Un nouveau directeur commercial pour Brico Invasion allemande du

Transcription

Un nouveau directeur commercial pour Brico Invasion allemande du
DGN retail deviendra
majoritaire chez Life & Garden
29--30/09 & 1/10/20
013
KORTRIJK XPO
KO
PO
N° 69
www.diy-homing.be
JUIN - JUILLET - AOÛT 2012
4€
Y13 AD BLOKJE publimat.indd 10/02/12
2
UNE NOUVELLE DYNAMIQUE
POUR GAMMA BELGIQUE
Lire page 6
BRICOALLIANCE:
SUPPLIERS & BUYERS DAY
2ND EUROPEAN HOME
IMPROVEMENT FORUM
Lire page 18
Lire page 20
Hubo actionnaire à 100% des
jardineries Walter Van Gastel
Le mois dernier, l’organisation de franchise Hubo
a surpris ses sympathisants comme ses détracteurs en faisant savoir qu’elle deviendrait, dès le
1er août prochain, actionnaire à 100% de Walter
Van Gastel, une chaîne de jardineries à positionnement haut et qui compte à l’heure actuelle six
grand points de vente et deux magasins de fleurs.
L’ambitieuse chaîne DIY, numéro 2 en Belgique,
fait ainsi une entrée remarquée dans le secteur du
jardinage. Erwin Van Osta en parle comme d’un marché morcelé sur lequel la consolidation n’a pas encore eu lieu. Quoi qu’il en soit, le topman de l’enseigne Hubo réalise
ainsi un rêve, étant donné qu’il caressait depuis déjà trois ans le projet de démarrer
sa propre chaîne de jardineries. Le nom de Walter Van Gastel, qui jouit d’une belle
notoriété à Anvers et dans sa région, sera conservé. Hubo décide en outre de garder
séparées ses activités DIY et jardinage. Le nouveau propriétaire voit un potentiel pour
50 à 60 jardineries en Flandre et en Wallonie.
Lire page 12
Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155
Maxeda DIY Group tient le coup
“Dans un climat financier difficile, et sur un marché toujours plus compétitif, nous sommes parvenus à obtenir des résultats solides”, a fait savoir George Adams au début
juin, lors de la présentation du rapport annuel du Maxeda DIY Group. “Nos programmes stratégiques de développement des assortiments, d’amélioration de nos achats
et de mise sur pied de nos propres marques commencent à donner des résultats.”
Durant l’année comptable 2011/2102, les différentes enseignes (Praxis et Formido
aux Pays-Bas, Brico et Plan-it en Belgique) ont réalisé
en commun un chiffre d’affaires net de 1,36 milliards
d’euros, soit 0,5% de moins que durant la même période de l’année précédente. “Le groupe Maxeda DIY a
obtenu une prestation conforme aux marchés des PaysBas et de Belgique”, affirme le CFO Arjan Kaaks, qui appuie son CEO britannique. “Selon le Bureau Central de
la Statistique, le chiffre d’affaires total des magasins DIY
aux Pays-Bas a baissé de 5,4%. Maxeda DIY Group est
parvenu à limiter à 3,7% cette chute du chiffre d’affaires
net (4,4% en like-for-like, NdlR). Le marché DIY belge affichait une croissance de son chiffre d’affaires de 2,5%
en like-for-like, tandis que nos chaînes connaissaient sur
ce marché une croissance de leur chiffre d’affaires net de 2,3% (like-for-like).”
“Nous sommes parvenus à ces résultats solides sur un marché caractérisé par des consommateurs prudents et pessimistes, des restrictions budgétaires au niveau du gouvernement et un marché de l’immobilier des particuliers paralysé”, souligne Arjan Kaaks.
“Durant le premier trimestre de l’année, le chiffre d’affaires s’est développé de manière positive en raison des conditions climatiques meilleures que la moyenne qui ont
fait grimper nos ventes de jardinage. En revanche, les deuxième et troisième trimestres
ont été faibles, en raison d’une forte concurrence sur les prix. De plus, l’introduction de
notre nouvelle marque-maison pour notre assortiment de peintures a vraiment contribué
à l’obtention d’un résultat positif en fin d’année.”
Lire page 3
DGN retail, la plus grosse organisation néerlandaise de services
pour les indépendants du DIY, détiendra selon toute vraisemblance
une participation majoritaire dans la chaîne de jardineries Life &
Garden. Après Fixet, Multimate et Hubo, Life & Garden deviendra
ainsi la quatrième formule de DGN retail. Les 40 jardineries Life
& Garden resteront indépendantes, et DGN retail projette ensuite
d’intégrer dans un certain nombre de GSB Multimate et Fixet une
variante ou une partie de l’assortiment de Life & Garden. A côté
13:58
des assortiments traditionnels des grandes surfaces de bricolage,
les entrepreneurs DGN, du fait de l’intégration projetée, disposeront bientôt d’assortiments complémentaires tels que les plantes
d’intérieur et de jardin, le mobilier de jardin ainsi que les articles d’ambiance pour l’intérieur et l’extérieur. Lors d’une réunion
qui s’est tenue le 31 mai, les entrepreneurs de Life & Garden ont
d’ores et déjà donné leur approbation. Il est prévu que l’opération
devrait s’achever d’ici quelques mois. Durant l’année écoulée,
DGN retail a connu des expériences positives avec l’ouverture
d’un rayon Life & Garden dans quatre magasins Fixet.
JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE,
DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES
PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC.
Un nouveau directeur
commercial pour Brico
Patrick Van den Bogaerde, directeur commercial de Brico Belgique depuis novembre
2007, ne travaille plus pour le leader du marché belge. Depuis le 1er mai, il tente sa
chance en indépendant dans le secteur de l’alimentation, avec sa propre petite entreprise. Patrick Van den Bogaerde siège aux conseils d’administration de Culinor (repas
préparés) et Patroba (boulangerie), il est également food & beverage architect pour
Artexis (Flanders Expo, Antwerp Expo et Namur Expo) et apporte son aide en tant que
Sales Director au salon Horeca Expo de Gand.
Castorama France
Le départ de Patrick Van den Bogaerde de chez Maxeda DIY a
quelque peu surpris le monde extérieur. Il avait cependant
annoncé en interne, il y a deux ans, son intention de rester cinq ans au maximum au sein de la chaîne de bricolage. Le naturel revient au galop car, avant ses premiers
pas dans le DIY, Van den Bogaerde était actif dans le
secteur Food, en tant que directeur des achats pour le
groupe Delhaize. C’est la Française Agnès BarnècheCicco (photo) qui lui succédera chez Brico. Active chez
Castorama France depuis 2004, elle y a occupé divers postes, dont le plus récent est celui de directeur
Décoration.
Un Belge sur 5 n’aime pas bricoler
Un Belge sur cinq n’apprécie pas du tout le bricolage, c’est ce qui ressort d’une enquête effectuée par le bureau iVOX à la demande de KlusJobs.be. L’enquête, commencée au début
juin, a été effectuée en ligne auprès de 1000 Belges. Pour 36% des répondants, le week-end
est le moment idéal pour effectuer des travaux dans la maison et au jardin. Dans le tiercé gagnant des travaux les plus impopulaires arrive en tête le débouchage des WC (35 %), suivi
des travaux de jardinage (12,2 %) et des déménagements (10,7%). Quelque 24% de nos
compatriotes interrogés avouent repousser certains projets sur plusieurs années, seuls 7% passant immédiatement à l’action. Les travaux le plus volontiers remis à plus tard son tout d’abord
la peinture (24%) et l’entretien du jardin (17%), puis la pose de papier peint et la plomberie.
Invasion allemande du
marché néerlandais?
Les couloirs bruissent de rumeurs selon lesquelles la chaîne Bauhaus se préparerait
à faire son entrée sur le marché néerlandais. Ce bruit courait déjà depuis un certain
temps, mais il semble de plus en plus fondé. Le fait que Matthieu Moons, ancien chef
des achats chez Hornbach, occupe depuis mai 2012 les fonctions de chef des achats et
des ventes pour les Pays-Bas chez Bauhaus ajoute une certaine vraisemblance à la rumeur. ‘Responsable de toute l’organisation pour les Pays-Bas’, peut-on lire sur sa page
LinkedIn. Il semble même que la chaîne DIY allemande aurait déjà fait l’acquisition
d’un terrain à Groningen, sur le site où se trouve Ikea. Compte tenu de la demande de
permis de construire et autres autorisations, il pourrait bien s’écouler au moins deux
à trois ans avant que le premier Bauhaus n’ouvre effectivement ses portes chez nos
voisins des Pays-Bas. Ajoutons que notre pays est lui aussi souvent cité lorsqu’il s’agit
des projets d’expansion de la chaîne allemande.
2
3
Rendez-vous manqué avec Mickey
Tout le monde peut se tromper, mais c’est
particulièrement douloureux pour un chroniqueur. J’ai hélas laissé passer le ‘2nd
Home Improvement Forum’ de Paris et on
m’a assigné une mission journalistique de
deuxième main pour vous faire un compterendu de l’événement DIY international
de l’année. Mes sources étaient inspirées et s’étaient bien amusées. Le décor:
Disneyland, féerique, grandiose et ‘very
American’. Chapeau à l’organisation qui
est parvenue à rassembler autant de managers de toute l’Europe sur un si grand
terrain de jeux! Qui plus est, peu de participants ont décroché pendant les présentations. D’ailleurs, où auraient-ils bien pu
aller? Aucun bar ni restaurant à taille humaine dans un large périmètre à la ronde.
La seule issue, écouter avec beaucoup
d’attention les nombreux intervenants. La
constante tout au long de ce séminaire
était remarquablement omniprésente.
Poor english, poor food, poor speeches,
poor presentations, poor techniques… En
résumé, on était quelque part entre les compilations de ‘Allô Allô!’ et ‘Fawlty Towers’
(‘L’hôtel en folie’). Amusant, sans aucun
doute! Un intervenant a même été rudement mis à l’épreuve lorsque la technique
l’a lâché et que sa présentation a tout simplement disparu de l’écran. Il faut le dire, il
a su continuer à captiver son public avec
brio. Ce qui lui a valu un bisou de Minnie
en coulisses. Même le réseautage était
chaotique: difficile de vous entretenir avec
votre prospect lorsque que vous vous trouvez ensemble dans la Tour de la Terreur, ou
dans la salle de cinéma avec le CEO d’un
fournisseur que vous rêviez depuis si longtemps de rencontrer. Il ne vous reste qu’à
attendre l’apéritif du dîner de gala pour tenter de l’intercepter, mais il n’y est pas allé…
Enfin, après le dîner il y aura certainement
une possibilité d’échanger quelques idées…
eh bien non! Tous les bars étaient soigneusement fermés par des poteaux dorés et
une belle corde, dans le plus pur style des
Oscars: on n’entre pas!
Le deuxième jour offrait un léger mieux
avec plusieurs présentations attrayantes et
de meilleurs intervenants, selon le vieux principe ‘gardons le meilleur pour la fin’. Mais
achever la journée du vendredi sur un séminaire a également quelques inconvénients.
L’exode a commencé dès onze heures du
matin: dommage pour le dernier intervenant
et pour le lunch, qui n’ont eu droit qu’à un
public clairsemé! Et pour conclure dans un
style à la Piet Huysentruyt – encore un sympathique personnage de Disney - résumons
brièvement tout ce que nous avons appris.
- Les Français demeurent incroyablement
chauvins, à la limite de l’arrogance;
- une organisation doit examiner soigneusement les antécédents des intervenants et
leurs présentations avant de les laisser se
produire;
- Mickey n’est pas vraiment le meilleur
hôte possible pour des ‘business people’;
- le vendredi, tout le monde veut commencer son week-end à l’heure.
La date du prochain ‘get together’ est
déjà notée dans mon agenda: ‘Tutte le
strade portano a Roma’. En juin 2013
nous irons donc, au complet espéronsle, sur les traces de Remus et Romulus au
2nd Global DIY Summit. Et qui peut maintenant m’expliquer la différence entre le
‘2nd European Home Improvement Forum’
et le ‘2nd Global DIY Summit’? Il est d’ores
et déjà clair que le cicerone ne sera pas
en mesure de nous l’expliquer…
‘Fallitur augurio spes bona saepe suo.’
COLUMN
R.d.Verum
Rumeurs et murmures
Bauhaus a envoyé ses plus fins limiers à
la recherche d’emplacements en Belgique.
Ainsi (ne) soit-il (pas)…
Les GSB aux Pays-Bas souffrent de la crise du logement
Le commerce DIY néerlandais souffre durement de la crise
du marché de l’immobilier. Maintenant que le nombre des déménagements a diminué et que les livraisons de logements neufs se
font rares, les dépenses des consommateurs dans les magasins de
bricolage sont également en chute libre. En avril 2012, la branche
réalisait un chiffre d’affaires en recul de plus de 15% par rapport au
mois d’avril de l’année précédente, ainsi que le montrent les chiffres du Bureau Central de la Statistique.
Maxeda DIY
Le secteur DIY néerlandais a subi durant
les quatre premiers mois de l’année une
perte de 370 millions d’euros. “En raison
de l’écroulement du marché de l’immobilier,
les grandes surfaces de bricolage perdent
de 500 millions à 1 milliard d’euros sur une
base annuelle”, annonce Ilya Bruggeman,
de l’association des chaînes de la branche
bricolage (VWDHZ). “Les bricoleurs ne viennent pas, et c’est là que le bât blesse.
On constate que beaucoup de GSB sont
obligées de se tourner vers la vente de produits plus décoratifs et ‘life style’, ainsi que
d’articles pour le jardin.”
Les magasins de bricolage du groupe
Maxeda DIY, parmi lesquels 138 Praxis
et 79 Formido, se ressentent eux aussi
de la crise. Durant l’année comptable
2011-2012, qui s’achevait le 31 janvier,
l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires
net de 1,36 milliard d’euros, soit 0,5% de
moins qu’un an auparavant.
De plus, le bénéfice d’entreprise a atteint
117 millions d’euros contre 129 l’année
précédente. Cependant, avec ces résultats Maxeda s’en sort vraiment mieux que
l’ensemble du marché. Selon les données
du BCS, le chiffre d’affaires des commerces
de bricolage a reculé de 5,4% aux PaysBas. La baisse de C.A. pour les magasins
Maxeda des Pays-Bas était de 3,7% (-4,4%
en like-for-like) alors qu’en Belgique, où
l’entreprise possède les magasins Brico et
les mégastores Plan-It, on enregistrait une
croissance de chiffre d’affaires de 2,3 % en
like-for-like. Ce chiffre se situe légèrement
en-deçà de la moyenne nationale enregis-
trée en Belgique, où le marché DIY a connu
dans sa totalité une croissance de 2,5% en
like-for-like. “Nous avons pu réaliser des
résultats solides dans un climat financier
difficile et sur un marché toujours plus compétitif”, a déclaré George Adams, topman
de Maxeda. L’entreprise affirme être si bien
positionnée qu’elle voit avec confiance une
croissance possible à long terme.
Réductions budgétaires
Le chercheur Marten van Garderen, du bureau économique ING, pense que le problème se poursuivra encore un certain temps.
“La confiance des consommateurs a atteint
un point bas historique”, déclare-t-il. “Aux
Pays-Bas, de nombreuses réductions budgétaires sont dans l’air. Il n’est pas encore
évident de savoir de quelle manière ces mesures se concrétiseront.” Toujours selon Van
Garderen, les gens vivent dans l’incertitude
à propos du marché du travail comme de
celui de l’immobilier. “Quoi qu’il en soit,
il n’y a aucun signe que le marché du logement puisse se rétablir à court terme”,
affirme-t-il. “On s’attend à ce que les dépenses des consommateurs se réduisent encore et que, de ce fait, ceux-ci remettent à
plus tard leurs projets de travaux.”
(Sources: Het Financieele Dagblad / Algemeen Dagblad)
Le prochain arrêt?
Ah ils sont forts chez Hubo! Comme si nous n’avions pas prévu dans ce numéro un
long article sur les projets d’expansion de Walter Van Gastel! Rien d’exceptionnel en
soi, si ce n’est que la rédaction a reçu, deux semaines après l’interview et peu avant
la mise sous presse, un petit coup de fil de Wommelgem. Avec la nouvelle surprenante
que le numéro 2 belge de DIY-land avait repris une chaîne anversoise de jardineries.
Le message n’était pas encore tout à fait digéré lorsqu’à l’autre bout de la ligne est soudain tombé le nom de Walter Van Gastel. Le soussigné, manquant de s’étouffer avec
son café, a eu toutes les peines du monde à garder pour lui le juron qui lui est spontanément venu à la bouche. Il était bien clair que le texte prêt à être imprimé pouvait
intégralement rejoindre la corbeille à papier. Ne croyez pas que nous nous ne souhaitions pas le succès à Erwin Van Osta et son équipe, bien au contraire. Chapeau pour
la vitesse à laquelle ils peuvent, et surtout osent réagir à la direction! Hubo traverse le
paysage DIY belge comme un train à grande vitesse. Le fait que celui-ci fasse halte à
Anvers Central pour accrocher à sa locomotive un wagon 1ère classe du monde des
jardineries ne peut qu’être considéré comme un énième coup d’éclat! Vous êtes curieux de savoir quel sera le prochain arrêt? Une croissance rapide a toujours été un des
chevaux de bataille du CEO Van Osta, le Tom Boonen du peloton DIY. Même s’il préfère l’évolution à la révolution. “Nous ne sommes pas des lanceurs de tendances, mais
des suiveurs rapides”, a-t-il déclaré un jour. Quoi qu’il en soit, la centrale Hubo est à
nouveau parvenue à prendre tout le monde de vitesse, moi y compris. Même si cette
fois nous aurions préféré un autre timing…
Alexander Bouckaert • Rédacteur en chef
EDITORIAL
4
UNE JOURNEE
TUINHOBBY ST-MARIE (OEDELEM)
d’Evert de Goede
ADHERENT MENO SELFIKS DEPUIS 2007
(directeur général Hornbach aux Pays Bas)
MARDI 5 juIn 2012
5h45. Je n’ai jamais été vraiment fanatique du
lever à l’aube. Je préfère travailler plus longtemps le soir. Mais le réveil est impitoyable, et
nous avons décidé, avec l’équipe de management, de nous retrouver à 6h30 pour le petit
déjeuner. Je prends quand même un petit pain
avec une tasse de café pour être un peu réveillé.
Il y a aujourd’hui au programme une visite de
filiale en présence de l’équipe de management
Hornbach aux Pay-Bas au grand complet. Elle
se compose du co-directeur (Wim Sigmond), du
chef des achats (Hans van Bemmel), de deux
managers de région (Marco van den Akker et
Thomas Heinsohn), du directeur RH (Chris van den Akker), du special project manager (Henk
Bakker) et de moi-même bien sûr.
Les deux managers de région, le chef des achats et moi avons savouré hier soir un dîner en
commun avec l’équipe de management de la filiale que nous visiterons aujourd’hui. Si c’est
bon pour l’esprit d’équipe, ça fait également tourner le compteur de calories ;-). Durant ce
dîner, nous avons informé l’équipe de management de cette filiale de ce que nous –l’équipe de
management de Hornbach aux Pa-Bas- ferions précisément le lendemain, cette fois un audit.
Nous allons en effet procéder à un audit, bref mais efficace, du processus ‘dispo’ (processus
de commandes) de la filiale.
7h00. Pile à l’heure, nous arrivons à la fameuse filiale et nous rendons directement vers le
‘Marktbureau’. Les listes de dispos (commandes) sont déjà imprimées, et le courrier les répartira dans les différents départements. Nous achevons soigneusement ensemble la liste d’audit
et contrôlons le processus dispo. Il est toujours intéressant de voir de quelle manière un protocole se déroule dans une filiale.
8h00. Nous suivons strictement notre liste d’audit, même s’il est parfois tentant d’approfondir
certaines matières. Ensuite, en plusieurs groupes, nous allons contrôler sur le point de vente, à
partir de quelques listes, si notre stratégie ‘dispo’ Hornbach est bien mise en pratique par les
collaborateurs. Je trouve très intéressant de vivre ceci de si près.
10h00. Nous avons droit à une tasse de café bien méritée. En mangeant un pain garni, nous
partageons nos premières expériences. Heureusement, beaucoup sont positives, mais quelques
points auxquels il sera nécessaire de prêter attention sont également soulevés.
10h20. Nous poursuivons notre voyage dans les allées du magasin, bavardons avec le personnel de vente et nous faisons expliquer pourquoi les commandes s’écartent parfois de la règle.
Ceci est aussi très intéressant! C’est la conséquence du fait que les accords passés par nos
‘merchants’ avec les fournisseurs concernent des quantités qui ne sont pas réalistes. Une bonne
leçon pour nous! Les collaborateurs nous communiquent des informations très utiles, nous pourrons en faire quelque chose!
12h30. Nous interrompons cet audit pour un lunch pris en commun. Pour la première fois, celui-ci rassemble toute l’équipe de management des Pays-Bas, avec une sélection de collaborateurs de diverses fonctions, une caissière, un premier vendeur, la réception des marchandises
et des collaborateurs du comptoir des services. Nous nous présentons, expliquons qui nous
sommes, ce que nous faisons et exposons l’objectif de ce déjeuner en groupe: comment pouvons-nous vous aider pour que tout se déroule encore mieux chaque jour? Ce qui nous fournit
aussi des points très intéressants et instructifs. En bref, nous pouvons conclure que ce déjeuner
a été très réussi.
14h00. Le lunch été délicieux… et personne n’a pensé aux calories. Nous retournons dans le
magasin avec notre audit. Un peu de mouvement ne peut pas nous faire de mal! Entre-temps,
l’équipe de l’après-midi a pris son poste. Nouveaux visages, nouvelles conversations autour de
sujets variés, sans oublier LE point que nous discutons systématiquement avec nos collaborateurs: le Job n° 1. Chacun chez Hornbach sait ce que cela signifie, c’est chez nous un principe
essentiel qui nous reste toujours à l’esprit.
16h00. Du café! Il est temps de discuter des résultats. Je m’assieds avec les deux managers de
région et le chef des achats. Nous évaluons nos expériences et arrivons ensemble à une belle
conclusion: nous avons un bon personnel, qui s’implique et qui est prêt à faire beaucoup pour
nos clients! Il est convenu que nous aborderons un certain nombre de choses lors de la concertation du MT (management team). Des choses qui posent problème à nos collaborateurs, et
que nous, en tant qu’équipe de management des Pays-Bas, nous devons de résoudre pour eux.
17h15. La visite de la filiale tire à sa fin. En résumé, je peux dire que cette journée a été très intéressante pour moi. Nous avons beaucoup appris et nous sommes donné une opportunité de
partager notre stratégie dispo (des commandes) avec de nombreux collaborateurs.
Avant même notre entrée sur le parking du
magasin Tuinhobby St-Marie, à Oedelem,
les changements intervenus depuis notre visite précédente, il y a quatre ans, nous sautent aux yeux. Un totem et ses drapeaux à
côté de l’entrée, des panneaux XXL en façade: rien d’exagéré, mais un résultat parfaitement identifiable. La couleur orange
vif n’a rien à voir avec l’équipe néerlandaise de la coupe d’Europe de football,
mais s’explique par le passé d’adhérent
Selfiks du directeur, Philippe Deblonde,
et par l’enseigne DIY du groupe Meno
dont son affaire est aujourd’hui membre.
“L’identification du point de vente s’est
produite chez nous au printemps 2011.
Le groupement entend ainsi renforcer son
image de marque et améliorer l’uniformité
des points de vente. C’est d’ailleurs nécessaire, car je constate souvent que trop
de clients particuliers connaissent à peine
le nom de Meno. Des spots publicitaires
ont été diffusés à la radio nationale par le
passé, mais cela n’a pas suffi. Avant qu’un
nom ne devienne une référence, il faut le
répéter sans cesse. Jusqu’à l’ennui! Mais
je comprends que Meno souhaite d’abord
achever le projet autour de l’image des
magasins, sinon cette publicité ne serait
qu’un investissement perdu! Quoi qu’il en
soit, beaucoup de choses ont été réalisées
depuis le moment où nous avons rejoint le
groupe Meno avec Selfiks. Cela mérite un
compliment!” Tuinhobby St-Marie n’a pas
connu d’accroissement de sa superficie ces
dernières années, avec ses 2000 m² consacrés à la vente, 400 m² d’entrepôt et un
vaste terrain extérieur. Le magasin est organisé en deux parties, le jardinage et le
bricolage, séparées par le rayon petfood.
Les meubles de salle de bains ont définitivement quitté la gamme. L’an dernier, une
grande partie de l’assortiment DIY a été
revue mètre par mètre, en commençant
par le rayon peinture. Les autres groupes
de produits, comme les matériaux de construction, ont été ouverts et mieux regroupés.
L’offre IronWear, les vêtements de travail
de la marque Meno, a pris de l’ampleur.
“Je suis dans l’ensemble fidèle à tous les
‘private labels’ de l’assortiment”, déclare
Philippe Deblonde. “Tout comme les autres
adhérents Selfiks, je trouve aussi que l’offre
des marques-maison a connu une énorme
montée en puissance ces dernières années:
le niveau de qualité a nettement progressé!”
Tuinhobby St-Marie a enregistré l’an dernier
une légère baisse de son chiffre d’affaires,
pour la première fois en vingt ans. Philippe
Deblonde n’attribue pas directement ce
léger recul à la crise, mais plutôt au fait que
son magasin a été difficilement accessible
pendant un an et demi, en raison de travaux
sur la Grand-Place d’Oedelem. Ce qui n’a
rien d’agréable, mais il n’a jamais cédé à la
panique. “La seule pensée qu’un groupe fort
et professionnel tel que Meno est derrière
vous vous rassure. Le fait que nos résultats
de cette année soient juste aussi bons que
ceux de 2011 est dû au mauvais temps. Ce
qui se traduit par des ventes en recul dans
les articles de jardin, surtout pour le mobilier et les barbecues.” A-t-il d’autres projets
en tête? “Cette année, nous voulons installer de nouveaux ordinateurs, et nous pensons passer d’une à deux caisses. Quoi
qu’il en soit, nous pouvons encore générer
beaucoup plus de chiffre d’affaires avec ce
magasin, j’en suis absolument convaincu.”
S.C. Menouquin C.V.
Vieux Chemin de Thines 14
B-1400 Nivelles
Tel: 067/21 15 21
Fax: 067/21 15 52
www.meno.be
5
Trentième anniversaire
Luk Nuytten, secrétaire de la Belgische
Tuincentra Vereniging (BTV), a été le
premier à prendre la parole. Il a notamment évoqué les nombreux projets de
construction neuve dans notre pays, les
formules qui se mettent en chasse de nouvelles entreprises-partenaires et les groupe
d’investissements qui lorgnent vers de nouveaux concepts ou de possibles reprises de
jardineries existantes. Il a cité l’exemple de
formules néerlandaises telles que GRS et
Intratuin, qui envisagent de poursuivre leur
intégration en Flandre, mais aussi des enseignes françaises telles que Baobap qui,
depuis longtemps, ne font plus mystère de
leurs projets d’expansion sur le marché
wallon. “Nous n’en sommes encore qu’au
début d’une révolution dans le paysage
belge des jardineries”, a conclu Nuytten.
Puis il a été temps de faire la connaissance
de Jardiland, représentée lors de ce BenchGardening (le 13 juin à Grimbergen) par
Michel Conte (président), Michèle Kerrad
(Marketing, Achats, Supply Chain) et
Chani Blouin (Développement de projets
& Immobilier). Avec plus de 35% de parts
de marché, Jardiland est leader du marché
français des jardineries, mais le groupe
possède en outre une des plus grandes
pépinières d’Europe. Cette année, il y a
tout juste trois décennies que Jardiland a
vu le jour, du moins sous sa forme actuelle. Et une deuxième enseigne, “L’esprit
Jardiland”, est venue la rejoindre en
2010!
Sur les 214 jardineries (dont 200 en
France) qui portent la bannière Jardiland,
95 sont des magasins intégrés et 119 des
franchises. Leur superficie moyenne est de
5600 m². L’an dernier, le groupe français
a réalisé 811 millions d’euros de chiffre
d’affaires. Selon la direction, l’impact de
la crise sur le secteur du jardinage est resté
limité, du fait que les consommateurs sont
encore prêts à conférer de la valeur ajoutée à leur maison et à leur jardin. En revanche, ils commencent à se montrer plus
attentifs aux prix, y compris pour l’achat
de leurs fleurs et plantes. Le chariot moyen
chez Jardiland est de 32 euros (45 euros
pour les détenteurs d’une carte de fidélité).
Le consommateur français visite une jardinerie Jardiland quatre à cinq fois par an
en moyenne (davantage pour les détenteurs de cartes: huit fois).
Projets d’expansion
en Belgique
Le concept, qui a déjà pris forme en 2006
avant d’être développé en 2011, repose
sur quatre piliers: la théâtralisation du
point de vente, avec un focus sur la large
Michel Conte (Jardiland)
Thierry Coeman
Il y a maintenant trois ans que Jardiland a ouvert un premier magasin en franchise à Gozée (Charleroi). Les choses en étaient restées là pour le moment mais, à en croire la direction de la
chaîne française de jardineries, la situation devrait bientôt changer.
Jardiland, qui a en effet récemment exposé son ambitieuse stratégie d’expansion, à récidivé sans se faire prier en présence d’un public belge de connaisseurs. Une petite cinquantaine de personnes
s’étaient inscrites à cette première édition de Bench-Gardening,
une nouvelle initiative de Thierry Coeman (Retail Dynamics), qui
veut inviter régulièrement le top management d’une grande chaîne
étrangère de jardineries à prendre la parole chez nous.
Luk Nuytten (BTV)
La direction française de Jardiland abat ses cartes
offre de plantes, une marque forte, un positionnement de spécialistes et enfin le
ressenti émotionnel dans le magasin. Les
jardineries sont conçues et aménagées
de telle manière que le visiteur traverse
six univers avant d’arriver aux caisses: la
serre, les animaux, le rayon décoration/
meubles/outillage, le marché aux fleurs,
la pépinière (le seul rayon en plein air) et
enfin une zone réservée aux articles et outillages de jardin.
À ce jour, la présence de Jardiland se limite dans notre pays à un seul magasin en
franchise (en Wallonie), mais il semble que
la chaîne rêve à haute voix d’accrocher
son enseigne sur dix points de vente belges au moins. Quant à savoir quand et
comment ceci se produira au juste, la direction française est malheureusement restée dans le vague. Nous avons toutefois pu
apprendre à Grimbergen que l’expansion
se produira selon un modèle de franchise.
Augmentez votre
capacité de stockage
solution à vos problèmes de manutention
de charges longues.
HUBTEX Belgium
Diksmuidelaan 51
2600 Berchem
Tel. 03 294 40 80
Fax 03 294 62 80
[email protected]
www.hubtex.be
Adv_langgoed_hout.indd 2
11/02/2007 22:44:24
6
INTERVIEW
Rudi Petit-Jean, directeur Gamma Belgique
Du nouveau chez GAMMA Belgique
La métamorphose récente du Gamma Hasselt est un bel
échantillon de magie, nous avons pu le constater récemment de
nos yeux! L’espace étant désormais plus éclairé et allégé, le magasin semble plus grand, même si sa superficie (1800 m²) n’a pas
changé. Au cours de notre visite, nous avons eu plusieurs occasions de constater que les clients ressentent la même impression. Les compliments pleuvent, et ils font visiblement plaisir à Rudi
Petit-Jean, directeur de Gamma Belgique. “Parce que cela prouve
que les nombreux efforts fournis par l’équipe portent leurs fruits.
Ce qui crée une belle dynamique interne. Des clients qui se sentent tout de suite chez eux sur ce point de vente transformé, et
un gérant de filiale qui voit grossir son chiffre d’affaires, en fin de
compte c’est bien dans ce but que nous avons fait tout ce travail!”
Expansion
On ne peut certes pas dire que le bureau
central d’Anvers était en pleine hibernation. Les résultats de plus en plus visibles
prouvent qu’on travaille très dur dans
les coulisses de Gamma Belgique. Nous
ne pouvons cependant nous défaire de
l’impression que le numéro 3 de notre
pays, en termes d’expansion, a perdu du
terrain de manière notable depuis quelques années par rapport aux deux premiers du podium, Brico et Hubo. Rudi
Petit-Jean, directeur de Gamma Belgique,
ne dément pas. “Le fait que nous soyons
montrés peu conquérants ces dernières
années n’a pas toujours été très agréable
pour moi. Je ne m’étendrai pas là-dessus.
D’autre part, c’est un fait, nous sommes
actuellement très occupés à agrandir et à
transformer les magasins existants, ce qui
génère une dynamique en interne. Vous
pouvez sentir partout qu’il y a de nouveau
de l’allant.”
Petit-Jean n’exagère pas en disant que
quelque chose bouge dans son organisation. Et pas seulement le magasin transformé de Hasselt: d’autres points de vente
ont subi ou subissent de grands changements (notamment Diest et Saint-Trond)
pour adopter le nouveau style ‘maison’:
Generations. Et le plus grand Gamma du
pays (5.000m2) ouvrait ses portes le 4 juillet à Roulers. “Personnellement, ce ne sont
pas les superficies que je trouve essentielles. Ce qui m’importe, c’est le rendement
de chaque magasin”, précise Petit-Jean.
Commerce en ligne
L’organisation de franchise ne s’intéresse
pas qu’à son parc de points de vente, elle
se consacrait parallèlement à l’extension de
son assortiment de marques-distributeur, ses
‘private labels’. La toute première boutique
en ligne sera lancée très bientôt. Les trois
formules d’InterGamma (Gamma Belgique,
Gamma Nederland et Karwei) disposaient
déjà de leur propre site internet, mais pas
encore de la vente en ligne. Rudi Petit-Jean:
“Dans une organisation de franchise qui
n’est pas propriétaire de ses magasins, il
faut souvent plus longtemps pour mettre les
choses en mouvement. Les préparatifs pour
notre boutique en ligne durent depuis un certain temps déjà, tout ce qu’il faut prendre
en compte est impensable. Il ne restait plus
qu’à attendre le feu vert de tous les franchisés. Maintenant que nous nous l’avons, plus
rien ne peut nous empêcher d’avancer.
Même si nous entrons ainsi dans un autre
monde, nous ne sommes absolument pas en
retard par rapport au DIY. Avec notre boutique en ligne, nous espérons quoi qu’il en soit
prendre une longueur d’avance sur nos concurrents déjà actifs depuis longtemps dans
ce domaine. Vous ne pouvez en aucun cas
comparer la vente en ligne de nos produits
à celle de musique ou de livres, des produits
dont la valeur ajoutée a disparu du magasin
physique. Dans le DIY, des explications sont
encore souvent nécessaires, et puis les gens
veulent d’abord voir les produits de leur propres yeux, et si possible les toucher aussi.
Autrement dit, il ne s’agit pas de ‘ou/ou’,
mais plutôt de ‘et/et’, avec deux canaux de
vente complémentaires offrant chacun leur
valeur ajoutée. Notre intention est de toute
façon de démarrer très doucement notre eshop. Durant les deux premières années,
nous pensons qu’il nous permettra de réaliser le chiffre d’affaires d’un nouveau magasin physique.”
Generations
‘Generations’, le nom du nouveau style-maison, a déjà été mentionné plus haut. Rudi
Petit-Jean: “Le terme de ‘Generations’ se réfère au fait qu’il s’agit d’un plan par étapes,
un processus continu de changement. Ce
qui ne signifie pas pour autant que les magasins soient différents les uns des autres.
Entre Malines et Hasselt par exemple, il y
a à peine 1% de différence. Il s’agit souvent
d’interventions subtiles que le visiteur ne remarque même pas, mais qui renforcent son
ressenti à un niveau inconscient. Si vous
comparez Malines à Roulers, vous verrez
que ce ‘un pour cent’ contribue concrètement
à l’ensemble. Le concept reste reconnaissable du fait qu’il est facilement adaptable à
la superficie du magasin: alors que Malines
et Hasselt comptent respectivement 3500 et
1800 m², notre point de vente de Roulers a
été agrandi jusqu’à 5000 m².
Gamma veut se montrer sous un côté plus
‘doux’ et donner au magasin une image
plus accessible. Ce qui, selon certains, signifie plus accueillant pour la clientèle féminine, mais cela n’est pas nécessaire en soi.
L’objectif est de créer une image plus paisible, de mieux mettre les produits en va-
leur, d’apporter davantage de lumière et
d’émotion dans le magasin, etc.”
Plus d’unité
Gamma Gand a été le premier magasin
transformé selon le nouveau concept, et il
fait depuis lors office de magasin-pilote.
Mais pour découvrir les dernières mises à
jour de la saga ‘Generations’, c’est plutôt
à Hasselt ou à Roulers qu’il faut se rendre.
Le directeur de Gamma Belgique est d’ores
et déjà particulièrement satisfait du résultat
final. “On note tout de suite une cohérence
entre toutes les images d’ambiance, tous les
panneaux sont dans le même style. On ressent une plus grande unité, et l’atmosphère
du magasin semble immédiatement plus
paisible.” Comment Rudi Petit-Jean décrirait-il le magasin Gamma millésime 2012
? “Nous demeurons une GSB orientée vers
la construction, avec une tendance déco,
et nous cherchons à permettre aux clients
de trouver leur chemin le plus simplement
possible dans le magasin et à travers les
rayons. Nous y sommes bien parvenus jusqu’à ce jour. Notre dernier défi consiste
encore à mettre le bon produit dans ce
rayon. C’est la prochaine étape, à laquelle
nous consacrons actuellement beaucoup
d’énergie. Indépendamment de cela, il faut
partir du postulat que tout peut toujours être
mieux. C’est d’ailleurs là tout le charme du
retail, c’est une ‘never ending story’.”
Frilosité des franchisés
“L’équipe entière a fourni ces derniers
7
INTERVIEW
temps un travail exceptionnel”, souligne
Petit-Jean. “Vous avez pu vous en rendre
compte à Hasselt, et c’est encore plus évident dans le magasin plus spacieux de
Roulers: 148 nouveaux plans de rayon
avec en moyenne pour chacun trois à
quatre sections de 1,33 m! Si le fait que
Roulers devient le plus grand Gamma de
notre pays nous monte à la tête? Pas vraiment! Tant que c’est un magasin rentable et dans lequel le client se sent bien. Le
week-end d’ouverture de Gamma Hasselt a
été une de ses meilleures semaines. Nous
avons eu le même phénomène à Diest et
à Saint-Trond, où les magasins ont récemment subi une métamorphose identique. Et
il apparaît qu’ils peuvent encore maintenir
cette croissance, ce qui confirme pour nous
le fait que nous sommes sur la bonne voie.”
Diest, Saint-Trond, Hasselt, Roulers,…, sont
autant de nouveaux projets dans lesquels
Petit-Jean et son équipe peuvent assurément puiser une certaine dose de confiance. Mais on est frappé de constater qu’il
s’agit pratiquement toujours de points de
vente existants. Gamma n’a pas de magasins intégrés, de sorte que pour l’ouverture
de nouvelles GSB, l’organisation dépend
entièrement de la soif d’expansion de ses
franchisés. “Ils ont toujours été plutôt conservateurs”, indique Petit-Jean. “D’un côté,
c’est compréhensible, mais de l’autre c’est
à nous de les encourager. Il faut dire que
beaucoup de transactions ont eu lieu en
interne ces derniers temps, un franchiseur
reprenant le magasin d’un autre. Ce qui
signifie que des pas de porte ont été payés,
et qu’il faut d’abord récupérer cet argent.
Ce n’est qu’ensuite qu’il leur sera à nouveau possible d’investir.”Mais Rudi PetitJean voit enfin le bout du tunnel: le tortillard
a retrouvé des allures de TGV. “Je n’ai
jamais été impatient, car on sait plus ou
moins ce qui va se produire. Mon point de
départ est toujours l’idée que, si mes deux
plus gros concurrents ont bientôt 150 points
de vente chacun, le prochain sera au moins
pour nous. Je ne peux pas nier que cela n’a
pas toujours été agréable. Mais ma foi en
une marque forte comme Gamma, et ma
confiance en la structure totale qui est derrière n’en ont absolument jamais souffert.”
Belgique/Pays-Bas
Trois à quatre ouvertures de magasins
par an, c’est un rythme de croissance réaliste pour Gamma Belgique, laisse entendre
Rudi Petit-Jean. Même s’il ne se cache pas
du fait qu’il préférerait personnellement une
moyenne de six nouveaux points de vente
par an. “J’opte néanmoins pour une croissance lente, mais constante et porteuse de
rendement. Car si vous avancez trop vite,
vous finirez toujours par trébucher. Pour une
chaîne qui possède plus de cent magasins
en mains propres, un point de vente qui
tourne moins bien ne peut pas avoir de conséquences désastreuses. Mais s’il y a dans
l’organisation un franchisé, avec un seul magasin, qui tourne mal lui aussi, alors là j’ai
un gros problème. Il n’a pas toujours été facile de trouver cet équilibre. Ce qui a joué
en notre défaveur, c’est que certains de
nos franchisés opèrent aussi bien aux PaysBas qu’en Belgique. Jusqu’en 2008, on ne
voyait que de la croissance aux Pays-Bas,
et l’on pouvait dire ‘the sky is the limit’. Du
fait d’une surconsommation chez nos voisins du Nord, tout ce qu’on touchait là-bas se
transformait en or. La conséquence, c’est que
ces mêmes franchisés ont été moins attentifs
aux activités DIY dans notre pays. Les meilleures années pour Gamma Belgique étaient 2009, 2011 et 2010, dans cet ordre.
Nous avons toujours progressé de manière
moins spectaculaire que les Pays-Bas. Mais,
durant ces quatre à cinq dernières années,
nous avons en revanche connu une croissance constante et un meilleur rendement,
ce qui fait que Gamma Belgique et Gamma
Nederland sont les meilleurs de la classe
InterGamma. Si vous regardez la croissance
sur 10 ou 20 ans, nous serons toujours plus
ou moins au même niveau, peut-être même
serons-nous un peu meilleurs!”
Parts de marché
Que dire de 2012? Rudi Petit-Jean ne pratique pas la langue de bois. “Plutôt difficile”,
nous répond-il. “Nos chiffres d’affaires sont
pour la première fois précédés du signe
‘moins’. Il y a pourtant aussi de bonnes nouvelles: le fait que Gamma Belgique - nonobstant l’expansion de Brico et Hubo - ait
gagné deux fois en parts de marché cette
année, en avril et en mai. Ce qui s’explique
par le fait que nos trois assortiments de base,
les matériaux de construction, la peinture et
les sanitaires, forment une base solide sur
laquelle nous pouvons toujours nous replier
par gros temps. Et même si chacun répète
à l’envi que nous devrions reprendre dans
notre assortiment davantage de produits
tournés vers la clientèle féminine et d’articles
de décoration, ces faits montrent que nous
nous situons très bien avec nos compétences de base.
Sachant que durant ces quatre dernières années, on a vu respectivement 19, 19, 18
et 15 commerces DIY ouvrir sur le marché
belge, que notre expansion durant cette
même période est restée limitée à quatre ou
cinq magasins, et que nous avons en outre
perdu Vilvoorde au profit de la concurrence,
alors nous pouvons être satisfaits des résul-
tats que nous obtenons aujourd’hui.”
Mauvais taux de livraison
Nous nous entretenons déjà depuis une
heure et demie et, fait étrange, nous
n’avons pas encore abordé la crise. Nous
y voilà! Rudi Petit-Jean évoque les dangers
possibles et prend l’Espagne en exemple.
“On y remarque que la classe moyenne
commence à se creuser, et par conséquent
le bas de cette couche de la population se
met à descendre. Savez-vous que dans certaines régions espagnoles, la classe moyenne reçoit aussi des colis alimentaires?
Alors cela devient dangereux! Espérons
que les choses n’iront jamais aussi loin en
Belgique…”
Gamma n’attend pas et joue plus que jamais la carte des private labels, les marques de distributeur. “Ceci ne signifie pas
pour autant que les grandes marques perdront leur place en rayon”, insiste PetitJean. “Avec internet, il est devenu très facile
pour le consommateur de toutes les comparer. Avec un private label comme Gamma,
aucune comparaison n’est possible, c’est
l’avantage. Ce qui vous permet de faire la
différence sur le marché et de fidéliser la
clientèle. Alors, chers fournisseurs, si vous
n’êtes pas en mesure de livrer selon nos
attentes, nous le ferons nous-mêmes! Et
j’espère que le message sera bien passé.”
Tous les CEO du retail DIY belge ont plus
d’une fois sonné l’alarme et affirmé avec
force que le taux de livraison des fournisseurs doit rapidement s’améliorer. Le directeur de Gamma Belgique se raidit. “Ce
que je constate aujourd’hui? Que le niveau est toujours affligeant! Soyons honnêtes, on peut remarquer une amélioration
chez certains fournisseurs. Mais pour chaque fournisseur qui fait bien son travail, il
en arrive toujours un autre à la place qui
gâche tout. Ils ont tous une explication,
mais cela ne change rien pour notre client.
Je peux vous assurer qu’une belle part
de chiffre d’affaires se perd ainsi, ce que
nous ne pouvons ni ne voulons accepter!
Nous oscillons toujours entre 88 et 92%,
ce qui est un véritable scandale car j’exige
au moins 95%, et même jusqu’à 98%! En
fait, nous sommes encore beaucoup trop
gentils! Si la même chose se produisait
dans l’alimentation, ces fournisseurs paieraient davantage en amendes que le chiffre
Suite page 8
8
INTERVIEW
Suite de page 7
d’affaires qu’ils réalisent chez nous. Mais
souvent, nous n’avons aucune alternative à
portée de main, de sorte que mettre fin à la
collaboration ne serait pas une solution.”
Marques distributeur
Rudi Petit-Jean est bien lancé. “Le fait que
notre offre de ‘private labels’ soit en constante progression signifie qu’elle est évaluée de manière positive. Les résultats
sont d’ores et déjà meilleurs que nous ne
l’espérions. Nous continuons à bâtir sur
le succès et la notoriété des peintures
Gamma, sans faire la moindre concession
en termes de qualité! Nous mettons tout en
œuvre pour promouvoir nos private labels
avec encore plus de force. Notre nom est
suffisamment puissant pour justifier cet effort, surtout en ces temps de crise, alors
que le consommateur y regarde à deux
fois avant de dépenser son argent. Il faut
cependant qu’une marque de distributeur
réponde à certaines exigences de qualité.
Si ce n’est pas le cas, en tant que retailer vous risquez de causer un tort irréparable à votre image. C’est pourquoi il nous
a fallu si longtemps avant de lancer notre
propre marque sur le marché de l’outillage
électrique. Nous pouvons désormais offrir
la qualité d’une grande marque, mais
20% moins cher. Il y a d’autres familles de
produits dans lesquels je vois encore suffisamment de possibilités pour une marquemaison. En électricité par exemple, nous
offrons une belle gamme, avec notamment
du matériel de connexion et des interrupteurs. Et nous sommes actuellement en
train de procéder à un upgrading de notre
gamme d’éclairage. Nous pourrons combler la lacune qui s’ensuit grâce à nos private labels. ‘OK’ est un ‘no name’ qui a vu
le jour en septembre dernier, et qui a entretemps été étendu à toutes les catégories. Il
y a pour le moment 120 produits OK dans
les rayons, et leur nombre ne peut qu’aller
Ets. Vuylsteke s.a
Rue L. Dassonville 8 -7700 Mouscron
tél 056 859393 - fax 056 859390
e mail [email protected] - www.drafil.com
en augmentant. Avec cette marque discount,
nous pouvons servir la partie basse du marché, que nous ne voulons perdre à aucun
prix. Puis nous avons encore Quality Paint,
la marque ‘premium’ de Gamma en peinture
et accessoires. La qualité des peintures murales et des laques Quality Paint, que nous
proposons à un même prix, comme les grandes marques, est conforme aux exigences les
plus strictes des professionnels. Nous avons
également une nouveauté dans la gamme
Q paint, les laques en phase aqueuse.
Personnellement, j’en attends énormément.”
Le roi des réductions
“Gamma délire avec ses réductions insensées et permanentes”, a un jour déclaré (en
substance) dans nos pages Erwin Van Osta,
directeur Hubo. D’autres encore qualifient
Gamma de ‘roi des réductions’, d’un air
condescendant. Rudi Petit-Jean en rit. “Tant
que nous sommes rois, cela me convient.
Et si les deux autres sont Arlequin, c’est encore mieux! Mais, sincèrement, je ne trouve
pas ces critiques justifiées, surtout pas cette
année. Aujourd’hui, je constate que, ces derniers trois mois, Gamma a offert beaucoup
moins de réductions que ses collèguesconcurrents. C’est surtout Brico qui mérite
la couronne ces derniers temps. Si au niveau national, Hubo ne propose pas tellement de réductions, ce n’est pas le cas du
point de vue local! C’est sans doute pourquoi cela se remarque moins. En tout cas,
cela ne m’a pas échappé (rires)! D’ailleurs,
nous offrons 20% sur tout l’assortiment et
nous laissons le client libre de son choix.
Alors que chez Brico et Hubo, les 20%
restent limités à un certain nombre de produits. C’est une autre stratégie, mais qui
revient au même en fin de compte, et la
différence n’est plus si importante. Nous,
en Belgique, devons seulement veiller à ne
pas glisser vers des réductions de 25% et
plus, ce qui conduirait autrement dit à une
érosion des prix. Tant que la conjoncture
est basse et que les affaires se font de plus
en plus difficiles, ce risque persiste. Car en
fin de compte, chacun mettra tous les moyens possibles en œuvre pour parvenir à ses
objectifs. Simplement, je vois très bien que
les paramètres sont différents pour chacun
en ce moment.”
Le DIY n’est PAS innovateur!
Je peux facilement m’imaginer beaucoup de lecteurs, à la lecture du titre de ce billet, se
saisissant immédiatement de leur stylo pour envoyer une lettre indignée à la rédaction
de Publimat News. Pas innovateur, le DIY ? “Que racontez-vous là, nous n’arrêtons pas
d’innover!”, s’écrieront en chœur Rudi, Erwin, Geert, Paul, Piet, Gilbert et tant d’autres.
“Nous réfléchissons chaque jour à de nouveaux produits, concepts, plans de rayons,
prospectus,…, et vous, monsieur Ferro, osez prétendre que nous ne sommes pas innovateurs?!” Mais le soussigné n’a pas l’habitude d’écrire n’importe quoi, c’est pourquoi
j’étaierai mon affirmation par des faits.
Tout d’abord, vous n’avez pas réagi en lisant ‘se saisissent de leur stylo’, n’est-ce pas?
Vous le voyez bien, dans le DIY on vit encore avec les anciens modes de communication! Vous n’avez plus besoin de stylo, car aujourd’hui chacun peut TEFTer (téléphoner,
e-mailer, facebooker ou téléconférencer)!
Deuxièmement (j’ai l’impression d’être un cuisinier-TV chauve), j’entendais récemment de
source sûre que l’un des ‘big 3 retailers’ a déclaré le plus sérieusement du monde que le
shopping en ligne l’empêchait à peine de dormir, et que les (rares) efforts entrepris dans
ce domaine par ses collègues-concurrents le faisaient beaucoup rire. Ces messieurs et
dames de Comeos feraient donc bien de dépenser leurs sous à d’autres études que l’ecommerce…, puisque dans le DIY, le chiffre d’affaires toujours plus importants généré
par ce canal de vente n’empêche visiblement personne de dormir!
Et troisièmement, oui, vous gagneriez à méditer un peu ceci: à la conférence finale
‘Innovatieve Retail’ qui se tenait début juin à Anvers (qui est pourtant le centre de la
Belgique, tout le reste étant du parking), il n’y avait personne du DIY! Vous lisez bien: personne! Ou plutôt si, totalement perdu sur la liste parmi les 350 participants, on trouvait
en cherchant bien un nom (1, un, one, uno) du DIY retail, et, pas par hasard, quelqu’un
de la seule chaîne qui croit à l’ e-commerce. Malheureusement, il s’agissait d’un spécialiste ICT, et je ne sais même pas si cet homme était effectivement présent. Tout comme la
seule jardinerie inscrite, qui faisait défaut, probablement parce qu’il y avait trop de travail au magasin en ce jour de forte pluie. Les 350 autres participants représentaient tout
le spectre du retail, des secteurs food et fashion aux agences de voyage, en passant par
le monde du sport, la banque, les ‘pet products’, les pharmaciens et autre soporifiques,
sans compter les gestionnaires et consultants de tout poil. Soporifique, on peut dire que
le congrès l’était: divers intervenants ont traité de sujets théoriques, et illustré ceux-ci par
des cas très clairs, dans le sens de ce que vous savez déjà: l’innovation est et demeurera un moteur important pour le chiffre d’affaires. Découvrir comment d’autres secteurs
- parfois encore plus touchés par la situation économique actuelle que le nôtre - font du
retail en se montrant innovateurs ne peut que vous offrir des visions intéressantes et utiles.
Vous entendez quels sont les éléments-clés d’une formule de magasins qui tourne. Ainsi
que l’a dit Herman Konings: ‘le temps des amateurs est révolu’. Et bien chers DIY’ers,
si ce message ne vous réveille pas tout de suite, nous sommes au bout de notre latin!
R. FERRO
9
PUBLI
Henkel innove pour séduire vos clients
L’innovation est inscrite dans les gènes du fabricant allemand Henkel. Beaucoup de ses innovations récentes sont très appréciées du public DIY. Vous trouverez ci-dessous une liste limitée
de ces nouveautés, pour ne rien dire des améliorations constantes
apportées par la marque à ses produits, selon le principe du ‘continuous improvement’, ou amélioration constante.
Numéro ‘1’ européen
des colles ‘déco’
C’est sous la fameuse marque Perfax que
Henkel a été le premier à proposer une
colle pour revêtements muraux intissés,
développée spécialement en étroite concertation avec les producteurs de ce type
de revêtements. Cette colle a non seulement été lancée sous forme de poudre,
mais aussi en mélange ‘ready mix’, sous
le nom désormais bien connu de Ready
& Roll. Grâce à son rendement élevé, à
sa consistance parfaitement équilibrée
et à son effet anti-éclaboussures, cette
colle est aujourd’hui considérée comme
la meilleure au niveau de l’application
comme du résultat final.
Sous la marque Rubson, les innovations
lancées au sein des mastics sanitaires
ont généré une croissance supérieure
à celle du marché. Il suffit de penser à
Rubson Pure White Hygiene, avec une
protection garantie du blanc, ou bien à
Rubson Speed Silicone, un produit extrêmement apprécié des clients du fait qu’ils
peuvent à nouveau utiliser la douche au
bout de deux heures. Ces concepts très populaires ont souvent été copiés depuis, par
d’autres fournisseurs du marché des mastics et des colles. Dans l’assortiment des
mousses PU, Rubson a également lancé
des innovations à prix très abordable.
Par exemple la mousse expansive Rubson
Power, qui offre une isolation thermique
et acoustique améliorée (jusqu’à 20%
de mieux). Avec sa mousse Construction,
Rubson aborde un nouveau segment, celui
de la mousse PU utilisée en lieu et place
des mortiers classiques, et dont la facilité
d’emploi et le rendement sont très appréciés de vos clients.
‘Produit de l’Année’
La marque de colles Pattex proposait également toute une batterie de nouveautés associant facilité d’emploi, un résultat final
au-dessus de la moyenne et une commu-
nication claire vis-à-vis de votre client. Le
fait que deux produits Pattex porteront pendant toute l’année 2012 le label ‘Produit
de l’Année’ mérite d’être signalé. Les consommateurs belges ont estimé que Pattex
100% Colle et la ligne de produits ‘Ni
clous ni vis’ méritaient ce label de par leur
caractère innovateur. Cinq mille Belges
ont jugé toute une série de produits avant
d’attribuer le titre de ‘Produit de l’Année’
à ces innovations Pattex.
Ces consommateurs se sont dits impressionnés par l’extrême puissance de la colle
Pattex 100 %, conçue pour tous les types de
collage, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Cette colle liquide et transparente est étanche et résiste à des conditions et des températures extrêmes, aux chocs et aux UV.
Le logo rouge ‘Produit de l’Année’ figurera bientôt aussi sur les produits de la
série ‘Ni clous ni vis’. Les colles, adhésifs de montage et colles à bois de cette
série permettent un travail propre, simple, et sans outils. ‘Ni clous ni vis’ évite
en effet de devoir percer, avec le bruit
et le dégagement de poussière que provoque cette activité. Ces produits simplifient le bricolage et offrent ainsi une
solution idéale aux bricoleurs les plus
inexpérimentés.
Henkel continuera à innover car la
croissance ne peut être portée que par
l’innovation. Et toujours sous la bannière
de l’excellence, conformément au slogan
de Henkel: ‘excellence is our passion’!
10
NEWS
Promotion du paiement électronique
Comeos et Febelfin, respectivement fédération du commerce et des services en Belgique
et fédération belge du secteur financier, unissent
leurs efforts pour soutenir la promotion des paiements électroniques. Début septembre 2012, elles
lanceront conjointement une campagne avec pour
slogan “Payer? Par carte évidemment!”.
Avantages
Même si le nombre des cartes de paiement augmente d’année en
année, il y a toujours des commerçants et des consommateurs qui
ne sont pas du tout ou pas suffisamment familiarisés avec cet instrument de paiement. Au travers de cette campagne, Comeos et
Febefin veulent attirer leur attention sur les paiements par carte et
les nombreux avantages qu’ils présentent. Tout d’abord, ces paiements par carte sont une manière simple et rapide de payer. Ils sont
aussi plus sûrs et plus conviviaux puisqu’il faut avoir moins d’argent
en caisse ou en poche et que le risque de vol, de perte ou d’erreurs
s’en trouve du même fait réduit. La campagne ne sera pas seule-
L’e-commerce belge entre dans l’âge adulte
Pour la deuxième année consécutive, Insites a réalisé pour le compte de
Comeos une grande enquête sur l’e-commerce en Belgique. Le commerce en ligne arrive à maturité et fait désormais partie intégrante de l’offre commerciale. Le
commerce en ligne et le commerce hors ligne se complètent de mieux en mieux, à
mesure qu’augmentent la confiance et l’expérience des clients en ligne.
Maturité
Plus de mille Belges ont été interrogés au sujet de leur comportement d’achat en ligne. Un constat s’impose
lorsqu’on compare les résultats obtenus par rapport à la première enquête de 2011: l’e-commerce est bien
plus mature aujourd’hui qu’il y a un an. L’an passé, il générait essentiellement de nouveaux achats (supplémentaires), tandis qu’aujourd’hui, il s’agit pour la plupart d’achats de substitution. Voici les conclusions
principales de cette enquête:
• 46% des Belges ont acheté en ligne au cours de l’année écoulée
• ils ont dépensé en moyenne 163 euros par mois, soit 30 euros - ou 25% - de plus que l’an dernier
• en trois ans, la confiance dans l’e-commerce a progressé de 70%
• 96% des consommateurs n’ont rencontré aucun problème lors de leurs achats en ligne
• un client en ligne reste un client en ligne: 89% d’entre eux ont en effet l’intention d’acheter à nouveau en
ligne au cours de l’année à venir
Le nombre d’achats de substitution progresse à mesure qu’augmentent la confiance et l’expérience du client
en ligne. “Par rapport à l’an passé, le nombre d’achats de substitution a enregistré une hausse de 4% pour
atteindre 35%”, affirme Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. “Il s’agit là d’une évolution
importante, qui démontre que l’e-commerce arrive à maturité. Ceci n’est cependant pas encore vrai pour tous
les produits: en cas de lien affectif, les gens préfèrent toujours choisir, toucher et voir le produit en magasin
avant de passer à l’achat. Ainsi, acheter une machine à laver en ligne ne leur pose aucun problème, mais
ils préfèrent se rendre en magasin pour choisir leur nouvelle télévision.”
“Nous constatons également que, par rapport à l’an passé, 5% d’achats en moins sont livrés au domicile ou
au bureau du consommateur”, poursuit Michel. “Les clients optent de plus en plus souvent pour un retrait en
magasin ou dans un point de collecte. Il s’agit là d’une conséquence logique de la maturité acquise par l’ecommerce. Dans le secteur de l’ameublement intérieur, 84% des achats sont livrés à domicile, car il s’agit
essentiellement d’articles lourds et encombrants tels que des armoires. Dans le secteur de l’alimentation en
revanche, 59% des clients viennent retirer leurs achats eux-mêmes. Et pour cause: ils font de plus en plus
souvent leurs courses en ligne, mais ne sont pas pour autant disposés à payer plus cher pour se faire livrer
à domicile.”
Phase de démarrage pour le DIY & Garden
ment organisée à des endroits où l’on peut payer par carte, comme
des magasins, des pharmacies, etc.: elle sera aussi menée sur les
sites internet de home-banking et aux terminaux self-bank. Les commerçants qui souhaitent participer à cette campagne peuvent se
rendre à l’adresse www.comeos.be pour plus d’informations.
CALENDRIER 2012
9 octobre
Home & Deco Trophy (Grimbergen)
11 décembre
Xmas Dinner (Grand-Bigard)
L’étude révèle que les clients ont pleinement confiance dans les sites sur lesquels ils effectuent leurs achats en
ligne, et que 75% d’entre eux paient également en ligne. “Des problèmes de paiement ont été signalés dans
deux pour cent des cas seulement”, souligne Dominique Michel. “Parmi les personnes interrogées n’ayant
encore jamais effectué d’achat en ligne, 30% citent le paiement comme étant le principal obstacle, contre
36% l’an passé. Mais toutes souhaitent un système de paiement transparent, sûr et fiable, sur le modèle
d’Ideal aux Pays-Bas.” Dans 42% des cas, les consommateurs en ligne optent pour ce mode d’achat pour
des raisons de temps et de facilité – tant au niveau de l’achat même que de la livraison. Une fois convaincus de ces avantages, ils recourent de plus en plus souvent à l’e-commerce. “Néanmoins, le comportement
d’achat demeure essentiellement déterminé par la nature du produit”, explique Dominique Michel. “Outre
le lien affectif, on observe également des différences sur le plan de la fréquence et de la valeur de l’achat.
Ainsi, on ne réserve pas un voyage en ligne tous les jours, mais un tel achat représente une somme d’argent
importante. En revanche, les clients qui font leurs courses en ligne le font en moyenne huit fois par an – mais
pour des montants moins élevés. Nous distinguons quatre types de secteurs en ligne”, poursuit D. Michel.
“Certains secteurs (comme le jardin et le bricolage, NdlR) se trouvent encore en pleine phase de lancement:
peu de clients, peu d’intentions d’achat (iintentions: 11% pour les produits DIY et jardinage, NdlR). D’autres
sont déjà très matures et sont en train de se stabiliser. Les premiers (Interior) vont devoir convaincre les gens
d’acheter en ligne, tandis que les derniers (Fashion) devront chercher de nouveaux clients parmi ceux qui ne
sont pas encore actifs en ligne aujourd’hui.”
11
Brèves de l’étranger
Soudal
Soudal Classics
Ian Cheshire, CEO du groupe britannique Kingfisher, a récemment été couronné dans son pays par le ‘Retailer of the Year Award
2012’. Ce prix individuel, décerné par le magazine d’information Retail Week, récompense les personnes qui se sont particulièrement
distinguées au sein du secteur.
Soudal renforce sa position et son implication dans un des sports les plus populaires de notre pays, le cyclo-cross. Après
avoir parrainé plusieurs compétitions en
2010 et 2011, Soudal a décidé pour
2012 de s’engager encore plus pour ce
sport. Les ‘Fidea Classics’ se nommeront
désormais ‘Soudal Classics’! Il s’agit concrètement des courses suivantes: Grand
Prix Neerpelt (29/9), Jaarmarktcross
Niel (10/11), Scheldecross Anvers
(8/12), Grand Prix Leuven (16/12) et
Coupe du Monde UCI Namur (23/12).
Selon Dirk Coorevits, CEO de Soudal, le
sponsoring des années écoulées a sensiblement élargi la notoriété de la marque.
“Avec les Soudal Classics, nous touchons
aussi bien le professionnel que le bricoleur, dans un contexte dynamique qui
cadre parfaitement avec Soudal.”
Durant la session nationale DIY de MIX, qui avait lieu à Utrecht (Pays-Bas) le 6 juin, des prix ont récompensé les sociétés PPG, Kärcher
et TTI/Milwaukee. PPG et Kärcher ont remporté chacun un Gouden Spijker (‘Clou d’Or’) pour - respectivement - la meilleure action
de soutien des ventes et la meilleure introduction de produit/concept. TTI/Milwaukee a été couronné pour la meilleure couverture de
magazine 2011.
Mr. Bricolage a connu en 2011 une croissance timide (+0,5% par rapport à 2010). Les 462 magasins à l’enseigne de Mr. Bricolage ont
réalisé ensemble un chiffre de vente de plus de 1,7 milliard d’euros (+1,7%) tandis que les 140 magasins Briconaute et les 37 Catena
enregistraient respectivement 246,5 millions d’euros (-5,1%) et 41,4 millions d’euros (-42,1%) de chiffre d’affaires. En France, où huit
nouveaux magasins ont ouvert leurs portes l’an dernier, Mr. Bricolage a réalisé une croissance de 1,4%. En like-for-like, son chiffre
d’affaires est en recul de 0,7%. Sept GSB ont ouvert l’an dernier en Belgique, ce qui porte le compteur à 36. Mr. Bricolage a réalisé
LIRA_scala.pdf
1
19/05/09
14:43de 96,3 millions d’euros, soit une croissance de 15,3% de son C.A.
dans notre
pays un chiffre
d’affaires
Osram
Meilleur Achat
Le magazine de consommateurs TestAchats a publié en juin un test de lampes à économie d’énergie, en tant
qu’alternative valable à la lampe à incandescence, laquelle est en voie de disparition. La Duluxstar® Mini Ball 11W
d’Osram s’est révélée la meilleure du test.
Cette lampe a en outre reçu le titre de
‘Meilleur Achat’. Les lampes à économie
d’énergie ont été testées sur diverses caractéristiques telles que la durée de vie, le
rendu des couleurs, l’efficacité lumineuse
mesurée et les performances par multiples commutations. Un nouveau critère
ajouté par Test-Achats, et qui aura désormais plus d’importance pour le score
final, est l’influence sur l’environnement:
pour cette mesure, il a été tenu compte
du rapport entre les composants utilisés
de la lampe, de l’efficacité lumineuse par
watt et de la durée de vie. La Duluxstar®
Mini Ball d’Osram obtient un bon score
sur les caractéristiques de l’efficacité lumineuse mesurée, de la sécurité, des performances à basse température et des
performances en cas d’utilisation continue, mais aussi sur son composition et
son impact sur l’environnement. Elle réalise un très bon score sur le critère de
performance à commutation multiple. Le
jugement de Test-Achats est le suivant:
“La Duluxstar® Mini Ball d’Osram est la
seule lampe qui convainc vraiment.”
C
M
Y
CM
MY
CY
CMY
K
12
Erwin Van Osta, CEO Hubo Belgique
Hubo a désormais sa propre chaîne de jardinerie
Erwin Van Osta et son équipe ont su nous surprendre plus
d’une fois par le passé, mais Hubo frappe assez fort avec son dernier coup d’éclat. Avec la reprise récente de la chaîne de jardineries
Walter Van Gastel, le numéro 2 du marché DIY belge entend désormais jouer lui aussi un rôle de poids dans le secteur du jardinage.
“Je pense qu’il est certainement possible d’atteindre 50 à 60 jardineries”, a déclaré un Van Osta particulièrement ambitieux. Pour le
topman de la chaîne Hubo, c’est un rêve qui se réalise. “Nous avons
à nouveau devant nous un beau défi à relever!”, déclare-t-il amusé.
Actionnaire à 100%
Les premiers pourparlers entre Erwin Van
Osta et Walter Van Gastel ont commencé
récemment. Quelques mois plus tard, toute
l’affaire était réglée. “Quand nous faisons
quelque chose, nous le faisons vite!”, plaisante Erwin Van Osta. Des paroles qu’il a
effectivement bien souvent mises en pratique avec Hubo ces dernières années.
La reprise sera définitive au premier août
2012, et Hubo sera alors actionnaire à
100% de la chaîne de jardineries.
“Le concept semble très bon, ce qui ne
signifie pas qu’on ne puisse pas effectuer quelques adaptations”, déclare Van
Osta. “Nous tenterons quoi qu’il en soit de
le renforcer encore, et de rendre les magasins encore plus rentables. Dans différents domaines, il est certainement possible de créer
une synergie.” Les collaborateurs de Walter
Van Gastel n’ont rien à craindre pour leur
job. Le nom de l’enseigne sera conservé,
une étude de marché ayant prouvé que le
nom de Walter Van Gastel est ‘top of mind’
chez 70% des Flamands. Pas de problèmes
de notoriété donc! Et que devient Walter
Van Gastel? Il aura un rôle important à jouer
dans la nouvelle constellation. “Son expertise et son savoir-faire sont inestimables pour
cette entreprise”, affirme Erwin Van Osta.
“Vous avez besoin de cette passion et de
ce savoir pour faire de la vente des végétaux vivants un business qui marche. Etant
une chaîne retail indépendante forte de 20
ans d’expérience, Hubo sait très bien ce
qu’il en est, en revanche l’histoire des petites fleurs et des abeilles est une nouveauté
pour nous!”
Un marché morcelé
Walter Van Gastel en bref
Nous n’allons pas raconter ici en détail la longue et riche histoire de Walter Van Gastel.
Après ses débuts en 1983, dans sa modeste boutique de fleuriste située à Ekeren,
Walter Van Gastel ouvre sa toute première jardinerie cinq ans plus tard, dans la même
commune, et sous son propre nom. C’est là que se situe aujourd’hui le plus gros établissement de la chaîne, avec une surface commerciale nette de plus de 10.000 m². Les
ventes se limitaient au départ aux fleurs et aux plantes, puis les articles de Noël sont
arrivés en 1994. Visiblement très bien accueillis. Aujourd’hui, l’assortiment comprend
aussi des groupes de produits ‘déco ‘, du mobilier de jardin, des barbecues, des articles de cuisine, des fleurs et plantes artificielles ainsi qu’un large rayon consacré aux
animaux. Walter van Gastel possède deux marques-maison: ‘Walter Van Gastel’ pour
le terreau et, depuis peu, ‘Animall’, des aliments pour chats et chiens. On remarque
que les produits étrangers à la branche, comme la confiserie ou les jouets par exemple,
sont très délibérément évités. La vente de fleurs et plantes, cœur de métier d’origine de
la chaîne, représente aujourd’hui 40% du chiffre d’affaires. Avec 138 collaborateurs,
le groupe enregistre un chiffre d’affaires annuel de 23,4 millions d’euros. Ses plus
grandes jardineries emploient en moyenne 40 personnes, avec des spécialistes dans
chaque département. Olen est déjà la sixième jardinerie battant pavillon ‘Walter Van
Gastel’. Les autres filiales se situent à Ekeren, Sint-Katelijne-Waver, Kontich, Schoten et
Balen. Walter Van Gastel ouvrira le 1er octobre une septième jardinerie à Ninove, un
magasin existant qui a été repris. Signalons également Florenza et Plantago, deux boutiques de fleuristes implantées respectivement à Ekeren et Schilde. Le dernier magasin
de la chaîne, dans le retail park rénové d’Olen, fait d’ores et déjà l’objet d’une nomination pour le titre convoité de ‘Jardinerie de l’Année 2012’. L’établissement d’Ekeren
apparaît aussi sur la liste de neuf noms.
Il le dit lui-même, le topman de la chaîne
Hubo jouait depuis déjà trois ans avec l’idée
de ‘faire quelque chose’ dans le secteur du
jardinage. “Parce que c’est un marché qui
touche celui du bricolage de très près, mais
qui vous permet en même temps d’atteindre
d’autres groupes. Dans une GSB, le public
est majoritairement masculin, alors que les
jardineries sont principalement visitées par
des femmes. Il peut toujours se produire un
petite part de cannibalisation, mais qui demeurera très limitée étant donné qu’il s’agit
ici de groupes-cibles différents.”
Il y a une autre raison pour laquelle Erwin
Van Osta a jeté son dévolu sur la branche
du jardinage. “Je vois un marché très morcelé, où il n’y a pas encore de consolidation
à ce jour. Aveve est la grande exception,
mais ce sont principalement des magasins fonctionnels, dans lesquels on trouve
peu de végétal vivant et de décoration. Ils
le font très bien, mais nous n’avions pas
l’intention de devenir une deuxième chaîne
Aveve. Avec Walter Van Gastel, nous nous
situons de l’autre côté du marché en termes de positionnement. Chez nous, il s’agit
beaucoup plus de créativité, de décoration
et d’inspiration, avec un fort accent mis sur
le végétal vivant, et nous voulons que cela
reste ainsi. J’estime pouvoir dire que nous
avons trouvé avec Walter Van Gastel la
perle du secteur jardinage”, déclare fièrement le nouveau propriétaire.
Etude de marché
Van Osta ne cache pas qu’il comptait commencer sa propre chaîne de jardineries en
2013 seulement. “Mais comme j’ai vu que
beaucoup de choses bougent dans le secteur ces derniers temps, il m’a semblé opportun de passer à la vitesse supérieure.
D’autres investisseurs lorgnaient vraisembla-
blement aussi vers le secteur du jardinage,
certaines chaînes étrangères se préparent
à passer la frontière et plusieurs enseignes belges ont très délibérément opté pour
une croissance rapide. Autrement dit, il
était grand temps de concrétiser les projets que j’envisage depuis trois ans.” Le
topman de Hubo a immédiatement fait effectuer une étude de marché quantitative
et qualitative. “Il en est ressorti que nous
devions aller vers des magasins décoratifs et pleins d’inspiration, avec une teneur
élevée en ‘fun shopping’ et une offre large
de végétaux vivants”, poursuit le CEO de
Hubo. “Walter Van Gastel était celui qui
se rapprochait le plus de cette description,
et il aurait donc été notre concurrent principal. Sachant cela, il m’a semblé opportun d’aller m’asseoir autour de la table
avec lui. En fin de compte, Walter Van
Gastel et moi nous sommes très rapidement rapprochés. Au départ, il était question de partir entièrement de zéro mais,
bien évidemment, il est toujours plus facile
de continuer à construire sur une bonne
base existante.”
La piste d’un commerce de bricolage avec
un département jardinage séparé a également été envisagée, puis rapidement
abandonnée. “Cette solution vous offre
l’avantage d’un trafic supplémentaire,
mais on ne trouve pas de réelle passion
pour les fleurs, les plantes et les articles
décoratifs chez le personnel des grandes
surfaces de bricolage. Je n’exclus pas
qu’à l’avenir nous ouvrions une jardinerie juste à côté d’un magasin DIY, mais ce
sera plutôt l’exception que la règle.”
Soif d’expansion
Pouvons-nous déduire de cet exemple
d’école en termes de diversification que
la chaîne Hubo voit encore peu de possibilités de croissance sur le marché DIY
belge? “En ce qui concerne la croissance
de Hubo, nous sommes satisfaits, notre
part de marché continue à progresser
chaque mois”, répond Erwin Van Osta.
“Par ailleurs, on sait que les arbres ne
grandissent pas jusqu’au ciel! J’évalue
que nous pouvons encore ouvrir une trentaine de magasins supplémentaires dans
13
Deschacht
Projets pour VGM
notre pays, ce qui porterait notre total à
160 points de vente. Alors vous pouvez
peu à peu commencer à parler d’une couverture nationale complète. Il pourrait aussi
n’y avoir que dix magasins de plus, mais à
partir de là Hubo aura doucement atteint
son plafond de croissance. Aujourd’hui,
nous avons encore suffisamment de projets sur la table, mais nous sommes conscients que cette croissance sera de plus
en plus limitée.” La question est de savoir
si Van Osta envisage pour Walter Van
Gastel le même rythme de croissance que
celui auquel nous avons été habitués avec
Hubo. “C’est un fait, nous aimerions grandir vite, mais d’autre part nous devons
nous accorder le temps de mieux connaître cette organisation. Nous ne l’avons pas
encore examinée en détail, mais provisoirement tout restera en l’état. Quoi qu’il en
soit, toutes les opportunités du marché sont
étudiées en détail. Hubo est connu pour sa
politique d’expansion opportuniste. Ce qui
signifie que si une chance se produit, nous
ne la laissons pas facilement passer. C’est
possible en trouvant des emplacements
adaptés - même si ceux-ci sont plutôt rares
en Belgique - mais aussi grâce à des reprises de jardineries existantes. Je constate
qu’il y a encore beaucoup d’entreprises familiales dans le secteur du jardinage. Elles
n’ont pas toujours les moyens financiers suf-
fisants pour se développer. Ou bien il n’y
a pas de successeur. Nous connaissons
ce même phénomène dans le secteur du
DIY. En toute logique, nous cherchons
d’abord à nous développer en Flandre,
mais s’il s’offre une priorité au sud de la
barrière linguistique, nous l’examinerons
certainement. Et si nous avons une opportunité de nous installer chez nos amis français, nous la saisirons aussi!” Erwin Van
Osta ne manque pas d’ambition en ce qui
concerne l’enseigne Walter Van Gastel.
“Il est difficile de donner maintenant un
chiffre, mais je pense que 50 à 60 jardineries sur le marché belge sont certainement faisables.”
Un commerçant peut-il utiliser les images de caméras de surveillance?
Il y a déjà un certain temps que nombre de commerçants
se demandent si les images des caméras de surveillance placées
sur le parking de leur magasin peuvent être utilisées sans plus de
formalités. Par exemple en cas d’accident, ou s’ils sont victimes de
voleurs. La Cour de Cassation a apporté un peu de clarté dans la
confusion qui règne à ce sujet.
Déclaration obligatoire
Une caméra de surveillance doit être déclarée à la Commission ‘Vie privée’ par le
responsable. Concrètement, il s’agit de la
personne qui prend la décision d’installer
le dispositif de surveillance: c’est à elle
qu’il incombe d’effectuer la déclaration.
Remarquons que cette commission ne délivre pas d’accord ni d’autorisation pour la
mise en place de ce matériel. C’est le traitement des données personnelles qui doit
faire l’objet d’une déclaration auprès de
ce service.
Si vous prenez l’initiative, en tant que commerçant, de placer une caméra de surveillance, vous devez indiquer dans votre
déclaration à la commission dans quel but
vous comptez l’utiliser. Vous pouvez par
exemple expliquer qu’il s’agit de protéger votre commerce ou votre personne, ou
d’assurer la sécurité de vos clients.
Faut-il en informer
les clients?
Vos clients doivent-ils savoir qu’il y a une
caméra au-dessus de leur tête? Oui, c’est
une obligation! Vous êtes tenus de placer à l’entrée de votre commerce un pictogramme prescrit par la loi. Vous portez
ainsi à la connaissance de vos clients le
fait qu’une caméra de surveillance est présente (voir pictogramme). Signalons que
toute utilisation dissimulée de caméras de
surveillance est interdite par la loi. Par utilisation dissimulée, la loi sur les caméras de
surveillance désigne toute utilisation de ce
dispositif sans autorisation préalable de la
personne filmée. Le fait de pénétrer dans
un lieu à l’entrée duquel un pictogramme
signale la présence de caméras tient lieu
d’autorisation préalable.
Utilisation des images?
Pour que la loi sur les caméras s’applique,
il doit s’agir d’une caméra installée dans
un but de surveillance préventive. La loi
dite ‘Caméra’ décrit les caméras de surveillance comme étant ‘tout système
d’observation fixe ou mobile qui collecte,
traite ou sauvegarde des images pour
prévenir, constater ou détecter des délits
contre des personnes ou des biens, prévenir, constater ou repérer des nuisances,
maintenir l’ordre.’ Si la caméra de surveillance est placée dans un lieu fermé
accessible au public (par exemple un commerce), il est possible de regarder les images en temps réel, ce qui est uniquement
autorisé pour permettre une intervention
immédiate en cas de délit, de vandalisme,
de nuisances ou d’atteinte à l’ordre public.
L’enregistrement des images n’est autorisé
qu’afin de rassembler des preuves de nuisances ou de faits aboutissant à un délit ou
à des dommages, et de découvrir et identifier les responsables des actes contraires
à l’ordre public, les témoins et les victimes.
Cour de Cassation
Comme nous le disions plus haut, il n’était
pas évident de savoir ce qui peut être
fait avec les images prises par la caméra. Notre Cour
de Cassation a récemment mis fin à ce
manque de clarté en établissant que les
images filmées sont utilisables aussi bien
pour vous, en tant que commerçant, que
pour vos clients! Ce qui signifie que si
vous, commerçant, êtes par exemple victime d’une effraction dans votre magasin,
la police est autorisée à utiliser les images prises par votre caméra. De même si
votre client est lui-même victime d’un délit.
En outre, ces images peuvent être utilisées ultérieurement par le juge en tant que
moyens effectifs de preuve. Attention, si le
client souhaite utiliser les images de votre
caméra de surveillance, vous ne pouvez
les lui remettre en mains propres, mais
devez les donner à la police!
Que faut-il prendre
en compte?
Pour pouvoir utiliser ces images filmées, il
est d’abord indispensable que vous soyez
en conformité avec les prescriptions de la
loi dite ‘Caméra’. Ce qui signifie que vous
devez absolument avoir déclaré votre caméra de surveillance et informé vos clients
de l’utilisation de ce matériel en apposant
un pictogramme. Une fois ces conditions
remplies, vous pourrez utiliser ces images
la conscience tranquille si c’était malheureusement nécessaire!
En ce mercredi 16 mai, quelque 150
clients fidèles et partenaires de VGM se
sont rendus à Rijkevorsel pour une ‘Soirée
Clients’ qui a été fort appréciée. La firme
Deschacht d’Oostakker, société-mère de
VGM depuis la fin 2011, tenait à remercier ceux-ci pour leur soutien, qui dure parfois depuis de longues années. Dans une
atmosphère détendue, les invités pouvaient
découvrir l’offre large de Deschacht et faire
la connaissance de la direction et du personnel de l’entreprise. La reprise de VGM
s’inscrit dans la stratégie de croissance de
Deschacht, qui veut renforcer sa présence
dans le nord de la Campine. Jo Verfaellie,
administrateur délégué, a exposé les projets de Deschacht, qui incluent également
le déménagement de VGM. La reprise implique également que ce dernier, le spécialiste de l’isolation de Rijkevorsel, vende
désormais toute la gamme de Deschacht:
matériaux isolants, matériaux pour égouts
et évacuations, cuivre, zinc et matériaux
de couverture, feuils, façades et spécialités
pour la construction. “Deschacht propose
un ensemble complet pour le secteur de la
construction, et entend devenir un ‘one stop
shop’ pour tous les matériaux”, explique
Verfaellie. VGM ne dispose pas pour le moment de tous les matériaux en stock, mais
cela devrait changer rapidement. “Dans
l’intervalle, Deschacht peut tout livrer à partir de nos autres filiales. Nous avons en
outre des projets concrets pour VGM, qui
doit déménager pour des locaux plus spacieux dans le voisinage, avec davantage
de possibilités de stockage, à l’intérieur et
à l’extérieur.” A suivre!
Husqvarna
Red Dot Design Award 2012
Neuf produits du groupe Husqvarna
(avec les marques premium Husqvarna,
McCulloch et Gardena) ont reçu cette
année le fameux Red Dot Design Award
2012, attribué aux lauréats du plus important concours du monde pour le design de produits. L’évaluation du jury se
base sur des critères tels que l’innovation,
la fonctionnalité, la qualité et le respect
de l’environnement. Huit produits présentés par Husqvarna Group ont chacun reçu
un Award pour la qualité de leur conception. Enfin, Husqvarna Accu Rider, la première tondeuse à siège au monde à être
alimentée par des accus rechargeables, a
remporté le Red Dot Award du ‘best of the
best’.
14
PUBLI
Bosch
Pergola & carport:
rester au sec par tous les temps
L’extérieur de la maison est de plus en plus ressenti et utilisé comme un espace à vivre supplémentaire. Avec une toiture
de terrasse ou une pergola, il est agréable par tous les temps de
se détendre au jardin. À l’abri de la pluie, du soleil brûlant et du
vent, on profite tranquillement de sa terrasse. Scala Plastics offre
plusieurs solutions esthétiques pour qu’il soit à tout moment possible de passer quelques instants de détente au jardin. N’oublions
pas le carport, qui protège votre auto et vous permet d’y entrer
sans vous mouiller par temps de pluie. Pour ceux qui ne disposent
pas d’un garage, ou dont le garage est beaucoup trop encombré
pour qu’il soit encore possible d’y garer la voiture, cette construction simple et robuste offre une alternative fort intéressante.
Toitures de terrasse
Tournevis sans fil avec
accessoires intégrés
Evitez-vous la frustration de ces accessoires qui disparaissent comme par enchantement: Bosch lance le PSR Select,
le premier tournevis sans fil à cylindre
intégré. Il contient les 12 embouts les
plus courants, que vous pouvez faire
pivoter et mettre en place sans jamais
devoir les retirer de leur chargeur. La
mécanique interne du PSR Select est
un peu comme le barillet d’un revolver: il suffit de faire pivoter le cylindre
jusqu’à ce que l’embout recherché apparaisse dans le regard, d’appuyer sur
l’interrupteur et l’embout est automatiquement mis en place. Avec ce système
Easy Select, vous avez toujours le bon
embout pour chaque application.
Avantage supplémentaire, les accessoires ne se dispersent pas et ne se perdent donc pas: le cylindre contient les
12 embouts les plus courants, qui restent logés dans le barillet jusqu’à ce
qu’on en ait besoin. Par ailleurs, le remplacement des embouts est très simple:
il suffit de retirer l’accessoire du support
et de pousser le nouvel embout dans
l’emplacement libéré. Capable de visser jusqu’à 5 mm, le PSR Select est un
modèle surpuissant. Sa batterie 3,6 V
Lithium-Ion lui permet de visser 90 fois
avec une seule charge. Et il ne pèse
que 500 grammes, ce n’est pas lui qui
vous fera craindre la tendinite! En outre,
grâce à la technologie Lithium-Ion,
l’accu du tournevis est toujours chargé,
même si vous ne l’avez plus utilisé depuis un certain temps.
Par ailleurs, une fois le travail effectué, vous le remettez simplement sur
son chargeur – que l’accu soit plein, à
moitié plein ou vide – sans nuire à ses
performances. Le Bosch PSR Select est
disponible dans la plupart des magasins de bricolage depuis juin 2012. Il
est livré dans un superbe coffret à tiroir
avec un chargeur et 12 embouts de vissage standard.
Les toitures de terrasse de Scala se
composent de plaques de polycarbonate multi-parois (épaisseur 16 mm,
qualité ‘clair’ ou ‘opale’), de profilés
d’aluminium arrondis de grande qualité,
de poteaux, d’une gouttière, d’un dispositif pour recueillir les feuilles, d’une
descente et du matériel de fixation nécessaire. Un ensemble qui forme une
véranda esthétique au look softline. Les
profilés aluminium sont anodisés et revêtus d’un coating qui leur confère robustesse et résistance aux UV.
Les pergolas sont disponibles en quatre
couleurs: blanc cassé, anthracite, chêne
foncé et bronze. Le modèle ‘chêne foncé’
est équipé d’une gouttière rustique adaptée.Cette toiture de terrasse est fournie
sous la forme d’un kit sur mesures à construire soi-même, avec une notice et un
DVD de montage, et livrée gratuitement au
domicile du consommateur.
Carport
Après l’énorme succès de sa toiture de
terrasse, Scala Plastics lance un carport.
C’est une solution de plus en plus fréquemment choisie en lieu et place d’un garage.
Moyennant un minimum d’effort, vous protégerez votre véhicule avec le carport de
Scala, quelles que soient les conditions
climatiques.
Le carport peut être installé contre la
maison ou le garage, ou bien de manière indépendante. Tout comme la
toiture de terrasse, il se compose de
plaques de polycarbonate multi-parois
(épaisseur 16 mm, qualité ‘clair’ ou
‘opale’), de profilés d’aluminium arrondis de grande qualité, de poteaux,
d’une gouttière, du matériel de fixation
et d’une descente pluviale intégrée. Le
carport existe en deux couleurs: blanc
cassé et anthracite.
Il est aussi livré gratuitement au domicile
du consommateur, sous la forme d’un
kit sur mesures à monter soi-même, avec
une notice de montage simple.
Option
Si le client le souhaite, le carport tout
comme la toiture de terrasse peuvent
bénéficier de certaines options appréciables, notamment un éclairage à base
de leds. Celles-ci sont intégrées par set
de trois dans chaque profilé. Le câblage
passe facilement à l’intérieur des profils
et demeure donc invisible.
Pour garantir la solidité de ces deux
constructions, Scala Plastics propose
également un pied en béton muni d’un
système permettant d’évacuer l’eau de
pluie vers le sol.
Plusieurs formats standard sont disponibles pour les deux applications, toiture
de terrasse ou carport. Les dimensions
des toitures vont de 3 x 2,5 m à 7 x 4 m
(profondeur). Les dimensions du carport
vont de (minimum) 2,7 x 4 m à 3,7 x 7
m (profondeur).
15
OPINION
From Home Improvement
to Life Improvement
Une dynamique renouvelée
Sans carburant, le moteur DIY-Jardinage s’arrête. Vous pouvez me croire, les conditions climatiques ne sont pas les seuls facteurs de hausse ou de baisse du chiffre d’affaires. Générer du
trafic vers le point de vente, c’est le véritable défi, la première préoccupation du tandem retailsupply. Et c’est justement pour cela qu’il existe un besoin urgent de sources d’énergie supplémentaires pour introduire une dynamique renouvelée dans le DIY et l’univers Jardinage. C’est
l’inspiration que nous pourrons puiser dans le benchmarking international qui nous conduira
sans aucun doute dans la bonne direction. La plupart des marchés étrangers connaissent, audelà des frontières et des océans, les mêmes difficultés que nous; il est pourtant nécessaire de
constater, une fois de plus, que l’innovation a plus que jamais le vent en poupe. La question demeure de savoir si les retailers, conscients de la nécessité de nouveaux produits, sont décidés
à fournir l’oxygène nécessaire pour une politique réfléchie d’innovation plutôt qu’une banale
stratégie de sourcing, qui se concentre de plus en plus sur les private labels, comme si le recul
de la présence des grandes marques pouvait changer le monde du consommateur…
Innovation
Durant ces derniers mois, divers voyages d’affaires successifs m’ont littéralement propulsé aux
quatre coins de notre planète. À la recherche de nouvelles impulsions et de nouveaux ressorts
pour le DIY et le Jardinage, j’ai visité d’une part, aux USA, le Home Improvement & Gardening
Trade Fair (NHS), et me suis entretenu d’autre part avec plusieurs acteurs de rang mondial, au
niveau CEO, dont Bunnings Australie et Rona Canada. Il a été pour moi particulièrement frappant, et par définition instructif, de constater que le National Hardware Show (NHS) de Las
Vegas consacrait toute l’attention nécessaire à la portée essentielle du concept d’innovation:
‘The product needs to become again the hero‘, y déclarait-on. On consacre justement un peu
trop d’attention à la théâtralisation du point de vente aujourd’hui, avec le phénomène ‘Window
shopping or Showrooming‘ pour conséquence: le ‘destination shopper’ trouve tout ceci attirant
et passionnant, mais ce n’est pas pour autant qu’il passe en mode achat…. C’est vrai, le phénomène se remarque d’ailleurs de plus en plus fréquemment dans nos contrées: allez donc vous
promener un de ces jours chez les Van Uytsel, Van Gastel, Intratuin et autres Plan It pour constater tout ceci de visu. Et même des déstockages à -20% ne semblent pas endiguer le phénomène!
Blurring the Bounderies
LE NOUVEAU ES50 LED 350lm
Premier véritable successeur des spots halogènes 50W 230V.
7,5W (équivalent halogène
50W 230V)
Parfait retrofit, selon le
standard IEC (55mm x 50mm)
Disponible en 2700K, 3000K
et 4000K
Deux faisceaux: 25° et 40°
Facteur de puissance élevé 0.8
www.havells-sylvania.com
Comment quitter maintenant la zone confortable de la fourniture de produits ou de services au
retailer - un glissement qui prend en Australie et au Canada le nom de ‘Blurring the Bounderies‘
- dans l’espoir que le ‘selling’ se transforme en ‘selling out’? Une politique d’innovation bien pensée peut apporter des résultats. Une superficie conséquente du NHS (la ‘New Product Area’)
9317 (DV) An Refled 350_PUBLIMAT-107x155_v3.indd 2
22/06/12
était uniquement consacrée aux ‘véritables innovations’. Mais ce qui frappait immédiatement
et conférait une dimension supplémentaire à l’événement, c’était la présence de l’inventeur luimême, à côté du vendeur. Cette approche plus pédagogique nous conduit à l’essence et à la
raison d’être du développement intelligent de produits. Le fil rouge chez la plupart des invenAprès l’adaptation réussie des magasins Massive de Zaventem et Gand, Philips Lighting
teurs était la conviction que le consommateur, le bricoleur, le jardinier attendent désormais des
a également transformé son commerce de luminaires de Mortsel (2.500m2) selon les
solutions pour pouvoir exercer leur hobby avec plus de facilité et de simplicité. Tout ceci peut
règles du nouveau concept de points de vente. Light Gallery Mortsel se divise donc en
bien sembler évident, pourtant là-bas, au Nevada, ils ont très bien compris ce qu’il fallait faire.
neuf zones (cuisine, salle de bains, séjour, chambre d’enfants, jardin,…) qui présentent
En conséquence du vieillissement de la population et de la solitude croissante, l’ergonomie et
chacune une facette de l’éclairage et invitent le client à un ressenti actif. Mortsel est le
la mobilité constituent deux leviers élémentaires pour le développement de produits (NPD, new
troisième des dix points de vente pour lesquels est prévu un restyling.
product development) destinés à la maison et au jardin.
Philips Lighting veut ainsi moderniser sa chaîne de luminaires. Le magasin de Mortsel
Convenience & likeability
a rouvert ses portes le samedi 26 mai dans une atmosphère de fête.
La vision de ceux qui innovent (‘innovator insight‘) a toujours pour point de départ le monde
du consommateur, et elle est déterminée pour une part non négligeable par, entre autres,
l’expérience sensorielle: mieux voir et mieux sentir. Les lauréats des ‘Pitch Tank Awards‘, les
inventions les plus intéressantes, ont été récompensés pour avoir su parfaitement traduire le
concept de ‘convenience‘ (facilité d’utilisation) par des solutions subtiles: des solutions permettant d’effectuer une tâche à la maison ou au jardin de manière plus sûre, moins fatigante, plus
propre, plus agréable et surtout plus simple. Rendre la vie plus agréable à la maison et au jardin: from Home to Life Improvement. Dommage qu’il n’y ait eu que trois Belges dans les allées
de ce Hall of Innovation Fame!. Il y a pourtant de l’espoir. À peine rentré d’Australie, je rencontre le Nederbelge Gerard van de Berg, de Bergimex, au rayon Jardinage de l’époustouflant
Bauhaus de Sarrebruck. Qu’est-ce que ce jeune DIY senior venait donc faire ici? Il m’a montré un film sur son iPad, et j’ai su immédiatement que cette chronique prenait tout son sens.
Grâce à Easy Shovel, le bêchage deviendra bientôt pour chacun une tâche facile, et ce au
prix le plus bas, avec une marge optimale pour les Hubo et Aveve du DIY et du jardin de chez
nous. Parions que les facteurs vitesse et ‘likeability’ l’emporteront encore une fois sur les ‘oui,
nous allons y réfléchir’? Anticiper sur les développements du marché et porter toujours ses regards au-delà de son petit horizon… Bien vu, Gerard! C’est ainsi que nous et le secteur restons
jeunes…, et surtout dynamiques. Pour conclure avec les mots de James Allen - Merchandise
Director Masters – au moment où nous nous séparions à Gregory Hills: “You need to remain
IN(novation) or you will soon get OUT (of business).“
THIERRY COEMAN
Massive Mortsel
devient Light Gallery
1
16
JARDINEWS
Les 9 nominés pour la
‘Jardinerie de l’Année
Nouveau site internet du VLAM
Avec le nouveau site (néerlandophone, NdlT) ‘groenvanbijons.be’, le VLAM veut inspirer
et informer les amateurs de jardinage. Ce site s’organise autour d’un ‘guide des plantes’
largement fourni, avec plus de 370 variétés et un moteur de recherche qui permettra de
trouver les plantes selon leur nom, leur type, leur emplacement privilégié, leur hauteur,
leur période de floraison et leur couleur. Le site offre également de très nombreux conseils
de jardinage et des astuces pratiques applicables immédiatement et pour chaque saison.
La rubrique ‘Groen in beeld’ offrira une large inspiration aux visiteurs. ‘Groenvanbijons.
be’ est également une base de départ vers des sites plus spécialisés tels que www.tuinaannemer.be, une sorte d’annuaire des entrepreneurs spécialisés, et www.gazoninfo.
be, qui a pour vocation d’aider chacun à prouver que chez, lui l’herbe est plus verte...
spoga+gafa 2012 à Cologne
Plus de 2000 exposants venus de 50 pays présenteront leurs innovations ‘outdoor’
lors de la prochaine édition de spoga+gafa, du 2 au 4 septembre 2012 à Cologne.
Grâce aux segments ‘garden creation’, ‘garden living’, ‘garden care’, ‘garden unique’ et ‘garden basic’, l’événement présentera une vue d’ensemble complète des tendances actuelles et des nouveautés du secteur. Un programme annexe copieux offrira
une large inspiration aux visiteurs qui pourront ainsi découvrir le ‘boulevard of ideas’,
avec ses concepts et ses présentations.
Le ‘Plantenpark’, une des attractions de
cette manifestation, servira de décor à
la journée internationale des jardineries. Pour découvrir les nouveautés les
plus récentes dans les domaines du mobilier de jardin et des articles pour le
barbecue, et voir comment les présenter de manière attrayante, il suffira de
visiter la partie ‘furniture Acts’. Pour en
savoir plus: www.spogagafa.de
Les tendances au
salon Florall 2012
L’édition d’automne de Florall, le plus important salon professionnel belge consacré à
l’horticulture d’ornement, aura lieu les 21 et 22 octobre prochains dans les halls 2, 4 et 6
de Flanders Expo Gand. Cet événement professionnel s’annonce comme le lieu de rencontre de tous les commerçants et producteurs internationaux de plantes d’ornement, de fleurs
coupées, d’arbres,… Les fournisseurs principaux des professionnels de l’horticulture seront
également présents. Cette édition sera principalement consacrée aux concepts retail dans
le cadre des produits de pépinière. On pourra y visiter cinq ‘pièces à thème’: le potager, le
jardin à entretien minimal, le petit jardin (citadin ou non), les arbres d’alignement et en espalier, et enfin les plantes à fleurs pour patio. Le mardi 21 août sera la ‘Journée du Retail’.
Des moments de réseautage, d’information et de réunions autour des tendances dans le segment de l’horticulture, organisés pour les acheteurs (retail) de Belgique et des Pays-Bas, doivent renforcer ce concept. Signalons que ce salon est strictement réservé aux professionnels.
La Belgische Tuincentra Vereniging (BTV) organise cette année pour la deuxième fois les
Garden Centre Awards qui récompenseront les jardineries et magasins
de plantes les plus méritants. Durant
ces derniers mois, les huit professionnels du jury ont examiné à la loupe
les 28 jardineries inscrites de Flandre,
afin de les évaluer sur divers critères
tels que l’attention aux attentes du
client, la présentation des produits, le
souci de la qualité, ainsi que la communication instore et externe. Le jury
était épaulé par un visiteur-mystère
attentif avant tout à la façon dont l’entreprise traite son client en matière de communication, d’information et de services. Après la ronde de sélection, le jury des professionnels
a sélectionné neuf premiers ‘nominés’: Aquabotanica (Furnes), Genker Plantencentrum
(Genk), Tuincentrum Goessens (Opaaigem), Inter-Arbo (Vlezenbeek), Intratuin (Zwijndrecht),
Tuincentrum Lissens (Opwijk), Tuincentrum Luyckx (Gistel), Tuincentrum Van Gastel (Ekeren)
et Tuincentrum Van Gastel (Olen). C’est le 24 septembre, lors de la nocturne du salon professionnel Green Expo à Flanders Expo Gand, que le jury décernera les titres convoités de
‘Jardinerie de l’Année’ et ‘Magasin de plantes de l’Année’.
Le Belge et son potager
Quelles sont les habitudes des consommateurs belges en matière de potager? Combien
de personnes disposent-elles d’un jardin? Quels fruits et légumes cultivent-elles? Utilisentelles des engrais, des terreaux ou des semences? OIVO, après des recherches autour
de ces questions, est arrivé à la conclusion qu’un Belge sur deux dispose d’un jardin,
mais qu’on y cultive peu. Même si près de la moitié de nos compatriotes ont suffisamment de place (54% d’entre eux ont un jardin dont la superficie est en moyenne de
261,8m²), un sur cinq à peine cultive des fruits ou des légumes. Cette situation est comparable au chiffre de 2010, même si la crise a incité des consommateurs aux revenus
modestes ou en difficulté matérielle à jardiner plus souvent eux-mêmes. Les habitants de
petits villages de
Wallonie, les consommateurs aux revenus modestes, les
familles monoparentales et les familles nombreuses
obtiennent de meilleurs scores que la
moyenne quant à
la culture de fruits
et légumes. Le
groupe d’âge des
30-39 ans, les célibataires et les classes sociales aisées montrent moins d’intérêt pour le jardinage. On trouve, en tête de
la liste des légumes cultivés dans nos jardins, les tomates, les salades et les carottes.
Les fruits les plus cultivés à la maison sont les pommes, les prunes et les poires. Seuls
15% des consommateurs déclarent avoir dépensé de l’argent pour jardiner, que ce soit
pour l’achat de semences, de terreau, d’engrais ou d’outillage de jardin. Les montants
dépensés peuvent aller jusqu’à 194 euros (outillage compris), jusqu’à 87 euros (sans
outillage). Vous pouvez consulter l’étude complète sur www.oivo-crioc.org.
Les tendances à Green Expo
Green Expo Gand s’est développé jusqu’à devenir la plate-forme où les professionnels du végétal et des espaces verts du Benelux peuvent venir découvrir les toutes dernières
tendances, pour faire des jardins publics et privés des espaces pleins d’atmosphère et de caractère. Du dimanche 23 au mardi 25 septembre 2012, plus de 250 exposants
y présenteront leurs produits et services. Les professionnels pourront également assister à des démos, à l’intérieur et en plein air, et suivre toute une liste de séminaires bien ciblés. Nouveau au programme de Green Expo, The Concept Garden, où CG.Concept accueillera le visiteur dans un environnement inspiré: celui-ci pourra y découvrir des produits design et les dernières tendances en matière de jardinage. The Concept Garden comprend également une plate-forme de rencontre où les professionnels pourront établir
de nouveaux contacts avec des collègues et échanger des idées. Des conférences par des intervenants fameux du monde du jardin sont également prévues. L’entrée du salon
Green Expo sera métamorphosée en un agréable jardin-démo. Son aménagement a été confié au Scheppers Instituut. Durant Green Expo, la BTV décernera les Garden Centre
Awards. Pour en savoir plus: www.green-expo.be.
17
Beaucoup d’attention(s) pour le retail à Green Expo 2012
Green Expo, le salon biennal de Gand, est désormais une véritable plate-forme pour les professionnels du végétal d’ornement
de tout le Benelux à l’affût des dernières tendances, et soucieux de
donner aux jardins et espaces verts publics et privés une identité et
une atmosphère personnalisées et contemporaines.
Plus qu’un salon
Green Expo n’est pas qu’un simple salon
professionnel. C’est une plate-forme qui
permettra aux professionnels du végétal
d’ornement (entrepreneurs, paysagistes, architectes de jardin, commerces de détail et
fleuristes):
• de rencontrer plus de 250 exposants qui
leur fourniront toutes les explications voulues
autour de leurs produits et services
• d’assister à toutes sortes de démos (à
l’intérieur et en plein air)
• d’assister à des séminaires courts très ciblés, qui se succéderont pratiquement sans
interruption dans l’enceinte du salon et dans
des salles séparées, avec des conseils pratiques et des ‘best practices’.
70% de la superficie
Kristel De Vogelaere, Exhibition Manager:
“Le nombre des exposants inscrits à Green
Expo augmente régulièrement. A l’heure
actuelle, plus de 170 exposants sont déjà
sur nos listes, ce qui correspond à un rem-
plissage à 70% de la superficie disponible.
Maintenant que les différents événements et
séminaires organisés en marge du salon sont
en train de prendre forme, nous parvenons à
dissiper les derniers doutes de ceux qui hésitaient à participer.”
Une attention particulière
pour le secteur retail
Brico, Hubo, Gamma, Hobbyrama, Plan-it,
Mr. Bricolage, Aveve,…, sont tous venus visiter Green Expo 2010. Pour l’édition qui
s’annonce, le secteur du retail bénéficiera
d’une attention particulière. Ainsi, les fournisseurs des commerces retail seront-ils particulièrement mis en valeur sur le plan du
salon afin que les retailers qui viendront
visiter Green Expo trouvent directement le
chemin vers les stands qui les intéressent.
Sur le site internet, et par le biais de lettres d’information séparées, les retailers qui
s’inscriront tôt seront régulièrement tenus informés de tout ce que leurs fournisseurs ont à
offrir en termes de nouveaux produits et services. De sorte que la visite à Green Expo sera
particulièrement efficiente pour le retailer!
INFOS PRATIQUES
Green Expo, salon pour les
professionnels du jardin
23, 24 & 25 septembre 2012
Flanders Expo Gand
www.green-expo.be
Horaires d’ouverture:
• dimanche 23 septembre: 9h30
– 18h00
• lundi 24 septembre: 9h30 – 20h00
• mardi 25 septembre: 9h30 – 18h00
Quelques chiffres:
• 20.000 m² d’exposition
• 250 exposants
• 11.000 visiteurs
Vous envisagez de prendre part à
Green Expo 2012 en tant qu’exposant?
Contactez- sans engagement - Kristel
De Vogelaere, Exhibition Manager
([email protected] ou
appelez le 09/241 94 29)
Commandez
votre ticket
Salon pour le professionnel vert
23 I 24 I 25
septembre 2012
Flanders expo Gand
THE GREENWAY
TO SUCCESSFUL BUSINESS
250 exposants
innovations / démonstrations / séminaires
GRATUIT
sur www.green-expo.be
AVEC LE CODE PROMO : 801
18
Bricoalliance insiste sur l’importance d’une
alliance stratégique avec ses fournisseurs
On n’avait encore jamais vu autant de plaques minéralogiques étrangères sur le parking de l’hôtel Ter Elst à Edegem (Anvers)
que ce 15 mai… Et les participants très nombreux qui s’étaient rassemblés pour le ‘Suppliers & Buyers Day’ de Bricoalliance étaient
en effet internationaux: ils étaient 314 venus de 16 pays à répondre
‘présent’ à ce rassemblement, annoncé comme le rendez-vous à ne
pas manquer. En présence de fournisseurs existants et potentiels,
Jeroen Lauwers, general manager de Bricoalliance, a dévoilé les
plans stratégiques de l’organisation pour 2012-2015.
Evolutions
Pour les adhérents de Bricoalliance (soit
un total de 520 points de vente dans 13
pays), ce meeting en terre belge était une
opportunité idéale de consolider leur alli1/04/09
12:32
Page 1
Depuis 70 ans, Toupret créé et fabrique des enduits pour répondre à toutes
vos envies de décoration.
Présent depuis plus de 30 ans au Benelux sur le marché professionnel, Toupret
lance aujourd’hui une gamme innovante dédiée aux bricoleurs.
▼▼▼
pub publimat FR 2e version
ance stratégique avec des fournisseurs de
l’organisation européenne d’achat, et de
renforcer les partenariats internationaux qui
en découlent. Ce qui explique également la
présence de tous les CEO et directeurs des
Une offre complète pour tous les travaux de rénovation
Un rayon attractif, communicant et vendeur
Des solutions innovantes
MAGIC’LISS
MAGIC’LISS
Le premier enduit
de lissage à la raclette.
✔ Facile : S’applique au
rouleau, se lisse à la raclette
✔ Rapide : Prêt à peindre en 4 heures
✔ Efficace : Un résultat
parfait pour des murs lisses
REBOUCHEUR
CHRONO
Reboucher et réparer
en un temps record.
✔ Rebouche, répare,
colle et scelle
✔ Sec en 3 h
✔ Superpuissant
REBOUCHEUR
SPECIAL
BOIS CASSÉ
Réparer et reconstituer
le bois cassé
✔ Facile à préparer :
monocomposant
✔ Respecte la nature
du bois
✔ Ultra solide
Choisir l’assortiment Toupret, c’est garantir
à vos clients une réponse ciblée à chacun
de leurs besoins pour des murs qui durent
et des peintures éclatantes.
achats des dix enseignes que groupe actuellement Bricoalliance (par ordre alphabétique): Bauhauf (Estonie, Lituanie), BricoKing
(Espagne), ByggMax (Suède, Norvège et
Finlande), Byko (Islande), Hubo (Belgique),
Metrika (Russie), Multimate (Pays-Bas), Nomi
(Pologne), Self (Italie) et Tekzen (Turquie). La
croissance de Bricoalliance depuis sa fondation, en 2006, est vraiment spectaculaire!
Après le discours de bienvenue du modérateur Thierry Coeman, Erwin Van Osta,
CEO de Hubo et président du conseil
d’administration de Bricoalliance, a brièvement pris la parole face à l’amphithéâtre
comble de l’hôtel Ter Elst. Jeroen Lauwers,
troisième intervenant de la journée, a commencé sa présentation en évoquant les glissements qui peuvent être attribués à la crise
et qui ont un impact fort sur le ‘DIY business’.
Le general manager de Bricoalliance a identifié huit évolutions notables, avec quelques
commentaires en marge pour certaines:
1) de la construction neuve à la rénovation
2) de l’envie au besoin
3) du jeune au vieux
4) du local au mondial
5) des grandes surfaces de bricolage aux
magasins de proximité
6) des acteurs anciens vers de nouveaux
acteurs
7) de la ‘vague verte’ au ‘durable’
8) du prix à la valeur ajoutée
Entrepôts européens?
Dans son intervention, Lauwers a également laissé entendre qu’il existe une possibilité pour Bricoalliance d’avoir son propre
stock central, ce qui ne saurait cependant
se produire avant 2013. La Chine avait été
envisagée pour son implantation, même
si l’Europe semble un choix plus probable
étant donné que Bricoalliance choisit de
plus en plus souvent des fournisseurs européens. Jeroen Lauwers ne cache pas que
l’organisation d’achat éprouve actuellement
quelques difficultés à obtenir de bons prix
en Chine. “De plus, pour nos adhérents, le
service reste le principal critère de choix de
leurs fournisseurs.” Ce qui confirme la sup-
position que l’Europe pourrait se trouver en
pole position pour accueillir éventuellement
le nouveau dépôt.
“Bricoalliance fonctionne en premier lieu
comme une organisation d’achat, mais elle
offre également à ses membres une importante plate-forme de connaissances. Nous
ne vendons pas d’assortiments mais des articles promotionnels et de saison. Nous travaillons également sur un private label, nous
avons déjà commencé dans l’éclairage. À
terme, nous aimerions que cette marquemaison représente quelque 10% de notre
chiffre d’affaire total.”
Un ambitieux projet
A l’avenir, Bricoalliance entend donner la
priorité à une croissance organique, autrement dit résultant de l’ouverture de nouveaux magasins par les adhérents actuels.
Mais l’organisation européenne d’achat est
également ouverte à l’arrivée de nouvelles
enseignes, même si celles-ci doivent satisfaire à certaines conditions strictes. Les adhérents existants peuvent quoi qu’il en soit
faire usage à tout moment de leur droit de
veto. “La priorité reste de chercher de plus
gros volumes, et donc de meilleurs prix!
Ceci nous permettra de garantir des marges
plus élevées à nos adhérents, de sorte qu’ils
pourront améliorer leurs positions commerciales sur leur marché local. De plus, nous
insistons fortement auprès de nos fournisseurs pour obtenir un seul prix pour tous les
adhérents.”
Jeroen Lauwers, plaidant pour un seul et
même prix appliqué à tous les adhérents,
concluait avec un message clair pour les
fournisseurs présents dans la salle. “Essayez
de comprendre du mieux possible nos besoins et nos attentes. Car c’est en partie
grâce à la forte croissance et aux volumes
toujours plus importants de notre organisation d’achat que les adhérents ont évolué,
de partenaires intelligents et plus modestes, pour devenir les partenaires préférés!
Bricoalliance n’est pas seulement un rêve,
c’est devenu un projet fort et ambitieux!”
19
‘RANGEE DE QUATRE’
LES QUATRE QUESTIONS
1) Vole-t-on souvent et beaucoup dans votre magasin? Quels sont les articles les plus fréquemment dérobés?
2) Les fournisseurs ont-ils un rôle significatif à jouer
à ce niveau? Par exemple avec des emballages
antivol?
3) Avez-vous déjà été victime d’un hold-up ou d’une
effraction? Quelles mesures avez-vous prises jusqu’à maintenant pour limiter ce risque autant que
possible? Avez-vous l’intention d’investir davantage dans un proche avenir pour la sécurité de
votre magasin?
4) Que pensez-vous que le gouvernement puisse et
doive faire dans ce domaine?
DOE-HET-ZELF SAFTI (WETTEREN)
BARBARA BRAECKMAN,
MANAGING DIRECTOR
1. Le vol demeure un problème, comme dans
tous les autres magasins de bricolage. C’est
surtout au rayon du matériel électrique que
nous trouvons souvent des emballages vides,
mais cela ne donne qu’une image limitée de
l’ensemble des vols. On remarque qu’il ne
s’agit généralement pas d’article chers, mais
de petits objets, faciles à faire passer discrètement aux caisses. Nous constatons cependant régulièrement que des machines plus
grosses sont dérobées, mais là il s’agit plutôt
de vol organisé.
2. Les voleurs occasionnels pourraient en
effet être découragés par un emballage
conçu dans ce but. Certes, un vrai voleur peut
déjouer sans difficulté la plupart des méthodes. Les fournisseurs peuvent donc, tout comme nous, contribuer à la prévention du vol, mais certainement pas l’empêcher complètement.
3. À ce jour, nous n’avons heureusement pas été confrontés à cela. Nous avons toutefois pris diverses
mesures pour limiter les risques. Un système de caméra a été placé, ainsi qu’une installation d’alarme
avec signalement chez G4S, et nous avons un concierge, une temporisation sur le coffre-fort, un ‘écrémage’ régulier des caisses et d’autres mesures de ce type. Mais d’autre part, nous ne pensons pas que
cela vaille la peine de transformer notre commerce en forteresse. Le plus important, c’est une bonne formation du personnel. Nos collaborateurs participent tous les deux ans à des formations concernant aussi
bien la prévention du vol que l’attitude à adopter en cas d’agression ou de hold-up.
4. Actuellement, il règne trop souvent un sentiment d’impunité. Les petits voleurs occasionnels sont conscients que nous ne pouvons pas faire grand-chose. La police intervient en fait rarement, sinon jamais, et
il est bien souvent impossible de prouver effectivement que le client a volé quelque chose. Les images de
caméra montrant comment le voleur a dissimulé un article dans son sac ou sous ses vêtements ne sont pas
encore une preuve valable de vol pour la police et la justice. Ce qui crée bien souvent des frustrations!
PEOPLE MOVING
Bert van Veldhuizen (45 ans) est nommé
directeur général de PGZ International. Il
succédera dès le 1er août 2012 à Robert
Sinke, qui occupait ce poste à mi-temps
et en intérim depuis le mois de février.
Pour le moment, Van Veldhuizen est encore directeur de FSC Nederland. Il a travaillé cinq ans pour Outdoor Life Group
en tant que managing director, et occupait auparavant les fonctions de directeur général chez Bouwmaat Nederland
B.V. Niels Willems (CFO) fait également
partie de la direction statutaire de PGZ
International B.V. René Oud est directeur opérationnel, et Rob Dirks deviendra
le 1er août 2012 directeur de la filiale
Feeder One.
Tania Van den Heuvel, après avoir été pendant neuf ans Sales Manager Belux chez
Bison, a franchi le pas en mai pour rejoindre Van Oekel Service (fournisseur DIY,
entre autres, d’accessoires pour auto, cycles et moto) où elle s’est vu offrir le poste
de directeur après le départ de Marleen
Schouwaerts. Ses tâches chez Bison seront
désormais réparties entre Marco Zwart,
Sales Director Benelux, et Yannick Beckers,
nommé Field Sales Manager Belux.
Joachim Wieme, media manager de
Publimat News, quitte son job chez
Omicron Media, après un an dans le
monde de l’édition, pour relever un nouveau
défi professionnel chez Copaco Belgium
ZELFBOUWMARKT (NINOVE)
STIJN DESMET, DIRECTEUR COMMERCIAL
1. Nous ne connaissons pas le montant exact par an des vols. Nous
n’avons une indication que lorsque nous trouvons les emballages
vides. Impossible de tirer des conclusions simplement à partir de
l’inventaire annuel, étant donné que les différences de stocks peuvent s’expliquer par de nombreuses autres raisons. Par ailleurs, le
concept de Zelfbouwmarkt a changé, ce qui réduit les risques de
vol. Dans notre nouveau magasin, nous avons acheté un système de
protection antivol Resatec pour créer un effet de dissuasion. Les articles fréquemment dérobés sont les batteries, les robinets thermostatiques, les poignées, les disques au diamant, de petits objets (souvent
en métal) de valeur.
2. Les fournisseurs peuvent jouer un rôle en protégeant automatiquement leurs produits chez eux grâce à l’emballage. Le problème est
que différents systèmes de protection ont cours actuellement. Nous
travaillons avec une protection magnéto-acoustique.
3. Il y a quelques années, notre clientèle fixe comptait une bande
qui venait uniquement voler des disques au diamant. Ils envoyaient
notamment au magasin une femme portant une grande veste dans
laquelle étaient dissimulés tous les articles. Une autre méthode consistait à glisser les objets entre des sacs de terreau. Les mesures que
nous avons prises? Un système de protection, une formation de nos
collaborateurs, un magasin toujours propre pour que les emballages
vides se remarquent tout de suite, le contrôle des commandes anormalement élevées, etc. Nous avions déjà fait de lourds investissements, nous n’en prévoyons donc pas d’importants pour le moment.
4. Le gouvernement peut sanctionner plus sévèrement les petits vols,
pour l’exemple. Il faudrait quand même effectuer les peines inférieures à trois ans, par exemple par le port d’un bracelet électronique
ou par d’autres méthodes. En bref, il faudrait mettre fin à l’impunité
qui règne aujourd’hui!
à Ninove, un distributeur de produits IT.
Christophe De Clercq, son prédécesseur
chez Omicron Media, travaillait dernièrement pour Paratel et retourne désormais à
ses anciennes amours. Nos meilleurs vœux
à Joachim pour sa nouvelle carrière, et bon
retour parmi nous à Christophe!
Klaartje Hollé est venue renforcer le 1er mai
l’équipe de Toupret Benelux. Après le départ de Nancy Van Ingelgem, elle assurera
avec Chris Willems les tâches administratives de la filiale Benelux du groupe Toupret.
Derbigum, spécialiste des matériaux de
toiture pour l’étanchéité et les économies
d’énergie, place son équipe de ventes
Belux sous la responsabilité directe du Sales
Director. Philippe Lathouwers, actif depuis
quelques années déjà dans la société en
tant que Sales Director Europe, dirigera
désormais directement les activités de
l’équipe de ventes Belgique et Luxembourg.
Le 18 avril, Philippe Van Steene a été
officiellement nommé nouveau président
du Conseil d’Administration de la Sales
Management Association Belgium (SMA).
L’arrivée et surtout le profil de ce nouveau
directeur s’inscrivent dans le cadre des objectifs à long terme de la fédération: une
machine bien huilée, une approche orientée sales & marketing; une offre high tech/
high touch pour permettre un processus de
croissance prometteur en tant que centre de
savoir de haut niveau. Pour de plus amples
informations, visitez le site www.sma-belgium.be.
20
Rapport du 2nd European Home
Improvement Forum à Disneyland Paris
Aucun doute, la Fediyma et l’EDRA ont du talent pour choisir
leurs lieux de réunion: après le décor féerique de Vienne en 2010, la
caravane a fait halte cette année à Disneyland Paris! Mais les participants n’ont pas eu beaucoup de temps pour essayer les attractions
ou poser entre Mickey et Minnie pour la photo. Le programme bien
rempli du 2nd European Home Improvement Forum laissait d’ailleurs
peu de place à l’improvisation. Pas de personnages de Disney sur
l’estrade, mais toute une série d’intervenants internationaux de haut
rang venus du retail et des rangs des fournisseurs. La crème! En termes de contenu, la première journée était pourtant assez décevante.
Le gros de nos compatriotes présents, une délégation de 30 personnes, partageait cette opinion. Quelques orateurs enthousiastes sont
heureusement parvenus à sauver les meubles le deuxième jour.
Faux départ
L’utilisation pour la première fois d’un système de televoting n’aura certainement
pas échappé aux quelque 500 participants à ces deux journées de forum. Le
congrès avait à peine commencé qu’on
demandait déjà aux participants dans la
salle de donner leur opinion, par le biais
des petites machines à voter, sur tout et
n’importe quoi. C’est en soi une sympathique interaction avec le public, qui permet de recevoir un feed-back dans la
minute, mais ‘trop is te veel’! Par bonheur
John Herbert (EDRA), qui faisait fonction
d’hôte avec Ralf Rahmede (Fediyma), est
parvenu à réjouir un peu la salle avec son
flegmatique humour Britannique. Mais on
riait moins à la fin de la première journée, car le niveau de la plupart des interventions était loin de répondre aux
attentes. Un tsunami de propos éculés et
superficiels (le terme ‘durabilité’ répété
jusqu’à la nausée) déferlait sur la salle
mais, à notre grande surprise, peu ou
prou de visions rafraîchissantes et d’idées
nourrissantes. Nous n’étions pas le seul à
rester sur notre faim, loin s’en faut, ainsi
que l’ont prouvé les conversations avec
d’autres Belges durant les pauses-café.
Même les résultats de l’étude internationale sur le consommateur DIY effectuée
par GfK ne nous ont que moyennement
passionné, étant donné que notre pays
n’en faisait pas partie cette année.
Selon la première, les gens ont encore trop
peu d’inspiration pour se mettre au bricolage, même s’il y a toujours l’une ou l’autre
tâche à effectuer dans la maison ou autour.
“Il faut inspirer les gens pour qu’ils créent
eux-mêmes quelque chose, c’est de cela
qu’il s’agit. Partagez votre passion avec les
clients, rendez-leur les choses faciles, amusantes à apprendre et à faire! Les jeunes
veulent bien bricoler, mais ils ne savent tout
simplement pas comment s’y prendre. Dans
les générations précédentes, ce savoir se
transmettait de père en fils, mais ce n’est
plus le cas aujourd’hui. On va surtout chercher ses informations sur internet.” Elle a
également parlé de la cuisine, une activité
que tout le monde trouvait ‘ringarde’ il y a
20 ans, alors que les jeunes d’aujourd’hui
n’ont pas de plus grande passion. “La
même chose est possible pour le DIY, seulement nous devons être convaincus que nous
pouvons y jouer un grand rôle. Nous ne
sommes pas des docteurs qui sauvent des
vies, mais nous pouvons créer du bonheur
dans notre business! Développez des marques émotionnelles, soyez empathiques et
essayez de comprendre autant que possible les sentiments du client. Les retailers peuvent se différencier à travers le ‘look & feel’
de leur magasin. Combiner communication
et design avec la technologie appropriée,
c’est cela l’avenir du retail!” Nous retiendrons également le débat entre un panel de
retailers et fabricants, animé avec professionnalisme par Thierry Coeman.
Créer du bonheur
Le duo de présentatrices composé de
Véronique Laury (commercial director
B&Q UK) et Mariann Wenckheim (Partner
& Director 20.20 Strategic Design
Company) sur le thème ‘Reinventing DIY’
(réinventons le DIY) nous a offert un des
rares temps forts de ce jeudi 31 mai.
Quatre types de jardiniers
Le’ jour 2’ a tout de suite bien commencé,
avec une apparition réussie de David
Domoney, célébrité TV, qui a émis un certain nombre de constatations intéressantes
qu’il qualifie lui-même de ‘diamants bruts’.
Tout aussi intéressante, la prise de parole de
Frédéric Sambourg (directeur Bricomarché
& Bricocash France) sur l’évolution du jardin en 2020, les désirs et attentes du client,
et les tendances dont les retailers devront
tenir compte à l’avenir. David Algar, CEO
Hozelock, s’est fait un plaisir d’intervenir sur
le sujet. Il a souligné le fait que notre secteur connaît davantage de vents favorables
que défavorables, et a avoué mal supporter les humeurs pessimistes de certains autres intervenants. Il a également défini une
nouvelle segmentation des consommateurs,
avec le jardinier dévoué (‘je fais tout pour
mon jardin’), le jardinier systématique (‘le
bon outil pour le bon travail’), le jardinier
romantique (‘j’essaie de créer une émotion’), et le consommateur qui déteste les
travaux de jardinage (‘jardiner ne me plaît
pas’). Algar voulait également transmettre
ce message: “Il y a des années que nous
parlons durabilité, mais, pour la première
fois, j’ai vraiment l’impression que les gens
sont prêts à payer un peu plus pour des produits ‘verts’.”
l’enfant qui sommeille en vous et jouez
autant que possible avec la technologie!” L’intervention de Rudolf Tale-Yazdi,
d’Online Software, nous laissera un souvenir passionnant. “Faites des fans de vos
clients !”, a-t-il déclaré sans ambiguïté. “Il
faut toujours inviter les clients, alors que
les fans viennent d’eux-mêmes au magasin.” Il a encore développé sa façon de
voir et les atouts qu’elle offre, et souligné,
entre autres, le besoin que ressentent de
nombreux consommateurs de partager
leurs émotions avec d’autres. Autrefois,
les gens se racontaient sur internet tout
ce qu’ils avaient fait pendant la journée.
Aujourd’hui, ils sont sur Facebook pour
informer leurs amis et connaissances de
ce qu’ils sont en train de faire à ce moment précis. Demain, ils utiliseront leurs
Smartphones et leurs tablettes pour faire
part au monde extérieur de leurs projets
pour la journée! “
L’intervenant déjanté
Possibilités du multichannel
Paul Alexander, CEO de Beyond Analysis,
nous a également offert un intéressant exposé. “Les consommateurs DIY qui achètent en ligne sont généralement des gens
qui ont trop peu de temps pour visiter les
magasins physiques”, a-t-il notamment déclaré. “Utilisez l’offre multichannel pour
comprendre qui sont vos clients, comment
ils se comportent et ce qu’ils veulent précisément. Les programmes de fidélité sont très
à la mode aujourd’hui, mais ils ne sont certainement pas la seule solution.”
C’est ensuite Alastair Bruce, Retail Director
Google, qui a pris la parole. Il a fait découvrir aux participants des fonctions de
recherche offrant des possibilités numériques inépuisables pour leur business DIY.
“Data is the new oil”, (la donnée, c’est le
nouveau pétrole), a-t-il déclaré. “Réveillez
Le prix de l’intervention la plus déjantée va sans conteste à Per Hakans, marketing director de la marque suédoise
d’habillement Tiger of Sweden, qui a eu
l’honneur d’être le dernier à monter sur
le podium. Un coup assurément audacieux de la part des organisateurs, et qui
mérite des applaudissements. On n’avait
encore jamais entendu autant de jurons
dans une seule présentation, et le public
dans la salle - qui s’était entre-temps vidée
de moitié - en riait de bon cœur. “Pour
changer la perception d’une marque,
il faut trois choses: un bon produit, une
stratégie simple, et un foutu chargement
(sic) de passion! En fin de compte, il ne
s’agit que de passion. Car si vous-même
n’aimez pas vos produits et votre marque,
pourquoi les autres les aimeraient-ils?!”
À notre humble avis, cet oiseau rare
venu de Suède était l’orateur parfait pour
conclure ce long congrès au succès mitigé. Peut-être pourrions-nous suggérer à
l’organisation de ramener ces deux journées à une seule, en espérant y réunir plus
de qualité et moins de quantité! Publimat
News sera-t-il présent en 2013 (les 6 et
7 juin) au 2nd Global DIY Summit? Si je
vous dis qu’il se tient à Rome, vous aurez
bien compris que oui!
21
JOIN THE CLUB !
‘La publicité sur Facebook fonctionne!’
La publicité sur le réseau social Facebook porte ses fruits, ainsi que l’a montré une enquête. Pourtant, de nombreuses voix en doutent
ces derniers temps. La critique la plus fréquente étant que le ‘taux de clics’ (clickthrough rates) est faible. Facebook ne dément pas cette
affirmation, mais préfère parler de ‘viewthrough rates’, le rendement ne venant qu’ensuite. La nouvelle étude montrerait que, durant les
mois très actifs de novembre et décembre 2011, les adeptes de Facebook ont dépensé davantage que le consommateur moyen. Selon
le rapport, les ‘amis des amis’ dépenseraient même jusqu’à deux fois plus.
(Source: RetailNews.nl)
‘Les retailers doivent se spécialiser’
Pour augmenter leurs chances de vendre, les retailers doivent jouer sur l’événement, la spécialisation et le service. C’est ce qu’écrit ABN
AMRO dans son rapport ‘Vision sur le retail’. Selon la banque néerlandaise, les chaînes gagneraient à transformer leurs magasins en
‘experience centers’ avec une boutique en ligne à l’intérieur des murs. Il ressort notamment du rapport que le client ne perçoit pratiquement pas de différence entre les chaînes DIY, ce à quoi il serait possible de remédier en accordant davantage d’attention au ressenti.
Les retailers peuvent également se lier les consommateurs en faisant un meilleur usage de l’information-clients, et en se distinguant à travers leur assortiment. Les réseaux sociaux constituent un intéressant moyen d’apprendre à mieux connaître les clients, et donc d’être en
permanence à l’écoute de ce qui les intéresse et de l’opinion qu’ils ont des marques.
(Source: RetailNews.nl)
Sigma
Coatings
Colours of Life
Sigma Coatings introduit ce mois-ci sa philosophie Colours of Life, centrée sur le facteur humain. Cette philosophie exprime la
vision de Sigma sur le rôle de la couleur
dans notre cadre de vie et réunit de manière scientifique toute la connaissance des
couleurs sur les plans fonctionnel, technique et esthétique. Colours of Life permet
de comprendre les effets biologiques et
psychologiques de la couleur et peut à ce
titre considérablement améliorer le bienêtre et le fonctionnement de l’être humain
dans son cadre de vie. Sur la base de cette
philosophie, Sigma publiera cette année et
l’année prochaine sept livres de conseilscouleur, dont les deux premiers – déjà
prêts – s’intitulent ‘Soigner & Guérir’ et
‘Vie & Habitat’». Les livres Colours of Life
aident à établir des plans-couleurs fonctionnels et axés sur la qualité de vie, par
exemple pour des hôpitaux, des bureaux,
des habitations, des hôtels, des musées et
des écoles. Pour en savoir plus, visitez le
site www.sigma.be.
Bosch
Etabli
pratique
Brabantia répond au succès en couleur
Six couleurs d’inspiration
pour la Touch Bin® 30 litres
La nouvelle tendance suggère lui-même: Couleur! Créez l’apparence
populaire par mettre un bloc de couleurs solides à côté des autres. Nos
nouvelles couleurs pour la Touch Bin® 30 litres s’adaptent parfaitement à
cette nouvelle tendance.
Apple Green
Lemon Yellow
Violet Purple
Cobalt Blue
Chrome Orange
Nouv
eau!
Lipstick Red
www.brabantia.com
226483_Waste ad Publimat.indd 1
25/06/12 13:08
Bosch lance
le PWB 600,
un établi pratique qui permet
d’entamer ou
d’interrompre
un travail en un
minimum de temps. Le PWB 600 est
prêt à l’emploi en quelques secondes. Il
suffit de verrouiller le piétement, soulever le plateau et le déployer, et voilà le
travail! Et grâce à son mécanisme unique, le PWB 600 se replie et se range
tout aussi vite. Replié, l’établi mesure à
peine 9 cm de large: il ne prend que
très peu de place. Par ailleurs, grâce à
son piétement en aluminium, il ne pèse
que 11,6 kg, ce qui en facilite nettement le transport. Des compartiments de
rangement sont intégrés sous le piétement. Le plan de travail du PWB 600
est en bambou, un matériau robuste,
imperméable et durable. Il est en deux
parties, afin que les pièces de toutes formes puissent être fixées en son centre
à l’aide des deux manivelles, indépendantes l’une de l’autre. Le plan de travail du PWB 600 est en outre doté de
quatre mors qui, pour plus de facilité
encore, peuvent être placés dans les orifices prévus, ce qui permet de serrer facilement des objets ronds ou irréguliers.
Par ailleurs les mors sont placés de biais
pour vous permettre de travailler près
des chants de la pièce. C’est très utile,
notamment pour poncer.
22
Bouwmarkt Vaes
(Zonhoven) repris par Hubo
LA SOLUTION COMPLÈTE
AU MOMENT IDÉAL
di
GRANDE
À PARTIR DU 15/08/12
veau ‘retail park’ V-market de Bruges
Sint-Pieters, où la chaîne a inauguré un
immeuble de 3000 m².
Alg_Publimat_Actie_nl_fr.indd 2
Hubo avait déjà une filiale à Bruges, mais
celle-ci se situe de l’autre côté de la ville,
à Sint-Michiels. Enfin, le magasin numéro
UX
ACTIOND’AUTOMNE
RATSETSOURIS
IM A
P OUR M
IS
, JAR DI N E
N
T
O
AN
A
Nouvelles ouvertures
Et les bonnes nouvelles ne s’arrêtent
pas là pour Hubo: l’organisation de
franchise ouvrait le 13 juin à Tienen un
nouveau magasin de près de 2.000m2.
Depuis le 28 juin, la bannière Hubo
flotte également sur le site du tout nou-
alux.b
e
nel (plus de 20 salariés) sera aussi conservé. Le Bouwmarkt Vaes, également
connu sous son ancien nom de Hobby
Shop Vaes, appartenait au groupement
ProDiy, qui perd ainsi un adhérent de
poids.
fo
w w w. e
Les époux Danny Vaes et Diane
Vandermaesen, propriétaires de
Bouwmarkt Vaes, ont cédé leur affaire
familiale de Zonhoven à Hubo. Brico et
Meno étaient aussi, semble-t-il, candidats à la reprise de ce magasin de 6000
m², mais le Groep Heeren, franchisé de
Hubo, a finalement remporté la partie.
Le nouveau propriétaire a délibérément
opté pour une transition progressive.
Ainsi l’image du magasin ne changera-telle pas du tout durant les premiers mois,
et celui-ci conservera d’autre part son
nom pendant toute l’année. Le person-
in
p l u s d’
126 ouvrait ses portes à Malmédy le
22/06/12
11 juillet, avec tambours et trompettes.
Les bonnes nouvelles continuent chez
Hubo, avec au cours du mois d’août
l’ouverture de Hubo Deinze, qui portera
le compteur à 127. Et l’année 2002 est
loin de s’achever, ce qui promet…
Hubo Tienen
CARTOON DU MOIS
COLOFON
DIRECTION EN REDACTION
OMICRON sa
Hoornstraat 16b • 8730 Beernem
Tél.: 050/250 170 • Fax: 050/250 171
[email protected]
www.omicron-media.be
EDITEUR RESPONSABLE
Erwin Ooghe
Hoornstraat 16b • 8730 Beernem
PERIODICITE
Parait 6x par ans:
fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec.
ABONNEMENTS
Hoornstraat 16b • 8730 Beernem
Tél.: 050/250 170
6 édition: 35 e
REDACTEUR EN CHEF
Alexander Bouckaert
REDACTION
Wim Vander Haegen
Solange Tastenoye
Kristof Dams
PRODUCT MANAGER
Joachim Wieme
TRADUCTION
Catherine Csontos
PRODUCTION & LAY-OUT
Robbie Vosté
IMPRIMERIE
PERKA
Industrielaan 12
9990 Maldegem
Tél.: 050/716 071
Fax: 050/716 830
REGIE PUBLICITAIRE
OMICRON sa
Tél.: 050/250 170
Fax: 050/250 171
Nederlandse versie op aanvraag
COPYRIGHT PUBLIMAT NEWS © 2012
Ce périodique est protégé par le droit d’auteur : aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette
parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170) www.presscopyrights.be
Lid van de Unie
van de Uitgevers van
de Periodieke Pers
15:
GAZON ARTIFICIEL
Building a difference
Scala Plastics lance, en collaboration avec son partenaire renommé dans le domaine des gazons artificiels, un
assortiment de deux types de gazon de grande qualité spécialement conçus pour le DIY, et à prix abordables pour
les particuliers. Ces gazons artificiels sont idéaux pour les jardins de ville, les jardinets côté rue et autres petites
surfaces ne convenant pas vraiment au développement d’un gazon naturel. Toutefois, ils peuvent parfaitement
être utilisés dans des jardins de surface moyenne à grande.
Nous vous présentons donc les types Optima et Lounge-Pro.
Optima est un gazon résistant, court, d’une hauteur de 15 à 20 mm environ, à l’aspect naturel, idéal pour un
jardin d’ornement. Les brins du Lounge-Pro sont plus longs (25 à 35 mm), de sorte que celui-ci est encore plus
proche de l’aspect naturel, d’autant plus que des brins plus courts sont intégrés aux autres.
Les deux versions sont résistantes aux UV, extrêmement faciles à entretenir et supportent le passage fréquent.
Moyennant quelques préparatifs, nos gazons artificiels sont faciles à mettre en place. Une notice comprenant
des illustrations claires et simples est disponible. En version standard, nos gazons artificiels sont fournis en
rouleaux de 2x25 mètres, et toujours disponibles en stock. Sur commande, vous pouvez également obtenir des
rouleaux de 4x25m, livrés très rapidement (sous certaines conditions, ceux-ci peuvent également être livrés à
domicile).
Pour plus d’infos, voyez notre site: www.scalaplastics.com