Guide touristique Paris - Balades Touristiques

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Travual.fr
Update: 2013
Guide touristique Rome
Introduction
Rome est la destination de city-trip par excellence. Son climat favorable et des liaisons
aériennes abordables n’y sont certainement pas étrangers. Ceci dit, la vraie raison de ce
succès se retrouve plutôt dans l’immense diversité qu’offre cette ville historique
remarquablement préservée.
Une visite à Rome se compose toujours de deux volets. D’un côté du Tibre s’étend Rome,
de l’autre la cité du Vatican : une petite ville à l’intérieur d’une ville. Les points forts de ce
city-trip, la basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine et les fabuleux musées du Vatican,
attirent véritablement les foules.
Rome est spontanément associée au Colisée qui est, en quelque sorte, la carte de visite de
la ville. Il ne s’agit pourtant pas de la partie la mieux conservée de la Rome antique. La
période qui suit le Moyen-âge nous a offert des curiosités telles que le Panthéon reconstruit,
la villa Borghèse et le Castel Sant’Angelo. Profiter du soleil et de l’agréable effervescence
qui règne sur les Escaliers Espagnols, près de la fontaine de Trevi ou sur la Piazza Navone
ne peut certainement échapper à votre programme.
Vous souhaitez visiter un musée ? Vous n’aurez que l’embarras du choix. Bien qu’ils soient
difficiles à dénombrer, la légende veut que la ville en compte 2500 ! Les musées du Vatican
absorbent, bien sûr, une majorité des touristes. Normal, ces hauts lieus culturels sont les
vedettes de la Ville éternelle. La diversité de l’offre est, néanmoins, énorme… un musée est
même consacré aux pâtes italiennes, le musée de la Paste Alimentari.
Nous vous avons concocté un dossier détaillé, avec une présentation des principaux sites et
une promenade à Tivoli. Nous ne manquerons pas d’évoquer la gastronomie, les rues
commerçantes et la dolce vita nocturne.
Index
À ne pas manquer lors d’un séjour de 2 jours
Shopping et vie nocturne
Rome, du Colisée à la fontaine Trevi
Visite pédestre: places et fontaines à Rome
Autres musées et monuments à Rome
Cité du Vatican
Gastronomie
Conseil pour le transport à Rome
Histoire
Notes personelles, disclaimer
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A ne pas manquer lors d’un séjour de 2 jours
Vous pouvez aisément répartir votre visite de
Rome entre la cité du Vatican, la Rome antique,
le centre ‘moderne’ et Tivoli. Rome vous propose
aussi un bus touristique qui circule en
permanence et vous permet de monter ou
descendre à 9 arrêts différents. L’idéal pour
passer d’un site à l’autre à un tarif avantageux,
tout en bénéficiant de commentaires durant le
trajet.
Jour 1
Une excursion d’un jour à la Cité du Vatican (basilique – place – musées – chapelle Sixtine)
n’est certainement pas suffisante pour un amateur d’art. Comptez quatre heures pour en
avoir un aperçu général. S’il vous reste un peu de temps, optez pour le Castel Sant’Angelo
ou la Villa Borghèse, avec son parc et son musée.
Jour 2
Vous pouvez visiter la Rome antique et le centre de Rome en une journée. Nous
commençons par la Rome antique avec, bien évidemment, le Colisée et les vestiges
restaurés du vieux centre : le Forum Romanum. Dans l’après-midi, vous poursuivrez votre
visite par le Panthéon et la Piazza Navone, pour terminer votre balade en beauté via les
Escaliers Espagnols et la fontaine de Trevi.
Shopping
Outre les grands magasins, comme à Paris, Londres et Barcelone, vous trouverez aussi de
nombreux petits magasins spécialisés.
Il n’y a pas vraiment de règles mais nous pouvons vous donner quelques tendances générales.
Presque tout est fermé le dimanche, même les boulangeries. Le mois d’août est le mois des
congés à Rome et beaucoup de commerces sont fermés. En semaine, les magasins ouvrent,
pour la plupart, de 8 ou 9 heures à 13 heures et de 16 heures à 19 ou 20 heures. Entre 13 et 16
heures, vous trouverez bien souvent porte close. Mis à part les magasins d’alimentation, les
commerces sont fermés le lundi matin.
Nous aimons particulièrement le Campo de Fiori où se tient, chaque matin sauf le dimanche, un
marché de produits alimentaires. Les amateurs y trouveront aussi des magasins de fantaisies.
Pour les boutiques de mode, rendez-vous dans la Via Condotti et sur la Piazza di Spagna. Vous
trouverez des antiquaires et de bijoutiers autour de la Piazza Navona.
Vie nocturne
La vie nocturne a principalement la rue et les places pour théâtre. Les quartiers Travestere, la
Piazza della Rotonda et la Piazza Novana en sont les pôles d’attraction par excellence. Le
Panthéon est aussi un endroit idéal pour passer une soirée estivale en terrasse. Vous trouverez
des discothèques dans la Via Veneto, bien qu’il y en ait partout ailleurs aussi.
Rome accueille également des concerts, des représentations théâtrales, etc. L’italien est, bien
sûr, la langue véhiculaire. Vous trouverez des dépliants sur les diverses manifestations à l’office
du tourisme (EPT). Bien souvent, il ne vous sera possible d’acheter un ticket que sur place.
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Rome, du Colisée à la fontaine Trévi
L’Ancienne Rome et le centre de Rome peuvent être visités en une journée. Nous
commençons notre promenade dans l’Ancienne Rome avec, bien évidemment, le Colisée et
les vestiges restaurés de l’ancien centre : le Forum Romain. Ensuite nous allons au
Panthéon, la Place Navone, le Castel San Angelo et la Villa Borghese avec son parc et son
musée. Nous revenons ensuite par les Escaliers d’Espagne et la Fontaine de Trévi.
 Distance: 11,4 km
 Départ et fin : Piazza del Colosseo (métro Colosseo)
 Relief: parfois déclive avec escaliers
 Accessibilité pour chaises roulantes: partiellement, parfois il va falloir faire un détour à
cause des escaliers
> Légende:
= Signalisation
= Curiosité
Copyright photos (seulement pour le circuit pédestre):
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ITINERAIRE
COLISEE
La carte de visite de Rome. Le Colisée a 2000 ans mais continue à être photographié sous
tous les angles. Malgré sa notoriété, le monument est relativement mort. Il accueille parfois
de petites représentations musicales, pour un public très restreint. Ce décor théâtral pourrait
toutefois être un site idéal pour de grandes représentations. Autrefois, plus de 50.000
personnes pouvaient y prendre place. Un plan d’évacuation optimal était d’ailleurs prévu en
cas d’urgence. Le Colisée avait pour vocation de divertir le peuple. Des gladiateurs s’y
battaient entre eux ou contre des animaux jusqu’à la mort. Le bâtiment n’est plus utilisé
depuis le XVIe siècle, bien que les galeries et cellules souterraines s’y trouvent encore. La
visite est payante et vaut le déplacement.
ROME ANTIQUE
Le noyau de la Rome antique se trouve également
autour du Colisée. L’Arco di Constantino ou arc de
triomphe est certainement la partie la mieux
conservée de la Rome antique. Les témoins
silencieux de cette période se dressent entre le
Colisée et la Piazza Venezia. Vous trouverez entre
les deux, au Forum Romanum, un musée,
l’Antiquarium Forense, où vous pourrez admirer de
vieux objets exhumés par les archéologues.
Les touristes affluent au Forum Romanum. Normal.
Il s’agissait du centre névralgique de l’Empire
romain. Les bâtiments du gouvernement y étaient
établis. Ils ont d’ailleurs été reconstruits à la Curia,
là où se réunissait le sénat romain.
Nous commençons notre promenade au métro Colosseo et marchons autour du Colisée. A
votre droite vous avez l’entrée de l’Ancienne Rome (Forum Romain) et vous passez aussi le
magnifique Arco di Constantino, l’arc de triomphe de Constantin (315 après J-C). Prenez
ensuite la Via dei Foru Imperialli vers le Monument National et promenez-vous le long du
Forum Romain.
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Le Monument National
Le Monument National dédié à Victor Emanuel II est édifié sur la colline du Capitole en 1900
environ. Ce monument blanc est impressionnant et est accessible par de grandes marches.
Ce monument au cœur de la ville symbolise l’unité de l’Italie et abrite le tombeau du soldat
inconnu (Altare della Patricia). Juste devant se trouve une statue équestre du premier roi de
l’Italie.
Sur la Place Venezia vous prenez la Via di San Marco que vous poursuivez jusqu’à la fin
(Via Florida – Via di Torre Argentina).
Prenez la Via di Torre Argentina à droite jusqu’à la place devant le Panthéon.
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PANTHEON
Le Panthéon a été construit dans
l’Antiquité pour que les Romains puissent y
vénérer leurs dieux. Il remonterait à
quelques années avant notre ère. Il a été
restauré plusieurs fois et est finalement
devenu une église catholique. Au XVIIe
siècle, son toit en cuivre a même été
enlevé pour permettra la fabrication du
célèbre baldaquin qui trône au-dessus du
maître-autel de la basilique Saint-Pierre.
Vous pouvez visiter le bâtiment gratuitement.
Dans le coin à gauche de la place, vous prenez la gauche dans la Via Guistuani. Poursuivez
jusqu’au bout, prenez la gauche (Corso del Rinascimento) pour ensuite prendre la droite
dans la Corsia Agonale, et arrivez maintenant sur la Place Navone.
PIAZZA NAVONA
La Piazza Navona est une place comptant
trois fontaines. Elle se situe dans un quartier
très cher et est, de jour comme de nuit,
extrêmement animée. Cette place et les rues
avoisinantes abritent surtout des antiquaires
et des bijoutiers.
Poursuivez votre promenade dans le coin à
droite lorsque vous êtes à la Fontaine de
Neptune (Via Agonale). Prenez cette petite
rue et ensuite la gauche, continuez tout droit
par la Via Dei Coronari. Celle-ci accède à la grande Via del Banco du Santo Spirito. Prenez
la droite vers le pont sur le Tibre.
Traversez le pont et après une visite au Castel San Angelo, prenez la droite et suivez le
Tibre jusqu’u 3ème pont (Ponte Regina Margherita).
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CASTEL SANT'ANGELO
Tout comme le Panthéon, cet endroit est
associé à l’Empereur Adrien. Construit
initialement
comme
mausolée
pour
l’empereur, il a peu à peu été transformé en
forteresse et intégré à la structure fortifiée
protégeant la rive du Tibre. Il fut tour à tour la
résidence des papes et une prison. Vous
pouvez découvrir le passé mouvementé de
ce château aménagé en musée. Ses
principales curiosités sont le tombeau de l’Empereur Adrien et le magnifique panorama qu’il
dévoile sur la ville de Rome.
Promenez-vous sur le Ponte Regina Margherita jusqu’à l’autre côté du Tibre et marchez tout
droit jusqu’à la grande Place du Peuple (Piazza del Popolo).
A mi-chemin de cette place, vous prenez la gauche et arrivez sur une route à circulation
intense avec à votre droite l’entrée du parc de la Villa Borghese. Entrez dans le parc jusqu’à
ce vous arrivez sur un croisement de sentiers pédestres. Continuez tout droit vers la gauche
(Viale Folke Bernadotto), vous y verrez des flèches qui mènent vers la Villa Borghese.
Maintenant vous arrivez au centre du parc, la Galerie Nationale de l’Art Moderne (Galleria
Nazionale d’Arte Moderne).
VILLA BORGHESE - PARC - GALERIE
La Villa Borghèse n’est, en fait, rien de plus qu’un parc. Une villa s’y dressait autrefois mais il
s’agit, aujourd’hui, d’un par cet d’un musée. Le parc est situé au centre de la ville et est très
apprécié des Romains. Le jardin compte de nombreuses fontaines, des monuments et un
étang. Nous vous recommandons la visite du Musée d’Art Moderne. Presque tous les
peintres italiens depuis 1850 y sont représentés. Une attraction-phare, à l’instar du musée du
Vatican. La Galerie Borghèse vaut aussi le coup d’œil pour la collection de Scipion
Borghèse.
Poursuivez votre promenade à droite de la Galerie Nationale de l’Art Moderne. Prenez
d’abord la Via di Villa Giulia et ensuite la gauche dans la Viale del Giardino Zoologico.
Continuez à suivre cette rue jusqu’à la Galleria Borghese.
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Arrivé à la Galleria Borghese, prenez la droite dans la Via Museo Borghese. Suivez cette rue
jusqu’à ce que vous arriviez à un croisement de 5 sentiers pédestres. Là, vous prenez la
gauche (Porta Pinciana) et traversez la chaussée à circulation intense pour continuer tout
droit et arriver dans la Via Vittorio.
Avant le virage à droite de la Via Vittorio Veneto, prenez la droite de la Via Liguria et suivez
celle-ci jusqu’au bout.
Prenez la gauche et puis directement la droite. Vous passez l’église Trinita dei Monti et vous
arrivez aux Escaliers d’Espagne, que nous allons naturellement descendre. Arrivé en bas,
vous êtes sur la Place d’Espagne (Piazza di Spagna). Nous allons tout droit dans la rue
commerçante, la Via del Condotti.
ESCALIERS ESPAGNOLS (SCALINATA)
Les Escaliers Espagnols vous mènent de la Place d’Espagne à l’église Trinita dei Monti. Ce
quartier inspire le calme et la convivialité. Beaucoup de jeunes s’y reposent, y prennent un
bain de soleil ou y discutent. Il n’est pas rare d’y croiser un couple de jeunes mariés, en
grande tenue, à l’assaut des 138 marches que comptent les escaliers. Selon la légende, le
faire assure un mariage heureux ! Une fois arrivé en haut, admirez la superbe vue que vous
aurez sur la ville.
Suivez la Via del Condotti jusqu’au croisement avec la Via del Corso, dans laquelle vous
prenez la gauche.
Choisissez la gauche pour le Largo Chigi. A partir d’ici, des flèches vous emmènent vers la
Fontaine de Trévi (Fontana di Trevi). Dans cette rue vous prenez la droite dans la Via Poli et
vous arrivez à la Fontaine de Trévi.
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FONTAINE DE TREVI
Cette célèbre fontaine est approvisionnée en eau via
un aqueduc qui est lui-même alimenté par une
source. La fontaine de Trevi a été construite au
XVIIIe siècle. Les touristes y jettent une pièce de
monnaie, par dessus leur épaule gauche, en guise
de porte-bonheur. Il fut un temps où les pièces
étaient régulièrement ramassées, la nuit, par un
clochard. Il arrivait ainsi à récolter jusqu’à 200 euros
par jour ! Au terme d’un procès, cela lui fut, bien sûr,
interdit. Les pièces sont aujourd’hui collectées par
l’Etat qui les reverse à une œuvre charitable. Le butin
s’élève désormais à 2000 euros par jour. Vous verrez
le portrait de Neptune sur le monument.
Lorsque vous êtes tourné le dos vers la Fontaine de Trévi, prenez la Via dei Lucchesi qui
continue dans la Via della Pilotta. Poursuivez jusqu’à ce que vous ne puissiez plus continuer
plus loin (Via Magnanapoli et Via 4 Novembre).
A cet endroit, vous prenez la droite dans la Via Magnanapoli qui vous ramène au Monument
National à la Place Venezia. C’est ici que termine notre promenade.
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Visite pédestre: places et fontaines à Rome
Rome, la ville éternelle. Cette ville ne laisse aucun visiteur indifférent. Que se soit un poète,
un écrivain, un homme d’état ou un profane, chacun
s’exprime avec de nombreux superlatifs pour décrire ce
qu’il/elle ressent dans ce ‘petit paradis’, ‘ce qu’il y a de
plus beau au monde’. En effet, sans exagérer, le
moindre de ce que l’on puisse dire c’est que tout y est
‘trop’ pour être vrai, et pourtant c’est comme ça. La
culture, l’histoire, l’art, les bâtiments et les places, tout a
déjà été décrit des milliers de fois, et on s’y est déjà
tellement promené, que les pavés en brillent. Voulezvous nous accompagner pour découvrir des endroits
moins touristiques, mais pour ça pas moins beaux, par
des places avec des fontaines ?
 Distance: 6 km
 Départ et fin : : Via Marsala, Rome
(Stazione Termini)
 Revêtement de la chaussée: route revêtue
 Accessible aux chaises roulantes : non
 Signalisations: aucune
> Légende:
= Signalisation
= Curiosité
ITINERAIRE
Faim et soif : restos et bistros-tavernes sur la Place du Peuple (Piazza del Popolo) pour
chaque portemonnaie. Dans les rues transversales, vous trouverez parfois encore plus
d’authenticité.
Nous commençons notre promenade à l’arrêt de bus à la Stazione Termini, la gare principale
de Rome dans la Via Marsala. Prenez la gauche et marchez jusqu’à la Piazza del
Cinquecento. Il se pourrait que derrière le coin il soit un peu sale et qu’il y ait une mauvaise
odeur, mais cela est plutôt fréquent dans les alentours d’une gare. Ne vous laissez surtout
pas déconcerter par ce petit inconvénient. Traversez la large rue devant vous et prenez
devant vous la plus étroite Viale Luigi Einaudi jusqu’à ce que vous arriviez sur la Piazza della
Repubblica.
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Piazza della Republica
Là où la circulation fonce à présent, se
trouvait il y a longtemps un terrain de sport
en plein air avec des thermes. La Piazza
della Repubblica avec au centre la
Fontana delle Naiadi, fut construite en
1887 lorsque Rome est devenue la capital
de l’Italie unifiée. Cette fontaine avec ses
naïades, était le dernier monument qui fut
inauguré par un pape, car l’unification de
l’Italie a fait disparaître le pouvoir universel
des papes. A droite de la fontaine se
trouve la Santa Maria degli Angeli. Cette église, qui de l’extérieur ne dévoile pas sa grandeur
ni sa beauté à l’intérieur, était autrefois un établissement de bain où 3000 personnes
pouvaient se baigner, se soigner et se détendre. Michel-Ange commença en 1563 les
travaux de transformation des thermes à des maisons de prières.
Lorsque vous sortez de l’église de Santa Maria degli Angeli, vous quittez la place à droite
jusqu’en face par la rue étroite Via Vittorio Emanuale Orlando et vous arrivez dans la Via XX
Settembre. Traversez en oblique vers la gauche, vers la Piazza San Bernardo avec la
Fontana dell Acqua Felice.
Piazza San Bernardo
Sur la Piazza San Bernardo, vous ne serez pas les premiers, qui lors de votre promenade
pendant les heures du crépuscule s’effrayent en passant la Fontana del Acqua Felice ou la
Fontaine de Moïse. Cette figure devrait représenter Moïse mais en réalité elle est devenue
un monstre répugnant. En plus cette statue est noircie par les gaz d’échappement, ce qui ne
la rend pas plus attrayante.
Flânez en traversant la Piazza San Bernardo vers la gauche dans le Largo di Santa Susanna
(n’allez pas tout droit dans la Via Santa Susanna !) Un peu plus loin, cette rue s’élargie et
devient la Via Barberini qui vous emmène vers la Piazza Barberini avec sa Fontana del
Tritone et la Fontana della Api.
Fontana del Tritone en Fontana del Api
La Fontana del Tritone semble être une des premières œuvres d’art et à la fois la première
fontaine de Bernini. Quatre poissons (dauphins ?) portent sur leur queue un coquillage géant
dans lequel se trouve le Dieu de la Mer. Presque en face de la Fontana del Tritone, au coin
de la Via Vittoria Veneto, se trouve la Fontana delle Api. Cette fontaine datant du 17ème
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siècle, est également une œuvre de Bernini, construite à l’occasion de la 22ème année de
pontificat du Pape Urbain VIII. Les abeilles symbolisent la famille Barbareni.
Laissez la Piazza Barberini littéralement derrière vous, pour continuer dans le prolongement
de cette rue, la Via Isodora Veneto. Après un petit bout vous arrivez dans la Via dei
Cappuccini, que vous prenez à gauche. Traversez tout droit le petit carrefour et vous êtes
presque directement dans la Via Sistina. Prenez la droite jusqu’au croisement avec la Via
Francesco Crispi. Faites attention et prenez la droite dans la Via di Capo le Case. Prenez
ensuite la deuxième à droite et vous êtes dans la Via dei Due Macelli. Continuez tout droit,
passez la Piazza Mignanelli, qui vous emmène vers la Piazza di Spagna.
De la Piazza Barberini, vous auriez aussi pu arriver jusqu’ici en allant tout droit et ensuite
par la Via del Tritone. Cela aurait été plus facile, mais c’est bien plus agréable de se balader
par l’entrelacement de petites rues dans lesquelles vous aurez l’occasion d’apercevoir les
aromes, les couleurs et les sons qu’offre ce quartier.
Piazza di Spagna
La Piaza di Spagne avec son Scalinata
della Trinità dei Monti, ou simplement les
Escaliers d’Espagne, construits au début
du 18ème siècle, sont un vrai pôle
d’attraction pour le public. Les escaliers
donnent l’impression d’être conçus en
trois parties : la partie inférieure et la
partie supérieure sont plus larges et la
partie du milieu semble avoir une taille
plus étroite. La place qui est plutôt une
rue, dont une partie est élargie, n’est pas
réellement spéciale en ce qui concerne
sa beauté, mais quand même … Les 138 travertins, surmontent la Trinità dei Monti (église
de la Sainte Trinité), une église française avec deux tours parallèles, qui vous surprennent.
En dépit de votre âge et un éventuel manque de souplesse, vous serez sans aucun doute
tenté de vous asseoir sur les marches. Buvez une gorgée ou profitez d’une bonne glace
italienne et observez l’animation qui a lieu ici sans cesse. En bas de l’escalier se trouve la
Fontana della Barcaccia ou la Fontaine de la Vieille Barque. Arrêtez-vous en dépit de la foule
pour admirer cette fontaine qui date de plus de 100 ans ; à cause de la basse pression d’eau
elle ne jette quasiment pas d’eau. Que la barque réfère à l’apôtre Pierre le pêcheur, ou qu’il
s’agisse d’une sérieuse inondation, reste jusqu’à présent un point d’interrogation. Dans la
fontaine vous pourrez apercevoir des abeilles en pierre, ce qui vous fait immédiatement
comprendre que la Fontana della Baraccia est une œuvre de Bernini, dans ce cas, ordonné
par le pape Urbain VIII. Le quartier qui entoure les Escalier d’Espagne était durant une
longue période un ‘Quartier Anglais’ : au 18ème siècle de nombreux artistes et intellectuels
Anglais s’y sont installés.
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Surtout les rues plus larges qui donnent sur la place, sont des rues commerçantes avec une
offre très mode et des prix abordables pour un salaire moyen jusqu’à des prix qui peuvent
nous couper le souffle. Chaque année, les Escaliers sont aussi la scène de nombreuses
créations des couturiers célèbres dans le monde entier.
En cas où vous souhaiteriez voir autre chose que des places et des fontaines, des Escaliers
d’Espagne vous n’êtes qu’à environ un quart d’heure de la Villa Medici.
Mais bon, nous poursuivons notre promenade, par la Via del Babuino vers la Piazza del
Popolo où nous sommes environ à mi-chemin, et où nous offrons à nos jambes une pause
bien méritée. Si vous êtes aussi fou/folle des petites rues que moi, vous pouvez en choisir
une à votre gauche. Elles vous emmènent toutes vers la Via del Corso d’où vous devez
prendre la droite afin d’avoir la Piazza del Popolo devant vous. Lorsque vous avez pris
suffisamment de repos, observé et jouis, vous devez aussi encore faire ce que les Romains
font sur chaque piazza. En tout cas sur la Piazza de Popolo, la Place du Peuple, il faut
notamment ‘fare Bella figura’ : se faire admirer et observer les autres qui sont aussi bien de
leur personne.
Piazza del Popolo
Lorsque vous vous trouvez sur la Piazza
del Popolo, vous pourriez difficilement
vous imaginer que cette magnifique place
était une des plus grandes et des plus
belles place de Rome, qui servait à
l’époque de lieu d’exécution public. Les
deux églises sur la place semble être des
jumelles univitellines et pourtant il y a une
différence : la Santa Maria dei Miracoli a
un dôme rond, tandis que celle de la Santa
Maria di Montesanto est ovale. La Piazza doit son nom à une autre église que vous voyez
aussi à cet endroit : la Santa Maria del Popolo. A cette église, une des plus anciennes de la
ville, est liée une belle histoire : la maison de prière serait construite sur le tombeau de
l’empereur Néron, un païen ! Lors de la construction, le Pape Pasquale aurait ordonné de
jeter ses ossements dans le Tibre. Quoi qu’il en soit, cette histoire est amusante, n’est-ce
pas ? Et puisque vous y êtes, passez une fois sous la Porta del Popolo, une porte de la ville
avec une riche histoire. De maintes têtes couronnées ainsi que de nombreuses casquettes
de mendiants sont passés par cette porte.
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Retournez vers la rue commerçante à la fois longue et large, la Via del Corso. Le vrai centreville de Rome se trouve à votre droite, le centre qui est plus ancien que la majeure partie qui
se trouve du côté gauche de la Via del Corso. Si vous longez cette rue jusqu’au bout, vous
arrivez à l’Ancienne Rome. Devant vous se trouve le Monumento a Vottorio Emanuelle II, le
Colisée, le Forum Romain et le Cirque Massimo. Tous aussi impressionnant les uns que les
autres ! Autour de vous se révèle un passé dans un contexte actuel. Ces fragments
historiques encore visibles peuvent être visités. Moi-même, je me suis contenté d’un endroit
d’observation en hauteur, car pénétrer ce site me parait personnellement comme un
sacrilège. Mais aujourd’hui nous n’allons pas si loin, car pour cela nous aurions besoin d’une
nouvelle journée.
Nous restons donc dans la Via del Corso, jusqu’à ce que vous voyez la Piazza Colonna
devant vous et que le large Largo Chigi vous attend. Prenez quelques pas plus loin la droite
dans la Via Santa Maria, traversez le petit carrefour et prenez ensuite la gauche dans
l’étroite Via delle Muratte, qui vous mène vers la Place de Trévi.
Fontana Trevi
Ici vous êtes à la fontaine quasiment la plus
connue au monde, la Fontana di Trevi. Elle
représente magnifiquement comment les
hippocampes (chevaux de Neptune) trainent
un chariot en coquillage avec le Dieu de la
Mer. Les chevaux, un qui se cabre, l’autre
tranquille, représentent l’imprévisibilité de la
mer. Les quatre figures qui la surmontent,
représentent entre autre l’effet bienfaisant
de l’eau. La statue de gauche est celle de l’Abondance, celle de droite la Santé. Au dessus
de la fontaine vous voyez le blason du pape Clément XII. La fontaine mesure 20 mètres de
large. Elle a été conçue par Nicola Salvi qui a mis 30 ans ( !) pour l’achever. Son eau est
potable. Les citoyens aisés y faisaient même aller chercher leur eau pour leur tasse de thé
journalière. C’est dommage qu’une telle œuvre d’art ne soit pas plus visible sur une grande
place ou dans un grand parc. D’autre part, son emplacement a aussi son avantage : ainsi
elle est épargnée de la pollution. Bien évidemment, vous devez savoir comment la place
avait l’air il y 250 ans. Peut-être moins entourée de toute construction, mais surtout moins
animée. Est-ce votre souhait le plus cher de pouvoir revenir un jour à Rome ? Jetez alors
une pièce de monnaie dans la Fontaine de Trévi. Et si ce n’est pas le cas, regardez le film La
Dolce Vita de Fellini, où vous verrez la fontaine la plus célèbre de Rome. Consacrez aussi
un peu d’attention à la Santi Vincenzo e Anastasio. La crypte de cette église héberge les
cœurs et les viscères des papes du 17ème, 18ème et 19ème siècle. Et que fait-on des sous
dans la Fontaine de Trévi ? Ceux-ci sont régulièrement repêchés à des fins sociales.
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Laissez la Fontana di Trévi à votre gauche et cherchez à votre droite la Via San Vincenzo.
Au bout de cette rue vous arrivez dans la Via dell’Umiltà. Suivez le virage à gauche par la
Via Darataria vers la Piazza del Quirinale. A votre gauche se trouve le Palazzo del Quirinale.
Prenez la plus large rue qui donne sur la place, la Via del Quirinale, et marchez tout droit
jusqu’au carrefour. Ici, aux quatre coins formés par la Via del Quirinale, la Via XX Settembre
et la Via delle Quatro Fontane, vous verrez 4 belles fontaines. Magnifique ! Trop beau ! D’ici
vous pouvez retourner à l’endroit de départ, la Stazione Termini, par le chemin d’où vous
êtes venu, ou en flânant par les plus petites rues.
Respirez, regardez, sentez et vivez. Rome en un mot ? Impossible !
Palazzo del Quirinale
Le pape Grégoire XIII fit édifier le Palazzo del Quirinale au début du 16ème siècle pour sa
résidence d’été. Il trouvait qu’il faisait plus frais ici qu’au Vatican durant les mois d’été.
Malheureusement il n’en a pas pu profiter longtemps car les travaux de construction ont duré
des dizaines d’années. Celui qui en profite aujourd’hui, c’est Berlusconi. Depuis 1947 c’est la
résidence officielle des présidents italiens. Avant elle servait de résidence pour la famille
royale de l’Italie.
Ici vous vous trouvez au plus haut sommet des sept collines de Rome. Imaginez-vous que
vous puissiez remonter dans le temps, vous pourriez vous promener entre les vignobles et
par les magnifiques parcs.
Fontana San Carlo alle Quatro
Les Fontana San Carlo alle Quattro, les quatre petites fontaines datant de la deuxième partie
du 16ème siècle ornent les quatre coins de ce carrefour. Elles représentent entre autre les
vertus de la loyauté et de la puissance. Deux autres édifices ici sont l’église Sant’Andrea al
Quirinale et la plus petite maison de Dieu, San Carlo alle Quattro Fontane. La Sant’Andrea al
Quirinale était la dernière œuvre de construction de Bernini, décédé deux ans après son
achèvement. La San Carlo alle Quattro Fontane par-contre était la première œuvre du maître
Borromoni.
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Autres musées et monuments à Rome
VIA APPIA ANTICA + CATACOMBES
La plus vieille voie d’accès à Rome était couverte de mausolées. Elle se trouve un peu en
dehors du centre. Nous vous conseillons d’effectuer ce trajet à pied. Seul un petit tronçon est
piétonnier et encore recouvert des pavés d’origine. La partie où la circulation en voiture est
autorisée est extrêmement dangereuse, d’autant plus qu’il n’y a pas de trottoir.
La Via Appia Antica ne vaut pas uniquement le détour pour cette partie de chemin vieille de
2000 ans. Les catacombes, dont celles de Saint-Sébastien qui sont les plus visitées, se
trouvent le long de cette voie. C’est aussi ici que se situe la partie piétonnière de la Via Appia
Antica.
Sébastien était un membre de la garde impériale et devint martyr lorsqu’il fut tué, au IIIe
siècle. Il était invoqué pour lutter contre la peste et a été enterré dans ces catacombes. La
peste n’était jamais loin de Rome et cette église est toujours restée bien entretenue. Les
dépouilles de Pierre et Paul seraient également enterrées ici. Les catacombes sont des
cimetières souterrains reliés à une église. Les Chrétiens ne pouvaient, en effet, enterrer
leurs morts à dans l’enceinte de la ville.
Catacombes de St. Sebastianus (www.catacombe.roma.it)
Adresse: Via Appia Antica 136
TIVOLI
Vous êtes à Rome pour quelques jours et vous souhaitez échapper à l’agitation ? Mettez le
cap sur Tivoli, à environ 30 km du centre, l’ancienne résidence d’été de la riche noblesse de
Rome. L’histoire remonte même à la Rome antique. Les nombreuses sources n’y sont
certainement pas pour rien.
Lors de votre visite à Tivoli, ne manquez pas de visiter le jardin de la villa d’Este où vous
attendent des centaines de fontaines. Certaines personnes prétendent que Tivoli serait
encore plus vieille que Rome. Quoi de plus naturel que des vestiges y soient visibles ?
L’Empereur Adrien (IIe siècle apr. J.-C.) y fit construire un grand palais : la Villa Adriana. Les
vestiges exhumés et une maquette vous en donneront un bon aperçu.
Adresse: Piazza Trento 1, Tivoli
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Cité du Vatican
MUSEES DU VATICAN
Sachez que vous ne pourrez accéder aux musées
du Vatican que via la Viale Vaticano. Comptez 10
minutes à pied, depuis la Place Saint-Pierre. La
partie la plus connue des nombreux musées est la
chapelle Sixtine. Bien qu’attenante à la basilique
Saint-Pierre, elle n’est accessible que par les
musées du Vatican.
Un ticket unique vous donne accès à toutes les
parties du musée. Des flèches vous dirigent
rapidement vers les musées et la chapelle Sixtine.
Cette chapelle était, autrefois, le lieu de prière privé
du pape. C’est ici que débutent toutes les réunions
importantes et qu’a lieu l’élection du pape.
La chapelle Sixtine doit, toutefois, sa célébrité à ses
fresques de Michel-Ange. Elle remonte au XVe
siècle et a été érigée par le pape Sixte IV qui lui a
donné son nom. Les peintures murales ne sont pas
uniquement signées par Michel-Ange. Le maître se limita, en effet, aux fresques du plafond.
Il lui aurait fallu quatre ans pour les parachever. Le Jugement Dernier, sur l’autel, est aussi
l’un de ses chefs-d’œuvre. Ce dernier est certainement le plus célèbre et a été restauré
récemment.
Les musées du Vatican renferment les chefs-d’œuvre que les papes recevaient en cadeau.
Ils exposent, en outre, de nombreux objets de culte. Les collections sont souvent abritées
dans les résidences d’anciens papes, de sorte que la visite est très variée. Mais tout ne
mérite pas d’être vu. La Pinacothèque est, par exemple, un chef-d’œuvre qui vaut le détour.
Au niveau des objets de culte, nous donnons la préférence au Musée Sacré qui présente
des pièces de plus de 1500 ans. Vous pouvez aussi visiter la bibliothèque. Si vous souhaitez
voir de magnifiques habitations, ne manquez pas les Stanze di Rafaello.
Attention : le week-end, le musée n’est ouvert que le samedi matin !
PLACE SAINT-PIERRE
La Place Saint-Pierre a été conçue au XVIIe siècle, en tant qu’accès à la cité du Vatican.
Outre les palais des papes et la basilique Saint-Pierre, vous remarquerez surtout l’obélisque
égyptien. La violence architecturale des innombrables colonnes cache les fontaines. Lorsque
vous vous trouvez face à la basilique, vous verrez, à droite, les appartements et le balcon du
pape.
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BASILIQUE SAINT-PIERRE
Immensément grande, mais jamais écrasante. La construction de cet édifice, inauguré
officiellement en 1626, s’étala sur 120 ans. Attendez-vous à aller de surprise en surprise. Un
bon conseil ? Ouvrez les yeux, vous ne le regretterez pas !
La statue en bronze de saint Pierre trône au milieu de la basilique. Personne ne peut la
dater. Les pèlerins en embrassent ou caressent le pied. Le maître-autel, l’endroit où saint
Pierre aurait été enterré, se trouve aussi à cet endroit. Il est surmonté d’un baldaquin de 20
mètres de haut. A hauteur de la statue de saint Pierre, vous pourrez descendre vers les
fondations de la première église. Vous y verrez de nombreuses tombes de papes.
Cherchez un point d’appui et regardez vers le haut : l’impressionnante coupole de la
basilique Saint-Pierre fait 130 mètres de haut et a été conçue par Michel-Ange. A l’arrière de
l’église vous apercevrez le Saint Siège de saint Pierre. Au niveau de la sortie, à la Porta
Santa, vous verrez la célèbre statue de marbre de Michel-Ange, la Pietà.
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Gastronomie
En tant que touriste belge ou français, vous devrez vous plier à certaines traditions culinaires
romaines. La ville ne s’adapte pas, en effet, aux touristes qu’elle accueille… elle s’attend à
ce que nous nous adaptions. Quelques détails intéressants faciliteront votre city-trip.
Un Romain ne déjeune pas : un café fort lui suffit. Ce qui est annoncé comme ‘petit déjeuner
copieux’ dans le dépliant de l’hôtel n’est en fait rien de plus qu’un ‘petit déjeuner normal’.
Dans la plupart des hôtels, on vous servira un café et un ou deux petits pains garnis.
Autrefois, les Romains prenaient leur repas principal à midi. Vous pourrez donc prendre
votre repas à peu près partout dès 13h, parfois plus tôt. Aujourd’hui, les jeunes optent plutôt
pour un déjeuner léger. Vous trouverez donc des snacks un peu partout. Si vous souhaitez
dîner copieusement, vous devrez patienter jusque 19-20 h, l’heure à laquelle les restaurants
ouvrent leurs portes.
Il y a deux types de restaurant. Ceux qu’on appelle ‘ristorante’ sont, en fait, des
établissements haut de gamme assez chers. Une trattoria est, par contre, un restaurant
simple où l’on vous servira une nourriture délicieuse pour un prix abordable. Les prix varient
d’un quartier à l’autre. La Piazza Navona et le quartier Travestere sont plutôt en vogue et
chers. Le Campo di Fiori est meilleur marché. Ceci dit, une trattoria établie à un endroit où
vous ne l’attendez pas s’avèrera encore plus avantageuse. Vous devrez parfois payer un
supplément pour le service. Rassurez-vous, la carte des menus le mentionne si tel est le
cas.
Comme dans toutes les villes touristiques, vous pourrez trouver des menus touristiques en
quatre langues dans presque chaque trattoria. Il est tout de même intéressant de connaître
la signification de quelques mots et habitudes italiennes.
 L’Antipasto est une entrée (et non des pâtes). Il remplace souvent le primo.
 Le Primo est le hors-d’œuvre à base de pâtes.
 Le Secondo est le deuxième plat, composé de viande ou de poisson (pas de légumes
ou de pommes de terre).
 Le Contorni : si vous souhaitez des légumes en plus de votre viande, vous devrez les
commander en supplément.
 Le dessert n’est pas très prisé. En général, vous pouvez commander une glace. Un
café, le célèbre caffè, termine par contre toujours le repas.
CONSEIL 1 :
Ne prenez jamais place dans un restaurant ou une trattoria sans avoir consulté la carte.
Certaines trattorias peuvent être plus chères qu’un restaurant ! Dans une trattoria, on ne
vous sert qu’un plat. Au restaurant, on s’attend à ce que vous en commandiez au moins
deux.
CONSEIL 2 :
A Rome, vous verrez un grand nombre de stands vendant des boissons rafraîchissantes,
des sandwiches et des pizzas. Demandez-en d’abord le prix ! Une boisson rafraîchissante
vous coûtera 3 euros !!! Et la fraîcheur des produits proposés est loin d’être garantie.
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CONSEIL 3 :
Vous trouverez beaucoup de restaurants touristiques entre les musées du Vatican et la place
Saint-Pierre. Le rapport y qualité/prix est franchement mauvais. La nourriture est, à quelques
exceptions près, tout sauf italienne et les propriétaires n’ont qu’un seul but : gagner le plus
d’argent possible sur le dos des touristes. Le fait que vous ne soyez pas content de leur
cuisine leur importe peu… d’autres touristes attendent. Nous vous conseillons donc de dîner
dans un établissement où les Romains ont, eux aussi, leurs habitudes.
Conseil pour le transport à Rome
Transfert de l’aéroport
Vous trouverez les meilleures liaisons vers le centre à l’aéroport international Leonardo da
Vinci - Fiumicino. L’aéroport Ciampino (desservi entre autres par Ryanair) est plus petit, se
trouve plus près du centre mais est seulement accessible en bus. Ryanair propose un
transfert en bus entre l’aéroport et la gare centrale (Termini). Une course en taxi en journée
peut rapidement s’élever à 30 euros.
Important à savoir : l’aéroport s’appelle Leonardo da Vinci ou Fiumicino, ce qui peut prêter à
confusion. Il se situe à 35 km du centre de Rome. Un taxi peut dès lors vous coûter assez
cher. Les taxis officiels sont blancs et vous demanderont, en journée, au moins 50 euros.
Après 22 heures, vous devrez, en outre, vous acquitter d’un supplément. Attention, lorsque
vous quitterez l’aéroport vous serez accostés par des chauffeurs du C.P.T., les taxis nonofficiels. Ne vous en méfiez pas si vous convenez auparavant d’un prix. Mais sachez qu’ils
n’ont pas de taximètre. Ils sont très corrects, utilisent les bandes pour bus et taxis dans la
ville et conduisent souvent des véhicules neufs.
Le mode de transport le moins cher reste le train. Le Leonardo Express vous mènera
directement à la gare centrale de Termini pour moins de 10 euros. Vous y trouverez des
liaisons avec le métro et pourrez y prendre un taxi. Bien que le Leonardo Express vous
mène directement au centre-ville, le trajet dure 40 minutes et vous devrez encore marcher
10 minutes avant d’accéder aux bus, métro ou taxis. Tenez-en compte si vous voulez
retourner à l’aéroport. Le train assure une liaison toutes les demi-heures, jusqu’à minuit.
Vous pourrez acheter des tickets aux guichets automatiques (pas de cartes de crédit).
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Se déplacer à Rome
Voyager en bus et en tram dans une ville que vous ne connaissez pas n’est pas chose
aisée. Le métro est, par contre, beaucoup plus facile pour vous orienter grâce au nom des
stations. Rome ne compte que deux lignes de métro mais elles vous permettent de rallier la
majorité des sites. Les stations de métro ne sont pas aussi dangereuses que dans d’autres
villes et sont largement pourvues d’escalators. Vous pouvez acheter des tickets dans les
kiosques à journaux, dans les distributeurs automatiques (déconseillé) ou aux guichets des
grandes gares. Attention : les kiosques sont fermés le dimanche et seuls les guichets de la
gare centrale (Termini) sont ouverts ! Vous pourrez choisir soit un ticket valable pendant 75
minutes, soit un ticket valable pour toute la journée jusqu’à minuit (avantageux à partir de 5
voyages par jour). Vous pouvez aussi acheter des tickets à l’avance. Leur jour et heure de
validité prennent cours à partir du premier compostage.
CONSEIL : monter à l’avant ou à l’arrière du métro. De cette manière, vous aurez plus de place et ne
devrez pas voyager collé à la vitre. Voici quelques stations desservant des sites touristiques :
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Musées du Vatican: CIPRO
Place Saint-Pierre et basilique : OTTAVIANO
Colisée et Rome antique : COLOSSEO
Via V. Veneto et fontaine de Trevi : BARBERINI
Villa Borghèse, Place d’Espagne : SPAGNA
La Piazza Navona et le Panthéon sont facilement accessibles à pied via un trajet touristique
depuis la Place d’Espagne vers la fontaine de Trevi, le Panthéon et ensuite la Piazza Navona
(sans temps d’arrêt : 20 minutes).
CONSEIL: Vous pourrez voyager d’un site à l’autre grâce au Roma Panorama Tour. Vous pourrez
monter ou descendre à 9 arrêts différents. Si vous le souhaitez, vous pourrez rester à bord. Le voyage
dure 2 heures et des écouteurs vous seront fournis pour que vous puissiez bénéficier des
commentaires sur les bâtiments et les monuments que vous verrez durant le trajet.
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Histoire
Il est très probable que la naissance de Rome remonte à 1000 ans av. J-C., mais personne
ne peut le préciser. Pourtant il existe suffisamment de légendes qui mentionnent les
premières colonies. La plus connue est celle de Romulus et Remus, deux enfants
abandonnés qui auraient été élevés par des loups. Romulus aurait établie Rome et lui aurait
aussi donné son nom.
Une chose est certaine, Rome existe depuis au moins 2600 ans. Vous en verrez les vestiges
lors de votre promenade à travers l’Ancienne Rome.
Des cours d’histoire pendant notre jeunesse, nous nous rappelons certainement encore la
gloire de l’immortel Empire Romain. Des aqueducs, voies romaines, thermes et arcs de
triomphes dans toute l’Europe en sont encore toujours les témoins silencieux. Le
personnage le plus connu est sans aucun doute Jules César, mais c’est son fils Auguste qui
devint le premier empereur. Jusqu’en 395 après J.C. Rome était la capitale de l’Empire
Romain. Bien que les Chrétien y fussent poursuivis, martyrisés et jetés dans la fosse aux
lions, cette religion eut plus en plus de disciples.
Au début du 4ème siècle le christianisme fut accepté et le pouvoir politique du pape
augmenta. Depuis lors, les papes seront le fil conducteur de l’histoire de cette ville. Même
après le déclin de l’Empire Romain, se sera un pape qui fera de Rome à nouveau une ville
puissante. Cependant, selon les livres d’histoire, nous parlons déjà de l’année 1428. C’est
aussi l’année que revint le calme sur l’église catholique.
Artistes, scientifiques, commerçants et littéraires, tous vinrent s’installer à Rome sous
l’influence du Vatican. La ville fut reconstruite et connut une croissance éphémère. En 1527
la ville fut pillée et détruite par les soldats rebelles de Charles V. Napoléon envahit à son tour
la ville, mais en 1870 Rome devint la capitale de l’Italie unifiée.
La Première et la Seconde Guerre Mondiale n’ont pas eu d’influence sur la ville. Ni les
allemands, ni les alliés ne se sont mis en tête de bombarder la ville. Grâce à ce peu de
bonne volonté nous pouvons aujourd’hui visiter le magnifique patrimoine historique de
Rome. Une Rome qui depuis 1929 ceindre de murailles un mini-état, le Vatican.
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Notes personelles
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Rédaction: Geert Van de Voorde
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