Daoudi, Stati et Senhaji sur les scènes du Festival Jawhara
Transcription
Daoudi, Stati et Senhaji sur les scènes du Festival Jawhara
Daoudi, Stati et Senhaji sur les scènes du Festival Jawhara Durant ce week-end, les Jdidis ont de quoi agrémenter les longues soirées d’été, sur les trois scènes de la région de Doukkala : El Jadida, Azemmour et Bir Jdid. Entre plage et festivités, les vacanciers, festivaliers venus de Casablanca ou encore les habitants de la région se sont donnés rendez-vous pour vivre des moments endiablés en assistant aux concerts des grands noms marocains de la chanson chaâbie. Le festival propose ainsi une riche programmation sur les trois villes: El Jadida, Azemmour et Bir Jdid, en plus d’un concours national «Jawhara Talent » qui a pour ambition de contribuer à la promotion de la culture musicale au Maroc auprès de la jeunesse. 100 ans d’urbanisme et d’aménagement Mais cette année, les projecteurs sont fixés sur le centenaire du modernisme d’El Jadida. La programmation fêtera les 100 ans d’urbanisme et d’aménagement de la l’ancienne Mazagan, une période pendant laquelle la ville d’El Jadida a connu « un développement extrêmement rapide ayant entraîné des mutations radicales très profondes et de très grande ampleur », expliquent dans ce sens les organisateurs. Les festivaliers auront ainsi l’occasion de célébrer et se remémorer l’histoire de cette ville cosmopolite. Parmi les manifestations culturelles et artistiques qui se sont greffées à ce festival, le spectacle de fantasia qui a ouvert cette sixième édition, ainsi su’ une exposition d'art plastique à laquelle ont pris part une douzaine d’artistes peintres marocains. Le public a eu rendez-vous, ce jeudi à la scène d’El Jadida, avec un concert donné par l’artiste libanais Walid Toufic et la star de la chanson populaire Tahour. En parallèle avec ces spectacles, la scène de la ville d’Azemmour a également abrité les concerts de Najat Rajoui et Younes Rbati. Said Mosker et les frères Mernissi se sont quant à eux produits dans la ville de Bir Jdid. Mais l’apothéose est attendue pour ce vendredi et samedi 6 août, où le public de la ville d'El Jadida aura rendez-vous avec Hatim Ammor, Daoudi, Ramy Lapach, Khadija Margoum, Sadrum, Said Senhaji, Fnaire, Faudel, Hall Ghiwan, Khalid Bouazzaoui, Cheb Kader et Stati. Ainsi, de fascinants spectacles de chants et de danses ont été programmés pour le plus grand bonheur des spectateurs venus des quatre coins du pays pour passer les vacances dans cette cité côtière qui connaît en cette période estivale une forte affluence. C’est ainsi qu’en parallèle des concerts, les initiateurs organisent le « Jawhara Mômes » dans la place de la Fontaine de Sidi Bouzid qui se transformera en aire de jeux pour enfants. Ces derniers pourront bénéficier de nombreux ateliers de caricature, de peinture, de percussion, de fabrication de marionnettes, de maquillage et de déguisements. 1/2 Daoudi, Stati et Senhaji sur les scènes du Festival Jawhara Un peu d’histoire Né en 2011, le Festival Jawhara a grandi très vite, a muri et a été émancipé aujourd’hui pour gagner une marche dans le podium des 3 premiers plus grands festivals au Maroc. «Cette consécration n’est pas le fruit du hasard; c’est tout d’abord une vision stratégique bien pensée, mise en application sur le terrain par une équipe de Doukkalis ambitieux et dévoués pour la bonne cause, soutenue par toutes les composantes de la ville et de la région, à leur tête le gouverneur de la province d’El Jadida », explique Nabil KRat, directeur du festival. Pour sa part, le gouverneur de la province d’El Jadida, Mouâd El Jamai, a indiqué que « le festival n’est pas uniquement une fête, mais un moyen d’affirmation de la province d’El Jadida comme point d’impact culturel et économique dans le cadre d’une émulation saine entre provinces et régions ». En effet, El Jadida fête ses 100 ans de modernité. Elle a été un véritable grenier du Maroc et s’est transformée, au fil du temps, pour devenir un grand pôle industriel et économique du Royaume. El Jadida, cette ville côtière située à 96 km de Casablanca , fut une cité fortifiée, édifiée par les Portugais au début du xvi e siècle et nommée Mazagão (Mazagan). Elle fut prise par les Marocains en 1769 . Les fortifications de la cité portugaise, avec leurs bastions et remparts, constituent un exemple précoce de l’architecture militaire portugaise de la Renaissance . Les édifices portugais encore visibles sont la citerne portugaise, la forteresse portugaise de Mazagan et l'église de l'Assomption, construite dans le style manuélin. Ils offrent un témoignage exceptionnel des influences croisées entre les cultures européenne et marocaine. Dès le début du xix e siècle, la ville éclata hors des remparts de la cité portugaise. Elle s'étend aujourd'hui très au-delà avec ses 200.000 habitants et a développé une importante activité industrielle grâce au grand port de Jorf Lasfar et à l’industrie des phosphates. 2/2