Nuit de l`année - Tendance Floue

Transcription

Nuit de l`année - Tendance Floue
Arles
2015
LES RENCONTRES
DE LA PHOTOGRAPHIE
LA NUIT DE L’ANNÉE
9 JUILLET 2015
18H­­— 3H
LA NUIT DE L’ANNÉE
NOUVELLE FORMULE
Partenaires institutionnels / institutional partners
PARTENAIRES DE LA NUIT DE L’ANNÉE / NIGHT OF THE YEAR PARTNERS
Grands partenaires / main partners
Partenaires médias / media partners
La Nuit de l’Année change et s’ouvre à la diversité
des pratiques artistiques liées à l’image.
Elle présente nos coups de cœur de l’année, offre
des cartes blanches à des artistes, à des institutions,
à des magazines... La Nuit de l’Année, c’est neuf écrans
pour une trentaine de projections : les pages qui suivent
présentent le programme complet.
Votre déambulation nocturne du 9 juillet vous mènera
de Trinquetaille à la Roquette et vice-versa car pour
la première fois, les Nuits de l’Année et de la Roquette
ont lieu le même soir afin de vous convier à la grande
fête des images à ciel ouvert.
Et cette année, la Nuit commence tôt ! Retrouvez-nous
dès 18h, dînez sur place ou prenez un verre en musique,
assistez aux concerts et découvrez la friche industrielle
des Papeteries Étienne pour la première fois ouverte
au public.
DIRECTION ARTISTIQUE
Sam Stourdzé et Aurélien Valette,
assistés de Claire Henry
COORDINATION ET POST-PRODUCTION
Coïncidence
Olivier Koechlin avec Valéry Faidherbe,
François Girard et Manuel Braun
Création graphique Grégory Pignot
Assistance de production Céline Le Guyader
RÉGIE TECHNIQUE
Nicholas Champion
assisté de Patrice Falcot avec l’équipe technique
des Rencontres d’Arles.
Sam Stourdzé et Aurélien Valette
Le soutien spécial de / with the special support from
Groupe Total, Prix Pictet, Fondation Jan Michalski
pour l’écriture et la littérature, AMANASALTO & IMA,
YellowKorner, Confédération Suisse,
FONDATION L’OCCITANE, Parmigiani fleurier,
RATP, cherry tree arts INITIATIVES, Leica, Métrobus,
Actes Sud, saif, ADAGP, sacem, Fnac, luma arles,
Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue
Montagnette.
Le soutien de / with support from
INSTITUT FRANÇAIS, FONDATION DU JAPON, PRO HELVETIA,
FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE, TECTONA, RIVEDROIT
AVOCATS, PINSENT MASONS LLP, FONDATION MONDRIAN,
INJEP, ORANGE LOGIC, LE POINT, LIBÉRATION, OAI13,
L’ŒIL DE LA PHOTOGRAPHIE, FISHEYE, PICTO, CENTRAL
DUPON IMAGES, PROCESSUS, CIRCAD, PLASTICOLLAGE,
CEWE, ATELIER SUNGHEE LEE & GAMBIER, ANITA SAXENA.
La collaboration active de /
with the active collaboration of
École nationale supérieure de la photographie d’Arles,
rectorats de l’académie d’Aix‑Marseille, de Montpellier
et de Nice, DRAC PACA, musée départemental Arles
antique, abbaye de Montmajour, Museon Arlaten,
musée Réattu, Conseils d’architecture, d’urbanisme
et d’environnement 13, 30 et 34, Service du Patrimoine
de la ville d’Arles, Parc naturel régional de Camargue,
Festival de Marseille, Fondation Van Gogh, CHÂTEAU
D’AVIGNON, SNCF, Maison du geste et de l’image,
Ligue de l’enseignement, Théâtre d’Arles, l’Étudiant, INA,
Bouches-du-Rhône Tourisme, ASSOCIATION DES MAIRES
DE FRANCE.
NIGHT OF THE YEAR
NEW FORMAT
The Night of the Year is changing, opening itself
to the diversity of artistic practices relating to the image.
It displays our favourites of the past year and extends
a carte blanche invitation to artists, institutions,
and magazines. The Night of the Year features nine
screens for some thirty projections: the full programme
is presented on the following pages.
Your nocturnal stroll on the ninth of July will lead
you from Trinquetaille to La Roquette and vice-versa,
because for the first time the Night of the Year and
the Night of La Roquette will take place the same evening,
inviting you to a grand open-air celebration of images.
And this year, our Night begins early! Come join us from
6:00 pm on, dine with us or have a drink accompanied
by music, attend our concerts and explore the abandoned
industrial setting of the Papeteries Étienne,
open to the public for the first time.
Sam Stourdzé and Aurélien Valette
Le 9 juillet, retrouvez aussi la Nuit de la Roquette
(programme complet sur nuitdelaroquette.tntb.net )
Also discover the Nuit de la Roquette on 9 July
(full program on nuitdelaroquette.tntb.net)
Couverture / cover
Toon Michiels, Holiday Motel,
Las Vegas, Nevada, 1979
Design ABM Studio
ARTISTIC DIRECTOR
Sam Stourdzé and Aurélien Valette
assisted by Claire Henry
COORDINATION AND POST-PRODUCTION
Coïncidence
Olivier Koechlin with Valéry Faidherbe,
François Girard and Manuel Braun
Graphic design Grégory Pignot
Production assistant Céline Le Guyader
TECHNICAL CREW
Nicholas Champion
assisted by Patrice Falcot
with the technical team
of the Rencontres d’Arles.
1
en boucle / loop — 12’
CHARLIE, JE SUIS
7 JANVIER 2015, 11 JANVIER 2015…
ET AUJOURD’HUI ?
Charlie, I am
7 JANUARY 2015, 11 JANUARY 2015… AND TODAY?
Le 7 janvier 2015, vers 11 heures
du matin, l’info tombe.
Une fusillade vient d’avoir lieu
dans les locaux de Charlie Hebdo.
Un de nos journalistes se trouve
sur place. Nous vivons une journée
d’effroi, d’hébétude et de travail
intense, comme toujours
à Libération lors de grands pics
d’actualité. Nous sommes touchés
au cœur, et cela dure longtemps.
Il nous faut traduire en images
la violence de l’attentat, la fuite
des terroristes, l’émotion
de la marée humaine. Tous
les photographes, collaborateurs
de Libération, sur le pied
de guerre, à Paris et en province,
travaillent avec humilité pour
cerner ce moment historique.
Reportages de traque, portraits
des participants à la mobilisation
sans précédent du 11 janvier,
natures mortes des stigmates
sur la ville, les images
des photographes s’accumulent
et s’inscrivent dans le mouvement
« nous sommes tous Charlie ».
Cette installation multi-écrans
nous replonge dans ces moments
et surtout dans ces visages,
nos visages. Ils racontent
l’effroi mais surtout
la mobilisation. Le besoin
de se sentir fort et ensemble
face à l’incompréhension
et à la barbarie.
Installation sur quatre écrans
carte blanche
Libération, Paris
On 7 January 2015, around 11:00
am, we heard the news. A shooting
had taken place in the Charlie
Hebdo offices. One of our
journalists was there. We lived
through a day of fear and stupor,
but also of intense work, as always
for Libération when major events
are unfolding. We were struck
to the heart, and for a long time.
We had to translate into images
the violence of the attack, the flight
of the terrorists, the emotion of
the crowd. All the photographers,
contributors to Libération, called
to action, in Paris and throughout
France, worked humbly to capture
this historic moment.
Photojournalism on the police
pursuit, portraits of participants
in the unprecedented
demonstration of 11 January,
still lifes of the scarred city:
photographers’ images
accumulated and came together
in the movement called ‘We are
all Charlie’. This multi-screen
installation returns us to those
moments and above all to those
faces, our faces. They speak of fear,
but above all of determination.
The need to feel strong and united
in the face of incomprehension
and barbarism.
Installation on four screens
—
> Nous sommes tous Charlie,
Johann Rousselot/Signatures.
2
en boucle / loop — 32’
Là-BAS
QUE SE PASSE-T-IL à L’AUTRE BOUT DU MONDE
OU JUSTE DERRIèRE la porte dES TOILETTES
DES FILLES ? VENEZ, ON VOUS EMMèNE…
YONDER
WHAT IS GOING ON AT THE ENDS OF THE EARTH
OR JUST BEHIND THE GIRLS’ RESTROOMS?
COME, WE’LL SHOW YOU THE WAY…
MANUEL BOUGOT
CHANDIGARH
Proposition de / proposal by Gilles Valette
8’
Ce projet de voyage
photographique à Chandigarh
remonte aux années 1980, époque
à laquelle je photographiais
les maisons Jaoul conçues
par Le Corbusier aux confins
des Indes. Face à l’architecture
impressionnante des sites,
je décidais de raconter de manière
approfondie cette ville
que les habitants appellent
« The City Beautiful ». L’intérêt
principal de ce travail fut à mon
sens de montrer l’appropriation
par les Indiens de cette
architecture occidentale,
et au‑delà la confrontation
de deux cultures que
tout semblait opposer.
The idea of a photo trip
to Chandigarh first occurred
to me in the early 1980s, when
I was photographing Le Corbusier’s
Maisons Jaoul. The impressive
architecture of the city had its effect
and I decided to deepen my
approach to the story of what its
inhabitants call ‘The City Beautiful’.
The main point of this work,
as I saw it, was to show how Indians
appropriated this Western
architecture, and, further,
the confrontation of two cultures
that seemed radically opposed.
—
 Chandigarh, Manuel Bougot.
MAXI COHEN
LADIES ROOMS
AROUND THE WORLD
4’
Durant mon enfance, les toilettes
sont progressivement devenues
mes cachettes préférées,
mes forteresses de solitude.
En 1978, afin d’échapper
à un dîner de remise de prix
extrêmement ennuyeux donné
dans la salle de bal d’un hôtel,
je fis retraite dans les toilettes
pour dames. Enchantée par
la vision de ces femmes
octogénaires en train d’ajuster
leur corset et de remettre
leurs faux cils, j’entrepris
de photographier la camaraderie
de leur danse tribale.
Ainsi commença mon périple
consacré à photographier
des toilettes pour dames dans
le monde entier – de l’Australie
à la Zambie, en passant par
Mumbaï, la Bosnie, Rio de Janeiro
et Tel Aviv.
As I grew up, bathrooms were
my favorite hiding place and the
one sanctuary of solitude. In 1978,
to escape a boring awards dinner
in a hotel ballroom, I retreated
to the ladies room. Enchanted
by the octogenarians adjusting
their corsets and false eyelashes,
I photographed the camaraderie
of their tribal dance. Thus began
my journey photographing in ladies
rooms around the world from Australia to Zambia, Bombay
to Bosnia, Rio to Tel Aviv.
—
 Broadway Opening, Maxi Cohen.
GRAEME WILLIAMS
A CITY REFRACTED
Proposition de / proposal by
Janette Danel Helleu
5’
Quinze ans après la publication
de sa première monographie,
Graeme Williams a redirigé
son objectif sur Johannesburg.
Beaucoup de choses ont changé
depuis cette période durant
laquelle la zone urbaine de
l’apartheid marquée de « whites
only » (« Blancs seulement »)
s’est transformée en un trépidant
espace de mixité raciale.
Aujourd’hui, la ville est quasi
exclusivement occupée par
la population noire. Violences
et attaques xénophobes se sont
généralisées. A City Refracted
dresse le portrait d’une ville rude
de manière lyrique.
Graeme Williams has returned
his focus to Johannesburg, fifteen
years after his first monograph was
published. Much has changed since
that period, during which the urban
area was shifting from a whites-only,
apartheid zone to a vibrant mixedrace precinct. Now, the city is
almost exclusively the domain
of black people. Violence and
xenophobic attacks have become
more common. A city refracted
portrays life in the city as harsh,
but does so in a lyrical manner.
—
 Série, A city refracted, Graeme Williams.
MINZAYAR
PEACE BE WITH YOU
5’
Inaugurées il y huit ans sous
la junte militaire dans la semiclandestinité, les formations
intensives organisées par
le Yangon Photo Festival (YPF)
ont permis à plus de 400 jeunes
birmans à travers tout le pays
de s’initier à la photographie
documentaire. Minzayar travaille
aujourd’hui pour l’agence Reuters
et a remporté cette année
le premier prix des YPF Awards
avec un travail intelligent
et touchant sur les Rohingyas
apatrides, nouveaux boat people
de la mer de Chine originaires
du Bangladesh et de la province
d’Arakan en Birmanie. Inaugurated eight years ago in
semi-secret under the military junta,
the Yangon Photo Festival (YPF)’s
intensive trainings have introduced
nearly 400 young Burmese
throughout the country to
documentary photography.
Minzayar now works for Reuters
and this year won first prize at
the YPF Awards with an intelligent
and moving work on the stateless
Rohingyas, the new boat people
of the China Sea born in Bangladesh
and the Burmese province
of Arakan.
carte blanche
Magasin de jouets, Arles
—
 Peace be with you, Minzayar.
TIM HETHERINGTON
10’
Principalement prises au cœur
des conflits sociopolitiques
qui déchirent l’Afrique
de l’Ouest et le Moyen-Orient,
les photographies de Tim
Hetherington se concentrent
sur l’expérience de la guerre
du point de vue de l’individu.
La Yossi Millo Gallery présente
une projection des images
d’Infidel, une série de
photographies de Hetherington
sur des contingents militaires
américains que l’artiste
a accompagnés en 2007-2008
en Afghanistan, dans la
dangereuse vallée de Korengal.
Taken mostly from the center
of political and social conflicts
in West Africa and the Middle East,
Tim Hetherington’s photographs
focus on the experience of war from
the perspective of the individual.
Yossi Milo Gallery presents
a projection of images from Infidel,
Hetherington’s photographs
of American troops with whom
the artist was embedded
in Afghanistan’s volatile Korengal
Valley during 2007-2008.
carte blanche
Yossi Millo Gallery,
New York
—
 Série, Sleeping Soldier, Tim Hetherington.
3
en boucle / loop — 34’
L’EXPéRIENCE MAGAZINE
PRENDRE L’AIR AU FIL DES PAGES ET SURTOUT
éVITER LES MURS… DANS TOUS LES CAS,
PARTIR LOIN POUR TROIS FOIS RIEN.
THE MAGAZINE EXPERIENCE
A BREATH OF FRESH AIR AS THE PAGES TURN, JUST WATCH OUT
FOR THE WALLS… IN ANY EVENT, TAKE A TRIP FAR, FAR AWAY
FOR LESS THAN NOTHING.
DE L’AIR, 15 ANS DéJà !
10’
Pour les 15 ans du magazine
de l’air, Les Rencontres d’Arles
ont proposé de nous inclure
dans la Nuit de l’Année. Une carte
blanche nous a été donnée,
que nous avons proposée à notre
tour à Jean-François Spricigo,
talentueux photographe
et cinéaste. Cet auteur a choisi
d’associer nos couvertures
à une sélection d’images de son
cru. Son diaporama illustre notre
politique éditoriale consistant
à privilégier l’écriture stylistique,
le récit en images, l’idée que
la photo flirte en permanence
avec la réalité et l’illusion. For the fifteenth anniversary
of the magazine de l’air,
the Rencontres d’Arles invited us
to join in the Night of the Year.
We were given carte blanche,
an invitation we extended to
the talented photographer and
filmmaker Jean-François Spricigo.
This auteur chose to combine
our covers with a selection of
his own images. His slideshow
illustrates our editorial policy,
which privileges stylistic writing,
narrative through image, the idea
that photography constantly plays
with reality and illusion. carte blanche
De l’air, Paris
—
 Jean-François Spricigo.
OFF THE WALL
CULTURES PHOTO
10’
Une revue-livre sur la photographie
émergente et les images
anciennes dont l’ambition
est d’instaurer un dialogue
photographique entre
les générations.
A book-magazine on emerging
photography and antique photos.
Its ambition is to create
a photographic dialogue between
generations.
Inaugural issue
Franck Lebreton, Isi Véléris,
Lisa Roze, Omar Victor Diop,
Jack Dante, Rj Shaughnessy,
Evgueny Eokhorev…
Lithuania, Turkey,
photojournalism
Eliott Landy, Mehmet Kacmaz,
Etienne Montès, Yusuf Sevincli,
Antanas Sutkus, Patrick Chauvel,
Goksin Sipahioglou…
Eyes on, eyes from Africa
Abbas, Malick Sidibé,
Lebohang Kganye, Pauline
Beugnies, Hicham Gardaff,
Jd Okhai O’jeikere, Hélène Jayet,
Piotr Zbierski…
Photographers
from the Americas
ONES TO WATCH
Alex Webb / Magnum Photos,
Benedict J. Fernandez,
Bruce Gilden / Magnum Photos,
Abraham Vazquez, Marcus Smith,
Serge Najjar, Gustavo
Jononovich, Julio Bittencourt…
Ones to Watch (« Ceux à
surveiller ») est l’étude mondiale
annuelle du British Journal
of Photography destinée à faire
découvrir les talents émergents.
Nous présentons vingt-cinq
photographes que nous croyons,
en 2015, sur le point d’accomplir
quelque chose d’important.
Ces vingt-cinq photographes
ont été choisis par leurs pairs –
des photographes,
des commissaires d’exposition,
des rédacteurs en chef,
des agents, des éditeurs
et des directeurs de festival
des cinq continents.
Women photographers
Clara Chichin, Camille Lepage,
Joana Choumali, Christel
Wiebenga, Jilll Freedman,
Newsha Tavokalian, Morvarid K,
Sabine Weiss, Catherine Leroy,
Camille Lepage…
Fashion & advertising issue
Jean-Baptiste Mondino, Koto
Bolofo, Remi Noël, Irina Ionesco,
Charlotte Rutherford,
Natalie Krick, Steve Hiett,
Nadav Kander, William Klein,
Marc Gouby, Jean Larivière,
Gosta Peterson…
School of photography
& guest from China
Julie Aybes, Adrien Pezennec,
Lie Dua, Snaja Llic, Jean-Vincent
Simonet, Benjamin Mouly,
Lila Neutre, Thomas Gebhardt,
Mo Yi, Zhang Xiao…
carte blanche
Off the Wall, Paris
—
 Couverture OFF the wall 7, Benjamin Mouly. 14’
Ones to Watch is British Journal
of Photography’s annual global
survey of emerging talent.
Introducing 25 photographers
who we believe are on the
verge of something big in 2015,
as chosen by their peers – fellow
photographers alongside curators,
editors, agents, publishers and
festival directors drawn from all five
continents.
Calogero Cammalleri
Nadine Stijns
Federico Clavarino
Inés Dümig
Rachel Glass
Sayed Asif Mahmud
Maurice Van Es
Diana Markosian
Eirini Vourloumis
Danila Tkachenko
Miguel Ángel Tornero
Cemre Yesil
Hiroshi Takizawa
Mahesh Shantaram
Mariela Sancari
Matt Kay
Dominic Hawgood
Lakin Ogunbanwo
Kürsat Bayhan
Albert Elm
Kirill Savchenkov
Rebecca Scheinberg
Jiehao Su
Sipho Gongxela
Olga Matveeva
carte blanche
British Journal
of Photography,
Londres / London
—
 Série, Matrimania, Mahesh Shantaram.
4
LAURA BONNEFOU
en boucle / loop — 37’
PéRIPHéRIES INTéRIEURES
4’
109 !
ON VOULAIT DIRE SANG NEUF !
N’ATTENDEZ PLUS, EMBARQUEZ ! C’EST ICI QUE ÇA SE PASSE !
109!
CENT NEUF (A HUNDRED AND NINE) OR SANG NEUF (NEW BLOOD)?
ROLL UP, ROLL UP! IT ALL HAPPENS HERE!
PHOTOGRAPHIE &
RéSISTANCE, LA NOUVELLE
SCèNE PHOTOGRAPHIQUE
ESPAGNOLE
15’
Dans le contexte d’une crise
sociale et économique
sans précédent, c’est un vent
photographique nouveau et
singulier qui souffle aujourd’hui
sur le territoire espagnol.
La projection présentée
lors de la Nuit de l’Année
à Arles met en avant le travail
de onze photographes issus
de ce mouvement.
Ricardo Cases
In a context of unprecedented
social and economic crisis, a new
and singular photographic wind is
stirring over Spain. The projection
shown at the Night of the Year in
Arles presents the work of eleven
photographers from this movement.
Karma
El Porqué de las Naranjas
David Hornillos
Mediodilla
Vicente Paredes
Furtivos
Arnau Blanch
Everybody needs good
neighbours
Oscar Monzon
Fosi Vegue
XX XY
Jon Cazenave
Ama lur
Eduardo Nave
A la hora, en el lugar
Julián Barón
Régime visuel
Antonio Xoubanova
Un universo pequeno
Jesus Monterde
Nemeni parco
carte blanche
Fannie Escoulen
& Nicolas Combarro,
Paris, Madrid
—
 Série, El Porqué de las naranjas,
Ricardo Cases.
Saint-Ouen. Nous sommes
en pleine zone de transformation.
De changement fulgurant.
Les générations d’urbanisme
se cognent. Besoin de constat.
D’inscrire la trace de cet espace
continuellement nouveau. La ville
révèle alors son paysage lunaire.
Où l’habitat quasi désertique
laisse place à une périphérie
graphique. Presque d’anticipation.
Où les seules figures humaines
s’apparentent à des cosmonautes.
Des découvreurs, vêtus de blanc.
Des découverts, dans le voile
du portrait. L’image est
cotonneuse. Doucement
hivernale. Délicatement ciselée.
Enveloppée d’une opacité
lumineuse. Comme un intime
respect du lieu. Ne pas s’imposer.
Témoigner. Avec conviction.
Rendre l’aube d’un avenir.
Avec équivoque. Sans réinventer
l’espace. Seulement le déplacer.
Saint-Ouen. We are in a
transformation zone.
Change at the speed of light.
Generations of urban design clash
here. We must take stock.
Inscribe the trace of this continually
new space. So the city reveals its
moonscape. Where a near-deserted
habitat yields to a graphic
periphery. Almost in advance.
Where the only human figures
resemble cosmonauts. Discoverers,
dressed in white. Discoveries,
in the veil of the portrait. The image
is cloudy. Softly wintry. Delicately
defined. Enveloped in a luminous
opacity. Like an intimate respect
of place. Not imposing oneself.
Witnessing. With conviction.
Render the dawn of a future.
With ambiguity. Without reinventing
the space. Only displacing it.
—
 Périphéries intérieures, Laura Bonnefou.
LAURE FAUVEL
.TIFF
La peinture classique et les mises
en scène humoristiques sont deux
lignes directrices de mon travail.
Il y a dans la publicité créative
et les tableaux de maîtres des
codes que je désire apprivoiser.
Ils me permettront d’illustrer
avec justesse les prochains sujets
qui me tiennent à cœur. La prise
de vue et la retouche numérique
sont indissociables pour
la réalisation de mes idées.
Il n’y a aucune modélisation 3D
dans les images qui vont suivre.
.tiff est une vitrine annuelle
orientée vers le futur destinée
à mettre en valeur les jeunes
talents belges. Le FoMu publiera
une sélection de la crème
de la crème des jeunes faiseurs
d’images de notre pays.
.tiff a fait le choix de la qualité,
de la diversité, de l’originalité,
et du caractère stimulant
des contenus proposés,
et se propose de mettre en avant
des photographes désireux
de repousser les frontières
de cet art. Cette vitrine présente
une véritable mosaïque
de personnalités, de styles,
et de genres.
VANITAS, BLEU FAUVE, STATUES, ?,
TERREURS ET TERRITOIRE
4’
Classical painting and humorous
stagings are two major strands
of my work. Creative advertising
and the Old Masters show me codes
I want to appropriate. They will allow
me to illustrate with exactitude
the next themes that fascinate me.
Photography and digital retouching
are inseparable in bringing my ideas
to life. There is no 3D modelling
in the following images.
carte blanche
Gobelins, école de l’image,
Paris
—
 Vanitas, bleu fauve, statues, ?,
terreurs et territoire, Laure Fauvel.
14’
.tiff is a future-oriented, annual
showcase of young Belgian talent.
FoMu will publish a selection of
the very best of the up-and-coming
image makers of our country.
.tiff resolutely opts for quality,
challenging content, diversity
and originality. It launches
photographers who want to break
free and push back frontiers.
What it presents is a variety
of personalities, a true mosaic
of styles, genres and signatures.
Jeunes talents présentés par
young talent introduced by FoMu :
John Ryan Brubaker
Tom Callemin
Sanne De Wilde
Vesna Faassen et Lukas Verdijk
Albert Grøndahl
Laura Lafon
Pierre Liebaert
Constance Proux
Jan Rosseel
Liam Singelyn
carte blanche
FoMu - FotoMuseum,
Anvers / Antwerp
—
 Liam Singelyn.
5
JESPER JUST
en boucle / loop — 34’
WHAT A FEELING
13’
NUITS BLANCHES
CONSEILLéES AUX ALCHIMISTES INSOMNIAQUES
WHITE NIGHTS
RECOMMENDED TO INSOMNIAC ALCHEMISTS
Les Nuits
Photographiques
Annette Jung
Pierre Liebaert
Les Nuits Photographiques,
festival dédié aux films
photographiques et aux œuvres
multimédias liées à l’image
fêteront en septembre à Paris
leur 5e édition.
Thriller de Michael Jackson
revisité avec des Legos.
L’autoroute n’existe ni dans
le temps, ni dans l’espace:
elle est entre.
The Nuits Photographiques, festival
dedicated to photographic films
and multimedia works related
to the image will celebrate their
5th edition this September in Paris.
Doxology
6’
21’
Florian Dré
Lego Thriller
1’
Michael Jackson’s Thriller,
Lego style.
Michael Langan
Une comédie expérimentale
sur des balles de tennis,
des voitures qui dansent,
et Dieu.
Les photographies
30’’
An experimental comedy of tennis
balls, dancing cars, and God.
« C’est comme les photographies,
ça m’a toujours fascinées! »
Gabriel Folli
‘Like photos, this has always
fascinated me!’
Augustin Rebetez
1981-2013
1’
32 ans et autant
de photographies.
Oiseau
5’
32 years, 32 photographs.
Quand l’Homme, la bête
et la machine se rencontrent.
Alec Soth
When Human, animal,
and machine meet.
Las Vegas Birthday
3’
« Ma femme m’a emmené
à Las Vegas pour célébrer
mon quarantième anniversaire.
Ma mère m’a donné 500 dollars
et m’a dit d’acheter quelque
chose de spécial. »
‘My wife took me to Las Vegas
for my fortieth birthday. My mother
gave me five hundred dollars and
told me to buy something special.’
Big Shit
4’
The highway does not exist in time
or in space; it is in between
Sun Cuming
Turn to beauty
1’
Photographier les poubelles
dans la rue. Ensuite chauffer
les photographies déformant
l’image par la chaleur,
produisant un effet d’explosion,
de transformation, de gonflement.
Photograph dustbins on the street.
Then heat the photographs,
deforming the image, producing
an effect of explosion,
transformation, swelling.
carte blanche
Nuits photographiques,
Paris
—
 Les photographies, Florian Dré.
Jesper Just aime à s’interroger
sur la représentation, les images
et leur impact sur les idées
et les conventions, par le biais
de la création d’univers
terriblement ambigus.
Une vidéo tournée dans deux lieux
distincts, passant en alternance
de la luxueuse boîte noire
d’un night club à l’obscurité
lugubre d’un abri antiatomique.
Une bande-son familière
mais silencieuse, exécutée
exclusivement par les effets
de lumière, achève de perturber
les sensations du spectateur,
troublé par ces bouleversements
qui se jouent devant ses yeux
mais qui lui échappent.
Jesper Just loves to question
representation—images and their
impact on ideas and conventions—
through the creation of exquisitely
ambiguous universes.
A video shot in two radically
divergent locations, alternating
the luxurious darkness of a nightclub
and the gloom of a bomb shelter.
A familiar but silent soundtrack,
performed by lighting effects alone,
completes the disturbing
experience for viewers shaken
by upheavals played out before
their uncomprehending eyes.
carte blanche
Silencio, Paris
—
 What a Feeling, une oeuvre créée
spécialement par Jesper Just pour la 1sqm
du Silencio en collaboration avec wink edition.
What a Feeling, a work specially created
by Jesper Just for the 1SQM Gallery, Silencio,
in collaboration with wink edition.
6
en boucle / loop — 17’
[ ROAD ] TRIP
TOUTES LES ROUTES MèNENT à PARIS,
TEXAS OU DANS LES ALPES, à MOINS
QUE VOUS PRéFéRIEZ DESCENDRE LE RHôNE ?
ENCORE FAUT-IL CHOISIR…
[ ROAD ] TRIP
ALL ROADS LEAD TO PARIS, TEXAS—OR THE ALPS—UNLESS
YOU’D PREFER A TRIP DOWN THE RHÔNE? DECISIONS,
DECISIONS!
TIM RICHMOND
LAST BEST HIDING PLACE
4’
Les lieux, comme les gens,
peuvent sembler solitaires
et remplis de mélancolie.
Last Best Hiding Place
est un voyage personnel
et contemporain à travers
l’Ouest américain, un espace
dans lequel les lieux et
les personnes réussissent à être
uniques tout en étant totalement
génériques. La preuve
du rêve américain est bien là,
mais couverte de poussière,
oubliée ou mal aimée.
Ces histoires ont révélé le vrai,
ou l’imaginé.
Places, like people can seem alone,
filled with melancholy. Last Best
Hiding Place is a contemporary
and personal journey through the
American West where the locations
and characters are specific whilst
also remaining totally generic.
The evidence of the American
dream is there, but dust covered,
closed and uncherished.
—
 Main Street, Shoshoni, Wyoming,
Tim Richmond.
BERTRAND STOFLETH
RHODANIE
6’
Bertrand Stofleth a parcouru
le Rhône sur plus de 850
kilomètres depuis sa source sur
le glacier en Suisse jusqu’à ses
embouchures en Méditerranée.
Il s’est particulièrement attaché
à révéler l’identité de la rive en
suivant avec méthode la course
du fleuve et ses alentours.
Il construit ainsi un dialogue entre
le paysage fluvial et l’espace
frontière qui le borde, entre
la nature tantôt domestiquée
et parfois encore sauvage
et les hommes qui l’habitent.
Bertrand Stofleth follows the Rhône
for more than 850 kilometres,
from its source on the Swiss glacier
to its delta mouths flowing into
the Mediterranean. He is particularly
interested in showing the identity
of the riverside by methodically
following the course of the stream
and its surroundings. He thus
creates a dialogue between the
riverside landscape and the liminal
space bordering it, between
nature—sometimes domesticated,
sometimes still wild—and the
people inhabiting it.
—
 Rhodanie, Ancône, lône de l’Homme
d’Arme et centrale nucléaire de Cruas-Meysse,
Bertrand Stofleth.
VINCENT MUNIER
ESTER VONPLON,
Proposition de / proposal by Sylvie Hugues
sur une création sonore de /
on a musical creation of Stephan Eicher
SOLITUDES
6’
Ombres animales, silhouettes
mouvantes dans la brume et bêtes
camouflées dans la blancheur
du Grand Nord, Vincent Munier
invite le regard à se perdre dans
la tempête, caresser le contour
des crêtes, contempler l’infini
de la banquise. Photographe
engagé, il mène une quête
incessante afin de nous faire
partager l’émouvante fragilité
de la nature. Les photographies
projetées à la Nuit de l’Année
sont issues de son livre-objet
Solitudes (tomes I et II).
Animal shadows, silhouettes
moving through the mist, beasts
camouflaged in the whiteness of
the Arctic: Vincent Munier invites
our gaze to lose itself in the storm,
caress the curve of the peaks,
contemplate the infinity of polar ice
floes. A concerned photographer,
he is committed to sharing with us
the heart-stirring fragility of nature.
The photographs projected during
the Night of the Year come from
his art book, Solitudes (volumes
I and II).
—
 Grues de Mandchourie, Hokkaïdo,
Japon, Vincent Munier.
GLETSCHEFAHRT
11’
Ester Vonplon a photographié
deux années de suite des glaciers
suisses, protégés en été
du réchauffement à l’aide
de bâches. Elle a également
enregistré le murmure
du Gletschermilch (littéralement,
« lait des glaciers »), point
de départ d’un montage sonore
créé par le musicien Stephan
Eicher. Alliées à cette bande-son
inquiétante, les images
évanescentes d’Ester Vonplon
donnent à voir les immenses
bâches comme des tentatives
désespérées pour contrer
le changement climatique.
Vonplon photographed the Swiss
glaciers for two years. During
the summer months these glaciers
are covered by enormous cloth
panels to stop the melting process.
She also recorded the sound
of the purling Gletschermilch
(glacial milk). The musician
Stephan Eicher then used these
recordings to compose an audiocollage. The abstract and
atmospheric photographs,
reinforced with the eerie sounds
of Eicher’s music, reveal the use
of the cloth panels as a desperate
attempt to counteract the effects
of climate change.
—
 Ester Vonplon.
7
en boucle / loop — 28’
BIZARRE
VOUS AVEZ DIT ?
BIZARRE
DID YOU SAY BIZARRE? BIZARRE…
TERRY BROWN
& GORDON STETTINIUS
NATASHA CARUANA
Proposition de / proposal by Martin Parr
Natasha Caruana présente ici
une refonte de sa série Fairytale
for Sale. Ce travail explore
les coutumes liées au mariage
au Royaume-Uni, en mettant
en lumière les performances,
les fantasmes et les moments
les plus inoubliables de ce
« grand jour » traditionnel.
La série consiste en une collection
d’images trouvées sur Internet
figurant des mariées portant
toutes de redondantes robes
blanches.
THE MANGINI STUDIO
5’
Pendant huit ans, Gordon
Settinius a régulièrement rendu
visite au Mangini Studio afin
de se faire tirer le portrait.
Le premier des portraits stylisés
prenait source dans l’étrange
besoin que ressentit Settinius
de jouer avec une coupe
de cheveux à la fois hors-norme
et très souvent décriée,
la « permanente ». Peu après
ce premier essai, Settinius
commença à se rendre compte
que la manière dont les gens
se comportaient avec lui avait
radicalement changé. À ce jour,
cinquante portraits ont été
réalisés.
For a period spanning eight years,
Gordon Stettinius sporadically
visited the Mangini Studio to have
his portrait taken. The first of
the styled portraits came about as
the result of Stettinius’ disquieting
need to experiment with the proud
but oft-maligned hairstyle known
to some as the permanent wave.
Not long after this initial effort,
Stettinius began to sense a sea
change in people’s general attitude
toward him. To date, fifty of these
studio portraits have been produced.
—
 Combover, 2008, Terry Brown/
Gordon Stettinius.
FAIRYTALE FOR SALE
5’
Natasha Caruana presents
a reworking of her series Fairytale
for Sale. The work explores
wedding customs in the UK,
revealing the fantasy, performance
and trophy moments of the
traditional big day. The series
consists of collected online images
of brides wearing redundant
wedding dresses.
Retrouvez Natasha Caruana
dans la programmation des expositions
des Rencontres d’Arles.
Also find Natasha Caruana in the exhibition
programme of the Rencontres d’Arles.
—
 Série Fairytale for Sale, 2011,
Natasha Caruana.
THIERRY BOUËT
AFFAIRES PERSONNELLES
5’
« Bonjour Monsieur, je vous
téléphone au sujet de l’annonce
que vous avez publiée sur Le Bon
Coin concernant des bottes
de cheval. Sont-elles toujours
disponibles ?
- Oui, toujours. Elles ont très peu
servi, je me suis trompé dans
la taille. Vous faites du 41 ?
- Eh bien je vous appelle pour
une raison un peu particulière.
Je suis photographe et prépare
une exposition sur les objets
insolites que l’on vend sur Le Bon
Coin. Serait-il possible de vous
rencontrer et de photographier
vos bottes ? »
‘Hello sir, I’m calling about your
ad on Le Bon Coin concerning
the horse-riding boots. Are they
still available?’
‘Yes, they are. I’ve hardly ever worn
them. I got the wrong size.
Are you a size 41?’
‘Well, I’m calling you for a rather
special reason. I’m a photographer
preparing a show about unusual
items people sell on Le Bon Coin.
Would it be possible to meet you
and photograph your boots?’
Retrouvez Thierry Bouët
dans la programmation des expositions
des Rencontres d’Arles.
Also find Thierry Bouët in the exhibition
programme of the Rencontres d’Arles.
—
 CARAVANE PLIANTE, 1 100 €, Épernay.
Caravane pliante Esterel trois places année
1981. Auvent et casquette. Bon état, frigo,
pneus neufs, renseignements uniquement
par téléphone.
FOLDING CARAVAN €1,100, Épernay.
1981 Esterel caravan, sleeps three. Awning
and canopy. Good condition, fridge,
new tyres, information by phone only.
ALAIN CORNU
LES SENTINELLES
Proposition de / proposal by Signatures
3’
Voici 7000 ans, des hommes
taillèrent et érigèrent des pierres
en Europe de l’ouest. Ces pierres,
vénérées en tant qu’objets sacrés,
sont particulièrement
nombreuses en Île-de-France
et constituent les premières
traces d’architecture
de notre civilisation. En les
photographiant, Alain Cornu,
a voulu mettre en lumière
ces messagères du passé afin
de retrouver leur nature sacrée
et souligner ce qui réunit en elles
l’homme, la nature et le temps.
Seven thousand years ago, human
beings cut and raised stones
in Western Europe. These stones,
venerated as sacred objects, are
particularly numerous in Île-deFrance and constitute the first traces
of our civilisation’s architecture.
By photographing them,
Alain Cornu sought to highlight
these messengers from the past,
recovering their sacred nature and
emphasising how their being unites
humanity, nature, and time.
carte blanche
Signatures, Paris
—
 La Pierre aux Moines, Darvault 77,
Alain Cornu.
JEAN-MARIE DONAT
DAVID LEP0LE
L’herméneutique philosophique
du What The Fuck se présente
comme une tentative de libérer
la question de la vérité,
de l’étroitesse dans laquelle
le concept moderne de méthode
l’aurait cantonnée. Pour ce faire,
elle interroge des expériences
(l’art, l’histoire, le langage)
dont l’ampleur ne se laisse
pas réduire au primat de
la conscience certaine de soi.
L’objet de cette étude est de
mettre en évidence la cohérence
et l’unité de ce qui vient dans
l’herméneutique se substituer
au « What The Fuck?! » :
la question du « C’est quoi
ce bordel ?! » y devient celle
du « Cosa diavolo sta ?! »
Avec le numérique
les photographies habitent
les écrans. Au détour d’un disque
dur crashé, on peut voir
ses photos disparaître
dans les méandres des machines.
À l’aide de logiciels, il est
possible d’en retrouver certaines,
parfois endommagées, abîmées,
« zombifiées » par la nature
même de cette résurrection.
Une esthétique de l’erreur se fait
jour. Partant de ce principe,
David Lep0le présente
une réinterprétation des affiches
des Rencontres d’Arles
depuis 1970.
WHAT THE FUCK?!
5’
The philosophical hermeneutic
of What the Fuck presents itself as
an attempt to liberate the question
of truth from the narrowness
in which the modern concept
of method would confine it.
To doxthis, it interrogates
experiences (art, history, language)
whose amplitude cannot be
reduced by the primacy of selfsatisfied consciousness. The object
of this study is to expose the
coherence and the unity of what
is substituted, in this hermeneutic,
for ‘What the Fuck?!’: the question
of ‘C’est quoi ce bordel?!’ becomes
that of ‘Cosa diavolo sta?!’
Retrouvez Jean-Marie Donat
dans la programmation des expositions
des Rencontres d’Arles.
Also find Jean-Marie Donat in the exhibition
programme of the Rencontres d’Arles.
—
 What the wurst ?!
IN:0 OUT:0
5’
In this digital age, photography
lives onscreen. If a hard drive
crashes, photos disappear into
the maze of the machine. Software
may help recover them, but some
may be damaged, ruined,
‘zombified’ by this resurrection.
An aesthetics of error is born.
On that basis, David Lep0le
presents a reinterpretation
of the Rencontres d’Arles posters
since 1970.
carte blanche
TNTB.NET / DATABIT.ME /
COLLECTIF E3, Arles
—
 David Lep0le.
8
en boucle / loop — 31’
CONQUêTE DES IMAGES
MIEUX QUE LE FUTUROSCOPE,
RETROUVEZ-VOUS DANS L’ŒIL DU CYCLONE
CONQUEST OF IMAGES
BETTER THAN THE FUTUROSCOPE,
PUT YOURSELF IN THE EYE OF THE CYCLONE
ALAIN WILLAUME
TENDANCE FLOUE
CRIMES SCENES
5’
Utilisant pleinement la capacité
de la photographie à remettre
en question le réel, Alain
Willaume peuple d’énigmes
des images apparemment
banales. Après avoir photographié
certains éclairages de Noël
dans des zones pavillonnaires
en milieu rural, il y retourne
quelques semaines plus tard.
Les pavillons ont retrouvé une
normalité des plus inquiétantes…
Exploiting to the full photography’s
ability to put reality in question,
Alain Willaume populates
apparently banal images with
enigmas. After photographing
Christmas lights and decorations
in small rural housing
developments, he returns a few
weeks later. The residences have
returned to a most disturbing
normality …
—
 Crime Scenes #3275, Alain Willaume.
Crime Scenes #2854, Alain Willaume.
WILLIAM E. JONES
punctured
Proposition de / proposal by Kevin Moore
9’
Dans le cadre d’un ambitieux
projet de photographie
documentaire initié par
le gouvernement américain,
la Farm Security Administration
envoya plusieurs photographes
dans les régions reculées des
États-Unis pour rendre compte
de l’impact social de la Grande
Dépression. Les négatifs étaient
contrôlés par le directeur
du programme, Roy Emerson
Stryker, qui détruisait certains
négatifs en les trouant à l’aide
d’une perforeuse. Cette vidéo
de William E. Jones compile
plusieurs centaines de ces
négatifs sacrifiés conservés
à Washington, à la bibliothèque
du Congrès.
During the American Great
Depression, the US government
administered an ambitious
documentary photography project
through the offices of the Farm
Security Administration (FSA),
which sent photographers to the
far corners of the US to document
the social consequences of the
economic crisis. Negatives were
reviewed by Roy Emerson Stryker,
director of the program,
who routinely rejected, or ‘killed’,
negatives by puncturing them with
a paper punch. William E. Jones’
video compilation comprises
hundreds of killed FSA negatives,
still preserved in the Library
of Congress, Washington, DC.
carte blanche
FotoFocus,
Cincinnati
—
 Punctured, William E. Jones
et David Kordansky Gallery, Los Angeles.
DAVID FATHI
ANECDOTAL
4’
Cette série prend pour point
de départ les histoires
et anecdotes peu connues
entourant les programmes
d’essais nucléaires : on y croise
des ministres contaminés,
des bombes perdues et jamais
retrouvées, l’invention du bikini,
des poulets vaporisés, etc.
En mélangeant photos d’archives,
imagerie satellitaire et roadtrip
photographique, j’ai essayé
de recontextualiser une histoire
qui hésite entre l’enquête
horrifique et la farce absurde.
This series takes as its point of
departure the little-known stories
and anecdotes surrounding nuclear
test programmes: government
ministers contaminated, bombs lost
and never recovered, the invention
of the bikini, chickens vaporised,
and more. Combining archival
photos, satellite images, and
photographic road trip, I have tried
to recontextualise a history poised
between horror and absurd farce.
—
 8 Mars 1966, Palomares, Espagne.
Pour rassurer le public, le ministre du tourisme
espagnol et l’ambassadeur américain nagent
devant les caméras, non loin du lieu où quatre
bombes atomiques sont perdues.
March 8, 1966, Palomares, Spain.
To reassure the public, the Minister of Spanish
tourism and US Ambassador swim in front
of the camera, not far from the site where four
atomic bombs are lost.
MICHAEL ROY
I REMEMBER / JE ME SOUVIENS
Proposition de / proposal by
galerie Alain Gutharc
13’
La vidéo I remember/Je me
souviens, est une adaptation
contemporaine des ouvrages
I remember de Joe Brainard
(1970) et Je me souviens
de Georges Perec (1978).
Ces deux textes se font écho
à travers ce film-diaporama
fabriqué à partir des images
qu’ils ont générées automatiquement par les moteurs
de recherches Internet.
Cette iconographie automatique
et contemporaine, commune
à tous, illustre ainsi de manière
anachronique leurs scénarios
autobiographiques.
The video I Remember/Je me
souviens is a contemporary
adaptation of the works I Remember
by Joe Brainard (1970) and Je me
souviens by Georges Perec (1978).
These two texts echo each other
through this film-slideshow created
from images generated
automatically by Internet search
engines. This iconography,
automatic and contemporary,
available to all, anachronistically
illustrates their autobiographical
scenarios.
—
 I remember / Je me souviens, Michael Roy.
9
18h / 20h30 / 22h30 / 0h30 / 6 pm / 8:30 pm / 10:30 pm / 0:30 am
Grande scène !
BIG STAGE!
CINE-CONCERT
TIGER’S COAT
— 22h30-23h30
Le duo Catherine Vincent a créé
un ciné-concert chanté
exceptionnel autour du film
The Tiger’s Coat, une perle
du cinéma muet des années 1920
avec Tina Modotti. Femme
au parcours étonnant, elle fut
ouvrière en Italie, actrice
aux États-Unis, photographe
au Mexique et révolutionnaire
en Europe. Le duo musical
retravaille une forme de cinéconcert originale, en chantant
les dialogues des acteurs.
Le résultat est particulièrement
savoureux, souvent drôle,
émouvant parfois. À découvrir
absolument !
The Tiger’s Coat de Roy
Clements, États-Unis, 1920,
60 min, muet. Avec Tina Modotti,
Lawson Butt. Une jeune
mexicaine usurpe la place
de sa maîtresse anglaise décédée,
non par malhonnêteté
mais par instinct de survie.
Film-concert
Tiger’s Coat
— 10:30-11:30 PM
The Catherine Vincent duo has
created an extraordinary vocal
cine-concert around The Tiger’s
Coat, a jewel among the silent films
of the 1920s featuring Tina Modotti.
This astonishing woman was
a labourer in Italy, an actress in
the United States, a photographer
in Mexico, and a revolutionary
in Europe. The musical duo reworks
an original form of cine-concert,
singing the actors’ dialogue.
The result is particularly flavourful,
often humorous, sometimes stirring.
A must-see and must-hear!
The Tiger’s Coat, dir. Roy Clements,
U.S., 1920, 60 minutes, silent. With
Tina Modotti and Lawson Butt.
A young Mexican serving girl takes
the place of her deceased English
mistress, not through dishonesty,
but in order to survive.
—
 Tina Modotti dans The-Tiger’s-coat,
Roy Clement, Dial Film Company
CONCERT DE SAGE
— 20h30
SAGE est le nom du nouveau
projet d’Ambroise Willaume,
ex-leader de REVOLVER.
Seul sur scène, au piano,
machines et voix, Ambroise
nous dévoile un univers intime
et foisonnant, entre chanson
et volutes électroniques.
CONCERT BY SAGE
— 8:30 pm
SAGE is the name of the new
project by Ambroise Willaume,
former leader of REVOLVER.
Alone onstage, with piano,
machines, and voice Ambroise
reveals a rich and intimate universe,
poised between song and swirls
of electronica.
—
> Ismael Moumim
DJ SET ERIK RUG
— 18h-20h & 00h30-3h
On ne présente plus Erik Rug,
DJ émérite, pionnier de la
musique électronique en France,
et résident au Silencio à Paris.
Près de 30 ans derrière
les platines, une encyclopédie
vivante allant de la funk au rock
garage, une fraîcheur sans cesse
renouvelée, et un statut respecté
par tous les fins connaisseurs… DJ SET BY ERIK RUG
— 6-8 PM & 00:30-3 am
Erik Rug requires no introduction:
legendary DJ, pioneer on
the French electronic music scene,
and resident artist at Silencio
in Paris. Nearly 30 years at
the turntables, a living musical
encyclopaedia from funk to garage
rock, a ceaselessly renewed
font of fresh inspiration,
a landmark figure to those
on and of the scene… Musique
carte blanche,
Silencio, paris
BYOPAPER
BYOPAPER (Bring Your Own Paper!)
PHOTOGRAPHIER, IMPRIMER, COLLER
BYOPAPER (Bring Your Own Paper!)
PHOTOGRAPH, PRINT, PASTE
Cette année, la Nuit commence
à 18h avec le lancement du projet
collaboratif Bring Your Own Paper!
Suite à un appel à participation,
26 travaux photographiques
parmi 150 propositions ont été
sélectionnés pour participer
au premier BYOPaper de la Nuit
de l’Année.
Artistes et photographes,
professionnels ou amateurs,
d’ici ou de très loin, viennent
contaminer l’événement de leurs
collages. Les murs de la friche
deviennent alors le terrain
d’une création temporaire
riche et décalée.
Dès 18h en présence des artistes.
This year, the Night begins at 6 pm
with the inauguration of the
collaborative project Bring Your
Own Paper!
We issued a call for participation
and, from the 150 proposals we
received, selected 28 photographic
works for the first BYOPaper
of the Night of the Year.
Artists and photographers,
professionals and amateurs,
from here and abroad, will infiltrate
the event with their collages.
The walls of the abandoned space
will become the territory for a rich
and offbeat temporary creation.
From 6 pm in the presence
of the participating artists.
NUIT DE LA ROQUETTE
La Nuit de la Roquette, c’est une
nuit durant laquelle chacun peut
montrer ses images, dessins, vidéos,
tableaux, installations plastiques…
En 2015, la Nuit de l’Année et la Nuit
de la Roquette ont lieu le même
jour pour une grande déambulation de
la Roquette à Trinquetaille et vice-versa.
Organised the same night as the Nuit
de la Roquette, the 2015 Night of the Year
is a long walk through the Roquette quarter
to the Papeteries Étienne paper mill,
open to the public for the first time.
During the Nuit de la Roquette, everyone
can show his pictures, drawings, videos,
paintings, plastic installations ...
Charlotte Abramow
Hélène Bellenger
Alain Belmont
Bernard Birsinger
Louis Bonifassi
Ariane Carmignac
Alain Colombaud
Bernard Demenge
Emmanuel Ferrand
Marco Frauchiger
Tom Janssen
Jérôme Klingenfus
Matjaz Krivic
Vanessa Kuzay
Conchi Martinez
Modds
Kjetil Moen
Simon Norfolk
Poetry Wanted
Jean Emmanuel Roché
Rebecca Topakian
Dune Varela
Stefan de Vivies
Raymond Waltjen
Magazine De l’air
Magazine Néon
Une rencontre suspendue et éphémère
au dessus du fleuve, où de nombreuses
images seront à voir dans le tunnel piéton
sous la voie rapide, qui se fera alors
le témoin d’une création entre deux rives.
Retrouvez le programme complet
de la Nuit de la Roquette
sur nuitdelaroquette.tntb.net
A suspended and ephemeral encounter
above the river, where people will
see many images in the pedestrian
tunnel under the expressway, witness
of a creation between two shores .
Find the full program of the Night of Roquette
on nuitdelaroquette.tntb.net
PROGRAMME
Toute la soirée bars et restauration sur place
Drink and food on site all the night
Avant la nuit
La nuit
18h - Byopaper
18h-20h DJ - Set Erik Rug
20h30 - Concert de Sage
22h-3h les écrans
numérotés de 1 à 8
tournent en boucle
Before the night
The night
From 6 pm - Byopaper
6 - 8 pm - DJ Set Erik Rug
8:30 pm - Concert by Sage
Screens 1 to 8 run
from 10 pm to 3 am
1 Charlie, je suis
Charlie, I am
2 Là-bas
Yonder
3 L’expérience magazine
The magazin experience
4 109 !
109 !
5 Nuits blanches
White Nights
6 [Road ] Trip
[Road ] Trip
7 Bizarre
Bizarre
8 Conquêtes des images
Conquest of images
9 22h30 - 23h30 Ciné-concert
Tiger’s Coat
10:30-11:30 pm Film-concert
Tiger’s Coat
tard dans la nuit
00:30-3h DJ Set ERik Rug
late in the night
00:30-3 am DJ Set Erik Rug
Arles
2015
7
6
Nuit de l’année
Trinquetaille, arles
Papeteries Étienne
entrée entrance Quai de la Gabelle
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Vers centre ville
To city center
Vers Nuit de la Roquette
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Place
du Forum
PRATICAL INFORMATION
Nuit de l’année 2015
Trinquetaille, Arles, Papeteries Étienne
entrée entrance Quai de la Gabelle
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passage piéton
sous la voie
pedestrian access
under the road bridge
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Quai de la Gabelle
navette gratuite
free shuttles
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l’année
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TRINQUETAILLE
11
de
TRINQUETAILLE
Tour de
l’Écorchoir
Nuit de la
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15 minutes à pied
en suivant l’itinéraire
15 minutes by walking route
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Place
Génives
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Pont de
Trinquetaille
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Desabled access
information
+33 04 90 96 76 06
N
Av
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Accessible
renseignements
+33 04 90 96 76 06
ue
BY CAR
P5 Free parking
Quai rive droite, Trinquetaille
300 places
arg
P EN VOITURE
Parking gratuit P5
Quai rive droite, Trinquetaille
300 places
am
BY BUS
Free shuttles from 6 pm to 3 am
Every 20 minutes
Stops :
— City center:
30 Bd. Georges Clemenceau
— Trinquetaille:
Quai de la Gabelle
BY BIKE
Bicycle parking on the site
aC
EN BUS
Navettes gratuites de 18h à 3h
Toutes les 20 minutes
Arrêts :
— centre ville :
30 bd. Georges Clemenceau
— Trinquetaille :
Quai de la Gabelle
À vélo Parking à vélo sur place
de
l
BY FOOT
To access the Papeteries Étienne
from the Ecorchoir tower, Roquette
quarter: take the stairs and cross
the bridge. At the exit, take the stairs
then turn right under the bridge,
then take left Quai de la Gabelle.
About 15 minutes.
Av
.d
rencontres-arles.com
+33 (0)4 90 96 76 06
[email protected]
e
From 6 pm to 3 am
taxi-bike
TACO&CO
Crossing the road bridge
Stops: Pedestrian access
to the bridge
From 7:30 pm until late at night
€ 2 per person and per ride
3 people per bike
tim
De 18h à 3h
TAXI
Ma
ri
FoodTrucks
Bars
À PIED
Pour accéder aux Papeteries
Étienne au départ de la tour
de l’Écorchoir, quartier
de la Roquette : prendre l’escalier
et traverser le pont, à la sortie
emprunter les escaliers, prendre
à droite sous le pont puis à gauche
quai de la Gabelle.
Environ 15 minutes.
vélo
taxi-vélo S
TACO&CO
Traversée du pont routier
Arrêt : accès piéton du pont
À partir de 19h30 jusque tard
dans la nuit
2€ par personne et par trajet
3 personnes maximum par vélos
a re
From 6 pm to 3 am,
free admission
HOW TO COME
el
aG
OPENING HOURS
COMMENT VENIR
mbetta
De 18h à 3h,
entrée libre
Avenue Ga
HORAIRES
30 bd. Clémenceau
navette gratuite
free shuttles
INFOS PRATIQUES
Bonne
nuit !
#rencontresarles
@rencontresarles

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