Une méthodologie qui fait ses preuves

Transcription

Une méthodologie qui fait ses preuves
DESIGN THINKING
Le client au cœur de la
méthode... p4
ÉLECTRICITÉ ET GAZ
La fin des tarifs
réglementés... p17
INVESTISSEMENT
PRODUCTIF
40 % de déduction
exceptionnelle... p18
RESTAURATION
Les nouveautés
réglementaires... p22
maine éco
LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE
DINAMIC ENTREPRISES
Une méthodologie qui fait ses preuves
N°178 SEPTEMBRE 2015
Rencontrez un Chargé d’Affaires du Crédit Agricole :
> Espace Entreprises Le Mans :
40 rue Prémartine - Tél : 02 43 76 35 45
> Espace Entreprises Laval :
18 bld Lucien Daniel - Tél : 02 43 68 47 52
CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE L’ANJOU ET DU MAINE - Société coopérative à capital variable agréée en tant qu’établissement
de crédit - 414 993 998 RCS LE MANS - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous
le n°07 023 736. Siège social : 40, rue Prémartine - 72083 LE MANS cedex 9 - 07/2015.
PEUGEOT PROFESSIONNEL CENTER LE MANS
2 Bd P. Lefaucheux - Tél. 02.43.506.506 - [email protected]
édito
N° 178 - SEPTEMBRE 2015
MAGAZINE BIMESTRIEL
ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE
DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE DU MANS
ET DE LA SARTHE
1, bd René Levasseur
CS 91435
72014 LE MANS CEDEX 2
Tél. 02 43 21 00 00
Fax 02 43 21 00 50
www.maineeco.fr
Directeur de la publication :
Noël Peyramayou
Rédactrice en chef :
Maryse Gauthier
Rédactrice en chef adjointe :
Karine Méteyer
Ont collaboré à ce numéro :
Jean-Joseph Batardière
Marion Chysclain
Francis Landier
Cyril Laporte
Élise Pierre
Julien Proult
Pierre-Jacques Provost
Photos :
Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn
CCI - Droits réservés pour
“La vie des entreprises”
Couverture : © Ad'hoc
Maquette - Mise en page - Gravure :
Okaparka
Publicité : Maine Éditions,
Pascal Tauvel
Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79
[email protected]
Impression : Auffret Plessix
Tirage : 24 000 exemplaires
ISSN : 1269-6633
Noël Peyramayou,
président de la Chambre
de commerce et d’industrie
du Mans et de la Sarthe
[email protected]
Patrice Deniau,
président de la Chambre
de commerce et d’industrie
de la Mayenne
[email protected]
De la contrainte à l’opportunité
Ce magazine est destiné aux "ressortissants" des CCI c’est-à-dire aux entrepreneurs.
Des hommes et des femmes qui consacrent une grande partie de leur temps et de leur
énergie à créer de la richesse et de la valeur, qui veillent continuellement à adapter leurs
structures à la concurrence, à l’évolution des marchés et aux aléas en tout genre.
Les CCI n’échappent pas à ce challenge permanent de l’adaptation et de l’évolution :
opérateurs originaux, les CCI exercent de nombreux métiers au profit des entreprises
et du développement économique des territoires, dont elles forment un maillon
indispensable. Mais leur action est aujourd’hui fragilisée car elles doivent faire face à
plusieurs contraintes qui impactent fortement leur organisation et leurs métiers.
Au premier rang de ces contraintes figure la réduction brutale et unilatérale de la "taxe
pour frais de chambre" destinée à l’exercice des missions les plus centrales des CCI,
l’État en ayant décidé une diminution de 37 % en trois ans. Si encore ce "non perçu"
était reversé aux entreprises sous forme d’un allègement de leur imposition…
Dans ce contexte, les Chambres de commerce et d'industrie de la Sarthe et de la Mayenne
ont décidé d’initier une profonde restructuration de leurs activités et de leur organisation,
qui leur permettra non seulement de faire face aux contraintes, mais également de garantir
un service encore plus efficient aux entreprises du Maine. Cette dynamique de changement
se double d’un autre projet ambitieux : nos deux CCI se sont lancées dans un mouvement
de rapprochement devant conduire à une fusion effective dans quelques mois.
C’est parce que nous sommes des entrepreneurs responsables que nous croyons
que la construction, à l’échelle du Maine, d’une nouvelle CCI aux métiers redéfinis,
constituera un outil pertinent et performant au service de notre territoire.
Noël PEYRAMAYOU
Patrice DENIAU
Président CCI LE MANS SARTHE
Président CCI MAYENNE
!
maine éco septembre 2015 1
sommaire
Le design thinking comme
méthode de créativité
4
13
Les 24 Heures et ses retombées
économiques pour la Sarthe
4
Actualité
6
La vie des entreprises
13
Actualité
14
Industrie
17
Entreprise
Rendez-vous le 1er octobre au
salon International Connecting Day
RESTAUR ANT
22
Les nouveautés réglementaires
dans la restauration
2 maine éco septembre 2015
Circuit des 24 Heures
Fortes retombées économiques pour la Sarthe
Usin’Up
Les métiers de l’usinage à l’honneur !
18
Électricité et gaz
Fin des tarifs réglementés
Suramortissement
Une mesure en faveur de l'investissement productif
20
International
21
International Connecting Day
Le rendez-vous des acteurs de l'international
3e édition du baromètre CCI International
Les PME "internationales" affichent leur optimisme
22
Juridique
24
20
Design thinking
Une méthode pour penser comme les designers
Restauration
Les nouveautés réglementaires
Dossier
Dinamic Entreprises
Une méthodologie qui fait ses preuves
31
Formation
32
Focus
38
D’une communauté de communes… à l’autre
École des managers de Laval
Pour se préparer à devenir chef d'entreprise
40
Agroalimentaire, réalité virtuel, LGV…
Laval va de l’avant
Bocage cénomans
"Soixante-quinze hectares destinés aux entreprises"
43
Conjoncture
44
Lu pour vous
46
48
Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie
Consommation des ménages en GMS
Découvertes
Le Crin
La belle histoire d’une filature sarthoise
Opportunités d’affaires
Annonces créations entreprises/Annonces vendeurs
agenda
DOSSIER
8 septembre
30 septembre
Contact : Thierry Mongazon au 02 43 49 50 03
Contact : Sarthe international au 02 43 21 00 24
10-14 septembre
1er octobre
14 septembre
www.international-connecting-day.com
Contact : CCI - Eric Mital au 02 43 21 00 12
8 h 30 - 10 h 30 : Réunion Énergie "Audit
énergétique : une étape indispensable"
CCI Mayenne
Foire du Mans
Centre des expositions
Formation " Sécurités de
paiement à l’international"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
15 septembre
8 h 30 - 11 h : Réunion RH "l’entretien
professionnel - acte 2 : faire du
nouveau avec l’ancien ?"
CCI Mayenne
Contact : Flavie Dubel au 02 43 49 50 11
15 septembre
DINAMIC ENTREPRISES
Une méthodologie
qui fait ses preuves
17 h - 19 h : Réunion Achats
"Mieux acheter, une opportunité
pour performer durablement"
CCI Mayenne
Contact : Jean-Luc Gressier au 02 43 49 50 05
22 septembre
Formation "Origine, valeur en
douane et nomenclature"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
22 septembre
En huit ans, le programme Dinamic
Entreprises a permis à près d’un
millier d’entreprises ligériennes de
progresser et d’innover avec l’appui de
consultants et suivant une méthodologie
à la fois rigoureuse, évolutive et
mobilisatrice. Piloté par la Chambre
de commerce et d’industrie (CCI) des
Pays de la Loire, ce dispositif, qui a fait
la preuve de son efficacité, continue
à évoluer pour répondre toujours plus
précisément aux besoins des entreprises.
Prochain enjeu : intégrer les leviers
de performance de la "Troisième
révolution industrielle et agricole".
17 h - 19 h : Réunion Finance
"La performance en gestion
administrative : un levier de compétitivité"
CCI Mayenne
Contact : Arnaud de Lauzon au 02 43 49 50 10
24 septembre
19 h 30 : Rencontre Mayenne international/
Cercle des exportateurs de l’Orne sur la
conjoncture économique et perspectives
Casino de Bagnoles de l’Orne
18 h 30 : Conférence "Écoles et formations
orientées vers l'international"
Le Mans
International Connecting Day
Centre des Salorges, Nantes
13 octobre
9 h 30 : Atelier et rendez-vous
individuels "Opérateur économique
agréé" avec la Douane
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
20 octobre
Formation "Maîtriser la TVA dans
les achats et ventes de prestations
de services à l’international"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
20 octobre
9 h - 12 h : Réunion Mayenne Durable
"L’éco-conception est à votre portée"
Remise des trophées Ecoproduire 53
CCI Mayenne
Contact : Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
20 octobre
9 h - 12 h : Réunion Mayenne international
"Comment bien recruter un agent ?"
CCI Mayenne
Contact : Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
4-5 novembre
Action sectorielle biothérapies
lors de Bio Europe
(rendez-vous collectifs et individuels avec des
entreprises et centres de R&D allemands)
Contact : CCI - Eric Mital au 02 43 21 00 12
5 novembre
Contact : Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
9 h : Atelier : "Premiers pas à l'export"
CCI 72
25-27 septembre
Contact : CCI - Eric Mital au 02 43 21 00 12
Start-up week-end
CCI 72
www.up.co/communities/france/le-mans/startupweekend/4979
28 septembre
19 h 30 : Soirée Commerçants
"Le commerce n’est pas mort"
Les Ondines à Changé (53)
Contact : Jocelyne Dellière au 02 43 49 50 27
29 septembre
8 h 30 - 10 h 30 : Réunion
Intelligence économique "Organiser
une veille technologique"
CCI Mayenne
10 novembre
8 h 30 - 11 h : Réunion RH "Et si le
management reprenait le chemin
du bon sens ?" Nouvelles méthodes
de travail et de management
CCI Mayenne
Contact : Flavie Dubel au 02 43 49 50 11
25 novembre
15 h : Probois, convention
d’affaires pour la filière bois
Abbaye de l'Épau, Le Mans
Contact : CCI - Lydie Javelle au 02 43 21 00 28
Contact : Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
maine éco septembre 2015 3
actualité
DESIGN THINKING
Une méthode pour penser
Toutes les entreprises
s’intéressent à leurs
clients, mais se
mettent-elles vraiment
à leur place ? C’est
le principe premier du
design thinking, une
méthode intuitive qui
peut aider à trouver
des solutions.
analytiques des ingénieurs et des professionnels du marketing, et les compétences intuitives des créatifs."
© denisismagilov - Fotolia
"Se mettre dans les bottes
de l’utilisateur final"
L
e design thinking vous connaissez ? Peut-être en avez-vous
entendu parler ? La méthode
jouit depuis quelque temps d’une plus
grande visibilité et d’aucuns parlent
même de buzz, ce qui est tout de
même un rien excessif si l’on considère
que cela reste limité à un cercle très
restreint et surtout que, contrairement
au buzz, qui disparaît souvent aussi vite
qu’il est apparu, le design thinking a
quelques chances de s’installer durablement dans nos méthodes de travail.
Les plus hermétiques au changement
seront tentés d’y voir un nouveau
concept à la mode, une de ces idées fumeuses qui au final n’apportent rien. Il
n’en est rien même si le design thinking
n’est pas non plus une recette miracle.
Dans un dossier très synthétique réalisé par le site Frenchweb.fr, le design
thinking est présenté comme "un mode
d’application des outils de conception
utilisés par les designers pour résoudre
une problématique d’innovation, par
une approche multidisciplinaire centrée
sur l’humain. Il impose une synthèse
permanente entre les compétences
Développée à l’université de Stanford
et largement diffusée par l’agence de
design américaine IDEO depuis la fin
des années 80, l’arrivée en France
de cette méthode est plus récente et,
même si le design thinking s’est imposé dans quelques grandes entreprises
ou dans des start-up, il reste encore
largement méconnu. Dans un pays
qui fait la part belle aux ingénieurs,
une méthode basée sur l’intuition
et la créativité a du mal à s’imposer. Pascal Jambie est designer en
charge des projets d’innovation chez
Orange à Paris. Résidant au Mans, il est
membre à titre personnel de Le Mans
Créapolis. Il utilise très régulièrement
cette méthode : "Chacun peut la mettre
en place différemment, mais pour ma
part, je la décompose en cinq étapes.
La première est la phase d’empathie
où l’équipe va se mettre à la place
des personnes concernées, on va se
Les huit valeurs fondamentales du design thinking
➊ Empathie : concevoir du point de vue des clients,
➎ La co-conception : qui concerne autant le client
s’inspirer de leurs expériences en allant sur le
terrain pour identifier des usages insoupçonnés.
final qui intervient dans le process, que l’équipe
qui s’inscrit dans le partage de compétences.
➋ La création de valeur : pour l’entreprise
et pour le client.
➌ La systémique : le produit est un système
en soi en lien avec un écosystème qu’il
faut cartographier pour faire émerger
des interactions sources de valeur.
➍ Pluridisciplinarité : fédérer une équipe projet
pluridisciplinaire pour construire une expertise
transverse et une vision commune.
4 maine éco septembre 2015
➏ La créativité et l’intuition : laisser parler sa
créativité et son intuition est au cœur du travail du
designer, mais il n’est pas le seul à pouvoir le faire.
➐ La divergence et la convergence : à chaque
étape, savoir élargir le point de vue avant
de converger à nouveau vers l’essentiel.
➑ Prototypage : matérialiser rapidement une
idée et l’améliorer de manière incrémentale
en fonction des retours clients.
actualité
comme les designers
mettre dans les bottes de l’utilisateur.
C’est une étape essentielle afin de
bien identifier et observer le problème
à résoudre."
La seconde étape vise à bien définir la
question posée. "Souvent les designers
reçoivent une commande, mais après
en avoir discuté avec les commanditaires, la question finale n’est plus la
même, précise Pascal Jambie. Avant
de foncer, il est important de se demander : est-ce que nous nous posons
la bonne question ? Ton besoin est-il
celui que tu exprimes ?"
La troisième étape est celle de la recherche de solutions, mais selon une
méthode qui va favoriser l’ouverture
en travaillant avec une équipe pluridisciplinaire et en favorisant la libre
parole pour que s’exprime un maximum
d’idées. À cette profusion va succéder
une phase de tri et de priorisation des
solutions.
La quatrième phase est le prototypage. Les meilleures idées vont faire
l’objet d’un prototype qui va prendre
différentes formes selon le problème
à résoudre : dessin, plan, carte, objet
en pâte à modeler, en carton ou en
Pascal Jambie, designer en charge des projets
d’innovation chez Orange et membre de
Créapolis.
Légo… "C’est une phase très importante, insiste Pascal Jambie. La solution devenant concrète, on va s’assurer que l’on parle bien tous de la même
chose. Deux personnes peuvent à partir d’un concept identique en avoir une
idée très différente." Le prototype facilite l’identification à l’utilisateur final,
va aussi inspirer les autres membres
de l’équipe qui peuvent rebondir sur
une idée et explorer d’autres options.
La 5e phase est la phase de test, des
tests complets qui font appel à l’utili-
sateur. Les résultats de ces tests vont
permettre de reprendre un cycle complet
car la bonne solution vient rarement
d’un premier cycle.
Designer de services, consultant et
formateur en design thinking et ergonomie, Jean-François Dubos, créateur
du cabinet Imanens basé à Laval,
utilise lui aussi avec ses clients cette
approche : "Son intérêt majeur, c’est
d’être centré sur l’utilisateur final car
c’est lui qui justifie l’activité de l’entreprise." Une méthode qui, précise-t-il,
ne s’applique pas qu’à la recherche
d’innovation : "la plupart des projets
recherchent des améliorations à des
produits existants, l’innovation et la
disruption ne sont pas l’arme absolue
pour améliorer le CA d’une entreprise."
Plutôt qu’à un process, il résume le
design thinking à huit valeurs fondamentales (voir encadré). De celles-ci,
c’est bien l’empathie qui prime sur
les autres et qui est la plus difficile à
mettre en place. "Les ingénieurs ont la
culture du prototype, mais ils ont parfois une résistance à mettre en place
des études sur le terrain qui peuvent
remettre en cause leurs certitudes.
Par ailleurs, ce travail pluridisciplinaire
touche à l’organisation de l’entreprise et
suppose que le management accepte
d’évoluer vers une approche client."
C’est tout l’intérêt et en même temps
toute la difficulté.
◗ Pierre-Jacques Provost
15 octobre
Le 1er Cogipolis
Le Mans Créapolis et la Ruche
Numérique de la CCI lancent
les "journées Cogipolis" qui
ont pour but de proposer des
journées d’expérimentation,
d’immersion et de
réflexion sur tout type
de sujets pouvant servir la
créativité et l’innovation.
Le 1er Cogipolis aura lieu le
15 octobre 2015 à la CCI du
Mans et sera dédié au design
thinking. Inscription sur le site
www.lemans-creapolis.com
rubrique calendrier.
maine éco septembre 2015 5
la vie des entreprises
BIODEVAS LABORATOIRES
Innovations présentées au Space
D
u 15 au 18 septembre, Biodevas Laboratoires de Savigné-l'Évêque participe pour la première
fois au Space à Rennes, le salon mondial pour les professionnels des productions animales.
L'entreprise y présente ses dernières innovations, notamment le Pietix et le Corli, assimilés
à des aliments complémentaires, avec chaque jour, sur son stand, des conférences-débats avec des
techniciens et experts. Ces solutions naturelles représentent des avancées majeures dans la lutte
contre deux fléaux : la maladie de Mortellaro (ou dermatite digitée), qui provoque des chutes de compétitivité dramatiques sur les troupeaux de vaches laitières, et les troubles locomoteurs dans les élevages de volailles. Le Pietix (250 K€
investis en R&D) fait l'objet d'un brevet mondial. L'effectif de l'entreprise
s'élève maintenant à 35 personnes
avec l'arrivée de salariés pour renforcer l'équipe technico-commerciale
sur l'Ouest de la France. Le chiffre
d'affaires sera doublé cette année
par rapport à 2014, avec 25 % de
l'activité réalisée à l'export (+ 5 %).
Quinze nouveaux recrutements sont
prévus d'ici à deux ans.
MABULD'AIR
Des produits sans COV
pour les enfants
D
epuis avril 2014, Mabuld'air à La Flèche commercialise des produits pour la petite enfance sans COV (Composés organiques
volatils), face à une pollution de l'air intérieur de plus en plus
croissante et des problèmes toujours plus nombreux d'asthme et d'allergies. Peluches, doudous, bavoirs, coussins, peignoirs, matelas, couettes,
oreillers… toute la fabrication est 100 % française pour
ces produits de qualité orientés hygiène et santé. Ils sont
pour l'instant vendus sur le
site Internet de l'entreprise,
ainsi que dans quinze pharmacies en Guyane, les magasins BadBouille et sur les sites
Internet 1001 pharmacies et
papacorner.fr. Une activité qui
décolle lentement mais qui
pourrait s'accélérer avec un
élargissement de la gamme.
6 maine éco septembre 2015
Action solidaire pour
Créa'façades
Alors que son activité est toujours en plein
développement auprès des particuliers et
des collectivités, Christophe Poirrier, créateur
de Créa'façades en 2012 au Mans, trouve du
temps pour se consacrer à la solidarité et à la
vie locale. Dans le cadre de son engagement
dans l'association "Une façade sur la vie",
il a rénové gratuitement les façades du
club des ainés de Fontenay-sur-Vègre. Une
intervention estimée à 4 300 euros, réalisée
avec le revêtement donné par la marque
Vertikal, dont Créa'façades est le distributeur
exclusif en Sarthe.
Nouvelle dirigeante pour
Esthe'pro Diffusion
Candy Perrichet, ancienne directrice d'usine,
a repris l'entreprise de La Ferté-Bernard,
créée en 2004 par Christian Mille. Spécialisée
dans le commerce de matériels et fournitures
pour instituts de beauté, Esthe'pro Diffusion
(neuf salariés) est présente sur une vingtaine
de départements du grand Ouest. La
dirigeante souhaite reconquérir des parts
de marché en Ille-et-Vilaine, Côtes-d'Armor,
Morbihan, Vendée et Loire-Atlantique et
réaliser un chiffre d'affaires de 1,8 million
d'euros en 2016. Conseillée par le service
Entreprendre en France de la CCI, elle
a obtenu un prêt d'honneur de 40 000
euros. Dans sa démarche, elle a aussi été
accompagnée par le réseau Strego.
Solewa reprend Facilasol
Installé à Rouillon, le spécialiste sarthois
du photovoltaïque a repris Facilasol (huit
personnes à Dol-de-Bretagne), placée
en redressement judiciaire. Solewa
(30 personnes) devient ainsi un des leaders
du solaire photovoltaïque en France avec
dorénavant 2 400 installations d'une
puissance de 60 MWc. L'entreprise dirigée
par Emmanuel Pousset étend ses activités
à la Bretagne, la Normandie et l'Aquitaine,
régions d'implantation de Facilasol.
Agem rachetée par le
Choletais Sogal
Le spécialiste des portes de rangement,
Sogal, installé près de Cholet, a acquis 100 %
du capital du Sarthois Agem, également
spécialiste du rangement. Pour Dominique
Engasser, PDG de Sogal, les activités et les
réseaux de distribution des deux entreprises
sont complémentaires. Le nouveau groupe
(780 salariés, 100 millions d'euros de chiffre
d'affaires) compte se développer
à l'international.
la vie des entreprises
SAGLAM
Une usine de production
à Arçonnay
C
réée en 2012 et installée à Pré-en-Pail en Mayenne depuis
2013, Saglam, spécialisée dans la production et la distribution de broches de viandes de kebab, s'agrandit dans le Nord
Sarthe. Elle ouvre France Lamelles à Arçonnay, près de la sortie de
l'autoroute A 28, dans l'ancienne usine Forking. Cette nouvelle société sera spécialisée dans la fabrication de lamelles de kebab grillées et conditionnées en barquettes. L'activité doit démarrer en septembre après rénovation du bâtiment de 1 600 m². 900 000 euros ont
été investis par Saglam qui a reçu le soutien des collectivités locales,
notamment du Conseil départemental de la Sarthe (soutien financier
de 120 000 euros). 35 emplois (dont 30 en production) sont prévus
pour un effectif à terme de 60 personnes. Saglam emploie 64 salariés
en CDI, en production et distribution. Ses produits sont destinés à la
grande distribution et aux entreprises de l'agroalimentaire.
ESSILOR
Livraison des verres solaires
en temps record
Numéro un mondial de l'optique
ophtalmique, le groupe français
international Essilor compte 11 sites
en France, dont le laboratoire de
prescription d'Allonnes ouvert en
1967. En Sarthe, ses 70 salariés,
répartis en trois équipes, produisent
3 000 verres par jour, blancs ou solaires. Du travail sur mesure, selon
la commande de ses clients, les
opticiens. Le laboratoire reçoit des
verres semi-finis fabriqués en série
par les usines Essilor et travaille la face concave à la prescription du client, plus les
traitements (colorations, durcisseur, antireflets, anti-lumière bleue nocive, anti-UV, etc.),
soit 65 étapes de fabrication, 8 milliards de combinaisons possibles... Les produits les
plus sophistiqués, Varilux, Crizal +, sont fabriqués à Allonnes. Qui plus est, c'est le seul
site à proposer maintenant un service de production et de livraison de verres solaires
à la vue en moins de 72 heures (cinq jours précédemment). Une prouesse qui existait
depuis 2010 pour les verres blancs et sur laquelle ont travaillé 15 salariés pendant six
mois. Pour ce service de livraison rapide, nommé Proximity Sun, tous les flux industriels
et les méthodes de travail ont été revus en pratiquant le lean manufacturing. Pour
Essilor, il s'agit de se différencier de la concurrence (2 000 fabricants dans le monde)
en apportant de la valeur ajoutée à ses clients. Le chiffre d'affaires du groupe s'est
élevé à 5,67 milliards d'euros en 2014 avec plus de 58 000 salariés dans le monde.
CLINIQUE DU PRÉ
Fortement engagée
dans une démarche
RSE
L
a Clinique du Pré au Mans s’est engagée
dans une démarche RSE structurée autour
de quatre axes : l’environnement, le civique (relations patients), le social et l’économie.
Le volet environnemental comprend une gestion responsable des déchets, la diminution de
l'impact environnemental et la préservation des
ressources naturelles ainsi que l'intégration de
la composante environnementale dans les nouvelles constructions et les rénovations. Première
initiative dès 2012 avec l'adoption d'une solution
de bionettoyage pour ses locaux pour laquelle
elle a reçu le "Prix FHP - santé durable 2015"
à l’occasion des Salons santé autonomie (SSA)
à Paris. Pour le côté civique, la clinique travaille sur la préservation et la gestion du capital
santé, l’humanisation des soins en réinventant
la relation patient/clinique et l’accessibilité des
soins pour tous. L'aspect social a pour objectif
d'assurer le bien-être des salariés et celui de
l’entreprise avec une politique salariale attractive, l’intéressement, le soutien à la parentalité,
la prévention des risques physiques et psychosociaux. Toujours dans le cadre de la RSE, l'impact économique n'est pas oublié avec la volonté
d'acheter durable en privilégiant notamment les
achats auprès de fournisseurs locaux. La clinique a réalisé un chiffre d'affaires de 31,5 millions d'euros en 2014 avec 399 salariés.
maine éco septembre 2015 7
la vie des entreprises
VITAMOTOR
Première entreprise sarthoise
certifiée Mase
V
itamotor (groupe Vectis), société de vente, location et service après-vente de chariots élévateurs, de nacelles et autres véhicules de magasinage, est la première entreprise certifiée
Mase en Sarthe (Manuel d'amélioration sécurité des entreprises). Ce système de management, dont l’objectif est l’amélioration permanente et continue des performances sécurité santé
environnement des entreprises, est souvent exigé dans les milieux à risque. Depuis deux ans,
cette entreprise de dix salariés implantée au Mans depuis 1978, s’est investie dans une démarche
de management de la sécurité, à la fois pour exercer sereinement son activité, mais aussi pour
préserver ses salariés. En adhérant à cette démarche d’amélioration de la maîtrise des risques,
Vitamotor a fait le choix de voir progresser ses résultats en matière de sécurité par une approche
pragmatique. Ainsi, l’évolution des indicateurs sécurité sur les trois dernières années démontrent
toute la pertinence de cette politique. L’association Mase a été créée à l’initiative d’industries utilisatrices et d’entreprises intervenantes qui cherchaient à améliorer leurs relations techniques et
commerciales. L’application du
référentiel Mase permet ainsi
de faire progresser la sécurité au travers d’un système de
management adapté à l’entreprise, de mieux s’organiser et
de mieux communiquer en
améliorant les conditions d’intervention des salariés.
NOVASEP
Construction d'une nouvelle
unité au Mans
L
e groupe Novasep, dont le siège est
à Pompey (Meurthe-et-Moselle),
investit dix millions d'euros dans
la construction d'une unité de production sur son site du Mans, situé dans le
quartier de l'université. Elle sera entièrement dédiée à la fabrication d'anticorps
monoclonaux conjugués (ADC : Antiboby
Drug Conjugate). Pour le fournisseur de
services et technologies pour les industries des sciences de la vie, il s'agit de
compléter son offre actuelle en ADC pour
répondre à la demande croissante du
marché. Le centre proposera des services de production à façon de lots allant
de quelques milligrammes jusqu'à 600 grammes aux sociétés biopharmaceutiques développant
des anticorps monoclonaux conjugués pour leurs phases d'essais cliniques et la commercialisation. L'usine devrait être opérationnelle au deuxième trimestre 2016. Pour le Dr Michel Spagnol,
président et directeur général du groupe, le site du Mans (environ 60 salariés) poursuit ainsi son
expansion dans l'un des secteurs les plus prometteurs de l'industrie pharmaceutique. Quatre
millions d'euros avaient déjà été investis l'an dernier dans ses ateliers de fabrication de toxines.
8 maine éco septembre 2015
K-Baret s'installe à Oizé
Un grand cabaret va ouvrir fin septembre
aux portes du Mans, sur le site de
Château-Gaillard, à Oizé. Créé par Nicolas
Guitton, professionnel du spectacle,
l'établissement comprendra une salle sur
deux niveaux qui pourra recevoir jusqu’à
400 convives en configuration déjeuner/
dîner-spectacle. La compagnie parisienne
"À la folie" assurera le spectacle. La
partie restauration sera assurée par
le traiteur sarthois Thierry Breton. Des
prestations sur mesure seront proposées
aux entreprises, CE, etc. avec des espaces
modulables pouvant accueillir jusqu'à
1 200 personnes. 750 000 € sont investis
dans ce projet qui va employer une
quinzaine de personnes (dont une dizaine
d'intermittents).
Changements
chez Sofame
Détenu à 100 % par ses cinq associés
fondateurs, le leader français du
mobilier d'atelier Sofame (50 salariés,
CA 2014 : 7 M€) à Sargé-lès-Le Mans
change d'actionnaires et de dirigeant.
Philippe Crespin, 30 ans d'expériences
en entreprises industrielles a pris le
contrôle majoritaire de la société et
assure la direction. Il s'est entouré du
fonds d'investissement régional Sodero et
de Pierrick Gislot, associé fondateur, qui
participe au capital et reste directeur du
développement. Florence Bouchenoire,
également associée fondatrice et
dirigeante depuis 2006 accompagne le
repreneur pour une transition dans les
meilleures conditions.
Succession familiale pour
la SARL Camille Mourin
Anthony Mourin a pris la direction du
groupe Camille Mourin, créé par son
père en 1977 à Sablé-sur-Sarthe. Arrivé
en 2000 dans l'entreprise familiale de
chauffage, électricité, plomberie, il a mené
avec son père une politique de rachats
d'entreprises. En dix ans, trois ont ainsi
été reprises, ce qui permet une présence
au Mans et dans l'Orne. Aujourd'hui,
le groupe comprend six entreprises et
40 salariés, dont moins de la moitié sur le
site sabolien.
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maine éco septembre 2015 9
la vie des entreprises
TME-GORRON
Projet électronique
à la carte
Créée en 1984, la société TME est spécialisée dans la
fabrication de cartes et l'intégration d'ensembles électroniques, en petites et moyennes séries. Comme le confie
Bruno Sonnet, qui a repris l’entreprise en 2012, ce n’est
pas le volume qui compte mais la technicité. Entouré
d’une équipe de 60 personnes, il a restructuré l’entreprise, qui a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires
de plus de 3 millions d’euros, autour de quatre axes. Diversifier ses clients, principalement français,
dont le nombre a été multiplié par trois en trois ans pour ne pas être dépendant d’un secteur ou d’un
donneur d’ordre. Aéronautique, défense, médical, automobile, sécurité... TME a ainsi vu son carnet
de commande augmenté et dispose d’une visibilité plus forte sur ses activités. Ensuite, augmenter le
nombre de commandes. VRP de son entreprise, Bruno Sonnet mise sur la réactivité de son entreprise
au niveau commercial, passant de 30 devis réalisés par mois en 2014 à plus de 50 actuellement.
L’entreprise a également revu toute sa communication, se dotant d’une nouvelle charte graphique et
optimisant son site Internet. Ensuite, capitaliser sur la flexibilité et la réactivité des équipes de l’entreprise qui compte 3 500 m² basée à Gorron, traite jusqu’à 300 commandes en simultanée et produit
45 000 composants par heure. TME recherche actuellement des compétences techniques ainsi
qu’un ingénieur méthode. Enfin, toujours élever son niveau de qualité. TME, qui répond aux besoins
des industriels sur des produits à forte technicité, est certifiée Iso 9001, EN 9100 et Iso 13485. Elle
satisfait ainsi les exigences des donneurs d'ordre, dans les secteurs les plus divers.
ARTI’BAIN ÉNERGIE
La relation client revisitée
avec la réalité virtuelle
I
nstallée à Lassay-les-Châteaux,
Arti’Bain Énergie emploie neuf
salariés et a réalisé en 2014 un
chiffre d’affaires de 600 000 euros.
David Durand a créé cette entreprise
de plomberie-chauffage-électricité
en 2000, avec l’objectif de toujours
mieux accompagner ses clients.
Disposer d’un show-room à la page
quand les tendances changent tous
les deux ans s’avère pourtant un
pari difficile et onéreux. Lorsqu’il
découvre les opportunités de la réalité virtuelle, il étudie avec la société
lavalloise Realyz, l’élaboration d’un système immersif sur mesure, Arti’mersion. L’investissement de
40 000 euros réalisé en 2014 permet à Arti’Bain Énergie de présenter en immersion totale dans un
environnement virtuel, des travaux comme s’ils étaient déjà réalisés chez les clients. Ils peuvent
ainsi découvrir leurs nouveaux aménagements en réalité virtuelle et appréhender les espaces, les
volumes et les couleurs, comme si l’ouvrage était réalisé. Un concepteur a été recruté pour piloter
l’outil qui permet également d’écarter tout défaut de conseils. Adepte du "voir et toucher" pour
donner confiance à ses clients, et premier artisan à utiliser un Cube en France, David Durand voit
concrètement les retombées de son investissement depuis début 2015, en termes de notoriété et
de positionnement, avec de nouveaux clients intéressés par des prestations haut de gamme en
balnéothérapie ou chromothérapie ou des donneurs d’ordre, établissements de santé, collectivités,
architectes, qui anticipent à moindre coût les erreurs lors de la conception de projet.
10 maine éco septembre 2015
Ouverture d’une épicerie
coopérative à FontaineDaniel
L'épicerie coopérative, ouverte en juin, fait
revivre le bourg de Fontaine-Daniel. Ce
commerce joue sur le retour en force du
service de proximité, tout en pariant sur le
Made In Mayenne, ses produits venant de
Montflours, Ernée ou Fontaine-Daniel. Avec
les membres de l'association Les cabanons,
Élise Glemain porte le concept à bout de
bras depuis septembre 2013. Une Société
coopérative d'intérêt collectif a été créée
avec comme priorité le développement
durable, tout en respectant les règles
de la coopérative. Chacun peut devenir
actionnaire et se proposer de tenir la caisse.
Le groupe mayennais
Jouve choisi par l'Insee
L'Institut national de la statistique et
des études économiques a délégué fin
juin à l’entreprise Jouve le traitement de
ses formulaires de recensement de la
population, ce qui représente tous les ans
le traitement de 14 000 formulaires et en
parallèle, un contrôle systématique de
vérification des données. Le groupe Jouve,
créé en 1903 à Mayenne, est spécialisé dans
l’acquisition, la valorisation et la diffusion de
l’information. il est connu notamment pour
sa production de livres numériques, mais
aussi pour son offre de services telle que la
dématérialisation de flux documentaires.
Lactalis acquiert
l'intégralité de Walhorn,
en Belgique
Le groupe Lactalis vient d'acquérir
l'intégralité de Walhorn. Ce joint-venture
appartenait à 51 % à Lactalis et à 49 % à la
coopérative laitière européenne Arla Foods.
Depuis, Lactalis et Arla avaient engagé des
discussions quant à l'avenir de Walhorn. Un
accord a été trouvé pour permettre à Arla de
vendre l'intégralité de ses parts à Lactalis.
Walhorn dispose d'un site de production
situé dans le village du même nom, dans
l'est de la Belgique. Il produit des laits
en poudre et des laits liquides, ainsi que
de la crème. 800 producteurs de lait sont
membres de la coopérative de Walhorn.
HÔTEL MARIN
Le Home hospitality s’installe
à Laval
L
orsque Laurent Orliaguet reprend
en 2011 l’Hôtel Marin (2 étoiles,
26 chambres), il mise sur le positionnement stratégique de l’établissement, construit en 1870 face à la gare de
Laval. Ancien gérant du B&B, il connaît
bien le milieu de l’hôtellerie. Avant de se
lancer dans un chantier conséquent, des
travaux préliminaires sont réalisés dans deux chambres tests pour recueillir les avis de ses clients.
Son objectif ? Donner une âme à son établissement qui emploie six personnes pour fidéliser sa
clientèle d’affaires de plus en plus féminine. Sa recette ? Miser sur les fondamentaux d’une hôtellerie de qualité et choisir comme ligne directrice le Home hospitality : portraits de famille dans les
couloirs, livres de chevet, couleurs claires et motifs géométriques sur les murs, meubles de bois
clair, luminaires différents dans chaque chambre, douches agrandies. Avec le concours de l’agence
Mignot & Saguez, ses chambres d’amis allient désormais le charme d’une maison de famille et
la modernité fonctionnelle exigée par sa clientèle. Tout l'enjeu de la rénovation a consisté à rester
compétitif avec des prix accessibles, en offrant un produit de qualité. Cela a été rendu possible
grâce à une bonne allocation des investissements et à des arbitrages centrés sur la valeur perçue
par le client. Au global, l'investissement avoisine les 500 000 euros. Le résultat ? L’Hôtel Marin a
reçu fin juin 2015 la Palme de la Rénovation hôtelière pour cette expérimentation d'une troisième
voie entre l'hôtellerie traditionnelle et l'hébergement à domicile.
OZYTIS-LAVAL
Kwibee, l’appli pratique pour
gérer ses événements clients
D
ans l’univers professionnel, les nouveaux usages
liés aux technologies numériques et au boom des terminaux mobiles connectés se multiplient. Ozytis, société lavalloise
créée en 2010 par deux copains
de lycée, Guillaume Rondeau et
Grégoire Larreur, se positionne
sur le marché du développement
d’applications web - Internet et
Extranet - et mobiles et de solutions sur-mesure pour les entreprises. Avec une équipe de sept
personnes, la société qui a réalisé un chiffre d’affaires de 250 000 euros en 2014, s’adapte aux
demandes de ses clients : gestion de chantier, gestion commerciale, application métier, optimisation
des process pour des PME régionales, mais aussi pour des grands comptes, Dell, Macif... Après le
lancement en juin de l’application grand public Kwibee, Ozytis développe une version pour les entreprises disponible en marque blanche en septembre. Cette application a pour objectif d’optimiser la
gestion des événements des sociétés : démarche simplifiée pour les invitations par SMS ou e-mail
à partir d’un répertoire téléphonique ou d’une base de données, suivi des relances, gestion et centralisation des réponses de façon automatisée sur smartphone, disponible également en anglais...
L’utilisateur visualise les réponses en temps réel avec les notifications récapitulatives, disponibles en
un coup d’œil. La simplicité de l’application est également de mise pour les personnes sollicitées qui
ne l’ont pas téléchargée puisqu’ils peuvent répondre directement. Une nouvelle façon d’inviter, plus
directe, plus souple, tout simplement connectée !
Hisia, un nouveau sur le
marché de l’habitat senior
Originaire de la Mayenne, Pascal Cadeau
vient de créer Hisia. Objectif du groupe
basé à Craon : ouvrir cinq résidences avec
services par an. Chaque ouverture de
résidence Hisia ira de pair avec une boutique,
pour un contact de proximité. Les gens y
trouveront diverses informations. Spécialiste
de la résidence avec services, le groupe Hisia
propose également une nouvelle approche
résidentielle pour les étudiants, la villégiature
et les services à domicile.
Gruau installe une chaîne
de traction électrique en
Mayenne
Gruau, le carrossier mayennais spécialiste
de l'utilitaire, se dote d'un nouvel outil
d'électrisation des véhicules cette année.
Patrick Gruau, le PDG, estime que ce
segment sera un solide relais de croissance
dès 2016. Gruau investira 11 millions d'euros
en 2015, chiffre jamais atteint par le groupe
de carrosserie industrielle. L'essentiel de
l'investissement concerne l'installation d'une
chaîne de traction électrique dans l'usine de
Saint-Berthevin, siège du groupe familial.
Ouest Croissance rentre au
capital de Protect’Homs
Ouest Croissance s’associe à Laurent Lairy,
fondateur et PDG de Protect’Homs, et entre
au capital de l’entreprise mayennaise dans
le cadre d’une opération globale de 5,5 M€
d’investissement. Fondée en 1993 et
implantée à Château-Gontier, Protect’Homs
est spécialisée dans les équipements de
protection, d’hygiène et de sécurité des
personnes sur le lieu de travail. L’entreprise
s’adresse à tous les marchés BtoB.
Le chocolatier Réauté repris
par le groupe Buton
Le fabricant mayennais de chocolats, en
redressement judiciaire, intègre le groupe
de pâtisserie et biscuits de Pornic. Comme
l’entreprise Réauté, installée à Azé à côté de
Château-Gontier, l'entreprise Buton est issue
d'un groupe familial, parti d'une boulangerie.
La reprise porte sur les deux sociétés de
Réauté Chocolat, ainsi que les contrats de
franchise (26 franchisés pour 33 magasins)
et de 19 magasins en propre sur 27. Cela
concerne au total 165 salariés. L'enseigne
Réauté est conservée et le siège social reste
en Mayenne.
maine éco septembre 2015 11
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actualité
CIRCUIT DES 24 HEURES
Fortes retombées
économiques
pour la Sarthe
L'Automobile club de l'Ouest (ACO) a commandé une étude pour mesurer
l'impact économique de ses activités. Résultat : des retombées évaluées
à près de 115 millions d'euros.
multiplicateur d'impact (pour mesurer le
supplément de chiffre d'affaires réalisé
dans les secteurs d'activités interdépendants), pour aboutir à 114,7 millions
d'euros de retombées en 2014 (111,5
en 2009), soit 0,6 % de la création de
richesse en Sarthe.
© Jean Philippe BOYER (ACO)
2 450 emplois
S
i les 24 Heures du Mans restent
bien entendu l'événement majeur du circuit, les nombreuses
manifestations organisées désormais
tout au long de l'année, quasiment
tous les quinze jours, permettent au
site d'avoir une croissance d'activité
continue. Pour connaître l'impact économique de ses activités, l'Automobile
club de l'Ouest (ACO) a commandé une
étude à Arnaud Chéron, professeur à
l'université du Maine et directeur du
pôle de recherche en économie de
l'Edhec Business School. La première
version de cette étude avait été menée
en 2001, puis mise à jour à plusieurs
reprises, la dernière datant de 2010
(chiffres de 2009).
Les chiffres 2014 sont bons. Les retombées financières directes (billetterie,
droits télé, écoles de pilotage, séminaires, etc.) s'élèvent à 52,3 millions
d'euros (contre 25 millions en 2001 et
38 millions en 2009). Les retombées
indirectes (essentiellement hébergement et restauration des spectateurs
non locaux) progressent également
de 27,6 millions d'enuros en 2009 à
29,6 millions d'euros en 2014. Le travail d'Arnaud Chéron inclut aussi les retombées induites, liées aux entreprises
locales dont l'activité est dépendante
des sports mécaniques, soit 9,85 millions d'euros.
À ce total de 91,75 millions d'euros,
l'universitaire applique un coefficient
Au niveau des emplois, le circuit serait responsable de la création ou de
la sauvegarde d'environ 2 450 ETP
(équivalents temps plein), soit plus de
1 % de l'emploi total en Sarthe. Ce qui
aurait généré des revenus salariaux de
45 millions d'euros. L'ACO comptait
pour sa part, 140 salariés sur la période
retenue.
Forte de cette étude qui prouve le dynamisme économique engendré par ses
activités, l'ACO va poursuivre sur sa
lancée en développant de nombreux
projets (derniers en date : Porsche
Experience Center, Le Mans Resort) et
en continuant à investir (3 millions d'euros par an qui s'ajoutent aux 60 millions
d'euros investis en 15 ans par le syndicat mixte du circuit des 24 Heures).
Son dernier gros événement, la Fête de
l'ACO, organisé début juillet a connu
le succès avec 25 000 visiteurs. Et en
2016, le club célèbrera ses 110 ans…
La CCI et le
circuit du Mans
Liens avec la famille Bollée,
administrateur de l'ACO… la CCI
du Mans et de la Sarthe a toujours
été très proche du circuit du Mans.
"Notre CCI est forte d'un panel
d'entreprises dont l'activité est
directement liée aux 24 Heures du
Mans", se félicite Philippe Morançais,
élu de la chambre (secrétaire du
bureau). "De ce fait, la CCI ne peut
être dissociée du circuit et du
monde des sports mécaniques".
La loge CCI, ouverte pour les
24 Heures motos, autos et camions,
plus Le Mans Classic en 2014,
favorise les relations entre la CCI et
les dirigeants d'entreprises. Depuis
deux ans, environ 800 personnes
par an ont été reçues dans cet
espace privilégié situé au-dessus
des stands. Un lieu convivial de
rencontres, notamment avec les
acteurs de la formation CCI, dont
l'Escra qui participe activement aux
24 Heures. Cette école de commerce
spécialisée en automobile organise
depuis 1976, le Prix Escra pour
récompenser la meilleure équipe
technique. En tout, pour ce prix et en
tant que commissaires de stands,
pas moins de 80 jeunes stagiaires de
cette école participent aux 24 Heures
autos et motos. Autre implication
forte de la CCI : en tant que
gestionnaire de l'aéroport Le MansArnage, elle accueille bon nombre
de dirigeants à l'occasion des
24 Heures du Mans, du Grand Prix de
France moto et de Le Mans Classic.
"C'est une activité exceptionnelle
pendant ces périodes qui compte
pour l'image de la ville". Côté
commerce, l'animation commerciale
"24 Heures +", organisée par la CCI
depuis 2002, séduit une centaine
de commerçants du département.
Cette année, ils ont une nouvelle
fois exprimé leur satisfaction. Pour
les commerçants du centre-ville
du Mans, la CCI a aussi mené une
enquête pour connaître l'impact de
la semaine des 24 Heures du Mans :
fréquentation des commerces, flux
des chalands, répercussions sur les
chiffres d'affaires, etc. Les résultats
vont paraître très prochainement.
◗ Karine Méteyer
maine éco septembre 2015 13
industrie
USIN’UP
Les métiers de l’usinage
à l’honneur !
Afin de lutter contre les idées reçues sur l’usinage, dix entreprises sarthoises se sont regroupées sous
la bannière "Usin’Up" pour développer et promouvoir leurs savoir-faire technologiques et dénicher de
nouveaux talents… en vue des 100 postes à pourvoir d’ici à cinq ans, accessibles du CAP au bac + 5.
Stéphane Geslin, dirigeant de la société
éponyme au Mans, spécialisée en mécanique
de précision.
L
e challenge d’Usin’Up consiste à
promouvoir les métiers de l’usinage en Sarthe tout en formant
de nouveaux talents afin de répondre
aux besoins de formation et de recrutement des entreprises. Le groupe a
également travaillé sur les aspects de
certification, qualification et employabilité des salariés en poste", résume
Flavien Rousseau, délégué à l’Union
des industries et de la métallurgie en
Sarthe (UIMS). "Il faut communiquer
auprès des jeunes qui ont une image
vieillissante de l’usinage. Le temps de
Zola est terminé ! Désormais la plu14 maine éco septembre 2015
part des machines sont à commande
numérique, nous travaillons sur la programmation, le choix des outils et matériaux avant de partir en production !"
témoigne Stéphane Geslin, dirigeant de
la société éponyme, un des membres
fondateurs, spécialisée en mécanique
de précision. Afin de combattre ces
idées reçues, les dix entreprises sarthoises d’Usin’Up sont déjà parties à la
rencontre des jeunes, en participant par
exemple au forum Speed Alternance au
pôle formation des industries technologiques du Mans. "L’an prochain nous
participerons à Formasarthe et poursuivrons nos interventions dans les
collèges et lycées", ajoute-t-il.
Sous l’égide de l’UIMS, le groupement
Usin’Up a obtenu le soutien de la fondation Alcoa, des Industries technologiques et du Pôle formation des industries technologiques (Ex-Afpi). Cette
formation regroupe les entreprises
PMA, Geslin SAS, Groupe Chastagner,
Cema, Flowserve, TE Connectivity,
SICA2M, Souriau, Alcoa et Faure
Herman.
L’excellence :
de l’aéronautique à la
compétition automobile
"Usin’Up est né de la volonté commune
de nos entreprises de travailler sur nos
besoins en termes de recrutement, de
formation. Nous souhaitons pérenniser
le savoir-faire de nos salariés et les
faire monter en compétences", ajoute
Stéphane Geslin, qui peine à recruter
sur ses métiers, notamment rectifica-
teur. "Nos entreprises ont pour objectif
d’embaucher 100 collaborateurs d’ici
à cinq ans. Nous ne souhaitons pas
nous faire concurrence dans ces recrutements et œuvrons ensemble à la
gestion de ces compétences," ajoute le
dirigeant. Leurs représentants (gérants,
DRH, chefs d’ateliers…) se sont réunis
régulièrement afin de travailler avec
les organismes de formation, partager
leurs bonnes pratiques et concevoir
des modules de formation adaptés.
Car ces dix entreprises industrielles
représentent environ 2 500 emplois
sur le territoire, tous métiers confondus. Régleur sur machine à commande
numérique, fraiseur, tourneur, responsable industrialisation… les métiers de
l’usinage requièrent des compétences
variées et sont accessibles du CAP
au bac + 5. "Que ce soit pour les bac
Pro comme les BTS, nous avons participé aux réunions afin que leurs programmes s’adaptent au plus près à nos
besoins", détaille Stéphane Geslin qui
souligne la plus-value de leurs métiers,
notamment la production de pièces
prestigieuses dans les domaines de
la compétition automobile, de l’aéronautique et du spatial. "Sur un avion,
Souriau crée les connecteurs, nous
travaillons sur le développement des
tableaux de bord, PMA sur les ailes…"
D’autres acteurs de l’usinage participent à l’économie des secteurs de la
compétition automobile, de la défense,
de l’énergie, du ferroviaire et du médical. L’excellence, la passion, l’innovation et le savoir-faire technologique
sont les dénominateurs communs de
leurs collaborateurs. "Les métiers de
l’usinage ne sont pas des voies de
garage mais des filières d’excellence !"
conclut Stéphane Geslin.
◗ Élise Pierre
Plus d'information : www.usinup.fr
"Usin-Up, façonne
ton avenir !"
Afin de porter leur bannière
plus haut, les dix entreprises
ont confié à l’Agence Ten
la création d’un slogan et
d’un logo à leur image, pour
lutter contre l’éloignement
des jeunes vis-à-vis de leurs
métiers. "Le suffixe "up" est
dynamique et renvoie à la
notion d’évolution tandis que la
signature rappelle le cœur de
métier de l’usinage, le travail
de la forme. Le U représente
également une silhouette
humaine vue d’en haut en
pleine action : un jeune qui
prend son avenir en mains !",
explicitent les membres.
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ÉLECTRICITÉ ET GAZ
Fin des tarifs réglementés
Passer en offre de marché
60 professionnels ont participé à la réunion "énergie" organisée par la CCI du Mans et le Medef
en juillet dernier.
Les tarifs réglementés
de vente de gaz et
d'électricité pour
les professionnels
auront disparu le
1er janvier 2016.
Les consommateurs
concernés doivent
souscrire un nouveau
contrat chez le
fournisseur de leur
choix avant cette
échéance. Mieux vaut
anticiper pour être prêt
avant la fin de l'année.
4
40 000 sites doivent sortir du
tarif réglementé d'électricité avant
la fin de l'année. Pour le gaz, la
majorité des consommateurs a déjà
franchi le pas. Les tarifs réglementés
fixés par les pouvoirs publics et proposés par les fournisseurs historiques
(EDF et GDF Suez) disparaissent conformément au droit européen. "Les professionnels doivent s'en préoccuper dès
maintenant car les questions à se poser
sont nombreuses et les fournisseurs
seront très occupés au 15 décembre",
affirme Emmanuel Rodriguez de la CRE,
autorité administrative indépendante.
Pour le gaz, les clients concernés ont
une consommation comprise entre 30
et 200 MWh par an. Pour l'électricité,
tous les professionnels ayant souscrit
un contrat pour une puissance supérieure à 36 kVA (tarifs jaunes et verts).
Attention aux cas atypiques : par
exemple, le tarif jaune avec une puissance souscrite inférieure ou égale à 36
kVA disparaît également.
Les entreprises concernées doivent
donc souscrire un nouveau contrat
auprès d'un fournisseur de leur choix
(le même ou un autre) avant le 31
décembre 2015. "Il est possible de
signer maintenant pour un changement le 1er janvier", ajoute Emmanuel
Rodriguez.
Pas besoin de résilier son contrat auprès de son ancien fournisseur, le nouveau s'en chargera. Le changement
est sans préavis et gratuit (sauf en cas
de modification des puissances souscrites depuis moins de 12 mois). Si les
professionnels n'ont pas conclu d'offre
de marché à la date d'échéance, ils
basculeront automatiquement sur une
offre transitoire de six mois chez leur
fournisseur historique, qu'il est possible
de quitter à tout moment. À l'issue de
cette période, en l'absence de contrat,
la fourniture d'énergie sera coupée.
Si la procédure pour changer de contrat
est simple et rapide, reste le travail en
amont - le plus long - pour au final choisir une offre optimale. En électricité, les
offres sont plus complexes qu'en gaz.
Le responsable de la CRE conseille de
recenser l'ensemble des sites concernés, se renseigner sur les contrats
(factures et documents contractuels),
connaître les consommations (factures,
feuillets de gestion en électricité).
L'entreprise mancelle Duval Métalu
a lancé la démarche en 2014 avec
l'appui du cabinet spécialisé en efficacité énergétique Studeffi. "Après un
audit énergétique, l'analyse de nos factures et de nos consommations, nous
avons lancé un appel d'offres. Sur un
an, les gains sont supérieurs à 20 %",
témoigne Olivier Froger, responsable
achats et logistique.
Nicolas Tachot de Studeffi encourage
les professionnels à négocier une fois
qu'une offre a été retenue : "Il ne faut
pas hésiter à demander au fournisseur
de réétudier son offre pour bénéficier
de gains supplémentaires". S'informer,
anticiper, réfléchir, négocier… la démarche s'avère indispensable pour
espérer pouvoir réduire sa facture.
◗ Karine Méteyer
Plus d'informations :
www.energie-info.fr/pro,
www.tarifsreglementes-cre.fr
Bien se préparer
en amont
• Faire un audit énergétique
(connaître son profil de
consommation et identifier où
les consommations peuvent
être réduites).
• Vérifier si le contrat actuel est
optimum (puissance, version
tarifaire, etc.).
• Identifier les options inutiles
signées dans le contrat (par
exemple HC/HP et été/hiver).
• Rédiger un cahier des charges
unique pour l'envoyer aux
fournisseurs.
Pour bien comparer les
différentes offres :
• vérifier si l’offre de marché
proposée inclut ou non
l’acheminement,
• comparer les prix sur une
même base (soit hors toutes
taxes, soit hors TVA, soit TTC),
• tenir compte de l'évolution des
prix (prix fixe ou variable, choix
des variables d'indexation,
etc.),
• vérifier la période
d'engagement et les pénalités
éventuelles en cas de
résiliation anticipée,
• tenir compte des modalités
de facturation et de paiement
proposées,
• analyser les services proposés
(interlocuteur dédié, modalités
de contact, gestion pour les
contrats multi-sites, services
d’efficacité énergétique, offres
"vertes", etc.),
• vous assurer qu'un
fournisseur qui propose une
offre de plus d’un an propose
en parallèle une offre d’une
durée maximale de 12 mois
(laisse le temps de mieux
comprendre le fonctionnement
du marché).
Sources : Studeffi, CRE
maine éco septembre 2015 17
entreprise
SURAMORTISSEMENT
Le Gouvernement
a introduit une
mesure de déduction
exceptionnelle
(40 %) en faveur
de l’investissement
productif dès lors que
ce dernier est réalisé
entre le 15 avril 2015
et le 14 avril 2016.
Ainsi les entreprises
soumises à l'impôt
sur les sociétés ou
l'impôt sur le revenu
selon le régime réel
d'imposition peuvent
déduire de leur résultat
imposable 40 % de
l'investissement.
© Fantasista - Fotolia
Une mesure en faveur de
l'investissement productif
T
outes les entreprises sans distinction de secteur ou de taille
sont concernées par cette
mesure en faveur de l'investissement
productif, à la seule condition qu’elles
soient soumises à un régime réel
d’imposition : de la très petite entreprise soumise au régime des bénéfices
industriels et commerciaux à la grande
entreprise industrielle.
Les investissements
éligibles
Les investissements éligibles sont en
premier lieu l’ensemble des matériels
et outillages utilisés pour des opérations industrielles de fabrication ou de
transformation, c’est-à-dire l’immense
majorité des équipements industriels ;
mais également les matériels de manutention, pour les entreprises qui ont
une activité de logistique par exemple.
On peut aussi profiter de cette mesure
grâce aux installations destinées à
l’épuration des eaux et à l’assainissement de l’atmosphère, ou aux installations productrices de vapeur, de
chaleur ou d’énergie (mais pas celles
qui donnent droit à l’application d’un
tarif réglementé d’achat de la production électrique). Est éligible également
18 maine éco septembre 2015
un investissement dans des matériels
et outillages utilisés pour la recherche
scientifique ou technique.
La déduction s'applique aussi aux logiciels lorsqu’ils sont indissociables d’un
matériel lui-même éligible, ou lorsqu’ils
contribuent aux opérations industrielles
de fabrication et de transformation
(exemples : logiciels de conception, de
simulation, de pilotage, de programmation, de suivi et de gestion de production, de maintenance). Le gouvernement
souhaite ainsi inciter les entreprises à
accélérer leur numérisation.
Pour avoir droit à la déduction, les biens
d'équipement doivent être acquis ou
fabriqués à compter du 15 avril 2015
et au plus tard le 14 avril 2016, ou avoir
fait l'objet d'un contrat de crédit-bail ou
de location avec option d'achat entre
ces mêmes dates. La date d'acquisition ou de fabrication à retenir est celle
du point de départ de l'amortissement
dégressif.
Lorsqu'il s'agit de pièces ou matériels
destinés à être incorporés dans un ensemble industriel devant être construit
ou fabriqué par l'entreprise elle-même
ou avec l'aide de sous-traitants ou de
façonniers, la déduction ne peut normalement commencer qu'à partir de la
date d'achèvement de cet ensemble.
La déduction est égale à 40 % du prix
de revient de l’investissement et son
montant est déduit du bénéfice linéairement sur la durée d’amortissement.
Elle s’ajoute à l’amortissement pratiqué par ailleurs dans les conditions
de droit commun. Contrairement à
une mesure d’accélération du rythme
de déduction de l’amortissement, il ne
s’agit donc pas seulement d’un gain
de trésorerie pour l’entreprise : l’économie d’impôt réalisée est définitive.
Plus d'information :
http://bofip.impots.gor/bofip/
10079-PGP.html?iuv.fdentifiant=BOIBIC-BASE-100-20150421.
Exemple
Une PME industrielle soumise à
l’impôt sur les sociétés achète
au 1er septembre 2015 un tour
d’usinage à commande numérique, d’un prix de revient total de
300 000 euros. Cet équipement est
amortissable sur huit ans. Au titre
de la mesure et en supplément de
l’amortissement de droit commun,
l’entreprise déduira donc de son
résultat imposable 5 000 euros la
première année puis 15 000 euros
par an entre 2 016 et 2 022 et enfin
10 000 euros en 2 023. Au global,
elle aura déduit 120 000 euros de sa
base imposable. Sur la base du taux
normal de l’impôt sur les sociétés,
elle aura donc réalisé une économie
d’impôt pouvant aller jusqu’à 40 000
euros sur la période 2015-2023.
maine éco septembre 2015 19
international
INTERNATIONAL CONNECTING DAY
Le rendez-vous des acteurs
de l'international
Exportateurs
confirmés,
acheteurs, nouveaux
exportateurs… tous
les professionnels du
grand Ouest tournés
vers l'international
ont rendez-vous
le 1er octobre
prochain à Nantes
pour l'International
Connecting Day
(ICD), organisé par
la CCI de Nantes
Saint-Nazaire.
[Pratique]
• 7e édition d’International
Connecting Day
• jeudi 1er octobre 2015,
de 9 h à 20 h
• CCI Nantes Saint-Nazaire,
Centre des Salorges
16 quai Ernest Renaud
à Nantes
• Salon réservé aux
professionnels
• Entrée gratuite
• Découvrez le programme
en vous inscrivant dès
maintenant sur www.
international-connectingday.com, et suivez
#ICDNantes sur Twitter.
20 maine éco septembre 2015
Nancy N'Diaye Rossignol, responsable export de l'entreprise sarthoise Ledpower, a participé à
l'International Connecting Day en 2014 : "Un salon qui permet d'avoir une bonne vision de la
scène internationale et des acteurs présents."
A
vec ses ateliers, cafés pays,
opérations filières, rencontres
avec des experts, conférence,
remise de trophées… l'International
Connecting Day, organisé à la CCI de
Nantes Saint-Nazaire, est une journée
sacrément rythmée pour tous les professionnels de l'international. L'an dernier, cette manifestation a accueilli plus
de 1 200 visiteurs avec 750 rendez-vous
pris auprès des experts de 70 pays
pour des chefs d'entreprise venus de
tout le grand Ouest.
Parmi eux, Nancy N'Diaye Rossignol,
responsable export de l'entreprise sarthoise Ledpower, fabricant français de
solutions d'éclairage à Led. "En tant
que primo exportateur, il s'agissait
d'obtenir un maximum d'informations
sur les partenaires qui pouvaient aider
notre démarche à l'export. Au cours de
cette journée très bien organisée, j'ai
pu trouver des réponses à toutes nos
questions et nouer des contacts avec
les experts rencontrés. Nous avons depuis démarré avec trois missions dans
les pays que nous avions ciblés, et cela
se présente bien pour la suite."
Pour cette 7e édition, le 1er octobre prochain, un nouveau succès est attendu
avec un programme complet pour
toutes les entreprises tournées vers
l’international. Argentine, Autriche,
Burundi, Côte d’Ivoire, Estonie, Hongrie,
Kenya, Lettonie, Lituanie, Sénégal,
Slovénie, Thaïlande, Vietnam… 17 nouveaux pays sont représentés cette
année.
Informations, conseils,
échanges…
Tout d'abord, des ateliers d'une heure,
animés par des chefs d’entreprise
impliqués à l’international, apportent
des informations précises et concrètes
et des témoignages de dirigeants, de
responsables export, achats, RH… De
la politique des achats aux modalités
juridiques et enjeux fiscaux d'une implantation à l'international en passant
par les aides financières pour se développer à l'international ou protéger son
entreprise face à la fraude, les thèmes
abordés sont divers.
Ensuite, les cafés pays permettent
d'échanger et de débattre pendant
une heure, de façon informelle, sur les
manières d’aborder un marché ou de
s’y implanter. Les cinq pays à l'honneur cette année sont le Chili, la Côte
d’Ivoire, l'Italie, le Japon et la Russie.
Par ailleurs, neuf opérations filières
sont prévues pour échanger avec
des experts sur le développement à
l’international de secteurs spécifiques :
mécanique matériaux, nautisme, silver
économie, biothérapies et Blue Cluster,
agroalimentaire, énergies marines renouvelables, numérique, végétal et
- nouveauté cette année - la santé.
Il est aussi possible de prendre des
rendez-vous individuels d'une demiheure avec des experts pays (près
de 40 experts représentant 56 pays
seront présents cette année) ou thématiques (développement commercial,
ressources humaines, transport-logistique, etc.).
Cette journée de l'international est
aussi l'occasion de remettre des trophées aux entreprises du territoire
pour mettre en valeur leur expérience.
Les entreprises peuvent concourir
dans trois catégories : "Nouvel exportateur", "Réussir à l'international" et
"Volontariat international en entreprise". Ce sont les services études
des CCI qui identifient les entreprises
pouvant participer à ce trophée par la
veille qu’ils réalisent quotidiennement.
Pour compléter ce programme, deux
speed dating sont proposés : multisecteurs et agro-business. L'occasion
de rencontrer successivement des
dirigeants et salariés partageant les
mêmes problématiques et d'enrichir
son réseau.
À la fin de la journée, l'académicien
Erik Orsenna, économiste de formation
et écrivain, échangera avec les dirigeants et présentera sa vision du pays :
"Ma conviction : la France se réveille".
"J'incite toutes les entreprises intéressées par l'international à participer à
ce salon fort enrichissant," conclut la
responsable export de Ledpower.
◗ Karine Méteyer
international
3E ÉDITION DU BAROMÈTRE CCI INTERNATIONAL
Les PME-ETI "internationales"
affichent leur optimisme
L’
enquête a été menée en avril
et mai auprès de 1 002 entreprises françaises de 20 salariés et plus. 43 % ont une activité à
l'international (26 % sont implantées
à l'étranger, 32 % réalisent un chiffre
d'affaires à l'export). Un chiffre qui
tombe à 28 % dans les Pays de la
Loire.
Globalement, 73 % des PME ont confiance en l’avenir de leur entreprise et cette
confiance est beaucoup plus marquée
pour les PME présentes à l’interna-
tional (81 %). Ces dernières envisagent
à 56 % de recruter dans l’année à venir, en France ou à l’étranger, pour le
développement de leur activité.
Lorsqu’elles sont déjà présentes à
l’international, les PME y réalisent une
part non négligeable de leur chiffre
d’affaires : plus de 10 % pour plus de la
moitié d’entre elles. Un chiffre d'affaires
en progression ou stable par rapport à
l'an dernier. Rare sont les cas de baisse
9 8 5 - Plus
2 de
0 70
15
d'activité 1
à l'international.
%
des entreprises exportatrices des Pays
de la Loire prévoient de développer
leurs exportations. C'est plus que la
moyenne nationale qui s'élève à 60 %.
Lorsqu’elles pensent à leur activité en
dehors de l’Hexagone, les PME se
tournent prioritairement vers les pays
voisins d’Europe de l’Ouest, les ÉtatsUnis et la Chine.
En revanche, seulement 15 % des entreprises non
1 9exportatrices
8 5 - ont2l’intention
015
d’exporter d’ici à deux ans. Lorsqu’on les
interroge sur les raisons de cette frilosité, elles évoquent plusieurs freins. Les
entreprises non présentes à l’international perçoivent davantage de difficul-
© Tashatuvango - Fotolia
Le réseau
international des CCI
de France a dévoilé
en juin dernier les
résultats de son
baromètre "Les
PME-ETI françaises et
l’internationalisation",
réalisé avec
OpinionWay
1985 - 2015
tés, réelles ou supposées, comparées
à celles qui ont déjà franchi le pas. Le
risque pays, les formalités administratives ou encore la méconnaissance des
opportunités à l’étranger constituent le
"trio de tête" des difficultés citées par
les PME.
La baisse des charges, l’assouplissement administratif et des opportunités
commerciales mieux identifiées sont les
30 ans au service des entreprises et des collectivités sarthoises
principaux éléments qui peuvent inciter les entreprises à s’internationaliser
davantage.
Par rapport aux mesures et dispositifs
de soutien à l'internationalisation, seul
un tiers des entreprises se sentent
accompagnées par les pouvoirs publics
et 71 % déplorent aussi un manque
d’informations sur le sujet.
es
ublicitair
Cartes p
1985 - 2015
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s
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Fax : 02 43 82 72 71
Sets de
table
Têtes de
lettre
maine éco septembre 2015 21
juridique
RESTAURATION
Les nouveautés réglem
Deux actualités
juridiques essentielles
sont à relever dans
le secteur de la
restauration : le label
"fait maison" évolue
avec notamment
une redéfinition du
"produit brut" et
la réglementation
européenne renforce
l'indication de la
présence de certains
allergènes.
22 maine éco septembre 2015
Mise à jour du label
"fait maison"
L
e décret du "fait maison" avait
fait grand bruit lors de son lancement l’été 2014. Initialement
prévu pour mettre en valeur la cuisine
faite sur place, sa première rédaction
laissait planer certaines incertitudes
pour les restaurateurs et le consommateur. En ce sens, l’ancien décret
indiquait que les plats faits maison
devaient être élaborés sur place à partir de "produits bruts", la définition de
ces produits étaient suffisamment large
pour englober des produits surgelés ou
sous vide.
Ces difficultés constatées, le ministère
a fait en sorte de simplifier le dispositif afin d’en faciliter l’utilisation. Pour
Carole Delga, secrétaire d’État au
Commerce "les deux objectifs de ce
décret révisé sont de reconnaître la
cuisine des plats faite sur place et de
donner un gage de transparence pour
le consommateur sur l'authenticité de
RESTAUR ANT
la cuisine réalisée par les restaurateurs.
Ceux qui s’approprient ce dispositif de
valorisation, en mettant en avant le
caractère "fait maison", contribuent à
la reconnaissance du secteur et à sa
montée en gamme."
La principale évolution du dispositif
consiste en une redéfinition du "produit
brut". Désormais, le produit brut est
"un produit alimentaire cru ne contenant, notamment à l'occasion de son
conditionnement ou du procédé utilisé
pour sa conservation, aucun assemblage avec d'autre produit alimentaire
excepté le sel" (Article D121-13-1 du
code de la consommation).
La liste des exceptions est également
simplifiée puisque peuvent entrer main-
juridique
entaires
tenant dans la composition d’un plat fait
maison "les produits que le consommateur ne s'attend pas à voir réaliser par
le restaurateur", à savoir :
- les salaisons, saucisseries et charcuteries, à l'exception des terrines et des
pâtés ;
- les fromages, les matières grasses
alimentaires, la crème fraîche et le lait ;
- le pain, les farines et les biscuits secs ;
- les légumes et fruits secs et confits ;
- les pâtes et les céréales ;
- la levure, le sucre et la gélatine ;
- les condiments, épices, aromates,
concentrés, le chocolat, le café, les
tisanes, thés et infusions ;
- les sirops, vins, alcools et liqueurs.
Pour des raisons de sécurité sanitaire
peuvent également entrer dans la
composition d’un plat fait maison, la
choucroute crue et les abats blanchis et
sous réserve d'en informer par écrit le
consommateur, les fonds blancs, bruns
et fumets et la demi-glace.
À noter : la pâte feuilletée doit désormais être réalisée par le restaurateur
pour bénéficier de ce label !
Décret n° 2015-505 du 6 mai 2015
modifiant le décret n° 2014-797 du
11 juillet 2014 relatif à la mention "fait
maison" dans les établissements de
restauration commerciale ou de vente
à emporter de plats préparés.
Affichage obligatoire
des mentions relatives
aux allergènes dans
la restauration
Le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les
denrées alimentaires (règlement Inco) a
renforcé l’indication de la présence de
certains allergènes.
Une liste des 14 substances les plus
allergisantes a été développée à l’échelon européen, à savoir :
- céréales contenant du gluten (blé,
seigle, orge, avoine, épeautre, Kamut ou
leurs souches hybridées) et les produits
à base de ces céréales ;
- crustacés et produits à base de crustacés ;
- œufs et produits à base d’œufs ;
- poissons et produits à base de poissons ;
- arachides et produits à base d’arachides ;
- soja et produits à base de soja ;
- lait et produits à base de lait (y compris le lactose) ;
- fruits à coque, à savoir amandes,
noisettes, noix, noix de cajou, noix de
pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de
Macadamia et noix du Queensland, et
produits à base de ces fruits ;
- céleri et produits à base de céleri ;
- moutarde et produits à base de moutarde ;
- graines de sésame et produits à base
de graines de sésame ;
- anhydride sulfureux et sulfites en
concentration de plus de 10 mg/kg ou
10 mg/litre exprimées en SO2 ;
- lupin et produits à base de lupin ;
- mollusques et produits à base de mollusques.
Depuis le 1er juillet, les professionnels
de la restauration doivent informer leurs
consommateurs de la présence de ces
substances dans leurs plats.
Il existe plusieurs situations. Dans le cas
de la denrée préemballée, la mention
doit être intégrée à l’étiquetage. Pour les
denrées non préemballées, il est précisé
que la mention se fait par écrit sans
que le consommateur n’ait à en faire
la demande, cependant une certaine
souplesse est accordée au restaurateur.
S’il est prévu une consommation immédiate du produit, alors l’information doit
être située sur la denrée ou à proximité
immédiate de l’aliment "de façon qu'il
n'existe aucune incertitude quant à la
denrée à laquelle elle se rapporte".
Pour la consommation sur place, doivent être portées à la connaissance du
consommateur, sous forme écrite, de
façon lisible et visible des lieux où est
admis le public soit l'information mentionnée elle-même ; soit les modalités
selon lesquelles l'information est tenue
à sa disposition.
En pratique : le gouvernement précise
dans son communiqué de presse que
"les professionnels devront tenir à jour
un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés". Ce
document devra être facilement accessible au consommateur.
Décret n° 2015-447 du 17 avril 2015
relatif à l'information des consommateurs sur les allergènes et les denrées
alimentaires non préemballées.
◗ Marion Chysclain
CCI Paris - Inforeg, 01/06/2015
Tous droits réservés
maine éco septembre 2015 23
Dossier
DINAMIC ENTREPRISES
Une méthodologie qui
En huit ans, le programme Dinamic
Entreprises a permis à près d’un
millier d’entreprises ligériennes
de progresser et d’innover avec
l’appui de consultants et suivant une
méthodologie à la fois rigoureuse,
évolutive et mobilisatrice. Piloté
par la Chambre de commerce et
d’industrie (CCI) des Pays de la Loire,
ce dispositif, qui a fait la preuve de
son efficacité, continue à évoluer pour
répondre toujours plus précisément
aux besoins des entreprises.
Prochain enjeu : intégrer les leviers
de performance de la "Troisième
révolution industrielle et agricole".
Stéphanie Pioger et son conjoint Christophe Vast, gérants de la carrosserie Pioger à Sillé-le-Guillaume, ont
L’
ambition de Dinamic Entreprises est de doter les entreprises d’outils adaptés pour
leur permettre de construire leur développement en toute autonomie. L’un
des principaux objectifs est de rompre
l’isolement du chef d’entreprise au
moment de la prise de décision",
résume Thomas Lelievre, responsable
du programme Dimanic à la CCI des
Pays de la Loire. Celui-ci rappelle que
"à l’origine, Dinamic Entreprises a
24 maine éco septembre 2015
été créé par le Conseil régional des
Pays de la Loire et l’État dans le but
de soutenir l’industrie régionale, avec
pour cible principale les entreprises de
10 à 49 salariés (sur 2 500 structures
de ce type en Pays de la Loire, 700
d’entre elles ont déjà été accompagnées par Dinamic). Puis, compte tenu
des bons résultats obtenus et afin de
répondre à la demande, le programme
s’est ouvert à l’ensemble des secteurs et plus particulièrement à ceux
fait ses preuves
Dinamic Entreprises
en chiffres
Depuis 2007, près de 1 000
entreprises des Pays de la
Loire (dont 131 sarthoises
et 120 mayennaises)
ont réalisé ou sont en
cours de réalisation d’un
parcours Dinamic.
80 % de ces entreprises
compte moins de 49
salariés et 26 % ont
moins de 10 salariés.
© Ad'hoc
Environ 700 des 2 500 PME
ligériennes travaillant dans
le secteur de l’industrie ont
bénéficié du programme qui,
au total, a déjà concerné
plus de 48 000 salariés.
t suivi un programme Dinamic Entreprises.
du bâtiment et des services. Dans
cette logique, à partir du dispositif
initial qui demeure le plus demandé,
nous avons développé trois formules
complémentaires dédiées respectivement aux TPE, aux entreprises
traversant une situation financière
difficile - mais pas irréversible - ainsi
qu’aux groupements d’entrepreneurs
souhaitant lancer un projet commun."
De même, trois modules ont été proposés aux entrepreneurs dès 2007,
dans le souci de prioriser les besoins
de l'entreprise et proposer un accompagnement sur un domaine identifié comme prioritaire. Ainsi, Dinamic
Entreprises offre à ses bénéficiaires
la possibilité de se concentrer sur l’un
de ces trois objectifs : la performance
interne, le développement commercial
ou (et) l’innovation (voir encadré page
27). Bien évidemment, il est possible
d’enchaîner successivement plusieurs
parcours.
Les entreprises suivant
une boucle Dinamic ont, en
moyenne, atteint 90 % des
objectifs inscrits dans leurs
plans d’actions. De même,
92 % des actions décidées
sont engagées et la méthode
définie est diffusée sur
l’ensemble de l’entreprise
dans 90 % des cas.
financés par les partenaires
publics (Europe, État, Région).
Par conséquent, pour chaque
entreprise, le coût moyen d’un
parcours est de 5 600 € HT.
95 % des entreprises suivant
le programme constatent un
retour sur investissement dès
la fin de l'accompagnement.
40 % des entreprises
souhaitent continuer à faire
appel à des consultants à la
suite d’un parcours Dinamic,
20 % s’engagent dans un
second module après avoir
suivi une première boucle
Dinamic et 80 % ont la
volonté de pérenniser en leur
sein cette démarche Dinamic.
Le budget de Dinamic
Entreprises s’élève à
3 millions d’euros et génère
2 millions d’euros de
subventions en provenance
de l’Union européenne, de
l’État et du Conseil régional.
Le coût moyen d’un parcours
Dinamic s’élève à 18 000 €,
dont environ 12 400 €
maine éco septembre 2015 25
Dossier
E4V au Mans développe des solutions batteries pour tous moyens de transports utilisant l'énergie électrique.
Des motivations variées…
mais toujours justifiées
"Les raisons qui conduisent les entreprises à entamer une démarche
Dinamic sont variées : besoin de se
structurer pour optimiser une activité
en phase de croissance, volonté de
se relancer alors que les commandes
stagnent voire diminuent, envie d’être
accompagné alors que l’on s’apprête
à transmettre l’outil de production,
souhait de s’implanter sur un nouveau
marché et de concevoir des nouveaux
produits… constate Thomas Lelievre.
Dans tous les cas, les candidats
doivent faire preuve d’une réelle motivation et être prêts à se rendre disponibles."
"Nous avons décidé de suivre une
boucle Dinamic "Performance interne"
car il devenait indispensable de restructurer le fonctionnement de l’entreprise pour continuer à progresser à un
moment où, de surcroît, nous nous apprêtions à intégrer des locaux neufs",
témoigne ainsi Jean-Luc Lebouc, l’un
des trois dirigeants de L2T, une PME
de mécanique de précision implantée à Ernée, en Mayenne, depuis sa
création en 2006 (spécialisée dans la
fabrication de pièces unitaires et de
petites séries, travaillant à 70 % dans
le secteur de l’automobile). "Dans cette
optique, nous nous sommes attachés
à nous réorganiser en définissant plus
précisément le rôle de chacun des
trois associés, David Trihan, Sébastien
Tarlevé et moi-même, ainsi que celui
de nos quatre salariés."
Ce raisonnement a également été
tenu par les responsables de E4V,
26 maine éco septembre 2015
une société développant des solutions batteries pour tous moyens de
transports utilisant l’énergie électrique
(automobiles, véhicules industriels et
agricoles, bateaux…), dont le site de
production est installé au Mans depuis
2008. "Le marché des véhicules électriques entre dans une phase de forte
croissance, dont bénéficie logiquement
notre entreprise. C’est pourquoi nous
avons jugé opportun de nous engager
dans le programme Dinamic afin de
travailler sur notre performance interne
et être accompagnés dans cette phase
de montée en puissance", explique
Chloé Raffy, responsable communication de E4V.
Le consultant au cœur
du dispositif
La démarche Dinamic Entreprises
s’appuie, en premier lieu, sur le soutien
d’un consultant assurant un accompagnement sur-mesure. La mise à
disposition de ce professionnel auprès
de l’entreprise demeure, sans aucun
doute, la principale originalité et la première raison du succès rencontré par
le programme. Choisi par le chef de
projet CCI et le chef d'entreprise parmi
une liste indiquant précisément les
spécialités et les atouts de chacun de
ces cabinets accrédités par les financeurs du programme (État et Région
Pays de la Loire), le consultant est
au cœur du dispositif. Missionné pour
consacrer 21 demi-journées (12 demijournées dans le cas de Dinamic TPE)
sur une période de neuf mois (six mois
pour Dinamic TPE), il est pleinement
aux côtés du dirigeant, de ses collabo-
rateurs et du pilote au sein de l'entreprise, dans la réalisation du diagnostic
tout d’abord, puis dans l’élaboration et
la mise en œuvre du plan d’actions.
"Notre consultant a posé, sur notre
mode d’organisation, un regard à la
fois expert et impartial qui nous a permis de détecter rapidement les points
sur lesquels nous devions travailler en
priorité et élaborer, ainsi, une stratégie
efficace à laquelle nous avons tous
adhéré, souligne Jean-Luc Lebouc.
De plus, il a su immédiatement créer
des rapports conviviaux qui nous ont
permis de nous sentir en confiance."
"Il nous a apporté la vision d’ensemble
et le recul dont nous ne pouvons pas
toujours disposer", ajoute Chloé Raffy.
De surcroît, le coût du consultant reste
très modéré grâce aux subventions
octroyées à Dinamic Entreprises par
l’État, le Conseil régional et l’Union européenne. Celles-ci réduisent d’autant
(environ des deux tiers), la part que
doit supporter l’entreprise. En ce sens,
la grande majorité des bénéficiaires
du dispositif n’aurait pas pu financer
une telle prestation de conseil sans
Dinamic Entreprises.
Définir des indicateurs
et des leviers
La première mission du consultant
consiste à établir un diagnostic qui
doit permettre d’identifier les freins
auxquels se heurte l’entreprise, mais
aussi les compétences clés et, surtout,
les indicateurs et les leviers. Cette première phase essentielle, débouche sur
la mise en place d’un plan d’actions qui
se déploie sur l’ensemble de la période
qui reste à parcourir dans le cadre de
Dinamic. Chloé Raffy a apprécié la
rigueur de la méthode et, en particulier, la régularité des rencontres avec
le consultant. "Chaque rendez-vous
donne l’occasion de faire un point sur
l’avancée des actions et, par conséquent, de garantir un suivi efficace de
la démarche." De son côté, Jean-Luc
Lebouc insiste sur le caractère mobilisateur du programme. "L’ensemble de
notre équipe a pu être impliqué dans le
plan d’actions et a, ainsi, choisi d’être
acteur du développement de L2T et
de notre réorganisation." "Même si
le processus nécessite la désignation,
parmi les collaborateurs de l’entreprise, d’un pilote référent Dinamic au
sein de la structure, il s’inscrit dans
une volonté de faire participer le plus
grand nombre possible de salariés aux
actions déployées", rappelle Thomas
Lelievre.
Dans cet esprit, des journées de formation thématiques sont proposées à
l’ensemble des collaborateurs. Elles
leur permettent d'acquérir les compétences nécessaires au déploiement
des plans d'actions. Suivant le format
retenu, jusqu'à 20 jours de formations
peuvent être utilisés durant les neuf
mois de l'accompagnement. De plus,
dans le cadre du parcours Dinamic,
les dirigeants et les pilotes de plusieurs
entreprises se retrouvent régulièrement
au cours de séminaires pour échanger
et avancer ensemble. Cette spécificité
du programme est également plébiscitée. "Lors des rencontres avec les
autres bénéficiaires du dispositif, nous
avons découvert des secteurs d’activités que nous connaissions mal et
comparé la diversité de nos situations
respectives", note Stéphanie Pioger, la
dirigeante de la Carrosserie industrielle
Pioger (voir encadré page 28). "Ce
sont de passionnants partages d’expériences et de compétences qui enrichissent nos connaissances", poursuit
Chloé Raffy.
Des résultats positifs
concrets
À l’évidence, Dinamic Entreprises donne
pleinement satisfaction à ses bénéficiaires, car il se traduit par des actions
concrètes et cohérentes qui génèrent,
dans la quasi-totalité des cas, des développements positifs pour l’entreprise.
"Dinamic est conçu pour garantir l'obtention de résultats", rappelle Thomas
Lelievre, soulignant que 95 % des
entreprises entrées dans le processus
constatent un retour sur investissement dès la fin du parcours. De plus,
90 % d'entre elles continuent d'utiliser
les outils et la méthode Dinamic après
la fin de leur accompagnement. "C’est
un gage de crédibilité et de pérennité."
Dans le cadre de leur parcours
Dinamic, les dirigeants de L2T ont
réussi à instaurer une nouvelle organisation interne plus rationnelle. Celle-ci
devrait se traduire par un recrutement
et a permis de gérer plus aisément
la mise en place de la Gestion de la
production assistée par ordinateur
(GPAO). "Ce parcours nous a, incontestablement, permis de passer un cap
pour continuer à être aux avant-postes
de notre domaine d’activité émergent,
affirme Chloé Raffy. En travaillant à la
fois sur les outils et sur les méthodes,
nous avons amélioré l'efficacité de
tous les services de la société."
"De plus, nous bénéficions d’un suivi
très utile du conseiller de la CCI qui est
toujours à notre écoute et demeure,
en ce sens, un appui très important.
Nous avons même eu encore quelques
contacts avec notre consultant. Nous
nous sentons toujours bien épaulés",
ajoute Jean-Luc Lebouc.
Responsabilité sociétale
de l’entreprise
Dès à présent, le programme Dinamic,
qui n’a pas cessé d’évoluer et s’impose comme une référence, comme le
démontre une étude récemment réalisée par la Banque de France, est en
passe de franchir une nouvelle étape
pour accompagner mieux encore le
tissu économique régional dans son
développement et vers des objectifs
d’excellence.
Indiquant que l’État et l’Union européenne ont récemment confirmé la
poursuite de leur soutien financier au
dispositif, Thomas Lelievre annonce
que Dinamic Entreprises a pour nouvelle ambition d’intégrer les évolutions
économiques issues de la Troisième
révolution industrielle et agricole qui
est en marche (Tria). "Pour demeurer
performantes et concurrentielles, les
entreprises vont devoir prendre en
compte toutes ces données nouvelles
qui sont en train de s’imposer pour faire
évoluer nos habitudes de consommation : transition énergétique, développement du numérique, de l’économie
circulaire, des circuits de proximité…",
explique le responsable de programme
Dinamic. "Aujourd’hui, nous veillons
à identifier les secteurs impactés par
cette révolution et nous nous attachons à intégrer ces sujets dans le
programme, notamment dans les formations. Dans cette logique, le dispositif peut être un outil d'accompagnement de la transformation digitale de
l'entreprise. Nous réfléchissons à son
articulation avec d'autres outils proposés par les CCI comme le diagnostic
de performance numérique (DPN).
Notre volonté est d’accompagner les
entrepreneurs dans la prise en compte
global du concept de Responsabilité
sociétale des entreprises. Ainsi, dans la
phase de diagnostic du dispositif, nous
tenons désormais compte et mesurons
les conséquences des actions réalisées par l’entreprise dans le cadre de
sa responsabilité sociétale (initiatives
à vocation solidaires, environnementales…) et nous encourageons tous les
bénéficiaires de Dinamic Entreprises à
s’engager dans cette voie qui répond à
une attente des consommateurs, permet d’ouvrir de nouveaux marchés et
de faire la différence sur leurs secteurs
respectifs."
Au service du développement économique régional, Dinamic Entreprises,
démontrant sa capacité d’adaptation,
vient d’entrer dans une nouvelle phase
de sa jeune histoire, qui va lui permettre de tenir mieux encore son rôle.
Disposant du soutien des pouvoirs
publics et s’appuyant sur une équipe
(conseillers CCI et consultants) expérimentée, aux compétences reconnues,
le programme prend aujourd’hui une
nouvelle dimension tout en conservant sa philosophie : proposer une
démarche globale, souple, exhaustive
et participative, dans le cadre d’une
méthodologie rigoureuse et clairement
planifiée permettant l'obtention de
résultats.
◗ Cyril Laporte
Contacts CCI 72 :
Véronique Cardenas
au 02 43 21 00 36 et Richard
Otjacques au 02 43 21 00 34 ;
CCI 53 : Jean-Luc Gressier
au 02 43 49 50 00
Les modules
Dinamic
Entreprises
Dinamic Entreprises propose
trois modules permettant
d'améliorer la compétitivité
de l'entreprise en se
concentrant sur un des trois
domaines prioritaire :
Performance interne
(50 % des parcours Dinamic)
Objectif : gagner en
coût de revient et en
efficacité ; obtenir une
certification qualité.
Méthodologie : identifier
des facteurs de progrès
et travailler sur les
problèmes qui impactent
les postes importants :
coûts, délais, qualité.
Développement commercial
(35 % des parcours Dimamic)
Objectif : développer le chiffre
d'affaires, augmenter la marge
et renforcer durablement
l’avantage concurrentiel.
Méthodologie : lancer
des actions commerciales
permettant de se
développer sur ses marchés
actuels et nouveaux.
Innovation
(15 % des parcours Dinamic)
Objectif : se différencier
de la concurrence et
structurer son innovation.
Méthodologie : choisir et
mettre en place une démarche
pérenne d’amélioration
continue des produits et
services et (ou) préparer
et monter des projets
innovants à fort potentiel.
Jean-Luc Lebouc et David Trihan, deux des trois dirigeants de L2T, entreprise de mécanique
de précision à Ernée.
maine éco septembre 2015 27
Dossier
[TÉMOIGNAGES]
Stéphanie Pioger et Christophe Vast,
gérants de la carrosserie industrielle Pioger
Entreprise familiale d’une dizaine de salariés, implantée à Sillé-le-Guillaume depuis sa création en 1948, la
carrosserie industrielle Pioger est spécialisée dans la construction de véhicules pour le transport d’animaux
et de marchandises. Ses dirigeants, Stéphanie Pioger et Christophe Vast, ont souhaité mettre à profit le
programme Dinamic Entreprises pour diversifier leur clientèle et s’implanter sur des marchés émergents.
Les gérants de la carrosserie Pioger ont travaillé sur leur organisation commerciale, notamment pour développer le
secteur du transport des déchets organiques.
"Mon mari et moi-même partageons la
philosophie de mon grand-père et mon
père, qui ont dirigé l’entreprise avant
nous : progresser en innovant !, résume
Stéphanie Pioger. Dans cet esprit, la
carrosserie industrielle Pioger a été la
première à proposer des bétaillères
en inox et en panneaux polyesters,
qui présentent l’avantage de ne pas
s'oxyder et, par conséquent, d’être plus
pérennes. De même, dès les années 70,
mon père a conçu un système de levage
hydraulique qui permet de développer
des véhicules à plusieurs niveaux
dont les hauteurs s’adaptent selon la
marchandise, optimisant ainsi la charge
utile. Aujourd’hui encore nous continuons
à innover pour offrir aux clients des
solutions fonctionnelles et ergonomiques",
ajoute la gérante de la carrosserie
industrielle, précisant : "le client fournit
le châssis, nous nous chargeons de
fabriquer toute la partie du véhicule qui
28 maine éco septembre 2015
est spécifiquement destinée au transport."
Travaillant quasi exclusivement pour la
filière agricole (coopératives, abattoirs,
négociants) fragilisée par les crises
sanitaires animales successives,
Stéphanie Pioger et Christophe Vast ont
décidé de rechercher de nouveaux clients
dans le but d’élargir leur activité pour
la perpétuer. "Nous avons notamment,
grâce à notre site Internet, commencé à
nous implanter sur le secteur du transport
des déchets hospitaliers. Mais, n’ayant
pas de démarche commerciale active,
nous ne savions pas comment consolider
nos positions nouvellement acquises
et exploiter au mieux le potentiel de
ce marché. C’est pourquoi nous avons
ressenti le besoin de suivre une boucle
Dinamic. Nous avons choisi le module
"développement commercial" adapté aux
TPE qui correspondait le mieux à notre
mode de fonctionnement",
explique Stéphanie Pioger.
"En premier lieu, nous avons beaucoup
apprécié de pouvoir travailler avec le
consultant. Celui-ci s’est comporté
en véritable coach, faisant preuve
d’une grande franchise, d’une réelle
disponibilité et apportant un œil
extérieur clairvoyant. Ensemble, nous
avons pu exposer distinctement nos
problématiques, établir un diagnostic
objectif et utile, puis, surtout, définir les
bons indicateurs et les leviers", précise
Christophe Vast.
Ce travail de réflexions et d’échanges
s’est traduit par plusieurs actions
concrètes : conception d’une plaquette,
ciblage de prospects, mise en place
d’un mailing, optimisation de la diffusion
d’une vidéo réalisée avant le parcours
Dinamic, recrutement d’un commercial
free-lance… Dans la continuité de
leur démarche, les responsables de
la carrosserie industrielle Pioger ont
également eu des premiers contacts avec
la Banque publique d’investissement (BPI).
"La méthode Dinamic est très stimulante.
Elle a donné un nouveau cap à
l’entreprise, répondant à nos questions
et nous permettant de concevoir une
organisation commerciale dynamique
et cohérente qui s’est déjà traduite par
de nouveaux contrats et des prises
de contacts prometteuses, poursuit
Stéphanie Pioger. Les premiers résultats
confortent la stratégie que nous avons
élaborée avec le consultant. Dans
cette logique, nous pouvons désormais
envisager, à moyen terme, d’embaucher
un responsable commercial à plein
temps."
maine éco septembre 2015 29
Nouvelle Hyundai i20
R�gulateur et limiteur de vitesse (1)
Nouvelle Hyundai i30
Syst�me multim�dia tactile
avec navigation Europe (1)
Nouvelle Hyundai i20
Cam�ra de recul (1)
Syst�me Bluetooth �
avec reconnaissance vocale (1)
Nouvelle Hyundai i30
1.1 CRDI 75 Business Blue Drive
1.6 CRDI 110 Business Blue Drive
PAR MOIS (2)
Location Longue Dur e sur 48 mois et 80 000 km
SANS
A P P O R T*
PAR MOIS (3)
Location Longue Dur e sur 48 mois et 80 000 km
SANS
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SERVICES INCLUS
Entretien/Maintenance
Assistance 24h/24 - 7J/7
Garantie perte financi�re
V�hicule relais
Consommations mixtes (l/100 km) - émissions de CO2 (en g/km) des modèles présentés : gamme Hyundai i20 : de 3,8 à 5,5 - de 97 à 127 ; gamme Hyundai i30 : de 3,6 à 6,0 - de 94 à 138.
(1) Les équipements sont disponibles selon versions et options sur Hyundai i20 et Hyundai i30. (2) Exemple de prix, au 26/06/2015, pour la Location en Longue Durée d’une nouvelle Hyundai i20 1.1 CRDI 75
Business Blue Drive avec peinture métallisée, 4 cv, C02 95 (g/km) pour une durée de 48 mois et 80 000 km. (3) Exemple de prix, au 26/06/2015, pour la Location en Longue Durée d’une nouvelle Hyundai i30 1.6
CRDI 110 Business Blue Drive avec peinture métallisée, 5 cv, C02 99 (g/km) pour une durée de 48 mois et 80 000 km. Les loyers comprennent entretien, maintenance, assistance 24h/24 - 7j/7, véhicule relais
(5 jours panne, 5 jours accident, 5 jours vol) et garantie perte financière. *Offres réservées aux Professionnels, valable jusqu’au 30/09/2015, dans la limite des stocks disponibles, sous réserve d’acceptation de
votre dossier par Arval Partners et de variation de la fiscalité ou du tarif constructeur en vigueur. Visuels non contractuels. Modèles présentés : nouvelle Hyundai i20 1.2 84 Creative avec Premium Pack et
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30 maine éco septembre 2015
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formation
ÉCOLE DES MANAGERS DE LAVAL
Pour se préparer à
devenir chef d'entreprise
L'École des managers de la CCI de Mayenne propose un dispositif de formation individualisé et
diplômant destiné à faciliter la reprise et la transmission d'entreprise. Elle s'adresse à toutes les
personnes souhaitant acquérir une entreprise dans le cadre d'une reprise ou aux cadres/managers
souhaitant évoluer vers des fonctions d'encadrement, de direction ou de gestion de centre de profit.
Nicolas Beloou, co-gérant de Techlaser à Aigné.
L’
École des managers est une
bonne formation, je l'ai suivie et je la conseille", résume
ainsi Nicolas Beloou, 31 ans, co-gérant
avec son père Philippe, de Techlaser à
Aigné (45 salariés), une entreprise de
découpage laser ou par jet d'eau et
de parachèvement, qu'ils ont reprise
en 2007. Pendant une année, le
jeune dirigeant s'est rendu à Laval le
vendredi et le samedi à l'École des
managers pour suivre les 60 jours de
formation du parcours "repreneur",
tout en continuant à travailler dans
l'entreprise. La formation se déroule
en trois phases : l'acquisition des
connaissances fondamentales (stratégie, marketing, finance, contrôle de
gestion, management), puis l'autodiagnostic qui consiste à réaliser un audit
de l'entreprise à reprendre, et enfin le
plan d'actions avec la mise en œuvre
du projet de reprise.
Une pédagogie originale
"Nous sommes en petit groupe d'une
quinzaine de participants. L'école s'arrange pour qu'il n'y ait pas de concurrence entre les personnes, explique
Nicolas Beloou. Ces petites promotions
favorisent la dynamique de groupe
entre les participants qui ont des
projets différents, mais finalement
des préoccupations communes. Ces
échanges permettent de se remettre
en question, de confronter sa vision
et de prendre du recul, poursuit-il. La
formation prévoit un suivi individualisé
par des intervenants professionnels
spécialisés pour mettre en œuvre son
plan d'actions dans l'entreprise." La
finalité de l'école est donc bien d'acquérir l'ensemble des connaissances
et des pratiques nécessaires au métier
de chef d'entreprise.
"En 2012, nous avons eu l'opportunité
de racheter une entreprise complémentaire à notre activité, Laser 53 à
Bazougers (28 salariés), commente
Nicolas Beloou. Pour assurer la responsabilité de cet établissement, nous
avons identifié un salarié de Techlaser
qui lui-aussi s'est formé à l'École des
managers de Laval en suivant le parcours "développeur".
Concrètement, l'École des managers délivre un titre de niveau II (bac + 3/+ 4)
de "Chef d'entreprise développeur de
PME/PMI" reconnu par le Répertoire
national des certifications professionnelles (RNCP). Les coûts de formation
peuvent être pris en charge par l'Opca
(organisme paritaire collecteur agréé).
Aucune condition de diplôme ou
d'expérience n'est requise pour faire
l'École des managers. Les candidats
sont sélectionnés sur leur motivation
et continuent à exercer leur activité
professionnelle pendant la formation.
Ils doivent toutefois avoir accès aux
données "sensibles" (bilans, business
plan…) de l'entreprise qu'ils souhaitent reprendre afin de travailler
concrètement sur leur projet.
◗ Maryse Gauthier
Contact : CCI 53 : Yann Durel
au 02 43 91 47 49.
[En chiffres]
Le réseau des CCI compte
24 Écoles de managers sur
l'ensemble du territoire, la
première ayant été créée en 1987
par la CCI de Mayenne. Chaque
année, ce sont près de 500
nouveaux dirigeants d'entreprise
opérationnels qui sortent des
différentes promotions des
Écoles des managers. L'École
des managers de Laval a déjà
accompagné 350 entrepreneurs
dans leur management
au quotidien et pérennisé
10 000 emplois sur le territoire.
En moyenne 95 % des
entreprises dont le dirigeant est
passé par l'École des managers
sont toujours présentes sur le
marché au bout de cinq ans
et 20 ans après les premières
promotions, 80 % des entreprises
sont toujours en activité.
maine éco septembre 2015 31
[focus]
LES RENCONTRES DE L’INTERNATIONAL
Une édition réussie
La CCI du Mans et de la Sarthe organisait
les Rencontres de l'international le 1er juillet
dernier. L'objectif de cette manifestation
était d'informer les dirigeants d’entreprise
sur les opportunités de développement à
l’international, dans un esprit d’échanges,
de partage d’informations, d’expériences et
de réseaux. La journée a ainsi été rythmée
par de nombreuses activités : des ateliers
thématiques (structurer sa veille stratégique
à l'international, comment financer sa
démarche export, optimiser ses ventes via
les réseaux sociaux, les opportunités de
marché sur le Chili, la Colombie, le Mexique
et le Panama…), une conférence sur le
parcours de l'exportateur et des rendez-vous
individuels avec des conseillers experts sur les
pays. Des conseillers techniques se tenaient
également à la disposition des entreprises
pour les accompagner dans leur stratégie
export, la prospection, le financement (prêt
export, assurance prospection…), la protection
industrielle, les conditions générales de
ventes à l'export, les procédures douanières,
les sécurités de paiement à l'international, le
transport et la logistique à l'international…
Ces rencontres ont été suivies d'une conférence
du club Sarthe international sur la pratique
des affaires avec l'Amérique du Sud par un
consultant spécialisé. Cet événement mené à
bien avec les partenaires du développement
économique de notre département (Business
France, CCI international, la BPIfrance, la
Région…) crée une véritable dynamique
internationale pour les entreprises du territoire.
[24 HEURES DU MANS]
Une très belle édition
et le Prix Escra pour Rebellion
263 500 spectateurs : une nouvelle affluence
record pour la plus grande course automobile
d'endurance au monde. Un public séduit par la
lutte sur la piste, les animations et les nouveautés
mises en place pour l'accueil des spectateurs.
Les deux constructeurs allemands Audi et Porsche
se sont livré une vraie bataille tout au long de
la course, avec au final la victoire de la voiture
qui n'a pas connu de soucis. Pilotée par Nico
Hülkenberg, Earl Bamber et Nick Tandy, la Porsche
n° 19 s'est imposée devant la Porsche n° 17,
32 maine éco septembre 2015
pilotée par Mark Webber, Brandon Hartley et Timo
Bernhard. L'Audi n° 7 complète le podium. Un
doublé donc pour la firme de Stuttgart, 17 ans
après son dernier succès au Mans. En LMP2,
victoire finale de l'Oreca n° 47, qui est restée
la majeure partie de la course en tête, devant
la Gibson n° 38 et la Ligier n° 26 du Manceau
Julien Canal. En LM GTE Pro, la Chevrolet n° 64
sort vainqueur. En LM GTE Am, la première place
revient à la Ferrari n° 72 du Team SMP Racing.
La Porsche n° 77, avec Patrick Dempsey, se
classe deuxième. Côté techniciens, le Prix Escra
a récompensé cette année l'écurie Rebellion
R One n° 12 : Damien Lewis, James Mullan,
Garry Richardson, Ian Smith. 18 jeunes de l’Escra
se sont relayés, 24 heures durant, pour évaluer
tous les teams et attribuer cette distinction
qui récompense, entre autres, l’agencement
du stand, la méthode de travail, la qualité des
interventions mécaniques durant la course et
l’efficacité dans les interventions d’entretien.
Prochaine édition les 18 et 19 juin 2016.
OUEST ACOUSTIQUE/
SCÈNE ET SON
Un investissement
aidé par la région
"En Pays de la Loire, les petits projets
font les grands succès, soutenons-les !"
telle est la devise du dispositif "500
projets de développement économique
pour les territoires" lancé par la Région
en 2013. Destiné à toutes les entreprises
du territoire, il a vocation à soutenir
des projets collectifs du secteur de
l’artisanat, du commerce, de l’économie
sociale et solidaire, de l’agriculture ou
du tourisme avec une aide financière
correspondant à 50 % maximum du
coût du projet et plafonnée à 25 000 €.
Ouest Acoustique, bureau d'études
techniques spécialisé en acoustique,
basée au Mans et Scène et Son, qui
intervient dans toutes les techniques
du son, de la lumière et de la vidéo,
basée à Sillé-le-Guillaume, se sont
associés pour investir ensemble dans
trois sonomètres et une camionnette.
Jusqu’à présent ces matériels étaient
loués par les deux entreprises. Cette
acquisition d’équipements mutualisés
va permettre aux deux établissements
de gagner en productivité et d’accéder
à de nouveaux marchés. La Région
des Pays de la Loire soutient le projet
à hauteur de 17 935 € sur un montant
global de 35 870 €. Les deux dirigeants,
Guillaume Mignot (Ouest acoustique,
à gauche de la photo) et Mathieu
Mousset (Scène et son, à droite) ont été
accompagnés par les différents services
de la CCI depuis la création jusqu’au
montage du dispositif 500 projets.
Contact CCI 72 :
Véronique Cardenas au 02 43 21 00 36
[L’ATLAS DES START-UP]
RESTAURATEURS
En Sarthe on n'a pas de pétrole,
mais on a des start-up !
Une trentaine de start-up sarthoises étaient
présentes fin juin à la Ruche numérique de la
CCI lors de l’étape mancelle du tour de France
de l’Atlas des start-up organisé par
les agences parisiennes du numérique Soon
Soon Soon, 1001start-ups et CCI France.
L'Atlas des Start-up est un manifeste pour
l'entrepreneuriat dans toutes les régions de
France. Une occasion unique de donner la parole
à tous les entrepreneurs et de montrer que l'on
peut créer une entreprise et avoir pour ambition
de devenir un champion mondial où que l'on
se trouve. En France on n'a pas de pétrole,
mais on a des start-up et beaucoup d'entre
elles sont en phase de devenir de très belles
Louez la cuisine
de la CCI
entreprises. Dans cet Atlas, on peut y découvrir
une centaine de start-up prometteuses dans
cinq grandes zones développant des business
dans les tendances actuelles ; des structures
d'accompagnement dans chaque région pour
se faire accompagner à tous les stades de son
projet ; des conseils d'experts pour créer son
entreprise (levée de fonds, juridique, growthhacking, comptabilité…) et des interviews
de personnalités riches d'expériences
entrepreneuriales. Des entreprises sarthoises
telles que MesMateriaux.com, MakerShop.fr,
BnBEvent, LearnaTech ou encore Telecopolis,
devraient figurer dans l’Atlas dès l’an prochain.
Plus d'information : www.atlasstartups.fr
SARTHE LE MANS CONNECTION
1 000 RDV d'affaires au salon du numérique
Le 2 juillet dernier s’est déroulé pour la 4e année
consécutive, le salon des solutions informatiques
et numériques, Sarthe Le Mans connection,
co-organisé par la CCI, Le Mans développement
et Sarthe développement. Près de 90 sociétés
du numérique du grand Ouest se sont données
rendez-vous à l’abbaye de l’Épau pour exposer
leurs solutions innovantes, trouver de nouveaux
marchés et se développer.
1 000 rendez-vous d’affaires ont eu lieu entre
les professionnels du numérique et leurs clients
potentiels. Des conférences d’experts se sont
déroulées toute la journée sur des thèmes
d’actualité tels les cyber-attaques, les objets
connectés, la ville du futur et la performance
commerciale. Parallèlement, des animations
étaient consacrées à la reconnaissance faciale,
à la vidéo-projection intelligente, à la voiture
connectée avec également un démonstrateur
domotique multi-protocolaire. Pour la conférence
de clôture, Erwan Gaucher, directeur adjoint de
France bleu, a fait une brillante intervention sur
l’intégration du numérique dans l’organisation et
la stratégie des collectivités et des entreprises.
Des restaurateurs sarthois ont
sollicité la Chambre de commerce et
d'industrie du Mans et de la Sarthe
pour trouver un lieu adapté afin de
proposer des cours de cuisine à leurs
clients. Disposant d'une cuisine de
40 m² dans ses locaux place de la
République au Mans, précédemment
exploitée pour une émission culinaire
sur LM TV, la CCI a décidé de la louer
à tous les professionnels intéressés à
partir du mois de septembre. Chaque
restaurateur pourra ainsi cuisiner
avec ses stagiaires pendant une
demi-journée ou plus, du lundi au
vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30 ou de
13 h 30 à 17 h 30. Cet espace est tout
équipé : îlot central avec plan de travail,
évier, deux fours, plaque à induction,
réfrigérateur, lave-vaisselle, batterie
de cuisine, plats et couverts, etc. Cette
initiative est soutenue par la CPIH 72.
Contact CCI 72 :
Laurent Mariot au 02 43 21 00 23
[VEILLE SUR INTERNET]
Sensibilisation des collectivités
La veille, couramment utilisée dans
les entreprises, est aussi un outil de
développement territorial adapté aux besoins
des collectivités. Cette activité, consiste à
surveiller activement son environnement
économique, juridique… en utilisant
différentes sources (presse, Internet, etc.).
L’objectif étant pour les collectivités de
mieux connaitre et anticiper les mutations
du tissu économique local, de repérer
les besoins des entreprises locales, de
détecter les opportunités de développement/
d’investissement, d’observer l’évolution
d’une filière/d'un secteur d’activité, etc. La
CCI a lancé une action d’initiation à la "veille
territoriale sur Internet" pour répondre au
besoin de certains techniciens de collectivités
en charge notamment du développement
économique de leur territoire. Ainsi, une
dizaine de techniciens de trois collectivités
ont suivi le programme monté par la CCI. Ils
ont été accompagnés pendant une journée
et demie par un consultant et une demijournée par la CCI. Cette sensibilisation leur
a permis de découvrir des outils simples et
gratuits pour surveiller leur environnement
et optimiser leurs recherches d’information.
Chacun a également pu mettre en place son
propre dispositif de veille sur son ordinateur
puisque le consultant se déplace au sein de
la structure.
Contact CCI 72 :
Lydie Javelle au 02 43 21 00 28
maine éco septembre 2015 33
[focus]
CARTE PROFESSIONNELLE DES ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES
© ACP prod - Fotolia
Transfert aux centres de formalités
des entreprises des CCI
La loi Alur du 24 mars 2014
transfère la délivrance de
la carte professionnelle
des activités immobilières
énoncées dans la loi Hoguet
du 2 janvier 1970 au président
de la Chambre de commerce
et d’industrie territoriale. Ce
transfert de compétence est
effectif depuis le 1er juillet
2015. Les CFE des CCI de
la Sarthe et de la Mayenne
délivrent désormais les cartes
de transaction immobilière,
gestion immobilière, syndic
de copropriété, marchand de
listes, mais également les
cartes destinées à l’ensemble
des collaborateurs salariés
ou indépendants, d’une
durée de validité de trois
ans. Les activités soumises
à la réglementation de la loi
Hoguet peuvent être exercées
par des personnes physiques
ou morales (excepté par les
micro-entrepreneurs pour
des raisons fiscales). Pour
demander une carte, les
agents immobiliers doivent
justifier d’une aptitude
professionnelle (diplôme et/ou
expérience professionnelle),
d’une garantie financière
(selon situation), d’une
assurance responsabilité
civile professionnelle et
remplir les conditions de
moralité (casier judiciaire).
Avant toute demande de carte,
il est conseillé aux titulaires,
représentants légaux et
directeurs d’établissements
de faire contrôler leur aptitude
professionnelle auprès du
CFE. Des décrets et arrêtés
parus en juin 2015 fixent
les conditions de délivrance
de ces cartes ainsi que la
rémunération applicable.
Contacts : CCI 53, Danièle
Croissant au 02 43 49 50 20 ;
CCI 72, CFE au 02 43 21 00 02
[ENQUÊTE DE CONJONCTURE]
Les dirigeants anticipent une amélioration
Les CCI de la Sarthe et la Mayenne réalisent
depuis le début d’année une enquête de
conjoncture afin de recueillir l'opinion des
dirigeants sur l'activité de leur entreprise et
leurs prévisions à court terme. La dernière
enquête réalisée en juin dernier révèle
que, même si les indicateurs montrent
toujours des tensions, les perspectives
semblent s’orienter vers une amélioration
de l’activité des entreprises. Encore une fois,
celle-ci cache des disparités et ne doit pas
masquer les difficultés éprouvées du côté
notamment des trésoreries et des marges.
Les situations financières sont inchangées
par rapport au début d'année ; la Sarthe
reste d'ailleurs le département de la région
où les situations sont les plus fragiles.
Les secteurs industriels et ceux dont la
demande est constituée principalement
34 maine éco septembre 2015
par les entreprises sont dans une meilleure
position. À l’inverse, les secteurs du BTP
et du commerce de détail sont plus en
difficulté. L'emploi ne bénéficie pas non
plus pour le moment de cette embellie et
les investissements subissent la prudence
des dirigeants.
Néanmoins, les dirigeants anticipent une
amélioration de la situation à court terme
tout en restant un peu moins optimistes
qu’au niveau régional. Globalement, le
passage d’un rebond économique à une
véritable reprise reste à confirmer sur le
territoire. Ses effets ne sont pour le moment
pas encore assez puissants pour se faire
pleinement ressentir même si les signaux
positifs commencent à affluer.
Contacts : CCI 72, Lydie Javelle au 02 43 21 00 28 ;
CCI 53, Alexandre Porcher au 02 43 49 50 15
[AIDE À L'EMBAUCHE
D'UN PREMIER SALARIÉ]
4 000 € répartis
sur 24 mois
maximum
Une nouvelle aide est mise en
place pour soutenir l'embauche du
premier salarié, par les entreprises
indépendantes (pas d'appartenance
à un groupe). Pour cela, l'entreprise
doit remplir les conditions
suivantes : le salarié est embauché
en contrat à durée indéterminée
(CDI) ou déterminée (CDD) de plus
de 12 mois ; le contrat prend effet
entre le 9 juin 2015 et le 8 juin
2016 ; et enfin, l’entreprise n’a
pas conclu de contrat de travail
avec un salarié, au-delà de la
période d’essai, dans les 12 mois
précédant la nouvelle embauche.
Le montant total de l’aide est égal
à 4 000 €, réparti sur 24 mois
maximum, à raison de 500 €
sur chaque période de 3 mois
d’exécution du contrat de travail.
Lorsque la durée du travail n'est
pas à temps plein, le montant de
l'aide est proratisé en fonction
de la durée du travail du salarié.
La demande d’aide doit être
envoyée par l’employeur dans
les six mois suivant le début
d’exécution du contrat. L’aide est
versée à l’échéance de chaque
période de trois mois civils (ne
correspondant pas forcément à
un trimestre civil) d’exécution du
contrat de travail, sur la base d’une
attestation de l’employeur justifiant
la présence du salarié. L’aide
n’est pas cumulable avec une
autre aide de l’État à l’insertion,
à l’accès ou au retour à l’emploi
versée au titre du même salarié.
Plus d'information :
www.emploi.gouv.fr/premiersalarie
maine éco septembre 2015 35
Au-delà de la comptabilité,
le conseil
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36 maine éco septembre 2015
[focus]
[DUO MANAGER
INTERMEDIAIRE]
[OSEZ L’ALTERNANCE]
L’alternance voie d’excellence
vers l’emploi
En partenariat avec la Chambre de métiers et
de l’artisanat de la Mayenne et le GEIQ 53, la
CCI de la Mayenne poursuit son opération "Osez
l’alternance", mercredi 9 septembre de 16 h à
19 h, à la maison de quartier des Fourches à
Laval. L’objectif de cette opération partagée et
soutenue par la préfecture et l’agglomération
lavalloise : promouvoir et valoriser l’alternance
auprès des collégiens, lycéens, étudiants et
demandeurs d’emploi. Quatre temps forts
rythmeront la 3e édition de cette manifestation,
qui en juin a réuni plus de 100 personnes : mise
en relation avec des employeurs qui recrutent,
échanges avec des apprentis et des tuteurs,
atelier de rédaction de curriculum vitae et de
lettre de motivation et enfin conseils pratiques
sur les démarches administratives. Inscrite
dans le cadre du Contrat de ville 2015/2020,
les premières éditions s’adressaient aux
habitants des quartiers Pavement, Fourches,
Murat, Saint-Nicolas et Kellermann. "Osez
l’alternance" fait écho à la volonté politique
nationale de promouvoir l’apprentissage auprès
des jeunes et de soutenir les entreprises dans
cette démarche : l’alternance est une solution
d’avenir pour la croissance, la compétitivité
des entreprises et l’emploi. Chaque année en
Mayenne, on compte l’embauche d’environ
1 500 apprentis, les secteurs qui recrutent
sont l’industrie manufacturière avec 24 %, la
construction avec 17 %, le commerce avec 19 %
et l’hébergement et la restauration avec 14 %.
Contact CCI :
Stéphane Foricher au 02 43 49 49 95
CLUB INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
Retours d’expériences et partages
de bonnes pratiques
Sous l’effet de la mondialisation croissante des
marchés et de l’explosion des technologies, Internet
en particulier, les entreprises sont submergées
d’informations. Comment, dans ce flot d’informations,
choisir et trouver rapidement les plus utiles et les
plus pertinentes ? Comment dégager les données
stratégiques pour anticiper les marchés, prendre des
décisions et agir sur l’environnement économique ?
Comment protéger le patrimoine humain, le savoirfaire technique ou industriel ? Disposer au bon
moment des informations utiles à la mise en œuvre
de la stratégie de développement revêt un caractère
essentiel. Sous l’impulsion de Florence Quentin,
responsable Intelligence économique et propriété
industrielle du groupe Dirickx et conseillère technique
de la CCI, le Club intelligence économique Mayenne
accompagne les PME locales dans la maîtrise de
cette ressource stratégique qu’est l’information afin
d’en faire un levier majeur de performance pour leur
entreprise. Le club est ouvert à toutes entreprises
ayant adhéré au club (adhésion gratuite), quel que
soit son secteur d’activité ou son niveau de maturité
dans la mise en œuvre d’une démarche. La diversité
de ses membres et leur implication en font sa
richesse. Afin de favoriser le partage d’expériences et
les échanges de bonnes pratiques dans un climat de
confiance et de convivialité, l’accès aux réunions est
limité aux seuls adhérents. Prochaines thématiques :
organiser une veille technologique et organiser une
veille normative et réglementaire.
Contact CCI :
Martine Gasdeblay au 02 43 49 50 34
Le management de
proximité facteur
de performance
interne
La performance interne dépend
principalement de la qualité
du management de proximité.
L’acquisition de savoir-faire
spécifiques permet en effet à
l’encadrement intermédiaire
d’améliorer les résultats de
l’entreprise en faisant partager
des objectifs communs. Pour
accompagner les entreprises
locales, le service Formation
entreprises ouvre le 17 septembre
la 16e promotion du programme
Duo. Créé par la CCI Mayenne,
Duo est destiné aux managers
de proximité qui doivent traduire
les orientations de leur direction
en objectifs opérationnels. Dans
un contexte économique en
pleine mutation, le programme
répond aux attentes spécifiques
des entreprises en matière
d’adaptabilité, d’optimisation
des circuits de communication
interne et de renforcement des
compétences des équipes. La
formation est éligible au Compte
personnel de formation (CPF) et
bénéficie d’une certification qui
optimise son financement. En
parallèle, le service Formation
entreprises propose auprès de
tous les ressortissants CCI une
offre de formation spécifique dans
les domaines du management,
de la performance commerciale,
d’outils de gestion ou du
perfectionnement des pratiques
bureautiques. Cette offre se
décline en accompagnement
individuel ou propose des
parcours de certification
adaptés. Pour accompagner
les entreprises dans la mise en
place de leur plan de formation
2016, le service Formation
entreprises s’engage à définir
avec ses clients les exigences
relatives à leurs demandes,
avec comme ligne directrice la
valorisation des compétences
par l’accès à la certification.
Contact CCI 53 :
Peggy Labergère au 02 43 91 47 58
maine éco septembre 2015 37
d'une communauté de communes…
AGROALIMENTAIRE, RÉALITÉ VIRTUELLE, LGV…
Laval va de l’avant
Au cœur d’un département à forte identité rurale, l’agglomération de Laval poursuit un
développement historiquement axé sur l’industrie, principalement agroalimentaire. Alors
que se profile l’arrivée de la future LGV (ligne ferroviaire à grande vitesse), la politique de la
collectivité s’articule désormais autour de deux priorités : consolider cette base industrielle
et capitaliser sur le dynamisme d’une économie tertiaire et innovante très prometteuse
incarnée notamment par le secteur de la réalité virtuelle, dans lequel Laval est en pointe.
importantes. Il nous reste à consolider
notre tissu industriel et à développer le
secteur tertiaire. C’est dans cet esprit
que nous anticipons l’arrivée de la LGV,
en portant une attention particulière
sur les entreprises tertiaires, notamment de conseil. C’est une de nos priorités pour faire de Laval un pôle économique dynamique", explique François
Zocchetto, maire de Laval et président
de Laval agglomération.
Une économie
virtuelle bien réelle
À
Laval, plusieurs noms cohabitent. Il y a ceux des grandes
entreprises industrielles historiquement implantées localement
(Lactalis, Gruau, Thalès…) ou fraîchement installées (Bridor). Et il y a ceux
des jeunes pousses, fers de lance de
l’innovation technologique liée notamment à la réalité virtuelle et augmentée : Clarté (Centre de recherche,
d’étude et de transfert technologique),
ARA Technology (start-up 100 % lavalloise) ou encore Eon Reality (entreprise
américaine qui a ouvert une antenne à
Laval). Deux secteurs d’activités reliés
par de possibles passerelles. Deux
symboles de l’identité et de l’économie
de Laval agglomération, territoire de
20 communes rassemblant 100 000
habitants et près de 2 900 entreprises.
38 maine éco septembre 2015
"Laval est au cœur d’un secteur rural,
l’industrie ne s’est développée que vers
les années 1960 et 70. Aujourd’hui,
nous accompagnons des mutations
François Zocchetto, maire de Laval et
président de Laval agglomération.
Aujourd’hui, à Laval, le tertiaire et l’innovation, c’est notamment l’écosystème
de la réalité virtuelle et augmentée. Si le
nombre d’emplois concerné par ce secteur est encore relativement modeste
(entre 150 et 200), il s’agit de postes
à forte valeur ajoutée et d’une vitrine
de plus en plus visible pour Laval au fil
des ans, notamment grâce au salon international annuel Laval Virtual. "Notre
spécificité est d’avoir développé la
réalité virtuelle et la réalité augmentée
autour de plusieurs outils, notamment
l’association Clarté, la technopole, un
certain nombre de start-up qui se développent bien et le groupe américain
Eon Reality qui s’est installé à Laval, se
félicite François Zocchetto. Nous avons
là un vrai cluster que nous allons renforcer à l’occasion de la création du
Laval Virtuel center".
Ce centre, destiné à booster l’ensemble
du secteur, sera installé dans un bâtiment acheté par la collectivité à proxi-
à l'autre
Laval Virtual est le salon européen dédié à la réalité virtuelle, augmentée et aux nouveaux usages
du virtuel.
mité de la technopole et de la gare. Le
chantier est prévu pour débuter dans
quelques mois. Le Virtual center sera,
de plus, situé au cœur du Laval Virtual
Campus, une structure appelée à englober les entreprises, les centres de
recherches et les écoles d’ingénieurs
locales (Esia et Estaca). Cette réalisation s’accompagnera de la création,
également à proximité de la gare LGV,
d’un hôtel d’entreprises innovantes
dont le chantier sera achevé d’ici un
an. "Laval Mayenne technopole, créée
en 1996, arrivant à saturation, il y a
un réel besoin d’un nouveau bâtiment
avec des superficies plus grandes,
destinées principalement aux startup", indique le maire de Laval.
La LGV très attendue
Cette priorité accordée à l’innovation
technologique doit aussi être portée
par l’arrivée, en 2017, de la Ligne à
grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays
de la Loire, facteur d’accélération de
l’économie de Laval agglomération et
par la rénovation de la nouvelle gare
autour de laquelle sera centralisé l’ensemble du pôle tertiaire local. "Nous
faisons partie des très rares villes
moyennes à bénéficier de ce futur service extraordinaire. Le dispositif se met
en place : Laval sera à 1 h 10 de Paris
et à 24 minutes du Mans. C’est aussi
l’occasion d’être relié, via la virgule de
Sablé, à Angers en un peu moins de
50 minutes et à Nantes en 1 h 30",
se félicite François Zocchetto. Au final,
Laval disposera de huit trajets quotidiens vers Angers et Nantes, ainsi que
de huit autres dessertes dans chaque
sens vers Paris.
"C’est une formidable opportunité que
nous préparons depuis de longs mois,
poursuit le maire de Laval. Le cadre
juridique et financier est maintenant
prêt. Nous avons mis en place une
zone d’aménagement concertée (ZAC)
dont le chantier d’aménagement doit
débuter en octobre par la rénovation
complète de la gare voyageurs. Ce
chantier sera suivi par l’aménagement de deux îlots à proximité, avec la
construction de bâtiments tertiaires. La
future passerelle au-dessus des voies
sera bel et bien réalisée en 2017 et puis
nous aurons l’aménagement de tout
l’îlot entre la gare et le pont de Paris".
tion économique pour l’agglomération :
la constitution et la promotion d’une
offre foncière et immobilière attractive.
Parmi les nombreuses initiatives en
cours, plusieurs opérations d’ampleur
se distinguent, à commencer par le
parc de développement économique
Laval-Mayenne (PDELM), sur la commune d’Argentré, destiné à accueillir
des entreprises logistiques. "D’une superficie de près de 150 hectares, ce
parc a vocation à répondre aux besoins d’industriels et d’entreprises qui
recherchent de grandes surfaces", indique François Zocchetto. Il offrira ainsi
une possibilité d'accès direct à l'autoroute A81, par une nouvelle sortie actuellement en négociation avec l’État et
la société Cofiroute, la proximité avec
l’important bassin d'emplois local, une
topographie peu accentuée permettant
de constituer des parcelles de grande
dimension, et l’accès à l’Internet très
haut débit, qui couvrira l’ensemble du
territoire d’ici 2018.
Illustrant l’importance de la logistique
dans les futurs échanges économiques, le PDELM va de pair avec le
projet de base de transbordement railroute de Saint-Berthevin, dont l’ambition est de tirer un profit maximum du
positionnement privilégié de Laval dans
le grand-Ouest. Si le site sert actuelle-
ment de base de travaux à la société
Eiffage dans la construction de la LGV,
il sera réhabilité par Laval agglomération dès la fin de chantier en 2017 afin
d’en faire une plateforme de transbordement rail-route. Et ainsi de mettre la
plateforme et le futur PDELM à seulement 15 minutes par l’autoroute A81.
La politique foncière de l’agglomération prévoit également un dernier projet
d’importance : la requalification de la
Zone des Touches, la zone d’activités
historique de Laval, elle aussi en lien
avec la future gare LGV toute proche.
"Nous avons l’ambition de restructurer
cette zone de façon à la rendre plus
dynamique et d’y densifier l’emploi",
souligne François Zocchetto.
Un maire pour qui la future gare LGV
incarne pleinement le dynamisme local
et les projets en cours, telle cette idée
de concept de "Laval à la mode et la
mode à Laval". "C’est un projet basé
sur la tradition de l’industrie locale du
textile et sur cette nouvelle proximité
ferroviaire avec la région parisienne.
Nous ambitionnons de faire un cluster
de la mode avec un showroom. C’est
une des initiatives qui témoignent des
capacités de développement de Laval
agglomération".
◗ Julien Proult
Une importante offre
foncière pour les
entreprises
Un projet à plusieurs facettes qui
illustre également un autre volet de la
politique mise en place par Laval développement, l’agence en charge de l’ac-
La réalisation d'une nouvelle voie des Pommeraies avec l'hôtel d'entreprises innovantes sera
achevée d'ici un an.
maine éco septembre 2015 39
d'une communauté de communes…
BOCAGE CÉNOMANS
"Soixante-quinze hectares
destinés aux entreprises"
Territoire de 6 400 habitants situé à l’ouest du Mans, la communauté de communes du
Bocage cénomans axe son développement économique sur le foncier destiné aux entreprises,
dans le cadre du Scot du Pays du Mans. Explications avec son président Franck Breteau.
Franck Breteau, président de la communauté
de communes du Bocage cénomans.
Pouvez-vous nous présenter
le Bocage cénomans ?
Quel est le programme économique du Bocage cénomans ?
L’Internet très haut débit entre
bien sûr dans vos plans ?
Nous sommes une communauté de
communes rassemblant cinq localités
(Chauffour-Notre-Dame, Fay, Pruilléle-Chétif, Saint-Georges-du-Bois et
Trangé) situées le long de la route de
Laval et sur la D 339.
Nous sommes un territoire périurbain
qui, comme tous les territoires de ce
type, connaît un fort développement
démographique.
La communauté de communes a surtout une politique de développement
foncier, puisque dans le cadre du Scot
(Schéma de cohérence territoriale) du
Pays du Mans, nous avons été retenus
comme un pôle de développement
d’intérêt majeur. C’est-à-dire que nous
sommes un des rares lieux qui pourra
se développer avec une superficie
importante permettant d’accueillir des
entreprises qui ont besoin de terrains
de grande taille. Nous avons ainsi
prévu un développement à Trangé de
75 hectares à l’horizon 2030, ce qui en
fera le principal site de développement
économique de toute l’agglomération
mancelle en dehors du Mans et de son
site prévu autour de la gare de triage.
Le très haut débit accompagnera bien
sûr le projet. Les zones de l’Étoile sont
déjà raccordées à la fibre optique.
Nous nous apprêtons également à
signer dans les prochaines semaines le
Contrat de territoire innovant au terme
duquel, avec le SDTAN (Schéma directeur territorial d’aménagement numérique), nous aurons un développement
de la fibre optique chez les particuliers.
Nous faisons partie des cinq territoires
expérimentaux, les travaux devraient
débuter dès la fin 2015. Prioritairement à Pruillé-le-Chétif et Trangé, ce
sont les territoires où les débits sont les
plus faibles.
Parlez-nous de l’emploi sur le
territoire.
Nous comptons 750 emplois, le plus
gros employeur local étant le lycée
privé Saint-Joseph à Pruillé-le-Chétif,
qui emploie plus de 120 personnes à
lui-seul.
Les emplois sont notamment répartis
sur nos deux zones d’activités installées à Trangé, les espaces de l’Étoile
1 et 2, qui se sont développées depuis
dix ans et accueillent aujourd’hui environ 300 emplois salariés de diverses
entreprises, avec principalement le centre
d’essais des tracteurs Claas.
Combien de personnes travaillent dans ce centre ?
Une quarantaine de personnes travaillent sur ce site, installé en 2013,
qui est le seul centre d’essai au monde
de Claas, entreprise allemande leader
mondial du machinisme agricole. C’est
là où sont notamment dessinés les
prototypes des nouveaux modèles de
tracteurs de la marque.
40 maine éco septembre 2015
Comment ce projet va-t-il s’articuler ?
Nous développerons les espaces existants. Actuellement, les deux zones
d’activités Étoile 1 et 2, le long de la
route de Laval, ne sont pas contigües.
L’objectif du projet, c’est de les relier à
travers cet espace de développement
de 75 hectares. Nous ne sommes pas
encore propriétaires de ces superficies,
donc la première phase est la négociation avec les propriétaires fonciers.
Notre volonté est que les agriculteurs
exploitants puissent retrouver des
terres leur permettant de maintenir leur
équilibre économique. La collaboration
avec le monde agricole est un préalable important.
Quels sont les autres projets
menés à bien par la collectivité ?
Nous mettons en place des projets
de proximité commerciale. C’est ainsi
que le Bocage cénomans a investi il y
a près de huit ans à Trangé qui n’avait
pas de commerce alimentaire, pour lui
permettre d’accueillir une épicerie et
une boulangerie. Sur cette commune,
le Bocage Cénomans a construit des
locaux commerciaux avec l’appui financier de la commune de Trangé dans le
cadre d’un fonds de concours. D’autres
besoins se manifesteront peut être
demain dans d’autres communes du
territoire, nous essaierons d’y répondre
avec les moyens les plus adaptés.
◗ Propos recueillis par Julien Proult
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maine éco septembre 2015 41
42 maine éco septembre 2015
conjoncture
TENDANCES
Indicateurs économiques
128,27 : Après deux mois consécutifs
de hausse, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse légèrement en juin
2015 (- 0,1 %). Sur un an, il augmente
de 0,3 %, comme en mai 2015. En juin,
les prix des produits manufacturés se
replient de façon saisonnière avec le
démarrage des soldes d’été, en particulier pour l’habillement et les chaussures.
En outre, les prix des produits pétroliers
et des produits frais ont également reculé. Ces baisses de prix n’ont pas été
totalement compensées par la hausse,
également saisonnière, des prix de certains services à l’approche de la saison
estivale.
108,32 : Au premier trimestre 2015,
l’indice des loyers commerciaux s’établit
à 108,32. Sur un an, il recule légèrement
(- 0,2 %) après quatre trimestres de
quasi-stabilité.
9,61 € : Smic horaire brut (depuis le
1er janvier 2015) soit un brut mensuel
de 1 457,52 € sur la base de la durée
légale de 35 heures hebdomadaires
(151,67 h de travail).
0,99 % : Le taux d'intérêt légal est fixé à
0,99 % pour le 2e semestre 2015 quand
le créancier est un professionnel (4,29 %
si c'est un particulier).
1 632 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 632 au premier
trimestre de 2015 après 1 625 au trimestre précédent. Sur un an, l’ICC se
replie au premier trimestre (- 1,0 % après
+ 0,6 %).
Enquête mensuelle
de conjoncture dans l'industrie
(juillet 2015)
Selon les chefs d'entreprise interrogés, le climat
conjoncturel dans l’industrie s’améliore en juillet 2015 :
après une baisse de trois points en juin, l’indicateur
qui le synthétise regagne deux points et à 102, se situe
au-dessus de sa moyenne de longue période (100).
L’indicateur de retournement se redresse et se situe
dans la zone indiquant une conjoncture favorable.
En juillet, le solde d’opinion des industriels sur leur
activité passée, déjà supérieur à sa moyenne de longue
période, augmente légèrement (+ 2 points). Celui relatif
aux perspectives personnelles diminue (- 3 points) tout
en restant proche de sa moyenne de long terme.
Un peu plus d’industriels considèrent que les
perspectives générales de production du secteur
dans son ensemble s’améliorent, le solde se situant
nettement au-dessus de sa moyenne de long terme.
En juillet, les carnets de commandes globaux et
étrangers se regarnissent et les soldes correspondants
deviennent supérieurs au niveau moyen.
Enfin, autant d’industriels qu’au mois précédent jugent que
leurs stocks de produits finis sont inférieurs à la normale.
Le solde correspondant est en dessous de sa moyenne.
(Source Insee)
Consommation des ménages en GMS
L'analyse de juin
422€
314€
308€
322€
350€
360€
337€
301€
326€
330€
326€
327€
298€
3%
-2 %
-5%
-2 %
4%
3%
-3 %
-6 %
-3 %
-5%
-6 %
juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14 janv.-15 févr.-15 mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15
2014
2015
Évolution par rapport au mois de l'année précédente
Budget moyen mensuel
Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet
indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS
d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 13 supermarchés).
Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :
- le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"
qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petitélectroménager, disques…) ;
- le nombre mensuel de visites.
Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.
Après un mois de mai difficile, les dépenses
des ménages en grandes et moyennes
surfaces repartent à la hausse en juin.
Sur la période, l’ensemble des indicateurs passe
au vert et le budget moyen mensuel (327 €)
progresse de 4 % par rapport à juin 2014.
La fréquence de visite (+ 2,8 %) bénéficie d’un
calendrier favorable avec un jour ouvré en plus.
Même tendance pour le panier moyen (+ 1 %), soutenu
exclusivement par l’augmentation des volumes, quand
le prix moyen par article reste quasiment stable.
Pour autant, si le premier semestre s’achève sur une
note positive, ce net rebond de la consommation
en juin ne compense pas totalement les trois
mois consécutifs de baisse précédents.
Ainsi, sur les six premiers mois de l’année,
les dépenses des ménages en GMS sont en
léger recul par rapport à l’année dernière.
maine éco septembre 2015 43
Lu pour vous dans la presse
Les PME ont touché
58 % des sommes
du CICE
Les Échos - 20 juillet 2015
Le Crédit d'impôt pour la
compétitivité et l'emploi (CICE) profite
davantage aux PME qu'aux grandes
entreprises. Les entreprises de moins
de 250 salariés, qui représentent
53 % de la masse salariale totale,
ont capté 58 % du CICE en cumulé
sur les trois dernières années. Elles
ont ainsi touché 6,4 Mds€ en 2013,
9,8 Mds€ en 2014 et 10,5 Mds€
en 2015. À titre de comparaison,
les ETI (entre 250 et 5 000 salariés)
et les grandes entreprises (au-delà)
ont reçu au total 42 % des sommes
distribuées dans le cadre du CICE,
alors qu'elles représentent 47 % de
la masse salariale en France.
Le commerce en 2014 :
l'activité redémarre
timidement
Insee Première - N° 1556
Juin 2015
L'activité du commerce est repartie
légèrement à la hausse en 2014.
Ce mouvement a été favorisé
par la légère augmentation de
l'investissement des entreprises et
par une demande des ménages un
peu plus dynamique que les années
précédentes. Les ventes progressent
en volume dans le commerce de gros
et le commerce de détail (+ 0,8 %
dans les deux cas). L'emploi salarié
dans les secteurs commerciaux
continue de diminuer entre fin
2013 et fin 2014 (- 0,5 %), comme
dans l'ensemble des secteurs
principalement marchands.
ETI : pour 2015,
le redressement
des perspectives
se confirme
Le 4 pages de la DGE - N° 44
Juin 2015
Les perspectives d’activité des
ETI pour 2015 confirment le
redressement entamé en 2014,
à l’exception du commerce,
transport, hébergement. Après
44 maine éco septembre 2015
s’être recentrées pendant trois ans
sur l’Hexagone, les ETI repartent
à la conquête des marchés
étrangers, où les perspectives de
croissance en matière d’emploi et
de chiffre d’affaires sont meilleures.
L’amélioration de leurs perspectives
en termes de carnets de commandes
et d’exportations laisse présager
une reprise en 2015, qui se
caractériserait par une hausse des
projets d’investissements.
Les entreprises tardent
à s’approprier le coup
de pouce fiscal
Les Échos - 6 juillet 2015
Le dispositif fiscal de
suramortissement, adopté dans le
cadre de la loi Macron, consiste à
majorer temporairement de 40 %, le
montant des amortissements pour les
investissements industriels réalisés
entre le 15 avril 2015 et le 14 avril
2016. Concrètement, cela représente
une économie d'impôt qui équivaut à
14 % du coût d'acquisition du bien.
D'après plusieurs fiscalistes, il s'agit
d'une mesure inédite en France. Elle
vise à relancer l'investissement, qui
fait défaut en cette période de reprise.
Nacre : autour de 18 000
nouveaux projets
accompagnés par an
Dares Analyses - N° 52
Juillet 2015
Entre 2009 et 2014, le dispositif
Nacre (nouvel accompagnement pour
la création et la reprise d'entreprise) a
bénéficié à 124 000 porteurs de projet
de création ou de reprise d'entreprise.
Fin 2014, 32 400 porteurs de projet
étaient accompagnés dans ce
cadre. Parmi les 18 700 nouveaux
bénéficiaires en 2014, 90 % étaient
demandeurs d'emploi, dont un quart
depuis plus d'un an. Au total, depuis
2009, 79 400 entreprises ont été
effectivement créées (ou reprises)
par des bénéficiaires du dispositif.
Au démarrage de leur activité, les
bénéficiaires de Nacre qui créent leur
entreprise mobilisent des sommes
plus importantes que les autres
créateurs d'entreprise.
Commerce extérieur et
implantations de firmes
multinationales
Insee Première - N° 1558
Juin 2015
L'internationalisation de l'économie
française se traduit davantage
par l'implantation à l'étranger de
filiales de firmes multinationales
que par les exportations. La France
est le premier pays européen
pour l'emploi dans les filiales à
l'étranger avec 5,3 millions de
salariés en 2011, devant l'Allemagne
et le Royaume-Uni. Les filiales à
l'étranger d'entreprises françaises
se répartissent à parts égales entre
industrie et tertiaire. La présence
de multinationales sous contrôle
étranger est moins importante dans
l'économie française que dans
celle du Royaume-Uni, voire de
l'Allemagne.
Les Scop d’amorçage,
sept ans de réflexion…
et d’action
Les Échos - 16 juin 2015
Une Scop est une société coopérative
de forme SA, SARL ou SAS dont
les salariés sont les associés
majoritaires. Il en existe 2 680 en
France, avec de bons résultats
puisque 71 % sont pérennes à
trois ans contre 66 % pour les
entreprises traditionnelles. Selon la
Confédération générale des Scop,
277 nouvelles entreprises et 2 800
emplois ont été créés en 2014 sous
ce statut, soit une progression de
40 % par rapport à 2013. La Scop
d’amorçage offre aussi une solution
juridique de transition tout à fait
adaptée à la reprise d’entreprise.
Les start-up, des
entreprises pas comme
les autres
Alternatives économiques - N° 347
Juin 2015
Un nombre croissant de jeunes
salariés et de jeunes diplômés
se lance dans une aventure
entrepreneuriale, grâce notamment
au numérique. Mais la concurrence
est sévère et le succès loin d'être
garanti. Petites, légères et peu
hiérarchisées, les start-up se
targuent d’une grande réactivité.
Leur business model repose sur
des hypothèses de croissance
ambitieuse. Certaines les atteignent.
Mais seule une minorité parvient à
gagner de l’argent.
Les DRH tablent sur
une lente reprise des
embauches
Les Échos - 23 juin 2015
Le baromètre 2015 de l’Association
nationale des DRH (ANDRH) montre
le regain de confiance en l'avenir
des DRH interrogés. Les trois
quarts soulignent que le contexte
économique reste délicat. Mais la
confiance en l’avenir de l’entreprise,
d’une part, et de leur secteur
d’activité, d’autre part, progresse de
quatre points en un an, confirmant
ainsi un rebond déjà perçu en 2014.
Ils sont 27 % à envisager de lancer
un plan de recrutement cette année.
Les recours au plan de départs
volontaires, au chômage partiel ou
à un plan social s’annoncent tous
en recul par rapport aux années
précédentes.
Le commerce a-t-il
perdu son âme ?
Points de Vente - N° 1178
15 juin 2015
Consommation atone, baisse
de la fréquentation des centres
commerciaux, taux de vacance
élevé dans certains centres-villes :
les indicateurs du marché du
commerce font état de la morosité
conjoncturelle et du désamour
progressif des Français pour la
grande distribution. Le magasin
n’est plus le lieu de désir qu’il a
été. Toutefois, rien n’est perdu pour
les commerçants physiques car ils
possèdent la clé de l’acte d’achat :
la relation client. Reste à affirmer
une identité et renouer avec les
fondamentaux du commerce,
c’est-à-dire l’échange humain et
l’ancrage territorial, pour
lui redonner une âme.
TPE : l’embauche d’un
apprenti mineur ne
coûtera plus rien la
première année
Les enjeux de la
révolution big data
Les Échos - 1 juillet 2015
er
Le décret instituant le dispositif
"zéro euro" pour les TPE (moins de
11 salariés) a été publié le 30 juin.
Tout au long de la première année, la
TPE embauchant un apprenti mineur
touchera une aide de 1 100 euros
par trimestre. Elle se cumulera avec
le dispositif "zéro charge sociale"
déjà en place pour les apprentis dans
les TPE. La mesure s’applique aux
contrats signés depuis le 1er juin et
devrait profiter à quelque 60 000 à
80 000 jeunes.
L’enjeu de la formation
des jeunes face aux
besoins du marché
du travail
Insee Analyses Pays de la Loire - N° 15
Juin 2015
Les 326 000 jeunes actifs des Pays
de la Loire n’occupent pas tout à
fait les mêmes emplois que leurs
aînés. Ils sont plus présents dans
des métiers souvent qualifiés des
services ou de l’industrie, et moins
dans l’agriculture, les transports ou
les services aux particuliers. Leur
niveau de diplôme est déterminant,
mais pas toujours suffisant, pour
accéder à des emplois qualifiés. Les
jeunes actifs peu ou pas diplômés
n’ont accès qu’à une faible variété de
métiers, généralement non qualifiés.
L'Expansion - N° 806
Les services marchands
en 2014 : la croissance
reste faible
Propreté : le difficile défi
du passage au ménage
en journée
Juillet-août 2015
Insee Première - N° 1561
Les Échos - 29 juin 2015
Mieux cibler ses clients, anticiper
les évolutions… la collecte et
l'exploitation massives des données
ouvrent d'immenses perspectives aux
entreprises. Mais, pour le moment,
hormis certains secteurs, le France
est à la traîne. Grande distribution,
constructeurs automobiles,
assureurs, etc. ont sauté le pas. Les
données sont recueillies par le biais
de capteurs ou d'objets connectés.
Juillet 2015
Horaires anarchiques, travail en
décalé aux deux extrémités de la
journée, temps de transport plus
longs que les temps de travail, qui
ne dépassent guère les deux ou
trois heures… tel est le quotidien
des agents de propreté, à 67 %
des femmes. La Fédération des
entreprises de propreté (FEP) vient de
lancer une série d'outils pour aider les
entreprises à aménager les horaires
de travail. La filière a un besoin urgent
de recruter et d'être plus attractive.
En 2014, une chambre
d’hôtel sur deux
appartient à une chaîne
La croissance de la valeur ajoutée
des services marchands non
financiers se poursuit en 2014, mais
à un rythme encore ralenti (+ 0,6 %).
La demande des entreprises se
consolide, particulièrement pour
l'investissement, notamment en
services informatiques. La branche
des télécommunications reste la plus
dynamique (+ 3,9 %). En revanche,
la consommation des ménages en
services ralentit. Ainsi, les activités
liées à la culture et aux loisirs restent
à la peine. L'emploi progresse
légèrement (+ 0,4 %) avec un gain
de 52 000 postes.
Insee Première - N° 1553
Juin 2015
En France métropolitaine, 18 300
hôtels accueillent les touristes. Près
d’un quart d’entre eux appartiennent
à une chaîne. Ils sont en moyenne
trois fois plus grands que les hôtels
indépendants, proposant ainsi la
moitié des 650 000 chambres. Ils
se concentrent en zone urbaine, où
la fréquentation fluctue moins sur
l’année. Neuf hôtels de chaîne sur dix
ouvrent toute l’année, contre quatre
indépendants sur dix. Les chambres
y sont aussi, en moyenne, davantage
occupées. La fréquentation des hôtels
culmine en août, mois préféré des
touristes de loisir. Celle des touristes
d’affaires (41 % des nuitées) est
maximale en juin et septembre.
Et si vous passiez
(enfin) au m-commerce
Enjeux Les Échos - N° 322
Juillet/août 2015
Avec un taux d'équipement en
smartphones qui ne cesse de croître
(55 % des Français), il devient
nécessaire de développer une offre
séduisante de commerce sur mobile.
Faute d'une navigation et d'une
ergonomie optimales, de nombreux
consommateurs sont encore réticents
pour finaliser leurs transactions sur
leur mobile. Et pourtant, les ventes
sur mobile sont en forte croissance.
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CCI du Mans et de la Sarthe
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maine éco septembre 2015 45
Découvertes
LE CRIN
La belle histoire d’une
vêtement des chaises et fauteuils, des
têtes de lit, des rideaux, mais aussi en
bagagerie et accessoires de mode…
© Francis Landier
Nicolas Pioger et la tisseuse Brigitte Rousseau contrôlent un tissu en fabrication.
L
e Crin est situé dans la charmante commune de Challes,
au sud-est du Mans, à proximité de Parigné-l’Évêque. S’il ne
compte aujourd’hui qu’environ 1 200
habitants, le village existe depuis fort
longtemps car il se trouvait sur la
voie romaine Orléans-Le Mans et des
sarcophages mérovingiens y ont été
découverts.
© Quentin Bertoux
Un bijou dans
un bel écrin …
Gri gri de sac en crin et cuir - Hermès
46 maine éco septembre 2015
Quant au bijou, l’ATBC (Atelier de tissage de Bussières et de Challes) Le
Crin se trouve dans le centre bourg,
tout près de l’église. Si la commune est
calme, elle résonne parfois du son des
cloches et du cliquetis mécanique des
métiers à tisser, et cela dure depuis
plus de deux siècles. L’entreprise ATBC
a été créée en 2010 pour reprendre
les activités de Le Crin et celles de la
prestigieuse maison lyonnaise Bucol
fondée en 1924. Cette dernière était
spécialisée dans le tissage de soieries
haut de gamme, notamment les tissus
de Damas. Ces traditions artisanales,
désormais portées par Hermès depuis
2003, ont encore de longues pages à
écrire, dans le droit fil de notre histoire
locale avec les fines étoffes d’étamines ou les toiles, plus rustiques, de
chanvre.
…et la faveur d’une
notoriété internationale
Le tissu fabriqué à Challes est surtout
utilisé par les décorateurs, tapissiers et
architectes pour l’ameublement, le re-
Les références de l’atelier sont nombreuses : "Buckingham Palace, la
Maison Blanche ou le Metropolitan
Museum de New-York, le palais de
l’Élysée, le Sénat et l’Assemblée nationale, le palais Royal de la Zarzuela en
Espagne et de nombreux châteaux Compiègne, Rambouillet, Fontainebleau,
La Malmaison - et ambassades. N’oublions pas les théâtres avec notamment
la Comédie française, et, en Sarthe, les
chaises du Conseil départemental…
Le Crin est aussi utilisé en bagagerie
ainsi qu’en haute couture. Portés par
une clientèle exigeante, nos tissus
voyagent à travers le monde entier.
En bagagerie, il peut être mélangé à
d’autres matières comme le lin et le
cuir, ce qui lui donne des qualités exceptionnelles…", nous précise Nicolas
Pioger, responsable du site.
La notoriété d’une grande marque a
donc permis de maintenir et développer un savoir-faire artisanal Made in
France, et le marché international de
soutenir l’emploi local.
© 2014 Thibault Jaillon - Square Glasses
Depuis 1814, l’atelier
Le Crin fabrique à
Challes des tissus à
base de crin de cheval.
Au sein du groupe
Hermès qui l’a racheté
en 1996 pour lui
permettre d’assurer
son développement,
et labellisé "entreprise
du patrimoine vivant",
il poursuit un travail de
qualité, entièrement
manuel et hors du
temps, qui a séduit
des acheteurs du
monde entier pour
des réalisations
prestigieuses.
Vue d’un métier à tisser Jacquard avec les cartons perforés correspondant à un motif.
Découvertes
filature sarthoise
… un noble matériau :
le crin de cheval
L’expression "à tout crin" ne signifiet-elle pas "à toute épreuve" ? Mais
quelles sont donc les mille vertus de
"l’atout" crin ? Le tissu qui en résulte
est d’une solidité exceptionnelle mais
nécessite un travail méticuleux. À
l’état naturel le crin existe dans les coloris blond, noir, alezan ou palissandre.
Avant le tissage, le crin de cheval doit
être trié pour le nettoyer de toutes ses
impuretés. La matière première vient
principalement de Mongolie où les
troupeaux évoluent librement sans
risque d’endommager leur panache
avec les arbres ou les clôtures. En
matière de qualité, Le Crin est à cheval
sur les principes.
Pour certaines étoffes, l’entreprise a
aussi recours au sisal, fibre végétale
de l’agave, une plante fibreuse de
Madagascar, que l’entreprise reçoit
en "mèches" pré-peignées et pour
laquelle il existe une palette d’une
vingtaine de coloris. Pour la trame, le
Les ateliers à Challes - vue intérieure avec les métiers.
crin peut aussi être mélangé à cette
matière, selon l’effet recherché : chatoyant comme la soie, doux et souple
au toucher, robuste, résistant à la
poussière et à la moisissure, lavable à
l’eau (autrefois, il revêtait les sièges de
diligences). Quant à la chaîne, elle est
en coton, en lin ou en lurex (fil polyester et viscose).
Au XIXe siècle, la petite entreprise sarthoise trouva des marchés avec le développement des chemins de fer et les
transatlantiques, en particulier sous le
second Empire. C’est bien la preuve
que ses fabrications ont toujours aimé
voyager et que le développement international s’inscrit dans une longue
tradition tout en leur promettant un bel
avenir. À l’heure où d’autres filent un
mauvais coton, notre filature est une
valeur sûre, une affaire à suivre... et
à découvrir un jour par an seulement.
◗ Francis Landier
Source : la Vie Mancelle & Sarthoise http://laviemancelle.net
© 2014 Thibault Jaillon - Square Glasses
L’entreprise emploie 14 salariés, essentiellement des femmes, car le métier
exige de l’expérience pour acquérir le
savoir-faire et toute la dextérité souhaitable. Ils ont d’ailleurs 18 années d’ancienneté en moyenne. Nicolas Pioger
insiste sur leur "expertise qui va de
pair avec les 14 métiers à tisser traditionnels utilisés, métiers mécaniques à
ratières pour les tissus unis et métiers
Jacquard pour ceux à motifs. À Challes,
l’étoffe est fabriquée millimètre par
millimètre pour former des laizes de 60
ou 70 centimètres, largeur maximale
autorisée par la longueur de la queue
de cheval. Les métiers sont alimentés
suivant un ordre très précis avec une
pincette qui permet de passer la trame
à travers la chaîne longitudinale".
La machine la plus ancienne, une machine à piquer les cartons qui date de
1848, est même classée Monument
historique. Seule concession à la modernité, tous les matériels ont été mis
en conformité avec la réglementation
du travail en matière de sécurité.
Rien à voir avec la production des machines industrielles qui se mesure en
kilomètre-heure. Environ 3 500 mètres
sortent malgré tout chaque année des
mains expertes qui travaillent sur les
métiers. La formation exige un long
apprentissage interne. L’entreprise est
la seule au monde à pratiquer encore
le tissage manuel de crin pour obtenir
des tissus de satin, taffetas, louisine
ou toile. Seule la teinture est soustraitée, mais en France. Il existe une
quinzaine de couleurs standards pour
le crin. Sous réserve d’une quantité
suffisante, les clients peuvent aussi
commander un coloris particulier. Les
différentes étapes de fabrication sont
l’ourdissage, le nouage, le tissage, le
chipotage (il s’agit d’enlever les im-
perfections) et le passage sous presse
afin d’obtenir un tissu plus doux à la
vue et au toucher.
© 2014 Thibault Jaillon - Square Glasses
Des métiers,
des hommes et …
Panache ou botte de crin de cheval.
Nous remercions. Nicolas Pioger
pour le temps qu’il nous a consacré et ses explications techniques
et historiques. Notons que l’entreprise ne se visite pas, à l’exception du samedi des Journées du
Patrimoine (19 septembre 2015).
À cette occasion l’atelier est ouvert
avec tout le personnel au travail,
ainsi que le petit musée attenant
qui retrace l’histoire de la filature.
maine éco septembre 2015 47
Opportunités d’affaires
BPA EVOLUTIV
Le Mans
Activités comptables
CHEZ HENRI
Le Mans
Restauration traditionnelle
HARDOU PLOMBERIE CHAUFFAGE
Chenay
Travaux d'installation d'eau et de gaz
en tous locaux
LECOMTE NICOLAS
Évaillé
Travaux de terrassement courants et
travaux préparatoires
ETA LEHAY CHRISTOPHE
Précigné
Activités de soutien aux cultures
MB POWER DESIGN
Mont-Saint-Jean
Ingénierie, études techniques
AIRBORNE VIEW
Le Mans
Activités photographiques
I.C. CORNILLE
Laigné-en-Belin
Restauration traditionnelle
FORNER TERROIR
Chantenay-Villedieu
Commerce de détail alimentaire sur
éventaires et marchés
Créations
d'entreprises
GROSBOIS ISOLATION PLAQUISTE
Cérans-Foulletourte
Travaux de plâtrerie
QUERU DISTRIBUTION 28
Le Mans
Commerce de gros (commerce
interentreprises) de fournitures pour la
plomberie et le chauffage
Annonces
vendeurs
Mayenne
LNEU53
2 associés (1 développeur
commercial et 1 dirigeant de PME
gestionnaire) recherchent : PMI
ou PME avec savoir-faire sur un
cœur de métier. Effectif : 5 à 50
salariés. Tout secteur d'activité,
BtoB ou BtoC, hors sous-traitance
et fonds de commerce. Mayenne,
Sarthe ou grand Ouest. Étudions
également les dossiers difficiles.
LE RELAIS
Chauffour-notre-Dame
Restauration traditionnelle
METAL M
Le Mans
Intermédiaires du commerce en bois
et matériaux de construction
ANVE53
Recherche en Mayenne et
départements limitrophes une
entreprise à taille humaine (moins
de 20 salariés) avec un savoir-faire
technique (serrurerie, métallerie,
chaudronnerie, négoce, etc.),
ayant un manque de présence
commerciale, un portefeuille client
restreint. Prix envisagé jusqu’à
700 K€. Apport personnel 50 K€.
CVER53
Recherche PMI dans le domaine
de la mécanique, métallerie,
l’usinage, plasturgie, des joints ou
du caoutchouc, du traitement de
3J CARS
Vibraye
Commerce de voitures et de véhicules
automobiles légers
FLASH BUSINESS
Souligné-Flacé
Commerce de gros (commerce
interentreprises) d'habillement
et de chaussures
THIMMI
Cérans-Foulletourte
Activités des agences de publicité
LA PETITE FRINGALE
Joué-en-Charnie
Restauration de type rapide
surface, du traitement thermique
ou de la menuiserie. Fonds
propres jusqu’à 300 K€. Région
Bretagne et Pays de Loire.
LABA53
Recherche en Bretagne et Pays
de la Loire une entreprise dans le
secteur des services aux personnes
ou aux entreprises ou du négoce
inter-entreprises. Effectif : 5 à 10
personnes. Prix envisagé jusqu’à
500 K€. Apport personnel 120 K€.
PHQU53
Recherche Ille-et-Vilaine et
départements limitrophes, une
CAMPING SMILE & BRAUDIERES
Mézières-sous-Lavardin
Terrains de camping et parcs pour
caravanes ou véhicules de loisirs
BOUCHERIE CHARCUTERIE BOUJU
CAMPET
Montmirail
Commerce de détail de viandes et de
produits à base de viande en magasin
spécialisé
GP FINANCEMENT
Le Mans
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SES CHANTIERS À VENIR :
• RECONSTRUCTION du secteur MVI et aménagement des ateliers existants du lycée
Jean Rondeau à Saint-Calais (72)
Appel d’offres : 3e trimestre 2015
Budget prévisionnel : 6,2 millions d’euros
• CONSTRUCTION du Centre d’interprétation du littoral et de la mémoire à
l’Aiguillon-sur-Mer (85)
Appel d’offres : 3e trimestre 2015
Budget prévisionnel : 5,5 millions d’euros
• RÉHABILITATION de l’usine élévatoire de Saint-Nazaire (44)
Appel d’offres : 3e trimestre 2015
Budget prévisionnel : 4,65 millions d’euros
• EXTENSION de l’Agrocampus Ouest à Angers (49)
Appel d’offres : 3e trimestre 2015
Budget prévisionnel : 2,7 millions d’euros
• RESTRUCTURATION de l’IUT du Mans (bâtiment ½ grand et ateliers GMP) (72)
Appel d’offres : fin 2e semestre 2015
Budget prévisionnel : 4 millions d’euros
• RESTRUCTURATION du secteur scientifique et réfection des menuiseries extérieures
au lycée Henri Bergson à Angers (49)
Appel d’offres : fin 2015
Budget prévisionnel : 5,5 millions d’euros
• RESTRUCTURATION de la résidence d’hébergement du lycée Lenoir-Mocquet à
Châteaubriant (44)
Appel d’offres : fin 2015
Budget prévisionnel : 6,3 millions d’euros
TOUS LES APPELS D’OFFRES
© Région Pays de la Loire - Ouest Médias - Pierre Minier
de la Région des Pays de la Loire
sur https://marchespublics.paysdelaloire.fr
et https://pdlpi.achatpublic.com

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