Dossier de presse

Transcription

Dossier de presse
Une
Aanna Films présente
production Thirukumaran Entertainment
(Titre original: Soodhu Kavvum
traduction : « L’Argent Dévore »)
Film indien en langue tamoule
Avec
Vijay Sethupathi
Sanchita Shetty
Ashok Selvan
Bobby Simha
Ramesh Tilak
Un film réalisé par
Nalan Kumarasamy
Scénario de
Nalan Kumarasamy et Srinivasa Kavineyam
Produit par C.V. Kumar
Durée : 2h05
Matériel disponible sur www.aannafilms.fr/movies/mm/presse/
AANNA FILMS
27 Avenue de L’Opéra
75001 PARIS
[email protected]
www.aannafilms.fr
La véritable arnaque, c’est celle du politiquement correct dans lequel nous vivons !
L’HISTOIRE
L’argent, L’argent, L’argent. C’est tout ce qui compte, qu’on soit pauvre ou riche. D’ailleurs,
Das (Vijay Sethupathi), sa femme Shalu (Sanchita Shetty) et ses amis ne veulent pas en rester là.
Ils veulent monter un coup et s’en sortir pour de bon.
SYNOPSIS
Das (Vijay Sethupathi) est un kidnappeur original avec une conscience sociale et une prudence de
mise le poussant à demander des rançons raisonnables.
Affublé d’une femme imaginaire (Sanchita
Shetty), ce gangster de petite envergure, dont les techniques de rapt se révèlent peu concluantes,
recrute une équipe de bras cassés. Au détour d’une nuit de beuverie, se clôturant en un pugilat
général, il rencontre un trio de chômeurs. Ses futurs comparses de crime ! Le premier, Pagalavan
(Bobby Simha) fut contraint de quitter son village après avoir attisé la colère des habitants. Au
grand dam de sa famille, celui-ci fit construire un temple à la gloire de son actrice préférée,
Angelina Jolie ! (L’édifice sacralise l’actrice Nayantara dans la version originale).
Kesavan
(Ashok Selvan) a, quant à lui, perdu son travail faute d’avoir repoussé les avances sexuelles de sa
collègue. Enfin, le troisième et dernier trublion, Sekar (Ramesh Thilak), fut limogé de son emploi
de voiturier. La tentation d’une virée au volant de la Jaguar d’un client étant insoutenable, il
ne put réprimer ses pulsions et partit avec le bolide.
Das, Pagalavan, Kesavan et Sekar entreprennent ainsi de maitriser les rouages du kidnapping en
peaufinant leur méthode d’enlèvement. Seul problème, le jour où ils kidnappent le fils unique
du ministre Gnanodayam, Arumai, ils découvrent que celui-ci échafaudait son propre enlèvement.
Arumai souhaite ravir à son père une coquette somme d’argent afin de monter une entreprise. Das
et sa bande devront ainsi composer avec Arumai pour mener à bien la transaction. Or, la tâche se
complique davantage. Le ministre Gnanodayam est incorruptible et ne souhaite pas céder à la requête
des kidnappeurs.
De surcroit un policier véreux, Bramma (Yog Japee), ne respectant guère les
lois, vient s’interposer en corsant la tâche des gangsters en herbe. Connu pour éparpiller façon
puzzle, il rend sa propre justice en tuant sans vergogne et avec fracas les coupables et présumés
coupables. De là s’orchestrent un micmac de rebondissements et une course poursuite haletante !
LE FILM
Au premier abord, Micmac Masters est une comédie
noire peuplée de personnages décalés qui ne semblent
pouvoir se dépêtrer de leurs problèmes. Le film nous
tient en haleine en intégrant à l’intrigue des gags
narratifs. Mais, si le film se dévoile sous les atours
d’une comédie, c’est en fait une satire corrosive
de la société qui nous est présentée. Gangrenée par
l’égoïsme, la violence, la corruption, l’avidité,
cette fable se dessine en réquisitoire implacable
sur notre société déshumanisante.
Nos mœurs et le
politiquement correct dans lequel nous vivons sont
bafoués et s’avèrent être un miroir aux alouettes.
Les personnages ne sont, au final, que des transfuges
de ce que refoule la bassesse de l’être humain destiné
à n’être qu’un animal condamné à « penser ».
Micmac Masters, un film culte
Le temps où le cinéma commercial, broyeur d’originalité et d’imaginaire, ne
laissait guère de marche de manœuvres aux réalisateurs, est révolu.
C.V.
Kumar et sa société de production Thirukumaran Entertainment, a pour dessein
de changer la donne et de proposer un divertissement de qualité. Micmac Masters
est l’exemple concret de la démarche de cette jeune société cinématographique.
Pariant sur de jeunes réalisateurs prometteurs, elle laisse le champ libre à la
création en mettant l’accent sur la qualité et l’originalité de ses scénarios.
Ainsi dépourvu d’un casting de stars, d’un budget conséquent, mais ayant pour
sujets des thèmes tabous et prenant à revers la critique sociale, Micmac Masters
a su défier les lois du box-office en devenant un succès populaire.
Depuis
le film est devenu culte. Si le film choque certains et dénonce les vices et
maux d’une nation, il permet aussi à tout un chacun de s’identifier par les
maints problèmes que traversent les protagonistes : harcèlement, accident,
humiliation, alcoolisme…
Nalan Kumarasamy, scénariste et réalisateur propulsé sous les feux de la rampe
en remportant, en 2011, le concours télévisé « le réalisateur de demain » réalise
ici son premier long-métrage en s’associant à une pléiade de nouveaux talents
tels que l’acteur Vijay Sethupathi
et le compositeur Santhosh Narayanan,
révélés comme stars montantes.
Mais, le périple du film ne s’arrête point ici. Les droits d’adaptation du film
ont été vendus. Des versions kannada, télougou et hindi poindront bientôt le
jour. Alors que pour la version télougou, des acteurs de renommée se battent
pour obtenir le rôle convoité de Das, en langue hindi, c’est Imran Khan qui
devrait le reprendre. Rohit Chetty, le Michael Bay indien, réalisateur de
Chennai Express est pressenti pour réaliser cette adaptation.
Devenu culte au Tamil Nadu, Micmac Masters a de même permis à son producteur
C.V. Kumar d’être révélé comme un producteur influant contribuant à l’émergence
d’un cinéma tamoul créatif.
Une comédie réaliste et subversive
3 juillet 2014, Jagannath Bind alias Khunti, gangster chevronné, connu pour extorsion et kidnapping, fait
ériger sa statue, dans un village situé dans le district de Saint Ravidas Nagar dans l’Uttar Pardesh.
Suivant ainsi la folie des statues instiguées par l’ancienne ministre en chef et corrompue de l’Uttar
Pradesh, Mayawati Kumari, Khunti relance l’entreprise d’un sculpteur et la folie des grandeurs et des
égos chez les hommes d’état et crapules. Les hommes politiques et bandits en mal de reconnaissance font
ainsi appel au savoir-faire de l’artisan pour passer commande d’effigies les glorifiant. Mais à défaut
d’orner le Mont Rushmore, celles-ci viendront parasiter le visuel des indiens.
Ce phénomène relate et atteste des dérapages incessants, dans un pays, où politique, corruption et
invraisemblance sont inéluctablement liées. Ainsi, de nombreuses anecdotes telles que celle-ci « égayent
» le quotidien des indiens et inspirent le cinéma et en l’occurrence l’industrie cinématographique
tamoule. Micmac Masters fait allusion à cette frénésie des statues puisque le personnage Pagalavan
(Bobby Simha) doit fuir son village natal suite à son entreprise d’érection d’une statue honorant son
actrice préférée.
D’autre-part, le kidnapping auquel s’essayent les protagonistes de Micmac Masters est un fléau indien
séculaire dans lequel s’illustrent aussi bien de petits gangsters tout comme de célèbres entités
indiennes du grand banditisme. Le bandit tamoul Veerappan, dont la série de kidnappings secoua le sud
de l’Inde, enleva en l’an 2000 des hommes politiques et l’acteur Rajkumar. Le personnage de Raavanan,
se matérialisant dans une version moderne du Ramayana, réalisée par Mani Ratnam (Raavanan, 2010), fait
écho aux méfaits de ce bandit. Si l’enlèvement est devenu un sport national chez les bandits indiens, la
propension créative de leurs malfaisances et de celle de la classe politique pallient ainsi aux manques
d’inspiration des scénaristes indiens ou deviennent le point de départ de leur récit.
Ainsi si Micmac Masters peut sembler présenter
une suite d’événements improbables, il en est tout
autre. Nalan Kumarasamy dépeint les mots de la
société indienne : corruption politique, banditisme,
alcoolisme, chômage et hypocrisie rampante. Certes,
la comédie apporte au film une légèreté et un ton
cocasse mais au final il émane de ce long-métrage un
regard universel sur nos mœurs. La conduite morale,
codifiée par la société, a atteint ici ses limites.
Micmac Masters provoque et renverse ainsi les préceptes
et ordre établi de notre univers normé pour célébrer
un monde amoral où les héros survivent grâce à leurs
propres règles. Micmac Masters questionne donc notre
mode de vie en envoyant valser la bienséance et
témoigne de la crise morale de notre siècle.
Le film de Gangster made in India
Le film de gangster, sous genre courtisé,
s’est propagé dans de nombreuses productions
indiennes au fil des ans. Vecteur comique,
satirique, stylistique… Le crime ne paie
peut-être pas mais devient, un des grands
genres peuplant le cinéma indien. Adapté
au masala, celui-ci révèle d’étonnantes
surprises. Instigué en 1998 par Ram Gopal
Varma avec le film hindi Satya (dont le
scénario a été en partie ourdit par Anurag
Kashyap), le film de gangster ou « Mumbai
noir » prend de l’ampleur dès cette date.
Nombreux réalisateurs indiens exploiteront
le genre en tentant diverses approches.
En 2012, la société Capital Film Works
contribue à relancer le néo-noir tamoul avec
Aaranya Kaandam en présentant un gangster
vieillissant. Micmac Masters reprend et
déconstruit le film de gangster sous la
formule d’un masala allégé et modernisé.
On croise ainsi dans ce film comique un
mélange de genre et sous-genre propre au
masala avec le drame, le mélodrame, l’action
mais aussi quelques chansons s’insérant
inéluctablement dans la trame narrative.
Des films calibrés à destination de la jeunesse urbaine
Une mouvance grandissante se confirme d’année en année : La production de films ciblant la jeunesse des
mégapoles indiennes. Phénomène tout à fait normal et inéluctable lorsque l’on étudie la démographie de
l’Inde ! Un des initiateurs, le producteur Ronnie Screwvala a notamment participé à renverser la donne
avec des œuvres hindi telles que Rang De Basanti (2006), Dev D (2009) ou Kaminey (2009). Anurag Kashyap,
réalisateur du thriller That Girl in Yellow Boots, figure, de même, parmi les notables instigateurs de ce
courant en ayant produit Shaitan où un groupe de jeunes, égarés, est mis face à un événement inattendu.
Fox Star Studios entreprend aussi le pari de dépoussiérer les codes en parodiant notamment les westerns
curry et films d’action indiens d’antan avec Quick Gun Murugan (2009). Un mélange de genre qui fait mouche
auprès du public d’adolescents et de jeunes adultes. Au Tamil Nadu, S.P.B. Charan produit en 2007 Chennai
600028, un film qui fera maints adeptes et dont la formule du budget réduit et du casting résonne avec
celui de Micmac Masters. Y NOT Studios étonnera aussi en parodiant, dans la lignée de Quick Gun Murugan,
les stéréotypes indiens avec Tamizh Padam (2010).
Certes, si la jeunesse est représentée à l’écran,
il en est tout autre derrière la caméra. Il faudra tout de même attendre 2011 et un jeu télévisé pour
permettre à une vague de jeunes
réalisateurs de prendre la manivelle afin de proposer un nouvel élan
cinématographique.
DEVANT LA CAMERA
VIJAY SETHUPATHI (Das)
Né en 1978, cet ancien comptable d’une
éminente compagnie de théâtre tamoule
y fait ses classes en tant qu’acteur.
En effet, lorsqu’il ne scrute pas les
chiffres de la société il observe les
acteurs
de
KOOTHU-P-PATTARAI
avec
minutie.
Suivant un jour, des acteurs
de cette troupe à un casting,
il y
décroche un petit rôle dans Pudhupettai
(2006 de Selvaraghavan) au côté de
Dhanush, acteur phare du cinéma tamoul.
Malheureusement,
si
l’expérience
est
enrichissante, Vijay Sethupathi restera
cantonné durant plusieurs années à des
rôles de figurants ou secondaires ne lui
permettant guère de s’affirmer en tant
qu’acteur. Il faudra attendre 2012 pour
qu’un tournant s’opère irrémédiablement.
Naduvula Konjam Pakkatha Kaanom où il
interprète un amnésique et le thriller,
Pizza, mêlant horreur et film d’arnaque,
s’incarnent comme les fers de lance de
sa carrière d’acteur. Dans Pizza où il
campe un livreur confronté à une demeure
hantée, il s’impose auprès du réalisateur.
Il demande ainsi de tourner certaines
séquences
dans
l’ordre
chronologique
afin de graduer son jeu. Résultat sa
performance lui vaut une nomination aux
Filmfare Awards, équivalent des Oscars
en Inde, et remporte un SIIMA Award dans
la catégorie meilleur acteur.
Micmac
Masters le couronne du prix spécial
du jury des VIJAY en y incarnant un
rôle de kidnappeur déphasé et vieilli.
Méconnaissable, d’un rôle à l’autre, ce
film confirme son statut de star montante
et incontournable du cinéma tamoul tandis
que la profession l’encense.
Ses choix
de rôles et longs-métrages aux sujets
détonants lui promettent une ascension
fulgurante. Un de ses prochains films,
Purampokku, produit par les fameux Ronnie
Screwvala et Siddharth Roy Kapur traitera
ainsi de la pertinence de la peine de
mort dans un pays démocratique ! Vijay
Sethupathi se lance enfin dans une
carrière de scénariste et producteur.
Il prépare actuellement un long-métrage
intitulé Orange Mittai dans lequel il
exercera ses nouvelles fonctions. Il
y donnera de même la réplique à un
autre acteur de Micmac Masters : Ramesh
Thilak.
FILMOGRAPHIE
SETHUPATHI
SELECTIVE
de
VIJAY
2010
Thenmerku Paruvakaatru de
Seenu Ramasamy
2011
Varnam de Raju S.M.
2012
Naduvula
Konjam
Pakkatha
Kaanom de Balaji Tharaneetharan
2012
Pizza de Karthik Subbaraj
2013 Micmac
Masters
de
Nalan
Kumarasamy
2013
Idhakuthane
Aasaipattai
Balakumara de Gokul P. S.
2014 Pannaiyarum Padminiyum de
S.U. Arun Kumar
SANCHITA SHETTY (Shalu)
Débutant en 2006 dans des films kannada,
c’est
néanmoins en 2012 dans un film
tamoul qu’elle interprète un premier
rôle. Kollaikaran de Tamil Selvan lui
permet ainsi de faire ses armes. Certes,
le tremplin qu’attend tout acteur se
matérialise pour Sanchita Shetty sous
la forme d’un contrat de trois films
avec Thirukumaran Entertainment, la
maison de production de Micmac Masters.
Le public la découvre ainsi dans Micmac
Masters en une entité fantomatique et
énigmatique, prénommée Shalu avant de
la retrouver dans Pizza II : The Villa
de Deepan Chakravarthy.
FILMOGRAPHIE
SELECTIVE
de
SANCHITA
SHETTY
2007
Milana de Prakash (Kannada)
2010
Thillalangadi de M.Raja
2010
Orange de Bhaskar (Telugu)
2012
Kollaikaran de Tamil Selvan
2013 MicMac
Masters
de
Nalan
Kumarasamy
2013
Pizza II : The Villa de Deepan
Chakravarthy
BOBBY SIMHA (Pagalavan)
Cherchant à tout prix à devenir d’une
manière ou d’une autre un acteur, Bobby
Simha rencontre par l’intermédiaire d’un
réalisateur de court-métrage, Karthik
Subbaraj.
C’est le début d’une longue
amitié et collaboration qui se nouent
entre les deux compères. Bobby Simha jouera
ainsi dans de nombreux courts-métrages mis
en scène par Karthik Subbaraj. En 2012,
alors que ce dernier signe son premier
long-métrage, Pizza, avec Thirukumaran
Entertainment, il offre un rôle à son
ami. Fort de leur collaboration et épatée
par la palette du jeu de Bobby Simha, la
société de production l’engage de nouveau
pour interpréter un personnage lunaire
dans Micmac Masters. En 2014, Karthik
Subbaraj refait appel à l’acteur en lui
confiant, cette fois-ci, le premier rôle
de son film Jigarthanda : celui d’un
gangster sanguinaire à mille lieux de
son personnage au visage poupon de Micmac
Masters.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE de BOOBY SIMHA
2012
2013 Kumarasamy
2013
2014
2014 Pizza de Karthik Subbaraj
MicMac
Masters
de
Nalan
Neram d’Alphonse Putharen
Jigarthanda
Aadama Jaichomada de Badri
ASHOK SELVAN (Kesavan)
Ashok Selvan est révélé avec Micmac Masters.
A l’instar de sa co-star Sanchita Shetty,
il signe un contrat de trois films avec
la
société
de
production
Thirukumaran
Entertainment. Il enchaîne ainsi avec deux
films sous cette bannière. Sa performance
dans Pizza 2 : The Villa lui vaut d’être
acclamé par la critique et une nomination aux
VIJAY Award comme meilleur espoir masculin.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE d’ASHOK SELVAN
2013 MicMac Masters de Nalan Kumarasamy
2013
Pizza II : The Villa de Deepan
Chakravarthy
2014
Thegidi de P. Ramesh
RAMESH THILAK (Sekar)
Avant de passer devant la caméra, Ramesh
Thilak est avant tout connu pour sa voix. Il
officie en effet sur les ondes d’une station
de Pondicherry,
nommée Suryan FM.
Micmac
Masters est sa première aventure en tant
qu’acteur après avoir fait de la figuration
dans divers métrages. Il retrouvera Vijay
Sethupathi dans Orange Mittai avec qui il
partagera l’affiche. Le film sera réalisé
par un aficionado des festivals : Biju
Viswanath.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE de RAMESH THILAK
2013 2013
MicMac Masters de Nalan Kumarasamy
Neram d’Alphonse Putharen
DERRIERE LA CAMERA
NALAN KUMARASAMY
Réalisateur et scénariste
Issu du milieu de l’immobilier et de
l’événementiel, Nalan Kumarasamy quitte
tout lorsqu’il
prend connaissance du
lancement d’une émission télévisée : «
le réalisateur de demain ». Il n’a que
10 jours pour envoyer son court métrage.
Il décide de relever le défi en mettant
en scène l’histoire d’un réalisateur
s’astreignant à ne pas dépasser sa date
butoir. Le film s’intitule ainsi : Oru
Padam Edukkanum (Il faut que je fasse un
film). Il effectuera sept autres courtsmétrages. Son dernier court-métrage
Nenjukku Neethi lui permettra de gagner
la première édition de cette émission.
Grâce à cette expérience, il gagne en
confiance et trouve son producteur
visionnaire : C.V. Kumar. Un an plus
tard, il fait trembler l’industrie
avec Micmac Masters son premier long
métrage. Il travaille actuellement sur
une comédie romantique produite par le
même producteur : C.V.Kumar.
C.V. KUMAR
Producteur
Le
producteur
C.V.Kumar
s’est
construit
une
renommée
fulgurante
dans l’industrie du cinéma tamoul et
au-delà.
Avec ses trois premières
productions, Attakathi, Pizza et Micmac
Masters, il défraye la chronique en
remplissant les salles avec des films
à petits budgets et sans star de renom.
Pour miser sur les talents de demain,
il exploite la manne de réalisateurs
en herbe concourant à coup de bobines
sur une chaîne de télévision tamoule
: KALAIGNAR TV.
Du programme Naalaya
Iyakkunar, signifiant « le réalisateur
de demain »,
il en extirpera deux
réalisateurs : le gagnant de l’émission
Nalan Kumarasamy (Micmac Masters) et
son dauphin Karthik Subbaraj (Pizza).
Il propose ainsi un cinéma atypique
et divertissant, osant s’affranchir
des conventions, et ayant à tout
prix un œil neuf, un point de vue
original. C.V.Kumar s’adosse ensuite
aux ficelles du marketing viral. Pour
son
premier
film,
Attakathi,
des
réalisateurs émérites en firent la
promotion. Le dernier film en salle
de C.V.Kumar, Mundasupatti, proposa
une
application
permettant
aux
internautes de se créer des avatars
ayant des atours similaires à ceux des
personnages du film. La stratégie de
promotion eut un succès retentissant.
Depuis la création de Thirukumaran
Entertainment, en 2012, la société
de production
de C.V.Kumar prend de
l’essor. Les maisons de production et
de distribution concurrentes scrutent
avec attention le développement et le
cap de Thirukumaran Entertainment.
Fox Star Studios œuvrant dans une même
optique et ayant ainsi produit en 2011
Vathikuchi (L’allumette de Kinslin) et
en 2014 Cuckoo (Coucou de Raju Murugan)
s’est allié à la société de C.V.Kumar en
coproduisant Mundasupatti. C.V.Kumar
et
Thirukumaran
Entertainment
se
positionnent
dorénavant
en
«
initiateurs de tendance » poussant de
nombreuses maisons de production à se
remettre en question.
C.V.Kumar
n’a
pas
fini
de
nous
surprendre, il se lance en parallèle
dans la réalisation. Son premier film,
Mayavan, est en cours de tournage.
SANTHOSH NARAYANAN
Compositeur
Santhosh
Narayanan
suit
des
études
d’ingénieur
à
Trichy
qu’il complète par un diplôme en
ingénierie du son. Compositeur
remarqué mais encore peu connu,
il fait ses gammes sur le courtmétrage Advaitham avant d’être
débusqué pour composer des musiques
de longs-métrages.
Sa première
collaboration avec Thirukumaran
Entertainment
sur
Attakathi
dévoile
une
vaste
palette
de
genres musicaux. Santhosh Narayan
y mélange tout aussi bien du funk
que de la musique du folklore
tamoul. Dans Pizza, il réitéra
selon les demandes du réalisateur
des
ambiances
variées
en
distillant de la musique classique
occidentale ou électronique de
part et d’autre du métrage. Avec
Micmac Masters, il ose des ballades
nostalgiques
en
hommage
aux
mélodies tamoules d’antan (Ellam
Kadanthu Pogumada) puis de passer
à un autre registre avec un rap
comique (Kaasu Panam) rythmé par
un beat désuet. Santosh Narayanan
se dévoile en un caméléon musical
prolifique pouvant explorer des
airs traditionnels du répertoire
tamoul, puis oser basculer dans un
genre contemporain complètement
revisité.
Alors
qu’il
est
FILMOGRAPHIE SELECTIVE de C.V.Kumar
coutume, en Inde, que de nombreux
compositeurs de musique de films
2012 Attakathi de Ranjith
copient sans scrupule les mélodies
2012
Pizza de Karthik Subbaraj
d’autrui, Santosh Narayanan a le
2013 MicMac
Masters
de crédit d’être original. La bande
Nalan Kumarasamy
originale de Micmac Masters a
2013
Pizza II : The Villa de remporté un franc succès. Pour la
Deepan Chakravarthy
sortie du film en hexagone, une
2014
Thegidi de P. Ramesh
version française de deux morceaux
2014
Mundasupatti de Ram
est en train d’être enregistrée.
2014
Sarabham d’Arun Mohan
2014
Lucia de Prasad Ramar
FILMOGRAPHIE SELECTIVE de Santosh
2014 Mayavan de C.V.Kumar
Narayanan
2014
Irudhi
Suttru
de
Sudha 2012 Attakathi de Ranjith
Kongara
2012 Pizza
de
Karthik
Subbaraj
2013 MicMac
Masters
de
Nalan
Kumarasamy
2013
Pizza II : The Villa de Deepan
Chakravarthy
2014
Cuckoo (Coucou) de Raju Murugan
2014
Jigarthanda de Karthik Subbaraj
2014
Lucia de Prasad Ramar
2014 Mayavan de C.V.Kumar
2014
Irudhi Suttru de Sudha Kongara
Aanna Films
Distributeur
Aanna Films est une société de distribution
spécialisée dans le cinéma indien. Elle
s’évertue, depuis 2011, à sortir les
films indiens en simultané de leur date
de distribution mondiale.
Une première
en France ! Alors que les sorties de
films indiens étaient anecdotiques dans
l’hexagone, Aanna Films ravit un public
de niche issue de la diaspora indienne et
s’ouvrant de plus en plus aux spectateurs
français.
Avec sa moyenne annuelle de 60 000 entrées,
Aanna Films a pour but d’élargir son public
et de promouvoir toutes les facettes du
cinéma indien : du blockbuster hindi aux
facéties cinéphiliques tamoules.
Aanna
Films est heureux de vous présenter une
des merveilles du cinéma tamoul. Micmac
Masters est notre coup de cœur de l’année
!
LISTE ARTISTIQUE
Vijay SethupathiDas
Sanchita Shetty
Shalu / Shalini Gupta
Ashok SelvanKesavan
Bobby SimhaPagalavan
Ramesh ThilakSekar
KarunakaranArumai Pragasam
M.S.BhaskarMinistre Gnanodhayam
RadhaMère d’Arumai
Yog Japee
K.Bramma, le policier
Aruldass
Docteur rêvant de réaliser des films et Frère de Das
Radha RaviPremier Ministre
SivakumarNambikkai Kannan
Gana Bala
apparition dans la chanson Kaasu Panam
Karthik Subbaraj
Propriétaire de la jaguar
LISTE TECHNIQUE
RéalisateurNalan Kumarasamy
Scénario
Nalan Kumarasamy / Srinivasa Kavineyam
ProducteurC.V.Kumar
Directeur de la photographie Dinesh Krishnan
Chef monteur
Leo John Paul
MusiqueAnthosh Narayanan
Relations presse :
AugurArt
Audrey Hadorn : [email protected]
Vanessa Ceroni : [email protected]
AugurArt : agence de communication et d’attachées de presse.
www.augurart.com

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