Prévenons tous les accidents
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Prévenons tous les accidents
C S S I AT PRINTEMPS 2001, VOLUME 7, nº 1 Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail d u N o u v e a u - B r u n s w i c k Pleins feux sur Douglas Stanley, le nouveau président et chef de la direction de la CSSIAT es gens des Maritimes reviennent toujours à leur lieu d’origine. Ce vieil adage reçoit une nouvelle confirmation avec le retour de Doug Stanley au Nouveau-Brunswick. « J’ai toujours aimé travailler dans le domaine des relations employés-employeurs, avec les syndicats, les employeurs et les groupes de travailleurs. Alors, la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail (CSSIAT) – et mon retour au Nouveau-Brunswick – représentent une occasion que j’accueille favorablement. » L Doug Stanley, qui demeurait en Ontario depuis 20 ans, est un avocat spécialisé dans les causes d’arbitrage et de médiation. Les questions employeur-employés ne recèlent donc aucun secret pour lui. Diplômé de l’Université du Nouveau-Brunswick et ancien professeur de droit à cette même université, Doug a occupé le poste de sous-ministre du Travail et de la Main-d’œuvre du Nouveau-Brunswick pendant six ans au cours des années 70 et vers le début des années 80. Pendant qu’il était à Fredericton, il a également été président de la Commission des relations de travail dans les services publics et président de la Commission des relations industrielles du Comité de l’industrie de la construction. Même si sa nomination à titre de président et chef de la direction de la CSSIAT ne remonte qu’en novembre 2000, Doug se dit déjà très impressionné par les activités de la CSSIAT. « Je suis heureux de prendre la relève d’un organisme aussi bien géré; ceci en dit long sur le calibre du personnel de la Commission. J’ai également eu l’occasion de comparer le Nouveau-Brunswick avec d’autres provinces du Canada et le rendement relatif très favorable de la Commission est attribuable à son personnel », affirme-t-il. À propos des plans qu’il entretient pour la CSSIAT, Doug se montre très direct : « Je prévois recevoir une orientation claire de la part du conseil d’administration à l’égard de la politique globale et collaborer étroitement avec le personnel pour mettre en place les objectifs du conseil. » Doug vise donc essentiellement à assurer la bonne marche de la CSSIAT et à s’attaquer aux préoccupations du conseil d’administration. Le projet de loi 7 modifie la Loi sur les accidents du travail afin de rectifier la situation dans laquelle se trouvaient un petit nombre de travailleurs ne résidant pas au Nouveau-Brunswick, mais étant au service d’employeurs néo-brunswickois. Grâce aux modifications législatives, un travailleur blessé n’a pas besoin d’habiter au Nouveau-Brunswick pour être admissible à l’indemnisation des travailleurs. En vertu de l’ancienne loi, les travailleurs ne résidant pas au Nouveau-Brunswick n’étaient pas admissibles aux prestations d’indemnisation des travailleurs s’ils subissaient un accident du travail pendant qu’ils travaillaient pour un employeur néo-brunswickois. De plus, la modification législative empêchera que des travailleurs non résidents ayant subi un accident du travail pendant qu’ils travaillaient au Nouveau-Brunswick intentent des poursuites contre un employeur néo-brunswickois. La modification législative est entrée en vigueur le 6 décembre 2000 et s’applique aux accidents survenant à compter de cette date. Le projet de loi 8 modifie la Loi sur la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail pour accorder un délai d’un an aux travailleurs et aux employeurs qui désirent faire appel de décisions touchant l’indemnisation des travailleurs rendues Bonnes nouvelles! Toujours dans la course Efforts dignes d’éloges Questions et réponses Une journée avec… un hygiéniste du travail Doug et son épouse, Cassie, sont heureux d’être de retour dans la province. « Nous rencontrons souvent des gens que nous avions connus lorsque nous vivions à Fredericton et à Saint John, et c’est un véritable plaisir pour nous de renouer avec eux, sur le plan professionnel et personnel. » Douglas Stanley : Bienvenue à la CSSIAT! Des modifications à la Loi sur les accidents du travail et à la Loi sur la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Le gouvernement provincial vient de donner la sanction royale à trois projets de loi touchant la CSSIAT. À l’intérieur par la CSSIAT. À l’heure actuelle, il n’existe pas de délai pour faire appel de décisions de la CSSIAT auprès du Tribunal d’appel. Toutefois, la limite d’un an ne s’appliquera pas si de nouveaux renseignements sont présentés qui n’ont pas été pris en considération au moment de la décision initiale. La modification s’applique à toute décision rendue à compter du 1er juin 2001. Les décisions rendues avant cette date ne comporteront toujours pas de délai. Le projet de loi 9 modifie la Loi sur les accidents du travail afin de permettre l’établissement et d’assurer le financement d’associations de santé et de sécurité pour les industries. Les modifications confèrent à la CSSIAT la compétence législative pour prélever, au nom d’une industrie, une somme sur les cotisations en vue de mettre sur pied et d’exploiter une association de santé et de sécurité. Les industries pourront ainsi adapter leur formation et leur éducation aux besoins précis de leur secteur. Un certain nombre de provinces comme la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve, le Manitoba, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique ont déjà des associations de santé et de sécurité propres aux industries. Le projet de loi 9 est entré en vigueur le 1er janvier 2001. Prévenons tous les accidents Le travail à l’extérieur du Nouveau-Brunswick Chronique d’indemnisation et de réadaptation : Gestion des invalidités en milieu de travail Nouvelles des Services des cotisations : Le versement de la cotisation Danger-alerte Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail CSSIAT du Nouveau-Brunswick Nº de convention 1037749 a/s du Service des communications Case postale 160 Saint John (N.-B.) E2L 3X9 Sans frais : 1 800 442-9776 Téléc. : (506) 453-7982 www.whscc.nb.ca Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Vient de paraître Bonnes nouvelles! Toujours dans la course! exigeant physiquement, Damien avait toujours été très actif, faisant de l’entraînement aux poids, jouant au hockey et faisant de la course. « Je ne pouvais tout simplement pas me laisser aller à la dépression, emprisonné à la maison. J’ai donc commencé à me rendre à mes séances de physiothérapie en fauteuil roulant, ici, à Bouctouche. J’aimais réellement ça; je prenais ainsi de l’air frais en faisant de l’exercice. J’ai pensé : “Pourquoi ne pas tenter de faire de la course en fauteuil roulant?” » Durant l’été, Damien a participé à plusieurs courses ici et là dans la province, gagnant plusieurs médailles – sa nouvelle passion pour ce sport était née. « Je prends la route tous les jours, beau temps, mauvais temps. Typiquement, je roule de 16 à 20 kilomètres par jour. » « Ça pourrait être pire : j’aurais pu être paralysé du cou en descendant. » Voilà l’attitude incroyable qui a aidé Damien Duplessis, couvreur expérimenté de Bouctouche, à surmonter une situation des plus difficiles. Il y a deux ans, Damien était en train de refaire une partie de la toiture du centre commercial Gateway de Sussex. « Nous avions enlevé les puits de lumière et recouvert les ouvertures de panneaux de fibres de bois pour empêcher les déchets de tomber dans le centre commercial. Pendant que je travaillais autour des puits de lumière, j’ai reculé par mégarde, posant le pied dans un des trous recouverts. Traversant les panneaux de fibres de bois, je suis tombé d’une hauteur de 17 pieds sur le plancher du centre commercial, me fracturant la colonne vertébrale à deux endroits, une épaule et huit côtes. » Grièvement blessé, Damien était toujours conscient. Il a même tenté de se relever. « Je suis tombé aux pieds d’une infirmière. Elle m’a dit de ne pas bouger et m’a tenu en traction jusqu’à l’arrivée des techniciens médicaux d’urgence. » Damien a été hospitalisé pendant quatre mois et demi, obtenant son congé juste à temps pour passer Noël avec les siens. Le diagnostic : paraplégie attribuable à des fractures de la colonne vertébrale. « Les médecins ont dit à mon épouse que si j’avais survécu à mes blessures, c’était fort probablement grâce à ma bonne forme physique. » En plus de faire un travail Page deux Damien roule des kilomètres et des kilomètres : « Je prends la route tous les jours, beau temps, mauvais temps. Typiquement, je roule de 16 à 20 kilomètres par jour. L’été, j’essaie de participer à une course aux deux fins de semaine. » En plus de faire de la course, Damien fait toutes ses allées et venues en fauteuil roulant, dans la mesure du possible. « Je pourrais faire poser sur notre voiture familiale un mécanisme qui transférerait au volant les fonctions des pédales, ce qui me permettrait de conduire, mais j’ai peur de me gâter. Peut-être un jour, quand je serai vieux... » En plus de faire de la physiothérapie cinq fois par semaine et de s’entraîner à la course en fauteuil roulant, Damien rencontre un tuteur deux fois par semaine pour perfectionner ses connaissances scolaires et apprendre à se servir d’un ordinateur. Une spécialiste en réadaptation à la CSSIAT, Darlene Doiron, affirme : « Damien a une attitude positive comme on n’en voit jamais – c’est le parfait exemple de dévouement et de courage. Non seulement encourage-t-il tout le monde à la clinique de physiothérapie qu’il fréquente, mais il a également passé du temps à l’hôpital auprès d’un autre travailleur blessé qui se trouvait à peu près dans la même situation que lui, multipliant les mots d’encouragement et partageant son expérience avec lui. » Le message de Damien est clair : « N’abandonnez jamais! Si vous abandonnez une seule journée, tout commence à dégringoler. Mes blessures ne me permettent pas de dire : “Aujourd’hui, je laisse tomber.” Je ne peux pas nier ce qui m’est arrivé. J’ai été blessé et je suis en fauteuil roulant. Mais je suis en santé! Je peux encore me servir de la partie supérieure de mon corps. J’ai deux enfants extraordinaires et une femme très courageuse – voilà comment j’envisage la vie. » Alors, as-tu des projets de course à court terme? « Absolument! Je veux parcourir mon premier marathon cet été. Je m’entraîne intensivement depuis mars. C’est 42 km – ma plus longue course jamais entreprise, mais je suis certain d’y arriver! » Prévenons tous les accidents Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Efforts dignes d’éloges Des risques microscopiques Des milliers de sacs à déchets. Et des camions attendent pour en décharger des milliers d’autres. Des travailleurs portant une combinaison, un gilet de sécurité, un casque de protection, des lunettes de sécurité et des gants spéciaux s’affairent sur le plancher de déversement. Ils trient les sacs : les bleus à droite et les verts à gauche. Connue des résidents de la région du Grand Moncton pour son programme de traitement des déchets humides et secs, la Commission des déchets solides de Westmorland-Albert est un endroit débordant d’activité. L’installation de gestion des déchets de Berry Mills traite les déchets de 14 municipalités. Elle récupère les articles recyclables des déchets secs (sacs bleus) et transforme les déchets humides (sacs verts) en compost. L’installation compte 47 travailleurs. Bill Slater en est le directeur général. « Par leur nature, les conditions de travail de nos employés sont difficiles. C’est pourquoi nous essayons de leur offrir le maximum de sécurité et de confort. Ici, nous devons faire face à deux principales sortes de dangers : les dangers inhérents à toute usine, c’est-à-dire le matériel lourd et les pièces mobiles, et les dangers biologiques qui peuvent représenter une véritable menace pour la santé des travailleurs. » Cependant, il faut avant tout régler le problème à la source – les gens doivent cesser de jeter leurs aiguilles dans leurs ordures ménagères. » En 1999, cette situation a incité la Commission des déchets à lancer une campagne de sensibilisation à l’échelle provinciale visant afin d’éduquer le public sur l’élimination sécuritaire des aiguilles. Bill Slater est assez fier du travail que la Commission des déchets solides Westmorland-Albert a accompli en matière de santé et de sécurité. « Notre comité mixte d’hygiène et de sécurité est proactif et dévoué à la cause. Nous tirons également parti de toute l’aide et l’expertise que nous pouvons obtenir de la CSSIAT. Nous savons que nous pouvons compter sur l’aide de l’agent de santé et de sécurité, de la conseillère en santé du travail, de la conseillère en éducation et de l’hygiéniste en santé du travail. Je ne veux pas être obligé de me cacher lorsque l’agent de sécurité se présente. C’est une question d’éthique du travail. À titre de directeur général, il m’appartient d’assurer que mes employés rentrent chez eux chaque soir, sains et saufs. Il n’y a pas de place pour les compromis. » Une conseillère en santé du travail de la CSSIAT, Lorraine Drapeau, travaille en étroite collaboration avec la Commission des déchets et son comité mixte d’hygiène et de sécurité afin de prévenir les dangers biologiques. « Les déchets peuvent contenir une forte concentration de moisissure et de bactéries, surtout durant l’été. La moisissure et les bactéries collent sur les mains, les chaussures et les vêtements, et peuvent présenter des risques pour la santé des travailleurs. » C’est pour ces raisons que la Commission des déchets accorde tant d’importance à l’emploi de l’équipement de protection individuelle approprié et à une bonne hygiène personnelle. Elle encourage les employés à passer sous la douche avant de rentrer à la maison. Chaque matin, à leur arrivée, ils reçoivent une combinaison propre et ils doivent laisser leurs vêtements de travail et leurs chaussures de sécurité au travail avant de rentrer chez eux. La Commission des déchets prend également des mesures pour limiter l’exposition des travailleurs aux micro-organismes des lieux. Le tri et le traitement des déchets sont effectués rapidement afin d’éviter la croissance microbiologique. Un système de ventilation puissant renouvelle l’air toutes les quinze minutes et le port du masque est obligatoire dans l’usine de traitement des déchets humides. On ne peut manger ou boire que dans certaines zones précises. Les pathogènes à diffusion hématogène, comme le VIH et l’hépatite, constituent une préoccupation importante. Lorraine explique : « Les blessures causées par les aiguilles contaminées trouvées dans les sacs sont vraiment dangereuses. Les travailleurs portent des gants antiperforations, mais malheureusement, ceux-ci ne sont pas sécuritaires à 100 pour cent. On a instauré des procédures pour que des mesures appropriées soient immédiatement prises pour traiter ce genre de blessures. Prévenons tous les accidents Questions et réponses Q. Je travaille pendant de nombreuses heures à l’ordinateur en me servant de la souris. À la fin de la semaine, mon poignet droit me fait habituellement mal. Que dois-je faire pour éviter ce mal? R. Très souvent, les gens ont mal au bras, au coude, à l’épaule ou au poignet droits parce qu’ils placent toujours leur souris du même côté de leur clavier. Vous pourriez changer votre souris de côté chaque mois. En changeant de main, vous vous servez de muscles différents et vous donnez ainsi aux structures de votre côté droit le temps de récupérer, en plus de réduire le risque de blessure. La manipulation d’une souris n’exige pas beaucoup de dextérité. Même si vous êtes droitier, vous pouvez facilement manipuler la souris de la main gauche et inversement. Au début, vous pourriez trouver la position inconfortable, mais au bout de quelques heures de pratique, vous vous sentirez complètement à l’aise. Et n’oubliez pas que pour vous servir d’un clavier et d’une souris, la partie supérieure des bras doit être détendue et pendre de chaque côté du corps. Votre coude doit faire un angle droit et le poignet doit être droit. Votre souris et votre clavier doivent être à la hauteur du coude et faciles d’accès. Une bonne technique consiste à se servir d’un plateau à clavier assez large pour y placer votre souris. Position malaisée du poignet Position neutre du poignet Q. Je suis membre d’un comité mixte d’hygiène et de sécurité et on m’a dit que mon lieu de travail devrait comporter un code de directives sur la protection des voies respiratoires. L’article 45 du Règlement 91-191 exige que l’employeur se conforme aux normes de l’Association canadienne de normalisation (ACNOR) dans la rédaction du code de directives pratiques. Par où devons-nous commencer? R. Récemment, la CSSIAT a préparé le document Guide d’élaboration d’un code de directives pratiques pour l’équipement de protection des voies respiratoires au Nouveau-Brunswick. Les directives en question ont été élaborées conformément à la norme de l’ACNOR afin d’aider les lieux de travail dans le processus. Elles donnent des renseignements détaillés et conviviaux sur les dix éléments à traiter dans votre code de directives pratiques. De plus, les directives contiennent les lois pertinentes portant sur l’utilisation d’un respirateur et sur comment communiquer avec l’ACNOR ainsi qu’un modèle de code de directives à compléter destiné à vous guider. Vous remarquerez probablement que les lignes directrices renvoient à la norme ACNOR Z94.4-93, « Choix, entretien et utilisation des respirateurs », puisqu’il s’agit de la norme la plus récente (on est actuellement en train de modifier les lois pour refléter le changement). Vous avez une question en matière de santé et de sécurité au travail? Posez-la à nos spécialistes en écrivant à l’adresse suivante : CSSIAT a/s du Service des communications 500, cour Beaverbrook, 4e étage Fredericton (N.-B.) E3B 5X4 ou en envoyant un message électronique à <[email protected]>. En raison du manque d’espace, nous ne pouvons pas publier toutes les questions. La CSSIAT se réserve le droit de réviser les lettres par souci de clarté. Page trois Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Avis Une journée avec… un hygiéniste du travail Avis important aux conjoints survivants qui se sont remariés avant le 17 avril 1985 En décembre 2000, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté une loi qui prévoit le paiement de la somme forfaitaire de 80 000 $ aux conjoints survivants de travailleurs qui sont décédés par suite d’un accident du travail et dont les prestations d’indemnisation ont pris fin en raison d’un remariage avant le 17 avril 1985. Si vous pensez être admissible au paiement offert ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait l’être, veuillez communiquer avec la CSSIAT à l’un des numéros suivants : • (506) 738-4010; • 1 800 222-9775, poste 4010 (le numéro sans frais est en vigueur à partir de l’Ontario, du Québec et des Maritimes). La date limite pour présenter sa demande est le 30 septembre 2001. Nouvelles nominations Le président du conseil d’administration, Raymond Campbell, désire annoncer la nomination des membres suivants au conseil d’administration : • Fraser MacLeod de Saint John, représentant les employeurs; • Gerry Cluney de Moncton, représentant les employeurs; • Robert Davidson de Hampton, représentant les travailleurs; • Bernice Chiasson de Shippagan, représentant le public en général; • Donna McNeill de Saint John, Lee (à droite) et un coordonnateur de la sécurité discutent de l’usage d’un détecteur portatif de CO. Lee O’Blenis est le premier hygiéniste du travail que la ville de Toronto a embauché. « Je ne crois pas qu’on savait vraiment ce que faisait un hygiéniste du travail lorsqu’on m’a embauché. C’était vers le milieu des années 80 et l’hygiène du travail était encore un domaine relativement inconnu. » Seize ans plus tard, nombreux sont ceux qui se demandent encore qu’est-ce que l’hygiène du travail. « C’est la science vouée à la reconnaissance, à l’évaluation et au contrôle des contraintes liées à l’environnement physique du milieu de travail, contraintes pouvant causer une maladie, altérer la santé et le bien-être, ou créer un état d’inconfort ou d’inefficacité pour le travailleur. Nous nous penchons sur les risques chimiques que présentent par exemple les solvants, les gaz toxiques et les fumées de soudage; sur les risques matériels tels que le bruit, la chaleur et le froid; et sur les risques biologiques tels que les moisissures et les bactéries », explique Lee. Lee, qui travaille à la CSSIAT depuis 1987, inspecte souvent les lieux de travail à la demande d’autres employés de la Commission. « Hier, par exemple, j’ai rencontré l’un de nos agents de santé et de sécurité pour inspecter une entreprise de fabrication. Il était préoccupé par l’aire de stockage des produits chimiques et voulait obtenir mes conseils. Nous avons effectué une inspection complète, en nous concentrant particulièrement sur l’emploi et le stockage des produits chimiques. Nous avons ensuite rencontré la direction et les représentants des travailleurs afin d’examiner les différentes options pour modifier l’aire de stockage et la rendre entièrement sécuritaire. » représentant les travailleurs. Paul LeBreton a également été nommé président du Tribunal d’appel. Page quatre Lee est ensuite retourné au bureau pour faire des recherches sur la question. « Il peut arriver que nous ayons à effectuer plusieurs inspections et à contrôler la qualité de l’air et que l’employeur ait à se procurer du matériel ou à changer un processus pour régler un problème. Les systèmes de ventilation sont un bon exemple; il faut du temps pour les installer et les faire fonctionner convenablement. » Ce matin, Lee devait se rendre à un important établissement de formation pour y rencontrer le surveillant de l’entretien et quatre membres de son personnel. « Les travailleurs doivent ramper sur de longues distances dans une galerie de service souterraine qui mesure environ un mètre de hauteur sur un mètre de largeur, pour effectuer des travaux d’entretien. La galerie contient des fils électriques, des conduites de vapeur et des canalisations d’égout. Cette galerie étroite rendrait toute opération de sauvetage extrêmement difficile en cas d’urgence. » Au cours de la rencontre, il a été convenu que la galerie était un espace clos qui exigeait des procédures d’entrée particulières. « L’employeur va voir à ce que des entrées additionnelles soient installées pour pénétrer dans l’espace clos. Les travailleurs auront ainsi de plus courtes distances à parcourir en rampant et les sauveteurs pourront se rendre à eux plus rapidement. Les espaces clos peuvent être réellement dangereux et, pour cette raison, des procédures d’urgence doivent toujours être en place avant toute entrée. » Après avoir passé l’avant-midi chez cet employeur, on a demandé à Lee ce qu’il prévoyait faire au cours de l’après-midi. Remplir des rapports au bureau? Il répond en riant : « Pas vraiment, pas aujourd’hui. Un autre lieu de travail nous a demandé de faire une présentation à son personnel sur des questions liées à la santé du travail. Je vais commencer par faire une inspection et par parler aux travailleurs au sujet de leurs préoccupations. Je veux avoir une impression générale du lieu de travail afin de pouvoir adapter ma présentation de façon pertinente. » « La gamme de sujets que nous traitons est tellement vaste que je ne m’ennuie jamais. La diversité, l’aspect de la recherche, le contact avec les gens et le travail d’équipe me font vraiment aimer mon travail. » Prévenons tous les accidents Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Le travail à l’extérieur du Nouveau-Brunswick De plus en plus de travailleurs traversent les frontières provinciales et internationales. Le fait que des employés d’employeurs néo-brunswickois travaillent à l’extérieur de la province peut avoir une influence sur leur protection. Ce phénomène peut avoir un effet sur une question qui touche les employeurs et les travailleurs. Il s’agit de l’immunité contre les poursuites. Les employeurs et les travailleurs néo-brunswickois jouissent d’une telle immunité lorsque les accidents du travail surviennent au Nouveau-Brunswick. Cela veut dire que, à l’exception des accidents automobiles, les employeurs et les travailleurs ne peuvent intenter de poursuites lorsqu’il s’agit d’accidents du travail qui surviennent au Nouveau-Brunswick. Cette immunité ne s’applique pas aux accidents du travail qui surviennent à l’extérieur de la province. Exemple : un travailleur d’un employeur néo-brunswickois qui subit un accident du travail pendant qu’il travaille en Nouvelle-Écosse peut être poursuivi par un employeur ou un travailleur de cette province. L’employeur néo-brunswickois peut également être poursuivi. La CSSIAT recommande que les employeurs prennent les mesures suivantes pour se protéger, ainsi que leurs employés qui travaillent à l’extérieur du Nouveau-Brunswick : • Communiquer avec la CSSIAT au (506) 632-2820 ou au numéro sans frais 1 800 222-9645 en vue d’obtenir une protection. • S’inscrire auprès de la commission des accidents du travail de l’autre province ou territoire. L’employeur pourra ainsi déterminer si l’immunité contre les poursuites est offerte dans cette province ou ce territoire. • Si l’autre province ou territoire garantit une telle immunité, les salaires déclarés à cette province ou ce territoire devraient également être déclarés à la CSSIAT, qui effectuera ensuite un rajustement de la cotisation que l’employeur lui a versée. • Les entreprises de camionnage peuvent obtenir une immunité contre les poursuites si elles présentent une demande de protection par le biais de l’entente interprovinciale à laquelle la CSSIAT participe. • IMPORTANT – Si l’autre province ou territoire n’accorde pas d’immunité contre les poursuites, l’employeur devrait se procurer une assurance de responsabilité civile. En plus de l’immunité contre les poursuites, les employeurs et les travailleurs doivent voir à d’autres aspects de l’indemnisation des travailleurs s’ils œuvrent dans plus d’une province ou d’un territoire, notamment : • pour les employeurs – le processus à suivre pour se procurer une protection des travailleurs dans une autre province ou un autre territoire et le versement de la cotisation par la suite; • pour les travailleurs – présenter une réclamation et la gestion de cette dernière s’ils subissent une blessure à l’extérieur de la province. Chronique d’indemnisation et de réadaptation ACTIVITÉS DE GESTION DES INVALIDITÉS EN MILIEU DE TRAVAIL Au cours de l’année 2000, la CSSIAT a continué de faire la promotion active de la gestion des invalidités en milieu de travail en offrant onze ateliers d’une journée auxquels ont participé plus de 150 travailleurs et employeurs. Le coordonnateur de la gestion des invalidités à la CSSIAT, Richard Grasse, indique : « Les participants apprennent que la gestion des invalidités représente un partenariat entre l’employeur et le travailleur, demandant aussi l’intervention du fournisseur de soins de santé, du délégué syndical ou du représentant des travailleurs et de la CSSIAT. » La coopération est la clé du succès de la mise sur pied du programme. Les travailleurs et la direction doivent collaborer et veiller à ce que le travailleur blessé reprenne le travail le plus rapidement possible après son accident ou sa maladie professionnelle, si son état le permet. Les activités reprennent de plus belle en 2001! La CSSIAT offre une série d’ateliers en deux parties : Tout d’abord, une séance d’information de deux heures sur la gestion des invalidités et la reprise du travail. L’atelier s’adresse aux propriétaires, aux gestionnaires, aux surveillants et aux dirigeants syndicaux désireux de mettre en œuvre un tel programme au sein de leur lieu de travail. Ensuite, un atelier d’une journée donnera une formation pratique sur les programmes de reprise du travail. L’atelier s’adresse aux personnes responsables d’établir ou d’améliorer un programme de reprise du travail au sein du lieu de travail. SÉANCES D’INFORMATION SUR LA GESTION DES INVALIDITÉS 2001 9 à 11 heures OU 13 à 15 heures VILLE LANGUE DATE Quand LIEU Moncton anglais français anglais anglais français anglais français anglais anglais français anglais français anglais français anglais français 16 mai 17 mai 16 mai 17 mai 30 mai 30 mai 31 mai 31 mai 6 juin 27 juin 7 juin 19 juin matin matin matin matin après-midi matin matin matin matin matin après-midi matin après-midi matin après-midi matin Holiday Inn Express Woodstock St. Stephen Grand-Sault Saint John Edmundston Sussex Fredericton Miramichi Campbellton Bathurst Caraquet Afin d’aider les travailleurs et les employeurs qui travaillent ou qui exploitent dans plus d’une province ou d’un territoire, les dix provinces et trois territoires ont conclu une entente connue sous le nom d’Entente interprovinciale pour l’indemnisation des travailleurs. EN VOICI LES GRANDES LIGNES : • Les employeurs ne devraient pas avoir à payer une cotisation double pour la même masse salariale. Cela veut dire que les employeurs paient la cotisation à la province ou au territoire pour le travail qui y est effectué. Si les employeurs ont payé deux fois, ils peuvent avoir droit à un rabais de la province ou du territoire qu’ils habitent. • Les travailleurs peuvent être desservis dans leur propre province ou territoire même s’ils ont subi une blessure et ont présenté une réclamation ailleurs. Cela peut comprendre les traitements médicaux et l’aide à la réadaptation. Les prestations d’indemnisation continueraient d’être versées par la commission à laquelle on a présenté la réclamation. • Les travailleurs qui subissent une blessure à l’extérieur de leur province ou territoire peuvent présenter une réclamation dans la province ou le territoire qu’ils habitent ou dans la province ou le territoire où l’accident est survenu. • Les travailleurs atteints d’une maladie professionnelle peuvent présenter une réclamation dans une province ou un territoire même si la maladie a été causée par du travail qui a été effectué dans plus d’une province ou d’un territoire. • Exception : les réclamations pour perte d’audition doivent être présentées dans chaque province ou territoire où l’exposition a eu lieu. • Les entreprises de camionnage n’ont pas à verser de cotisation à chaque province ou territoire où ils exploitent, mais elles sont tenues de s’inscrire auprès de chaque province ou territoire où du travail est effectué. La commission à laquelle l’entreprise choisit de verser sa cotisation avisera les autres commissions que l’employeur a choisi cette méthode de versement de la cotisation. Le présent article n’a pour but que d’offrir des renseignements généraux et ne l’emporte pas sur les dispositions de la Loi sur les accidents du travail ou les modalités de l’Entente interprovinciale pour l’indemnisation des travailleurs. 20 juin 21 juin Econo Lodge St. Stephen Inn Près du Lac Howard Johnson Howard Johnson Quality Inn Howard Johnson Rodd Inn Howard Johnson Atlantic Host Auberge de la Baie Pour vous inscrire, veuillez appeler le bureau de la CSSIAT de votre région ou vous y présenter. Nouvelles des Services des cotisations LE VERSEMENT DE LA COTISATION L’employeur a le choix de deux options pour payer sa cotisation annuelle. Option A Le montant qui figure sur l’avis de cotisation, en plus de tout solde reporté, peut être payé en entier dans les 30 jours suivant la date de facturation ou avant le 31 mars, soit la date la plus reculée. La CSSIAT n’imputera pas d’intérêts si elle reçoit le plein montant avant cette date. Option B Le montant qui figure sur l’avis de cotisation, en plus de tout solde reporté, peut être payé en effectuant deux versements : • la moitié de la cotisation de 2001, en plus du rajustement de 2000 et de tout solde reporté, est payable dans les 30 jours suivant la date de facturation ou avant le 31 mars, soit la date la plus reculée; • l’autre moitié de la cotisation de 2001, en plus des intérêts courus, est payable au plus tard le 31 août 2001. Remarque : Des frais d’intérêt seront imputés au solde impayé chaque mois selon le taux d’intérêt qui s’applique à ce moment-là. (Il se chiffre actuellement à 10 pour cent par année.) Les cotisations peuvent être payées par la poste ou directement à l’un des bureaux de la CSSIAT, soit en argent comptant, par chèque ou par mandat poste. Prévenons tous les accidents Page cinq Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Dangeralerte A r b i t r a g e L’article 24 de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail permet aux travailleurs d’aller en arbitrage s’ils croient avoir été victimes de discrimination pour avoir exercé leurs droits en vertu de la Loi. La présente chronique donne le nom des parties engagées dans de récentes causes portées en arbitrage ainsi que la décision rendue. Des détails concernant ces causes sont affichés sur notre site Web. Robert Forrest c. Acadia Rebar Ltd. • La plainte a été rejetée. À l a c o u r JAIL ISLAND AQUACULTURE LTD. Une accusation a été portée contre Jail Island Aquaculture Ltd. en application de l’article 11 de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail et des paragraphes 237(1) et 239(1) du Règlement 91-191 après qu’un salarié qui déchargeait du poisson dans des cages, à bord d’une embarcation, a été frappé par la flèche de la grue de l’embarcation. Les commandes de la grue n’étaient pas protégées ni désactivées; alors, lorsque le tuyau flexible du réservoir est entré en contact avec les commandes, la flèche a été mise en mouvement. Elle a frappé le salarié, le blessant mortellement. Une amende de 10 000 $ a été infligée à la défenderesse, en plus d’une suramende compensatoire de 1 500 $. J. D. IRVING LTD. J. D. Irving Ltd. a été poursuivie en vertu des alinéas 9(1)c) et 9(2)c) de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Un de ses salariés avait pénétré dans une machine au moulin pour la dégager. La machine n’avait pas été verrouillée. Un surveillant a démarré la machine à distance et le salarié a été blessé mortellement. La défenderesse a été frappée d’une amende de 20 000 $. LAKEBURN LUMBER LTD. Une accusation a été portée contre Lakeburn Lumber Ltd. en application de l’alinéa 9(2)c) de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail et du paragraphe 239(4) du Règlement 91-191. Un salarié tentait de dégager une machine; celle-ci n’avait pas été bien verrouillée. La partie inférieure de la jambe du salarié et son pied ont été aspirés dans la machine. Une amende de 7 000 $ a été infligée à la défenderesse, en plus d’une suramende compensatoire de 1 050 $. REPAP NEW BRUNSWICK INC. Repap New Brunswick Inc. a été poursuivie en application du paragraphe 247(1) du Règlement 91-191. Un étudiant d’été avait pris un raccourci dans le moulin, raccourci que les autres salariés empruntaient couramment. Ce raccourci passait par-dessus un joint de convoyeur qui faisait démarrer l’appareil automatiquement. Dès que le salarié a marché sur le joint, le convoyeur a démarré, entraînant le pied et la partie inférieure de la jambe du salarié dans les rouleaux. La défenderesse a été frappée d’une amende de 10 000 $. Allez voir notre site Web nouvellement mis à jour! • plus facile d’y naviguer • politiques de la CSSIAT • formulaires en ligne • ressources en matière de santé et de sécurité • et bien plus encore! UN TRAVAILLEUR EST TUÉ EN CHARGEANT UN BULLDOZER Pendant qu’il travaillait seul, un conducteur de machines a été tué lorsque le bulldozer qu’il tentait de charger sur une remorque à plateau a basculé sur le côté de la rampe et l’a écrasé. Le conducteur tentait de charger le bulldozer sur une remorque à bascule. Lorsque le bulldozer a atteint la partie supérieure des rampes, ses chenilles ont commencé à patiner sur la plate-forme de la remorque, provoquant ainsi le déplacement du bulldozer. La chenille droite a glissé sur le côté de la rampe et le bulldozer a basculé. Le conducteur est tombé de la cabine et s’est fait écraser par le bulldozer, lorsque celui-ci a renversé sur le côté. L’enquête menée par la CSSIAT a révélé ce qui suit : • La goupille de la bascule de la remorque n’avait pas été retirée. Par conséquent, le conducteur essayait de charger le bulldozer sur une remorque non basculée. • Une autre machine se trouvait déjà sur la remorque, mais elle n’avait pas été enchaînée. • Le conducteur ne portait pas sa ceinture de sécurité. • Les tasseaux sur les rampes de la remorque étaient pliés et les patins du bulldozer étaient usés. Mesures de prévention recommandées • Une remorque à bascule devrait être en position basculée lors du chargement d’une machine. La goupille d’une remorque traînée à bascule doit être retirée avant d’effectuer un chargement. En retirant la goupille, toute la remorque bascule jusqu’à ce que la partie arrière touche le sol, réduisant ainsi de moitié l’inclinaison des rampes de façon à ce que la machine puisse être chargée en toute sécurité. • Toute machine qui est déjà chargée sur la remorque devrait être enchaînée et solidement fixée. On peut ainsi faire basculer la remorque en toute sécurité pour charger une autre machine sans risque de déplacement. • L’équipement doit être gardé en bon état : les tasseaux des rampes doivent être réparés et les patins du bulldozer doivent être remplacés lorsqu’ils sont usés. • Le conducteur doit porter sa ceinture de sécurité lorsqu’il est au volant d’un équipement mobile à moteur. En cas d’accident, la ceinture le gardera à l’intérieur de la structure de protection de la cabine. • Une deuxième personne devrait guider le conducteur au cours d’un chargement. Invitation aux coprésidents des comités mixtes d’hygiène et de sécurité La Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail et ses partenaires invitent tous les coprésidents des comités mixtes d’hygiène et de sécurité à un déjeuner pour célébrer la Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail, qui se déroulera du 6 au 12 mai. Ville Moncton Grand-Sault Miramichi Fredericton Bathurst Saint John Date et heure Le lundi 7 mai, de 8 à 10 heures Le lundi 7 mai, de 8 à 10 heures Le lundi 7 mai, de 8 à 10 heures Le mardi 8 mai, de 8 à 10 heures Le mercredi 9 mai, de 8 à 10 heures Le mercredi 9 mai, de 8 à 10 heures Hôtel Palais Crystal Près du Lac Rodd Inn Fredericton Inn Danny’s Inn Howard Johnson Le thème choisi est le suivant : « La prévention, c’est la solution ». Les coprésidents de chaque région réfléchiront à nos réalisations de la dernière année tout en prenant un bon déjeuner-buffet. Les personnes intéressées à assister au déjeuner à Moncton sont priées de communiquer avec Annette Johnson au (506) 851-2172. Pour tous les autres déjeuners, téléphonez à Tammy O’Leary au 1 800 442-9776. R.S.V.P. avant le 3 mai. www.whscc.nb.ca Page six Prévenons tous les accidents