiqué lu par un officier à la télévision. « Ces allégations (colportées) par les groupes terroristes et les chaînes satellitaires les soutenant ne sont qu’une tentative désespérée de cacher leurs échecs sur le terrain et reflètent l’état d’hystérie et d’effondrement dans lequel se trouvent ces groupes », ajoute le communiqué. « L’armée poursuivra sa mission nationale en faisant face au terrorisme partout sur le sol de la Syrie (...) pour protéger la patrie de ces groupes terroristes armés », ajoute le texte dans une référence aux rebelles syriens qui cherchent depuis plus de deux ans et demi à renverser le régime du président Bachar al-Assad. L’opposition a demandé à une équipe d’experts de l’ONU, qui se trouve en Syrie, de se rendre sur place pour enquêter sur ce drame. Le ministère syrien des Affaires étrangères a lui aussi démenti toute utilisation d’armes chimiques contre la population. Selon lui, l’accord conclu entre La Syrie et les enquêteurs de l’ONU « n’a apparemment pas satisfait les terroristes, ni les pays qui les soutiennent, lesquels ont fabriqué des allégations mensongères au sujet des forces armées en Syrie ». « Ces mensonges (...) ne sont qu’une tentative pour faire dévier la commission d’enquête de sa mission ». « La Syrie a annoncé à maintes reprises qu’elle ne ferait pas usage d’armes de destruction massive, si elle en possède, contre sa population », a ajouté le ministère des Affaires étrangères. CRISE POLITIQUE EN TUNISIE Reprise des pourparlers sous l’égide de l’Ugtt LE PUISSANT syndicat tunisien Ugtt a repris sa médiation, hier, entre l’opposition et le parti islamiste Ennahda qui dirige le gouvernement, dans l’espoir de trouver une issue à la crise politique dans laquelle le pays est enlisé. es représentants de l’Ugtt recevaient hier à la mi-journée ceux du Front de salut national (FSN), une coalition d’opposants allant de l’extrême gauche au centre-droit, a indiqué la centrale syndicale sur sa page Facebook. Dans l’après-midi, le secrétaire général du syndicat, Houcine Abassi et le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, devaient se rencontrer pour leur deuxième réunion de la semaine après qu’une première rencontre lundi n’a donné lieu à aucune percée. Les deux camps ont clairement signifié ne pas vouloir reculer sur leurs revendications respectives, près d’un mois après l’assassinat le 25 juillet du député Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste et à l’origine de la crise actuelle. Ennahda propose un gouvernement d’union nationale élargi à un maximum de partis, alors que l’opposition réclame encore et toujours un cabinet apolitique de technocrates ainsi que la dissolution de l’Assemblée nationale constituante (ANC). L’Ugtt, qui a adopté une position médiane en militant pour un gouvernement apolitique et le L maintien de l’ANC, s’est retrouvé à contrecœur dans le rôle du médiateur après que le président de la Constituante a gelé les travaux de l’Assemblée le 6 août en demandant au syndicat d’amener les islamistes et les opposants vers un compromis. Le FSN a pour sa part prévu une « semaine du départ » à compter de samedi pour arracher, via des manifestations, le départ du gouvernement actuel. Le gouvernement est accusé d’avoir failli sur le plan sécuritaire face à l’essor de la mouvance jihadiste, mais aussi dans le domaine économique, alors que les revendications sociales étaient au cœur de la révolution de janvier 2011.Un premier cabinet dirigé par Ennahda avait déjà été poussé à la démission après l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd en février. Parallèlement, le Premier ministre tunisien Ali Larayedh a prévenu mardi soir qu’il ne tolèrerait aucune « atteinte » à l’Etat alors que l’opposition prépare une semaine de protestation pour pousser le gouvernement dirigé par les islamistes à la démission, selon l’agence officielle TAP. « Ali Larayedh a dit qu’il n’y aura aucune hési- 16 tation ou recul face à ceux qui, par le terrorisme, l’anarchie ou la révolte, porteront atteinte aux institutions de l’Etat », a rapporté l’agence, précisant que le Premier ministre répondait à une question sur les manifestations que prépare l’opposition. Cette dernière a prévu de multiplier les manifestations à Tunis et en province à compter du 24 août pour arracher le départ de l’équipe au pouvoir, une action baptisée « semaine de la colère ». L’une des figures de l’hétéroclite coalition d’opposants, Hamma Hammami, a souligné mardi lors d’une conférence de presse que ce mouvement sera pacifique. « Nous n’avons appelé ni à la violence ni à l’effraction (dans des bâtiments publics), juste à des sit-in pacifiques afin de faire partir la coalition au pouvoir et les responsables désignés sur des bases partisanes et non de compétence », a-til souligné. « Le Front de salut national (la coalition d’opposition, ndlr) va poursuivre la campagne et s’il y a des violences ce sera de la part » des autorités, a-t-il ajouté. Internationale JEUDI 22 AOUT 2013 SUR FOND DE VIOLENCES ET DE MANIFESTATIONS EN EGYPTE De nouveaux cadres des Frères musulmans arrêtés LE POUVOIR ÉGYPTIEN installé par l’armée a arrêté hier de nouveaux cadres des Frères musulmans, la confrérie du président destitué Mohamed Morsi. lors qu’une semaine de heurts entre les partisans de M. Morsi et les forces de l’ordre a fait près d’un millier de morts, Washington et Bruxelles font peser la menace d’une rupture des aides financières au Caire, mais Riyadh a promis que les Arabes « n’hésiteraient pas à apporter leur aide à l’Egypte » pour compenser toute baisse occidentale. Au lendemain de l’arrestation du Guide suprême de la confrérie islamiste Mohamed Badie, les forces de sécurité ont arrêté d’autres figures islamistes: Mourad Ali, le porte-parole du Parti de la Liberté et la Justice, vitrine politique des Frères qui avait remporté les premières législatives et présidentielle libres du pays, et Safwat Hegazy, un influent prédicateur islamiste, fervent soutien de M. Morsi. Depuis la destitution et l’arrestation de M. Morsi le 3 juillet, la justice a lancé des centaines de mandats d’arrêt contre des membres ou des proches de la confrérie, et les forces de l’ordre ont arrêté des centaines de ses militants. Le Guide suprême, Mihamed Badie, et ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, doivent comparaître dimanche pour « incitation au meurtre » de manifestants anti-Morsi qui attaquaient le QG des Frères musulmans au Caire le 30 juin, journée de mobilisation massive contre M. Morsi. M. Badie a réfuté les accusations portées contre lui lors de son premier interrogatoire hier. Sa confrérie a nommé pour le remplacer Mahmoud Ezzat, un partisan de la ligne dure. Le successeur de Moubarak était loin de faire l’unanimité, accusé d’avoir accaparé les pouvoirs au profit de sa confrérie et d’avoir ruiné une économie exsangue, et la journée du 30 juin a été marquée par des manifestations massives sur lesquelles l’armée s’est appuyée pour justifier la destitution de M. Morsi. Des figures politiques et religieuses du pays se sont associées au coup militaire du 3 juillet mais depuis, la principale figure libérale du nouveau pouvoir, le prix Nobel de la paix Mohamed El Baradei a démissionné de son poste de viceprésident et l’imam d’Al Azhar, plus haute autorité de l’islam en Egypte, s’est désolidarisé de la sanglante dispersion des rassemblements pro-Morsi au Caire. En une semaine, au moins 970 personnes ont péri dans les heurts entre proMorsi et policiers et soldats, incluant 102 policiers tués de A SUSPENSION DE L’AIDE MILITAIRE Le Caire menace Washington Le Premier ministre égyptien a prévenu mardi soir les Etats-Unis qu’ils commet traient une erreur s’ils suspendaient leur aide militaire annuelle de 1,3 milliard de dollars, affirmant que Le Caire pourrait se débrouiller sans. Si Washington devait geler ou couper son assistance militaire à l’Egypte, « cela serait un mauvais signal et cela affecterait l’armée pendant un certain Temps », a déclaré le chef par intérim du gouvernement égyptien, Hazem Beblawi, dans un entretien à la télévision américaine ABC News. Mais « n’oublions pas que l’Egypte a vécu avec le soutien militaire de la Russie et que nous avons survécu. Ce ne se serait donc pas la fin du monde et nous pouvons vivre dans des circonstances différentes », a-t-il mis en garde. L’Egypte est depuis des décennies une alliée des EtatsUnis qui lui versent chaque année 1,3 milliard de dollars d’aide militaire et 250 millions de dollars d’assistance économique. Ces déclarations surviennent en pleine campagne de lobbying de parlementaires et d’ONG aux Etats-Unis pour que l’administration de Barack Obama cesse d’aider les autorités égyptiennes en raison de la répression sanglante des manifestations des supporteurs de l’ancien président destitué par l’armée, Mohamed Morsi. Le gouvernement américain a formellement démenti mardi avoir suspendu cette assistance, mais le président Obama a rencontré son équipe rapprochée pour discuter des conséquences des troubles civils qui ont fait 900 morts en une semaine. M. Beblawi a dit regretter les actuelles tensions entre son pays et Washington, qui a jugé « lamentable » la répression par les forces de sécurité égyptiennes. « Il y a beaucoup d’incompréhension et je suis sûr que le temps passera et sera bénéfique » à l’Egypte et aux Etats-Unis, a dit le responsable. A l’instar de la diplomatie américaine qui refuse de parler de « guerre civile » en Egypte, le Premier ministre égyptien a également assuré « ne pas craindre une guerre civile » dans son pays, lequel avance « dans la bonne direction ». L’influent prédicateur des Frères musulmans, Safwat Hegazy, arrêté hier source officielle. Alors que la féroce répression contre les Frères musulmans fait craindre un retour des islamistes à la clandestinité et une radicalisation de leur frange la plus dure, 45 personnes ont péri depuis une semaine dans le Nord-Sinaï, dont 25 policiers tués lundi, l’attentat le plus meurtrier depuis des années dans cette région instable frontalière d’Israël et de la Bande de Ghaza. Hier, un dignitaire bédouin pro-armée y a été abattu. Violemment critiqué à l’étranger pour ce qu’il appelle sa « guerre contre le terrorisme », le gouvernement égyptien a prévenu que les menaces de Washington concernant sa substantielle aide -1,5 milliard de dollars par an - étaient « un mauvais signal », affirmant toutefois que sa révision « ne serait pas la fin du monde ». Les Etats-Unis ont formellement démenti mardi avoir suspendu leur aide à l’Egypte, mais le président Barack Obama a rencontré son équipe rapprochée pour discuter des conséquences de la répression dans ce pays. Dans le même temps, le torchon brûle entre Ankara et Le Caire, qui a prévenu que sa patience était « proche de sa limite » après que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé qu’Israël était derrière la destitution de M. Morsi. Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les affaires politiques, Jeffrey Feltman, a entamé une série d’entretiens avec les autorités égyptiennes et des responsables des Frères musulmans. COUP DE THÉÂTRE EN EGYPTE La justice ordonne la libération de Moubarak Un tribunal égyptien a ordonné hier la remise en liberté de Hosni Moubarak dans une affaire de corruption, l’ex-président pourrait sortir de prison mais son procès pour meurtres doit reprendre dimanche alors que se poursuit la répression féroce de l’armée contre les islamistes. La date de sa libération éventuelle n’était pas claire hier après-midi et Moubarak, renversé après une révolte populaire début 2011, demeure poursuivi dans trois autres dossiers - dont un pour le meurtre de manifestants - pour lesquels il avait déjà obtenu une libération conditionnelle et doit comparaître libre. Hier, un tribunal a jugé qu’il ne pouvait pas être gardé en détention préventive dans une dernière affaire, de corruption celle-là, qui le maintenait jusqu’alors derrière les barreaux. Selon la procédure judiciaire, il pourrait être libéré aujourd’hui, sauf si un nouveau chef d’inculpation était retenu contre lui. Le jugement d’hier concernait un chef d’enrichissement illicite sous forme de cadeaux offerts par le principal organe de presse étatique, Al Ahram. Mais le « raïs » a remboursé la somme qu’il était accusé d’avoir perçu, 1,5 million d’euros, ce qui annule les poursuites, selon des sources judiciaires. Ce coup de théâtre ajoute à la confusion dans le pays où près d’un millier de personnes ont péri depuis une semaine, pour l’immense majorité des partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué et arrêté par l’armée il y a un mois et demi. L’UE va suspendre la fourniture d’équipements sécuritaires LES MINISTRES des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne ont décidé hier la suspension des licences d’exportation vers l’Egypte d’équipements sécuritaires et d’armes. u cours d’une réunion extraordinaire à Bruxelles consacrée à la crise égyptienne, les chefs de la diplomatie ont également décidé de réexaminer l’aide à l’Egypte, en réponse à l’aggravation des violences qui ont fait plusieurs centaines de morts depuis une semaine, selon les conclusions de la réunion. Les pays de l’UE « sont tombés d’accord pour suspendre les licences d’exportation pour les équipements pouvant être utilisés dans le cadre de la répression interne », indique le texte. L’assistance dans le domaine de la sécurité « sera réexaminée », précise-t-il. La plupart des pays de l’UE avaient déjà annoncé qu’ils suspendaient la livraison d’armes à l’Egypte en raison de la crise. Mme Ashton a par ailleurs indiqué que l’UE allait réexaminer l’aide importante qu’elle apporte au Caire mais que « l’assistance aux plus démunis sera maintenue ». « Nous avons affirmé notre soutien au peuple de l’Egypte (...) qui est un partenaire essentiel » de l’UE, a souligné A Mme Ashton à l’issue de la réunion. « Nous condamnons avec force tous les actes de violence et nous estimons que les actions récemment menées par les militaires ont été disproportionnées. Nous appelons toutes les parties à mettre fin aux violences », a-t-elle ajouté. Peu avant la réunion des chefs de la diplomatie de l’UE, l’ambassadeur d’Egypte en France, Mohamed Moustafa Kamal a déclaré hier que L’Egypte « ne peut pas accepter » que ses partenaires européens, réunis à Bruxelles pour réévaluer leur soutien au Caire, « fassent pression sur la volonté du peuple égyptien », « Il est bien clair qu’on ne peut pas accepter que nos partenaires européens utilisent l’outil de la coopération pour faire pression » sur l’Egypte, a insisté l’ambassadeur au cours d’une conférence de presse à Paris. « Une coopération, c’est dans l’intérêt et le bénéfice des deux parties, dans un esprit de partenariat et d’égalité. On ne peut pas accepter de pressions sur la volonté du peuple égyptien », at-il ajouté. Des mesures de rétorsion contre le 17 pouvoir égyptien donneraient « un signal d’encouragement à ceux qui exercent la violence », a poursuivi M. Kamal. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne se sont réunis hier à Bruxelles pour réévaluer leur soutien, notamment militaire, à l’Egypte et adapter leur position face au nouveau pouvoir après la répression sanglante contre les Frères musulmans qui a fait plusieurs centaines de morts depuis une semaine. « Les Egyptiens sont plus unis que jamais et ne cèderont jamais aux forces de l’obscurantisme », a affirmé l’ambassadeur, dans une longue conférence de presse exposant la ligne officielle du « combat contre le terrorisme » en Egypte. Déplorant « le silence » et « la couverture partiale » des médias internationaux concernant les « actes terroristes » des groupes armés qui « oeuvrent à déstabiliser le pays », M. Kamal a exhorté « tous les amis de l’Egypte » à ne pas se retrouver « du mauvais côté de l’Histoire. Analyse JEUDI 22 AOUT 2013 !'!1'EFFPEL'E2?-10F$ LA NORMALISATION EN MARCHE $$# I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * !"# $ ! "# $ %& ' $ $ (& # )*+, + +&+ + -#&./ -# / . / & 0 $ % + % 1 + +1 2% + + + 345 6. - -78 % 455 6.1%# % ++ 9 % - # # : ; ## < - 1% =% >7 + 4 5 6 . / 0 + ++ + + ? ! 8 ? # '-# # / % "#! @ + +// / !+/+ 4 ' A) -# // & / "." & ( 'B %& ' ( 2 "% % & ; - < // & % CBD8 ) # # :;1 & % /D 1 %# :- ./ E BFG 1 ) %# G ! 8 B'/ # (#% 1?#% %% < 8 3 H ! # % : # # % >/ # % # ! % 'IJ ) % % / /" B! G 1 % &% ( &K !%) & G 8 # ? E ) K / /D '/G L (. ! /< *+, Du pain sur la planche pour Ibrahim Boubacar ' @ 8 '%M 0 N & & # # ) * 1%=%>7 1=> " ++ + + ' $ & -7 8 / 0 # 1=> // %( / ; </ && >/#&5 M =M 8 $# % O ; C". C# / F < % . D 8 *G, 0 & 2 *2$-,; % / #% & < ; 1=> 35 / & # *G, 8 8 # & E $% B $AB =MB F# P & $ & ' / ( *'(, # # 'P> + *G, + & & + +1=> # / 2% *2, (+ *G,0"%# ) ; &# < / # #" ) ) ; % < *, / *43, // . #> . <*4, % + ! 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Z24[' 9\ + 4 @3 '" :XXJJJJ X X// / @ + @ + 4++55] Culture JEUDI 22 AOUT 2013 INSTITUT CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER La séparation au cœur de l’expression chorégraphique BONNE NOUVELLE pour les amateurs de hip-hop ! Les amoureux de la danse contemporaine et des arts de la scène seront servis à la rentrée. I O. HIND n effet, l’Institut culturel français d’Alger vous convie à un spectacle de danse intitulé Duo El Firak et Petites histoires du hip-hop en mouvement et ce, jeudi 19 septembre à partir de 19h30. Les pièces, oeuvres du danseur et chorégraphe Brahim Bouchelaghem tirent leur substance d’expériences personnelles marquantes qu’il sait transposer sur scène avec beaucoup de poésie et de générosité. Après Zahrbat, hommage émouvant d’un fils à un père parti trop tôt, le danseur, explique le dossier de presse, poursuit sur un thème qui lui tient à cœur, celui de la séparation. C’est un séjour en Palestine avec la compagnie Accrorap qui lui a donné envie de témoigner de l’absurdité humaine générée par le mur de la séparation entre Israël et la Cisjordanie. El Firak ne traite pas tant de cette guerre, que de toutes les déchirures liées aux conflits et à leurs décisions politiques arbitraires. Poésie des gestes et des sentiments, la danse contemporaine se fera ainsi la métaphore de cette déchirure humaine qui perdure depuis des décennies. El Firak. La séparation, cette pièce évoquera aussi l’attente, la distance. Dans un décor épuré, des E leurs manières distinctes de danser : l’un est tout en puissance, l’autre en souplesse. Pour faire disparaître cette frontière, matérialisée par une ligne au sol, ils la subliment. Le combat se porte alors au-delà du mur, contre tout ce qui résiste à la rencontre des êtres. Puis, la ligne de fracture se morcelle, comme des divisions qui se multiplient ou, au contraire, un mur qui se craquelle, ou bien encore des racines porteuses de vie. Image à la fois des déchirures insidieuses et de la force vitale qui, seule, peut les surmonter. La danse exprime à fleur de peau la El Firak, thème de la prestation scénique de Brahim Bouchelaghem souffrance humaine et l’incompréhension mots calligraphiés par Hassan leurs histoires personnelles, en face à une situation tragique. La Massoudy, projetés sur des voiles particulier celle de Brahim, qui a virtuosité s’efface derrière l’intransparents, atteigneront inti- été confronté à la construction terprétation sensible et engagée. mement les danseurs sur qui du mur entre Israël et la Avec Brahim Bouchelaghem, pèsent l’arbitraire d’une sépara- Cisjordanie et a subi le place- la gestuelle émanant du hip hop tion dictée par la politique ou la ment en foyer durant son est porteuse d’histoires... » très société. Sur une musique origi- enfance. Ecartelés entre deux belle et alléchante présentation nale signée Manuel Wandji, les mondes, sommés de choisir alors de ce spectacle qui donne vraideux danseurs (Brahim que le cœur est des deux côtés, ment l’envie d’y assister. Outre Bouchelaghem, Hichem Serir les deux personnages d’El Firak ce spectacle de danse intelligent, Abdallah Ndlr) « interprètent se heurtent à la solitude, à la censé dire avec l’expression cordureté de la porelle toute la souffrance lutte pour humaine en 30 minutes, Brahim rejoindre l’au- Bouchelaghem, danseur autoditre malgré les dacte, proposera également de différences. Ce revisiter l’histoire de la danse fossé entre eux hip-hop et ses techniques sous est également forme de lecture démonstration, symbolisé par lors d’une conférence dansée en s’appuyant sur son expérience personnelle. Brahim a 12 ans lorsqu’il découvre, comme de nombreux jeunes, l’émission de Sydney H.I.P H.O.P. Un studio, décoré de graffs, un D.J. (Franck II Louise) aux platines, Sidney donne « sa leçon », entrecoupée de ces images de New York avec ses groupes mythiques comme le Rock Steady Crew ou le New Yord City Breaker, ou le premier groupe parisien Paris City Breaker. L’émission fait naître de nombreuses vocations : Brahim fait partie de ceux qui, les yeux braqués sur leurs écrans, rare source d’informations, s’exercent ensuite aux mouvements dans la rue : « On essayait de reproduire les mouvements vus dans l’émission. A l’époque, on voyait surtout du break ou du smurf ». C’est avec un carton rempli de vieux souvenirs que Brahim mènera cette conférence dansée, nous apprend-on. De ses débuts de breaker, sa découverte des danses dites « debout » jusqu’à son statut de danseur interprète et chorégraphe, il s’arrêtera sur chacune des techniques avec des démonstrations qu’il réalise avec ses danseurs. Sur un ton simple et léger avec quelques notes humoristiques, appelant parfois la participation du public, Brahim et ses danseurs n’hésiteront pas à répondre à toutes les questions à l’issue de cette lecture démonstration. Alors n’hésitez pas à venir et y poser toutes les questions que vous voudrez. Notons qu’un atelier de danse hip-hop sera aussi organisé du 15 au 19 septembre 2013. Très bonne nouvelle donc pour les hip-hoppeurs algériens ! O. H. POUR LE FAIRE REVENIR SUR SA DECISION DE METTRE FIN A SA CARRIERE Un sit-in le 31 août à Tizi Ouzou en soutien à Zedek Mouloud I KAMEL BOUDJADI Q uelques jours seulement après l’annonce du chanteur et poète Zedek Mouloud de mettre fin à sa carrière artistique, des milliers de citoyens se sont mis à collecter une pétition pour son soutien. Hier mercredi, c’est autour d’un autre comité de fan de lancer un appel pour un sit-in dans la ville de Tizi Ouzou en guise de soutien. L’action est prévue pour le 31 du mois en cours place Matoub Lounès dans la ville de Tizi Ouzou. En fait, ce grand élan de solidarité avec ce grand poète kabyle est né spontanément suite à une virulente campagne de dénigrement et de menace qui ont succédé à sa prise de position en faveur de l’action des non-jeûneurs qui ont organisé un rassemblement le 3 août place Matoub Lounès. Ayant pris part à cette action pour dénoncer les campagnes d’inquisition dont font l’objet des citoyens de la wilaya qui ne font pas carême, l’artiste très aimé en Kabylie a commencé à recevoir des messages pleins d’insultes, des menaces pour sa personnes et sa famille. La pression a conduit Zedek Mouloud à prendre la décision de se retirer définitivement la scène artistique. Le lendemain, la nouvelle a suscité un élan invraisemblable de solidarité avec l’artiste parmi la population. La question 20 a vite dépassé le caractère restreint de la question posée par les non-jeûneurs. Des milliers de citoyens de toutes catégories d’âge et de sexe ont exprimé leur indignation quant aux menaces proférées contre l’artiste qui représente désormais la nouvelle relève de la chanson kabyle à texte. En quelques jours, des milliers de personnes ont signé la pétition lancée pour le soutenir et pourquoi pas le faire revenir sur sa décision de mettre fin à sa carrière. Le grand élan et le grand écho qu’a eu la pétition a conduit les initiateurs à lancer un appel pour un sit-in à la place Matoub Lounes, située à l’entrée Ouest de la ville de Tizi Ouzou. Pour rappel, Zedek Mouloud est incontestablement la nouvelle voix de la poésie kabyle. Il représente, à lui seul, la nouvelle génération de la chanson kabyle à texte après la disparition des anciens. Ses prestations et ses galas ont toujours réuni des milliers de citoyens. Les lieux où Zedek Mouloud se produit ont toujours affiché complet avant même le jour prévu. L’artiste a su remettre au goût du jour la langue kabyle dans sa version la plus classique. Tous les artistes contemporains lui reconnaissent le don de ciseleurs de la langue kabyle de la même lignée que Si Mohand Oumhand et Cheikh Mohand. Il est vrai aussi que la simplicité de l’homme a aidé à tisser des liens très serrés avec son public qui est devenu très large par la K. B. force… du verbe. Culture Ecouter Voir Lire JEUDI 22 AOUT 2013 IN A l i A l D e e k e n f l a m m e l a s c è n e LIVE LAYALI CIRTA QUELQUES secondes, à peine sur scène, ont suffi pour enflammer le public venu en force danser et MINI-TOURNÉE EN ALGÉRIE Djamel Laroussi sur scène Après quelques concerts durant le Ramadhan, le compositeur, auteur et interprète algérien, Djamel Laroussi, réserve de nouvelles dates pour son public en Algérie. L’interprète de l’Etoile filante animera pas moins de quatre concerts tout au long de cette semaine, en visitant trois villes du pays au passage, de quoi combler ses nombreux fans. Une première halte sera faite aujourd’hui à la Salle Ibn Khaldoun avec une représentation en soirée (21h30), avant de le retrouver le lendemain au Festival de Djemila (Sétif), sur scène à 22h. Le 24 août, le public de l’Est, en particulier celui de Constantine, sera invité au concert de Laroussi dans le cadre du festival « Layali Cirta », à partir de 21h. Cette mini-tournée prendra fin deux jours plus tard avec une représentation au Casif de Sidi Fredj à 21h30. Pour rappel, le dernier album de Djamel Laroussi est sorti en 2007, et le musicien travaille actuellement à la sortie de deux nouveaux albums pour la fin de l’année 2013. Programme des soirées du Casif Vendredi 23 août 2013 · Mohamed Bellil · Zahi Cheraïti · Med Laâraf · Med Allia · Massa Bouchaffa CONSTANTINE Hommage à Edith Piaf L’Institut français de Constantine organise un concert en hommage à l’artiste française, Edith piaf, animé par la troupe Swingo Musette, le 6 octobre prochain. Après avoir sillonné le monde pour distribuer la bonne humeur sous forme de mélodies joyeuses, Swingo Musette, troupe française, s’invite à la ville des Ponts pour honorer la mémoire d’une des artistes qui a marqué l’histoire de la chanson française, à savoir Edith Piaf. Composé de quatre artistes dont une chanteuse et trois musiciens, la troupe Swingo Musette animera un concerthommage pour le public constantinois, le dimanche 6 octobre, au niveau de l’Institut français. Arts et culture La salle Ibn Khaldoun vous convie ce soir à partir de 21h30 à un concert animé par l’artiste Djamel Laroussi. chanter sur le rythme de la chanson populaire syrienne. IKRAM GHIOUA abuleuse a été la soirée animée par la star syrienne Ali Al Deek. Quelques secondes, à peine sur scène, ont suffi pour enflammer le public venu en force danser et chanter sur le rythme de la chanson populaire syrienne. La star, malgré son handicap dû à un blocage au niveau du genou, n’a pu rester insensible à l’ambiance qui régnait, puisque les Constantinois n’ont pas été déçus. Tout en rendant hommage à l’Algérie, son peuple, son histoire, son combat, Ali Al-Deek souligne dans une conférence de presse à la fin du spectacle avoir toujours été passionné par tout ce qui est algérien relativement à sa révolution armée contre l’occupant. Ne doutant guère des positions justes et justifiées de l’Algérie quand il s’agit des grandes questions liées aux causes arabes, la star qualifie l’Algérie d’exemple dans ses luttes pour la justice. La star ne manquera pas l’occasion pour souhaiter la paix aux pays arabes, notamment la Syrie insistant sur le fait que cette paix serait très proche. Il vantera longtemps l’Algérie, mais aussi Constantine. Une ville qu’il qualifie de merveille tout en affichant le paradoxe naturel dont elle dispose. « Je suis fier de pouvoir chanter en Algérie, heureux d’être à Constantine et surtout émerveillé par le public qui a exprimé sa solidarité.» Mais, poursuit-il, tout en souriant « cela n’est pas étonnant quand ça vient d’un pays qui a marqué l’Histoire et continue de se dis- F Chanter malgré la guerre tinguer en s’imposant comme une référence sur la scène internationale, un pays qui a donné un million et demi de chahids pour sa liberté, je ne peux que m’incliner ». Ali Al Deek a su impressionner tout ce monde venu découvrir un timbre de voix rarissime, une voix forte, ferme et vibrante qui a su épouser les accords d’une musique particulière et typique. Le chanteur avait une volonté et un message à transmettre dans les airs qu’il exprimait, appelant à l’amour de l’autre, le pardon et la tolérance. Pour ce chanteur ; la musique est sa seule arme pour faire son propre combat et aller de l’avant pour la paix. Puiqu’il a chanté pour l’Algérie, Constantine et la Syrie, son public a alors décidé de chanter pour lui ! Ce fut un moment extraordinaire, notamment pour ces ressortissants syriens qui n’ont pas pu retenir leurs larmes. Certains ont perdu tous les membres de leur famille, d’autres n’ont pas pu se rendre dans leur pays depuis des années. Pleurer c’est la seul façon avec laquelle ils ont pu exprimer leurs blessures profondes face au drame vécu depuis 2011. La star a su réveiller les vives sentiments de ses compatriotes souhaitant les voir bientôt revenir dans leur pays. Tout en brandissant l’emblème syrien, la star réclame sur scène celui de l’Algérie ! «Ce pays frère dira-t-il, qui a toujours su être à la hauteur ! Vive l’Algérie, Vive la Syrie !» C’est par ces termes que la star quitte la scène portée par ses compatriotes qui eux aussi ont su être des vedettes durant cette soirée. I. G. 46e FNTA Retour en force des troupes mostaganémoises a 46e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem (Fnta), qui débute samedi, marquera notamment le retour sur scène de troupes expérimentées dont la présence a toujours contribué à faire de cet important rendezvous annuel du 4e art une pépinière privilégiée de comédiens. Prévu du 24 au 31 août, le 46ème Fnta plus vieux festival de théâtre en Algérie mettra aux prises 12 troupes venues de huit régions différentes, dont «El Moudja», une formation mostaganémoise, absente de la compétition depuis près de dix ans. Considérée comme une école de théâtre par les spécialistes, elle présentera Afrique 35/50, une adaptation signée Boudjemâa El Djilali et tirée d’une oeuvre de Ould Abderahmane Kaki, un grand homme de théâtre natif de Mostaganem, disparu en 1995. Le retour d’«El Moudja» marque l’arrivée d’une nouvelle génération de comédiens formés en son sein et pour qui le festival « est un passage obligatoire » vers la carrière professionnelle, reconnaît Khawla Boudjemâa, membre de cette compagnie fondée en 1978, présidée aujourd’hui par Larbi Benzidane. Lors de la compétition, trois autres troupes mostaganémoises auront à déployer toute la richesse artistique que recèle la ville, tandis que le spec- L tacle de clôture du festival sera assuré par « El Moudja » et d’autres troupes locales reconnues comme « Al-Ichara » et « Le théâtre de la mer ». Autre retour attendu, celui de formations sélectionnées en 2012, et qui reviennent avec de nouvelles pièces : Al-masrah al djadid de Boumerdès, lauréate du Grand prix de la précédente édition, qui présentera Al-bahth âani al-khalass et Masrah al ghad de Baraki (Alger), primée de la meilleure scénographie. Parmi les nouveautés de cette édition, la programmation en off d’une troupe koweïtienne et de quatre jeunes formations du Sud algérien pour des représentations dans les localités de Mostaganem.En parallèle, les organisateurs ont prévu trois conférences sur le théâtre de la Halka et sur les travaux menés par Alloula ou Kaki, entre autres dramaturges et metteurs en scène, sur ce patrimoine oral. En 46 ans d’existence, le Fnta est devenu un « passage obligé », non seulement pour les comédiens amateurs, mais aussi pour des artistes confirmés, soutient Bouziane Benachour, auteur et membre du jury du précédent festival. Relevant « le cachet particulier » que cet échange entre amateurs et professionnels confère à la manifestation, il rappellera que Kateb Yacine, Mustapha Kateb, Chafia Boudraâ, Sid Ali Kouiret et d’autres 21 artistes et comédiens « sont passés par ce festival ». Ce souci de transmission encore présent en 2012, dira-t-il, a permis la présence du célèbre comédien et acteur Sid Ahmed Agoumi qui avait marqué les participants par sa lecture du puissant monologue Ici est la rue des Vandales... extrait de la pièce Le cadavre encerclé (1952) de Kateb Yacine, une œuvre inspirée des massacres du 8 mai 1945. Autre signe de la vitalité du théâtre amateur, le succès professionnel au cinéma ou à la télévision de jeunes comédiens formés par les différentes troupes locales, dira de son côté le directeur d’ « El Moudja ». Il citera en exemple Imad Benchenni, un comédien amateur formé par sa compagnie qui a fait ses premiers pas au cinéma en 2012 en incarnant Ahmed Zabana dans le film de Saïd Ould-Khelifa, ou encore la talentueuse Hanane Boudjemâa, une des héroïnes du programme satyrique à succès, Djornane El Gosto, diffusé récemment sur une chaîne privée. Fondé en 1967 sur le modèle du Festival d’Avignon (France) par Si El Djilali Benabdelhalim, autre grande figure du théâtre à Mostaganem, autour de troupes de théâtre issues des Scouts musulmans, le Fnta est le premier festival culturel de l’Algérie indépendante.