Mobilité étudiante Erasmus - Agence Erasmus+ France / Education
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Mobilité étudiante Erasmus - Agence Erasmus+ France / Education
Erasmus Mobilité étudiante Erasmus Bibliographie Mobilité étudiante Erasmus Bibliographie Commande de l’Agence Europe Education Formation France MAPA n°12-2011/ERA.COM Centre international d’études pédagogiques Département langues et mobilité Centre de ressources et d’ingénierie documentaire Annick Bonnet Avec la contribution de Marion Latour Mars 2012 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 1 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 2 Introduction Cette bibliographie a été réalisée dans le cadre d’une étude commanditée par l’Agence Europe Education Formation France (2e2f) intitulée « Etudes d’impact Erasmus », dans la perspective de la célébration des 25 ans du programme Erasmus. Elle complète le rapport « Mobilité étudiante Erasmus. Apports et limites des études 1 existantes » . Elle a été d’abord été conçue comme un outil de pilotage à destination de l’Agence 2e2f, afin d’orienter ses prochaines études sur des aspects encore mal connus de la mobilité étudiante Erasmus, d’accroître l’impact du programme et d’en améliorer la mise en œuvre. Cette bibliographie ne prétend nullement à l’exhaustivité. Son ambition est de proposer un aperçu des grandes orientations de la littérature sur le sujet, qu’elles émanent des institutions en charge de la gestion ou de la promotion du programme Erasmus ou de la recherche universitaire. Choix des ouvrages et organisation de la bibliographie La recherche bibliographique a pour objet la mobilité étudiante Erasmus (études et stages). Les ouvrages et articles ont été sélectionnés en fonction de leur thématique (mobilité Erasmus étudiante stages ou études), de leur date de publication (les ouvrages postérieurs à 2005 ont été privilégiés) mais également de l’échelle d’analyse (européenne, nationale, régionale, locale). Cette bibliographie a pour objectif également de rendre plus accessible les études menées dans d’autres pays européens, qu’elles aient été publiées en allemand, en anglais, en espagnol ou en français. Le choix d’une bibliographie commentée s’est imposé en raison des lacunes observées au cours de la recherche. Pour chaque ouvrage, un résumé en français a été proposé, afin de permettre une diffusion plus large des conclusions des études et des rapports portant sur la mobilité Erasmus auprès des décideurs et des bénéficiaires de ce programme. Les résumés des articles se fondent sur ceux des éditeurs et des auteurs. Ils ont été adaptés lorsque l’ouvrage ne traitait que partiellement de la mobilité Erasmus, et abrégés en cas de description trop longue. Certains ouvrages ont fait l’objet d’un développement plus long : les champs « méthodologie » et « apports de l’ouvrage » détaillent les principales conclusions. Il s’agit notamment des études, commanditées par la Commission européenne et par les Agences nationales. Le travail de synthèse des principaux apports s’est effectué sur la base des résumés exécutifs et/ou des résumés des chapitres portant sur la thématique de la mobilité, afin de ne pas introduire de biais dans la restitution. Certaines références intègrent des ouvrages centrés sur l’analyse de la mobilité des étudiants étrangers (hors Erasmus), car ils présentaient une méthodologie et des conclusions transférables à l’analyse de la mobilité étudiante Erasmus. Les ouvrages ont été classés thématiquement afin de couvrir les grandes questions qui ont retenu l’attention des chercheurs. Pour chaque thématique, les ouvrages proposant une analyse à l’échelle européenne apparaissent en premier, suivis par les ouvrages portant sur un ou plusieurs pays européens, puis enfin par les ouvrages portant plus spécifiquement sur les enjeux de la mobilité entrante et sortante étudiante Erasmus depuis et vers la France. Bibliographie arrêtée au 31 janvier 2012 1 « Mobilité étudiante Erasmus, Apports et limites des études existantes », Sèvres : Centre international d’études pédagogiques, mars 2012. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 3 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 4 Sommaire Introduction............................................................................................................................................. 3 Sources, bibliographie, enjeux ................................................................................................................ 6 Cartographie des flux .............................................................................................................................. 9 Profil des étudiants Erasmus ................................................................................................................. 18 Motivations et perceptions ................................................................................................................... 23 Impact sur l'enseignement supérieur.................................................................................................... 30 Impact sur le développement d’une citoyenneté européenne ............................................................ 33 Impact sur les individus ......................................................................................................................... 35 Impact sur les compétences en langues ............................................................................................... 41 Employabilité ......................................................................................................................................... 43 Obstacles ............................................................................................................................................... 54 Recommandations et perspectives ....................................................................................................... 56 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 5 Sources, bibliographie, enjeux UNESCO : Institut de statistique Recueil de données mondiales sur l'éducation 2009 : statistiques comparées sur l'éducation dans le monde Montréal : Institut de Statistique de l'UNESCO, 2009, 262 p. Le rapport présente les statistiques les plus récentes, depuis le primaire jusqu’au niveau supérieur, pour plus de 200 pays. L’éventail des indicateurs présentés permet d'évaluer les progrès accomplis vers l'Éducation pour tous (EPT) et les Objectifs du millénaire pour le développement. Cette édition présente également un panorama de la mobilité étudiante internationale et analyse la croissance de la demande pour les niveaux avancés ainsi que l'augmentation du nombre d’étudiants depuis 1999. Il apporte également des données historiques sur la scolarisation dans l’enseignement supérieur depuis 1970. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Monde, Mobilité étudiante internationale, Stastistiques, Enseignement scolaire, Enseignement supérieur Lien : http://www.uis.unesco.org/template/pdf/ged/2009/GED_2009_FR.pdf Conseil de l'Union européenne Promouvoir l'emploi des jeunes pour atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020 : conclusions du Conseil Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes, 2011, 11 p. Dans ce document, le Conseil de l'Union européenne invite notamment les Etats membres : à envisager la mise en oeuvre de réformes pour améliorer la qualité des systèmes d'éducation et de formation et la reconnaissance d'autres formes d'éducation que l'éducation formelle, à renforcer davantage encore l'enseignement et la formation professionnels, y compris l'apprentissage, à développer en faveur des jeunes des politiques actives du marché du travail, à renforcer la coopération avec les partenaires sociaux, les services de l'emploi, les autres parties prenantes du marché du travail et les organismes d'éducation et de formation, ainsi qu'à mettre au point une approche personnalisée et renforcer les stratégies visant à atteindre les jeunes. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Employabilité, Mobilité, Textes officiels Lien : http://register.consilium.europa.eu/pdf/fr/11/st11/st11838.fr11.pdf BEAUCHER Hélène Bibliographie : Assurance qualité dans l'enseignement supérieur Sèvres : Centre international d'études pédagogiques, 2010, 44 p. Cette bibliographie rassemble une série de références sur l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur en ciblant les différentes approches de la qualité et la définition des principaux concepts. Elle traite également de l'assurance qualité interne et externe ainsi que de l'accréditation. L'enseignement technique et professionnel est ensuite abordé, il est suivi des outils pour l'évaluation. La dernière partie propose des études de cas sur divers aspects de l'évaluation de l'enseignement supérieur. Langue : Français, Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, France, UE, monde, Assurance qualité, Enseignement supérieur Lien : http://www.ciep.fr/bibliographie/bibliographie-assurance-qualite-dans-l-enseignement-superieur.pdf ENDRIZZI Laure La mobilité étudiante entre mythe et réalité Lyon : INRP/Cellule de veille scientifique et technologique, 2010, 25 p., bibliogr. La mobilité étudiante est perçue actuellement comme un levier de développement économique par les gouvernements et comme une nécessité par les établissements d’enseignement supérieur pour leur rayonnement scientifique et culturel. L’auteur dresse un panorama très complet du paysage migratoire international. Dans un premier temps, elle définit les enjeux et les formes prises par l’internationalisation de l’enseignement supérieur avec des mobilités étudiantes de plus en plus diversifiées. Son analyse se concentre ensuite sur les politiques de mobilité dans l’espace régional européen. La dernière partie est consacrée aux motivations individuelles des étudiants et à leurs expériences de mobilité ainsi qu’aux mesures d’accompagnement et de suivi. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Monde, UE, France, Mobilité étudiante internationale, Impact, Flux, Obstacles Lien : http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/51-fevrier-2010.php Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 6 GIRET Jean-François, STOEFFLER-KERN Françoise et al. Approches de la mobilité étudiante Net.Doc, n° 48, Marseille : Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), 2009, 125 p., bibliogr., graph. Aux niveaux local, régional, national ou international, les questions de mobilité des étudiants apparaissent de plus en plus centrales pour les acteurs de l’enseignement supérieur et de la relation formation-emploi. Analyser ces enjeux conduit immédiatement à s’intéresser aux multiples facteurs pouvant structurer ces comportements de mobilité. L’ouvrage réalisé par le Groupe de travail sur l’enseignement supérieur (GTES), propose plusieurs pistes d’analyse pour mieux cerner les multiples facettes de cette mobilité étudiante. La notion de mobilité étudiante est prise ici dans un sens très large puisqu’elle concerne aussi bien les choix du bachelier qui s’inscrit dans l’enseignement supérieur que les décisions de mobilité géographique du jeune diplômé en début de vie professionnelle. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE et monde, EFTLV, études, mobilité, obstacles, profil des étudiants, sources, statistiques, collectivités territoriales, mobilité, Etat, comparaison, recherche, enseignement supérieur Lien : http://www.cereq.fr/pdf/Net-Doc-48.pdf Méthodologie : L’ouvrage recense la littérature existante sur la mobilité et interroge les différentes sources disponibles (mondiales, européennes, nationales) pour analyser la mobilité au sens large. Les auteurs proposent en outre des recommandations pour améliorer la prise en compte de la mobilité dans la collecte des données et l’établissement d’indicateurs pertinents. Principaux apports du document : La première partie du document revient sur les principaux enjeux institutionnels relatifs à la mobilité étudiante. Elle permet de comprendre pourquoi le thème est important pour les principaux acteurs de l’enseignement supérieur et notamment pour les équipes dirigeantes des établissements d’enseignement supérieur ainsi que pour les acteurs économiques et les collectivités territoriales («L’effet indirect : contribution à l’attractivité du territoire pour les entreprise»p. 18 et 19). Mais au-delà des enjeux, la deuxième partie s’interroge sur les déterminants individuels de la mobilité. En sciences humaines et sociales, les phénomènes de mobilités sont au cœur d’une abondante littérature. Les nombreuses études et recherches présentées dans cette partie montrent que les facteurs sont nombreux, complexes et les mécanismes très interdépendants. Facteurs géographiques, facteurs économiques et sociaux mais également facteurs psychologiques et culturels se combinent pour expliquer des flux de mobilités souvent très différents entre territoires, entre niveaux de diplômés ou entre filières de formation. Les auteurs insistent notamment sur l’interdépendance des phénomènes migratoires (« la mobilité conduit à la mobilité », p. 40). Enfin, la troisième partie de l’ouvrage présente les outils de mesure de la mobilité. Elle recense d’abord de manière quasi-exhaustive les sources existantes qui permettent de suivre statistiquement à différents niveaux la mobilité étudiante en France. Les auteurs notent à la page 55 qu’il « convient de préciser que, si les données existent, elles ne sont pas nécessairement immédiatement accessibles pour les chercheurs. Certaines, de type institutionnel, demandent d’être dans l’institution, d’autres des autorisations de mise à disposition, d’extraction des différents champs utiles à l’analyse. Certaines enfin peuvent faire l’objet, à partir d’une source-mère, d’une extension restreinte au domaine d’étude.» Les sources concernant la mobilité à l’étranger ne se recoupent pas toutes et les sources permettant de croiser mobilité à l’étranger et insertion professionnelle sont plus limitées que dans d’autres pays. Elle détaille ensuite les différentes échelles de mesures de la mobilité et les outils qui s’y rapportent. Enfin, elle précise les variables et indicateurs susceptibles de mieux comprendre et expliquer la mobilité étudiante dans les données d’enquêtes. Bien qu’essentiellement méthodologique, cette partie propose également de nombreux exemples de mesure des flux de mobilité étudiante en France. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 7 VERBIK Line, LASANOWSKI Veronica International student mobility : patterns and trends London : Observatory on borderless higher education, 2007, 48 p. Le rapport examine les tendances actuelles et émergentes de mobilité internationale des étudiants et analyse comment les politiques gouvernementales peuvent faciliter le recrutement des étudiants. La première partie donne un aperçu des dernières évolutions dans les pays suivants : les principaux acteurs (Etats-Unis, RoyaumeUni et Australie), les puissances moyennes (Allemagne et France), les destinations en développement (Japon, Canada et Nouvelle-Zélande) et les candidats émergents (Malaisie, Singapour et Chine). La deuxième partie s’intéresse aux stratégies de recrutement des étudiants internationaux, et plus particulièrement aux aspects qui concernent les établissements et les pays, comme le régime des visas et les procédures d'immigration, l'expérience des étudiants (leurs attentes et motivations) et les coûts associés à des études à l'étranger. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie, Allemagne, France, Japon, Canada, NouvelleZélande, Malaisie, Singapour, Chine, Mobilité étudiante internationale, Marché de l'éducation Lien : http://www.eua.be/fileadmin/user_upload/files/newsletter/International_Student_Mobility__Patterns_and_Trends.pdf VUILLETET Guillaume Comparaison internationale des politiques d'accueil des étudiants étrangers : quelles finalités ? quels moyens ? Avis et rapports du Conseil économique et social, Paris : La Documentation française, 2005, 194 p. Avec la mondialisation, la mobilité internationale des étudiants devient désormais un nouvel enjeu de la compétition entre pays. La France se situe au 4e rang pour cet accueil mais s’interroge néanmoins sur les moyens de se doter d’une politique plus ambitieuse. Au travers de l’exemple des dispositifs d’accueil mis en place par les principaux partenaires et concurrents de la France, cette étude s’attache à appréhender les éléments qui contribuent le plus efficacement à l’attractivité du système d’enseignement supérieur d’un pays. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Monde, Mobilité entrante, Mobilité étudiante internationale, Accueil, Etudiants étrangers, Assurance qualité, Enseignement supérieur, Attractivité, Etat Lien : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics//064000058/0000.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 8 Cartographie des flux Directorate-General for Education and Culture Lifelong Learning Programme THE ERASMUS PROGRAMME 2008/2009 : a statistical overview Bruxelles : Commission européenne, 2010, 162 p., stat., graph. Ce rapport fournit un aperçu statistique de la mise en œuvre du programme Erasmus dans les 31 pays européens participant durant l'année scolaire 2008/09 et compare ces chiffres avec les résultats des années précédentes. Le rapport analyse la performance globale de l'ensemble des différents types d'actions au sein du programme Erasmus (mobilité des étudiants et du personnel, programmes intensifs, cours intensifs de langues et actions centralisées). Le rapport s’intéresse aussi à la répartition du budget total et aux dépenses réelles. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Profil des étudiants, Statistiques, Budget Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/stat/report0809.pdf Annexes http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/stat/report0809annex.pdf Directorate-General for Education and Culture Lifelong Learning Programme : Statistical overview of the implementation of the decentralised actions in the Erasmus Programme in 2007/2008 Bruxelles : Commission européenne, 2011, 55 p., stat., graph., annexes Ce recueil de statistiques dresse un bilan chiffré du programme Erasmus pour l’année universitaire 2007-2008 et couvre à la fois la mobilité des étudiants (études et stages), les personnels des établissements d’enseignement supérieur (mission d’enseignement et formation) et même des professionnels travaillant en entreprise, les cours intensifs de langue, les programmes intensifs et les visites préparatoires. En 2007-2008 les étudiants Erasmus étaient au nombre de 183 000, dont 163 000 suivaient des études et 20 000 sont en stage. En tout ce sont 2 500 établissements d’enseignement supérieur qui participaient au programme. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Profil des étudiants, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/stat/0708/report.pdf Annexes : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/stat/0708/annex.pdf Directorate-General for Education and Culture Lifelong Learning Programme - THE ERASMUS PROGRAMME, 2009/2010, A Statistical Overview Bruxelles : Commission européenne, 150 p., stat., graph., annexes Ce recueil de statistiques dresse un bilan chiffré du programme Erasmus pour l’année universitaire 2008-2009 et couvre à la fois la mobilité des étudiants (études et stages), les personnels des établissements d’enseignement supérieur (mission d’enseignement et formation) et même des professionnels travaillant en entreprise, les cours intensifs de langue, les programmes intensifs et les visites préparatoires. En 2009-2010, les étudiants Erasmus étaient au nombre de 213.266, dont 177 705 suivaient des études et 35 561 étaient en stage. En tout ce sont 2 982 établissements d’enseignement supérieur qui participaient au programme. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Profil des étudiants, Statistiques, Budget Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/stat/0910/report.pdf Commission européenne Erasmus – Faits, chiffres et tendances. Le soutien de l’Union européenne aux échanges d’étudiants et de membres du personnel de l’enseignement supérieur et à la coopération universitaire en 2009-2010 Luxembourg : Office des publications de l’Union européenne, 2011, 30 p., stat. , graph. Bilan statistique établi par la Commission européenne avec l’aide des agences nationales chargées de mettre en œuvre le programme Erasmus dans chaque pays. Il traite de manière synthétique de la mobilité étudiante Erasmus (études et stage), de la mobilité du personnel de l'enseignement supérieur et couvre également les actions centralisées et décentralisées du programme Erasmus. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Mobilité, Profil des étudiants, Filières, Reconnaissance, Flux, Stage Lien : http://ec.europa.eu/education/pub/pdf/higher/erasmus0910_fr.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 9 TEICHLER Ulrich , FERENCZ Irina , WACHTER Bernd Mapping mobility in European higher education : volume I : overview and trends Bruxelles : Commission européenne, 2011, 263 p., stat., graph., études de cas L’étude se penche sur la mobilité des étudiants et, dans une moindre mesure, sur celle des enseignants en Europe. Elle se fixe deux objectifs. Le premier consiste à analyser l’ampleur et les modalités actuelles de la mobilité internationale des étudiants et du personnel enseignant ainsi que l’évolution du phénomène sur une décennie, à l’intérieur et à l’extérieur de 32 pays européens (UE-27, AELE et la Turquie, ce que l’on appelle aussi la ‘zone Europe 32’). L’étude a pour second objectif l’examen des problèmes de disponibilité, de qualité et de précision des informations et données relatives à la mobilité des étudiants et des enseignants. Elle évalue donc la pertinence de la collecte internationale de ces données et propose des recommandations pour améliorer la collecte de données statistiques sur la mobilité des mesures visant à augmenter la mobilité actuelle. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Enseignement supérieur, Cartographie, Flux, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/education/more-information/doc/2011/aca_en.pdf Méthodologie : L’étude analyse et compare les données statistiques en provenance de l’UNESCO, OCDE and EUROSTAT ainsi que des Etats membres. Principaux apports du document : La mobilité et l’obtention d’un diplôme à l’étranger La mobilité diplômante dans la zone Europe 32 Trois constats majeurs se dégagent de l’analyse de la mobilité diplômante. Premièrement, la connaissance de la mobilité ‘réelle’ reste incomplète, malgré le progrès considérable accompli dans la collecte d’informations. L’analyse se fonde essentiellement sur des statistiques de mobilité des étudiants étrangers, ce qui restitue une image peu fiable de la mobilité réelle des étudiants. Deuxièmement, le niveau moyen de la mobilité dans la zone Europe 32 est élevé si on le compare au reste du monde et il a considérablement augmenté au cours de la décennie écoulée. Troisièmement, les niveaux de mobilité et les évolutions varient très fortement d’un pays à l’autre. La mobilité temporaire dans le cadre d’Erasmus Contrairement à ce qui s’est fait pour la mobilité diplômante, il n’existe pas de corpus de données international exhaustif sur la mobilité temporaire (« credit/temporary mobility »). Les auteurs utilisent toutefois des données de mobilité pour le rogramme Erasmus. La part que ce programme détient dans l’ensemble de la mobilité temporaire reste floue, l’ampleur de la mobilité temporaire en dehors du programme Erasmus demeure à ce stade une estimation. Les données du programme Erasmus montrent que le nombre d’étudiants ayant bénéficié d’une mobilité a connu une croissance vigoureuse. Ce chiffre a plus que doublé en 11 ans, entre 1998/99 et 2008/09, pour approcher les 200.000. Malgré cela, les étudiants Erasmus ne représentent qu’une petite partie du nombre total d’inscriptions: moins de 1% en 2008/09 dans la zone Europe 32 et sur une base annuelle. Ce pourcentage atteint 4% si l’on prend en compte la durée totale des études. Les chiffres de la mobilité Erasmus sont inférieurs à ceux de la mobilité internationale diplômante, ce qui ne les rend pas négligeables pour autant. Les étudiants Erasmus de l’année académique 2006/07 représentaient près d’un dixième de tous les étudiants étrangers (en provenance du monde entier) au sein de la zone Europe 32. Ils représentaient même un quart des étudiants étrangers issus de la zone Europe 32 qui étudiaient dans un autre pays de cette zone. Les moyennes européennes cachent pourtant des disparités importantes entre les pays de la zone Europe 32. Des Etats tels que l’Espagne, la Finlande, Malte, la Pologne, le Portugal et la Slovaquie semblent plus ‘attrayants’ pour les séjours Erasmus que pour la mobilité diplômante. Tous ces pays ont accueilli davantage d’étudiants Erasmus que d’étudiants étrangers d’autres pays de la zone Europe 32, venus y poursuivre des études en 2006/07. Dans d’autres pays en revanche, notamment le Royaume-Uni, la Bulgarie, Chypre et la Roumanie, le programme Erasmus reste, en termes relatifs, marginal dans le flux d’étudiants (mobilité entrante). Il existe des similarités intéressantes entre les profils de pays de la zone Europe 32 sur le plan de la "degree mobility" et de la mobilité Erasmus. 21 des 32 pays analysés dans cette étude sont clairement soit ‘exportateurs’ (surtout les pays de l’Europe de l’Est) soit ‘importateurs’ (principalement les pays de l’Europe de l’Ouest et du Nord) de ces deux types de mobilité. A l’inverse, seuls 10 pays avaient en 2006/07 des modalités de mobilité que les auteurs qualifient de ‘plus matures’. Ces pays accueillent de nombreux étudiants venus passer un diplôme et dans le même temps, un nombre non négligeable d’étudiants effectuaient un séjour d’études Erasmus dans le cadre des accords entre établissements. Citons, parmi les pays disposant de Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 10 modalités de ce type, des destinations très prisées des étudiants: l’Allemagne et la France, mais aussi la République Tchèque et la Hongrie, en Europe de l’Est. En termes de répartition entre les filières, l’analyse montre que les étudiants en Philosophie et Lettres, Sciences sociales, Economie, Droit, Ingénierie, Techniques industrielles et Architecture/Bâtiment partent plus souvent en mobilité Erasmus que les étudiants d'autres disciplines (Enseignement et Sciences de l’éducation, Sciences, Mathématique, Informatique, Sciences agro-alimentaires, Médecine vétérinaire, Sciences de la santé et du bien-être, Services). Les informations relatives à la mobilité internationale des enseignants et des chercheurs sont nettement moins claires et moins cohérentes que celles qui traitent de la mobilité des étudiants. Les politiques nationales à l’égard de la mobilité Etant donné l’importance que la plupart des gouvernements nationaux accordent à la mobilité des étudiants et du personnel académique dans leur communication externe, les auteurs de l’étude soulignent que seuls quelques Etats ont mis en place des politiques ambitieuses et systématiques de mobilité pour les étudiants. La mobilité des étudiants qui partent à l’étranger pour passer un diplôme est encore mal connue ainsi que la mobilité entrante non diplômante. Bien que les objectifs quantitatifs aient tendance à se généraliser, les objectifs chiffrés restent souvent mal compris et les indicateurs fréquemment mal définis. Les ambitions varient très fortement en matière de mobilité. La plupart des pays (principalement ceux qui mettent l’accent sur la mobilité sortante non diplômante) accordent la priorité absolue à l’UE/l’EEES dans le choix des destinations. Ils mentionnent régulièrement les régions frontalières, les parties du monde avec lesquelles ils entretiennent des liens historiques ou encore des pays BRIC ou analogues. Les étudiants au niveau Master et Doctorat sont le groupecible le plus prisé en matière de mobilité diplômante. En ce qui concerne la mobilité sortante, les politiques restent vagues quant aux niveaux d’études. Un large éventail de mesures facilite et stimule la mobilité : un soutien financier par l’intermédiaire de bourses, des programmes de cours en anglais, les campagnes de sensibilisation et de promotion, les procédures de reconnaissance des diplômes et les services aux étudiants. La plupart des pays restent plutôt vagues quant aux motivations et aux raisons pour lesquelles ils souhaitent la mobilité. Les plus motivés mentionnent un surcroît de qualité de l’enseignement et de meilleures perspectives professionnelles pour la mobilité sortante. Pour ce qui est de la mobilité entrante diplômante, les ‘gains de connaissances’ (et la plus-value économique qui y est liée) figurent en tête de liste. D’autres motivations invoquées sont la migration des compétences, l’internationalisation ‘à la maison’ (avec davantage d’étudiants étrangers), l’aide au développement et la politique culturelle vis-à-vis de l’étranger. Autres articles reliés : le résumé exécutif en français : http://ec.europa.eu/education/more-information/doc/2011/acasum_fr.pdf TEICHLER Ulrich ed., FERENCZ Irina ed., WACHTER Bernd ed. Mapping mobility in European higher education : volume II : case studies Bruxelles : Commission européenne, 2011, 256 p., stat., études de cas, graph. Le Volume II propose une analyse détaillée de la mobilité des étudiants dans chacun des 11 pays suivants: l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique (Communauté néerlandophone), Chypre, l’Espagne, l’Estonie, la France, l’Italie, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suède. L'étude de cas sur la France a été réalisée par Campus France. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Enseignement supérieur, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/education/more-information/doc/2011/acaannex_en.pdf Autres articles reliés : Voir volume 1 KING Russell , FINDLAY Allan , AHRENS Jill International student mobility literature review: Report to HEFCE and co-funded by the British Council UK National Agency for Erasmus Bristol : HEFCE (Higher education founding council for England), 2010, 54 p. Ce rapport recense la littérature publiée sur la mobilité internationale des étudiants en l’axant sur les thématiques suivantes : les tendances récentes de la mobilité (sortante) des étudiants du Royaume-Uni, la mobilité internationale entrante des étudiants au Royaume-Uni dans le contexte des flux migratoires contemporains, l’analyse des facteurs qui déterminent le choix des étudiants à partir en mobilité, le statut économique et social des étudiants en mobilité internationale , l'impact de la mobilité internationale sur l'emploi et sur l’attitude des employeurs à l’égard de la mobilité internationale et enfin l’attitude des Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 11 institutions de l’enseignement supérieur du Royaume-Uni à l’égard de la mobilité et ses conséquences sur la mobilité. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Royaume-Uni, Obstacles, profil des étudiants, Compétences linguistiques, Compétences interculturelles, Processus de Bologne, Enseignement supérieur, Flux, Cartographie, Stage, Information, Insertion professionnelle, Mobilité, Profil des étudiants, Inégalités sociales, Lien : http://www.britishcouncil.org/hefce_bc_report2010.pdf Méthodologie : Analyse de la littérature récente sur la mobilité entrante et sortante Principaux apports du document : Selon de récentes estimations, 33.000 étudiants britanniques étudient à l'étranger, tandis que 370.000 étudiants étrangers étudient au Royaume-Uni, un déséquilibre qui définit le Royaume-Uni comme étant une destination pour les étudiants internationaux (la deuxième plus importante au monde après les Etats-Unis) plutôt que comme un lieu de départ. Néanmoins, une attention toute particulière doit être accordée à la mobilité sortante car un faible taux pourrait entraver la compétitivité des diplômés britanniques sur le marché du travail mondial. Dans ce rapport, les auteurs distinguent plusieurs type de mobilité : la « credit mobility » ou la mobilité au sein d’un programme (comme Erasmus) et la « degree /diploma mobility », la mobilité diplômante où l'étudiant se déplace à l'étranger pour un cursus complet. La mobilité doit être analysée à plusieurs niveaux (premier cycle, troisième cycle) et selon des modalités différentes qu’il s’agisse de la mobilité d’études ou à des fins de stage. Concernant les tendances statistiques,les auteurs attirent l’attention sur les difficultés de mesure de la mobilité des étudiants : les pays utilisent différents critères si bien qu'une carte de la répartition des étudiants britanniques à l'étranger ne peut constituer qu’une estimation. A l’échelle mondiale, la mobilité des étudiants s’accroît plus vite que les autres flux migratoires. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont les principales destinations de la mobilité diplômante ; la Chine et l'Inde étant les principaux pays émetteurs. Les étudiants du Royaume-Uni qui veulent obtenir leur diplôme à l’étranger, se rendent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Irlande, en France ou en Allemagne. La mobilité d’études (« credit mobility ») concerne en premier lieu l'Europe, notamment via le programme Erasmus, et l’Amérique du Nord. Le Royaume-Uni a enregistré une diminution du nombre d’étudiants Erasmus entre le milieu des années 1990 et le milieu des années 2000. Cette tendance s’est récemment inversée, suite à l’introduction de la mobilité Erasmus à des fins de stage. Le manque de compétences en langues et les aspects financiers constituent les principaux obstacles pour les étudiants britanniques qui envisagent de faire une mobilité à l'étranger. Comparé aux autres pays européens, le Royaume-Uni n’a connu qu’un faible essor de la mobilité de ses étudiants qu’il s’agisse de la mobilité diplômante ou non diplômante. Le taux de croissance de la mobilité sortante des étudiants britanniques est de 33% sur la période 1975-2006, un taux inférieur à celui des autres pays occidentaux (États-Unis +40%, Canada +207%, la France +492%). En ce qui concerne la participation au programme Erasmus, le Royaume-Uni a, à nouveau, l’un des ratio (étudiants mobiles/ensemble de la population étudiante) les plus faibles d’Europe et sa part dans le programme Erasmus a connu une forte baisse entre 1994 et 2006. D'autres pays dont la mobilité sortante Erasmus a stagné ou diminué sur la même période – comme l’Irlande, les Pays-Bas, la Suède et le Danemark - sont très marqués par leurs relations avec le Royaume-Uni alors que les pays dont la mobilité sortante Erasmus est en forte croissance (France, Allemagne, Autriche et pays du sud de l'UE) le sont moins. Pour expliquer les tendances de la mobilité internationale, il faut prendre en considération trois niveaux d’analyse. Le premier facteur est lié à la mondialisation économique et culturelle et à l’internationalisation de l’enseignement supérieur (Erasmus étant le meilleur exemple) ; le deuxième facteur est lié aux initiatives prises par les établissements d’enseignement supérieur : au Royaume-Uni la mobilité internationale est davantage mise en œuvre par les universités créées avant 1992 et dont le profil est orienté vers la recherche ; le dernier facteur se situe à l’échelle de l’individu pour qui l’amélioration des compétences en langues, le désir d'aventure, la recherche de meilleures perspectives sur le marché de l’emploi entrent en considération. Les étudiants britanniques s’orientent alors de préférence vers les pays anglophones ou vers des établissements de renommée mondiale. Concernant les caractéristiques socio-économiques et démographiques des étudiants mobiles, une distinction doit, à nouveau, être faite entre la mobilité diplômante ou non diplômante, bien qu'il existe des caractéristiques communes. Parmi les étudiants Erasmus qui effectuent une mobilité dans le cadre d’un échange universitaire on compte d’avantage d’étudiants jeunes, de femmes, de blancs et d’individus issus des classes moyennes, et qui ont de bons résultats scolaires, comparativement à la population étudiante totale au Royaume-Uni. Diverses études ont montré que la mobilité, de type Erasmus, se révèle positive pour la carrière professionnelle et qu’elle a tendance à faciliter une carrière ultérieure à l'étranger. Les études sur la mobilité Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 12 diplômante à l’étranger révèlent aussi la sélectivité scolaire et sociale - mesurée par les revenus des parents, les établissements fréquentés et par le capital de mobilité en lien avec l’histoire personnelle ou familiale de l’étudiant. Le lien entre la mobilité et l'emploi a été encore peu étudié. Les étudiants et les responsables des programmes de mobilité sont convaincus qu’étudier à l’étranger permet de développer des compétences linguistiques et une certaine flexibilité qui peuvent améliorer les perspectives de carrière, mais les preuves concrètes et les enquêtes sont rares. Les données sur les représentations des employeurs demeurent également trop peu nombreuses.Au plan politique, la question de la mobilité n’est pas neutre. Le premier enjeu est l'équilibre entre la promotion de la mobilité entrante et le relatif désintérêt pour la mobilité sortante. La plupart des discussions se concentre en effet sur la première, en raison de ses gains financiers pour les établissements de l’enseignement supérieur au Royaume-Uni et pour l'économie en général. Cependant, les décideurs reconnaissent également l’importance croissante de la mobilité sortante notamment en raison de la plus-value que constitue une expérience à l’étranger pour l’économie de la connaissance et la compétitivité du RoyaumeUni. Les auteurs ont identifié une série de bonnes pratiques que les établissements peuvent mettre en œuvre pour favoriser une plus grande mobilité sortante. Il s'agit notamment de valoriser les opportunités de mobilité, de proposer une information plus claire et plus précise, de favoriser une plus grande mobilité du personnel car cela crée des synergies avec la mobilité des étudiants. Les établissements gagneraient à mettre en avant les avantages en termes de carrière, à améliorer la transparence de la reconnaissance des séjours à l’étranger et faire connaître les perspectives de carrière des anciens diplômés qui ont étudié à l’étranger. Faire des étudiants de retour de l’étranger des ambassadeurs de la mobilité en les impliquant dans des événements promotionnels et insister sur la mobilité de stage peuvent s’avérer des stratégies efficaces pour gagner les étudiants à la cause de la mobilité. Les auteurs du rapport attirent en outre l'attention sur la faible participation des étudiants à besoins spécifiques à la mobilité, sur le problème récurrent de la faiblesse de l’enseignement des langues au RoyaumeUni qui agit comme un frein à la mobilité mais également sur la mise en œuvre du processus de Bologne. Autres articles reliés : http://www.britishcouncil.org/hefce_bc_report2010.pdf ISSERSTEDT Wolfgang, KANDULLA Maren Internationalization of Higher Education – Foreign Students in Germany – German Students Abroad Berlin : Federal Ministry of Education and Research, Division for Academic Excellence, 2011, 98 p. Le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche (BMBF) et le Deutsches Studentenwerk (DSW) présentent les résultats de la 19ème enquête sociale sur l'internationalisation de l'enseignement supérieur. Pendant le semestre d'hiver 2009/10, environ 245 000 étudiants étrangers ont étudié en Allemagne, ce qui correspond à près de 12% de l’ensemble des étudiants. Ces résultats placent l'Allemagne en position de leader mondial derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Les jeunes des pays en développement, des pays en transition et des pays d'Europe de l’Est sont particulièrement intéressés par l’Allemagne. Plusieurs raisons les incitent à choisir ce pays : la volonté d'améliorer leurs compétences linguistiques, d'acquérir des connaissances spécialisées en Allemagne et la perspective que des études en Allemagne leur permettront d'améliorer leur carrière. Quant aux étudiants allemands, ils sont nettement plus mobiles que les étudiants d'autres grandes nations industrialisées ; entre 2001 et 2008, le nombre d'étudiants allemands à l'étranger est passé de 53 400 à 102 80. Le rôle important de financement que joue la loi fédérale de soutien à la formation (BAföG) explique en partie ces statistiques. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Allemagne, Langues, Etudes, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie Lien : http://www.sozialerhebung.de/pdfs/Soz19_International_engl_INTERNET.pdf Danish Agency for International Education Exchange and internships abroad: inquiries into students benefits & recommendations for an intensified effort in the area : English version Copenhague : Danish Agency for International Education, 2010, 21 p., stat. Si le nombre d'étudiants danois qui partent étudier ou suivre un stage à l’étranger est actuellement en légère augmentation, il est loin de correspondre au nombre élevé d'étudiants internationaux venant au Danemark. Un peu moins d'un tiers des diplômés a étudié ou effectué un stage à l’étranger, tandis qu’ils sont à peine 8% parmi les étudiants universitaires et 4% chez les étudiants d’établissements professionnels supérieurs. Il faut que de nouvelles initiatives soient prises pour accroître la mobilité sortante, à l’initiative des ministères concernés et des établissements d'enseignement, sans oublier des mesures au sein du marché de l’emploi pour clarifier les besoins en compétences internationales et valoriser ces compétences. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 13 Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Danemark, Echanges interculturels, Insertion, Marché du travail, Compétences professionnelles, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.iu.dk/publikationer/2010-1/exchange-and-internshipsabroad/Pixi%20engelsk%20version%20febr.2010.pdf Danish Agency for International Education Facts, figures and trends Copenhague : Danish Agency for International Education, 2011, 12 p. Cette publication dresse un panorama de la mobilité des étudiants dans l'enseignement supérieur en Finlande, Islande, Norvège, Suède et au Danemark. Elle présente des statistiques (nombre d’établissements d’enseignement supérieur, effectifs d’étudiants par niveau universitaire, flux d’étudiants entrant et sortant, etc.) et décrit les grandes tendances des flux d’étudiants étrangers venant dans les pays nordiques et d’étudiants nordiques se rendant à l’étranger. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Suède, Etudes, Mobilité Lien : http://www.iu.dk/publikationer/2011/facts-figures-and-trends/ Danish Agency for International Education (IU) English summary : student mobility in Danish higher education 2008/09 Copenhague : Danish Agency for International Education, 2009, 8 p. Ce résumé donne un aperçu de la mobilité des étudiants internationaux à destination et en provenance du Danemark, en fournissant des informations sur les étudiants en échange (ceux qui se rendent à l'étranger à titre temporaire pour une période d'au moins trois mois) et sur les étudiants engagés dans un cursus complet. Les données collectées, correspondant à l’année universitaire 2008/2009, renseignent sur le nombre d'étudiants danois qui étudient à l'étranger, les pays de destination et les cours suivis. La population étudiante internationale au Danemark est décrite de façon similaire. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Danemark, Etudes, Mobilité, Profil des étudiants Lien : http://www.iu.dk/publikationer/2010-1/english-summary-student-mobility-in-danish-higher-education2008-09/ Autres articles reliés : http://www.iu.dk/publikationer/2010-1/mobilitetsstatistik-for-de-vidergaaendeuddannelser-2008-09 PINEDA HERRERO Pilar, MORENO ANDRÉS María Victoria, BELVIS PONS Esther La movilidad de los universitarios en España: estudio sobre la participación en los programas Erasmus y Sicue Revista de educación, n° 346, 2008, p. 363-399, stat. Cette étude porte sur la mobilité des étudiants Erasmus dans l’Union européenne et des étudiants dans le cadre du Sicue (programme de mobilité entre les universités espagnoles, permettant de réaliser une partie du cursus dans une autre université avec la garantie d'obtenir sa reconnaissance). Les résultats montrent que la participation à un programme de mobilité n'est pas seulement liée à un profil personnel particulier, mais aussi à d'autres facteurs qui peuvent favoriser ou inhiber cette décision. Les facteurs les plus importants sont liés au contexte familial et relationnel, aux caractéristiques des programmes et à leur promotion au sein de l’environnement universitaire. Des propositions visant à accroître l'impact de la mobilité et à offrir une égalité des chances d’accès sont adressées aux universités (renforcer les compétences du coordinateur des programmes de mobilité, promouvoir des contenus européens dans les cursus de sciences de l’éducation), au ministère de l’Éducation (augmenter le poids de l’indicateur «mobilité» dans le financement des universités) et à l'Union européenne (améliorer les échanges bilatéraux entre les pays en minimisant les différences entre étudiants entrant et sortant). Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Méthodologie, Information, SICUE Lien : http://www.revistaeducacion.mec.es/re346/re346_14.pdf Autres articles reliés : http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=2591970 VALLE Javier M., GARRIDO Rocio La asimetría en los flujos de movilidad de estudiantes Erasmus Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 14 Revista española de educación comparada, n° 15, 2009, p. 93-130, bibliogr., stat. Ce document présente la mobilité comme un axe de la politique de l'Union européenne pour l'enseignement supérieur, particulièrement avec l'Espace européen de l’enseignement supérieur. Il analyse les flux de mobilité du programme Erasmus en utilisant les données de 2008 et en appliquant l'indice d’éligibilité. Ce dernier quantifie la description des flux correspondant aux choix des étudiants ; il rend compte du potentiel d’attraction qu’exerce un pays d’accueil par rapport aux autres pays participant au programme. Les conclusions reflètent l'asymétrie entre les flux de mobilité des étudiants et mettent en évidence les pays les plus attirants. Parmi eux, une attention particulière est accordée à l’Espagne. Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.sc.ehu.es/sfwseec/reec/reec15/reec1505.pdf Autres articles reliés : http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=3135322 RICHTERS Eric, ROODENBURG Sjoerd, BECKER Rosa Mapping Mobility2011: International Mobility in Dutch Higher Education La Haye : NUFFIC, 2010, 136 p., graph. stat. Depuis 2010, l’agence Nuffic publie un rapport annuel sur la cartographie de la mobilité dans l’enseignement supérieur. Le but de cette publication est d’informer sur les développements récents de l'internationalisation de l'enseignement supérieur néerlandais, propose une vision actualisée de la mobilité étudiante entrante et sortante aux Pays-Bas. Ces données permettent de mesurer les performances de l’enseignement supérieur néerlandais dans ce domaine. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Enseignement supérieur, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie, Cartographie, flux, attractivité Lien : http://www.nuffic.nl/international-organisations/docs/keyfigures/mib2011-online-english.pdf Méthodologie : Depuis 2010, l’agence Nuffic publie un rapport annuel sur la cartographie de la mobilité dans l’enseignement supérieur. Le but de cette publication est d’informer sur les développements récents de l'internationalisation de l'enseignement supérieur néerlandais. Le rapport fournit une vision actualisée de la mobilité étudiante entrante et sortante aux Pays-Bas ainsi que des informations sur d'autres formes d'internationalisation en la replaçant dans le contexte mondial. Ces données permettent de mesurer les performances de l’enseignement supérieur néerlandais dans ce domaine. Le rapport fait état des difficultés de comparabilité des données collectées concernant la mobilité et propose un dossier thématique consacré à la question de l'internationalisation et de la mobilité entre pays voisins et dans les régions frontalières. Principaux apports du document : La mobilité d'un point de vue néerlandais L’enseignement supérieur néerlandais est très largement internationalisé. En 2010 plus de 52.000 les étudiants internationaux étaient inscrits dans les établissements publics de l'enseignement supérieur néerlandais, représentant 8% de la population étudiante totale dans ce secteur de l'éducation. Depuis cinq ans, le pourcentage d’étudiants internationaux s’est fortement accru : il est passé de 7 à 10 % en cinq ans dans les universités dites de recherche, ce qui représente 10.000 étudiants de plus et de 6 à 6,5 % (avec 6.750 inscrits supplémentaires) dans les autres établissements. L'Allemagne reste le principal pays d'origine des étudiants internationaux aux Pays-Bas (46%). Viennent ensuite la Chine et la Belgique. Le nombre d’étudiants néerlandais inscrits à l’étranger s’accroît de manière régulière (2,5% à 2,7%). La Belgique, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Allemagne sont les principales destinations des étudiants néerlandais (85% des étudiants néerlandais qui ont été financés par les subventions aux étudiants néerlandais et système de prêts). La portabilité des bourses et des prêts aux étudiants néerlandais a pour conséquence une très grande diversité dans la mobilité internationale des étudiants néerlandais. La mobilité de crédit, notamment de la mobilité sortante, est un indicateur clé du niveau de l'internationalisation d'un niveau d’étude. Conséquence des accords de Bologne, la mobilité de crédit est privilégiée par les diplômés. Compte tenu de l'évolution de ces dernières années, le pourcentage des diplômés ayant une expérience à l'étranger atteint les objectifs visés par le processus de Bologne, soit 20% des étudiants. Certains établissements font de l’ouverture à l’étranger une exigence pour leurs diplômés c’est ainsi que près de 90% des diplômés de l’école hôtelière de La Haye ou de l’Université de l'Hospitalité (Gestion et Université des Sciences Appliquées) à Den Bosch ont acquis une expérience internationale au cours leurs études. Malheureusement, il n'y a pas de chiffres comparables pour la mobilité de crédit entrant. La mobilité de crédit stagne toutefois depuis plusieurs années. L’étude donne des indications sur la répartition des mobilités entrantes et sortantes concernant les stages. Il est à noter que la majorité des étudiants néerlandais se rendent Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 15 à l’étranger pour y effectuer un stage et non une mobilité d’étude. 21 % des étudiants mobiles néerlandais partent dans le cadre du programme Erasmus/ Erasmus Mundus, 34 % dans le contexte d’autres programmes, 45 % sans participer à aucun programme (Eurostudent). L'internationalisation et la mobilité entre pays voisins et dans les régions frontalières Le rapport met en évidence les difficultés que rencontrent les Pays-Bas dans la gestion des flux des inscriptions des étudiants limitrophes, en particulier devant l’afflux d’étudiants allemands. Les Pays comme le Danemark, la Belgique et l'Autriche, sont confrontés à un afflux d’étudiants en provenance d’un ou de plusieurs pays. Ces pays ont réagi en mettant en œuvre diverses mesures dont la viabilité et l'efficacité ne sont pas toujours avérées. Le Royaume-Uni, l'Autriche et la Belgique connaissent également un déséquilibre marqué. Le déficit s'élève à 14.000 aux Pays-Bas qui accueillent plus d’étudiants entrants que sortants. BERTONCINI Yves Encourager la mobilité des jeunes en Europe : orientations stratégiques pour la France et l'Union Européenne n° 15, Paris : Documentation française, 2008, 151 p., graph., bibliogr., stat. Afin d'encourager la mobilité des jeunes en Europe, le Centre d'analyse stratégique propose un état des lieux de la question et formule des recommandations sur les aspects juridiques et financiers des politiques publiques, l'amélioration des conditions matérielles et culturelles du séjour, la reconnaissance bilatérale des diplômes et l'européanisation des bourses nationales, l'élargissement des soutiens publics directs y compris l'aide aux mobilités professionnelles des "volontaires". L'objectif est d'offrir à terme à l'ensemble d'une classe d'âge d'européens la faculté de bénéficier, dans le cadre de la formation scolaire, universitaire ou professionnelle, associative ou civique, d'une expérience de long séjour dans un autre État membre de l'UE, avec la perspective d'un élargissement de cette mobilité au plus grand nombre possible de jeunes. Les annexes comprennent notamment les données statistiques sur la mobilité des étudiants en Europe et le soutien dont ils bénéficient depuis 2000 en Europe et en France. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE , France, Mobilité, Enseignement supérieur, Enseignement scolaire, Jeunes, Etat, Collectivités territoriales, Information, Obstacles, Bourse Méthodologie : L’ouvrage se fonde sur les données publiées par la Commission européenne, les ministères, les universités et les institutions parties prenantes de la mobilité. Principaux apports du document : Stimuler le désir de mobilité Les auteurs de ce rapport partent du constat que le désir de mobilité ne va pas de soi pour les jeunes, pour les organismes (universités, établissements scolaires…) et pour les Etats. Les auteurs rappellent que tant les sondages que les statistiques de la mobilité montrent que la mobilité des jeunes demeure l’exception et non la règle (annexe 1 sur la mobilité des étudiants en Europe ; annexe 3 la mobilité européenne, cet obscur objet de désir). Pour les auteurs, il faut stimuler autant la demande que l’offre. Il s’agit de démontrer les avantages précis de la mobilité européenne en évaluant leurs impacts en termes de capital humain et d’ouverture à une forme d’identité européenne -la nécessité de disposer de statistiques et d’analyses rigoureuses est dans ce domaine tout à fait réelle ; de sensibiliser les jeunes et leur famille sur les opportunités de mobilité et les bénéfices à en retirer par une politique de communication adaptée (support Internet, études de références largement diffusées) en s’appuyant notamment sur le témoignage de jeunes ayant participé à des mobilités (p.24) ; de développer une stratégie d’incitation financière à l’égard des organismes et des adultes encadrant la mobilité (voir proposition allocation d’une fraction des ressources aux établissements en fonction du nombre de jeunes reçus ou envoyés, p. 27-28) ; de traiter au niveau politique la question des déséquilibres des flux de mobilité entre Etats. Créer un environnement favorable à la mobilité Des actions concertées à toutes les échelles sont nécessaires pour lever les obstacles que rencontrent les jeunes désireux de mettre en œuvre un projet de mobilité afin de : créer un cadre juridique favorable (faovriser la liberté de circulation, l’européanisation des bourses nationales et la portabilité des bourses nationales) ; améliorer l’accès au logement ; favoriser la préparation linguistique ; moduler et cibler le soutien financier ; améliorer la mise en correspondance des niveaux d’enseignement et des certifications et le transfert des crédits. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 16 Elargir la cible des soutiens publics à la mobilité Le soutien public se concentre principalement sur la mobilité (formation) des étudiants, il devrait être élargi à une gamme plus diversifiée de mobilité et accessible à un plus vaste public : développer les mobilités étudiantes au niveau Master ; augmenter les financements dédiés aux mobilités collectives des élèves (CITE 2) y compris en apprentissage en prenant en compte l’impact des mobilités courtes ; développer les mobilités de formation de courte durée ; encourager les mobilités associatives et professionnelles ; soutenir les mobilités de découverte (jumelages, voyages..) ; Améliorer la gestion du soutien public à la mobilité La multiplicité des concours et dispositifs génèrent une certaine confusion tant pour les bénéficiaires que pour les organismes/personnes en charge de les organiser, une meilleur coordination est à attendre dans les domaines suivants : mobilisation conjointe des autorités politiques et européennes ; rôle d’impulsion de l’UE par le pilotage d’études approfondies et étayées (suivi de cohortes, échantillon témoin, analyses quantitatives et qualitatives, enquêtes auprès d’employeurs) et leur large diffusion (p. 20, 56, 108) ; meilleure articulation des acteurs sur le plan juridique (UE légitime pour le cadre général pour la mobilité ; les Etats dans un rôle stratégique et opérationnel) ; meilleure coordination des acteurs sur le plan financier (proposition chiffrée d’arbitrage financier en faveur de la mobilité, p. 62) ; accès facilité à l’information (information généraliste, exhaustive, lutte contre l’opacité des financements en raison des effets d’éviction des publics moins favorisés) ; développement du guichet unique et simplification des procédures de soutien ; information relayée par les relais de proximité. Autres articles reliés : BERTONCINI Yves, Le soutien de l'Etat à la mobilité européenne des jeunes : un rôle plus que subsidiaire, Paris : Centre d'analyse stratégique, 2008, La note de veille, 8 p. http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille116.pdf Campus France Les étudiants internationaux chiffres clés Campus France 2011 Paris : Campus France, 2011, 28 p. Le document propose les chiffres de la mobilité entrante et sortante en France. Il ressort qu'en 2010-2011, la France a accueilli 284 659 étudiants étrangers, qu' en France, les étudiants étrangers représentent 12% du total des étudiants et 41% du total des doctorants. La mobilité entrante en France, hors Erasmus, est cinq fois plus élevée que la mobilité sortante : 249 142 étudiants étrangers accueillis contre 51 154 étudiants français à l’étranger. En revanche, pour la mobilité Erasmus, les chiffres sont quasiment équivalents (20 955 contre 23 560). La mobilité sortante (+7,7%) progresse cependant plus vite que la mobilité entrante (+5,1%). Le programme Erasmus représente environ un tiers de la mobilité sortante (23 000 sur 74 000). Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Monde, UE, France, mobilité étudiante internationale Lien : http://ressources.campusfrance.org/publi_institu/etude_prospect/chiffres_cles/fr/brochure_campusfrance_ch iffres_cles_n6_2011.pdf Centre de mobilité internationale de Rennes Observatoire de la mobilité sortante 2009-2010 Rennes : Université de Rennes, 2009, 3 p. Le document téléchargeable depuis le site de l'université de Rennes présente les statistiques de la mobilité sortante des étudiants (stage ou études) à l'échelle de cet établissement. Langue : Français Mots clés : France, UE, Mobilité, Université, Statistiques, Région Lien : http://www.mobilite-rennes.ueb.eu/digitalAssets/62/62589_Graph-Mobilite-sortante-09-10.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 17 Profil des étudiants Erasmus SOUTO OTERO Manuel, MCCOSHAN Andrew Survey of the Socio-Economic Background of ERASMUS Students Bruxelles : Commission européenne, 2006, 26 p., stat., annexes L’objectif de ce sondage réalisé auprès de 15.000 étudiants européens en 2005 était d’apporter un éclairage statistique sur les conditions socio-économiques des étudiants Erasmus (famille, revenus, études), de mesurer le taux de couverture des dépenses par la bourse Erasmus et d’interroger le taux de satisfaction d’avec le programme. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Economie, Etudes, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie, Statistiques, Sondages, Compétences linguistiques, Inégalités économiques, Compétences linguistiques, Bourse, Reproduction sociale, Inégalités sociales Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/survey06.pdf , vol. d'annexes : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/survey06annex.pdf Méthodologie : Cette étude est le prolongement d’une enquête similaire commanditée en 1998 par la Commission européenne et publiée en 2000. Son but est de donner un aperçu de la situation socioéconomique des étudiants qui ont participé au programme Erasmus en 2004/05. L’enquête se fonde sur 15.513 réponses valides en provenance de 30 pays, un échantillon représentatif de la population étudiante. Principaux apports du document : Profil des étudiants 60 % des étudiants sondés avaient entre 21 et 23 ans. Les deux-tiers étaient inscrits dans des filières de l’enseignement supérieur menant à un diplôme de niveau Bac+ 4 ou Bac+ 5 (niveau Masters) et les 2/3 étaient inscrits en 3ème année ou en 4ème année. Pour 40 % d’entr ’eux, le séjour Erasmus a duré entre 5 et 6 mois. Les femmes représentaient 60 % de l’échantillon, la très grande majorité était célibataire et sans enfants (96%). 95 % de l’échantillon a bénéficié d’une bourse Erasmus. Les sondés déclarent avoir également une bonne maîtrise des langues étrangères. Milieux socio-économiques Les étudiants Erasmus sont issus de milieu économique socio-économique favorisé. Pour les 2/3 des étudiants, au moins l’un des deux parents occupaient une fonction de direction ou étaient un travailleur qualifié. Les auteurs de l’étude ont également constaté que le niveau de diplôme était plus élevé : ainsi 58 % des étudiants Erasmus avait au moins un de leurs parents qui avait étudié dans l’enseignement supérieur. On note toutefois depuis 1998 davantage d’étudiants issus de milieu socio-économique moins favorisés participent au programme Erasmus.Situation financière Si 37 % des sondés se disent satisfait ou très satisfaits de leur situation financière pendant leur séjour Erasmus, 55 % des étudiants indiquent que le montant de la bourse Erasmus était insuffisant pour couvrir les frais de séjour à l’étranger. La nécessité d’avoir recours à des financements familiaux est mentionnée par tous les participants. La situation affecte plus particulièrement les étudiants qui habitaient chez leurs parents pendant leurs études (soit 40 % de l’échantillon). La bourse ne couvrait alors que 50 % de leurs dépenses. Evaluation très positive du séjour Erasmus Les étudiants Erasmus évaluent leur séjour à l’étranger de manière très positive : 87 % des étudiants se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leurs expériences à l’étranger. Ils soulignent que leur séjour leur a permis de développer leurs compétences en langues, y compris dans l’acquisition d’une 3ème et 4ème langues étrangères. Le séjour Erasmus contribue donc au développement des compétences en langues et à la promotion de la diversité linguistique. Les étudiants évaluent également positivement l’apport de leur séjour en ce qui concerne leur développement personnel, leur projet professionnel et leurs compétences académiques. Pour 82 % des sondés, Erasmus représentait leur premier séjour d’études à l’étranger. Autres articles reliés : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/survey06annex.pdf [annexes] SOUTO OTERO Manuel The socio-economic background of Erasmus students: a trend towards wider inclusion? International Review of Education, p. 135-154, 3Springer/New York, 2008, p. 135-154 L'article porte sur les questions financières et les contextes familiaux des étudiants Erasmus. A partir de 15 000 sondages, il examine les coûts d'un séjour d'études Erasmus durant l'année universitaire 2004/05 et le contexte socio-économique des étudiants Erasmus partis cette même année. Les résultats sont comparés avec ceux d'une enquête similaire réalisée en 1998, afin de vérifier si la mobilité internationale des étudiants Erasmus a Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 18 été étendue à des étudiants de milieux socio-économiques plus modestes. Malgré des barrières socioéconomiques encore importantes, on constate un accès modérément élargi. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Profil des étudiants Lien : http://www.springerlink.com/content/r851307324371372/fulltext.pdf Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ787702 Eurostudent The Bologna Process in Higher Education in Europe: Key indicators on the social dimension and mobility Bruxelles : Eurostat, 2009, 252 p., stat. La mobilité des étudiants et du personnel devrait avoir un rôle important à jouer dans le développement de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Comme indiqué dans le communiqué de Londres (2007), «l’un des éléments centraux du processus de Bologne est la mobilité des personnels, des étudiants et des diplômés, qui favorise le développement personnel, développe la coopération internationale entre les individus et les établissements, renforce la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche, et donne de la substance à la dimension européenne». Outre qu’elle enrichit la citoyenneté européenne, la mobilité internationale contribue à l’épanouissement personnel et au développement de compétences, comme la connaissance des langues et la compréhension interculturelle. Ces compétences sont de plus en plus valorisées dans un marché du travail qui s’internationalise toujours plus et peuvent donc accroître notablement l’employabilité de ces étudiants. Langue : Allemand, Anglais, Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Obstacles, Insertion professionnelle, Enseignement supérieur, Diplôme Lien : http://www.ond.vlaanderen.be/hogeronderwijs/bologna/conference/documents/2009_Eurostat_Eurostudent _social_dimension_and_mobility_indicators.pdf Méthodologie : Les données du rapport Eurostudent III sont issues d’enquêtes menées dans 25 pays européens. Un socle de questions communes est intégré aux questionnaires posés dans chaque pays et une population étudiante de référence est définie. Principaux apports du document : Inscriptions et diplômes à l’étranger Le pourcentage d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur à l’étranger en Europe reste assez bas (2 % des étudiants ressortissant d’un pays de l’UE-27 étudiaient dans un autre pays européen en 2006), mais ce taux de mobilité vers l’extérieur ne cesse d’augmenter, à la fois dans l’UE des 27 et dans l’espace de Bologne (+5 % annuels en moyenne entre 2000 et 2006). Dans l’ensemble, les taux de mobilité entrante en Europe s’élevaient à 7 %, la moitié environ de ces étudiants n’ayant pas la nationalité d’un pays de l’espace de Bologne. La Belgique, la France, l’Autriche, le Royaume-Uni et la Suisse, notamment, ont cependant enregistré un taux de mobilité entrante supérieur à 14 %, proche de celui du Canada. Malgré une hausse continue du nombre d’étudiants étrangers inscrits dans l’UE des 27 aux niveaux CITE-5A et CITE-6 (tout en restant bas par rapport à l’Australie ou à la Nouvelle-Zélande), la proportion de ceux en provenance de l’espace de Bologne a chuté. Dans l’UE-27, plus de 10 % des diplômés n’avaient pas la nationalité du pays de diplôme. En Australie et en Nouvelle- Zélande, les étrangers ont représenté environ un tiers de l’ensemble des diplômés. Au sein de l’espace européen de l’enseignement supérieur, c’est le RoyaumeUni qui affiche la proportion la plus élevée de diplômés internationaux, avec 22 % des diplômés aux niveaux CITE-5A et CITE-6 qui ont leur résidence permanente en dehors du pays. Étudiants à l’étranger, milieu socio-économique et mobilité du personnel. Le présent rapport examine aussi les brèves périodes passées à l’étranger dans le cadre des études. Les étudiants déclarent que les ressources financières constituent le principal obstacle à la mobilité et les données montrent qu’étudier à l’étranger dépend encore du milieu socioéconomique (p. 109). Dans la plupart des pays, les étudiants issus de milieux familiaux ayant un niveau d’études élevé ont plus de chances d’effectuer un séjour à l’étranger dans le cadre de leurs études ; cette proportion était parfois trois fois plus basse pour les étudiants issus de familles ayant un faible niveau d’éducation. Dans certains pays, l’absence de soutien financier public à la mobilité semble entraver son développement. Comme l’indiquent les étudiants, les contraintes financières constituent l’obstacle le plus important à un séjour à l’étranger dans le cadre des études. Cette raison, qui s’ajoute à la barrière linguistique, est la plus citée par les Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 19 étudiants issus de milieux familiaux ayant un faible niveau d’éducation. Bon nombre d’entre eux, quel que soit leur milieu social, ont cependant déploré l’absence d’informations accessibles dans leur pays d’origine. Des données comparables sur la mobilité du personnel sont rares. Celles enregistrées dans le cadre du programme de mobilité Erasmus demeurent assez limitée, mais connaissent une augmentation depuis 2001 (+7 % par an en moyenne). La mobilité sortante des enseignants-chercheurs français dans le cadre du programme Erasmus s’élève à 2% des effectifs globaux (chiffres proches de l’Espagne et de l’Allemagne) contre 4 % (Autriche), 5,5 % (Belgique) ou 9 % (République Tchèque). Voir graphique p. 110 et p. 215. Autres articles reliés : http://www.ond.vlaanderen.be/hogeronderwijs/bologna/conference/documents/2009_Eurostat_Eurostudent _social_dimension_and_mobility_indicators.pdf ORR Dominic, GWOSC Christoph, NETZ Nicolai Social and Economic Conditions of Student Life in Europe. Synopsis of indicators | Final report | Eurostudent IV 2008–2011 Bielfeld : Bertelsmann, 2011, 227 p. Depuis 2000, les rapports Eurostudent proposent une comparaison des conditions de vie et niveaux socioéconomiques des étudiants dans l'espace européen de l'enseignement supérieur, à partir des données collectées auprès d’un nombre croissant de pays européens. La question de la mobilité et de l’internationalisation de l’enseignement supérieur figure parmi les thématiques analysées. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants Lien : http://www.eurostudent.eu/download_files/documents/EIV_Synopsis_of_Indicators.pdf Méthodologie : Les données du rapport Eurostudent IV sont issues d’enquêtes menées entre 2008 et 2010 dans 25 pays européens. Un socle de questions communes est intégré aux questionnaires soumis dans chaque pays et une population étudiante de référence est définie. Echantillon français : 23.836 étudiants interrogés en 2010 inscrits dans les formations de l’enseignement supérieur préparant à un diplôme de niveau 5A (CITE). L’échantillon est limité aux étudiants nationaux et aux étrangers ayant terminé leurs études secondaires dans le pays concerné. La mobilité mesurée par le rapport est inférieure à la mobilité réelle puisqu’elle ne comptabilise pas les étudiants étrangers qui font toutes leurs études à l’étranger. Principaux apports du document : Différentes facettes de la mobilité L’étude aborde les différents types de mobilité (mobilité d’étude, mobilité de stage, séjours linguistiques) et leur part relative. Il ressort du rapport que moins de 15 % des étudiants interrogés ont une expérience de la mobilité internationale depuis leur inscription à l’université (Finlande et les Pays-Bas 14 %, France, 10 % ; Hongrie 2 %). La mobilité d’étude constitue l’expérience la plus courante de la mobilité étudiante. Même s’ils n’ont pas encore d’expérience dans le domaine, un pourcentage significatif d’étudiants émet le souhait d’effectuer une mobilité (Finlande 31 % ; France 21 %, Espagne 31 % ; Slovaquie 12 % ; Hongrie 25%). Ces chiffres mettent en valeur les «réserves» de mobilité (21 % en France) mais témoignent également du fait que la mobilité n’est pas une évidence pour la majorité des étudiants européens. Dimension sélective des séjours à l’étranger Les étudiants les plus socialement favorisés (indicateur mesuré par le niveau de diplômes des parents) sont également ceux qui font le plus souvent l’expérience de la mobilité même dans les pays où l’accès à l’enseignement supérieur est considéré comme équitable. Cette distinction s’opère également dans la formulation des projets de mobilité. Obstacles Les principaux obstacles perçus par les étudiants : les raisons financières ; l’éloignement des proches ; le manque de compétences linguistiques ; le manque de reconnaissance. En France, le manque d’information figure également parmi les obstacles.Sources de financement Si les principales sources de financement reposent sur des aides publiques, le soutien financier de la famille constitue la deuxième source de financement. Cadres de la mobilité Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 20 Le programme Erasmus constitue le dispositif privilégié de la mobilité étudiante. La part des étudiants ayant réalisé leur séjour à l’étranger dans le cadre du programme européen Erasmus varie de 78% pour l’Italie et 72% pour la France ou les pays d’Europe orientale à moins de 30 % pour les pays nordiques. Disciplines Concernant les inscriptions dans un établissement à l’étranger, la mobilité varie selon la discipline suivie. Dans la majorité des pays, les étudiants en sciences humaines s’inscrivent plus souvent à l’étranger que les étudiants en sciences et technologies : ces écarts varient de 4 points de pourcentage pour la Roumanie à 14 points pour le Danemark. Comme l’indique la note de l’OVE, la situation de la France est originale puisque c’est le seul pays européen dans lequel les étudiants en sciences et technologies s’inscrivent plus à l’étranger que les étudiants en sciences humaines (17% pour les premiers contre 12% pour les seconds). Apports de la mobilité La très grande majorité des étudiants considère un séjour à l’étranger comme un moyen de développement personnel et une opportunité pour acquérir de nombreuses compétences mais certains émettent certaines critiques à l’égard de la qualité de l’éducation dispensée dans leurs pays d’accueil. Autres articles reliés : http://www.his.de/pdf/pub_vt/23/2011-06-15_vortrag_netz.pdf (analyse des réserves de mobilité) http://www.ove-national.education.fr/medias/files/ove-infos/OVE_Info_26_pap.pdf (OVE, p.7) BALLATORE Magali Erasmus et la mobilité des jeunes Européens Paris : PUF, 2010, 197 p. Le programme Erasmus permet-il une démocratisation de l’accès à la mobilité et des débouchés qui lui sont associés ? L’auteur a mené une recherche comparative dans plusieurs pays appartenant à des aires géographiques différentes, le choix des pays étant déterminé par la différenciation entre pays « exportateurs » et pays « importateurs » en matière d’échanges et de mobilité. La première partie de l’ouvrage aborde le programme européen d’un point de vue général et institutionnel et interroge la croissance quantitative de la mobilité et de l’orientation des flux étudiants. Dans la seconde partie, l’auteur, qui a effectué son enquête dans trois pays (Italie, France, Angleterre), se penche sur les pratiques, les représentations et l’expérience des étudiants Erasmus puis des diplômés Erasmus à l’étranger. Elle montre d'une part que le programme n'a pas atteint l'objectif officiel de réciprocité des échanges et d'autre part que l'accroissement des mobilités n'abolit pas les inégalités économiques et sociales. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Italie , France , Royaume-Uni, Mobilité , Mobilité étudiante, programme Erasmus Autres articles reliés : http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/20/47/95/PDF/magalithese.pdf [thèse] BALLATORE Magali, BLÖSS Thierry L'autre réalité du programme Erasmus : affinité sélective entre établissements et reproduction sociale des étudiants Formation emploi, n° 103, Marseille : CEREQ, 2008, p. 57-74 Le spectre des migrations étudiantes s’est élargi au cours de ces dernières années en Europe. Son étude révèle les logiques sociales et politiques transnationales qui les mettent en œuvre. Autrement dit, les qualités individuelles que l’on prête aux étudiants migrants sont fortement liées à leurs caractéristiques scolaires et sociales, lesquelles se traduisent par une diversification croissante des parcours étudiants. Cet article a pour objet d’étude le dispositif Erasmus, programme d’échanges entre étudiants au sein de la Communauté européenne. Il s’appuie sur une analyse comparative entre trois pays : la France, la Grande-Bretagne et l’Italie. Il entend souligner qu’en dépit d’un principe de réciprocité des échanges, les relations concrètes entre institutions universitaires se fondent sur des logiques d’« affinités sélectives » qui à la fois révèlent le caractère relativement élitiste du dispositif et renforcent les déséquilibres migratoires déjà existants entre les pays concernés. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Grande-Bretagne, Italie, Processus de Bologne, Méthodologie Lien : http://www.cairn.info/revue-formation-emploi-2008-3-page-57.htm AGULHON Catherine, XAVIER DE BRITO Angela Les étudiants étrangers à Paris : entre affiliation et repli Paris : L'Harmattan, 2009, 282 p., bibliogr. À partir d'une enquête qualitative menée auprès d'une centaine de jeunes étrangers venus étudier en France, les auteurs ont tenté de comprendre comment ces jeunes vivent cette expérience. S'agit-il de sélectionner des Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 21 élites internationales ou d'une fuite des cerveaux ? Et au profit de qui ? Bien des facteurs différencient ces trajectoires, en fonction desquelles certains se paupérisent et se précarisent quand d'autres, privilégiés, réussissent des parcours sans faute et se projettent dans une élite internationale. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Brésil, Argentine, Chine, Afrique, Mobilité, Etudes, Mobilité étudiante internationale ENNAFAA Ridha, PAIVANDI Saeed Les étudiants étrangers en France : enquête sur les projets, les parcours et les conditions de vie, réalisée pour l'Observatoire national de la vie étudiante Paris : Documentation française, 2008, 249 p., biblio., annexes En 2005-2006, les étudiants étrangers représentaient près de 15% de la population étudiante des universités françaises. Pour mieux connaître les spécificités des étudiants en mobilité, une équipe du CRES (Centre de recherche sur l'enseignement supérieur) a réalisé une enquête qui s'est intéressée aux différentes thématiques du séjour d'études des jeunes étrangers : les projets et les motivations, l’apprentissage de la langue française avant le départ, l’accueil en France, le déroulement du parcours universitaire et des études, la pratique de la langue française, les conditions de vie et le financement des études ainsi que l'expérience culturelle et sociale. Si l'ouvrage ne traite pas de la mobilité temporaire (de crédit de type Erasmus) mais de la mobilité diplômante, les constats portant sur l'accueil, les raisons du choix de l'accueil et des perspectives professionnelles constituent des jalons intéressants pour mettre en perspective la mobilité Erasmus. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Enseignement supérieur, Profil des étudiants, Mobilité étudiante internationale Autres articles reliés : http://ressources.campusFrance.org/mobilite_etudiante/etudes_enquetes/fr/2007_ennafaa_paivandi_enquet e_ove_fr.pdf [résumé des principaux apports] GARNEAU Stéphanie Les expériences migratoires différenciées d’étudiants français : de l’institutionnalisation des mobilités étudiantes à la circulation des élites professionnelles ? Revue européenne des migrations internationales, vol. 23, n° 1, Poitiers : Université de Poitiers, 2007, p. 139161 La globalisation de l’économie, les processus de construction régionale et l’évolution des politiques d’immigration participent conjointement à la transformation du paysage migratoire estudiantin. On assiste non seulement à une augmentation globale du nombre d’étudiants étrangers dans le monde, mais il semble également se dessiner une tendance à l’accroissement des circulations étudiantes Nord-Nord dans le cadre d’accords institutionnels fondés sur la réciprocité, à l’augmentation des dispositifs d’accueil des étudiants du Nord et au resserrement des politiques d’accueil de ceux en provenance du Sud. A partir d’une recherche menée auprès de quarante jeunes français au Québec, l’auteur questionne l’égalité d’accès des étudiants à l’espace international et, corollairement, aux postes qualifiés et aux secteurs compétitifs de la nouvelle économie. En recourant à l’analyse typologique, l’article montre comment les opportunités institutionnelles se joignent aux ressources personnelles et familiales initiales de l’étudiant pour produire une différenciation de la rentabilisation des expériences internationales sur les marchés du travail. La globalisation de l’économie, l’internationalisation de l’éducation et l’institutionnalisation grandissante de la mobilité étudiante internationale interagissent avec les stratégies d’insertion professionnelle et les représentations subjectives des étudiants pour engendrer une hiérarchisation des parcours migratoires et des socialisations professionnelles ainsi qu’une valorisation différenciée des filières, des établissements et des espaces nationaux d’enseignement supérieur à l’échelle internationale. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Echanges interculturels, Mobilité Lien : http://remi.revues.org/3731 Autres articles reliés : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=REMI_231_0139 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 22 Motivations et perceptions Directorate-General Education and Culture and Directorate-General Communication Youth on the move: analytical report Budapest : The Gallup Organization, 2011, 143 p., stat., graph. Selon la dernière enquête Eurobaromètre, 53 % des jeunes en Europe se disent prêts à travailler dans un autre pays européen ou envisagent cette perspective avec enthousiasme. Mais le manque de moyens financiers en décourage beaucoup, qui renoncent à faire un premier pas dans cette voie en accomplissant une partie de leurs études à l’étranger. L’enquête met en évidence une profonde disparité entre le souhait généralisé des jeunes de travailler à l’étranger et la mobilité réelle des travailleurs européens, qui sont moins de 3 % à vivre en dehors de leur pays d’origine. L’enquête, a été réalisée dans le contexte de l’initiative « Jeunesse en mouvement » de la Commission. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_319b_en.pdf Autres articles reliés : Résumé exécutif : http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_319b_sum_en.pdf Directorate-General Education and Culture and Directorate-General Communication Flash Eurobarometer: Students and Higher Education Reform: Survey among students in higher education institutions in the EU Member States, Croatia, Iceland, Norway and Turkey (March 2009) Bruxelles : Commission européenne, 2009, 125 p., stat., graph., Ce sondage d'Eurobaromètre cherche à connaître ce que pensent ou perçoivent les étudiants au sujet d’un certain nombre de caractéristiques de l’enseignement supérieur : la question de l’accès et de l’équité, les besoins du système d’enseignement supérieur, la qualité et la transparence des institutions d'enseignement supérieur, les projets de mobilité d’études à l’étranger et les obstacles à cette mobilité, la reconnaissance des périodes d'études courtes à l'étranger et des crédits ECTS, la coopération entre universités et entreprises, la nécessité de favoriser l'esprit d'entreprise dans le cadre de programmes d'enseignement supérieur, et enfin les projets des étudiants après l’obtention du diplôme de Licence ou de Master. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité, Obstacles, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_260_en.pdf Résumé exécutif : http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl198_sum_en.pdf BOOMANS Veerle, KRUPNIK Seweryn, KRZAKLEWSKA Ewa & LANZILOTTA Sara ESN Survey 2007: Generation Mobility Bruxelles : Erasmus Student Network (ESN), 2008, 72 p. L’enquête du réseau ESN s'interroge sur l'existence d'une « génération Erasmus », mettant en avant certaines convergences en termes de valeurs et de styles de vie, toutefois peu exclusives. Il est à noter que pour 77 % d'entre eux, Erasmus constitue leur première expérience d'étude à l'étranger. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie, Reconnaissance, Génération, Satisfaction Lien : http://www.esn.org/uploaded_material/ESNSurvey_2007_report.pdf Méthodologie : Le sondage a été réalisé auprès de 12.000 étudiants parmi lesquels 11 % n’avaient pas étudié à l’étranger. Il reprend les questions et les formulations des questionnaires précédents d’ESN ainsi que des questions du World Values Survey afin de les comparer avec un plus large échantillon http://www.worldvaluessurvey.org/ Les caractéristiques de l’échantillon sont en conformité avec les statistiques européennes du programme Erasmus. La méthodologie est décrite aux pages 7 et 8. Le questionnaire est disponible des pages 57 à 70. Principaux apports du document : Caractéristiques des étudiants sondés La très grande majorité des étudiants sondés (89 %) sont des étudiants qui ont étudié à l’étranger (dénommés ci-après étudiants mobiles) ; les 11 % qui n’ont jamais étudié à l’étrange forment l’échantillon dit « non mobile ». 90 % des étudiants mobiles ont étudié à l’étranger dans le cadre d’Erasmus. Les autres sont partis dans le cadre d’accords bilatéraux entre universités, d’autres se sont inscrits par eux-mêmes ou sont partis Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 23 dans le cadre de programmes financés par leur Etat ou dans le cadre d’échange tels que Nordplus, CEEPUS, ISEP, Campus Europae et CEMS. Pour 77% d’entre-eux, le programme Erasmus leur a permis de partir étudier à l’étranger pour la première fois. Une génération Erasmus ? L’enquête du réseau ESN s'interroge sur l'existence d'une « génération Erasmus », mettant en avant certaines convergences en termes de valeurs et de styles de vie, toutefois peu exclusives. Pour les étudiants interrogés, la relation à la famille et aux amis d'une part, et l'équilibre entre loisirs et travail d'autre part, sont importants. Des différences plus marquées sont notables dans la hiérarchie des valeurs pour les étudiants issus des nouveaux Etats membres de l’UE et de la Turquie où la religion joue un rôle plus important. Les étudiants mobiles définissent plus souvent leur identité dans un contexte international que les étudiants n’ayant pas effectué de mobilité. Ils se réclament également davantage d’une identité européenne que d’une identité nationale mais ils s’intéressent davantage à la politique nationale qu’à la politique à l’échelle européenne. Les étudiants mobiles et non mobiles sont toutefois peu politisés et peu engagés. Hypermobilité et compétences en langues Les étudiants sont en effet très mobiles : un quart des étudiants ont fait plus de deux séjours d’études à l’étranger et ont visité 5 pays dans les deux dernières années. 35% des étudiants préféreraient travailler à l’étranger et plus de la moitié des répondants déclarent parler 3 ou 4 langues (langue maternelle incluse). Ils utilisent régulièrement les nouvelles technologies et émettent plus souvent des appels internationaux que les étudiants non mobiles. Concernant les usages d’Internet ou du téléphone, il y a peu de différences entre les étudiants mobiles et non mobiles. Satisfaction Le taux de satisfaction des étudiants Erasmus concernant leurs études et leur séjour à l’étranger est très élevé (80% and 93% respectivement). Les étudiants déclarent avoir reçu davantage d’informations sur les conditions de vie dans le pays que sur les études et les universités. On note une forte corrélation entre une information suffisante et le taux de satisfaction à l’égard du séjour Erasmus. On notera que 56 % des étudiants déclarent avoir obtenu une reconnaissance complète des crédits obtenus à l’étranger. JUKNYTE-PETREIKIENE Inga, PUKELIS Kestuis Quality assessment of internationalised studies: experience of Socrates/Erasmus programme participants Quality of Higher Education, vol. 4, Kaunas : Vytautas Magnus University, 2007, p. 74-101 A partir d’un échantillon de 13 pays accueillant des étudiants Erasmus, l’article s’intéresse à l'impact de la dimension internationale des études sur le développement des compétences des étudiants. Il révèle les raisons qui incitent les étudiants à se projeter dans des des études ayant une dimension internationale, leur avis quant à la valeur ajoutée de ces études en termes de développement personnel et d'acquisition de savoirs disciplinaires et de compétences ; enfin, les motifs pour lesquels les étudiants considèrent comme nécessaire l’internationalisation de l’enseignement supérieur. Certains critères et indicateurs d'évaluation de la qualité de l'internationalisation de l'enseignement supérieur sont formulés. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité Lien : http://eric.ed.gov/PDFS/EJ874261.pdf Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ874261 PINEDA Pilar , MORENO Victoria, BELVIS Esther The mobility of university students in Europe and Spain European Educational Research Journal, vol. 7, n° 3, Oxford : Symposium Journals, 2008, p. 273-288 La méthodologie utilisée rassemble des données qualitatives et quantitatives à partir d'un échantillon d'étudiants Erasmus (mobilité des étudiants au sein de l’Union européenne) et SICUE (mobilité entre les universités espagnoles). Les résultats montrent que la participation à un programme de mobilité n'est pas seulement liée à un profil personnel, mais aussi avec d'autres facteurs qui peuvent favoriser ou inhiber cette décision. Les facteurs les plus importants sont liés au contexte familial et personnel, les caractéristiques des programmes et la promotion qui a lieu dans les universités. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.wwwords.co.uk/pdf/validate.asp?j=eerj&vol=7&issue=3&year=2008&article=2_Pineda_EERJ_7_3_ web Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ813042 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 24 RODRIGUEZ GONZALEZ Carlos, BUSTILLO MESANZA Ricardo, PETR Mariel The determinants of international student mobility flows: an empirical study on the Erasmus programme Higher Education: The International Journal of Higher Education and Educational Planning, vol. 62, n° 4, octobreNew York : Springer, 2011, p. 413-430 L'article analyse les facteurs qui influencent la mobilité des étudiants Erasmus, en établissant des hypothèses pertinentes qui découlent de la théorie de la migration et des modèles de gravité. La taille du pays, le coût de la vie, la distance, le contexte éducatif, la qualité de l'université, la langue du pays hôte et le climat s’avèrent être des facteurs déterminants. D’autres éléments entrent en ligne de compte, comme les caractéristiques du pays et la relation au temps. A partir de ces résultats, l’auteur formule des recommandations générales pour augmenter les flux d’étudiants. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Profil des étudiants Lien : http://www.springerlink.com/content/w43524u11p082x70/ Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ936173 KRZAKLEWSKA Ewa, KRUPNIK Seweryn The experience of studying abroad for exchange students in Europe. Research report. Erasmus student network survey 2005 in partnership with Petrus Communications Paris : Petrus Communications, 2006, 64 p. L'enquête a pour objectif d'identifier les motivations et les expériences d'apprentissage des étudiants internationaux et des étudiants en échange. Les auteurs veulent savoir si ces étudiants tirent profit de la présence d’associations d'étudiants, et si oui, comment. L'analyse montre comment certains services se révèlent indispensables pour les étudiants étrangers et comment, à travers la participation active des étudiants locaux, une université peut devenir un lieu convivial et accueillant. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Mobilité, Sociabilité, Intégration, Etudiant Lien : http://www.petruscommunications.com/resources/documents/ESN-Survey-report.pdf FINDLAY A. M., KING R. Motivations and experiences of UK students studying abroad Londres : Department for Business Innovation and skills, 2010, 73 p. La mobilité internationale des étudiants et plus particulièrement la mobilité des étudiants du Royaume-Uni qui choisissent d’étudier à l’étranger et d’y obtenir leur diplôme, ont reçu peu d'attention de la part des chercheurs. Ce rapport résume les résultats de la recherche financée par le Département britannique pour le commerce, l'innovation et des compétences ; il vise à améliorer la compréhension des motivations de la moblité internationale des étudiants du Royaume-Uni et également à y évaluer l'ampleur et son importance. Ce rapport a pris en considération les statistiques disponibles sur la mobilité internationale des étudiants, a réalisé deux enquêtes, l'une enquête auprès de 1.400 lycéens sur leur intention d’inscription dans l’enseignement supérieur et une autre enquête menée auprès de 560 étudiants britanniques alors inscrits dans des universités étrangères aux Etats-Unis, en Irlande, en Australie, en République tchèque, en France et en Allemagne. Outre ces deux enquêtes, des entretiens ont été menés avec des représentants de la société britannique internationale étudiants, des personnes en charge du recrutement des étudiants étrangers issus de 16 établissements de l’enseignement supérieur dans le monde ainsi qu'avec des enseignants en charge de l’orientation des élèves. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Royaume-Uni, Enseignement supérieur, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie, Diplôme Lien : http://www.bis.gov.uk/assets/biscore/corporate/migratedD/publications/B/BIS-RP-008 ALFARO Ignacio J., PEREZ BOULLOSA Alfredo, ANDREU-BESO J. Vicente Student opinion of the information policies of four Spanish universities with regard to Erasmus and other international programmes Higher Education in Europe, vol. 34, n° 3-4, 10Philadelphia : Taylor & Francis/, 2009, p. 313-332 L’étude porte sur ce que les étudiants perçoivent des politiques et des programmes visant à encourager la mobilité dans quatre universités publiques en Espagne, choisies pour être représentatives en termes de taille, de résultats et de mobilité. L’objectif est de déterminer comment les étudiants voient l'utilité et l'importance Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 25 de l'information et leurs avis sur les programmes de mobilité offerts par leurs universités, ainsi que la valeur des diverses sources et le contenu de ces informations. Les résultats montrent la nécessité pour les universités d’améliorer leurs stratégies et politiques au service de la mobilité des étudiants. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité Lien : http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03797720903355554 Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ870827 BELVIS PONS Esther, PINEDA HERRERO Pilar, MORENO ANDRÉS María Victoria La participación de los estudiantes universitarios en programas de movilidad: factores y motivos que la determinan Revista Iberoamericana de Educación, vol. 42, n° 5, Madrid : Organización de Estados Iberoamericanos, 2007, 14 p., annexes L’étude traite de la mobilité des étudiants dans le contexte universitaire espagnol, en analysant leur participation au programme Erasmus et Sicue (mobilité entre les universités espagnoles). Cet article présente une typologie des facteurs qui favorisent ou qui inhibent la mobilité des étudiants, facteurs liés à la fois aux caractéristiques personnelles et contextuelles mais aussi aux caractéristiques des programmes ; des modélisations graphiques sont proposées. L’étude formule un certain nombre de propositions pour améliorer la mobilité et atteindre les objectifs poursuivis par les programmes eux-mêmes. Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Méthodologie Lien : http://www.rieoei.org/deloslectores/1532Pineda.pdf Autres articles reliés : http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=2289621 DÍAZ GARCÍA María Teresa Diseño y elaboración de un cuestionario en línea de satisfacción del alumnado de programas de movilidad en la Universidad de Santiago de Compostela 2009, 14 p., annexes Cet article présente une expérimentation menée par l’université de Saint Jacques de Compostelle (Espagne) visant à développer un questionnaire en ligne afin de mieux analyser les expériences des étudiants en échange. Il s’agit d'identifier les motivations des étudiants entrants et d’évaluer l’impact de leur séjour au regard d’un certain nombre de variables. Les auteurs ont ainsi tenté d'identifier les thèmes qui contribuent à la réussite ou l'échec des expériences éducatives internationales. Cette expérience constitue une bonne pratique qui pourrait être transférée à d’autres universités. Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Compétences linguistiques, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.grupodelinguas.com/files/Erasmus.pdf MURES QUINTANA María Jesús, HUERGA CASTRO Carmen, LANERO FERNANDEZ, Juan José, et al. El programa Erasmus en los estudios económico-empresariales: análisis y valoración Pecunia, n° 9, 2009, p. 129-156, bibliogr., stat. Ce document présente un sondage adressé aux étudiants, espagnols et étrangers, qui ont pris part au programme Erasmus entre l'année universitaire 2003-2004 et 2008-2009 au sein de la Faculté d'Économie et de commerce de l'Université de León (Espagne). Si les réponses témoignent d’un bilan positif de leur séjour, tant au niveau universitaire que personnel, certaines faiblesses ont néanmoins été signalées : un financement limité - un besoin urgent d'adapter les ressources pédagogiques aux technologies de l’information – un surcroît d'informations sur le contenu des disciplines et plus de transparence dans le système de validation. Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité, TICE Lien : http://www3.unileon.es/pecvnia/pecvnia09/09_129_156.pdf Autres articles reliés : http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=3318405 VALLE Javier M., GARRIDO Rocio Movilidad de estudiantes universitarios: ¿Es España atractivo para los estudiantes Erasmus? Fuentes : Revista de la facultad de ciencias de la educación, vol. 9, Universidad de Sevilla : Facultad de Ciencias de la Educación, 2009, p. 98-117, stat., bibliogr. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 26 Ce document souligne l'importance de la mobilité dans le cadre de l'Espace européen de l’enseignement supérieur. Il propose également les résultats d'une étude sur les flux de mobilité du programme Erasmus, avec des données de 2007 et l’utilisation d'un indice d'attractivité. Cet indice traduit le potentiel d’attraction qu’exerce un pays d’accueil par rapport aux autres pays participant au programme. L’étude fait ressortir les pays ayant le potentiel d'attraction le plus élevé auprès des étudiants Erasmus, avec une attention particulière accordée à l’Espagne. Langue : Espagnol Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Espagne, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.revistafuentes.es/gestor/apartados_revista/pdf/numeros_anteriores/seokycgh.pdf Autres articles reliés : http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=3347629 KIRSCH Magda, BEERNAERT Yves Regards d'étudiants Erasmus. Analyse diachronique et dynamique de la mobilité des étudiants dans le cadre du programme Erasmus en Communauté française de Belgique - 2007- 2010 Bruxelles : AEF-Europe, 2011, 132 p., graph. L’analyse diachronique et dynamique de la mobilité des étudiants dans le cadre du programme Erasmus prend comme point de départ les rapports des étudiants Erasmus de la Communauté française de Belgique entre 2007 et 2010. Elle conclut que la mobilité Erasmus mise en œuvre en Communauté française a été couronnée de succès aussi bien au niveau de la qualité de la mobilité que du nombre d’étudiants qui y ont participé. En effet, 11,8% des diplômés de l’enseignement supérieur ont pu bénéficier d’une mobilité Erasmus, presque le triple de la moyenne européenne. Les auteurs présentent la synthèse des tendances observées entre 2007 et 2009 pour les deux types de mobilité (études et stage) et formulent des recommandations afin d’améliorer la mise en œuvre du programme. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Belgique, Méthodologie, Rapports finaux, Mobilité études, Mobilité stages, Profil, Attentes, ressenti, mobilité sortante, difficulté Lien : http://www.aef-europe.be/documents/ERA2011Regards_etudiants_Erasmus_06102011.pdf Méthodologie : Les auteurs de l’étude ont étudié les rapports des étudiants Erasmus (mobilité études et stage) SMS et SMP de trois générations d’étudiants (2008, 2009, 2010) qui ont été analysés et mis en perspective avec les rapports annuels de l’AEF-Europe (Agence francophone en Belgique), les données de l’Observatoire de l’Enseignement Supérieur de la Communauté francophone mais également avec les analyses portant sur la mobilité des étudiants flamands (le rapport de l’Agence EPOS et l’étude d’impact similaire) et les statistiques publiées par la Commission Européenne. Les auteurs ont également organisé trois réunions de travail avec les responsables Erasmus de l’AEF-Europe, deux « focus group» avec des étudiants SMS/ SMP et mené dix entretiens téléphoniques avec des étudiants. Principaux apports du document : Une mobilité croissante des étudiants Les auteurs observent une mobilité croissante des étudiants de la Communauté française de Belgique qui atteint, en 2009, 11,8% des diplômés de l’enseignement supérieur, près du triple du taux de participation Erasmus en Europe (4,5%). 18% des diplômés de l’université et 8,4% des diplômés d’établissements nonuniversitaires ont participé à une mobilité Erasmus. Facteurs d’incitation et préparation Les auteurs de l’étude soulignent que les facteurs d’incitation à la mobilité et le choix du pays d’accueil diffèrent fortement selon le type de mobilité, études ou stages. Pour les étudiants qui partent à l’étranger, les facteurs d’incitation principaux sont la pratique d’une langue étrangère, l’expérience de « vivre à l’étranger » et le facteur « culturel », Le facteur « académique » ne vient qu’en cinquième position. Pour les élèves en stage, les facteurs d’incitation majeurs sont, par ordre décroissant, « l’acquisition de connaissances/compétences », « une expérience professionnelle adéquate » et le facteur « culturel ». La recherche d’une entreprise s’avère difficile pour la plupart des étudiants bien que les services des institutions d’origine fassent de plus en plus d’efforts pour aider les jeunes à trouver une entreprise d’accueil. Conditions du séjour et difficultés rencontrées Les auteurs constatent que l’accueil des étudiants Erasmus en début de séjour s’améliore mais trouver un logement reste un véritable problème malgré l'aide apportée. En Europe, l’anglais devient, de plus en plus, la langue de l’enseignement supérieur. En 2009, 40% des étudiants Erasmus SMS de la Communauté française ont suivi des cours en anglais. La préparation linguistique n’est pas parfois suffisante notamment dans le cas de langues minoritaires. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 27 Les appréciations des enseignants, des cours, des infrastructures tout en étant largement positives, sont très différentes voire divergentes selon les pays. Les étudiants SMS sont très satisfaits du soutien de l’établissement d’origine ; les étudiants SMP (90%) sont également très satisfaits de la qualité de l’entreprise d’accueil et du soutien de l’organisme d’accueil, dans une moindre proportion de l’aide apportée par l’organisme intermédiaire qui les a aidés à trouver un stage. L’insertion des étudiants SMP semble être plus aisée que les étudiants SMS puisque 98% se sont sentis bien intégrés. Les problèmes académiques des étudiants SMS concernent l’accès aux cours, l’établissement du programme d’études et le contrat d’études, l’équivalence des cours, l’évaluation à la fin de la période d’études la transposition ou la conversion des points au retour, l’équivalence des cours et la connaissance des us et coutumes académiques. Pour près des deux tiers des étudiants SMS, la bourse n’a pu couvrir que faiblement les frais du séjour, ce qui a entrainé des difficultés financières pour certains étudiants. Les bourses SMP ayant fortement diminué ces dernières années alors que les frais sont en légère hausse, l’appréciation de la couverture des frais par la bourse s’est dégradée au fil des années. La reconnaissance académique des séjours à l’étranger s’est améliorée entre 2007 et 2010. La reconnaissance du séjour concerne 97 % des étudiants en mobilité d’études. Des difficultés demeurent dans l’établissement et /ou la modification du programme d’études. La reconnaissance académique des mobilités SMP présente un bilan plus mitigé que la mobilité d’études. Evaluation très positive du séjour Erasmus Presque tous les étudiants qualifient d’excellents, de très bons ou bons, les apports de la mobilité SMS dans sa globalité. Les aspects les plus appréciés de la mobilité SMS sont liés à la culture, au fait de vivre à l’étranger ou de pratiquer une langue étrangère. Les aspects moins souvent mentionnés sont « les amis vivants à l’étranger », « les projets professionnels » ou encore « les rencontres », « les contacts internationaux ». Les étudiants pensent que la mobilité les a aidés à devenir indépendants, qu’ils ont acquis des compétences interculturelles, qu’ils sont plus confiants en leurs capacités et qu’ils ont appris à mieux se connaître. Les acquis linguistiques sont qualifiés d’excellents, de très bons ou de bons. Les étudiants évaluent positivement les apports académiques de leur mobilité. En ce qui concerne les aspects personnels (linguistiques, culturels) et professionnels, les bénéfices de la mobilité à des fins de stage (SMP) sont également évalués favorablement. Les acquis au plan professionnel sont plus largement plébiscités que lors des séjours SMS. L’étude relève de légères différences quant aux acquis linguistiques selon le pays d’accueil. Plus de 75% des étudiants ne doutent pas que le séjour Erasmus SMS aura un impact positif sur leur carrière professionnelle, ce pourcentage a cependant tendance à diminuer petit à petit. Les étudiants semblent être disposés à travailler dans un autre Etat de l’UE, mais les auteurs constatent également une évolution légèrement négative. HEUBLEIN Ulrich, HUTZSCH Christopher SCHREIBER Jochen et al. Internationale Mobilität im Studium 2009 Ergebnisse einer Wiederholungsbefragung zu studienbezogenen Aufenthalten deutscher Studierender in anderen Ländern Hannover : HIS Hochschul-Informations-System GmbH, 2009, 130 p., stat., graph. Suite au lancement par le gouvernement allemand d’une campagne de promotion de la mobilité à destination des étudiants ("go out! studieren weltweit") et une politique de soutien accrue à la mobilité, le ministère de l’enseignement supérieur allemand et le DAAD (DAAD Deutscher Akademischer Austauschdienst) ont confié une étude approfondie au HIS (HIS Hochschul-Informations-System) pour connaître les résultats de cette initiative. Il ressort de cette étude que 26% des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur allemand ont effectué un séjour à l’étranger pendant leurs études, que 25 % étudiants inscrits en Master capitalisent plusieurs expériences à l’étranger et qu’un tiers de ces étudiants ambitionnent d’effectuer un stage à l’étranger. Un tiers des étudiants toutefois ne souhaite pas réaliser de séjour à l’étranger notamment en raison des difficultés financières, personnelles et académiques. Langue : Allemand Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, OCDE, Allemagne, Monde, Enseignement supérieur, Profil des étudiants, Attractivité, Obstacles, Insertion professionnelle, Stage, Etat, Etudes, Mobilité Lien : http://www.his.de/pdf/21/internationale_mobilitaet_im_studium_2009.pdf Méthodologie : Cette enquête‚ « Mobilité internationale pendant les études », reprend la première enquête commanditée par le DAAD au HIS. Les questions et les modalités de l’enquête sont identiques afin de garantir la comparabilité des résultats entre 2007 et 2009. Elle a été réalisée à l’aide du Panel en ligne HISBUS, comme une communauté virtuelle d’étudiants qui sont représentatifs de la population étudiante inscrite dans l’enseignement supérieur allemand. L’enquête s’est déroulée en février et mars 2009 et le taux de retour a été de 40 %, soit 8.000 réponses environ. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 28 Principaux apports du document : Mobilité des étudiants allemands En 2009 26 % des étudiants allemands ont effectué un séjour à l’étranger, soit une augmentation de trois points par rapport à 2007, certains ayant même réalisé plusieurs séjours (10 % de la population étudiante, soit une progression de deux points). Les étudiants des établissements de l’enseignement supérieur non universitaire (« Fachhochschule ») participent dans une moindre mesure à la mobilité (19 % contre 27 %). C’est au niveau des diplômés en Master, que la proportion d’étudiants qui a réalisé une mobilité est la plus importante (entre 30 % et 50 %), avec près de 25 % d’étudiants qui sont partis plusieurs fois en mobilité. Stages et études 46 % des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur allemand aspire à étudier à l’étranger, 35 % à faire un stage à l’étranger, 7 % à entreprendre un simple voyage ou à suivre des cours de langues. On observe une forte croissante (+ 10 points) des souhaits de faire des études à l’étranger notamment parmi les étudiants inscrits dans les « Fachhochschulen » entre 2007 et 2009. Au niveau du Master, on note qu’entre 25 % des étudiants inscrits à l’université et 37 % des étudiants des « Fachhochschulen» aspirent à faire un stage à l’étranger. Les destinations envisagées par les étudiants : l’Europe de l‘Ouest (44 %), l’Amérique du Nord (17 %), l’Australie/ Océanie (7 %), l’Europe orientale (3 %). Apports escomptés de la mobilité Les étudiants attendent de ce séjour une amélioration de leurs perspectives sur le marché du travail (85 %) et de leurs compétences linguistiques, la rencontre avec d’autres cultures démontrer leurs capacités à faire face à des situations inconnues, de développer des compétences spécifiques, d’obtenir une meilleure qualification, de connaître de nouvelles méthodes d’apprentissage mais aussi de se préparer en vue de travailler à l’étranger (49%). Obstacles L’étude interroge également les raisons pour lesquels un tiers des étudiants allemands n’envisage pas de partir à l’étranger : les raisons invoquées sont financières (67%), personnelles, académiques (reconnaissance), organisationnelles. Les étudiants soulignent également qu’ils perçoivent difficilement l’apport pour la carrière (30 %). Autres articles reliés : http://www.go-out.de/imperia/md/content/go-out/his-studie_mobilitaet_engl.pdf (résumé en anglais de 18 pages) Heublein, U.; Hutzsch, Ch.; Schreiber, J.; Sommer, D.: Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 29 Impact sur l'enseignement supérieur Eurydice : réseau européen d'information sur l'éducation en europe Focus sur l'enseignement supérieur en Europe 2010 : l'impact du processus de Bologne Bruxelles : Agence exécutive : éducation audiovisuel et culture, 2010, 156 p., glossaire Le principal objectif du rapport est de donner des informations sur les principaux aspects des systèmes d’enseignement supérieur des 46 pays de l’Espace européen de l’enseignement supérieur qui émergent au terme de la première décennie de Bologne. Il s’appuie essentiellement sur des informations officielles (lois, règlements, recommandations), présente des informations sur les systèmes nationaux et analyse les politiques nationales. Il comporte deux parties. La première propose un aperçu comparatif des principales thématiques liées à la mise en œuvre du processus de Bologne (structure des diplômes, mise en œuvre des principaux instruments de Bologne, développement des systèmes d’assurance qualité, dimension sociale de l’enseignement supérieur, apprentissage tout au long de la vie dans l’enseignement supérieur, mobilité des étudiants et impact de la crise économique). La seconde présente des informations comparables sur les systèmes d’enseignement des pays signataires. Chaque tableau national s’accompagne d’un diagramme du système d’enseignement supérieur (structures des diplômes et qualifications). Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Europe, Processus de Bologne, Assurance qualité, Apprentissage tout au long de la vie, Mobilité Lien : http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/thematic_reports/122FR.pdf EACEA : Agence executive "education, audiovisuel et culture" L'enseignement supérieur en Europe 2009 : les avancées du processus de Bologne Bruxelles : Eurydice, 2009, 67 p., glossaire Dix ans après la signature de la Déclaration de Bologne, cette publication fournit un aperçu partiel de l'émergence de l'Espace européen de l'enseignement supérieur (EEES). L'analyse comparative porte sur les 31 pays du réseau Eurydice et les 15 autres pays participant au processus de Bologne. L'accent a été mis sur quelques sujets prioritaires : la structure licence et master ; le système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS) ; le supplément au diplôme ; les cadres nationaux de qualification ; la mobilité et la portabilité des aides financières aux étudiants. Cette analyse est précédée d'un historique du processus de Bologne. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Europe, ECTS, Processus de Bologne, Mobilité, Diplôme Lien : http://eacea.ec.europa.eu/about/eurydice/documents/099FR_HE2009.pdf DEMANGE Gabrielle, FENGE Robert Competition in the quality of higher education : the impact of students' mobility Working Paper, n° 2010 - 27, Paris : Jourdan Sciences économiques, 2010, 33 p., bibliogr. Cet article analyse l'impact de la mobilité des étudiants sur la qualité de l'enseignement supérieur. Les candidats se décident à partir et choisissent leur destination en fonction de leur capacité individuelle et de la qualité de l'éducation. Les auteurs montrent que la mobilité des étudiants affecte la qualité de l’éducation et le bien-être d'une manière très différente selon le degré de migration de retour. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, , Pays de destination, Enseignement supérieur, Migrations, Méthodologie Lien : http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/56/49/12/PDF/wp201027.pdf RIVZA Baiba , TEICHLER Ulrich The changing role of student mobility Higher Education Policy, vol. 20, n° 4, 12Bassingstoke : Palgrave Macmillan, 2007, p. 457-475 A l’heure où l’enseignement supérieur se mondialise de plus en plus vite et où le processus de Bologne vise à rendre l'enseignement supérieur dans les pays européens plus attractif vis-à-vis des étudiants non européens et à faciliter la mobilité des étudiants intra-européens, il est opportun d’analyser en profondeur les objectifs, les tendances et les résultats de la mobilité des étudiants. Celle-ci varie considérablement selon que l’on prend en compte la mobilité verticale des étudiants (vers des économies plus avancées et des systèmes d’enseignement offrant de meilleurs résultats) ou la mobilité horizontale (entre pays ou institutions de niveaux ou résultats plus proches). Si on constate un accroissement du nombre d’étudiants étrangers ou participant à Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 30 un programme de mobilité en Europe en valeur absolue, la proportion d'étudiants étrangers ou mobiles dans le monde est stagnante. Le processus de Bologne et la mondialisation de l’enseignement supérieur à la fois favorisent et freinent la mobilité étudiante. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité Lien : http://www.palgrave-journals.com/hep/journal/v20/n4/full/8300163a.html Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ780233 CHEPS : Center for higher education policy studies/Enschede , ECOTEC/Birmingham , INCHER-Kassel/Kassel Study on the Impact of Erasmus on European Higher Education: Quality, Openness and Internationalisation Bruxelles : Commission européenne-Direction générale pour l'éducation et la culture, 2008, 202 p., stat., annexes Selon cette étude, le programme communautaire Erasmus pour la mobilité et la coopération dans l'enseignement supérieur a été un puissant moteur dans la configuration du paysage de l'enseignement supérieur en Europe. Le programme, dont la popularité tient tout particulièrement à ses activités en faveur de la mobilité des étudiants, a contribué à l'amélioration, à l'ouverture et à la modernisation à la fois des établissements d'enseignement supérieur et des politiques éducatives. Pour la grande majorité de ces établissements, la participation à Erasmus les a conduits à innover dans des domaines essentiels, comme les méthodes d'enseignement et d'apprentissage, la reconnaissance des périodes d'études, les services d’aide aux étudiants, les activités de recherche, la coopération avec les entreprises et la gestion institutionnelle. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie, Assurance qualité Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/impact08.pdf Autres articles reliés : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/impact08sum.pdf CARAPINHA Bruno (dir.) Bologna With Student Eyes 2009 Louvain : European Students’ Union (ESU), 2009, 176 p., cartes, stat., graph. L’étude menée en 2009 par l’ESU « Bologne du point de vue des étudiants » en 2009 propose un regard indépendant sur la mise en œuvre du processus de Bologne et une appréciation critique du bilan du processus 10 ans après le lancement des réformes. Elle se fonde sur les données collectées par les associations d’étudiants et propose une évaluation de terrain par ses acteurs. Le rapport souligne que la mobilité est l’un des piliers sur lequel se fonde le processus de Bologne et qu’il est en également l’élément le plus visible et le plus médiatique. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Syndicats, Insertion professionnelle, Etudes, Mobilité, Obstacles, Processus de Bologne Lien : http://www.ond.vlaanderen.be/hogeronderwijs/bologna/conference/documents/BolognaWithStudentEyes20 09.pdf Principaux apports du document : L’étude, fondée sur les réponses des syndicats d’étudiants, analyse la manière dont ces derniers perçoivent les progrès réalisés pour lever les principaux obstacles à la mobilité (restrictions financières problèmes administratifs, reconnaissance académique et professionnelle du séjour des étudiants à l’étranger et la question de la maîtrise des langues). Il ressort que les étudiants jugent le rythme avec lequel ces obstacles sont levés beaucoup plus lent que les déclarations politiques le laisseraient entendre. Les syndicats déplorent le manque d’objectifs communs et les différences d’approches des stratégies nationales. La crainte d’une fuite des cerveaux existe dans un certain nombre d’Etats et expliquerait le manque de moyens investis dans la mobilité. Les organisations étudiantes soulignent également le poids des procédures administratives notamment dans le cas des étudiants non Européens. De ce sondage, ressort également la nécessité de mettre l’accent sur l’élargissement des publics qui bénéficient du programme Erasmus, en particulier les étudiants avec de plus faibles revenus, les étudiants à besoins spécifiques ou les étudiants qui vivent en famille. La collecte des données demeure toujours un problème malgré des enquêtes telles qu’Eurostudent : un effort doit être consenti pour mesurer de manière la plus précise possible les flux d’étudiants. L’étude conclut à la nécessité d’une stratégie globale pour faire de l’Espace européen de l'enseignement supérieur (E.E.E.S) une réalité. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 31 Autres articles reliés : http://www.esu-online.org/resources/6068/Bologna-With-Student-Eyes-2007 / [étude de 2007] http://www.europe-jeunes-decideurs.com/IMG/pdf/ESIB-Analysis-5.pdf [les résultats de l'analyse de 2005] DOLASIR Semiyha, TUNCEL Fehmi Evaluating the Turkish higher education law and proposals in the light of ERASMUS goals Ankara : Ankara University, 2006, p. 121-132 C’est avec l’objectif de renforcer une société unie et démocratique que les ministres de l'éducation de 29 pays européens ont commencé le processus d'éducation unificatrice en signant la Déclaration de Bologne en juin 1999 puis les programmes Socrates et Erasmus en janvier 2000. La dernière étape de l'enseignement supérieur consiste à former des ressources humaines qualifiées partageant des connaissances scientifiques, à poursuivre le développement des compétences en fonction de l'évolution des besoins et à éduquer les jeunes dans l'idéal européen. C’est à la lumière du programme Erasmus que la législation turque pour l’enseignement supérieur en vigueur ces vingt dernières années est examinée et que des nouvelles propositions sont formulées. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Turquie, Enseignement supérieur Lien : http://eric.ed.gov/PDFS/ED492642.pdf Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=ED492642 AGBOSSOU Igor, CAREL Sophie et CARO Patrice Les échanges européens Erasmus… Accroître la mobilité des enseignants pour développer celle des étudiants Brèves du CEREQ, Marseille : CEREQ, 2007, 4 p. Malgré les politiques incitatives de l’Union européenne, la popularité du programme Erasmus et l’augmentation du nombre d’étudiants concernés, les objectifs initiaux sont loin d’être atteints. Les enseignants profitent également peu des programmes européens de mobilité. Or, tant au niveau que national, la mobilité étudiante est corrélée à celle des enseignants. Un lien qui ne peut qu’inciter à promouvoir et utiliser le départ de ces derniers comme levier de la mobilité des étudiants. Langue : Français Mots clés : France, UE, Mobilité, Enseignants, Enseignement supérieur, Osbtacles Lien : http://www.cereq.fr/pdf/b246.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 32 Impact sur le développement d’une citoyenneté européenne SIGALAS Emmanuel Does ERASMUS student mobility promote a European identity? Constitutionalism Web-Papers, n° 2, Hambourg : Conweb, 2009, 24 p. A partir des résultats d'une enquête longitudinale menée auprès d’étudiants Erasmus et d’étudiants non mobiles, l’auteur montre que si le programme ERASMUS permet aux étudiants d'améliorer leurs compétences en langues étrangères et leurs connaissances d'autres pays européens, il ne favorise pas une identité européenne ni un sentiment de fierté européenne. Toutefois, l'expérience Erasmus aide les étudiants britanniques à se sentir plus attachés à l'Europe et à reconnaître qu'ils ont des choses en commun avec les Européens continentaux. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Mobilité, Compétences linguistiques, Communauté Lien : http://www.wiso.uni-hamburg.de/fileadmin/sowi/conweb/conweb_wiener/2009/conweb_2_2009.pdf PAIGE Michael R., FRY Gerald W., STALLMAN Elizabeth M., et al. Study abroad for global engagement : the long-term impact of mobility experiences Actes en ligne du colloque, Bruxelles: European Federation for Intercultural Learning, 2009, 20 p. Ce document présente les résultats préliminaires d'un projet de recherche Beyond immediate impact: Study abroad for global engagement' (SAGE), qui examine l'impact à long terme des études à l'étranger sur diverses formes d'engagement : l'engagement civique, la production de connaissances, la philanthropie, l'esprit d’entreprise social et le bénévolat. Il s’intéresse aussi aux répercussions sur les choix d’orientation universitaire et sur la carrière professionnelle. Ce document est fourni à titre de comparaison mais n'intègre pas Erasmus. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité étudiante, UE, Insertion, Etudes, Mobilité, Profil des étudiants Lien : http://www.afs60.de/webcontent/files/MbM_Paige_Et_Al.pdf Autres articles reliés : http://www.eric.ed.gov/ERICWebPortal/search/detailmini.jsp?_nfpb=true&_&ERICExtSearch_SearchValue_0=E J870912&ERICExtSearch_SearchType_0=no&accno=EJ870912 HÄRTEL Melissa Erasmus ou la construction d'un espace culturel européen IEUG Euryopa Studies, vol. 42, Genève : Institut européen de l'Université de Genève (IEUG), 2007, 80 p. Cette publication aborde l'histoire et le fonctionnement du programme Erasmus, et discute la construction d'un espace culturel européen. La première partie décrit le programme Erasmus, ses contrats institutionnels et la charte universitaire européenne. L'auteur y discute des problèmes comme les bourses et le soutien financier, le système ECTS et le fonctionnement du programme en Suisse. La deuxième partie analyse les conséquences d’un séjour Erasmus sur la perception de l'identité, des caractères, des nationalités et des stéréotypes. Langue : français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Suisse, Identité européenne, Erasmus, Mobilité, Construction européenne, ECTS Lien : http://kms1.isn.ethz.ch/serviceengine/Files/ISN/31694/ipublicationdocument_singledocument/910cf518-7f114133-99c5-3c53e005bff5/fr/42_haertel.pdf CLOSE Caroline Erasmus, vecteur de citoyenneté européenne ? L’expérience d’étudiants belges francophones (2002-2005) CAHIERS DU CEVIPOL// Brussels Working Papers//, 3, Bruxelles : Université Libre de Bruxelles, 2011, 30 p. Cet article vise à évaluer l’impact des formes contemporaines de la mobilité sur l’émergence ou le renforcement d’un processus psychosociologique ou sociopolitique d’identification à l’Europe au niveau individuel. Les entretiens menés auprès d’anciens étudiants ayant participé au programme européen Erasmus montrent que la confrontation à un milieu étranger et la rencontre avec d’autres culturellement différents, amène de jeunes individus à la fois à aiguiser leur perception de soi et à ouvrir leur identité à une pluralité de sentiments d’appartenance, dont l’identité européenne. Langue : Français Mots clés : Belgique, UE, Mobilité, Identité européenne Lien : http://dev.ulb.ac.be/cevipol/dossiers_fichiers/cahier-cevipol-brussels.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 33 TERRIER Eugénie Mobilités et expériences territoriales des étudiants internationaux en Bretagne [thèse de doctorat] Rennes : Université Rennes 2, 2009, 478 p. Dans un monde où il est fait le constat d’une augmentation généralisée de la mobilité spatiale des individus et où les représentations sociales positives de la mobilité tendent à prédominer, il est nécessaire de poursuivre les recherches qui déconstruisent ces discours en mettant en évidence les inégalités d’accès à la mobilité spatiale et qui montrent en quoi celles-ci peuvent participer à la hiérarchisation des sociétés (Orfeuil, 2004 ; Veschambre, 2004 ; Urry, 2005 ; Le Breton, 2006). La mobilité internationale pour études, phénomène en plein essor et aux multiples enjeux, constitue un objet d’analyse d’actualité qui permet d’approfondir les connaissances sur le rapport inégalités sociales/mobilités spatiales. A partir des résultats d’une enquête menée en Bretagne, il apparaît que l’accès à la migration pour études est inégal du fait de la nécessaire mobilisation de ressources sociales et à cause des politiques d’accueil discriminantes menées par les pays du Nord envers les étudiants du Sud. Etant donné qu’un séjour d’études à l’étranger permet de faciliter la promotion sociale des individus (reconnaissance sociale des compétences internationales, acquisition d’un diplôme prestigieux pour les étudiants du Sud et des pays émergents), ces inégalités d’accès confirment l’idée que la mobilité internationale pour études représente un facteur de reproduction des élites. Cependant, l’importance des migrations étudiantes des pays du Sud vers les pays du Nord, en dépit de tous les obstacles économiques et juridiques, atteste que la capacité à être mobile ne constitue pas le seul moteur de la mobilité spatiale des individus. Analyser la manière dont les étudiants internationaux habitent le territoire pendant leur séjour a permis d’observer que les inégalités de conditions de vie étaient insuffisantes pour comprendre les mobilités spatiales très contrastées entre les étudiants du Nord et les étudiants du Sud. La mise en évidence de l’impact des rapports culturels à la mobilité et des significations de la migration pour études a montré que la mobilité spatiale des individus était aussi fortement conditionnée par les représentations sociales. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie Autres articles reliés : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/45/81/98/PDF/theseTerrier.pdf LECHEVALLIER Y. et DERRIENNIC E. Les régions françaises au cœur de la mobilité européenne et internationale des jeunes 2008, 24 p. Les Régions sont des acteurs importants en termes de soutien et d’accompagnement à la mobilité internationale des jeunes, par l’intermédiaire de multiples dispositifs, adaptés à tel ou tel public. Cet engagement, ancien, est importante demeure peu médiatisé alors qu’il recèle de nombreuses initiatives innovantes. Cette étude vise mettre en lumière l’importance et l’accroissement de l’engagement des Régions auprès des jeunes. Elle tente aussi de présenter une réflexion qualitative par la présentation de pratiques particulières identifiées au cours des entretiens afin de proposer un échange entre acteurs concernés. Deux familles d’actions peuvent être identifiées dans les pratiques des Régions : un soutien à la mobilité sortante des jeunes ; un appui à l’accueil de jeunes étrangers. La très grande majorité des dispositifs concerne la mobilité des jeunes vers l’étranger (déplacement, projets communs avec un établissement européen, …). 14 Régions ont également mis en place une politique d’accueil pour des jeunes originaires d’Europe ou d’autres pays du monde. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, UE, Erasmus, Région, Financement, Mobilité internationale, Jeunes Lien : http://www.coopdec.org/UPLOAD/mediaRubrique/file/323_ARF_Etude_mobilite_2008_version_courte.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 34 Impact sur les individus ANQUETIL Mathilde Mobilité Erasmus et communication interculturelle : une recherche action pour un parcours de formation Bern : Petra Lang, 2006, 342 p. Cet ouvrage élabore et développe l'hypothèse que les « dispositifs d'accompagnement » de la mobilité doivent sortir des paradigmes de l'assistance, de l'inculcation ou d'une simple délégation à l'expérience. Dans cette optique, il est nécessaire d'établir des objectifs définis, susceptibles de reconnaissance dans un cursus académique qui acquiert ainsi une véritable « dimension européenne ». Il ne s'agit pas de juxtaposer les séjours à l'étranger mais de créer méthodiquement des lieux tiers d'échange et de confrontation où se co-construisent et s'exercent les compétences interculturelles des sujets de la rencontre. L'analyse rend compte d'une recherche-action de petite échelle, menée à l'Université de Macerata (Italie) sur la base d'une enquête contextuelle et d'un état des lieux de ce nouveau champ pédagogique au niveau international. Un laboratoire transversal sur la mobilité s'est constitué pour l'expérimentation de parcours didactiques originaux visant à complexifier la dynamique identitaire par intégration de la différence. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Italie, UE, Langues, Echanges interculturels, Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie, Formation Méthodologie : Recherche action menée à l’université de Macerata (Italie) sur la base d’une enquête. (voir p. 51-58) Principaux apports du document : La recherche part du constat que la seule mobilité n’apporte pas toujours tous les effets escomptés. Sans remettre en cause les aspects bénéfiques du séjour et que les objectifs de flexibilité opérationnelle, transférables pour promouvoir l’employabilité des sujets, sont souvent atteints, l’auteur indique que si l’on assigne au programme la mission d’insuffler les bases d’une citoyenneté européenne active par la participation à la construction d’un espace identitaire tiers, où le pluriculturel signifie plus qu’une cohabitation respectueuse, les résultats restent au-dessous des investissements. Des mesures ont été prises pour mettre en place pour soutenir les étudiants dans leurs démarches d’intégration. Ainsi naît un nouveau terrain d’intervention sociale d’accompagnement de la mobilité, mais l’approche retenue s’inspire souvent de démarches d’assistance pour des sujets réputés « en difficulté » par rapport au milieu d’accueil. L’hypothèse de l’auteur est que l’université peut contribuer à cette éducation citoyenne si elle organise un raccord entre la formation expérientielle et la démarche réflexive caractéristique de l’enseignement supérieur. L’auteur précise les bases de cette recherche-action, en étudiant comment la mobilité contemporaine bouleverse la didactique des langues, des cultures, assigne de nouvelles tâches formatives que le système de formation universitaire doit réinterpréter (chp 1 et 2). La deuxième partie (chp. 3 à 5) interroge l’objet du champ pédagogique convoqué : les compétences interculturelles des étudiants de mobilité. Après un état des lieux sur les compétences interculturelles des étudiants de mobilité à travers quelques études disponibles sur ce thème, l’auteur une typologie pour cerner cet objet en proposant un référentiel utile tant pour le diagnostic que pour l’établissement d’objectifs didactiques opérationnels. Puis elle rend compte d’une enquête réalisée sur le terrain afin d’établir un bilan des compétences des étudiants et mettre en évidence les besoins de formation. Dans la troisième partie (ch. 6 à 8), l’auteur propose une contribution pour la didactique de la communication interculturelle en situation de mobilité étudiante. Une étude comparée de plusieurs dispositifs expérimentés dans différents pays permet de repérer des outils didactiques disponibles mais aussi de situer le champ pédagogique dans le champ social de la mobilité étudiante afin de définir une orientation pour une politique éducative de la mobilité étudiante. De là l’auteur détaille les principes du programme expérimental, en particulier avec la définition du statut social de l’étranger dans le projet de société contemporaine de l’Europe, puis expose les différents éléments de l’action didactique expérimentale. Enfin l’ouvrage formule un bilan de l’expérimentation et propose des pistes et des recommandations et quelques éléments pour poursuivre et transférer à d’autre contexte la recherche sur la formation interculturelle des étudiants Erasmus, en gardant à l’esprit les finalités humanistes de la rencontre avec l’altérité. Autres articles reliés : http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=137 42 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 35 BYRAM Michaël & DERVIN Fred (dir.) Échanges et mobilités académiques. Quel bilan ? Paris : L'Harmattan, 2008, 288 p. Les mobilités internationales se multiplient dans le monde entier. Qui se déplace véritablement et pourquoi ? Qu'apportent ces mobilités à ceux qui bougent et à ceux qui reçoivent ? Face au manque réel de préparation interculturelle mis en évidence par les chercheurs et les organismes officiels, ces mobilités devraient-elles être accompagnées d'une formation spécifique ? Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Echanges interculturels, Economie (macro), Mobilité, Profil des étudiants, Méthodologie Principaux apports du document : L’ouvrage rassemble dans la partie intitulée, Perspectives critiques sur les mobilités académiques, les contributions de Magali Ballatore & Thierry Blöss, le sens caché de la mobilité des étudiants à propos de la reproduction sociale et scolaire dans le cadre du programme Erasmus, un article d’Alexandra Budke sur les limites des Contacts culturels et identités ethniques des étudiants Erasmus en Allemagne. Marion Perrefort dans Changer en échangeant ? Mobilités et expériences langagières comparent les expériences langagières des étudiants Erasmus et des élèves en séjour d’études dans des familles d’accueil et montrent que les interactions sont parfois plus riches pour les élèves en séjour d’études que pour les étudiants en repli. Les autres contributions portent sur la Mobilité universitaire et activités de prise de notes : une approche interculturelle de Sophie Babault & Martine Farac. La deuxième partie laisse la parole aux acteurs mobiles Connaître les autres pour mieux se connaître : les séjours Erasmus, une Bildung contemporaine Vincenzo Cicchelli afin d’identifier la diversité des expériences et des profils face à l’altérité rencontrée lors des séjours à l’étranger. MarieThérèse Vasseur analyse les stratégies langagières dans la construction des Récits interactifs autour de la mobilité : partager, comprendre et analyser ensemble une expérience unique et commune. Fred Dervin dans Se déconditionner en déconditionnant : discours d’enseignant stagiaires de FLE en mobilité en Finlande évoque les contradictions et la construction des mythes relevés dans le discours des stagiaires en matière d’identité, de culture et de stéréotype. La dernière partie est une contribution à la didactique de la mobilité et les contributions vont dans le sens de mieux former à mobilité avec les contributions de Martine Abdallah Pretceille, Mobilité sans conscience … !, de Mathilde Anquetil , Apprendre à être étranger : des parcours de formation interculturelle pour les étudiants de mobilité et Michèle Foucard, Shirley Lawes & Daniel Niclot à propos d’un Un outil pour préparer les futurs enseignants en formation à la dimension interculturelle de la mobilité internationale, basé sur l’analyse de journaux de réflexivité. Autres articles reliés : http://www.c-s-p.org/flyers/9781847186034-sample.pdf [résumé des contributions en anglais] DE FEDERICO, Ainhoa Amitiés européennes Informations sociales, n° 147, 2008, p. 120-127 Les échanges Erasmus ont pour but de favoriser l’entente entre les peuples de l’Europe et le sentiment d’appartenance à celle-ci. Les étudiants qui y participent ont fréquemment l’occasion de créer des relations d’amitié transnationales abondantes, permettant des apprentissages interculturels. Les amitiés avec les étudiants du pays d’accueil sont rares au début mais se développent avec le temps. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Sociabilité, Echanges interculturels Lien : www.cairn.info/revue-informations-sociales-2008-3-page-120.htm DERVIN Fred , SUOMELA-SALMI Eija Intercultural Communication and Education: Finnish Perspectives = Communication et éducation interculturelles : perspectives finlandaises vol. 18, Berne : Petra Lang, 2006, 229 p., bibliogr. Cet ouvrage rassemble les contributions des auteurs ayant participé la conférence organisée en Finlande sur le thème de la mobilité académique. Les thématiques traitées sont les suivantes : l’organisation de la mobilité, les obstacles rencontrés par les candidats à la mobilité, l’intégration des étudiants en situation d’échange, le développement des programmes d’études, la mobilité virtuelle, l’apprentissage et l’enseignement des langues, la prise de conscience interculturelle, le développement des compétences, la perception du système de mobilité académique et ses impacts sur la mobilité effective. L’intérêt du travail réalisé durant la conférence Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 36 réside notamment dans le fait qu’il ne concentre pas uniquement des perspectives d’étudiants internationaux et en situation d’échange mais aussi ceux d’autres corps : enseignants, chercheurs, etc. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Finlande, France, UE, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Obstacles, profil des étudiants, analyse, linguistique, hypermobilité, échanges interculturels, sociabilité, intégration, Communauté, altérité, identité, adulte Lien : http://www.hum.utu.fi/oppiaineet/ranskankieli/tutkimus/julkaisut/academicmobTurku.pdf Principaux apports du document : Impacts de la mobilité estudiantine Dans la première section de l’ouvrage, Sandrine Billaud présente les évolutions qui caractérisent la mobilité des étudiants, tâche de mettre à jour les principaux obstacles à la mobilité étudiante en France (logement, organisation des universités, démarches administratives), et propose à ce sujet quelques pistes d’amélioration. Dominique Ulma se penche sur la mobilité académique au sein des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM), sur l’enthousiasme des stagiaires vis-à-vis de la mobilité, et sur les bénéfices qu’apporte la mobilité Erasmus à ce type précis d’étudiant. Magali Hardoin s’interroge sur les potentialités éducationnelles de la mobilité des enseignants stagiaires, et tâche de définir l’impact de celle-ci sur la construction de leur profil professionnel. Trois articles, réalisés à bases d’observations faites dans l’enseignement supérieur espagnol, traitent de la portée qu’a le programme de triple formation en langues européennes appliquées pour les étudiants en mobilité (Marián MorónMartín) ; des conséquences de la présence d’étudiants étrangers dans les classes de traduction (Dimitra Tsokaktsidu) ; des réalités (Soriano Barabino). Le dernier article de la section, issu d’une étude sur la situation dans les institutions japonaises, fait état de la situation des programmes de doubles diplômes existant entre des établissements japonais et étrangers, et tente de voir quel est l’impact exact de tels programmes pour les institutions japonaises (Mihoko Teshigawara, Riichi Murakami and Yoneo Yano). Relation entre apprentissage et enseignement des langues et mobilité académique Dans un premier article, Martine Eisenbeis s’intéresse à des modules multimédia réalisés à base du film « L’auberge espagnole », de Cédric Klapish (2001), et destinés aux étudiants en mobilité désireux d’apprendre et/ou améliorer leur français par des méthodes moins classiques. Les articles de Jeanine Gerbault et Sabine Ylönen s’appuient sur les résultats du projet européen (Euromobil) visant à accompagner la mobilité étudiante par la création d’un programme multimédia de formation linguistique et culturelle pour les étudiants en situation de mobilité. L’article de Pascal Schaller s’intéresse aux différents types d’activités que les étudiants en séjour à l’étranger expérimentent dans le cadre de leur formation en langue. Enfin, la section s’achève avec une contribution de Patricia Kohler Bally, consacrée à un programme bilingue coordonné par l’Université de Fribourg (Suisse). Pistes de réflexion destinées à améliorer la mobilité académique des étudiants et des enseignants Les questions abordées sont celles de l’égalité face à la mobilité étudiante, de la préparation nécessitée par celle- ci, et de la prise de conscience interculturelle. Javier Mato et Bego�a Cueto se sont intéressés aux mesures mises en œuvre par l’Université d’Oviedo (Espagne), pour favoriser le départ de ses étudiants à l’étranger. Vient ensuite un article de Marián Morón, Guadalupe Soriano et Dorothy Kelly consacré à un projet européen, Temcu, destiné à promouvoir la création de modules de formation pour enseignants accueillant dans leurs classes des élèves internationaux et/ou en situation d’échange. Les deux derniers articles de cette section sont relatifs aux questions posées par l’interculturalité (Liudmila Kirpitchenko, sur l’intégration des enseignants chercheurs en mobilité) et sur l’apport des expériences formelles et informelles sur le développement des compétences interculturelles (Guinou Eleni) et de l’intégration sur un campus espagnol d’étudiants américains en situation d’échange (Guadalupe) MERCER Jenny Experiencing ERASMUS: reflections on integrating polish psychology students onto a year of a degree in the UK Psychology Teaching Review, vol. 17, n° 13, 2011, p. 13-22 Bien que beaucoup de recherches existent sur les expériences des étudiants internationaux, peu d'attention a été accordée aux disciplines suivies par les étudiants. Cet article se fonde sur des travaux actuellement en cours auprès d’étudiants ERASMUS de Pologne qui sont en dernière année d’un cursus de psychologie au RoyaumeUni. Les observations portent sur la compatibilité relative des études de psychologie entre la Pologne et la Grande-Bretagne, en considérant la structure du cursus, les curricula et les modes d'évaluation. Les résultats Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 37 révèlent l’existence de contrastes au niveau pédagogique et épistémologique entre les deux systèmes, qui représentent un défi pour les étudiants. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Pologne , Royaume-Uni, Etudes, Mobilité, Enseignement supérieur Lien : http://eric.ed.gov/PDFS/EJ932185.pdf Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ932185 DERVIN Fred Métamorphoses identitaires en situation de mobilité Turku : Painosalama Oy, 2008, 284 p. Cette étude interroge les concepts d’identité et de communication interculturelle à partir du contexte de la mobilité estudiantine européenne. Fondée sur un corpus d’entretiens avec des étudiants Erasmus français en Finlande, l’étude propose de croiser les théories postmodernes de l’identité, l’herméneutique interculturelle et l’analyse du discours pour examiner les constructions du soi et de l’Autre opérées par les étudiants lorsqu’ils parlent de leurs expériences. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Finlande, UE, France, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Analyse, Linguistique, Hypermobilité, Echanges interculturels, Sociabilité, Intégration, Communauté, Altérité, Identité, Adulte Lien : http://www.doria.fi/bitstream/handle/10024/36411/B307.pdf?sequence=1 Méthodologie : L’analyse s’appuie sur un corpus d’entretiens, de type semi-directif, qui ont été recueillis et organisés par Fred Dervin en 2005 auprès de 28 étudiants français Erasmus basés à Turku (Finlande). Ces entretiens d’une durée de 30 minutes environ ont été précédés d’un questionnaire préliminaire qui a permis d’identifier les variables. L’auteur propose une analyse lexicométrique, fondée notamment sur l’analyse des pronoms. Principaux apports du document : Construction des identités dans le contexte de la mobilité La présente étude analyse, à partir d’un corpus d’entretiens réalisés avec étudiants en mobilité, la construction des « stratégies identitaires » et le rapport à l’autre dans ce contexte spécifique de la mobilité en interrogeant la manière dont ces identités plurielles s’expriment lors de ces entretiens. L’étudiant Erasmus contemporain est devenu l’incarnation emblématique d’une génération caractérisé par une « hypermobilit ». L’auteur de l’ouvrage souligne que l’analyse de la mobilité est une histoire récente alors que la mobilité étudiante et académique est bien documentée depuis le Moyen-Âge. Dans un contexte de mobilité croissante et des réformes en cours en Europe (programme Erasmus, Processus de Bologne), la littérature dédiée à l’analyse se développe mais elle n’a pas donné lieu à un champ universitaire structuré. Les analyses quantitatives (liées à l’exploitation des statistiques sur la mobilité) et descriptives dominent la littérature existante. L’auteur propose une approche qualitative qui vise à apporter une vision complémentaire aux analyses portant sur la construction des identités. L’auteur souligne également le relatif cloisonnement des études centrées sur des problématiques nationales et sur des corpus de références théoriques fortement marquées par les différences entre les langues (bibliographie francophone, anglophone..). L’auteur propose de recourir à l’analyse du discours et aux théories de l’énonciation pour illustrer, à partir de phénomènes linguistiques et discursifs, les changements dans la constitution des identités. Analyse lexicométrique Il ressort de l’analyse que l’utilisation du pronom on, les alternances pronominales et l’apparition de voix virtuelles dans le discours (ex: je me dis que...) permettent d’identifier les métamorphoses identitaires instables des étudiants (intégration de ‘moi’ solides et liquides, infidélité dans l’identification aux Français et aux ‘tribus’ Erasmus et jeux identitaires).De l’expérience Erasmus L’auteur note que les altérités (les étudiants eux-mêmes, les groupes, les tiers…) permettent aux étudiants d’opérer un retour sur eux-mêmes pour se (re-)définir (donner une image de soi) et dialoguer avec eux-mêmes et ainsi, d’exprimer le paradoxe de « l’unicité » et de la « fragmentation ». Rapports aux autres : les altérités multiformes observées permettent aux étudiants interviewés d’exprimer le faire-ensemble, l’énoncer-ensemble mais également de se positionner par rapport aux groupes. Ainsi les étudiants observent dans leur discours une tendance critique à l’égard du groupe (évaluation, prise de décision) auquel ils disent appartenir et une propension à créer d’autres appartenances (groupes nationaux, colocation, intérêts communs) qui les amènent à s’interroger sur la notion du vivre-ensemble (création de communautés crochets, appartenance à une bulle). Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 38 Bien que la période d’échanges soit unanimement décrite comme intéressante par les étudiants, les résultats soulignent que certaines expériences en Finlande sont liées à des malentendus sur la culture et l’identité, la communication interculturelle, la pratique des langues étrangères et à « l’étrangeté ». L’auteur souligne également que le contexte spécifique des séjours des étudiants Erasmus en Finlande (absence de maîtrise de finnois, cours dispensé en anglais, politique de logement en village universitaire) permet d’expliquer le sentiment de ségrégation ressenti par les étudiants Erasmus. Préparer à la mobilité Une préparation à la mobilité basée sur ces thèmes devrait alors être envisagée, non pas sous la forme de « grammaires des cultures » (« les Finlandais sont... ») mais par le biais de compétences d’analyse des situations de rencontres interculturelles et des métamorphoses solides et liquides afférentes, qui limitent les possibilités de rencontrer l’Autre dans sa diversité. C’est par ce type de formation que la mobilité estudiantine pourrait permettre une véritable formation à la vie postmoderne et à la globalisation. MURPHY-LEJEUNE Elizabeth L'étudiant européen voyageur : un nouvel étranger Paris : Didier, 2003, 231 p. Cet ouvrage destiné aux enseignants, chercheurs et étudiants en sociologie, anthropologie et sciences de l'éducation, propose une analyse détaillée de l'expérience des étudiants européens en séjour d'un an dans une culture autre que la leur. L'auteur s'intéresse ici à la notion d'étranger à travers la figure particulière de l'étudiant européen voyageur. Les entretiens auprès des étudiants mettent en évidence les caractères constitutifs de l'expérience de la mobilité étudiante. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Monde, Mobilité étudiante, Capital de mobilité, Compétences interculturelles, Méthodologie MURPHY-LEJEUNE Elizabeth Le capital de mobilité : genèse d'un étudiant voyageur Mélanges Crapel, 26, Nancy : Université de Nancy, 2001, p. 137-165 Malgré les efforts fournis par l'Union européenne en faveur des programmes d'échanges internationaux, seule une minorité d'étudiants partent à l'étranger. L'auteur s'intéresse aux facteurs qui expliquent cet état de faits. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Monde, Mobilité étudiante, Capital de mobilité, compétences interculturelles, Méthodologie Lien : http://revues.univ-nancy2.fr/melangesCrapel/IMG/pdf/26_murphylejeune.pdf NANAKI Aspasia L’engagement associatif des étudiants en mobilité : un vecteur de développement de compétences transversales collectives Synergies Pays Riverains de la Baltique, n° 7, 2010, p. 105-118 Dans le cadre d’une recherche entreprise dans le nouveau terrain d’intervention sociale et pédagogique d’accompagnement de la mobilité étudiante, nous avons analysé des données recueillies lors d’une observation « participactive » auprès de l’association des étudiants internationaux Autour du Monde à Nantes. La présente contribution tente d’identifier les moments potentiellement pédagogiques des pratiques associatives lors du séjour permettant l’acquisition - souvent inconsciente dans le cadre d’un apprentissage informel - de compétences par les étudiants impliqués. Notre observation a été complétée par de multiples échanges avec des étudiants en mobilité à Nantes, des responsables associatifs à travers la France ainsi que par des rencontres et des entretiens avec des responsables administratifs et des élus de l’université de Nantes, du Crous et des collectivités territoriales. En rendant intelligible l’action associative des étudiants en mobilité à Nantes, l’objectif est de reconnaître et de valoriser les savoirs d’action générés par les étudiants, notamment des compétences transversales collectives générées par le fonctionnement associatif (savoir et vouloir co-agir). Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, France, Echanges interculturels, Mobilité Lien : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Baltique7/nanaki.pdf Autres articles reliés : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Baltique7/nanaki.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 39 PAPATSIBA Vassiliki Des étudiants européens : "Erasmus" et l'aventure de l'altérité Bern : Peter Lang, 2003, 290 p. Cet ouvrage analyse l'expérience étudiante de la mobilité en Europe dans le cadre du programme européen Erasmus, à partir de rapports écrits par les étudiants. L'étude s'intéresse à la notion d'altérité que l'étudiant développe au cours de son séjour, mais aussi à la transformation de l'identité culturelle et à l'évolution personnelle de l'étudiant. L'objet de cet ouvrage est une analyse de l'expérience étudiante de la mobilité en Europe, ceci à travers les rapports remis par les étudiants en fin de séjour auprès du Conseil régional de RhôneAlpes qui les a co-financés. L'étude s'attache à explorer les spécificités de l'appréhension de l'étranger et les modes d'approche et de négociation de l'altérité que l'étudiant développe lors d'un séjour à l'étranger dans le cadre du programme européen Erasmus. Elle pose également la question de la contribution de cette période de mobilité en Europe à la transformation de l'identité culturelle et à l'évolution personnelle de l'étudiant. Interroger les effets sur ces jeunes candidats à la mobilité d'un côtoiement, plus long et plus systématique que le voyage touristique, mais plus temporaire que le changement de résidence, devient une démarche indispensable devant le défi historique de construction d'avenir commun que rencontrent l'Europe et ses populations. Dans une tension entre l'ouverture des frontières aux capitaux, aux hommes, aux idées, et l'affirmation, voire le repli sur les identités nationales, l'étude de ces processus de contacts directs entre ces jeunes Européens mobiles, peut apporter des éléments de réponse au questionnement politique actuel et suggérer les moyens à mettre en place pour accompagner et faciliter les mutations à venir. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, France, Echanges interculturels, Etudes, Méthodologie Méthodologie : Analyse des 80 rapports de fin de séjour (« rapport sur le vécu à l’étranger ») de jeunes dont le séjour Erasmus a été cofinancée par la région Rhône-Alpes et s’est déroulé entre 1995 et 1996. Sur les spécificités de cette source primaire se reporter au chp. 3. La grille d’analyse du corpus propose une cartographie intéressante des effets de la mobilité et une analyse socio-linguistique. Principaux apports du document : L’auteur place la mobilité comme un acte de construction de soi. Elle revient sur la rupture qu’introduit le concept de « mobilité » avec celui de « migration », fondée par le siècle de la Révolution Industrielle sur les inégalités socio-économiques. La mobilité s’adresse à un nouveau public sans annuler toutefois les ressorts précédents. Ce déplacement se présente moins définitif dans sa durée et davantage lié au pays d’origine. La mobilité ne s’apparente plus au déracinement provoqué par les transferts de population mais la mobilité devient un acte d’appropriation d’un espace d’action. L’auteur replace la mobilité dans les théories contemporaines de l’identité et souligne que, dans une société en mouvement, la nouvelle norme est pour l’individu la responsabilité croissante de sa propre réussite et de sa construction. L’individu contemporain se donne comme objectif de se promouvoir lui-même, d’inventer sa propre vie. Etre mobile devient alors une capacité d’orientation active qui doit lui permettre d’affronter des environnements changeants au lieu de les subir. La mobilité ainsi comprise se veut être un mouvement qualifiant. La mobilité, plus qu’un acte de déplacement simplement géographique devient l’une des figures de la biographie élective. Dans toutes ces formes, elle devient une nouvelle expression de la subjectivité, une nouvelle forme d’émergence et de valorisation de soi, en accord avec les représentations contemporaines de l’individualité et la promesse qu’elle recèle d’ouverture et de tolérance socio-culturelle. L’auteur revient ensuite sur l’histoire des formes de la mobilité, sur la place croissante de l’éducation et de la mobilité dans la construction européenne (chp. 1) mais également sur le fait que si cette demande et l’offre de mobilité existent bien, le champ pédagogique de la mobilité étudiante reste à construire tant la mobilité en tant qu’acte éducatif reste méconnu et conceptuellement peu développé. Apprentissages et prises de conscience L’auteur souligne l’apport de la mobilité au niveau des apprentissages disciplinaires, linguistiques et intellectuels, socio-culturels et personnels. A partir d’une analyse du lexique, de l’intensité de leurs usages et d’une typologie des sources, l’auteur propose une grille et une cartographie du séjour Erasmus en approfondissant le poids relatif de chacune des expériences. L’ouvrage analyse les représentations de l’altérité et souligne que le contact culturel est placé sous le signe de la retenue, les étudiants cherchant à identifier les différences et à les restituer. L’auteur interroge dans les rapports des étudiants la manière dont ils restituent les relations établies lors du séjour d’études à l’étranger. Elle décrit la manière dont se construisent les proximités et les complicités (affinités entre étudiants étrangers, création du cocon) mais également la fugacité de ces relations. Elle analyse en outre la question des proximités nationales et souligne les tensions entre l’affirmation de soi au travers de l’expérience de la mobilité et la découverte de l’autre. Autres articles reliés : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfp_05567807_2004_num_149_1_3186 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 40 Impact sur les compétences en langues TAILLEFER Gail Reading for academic purposes: the literacy practices of British, French and Spanish law and economics students as background for study abroad Journal of Research in Reading, vol. 28, n° 4, 11, Malden : Blackwell Publishing, 2005, p. 435-451 Cette étude identifie les origines des problèmes de littératie qui dépendent du contexte culturel chez les étudiants en économie et en droit de Grande-Bretagne, France et Espagne. Les résultats révèlent des profils distincts de littératie universitaire selon les cultures nationales. Les pratiques de compréhension écrite à l’université sont globalement considérées comme plus importantes en Grande-Bretagne qu’en Espagne, tandis que la France présente certaines caractéristiques des approches à la fois britanniques et espagnoles. Une enquête concurrente auprès des étudiants Erasmus sur leurs compétences en compréhension écrite dans une langue étrangère conclut à l’influence des traditions de littératie en langue maternelle. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, France, Royaume-Uni, Compétences linguistiques Lien : http://dx.doi.org/10.1111/j.1467-9817.2005.00283.x Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ723257 CRAWFORD CAMICIOTTOLI Belinda Meeting the Challenges of European Student Mobility: Preparing Italian Erasmus Students for Business Lectures in English English for Specific Purposes, vol. 29, n° 4, 10, Orlando : Elsevier, 2010, p. 268-280 Les étudiants italiens en commerce qui participent aux échanges Erasmus dans des établissements anglosaxons ont souvent des difficultés à comprendre le contenu des cours magistraux. Cet article décrit un cours de préparation avant le départ qui vise à favoriser la compréhension des étudiants. Ce cours utilise les résultats d’une recherche qui se fonde sur un vaste corpus pour identifier les principales caractéristiques des cours de commerce en termes de linguistique, de discours et de discipline. L’enquête réalisée après la mobilité montre que ce cours a été bénéfique aux étudiants. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Italie, Royaume-Uni, Compétences linguistiques, Etudes Lien : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0889490610000025 KEMP Jenny The listening log: motivating autonomous learning ELT Journal, vol. 64, n° 4, Oxford : University Press, 2010, p. 385-395 En s’appuyant sur les étudiants Erasmus et ceux qui font leurs études à l’étranger dans une université britannique, l’article montre que la tenue d’un journal de bord est motivant et incite l’apprenant à réfléchir à ce qu’il vit et à considérer ses différentes expériences comme autant de situations potentielles d’apprentissage. Grâce à l'écriture d’un journal, les étudiants développent leurs propres compétences d’apprentissage, y compris l’aptitude à contrôler leurs résultats, à prendre des décisions et à agir. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Compétences linguistiques, Etudes Lien : http://eltj.oxfordjournals.org/content/64/4/385.full.pdf+html Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ898672 POZO VICENTE Cristina, AGUADED GOMEZ José Ignacio Communicative competences and the use of ICT for foreign language learning within the European student exchange programme ERASMUS European Educational Research Journal, vol. 10, n° 1, Oxford : Symposium Journals, 2011, p. 83-101 Cet article présente les résultats d'une analyse essentiellement statistique et comparative sur les compétences communicatives et l'utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) d’étudiants allemands effectuant un programme d’échanges et ayant l’espagnol pour langue étrangère. Les résultats dans leur ensemble confirment qu’un séjour de six mois dans un pays étranger augmente l'utilisation des TIC et améliore largement les compétences linguistiques, qui peuvent également être considérées comme des compétences communicatives en espagnol pour des personnes de langue maternelle allemande. Langue : Anglais Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 41 Mots clés : Mobilité Erasmus, Allemagne, Compétences linguistiques, Etudes Lien : http://www.wwwords.co.uk/rss/abstract.asp?j=eerj&aid=4501&doi=1 Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ918211 SERRANO Raquel, LANES Angels, TRAGANT Elsa Analyzing the effect of context of second language learning: domestic intensive and semi-intensive courses vs study abroad in Europe System: An International Journal of Educational Technology and Applied Linguistics, vol. 39, n° 2, Orlando : Elsevier, 2011, p. 133-143 L’étude examine les compétences en langue seconde à l’écrit et à l’oral de trois groupes d'étudiants hispanophones qui ont été exposés à l'anglais dans des contextes différents. Un groupe d'apprenants est constitué d’étudiants Erasmus au Royaume-Uni et les deux autres suivent un cours intensif ou semi-intensif en Espagne. L’analyse statistique révèle que, pour un même temps d’exposition à la langue étrangère, les étudiants qui se sont rendus au Royaume-Uni sont plus à l’aise pour s’exprimer que les autres et maîtrisent un lexique plus complexe. Néanmoins les résultats à l’écrit et à l’oral entre les groupes sont similaires. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Espagne, Compétences linguistiques, Méthodologie Lien : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0346251X11000546 NANAKI Aspasia Pratiques associatives des étudiants en mobilité : un vecteur de développement de compétences communicatives langagières et générales [thèse de doctorat]. Nantes : Université de Nantes, 2009, 2 vol. (297 p., non paginé) La recherche entreprise s’inscrit dans le nouveau terrain d’intervention sociale et pédagogique d’accompagnement de la mobilité étudiante. Par l’analyse des données recueillies lors d’une observation « participactive » auprès de l’association des étudiants internationaux Autour du Monde à Nantes, l'auteur examine, dans un premier temps, comment une action associative peut apporter des éléments de réponse aux carences institutionnelles en matière de socialisation et de participation active des étudiants en mobilité dans la société d’accueil. Dans un deuxième temps, elle identifie les moments potentiellement pédagogiques des pratiques associatives lors du séjour permettant l’acquisition - souvent inconsciente dans le cadre d’un apprentissage informel - de compétences par les étudiants impliqués : compétences communicatives langagières et compétences générales (savoirs et savoir-faire socioculturels et interculturels empiriques et compétences de troisième dimension, compétences transverses collectives générées par le fonctionnement associatif). L’observation a été complétée par de multiples échanges avec des étudiants en mobilité à Nantes, des responsables associatifs à travers la France, ainsi que par des rencontres et des entretiens avec des décideurs politiques et des responsables administratifs institutionnels. En rendant intelligible l’action associative des étudiants en mobilité à Nantes, l’objectif est de reconnaître et de valoriser les savoirs d’action générés par les étudiants, afin de trouver des articulations possibles entre la formation expérientielle au sein d’un espace associatif et des parcours formels à mettre en place dans un cadre institutionnel. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, France, Echanges interculturels, Mobilité, Méthodologie Autres articles reliés : http://www.sudoc.fr/140782478 ROBERT Jean-Michel coord. Le public ERASMUS : stratégies d'enseignement et d'appropriation de la langue du pays d'accueil Etudes de linguistique appliquée, n° 162, Paris : Didier Erudition, 2011, p. 135-233, bibliogr. Ce numéro est consacré à l’apprentissage/enseignement de la langue du pays d’accueil et aux stratégies d’enseignement des professeurs et d’appropriation de la part des étudiants Erasmus. Les différentes contributions s’intéressent à l’influence de la mobilité étudiante sur le développement de la conscience métalinguistique des étudiants, à l’enseignement des marqueurs discursifs, à l’existence d’un code Erasmus à usage interne, à une didactique autour de l’écriture des lieux, à l’impact de la culture scolaire et de ses représentations chez des étudiants français et italiens, enfin à une expérience d’application de la didactique de l’intercompréhension auprès d’un public Erasmus au Portugal. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, France, Italie, Portugal, Langues, Enseignement supérieur, Mobilité, Intercompréhension Lien :http://dialnet.unirioja.es/servlet/listaarticulos?tipo_busqueda=ANUALIDAD&revista_busqueda=556&clav e_busqueda=2011 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 42 Employabilité ALLEN Jim et VAN DE VELDE Rolf The Flexible Professional in the Knowledge Society: General Results of the REFLEX Project Maastricht : Research Centre for Education and the Labour Market (Maastricht University), 2007, 286 p., graph., biblio., stat. Le but de ce projet est d’analyser la manière dont évoluent à l’heure actuelle les rapports entre l’enseignement supérieur et le marché du travail en Europe. L’évolution vers une société de la connaissance place l’individu devant des défis qui rendent l’acquisition d’une formation supérieure de plus en plus nécessaire. On attend des diplômés de l’enseignement supérieur qu’ils possèdent un haut niveau de qualification, mais aussi qu’ils fassent preuve de flexibilité, qu’ils soient capables de s’adapter mais également être prêts à relever des défis pour lesquels ils n’ont pas été directement formés. Une période de formation ou un stage à l’étranger contribuent à développer ces nouvelles compétences. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Union Européenne, Insertion professionnelle, Reconnaissance, Stages, Employabilité, Méthodologie, Flexibilité, Compétences Lien : http://www.fdewb.unimaas.nl/roa/reflex/documents%20public/publications/reflex_book_eu.pdf Méthodologie : Le projet REFLEX a été conduit par un consortium d’équipes de recherche de seize pays (quinze pays européens et le Japon), piloté par le Centre de recherche sur l’éducation et le marché du travail (Research Centre for Education and the Labour Market) de l’Université de Maastricht, financé en partie par l’Union européenne dans le cadre du 6 ème PCRD (Programme cadre de recherche et développement) L’enquête auprès des diplômés de l’enseignement supérieur est une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif d’environ 30.000 diplômés de l’enseignement supérieur cinq ans après la fin de leurs études. Principaux apports du document : Insertion professionnelle des étudiants Comme le pointe la note du CEREQ (la valorisation des compétences des diplômés), les informations recueillies auprès des jeunes interrogés invitent à faire plusieurs constats positifs. Tout d’abord sur le plan de l’insertion professionnelle. En majorité, ces diplômés ont un accès rapide et durable à l’emploi. Les deux tiers n’ont pas connu de périodes de chômage depuis leur sortie de formation. Cinq ans après la fin des études, seuls 4 % sont au chômage. Ensuite, les trois quarts des diplômés des quinze pays européens exercent des fonctions de directeurs ou de « professionnels », 19 % occupent des professions intermédiaires et 7 % sont des employés ou des ouvriers qualifiés. Enfin, les jeunes diplômés soulignent l’existence d’un lien fort entre le contenu de la formation suivie et la qualité de l’emploi occupé. En outre, leurs compétences sont reconnues, et ils estiment jouer un rôle dans l’introduction des innovations au sein de leur entreprise. Cependant, l’enquête montre aussi de fortes disparités entre les pays, qu’il s’agisse des modalités d’entrée dans la vie active, de la qualité de l’emploi occupé, de la perception des diplômés sur leur enseignement, ou de la place des femmes sur les marchés du travail. La France se distingue ainsi par un accès moins rapide à un premier emploi et par un pourcentage de chômage qui peut atteindre 9 % un an après leur diplôme. Mobilité et insertion professionnelle Le choix d'un établissement d'enseignement supérieur et du pays de travail est resté une affaire nationale pour la cohorte des diplômés de l’enseignement supérieur en Europe autour de 2000. Seuls 4 % des étudiants ont obtenu un diplôme à l’étranger et 3 % travaillaient, cinq ans après l'obtention du diplôme, dans un pays différent de celui de l’établissement d'enseignement supérieur dans lesquels ils ont obtenu leur diplôme. Mais l'internationalisation des compétences et des exigences de l'emploi se sont accrues : un quart des diplômés européens indiquent qu’ils ont fait un séjour à l’étranger (qu’ils s’agissent d’études, de stage ou d’emploi. Une plus grande proportion des diplômés dit réaliser des tâches, où une très bonne maîtrise des langues étrangères est nécessaire. Les compétences attendues sur l’actuel marché du travail correspondent aux compétences que les diplômés mobiles ont pu acquérir à l’étranger. Les informations fournies par l'étude REFLEX et d’autres études suggèrent que les personnes possédant une expérience internationale avant l'obtention de leur diplôme ou peu après sont clairement plus susceptibles d'être internationalement mobiles et d’occuper des fonctions dans leur pays qui requièrent des compétences internationales. Cela confirme une relation «horizontale» forte entre les expériences à l’étranger (étude et stage) et le fait de travailler à l’étranger ou dans un contexte international.Les liens verticaux entre l'expérience internationale et la réussite d’une carrière (type de poste, rémunérations) sont plus difficiles à montrer car s’il existe bien une corrélation entre l’expérience à l’étranger, l’occupation d’un poste fortement internationalisé et une rémunération plus élevée, Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 43 plusieurs biais existent qui invitent à nuancer les relations de causalité systématique. En effet les postes occupés sont souvent liées au management, à la vente ou à la finance, postes souvent mieux rémunérés. Mobilité Les étudiants français sont plus mobiles que la moyenne des étudiants européens : 36 % des diplômés français interrogés déclarent avoir séjourné à l’étranger lors de leurs études, se situant au même niveau que les Allemands et les Autrichiens. Un tiers déclare avoir réalisé un séjour à l’étranger (mobilité d’étude) et 9 % de s’y être rendu pour un stage ; la moyenne européenne étant respectivement de 20 % et 7 %. Mais cet écart se réduit car les diplômés de l’enseignement supérieur qui ont travaillé à l’étranger dans les cinq années qui suivent leur diplôme se situent dans la moyenne européenne (5 % ont travaillé plus d’un an à l’étranger dans les 5 ans qui ont suivi leur diplôme). Autres articles reliés : « La valorisation des compétences des diplômés de l’enseignement supérieur en Europe », Céreq - Bref, 3 n° 257 octobre 2008 http://www.cereq.fr/pdf/b257.pdf BRACHT Oliver , ENGEL Constanze , JANSON Kerstin , et al. The professional value of ERASMUS mobility: final report Cassel : University of Kassel, International Centre for Higher Education Research, 2006, 291 p. Le projet VALERA (Valeur professionnelle de la mobilité ERASMUS) est une évaluation externe de l’impact de la mobilité Erasmus sur l’accès à l’emploi et le déroulement de la carrière des étudiants ainsi que sur le déroulement de la carrière des personnels enseignants. Il analyse l’impact de la mobilité intervenue dans le cadre du sous-programme Erasmus de Socrates sur la carrière des étudiants et des enseignants mobiles. L’évaluation avait un triple objectif : la mesure de l’impact en termes de valeur professionnelle de la mobilité des étudiants et des enseignants, l’identification des éléments menant aux résultats souhaités et l’analyse des résultats globaux en termes d’importance, d’efficacité et de durabilité du sous-programme ERASMUS dans le secteur de l’enseignement supérieur. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Insertion professionnelle, Comparaison, Cohorte, Méthodologie Lien : http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/evalcareer.pdf Principaux apports du document : Transition des études vers l’emploi Les étudiants Erasmus prolongent davantage leurs études supérieures que les étudiants non mobiles. Cela concerne deux anciens étudiants Erasmus sur cinq (2000/2001) mais deux fois plus que les étudiants européens en général. Les anciens étudiants Erasmus ont commencé un peu plus tard à chercher un emploi que les générations précédentes mais la durée moyenne de leur recherche (moins de 4 mois) est inférieure à celle des générations précédentes d’étudiants Erasmus interrogées. 54 % des anciens étudiants Erasmus sont d’avis que leur séjour à l’étranger les a aidés à obtenir leur premier emploi (contre 66 % en 1994/95). Recrutement Les anciens étudiants ainsi que les employeurs interrogés ont souligné que l’importance des résultats académiques et de la personnalité lors du recrutement. Environ un ancien étudiant sur deux et un employeur sur trois mentionnent l’expérience internationale comme un critère important lors du recrutement. Compétences et activités professionnelles des anciens étudiants Erasmus Cette étude montre que les employeurs considèrent que les compétences des diplômés ayant vécu une expérience internationale sont supérieures à celles des autres diplômés. L’expérience internationale semble renforcer la capacité d’adaptation, l’esprit d’initiative, la capacité de planifier et la confiance en soi. Beaucoup sont d’avis qu’à long terme les étudiants mobiles auront plus de succès dans le déroulement de leurs carrières. Un avancement de carrière moins net 72 % des étudiants Erasmus 2000/01 employés cinq ans après leur période de mobilité pensent que le niveau de leur position et de leur revenu est adapté à leur niveau d’études. Seulement 16 % des anciens étudiants Erasmus, récemment interrogés, considèrent que leurs revenus sont supérieurs à ceux de leurs pairs n’ayant pas étudié à l’étranger. Et 39 % pensent que leur séjour a une influence positive sur le type de tâches qui leur sont dévolues. Cette proportion est nettement inférieure à celle des générations précédentes. Les employeurs interrogés font part d’une vision plus positive. Les anciens Erasmus occupent davantage de postes à l’international L’étude confirme que les étudiants mobiles sont également ceux qui occupent davantage de fonctions à l’étranger ou à des postes nécessitant des contacts réguliers avec des partenaires étrangers. 18 % des étudiants Erasmus de 2000/2001 en poste ont régulièrement travaillé à l’étranger 5 ans après – au moins pour un certain temps – après la fin de leurs études, proportion supérieure aux étudiants non mobiles. Près de la moitié des Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 44 étudiants interrogés récemment ayant un emploi constate que leur organisme employeur a une envergure internationale. La très grande majorité pense que leurs compétences internationales (maîtrise des langues étrangères, connaissances des autres cultures) sont importantes pour effectuer leur travail actuel. Mise en perspective du séjour Erasmus avec les autres expériences de la mobilité Il faut également garder à l’esprit que nombre d’entre eux furent mobiles à l’international avant leurs études, et nombre d’entre eux furent mobiles à l’international au cours de leurs études hors de la période Erasmus. Ils forment sous différents aspects un groupe spécifique. La participation à Erasmus a eu un effet mobilisateur et représente un certain atout en termes de carrière des diplômés, de mobilité et d’activités professionnelles internationales. Différences avec les précédentes enquêtes La comparaison avec les enquêtes précédentes montrent que l’effet positif d’Erasmus sur l’emploi et la situation professionnels ainsi que sur des activités apparemment plus internationales des anciens étudiants Erasmus va progressivement en diminuant par rapport aux étudiants non mobiles. Plus l’internationalisation de l’emploi et du travail se normalise, plus les étudiants acquièrent des compétences internationales, plus la valeur professionnelle ajoutée d’Erasmus s’efface. La valeur professionnelle d’Erasmus pour les anciens étudiants – ainsi que pour les anciens enseignants – originaires d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est est nettement plus élevée que pour les personnes originaires d’Europe de l’Ouest. Par rapport à cette différence entre les groupes de pays, la différence entre les filières semble très faible. ESN : International Exchange Erasmus Student Network Survey 2011 - Exchange, employment and added value Bruxelles : ESN : International Exchange Erasmus Student Network, publication à venir La crise financière et les difficultés qui en résultent pour l'Euro concentrent plus que jamais l’attention sur la mobilité du marché du travail européen. Un degré élevé de flexibilité et de mobilité est le meilleur moyen de surmonter les différences structurelles qui rendent le fonctionnement et l'administration de la zone euro aussi difficile aujourd'hui. L'une des approches les plus prometteuses pour promouvoir la mobilité du travail est d'augmenter la mobilité des étudiants ; les étudiants mobiles d'aujourd'hui seront les actifs mobiles du marché du travail de demain. Cet argument sera développé dans la future édition de l’enquête, qui abordera également l'impact de la mobilité des étudiants sur l'environnement et les relations avec les organisations étudiantes et leur impact sur le bénévolat. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, employabilité, Insertion professionnelle LINDBERG Matti E. Student and early career mobility patterns among highly educated people in Germany, Finland, Italy and the United Kingdom Higher Education, vol. 58, n° 3, New York : Springer, 2009, p. 339-358 Cet article aborde la question de la motivation des étudiants de l'enseignement supérieur à changer de programmes d'études ou d'institutions afin d'améliorer leur propre employabilité durant le processus de transition enseignement supérieur-vie professionnelle. Les données concernent l’année 2000 et quatre pays européens. En Allemagne et en Finlande, on observe un niveau élevé de mobilité des étudiants dans les premiers cycles du supérieur, combiné à un faible niveau de mobilité de carrière dans les premières années qui suivent l'obtention du diplôme. C’est l’inverse qui est constaté au Royaume-Uni. Les étudiants italiens font preuve d’une période de transition prolongée, avec une faible mobilité durant les études et en début de carrière. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Allemagne, Italie, Finlande, Royaume-Uni, Marché du travail, Etudes, Enseignement supérieur, Mobilité Lien : http://www.springerlink.com/content/a51t474311018nq2/abstract/ SCHOMBURG Harald, TEICHLER Ulrich Mobilité internationale des étudiants et débuts de vie active Formation emploi, n° 1033, 2008, p. 41-55, stat., graph. Les enquêtes réalisées quelques années après l’obtention du diplôme et qui analysent a posteriori les parcours scolaires et sociaux des jeunes interrogés montrent une importante mobilité vers l’étranger. Les informations fournies par l’étude REFLEX et d’autres études indiquent que les personnes ayant acquis une expérience internationale avant ou peu après l’obtention de leur diplôme sont beaucoup plus enclines à la mobilité Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 45 internationale et à accepter des emplois qui exigent des compétences internationales dans leur pays d’origine. Cela confirme une forte corrélation entre les études et l’expérience à l’international d’une part et le travail à l’échelle internationale d’autre part. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Insertion, Economie, Mobilité Lien : www.cairn.info/revue-formation-emploi-2008-3-page-41.htm WIERS-JENSSEN Jannecke Does higher education attained abroad lead to international jobs? Journal of Studies in International Education, vol. 12, n° 2été, 2008, p. 101-130 Cet article compare le début de carrière des diplômés qui ont étudié à l'étranger (étudiants mobiles) par rapport aux diplômés qui ont suivi tout leur cursus dans leur pays (étudiants non mobiles). Il cherche à savoir dans quelle mesure les étudiants mobiles obtiennent des emplois avec des missions à l'étranger, par rapport aux étudiants non mobiles. Les résultats montrent que les étudiants mobiles, en particulier ceux qui ont obtenu leur diplôme à l'étranger, recherchent et trouvent plus souvent que les étudiants non mobiles une expérience professionnelle à l'étranger. La grande majorité des étudiants mobiles rentrent chez eux une fois leur diplôme obtenu. Sur le marché du travail national, les étudiants mobiles occupent des emplois comportant davantage de missions internationales que les étudiants non mobiles. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Monde, Danemark, Mobilité, Insertion, Salaire Lien : http://jsi.sagepub.com/content/12/2/101.abstract SAARIKALLIO-TOP Miia ed., WIERS-JENSSEN Jannecke ed. Nordic students abroad: student mobility patterns student support systems and labour market outcomes Kela : The Social Insurance Institution of Finland, 2010, 151 p. Le rapport, fruit d'un partenariat entre le KELA (organisme de sécurité sociale finlandais) et le NIFU-STEP (Institut norvégien d'études en innovation, recherche et éducation), dresse un état des lieux de la mobilité étudiante dans les pays scandinaves. Les situations de la Finlande, de la Norvège, du Danemark, de l'Islande et des Iles Féroé sont successivement examinées, à la lumière des travaux partiels existants et des résultats de l'enquête Nordic Student Abroad. Une attention particulière est portée à la question de la transition vers l'emploi, tant pour les jeunes diplômés ayant opté pour une mobilité d'études que pour ceux qui ont obtenu leur diplôme à l'étranger. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Finlande, Danemark, Norvège, Suède, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Portabilité, Diplôme, Employeurs, Cohorte, Comparaison, Lien : http://helda.helsinki.fi/bitstream/handle/10138/17453/Tutkimuksia110.pdf?sequence=1 Méthodologie : Le rapport présente une analyse de la mobilité entrante et sortante à partir des données statistiques du programme Erasmus mais également par les données collectées sur la base des déclarations de résidence et du suivi des aides de l’Etat néerlandais. Principaux apports du document : Le but de cette étude est d'examiner la mobilité (sortante) des étudiants des pays nordiques en apportant un éclairage sur la valeur professionnelle des études à l'étranger. Grandes caractéristiques de la mobilité nordique Les pays du nord de l’Europe se caractérisent par un fort taux d’étudiants mobiles. Traditionnellement la mobilité étudiante est encouragée dans et entre les pays nordiques et les étudiants continuent de percevoir à l’étranger des aides publiques (portabilité des aides). Les principales destinations des étudiants nordiques sont les pays nordiques, les autres pays européens (en particulier le Royaume-Uni), puis les Etats-Unis. Bien qu'il existe des similitudes entre les étudiants mobiles originaires de différents pays nordiques, on observe de nombreuses disparités. L’étude met en avant des profils convergents des étudiants mobiles dont les parents sont en grande majorité des diplômés de l’enseignement supérieur et ont fait eux-même l’expérience d’un séjour long à l’étranger : cette proportion est deux fois importante que pour les étudiants non-mobiles. En outre plus de la moitié des diplômés nordiques mobiles avaient déjà séjourné plus de 6 mois à l’étranger avant l’obtention de leur diplôme tandis que cette proportion est inférieure à 20 % (Finlande, Norvège). L’étude valide donc l’impact du capital de mobilité sur la mobilité diplômante et de longue durée. Facteurs invoqués par les étudiants pour étudier à l’étranger Selon les étudiants, leur décision d’étudier à l’étranger a été motivée par : l’intérêt d'étudier dans un environnement étranger et de faire l’expérience d’une autre culture ; Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 46 l’amélioration des compétences linguistiques ; les possibilités d'une carrière internationale ; la qualité de l’enseignement à l’étranger. Pour les étudiants islandais et ou féroïens, l'absence de débouchés nationaux compte davantage. Le soutien public aux étudiants est davantage mentionné par les étudiants norvégiens et féroïens que par les autres étudiants. Le financement des études à l’étranger est principalement étatique (bourse et emprunts), même si l'importance relative des subventions et des prêts varie entre les pays. Retours et insertion sur le marché du travail. La proportion d’étudiants mobiles qui retourne dans leur pays d'origine après leurs études à l'étranger varie entre les pays nordiques. La Norvège et l'Islande connaissent les plus forts taux de retour. 42 % des étudiants finlandais qui ont obtenu leur diplôme à l’étranger y résident (contre 5 % chez les étudiants non-mobiles). Les auteurs notent que l’intégration au marché du travail semble être un peu plus difficile pour les étudiants mobiles par rapport aux étudiants non mobiles. Les auteurs l’expliquent notamment par un réseau professionnel moins dense, le manque de connaissance des systèmes éducatifs étrangers chez les employeurs. Mais les étudiants qui ont étudié à l'étranger sont plus susceptibles d'occuper des emplois internationaux, notamment dans des entreprises étrangères implantées dans leur pays d’origine. Ainsi la part des diplômés mobiles qui occupe un poste dans une entreprise étrangère est de 20 % en Finlande ; elle n’est que de 11 % parmi les étudiants non mobiles. A titre de comparaison, elle est de 26 % en Norvège pour les étudiants mobiles et de 16 % pour les étudiants non mobiles. L’étude menée en Norvège met en perspective trois échantillons : les étudiants non mobiles, les étudiants qui ont étudié à l’étranger dans le cadre d’échange (« exchange mobility ») et les étudiants mobiles qui ont obtenu leur diplôme à l’étranger. Pour les étudiants en échange universitaire (comme dans le cadre d'Erasmus par exemple), l’insertion sur le marché du travail est plus aisée. Autres articles reliés : http://www.iu.dk/politiske-rammer/bologna-processen/bolognaeksperter/praesentationer-nordisk-bologna-seminar/Nordic%20Bologna%20Seminar%20Jannecke.pptx JONSSON, Fredrik et ALMERUD Mikaela Employers’ view on studies abroad Stockholm : Svenskt Näringsliv, 2010, 30 p., graph, stat., biblio. L’étude menée en 2010 par l’Agence nationale suédoise et l’organisation patronale suédoise SN, renseigne sur la perception qu’ont les employeurs de la valeur de l’expérience à l’étranger (études ou stages) et sur les compétences associées à cette expérience. Les conclusions montrent que les employeurs envisagent de manière positive cette expérience à l’étranger en raison des compétences, notamment communicatives, qu’elles permettent de développer chez les jeunes diplômés. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Union Européenne, Suède, Finlande, Danemark, EFTLV, Erasmus, Etudes, Mobilité, Stages, Insertion professionnelle, Employeurs, Employabilité, Compétences interculturelles, Compétences linguistiques, Flexibilité Lien : http://www.svensktnaringsliv.se/multimedia/archive/00025/Employers_view_on_st_25182a.pdf Méthodologie : L’étude a été menée par l’Agence Internationella programkontoret (IPK) et l’organisation patronale, Svenskt Näringsliv (SN). L’institut de sondage Novus Opinion a été mandaté par IPK et SN pour mener une enquête en ligne à grande échelle auprès d’entreprises suédoises et d’institutions gouvernementales pour connaître leurs points de vue sur les études à l’étranger. Un travail de corrélation a été mené pour déterminer si les compétences dont est créditée l’expérience à l’étranger correspondent effectivement aux compétences attendues lors des entretiens d’embauche. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif du tissu économique suédois et le taux de retour a été de 21 % (20 % auprès des entreprises privées ; 43 % auprès d’établissements publics). L’étude s’intéresse en priorité aux étudiants qui ont effectué toute leur scolarité à l’étranger. L’analyse de la mobilité Erasmus n’intervient qu’à titre de comparaison. Principaux apports du document : Ce rapport montre que l'expérience internationale (études ou stage) joue un rôle positif pour les employeurs, notamment lors de l’entretien d’embauche. Les entreprises suédoises ne font pas de l’expérience à l’étranger une condition pour l’embauche d’un nouveau collaborateur mais cette expérience est considérée comme un plus lorsqu’il s’agit de départager deux candidats aux profils similaires. Les compétences «internationales», telles que la compétence interculturelle et les compétences linguistiques, ne constituent toutefois pas les compétences recherchées en priorité par les employeurs. Ces derniers recherchent davantage des candidats motivés, responsables ayant de bonnes compétences communicationnelles, qualités et compétences que les employeurs associent davantage aux candidats mobiles Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 47 qu’aux autres candidats. Les études et notamment un stage ou un emploi à l’étranger ont ainsi aux yeux des employeurs une valeur sur le marché du travail que les candidats doivent s’employer à valoriser. Les résultats de l'enquête soulignent la nécessité de renforcer les liens entre les entreprises et les institutions de l’enseignement supérieur. Une politique d’information ciblée permettrait de surmonter les difficultés rencontrées par les étudiants mobiles face à la méconnaissance de la valeur des diplômes étrangers et des suppléments au diplôme. La comparaison des résultats de cette étude avec les études précédemment menées en Finlande, en Norvège et au Danemark montre que la perception des employeurs de la valeur de l’expérience à l’étranger varie sensiblement d’un pays à un autre et qu’il est important de conduire des études nationales, en conservant des problématiques et des questions autorisant la comparaison. La présente étude montre qu’il y a une convergence entre les compétences que les employeurs attendent de leurs employés et celles reconnues aux étudiants mobiles (cf. méthodologie). Les auteurs de l’étude recommandent que les mobilités de stage à l’étranger soient encouragées. Seulement 10 % des étudiants suédois bénéficient d’une telle expérience. Selon eux, le développement de stages améliorerait l’employabilité des étudiants mobiles et renforceraient la crédibilité des établissements de l’enseignement supérieur en favorisant l’insertion professionnelle des étudiants. HEFCE : Higher education funding council for England Attainment in higher education : Erasmus and placement students Bristol : HEFCE: Higher education funding council for England, 2009, 34 p. Ce rapport propose une analyse comparée des différents profils d’étudiants du Royaume-Uni ; les étudiants sont classés en groupe selon qu’ils ont participé ou non à une mobilité à l’étranger ou fait un stage pendant leur scolarité. Il montre que les diplômés britanniques ayant participé au programme Erasmus occupent davantage un emploi à l’étranger que les autres diplômés. La collecte des données au Royaume-Uni permet d’analyser la population par cohorte (mobile/non mobile), de comparer les échantillons, d’identifier depuis les années 2000 le parcours académique ainsi que l’insertion professionnelle de ces étudiants, ce qui constitue des arguments en faveur de la mobilité. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Royaume-Uni, Etudes, Enseignement supérieur, Profil des étudiants, Insertion professionnelle, Cohortes, Stage, Méthodologie Lien : http://www.britishcouncil.org/attainment_in_he_erasmus_and_placements_students.pdf Méthodologie : Analyse d’une cohorte d’étudiants du Royaume-Uni entrée à l’université en 2002 et qui a obtenu leur diplôme en 5 ans au plus à partir des données collectées par l’HESA (Higher Education Statistics Agency) auprès de toutes les institutions d’enseignement supérieur du Royaume-Uni avec l’exception des « further education colleges » (centre de formation continue). D’autres sources statistiques existent pour analyser la mobilité au Royaume-Uni (rapport de l’Université de Kingston). Principaux apports du document : Ce rapport propose une analyse comparée des différents profils d’étudiants du Royaume-Uni ; les étudiants sont classés en groupe selon qu’ils ont participé ou non à une mobilité à l’étranger ou fait un stage. Tendances Si le nombre d’étudiants tend à s’accroître, la part relative des étudiants du Royaume-Uni ayant étudié à l’étranger (qu’ils aient ou non participé au programme Erasmus) demeure stable. On notera que 4 % des étudiants ont étudié à l’étranger : les étudiants Erasmus représentent 2 % de la population étudiante. Les statistiques depuis 2002/03 permettent de distinguer les étudiants Erasmus des autres étudiants à l’étranger. Les étudiants Erasmus demeurent moins longtemps à l’étranger que les autres étudiants mobiles : 55 % des étudiants Erasmus étudient un an à l’étranger contre 96 % pour ceux qui étudient à l’étranger en dehors du programme Erasmus. 86 % de tous les étudiants (dans et hors Erasmus) partent pendant la troisième année de leur diplôme. 46 % des étudiants Erasmus étudient les langues étrangères : cette proportion est plus élevée parmi les étudiants qui étudient à l’étranger en dehors du programme Erasmus. 16 % étudient l’économie (« business »), 13 % les humanités (lettres et sciences humaines), 6 % les sciences, 3% les sciences de l’ingénieur, 2 % les arts. On notera également que tous les établissements de l’enseignement supérieur n’envoient pas leurs étudiants étudier à l’étranger et qu’un seul établissement dans tout le Royaume-Uni envoie 20 % d’une promotion étudier à l’étranger (dans et hors Erasmus), ce qui montre que l’on est loin des objectifs d’un étudiant sur 5 en mobilité. Profil des étudiants Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 48 Les étudiants qui participent au programme Erasmus viennent d’établissements avec de meilleurs résultats que la moyenne nationale (76 % contre 52 %). Les étudiants Erasmus viennent également de milieux socioéconomiques plus favorisés (82 % des parents contre 74 % en moyenne sont issus des catégories aisées NS-NEC 1-3). Seul 3 % des étudiants Erasmus présentent un handicap Erasmus alors qu’ils représentent 6 % de la population étudiante. On notera que parmi les étudiants Erasmus, que 12 % n’habitaient pas au Royaume-Uni en 2003-04 (soit 3 points de plus que la moyenne nationale). Devenir des étudiants Erasmus Les étudiants qui ont participé au programme Erasmus poursuivent davantage leur étude que la moyenne des étudiants. Parmi les diplômés actifs ayant participé au programme Erasmus, 15 % d’entre eux travaillent à l’étranger (dont les deux tiers en Europe), un pourcentage cinq fois supérieur à la moyenne des étudiants du Royaume-Uni (3 %), un chiffre même légèrement supérieur à ceux qui ont fait un autre type de séjour d’études à l’étranger (13 % dont la moitié travaille en dehors d’Europe). L’étude note que ces données tendent toutefois à sous-estimer le nombre d’étudiants travaillant à l’étranger 6 mois après l’enquête en raison du taux élevé de non-réponse et de la difficulté de suivre les diplômés à l’étranger. PAREY Mathias, WALDINGER Fabian Studying abroad and the effect on international labor market mobility: evidence from the Introduction of ERASMUS Discussion Paper Series, IZA Working paper n° 3430, avril, Bonn : Institute for the Study of Labor (IZA), 2008, 41 p., stat., graph. L’article s’intéresse à l’impact des études à l'étranger sur la future mobilité professionnelle internationale des diplômés universitaires, en utilisant comme source le programme européen d'échange étudiants Erasmus. A partir d’une modélisation mathématique, les résultats montrent que les études à l'étranger augmentent la probabilité de travailler dans un pays étranger d'environ 15 à 20 points de pourcentage, suggérant que les périodes d’études à l'étranger constituent un important canal pour la migration ultérieure. Les études à l'étranger ont un impact plus important chez les étudiants ayant des contraintes financières. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Insertion professionnelle, Etudes, Mobilité, Méthodologie, Modélisation Lien : http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1136235 PERRET Cathy Une expérience professionnelle à l’étranger est-elle payante en début de carrière pour les diplômés de l’enseignement supérieur ? Revue européenne des migrations internationales, n°24, p. 209-224 Cet article vise ainsi à mieux comprendre les départs temporaires à l’étranger des diplômés de l’enseignement supérieur en début de carrière lorsqu’ils sont associés à une prise d’emploi. Il se décompose en quatre parties. La première et la deuxième présentent respectivement des informations sur ces migrations temporaires et sur les emplois occupés par les jeunes français à l’étranger. La troisième explore les déterminants de cette migration à l’étranger en examinant les caractéristiques scolaires et sociales des partants et non partants. Enfin, la quatrième partie apporte des éléments de réponse à la question « une expatriation professionnelle temporaire est-elle toujours synonyme de conditions d’emploi plus favorables qu’en France ? ». Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Insertition professionnelle, Compétences, Carrière Lien : http://remi.revues.org/4849 Agence Europe Education Formation France Mobilité internationale : la lettre et l'esprit Bordeaux : Agence 2e2f, 2010, 56 p. Le livret du congrès "Mobilité internationale : la lettre et l'esprit " propose un résumé des contributions des intervenants au colloque. Elles reflètent la diversité des partenaires français et européens de la mobilité transnationale, les usagers, les porteurs de projets, les membres de la communauté éducative et apportent un éclairage français et européen sur les expériences de mobilité internationale et leur impact. Langue : Français Mots clés : , France, UE, Mobilité, Insertion professionnelle Lien : www.europe-education-formation.fr/docs/livretcongres_web.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 49 Europe and projects/Contay/France Etude d'impact : les nouvelles mobilités du programme ERASMUS en France (stages en entreprise et mobilité de formation) (IMERA) Contay : Europe and projects, 2009, 171 p. Au premier semestre 2009, une étude d'impact a été mandatée par l'Agence nationale française (Agence 2 e2f) avec pour objectif d'évaluer si les nouveaux types de mobilités introduits dans le programme Erasmus (mobilité de stage en entreprise pour les étudiants et mobilité de formation pour le personnel) ont eu un impact sur la qualité de la relation entre universités et entreprises. Cette étude est intervenue après une année d'expérimentation de ces nouvelles mobilités. Tous les répondants à l’enquête s'accordent à dire que des structures d'interface chargées d'organiser et de suivre l'organisation des mobilités transnationales (stages ou mobilités de formation) en amélioreraient l'impact et la qualité. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Erasmus , Bonnes pratiques, Stage, Insertion professionnelle, Entreprises, Méthodologie Lien : http://www.europe-education-formation.fr/docs/20110927_etude-IMERA.pdf Méthodologie : L’étude s’appuie sur l’analyse d’un questionnaire envoyé à tous les protagonistes de ces mobilités : structures étrangères d’accueil d’étudiants ou de personnels, établissements d’enseignement supérieur français (établissements de départ des étudiants ou des personnels), étudiants et personnels ayant participé à une des mobilités visées par l’étude. Les auteurs de l’étude ont également organisé des entretiens avec les responsables de structures ayant mis en place de bonnes pratiques, intéressantes à valoriser et à disséminer. Principaux apports du document : Profil des sondés et stages réalisés dans le cadre de la mobilité Erasmus 75% des étudiants sondés qui ont bénéficié d’une mobilité stage ERASMUS étaient inscrits dans des universités ou des écoles d’ingénieurs. Plus de 70% des stages ont été réalisés en entreprise (dont 40% sont des PME et 30% des grandes entreprises de plus de 500 salariés) ; 11% seulement ont fait leur stage en laboratoires ou centres de recherche. Modalités de recherche du stage Un tiers des stagiaires ont leur stage par l’intermédiaire de leur établissement (base de données des structures d’accueil, contact avec les « anciens ») et un autre tiers par relations. Pour 89% des stages, leur contenu avait été défini au préalable et pour 89,5% des répondants le contenu a été fidèlement respecté au cours du stage. Il est clairement établi, au vu des résultats collectés, que la définition préalable du contenu du stage améliore l’impact de cette expérience pour l’étudiant. Les auteurs constatent que la moitié des stages n’est pas indemnisée. Apports de la mobilité Près de 95% des stagiaires jugent leur stage globalement satisfaisant ou très satisfaisant. Les sondés mettent en avant notamment leur intégration dans l’équipe de travail. Près des 60% des sondés jugent leur stage formateur et mettent en avant l’impact positif de leur stage au niveau de leurs compétences linguistiques, de l’acquisition de compétences et de savoir-faire professionnels et de la confiance en eux. Seuls 5 % des étudiants ont conclu que l’expérience ne s’était pas révélée satisfaisante : les raisons invoquées sont extraprofessionnelles ou liées au déroulement du stage. La majorité des étudiants estime que leur stage a été formateur, même si plus de 40% des répondants sont plus nuancés. Il y a donc eu lieu de recommander une meilleure préparation du stage et un partenariat plus ténu entre les établissements et les entreprises d’accueil. 79 % de étudiants sondés estiment que ce stage va influencer leurs choix professionnels : plus leur niveau d’études est élevé et les rapproche de l’insertion professionnelle, plus le stage à l’étranger a tendance à les influencer dans leur choix futurs. 40% aimeraient travailler dans une structure similaire, 50% des répondants pensent travailler dans le même secteur d’activités et 51% se voient revenir travailler dans le pays où ils ont réalisé leur stage. Les structures d’accueil sont fidélisées : 79% d’entre elles accueillaient un étudiant étranger pour la deuxième fois ou plus. Ce dernier chiffre montre l’impact du programme ERASMUS sur la mobilité professionnelle des jeunes et la contribution de ce programme à l’européanisation du marché du travail. Evaluation Les méthodes de suivi des stages apparaissent plus comme des méthodes d’évaluation au retour de l’étudiantet ne favorisent guère le rapprochement de l’établissement et de la structure d’accueil. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 50 Les étudiants estiment que les stages courts (2 semaines à 2 mois) ne sont pas formateurs. Certains stages, notamment au départ des universités, n’ont pas été préparés au sens où leur contenu n’avait pas été défini préalablement. On rencontre très peu ce cas de figure dans les écoles de commerce et d’ingénieurs. La taille de ces derniers établissements peut expliquer une plus grande proximité entre élève, enseignants et structure d’accueil et donc que l’organisation des stages soit plus aisée du point de vue d’un établissement de taille modeste que de celui d’une université de plusieurs milliers d’étudiants. Les stages en chambres de commerce et dans les collectivités sont jugés peu formateurs et ce sont les associations à but non lucratif qui offrent les stages les plus formateurs aux dires des étudiants. En qui concerne l’impact des stages sur les établissements, les réponses des étudiants à cette question sont en cohérence avec les réponses des établissements ; en ce qui concerne l’impact du stage sur eux-mêmes, l’aspect linguistique prédomine encore. Les sondés estiment que les entreprises complètent la formation théorique des étudiants (41% des répondants ont cité cette proposition). Réponses des établissements Les établissements participant à l’enquête IMERA sont majoritairement des écoles d’ingénieurs (8/28), des universités (6/28) et des écoles de commerce (6/28). Plus de la moitié des établissements comptent moins de 1.000 inscrits et 11 sur 28 organisent des mobilités de formation de leurs personnels en plus des stages de leurs étudiants à l’étranger. 22 établissements sur 28 gèrent leurs stages directement (sans passer par un consortium) alors que, selon la moitié de ceux qui sont en consortium, des structures d’interface ayant pour mission d’organiser la mobilité des étudiants et des personnels en amélioreraient grandement l’impact. Les établissements interrogés considèrent tous que la mobilité des étudiants leur est bénéfique ; elle contribue en effet à améliorer leurs compétences et leur comportement en milieu professionnel. Les établissements sont plus réservés sur l’allongement de la durée du stage et l’amélioration de la relation entre établissements et entreprises : seuls 3 établissements sur 28 indiquent que les stages débouchent sur des partenariats ou sur d’autres stages étudiants. Pour améliorer l’impact des stages, il serait souhaitable de : confier l’organisation de la mobilité des étudiants (tout comme celle des personnels) à des structures d’interface entre Université et Entreprise ; valoriser les réseaux et les projets initiés au cours de ces stages et améliorer le suivi de ces mobilités. Selon les établissements, l’impact pour les entreprises pourrait être amélioré : en analysant leurs besoins de compétences ; en confiant l‘organisation de la mobilité à des structures d’interface fonctionnant en réseau ; en mettant les formations en adéquation avec les attentes des entreprises ; en assurant une valorisation des réseaux et des projets initiés sur place par les étudiants et les personnels en mobilité. La mobilité du personnel est jugée bénéfique par les établissements interrogés pour les échanges de pratiques qu’elle permet, pour améliorer les capacités de travail, pour les liens tissés sur place par les personnels ; elle permet en outre d’assurer la promotion de l’établissement à l‘étranger. Les difficultés rencontrées sont principalement dues à un manque de compétences linguistiques. Elle débouche peu sur des partenariats, selon les responsables de relations internationales et si tel est le cas, sur d’autres stages d’étudiants ou de personnels, éventuellement sur la mise en place de cursus en commun avec l’établissement d’accueil. Identification des bonnes pratiques L’étude IMERA propose également un récapitulatif des bonnes pratiques identifiées dans les chartes Erasmus rendues par les établissements à l’Agence 2e2f et des réponses au questionnaire électronique. PAILLET Laure Erasmus : un échange de compétence Informations sociales, vol. 1, n° 129, 2006, p. 133-134. Pour que l’Europe constitue une entité vivante et dynamique, il est important qu’elle soit irriguée par des réseaux d’échanges assurant la communication entre les États qui la composent. Le programme Erasmus répond à un tel objectif. Il concerne les étudiants diplômés et les professeurs de l’enseignement supérieur, tous ceux dont les compétences de haut niveau répondent aux exigences toujours accrues en termes de développement et du fait de l’obsolescence rapide des connaissances. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Réseau, Enseignement supérieur Lien : www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-1-page-133.htm Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 51 VOSSENSTEYN Hans, BEERKENS Maarja , CREMONINI Leon , et al. Améliorer la participation au programme Erasmus Bruxelles : Parlement européen, 2010, 148 p., graph., bibliogr. Cette étude examine les contraintes financières et autres obstacles que les étudiants européens doivent affronter pour participer au programme Erasmus. Les principaux obstacles varient de manière significative d'un pays à l'autre, à l'exception des questions financières qui constituent une préoccupation importante pour les étudiants, où qu'ils se trouvent. La participation au programme Erasmus est liée au milieu socio-économique dont sont issus les étudiants, et elle est surtout influencée par des préférences individuelles et des considérations de coûts-bénéfices, plutôt que par des questions liées à l'accessibilité financière. Parmi les autres obstacles figurent des problèmes liés à la reconnaissance des crédits obtenus au cours des études ainsi qu'à des compétences linguistiques insuffisantes et à des engagements personnels déjà existants. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Union Européenne, ECTS, obstacles, profil, inégalités économiques, inégalités sociales Lien : http://www.europarl.europa.eu/committees/en/studiesdownload.html?languageDocument=FR&file=37088 Méthodologie : L'analyse repose sur trois sources d'information : la recherche documentaire, synthèse des informations provenant d'études et de données existantes ; une étude réalisée auprès des étudiants. Les auteurs de l’étude ont mené une enquête parmi des étudiants Erasmus et non Erasmus pour connaître leur motivation et les obstacles qu'ils ont rencontrés pour participer à ce programme. Elle a été conduite dans sept pays représentant la plus grande diversité en termes de perception des obstacles financiers (élevés/bas) et de niveau de participation Erasmus (élevé/bas). L'échantillon final comprend 21.145 réponses, dont 8.697 proviennent d'étudiants non Erasmus et 12.448 d'étudiants Erasmus. Les auteurs soulignent qu’il est également intéressant d'examiner la situation des étudiants qui n'ont pas participé à un programme de mobilité et d'avoir une idée des obstacles perçus. des études de cas approfondies ont été menées dans quatre pays ; leur but étant de vérifier les résultats et d'apprendre davantage sur les bonnes pratiques éventuelles. Principaux apports du document : Principales conclusions sur la participation au programme Erasmus Le nombre d'étudiants Erasmus a constamment augmenté depuis la fin des années 1980. Au cours des dernières années, l'augmentation a été particulièrement forte. Le taux de participation au programme est plus faible dans les nouveaux États membres, mais la croissance des effectifs est plus rapide dans ces pays et par conséquent les taux globaux s'équilibrent. Dans certains anciens États membres, la participation au programme a stagné, voire diminué. Les étudiants semblent montrer un intérêt marqué quant à la possibilité d'étudier à l'étranger. Seuls 24 % des étudiants n'ayant pas participé au programme Erasmus ont déclaré ne pas être intéressés par un programme d'études à l'étranger. Les raisons pour lesquelles les étudiants participent à ce programme sont principalement liées au développement personnel : la possibilité de vivre à l'étranger, de rencontrer de nouvelles personnes, d'acquérir des compétences non techniques ("soft skills") mais également d'améliorer leurs compétences linguistiques. Les avantages qu'ils en attendent pour leur future carrière comptent moins que les raisons individuelles, mais ils demeurent un facteur important pour la plupart des étudiants. Les étudiants Erasmus ont tendance à venir de catégories socio-économiques plus élevées que la moyenne des étudiants européens. Dans la plupart des pays, un nombre relativement plus important d'étudiants Erasmus proviennent d'universités académiques traditionnelles plutôt que d'établissements d'enseignement supérieurs professionnels et les étudiants Erasmus sont plus souvent issus de la capitale et des autres grandes villes. Les taux de participation au programme Erasmus sont plus élevés parmi les étudiants en sciences économiques et sociales, les moins élevés se situant parmi les étudiants dans le domaine scientifique. Les étudiants Erasmus tendent à être plus jeunes que la moyenne des étudiants. Obstacle majeur: les contraintes financières Les contraintes financières constituent le facteur limitatif le plus important quant à une participation au programme. 57% des étudiants n'ayant pas participé au programme Erasmus affirment qu'il est trop onéreux d'envisager des études à l'étranger, et 29 % rejettent ce programme après en avoir examiné les modalités car la bourse accordée est insuffisante pour couvrir les frais encourus. Les obstacles perçus ne semblent cependant pas conduire à une diminution du taux de participation au niveau national, ni augmenter la proportion des étudiants issus des familles à revenus plus élevés chez les étudiants Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 52 mobiles. Ce ne sont pas seulement les ressources financières disponibles qui constituent une contrainte pour les étudiants, mais surtout l'équilibre entre les coûts et les avantages escomptés : les étudiants sont prêts à investir dans l'expérience Erasmus dès lors qu'ils s'attendent à en obtenir des avantages directs sur le marché du travail. A mesure que le nombre d'étudiants ayant effectué des études à l'étranger augmente, l'avantage relatif qu'ils peuvent retirer de cette expérience sur le marché du travail diminue. Autres obstacles Quatre séries d'obstacles potentiels supplémentaires peuvent être identifiées : La reconnaissance des crédits est également une préoccupation majeure des étudiants dans presque tous les pays. En moyenne 34 % des étudiants interrogés ont affirmé que les craintes liées à cette reconnaissance ont influencé leur décision de ne pas participer au programme, le taux atteignant 60 % dans certains pays. Dans plusieurs États, cet aspect est renforcé par la crainte que les problèmes liés à la reconnaissance des crédits retarderont l'obtention du diplôme et généreront des coûts supplémentaires dus à l'accumulation de prêts aux étudiants, aux frais de scolarité et/ou aux revenus reportés. Le manque de compétences linguistiques 41 % des étudiants ont déclaré être au moins partiellement découragés par des études à l'étranger en raison de leurs compétences linguistiques limitées. Ce pourcentage varie entre 34 % et 62 % selon les pays. Les relations personnelles et raisons familiales Pour les étudiants n'ayant pas participé au programme Erasmus, les relations personnelles et les raisons familiales qui ont freiné leur mobilité ont constitué un obstacle (très) important pour près de la moitié des étudiants (46 %). Le manque d’informations disponibles Les informations disponibles sur le programme Erasmus demeurent un problème : 53 % des personnes ayant répondu ont indiqué que des informations complémentaires les auraient convaincues d'y participer. À l'inverse, parmi les étudiants ayant participé, seuls 16 % ont déclaré avoir rencontré des problèmes lors de leur séjour en raison d’un manque d’informations. Autres articles reliés : http://www.aef-europe.be/documents/esstudyerasmusfr.pdf [résumé en français] http://www.europarl.europa.eu/committees/en/studiesdownload.html?languageDocument=EN&file=37089 [version anglaise] Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 53 Obstacles ALFRANSEDER Emanuel, FELLINGER Julia, TAIVERE Marge E-Value-ate your exchange: research report of the ESN survey 2010 Bruxelles : Erasmus Student Network (ESN), 2011, 72 p. La partie la plus importante de cette sixième édition de l’étude concerne le financement des études à l'étranger, élément crucial de la mobilité des étudiants. Plus de 90% des étudiants reçoivent une bourse officielle pour étudier en dehors de leur pays. Pour 80% des étudiants, celle-ci couvre moins de 60% de leurs dépenses totales. Pour 30% elle ne couvre même pas le loyer. Le reste des dépenses est le plus souvent couvert grâce aux parents (80%) et à leurs économies personnelles (51%). Le montant de la bourse influence le choix de 25% des étudiants. L’étude explore par ailleurs l’évaluation que font les étudiants internationaux de leur développement personnel ainsi que les différences observées entre l’établissement de rattachement et l’établissement d’accueil. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité, Obstacles, Profil des étudiants, Bourse, Revenu Lien : http://www.esn.org/sites/default/files/esnsurvey2010_final.pdf APSALONE Madara, BORT Tomas, FIEDRICH Stefan et al. PRIME 2009 problems of recognition in making Erasmus Bruxelles : Erasmus Student Network AISBL, 2009, 84 p. L’objectif de la présente étude est d'enquêter sur les pratiques de mobilité dans différentes universités d'Europe, à partir des critères suivants : les informations fournies sur Erasmus et sur les autres échanges, le calcul des crédits et l'utilisation du système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS), la négociation et la signature de l’accord d’apprentissage, la reconnaissance des cours suivis à l'étranger et la validité de l'accord d'apprentissage. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Etudes, Enseignement supérieur, Mobilité, Obstacles Lien : http://www.esn.org/content/prime-research-booklet Autres articles reliés : http://prime.esn.org/content/animafacparution-de-la-2%C3%A8me-%C3%A9dition-deprime-desn-entre-progr%C3%A8s-et-manque-de-communication http://www.prime.esn.org/sites/prime.esn.org/files/PRIME%20Guidebook-1.pdf [Student Guide book] http://www.prime.esn.org/final-report BROWN Lorraine, AKTAS Gurhan Fear of the unknown: a pre-departure qualitative study of Turkish international students British Journal of Guidance & Counselling, vol. 39, n° 4, Philadelphia : Taylor & Francis, 2011, p. 339-355 Ce document présente les résultats de 11 entretiens détaillés avec des étudiants turcs de premier cycle sur le point de passer un semestre dans une université européenne dans le cadre du programme Erasmus. Les étudiants ont exprimé leurs inquiétudes quant à la qualité de leur futur hébergement, leurs capacités linguistiques et la possibilité de nouer des amitiés. Ils craignent que leurs futurs interlocuteurs aient une conception erronée de la Turquie, considérée comme un pays en développement et musulman. Des suggestions sont faites pour que les établissements prennent des mesures visant à apaiser les inquiétudes des étudiants sur le départ. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Turquie, Profil des étudiants, Obstacles Lien : http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03069885.2011.576314 Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ935642 KIZILASLAN Irem International experiences of Turkish student teachers: a multiple case study Journal of Ethnographic & Qualitative Research, vol. 4, n° 2, Cedarville : Cedarville University, 2010, p. 108-114 L’étude explore les possibilités de mobilité internationale de dix étudiants turcs qui se destinent à l’enseignement, dans le cadre du programme Erasmus pendant l'année scolaire 2008-2009. Les résultats indiquent que, avant une acculturation réussie, ces futurs enseignants sont confrontés à des obstacles en raison des idées préconçues qui circulent au sujet de leur pays d'origine, en particulier concernant la question des femmes, la religion et la vie familiale. Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 54 Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Turquie, Echanges interculturels, Obstacles Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=EJ906611 USAKLI Hakan Lifelong learning programs of education faculty in Sinop: evaluation of participants' problems and worries Intercultural Communications, n° 8, Tbilissi : Intercultural Relations Society, 2009, p. 199-209 Le programme Education et formation tout au long de la vie (EFTLV) de la Faculté des sciences de l’éducation de Sinop (Turquie) a fait l’objet d’une évaluation qui a porté sur les liens entre Education/formation tout au long de la vie et choc culturel. Les freins au programme EFTLV de Sinop sont principalement de deux natures : d’une part trouver des contrats bilatéraux et organiser les rencontres internationales prend beaucoup de temps, d’autre part les élèves tentés par le départ peuvent être exposés à certaines difficultés. En effet, outre la perte de bagages ou d’objets précieux, l'argent volé et les questions d’ordre scolaire, il existe des problèmes plus graves comme le suicide, la décision brutale de retour ou la dépression liée à l’éloignement avec les proches. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Mobilité, Obstacles Lien : http://eric.ed.gov/PDFS/ED517577.pdf Autres articles reliés : http://eric.ed.gov/ERICWebPortal/detail?accno=ED517577 VANISCOTTE Francine dir., HOUGUENAGUE Aude dir., WEST Anne dir. La mobilité étudiante en Europe, mythe ou réalité ? Comparaison France - Royaume Uni. Paris : L’Harmattan, 2003, 248 p., bibliogr. Cet ouvrage rend compte des résultats d'une recherche conduite par la London School of Economics and Political Science et par l'Institut EPICE sur le thème "Enseignement supérieur, participation et mobilité des étudiants dans l'Union européenne". Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Royaume-Uni, Etudes, Mobilité, Méthodologie Campus France L’accueil des étudiants étrangers : une enquête auprès des PRES. Les Notes de CampusFrance, n° 19, Paris : Campus France, 2010, 12 p. Depuis la création des premiers pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), dès 2007, d’importants efforts ont été faits pour développer des stratégies communes aux établissements membres et pour mutualiser les services allant de l’accueil avant l’arrivée jusqu’au retour des étudiants et des jeunes chercheurs étrangers dans leurs pays. Même s’ils ne se présentent pas encore tout à fait comme une vitrine unique à l’international, les pôles ont su notamment mettre l’accent sur leurs activités de recherche en réorganisant leurs formations doctorales et la plupart d’entre eux adhèrent au réseau européen de services EURAXESS. Tous les PRES envisagent maintenant le perfectionnement des services qu’ils offrent déjà et mènent des réflexions sur des thèmes tels que l’information via leur site internet, le logement, l'harmonisation des calendriers académiques, la mise en place ou la généralisation de guichets uniques ou encore le développement et l’amélioration des structures d'accueil et d'hébergement dans le cadre du plan Campus. Avec la dévolution de nouvelles compétences en matière d’enseignement supérieur, de politique de recherche, de valorisation, d’immobilier universitaire et de vie étudiante prévue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’importance du rôle des pôles ne devrait cesser de croître, aussi bien pour l’accueil des étudiants et des chercheurs internationaux que sur un plan plus général. Par ailleurs, à la demande de ses ministères de tutelle, l’Agence CampusFrance a créé un réseau de correspondants au sein des PRES avec lesquels elle compte travailler étroitement pour la mise en oeuvre de leur stratégie internationale, grâce notamment à ses 113 Espaces CampusFrance implantés dans 88 pays. A terme, pour compléter ce réseau, l’Agence souhaite ouvrir des Espaces CampusFrance en France dans chaque PRES, en liaison avec les CROUS, les acteurs locaux et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, Enseignement supérieur, Mobilité, Méthodologie Lien : http://www.campusfrance.org/fr/ressource/laccueil-des-etudiants-etrangers-une-enquete-aupres-despres-volume-2 Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 55 Recommandations et perspectives Bologna Follow-up Group (BFUG) Bologna Coordination Group on Mobility - final report : report endorsed by BFUG at its meeting in Prague on 12-13 February 2009. Bruxelles : Bologna Follow-up Group (BFUG), 2009, 33 p. A la rencontre des ministres européens de l’Éducation à Londres en mai 2007, les participants se sont engagés à réduire les obstacles à la mobilité et à promouvoir une mobilité qui soit plus équitablement répartie entre les pays. C’est dans ce but que furent organisées en 2008 quatre séminaires thématiques dont les principales avancées, débats et recommandations sont résumés dans ce rapport et détaillés en annexes. Les points abordés concernent les visas, les permis de séjour et de travail, la reconnaissance, la sécurité sociale, la retraite, le financement de la mobilité et les incitations à partir. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Enseignement supérieur, Mobilité, Processus de Bologne Lien : http://www.ond.vlaanderen.be/hogeronderwijs/bologna/conference/documents/2009_mobility_report.pdf KRISTENSEN Søren Consolidated report - EAC/44/06 - support for mobility - final version Danish Institute for the Educational Training of Vocational Teachers, 2008, 67 p. Ce rapport issu du projet européen s'intéresse aux moyens de soutenir la mobilité des apprentis, des liens entre la mobilité des jeunes et l'insertion. Ses auteurs formulent plusieurs recommandations en vue de mieux valoriser auprès des PME, favoriser la mise en oeuvre des ECVET. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, UE, Insertion, Mobilité, Obstacles Lien : http://ec.europa.eu/education/vocational-education/doc/mobilityreport_en.pdf VINCENT-LANCRIN Stéphan L'enseignement supérieur transnational : tendances et perspectives d'avenir L'enseignement supérieur à l'horizon 2030 - volume 2 : mondialisation, Paris : OCDE, 2010, p. 75-103 Ce chapitre propose une réflexion sur l'avenir de l'enseignement supérieur transnational, et notamment de la mobilité étudiante. Après avoir souligné quelques tendances majeures de l’enseignement supérieur transnational et dépeint les grandes stratégies d’internationalisation, il soutient que la mobilité internationale des étudiants devrait continuer de croître à moyen terme et propose une réflexion prospective sur l’évolution des stratégies d’internationalisation des pays et des établissements, en s’interrogeant sur leur convergence ou le maintien d’une diversité d’approches. Langue : Anglais Mots clés : Mobilité Erasmus, Pays de l'OCDE, Enseignement supérieur Autres articles reliés : http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/education/l-enseignementsuperieur-a-l-horizon-2030-volume-2-mondialisation_9789264075405-fr possibilité de feuilleter l'ouvrage BERNARDIN Jean-François Avis du conseil économique, sociale et environnemental Paris : les éditions du Journal Officiel, 2011, 82 p. Pour le Conseil économique, social et environnemental (CESE), la possibilité de découvrir le monde et de s’enrichir tant sur le plan personnel que culturel à travers une mobilité géographique, nationale ou internationale doit être ouverte à l’ensemble des jeunes. Le CESE a souhaité que l’accent soit mis sur le logement des jeunes, les aides à l’obtention du permis de conduire, la création d’un portail unique d’informations dédié à la mobilité et le développement dès le plus jeune âge d’un apprentissage à la mobilité. En matière de mobilité internationale, au-delà de l’analyse des dispositifs existants, le CESE recommande un effort financier au niveau européen, en faveur des étudiants et des jeunes les plus défavorisés ainsi qu’une reconnaissance de l’expérience acquise au cours de ces mobilités, dont dépend largement leur carrière. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, Mobilité des jeunes, France, UE, Recommandations, Obstacles, Inégalités sociales, Diplôme, Insertion professionnelle Lien : http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2011/2011_13_mobilite.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 56 BERTONCINI Yves Le soutien de l'Etat à la mobilité européenne des jeunes : un rôle plus que subsidiaire La note de veille, n° 116, Centre d'analyse stratégique/Paris, 2008, 8 p. S'il bénéficie largement des initiatives de l'Union européenne, le soutien public à la mobilité européenne des jeunes nécessite également un engagement déterminé des Etats, comme le rappellent les conclusions du Conseil des ministres de l'éducation du 20 novembre 2008. Seuls les Etats de l'UE semblent en effet disposer des ressources politiques, juridiques, financières et administratives nécessaires pour développer un soutien d'ampleur à cette mobilité européenne, et qui soit susceptible d'aller au-delà de ses bénéficiaires actuels, dont le nombre demeure relativement restreint. Au-delà des impulsions qu'elles auront pu initier au niveau communautaire à l'occasion de leur Présidence semestrielle du conseil de l'UE, les autorités françaises pourraient donc se saisir de l'ensemble des outils à leur disposition pour inscrire durablement leur stratégie au niveau national. Langue : Français Mots clés : Mobilité Erasmus, France, UE, Etat, Compétences linguistiques, Financement Lien : http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille116.pdf Centre international d’études pédagogiques| Mobilité étudiante Erasmus | Bibliographie p. 57 Édité avec le soutien financier de la Commission européenne. Le contenu de cette publication et l’usage qui pourrait en être fait n’engagent pas la responsablilité de la Commission européenne. Juin 2012. AGENCE EUROPE-EDUCATION-FORMATION FRANCE 25 quai des Chartrons • F - 33080 Bordeaux Cedex Tél. 05 56 00 94 00 • Fax 05 56 00 94 80 www.2e2f.fr • [email protected] www.2e2f.fr COMENIUS • LEONARDO DA VINCI • GRUNDTVIG • VISITES D’ÉTUDE • ERASMUS • ERASMUS MUNDUS • TEMPUS • EUROPASS • EUROGUIDANCE • LABEL EUROPÉEN DES LANGUES • EXPERTS DE BOLOGNE