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NR. 77 OCTOBRE - NOVEMBRE 2013 Stock Ath: une entreprise avec une vision d’avenir Erik Haegeman parle de la nouvelle stratégie de Brico 4 6€ DIY & Homing 2013 examiné à la loupe 18 JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES 12 PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 La puissance de marques fortes. Scotts Benelux sprl | T +32 (0)3 780 33 10 | [email protected] | ilovemygarden.be 130823_SCO_adv 218x225 FR.indd 1 11/10/13 11:20 18V one Fits all www.powerplus.net POWX0079LI combinez & profitez: POWX0073LI POWX0074LI une même batterie pour 7 appareils POWX0070LI POWX0076LI POWX0075LI 18V Li-ion Gratuit lampe del 18V à l’achat d’un de ces appareils 18V li-ion* POWX0090LI * Une lampe DEL (sans batterie) gratuite à l’achat d’un appareil POWERPLUS de la série 18V LI-ION. 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Le secteur DIY salue Paul Bonne Nouveau COO pour Maxeda DIY Belgium tres les CEO de Brico, Gamma et Hubo) mais on rencontrait aussi des Sébastien Krysiak, managing director de invités moins ‘évidents’ Brico Plan-It, est devenu le 1er octobre Chief comme Roger Massart, Operational Officer (COO) de Maxeda Luc Styfhals, André DIY Belgium. Il siège également au Comité Royer, Jan Devrieze et Exécutif de Maxeda DIY. Krysiak supervise Jos Teunen, pour n’en directement six équipes (Buying Deco & citer que quelques-uns. Showroom, Buying Garden & Technical & Tous tenaient à être BrikoDepot, Trading Plan-It, Supply Chain, présents pour lever leur Merchandising et Communication) et il est verre à la ‘nouvelle carresponsable, dans ces fonctions, de toutes rière’ de Paul Bonne. les divisions commerciales de Brico et Brico Thierry Coeman, inPlan-It. Il reprend ainsi toutes les tâches troduit dans le DIY par d’Agnès Barnèche, la Française arrivée de Paul Bonne, a raconté chez Castorama au milieu de l’année 2012 dans son speech quelpour remplacer Patrick Vandenbogaerde, ques belles anecdotes de mais qui est entre-temps repartie sans tamPaul Bonne qui, après pratiquement un quart de siècle dans derrière les fagots. Enfin, dans le rôle du maître de maison, bour ni trompette. le DIY, a changé de spécialité chez Henkel pour se diriger Piet De Coninck, administrateur délégué de la Febin, a égavers une autre branche (stationery), a eu droit le soir du jeudi lement voulu rendre hommage à un autre in17 octobre à des adieux appropriés de la part de la Febin. vité: Etienne Vrebos, qui après une longue et La fédération des fournisseurs, dont Paul a été l’un des fonbelle carrière chez Husqvarna/Gardena, est dateurs, est parvenue à rassembler un très grand nombre de parti en pension à la mi-octobre. Lui aussi a collègues-amis et sympathisants de ‘Polle van de Colle’ dans été chaleureusement applaudi par les invités. l’ancienne gare d’Oostakker, près de Gand. Les retailers étaiVous pourrez lire ‘l’interview d’adieu’ de Paul ent également conviés pour l’occasion. Parmi les nombreux Bonne à partir de la page 8. Jeroen Lauwers n’est plus managing director de Bricoalliance. invités se trouvaient beaucoup de visages familiers (entre auLe Portugais Miguel de Almeida lui a succédé le 1er octobre. Celui-ci, un des pères fondateurs de BricoAlliance, a travaillé pendant cinq ans chez IZI. Il est assisté dans le management quotidien par notre compatriote Annelies Wijdooghe, dans le rôle de coordinateur. BricoAlliance est un groupement européen de dix chaînes DIY indépendantes présentes au total dans 14 pays. Hubo, le numéro deux en Belgique, est l’une d’elles. de produits achetés dans le magasin est déterminant. Pour les articles plus coûteux (chauffage, climatisation, fenêtres de toit, outils électroportatifs,…), la préférence pour les grandes marques est plus marquée que dans aux marques ‘maison’ ou aux private labels, surtout pour les cales catégories de produits dont les prix moyens sont nettégories de produits les plus chères. tement plus bas. Ce ne sont là que quelques conclusions de l’European Home Improvement Monitor d’USP Belges vs Britanniques Marketing Consultancy. Trois mille consommateurs de Les Polonais, les Scandinaves et –oui!- les Belges (voir graphidix pays d’Europe ont été interrogés sur leurs préférenque) expriment la plus nette préférence pour les grandes marces (private labels contre grandes marques) en ce qui ques lorsqu’il s’agit de produits pour le home improvement. On concerne les produits de home improvement, et ce pour voit exactement le phénomène contraire en Autriche, en Suisse, Malgré une offre toujours plus large de private labels sept catégories. Environ la moitié des répondants ne se en Allemagne en Espagne et au Royaume-Uni, et le consommaet de marques ‘maison’, un nombre étonnamment im- prononçaient pas ou ont déclaré que cela dépendait de teur de ces pays est plus prompt à choisir des private labels lorsportant de consommateurs de DIY reste fidèle aux la situation. L’autre moitié avait quant à elle une opinion qu’il fait ses achats dans un magasin de bricolage. Ce sont les grandes marques plus connues. Précisons que le type affirmée: la majorité a dit préférer les grandes marques Britanniques qui remportent le pompon! Jeroen Lauwers quitte BricoAlliance Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 Le consommateur belge préfère les grandes marques DIY 4 And the winner is… Les élections ont un succès fou ces temps-ci: récemment encore, un sentiment de liesse collective s’est déchaîné lorsque notre compatriote Englert a remporté le prix Nobel de Physique: il a eu droit à un amphithéâtre plein de fans. Et vous rappelez-vous encore l’élection du pape, suivie en direct par 1,43 millions de personnes sur le journal de la VRT? Et puis nous avons aussi Belgium’s got talent, the Voice, So you think you can Dance, De Grote Sprong, et ainsi de suite. On arrive à motiver une masse de gens lorsqu’il s’agit d’élire quelque chose ou quelqu’un, c’est une évidence. Vous l’avez deviné, le parallèle avec le secteur DIY s’impose. Car oui, dans le DIY aussi on a lancé toutes sortes d’élections: - la Meilleure Chaîne: un classique; - le Meilleur E-shop: l’évolution numérique, y compris au niveau des élections; - le Meilleur Acheteur: sans défilé en maillot, mais avec une véritable Miss en grand vainqueur; - le Meilleur Retailer: toujours pas de défilé en maillot (avouez que ça n’aurait pas été terrible!); - et, tout nouveau: le Meilleur Prospectus, pour prouver une fois de plus que le bon vieux papier n’est pas mort! En bref, une idée géniale pour rassembler encore les gens du secteur. Nous devons cependant attribuer tout le travail de pionnier à Jos Teunen qui, toujours flanqué de quelques ‘babes’, organisait à l’époque les élections du Meilleur Représentant au nom de la Fedoz, avec tout le glamour et les paillettes qui s’imposent. Citons également Thierry Coeman qui, lors du salon DIY Kortrijk, a su animer encore mieux que ne l’aurait fait Luc Appermont la remise des prix des ‘Stars in the box’. Retail Detail a piqué cette idée avec beaucoup d’àpropos et habillé le concept d’un style à la ‘John de Mol’. Thierry Coeman a lui aussi retravaillé son concept initial pour en faire une élection contenant tous les ingrédients qui font d’une élection une réussite: - Il y a la cérémonie d’ouverture, au cours de laquelle un certain nombre de personnes sont remerciées pour leur aide ou pour la magnifique organisation. - Il y a le show, avec beaucoup d’esbroufe, l’attente avec montée d’adrénaline et la fumée qui sera soufflée sur le podium ou sortira d’une cheminée. - Il y a les candidats: de différents types, mais toujours à peu près de la même qualité que celui qui rentrera avec le premier prix. - Il y a les tours de vote: moins longs et moins ennuyeux grâce à internet, et avec beaucoup de candidats qui seront finalement éliminés. - Il y a les alliances: dans lesquelles l’électeur a surtout en tête son propre intérêt et soutient son meilleur client ou son meilleur ami. Il ne veut surtout pas courir le risque que son nom soit tiré au sort lors du vote numérique et que son choix soit rendu public (il souhaite avant tout éviter une saga de type ‘election gate’) - et puis il y a le vainqueur qui, sous les roulements de tambour, est intronisé en tant que nouveau héros du DIY. Il ou elle doit faire un discours et remercie invariablement ses salariés et ses collègues. - Puis il y a le silence qui arrive inévitablement après le brouhaha. Demandez donc à Tom Dice, Glenn, Peter Evrard,… Et il y a heureusement aussi le logo, qui pourra être utilisé en souvenir sur chaque communication. ‘The show will go on’, cela ne fait aucun doute car nous sommes tous curieux de savoir si finalement il sortira un jour de l’urne un autre vainqueur que ce ‘retailer de Wommelgem’. Peut-être que le ‘Meilleur Prospectus’ nous apportera quelque réconfort et qu’un nouveau héros du DIY pourra alors se lever. Omne principium difficile est! R.d. Verum [email protected] COLUMN Rumeurs et murmures Il semble que toute une série de nouvelles élections soit en train de se préparer avec, on l’imagine, encore plus de gens heureux qui pourront peut-être décorer le bureau avec leur trophée: - Le Meilleur Fournisseur: alors pour une fois ils ne seront pas dupes! - Le Meilleur Salon: on parie que le gagnant sera ‘DIY Homing’? - La Meilleure Réduction: ou plutôt non, car Bompa est déjà donné vainqueur - La Meilleure Equipe: mais ce trophée, nos Diables Rouges l’ont déjà en poche! NO INDEPENDENTS, NO GLORY Cette rubrique a la vocation de mettre sur un piédestal une sélection d’entrepreneurs indépendants belges qui ont marqué au fer rouge le commerce de détail du bricolage et dont le fondement est le garant pour les générations futures. Chaque interview va à la recherche de l’ADN du préposé et vous surprendra par la genèse de leur histoire et de leurs messages, de hier à aujourd’hui…en prélude de demain! Comblé de nostalgie, l’entretien démarre sur les chapeaux de roues: Elverdinge, Wijtschate, Geluwe, les ‘racines‘ des Ghekiere et Alliet, les fondateurs de Stock Ath. L’arôme du café servi dès notre arrivée est en parfaite harmonie avec l’hospitalité que nous réservent l’administrateur de Stock Ath et son épouse. «Mes parents et beaux-parents étaient fermiers dans le fin fond de la Flandre Occidentale; ils ont émigré vers la Wallonie au tout début des années soixante pour refaire leurs vies ici dans les communes avoisinantes de la ville de Ath». Rien ne laissait présager que Bernard Ghekiere -de formation technique- et sa femme Christine -de formation paramédicale- étaient prédestinés à se lancer dans le DIY. Leurs vie paisibles d’autrefois à Ostiches et Mainvault, prend un changement radical lors d’un passage avec le paternel au Stock Américain à Kooigem. Le principe et le format de ce type de magasin fait des étincelles dans la tête de Bernard et au printemps 1986 érige le premier magasin de bricolage sur la Chaussée de Tournai à Ath. Non au gris souris! A l’approche de l’hiver se rallume comme chaque année, chez nos voisins Néerlandais, l’éternelle polémique autour de Saint-Nicolas et de son père Fouettard (Zwarte Piet en flamand, ou Pierrot noir). Les Nations Unies allaient s’en mêler - certains parlant même de ‘fête populaire raciste’ - et un vrai groupe de travail se penchait sur la question: on touchait le fond. Jusqu’à l’intervention du premier ministre néerlandais Mark Rutte: “Zwarte Piet (le père Fouettard ; NDLR) est noir, nous ne pouvons pas y changer grand-chose.” Et il a raison, fin de la discussion! Ou bien devons-nous également remettre en question toutes les expressions anciennes dans lesquelles le noir a une connotation négative? Cet incident, qui a également dominé la ‘une’ des journaux pendant des jours, a éveillé l’attention de votre serviteur. Comment se fait-il qu’il y ait si peu de pères Fouettards dans le paysage DIY? Les ‘Fouettards’ il y en a assez, mais alors en version blanche. Et les sosies de Saint-Nicolas ne manquent pas non plus, bien que le Une belle aventure Comme ce fut le cas pour de nombreux pionniers, le projet de départ est financé avec des moyens propres restreints: un million d’anciens francs. Au ras des pâquerettes; c’est le cas de le dire. Le goût du risque et le tempéra- ment entrepreneurial, combinés avec la force tranquille de son épouse Christine -son support et réconfort depuis près de trente ans de mariage et de métier du bricolage- forment les ingrédients d’une belle aventure qui s’est transformée, étape par étape, en projet respec- rajeunissement se fasse sentir depuis quelques années déjà. En revanche, nos contemporains à la peau sombre se comptent toujours sur les doigts d’une main. La composition socio-démographique de l’univers DIY&Garden offre-t-elle donc un reflet juste de la société? Eh bien non, ce que nous pouvons certainement déplorer! C’est pourquoi on ne rencontrait aucun Africain cette année au salon DIY&Homing de Courtrai. On ne peut pas dire non plus qu’il y avait beaucoup de Chinois, peut-être ceux-ci n’avaientils pas été autorisés à entrer par l’organisation, désireuse d’éviter les ‘copycats’. Mais pour conclure, après la féminisation du DIY (enfin!), un peu plus de couleur ne ferait certainement pas de mal à notre secteur. Quoi qu’il en soit, évitons le gris souris, qui n’a aucune chance d’enrichir la branche... EDITORIAL Alexander Bouckaert Rédacteur en chef 5 table. Le premier coup d’accélérateur est donné lors du Salon du Bricolage en janvier 1986 à Courtrai où pas moins de vingt fournisseurs s’engagent à pourvoir Stock Ath des moyens de ses ambitions. Ils mettent chacun à disposition un assortiment d’une valeur de 50.000 francs à des conditions qui noueront des relations privilégiées à vie. Bernard Ghekiere s’en souvient comme si c’était hier. «Le stock de départ en 1986 équivaut à notre chiffre d’affaires d’achat quotidien en 2013”. La machine est lancée à pleins tubes et ne s’arrêtera plus. Pendant 25 ans Stock Ath clôturera année après année avec une progression à deux chiffres ; à un chiffre depuis la crise financière. Eveiller les sens du client En face de moi un homme paisible, sincère, vrai, une bonne âme: nous sommes de connivence…«Je suis un bon bricoleur, mon boulot est mon hobby». La brillance dans ses yeux le confirment. L’ADN de Stock Ath c’est le client et mon équipe. Etre à l’écoute du marché en suivant une ligne de conduite auquel près de 50 collaborateurs croient dur comme fer; aider le client, même s’il n’achète pas; sourire, saluer, accompagner jusque dans le rayon: une théorie connue par tous, mais que nous appliquons au quotidien, dévoués corps et âme. Pas plus tard que hier, un client qui venait d’acheter un Robot Gardena fut dépanné à son domicile; un simple réglage technique qui a pris moins d’une minute et le tour était joué. Dans le même rayon, nous croisons Pascal Stanus, le bras droit de Bernard, qui complète le raisonnement: «Notre métier consiste à éveiller les sens du client». C’est même plus que l’ADN des Ghekiere et Alliet: ce sont les fondements même du commerce indépendant. Et puis vient le drame, ce fameux 8 avril 2000. L’incendie ravage 1.000m²; le fruit de 14 années de lourd labeur en quelques heures. Moins de deux jours plus tard, le magasin rouvre ses portes dans une tente provisoire et les 1500m² qui sont restés debout: l’émanation même de l’ADN de Stock Ath. C’est le personnel, des hommes et femmes, les secours, la ville d’Ath; mais également les fournisseurs qui tous ensemble s’attèlent pour que le magasin se relève de ses cendres. La renaissance donne un énorme coup de fouet et rapidement se préparent les plans d’expansion en deux grandes phases: 2002 suivi de 2005. Stock intelligent et Drive In L’historique de ce joyau, bercé dans la région des collines, constitue une symbiose d’émotions et de rationalité, nourrit de passion. Bernard Ghekiere synthétise: c’est le SAS -Service, Assortiment, Stock. L’approvisionnement en particulier constitue son dada. La surface totale du point de vente sur 7.500m², est surplombée au deuxième niveau d’un stock de 3.500m². Mais un stock intelligent! «C’est vrai», me confirme-t-il, «l’ensemble de l’assortiment est pourvu d’un code à barre depuis vingt ans déjà et en commande automatique totale depuis dix ans». Une procédure ingénieuse, créée sur mesure, veille sur le juste équilibre pour garantir un stock minimal et maximal. De surcroît, un travail mi- ORGA MOLS (LOMMEL) ADHÉRENT MENO DEPUIS 2011 Il y a des années déjà que Ferdy Moons dirige avec son épouse Suzy leur magasin de Lommel: Orga Mols, un commerce de bricolage né de l’entreprise de son beaupère, qui s’était spécialisé depuis 1975 dans le sanitaire et le chauffage. Lorsque La location d’un second bâtiment (attenant) a permis l’an dernier d’agrandir de 500 m² la surface commerciale couverte. Et d’autres changements sont apparemment prévus. Ferdy Moons: “Nous voulons que les deux bâtiments se raccordent mieux à terme. Mais la firme est passée des mains de la première à celles de la deuxième génération, les actuels dirigeants se sont lancés dans la vente d’articles DIY, vers la fin 2003. Mais les traces du passé sont encore bien présentes, car le rayon ‘sanitaire & chauffage’ demeure un pilier important dans la ‘success story’ d’Orga Mols. La zone d’exposition des salles de bain, à l’avant du magasin, en est l’illustration. Tout comme le service d’installation, avec son équipe de sept personnes. Quatre autres collaborateurs se tiennent chaque jour à la disposition du client aux côtés des patrons et de leur fille Jana. La clientèle, composée à 75% environ de particuliers contre 25% de professionnels, compte également beaucoup d’entrepreneurs. “Certains proviennent de la nouvelle zone industrielle proche”, nous indique Ferdy Moons. “Lorsqu’un client est satisfait de notre service chauffage et sanitaire, il y a de grandes chances pour qu’il vienne aussi nous acheter plus tard des accessoires et de l’outillage. C’est principalement grâce à notre conseil professionnel, un service fort, et grâce à notre bonne relation avec le client que nous pouvons faire la différence.” nous allons d’abord nous attaquer à l’entrée du magasin. Il faudra que le client entre en traversant notre show-room à l’avant, alors que cela se fait encore par le côté du bâtiment. Nous allons légèrement diminuer l’espace où sont exposées les salles de bains et placer également de l’outillage électrique dans la vitrine. Nous essayons d’améliorer quelque chose chaque année. Et le fait que Meno soit toujours avec nous pour élaborer les plans et revoir l’agencement du magasin est tout simplement fantastique! Lorsque nous avons commencé nos activités DIY, nous avons immédiatement rejoint Orga. Parce qu’il s’agissait pour nous d’un nouveau business, mais que nous étions néanmoins bien conscients de n’avoir aucune chance face aux chaînes, en tant qu’acteur individuel. Lorsqu’Orga a été repris par Meno Group, beaucoup d’adhérents se sont mis à douter, mais leur scepticisme s’est évanoui dès que tous les avantages de cette fusion sont devenus évidents. Je n’ai rien contre le fait que Meno choisisse maintenant une enseigne DIY unique, cela ne pourra que rendre les magasins plus reconnaissables. Tant que nous pouvons garder notre propre nom!” 6 S.C. Menouquin C.V. Vieux Chemin de Thines 14 B-1400 Nijvel/Nivelles T: 067/21 15 21 F: 067/21 15 52 www.meno.be 6 5 Anticiper aux effets de la crise nutieux sur courbe saisonnière garantit le parfait contrôle et équilibre de la rotation du stock. Le sens du détail et la maîtrise de la globalité! Le Drive In constitue incontestablement le grand facteur différentiel de Stock Ath. Il fut conçu en 1992 et complété en 1996 sur une superficie totale de 3.500m². L’ensemble de l’infrastructure extérieure se distingue par la netteté, l’ordre et la gestion intelligente de l’affichage et de la signalisation. Chaque article, nonobstant son poids, est codifié. Le prochain défi est sur le point d’être relevé: les premiers plans du Drive In couvert sont sur table. Un projet de plus longue haleine… Publimat News s’engage déjà à être au rendez-vous en 2015 pour l’inauguration! Pour clôturer je l’interpelle sur l’impact de la crise et de la conjoncture sur Stock Ath. Bernard Ghekiere rebondit sur la question avec une assurance certaine: «Innover et investir en permanence pour peaufiner le concept!» Ou ,en d’autres termes, «nous avons toujours anticipé aux effets de la crise», me précise-t-il. «A titre d’illustration, l’achat d’un élévateur Mabo, un engin révolutionnaire pour le secteur, qui manipule une Europalet dans un corridor de deux mètres de large grâce avec une rotation à 110 degré. Résultat final: nous allons gagner jusqu’à 20% en espace d’emplacement! Crise ou pas crise, dans notre zone première de chalandise à 20 kilomètres, 50% des maisons ont plus de 50 ans. Un constat qui consolide notre vision du futur du marché du bricolage et le rôle de Stock Ath: notre client d’aujourd’hui et de demain, c’est celui qui rénove sa maison! A mi-octobre, le thermomètre géant indique toujours 18 degrés en début de soirée. Bernard et Christine me raccompagnent et nous nous quittons juste en dessous du pylône mentionnant un ensemble de partenaires privilégiés. Une dernière question en découle: lequel de tous ces fournisseurs s’est distingué en particulier en 2013? Sans aucune hésitation, Bernard Ghekiere répond: «Mc Culloch avec qui nous avons triplé le chiffre d’affaires, sans campagne promotionnelle!» La force de la marque ou une confiance aveugle dans l’enseigne Stock Ath? Ma visite et surtout l’entretien furent une belle leçon d’humilité. Je mets la voiture et la radio en route et voilà que Brel nous chante ‘Heureux qui sanglote de joie’… Thierry Coeman E-tail benchmarking 4 DIY & Home Improvement Quelques fournisseurs DIY -pas de retailers à l’appel- se sont rendus au MAS d’Anvers, en ce lundi matin du 16 septembre, pour assister à un petit déjeuner-séminaire avec Jan Huysmans, organisé par la Chambre Néerlandaise de Commerce. Il est vite apparu que l’intervenant, qui a lancé en 2003 l’e-commerce de la chaîne d’électroménager Vanden Borre et qui est, depuis septembre 2012, directeur pour la Belgique de bol.com, est animé d’une véritable vision. De même qu’il a vite été évident que nous avions beaucoup à apprendre du business model du leader de l’e-commerce pour le Benelux. 500.000 visiteurs par jour Le nom de l’entreprise (un acronyme de Bertelsmann On-Line) fait référence à son fondateur, le conglomérat média allemand Bertelsmann AG, qui voulait offrir une réponse européenne au raz-de-marée suscité aux États-Unis par une librairie en ligne entre-temps bien connue chez nous. ‘bol.com’ ouvrait ses portes virtuelles en mars 2009. Puis l’entreprise changeait de propriétaire en 2002, avant d’arriver pour la première fois dans des mains néerlandaises en 2009. La boutique en ligne a été reprise en 2012 par Ahold (qui détient également, entre autres, la chaîne de supermarchés Albert Heijn). Aujourd’hui, impossible d’ignorer la success story de bol.com: 4 millions de clients actifs en Belgique et aux Pays-Bas, un assortiment de plus de 7 millions d’articles et chaque jour près de 500.000 visiteurs en ligne, qui effectuent ensemble un total de 18 millions de transactions par an. Les vrais atouts du shopping en ligne chez bol.com sont précisément les facteurs de sa capacité à se démarquer par rapport aux autres acteurs retail du marché: à partir d’un montant d’achats de 20 euros, les commandes enregistrées jusqu’à 23 heures sont livrées gratuitement à domicile le jour suivant, y compris le samedi, ou mises à disposition dans un point-relais Albert Heijn ou Kiala. Tout est là, il n’y a pas à chercher plus loin! Plus qu’un webshop Le Business Model de bol.com repose sur un juste équilibre entre le quantitatif (avec les jouets et les loisirs, les articles pour bébé, le DIY, le jardin et les animaux, l’électroménager blanc et brun, et même le sport et la santé) et le qualitatif (facilité, rapidité, gain de temps, inspiration, sécurité d’achat, retour gratuit dans un délai d’un mois). Aujourd’hui, plus de 7 millions d’articles sont livrables directement (dont 60.000 sont des articles DIY et de jardinage), avec une parfaite adéquation entre la demande et l’offre. L’e-tailer néerlandais dispose pour cela d’une équipe de près de 600 collaborateurs, sans compter les services logistiques. Il est bien évident que bol.com est plus qu’un simple commerce en ligne. Son large concept englobe toutes les formes de communication et d’interaction avec l’utilisateur final: du site Jan Huysmans internet aux réseaux sociaux en passant par les prospectus, la télévision et les points-relais. Tous les canaux constituent les piliers du modèle CRM (Customer Relationship Management). Avec en outre, pour couronner le tout, un remarquable ‘community drive’, qui dirige peutêtre de manière encore plus forte encore la mise en adéquation entre la demande et l’offre: la force du réseau ne saurait être sous-estimée! Quelle est donc la force des réseaux de Brico, Hubo et Gamma, pour ne nommer que ces trois-là? Le management est parvenu à hausser la notoriété de bol.com à 75%. Fait notable, en Belgique le Net Promotor Score (NPS: mesure de la propension des clients à recommander les produits ou la marque, NdlT) est plus élevé qu’aux Pays-Bas! En soi, bol.com ne constitue pas une menace pour l’Univers DIY, mais plutôt un complément. Le défi est double et bilatéral: transformer en transaction effective le moment d’achat du consommateur physique ou en ligne, sachant que, pour un pourcentage non négligeable des acheteurs sur internet, le moment de la décision est précédé par une visite au magasin physique. Un phénomène désormais connu sous le nom de showrooming. The winner takes it all! Thierry Coeman 7 All Fields: une nouvelle vision du service pour le DIY & Garden Renson Olivier Coeman et Philippe Grootaert sont à l’origine d’un ambitieux projet qui devrait leur permettre de proposer au secteur une nouvelle forme de prestation de services pour les points de vente. Pour leur travail de fin d’études – ils suivent une formation au management d’entreprise - ils sont déjà parvenus à séduire le jury avec un projet bien pensé. Celui-ci a été développé plus avant dans un audacieux Business Plan qui a su convaincre un Venture Capitalist d’apporter un soutien financier aux deux jeunes loups. All Fields pénètre sur le marché du DIY avec un concept unique basé sur cinq USP: • une approche dynamique avec une prestation de services personnalisée et de qualité convaincante • une approche ‘empathique‘ de chaque commande avec une préparation approfondie et une réelle capacité à penser avec le client • une approche ‘Shopper Marketing‘ dans laquelle All Fields joue le rôle d’un ‘ambassadeur de marques‘ durant sa mission • une ‘méthode de compte-rendu‘ en ligne bien étudiée, durant et après la prestation de services • une approche holistique - grâce à un partenariat structuré avec cinq autres entreprises - ce qui permet à All Fields d’offrir des programmes de 2013:Layout services intégrés.1 15-10-2013 16:19 Pagina 1 Pagina SCALA Pour en savoir plus: www.allfields.be Unité de ventilation d’extraction pour le DIY Renson lance une unité de ventilation d’extraction qui renouvelle l’air de l’habitation de manière à la fois simple et peu énergivore: le Cbase®. Ce ventilateur d’extraction, à la base du système de ventilation naturelle C, est facile à installer pour le professionnel comme pour le bricoleur. Un interrupteur à 3 positions permet de le commander de manière simple. Ces caractéristiques ainsi que son format compact font du Cbase® le système idéal en construction neuve, mais surtout pour les projets de rénovation et les appartements. Pour en savoir plus: www.renson.be NMC Nouvelle usine au Brésil ® NMC Group, une entreprise internationale leader dans le domaine du développement, de la production et de la commercialisation de mousse synthétique, a ouvert une nouvelle usine le 1er octobre au Brésil. L’inauguration officielle représentait une étape de plus dans la stratégie d’expansion géographique de l’entreprise belge. Après s’être fortement développé sur le continent européen (avec plus de 12 sites de production et 19 bureaux de vente, notamment en Pologne, en Scandinavie et en Russie) l’entreprise wallonne, dont le siège est à Eynatten, se tourne maintenant vers l’Amérique du Sud. La nouvelle usine ‘NMC Deco Industria’ a été implantée à Sao Paolo, en collaboration avec l’importateur du fabricant belge, présent sur place de très longue date. Une ligne d’extrusion spécialement destinée aux applications décoratives a récemment été installée dans le bâtiment de 3.000m². Avec cet investissement, qui représente un montant de 2 millions d’euros, NMC Group veut se rapprocher de ses clients d’Amérique du Sud afin de répondre ainsi du mieux possible aux besoins du marché local. www.nmc.eu 8 INTERVIEW Le DIY dit adieu à Paul Bonne, figure de proue du secteur Nous n’aurions aucun mal à remplir plusieurs numéros de Publimat News avec toutes les anecdotes qu’il peut raconter sur ce qu’il a vécu dans notre secteur. Paul Bonne (57 ans) a été actif pendant près d’un quart de siècle sur le marché du DIY. Un monde qu’il se voit aujourd’hui obligé de quitter, après 23 ans. Bien à regret, il n’en fait pas mystère. Et il manquera lui aussi au secteur, notre Polle van de Colle, en tant qu’homme et en tant que professionnel. Son apport a été d’une valeur inestimable pour le marché national du DIY. Il a su se rendre extrêmement utile dans ses fonctions de sales director de Henkel Belux, mais aussi en tant que cofondateur de la Febin puis de la BDA. Pourtant ce qui compte désormais, c’est l’avenir, toujours auprès du même employeur, mais dans une autre branche cette fois. Et toute fin est un nouveau début... Nouveaux défis Nous nous sommes donné rendez-vous dans une cafétéria connue d’Eke, en Flandre-Orientale. Il est à peine 11 heures lorsque l’endroit se remplit tout à coup de personnes âgées venues prendre leur repas de midi. Des plateaux garnis de moules passent à la chaîne, tandis que nous sommes encore en train de siroter notre énième café du matin. L’humour de la situation n’échappe pas à notre interlocuteur. “Pour que tout soit bien clair, je ne suis pas encore en pension n’est-ce pas!”, remarque Bonne d’un air narquois. Originaire de Flandre-Occidentale, cet homme jeune de 57 printemps a encore de nombreuses années devant lui avant d’atteindre l’âge légal de la pension. En revanche, ce n’est pas dans son univers de prédilection, le DIY, qu’il connaîtra l’automne de sa carrière. Sa nouvelle carte de visite affiche ‘directeur commercial Stationery Benelux’. Dire que l’idée de quitter le secteur ne le laisse pas de marbre est une douce métaphore. Et les amitiés qu’il y a liées durant toutes ces années, avec des collègues fournisseurs mais tout autant avec des retailers, sont un souvenir bien vivant de ce qu’il qualifie lui-même de plus belle époque de sa vie. Sans parler des liens particuliers que ‘Polle van de Colle’ a noués avec Pritt, Perfax, Pattex et Rubson, autant de marques qu’il s’est mis, au fil des ans, à considérer un peu comme ses enfants. Et la très belle collaboration avec les membres de son équipe - qu’il a tous embauchés personnellement - lui manquera beaucoup, il le dit lui-même. Mais Paul Bonne préfère voir le verre à moitié plein, et il entrevoit beaucoup de positif dans les nouveaux défis qui l’attendent. Un changement de cap stratégique et les modifications que celui-ci entraîne au sein de l’organisation d’Henkel ont décidé du fait que Bonne devra désormais faire ses preuves dans un autre secteur, au niveau du Benelux. Retail versus supply Après son retour de l’armée, Paul Bonne a dû se mettre à la recherche d’un emploi. Il l’a rapidement trouvé chez Henkel, par le biais d’une petite annonce dans le jour- nal. Il y a aujourd’hui plus de trois décennies qu’il travaille pour la multinationale allemande, dont 23 ans dans la division des adhésifs. Il débute en octobre 1980 en tant que représentant pour les lessives, puis devient en 85 key account manager pour les cosmétiques, avant d’atterrir cinq ans plus tard à la division des adhésifs, où il assume les fonctions de National Account manager pour des marques telles que Pritt, Perfax, Pattex et Rubson. “Étant donné que j’ai été actif pendant des années dans le seul secteur food, j’avais au départ peu de connaissances des colles et d’affinités avec ce domaine, et a fortiori avec le monde du bricolage. Pas même en tant que consommateur, car j’ai deux mains gauches! Pour apprendre à connaître rapidement le marché, j’ai régulièrement accompagné mes collaborateurs lorsqu’ils allaient négocier auprès des centrales. Le fait que j’aie rencontré il y a 20 ans des hommes tels qu’Erwin Van Osta et Rudi Petit-Jean, et que nous nous trouvions donc depuis si longtemps déjà dans le business, crée des liens. Le morcellement du DIY, avec tous ces commerces indépendants et plus de 99%! Chez Brico, nous obtenons facilement les 96% qui doivent être atteints contractuellement pour ne pas être pénalisés en tant que fournisseur. Vous savez, je trouve tout simplement normal que les retailers posent leurs conditions en ce domaine. Tout comme nous pouvons attendre de leur part qu’ils satisfassent eux aussi à certaines exigences minimales.” Etiolement du marché “Espérons que le commerce indépendant “Espérons que le commerce indépendant puisse continuer à exister en Belgique, car il est et demeure un enrichissement pour notre branche” ces PME, en fait un secteur dans lequel il est agréable de travailler. Mais la concentration et la consolidation qui se font de plus en plus sentir, tant du côté retail que de celui des fournisseurs, ont changé énormément de choses ces dernières années. La crise qui se prolonge n’a bien sûr rien arrangé, et la nervosité du marché ne fait que croître.” Paul Bonne a son opinion en ce qui concerne la polémique qui agite le DIY depuis un certain temps autour des taux de livraison. “Henkel ne se sent aucunement visé par cette discussion. Pour vous donner une idée, grâce à notre collaboration avec FeederOne, notre taux de livraison chez Gamma et Hubo varie entre 98 et un peu puisse continuer à exister en Belgique, car il est et demeure un enrichissement pour notre branche”, poursuit Paul Bonne. “La consolidation du marché telle qu’elle se produit au Royaume-Uni, en Allemagne ou en France n’est certainement pas une situation favorable. Elle entraîne non seulement un étiolement du paysage retail, mais asphyxie également les fournisseurs DIY parce qu’elle est néfaste pour leur créativité et leur soif d’innover. Avec le système du tendering (appel d’offres), la valeur ajoutée qu’apporte un fabricant n’est souvent pas prise en ligne de compte. On ne peut certainement pas parler d’une évolution saine, car elle conduit aussi à une érosion des prix. La seule question qui se pose alors est de savoir qui sera le moins-disant. Les autres critères n’ont plus d’intérêt depuis longtemps. L’innovation est cependant indispensable, mais alors il faut estimer à leur juste valeur les fabricants qui en font un principe de vie.” Polle van de Colle paraît maintenant bien lancé. “Ce que je reproche à certains retailers, c’est d’oser mettre en rayon des marques ‘maison’ qui ne sont qu’un ‘copié/collé’ des grandes marques existantes. Et bien souvent, elles ne font même pas l’effort d’adapter les emballages. J’en ressens de la colère, parce que ce sont ces mêmes retailers qui mettent les fournisseurs des grandes marques sous pression, et même à la porte dans le pire des cas! C’est heureusement moins fréquent dans le DIY que dans le secteur de l’alimentation, mais je trouve que nous devons être attentifs à cela!” Fédération des fournisseurs Il est connu pour ne pas mâcher ses mots, et Paul Bonne ne se soucie pas de savoir qui est son interlocuteur. “Je peux sans problème entamer une conversation avec le CEO d’une chaîne, mais je peux tout aussi bien aller discuter sur le point de vente avec le responsable de rayon. Et je ne changerai pas, pour personne! Et pourquoi le devrais-je d’ailleurs?! Je me rappelle encore très bien qu’en 1991, je faisais pour la première fois le tour du salon DIY de Courtrai et que je n’y connaissais pratiquement personne. Ce qui 9 a bien changé maintenant (rires)! On est parfois surpris du fait que je connaisse tant de monde, mais il faut naturellement oser aller à la rencontre des gens! D’autre part, je ne peux pas nier que Henkel est un nom fort, et qui ouvre toutes les portes.” Bonne est aussi un des pères fondateurs de la Febin, la fédération belge des fournisseurs et des fabricants du secteur DIY&Garden, qui a vu le jour à l’automne 1999. Et le souvenir de ces années de pionnier est visiblement encore frais dans sa mémoire. “J’avais de bons contacts avec des membres de la Fedoz, la fédération des commerçants DIY indépendants, qui a entre-temps disparu. Du fait que de très nombreux fournisseurs participaient aux voyages d’études organisés tous les ans à l’étranger et qu’ils étaient également présents à la nuit du DIY, les deux parties se rapprochaient l’une de l’autre au fil du temps. Le salon DIY de Courtrai a également contribué à améliorer sans cesse la relation entre retail et supply. Simultanément, une nouvelle génération est arrivée, très jeune, avec des figures telles qu’Erwin Van Osta, Rudi Petit-Jean, Micha Van der Gucht, Christiane Belsack, Bertrand Verheyen, Jan Devrieze, et j’en oublie encore beaucoup. La dynamique ne faisait certainement pas défaut à l’époque!” “Lorsque Gilbert (Van der Voort, NdlR) et moi regardions au-delà des frontières dans les premiers temps de la Febin, nous avons découvert qu’il existait quelque chose comme la Fediyma. C’est durant cette même période qu’ont été établis les premiers contacts avec nos collègues anglais et français. Gilbert et moi sommes alors partis à Paris pour un entretien préliminaire avec Yves Rambaud, qui était alors encore président de la fédération française Unibal. Mais il est apparu que la cotisation était encore trop élevée à l’époque pour un petit pays comme la Belgique. Nous avons alors proposé d’organiser en 2001 le tout premier congrès de la Fediyma à Bruxelles, et en 2003 la deuxième édition devait aussi avoir lieu dans notre capitale. L’organisation en a été confiée à Thierry Coeman, qui a également endossé le rôle de modérateur. Ce qu’il a fait à chaque fois de manière excellente, et qui nous a permis de marquer des points auprès de nos collègues étrangers. C’est ainsi qu’à la recherche d’un président neutre pour la Belgian DIY Association, nous en sommes arrivés à Thierry Coeman. Je le connaissais depuis ma période dans le secteur food et je savais qu’il était taillé pour cette mission. En bâtisseur de ponts, Thierry a toujours réalisé un excellent travail. Et il le fait d’ailleurs encore aujourd’hui, dans un autre rôle cette fois!” Unique en Europe “Une petite équipe d’une dizaine de personnes, dont je faisais partie, a décidé à la fin des années 90 de créer une fédération des fournisseurs. Sa direction serait composée de fournisseurs des six groupes de produits qui représentaient 90% du chiffre d’affaires du marché DIY belge.” La Belgian DIY Association a été fondée plus tard pour offrir une plate-forme de concertation et de coordination entre retail et supply, autrement dit entre les fédérations Fedoz et Febin. “La naissance de la BDA était l’étape suivante logique, car nous connaissions beaucoup de problèmes et de défis communs”, poursuit Paul Bonne. “Alors le mieux à faire est de s’asseoir autour d’une table et de chercher ensemble des solutions. Toutes les décisions que nous avons prises l’ont été dans l’intérêt de la branche. À ces moments-là, vous n’êtes pas là en tant que délégué d’une société commerciale, mais comme un individu qui veut participer à la professionnalisation du secteur. La frontière était parfois extrêmement mince, mais quand même! Et n’oubliez pas que nous faisions tout ceci sans être rétribués, souvent le soir après nos heures de travail. Il y avait certainement une part d’idéalisme là-dedans. Ce que nous avons réalisé à l’époque avec la Fedoz, la Febin et la BDA est un fait unique en Europe, et peut-être même dans le monde entier!” Une histoire unique Paul Bonne souligne que la Febin a encore droit à l’existence et que la fédération a connu de bons résultats jusqu’à maintenant. “Nous avons rédigé une charte autour de la protection à la source et mis sur pied la plate-forme EDI pour l’échange électronique de données. Mais, et c’est peut-être plus important encore, la Fedoz, la Febin, la BDA et maintenant Comeos aussi ont permis de créer des liens étroits entre retail et supply dans le secteur du DIY. Ce qui demeure une histoire unique dans un environnement ‘business’!” Paul Bonne s’adonne volontiers au réseautage, il y excelle même selon certains. “Grâce à ce lien fort avec mes clients du retail, j’ai toujours pu faire de très bonnes affaires. À la longue, nous nous connaissons parfaitement et chacun sait pouvoir compter sur l’autre, quand tout va bien mais aussi lorsque les temps sont durs. Malheureusement, tout ceci devient un peu plus impersonnel aujourd’hui. Beaucoup de retailers veulent justement éviter que leurs acheteurs ne tissent de bonnes relations avec les fournisseurs. Ils préfèrent de beaucoup nous faire peur en espérant pouvoir ainsi obtenir toujours plus de notre part. Je ne pense personnellement pas que cette méthode soit la bonne pour développer un partenariat à long terme. Mais oui, peut-être certains diront-ils que je suis de la vieille école (clin d’œil)!” CHEVILLE D’ISOLATION SM60K Cheville pour isolation dur avec disque 60mm; Petite profondeur d’ancrage pour montage rapide; Le clou en plastic réduit la conduction de chaleur; Disponible avec zone d’expansion courte et longue; Aussi disponible avec crochet mur! Dimensions Matériel diamètre: longueurs: Plastic 10 mm 70 - 260 mm European Technical Approval ETAG 014 E SPONIBL I D T N A MAINTEN ET COMPACT CH DANS SA CS PAR 25 P New website: www.smart-anchors.com 10 Les Trésors Cachés des Achats Carl Van den Bulcke, Category Manager ‘matériaux de construction’ chez Gamma Belgique Bien évidemment, il sera rapidement question - dès le début de cet entretien - des résultats des DIY Procurement Awards. Ce qui n’a rien de bien étonnant, étant donné que notre interlocuteur entre ainsi dans les livres d’histoire en tant que tout premier vainqueur de la catégorie ‘Matériaux de Construction’. Qui n’est certes pas la plus sexy dans le large univers ‘DIY & Jardin’, si vous voulez mon avis. Et je suis curieux de savoir si Carl Van den Bulcke saura me convaincre du contraire… Deux mains gauches Le Category Manager de Gamma Belgique a un physique acéré. Vous lui donneriez facilement dix ans de moins, et ce après une carrière de près de 25 ans dans le DIY. Carl Van den Bulcke ‘se soigne bien‘, ainsi qu’il le dit lui-même, et court souvent des kilomètres à travers les collines du Pajottenland, entre Ninove et Hal, après ses heures de travail. Il a d’ailleurs fini les 20 km de Bruxelles en moins de 105 minutes, sa meilleure performance à ce jour. Quant à ses racines en Flandre-Occidentale, avec les années il les laissent de moins en moins transparaître. Je peux déduire de son regard qu’il a envie de cet entretien, et je constate rapidement que cet homme est taillé dans le meilleur bois (durable!). Après une licence en Education Physique, Carl Van den Bulcke n’a pas trouvé ses marques dans toute cette souplesse en mouve- ment. Il a donc résolument changé son fusil d’épaule et a connu chez Aldi sa première et dure école du retail. Son chef des ventes, partant rejoindre Wickes, a su le convaincre de faire le saut avec lui. Dans quoi estce que je me lance, avec mes deux mains gauches, a dû se demander Van den Bulcke sur le moment! Mais il a rapidement fait des progrès et a su gravir les échelons du leader du marché pour devenir responsable de région. La reprise deWickes par Bricorama lui offrait ensuite la chance de devenir acheteur. Ce qui semblait un choix judicieux, la symbiose parfaite après une première carrière du côté de la vente en magasin. Puis Bricorama a décidé de devenir master franchisé d’Intergamma. Dans ses fonctions actuelles, il y a maintenant plus de 12 ans que Carl Van den Bulcke travaille pour Gamma. Et il semble bien qu’il soit devenu beaucoup plus adroit de ses mains entre-temps… Utilisez les biocides avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit ! www.edialux.be Différenciation Home • Pet • Plant Protection La promotion et la commercialisation de produits ne peuvent s’imaginer sans un marketing poussé. En plus d’emballages explicites, il faut aussi attirer l’attention dans le magasin et dans les médias. Pour le magasin, il y a nos displays bien connus avec panneaux correspondants pour mettre en avant les produits saisonniers, le matériel POS pour l’habillage des rayons, l’Infojournal, Garden Alert, … . Tout cela pour améliorer la rotation des produits dans votre magasin spécialisé. Outre le marketing dans le magasin, il y a aussi la presse écrite, avec des magazines de jardinage et des revues spécialisées diverses dans lesquels nos (nouveaux) produits sont présentés à intervalles réguliers. Les chiffres prouvent également l’utilité de l’immense internet. Ce média devient de plus en plus important. Les passionnés de jardin s’informent activement sur les problèmes rencontrés et sur les produits appropriés pour les résoudre. Souvent ils se sont bien documentés avant de se rendre dans un magasin pour aller chercher ou trouver le produit adéquat. En 2013 aussi, nous continuerons à développer notre stratégie qui consiste à trouver à tout problème la bonne solution. Voilà un défi important pour un secteur dans lequel s’annoncent de grands changements! Il est temps d’établir un premier bilan: après un quart de siècle d’expérience du retail, quel a été l’apport de sa formation de base? “Les ressorts de la motivation, la détermination à viser toujours des perspectives qui repoussent les limites”, répond Carl Van den Bulcke. “En tant que category manager - et donc pas seulement acheteur - tout l’art consiste à ne pas me mettre à la place d’un key account manager, dont le rôle est différent. Le fournisseur est quant à lui un expert de ses produits, il ou elle a le rayon à sa disposition. Cet état d’esprit constitue la fondation même du partenariat orienté sur une question essentielle: comment pouvons-nous ensemble augmenter le chiffre d’affaires? Comment le faire tout en donnant la place centrale au client? Que devons-nous faire pour que Gamma se différencie sur le marché? Puis se crée une interaction entre le category manager, le responsable de région - qui apporte son ‘input’ à partir de la GSB - le Space Management, l’acheteur central,…” Le système a l’air bien rodé. Carl Van den Bulcke atteint sa vitesse de croisière et explique avec précision pourquoi et comment le category management de Gamma offre à la chaîne une capacité à se démarquer par rapport aux autres retailers. Le category plan annuel effectue une évaluation de l’année passée et définit les priorités pour les 12 mois à venir. Quels rayons allons-nous transformer? Quelles adaptations seront effectuées dans l’assortiment? De quelle manière évolueront le chiffre d’affaires et la marge? Quid du planning et des prospectus publicitaires, du cross-channel, du développement du service d’installation? Selon Van den Bulcke, le contact avec le collègue acheteur central est toujours très important à ce niveau. Celui-ci travaille pour les trois formules Intergamma: Gamma Belgique, Gamma Nederland et Karwei. Destination Category Whom of these is the good or the bad guy? Tandis que le category manager détermine l’assortiment (local) - principalement en tenant compte des différences fondamentales entre la Belgique et les Pays-Bas - l’acheteur central se concentre surtout sur le prix et la marge et négocie les appels d’offres au niveau du groupe, pour Gamma comme pour Karwei. En résumé, en se basant sur des questions méthodiques, le category manager fournit l’information à partir de la perspective du point de vente et de celle du consommateur (Gamma s’appuie sur son propre ‘arbre de décision du consommateur’, un système ingénieux, pour élaborer un plan de rayons à partir duquel les options déci- 11 La catégorie des matériaux de construction constitue -avec la peinture, le sanitaire et le jardin en tant que catégorie saisonnièreune seule et même Destination Category. Une activité de base dans le positionnement de Gamma. À quel point les fournisseurs en sont-ils conscients? Carl Van den Bulcke plisse les yeux et reste parfaitement concentré: “Il me manque souvent le tableau d’ensemble... La plupart d’entre eux sont effectivement des experts dans leur domaine. Mais cela reste généralement limité à leur environnement de vie, leurs produits dans l’assortiment et le rayon. Seul quelques-uns d’entre eux ont une vision à 360° de la corrélation entre les changements sociaux et les évolutions socio-démographiques et leur impact direct et indirect sur la construction et la rénovation.” Santens Metaalwaren et IJzerwaren Vertommen s’allient à Dhondt Bouwtechniek Santens Metaalwaren (qui possède des établissements à Bruges et Gand) et IJzerwaren Vertommen (Sint-Niklaas), deux fournisseurs professionnels de ferrures pour la construction et le mobilier, d’outillage, de fixations et de vêtements de travail, s’allieront désormais à Dhondt Bouwtechniek, une entreprise brugeoise. Après l’alliance stratégique de Santens Metaalwaren et IJzerwaren Vertommen, entérinée en mai de cette année, la collaboration avec Dhondt Bouwtechniek s’inscrit dans le cadre des ambitions de croissance au sein du segment du commerce professionnel de gros en quincaillerie pour la construction et l’industrie. Le groupe emploiera donc un total de 130 salariés pour un chiffre d’affaires consolidé de quelque 40 millions d’euros. 121009-ADV sives seront prises). Ensuite, l’acheteur central se concentre sur les conditions d’achat. “Le défi qui consiste à développer ensemble le chiffre d’affaires doit constituer un processus de réflexion commune et se concrétiser par une transposition vers le rayon, avec une attention pour le ressenti du visiteur (y compris au niveau des marques), la créativité, les besoins du client, la lisibilité, le bon stock,... Crise ou non, sachant que le Belge est né avec une brique dans l’estomac, on dispose ici de chances uniques à saisir!” Boost A-t-il apprécié son titre de‘ Best Category Manager 2013 pour les Matériaux de Construction’? Lorsque Kristin de Limbergen, manager du Category Management chez Gamma Belgique, lui a envoyé un message pour lui faire part de l’heureuse nouvelle, il était en voyage avec sa famille le long de la côte ouest des États-Unis. Un voyage mémorable, pour la première fois en septembre, maintenant que les enfants ont achevé leurs études. “À ce moment précis, nous nous trouvions sur le Strip à Las Vegas. Une ville artificielle après une fabuleuse traversée du désert du Nevada. J’ai tout de suite eu envie de rentrer rapidement à la maison et de m’y remettre. En toute sincérité, ce trophée m’a boosté pour continuer à ancrer ce que nous avons déjà construit chez Gamma avec notre équipe. J’ai surtout apprécié le fait que Rudi (Petit-Jean, directeur de Gamma Belgique, NdlR), Kristin, les collègues et quelques fournisseurs aient pu le savourer personnellement avec moi.” Mentalement satisfait, je retourne vers ma voiture. Mes notes à la main, je ne peux me défaire de la pensée suivante: mais que les segments Home et Garden sont donc passionnants pour ceux qui savent bien en étayer la pensée! Merci Carl! Je comprends maintenant pourquoi tu es tellement apprécié et pourquoi la catégorie ‘Matériaux de Construction’ peut être sacrément sexy en effet! Montez tout ce que vous voulez. ® T-REX: La colle qui ne vous lâche pas. Avec la colle de montage T-Rex, place au VRAI travail. Sa nouvelle formule renforcée de fibres et son adhérence initiale surpuissante vous garantissent un pouvoir de fixation exceptionnel. Forer, clouer ou visser ? C’est du passé ! Et même de la préhistoire... Découvrez les qualités irrésistibles de T-Rex sur www.soudal.be/trex MONTAGE Thierry Coeman 121008_ADV_Soudal_R_Rex_163x230_FR.indd 1 23/10/13 09:41 12 DIY&Homing voit enfin augmenter (légèrement) le nombre de ses visiteurs Pourra-t-on dire que 2013 a été un grand cru pour le salon DIY&Homing? Non, mais personne ne s’y attendait non plus. Ce qu’il faudra avant tout retenir de cette 31ème édition, c’est que l’organisation est finalement parvenue à interrompre la spirale négative qui caractérisait le nombre des visiteurs ces dernières années. Pas de croissance spectaculaire, mais un léger mieux quand même. Et ce malgré un appauvrissement de l’offre (en nombre d’exposants), l’absence de très nombreux fournisseurs et fabricants de premier plan ayant d’ailleurs été très difficile à supporter pour beaucoup de retailers présents... Un signal prometteur Nous avons fait les comptes pour vous: alors qu’en 2013, l’affluence n’avait régressé ‘que’ de 6% par rapport à l’édition précédente, le recul du nombre de visiteurs l’année suivante n’en est que plus dramatique: -16%! La question subsidiaire était de savoir ce qu’apporterait DIY&Homing 2013, alors que ce salon riche d’une longue tradition avait pour la première fois lieu sous la forme d’une biennale. Cette année, c’était vaincre ou périr, tous étaient d’accord sur ce point. L’organisation a donc dû ressentir un grand soulagement à l’arrivée des premiers chiffres concernant les visiteurs: en trois jours, 3.471 visiteurs uniques ont été enregistrés. Exactement 47 de plus (soit +1,4%) qu’en 2011. Une augmentation certes très prudente, mais quoi qu’il en soit un signal plein d’espoir pour l’avenir. L’organisation attribue justement à cette nouvelle périodicité ce regain d’intérêt de la part de nombreux retailers. Ainsi qu’au fait que, pour la première fois dans la longue histoire du salon, les fournisseurs pouvaient eux aussi offrir des cartes d’entrée à leurs clients (professionnels). Le dimanche, la journée qui voit traditionnellement le plus de commerçants DIY indépendants, s’est conclu sur le même nombre de visiteurs ou presque que l’édition précédente: 1.408, soit un recul de 1,1% par rapport à 2011. Cette journée reste cependant la plus fréquentée. Le lundi, les visiteurs étaient en nombre raisonnable: 1.346 (soit -4,1% par rapport à l’édition précédente). L’augmentation la plus notable du nombre des visiteurs a eu lieu le mardi, même si Stars in the Box La huitième édition du concours ‘Stars in the box’ a reçu cette année 27 envois, joliment exposés sur un stand spécialement conçu pour ces nouveautés. Un jury composé de professionnels a donc attribué les nominations à deux produits: la ‘meilleure nouveauté’ pour Genius Gun de Soudal, et le ‘meilleur éco-produit’ pour Toope de Distrisales. Le Prix du public est allé cette année aux poignées de porte lumineuses (Soft Glow) de l’entreprise Metafranc. cette journée est celle au cours de laquelle le nombre d’entrées enregistré était le plus faible. Ces 717 visiteurs uniques représentent une augmentation de 19,9% par rapport à l’édition 2011. Il est bien dommage que le salon n’ait pu, cette année encore, fermer ses portes en beauté, car la plupart des allées étaient pratiquement désertes le mardi après-midi. Peu de ‘locomotives’ En ce qui concerne les exposants, cette édition a accueilli 138 entreprises participantes. Pieter Desmet, exhibition manager, avait donc vu juste, quelques semaines avant le salon, en déclarant viser les 140 exposants (en 2011, quelque 164 entreprises s’étaient inscrites). Si l’appauvrissement quantitatif n’a pas été aussi sensible qu’on aurait pu le craindre, l’organisation a dû mettre toutes les voiles dehors pour faire cesser définitivement l’appauvrissement qualitatif du salon. Par rapport à l’édition précédente, on notait une affluence nettement moins forte des fournisseurs du segment ‘jardinage’, mais il est très probable que les mauvaises conditions climatiques du printemps dernier y étaient pour quelque chose. Heureusement que quelques locomotives étaient présentes, car le dicton selon lequel les petits ruisseaux font de grandes rivières ne se justifiait vraiment pas dans le cas de DIY&Homing. L’absence de maint grand fournisseur et fabricant a été extrêmement contrariante pour beaucoup de retailers présents. Il faut espérer que la légère augmentation du nombre des visiteurs (et l’optimisme qu’elle a entraîné du côté de l’organisation) ne subiront pas un nouveau coup dur d’ici deux ans... Profil des visiteurs 2013 Segment Quincaillerie11,60% Bois4,46% Matériaux de construction 9,85% Décoration7,09% Jardineries7,32% Hypermarchés2,25% Fonction Gérant8,61% Acheteur18,45% Responsable de rayon 13,71% Propriétaire41,28% Autres17,95% QUELQUES REFLEXIONS EN MARGE Admettons-le, la 31ème édition de DIY&Homing a obtenu sur certains plans de meilleurs résultats que nous ne le pensions (lire: craignions). Mais quelques petites réflexions en marge s’imposent. DIY&Homing peut-il encore poursuivre son existence sous sa forme actuelle? C’était la question que se posaient à haute voix de nombreux exposants et fournisseurs présents. À en croire les expressions des visages, il s’agissait plutôt d’une question rhétorique pour certains exposants. Mais oui, l’enquête effectuée parmi eux fera bientôt la preuve de ce que le concept existant a justifié sa légitimité. Pourquoi changer alors? Eh bien, parce que les signaux que nous avons captés dans les allées laissent entendre une tout autre histoire. Beaucoup d’acteurs de notre secteur sont préoccupés à juste titre de l’avenir de ‘leur’ salon et se demandent si l’organisation ne devrait pas changer son fusil d’épaule. Ne faudrait-il pas ramener à deux journées la durée du salon? Et pourquoi faut-il absolument que celui-ci débute un dimanche, jour de la famille? Enfin, DIY&Homing a-t-il encore un droit à l’existence? Nous préférons laisser pendantes les réponses à toutes ces questions, à l’exception de la dernière, à laquelle nous voulons donner une réponse très claire: oui, bien sûr! Même si nous ne pouvons pas nous défaire de l’impression qu’un changement de cap radical ne serait peut-être pas une décision inutile pour sécuriser définitivement l’avenir du salon. Faute de quoi il faudra, après chaque édition, attendre à nouveau dans la crainte les nombres de visiteurs et d’exposants. Peut-être le vieux club de DIY&Partners devrait-il, après toutes ces années, se distancier de son hégémonie et confier son droit de décision à la jeune garde, dans l’espoir que celle-ci se présente avec des idées nouvelles et surprenantes. Un vent de nouveauté ne peut jamais faire de mal... 13 DIY&Garden Cross-Roads: pour les PME belges désireuses d’exporter Voici encore une initiative de Retail Dynamics, au nom à la fois original et prometteur. “L’innovation et l’esprit d’entreprise foisonnent chez les fabricants et producteurs belges des secteurs DIY et jardinage”, déclare avec conviction Thierry Coeman, à l’origine de cette initiative. Agréablement surpris par la communication ‘Made in Belgium‘ menée par plusieurs exposants lors de la dernière édition du salon DIY&Homing de Courtrai, Coeman a imaginé un nouveau concept pour promouvoir à l’étranger ces talents de chez nous. Il faut dire que la complexité des marchés étrangers intimide plus d’un entrepreneur décidé à faire ses premiers pas vers l’exportation. Avec ‘Cross-Roads’, Retail Dynamics aide les PME belges à dépasser cette appréhension. Dans ce but, un certain nombre d’ateliers sont au programme pour 2013-2014. Au cours de ces ‘workshops’, des experts chevronnés examineront chaque fois à la loupe un des pays voisins. L’Universum sera présenté en détail, ainsi que le marché DIY & Jardin, avec ses acteurs-clés. Les participants pourront ensuite découvrir comment établir des contacts commerciaux, puis les moyens concrets de pénétrer sur le marché: vers le point de vente en passant par la centrale. L’USP de ‘Cross-Road’ consiste à offrir, outre l’information, le conseil, le coaching et le soutien logistique nécessaires pour permettre aux PME belges de pénétrer avec succès sur ces nouveaux marchés. Le premier Workshop aura lieu le lundi 2 décembre 2013 au Meeting Center de Kortrijk Xpo. Avec à l’affiche un morceau de choix: l’Allemagne! Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site www.retaildynamics.be/Cross-Roads Les fournisseurs et adhérents fidèles au poste pour MenoFair 2013 L’édition 2013 de MenoFair, le salon ‘maison’ annuel organisé par le groupe Meno à Leuven, s’est déroulée il y quelque temps déjà. Pour cette huitième édition, la direction a également pu convaincre le gros de ses principaux fournisseurs à prendre part à l’événement en tant qu’exposants: il s’agissait pour être précis de 145 entreprises. En bref, une offre variée et qui justifiait largement pour beaucoup le déplacement jusqu’au Brabanthal. On a recensé au total, en ce mercredi 18 septembre (de 10 à 22 heures!) quelque 1.100 participants enregistrés. Des chiffres qui feraient envie à plus d’un organisateur de salons. Le groupe Meno s’est donc dit satisfait. Didier Bogaert, Marketing & Sales Manager: “Notre satisfaction est grande parce que, malgré la tendance au recul des salons de Belgique au niveau des visiteurs et des participants, nous sommes à nouveau parvenus à motiver un panel large et représentatif de fournisseurs qui ont donc pris part à notre salon. Et naturellement parce que les adhérents, tous ou presque, se sont rendus très nombreux à Leuven.” Nouveauté, le ‘Beurs verkeerd’ ou ‘salon à l’envers’ a été organisé cette année aussi, mais cette fois dans une version intégrée au salon. “Les deux activités ont eu lieu simultanément, ce qui a été profitable à la dynamique de l’événement”, commente Bogaert. “En outre, nos adhérents Home & Co ont été gâtés, avec un véritable ‘cook event’ qui mêlait subtilement la gastronomie, la sélection de produits et la publicité. Nous sommes ainsi toujours à la recherche de petits changements pour éviter toute forme de routine.” La neuvième édition de MenoFair est prévue pour le 1er octobre 2014. DÉBLOCK Une gamme de produits pour: ➤ Activer une fosse septique ➤ Déboucher ➤ Détartrer BIOKILL ARAIGNÉES Le produit « phare » de BSI maintenant dans une version contre les araignées Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations. Cito Global Herbicide prêt à l’emploi: 60 g / l d’acide acétique. N° d’aut.:10199G/B Cito Global Herbicide: 240 g/l acide acétique. N° d’aut.: 10198G/B Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations. N° d’aut. 193/B. Contient: 2,2 g / l perméthrine 25 / 75 cis / trans. 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Au total, dix trophées ont été décernés: un pour chaque lauréat final (l’homme ou la femme totalisant le plus grand nombre de points) des huit catégories, un pour le meilleur directeur des achats et enfin un pour le DIY Procurement Manager of the Year (meilleur score général). Tous les vainqueurs Matériaux de construction 1. Carl Van den Bulcke (Gamma) 2. Wim Lauwerys (Hubo) 3. Marc Maekelbergh (Brico) Décoration 1.Bart Bouwen (Hubo) 2. Martine Bral (Gamma) 3. Fabina Raimondo (Brico) Hardware 1. Staf Verbeeck (Hubo) 2. Loup Prignon (Mr. Bricolage) 3. Wendy Verreydt (Gamma) Garden 1. Michel Van Passel (Hubo) 2. Staf Verbeeck (Hubo) 3. Anne-Sophie Uyttenbroeck (Mr. Bricolage) Lighting 1. Bart Bouwen (Hubo) 2. Tine Jespers (Gamma) 3. Raymond Geelen (Brico) MADE IN GERMANY MADE IN BELGIUM Sanitary LES LAMPES RETROFIT LED LES PLUS PERFORMANTES L’excellence de la production belge 1. An Tant (Hubo) 2. An Van Lommel (Gamma) 3. Stephane Morel (Brico) NOUVEAU Sept prix pour Hubo GU10 LED 350lm - 450lm Seasonal 1. Philippe Denert (Gamma) 2. An Tant (Hubo) 3. Michel Van Passel (Hubo) MR16 LED 350lm - 450lm Sylvania – toujours une longueur d’avance dans la technologie LED www.havells-sylvania.com Hubo s’est sans conteste montré le gros glouton de la soirée en raflant tout d’abord les trophées de cinq des huit catégories. Les trois autres awards sont allés à Gamma. Hubo a également remporté le titre de meilleur directeur des achats, puisque celui-ci a été remis à Dirk Van Acker. Cerise sur le gâteau, l’organisation de franchise de Wommelgem empochait en outre, avec Hobby - Household - Leisure 1. Philippe Denert (Gamma) 2. Staf Verbeeck (Hubo) 3. Loup Prignon (Mr. Bricolage) An Tant, l’Award très convoité de ‘DIY Procurement Manager of the Year’. ‘White Paper’ du professeur Logman Une session académique avec Marc Logman était au programme avant la remise des Awards. Ce professeur de stratégie marketing à la KUL a enthousiasmé une salle bien remplie avec ses principales conclusi- 15 Ouverture du web-shop GAMMA Nederland Intergamma a lancé aux Pays-Bas, à la fin septembre, la vente en ligne d’articles DIY par l’intermédiaire de la boutique en ligne de GAMMA Nederland. GAMMA a commencé par la vente d’un assortiment complet d’outillage. Les consommateurs peuvent choisir de se faire livrer les colis à domicile par PostNL ou d’aller les chercher dans un magasin GAMMA de leur choix. Durant les prochains mois, l’assortiment du ‘web-shop’, le nombre des fonctionnalités proposées aux consommateurs et les possibilités d’enlèvement ou de livraison des marchandises seront rapidement élargis. Les articles vendus par la boutique en ligne GAMMA sont stockés chez Katoen Natie à Anvers. PostNL livre ensuite les colis au domicile des particuliers aux Pays-Bas, ou dans un magasin GAMMA Nederland de leur choix. La boutique en ligne désormais ouverte et la livraison des paquets par PostNL constituent la première activité visible de cette collaboration stratégique entre Intergamma et PostNL annoncée en février 2013. NOUVEAU CHEZ BRABANTIA. PURE WHITE AUSSI DISPONIBLE EN PLATINUM ET NOIR SLIDE BIN 5 LITRES BROSSE TOILETTE AVEC SUPPORT PORTE-ROULEAU PAPIER TOILETTE DISTRIBUTEUR DE ROULEAUX DE PAPIER TOILETTE ons des entretiens approfondis menés individuellement avec les directeurs des achats de Brico, Hubo, Gamma, Mr. Bricolage et Meno Group. Après sa série d’entretiens, Logman a distillé toutes ces réflexions dans un ‘White Paper’. L’objectif de ce document de travail étayé par des bases scientifiques est d’approcher sous une plus large perspective la relation achats-vente, avec au premier plan la création de valeur ajoutée pour le consommateur final. L’intervenant a invité les fournisseurs et retailers présents à s’asseoir autour d’une table le plus rapidement possible pour continuer à bâtir sur les fondations qu’il a établies à l’occasion de cette nouvelle initiative. Nous sommes curieux de savoir si son message a été reçu et quelles suites lui seront données au sein du secteur. En ce qui concerne l’avenir de la manifestation DIY Procurement Election proprement dite, un groupe de travail a été mis sur pied après une analyse poussée de l’enquête à laquelle plus de 110 fournisseurs avaient contribué. Celui-ci prévoira les adaptations nécessaires pour une prochaine édition en 2014! PERFUME YOUR BIN ET REMPLISSAGE PESE-PERSONNE SUR PILES BLANC www.brabantia.com 330349_Publimat ad nr77 BE.indd 1 22/10/13 13:18 16 PUBLI Crea Home, soft-franchising à la carte Wilfried Gisgand, qui dirige la centrale d’achat Crea Home, fêtera l’an prochain ses 40 ans d’activité au sein de la branche DIY. Mais pas question de lever le pied pour autant: Crea Home se montre plus ambitieux que jamais et entend, pour les prochaines années, doubler le nombre de ses adhérents et passer de 35 à 60-70 magasins. Ce qui n’est possible qu’en proposant des avantages convaincants aux adhérents potentiels. ‘A life in DIY’ Wilfried Gisgand est actif dans la branche DIY depuis 1974, année de ses débuts en tant que magasinier-vendeur dans une filiale bruxelloise de Hubo Nederland. Tout est ensuite allé très vite: après son service militaire, il s’est retrouvé à la tête d’une filiale. A l’âge de 26 ans, il devenait directeur commercial de l’ancien Hubo Nederland en Belgique puis, à 29 ans, directeur général de Hubo France, filale fondée par lui-même. Mais grandir c’est avant tout encaisser des succès et des échecs, un chapitre que Gisgand aborde sans le moindre problème. Il y a une vingtaine d’années, il rachetait Hubo France avec son frère, précisément au moment où Erwin Van Osta reprenait Hubo Belgique. “Van Osta a réussi ici beaucoup mieux que moi en France, vous pouvez l’écrire sans problème.” Après quelque temps, Wilfried Gisgand s’est en effet vu obligé de revendre des établissements. Entre-temps, la centrale d’achat Orga, qu’il avait fondée en 1889 sous la forme d’une société coopérative, connaissait également des difficultés. La formule ne tournait pas. “Un adhérent est patron de son propre magasin. Mais une centrale doit également pouvoir être son propre patron, sous peine de subir des luttes et des tiraillements. C’est ce qui s’est produit.” Conséquence, une rupture, et Gisgand fondait Crea Home le 1er janvier 1998. Une centrale d’achat née de toutes ses expériences, celles qui ont été agréables et celles qui l’ont moins été. “Nos adhérents sont en fait nos clients. Je n’ai aucun intérêt à perdre ne serait-ce qu’un seul d’entre eux. Et la qualité de mon implication se situe donc nettement plus haut que dans le cas d’une société coopérative. La situation est pratiquement comparable à la vieille différence entre communisme et capitalisme!” Le choix d’une société anonyme au lieu d’une société coopérative ne signifie aucunement que l’apport des clients-adhérents soit nul. “Lors de la réunion mensuelle, on discute le fonctionnement de l’organisation en termes d’assortiment, de fournisseurs, d’élaboration des prix de vente, du contenu des prospectus, etc. C’est évident, nous sommes un groupe en fin de compte!” Son approche transparente a d’ailleurs valu à Crea Home un label gouvernemental. “Nous sommes la seule organisation DIY du marché belge qui ait obtenu le label de la collaboration commerciale de la part de la l’Unizo.” Crea Home: trois formules ‘à la carte’ Le signe distinctif de Crea Home est la large liberté de choix laissée à ses adhérents. A commencer par le nom de l’entreprise: le client peut choisir d’utiliser celui de Crea Home, son nom propre ou une combinaison des deux . Si dans les rues flamandes l’enseigne ‘Crea Home’ n’apparaît peut-être pas si souvent, il en va différemment en Wallonie. “La majorité de nos adhérents y utilise le nom de la centrale, ce qui commence peu à peu en Flandre aussi.” Les adhérents disposent également de la liberté de choix, surtout au cœur même de leur fonctionnement, au niveau des achats, de la publicité et des promotions. “Chaque adhérent est libre de suivre ou non, en fonction de ses propres besoins et du profil de sa clientèle. Nous publions également des prospectus, sans obligation une fois encore. Et ceux-ci peuvent être entièrement personnalisés.” Qui sont les adhérents ? “Il s’agit soit de commerces purement DIY, soit de commerces DIY qui ont aussi une autre activité, comme la vente de bois ou de matériaux de construction”, précise Gisgand. Ou encore de quincailleries semi-professionnelles qui veulent élargir leur offre. “Nous avons deux formules: Crea Home DHZ et Crea Home Shopping. La première concerne surtout des magasins de 800 m² ou plus, alors que les points de vente ‘Shopping’ sont plus petits. D’autre part, nous travaillons également au concept Crea Mat, pour une clientèle professionnelle et semi-professionnelle. Crea Mat peut aussi être très intéressant pour les commerces de matériaux de construction qui disposent pour le moment d’une petite partie libre-service, et qui veulent continuer à se développer et à le faire savoir de manière professionnelle.” Intranet: au cœur du fonctionnement L’intranet est au cœur du fonctionnement de Crea Home. “Chaque adhérent a accès au serveur central. Il peut y retrouver toutes les fiches des fournisseurs, sur lesquelles figurent la réduction, les modalités de paiement, les frais de transport, la remise de fin d’année. La facturation continue à se dérouler directement du fournisseur vers l’adhérent, aux conditions de Crea Home cependant. Les remises de fin d’année sont collectées par la centrale et, vers le mois de mars de l’année suivante, nos adhérents en reçoivent la liste complète. La note de crédit leur est également transmise lors de la réunion. Les remises de fin d’année sont chaque fois plus élevées – voire même beaucoup plus élevées - que la cotisation mensuelle. Autrement dit, Crea Home ne coûte rien et rapporte de l’argent! Nos adhérents trouvent aussi les promotions sur l’intranet. Et surtout, ils peuvent y télécharger les tarifs mis à jour de chaque fournisseur. Nous avons également déterminé un prix de vente au consommateur avec la plupart des fournisseurs. Du fait que les tarifs sont enregistrés sous Excel, chaque adhérent a la possibilité de les modifier si nécessaire. Des adaptations sont possibles si dans une région donnée les prix sont plus élevés ou plus bas que ce que nous avons défini, ou bien en réaction aux promotions faites par la concurrence. Lorsqu’un adhérent vend un sac de ciment 3,99 euros tandis qu’un concurrent prpose le même à 2,99 pendant deux semaines, le premier peut sans problème adapter temporairement son prix.” Web shop: la solution e-commerce Les spécialistes brandissent depuis un certain temps déjà la ‘menace multi-channel’ au-dessus de la tête des retailers du DIY comme des autres secteurs. Qui ne se lance pas dans le commerce est condamné à perdre du chiffre d’affaires, avertissent-ils. Ce qui représente un sérieux problème logistique pour le commerçant individuel. Un problème qui peut toutefois être résolu par Crea Home. Une fois de plus, à la carte bien entendu. Wilfried Gisgand s’explique: “Notre web shop est en ligne depuis mars et nous continuons à le développer. Chacun de nos adhérents peut choisir de participer ou pas. Il peut y aller pour certains produits ou fournisseurs et pas pour d’autres. Le web shop est entièrement géré par nous, les adhérents n’ont absolument rien à faire. Les marchandises peuvent être enlevées auprès de l’adhérent ou bien, selon le produit, livrées directement au consommateur final par le fournisseur. C’est ce qu’on appelle ‘drop shipping’. D’ici la fin juin 2014, l’assortiment de cette boutique en ligne sera complètement achevé.” Celle-ci proposera alors l’offre d’un magasin de 10.000 m², ce qui représente un choix beaucoup plus large pour les adhérents, et donc une possibilité d’augmenter leur chiffre d’affaires. Aménagement du point de vente et assortiment Crea Home offre également ses conseils et son soutien pour l’agencement ou le réaménagement des points de vente, en collaboration avec un merchandiseur externe. “Nous analysons l’assortiment de manière très poussée, en concertation avec notre adhérent. Nous pouvons également analyser et adapter les rendements avec lui afin d’obtenir de meilleurs résultats en termes de rotation, de chiffre d’affaires et de marges bénéficiaires. Pour cela, nous appliquons une approche analytique par famille de produits. Nous examinons tout avec le gérant. Ce qui nous permet d’adapter entièrement ou de redéfinir l’offre d’un magasin, en tenant également compte de la concurrence locale.” Ces derniers temps, l’organisation a connu un plus fort développement en Wallonie qu’en Flandre. Le moment est donc venu, selon Wilfried Gisgand, de se pencher concrètement sur ce problème. “C’est tout simplement une question de temps, il faut aller sur la route, faire de la prospection. Mais il y a encore de l’espace pour la croissance prévue!” Trois nouveaux magasins Crea Home devraient ouvrir à court terme. “Le premier au Coqsur-Mer, son ouverture est prévue pour le 31 janvier 2014. Il s’agira d’un petit point de vente avec une activité double: le retail direct et le commerce de gros. Le deuxième établissement se situe à Lanaken: il s’agit d’un bâtiment neuf avec une superficie couverte de 1300 m², et qui doit ouvrir le 11 avril 2014.” Et le troisième? Celui-ci devrait être inauguré plus rapidement, mais où et comment, c’est encore un secret! Quoi qu’il en soit, Crea Home est sur la bonne voie pour parvenir à la croissance prévue. “Nous y arriverons!”, déclare en riant Wilfried Gisgand. 17 MISE AU POINT Tout se répète quand même toujours? Le lecteur attentif se rappellera certainement encore le titre presque identique de la précédente chronique. Ceci en préambule au proverbe ‘après la pluie vient le beau temps’. J’allais presque écrire ‘vous y étiez aussi’, mais je peux dire avec une certaine assurance qu’il est probable que plus d’un lecteur s’était abstenu d’y aller. Je parle bien évidemment de la grand-messe biennale de notre branche, ainsi qu’on aime appeler ce salon un peu désuet au bord de la Lys. Car en dépit de communiqués de presse avant-salon euphoriques et de tous les rassurants communiqués d’après-salon, nous ne pouvons nier le fait que DIY & Homing vient de franchir un pas de plus vers l’abîme. Encore moins d’exposants, et moins d’exposants importants, un remplissage de l’espace avec des fournisseurs sous-traitants, des allées vides et des exposants prêts à tomber endormis d’ennui. L’organisation proclame avoir reçu 3.000 visiteurs. Je me demande si c’est le nombre des visiteurs pré-inscrits, ou bien de ceux qui se sont effectivement rendus au salon. Mais là encore, une simple addition montera la valeur insignifiante de cet événement, même sans calculatrice: 3.000 visiteurs, divisés par trois journées de huit heures, ce qui fait 125 visiteurs à l’heure, et ceci pour... 138 stands. Autrement dit, chaque exposant n’avait même pas en moyenne UN (eh oui, un!) visiteur à l’heure sur son stand! On peut toujours essayer de démontrer le contraire avec une photo par ci, une photo par là, prises ‘par hasard’ au bon moment! Certes je prends ici un peu de liberté avec la vérité mathématique, car le visiteur moyen aura bien consacré trois à quatre heures à faire le tour du salon. Ce qui n’empêche que j’ai vu beaucoup de stands vides, y compris des stands sur lesquels on n’avait même plus pris la peine d’envoyer quelqu’un le mardi matin, au détriment des sympathiques Pieter et Yvon. Car du point de vue de l’organisation, le salon est très bien conçu. Heureusement qu’il y avait encore d’intéressants petits déjeuners- séminaires ainsi qu’un Network Happening très suivi, au cours duquel tout le monde a pu s’éclater grâce à un artiste éblouissant mais par ailleurs totalement inconnu. Enfin un organisateur qui a compris qu’il faut innover et oser quitter les sentiers battus. À l’heure actuelle, lesdits sentiers sont pratiquement virginaux chez DIY & Homing. J’imagine qu’on pourra réutiliser les tapis sans problème pour le prochain événement prévu dans les halls de Kortrijk Xpo. Une main ne suffit plus à compter les exposants qui m’ont déjà dit que cette participation était leur dernière. Les choses vont-elles si mal dans notre branche? Eh bien non, les chiffres les plus récents montrent que nous sommes en train de sortir du trou en termes de chiffre d’affaires et que - si tout va bien - nous devrions parvenir à clôturer l’année juste dans le positif. Même si ceci doit à nouveau être pris avec quelques précautions, car les fournisseurs font chaque année monter leurs prix de quelques points et qu’on vend donc tout simplement moins, et ce en dépit de toutes les méga(mma)-réductions. Praktiker a déjà jeté l’éponge, qui suivra? Et voilà, aujourd’hui il pleut à seaux, c’en est fini du superbe été indien. R. FERRO NEW NEW Pas de 3e European Home Improvement Forum en Turquie NEW ITE I SCAN DI V I SCHE KW AL NA TÉ AV LI E * T A * QU En conséquence des troubles sociaux et des tensions politiques, ainsi que du risque élevé d’escalade de la violence que connaît la Turquie, l’organisation de l’European Home Improvement Forum, une initiative commune des fédérations européennes EDRA (retail DIY) et FEDIYMA (fabricants et fournisseurs), a décidé que sa troisième édition ne se tiendrait plus à Istanbul, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment. La prochaine édition (les 5 et 6 juin 2014) aura donc lieu à Madrid, la capitale espagnole, où était normalement prévu un symposium de deux jours en 2015. Il a parallèlement été décidé que l’European Home Improvement Forum se tiendrait à Istanbul en 2016. Nous vous en dirons plus ultérieurement. SCA NDI N 18 Le nouveau CEO expose les points névralgiques de Brico Ceux qui tenaient à ne pas manquer le petit déjeuner-séminaire avec le nouveau CEO de Brico, leader du marché, au salon DIY&Homing, avaient intérêt à se lever dès potron-minet. Le fait que la salle du Kortrijk Xpo Meeting Center était archipleine ce matin-là est assez éloquent. La sincérité de l’intervenant à propos de son nouvel employeur était frappante et n’a certainement pas laissé sur leur faim les 115 lève-tôt présents ce jour-là. Seule ombre au tableau: il était annoncé qu’Erik Haegeman parlerait principalement de l’approche Maxeda par rapport au retailing omnichannel, un thème qui en fin de compte se révélait n’être qu’une note de bas de page dans l’ensemble de la présentation. Quoi qu’il en soit, il est tout à son honneur de ne pas avoir hésité, en présence de fournisseurs et de collègues retailers, à mettre le doigt sur un certain nombre de points névralgiques de l’organisation. Voici un florilège des passages les plus importants de son exposé d’une heure. Les genoux tremblants Erik Haegeman a commencé la présentation par sa vision de la situation actuelle du marché. “Bien que la confiance du consommateur soit encore fragile, nous pouvons qualifier le marché DIY belge de stable. Ce que nous voyons en revanche, c’est que le nombre de mètres carrés dans les chaînes de magasins organisés continue d’augmenter, tandis que le chiffre d’affaires au mètre carré est sous pression.” La montée de magasins spécialisés comme Colora ou X2O est pour le CEO de Brico Belgium un autre ‘phénomène belge’ frappant. “Cela signifie une concurrence supplémentaire, en l’occurrence pour nos rayons peinture et salle de bains. Par ailleurs, vous avez les pure players, qui deviennent de plus en plus visibles et qui continuent à grignoter des parts de marché. Hubo, notre concurrent le plus proche, a connu une forte expansion de son parc de magasins ces dernières années, et a ainsi vu sa part de marché continuer à se développer. Tandis que Gamma devient toujours plus agressif dans ses actions promotionnelles. La bonne nouvelle, c’est que nous ne devons pas nous attendre à voir dans l’immédiat les grosses pointures des pays voisins pénétrer sur notre marché, étant donné sa petite taille et sa complexité.” “Hubo comme Plan-It ont gagné en part de marché ces dernières années, tous les deux principalement grâce à l’expansion, car les chiffres like-for-like se situent en deçà de la croissance du marché. Quant à Brico, il a à nouveau perdu de sa part de marché, mais cette tendance négative s’est fort heureusement interrompue en mai. Si vous voulez comparer l’évolution du chiffre d’affaires de Maxeda en Belgique avec celui de Hubo, Gamma ou Mr. Bricolage, on peut quand même parler d’un léger gain en part de marché. Fait remarquable, la part du jardin dans notre chiffre d’affaires total est deux fois plus élevée que chez nos collègues. C’est également le cas chez Brico Plan-It. Inutile de vous dire que ce printemps, nous avions les genoux tremblants!” Mauvaise perception du prix et du service Selon une récente étude, Brico est toujours perçu par le consommateur belge comme ‘la’ référence DIY. Mais à ce qu’il semble, la perception du prix et du service est un peu moins favorable. “Je pense que nous pouvons améliorer la perception des prix en intégrant à nos assortiments davantage de MPP (mid price points, NdlR). Le fossé entre nos propres marques Baseline et Sencys est d’ailleurs parfois trop important.” En outre, Brico veut également s’attaquer au comportement ‘switch’ de ses clients. “Il semble qu’aucun autre retailer DIY n’ait davantage de ‘switchers’ que nous. Le nombre des clients réguliers et fidèles est plus élevé chez Gamma et surtout chez Hubo. Nous voulons parvenir à ce que les consommateurs qui achètent chez Brico deviennent plus fidèles et viennent plus souvent acheter chez nous!” Selon Haegeman, les différences entre nord et sud du pays sont tout à fait notables. “Alors que Brico demeure ‘top-of-mind’ dans la tête des consommateurs wallons, ce n’est absolument plus le cas en Flandre. Nous y laissons la position numéro un à Gamma. Dans certaines régions flamandes, Brico a même reculé jusqu’à la troisième place. Ce point également sera un poste d’amélioration essentiel.” Priorité à Plan-It La poursuite du développement du concept Plan-It, en Belgique comme aux Pays-Bas, relève maintenant de la plus haute priorité. Pour ce format, on travaille par exemple à renouveler les concepts des show-rooms. En ce qui concerne les Big Boxes Brico, Haegeman entend continuer l’amélioration de l’offre ‘home improvement’. “Nous baser pour cela sur les assortiments Plan-It me paraît une bonne idée, mais alors avec une autre structure de coûts et de marge.” Puis arrive un aveu. “L’erreur que nous avons commise au départ avec le Plan-It d’Eindhoven est en fait comparable à ce que les Français ont fait lorsqu’ils ont voulu ouvrir leur premier magasin Castorama en Belgique. Un assortiment belge pour une grande surface de bricolage néerlandaise, ce n’était pas le bon coup à jouer. Il a alors été décidé de ne plus diriger le magasin d’Eindhoven à partir de la Belgique, mais de le confier à un management néerlandais.” “Les magasins urbains de proximité Brico City prendront de l’importance car ils joueront de plus en plus le rôle de point d’enlèvement pour les commandes passées en ligne”, poursuit Haegeman. “Brico poursuivra désormais la modernisation de ses magasins existants afin de continuer à offrir au consommateur une ‘shopping experience’ aussi agréable que possible. Étant donné notre structure et les chiffres d’affaires que nous devons réaliser au mètre carré pour demeurer rentables, nous ne pensons pas qu’il y aura beaucoup de nouveaux magasins en gestion propre (directly operated stores, NdlR). En revanche, nous avons actuellement dans les tuyaux un certain nombre de nouveaux magasins en franchise, ainsi que des Brico City.” “Briko Depot, notre concept discount, reste limité à un seul magasin et nous n’irons pas audelà. Tant que personne ne verse de plus hauts salaires que nous, c’est tout simplement impossible. D’ailleurs, selon une étude de Comeos, il n’y a pas un seul retailer en Belgique, même dans le secteur food, qui paie son personnel aussi bien que Brico. Sincèrement, cet inquiétant honneur nous a également surpris! Heureusement, la rentabilité est encore suffisamment élevée, mais tôt ou tard il faudra tout de même changer quelque chose.” L’ADN de Brico Brico Belgium a beaucoup investi dans le home improvement depuis quelques années, mais le nouveau CEO n’y croit pas vraiment pour les magasins d’une superficie inférieure à 4.000m2. “Étant donné qu’il existe déjà dans notre pays tant de commerces spécialisés qui vendent du carrelage, du parquet ou des cuisines, et qui sont encore très fortement liés au tissu local, nous avons entre-temps mis fin au concept Brico Deco, parce qu’il ne fonctionnait pas. Brico doit s’accrocher à son ADN, c’està-dire le jardin et les assortiments techniques. Ce qui ne signifie pas pour autant que nous ne testerons pas de nouveaux concepts à l’avenir. L’un d’entre eux est en rapport avec le franchising. Le problème, c’est qu’avec notre contrat FOS (Franchise Operating System, NdlR) actuel il ne nous est absolument pas possible d’offrir dans certaines villes et communes des magasins rentables pour des chiffres d’affaires compris entre 1,3 et 2 millions d’euros. Il s’agit précisément d’emplacements sur lesquels nous avons vu Hubo se jeter. Pour pouvoir par exemple ouvrir des magasins en franchise dans ces petites villes, nous devrons imaginer un nouveau format et de nouvelles conditions!” La satisfaction du client est un autre point auquel Brico veut porter une attention particulière au cours des prochains mois. “C’est un principe que toutes les chaînes DIY proclament haut et fort, mais pour lequel on fait trop peu d’efforts en fin de compte. En 2014, ce chantier sera une priorité sur l’agenda de Brico. Nous mesurerons davantage la satisfaction du client, ce qui nous permettra de mettre au point des plans d’action spécifiques. Une gestion et une analyse poussées des données nous permettront de mieux savoir qui sont les clients, et de mesurer parfaitement ce qu’ils font et ce qu’ils cherchent, sur le point de vente comme en ligne. À partir de toutes ces données, il est possible de proposer aux consommateurs une information spécifique et des offres personnalisées.” Marques ‘distributeur’ Haegeman ne s’en cache pas, Maxeda entend jouer de plus en plus la carte des marques ‘distributeur’. “Parce qu’il s’agit de produits que vous ne trouvez nulle part sur l’internet et qui permettent un positionnement prix/qualité plus facile. Pour le moment, les private labels ou marques ‘maison’ représentent environ un tiers de nos chiffres d’affaires. Quelque 15% de tous nos achats sont effectués par notre bureau de Shanghai.” Maxeda y dispose d’une cinquantaine de personnes qui se chargent du sourcing et des achats. “Nous pensons que nous devrons encore développer nos achats en Extrême-Orient. Pour le moment, notre bureau de sourcing est encore considéré comme un fournisseur, qui participe donc avec les fournisseurs européens aux prévisions d’assortiments ainsi qu’au tendering (appels d’offres). Étant donné que ceci suscite à chaque fois des frustrations, nous allons probablement changer notre fusil d’épaule. Je pense que nous nous dirigeons vers un système dans lequel nous attribuerons tant de mètres de l’assortiment à nos collègues asiatiques et ferons remplir le reste 19 par des fournisseurs européens. Autres points importants, l’évaluation et la consolidation de la base de fournisseurs. Le nombre de SKU sera déterminant à cet égard car notre assortiment ne saurait en aucun cas s’appauvrir!” “Nous avons en même temps mis sur pied une organisation supply chain dans le but d’améliorer nos rotations de stock. Nous voulons en premier lieu y parvenir en implémentant au niveau du stock le système ‘demand planning’ (le planning de la demande, NdlR). J’ai constaté à mon retour que nos équipes d’achat ont trop peu de contacts avec les stocks réels, qu’ils estimaient ne pas relever de leur domaine. Les capacités logistiques de Brico seront mises à la disposition de Praxis et Formido.” Une organisation complexe Alors qu’autrefois on dirigeait principalement à partir de la centrale, cette année ce sont les formats qui donnent le ton, déclare Haegeman. Qu’est-ce que cela signifie concrètement? “Si l’un des formats n’est pas d’accord avec une décision donnée, celle-ci ne sera tout simplement pas exécutée. Bien que les formules de magasins soient depuis peu décisionnaires, nous devons nous en tenir à nos synergies avec Praxis, en premier lieu parce que la Belgique est un trop petit marché.” Il est clairement établi que les processus et l’organisation doivent aussi être simplifiés au sein du Maxeda DIY Group. Mais, souligne Haegeman, cette tâche s’avère plus difficile que prévu. “Parce qu’au fil des ans, nous avons mis sur pied une organisation très complexe. Pour vous en donner un exemple, en termes de chiffre d’affaires, Maxeda pèse à peu près aussi lourd qu’Intergamma au niveau du Benelux. Alors qu’ils sont de 300 à 350 dans leurs services centraux, il y a plus de 600 personnes chez nous pour les deux pays! Une fois que nous aurons simplifié notre organisation complexe, nous devrons ensuite la réduire progressivement.” Changements difficiles Fournisseurs et concurrents ont encore écouté le CEO de Brico mettre le doigt sur certains points délicats. “En ce qui concerne les révisions d’assortiments, nous nous trouvons face à une problématique qui nécessite une solution urgente: le passage à de nouveaux ‘ranges’ ne se déroule pas comme il le faudrait dans les magasins. Dans une première phase, il s’accompagne souvent de ruptures de stock, du fait que l’assortiment qui disparaît se vend trop vite. Ou bien tout se déroule au contraire trop lentement et nous sommes obligés d’effectuer de nombreuses réductions successives pour arriver à nous en débarrasser tout de même rapidement. Et lorsqu’un nouvel assortiment arrive, nous nous trouvons vite confrontés à nouveau à des ruptures de stocks. Soit parce que nous avons mal fait notre ‘demand planning’, soit parce qu’un fournisseur est parti du principe que nos ‘demand planners’ ont été trop optimistes, et que de ce fait il ne peut plus suivre nos volumes.” “Etant donné que, parallèlement aux révisions d’assortiments, nous organisons souvent des appels d’offres, il arrive parfois que l’un d’eux ne se déroule pas simultanément aux modifications de l’assortiment. Ce qui doit bien entendu être évité à tout prix! Des situations absurdes de ce genre ne doivent plus se produire au cours des prochains mois et des prochaines années.” “Un autre point - et là c’est dans le miroir qu’il nous faut regarder - est que ces deux dernières années, on a surtout cherché les gains financiers. Ce qui signifie que dans notre processus de ‘range review’, nous avons apporté peu d’attention au développement de produits ainsi qu’à la question de savoir quels avantages nous offrirait un nouvel assortiment par rapport à la concurrence. Nous devrons à nouveau intégrer les prix dans notre politique, même si nous sommes encore très compétitifs et très orientés sur la marge pour nos achats.” Click & collect Erik Haegeman s’attend à ce que les fournisseurs développent différents modèles pour les pure players d’une part, et pour les retailers ‘tous canaux’ d’autre part. Avec par exemple un modèle de foreuse qui ne se trouverait que dans les GSB physiques, et ne pourrait donc être obtenu par l’intermédiaire des boutiques en ligne. “Faute de quoi, les retailers traditionnels auront toujours un handicap concurrentiel par rapport aux pure players”, explique-til. “Pour notre stratégie omnichannel, Brico et Praxis vont lancer et développer ensemble un axe principal. De là découlera ensuite le nouveau site internet qui pourra inspirer, informer, permettre d’échanger des expériences,…, et qui aura également une fonction ‘click & collect’. Ce projet sera mis en route à la fin de l’année, au plus tard en début d’année prochaine. Il faut que le website soit opérationnel pour le deuxième trimestre de 2014, et la finalisation de l’ensemble du plan stratégique est prévue pour le quatrième trimestre de 2016.” Pas de griffe Haegeman Le modérateur Thierry Coeman souhaiterait savoir quel est, de tous les changements mentionnés, le plus représentatif de la griffe Haegeman. “Il n’y a absolument pas de griffe Haegeman! En tant qu’individu, vous ne pouvez pas faire de miracles dans une grande organisation comme Maxeda. Cependant, vous pouvez veiller à ce que la façon de travailler change dans une certaine mesure, à ce que les gens se sentent bien et qu’ils aient la liberté de s’exprimer. Si quelque chose a légèrement changé, c’est peut-être le fait qu’on s’oriente plus que par le passé sur ce dont le management belge peut décider concernant ses propres activités. Et ceci, ce n’est certainement pas à moi seul qu’on le doit. Chez Maxeda aussi on constate plus que jamais qu’il y a des limites à ce que vous pouvez décider de manière centrale puis diriger à partir de là. Je pense que c’est une sorte de mouvement pendulaire: une fois que la centralisation est un fait, il faut retourner vers la décentralisation.” my light | my style La nouvelle collection des sources lumineuses d’EGLO Maintenant aussi de l’éclairage professionnel: Choix de plus de 150 modèles • • • • • Assortiment étendu de lampes LED et HALOGENES Emballages attractifs Solutions PLV innovantes Prix très serrés NOUVEAU Le meilleur service LED Strip MOVE 160 fonctions + 5 mètres LED MR16 LED E14 LED GU10 LED GX53 LED E27 POS EGLO BELGIUM S.P.R.L. WESTPOORT 25 | 2070 ZWIJNDRECHT | tel.: 03/250.60.80 | fax: 03/219.80.67 | [email protected] EGLO SHOWROOM | INNOVATIEPARK 20 | 4906 AA | OOSTERHOUT (NB) | PAYS-BAS 20 JARDINEWS Dure période pour l’horticulture Comme chaque année, le service d’études du Boerenbond évalue à l’automne les revenus de ‘la ferme flamande’. L’augmentation du chiffre d’affaires de la production végétale (+4,7%) s’explique en grande partie par la culture de labours et la culture fruitière. Le chiffre d’affaires stagne dans la culture maraîchère, celui de l’horticulture régresse. Une année difficile Les chiffres du secteur de l’horticulture laissent entrevoir une année 2013 particulièrement difficile. Selon les estimations provisoires, le chiffre d’affaires global du secteur reculerait de 6% par rapport à 2012. Cette donnée est la conséquence d’une l’évolution variable selon les différents secteurs partiels. Le chiffre d’affaires global des plantes d’ornement devrait perdre plus de 5% en 2013 par rapport à 2012. Dans le secteur des pépinières, ce recul irait même jusqu’à 10%. Le chiffre d’affaires total du secteur horticole est constitué pour 47% par les plantes d’ornement et pour 53% par les produits de la pépinière. En ce qui concerne les bulbes et tubercules, les quantités produites et les prix réalisés restent identiques. Pour les fleurs coupées, on part d’un léger recul des quantités produites, tandis que l’élaboration des prix était sous-estimée, surtout durant la période estivale. Pour les azalées, certaines catégories ont connu une augmentation de prix tandis que les cultivars spéciaux ont fait l’objet d’une mauvaise composition de prix. Les plantes pour massifs et pour balcons ont connu une année particulièrement mauvaise, en particulier les floraisons hivernales telles que la primevère et les violas. Les plantes à floraison estivale, comme les pétunias et les pélargoniums, ont permis d’améliorer légèrement le résultat final. Enfin, un recul du chiffre d’affaires a également touché les plantes vertes et fleuries pour l’intérieur. Prix en baisse Dans le secteur des pépinières, les quantités produites étaient en baisse dans tous les secteurs partiels, avec même des pointes jusqu’à -20%. La raison de ce recul est la politique de restrictions budgétaires menée par les pouvoirs publics. Sur le marché des particuliers, la tendance est aussi aux jardins de superficie plus modeste (en raison de lotissements plus morcelés). L’année 2013 a été caractérisée par son hiver très long, et qui a eu des conséquences irréversibles pour la culture ornementale en particulier. De ce fait, les jardineries ont gardé leurs stocks jusqu’à juin/juillet. Dans le même temps, les prix baissaient en moyenne de quelque 3%. Selon le produit, le recul des prix a même atteint environ 10%, par exemple pour les arbres d’alignement et de plantations forestières. (Source: Boerenbond) Les formations de la BTV à la loupe La BTV (pendant flamand de l’AJB) organise une formation spéciale pour les chefs d’entreprise, gérants et responsables de rayon qui veulent pratiquer à fond le ‘category management’. Le cours de base est prévu pour le 27 novembre 2013, la formation avancée pour le 18 décembre 2013. Ces deux cours seront donnés par Brigitte Vogelzang, Category & Trade Company, et auront lieu chez Effect, Oosterveldlaan 211, à Wilrijk. Vous pouvez obtenir une information détaillée sur demande auprès du secrétariat de la BTV. La participation se monte à 795 euros (HT) par jour ou 1.435 euros (HT) pour les deux journées. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 20 novembre au plus tard, par mail adressé à [email protected], ou en envoyant un fax au 051/20 87 81. Pour cet hiver, la BTV propose d’autres formations destinées au personnel des jardineries: - Les soins aux plantes d’intérieur et les conseils pour les clients, par Lucas Janssen, Flower Academy; - Connaître l’assortiment des légumes, des herbes et des fruits, par Luc Dedeene et Guy De Kinder; - Master class ‘séduction végétale’, par Vicky van der Krogt, Shopverleider.nl; - ‘Plant-pot supportdag’, par Vicky van der Krogt, Shopverleider.nl; - Expédition-séduction dans la jardinerie, par Vicky van der Krogt, Shopverleider.nl. Vous pouvez obtenir davantage d’informations sur ces stages auprès du secrétariat de la BTV. Tomates et pommes de terre sur une même plante! L’entreprise britannique Thompson & Morgan est parvenue, grâce à des greffes ingénieuses, à développer une plante qui produit aussi bien des tomates que des pommes de terre! La ‘plante à tomates et patates’ a donc été baptisée TomTato et sera proposée sur le marché par le biais du catalogue et du site internet de ce marchand de semences très réputé en Grande-Bretagne. Selon les producteurs, la plante peut être arrachée une fois les tomates mûres, étant donné qu’au même moment les pommes de terre seront assez grosses pour être récoltées. La récolte de pommes de terre devrait atteindre deux kilos. La TomTato peut être plantée en pleine terre ou en pot, et elle séduira sans aucun doute les jardiniers amateurs de potagers en carrés. Ces dernières années, on a vu arriver sur le marché quelques plantes combinées, mais aucune d’elles ne s’est véritablement révélée être une réussite du point de vue gastronomique. En revanche, les tomates produites par la TomTato devraient être nettement plus agréables que les précédentes du point de vue gustatif, c’est du moins ce qu’annoncent leur producteur. Rose de Bronze pour Romberama Lors du congrès annuel de l’Association Internationale des Producteurs en Horticulture (AIPH), qui s’est tenu au Canada, le producteur belge Romberama, de Loenhout, a remporté la Rose de Bronze dans la catégorie ‘Horticulteur international de l’Année’. Le jury professionnel a notamment récompensé la gestion d’entreprise innovante et respectueuse de l’environnement du producteur d’amaryllis. Le jury a également apprécié l’élargissement des débouchés grâce à la vente à la ferme, et l’association de fleurs coupées et de fruits. L’entreprise Romberama, dirigée par les frères Raf et Ben Rombouts, a donc obtenu le score le plus élevé pour ses méthodes de culture novatrices, comme par exemple la mesure du stress des végétaux grâce à des capteurs sensoriels. Le stress peut provoquer chez les plantes un ralentissement de la croissance des fruits et des fleurs. En relevant leurs réactions par rapport à la température, à l’humidité et aux engrais, les frères Rombouts peuvent limiter ou réduire les conséquences négatives du stress sur les plantes. L’entreprise, qui accorde une grande importance à l’entreprenariat socialement responsable, a pris plusieurs mesures pour produire le plus durablement possible. Un investissement important a ainsi été fait en matière d’isolation, aussi bien sous les lits de substrat que sous la toiture des serres, avec un double écran de protection. L’eau de drainage est entièrement récupérée et réutilisée et, par le biais de petites cascades, le fer est naturellement éliminé de l’eau de source et celle-ci se charge en oxygène supplémentaire, ce qui favorise l’enracinement des plantes. Au niveau de l’énergie, l’entreprise est équipée de panneaux solaires, d’un système de stockage de chaleur et de froid dans le sol, et les serres sont chauffées par le biais d’une pompe d’absorption de chaleur à double effet fonctionnant au gaz. Un traitement des bulbes à l’eau chaude permet de réduire l’usage des produits phytosanitaires. Enfin, les dirigeants ont également établi un plan de diversification pour le personnel. La Rose d’Or a été remportée par Sheridan Nurseries, de Georgetown, qui approvisionne ses neuf centres de jardinage à partir de ses propres cultures. La firme remporte d’ailleurs ce prix pour la seconde année consécutive. La Rose d’Argent est revenue à la société hollandaise de culture d’orchidées Orchid Grower Sion. Le personel, l’or de notre jardinerie? L’ABJ (Association Belge des Jardineries) vous invite à sa réunion le jeudi 21 novembre 2013 à l’UCM à Wierde (Namur), Chaussée de Marche 637. La thème centrale est ’Le personel, l’or de notre jardinerie?’. Après l’acceuil (18h30), le mot du président et la présentation des actions promotionnelles 2014, suit l’analyse de l’actualité par Benjamin Houet, responsable des organisations professionnelles de l’UCM, au sujet du nouveau statut ouvrier-employé. A 20h00 suit la première partie de la présentation de Nicolas Cavalas, consultant indépendant spécialisé dans la réorganisation et la réorientation stratéque d’une entreprise, sur ‘Le personnel’ (‘Les clés de leur motivation’ et ‘Réussir le recrutement’. Après la pause il ya a la suite de l’intervention de Nicolas Cavalas avec ‘Le contact avec la clientèle’ et ‘Répondre au télephone’. Pour terminer, Jardirama vous offre une réception. Inscription: par e-mail à [email protected] avant le 17 novembre en donnant les noms des participants et votre adresse de facturation et en payant 25 euro. Les non-membres sont les bienvenues pour le prix de 50 euro par personne. 21 COMPO Rasen AZ_107 x 308_BE_FR.pdf 1 24.10.13 07:34 Compo présente Highlights 2014 Avec ses ‘Highlights 2014’, Compo dévoilait fin septembre sa vision de l’avenir proche et un peu plus lointain du secteur jardinage ainsi que du sien propre. Un programme bien garni qui associait l’utile à l’agréable dans le superbe décor du Jardin Botanique National de Meise, et qui s’ouvrait sur un aperçu des principaux développements actuels et des tendances futures. Avec bien évidemment toute l’attention nécessaire pour les nouveautés que s’apprête à lancer Compo. Tendances actuelles et futures Un des premiers points soulevés par Hendrik Vervenne, Sales & Marketing Manager de Compo Benelux Consumer, était la mise en route de la phytolicence. Celle-ci entrera en vigueur le 25 novembre 2015, mais il est à conseiller de la demander d’ores et déjà sur le site www.phytolicence.be. Puis il a abordé les tendances présentées par Compo dans un récapitulatif pratique: - ‘Le jardin donne le ton’: la maison et le jardin constituent un tout, avec des éléments décoratifs pour l’intérieur et l’extérieur. Le secteur s’attend à un boom et à une démocratisation de la décoration extérieure. - ‘Le balcon devient jardin’: le jardin miniature pour le balcon et la terrasse poursuit son essor. Le consommateur recherche un effet maximal moyennant un effort minimum. - ‘Le potager en carré’: dans le sillage de la tendance précédente, le ‘jardin à manger’ connaît un succès croissant. - ‘Le gazon revit’: cette tendance souligne le succès des produits qui permettent d’entretenir le gazon et de le maintenir en forme en toute simplicité. - ‘La plante détermine le style’: les plantes font partie intégrante de l’aménagement. Les plantes exotiques connaissent un fort succès, tandis que les plus traditionnelles perdent en popularité. - ‘Le bio a le vent dans les voiles’: le bio est de plus en plus demandé. Compo conseille de mettre l’accent sur la promotion de progrès technologiques limitant l’impact sur l’environnement. Points stratégiques fondamentaux Hendrik Vervenne s’est personnellement montré très enthousiaste quant à l’avenir de Compo. La Compo Holding, qui fait aujourd’hui partie de Triton, formule des ambitions claires et entend se renforcer avec des investissements concrets tels que l’acquisition de Terrasan, la poursuite de l’optimisation de la stratégie industrielle et l’investissement dans la recherche pour activer et structurer sa croissance. Les points fondamentaux de la stratégie 2012-2015 de Compo Benelux sont son approche ‘E2S’ pour garantir aux clients une croissance des bénéfices, la collaboration stratégique avec Syngenta et des investissements importants pour renforcer encore l’identité de Compo en tant que marque de premier plan. Compo se profile par ailleurs comme un producteur et distributeur de trois groupes de produits et investit à fond pour garantir une efficacité optimale en matière de logistique. Sa collaboration avec Syngenta aboutit au développement de produits innovants nés de concepts-clés qui sont l’efficacité, la sécurité et la qualité. Cinq piliers La stratégie d’avenir de Compo Benelux repose sur cinq piliers porteurs de croissance: - accroître sa part de marché dans le DIY, le secteur agricole et les jardineries - proposer de véritables innovations - le lancement au Belux de la marque ‘A’ Netosol avec un assortiment complet de désherbants totaux et un élargissement des désherbants sélectifs pour 2015 - la poursuite du développement de l’assortiment (le plan 2015 annonce 55 nouvelles références!) - La poursuite du développement du marché néerlandais avec de nouveaux produits, de nouveaux enregistrements et de nouveaux clients. EN RÉPARATION GAZON RÉSULTATS GARANTIS 41 in en Perspective 2014 Compo Benelux projette non seulement pour 2014 l’introduction de l’assortiment des désherbants Netosol, mais aussi de nouveaux produits dans la ligne Compo Bio, la percée des Terreaux ‘50% plus légers’ Compo Sana et la poursuite de l’activation du groupe de produits ‘gazon’, avec entre autres Easy Mix et Easy Pad, le ‘gazon pad’ prêt à l’emploi composé d’un mélange de terreau de coco, de semences de qualité pour le gazon et d’un engrais à action longue durée. Compo Sana tout comme la gamme gazon ‘Green Up’ bénéficieront du soutien promotionnel de spots TV sur la RTBF et les chaînes Vitaya et VTM. Pour les années à venir, Compo Benelux se concentre sur une communication claire des avantages offerts par les produits (l’accent étant mis sur la demande saisonnière), l’activation de sa marque A, et sur les médias avec la télévision, l’internet (site compo.be + YouTube) et les brochures destinées aux consommateurs. Enfin, en termes de marketing, Compo opte pour un matériel publicitaire de qualité et offrant une valeur ajoutée pour le consommateur, des présentoirs pour les clients en fonction du type de retail, et des promotions conçues pour stimuler les achats impulsifs. COMPO Easy Mix : pour les gazons clairsemés COMPO Easy Pad : pour les endroits dénudés dans le gazon COMPO Complete Mix : pour les gazons très abîmés COMPO. De belles plantes, tout simplement. 22 E RTI A EP 1ER Table ronde avec Hubo, AVEVE, Meno, Bouw.Punt et Lecot Réunir autour d’une table tout l’univers qui nous préoccupe (DIY, jardin, outillage, quincaillerie et matériaux de construction) restera toujours une utopie. Mais Publimat News ne recule devant aucun défi et, désireux de passionner nos lecteurs, nous avons entrepris il y a quelques mois une tentative prudente. Cinq retailers, au sens le plus large du terme, actifs dans différents segments du marché, ont donc reçu une invitation à une table ronde. Il faut croire que les divinités des médias nous étaient favorables, car les réactions positives ne se sont pas longtemps fait attendre. Eh oui, ils ont accepté tous les cinq! Seul Rudy Lefèvre, directeur de division chez Aveve retail, a dû se faire remplacer au dernier moment. En ce 9 octobre, nous avions donc autour de la table Erwin Van Osta (Hubo), Sabine Devreese (AVEVE), Daniel Van Cauteren (Meno Group), Rik Lecot (Lecot IJzerwaren) et Christophe Van der Gucht (Bouw.Punt). Mission accomplie! RENTABILITE DU POINT DE VENTE Quels sont selon vous les ingrédients de base d’un point de vente rentable? AVEVE: “Si nous ne considérons que les paramètres économiques, il s’agit naturellement pour le retail du chiffre d’affaires au mètre carré. Pour cela, il vous faut en premier lieu un assortiment équilibré, ni trop large ni trop étroit. En ce qui concerne le magasin lui-même, des éléments tels que le ressenti du client, le personnel et les franchisés jouent un rôle crucial. Ce dernier point est particulièrement important chez AVEVE nous investissons beaucoup dans le développement et la formation permanente de nos collaborateurs.” “Le concept de nos magasins s’est développé de manière très organique. En choisissant clairement les thèmes du jardin, des animaux et du plaisir de faire son pain et sa pâtisserie, nous sommes parvenus à affiner notre positionnement. Chaque décision est pesée en fonction de cet angle d’approche, ce qui a notablement renforcé l’identité de notre concept.” BOUW.PUNT: “Les adhérents de Bouw. Punt sont à l’origine de classiques commerçants en matériaux de construction. L’assortiment s’est progressivement élargi et nous avons évolué vers un concept ‘tout sous un même toit’ à partir duquel se sont développés nos Bouw.Shops. Le magasin le plus récent d’un de nos adhérents a une superficie de 2.000 m2, ce qui en vaut la peine! La rentabilité réside pour lui dans le fait de pouvoir offrir, aux mêmes clients, un portefeuille plus large. C’est un gage d’efficacité de notre côté, mais aussi aux yeux du client, qui ne doit plus aller ailleurs chercher son matériel. Individuellement, les adhérents de Bouw.Punt sont avant tout des généralistes, pas des spécialistes. Ce qui nous rend moins vulnérables en temps de crise. Mais en tant que groupement, nous sommes naturellement des spécialistes dans tous les domaines possibles du secteur de la construction.” “Notre slogan - si le conseil professionnel est un point - montre que notre cible est le marché HUBO Les 130 magasins belges Hubo sont soit en franchise (environ 40%), soit gérés par la chaîne elle-même (60%). Avec ses trois magasins Plafomat , la chaîne Hubo est en outre active dans le segment professionnel. Depuis la reprise de Walter Van Gastel, le groupe dispose également de huit jardineries et deux magasins de fleurs. MENO GROUP Meno est une société coopérative, ce qui signifie que ses adhérents sont également coactionnaires de la centrale. Le groupement compte 145 points de vente répartis sur trois enseignes: bricolage, matériel professionnel et articles ménagers. LECOT Avec 36 magasins répartis dans toute la Belgique, tous en gestion professionnel. Et pourtant, un quart environ de notre clientèle se compose de particuliers, ce qui représente une partie importante du chiffre d’affaires. Nous devons ceci en grande partie au prospectus publicitaire ‘toutes boîtes’ que nous distribuons quatre fois par an, tiré à 1,3 millions d’exemplaires, ainsi qu’à notre campagne radio. Ce marché des particuliers est donc un segment non négligeable, mais nous restons fidèles à notre clientèle professionnelle, et surtout à notre façon de travailler. Ce qui plus de turnover et dans lesquelles la formation et la motivation du personnel demeurent des points importants à améliorer. Le grand défi pour Meno est de mieux définir encore le cap de nos différents magasins. J’ai parfois l’impression de me déplacer avec une brouette pleine de grenouilles: elles sont très vivantes mais il faut quoi qu’il en soit les amener à un endroit précis. Nos adhérents sont très entreprenants et ont souvent de nouvelles idées - ce dont je me réjouis - mais parfois tout part “J’ai parfois l’impression de me déplacer avec une brouette pleine de grenouilles: nos adhérents sont très vivants mais il faut quoi qu’il en soit les amener à un endroit précis” (Daniel Van Cauteren, Meno Group) signifie notamment que nous prenons suffisamment de temps pour pouvoir donner à chaque client un conseil professionnel. Et ceci qu’il s’agisse d’une simple foreuse ou d’un modèle professionnel, et que le client ait besoin de 10 ou de 1.000 m² de carrelage.” MENO: “Chez Meno aussi, le personnel est un des facteurs de succès. Nous essayons de disposer de suffisamment de savoir-faire dans les magasins, et nous y parvenons généralement car nos adhérents ont derrière eux une longue tradition dans le métier. Ce sont des spécialistes qui sont aussi très proches du marché, et qui connaissent beaucoup de leurs clients, parce qu’ils sont souvent très impliqués dans la vie associative locale. Je pense que c’est ainsi que nous pouvons faire la différence, surtout si vous voyez des organisations plus importantes qui connaissent nettement propre, l’entreprise Lecot est déjà active depuis quatre générations sur le marché B-to-B. La Wallonie représente environ 30% de son chiffre d’affaire total et de son parc de magas- dans tous les sens et il faut arriver à mettre de l’ordre. Ce qui peut demander du temps, mais je pense que nous avons déjà réalisé de belles choses. Nous ne cherchons pas à avoir des points de vente identiques, mais un minimum d’uniformité est en revanche nécessaire pour pouvoir continuer à nous développer en tant que groupe. En ce sens, notre base commune peut certainement être encore améliorée.” HUBO: “Comment parvenons-nous à maintenir nos magasins rentables? En offrant le moins de réductions possible, mais ce n’est vraisemblablement pas l’opinion de nos collègues et concurrents (rire). Nous donnons toujours la priorité essentielle à une zone forte de marché avec d’excellents emplacements pour nos magasins. La proximité du point de vente est essentielle pour notre business model, parce qu’elle détermine le choix du magasin pour ins. Outre ses propres points de vente, dont la superficie moyenne se situe entre 800 et 1.000 m2, le groupe envoie chaque jour 75 représentants sur la route. Quatre à cinq ouvertures de magasins sont prévues pour 2014. AVEVE Un total de 250 magasins en Belgique, principalement en Flandre, dont 50 en gestion propre et environ 200 en franchise. Les magasins varient en superficie, du petit (Aveve City) au grand (Aveve Plus), et par leur emplacement, en ville, en périphérie ou à la campagne. BOUW.PUNT Le plus important groupement des commerces de matériaux de construction avec 17 adhérents, presque tous flamands, qui possèdent ensemble un total de 22 points de vente. Tous sont des généralistes avec également leur propre Bouw.Shop, qui reçoit aussi bien une clientèle de particuliers (25%) que de professionnels (75%), pour toutes sortes d’outillages et d’accessoires. Tous les adhérents sont par ailleurs actionnaires. 23 beaucoup de gens.” “Hubo est une organisation dirigée avec fermeté, avec une structure rigide qui ne laisse pas trop de marge de mouvement aux franchisés. Et – ce point est au moins aussi important - avec un contrôle poussé des coûts. Cette combinaison fait que nos magasins sont assez concurrentiels pour compenser le fait qu’il est effectivement un peu plus difficile pour une chaîne d’embaucher du bon personnel et, surtout, de pouvoir le garder. Même si cela se passe plutôt bien chez nous, en raison des nombreuses possibilités d’avancement qu’apporte avec elle l’expansion forte de notre organisation.” “Durant ces 15 dernières années, la surface moyenne de nos points de vente a pratiquement doublé, tandis que le montant moyen du ticket de caisse continue lui aussi à augmenter. Ceci montre que nos magasins deviennent de plus en plus rentables, sans que cela nécessite beaucoup d’efforts supplémentaires. L’élargissement de l’assortiment nous permet de voir se développer notre part locale de marché. Avec l’e-commerce se pose naturellement la question de savoir si investir dans des magasins plus grands a encore beaucoup de sens. N’est-il par exemple pas plus intelligent de digitaliser tout l’assortiment, afin de pouvoir offrir davantage sur une même surface?” AVEVE: “Chez AVEVE, la tendance a consisté pendant des années à ouvrir des magasins toujours plus grands. Mais cette évolution touche maintenant à sa fin. La prochaine étape sera d’obtenir un rendement encore meilleur pour tous ces mètres carrés. Cette décision n’a en fait pas grand-chose à voir avec l’arrivée de l’e-commerce, elle relève plutôt du cycle dans lequel nous nous trouvons en ce moment.” LECOT: “Pour notre business, le moment de l’ouverture tout nouveau point de vente est beaucoup plus important que son emplacement ou bien sa superficie. Je m’explique: lorsque nous ouvrons un établissement dans une région donnée, il faut que nos représentants pratiquement un ‘copié-collé’ du précédent, y compris en ce qui concerne la composition de l’assortiment. Il est naturellement toujours possible d’ajuster un peu ensuite, en fonction des besoins locaux. Nous n’expérimentons que dans des magasins existants qui ont déjà une certaine expérience derrière eux et avec lesquels nous générons un chiffre d’affaires suffisant, car on peut alors voir très rapidement les effets d’un changement.” FIDÉLITÉ DES CLIENTS Sentez-vous diminuer la fidélité des clients à ‘leur’ magasin? “J’ai toujours rêvé de devenir l’Aldi du bricolage, malheureusement l’implémentation du modèle discount dans notre branche est une mission quasi impossible” (Erwin Van Osta, Hubo) HUBO: “Est-ce vraiment le cas? Selon une récente étude effectuée par Brico auprès des consommateurs, c’est en tout cas Hubo qui a les clients les plus fidèles, ainsi que l’a récemment laissé entendre Erik Haegeman. Cela ne me surprend pas vraiment. Là où la concurrence continue à élargir son offre de private labels, nous nous concentrons davantage sur les grandes marques. En temps de crise, les consommateurs osent moins prendre de risques, c’est pourquoi ils préfèrent choisir des marques auxquelles ils accordent plus de confiance. D’autre part, du fait que certains brandissent de plus en plus l’arme des réductions, nous constatons aussi qu’une partie de notre clientèle opère un ‘switch’. Ce phénomène est en outre renforcé par la crise. Il y a heureusement des clients qui reviennent toujours. Qu’est-ce que la loyauté d’ailleurs? Je pense que personne n’est fidèle à 100% à son magasin.” MENO: “Selon moi, le fait que les gens soi- “Si chaque magasin est un endroit où il est agréable de faire ses courses, avec un service efficace et un contact personnel, il faut avant tout que ce soit un environnement de travail agréable” C M J CM (Sabine Devreese, AVEVE) MJ CJ CMJ aient déjà préparé le terrain afin que nous ayons déjà une certaine notoriété sur place. Vous ne nous trouverez pratiquement jamais le long de grands axes très fréquentés ni dans des parcs commerciaux, parce que ce type d’emplacement est beaucoup trop cher pour nos activités B-to-B. De plus, nous ne sommes pas ouverts le samedi. Nos points de vente se situent généralement dans des zones industrielles assez bon marché, et dans lesquelles une grande partie de notre clientèle professionnelle est déjà établie.” “L’uniformité des points de vente est pour nous un principe de base, dans la mesure où le contenu de chaque nouvel établissement est vez en outre offrir un bon service, le tableau est complet: beaucoup de nos magasins ont ainsi un service de réparation, et leurs propres techniciens.” BOUW.PUNT: “Un fait inhérent à une période de crise est que les gens disposent de davantage de temps, et peuvent donc demander les prix et comparer. Ce qui induit davantage ce comportement dit de ‘switch’. La fidélité au magasin est par ailleurs liée à la force du personnel de ce magasin et du service en général. C’est pourquoi nous faisons vraiment tout pour maintenir ce niveau de service le plus haut possible. Du fait que de nombreux profession- ent moins fidèles et zappent plus facilement, N y compris dans leur comportement d’achat, est un phénomène de société. Les possibilités d’acheter ailleurs et de comparer les prix ont bien sûr énormément augmenté ces dernières années. Si nous pouvons compter sur des clients fidèles, c’est en grande partie grâce aux gens qui travaillent dans le magasin. Une partie du succès doit de plus être attribuée assurément à la présence de marques fortes dans l’assortiment, des produits perçus comme étant de qualité, tant par le professionnel que par le bricoleur chevronné. Et les gens reviennent volontiers pour cela, parce qu’ils ne le trouvent pas à tous les coins de rue. Si vous pou- nels fréquentent pratiquement chaque jour nos points de vente, des liens se créent avec le personnel, ce qui augmente la fidélité des clients par rapport au magasin.” “Une récente étude de marché a montré qu’une personne sur trois connaît Bouw.Punt, qui bénéficie d’une très bonne perception en termes de qualité et de service. La recherche d’uniformité dans notre style ‘maison’, et même jusqu’aux couleurs de nos camions, y a contribué pour une large part.” AVEVE: “Les clients AVEVE sont plutôt fidèles, ce qui a beaucoup à voir avec notre spécificité. Comme je le disais, le personnel et les franchisés sont extrêmement importants pour nous. Ceux qui visitent nos magasins ne sont pas seulement accueillis avec le sourire, ils sont en outre toujours conseillés par des personnes qui savent de quoi elles parlent. Et nous pouvons constater chaque jour que l’impact du contact personnel ne doit pas être sous-estimé!” “Si chaque magasin est un endroit où il est agréable de faire ses courses, avec un service efficace et un contact personnel, il faut avant tout que ce soit un environnement de travail agréable. C’est ainsi que les gens se sentent importants dans une entreprise et que vous créez la fierté de leur travail. Nos franchisés ont davantage de liberté pour décider d’offrir de la formation complémentaire à leur personnel, nous ne pouvons que leur en proposer les moyens et nous avons dans ce but des programmes de formation très larges.” HUBO: “Je serais le dernier à prétendre que le personnel n’est pas important! Mais en outre, il ne faut pas oublier que nos magasins sont en grande partie orientés sur la possibilité qu’ils offrent aux clients de se débrouiller tout seuls. Nous investissons énormément d’argent dans le facing et l’agencement du point de vente, afin que le visiteur puisse rapidement trouver publimat_octobre13_FR.pdf 1 10/11/2013 2:10:36 PM 25 24 AVEC ENERTHERM, TOUJOURS GAGNANT ! ACTION ! ISOLEZ AVEC IKO ENERTHERM ET RECEVEZ UN TICKET-COMBI D’UNE VALEUR DE 40 € POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE “CYCLO-CROSS” 2014 A partir de 750 € (*) de plaques d’isolation enertherm min. 8 cm d’épaisseur (*) Action valable du 01/11/2013 au 20/01/2014 20/01/2014. Voir dépliant enertherm “championnats 2014”, web ou Facebook pour les conditions. www.enertherm.be R HOOGERHEIDE samedi 1 février & dimanche 2 février www.aquaplan.com 1013 VOULEZ-VOUS EN SAVOIR PLUS SUR LES MEILLEURES PLAQUES D’ISOLATION, CONTACTEZ VOTRE REPRESENTANT OU ENVOYER UN MAIL A [email protected] 25 23 lui-même les produits qu’il cherche. Vous pouvez nous qualifier de supermarchés ‘cash & carry’ du bricolage! En ce sens, il est normal que notre degré de service soit moins élevé que dans le commerce DIY indépendant. Ce qui n’empêche pas que nous pouvons et devons encore mieux former notre personnel.” LECOT: “Etant donné que nous vendons des produits professionnels à une clientèle de professionnels, nous investissons énormément nos clients qu’il faudrait poser la question. Les gens aiment AVEVE, le lien avec nos visiteurs fidèles est très fort. Mais vous aurez aussi vraisemblablement des consommateurs qui font leurs courses chez nous et qui ne peuvent pas vraiment dire pourquoi au juste ils achètent dans un magasin AVEVE.” HUBO: “Il est de toute façon plus simple pour les jardineries de se démarquer. Dans ce segment, les différences entre deux enseignes “Je ne peux pas en vouloir aux clients, mais aux fournisseurs qui mangent aux deux râteliers, sans faire de distinction entre les magasins à clientèle professionnelle et les pure players” (Rik Lecot, Lecot IJzerwaren) dans la formation de nos collaborateurs. Dans nos magasins, le client reçoit une réponse professionnelle à ces questions, et c’est d’ailleurs ce qu’il attend. Étant donné qu’il n’existe pas de formation de commerçants en quincaillerie, nous avons mis notre propre cours au point, en collaboration avec le VTI de Maaseik. Et nous en récoltons pleinement les fruits aujourd’hui.” BOUW.PUNT: “Ce que certains semblent oublier, c’est que le personnel est l’enseigne de la firme. Chez Bouw.Punt, ce sont par exemple les gens au comptoir, les chauffeurs des camions et les magasiniers qui sont le plus souvent en contact avec les clients. Et il faut alors veiller à ce qu’ils laissent une bonne impression, de professionnalisme.” CAPACITE A SE DEMARQUER Quelle est votre perception du phénomène dit ‘blurring of the markets‘, autrement dit du fait que la différenciation devienne de plus en plus floue en termes de positionnement sur le marché, d’assortiments, de concepts, d’image du magasin,…? HUBO: “Comme je le disais, nous essayons surtout de nous distinguer par la proximité de nos points de vente. La densité de notre parc est donc très élevée. Différentes études de marché ont montré que la proximité demeure le paramètre principal pour le consommateur, celui qui le décide à se rendre dans un magasin de bricolage. Naturellement, nous voulons aussi pouvoir nous différencier autant que possible au niveau de l’image, même si cela reste extrêmement difficile. Vous pouvez toujours jouer un peu sur le style ‘maison’, mais rien de plus. Le concept Hubo affiche la simplicité et la clarté, sans fanfreluches. Au niveau technique et produits, une chaîne ne peut pratiquement pas introduire d’éléments de différenciation. Ce n’est d’ailleurs pas la couleur de la peinture qui est déterminante!” AVEVE: “Est-ce qu’AVEVE possède une capacité à se démarquer suffisante? C’est en fait à sont plus évidentes, parce que l’une se tournera principalement sur l’aspect décoratif tandis que l’autre laissera primer le fonctionnel. Ce que nous voyons bien avec nos magasins Walter Van Gastel, dans lesquels vous pouvez créer énormément d’atmosphère avec les fleurs et les plantes. On entend souvent dire que le DIY s’oriente davantage vers l’aspect décoration, mais telle n’est pas toujours mon cette manière, on ne crée pas d’image claire sur le marché.” HUBO: “Même si j’ai toujours rêvé de devenir l’Aldi du bricolage, l’implémentation du modèle discount dans notre branche est une mission pratiquement impossible. Vous pouvez bien baisser les prix, mais notre assortiment n’est pas discount. Si vous le faites pourtant, il devient alors si limité que vous ne pouvez plus offrir de solution au consommateur pour son projet à réaliser.” Les fournisseurs ont-ils également leur part de responsabilité dans le manque de capacité à se démarquer? HUBO: “Je ne parlerai pas de responsabilité, mais ils souffrent en fait tous de la même maladie. N’oubliez pas que la consolidation se manifeste aussi du côté du supply, ce qui a pour conséquence que la capacité de différenciation y est relativement limitée. L’exception à la règle, ce sont les fabricants très orientés sur la marque, et les produits no-name d’Extrême-Orient.” MENO: “Ce qui m’inquiète ces derniers temps, c’est que certains gros fournisseurs prétendent tout simplement qu’il leur est indifférent de savoir de quelle manière leurs produits arrivent chez le consommateur final, du moment qu’ils se vendent. Il y a de quoi se poser de sérieuses questions. Autrefois, la plupart des fournisseurs avaient une stratégie beaucoup “Chez Bouw.Punt, ce sont les gens au comptoir, les chauffeurs des camions et les magasiniers qui sont le plus souvent en contact avec les clients, et qui sont donc l’enseigne de l’entreprise” (Christophe Van der Gucht, Bouw.Punt) expérience.” BOUW.PUNT: “Comme chacun, nous essayons d’élargir autant que possible nos USP. Nous avons un positionnement clair, surtout par rapport au commerce de bricolage: la différence réside principalement dans notre approche professionnelle, nos produits professionnels et les attentes des gens qui achètent chez nous. Sur le marché des matériaux de construction, nous pouvons à nouveau nous distinguer à travers l’uniformité qui nous caractérise et le fait que, tous ensemble, nous formons le plus gros groupement de Belgique.” MENO: “La grande difficulté des différentes formules du paysage DIY belge à trouver un positionnement qui leur soit propre est tout à fait remarquable. Ceci constitue une grande différence par rapport au secteur de l’alimentation, qui est pourtant un marché très compétitif, et sur lequel pratiquement toutes les enseignes ont élaboré un concept reconnaissable. Dans le DIY en revanche, chacun se trouve un peu ‘in the middle of the road’ et on essaie autant que possible de grappiller partout. De plus claire dans leur politique de distribution. Heureusement qu’il reste encore des entreprises qui respectent leurs canaux de vente, mais il y a également beaucoup de fournisseurs - y compris de grands acteurs - qui ne le font pas. Ils se tournent exclusivement vers l’utilisateur final et se moquent bien du reste. La crise y est certainement pour quelque chose, en ce sens que les entreprises qui se retrouvent sous pression pour cause de mauvais résultats font parfois des choses folles.” HUBO: “Je peux confirmer ce que dit Daniel. Autrefois, il était pratiquement impossible à un retailer DIY d’obtenir une marque professionnelle dans son magasin, alors que ceci est devenu nettement plus facile aujourd’hui. Comment est-ce possible? C’est très simple, en une seule action nous vendons 6.000 à 8.000 perceuses. Je peux donc comprendre que cela ne fasse pas vraiment plaisir aux canaux à clientèle professionnelle!” LECOT: “C’est un exemple classique de politique à court terme.” BOUW.PUNT: “C’est surtout néfaste pour les fournisseurs eux-mêmes, car en conséquence le prix prendra toujours plus d’importance. Il reste alors moins de marge pour la distribution et il devient moins intéressant de vendre encore ces produits spécifiques. Surtout si vous pouvez les trouver à tous les coins de rue. Au final, les distributeurs se mettront à la recherche d’assortiments alternatifs et les fournisseurs verront encore leur volume se réduire.” HUBO: “Du fait que les chiffres d’affaires se détériorent dans leurs canaux de vente traditionnels, de plus en plus de fabricants de marques professionnelles se tournent vers le secteur du bricolage. Étant donné qu’il ne nous est pas possible d’offrir le même service, nous sommes bien obligés de proposer ces produits de qualité à un prix plus bas. Et ce genre d’action connaît toujours un succès gigantesque.” MENO: “Le commerce en ligne n’arrangera rien à cet égard. Dans certains secteurs, les fabricants veulent pouvoir mettre leurs produits à la disposition du consommateur aussi facilement que possible. Le fait de savoir comment ceux-ci arrivent chez l’utilisateur final ne les intéresse pas. Il est facile de faire livrer une perceuse au domicile du client par DHL!” AVEVE: “Je trouve qu’il incombe à chaque fournisseur de réfléchir activement avec son client retail à la question cruciale de savoir quels nouveaux produits, concepts et idées développer pour un groupe-cible spécifique. Le temps où les fournisseurs ne vantaient que leurs marchandises est bien révolu. A ce niveau, ils peuvent offrir une énorme valeur ajoutée. Mais il est dommage que certaines entreprises n’aient pas encore bien compris ce message, de sorte qu’on risque toujours d’arriver à un rapport de force entre retailers et fournisseurs. Ce n’est tout de même pas le but recherché?!” BOUW.PUNT: “Les marques avec lesquelles le magasin a un partenariat fort et que le personnel est prêt à défendre à 100% seront toujours plus rapidement proposées aux clients par les vendeurs. En ce sens, je pense que les fournisseurs sous-estiment quelque peu la force du distributeur. L’engagement peut donc fonctionner dans les deux directions.” MENO: “En théorie, c’est exact, mais dans la pratique je constate que l’on vend plus volontiers les marques que demande le client plutôt que d’entamer une discussion avec lui.” LECOT: “Il n’y a heureusement pas de CocaCola dans notre branche: une marque que chacun connaît, qui est disponible partout et pour laquelle il existe une énorme demande. Le danger vient plutôt des sites commerciaux qui proposent en ligne des produits de grandes marques à des tarifs nettement inférieurs aux prix courants du marché. C’est ainsi qu’on installe le phénomène du ‘show-rooming’. Vous ne pouvez pas en vouloir aux clients, mais aux fournisseurs qui s’adonnent à de telles pratiques et qui mangent ainsi aux deux râteliers, sans faire de distinction entre les magasins à clientèle professionnelle et les pure players (les commerçants en ligne qui ne disposent pas de points de vente physiques, NdlR). Nous ne pouvons plus tolérer de tels fournisseurs!” La seconde partie paraîtra dans notre numéro de décembre. 26 PUBLI Le bâisac de BRN, la solution pratique pour les débris et déchets de construction melangés Tous ceux qui construisent ou rénovent, qu’ils soient professionnels ou particuliers, se retrouvent tôt ou tard confrontés à un problème de déchets. Pour les volumes importants, ils peuvent recourir à un container, mais que faire des plus petites quantités? C’est simple, le ‘bâtisac’ résout tous les problèmes en une fois: l’enlèvement, le transport jusqu’à la centrale de tri, le tri, la transformation,..., tout est compris dans le prix. Il suffit au client d’acheter un bâtisac, de le remplir et d’avertir BRN… Chacun à son rythme Avec le bâtisac , BRN (Belgian Recycle Network) a lancé une forme unique d’enlèvement et de traitement des gravats et déchets mélangés de construction. “Le bâtisac est un sac particulièrement robuste, réalisé en polypropylène, et d’une capacité d’un mètre cube”, explique Alex De Lathauwer. L’actuel dirigeant de l’entreprise a racheté BRN en 2003 à ses fondateurs et continué à développer le concept, avec succès. “Un bâtisac peut contenir jusqu’à 1500 kg de gravats et déchets de construction. En outre, il est équipé d’une vanne de fermeture, de sorte que l’utilisateur est réellement seul à y déposer ses déchets. Le concept en est simple: le client achète un sac auprès d’un de nos revendeurs et le remplit à son propre rythme. Le client n’est absolument pas tenu par des délais de location ou des dates d’enlèvement imposées. Une fois le sac plein, il suffit de le déposer à un endroit où nos véhicules équipés de grues (portée maximale 6 mètres) pourront facilement l’atteindre. Le client nous avertit par téléphone, par courriel, par fax ou par texto et nous assurons l’enlèvement du sac dans les trois jours ouvrable, en comptant à partir de jour suivant la demande. Le client n’a d’ailleurs pas besoin d’être présent à ce momentlà. Il lui suffit de veiller à ce que le bâtisac soit facilement accessible. Pour assurer un fonctionnement rapide et efficace, nous demandons que le sac soit bien fermé et pas surchargé.” Canaux de distribution Quel que soit le nombre de sacs dont le client a besoin, BRN insiste sur le fait que les commandes directes ne sont pas possibles. “Étant donné que les sacs sont pourvus d’une étiquette sur laquelle figurent le règlement et un numéro unique d’identification - nécessaire pour la traçabilité - et que nous savons aussi qui est l’utilisateur grâce à l’adresse d’enlèvement et aux données qui nous sont communiquées, nous pourrions facilement approcher nous-mêmes de gros clients par exemple. Mais nous sommes conséquents et nous n’en faisons rien. Nous accordons la plus grande confiance à notre réseau de distribution et nous sommes loyaux envers nos revendeurs. De qui s’agit-il? On peut obtenir le bâtisac dans les commerces de matériaux de construction et les magasins de bricolage, qu’il s’agisse de chaînes ou de commerces indépendants, adhérents ou non d’un groupement d’achat. De même, les magasins d’outillage, les quincailleries, les magasins spécialisés dans les matériaux de parachèvement et les grossistes en sanitaire nous ont rejoints dans notre concept, et nous avons également repris il y a peu le commerce de matériel électrique dans nos cibles potentielles. La liste de revendeurs est classée par province sur notre site internet, de sorte que chacun peut voir rapidement ou trouver des bâtisacs en vente. Lorsque j’ai repris l’affaire en 2003, j’ai pensé que le bâtisac était une alternative parfaite pour ceux qui font leurs travaux eux-mêmes. C’était et c’est encore le cas, mais nous remarquons aussi que de plus en plus de professionnels savent apprécier ce concept à sa juste valeur. La demande de la part du secteur professionnel de la construction ne cesse en effet d’augmenter. Le bâtisac semble être la solution idéale pour les chantiers sur lesquels il n’y a pas énormément de déchets, ou pour compléter un conteneur par exemple. Aujourd’hui, 65% des bâtisacs sont vendus à des professionnels, contre 35% à des particuliers. En bref, tous ceux qui ont une activité rela- tive à la construction peuvent en avoir l’utilité.” Pas de tri préalable Point important, le client ne paie que le prix d’achat du bâtisac. Il n’y a pas de frais supplémentaires. “L’ensemble du service est compris dans le prix d’achat. Ce qui signifie l’enlèvement dans les trois jours, le transport vers un des centres de tri avec lesquels nous collaborons, le tri et le traitement des déchets. Les sacs sont transportés vers une des centrales de tri et de traitement reconnue par l’OWD (en Wallonie), ou l’OVAM (en Flandre), qui se chargent du traitement selon les règles de l’art. Les sacs eux-mêmes ne sont utilisés qu’une fois et sont ensuite recyclés. Autre avantage pour le client, contrairement à ce qui se produit par exemple dans les déchetteries, il n’a pas besoin d’opérer le tri à la source. Il s’agit tout simplement de gravats et déchets de construction mélangés. Une exception est faite naturellement pour le roofing, l’amiante et les produits qui en contiennent. Si vous prenez tous ces éléments en compte, vous devez également tenir compte du facteur gain de temps. Il est en effet considérable lorsque vous ne devez pas trier, charger, transporter, etc. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le bâtisac connaît un tel succès auprès des professionnels de la construction. Pour ces derniers, il offre encore un atout supplémentaire: c’est un produit propre, qui vous permet de laisser un chantier net, ce qui a un effet positif pour l’image de l’artisan ou de l’entrepreneur qui l’utilise.” Service personnalisé BRN pratique un prix conseillé pour la vente. “Et nous tenons à ce que celui-ci soit respecté. Le distributeur des bâtisacs n’a pas d’autre travail que la vente. Nous nous chargeons de tout le service et, dans cette optique, nous parlons volontiers d’un service personnalisé. Toutes les demandes d’enlèvement sont centralisées ici et nous gérons également à partir d’ici les firmes chargées de l’enlèvement. Nous faisons donc le dispatching nousmêmes, mais nous confions l’enlèvement physique des bâtisacs à quelque 70 sous-traitants. Nous pouvons ainsi disposer d’un parc automobile particulièrement étendu et, dans chaque région de Belgique, il y a une entreprise d’enlèvement dans un rayon de 25 à 30 km autour du client. Puis une quinzaine de centres de tri dans lesquels nous pouvons nous rendre avec nos déchets de construction, ce qui garantit des lignes de transport courtes. Nous travaillons sans arrêt à l’optimisation de notre réseau d’enlèvement afin de garantir aux clients un service encore plus rapide et correct.” Pourquoi pas votre logo ? BRN offre aux vendeurs, outre la marge bénéficiaire, des possibilités supplémentaires. “Les points de vente qui le désirent peuvent nous demander de personnaliser leur bâtisac, à partir de 100 pièces, en y imprimant leur logo, leur adresse,... Les sacs à enlever doivent toujours être placés le long de la route, à un endroit bien visible de la chaussée. Le bâtisac personnalisé est donc un excellent moyen de faire de la publicité. Nous assurons d’ailleurs nous-mêmes le soutien commercial nécessaire sous la forme de brochures, de prospectus et de panneaux explicatifs pour le magasin. Nous estimons que c’est indispensable, car le bâtisac a besoin de visibilité. C’est un produit de services qui nécessite quelques explications. Le vendeur n’a pas à s’en charger lui-même, mais il peut faire appel pour cela à nos outils marketing. En Flandre, de très nombreux commerçants, grossistes et points de vente proposent déjà nos bâtisacs en rayons. Et à Bruxelles, nous obtenons d’excellents résultats. Pour le moment nous sommes moins connus en Wallonie, il y a donc encore des opportunités intéressantes pour d’éventuelles candidats distributeurs. Mais aussi en Flandre et à Bruxelles nous pouvons augmenter les points de distribution. Les entreprises intéressées , peuvent toujours me contacter au 053 / 81 04 00, au 0476 / 27 04 01 ou en envoyant un courriel à info@ batisac.be.” Pour en savoir plus : www.batisac.be – www.bouwafvalzak.be 27 PUBLI Rapid: ‘Svensk Effixity’ Il y a du changement dans l’air chez Rapid, entreprise principalement connue pour ses agrafes et tackers. Un nouveau ‘look & feel’ accentuera de manière nettement plus forte l’identité suédoise du légendaire fabricant. Mais plus que dans ses couleurs, cette identité réside dans une capacité à innover en proposant des solutions à des problèmes donnés. Un point qui a également fait l’objet d’une réflexion fructueuse. Rapid devient bleu et jaune “Par le passé, nous avons toujours recouru à un codage-couleurs pour nos produits”, nous explique Eric Bongers, Sales Director Central Region chez Rapid. “La couleur des agrafes correspond parfaitement aux tackers de même couleur. Ceci a toujours fonctionné parfaitement et nous conservons donc ce système. Simplement, il nous est clairement apparu qu’en raison de l’extension de notre assortiment, qui voit arriver des modèles électriques, pneumatiques, à colle et à air chaud, il nous était devenu bien plus difficile de communiquer notre ‘corporate identity’ par le biais des produits tout en maintenant une certaine homogénéité. Nous avions donc du pain sur la planche.” La solution: Rapid retourne à ses racines. Désormais, l’entreprise suédoise (qui fait partie d’Esselte depuis 2010) affichera résolument les couleurs bleu et jaune. “Le bleu devient notre nouvelle couleur de base, avec le jaune en accent. Pour notre ligne de produits professionnels, qui désormais se distin- guera plus clairement de la ligne DIY, il aura aussi du noir en plus.” Et qu’advient-il des codes de couleurs classiques? “Pas de panique, ils resteront présents sur les emballages! Les clients pourront continuer à trouver rapidement les bonnes agrafes pour leur machine”, déclare Eric Bongers. Svensk Effixity Retournons aux racines suédoises: ce choix signifie également mettre fortement l’accent sur le caractère technique et fonctionnel de l’usine, fondée en 1936 par Olle Westlund. Les agrafeuses K1 en K2 mises au point dans les années 1940 sont devenues des classiques du design industriel. Aujourd’hui encore, ces deux modèles sont de solides best-sellers, avec chaque année 900.000 exemplaires du K1 vendus à travers le monde. Une histoire dont il y a lieu d’être fier, et qui vaut d’être mise en avant. C’est ce que fait l’entreprise avec son slogan ‘Svensk Effixity’. Un néologisme au caractère délicieusement suédois et qui signifie en réalité ‘Swedish Efficient Fixing’! Exigez plus des experts de la fixation www.rapid.com Innovation Mais l’entreprise regarde surtout en avant et présente un certain nombre de nouveautés dans sa gamme. “Nous avons introduit un assortiment entièrement nouveau de rivets aveugles”, annonce Bongers. “A ce niveau, l’innovation consiste à livrer dans l’emballage blister le foret nécessaire pour les rivets de ce type. L’utilisateur peut ainsi commencer tout de suite le travail au lieu de se mettre d’abord à la recherche du bon foret et souvent, pour finir, de tenter d’utiliser un foret inadapté à cette utilisation.” Mais ce n’est pas tout! “Rapid introduit également un tout nouvel assortiment de pistolets professionnels à colle inspirés du fameux EG380. De plus, l’assortiment de pistolets à colle pour le DIY a été revu, il offre des prestations encore meilleures et plus de confort. Enfin, les agrafeuses électriques ESN, revues elles aussi, ont été lancées avec un nouveau design moderne, un confortable ‘soft grip’ et des performances améliorées avec 20% de puissance en plus!” L’opération de rajeunissement de Rapid n’a que des avantages pour les retailers, estime Bongers. “Les produits ont été adaptés du point de vue de la couleur et améliorés en fonction de leurs spécifications. Ce qui signifie concrètement, pour le commerçant, un énorme renforcement de son rayon, en termes de contenu comme d’aspect!” 28 accessoires accessoires climaband® (50mm x 10m) la bande autoadhésive en mousse pour l’isolation des endroits difficilement accessibles et pour une finition parfaite. climatape® (30mm x 20m) la bande autoadhésive en vinyle pour le raccord des joints. decoFit p colle polystyrène pour isolation murale climacoll® (125g) colle pour l‘assemblage des jointures. noma®acoUstic noma®natUre noma®parKett Green roll www.nmc.eu/twitter www.nmc.eu/youtube NMC sa Gert-Noël-Strasse - B-4731 Eynatten Tel.: 087 85 85 00 / Fax: 087 85 85 11 www.nmc.eu/facebook [email protected] - www.nmc.be noma®parKett Gold rapid plUs 29 PUBLI Noma®: isolation intelligente, économies fûtées! Dans le monde du bricolage, NMC est principalement connu pour ses éléments décoratifs pour murs et plafonds. Mais l’entreprise a beaucoup plus à offrir. La firme d’Eynatten a également la gamme d’innovants panneaux isolants Noma® dans son offre. Innovation et écologie Leader international du développement, de la production et de la commercialisation de produits en mousse synthétique, NMC, entreprise familiale belge créée en 1950, répond aux exigences les plus pointues en provenance de l’industrie, des secteurs de l’aménagement intérieur et extérieur, des domaines de l’isolation, de l’emballage ou encore des sports et des loisirs. Avec une solide infrastructure logistique et un outil de production performant, la société NMC continue de croître chaque année. L’innovation est une valeur de base chez NMC. Hormis la recherche et le développement, le caractère écologique de NMC est aussi une valeur fondamentale de l’entreprise. NMC recycle jusqu’à 100% des émissions de production et les résidus sont réutilisés. Depuis le mois de novembre 2012, NMC a repris une partie des activités de la société ISOMO, producteur de mousses EPS et leader du marché dans la production et la distribution de panneaux isolants. L’accord entre les 2 sociétés visait le transfert des activités européennes des sous-couches et de l’isolation murale fine d’ISOMO vers NMC. Cette acquisition doit permettre à NMC d’élargir sa clientèle européenne et de développer son potentiel de croissance dans la recherche de produits innovants. Noma®: isolation intelligente, économies futées De nos jours et plus que jamais, la protection de l’environnement et les économies en matière d’énergie font partie de nos préoccupations. Or, nous tenons malgré tout à conserver un maximum de confort et de bien-être, notamment au niveau de notre habitat. C’est pourquoi nous nous intéresserons particulièrement aux produits d’isolation d’intérieurs proposés dans l’assortiment Noma®. Les produits composant cette gamme couvrent différents secteurs d’application, notamment l’isolation thermique et l’isolation phonique. Noma® Tap Sous-tapisserie en polystyrène sous forme de rouleau, ce produit propose une solution simple, rapide et efficace pour l’isolation thermique de la maison. Noma® Therm Complexe isolant en polystyrène recouvert d’une feuille de carton pour l’isolation thermique murale, ce produit permet de réduire les dépenses de chauffage et facilite la mise en oeuvre du papier peint. Noma® Reflex PS Sous-couche isolante et réfléchissante pour radiateur. Réfléchit 95% de la chaleur dans la pièce et stoppe les pertes d’énergie, contribue à réduire les frais de chauffage. Noma® Reflex PU Plaque isolante et réfléchissante. Prévient les pertes d’énergie entre éléments chauds et froids (cuisinière, réfrigérateur…) Panneau en PU, doublé d’aluminium des deux côtés, grande résistance thermique (jusque + 110°). Noma® Acoustic Plaque en mousse souple alvéolée, qui amortit les bruits (et peut aussi servir d’emballage de protection). Se découpe et s’installe facilement partout. Noma® Phone: Absorbant phonique et isolant thermique mural. Amortit les fréquences élevées et prévient les phénomènes d’humidité. Noma® Fibre Panneau isolant naturel et écologique à base fibre de bois pour une application au mur et au sol. Noma® Parkett: l’essentiel est invisible Ces dernières années, NMC s’est développée très rapidement dans le domaine des sous-couches planchers avec sa gamme Noma® Parkett. Sous un parquet ou un sol stratifié flottant, il est indispensable de poser une sous-cou- che. Même si cela semble évident, tout le monde ne prend pas le temps de choisir la bonne sous-couche ou de la poser correctement. Or, le choix d’une sous-couche parquet adéquate détermine en grande partie la durée de vie du parquet ou du stratifié ainsi que le confort dans la pièce. Les produits Noma® Parkett se distinguent par leurs propriétés d’isolation phonique, d’insonorisation et d’isolation thermique. • Isolation acoustique: une sous-couche isolant les bruits en limitera le transfert vers les pièces voisines. Un critère important, surtout si on pose un parquet ou un revêtement stratifié dans un appartement. • Atténuation du bruit: le bruit ne se propage pas seulement dans les autres pièces mais aussi dans la pièce elle-même. Afin de réduire cette nuisance, il faut tenir compte du pourcentage de réduction de bruit qui est clairement indiqué sur l’emballage de la sous-couche. • Isolation thermique: nous savons tous que la déperdition de chaleur par le toit et les murs est importante, mais par le sol aussi! Vous ferez un geste non seulement pour l’environnement, mais aussi pour votre portefeuille en choisissant une souscouche avec de bonnes propriétés isolantes. Attention: en cas de chauffage par le sol, il n’est pas conseillé d’opter pour une sous-couche à forte isolation thermique (celle-ci réduirait en effet l’efficacité du chauffage par le sol). 30 PUBLI Light Things présente les nouveaux venus de son assortiment Un déménagement, trois ans d’existence, la collection Automne 2013 et plusieurs nouvelles marques dans l’assortiment: autant de bonnes raisons pour décider Light Things à organiser le 8 octobre une journée ‘portes ouvertes’ festive pour ses clients (retail) belges et néerlandais. Avec Dirk Franck, directeur, dans le rôle de l’amphitryon parfait. The House of Brands Son récent déménagement - de Boechout à Brasschaat - représente pour Light Things une étape importante de cette success story qui a commencé il y a trois ans. “Nous nous appelons nous-mêmes ‘the House of Brands’, parce que nous apportons des marques vers le marché du Benelux. Et nous offrons à nos clients le soutien nécessaire en termes de sales & merchandising”, déclare Dirk Franck, CEO et propriétaire de cette entreprise belge de distribution. Une visite à la nouvelle salle d’exposition ainsi qu’aux bureaux, installés dans un immeuble de location à Brasschaat, permet de comprendre clairement de quels concepts et marques il s’agit précisément. “Nous ne collaborons qu’avec des fabricants européens qui produisent selon les normes de qualité les plus élevées.” Light Topps veau nom de Light Topps, en revanche son logo, désormais connu, a été conservé. L’assortiment a par ailleurs été étendu, avec une gamme de spots à leds à encastrer sophistiqués ainsi qu’un ensemble vaste et très compétitif de leds. Une nouveauté, les spots en applique à leds intégrées. En bref, il s’agit d’un assortiment unique allant des premiers prix jusqu’à de très beaux modèles de spots design, le tout à des prix très attrayants. “Avec la marque Light Topps, nous nous concentrons sur la règle des 20/80: avec 20% de nos articles, il est possible de réaliser 80% de notre chiffre d’affaires. Dans ce sens, il est essentiel de mettre sur le marché les bons produits au bon prix”, affirme Dirk Franck. “Nous réussissons à travailler agréablement selon ce principe, que nous pratiquons également pour tous nos spots en applique ou à encastrer, définis dans le concept-consommateur comme ‘best buy, best quality & best performance’.” La marque de Light Things a reçu le nou- WOFI Franck décrit WOFI comme l’un des acteurs forts de l’éclairage décoratif en Europe. “Cette marque permet d’attaquer le marché par le dessus, grâce à une gamme décorative tendance pour les grandes surfaces ‘lifestyle’ et les magasins DIY qui disposent d’un grand rayon éclairage. La série Action de WOFI est très spécifiquement orientée sur le marché DIY généraliste, mais le bas de l’assortiment WOFI trouve très facilement sa place dans les commerces DIY.” Home Sweet Home by Besselink Dirk Franck Puis nos yeux tombent sur la collection Home Sweet Home de la société néerlandaise Besselink. Un concept qui permet au consommateur de composer lui-même sa lampe unique et personnalisée. Les abat-jour - disponibles en 16 couleurs ainsi qu’en différentes formes et dimensions - sont faits à la main. Grâce à la fine texture du coton qui les recouvre, la lampe émet une lumière naturelle et chaleureuse. Konstsmide Un peu plus loin, en allant regarder l’éclairage extérieur de Konstsmide, nous nous trouvons tout à coup en pleine période de Noël. “C’est invraisemblable à quel point l’éclairage de Noël permet de réaliser de beaux chiffres d’affaires en un délai très bref!”, observe Dirk Franck. “L’éclairage de jardin est une autre histoire, un marché un peu plus difficile et qui était déjà très bien rempli. Mais je trouve qu’il faut aussi pouvoir offrir aux clients ce type de produits. De plus, avec Konstsmide nous avons, à côté d’une très belle ligne de premier prix, un assortiment complémentaire à l’offre existante sur le marché.” StarLicht “Avec StarLicht, la marque avec laquelle nous servons les marchés DIY belge et néerlandais, nous comblons un segment de marché auquel les grands acteurs ne se sont que peu intéressés du fait qu’il est peu innovant, celui de l’éclairage fonctionnel TL. En tant que leader européen du marché dans cet assortiment, StarLicht parvient à offrir aux consommateurs cet assortiment moyennement attrayant.” Steinhauer La marque néerlandaise Steinhauer est une nouvelle venue dans l’assortiment. Le plus important fournisseur du commerce indépendant spécialisé dans l’éclairage aux Pays-Bas, nous dit-on. “Alors que WOFI propose des luminaires plus tendance, Steinhauer décline une gamme plus classique. De plus, la série Action de WOFI est spécifiquement orientée sur le DIY, mais le bas de cet assortiment convient très bien aux commerces DIY.” Exclusivité “En ce qui concerne le marché belge du DIY, nous avons conclu un partenariat avec Eltra pour Light Topps et Starlicht. Nous pouvons ainsi faire livrer nos marques conjointement aux articles Eltra, ce qui nous permet d’offrir facilement le franco de port. Nous veillons toutefois à ce que nos produits conservent un certain caractère d’exclusivité, nous ne les mettons pas en vente tous les coins de rue. Lorsque je me suis lancé dans ce projet il y a trois ans, je pensais pouvoir y arriver avec seulement WOFI et Light Topps”, poursuit Dirk Franck. “Je n’avais jamais pensé que nous aurions aujourd’hui un tel portefeuille à gérer! Mais c’est justement pour cette raison que nous sommes plus solides sur nos jambes et bien ancrés dans le marché. En outre, ce large éventail de marques est nécessaire pour que nos investissements dans les ventes et le merchandising demeurent quelque peu rentables!” Pour en savoir plus: www.lightthings.be ou [email protected] 31 Une journée avec Peggy Boeykens – Marketing & Sales manager Aquaplan Benelux Jeudi 10 octobre 2013 Votre partenaire avec toutes les marques de qualité pour votre département luminaire SPOTS DÉCO LED intégré, design Belge SPOTS ENCASTRÉS Rendement incomparable, découvrez l’innovation des LED intégrés LUMINAIRE DÉCORATIF Concept unique d’abat-jour, à la mode et accessible 7h15. Le réveil sonne. Il est temps de me lever et de me préparer. Les enfants dorment encore. Je mange rapidement quelque chose. Mon mari est aussi très affairé. Nous nous mettons rapidement d’accord sur quelques détails pratiques. 7h45. Je monte dans la voiture et pars pour Atab. Le matin, mon mari amène les enfants à l’école, je les y récupère le soir. 8h30. J’arrive au bureau. La première chose que je fais est de vérifier les chiffres des ventes. Le planning est-il tenu et comment fonctionnent nos actions promotionnelles? Puis je traite les mails urgents. 10h30. Rendez-vous avec le département marketing pour continuer la mise au point de notre action autour de notre isolation Enertherm. Nous voyons ensemble ce qui doit encore être fait avant le lancement de nouveaux produits. 12h00. Conversation téléphonique avec notre chef des ventes Danny Van den Meersschaut. Nous passons en revue les dossiers ouverts ainsi que les questions de gestion quotidienne et décidons de qui fait quoi. 13h00. Je mange avec mes collègues un sandwich que j’ai commandé le matin. 13h30. Pas de meetings ni de rendez-vous extérieurs aujourd’hui. J’ai bloqué quelques heures sur mon agenda pour travailler à mon budget 2014. 16h00. Concertation avec le département marketing quant au contenu du spot radio relatif à notre action sur l’isolation Enertherm. 17h00. La journée est près de s’achever, je règle donc rapidement quelques affaires urgentes. J’écris encore un court texte pour la rubrique ‘People Moving’. Nous venons d’embaucher une nouvelle recrue dans notre équipe de ventes et nous devons le faire savoir au marché. Enfin, je passe encore un moment sur le workflow des factures. 17h45. Je quitte le travail pour aller récupérer mes trois enfants à la garderie. Je dois y être au plus tard à 18h30. Arrivée à la maison, je dîne avec les enfants. Il faut ensuite les motiver pour qu’ils se mettent à leurs devoirs au lieu de jouer sur l’ordinateur ou l’iPad. Le plus petit se réjouit de faire enrager les autres parce que lui n’a pas encore de devoirs à faire à la maison! 20h00. Ce soir c’est ma soirée tennis avec mes amies, ma petite heure de sport pendant la semaine de travail. Puis nous prenons un verre au bar. 22h30. J’arrive à la maison. C’est le moment d’une agréable petite conversation avec mon mari pour finir la journée. People Moving ÉCLAIRAGE NÉON Leader du marché Européen ÉCLAIRAGE EXTÉRIEUR Qualité abordable Campus Coppens- Ruiterijschool 14 | 2930 Brasschaat [email protected] | T +32 3 455 93 59 www.lightthings.be L’équipe de ventes d’Aquaplan est à nouveau complète. Yves Creten s’occupe depuis début septembre des régions de Flandre-Orientale, Flandre-Occidentale ainsi que d’une partie du Brabant flamand. Ce jeune homme dynamique a déjà quatre ans d’expérience des ventes et il est très désireux de contribuer à établir des relations à long terme avec les clients d’Aquaplan. Carine Kaisergrüber, Country Director Belgium-Luxemburg chez HEMA, a été nommée pour une période de trois ans à la présidence de la Comeos, la fédération belge du commerce et des services. Elle succède ainsi à Geert Verkest (Brico/Maxeda) et sera de ce fait la première femme à siéger à la tête de la fédération. Carine Kaisergrüber (°1967) a déjà été membre du Conseil d’Administration de cette même fédération. “Je suis particulièrement heureux que ce choix soit tombé sur Carine”, déclare Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. “Elle est extrêmement dynamique et parfaitement capable de mettre le doigt sur les problèmes du commerce, et elle est en mesure de proposer des solutions.” Michel a également tenu à remercier le président sortant. “Pouvoir collaborer avec Geert Verkest et faire appel à son expertise et à ses vues a été un privilège. C’est avec lui que nous avons pu continuer à développer Comeos comme un centre de savoir unique destiné au commerce, que nous avons pu élaborer le Livre blanc du Commerce et poursuivre le développement de notre rôle de catalyseur de l’e-commerce en Belgique.” 32 PUBLI Gardena, des prestations toujours meilleures Avec toute une série de nouveaux produits destinés aux amoureux du jardinage, Gardena aborde l’année qui vient avec confiance. Qu’il s’agisse de tuyaux d’arrosage, de tondeuses, de coupe-branches ou de programmateurs d’arrosage, Gardena a tout mis en œuvre pour que le travail se déroule de manière encore plus rapide, plus confortable et plus sûre. Jugez-en par vous-même… Tuyaux d’arrosage DuraEdge garantissent d’excellentes performances et un gazon parfaitement tondu. Un guide spécial placé sur le côté simplifie la tonte le long de murs et de haies. Gardena propose un assortiment de tuyaux de jardin avec trois nouvelles catégories de produits parfaitement compatibles avec le fameux système Gardena. Les clients ont désormais le choix entre Premium SuperFLEX (pression max. 35 bars), Comfort HighFLEX (pression max. 30 bars) et Comfort FLEX (pression max. 25 bars). L’atout numéro 1 de ces nouveaux tuyaux est le Power Grip, doté d’un profil qui optimise le raccordement d’accessoires. L’intérieur est revêtu d’une couche noire qui évite le développement des algues. Le Sans fil, de faible poids et facile à utiliser, tels sont les atouts principaux des nouveaux coupe-bordures Gardena. Ils disposent en outre d’une plus longue autonomie puisqu’une charge de leur puissant accu lithium-ion suffit à tailler sans s’interrompre les bords de deux terrains de football. Le client a le choix entre les modèles EasyCut tuyau est en outre muni d’une armature en spirale qui résiste non seulement à des pressions élevées, mais qui confère en outre au tuyau toute la stabilité dimensionnelle nécessaire. La deuxième couche se compose d’une spirale en polyester de haute densité qui rend le tuyau flexible et très maniable et permet d’éviter des inconvénients tels que les nœuds. De plus, SuperFLEX possède une couche extérieure transparente à micro-structure qui le met à l’épreuve de la saleté et des griffes. Ces tuyaux sont disponibles en trois diamètres: 13 mm (1/2”), 15 mm (5/8”) et 19 mm. Li-18/23, EasyCut Li-18/23 ou ComfortCut Li-18/23R, dont aucun ne pèse plus de 2,8 kg. Deux des trois modèles sont équipés du système RotorCut qui garantit des prestations précises grâce à ses lames en plastique. Le troisième modèle est équipé d’un système d’alimentation en fil entièrement automatique. Le ComfortCut Li-18/23R dispose en outre d’une fonction de basculement à 90° ainsi que d’une roue intégrée. Tous ces appareils, qui s’utilisent facilement et se commandent de manière intuitive, sont particulièrement puissants grâce à leur accu lithium-ion 18 V/2.0 Ah. Tondeuse Avec un moteur efficace et puissant, un guidon confortable et très maniable et les lames DuraEdge pour une coupe très précise, la série améliorée des tondeuses PowerMax s’impose comme la solution pour les petites, moyennes ou grandes pelouses. Les tondeuses électriques PowerMax™ 32E, 34E, 37E et 42E font de l’entretien de la pelouse un travail facile. Parmi leurs excellentes caractéristiques, on note en premier lieu un moteur très performant à la puissance d’entrainement élevée, qui garantit une coupe sans effort même pour les herbes hautes ou mouillées. L’ergonomie de ces machines a été encore améliorée grâce au guidon avec interrupteur de démarrage pratique, et les lames Coupe-bordures Outillage téléscopique sans fil Les jardiniers amateurs sont rarement enthousiastes lorsqu’il s’agit de tailler en hauteur les haies et arbustes. Grace au nouveau taillehaies télescopique sans fil THS Li-18/42, ceci n’est désormais plus un problème. Cette machine permet de travailler efficacement et en sécurité à partir du sol. Le THS Li-18/42 possède en outre toutes les caractéristiques des autres taille-haies, ce qui garantit une taille parfaite, en toute sécurité. C’est un appareil facile à manier et léger (3,2 kg). Avec une longueur de lame de 42 cm, il est possible de couper les branches jusqu’à 16 mm d’épaisseur et jusqu’à une hauteur de 3 mètres. La machine est alimentée par le nouvel accu puissant 18 V/2.0 Ah, qui offre jusqu’à 25% d’autonomie en plus. Ces accus rechargeables sont placés dans un boîtier aluminium et pourvus de trois voyants led indiquant la charge restante. Toute la gamme de produits a été adaptée à ces nouveaux accus pour permettre une compatibilité universelle. Autre nouveauté, l’élagueur télescopique TCS Li 18/20 (une tronçonneuse dotée d’un din. Les scies, pliantes ou non, et les modèles compatibles avec le fameux système ‘combi’ Gardena, ont bénéficié des technologies les plus récentes. Elles excellent par leur ergonomie et leurs performances et sont faites de matériaux durables. Tailler des branches, scier du bois à brûler ou scier sur mesures,…: ces scies robustes vous assurent un résultat parfait. Un des produits-phares de cette nouvelle génération est la scie de jardin 300PP. Sa denture de précision traitée au carbure est affûtée sur trois faces et permet un mouvement rapide et surtout efficace. La poignée ergonomique est réalisée avec des composants souples, et un verrou de sécurité permet de la fixer sans problème sur le système ‘combi’ Gardena. Autre outil intéressant, la scie pliante 200 P, qui permet de travailler avec les deux mains. Sa lame peut être fixée dans trois positions pour le travail manche télescopique). Cette machine légère permet de tailler avec précision et en sécurité des branches jusqu’à 8 cm d’épaisseur, et ce jusqu’à une hauteur de 4 mètres. L’angle de découpe peut-être adapté d’un seul geste et sans outillage supplémentaire. sous différents angles. Coupe-branches Les nouveaux coupe-branches Gardena, qui bénéficient d’un design très étudié, ont été conçus dans un seul but: garantir un travail parfait grâce à une coupe extrêmement précise. Il est évidemment préférable de tailler les petits rameaux avant qu’ils ne se transforment en épaisses branches. Ce qui se fait sans problème avec la série revue des coupebranches Classic et Comfort. Ces nouveaux outils sont équipés de lames affûtées avec la plus grande précision, revêtues d’un coating anti-adhésif et munis de poignées ergonomiques pour le confort des articulations. La série Comfort compte désormais trois modèles, pour les utilisateurs encore plus exigeants: outre la cisaille télescopique (jusqu’à 25 cm de plus), il existe désormais deux modèles nécessitant 40% d’effort en moins par rapport aux outils à levier classiques, grâce au système spécial à crémaillère. Scie à élaguer Avec sa nouvelle série de scies manuelles, Gardena propose la solution adaptée pour tous les travaux dans la maison et au jar- Gestion de l’arrosage Est-il possible de gérer l’arrosage au jardin sans recourir à des ordinateurs compliqués? Oui, avec les nouveaux programmateurs d’arrosage Gardena EasyControl, FlexControl et SelectControl. La programmation est simple et intuitive, avec un bouton pivotant pratique. Le modèle SelectControl propose en outre des applications pré-programmées permettant les utilisations les plus diverses sur la terrasse, le balcon, dans le patio et au jardin. Vous choisissez la zone à arroser et l’écran LCD vous indique comment procéder. D’un seul geste, vous programmez l’heure de début et la durée de l’arrosage. L’appareil peut aussi être commandé manuellement. Et encore… Outre les nouveautés mentionnées ci-dessus, Gardena a tout le matériel nécessaire pour que le jardinier amateur dispose en 2014 des outils les plus appropriés. Avec par exemple les pompes hydrophores Classic 3000/4 eco, Comfort 4000/5 eco, Comfort 5000/5 eco et Premium 5000/5 eco inox, qui offrent de belles performances énergétiques, sont très faciles à entretenir et encore plus sûres. Signalons également une nouvelle offre de haches remarquablement effilées. 33 PUBLI ‘Droguerie à l’ancienne’ de Forever Products: des produits naturellement efficaces et polyvalents Lors de la phase d’évaluation de la demande, le marché a immédiatement réagi avec un tel enthousiasme que le lancement de cette nouvelle gamme a été avancé de quelques mois. Il s’agit de la ligne ‘Droguerie à l’ancienne’, des produits d’entretien 100% naturels de la société Forever Products, de Courcelles près de Charleroi. Julien Didier, marketing manager, et Michel Ricard, directeur commercial, se sont fait un plaisir de nous donner quelques explications. dium dans le bac à litière de ses chats, qu’elle n’avait ainsi plus besoin de remplacer aussi fréquemment. Dans le réfrigérateur aussi, ce produit élimine les odeurs déplaisantes. Les utilisations du bicarbonate de soude que nous avons ainsi pu collecter remplissaient un catalogue de 15 pages ! Celui-ci est disponible sur simple demande ! Poudres à tout faire et vinaigres actifs Ces produits n’ont rien de nouveau, déclare Julien Didier. “Nous fournissions déjà tous les produits de cette gamme, mais dans des pots transparents munis d’une petite étiquette. Nous avons donc retravaillé l’aspect marketing, avec des visuels et les applications possibles, afin que l’utilisateur sache exactement à quoi sert chaque produit. Notre idée était de proposer un assortiment complet pour l’entretien ménager. Avec des produits à l’ancienne, tous 100% naturels, sans la moindre chimie et adaptés au goût du jour.” Concrètement, il s’agit de six poudres (acide citrique, acide oxalique, bicarbonate de soude, blanc de Meudon, percarbonate de soude, cristaux de soude), de quatre vinaigres ménagers pour l’entretien (un à 14%, les autres au citron, à la pomme et à la menthe) et enfin d’un savon noir à base d’huile d’olive qui sera bientôt disponible. Une offre dont le premier atout est la polyvalence. Un bon vinaigre ménager peut être utilisé comme adoucissant pour la lessive, pour déboucher les éviers, détartrer le fer à repasser et garder plus longtemps les fleurs coupées. Le bicarbonate de soude blanchit les dents, ravive les tapis, élimine le tartre, soigne les plantes, donne un bon goût à la sauce tomate et soulage les maux d’estomac. Et la liste est loin d’être finie... “Ce sont autant de produits que la génération actuelle ne connaît pas ou pratiquement plus” explique Julien Didier. “Mais ces produits vous permettent de vous attaquer à tout l’entretien ménager.” Premières réactions très encourageantes Les premières réactions à cette nouvelle gamme sont plus qu’encourageantes. Tout a d’ailleurs commencé avant même que le produit ne soit présent sur le marché. “En effet!”, acquiesce Michel Ricard en riant. “Nous voulions en fait lancer la gamme au salon DIY & Homing de Courtrai, mais lorsque nous en avons parlé à un gros client (une chaîne) celui-ci a dit ‘je la prends immédiatement’. Nous avons alors décidé de ne plus attendre.” Et c’était la bonne décision, constate Julien Didier, ”car, durant ces trois mois, nous avons déjà vendu cent displays, soit pratiquement un par jour! C’est un beau succès, soutenu par un marketing efficace, avec des brochures et des affiches.” Et, ce qui est également appréciable: les produits ont déjà été remarqués par plusieurs grands médias. Nous avons fait l’objet de reportages dans diverses émissions de radio et de télévision, comme par exemple « On n’est pas des pigeons » sur la RTBF. Ce sont eux qui ont pris contact avec nous, ce qui a aussi donné un bon coup de pouce aux ventes.” Succès belge La tradition populaire L’idée a mis beaucoup de temps à naître, raconte Michel Ricard. “Durant mes études, au début des années 90, j’habitais une ancienne maison de maître à proximité de Dinant, et on y entretenait l’argenterie avec du blanc de Meudon (dit également blanc d’Espagne). Je n’en avais jamais entendu parler, mais cela fonctionnait à l’évidence, je l’ai essayé moimême.” Une expérience qui a abouti à cette nouvelle gamme, vingt ans plus tard toutefois... Michel Ricard: “Nous avons commencé il y a deux ans en créant un emballage frais pour ces vieux produits. Le premier que nous avons lancé était le bicarbonate de soude: les ventes ont immédiatement quintuplé, et nous avons donc tout remis au goût du jour.” Comment la gamme a-t-elle été élaborée? Michel Ricard: “Sur internet, on trouve de plus en plus de documentation sur l’utilisation de ces anciens produits pour la maison, le jardin et la cuisine. Quelles sont les utilisations du citron? Du vinaigre? Du blanc de Meudon? Et eco- ammoniaque, mais nous voulons surtout montrer aux gens que la chimie peut être naturelle et écologique. Et pas plus dangereuse. L’image qu’a parfois la chimie est un peu regrettable. C’est une question d’utilisation. Avec un bon thinner, vous pouvez éliminer les taches tenaces de peinture, mais il ne faut naturellement pas aller contre son commerce, sachant qu’il peut être nécessaire d’utiliser dix fois plus d’un produit écologique, ce qui est en définitive plus nocif pour l’environnement. La question cruciale est donc de savoir à quel point le produit est efficace. Et ces produits de droguerie à l’ancienne sont très efficaces.” nous avons posé des questions ici et là. Un exemple: lorsque j’étais petit, mon père avait un bateau. L’acide oxalique est exactement le produit qui convient pour nettoyer la coque d’un bateau. Mon père, qui était professeur de physique, m’a tout expliqué à ce sujet: le produit existe sous forme de poudre ou liquide, mais il est beaucoup plus facile à utiliser en poudre. Il figure maintenant dans notre gamme. Nous l’avons testé sur un moteur entièrement attaqué par l’eau et les algues, et tout a pu être éliminé. Autre exemple, une collaboratrice nous a expliqué qu’elle mettait deux fois par semaine du bicarbonate de so- Ecologiques, mais surtout efficaces Julien Didier: “Nous ne pouvons bien entendu pas indiquer toutes ces utilisations sur l’emballage, nous en mentionnons deux ou trois. Nous les avons également testées en interne pour voir si les produits sont bien efficaces.” L’efficacité, c’est ce qui compte pour Forever — bien plus encore que le label ‘écologique’. L’entreprise avait toutefois largement gagné ses galons dans le domaine des applications respectueuses de l’environnement. Michel Ricard: “Nous avons été les premiers en Belgique à produire un eco-white spirit et un La gamme ‘Droguerie à l’ancienne’ est un nouveau pas en avant pour Forever Products, une entreprise qui a commencé modestement et qui compte aujourd’hui 35 collaborateurs. “Il y a dix ans, nous étions connus pour la javel et le white spirit,” précise Michel Ricard. “Et nous avons aujourd’hui une offre vaste et très diversifiée. Nous nous sommes également adaptés au marché. Aujourd’hui, FOREVER est leader dans les produits chimiques, les lave-glaces, les produits d’entretien de chauffage et la droguerie à l’ancienne. Une vraie révolution ! Michel Ricard voit l’avenir de Forever avec sérénité : “Depuis la crise bancaire de 2008 et la crise économique qui s’en est suivie, on voit apparaître une nouvelle mentalité. Les gens veulent retourner aux sources. Aux vraies valeurs, comme la famille, et faire eux-mêmes leurs produits. Parallèlement, le succès des Diables Rouges et la nouvelle image de la Belgique jouent aussi leur rôle. Le bicarbonate de soude est en fait une invention belge (mise au point en 1861 par Ernest Solvay, NdlR). Forever voulait valoriser un vrai produit belge. Tout ceci est dans l’esprit du temps, et Forever veut jouer cette carte.” 34 PUBLI Scotts: innover et regarder vers l’avenir Scotts a de nouveau préparé un beau programme d’innovation pour la prochaine saison, complété par un soutien médiatique et un nouveau ‘setting’. Sa réponse pour faire face à la crise: des promotions par volume et un marketing adapté. À plus long terme, l’entreprise se prépare à un avenir qui posera encore plus de défis, ‘maintenant que la chimie est mise sous pression’. Dans ces conditions, une marque comme Naturen fait logiquement l’objet d’une attention particulière. compact. Il s’agit de terreau à base de noix de coco qui a la propriété d’absorber trois fois son volume et huit fois son poids en eau. Il est en outre pratique à transporter puisqu’un sac de trois kilos ou 8 litres correspond en réalité à 25 l de terreau. “Nous avons déjà été très applaudis pour notre nouveau setting”, annonce Filip Meyermans, Marketing Manager Benelux. “Nous voulions rompre avec le passé et faire savoir que nous faisons du marketing d’une manière moderne. Et il semble que nous y soyons parvenus.” De plus, il était devenu nécessaire d’effectuer des adaptations dans l’ensemble de l’assortiment pour être en conformité avec l’arrêté royal qui impose de nouvelles règles pour l’enregistrement des produits destinés aux amateurs d’une part, et aux professionnels que sont les agriculteurs et horticulteurs d’autre part. Les textes ont dû être adaptés, les emballages doivent être refermables, et les flacons ont dû être munis d’une sécurité de type CRC (Child Resistant Closure). Mais Scotts a également introduit un certain nombre d’innovations dans toutes ses marques. En voici un aperçu. Roundup: la version ‘nano’ Le produit-phare de Scotts pour la saison écoulée était sans conteste Roundup Gel. “Les marchés sur lesquels nous sommes actifs sont généralement saturés”, poursuit Meyermans, “mais nous voyons, dans le monde des désherbants, que nous avons élargi le marché avec ce produit, et que nous avons attiré de nouveaux utilisateurs. Nous n’en n’avions jamais douté, mais c’est maintenant prouvé: une enquête effectuée en Angleterre a montré que 12% des utilisateurs de Roundup Gel n’avaient encore jamais utilisé de désherbant.” Une nouveauté passionnante rejoint la gamme Roundup, le ‘nano’. Il s’agit d’un pulvérisateur prêt à l’emploi de 2,5 l pour 27,95 euros, le petit frère de la version existante de 5 litres (pour 45,95 euros). Histoire d’offrir une réponse à la crise, tout en jouant sur les besoins du consommateur: tout le monde n’a pas besoin de 5 litres de produit! Naturen: nouveau logo, nouvelle mascotte Evergreen: meet Free & Filemon! La plupart des produits de la gamme Evergreen ont changé de look. Ils ont pratiquement tous été examinés à la loupe: n’y a-t-il par exemple pas trop de mots sur l’emballage? Le principe de base étant celui de la sobriété, ‘less is more’. Scotts joue par ailleurs la carte de la promotion par volume. “En fin de compte, notre pays aussi est en pleine crise économique”, déclare Meyermans. “C’est moins sensible qu’à l’étranger, mais c’est une réalité. Dans ces circonstances, les gens recherchent leur avantage, veulent profiter de promotions, et nous en faisions trop peu. Nous venons d’y remédier.” Biofert Plus est un nouveau venu dans la gamme. L’ajout de chaux à ce produit classique permet désormais au jardinier de nourrir son gazon tout en s’assurant d’un pH équilibré pour son sol. La gamme Evergreen bénéficiera principalement du soutien d’une campagne de spots radio. Scotts lance ainsi le duo Free & Filemon, un père et son fils qui discutent de la marche à suivre pour les soins du gazon. La campagne débutera en mars 2014. “Nous travaillerons davantage encore sur la demand generation, ainsi que nous la nommons ici. Ce qui implique de stimuler la demande dans les magasins, de mettre notre produit au premier plan sur le point de vente mais aussi, par le biais des médias, de stimuler les gens pour qu’ils entrent dans notre histoire et se rendent au magasin pour y choisir notre marque. Nous l’avons fait au printemps dernier pour Roundup et résultat, le volume a triplé”, poursuit Filip Meyermans. en renverser.” Substral: Flower Magic s’élargit Scotts a jugé que le lancement en 2013 de Flower Magic (un mélange prêt à l’emploi de terreau, d’engrais et de semences de fleurs) n’était pas en adéquation avec ses attentes. Ce qui n’a rien d’anormal étant donné que le temps de ce printemps 2013 était loin d’être favorable. Le véritable test doit maintenant avoir lieu. La firme continue à croire en son produit et travaille à l’élargir. Le premier Flower Magic était pour la pleine terre, et le produit sera bientôt proposé sous un emballage plus petit pour les pots et bacs à fleurs. Autre nouveauté chez Substral, le terreau KB Weedol Ultra: ‘idiot proof’, à effet immédiat Une nouvelle référence s’annonce dans la ligne Weedol: il s’agit de Weedol Ultra. Une formule contenant du glyphosate additionné d’une substance qui permet d’obtenir un effet visible dans les 24 heures. Son packaging constitue un autre atout: il s’agit de petites boîtes contenant des tubes pré-dosés afin d’éviter les erreurs de dosage (autrement dit le produit est ‘idiot proof’). “Car”, précise Meyermans, “trop d’erreurs sont malheureusement encore commises en matière de dosage. Ici, tout devient beaucoup plus clair: un tube correspond à telle surface, et à tant d’eau. C’est non seulement plus facile, mais aussi plus sûr à utiliser. Vous ne pouvez pas L’assortiment Naturen sera complété par une offre de couvre-sol soutenus chez les retailers par une signalisation bien visible, ainsi que quelques bacs pour que les gens puissent sentir et toucher. Naturen est évalué comme l’assortiment de l’avenir. C’est pourquoi il a été doté d’un logo plus explicite, placé sur le paquet de manière plus visible. Il sera également pourvu d’une nouvelle mascotte, un hérisson qui sera bien en vue sur le point de vente. La ligne bio de Scotts est un défi pour les spécialistes du marketing, déclare Filip Meyermans. “C’est un peu curieux. Si vous suivez le débat social, vous diriez que la prise de conscience écologique gagne du terrain, et de là vous vous attendriez à ce que les produits bio connaissent un bel essor dans le secteur du jardinage. Et ce n’est pourtant pas encore le cas! Pourquoi donc? Parce qu’il faut vraisemblablement que la mauvaise herbe ou les bestioles fâcheuses disparaissent le plus rapidement et le plus efficacement possible. Nous avons tous une vie très active, nous voulons aussi faire du sport ou aller au restaurant par exemple, et nous avons donc peu de temps. Par conséquent, les consommateurs optent pour des marques connues et dont l’efficacité jouit d’une réputation sans tache.” Scotts est néanmoins conscient que le marché des désherbants chimiques est sous pression, et il est difficile de prédire à quoi celui-ci ressemblera d’ici cinq ans. “Nous voulons volontiers mettre l’accent sur le bio, mais tant que le consommateur opte pour Roundup ou KB Weedol, nous continuerons naturellement à soutenir ces produits”, conclut Meyermans. 35 INTERVIEW Piet De Coninck (FEBIN) répète: “Il est temps d’arrêter la bagarre!” Il a quitté depuis un certain temps déjà ses fonctions de président, remplacé à ce poste par Dirk Baum d’Eltra. Piet De Coninck demeure pourtant le visage de la Febin, la fédération belge des fournisseurs et fabricants pour le secteur DIY & Garden. Seul son titre a changé, rien de plus en fait. Son message lui aussi reste le même. “Fournisseurs, unissezvous de manière à ce que nous formions un seul porte-voix, de poids, pour l’ensemble du secteur! Les problèmes similaires conduisent souvent à des points de vue communs. Et des projets nouveaux et intéressants sont dans les tuyaux. Je suis convaincu qu’une fois que nous y serons parvenus, le nombre de nos adhérents pourra augmenter et la fédération bénéficiera ainsi d’une surface portante encore plus large!“ Pas de révolution “Parce que je ne voulais pas être à la fois juge et partie, j’ai de moi-même pris mes distances avec la présidence de la fédération. Il y a maintenant un bon moment d’ailleurs. Je suis maintenant administrateur délégué, but what’s in a name? Les titres ne m’intéressent pas. Le plus important, c’est que l’asbl Febin ait pu disposer du contenu complet de sa structure statutaire et soit de ce fait devenue beaucoup plus dynamique. En outre, le bureau se réunit maintenant plus souvent, huit fois par an au total, de sorte que les sujets ou dossiers importants ne restent pas trop longtemps sur la table.” Ces derniers propos en particulier caractérisent bien l’homme. Il veut avancer, faire une percée sans prêcher la révolution. “Je voudrais parfois que tout aille un peu plus vite, mais en réalité il s’agit souvent d’un processus d’influence. Dans cette optique, on peut parler de travail de longue haleine.” “Plus que jamais, les fournisseurs doivent resserrer leurs rangs et nous avons besoin d’un organe de concertation. Il est au moins aussi important que nous restions ‘on speaking terms’ avec le retail. Nos bonnes relations avec Comeos, l’EDRA, la Fediyma et d’autres fédérations ne doivent pas se perdre. Nous voulons tout comme elles redresser le marché, et un lobbying en direction du gouvernement est certainement au programme.” Disponibilité d’écoute Piet De Coninck se réjouit de voir certains retailers faire à nouveau preuve d’une plus grande disponibilité d’écoute. “J’ai pu le constater récemment, lorsque je suis allé parler avec certains d’entre eux. Les fournisseurs constatent eux aussi que nous devons nous y mettre ensemble, car nous n’y arriverons jamais seuls.” De Coninck n’est pas disposé à se soustraire à la confrontation avec les retailers, ainsi qu’il le dit lui-même. “S’il se produit des choses qui dépassent les bornes, alors c’est mon devoir, en tant que porte-parole de la Febin, d’aller soulever le problème auprès de la partie concernée. C’est la seule manière de s’en sortir ensemble. Si vous ne le faites pas, le seau de la frustration se remplit et à un moment donné, que des acteurs étrangers comme bol.com et amazon s’arrogent une part toujours plus importante du gâteau?! Ou encore que d’ici quelques années, certaines familles de produits disparaissent du commerce DIY pour cause de marge trop faible ou d’une absence totale de rotation, comprenez de vente?” Un signal puissant Il s’agit en fait de créer autant que possible de situations gagnant-gagnant, explique Piet De Coninck. “On ne peut être contre par principe?! Que peut gagner un retailer lorsque les fournisseurs insatisfaits commencent un par un à jeter l’éponge? Eh bien rien! Ne vous y méprenez pas, je ne prêcherai jamais la révolution. Ce que je veux tout simplement dire, c’est que nous devons nous en sortir ensemble, crise ou pas crise! Et qu’il faudra chercher l’attitude appropriée entre le modèle financier et la création de valeur pour le client. Eh oui, les intérêts du retail et du supply sont souvent opposés, mais ils ont quelque chose en commun: les utilisateurs finaux qui achètent les produits.” De Coninck ne cache pas qu’un certain nombre de fournisseurs sont clairement à bout de souffle. “Peut-être le moment est-il venu pour certains d’entre eux de rédéfinir leurs business model. Mais toute organisation peut avoir des problèmes. Ceux qui ne peuvent montrer de compréhension sont de mauvaise foi. Tenez, j’ai énormément de respect pour quelqu’un comme Erik Haegeman (CEO de Brico, NdlR). Son intervention lors du petit déjeuner-séminaire du salon DIY&Homing de Courtrai témoignait d’une certaine réflexion sur lui-même. Il a affirmé qu’un certain nombre d’erreurs d’organisation passées devaient être traitées. En ajoutant immédiatement que lui seul, isolé au sein d’une grande organisation telle que Maxeda, ne pouvait pas tout changer. Mais ce qu’il peut en revanche en tant que personne, c’est devenir le facilitateur en mesure d’amorcer un processus de changement. Le contenu et l’esprit de la présentation étaient, à mon humble avis, un bon signal à l’attention des fournisseurs. Et si l’action succède à la parole, nous sommes sur la bonne voie!” Droit à l’existence Le message de Piet De Coninck est clair: aujourd’hui plus que jamais, dans les conditions actuelles du marché, il est particulièrement im- “Peut-être le moment est-il venu pour certains fournisseurs de rédéfinir leurs business model” c’est l’escalade! Le petit jeu qui consiste à se bagarrer entre retail et supply, et qui dure depuis un certain temps déjà, doit cesser maintenant! Unissons donc nos forces et passons à l’action! Tout le monde sait bien que quand deux chiens se disputent un os, un troisième finit par l’emporter?! Ou bien voulons-nous portant que les fabricants et les fournisseurs unissent leurs forces et resserrent leurs rangs. “En ce sens, notre fédération justifie plus que jamais son droit à l’existence”, déclare-t-il. Recruter de nouveaux adhérents est une de ses missions. Et ses ambitions ne sont pas des moindres. “Nous sommes actuellement 75, mais j’aimerais porter ce nombre à 100 ou 120. Davantage d’adhérents signifie aussi plus de surface financière. La fédération bénéficierait ainsi en tout cas d’une plus large surface portante ainsi que de davantage de moyens pour faire du lobbying auprès de diverses instances.” De Coninck travaille actuellement à plusieurs initiatives nouvelles pour les fournisseurs, mais il ne peut nous en dire davantage. “Ces décisions doivent en tout cas être portées par la majorité de nos adhérents, sinon il n’en sera plus question. Mais je me fais peu de souci: on sent que tous les regards sont tournés dans la même direction, et qu’il va y avoir du mouvement!” Data pool Le data pooling, ou mise à disposition des données, est une plaie encore ouverte dans notre branche. L’administrateur délégué de la Febin en est bien conscient, même s’il témoigne pourtant d’un optimisme frappant. “L’EDI Light-train circule depuis un certain temps déjà, et nous allons continuer à concrétiser ce projet. À tout seigneur tout honneur: Laurent Englebert, de PGZ, a réussi à convaincre 40 indépendants qui passent désormais leurs commandes par e-mail. Étant donné que les fournisseurs sont demandeurs, je veux désormais que cela se produise aussi à l’échelle de l’entreprise. Ce n’est pas le genre de choses qu’on règle du jour au lendemain, mais je continue à tout faire pour que ce thème garde une place prioritaire sur l’agenda. Si un certain nombre de fournisseurs suivent l’exemple de PGZ, cela peut même être rapide.” “Pour de nombreux fournisseurs, le fait de devoir fournir une étiquette ‘data’ différente pour chaque chaîne pose problème. Autrement dit, il n’existe absolument aucune uniformité. Mais bon, nous sommes déjà avancés au point que nous travaillons avec des data sheets préétablis. Tous les adhérents sont d’accord sur le fait que nous devons chercher à disposer d’un ‘data pool’ unique dans lequel tous les retailers pourront venir chercher leur information. Le data pooling ne pourra que gagner en importance, surtout maintenant que la plupart des chaînes retail disposent de leur propre e-shop. Et que dire des certificats de sécurité et de prestations, ainsi que de toutes les réglementations qui sont en train d’arriver de l’Europe? Maintenant que tout ou presque a été édicté sous forme de règles dans le secteur food, l’Europe dirige désormais ses flèches sur des secteurs à large assortiment comme le nôtre. S’il faut par exemple un certificat de prestations avec chaque paquet de vis, ceci aura des conséquences non seulement pour les retailers mais sans aucun doute pour les fabricants aussi.” “Nous sommes quoi qu’il en soit à la veille d’un certain nombre de changements importants et de grands défis. À cet égard, 2014 sera une année tout à fait passionnante. Et, quoi qu’il en soit, je l’attends avec énormément d’impatience!”, conclut Piet De Coninck. 36 DOSSIER: La sécurité sur le chantier La sécurité sur le chantier est, dans le secteur de la construction, un sujet qui concerne toutes les parties et particulièrement tous les employeurs et salariés. Malgré des efforts constants pour améliorer la sécurité, on a encore déploré pour l’année 2011plus de 20.000 accidents survenus au travail. Nous avons demandé à Febelsafe, la fédération belge des fournisseurs et des prestataires de services en matière de sécurité et de bien-être au travail, ce qu’implique légalement le terme de ‘sécurité’, et nous sommes allés éclairer notre lanterne auprès de la SPF ETCS ainsi que de la NAVB-CNAC. Les chiffres La banque de données du Fonds pour les accidents du travail publie chaque année une étude statistique sur les accidents survenus dans le secteur de la construction. Les études les plus récentes donnent une image de la situation en 2011, qui a été comparée avec la situation de 2010 et 2009. En 2011, on a donc déploré 20.164 accidents du travail contre 19.384 en 2010. La hausse de 4,02% est relative, étant donné que l’emploi a augmenté de 5,3% en 2011, passant de 156.241 à 164.508 ‘équivalents temps plein’. Pour être complet, nous devons signaler que les accidents subis par les intérimaires ne sont pas repris dans cette étude. Le Fonds fait cependant savoir à titre d’information qu’au moins 766 accidents ont touché des intérimaires en 2011. Si nous approfondissons les chiffres, nous voyons que sur plus de 20.000 accidents, 6.063 ne provoquent pas de séquelles (soit 3,41% de plus qu’en 2010), 11.519 provoquent une incapacité temporaire (+4,78%) et 2.560 ont conduit à une incapacité permanente prévue. Par ailleurs, 22 accidents ont connu une suite mortelle (il y en a eu 24 en 2010). Résultats notables La recherche des origines des accidents montre que les chutes d’une hauteur (14,5%) en sont la première cause. Pas moins de 27,1% de ces accidents ont eu pour conséquence une incapacité permanente prévue, voire un décès. La plupart des chutes d’une hauteur se produisent sur des surfaces ou des passerelles au rez-dechaussée (42%). Les échafaudages roulants, les échelles mobiles, les nacelles de travail, les plates-formes élévatrices,..., ar- rivent en deuxième place avec 28%. Les toitures, ouverture, escaliers, cadres,..., représentent 14%, et les passerelles, échelles fixes, pylones,..., sont le lieu de 9% de ce type d’accidents, les ‘autres endroits’ arrivant en dernier avec 7%. En fonction du type de travail, c’est lors de la phase ‘placement, montage, démontage’ qu’il se produit le plus grand nombre d’accidents (20%). L’étude montre que ce sont surtout les doigts (18,5%) qui en subissent les conséquences, mais les jambes (9,5%), les mains (8,8%) et les yeux (8,6%) sont souvent lésés. Les caractéristiques des victimes: on constate que dans 99% des cas d’accident se produisant sur des chantiers de construction, la victime est un homme. Dans 90% des cas il s’agit d’un Belge, et d’un ouvrier du bâtiment pour 58% d’entre eux. Le degré de fréquence en fonction de l’âge montre que les jeunes sont plus souvent victimes d’accidents. En revanche, les accidents qui arrivent aux travailleurs plus âgés sont plus sérieux. Le degré de fréquence selon la taille de l’entreprise varie selon les secteurs. Analyse de risques Que doit faire l’employeur pour garantir la sécurité de son personnel? Il faut en premier lieu effectuer une analyse de risque par poste de travail. L’objectif de cette analyse est la prévention des risques, et celle-ci concerne aussi bien la protection collective (par exemple fermer une cage d’ascenseur ou sécuriser l’ouverture d’une trappe) que la protection personnelle des travailleurs. L’individu doit être protégé pour les risques qui ne peuvent faire l’objet d’une prévention collective. L’analyse des risques est un document interne qui doit être continuellement actualisé. En cas d’inspection du travail, il faut pouvoir produire l’analyse de risques et montrer que celle-ci a été établie dans les règles de l’art. De plus, le personnel doit être informé de cette analyse. Il ne suffit donc pas de rédiger un document qui restera ensuite classé dans une armoire au siège. L’analyse de risque fait de plus partie (elle en est même la base) du plan global de sécurité qui doit être établi chaque année par l’employeur. Dans la pratique, les salariés et les conseillers en prévention doivent également tenir compte du fait qu’il y a aujourd’hui sur les chantiers des personnes qui ne parlent pas notre langue. Qu’un ouvrier de la construction soit belge ou non, il doit bien sûr pouvoir tra- vailler en sécurité et être informé des risques éventuels. Le conseiller en prévention Selon la SPF ETCS, chaque employeur est tenu de travailler activement à assurer le bien-être de ses salariés. Pour garantir ce résultat, il est obligé de mettre sur pied un service interne pour la protection et la prévention sur le lieu de travail. Ce service doit compter un ou plusieurs conseillers en prévention. Dans les entreprises de moins de 20 salariés, ce conseiller pourra être l’employeur lui-même. Un conseiller en prévention intervient sur tout ce qui concerne la politique de bien-être et doit aider toutes les parties concernées (l’employeur, les membres de la ligne hiérarchique et les salariés) à appliquer les mesures prévues par la loi sur le bien-être au travail. Lorsque le service interne ne peut effectuer toutes les commandes exigées, il faut faire appel à un service externe reconnu pour la prévention et la protection au travail. Dans la pratique, cela revient au fait que moins la formation complémentaire imposée par la loi pour le conseiller interne en prévention est importante et plus celui-ci devra déléguer de tâches et de missions aux services externes de prévention et de protection au travail. Les tâches qui incombent aux conseillers de prévention sont très diversifiées et nécessitent une large palette de connaissances. La fonction a été divisée en plusieurs disciplines: sécurité au travail, aspects psychosociaux, hygiène de l’entreprise, ergonomie et médecine du travail. Une personne peut combiner plusieurs disciplines, mais toutes les combinaisons ne sont pas possibles. La sécurité au travail et la médecine du travail par exemple ne peuvent jamais être exercées par un seul et même conseiller en prévention. Fonction protégée Dans la pratique, le conseiller en prévention est le ‘chien de garde’ qui s’assure que tous les accords et les réglementations soient respectés. Il ou elle travaille au service de l’employeur et veille aussi bien à la sécurité de son équipe et de ses activités qu’à la sécurité d’éventuels sous-traitants 37 sur le chantier. Le conseiller en prévention doit suivre une formation (de niveau 1, 2 ou 3 en fonction du type de travail et de la taille de l’entreprise) et il dispose donc de compétences particulières. Il ou elle peut par exemple faire arrêter la production ou les travaux si la situation est dangereuse. Pour résister à d’éventuelles pressions de la part de son patron, il bénéficie également d’une ‘protection’. L’employeur doit aussi permettre aux conseillers de consacrer un certain nombre d’heures à leur mission de sécurité, par exemple pour la formation, l’élaboration d’un plan de sécurité, l’achat de matériel de protection personnelle, etc. Attention: comme l’indique son titre, le conseiller en prévention ‘conseille’, mais c’est l’employeur qui reste le responsable final de la sécurité. Coordinateur(s) de sécurité Les entreprises du secteur de la construction sont la majeure partie du temps en activité sur des chantiers mobiles ou temporaires. Pour réduire le risque d’accidents du travail dans le secteur de la construction, l’Union Européenne a approuvé en 1992 une directive définissant les prescriptions minimales à appliquer sur ses chantiers mobiles et temporaires en termes de sécurité et de santé. Celles-ci ont été reprises dans la législation belge par l’arrêté royal du 25 janvier 2001, qui stipule l’obligation de désigner des coordinateurs pour les chantiers de construction, d’entretien ou de réparation de bâtiments. La directive précise que lorsqu’au moins deux entrepreneurs effectuent les travaux, même s’ils ne se retrouvent jamais simultanément sur le chantier, il est obligatoire de désigner des coordinateurs. Lorsque l’ensemble des travaux est effectué par un seul entrepreneur, il n’y a en revanche aucune obligation de nommer des coordinateurs. Dans le cas de plusieurs entrepreneurs, il faut désigner deux coordinateurs, l’un pour le concept et l’autre pour la réalisation. Le premier se charge de mettre en adéquation les activités et les desiderata des parties intervenant au niveau du projet (maître d’ouvrage, architecte,...). Le coordinateur chargé de l’exécution coordonne les activités simultanées et successives des ouvriers et entreprises sur le chantier. Pour des chantiers dont la superficie totale est inférieure à 500 m², un régime plus souple permet aux entrepreneurs d’endosser eux-mêmes la fonction de coordinateurs de l’exécution. Contrairement au conseiller en prévention, qui est rémunéré par l’entrepreneur, le maître de l’ouvrage est responsable de la désignation et de la rétribution des coordinateurs. L’architecte Du point de vue purement légal, l’architecte ne porte pas de responsabilité dans ce domaine. Pour beaucoup, c’est un hiatus dans la législation parce que l’architecte pourrait jouer lui-même un rôle plus important lors de la phase de conception, en participant à la réflexion pour déterminer comment le projet pourra être exécuté, achevé et entretenu en sécurité. La vérité nous oblige à dire que beaucoup d’architectes se sentent impliqués socialement, et que, bien qu’ils n’en aient aucune obligation stricte, ils tiennent effectivement compte des risques éventuels à ce niveau. Dans cette optique, il est également demandé aux fournisseurs d’observer la prudence nécessaire pour que le transport, le chargement et le déchargement des matériaux puissent se dérouler en sécurité. Moyens de protection individuelle Lorsqu’il n’est pas possible d’écarter les dangers à la source ou de les limiter suffisamment en prenant des mesures au niveau de l’organisation du travail ou en recourant à des moyens de protection technique collective, il faut se procurer des équipements de protection individuelle (EPI). L’employeur détermine, à partir d’une analyse de risque, les dangers qui peuvent rendre nécessaire l’utilisation d’EPI. L’arrêté royal du 13 juin 2005 concernant l’utilisation de moyens de protection individuelle comporte un schéma indicatif avec un inventaire des risques dans l’optique de l’utilisation d’EPI. Tous les facteurs de risques, physiques, chimiques et biologiques, y sont repris. L’employeur doit exclusivement fournir des équipements de protection individuelle conformes aux précisions de l’arrêté royal du 31 décembre 1992 A propos de Febelsafe Febelsafe est la fédération belge des fournisseurs et des prestataires de services concernant la protection, la sécurité et le bien-être au travail et dans les loisirs. Ses membres aident les sociétés dans leur gestion de la sécurité. Ils sont aptes, par leurs connaissances professionnelles, à présenter, de façon raisonnée et fondée, une solution pour la sécurité à travers une sélection et une application correctes des équipements de protection individuelle (EPI) ainsi que leur entretien. La Febelsafe entend assumer un rôle important dans la transmission du savoir et de l’information à tous ceux qui sont concernés par le domaine de la sécurité et du bien-être au travail. La fédération veut stimuler la prise de conscience et la nécessité de veiller au bien-être des personnes, au travail comme dans les loisirs, contribuer à la réglementation au niveau de la sécurité et du bien-être et la suivre de près, et veiller à son application correcte. Enfin, la Febelsafe se veut le lien entre les utilisateurs, les entreprises, les pouvoirs publics nationaux et l’ESF (European Safety Federation). relatif à la fabrication des EPI. Les équipements qui n’entrent pas dans le champ d’application de cet AR doivent être fabriqués sur la base de pratiques connues et agréées. L’employeur doit mettre les EPI gratuitement à la disposition des salariés. Il doit également se charger de leur entretien, leur nettoyage et leur remplacement. Il a l’obligation d’informer suffisamment les employés et de leur communiquer les instructions. Il faut pour cela élaborer une note d’information et une note d’instructions. L’employeur doit veiller à ce que le salarié bénéficie d’une formation adéquate, et éventuellement d’un ‘training’ pratique. Le bon exemple L’employeur doit-il tout porter sur ses épaules? Non, car le salarié est obligé d’utiliser effectivement l’EPI mis à sa disposition et de suivre une éventuelle formation. Il est toujours intéressant d’associer les salariés au choix de la protection. Ils pourront donner des conseils utiles en termes de confort et seront également très motivés à porter effectivement ces protections. Si les salariés disposent de bons produits et sont bien formés à leur utilisation, il faut également prévoir une sanction éventuelle en cas de non-utilisation. En tant qu’employeur, chef de chantier, architecte,..., il faut bien évidemment donner le bon exemple. Si le patron ne porte pas de casque, il lui sera difficile de convaincre les ouvriers d’en porter un... Économiser sur la qualité des EPI n’est pas une bonne idée. En cas d’accident éventuel, les coûts deviennent rapidement très élevés. Avec non seulement la perte de temps au moment de l’accident même, mais aussi l’incapacité de travail, le remplacement du salarié accidenté,... Il n’est pas exceptionnel que les coûts d’un accident se montent à 10.000 euros et plus, d’où un manque à gagner au niveau du chiffre d’affaires. Pensez au temps qu’il vous faudra travailler pour regagner cette somme, et vous verrez le choix d’un matériel de qualité s’imposer comme une évidence! Quelles sont les EPI nécessaires, cela dépend naturellement du type de travail. Pensez également que les salariés qui ne sont pas directement associés à une activité donnée doivent aussi être protégés. Lorsqu’un ouvrier est par exemple en train de disquer, il faut que ses collègues proches soient eux aussi protégés de la poussière, du bruit, etc. C’est un point dont, trop souvent, on ne tient pas assez compte, inconsciemment. Entretien des EPI Comme nous le disions plus haut, l’employeur est tenu d’entretenir les EPI. Selon le législateur, celles-ci doivent offrir une protection permanente et durable. Il en va autrement des vêtements de travail. L’employeur doit en principe en assurer l’entretien dans l’entreprise ou le confier en sous-traitance à une laverie industrielle. Dans certains cas, la convention collective en vigueur peut prévoir des exceptions et permettre aux salariés d’entretenir leurs vêtements de travail à domicile. Parce que non seulement le bon choix de l’EPI est important, mais que l’entretien et la prestation de services qui y sont liés méritent toute l’attention nécessaire, Febelsafe et la FBT (Federatie van de Belgische Textielverzorging, fédération belge des soins du textile) ont mis sur pied une nouvelle initiative: Care4Safe. Lors de l’entretien, les prescriptions essentielles de qualité et de sécurité des EPI peuvent être mises en danger. Jusqu’à maintenant, les chefs d’entreprise n’avaient pas les moyens de savoir si leurs vêtements de sécurité étaient vraiment en de bonnes mains. Pour pouvoir faire la distinction, et dans le souci de préserver au mieux la durée de vie prévue et les qualités de protection des EPI, ces organismes ont créé Care4Safe: une initiative qui permettra aux utilisateurs de protection individuelle de s’assurer qu’ils en confient l’entretien à un spécialiste capable de leur garantir un travail ‘state of the art’. En signant cette déclaration d’intention, ces entreprises montrent qu’elles mettront tout en œuvre pour améliorer et maintenir le souci de la qualité. En savoir plus/sources: SFP ETCS: www.emploi.belgique.be Febelsafe: www.febelsafe.be VBVC (NL): www.vbvc.be VCCS (FR): www.vccs.be NAVB - CNAC: www.navb.constructiv.be – www.cnac.constructiv.be Adhesia: www.adhesia.be Photos: doc. adhérents Febelsafe 38 RUBRIQUE QUATRE EN LIGNE Les quatre questions 1) Dans quel but allez-vous visiter DIY&Homing en tant que commerçant indépendant? Qu’est-ce qui vous fera estimer que le salon est réussi? 2) Quel est votre sentiment à l’issue de cette 31ème édition? 3) Quelles sont les innovations les plus importantes que vous ayez pu voir sur les stands? Ou bien êtes-vous resté un peu sur votre faim? Avez-vous remarqué d’autres tendances ou évolutions? 4) Dans sa forme actuelle, le salon vous offre-t-il toujours suffisamment de valeur ajoutée ou bien son concept est-il à revoir? Pouvez-vous comprendre l’absence de toujours plus de grands fournisseurs? Micha Van der Gucht, directeur Houtshop Van der Gucht 1) Je peux voir beaucoup de nos fournisseurs actuels en un bref laps de temps. De ce fait, je ne me sens pas obligé d’aller visiter séparément chaque entreprise lors de journées ‘portes ouvertes’ ou de démonstrations. C’est en outre une occasion de se mettre à la recherche de nouveaux fournisseurs. Sur les stands de mes actuels fournisseurs, je m’attends à trouver un concept revu, ou un nouveau produit. Le concept de nouveauté est un peu désuet, mais il demeure important commercialement. Quant aux nouveaux produits et concepts, ils communiquent au commerce un regain d’énergie et de dynamique. 2) Un sentiment mitigé. Nos fournisseurs présents avaient effectivement quelque chose à dire, qu’il s’agisse de concepts adaptés ou revus, ou de nouveaux produits. Par ailleurs, je n’ai trouvé au salon que très peu de nouveaux fournisseurs potentiels. Il y avait même un stand seulement peuplé de Pères Noël, imaginezvous! Mais où allons-nous ainsi? 3) Le peu de fournisseurs traditionnels pourtant présents ont bien compris que le ‘back to basics’ est désormais à l’ordre du jour. Le mot-clé ne doit plus être ‘plus’. Nous devons d’abord apprendre à faire ‘mieux ‘ avant d’avoir l’ambition de faire ‘plus’! 4) Faire survivre ce salon ne sera pas facile si de plus en plus de gros fournisseurs s’abstiennent. À mes yeux, DIY&Homing a perdu beaucoup de sa valeur maintenant qu’il n’est plus organisé que tous les deux ans. La date de septembre est bonne, mais du point de vue stratégique, la périodicité de deux ans n’est pas une sage décision. L’abstention des marques et fournisseurs les plus importants témoigne également de peu de respect pour les indépendants qui restent: ils ne doivent pas oublier que c’est grâce aux efforts du commerce indépendant dans le passé que beaucoup de fournisseurs ont trouvé le chemin du marché belge! CARTOON DU MOIS DIY&HOMING Philippe Royer, directeur Royer (Dilbeek) 1) Pour moi, un salon est réussi lorsque chacun des fournisseurs a quelque chose à montrer dans son assortiment, en termes d’amélioration ou de renouveau. Qu’il s’agisse d’une innovation, d’un concept amélioré, d’une nouvelle ligne ou d’une tentative d’uniformisation, pour nous cela n’a pas tant d’importance. Tant que cela profite à la vente. Pour nous, en tant qu’affaire indépendante, les relations sont encore très importantes au jour d’aujourd’hui, parce qu’elles apportent un plus large soutien sur le point de vente. Nous profitons toujours de l’occasion du salon pour attirer l’attention des managers ou des responsables des ventes sur les attentes de notre clientèle, les tendances, les manquements éventuels,... Il est important qu’à côté de l’analyse des chiffres, ils sachent également avec précision ce qui se passe sur le point de vente. 2) Cela peut peut-être sembler étrange, mais en fait je m’étais attendu à moins de visiteurs cette année. J’ai de toute façon vu encore beaucoup de collègues indépendants qui, eux aussi, jugent important que le salon poursuive son existence. Pour certains, il devrait avoir lieu chaque année. J’ai aussi entendu que de nombreux fournisseurs avaient été satisfaits de leur présence, alors que pour d’autres le timing n’était à nouveau pas intéressant. À côté du caractère professionnel de notre business, nous continuons, en tant que commerce indépendant, à plaider pour une collaboration dans une atmosphère constructive, dans laquelle les contacts humains tiennent toujours une place importante. 3) J’ai découvert plusieurs innovations intéressantes sur le stand ‘Stars in the Box’, mais la plupart sont présentées par des entreprises avec lesquelles nous ne faisons pas d’affaires. Royer fait confiance à ses fournisseurs existants. Notre idée est que les firmes qui innovent disparaissent aussi rapidement qu’elles sont apparues. Ce qui nous intéresse avant tout, c’est l’amélioration des concepts, des emballages plus clairs, un agencement du rayon plus lisible. Une innovation peut être temporaire et, si elle n’est pas présentée correctement, aboutir à un flop coûteux. La ‘nouvelle’ tendance sur le marché est que la jeune génération n’est plus si manuelle. Il faut donc lui faciliter encore plus le travail pour l’aider à dépasser la peur d’entreprendre des travaux de bricolage et lui proposer des solutions permettant un gain de temps. 4) L’abstention massive des fournisseurs ‘A’ me laisse sur un sentiment mitigé. D’une part je suis satisfait de rendre pour une fois visite à ‘d’autres’ fournisseurs, à côté desquels nous nous contenterions sinon de passer, par manque de temps. D’autre part, je peux comprendre qu’un nombre de visiteurs en recul et les coûts élevés qu’entraîne ce genre de participation à un salon soient pour eux une raison d’essayer autre chose. Comme par exemple les salons ‘maison’, même si nous espérons que cela restera limité. De mon point de vue, il faudrait encore travailler à la formule de DIY&Homing. Deux journées ne suffiraient-elles pas, l’affluence du dimanche est-elle encore satisfaisante? On dépense beaucoup d’argent pour la construction des stands, mais ces énormes frais sont-ils réellement nécessaires? Pourquoi ne pas proposer, à l’instar de Batibouw, un salon DIY avec quelques journées pour les professionnels, puis ouvrir les portes au grand public? La réponse des particuliers pourrait donner un élan gigantesque au secteur?! Il y a matière à réflexion pour l’organisation, et un point de départ intéressant pour un débat entre les titans des fournisseurs... COLOFON DIRECTION EN REDACTION OMICRON sprl Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 • Fax: 050/250 171 [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe Hoornstraat 16b • 8730 Beernem PERIODICITE Parait 6x par ans: fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec. 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