Etudes et Rapports Informatiques
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ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES N°530 Septembre 2004 Lettre de marketing et d'études à destination des dirigeants E&R - 64 rue des Fontaines - 60620 BOULLARRE - Tél/Fax : 03 44 87 28 30 E-Mail : [email protected] - Site Web : http://www.e-r.fr.st SOMMAIRE ETUDES Diminution des grands projets informatiques ... 2 CRM : les indicateurs de ROI .......................... 4 Ecart entre investissements informatiques et priorités d'entreprise ........................................ 4 ENQUÊTES L'e-mail dans les campagnes de marketing ..... 5 La France et le haut débit ............................... 6 IT MARKETS Worldwide PDA shipments returned to growth 6 Opportunities and challenges of selling broadband to SMES ........................................ 7 Voice markets and fixed-to-mobile ................... 7 Mobile location based services ........................ 8 LIVRE BLANC Retour sur investissement dans un projet de portail ................................. 9 FLASHS 20 Kw dans un rack ; Des performances de connexions internet garanties ; Une comptabilité accessible à tous ; Le CERN fête ses 50 ans .............................. 10 NOUVELLES France, Monde, Résultats financiers ............. 11 MICRO-TESTS PC : Adiboud'chou au cirque ; Jeux avec Balthazar ; Mission Orthographe ; Syberia II ; Transport Giant ; Maximum Copie ; PDF Génie ............. 12 PS2 : PitFall ; Bilbo le hobbit ; MX Unleashed ; Tak et le pouvoir de Juju ............................... 13 007 : Quitte ou double ; Hitman : Contracts ; Rainbow Six 3 ; Splinter Cell : Pandora tomorrow ; Final Fantasy X-2 .......... 14 Alias .............................................................. 15 Matériels : Sanyo VPC Xacti J4EX ; Draw Master ; Micro mini 128 Mo USB 2 ....... 15 ▼ LA GESTION DE PRÉSENCE EN ENTREPRISE : ÉVOLUTION OU RÉVOLUTION ?* Conséquences directes de la convergence croissante entre des communications synchrones (téléphonie et messagerie instantanée) et des échanges asynchrones (l’e-mail), la détection et la gestion de présence trouvent un écho de plus en plus favorable dans le monde de l’entreprise. Historiquement associée à la messagerie instantanée et aux terminaux fixes, plutôt pour un usage résidentiel mais en cours de développement au sein d’applications professionnelles de travail collaboratif et étendues aux terminaux fixes, la gestion de présence sert à déterminer la disponibilité au sens large de ses interlocuteurs. Associée aux applications existantes de l’entreprises (annuaire, messagerie, téléphonie, …), la détection de présence outille de nouveaux usages. Elle ne se cantonne plus maintenant au seul état de disponibilité (connecté ou déconnecté) mais couvre des domaines plus précis : • La nature de la connexion : Internet, mobile, téléphonie fixe, messagerie vocale… • Le type d’appareil / ressource utilisé(e) : PC, portable simple, portable avec e-mail, avec SMS,… • La disponibilité du media : SMS pour un mobile GSM où la couverture n’autorise pas une conversation téléphonique de qualité ; e-mail lorsque l’utilisateur se trouve en zone GPRS ou UMTS,… • La localisation : soit renseignée directement par l’utilisateur soit détectée automatiquement • La volonté à être joint : affichée par l’utilisateur, telle que : absent, en réunion, injoignable, en rendez-vous clientèle, en communication (au téléphone, participation à une visioconférence,…) Le développement de la gestion de présence est néanmoins conditionné par une série de 4 facteurs : • L’évolution des technologies sous-jacentes aux applications de gestion de présence avec la normalisation en cours des protocoles SIMPLE et XMPP et le comportement structurant d’acteurs tels que Microsoft, Nortel Networks ou Lotus, • L’évolution de l’utilisation résidentielle de la messagerie instantanée couplée à la gestion de présence dont la forte croissance depuis quelques années influence les comportements et les usages professionnels de communication synchrone, • La volonté des opérateurs de télécommunication et des fournisseurs de services à dé- ployer au cœur de leurs infrastructures des plates-formes de services enrichies par ces technologies de gestion de présence. Affranchies ainsi d’une intégration complexe avec leur système d’information, les entreprises peuvent percevoir rapidement un véritable gain de productivité, • La capacité des différentes solutions du marché à prendre en compte simultanément les contraintes tant matérielles que logicielles liées aux environnements mobiles et aux environnements fixes. * Source : Niji, société de conseil et d’intégration de solutions clés en main, créée en septembre 2001. Elle compte aujourd’hui plus de 70 collaborateurs et a réalisé en 2003 un chiffre d’affaire de plus de 2,5 M euros pour un effectif moyen de 34 personnes. ÉTUDES ▼ DIMINUTION DES GRANDS PROJETS INFORMATIQUES Le dernier observatoire de Comm’Back* laissait apparaître une baisse globale de 22 % des projets informatiques déclarés par les entreprises. Ses experts ont donc approfondi cette analyse par l’étude de l’évolution des projets entre le premier semestre 2003 et le premier semestre 2004. Ce complément d’analyse ne manque pas d’enseignements : moins de projets certes, mais des projets plus ciblés car liés à la rationalisation du système d’information des entreprises. Vers une rationalisation des systèmes d’information Du côté des applications, seuls les projets de mise en place d’applications de gestion des systè1er S 2004 /2003 PROJET AUTRE : APPLICATION 3,03% PROJET AUTRE : GESTION 13,54% ERP -43,90% GESTION FINANCIERE 10,45% GESTION PAIE 22,58% COMPETENCES EN REGIE (GESTION) -32,31% PROJET AUTRE : GESTION D’ENTREP. 11,11% OUTIL CRM -19,83% BUSINESS INTELLIGENCE -6,25% GESTION DES APPLICATIONS 233,33% GESTION SYSTEME D’INFORMATION 190% E&R - Page 2 mes d’information et de gestion au sens large font l’objet d’une croissance par rapport à 2003. Au contraire, ERP, CRM et autres Business Intelligence voient leurs nombres de projets diminuer sensiblement d’une année sur l’autre. La GED dans son ensemble (toutes sous-catégories confondues) fait aussi l’objet de moins de projets (-43% sur le semestre, contre -34% "seulement" sur le premier trimestre 2004 par rapport au premier trimestre 2003). On constate le même type de tendance pour d’autres catégories de projets étudiées par Comm’Back : dans le domaine des infrastructures, archivage centralisé et imprimantes de production ont plus le vent en poupe que les architectures de stockage NAS ou SAN (qui sont des projets plus complexes et plus coûteux à mettre en place) et que les copieurs numériques ou les imprimantes couleur. Côté réseau, c’est là encore la 1er T2004 rationalisation de l’existant qui /2003 sort le mieux son épingle du -20,00% jeu : load balancing, traffic -7,14% shaping, plutôt que les projets -29,41% haut débit ou d'extensions de -20,45% réseaux. 21,62% Pour corroborer ces chiffres il -20,00% est intéressant de noter que 100,00% les projets de mise en régie 8,16% baissent également (-32% sur 43,90% le semestre contre -20% sur le 128,57% trimestre), signe que les 100% grands projets consommateurs N° 530 septembre 2004 de main d’œuvre 1er S 2004/ 1er T 2004/ Nb projets sont pour l’instant mis 2003 2003 1er S 2004 en sommeil. SERVEURS OS: UNIX 39,47% 45,16% 159 Ces chiffres illustrent SERVEURS OS: OS400 -33,71% -2,70% 59 tout à fait les propos SERVEURS OS: NON DEFINI 11,23% 31,00% 208 de Daniel Ruf, resACQUISITION DE SERVEURS LINUX 42,86% 42,86% 150 ponsable informatiSERVEURS OS: WINDOWS 6,95% 8,42% 1401 que à la CRPCEN et ARCHITECTURE CLIENT LEGER 72,94% 116,22% 147 membre de plusieurs associations de responsables informatiques : « Aujourd’hui la prespour des valeurs absolues assez réduites. sion des actionnaires est telle que les projets ne « Linux correspond plus à une ‘religion’ qu’à une sont que consolidés et seuls ceux dont la rentabiréelle rentabilité : les économies liées aux licences lité se mesure à court terme prennent le pas sur sont tout simplement remplacées par des coûts les projets longs et coûteux. Même si la mise en humains de formation de conseil et de support lié place d’ERP ou de CRM (pour ne citer que ceuxà la rareté de l’offre. Linux permet également aux ci) génère des bénéfices certains aux entreprises, grands comptes de faire pression sur les grands leur coût de mise en place est tel que le ROI de éditeurs », déclare Daniel Ruf. ces projets se fait attendre trop longtemps dans le Même l’architecture clients légers qui fait toujours contexte actuel. De plus les calculs de ROI dépenl’objet de nombreux projets connaît un ralentissedent par ailleurs de nombreux paramètres, or ment de croissance d’un trimestre sur l’autre. l’époque n’est plus aux paris sur l’avenir. » Côté internet, Des îlots de croissance seule la sécurité fait recette pour la bureautique Les chiffres des projets liés à l’Internet du semesLa bureautique et les réseaux affichent quelques tre confirment largement ceux du premier trimesîlots de croissance. Plus 20% pour les stations tre avec une baisse constante des projets de graphiques sous Unix, + 50% pour les imprimancréation ou de refonte de sites. Par contre les tes personnelles, +4,81% pour les portables (soit projets liés à la sécurité et au secours en cas de une accélération entre le premier et le deuxième sinistre progressent de plus en plus, de même trimestre de cette année qui affichait un +1,72% que les projets de mise en place de solutions antipar rapport au trimestre correspondant en 2003) spam (+60% entre le premier semestre 2003 et le et plus 94% pour les applications pour informatipremier semestre 2004). que mobile (avec là aussi un plus grand dynamisme au deuxième trimestre). *Société française créée en 1994, Comm’Back fournit des informations et services pour le marché des NouvelSi l’on note que les réseaux sans fil progressent les Technologies de l’Information et de la Communicaquant à eux de 34% on peut se dire que les innotion. vations dans le domaine de la mobilité sont en cours de mise en place dans les entreprises. Pour Daniel Ruf « la mobilité est en plein développement aujourd’hui et en1er S2004 1er T2004 traîne une modification des habitu/2003 /2003 des de travail. Donc, même si la tenMISE EN PLACE D’UN SERVEUR WEB -44,42% -43,16% dance n’est pas brillante, une fois le MODIFICATION SITE INTERNET -44,17% -31,40% virage amorcé il est difficile de faire CHANGEMENT HEBERGEUR -42,92% -43,07% marche arrière ». MISE EN PLACE Evolution des projets serveurs Bien que toujours en croissance par rapport à 2003, les projets serveurs voient leur évolution ralentir entre le premier et le deuxième trimestre 2004. Seuls les projets de mise en place de serveurs Linux restent stables, mais N° 530 septembre 2004 D’UN COMMERCE ELECTRONIQUE PORTAIL INTERNET PROJET INTRANET AUDIT SECURITE RESEAUX TEST INTRUSION RESEAUX SOLUTION DE SECOURS INFORMATIQUE SYSTEMES ANTI-VIRUS SYSTEME SECURITE CRYPTAGE DETECTION D’INTRUSION -62,86% -50,88% -41,81% 4,11% 3,19% 47,37% 7,61% 9,52% 97,14% -50,00% -37,50% -43,24% 26,76% -7,02% 22,22% -7,55% 0,00% 26,92% E&R - Page 3 ▼ CRM : LES INDICATEURS DE ROI A l’occasion de sa 6ème étude sur le CRM, Pierre Audoin Consultants (PAC) fait le point avec Pivotal sur le marché, ses enjeux et perspectives de développement sur le segment du mid-market. Ils identifient les facteurs clés de succès pour la mise en place de ces projets. Reprise du marché pour le second semestre 2004 Après une période d’euphorie autour du CRM à la fin des années 90, suivie par une désillusion causée par la mise en place de projets mal maîtrisés, le marché s’engage dans une phase de rationalisation. Tel est le constat de PAC sur le marché français plus particulièrement. Suite à une forte baisse de 3.7% entre 2002 et 2003, une croissance de 3.8% se profile pour 2004, en corrélation avec la reprise globale du marché des nouvelles technologies. Le conseil (4.6% prévus entre 2003 et 2004) et l’externalisation (+8.7%) sont les principaux bénéficiaires de cette reprise. Les secteurs les plus matures pour la mise en œuvre de projets CRM étant l’industrie (+4.6% entre 2003 et 2004) - pionnière en la matière avec la pharmacie et l’industrie automobile - les services publics (7.5%), l’administration (9.5%) - moins tributaire des aléas de l’économie - et la banque (4.1%) qui, malgré de gros projets qui subsistent, les a relégués en second plan. Dans un contexte économique ultra-concurrentiel, les entreprises, bien que plus attentistes, ont tiré les leçons du passé et développent des cahiers des charges plus précis, pour des projets mieux ciblés, avec des exigences de ROI qualitatif et quantitatif. Quels indicateurs de ROI pour le CRM ? Pour être probable, le retour sur investissement d’un projet CRM doit être en cohérence avec les objectifs stratégiques et l’organisation de l’entreprise. Par ailleurs, les indicateurs en nombre réduits, doivent être limités dans le temps et l’espace et définis de manière précise. Dans la mesure où un projet CRM a pour vocation de fluidifier et d’optimiser les flux d’informations et processus de l’entreprise, dans la perspective d’un meilleur service client, ses impacts sont profonds et multiples. La mise en œuvre d’un outil de CRM permet, par exemple, de diminuer les stocks, d’optimiser la tournée des commerciaux, de fidéliser ses client et d’accroître les ventes… La condition sine qua non de la réussite d’un projet CRM étant d’être étroitement liée à la stratégie, vecteur d’un avantage concurrentiel durable et défendable pour l’entreprise. E&R - Page 4 Les consommateurs sont en recherche de produits, de services, d’expériences personnalisés. Ils se montrent farouchement réfractaires à la standardisation et recherchent la diversité, le « sur mesure » et la fluidité dans la relation. Les entreprises ne peuvent espérer être en adéquation avec ces demandes si leur structure n’est pas en résonance avec ces tendances lourdes. Les entreprises pensaient que le CRM allait améliorer uniquement la satisfaction du client alors qu’il induit un changement des processus internes de l’entreprise pour une meilleure efficacité et fluidité. Le mid-market en ligne de mire Telle est notamment la priorité des entreprises du Mid-Market (150 M d’Euros à 3.5 M d’Euros de CA). Ce segment de marché reste celui qui possède les meilleures perspectives de croissance. Dans la mesure où tout projet CRM nécessite un ajustement des processus de l’entreprise, la clé du succès réside dans l’accompagnement au changement par les directions générales. La période de récession a induit une concentration des acteurs. ▼ ECART ENTRE INVESTISSEMENTS INFORMATIQUES ET PRIORITES D’ENTREPRISE Packeteer, éditeur de solutions de gestion du trafic d’applications, annonce les résultats d’une nouvelle étude réalisée auprès de 250 cadres informatiques confirmés travaillant dans de grandes organisations multisites des États-Unis. L’étude avait pour objectif de mieux cerner la façon dont les organisations informatiques travaillent pour adapter leurs investissements et ressources informatiques aux priorités de l’entreprise. L’étude révèle que 93 pour cent des cadres informatiques interrogés contribuent activement au processus d’adaptation et 27 pour cent s’identifient comme les maîtres d’ouvrage de cet objectif. Les participants à l’étude confirment que l’adaptation de l’informatique à l’entreprise est extrêmement importante en l’évaluant à 8,3 sur une échelle de 1 à 10, où la note 10 désigne un élément de la plus haute importance. Pourtant, les cadres informatiques évaluent la réussite de l’adaptation à 6,2. D’après l’étude, la majorité des organisations dépensent au moins 5 millions de dollars par an dans les applications de productivité ; la messagerie, les progiciels de gestion intégrée et le réseau Intranet d’entreprise figurent en tête de la N° 530 septembre 2004 liste des applications stratégiques de l’entreprise. Chacune de ces applications se comporte différemment lorsqu’elle traverse le réseau WAN distribué et multisites de l’entreprise ; par conséquent, l’adaptation de l’infrastructure informatique est capitale pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Concrètement, les cadres informatiques ont évalué l’importance de l’adaptation des ressources du réseau et des applications à 8,5 sur une échelle de 1 à 10, mais estimé leur réussite actuelle à 6,9, qui indique là encore un besoin d’amélioration. « Il est clair que l’adaptation entre l’informatique et l’entreprise est une priorité mais de nombreuses organisations ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre leurs objectifs », déclare Roger Hockaday, Directeur marketing chez Packeteer en EMEA. « Au chapitre des bonnes nouvelles, ces mêmes cadres informatiques comprennent qu’une stratégie efficace d’adaptation de l’entreprise dépend en partie d’une adaptation efficace des ressources du réseau et des applications. C’est là qu’on observe une évolution des préoccupations. » L’entreprise souligne qu’en choisissant la solution adéquate, les responsables informatiques peuvent obtenir une meilleure vision du trafic de toutes leurs applications dans l’entreprise distribuée. Ils peuvent alors affecter les stratégies correctes de gestion de la qualité de service (QoS) et de la bande passante pour garantir que les applications cruciales servent au mieux les besoins de l’entreprise. L’étude est publiée dans un livre blanc récent intitulé « Practical Strategies for Aligning IT With Business » [Stratégies pratiques d’adaptation des ressources informatiques à l’entreprise]. ENQUÊTES ▼ L’E-MAIL DANS LES CAMPAGNES DE MARKETING DoubleClick Inc., principal fournisseur d’outils marketing pour les annonceurs, les agents de marketing direct et les éditeurs Web, dévoile aujourd’hui son Rapport sur les Tendances d’utilisation de l’e-mail pour le premier trimestre 2004. Celui-ci révèle un environnement d’e-mail marketing bien portant. La performance est globalement restée constante, avec une petite amélioration dans la distribution et une légère baisse des taux d’ouverture et des taux de conversion. Le rapport du premier trimestre, édité quelques mois après la mise en vigueur de la loi CAN-SPAM aux Etats-Unis, indique que la nouvelle législation n’a pas eu un impact négatif sur l’utilisation de l’email dans les campagnes marketing. Les taux globaux de distribution, définis par le nombre d’emails envoyés moins les taux de rejet définitifs et momentanés, ont légèrement augmenté, atteignant 88,8%, soit une hausse de 1,3 points ou 1,4% par rapport au 1er trimestre 2003 (87,5%). Les taux d’ouverture au 1er trimestre 2004 (moyenne de 38,2%) ont un peu diminué par rapport au 1er trimestre 2003 (39,2), tout comme les taux de conversion qui ont chuté à 8,4% au 1er trimestre 2004 contre 8,9% au 1er trimestre 2003. Performance des secteurs de l’industrie Le secteur des Voyages est le secteur qui a connu la plus grande hausse des taux de distribution avec une augmentation de 37,5%, soit 5,6 N° 530 septembre 2004 points, passant de 85,1% au 1er trimestre 2003 à 90,7% au 1er trimestre 2004. Bien que les taux d’ouverture dans le secteur des Voyages aient diminué d’une année sur l’autre (43,4% au 1er trimestre 2003 contre 40,1% au 1er trimestre 2004), les taux de clic restent stables à 8,3% (contre 8,4% au 1er trimestre 2003). Les agents de marketing du secteur Services Financiers ont enregistré une légère hausse de leurs taux de distribution (qui ont atteint 84,5% au 1er trimestre 2004 contre 84% au 1er trimestre 2003) et, malgré une baisse des taux d’ouverture (qui sont passés de 43,4% à 40,1% en une année), les taux de conversion ont grimpé de 51%, soit 4 points, avec 11,8% au 1er trimestre 2004 contre 7,8% au 1er trimestre 2003. Les secteurs de la Vente au Détail/Catalogue et de l’Edition Commerciale ont enregistré les plus hauts taux de distribution, les deux groupes atteignant un taux de distribution de 91,6%. L’Edition Commerciale a également connu une augmentation des taux d’ouverture (passant de 38,1% au 1er trimestre 2003 à 39,2% au 1er trimestre 2004) et des taux de conversion (passant de 6,6% à 7,3%). Quant aux taux d’ouverture et aux taux de conversion du secteur de la Vente au Détail/Catalogue, ils ont baissé d’une année sur l’autre (les taux d’ouverture ont chuté de 38,5% à 34,1% et les taux de conversion de 7,6% à 7,1%). Les secteurs de l’Edition Grand Public et des Produits & Services de grande consommation ont connu des taux de conversion supérieurs à la moyenne (9,6% et 9,5% respectivement contre E&R - Page 5 une moyenne de 8,4%), bien que les Produits & Services de grande consommation aient enregistré la plus forte baisse des taux de conversion (ils étaient de 14% un an auparavant). Conversions Les recettes par e-mail distribué ont diminué puisqu’elles s’élevaient au 1er trimestre 2004 à 0,23$ contre 0,28$ au 1er trimestre 2003 et restent comprises entre 0,21$ et 0,29$ depuis 2002. La valeur moyenne des commandes a aussi baissé par rapport au 1er trimestre 2003, passant de 105$ au 1er trimestre 2003 à 92$ au 1er trimestre 2004. La productivité des e-mails, exprimée en taux de conversion des clics, est stable d’une année sur l’autre (3,3% contre 3,5% au 1er trimestre 2003). Méthodologie : Les données du premier trimestre sont basées sur plusieurs milliards d’e-mails autorisés de centaines de clients. ▼ LA FRANCE ET LE HAUT DÉBIT Selon France Telecom, la France a connu, en 2003, la plus forte croissance du parc ADSL en Europe, avec plus de 1,7 million de nouvelles lignes Haut Débit. Cette croissance est encore plus importante en 2004 avec déjà près d’1,6 million de nouvelles lignes Haut Débit à ce jour. Depuis janvier 2004, près de 5 600 nouvelles communes bénéficient de l’Internet Haut Débit par l’ADSL. Avec plus de 21 600 communes ouvertes partiellement ou totalement à l’ADSL, c’est 90 % de la population française qui peut bénéficier de l’Internet Haut Débit d’ici fin 2004. Cette croissance de parc amène la France en tête des pays européens en nombre d’internautes raccordés à l’ADSL. IT MARKETS ▼ WORLDWIDE PDA SHIPMENTS RETURNED TO GROWTH Worldwide personal digital assistant (PDA) shipments totaled 2.75 million units in the second quarter of 2004, a 12 percent increase from the second quarter of 2003, according to preliminary results by Gartner, Inc. The year-over-year growth rate broke a string of 10 consecutive quarterly shipment declines. The industry’s growth is largely attributed to the significant increase in Research in Motion’s (RIM’s) BlackBerry shipments. RIM’s shipments increased 289 percent in the second quarter of 2004 (see Table 1). The company’s success was driven by the BlackBerry’s e-mail capabilities, as well as a growing number of third-party applications and wireless data services that are becoming available to BlackBerry users. Hewlett-Packard’s PDA shipments increased 38.9 percent in the second quarter, although most of its models were about one year old. These results demonstrate the strong reputation the HP iPAQ has cultivated within many large organizations. HP did well in Europe because of the success in GPS modules and the strong adoption of Bluetooth. The second quarter results show a continuing shift from what has been a predominantly consumer market to a market in which more than one-third of all PDA purchases are made by organizations. In terms of PDA operating systems shipments, Palm OS continued to lead the market with a worldwide market share of 41.7 percent in the second quarter of 2004, but its market share was down from the second quarter of 2003 when it accounted for 51 percent of the market. Windows CE’s market share in the second quarter of 2004 Preliminary Worldwide PDA Vendor Unit Shipment Estimates for 2Q04 (Units) Company palmOne Hewlett-Packard Research in Motion Sony Dell Others Total 2Q04 Shipments 913,202 529,773 510,000 174,804 147,500 473,372 2,748,651 2Q04 Market Share (%) 33.2 19.3 18.6 6.4 5.4 17.2 100.0 2Q03 Shipments 943,807 381,298 131,100 272,638 138,517 586,963 2,454,323 2Q03 Market Share (%) 38.5 15.5 5.3 11.1 5.6 23.9 100.0 Growth (%) -3.2 38.9 289.0 -35.9 6.5 -19.4 12.0 Note: Totals include cellular PDAs, such as the RIM BlackBerry 7230, but not smartphones, such as the Treo 600. palmOne’s results include Handspring PDA shipments. Source: Gartner Dataquest (July 2004) E&R - Page 6 N° 530 septembre 2004 reached 36.6 percent, up slightly from the same period last year when its market share totaled 36.3 percent. RIM’s share of the PDA OS market increased to 18.6 percent, up from 5.3 percent market share in the second quarter of 2003. With the increased sales in the business market, analysts said the worldwide PDA market is positioned for low single-digit growth in 2004. PDA shipments are projected to approach 12 million units this year. ▼ OPPORTUNITIES AND CHALLENGES OF SELLING BROADBAND TO SMES Considering that there are nearly 19 million smalland medium-sized enterprises (SMEs) across Europe, broadband service providers will feel optimistic about the tremendous opportunities this untapped segment generates. Increasing interest among national and regional governments in the business broadband market is creating an encouraging atmosphere for service providers to thrive. Applications such as teleworking, voice over Internet protocol, e-commerce and videoconferencing are likely to provide further opportunities for the business broadband service providers. The demand for faster and always-on access to the Internet, cost savings, access to advanced applications and increased productivity is expected to go a long way in helping broadband providers make inroads into the lucrative SME market. Currently, service providers have to confront some barriers because of their inadequate understanding of SMEs and their business issues. Once the providers identify appropriate marketing strategies to tap the SME segment, migration to broadband is expected to be a lot faster. «Broadband also creates opportunities for service providers to bundle services, thereby enabling them to offer more services» reports Paul Devine, Research Manager at Frost & Sullivan. «The providers will be greatly helped by governments’ interest in the broadband project. Governments in the European Union are aware of the influence of modern telecommunications infrastructure in increasing productivity and are encouraging Broadband adoption» he continues. To reduce the digital divide, governments have subsidised rollout of broadband in rural areas or offered grants to companies to install satellite broadband where digital subscriber line (DSL) is unavailable. This way, the benefits of broadband will not be confined to the technically sophisticated businesses. N° 530 septembre 2004 The issue of participating in a fiercely competitive market along with the rapid commoditisation of the service is challenging the market participants to find a service differentiator. Keeping products simple and user-friendly as well as providing a source of assistance and advice is likely to help them gain market advantage. Most EU countries are expected to witness rapid growth in the short term. For instance, while the U.K. business broadband market is already growing by 100 per cent, by the end of 2005, about 90 per cent of the French market is likely to be able to subscribe to DSL-based broadband. In Germany, about 250,000 SMEs are being serviced by DSL. Success in this country can partly be attributed to the low level of competition from cable and satellite. ▼ VOICE MARKETS AND FIXEDTO-MOBILE SUBSTITUTION IN THE UNITED KINGDOM For Frost & Sullivan, an international consultancy firm, the volume of fixed-line voice traffic has been decreasing for the past couple of years as usage of mobile minutes continues to gather pace. The cost savings gained from discarding fixed lines, combined with declining mobile price premiums, are driving further fixed-mobile substitution in the voice market. The rapidly falling mobile premium has, in particular, been instrumental in narrowing the price gap between mobile and fixed minutes. In 2003, the price premium for mobile usage was 100 per cent or double the price of fixed-line services, but this is expected to decline to 42 per cent in 2007. In 2007, 49 per cent of revenues are expected to come from the mobile network - an increase from 38 per cent in 2000. The total value of substituted minutes is estimated to increase from £0.9 billion in 2003 to £1.36 billion in 2007. Pricing is becoming more complex as mobile service providers move from per minute billing toward bundled minutes and location-based billing. They are also hoping that the shift from prepay to contract packages will materialise to allow them to E&R est publiée par la Sarl ETUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES à Survilliers. ✆/FAX : 03 44 87 28 30 RC Pontoise B 340.074.525. Commission paritaire 56266. ISSN 0339 9559 Directeur de rédaction : Murielle Vézian. Secrétaire de rédaction : Sylvie Vézian. Correspondant aux USA : Marc Vézian. Dépôt légal 3e trimestre 2004 E&R - Page 7 lock in value and strengthen customer relationships. Though both options are popular, new subscribers are likely to favour prepay packages. Intensifying competition from new entrants and mobile virtual network operators is exerting further downward pressure on mobile minute prices. Though falling prices are likely to attract marginal subscribers and stabilise the average revenue per user, service providers also need to take adequate precautions against price erosion. For now, declining prices - combined with the increasing fixed-line rentals - are driving the mobile-only option. With fixed-line rentals reaching almost 60 per cent of the total bill value, customers tend to prefer mobile voice services. Apart from pricing issues, fixed-line operators are finding it increasingly challenging to combat the improved coverage and capacity of mobile services and the enhanced functionality of personalised and easy-to-handle handsets. In addition, the roll-out of 3G networks is also spurring the fixed-mobile substitution. The emergence of wireless broadband has caused a significant decline in the number of households with two fixed lines and is also downsizing the market coverage of fixed minutes. As digital subscriber lines (DSL) become operable for both voice and Internet, households with two fixed lines are expected to decrease by 40 per cent from 1.2 million in 2003 to 0.72 million in 2007. However, fixed-line operators are still hopeful since there is little evidence of a trend toward complete substitution - wherein users surrender their landline phones altogether. Intensifying competition among fixed-line operators and deregulations in the voice market are also creating affordable services to attract and retain customers. Since mobile international calls are five times more expensive than the fixed options, there is likely to be limited substitution of fixed international minutes. Additionally, increasing percentage of pensioner households - currently a quarter of the total households - tend to favour the fixed-voice services due to the ease-of-use and convenience it provides. With most of the fixed-mobile substitution occurring in the consumer market, fixed-line operators are expected to retain their share in the business segment, where end-users prefer free and low-cost internal calls. Business lines are forecast to decline by just over 2 per cent between 2003 and 2007 as opposed to the 5 per cent projection for the consumer segment. E&R - Page 8 The overall scene in the voice market, therefore, favours the mutual co-existence of both fixed and mobile services. Moreover, the increasing proliferation of complementary voice over IP and non-voice communications such as E-mail, instant messaging and video telephony initiate the integration of mobile capabilities such as push-totalk and ring tones into fixed lines. ▼ MOBILE LOCATION BASED SERVICES Launched as one of the killer applications for WAP and as the ideal marketing tool for mobile operators’ customers, location based services (LBS) have fallen far short of expectations. To maximise potential, LBS technology (offering location-sensitive information and tracking services) should be leveraged as an enabler for valueadded services rather than as a stand-alone service revenue generator, reveals new analysis from Frost & Sullivan. Location based services’ lacklustre performance since its European debut in 1999 has been attributed to poor technology and the lack of network infrastructure. Inaccurate location positioning information, substandard performance, the limitations of handsets as an interface, and overall dissatisfaction exhibited by initial WAP users has dampened revenue generation. By 2007, the European LBS market is forecast to amass EUR 200 million. At this point, LBSenabled services are estimated to account for 10 per cent of mobile value-added services but less than one per cent of mobile data revenues. Messaging will continue to provide the bulk of mobile data revenues in the medium term. One of the key drivers in the provision of LBS in future is expected to be the need to generate data revenues. Operators looking to recoup their investments in 3G have found that successful mobile data services have been limited mainly to fun, youth-oriented applications such as SMS, ring tones, logos and games. However, while SMS and ring tones enjoy phenomenal popularity, LBS’ wider target audience - comprising both consumer and business markets - is expected to work to its advantage. By facilitating ‘localised’ marketing and improved CRM for retail brands, restaurants, cinemas (such as special offers, impulse buys, and last minute deals), LBS presents an effective marketing tool for commercial enterprises. With the full potential of mobile marketing yet untapped, several revenue-generating opportunities still remain. N° 530 septembre 2004 LIVRE BLANC ▼ L’IMPORTANCE DU RETOUR SUR INVESTISSEMENT DANS UN PROJET DE PORTAIL Plumtree Software, éditeur de technologies Web d’entreprise, présente neuf études de cas clients et publie la seconde édition de son livre blanc annuel « No Empty Portals ». Ces études de cas révèlent l’importance du retour sur investissement (ROI). Un client a ainsi calculé un ROI de 564 % sur un ensemble d’applications de collaboration et de localisation, tandis qu’un autre a économisé 4 millions de dollars sur une année en frais de communications, grâce à une application de tableau de bord pour revendeurs. Le livre blanc étudie l’évolution du marché des portails et analyse les critères qui motivent la création de nombreuses applications à l’aide d’infrastructures de portail. Il est disponible sur le site de la société. D’après les analystes spécialisés en investissement et informatique, les entreprises cherchent de plus en plus à concevoir des applications qui utilisent des services basés sur des systèmes variés, et souvent exécutés sur des plates-formes différentes. Le livre blanc «No Empty Portals!» souligne les applications orientées services les plus réussies actuellement déployées par les clients. En général, elles intègrent des données issues d’applications packagées, de systèmes hérités ou développés au sein de l’entreprise, ainsi que des espaces de travail collaboratifs, le workflow de projet et des contenus spécifiques aux rôles. En voici quelques exemples : • Espaces de travail de gestion des connaissances et localisation, qui combinent des données structurées et non structurées, des groupes de discussion relatifs aux problèmes fréquents et à leurs solutions, des référentiels de conseils avec outil de recherche, et un workflow de résolution des problèmes. • Applications de support de vente, qui associent des indicateurs temps-réel de vente avec un accès aux systèmes d’enregistrement pour les produits et les services, des données sur les performances des produits, des informations sur la satisfaction du client, des suggestions de ventes supplémentaires et d’argumentaires marke- N° 530 septembre 2004 ting, des vues personnalisées par pays, langue, département et marque. • Applications de liaison entre Administration et Citoyen, qui centralisent des centaines de sites, systèmes et processus sur un même site Web, et permettent à des employés sans connaissances en informatique d’ajouter du contenu et de créer des communautés personnalisées. Les utilisateurs peuvent collaborer avec le personnel des administrations publiques sur des règlements et projets, réaliser des transactions en ligne telles que demandes de permis ou inscriptions à l’école, et visualiser les calendriers personnalisés des événements administratifs. • Applications de recherche interactives, qui combinent les données quantitatives et empiriques de divers systèmes avec des outils d’évaluation et de reporting en temps réel, des outils de recherche analytique et des calculateurs de performances. • Applications de services aux employés, associant informations de gestion de carrière, annonces d’ouvertures de postes, workflow d’embauche, gestion des curriculums vitae, vérification des salaires et mises à jour des profils. Elles interagissent avec les systèmes mis en place par l’entreprise et disposent de fonctionnalités de collaboration en temps réel pour la communication avec les services de Ressources Humaines et de santé. • Applications de vente au détail, qui combinent les informations produit de différents systèmes avec les indicateurs de performance provenant de bases de données de reporting, le workflow de processus et des outils de planification et de messagerie qui proposent des vues différentes en fonction des rôles. Le marché du portail a rapidement gagné en maturité ces trois dernières années. La firme constate en Europe une prise de conscience des entreprises, réalisant que le portail était plus qu’un simple outil d’accès, avec notamment l’intégration de fonctions de gestion de contenu, de collaboration. Le portail peut jouer un rôle moteur dans la création d’une organisation plus dynamique. Aujourd’hui, le portail d’entreprise rend caduques les frontières au sein des organisations, mais les freins se situent entre elles et dans leurs échanges avec les clients. E&R - Page 9 FLASHS ▼ 20KW DANS UN RACK American Power Conversion commercialise InfraStruXure 20kW, une solution de distribution électrique avec onduleur intégré, présentée dans un rack unique. Ce système tout-en-un s’adresse aux centres de données et aux salles de serveurs de petite taille. ▼ ACCÈS À INTERNET À 6 MBIT/S Free propose à tous ses abonnés ADSL dégroupés (anciens comme nouveaux) dont les caractéristiques de ligne le permettent, de bénéficier d’un accès internet à très haut débit de 6 Mbit/s en réception et 512 kbps en émission, pour moins de 30 euros par mois, sans frais d’accès ni engagement de durée, et quel que soit leur modem. Ceux qui ont la Freebox bénéficient sans surcoût, sous réserve des caractéristiques techniques de leur ligne d’un service de téléphonie gratuit et illimité vers les postes fixes en France métropolitaine ainsi que d'une centaine de chaînes de télévision en qualité numérique (en zones dégroupées). ▼ DES PERFORMANCES DE CONNEXIONS INTERNET GARANTIES Cable & Wireless, opérateur international de services de télécommunications, enrichit les services de son réseau européen IP en proposant, pour la première fois au monde, des garanties de qualité de service (SLA : Service Level Agreement) pour les connexions hors de son réseau (off-net). Destinée aux entreprises et aux opérateurs de services Internet (ISP), cette offre globale comprend ainsi toute une gamme de services à forte valeur ajoutée. Contrairement aux Etats-Unis où 90% du contenu Internet consulté est national, l’Europe doit faire face à un défi de taille : près de 80% du web consulté en Europe provient de sites situés en dehors du réseau de leur opérateur de connexion (offnet), ce qui rend les engagements de qualité de services de ces opérateurs relatifs. Suite à ce constat, l’opérateur propose des garanties sur la disponibilité, le temps de réponse du serveur et le débit de chaque URL, qui sont auditées toutes les 15 minutes. Des pénalités financières sont prévues si les objectifs fixés ne sont pas atteints. Ces SLA intègrent des outils de mesure qui assurent une visibilité totale de la performance du réseau, E&R - Page 10 notamment lorsqu’il se connecte aux sites web, classés suivant la zone géographique ou le secteur d’activité. ▼ UNE COMPTABILITÉ ACCESSIBLE À TOUS EBP, éditeur français de logiciels de gestion qui cible depuis vingt ans les PME de moins de cent personnes, commercialise Compta Flash 2005 (moins de 130 euros), un logiciel destiné aux millions de responsables de TPE «allergiques» à la comptabilité. Elle permet aux petites entreprises de tenir simplement leur comptabilité sans connaissance comptable préalable tout en travaillant en étroite collaboration avec leur expert-comptable. Par la suite, l’utilisateur de la Flash 2005 peut évoluer vers Comptabilité 2005, la version supérieure d’EBP. L’enregistrement des achats et des ventes s’effectue par des masques de saisie ne nécessitant pas de notions de Débit/Crédit ou de numéros de compte. De plus, à chaque étape clé, l’AMI® (Aide Multimédia Intégrée) explique en images animées comment procéder. Un tableau de bord affiche la situation du CA, la liste des clients les plus débiteurs et le montant de leur créance ainsi que le solde de trésorerie. Enfin, l’expert-comptable peut travailler directement à partir de Compta Flash en activant les fonctions Cabinet Comptable usuellement masquées pour l’utilisateur. Sinon, on peut aussi envoyer à son expert ses écritures comptables (automatiquement générées par le logiciel) au format du logiciel du cabinet comptable (EBP, Cegid, Ccmx, Sage-Coala, Quadratus, Cador Dorac, Azur Conception, Sage Ligne 100, Ciel, API ou Côte Ouest). Cette compta intéresse les trois millions de TPE (toute petite entreprise de moins de 10 personnes) dont seulement 30% sont équipées de logiciels de gestion et les deux millions de société n'employant qu’une personne. La firme pense en vendre 30.000 copies d’ici à la fin de l’année. Quant à la gamme Pro, pour les PME de 10 à 99 personnes, elle représente 10% des ventes en valeur. ▼ LE CERN FÊTE SES 50 ANS Issu en 1949 d’une proposition de Louis de Broglie, physicien français et lauréat du prix Nobel, mais né de la volonté de douze états européens (vingt aujourd’hui), le Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire voit le jour le 29 septembre N° 530 septembre 2004 1954. Implantées sur la frontière franco-suisse non loin de Genève, les installations ont depuis été utilisées par 6500 scientifiques dont plusieurs ont été Nobelisés comme Georges Charpak en 1992 pour sa détection de particules (à la base d’applications médicales). Il ne faut pas non plus oublier qu’en son sein a été inventé, en 1990, le World Wide Web (WWW) par Tim Berners-Lee. Ainsi, les retombées de l’étude de la physique des particules pour le monde de l’industrie sont nombreuses. En effet, on utilise des accélérateurs de particules pour renforcer la qualité des produits manufacturés (gants en caoutchouc ) ou les modifier (peinture, encre), stériliser les équipements médicaux et la nourriture, graver les semiconducteurs (lithographie rayon X) ou de minuscules mécanismes (roue dentée), mais aussi dans les domaines de l’aviation (protection de la corrosion par une fine couche de chrome) ou de la mesure de l’usure des matériaux (moteur des véhicules ou autres produits ayant des parties mobiles). D’autre part, on retrouve l’utilisation du rayon X dans les appareils de sécurité permettant de révéler le contenu d’un véhicule ou d’un container dans les ports et aéroports. Enfin, l’Eurotunnel et les futurs tunnels transalpins font appel à des instruments basés sur la technique des micro-ondes mise au point pour les accélérateurs du Cern qui sert ici à la détection de poches d’eau souterraine. Lancé officiellement le 8 mars 2004 par un timbre suisse commémorant le 50éme anniversaire, la célébration de ce jubilé finira en octobre par une journée porte ouverte et une cérémonie officielle. NOUVELLES ▼ FRANCE • Le groupe Synstar France acquiert la SSII nancéienne Hopen SA (CA :10 Me, 51 employés) au groupe Transalliance. Elle est spécialisée dans les Solutions Systèmes et Réseaux pour les secteurs de la Santé et des Administrations. • Début Juillet, le CEA, le CNRS et l’INRIA, ont annoncé la publication d’une licence de diffusion des logiciels libres appelée CeCILL, compatible avec la licence GNU-GPL. • Nuxeo lance Indesko, filiale française spécialiste d’OpenOffice.org et de la bureautique open source. ▼ MONDE • Le Consortium World Wide Web et l’Open Mobile Alliance «planchent» sur des spécifications pour les appareils nomades se connectant au Web. • Wyse Technology, rejoint l’OSDL (Open Source Development Labs), un consortium international ayant pour vocation d’accélérer l’adoption de Linux en entreprise. • UGS, fournisseur de logiciels et services dédiés à la gestion du cycle de vie produit, a acheté l’anglaise D-Cubed, Ltd, éditrice de composants logiciels. • Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web et directeur du Consortium World Wide Web (W3C), a été anobli par Sa Majesté la Reine Elizabeth II. N° 530 septembre 2004 • SCC, fournisseur européen d’informatique d’infrastructure, rachète l’activité de distribution de produits de l'allemande Triaton GmbH, filiale de HP. • Alcatel acquiert l'américaine eDial pour ses solutions de conférence et de travail collaboratif. • Désormais Cybertrust regroupe l’expertise en sécurité opérationnelle de Betrusted, TruSecure et d’Ubizen (une filiale à participation majoritaire de Betrusted), soit 1000 employés. ▼ RÉSULTATS FINANCIERS • Seagate (2-7-04) : CA 6,22 G$ (6,49 G$ en 2003), net 529 M$ (641 M$ en 2003). • Neoware Systems (30-06): C.A 63,165 M$ (57,522 M$ en 2003), net 6,453 M$ (6,312 M$ en 2003). • Western Digital (02-07) : CA 3G$ (2,7G$ en 2003), net 151,3 M$ (182,1 M$ en 2003). • SABA (31-06): CA 34,5 M$ (44,4 M$ en 2003). • MatrixOne (3-07-04) : CA 109,1 M$ (109,4 M$ en 2003), perte 16,2 M$ (perte 24,5 M$ en 2003). • Business & Decision (30-06) : CA 58,4 Me (+10,6 %) dont 22 % à l’international. • Seagull (30-04) : CA 22,9 M$ (28,3 M$ en 2003) dont 10,6 M$ en licences logicielles, perte nette 4 M$ (net 476.000 $ en 2003) E&R - Page 11 MICRO-TESTS PC ▼ ADIBOUD’CHOU AU CIRQUE (COCKTEL) Dans cette nouvelle aventure, les 2 à 5 ans accompagnent Adiboud’chou et son singe Reskouss dans l’exploration de quatre parties d’un cirque. Le but est de retrouver les otaries qui se sont échappées de leur cage. Pour les découvrir, ils devront d’abord réussir les seize activités réparties dans la ménagerie, la roulotte, le chapiteau et la foire. Celles-ci sont de type association d’objet, comparaison de taille et de masse, mémoire, puzzle ainsi que quelques actions nécessitant un peu de rapidité... Trois niveaux de difficultés sont disponibles. Les enfants apprécient sa manipulation et les chansonnettes qui s’y trouvent. Config. : PII 266 Mhz, W98/Me/2000/XP, ram 64 Mo, d.dur 120 Mo. Mac : G3, G4, OS 9x et 10x, ram 128 Mo, d.dur 120 Mo. Env. 30 €. ▼ JEUX ET DÉCOUVERTES AVEC BALTHAZAR (MICRO APPLICATION) Ce ludo-éducatif pour les 3 à 6 ans se distingue des autres programmes par la présence d’un véritable dessin animé où l’on retrouve les personnages télé du tigre Balthazar et Ganesh. Le thème de ce CD est sur les animaux et la nature. Les quatre dessins animés sont accompagnés d’une soixantaine de jeux éducatifs et d’activités avec deux niveaux de difficultés. Toutes les lignes sont sonorisées pour les enfants ne sachant pas lire. De plus, un lexique donne les définitions des mots difficiles qui sont prononcés dans le dessin animé. Config.: P166, W98/Me/XP. Env : 15 €. ▼ MISSION ORTHOGRAPHE (GÉNÉRATION 5) Cette collection se décline en quatre niveaux : CE1/CE2, CM1/CM2, 6e/5e, 4e/3e. Ce logiciel qui se présente au début comme un beau jeu d’aventures avec ses deux personnages et son graphisme 3D, se révèle être rapidement un logiciel éducatif ou il faut réaliser plus d’une centaine d’exercices en orthographe, conjugaison et grammaire. La version testée pour les 4e/3e est plutôt démotivante. En effet, si le but est de délivrer cinq grammairiens prisonniers d’une malédiction dans le pays d’Antilangue, votre quête se réduit à aller dans cinq bâti- E&R - Page 12 ments désuets pour répondre à plus de 60 questions de chacun de ces personnages ! A chaque bonne ou mauvaise réponse, des points vous sont attribués ou retirés. Impossible de connaître le nombre total de questions de chaque activité ou le nombre de fautes car aucun compte-rendu n’est prévu. Ce produit ne donne pas vraiment envie de se réconcilier avec la langue française. Dommage car l’éditeur nous avez habitué à des produits plus palpitants. Config. : PC P 550 Mhz, ram 128 Mo, W98/Me/2000/XP. Mac : G3, G4, ram 128 Mo, OS 8 ,5 à X. Env : 25 €. ▼ SYBERIA II (MICROÏDS) Kate Walker est enfin de retour dans une nouvelle aventure répartie sur 2 CD et nous entraîne à la recherche des derniers mammouths. Le jeu débute à bord du train qui doit l’amener en compagnie d’Oscar et de Hans vers le Grand Nord. Dans un premier temps, l’héroïne doit trouver du charbon pour la locomotive puis soigner Hans. Ce second épisode est aussi captivant que le premier. On achèterait presque des moufles et un anorak pour affronter le froid polaire ! On apprécie la perfection des dessins, personnages et animations, ainsi que bruitage et les dialogues. Le charme de Kate ne laisse pas indifférent ses interlocuteurs hormis les moines et la racaille. Pour tout public. Config : W98/Me/2000/XP, PII 350 Mhz, ram 64 Mo, DD 400 Mo. Env : 50 €. ▼ TRANSPORT GIANT (JOWOOD) Cette simulation sur 2 CD s’intéresse uniquement aux transports de marchandises et de passagers sur terre, mer et air. Le but du joueur est de relier industries, villes, producteurs de fruits, légumes, animaux ou minerai par un moyen de transport et de gagner de l’argent. Deux modes de jeux sont proposés : Jeu sans fin et campagnes. Le premier s’étend de 1850 à l’an 9000 avec quelques choix dans la date de départ. Le second impose des missions. Dans les deux cas, on opte entre les USA ou l’Europe et l'on choisit le niveau de difficulté. La version sans fin propose en plus de se mesurer à la concurrence et de sélectionner son terrain de jeu. Les transports s’effectuent, suivant le siècle : par bœuf, navire, train, camion, avion, hélicoptère ou aéronef. Il faut aussi construire des gares et installer des rails, pont et tunnel en tenant compte de la topologie. Les tarifs du fret sont fixés par le logiciel. Pour faire de bonnes af- N° 530 septembre 2004 faires, il faudra choisir, parmi les 130 véhicules, celui qui est le plus adapté et le plus rentable pour la liaison entre diverses entreprises. Comme d’habitude avec cet éditeur, il n’y a rien à redire sur le graphisme. De plus, il sera difficile de venir à bout de toutes les ressources de ce programme à moins d’y jouer 200 ans ! Config. : XP/2000/Me/ 98/95, ram 64 Mo, PIII 500, carte 3D. Env : 50 € en évitant les singes hurleurs, les plantes féroces et autres pièges masqués par la végétation luxuriante. Pour vous revitaminer, de nombreuses sources d’eau fraîche seront à votre disposition. Une aventure qui ne sera pas de tout repos et d’une durée de vie affirmée grâce à ses quarante niveaux. Un seul regret : la gestion de la caméra pas toujours évidente. Env. 45 €. ▼ MAXIMUM COPIE (DATA BEKER) ▼ BILBO LE HOBBIT (VIVENDI UNIVERSAL GAMES) On accède à toutes les fonctions de ce logiciel à partir du menu principal. Ensuite et quel que soit votre choix, vous serez guidés en 3 ou 4 étapes de la création jusqu’au gravage du DVD ou du CD. Vous pouvez, à partir d’un DVD ou du disque dur, graver vers un DVD-R/RW ou créer un DVD Sampler à partir de différents DVD. Vous n’avez pas de graveur de DVD ? Pas de problème, le programme permet aussi le transfert sur CD de fichier vidéo en SVCD/DCD et AVI. Du coté audio, il est possible d’extraire la partie son du DVD sur un CD audio ou en WAV sur l’ordinateur. Bien que l’interface du logiciel soit simple et efficace, l’éditeur fournit néanmoins un manuel d’utilisation. Config.: PIII 800, W95 à XP, ram 256 Mo, DD 50 Mo. Env : 40 €. ▼ PDF GÉNIE (DATA BECKER) Ce programme se targue de convertir tous documents en format PDF. Son secret est de s’installer sur l’ordinateur en tant qu’imprimante ainsi vous générez des fichiers PDF. Ces fichiers seront, selon votre paramétrage, lisibles par tous ou seulement par celui qui dispose d’un droit d’accès. Si besoin, le document PDF sera même chiffré avant d’être généré. Les images peuvent être compressées en zip et les photos en JPEG. Il est également possible d’ajouter un filigrane au fichier PDF qui apparaîtra sur toutes les pages à l’impression. Config.: PII 300, W98/Me/XP/2000, DD 10 Mo, ram 128 Mo. Env 25 €. PLAYSTATION 2 ▼ PITFALL, L’EXPÉDITION PERDUE (ACTIVISION) Ce produit est le jeu parfait pour celui –ou cellequi rêve de se glisser dans la peau d’un explorateur intrépide –mais virtuel- tel Indiana Jones ou Lara Croft. En effet, suite au crash de son avion, notre héros n’a plus qu’une solution : traverser la jungle hostile pour retrouver la civilisation. Et hop, vous voilà en train de sauter de crocodile en crocodile, de liane en liane, de rocher en rocher tout N° 530 septembre 2004 Bilbo, pour ceux qui l’aurait oublié, c’est l’oncle de Frodon, le héros de la trilogie du Seigneur des Anneaux. L’utilisateur qui pensera retrouver l’intégralité des aventures de ce premier hobbit aventureux sera déçu, les autres apprécieront le produit pour ce qu’il est : un honnête jeu de plateforme où Bilbo doit aider le peuple des nains à reprendre leur royaume aux « mains » du dragon Smaug. Le joueur doit remplir des tâches –obligatoires ou annexes- pour progresser, avec la possibilité de sauvegarder sa partie relativement souvent. Il devra parfois faire preuve de courage et à d’autres moments savoir se faufiler discrètement. Au fur et à mesure de son aventure, Bilbo récupère des points de vie et de nouveaux pouvoirs. Un regret : les visuels caméra pas très précis et les bugs d’affichage. Env. 55 €. ▼ MX UNLEASHED (THQ) Il s’agit d’un jeu de motocross en salle ou en extérieur qui vous permettra tout au long de sa quarantaine de circuits et suivant le mode choisi et la mission à remplir d’améliorer votre style. A vous les magnifiques sauts et enchaînement de figures. En mode freestyle, vous pourrez même défier un hélicoptère ou un buggy. Un jeu très réussi visuellement avec des bruitages réalistes et une musique très très rock. Env. 40 €. ▼ TAK ET LE POUVOIR DE JUJU (THQ) Ce produit se positionne nettement comme un jeu de plate-forme. Vous vous retrouvez dans la peau d’un puissant Juju de l’autre monde. Votre but est d’aider Tak, l’apprenti chaman à sauver sa tribu – les Poupanounous- transformée en troupeau de moutons par le fourbe Tlaloc. Mais ce dernier ne s’est pas contenté de ce seul forfait. Il a également volé les cinq pierres de lune dont la Juju de la Lune – protectrice du village - tire sa force. Il vous faudra donc tout au long de votre progression (sous forme de missions à remplir) affronter des plantes très agressives, monter sur des rhinocé- E&R - Page 13 ros pour défoncer des barrières, se faire aider d’orang-outans pour voler de bananier en bananier mais aussi parfois faire preuve de réflexion pour provoquer des interactions entre animaux qui vous permettront d’ouvrir des passages. Notre Regret : une carte aurait facilité la progression surtout pour les plus jeunes car on est parfois complètement perdu ! Env. 45 € . ▼ 007 : QUITTE OU DOUBLE (EA GAMES) Les amateurs de 007 seront ravi de cette nouvelle aventure inédite. En effet, le graphisme et la bande audio sont très réussis avec notamment une modélisation de Pierce Brosman d’exception sur ce type de plate-forme. Tout au long du jeu, il vous faudra exécuter différentes missions plus ou moins ardues suivant le niveau choisi au départ (simple agent, espion ou 007). Vous pourrez faire appel à votre maniement des armes, des voitures, chars ou hélicoptères... Et puis, James Bond ne serait rien sans ses gadgets, alors à vous les descentes en rappel le long d’un mur vertical, les pré-explorations de zones dangereuses avec les drones araignées, les grenades explosives dissimulées dans une simple pièce de monnaie, les voitures armées de missiles, etc. Quelques jolies filles indispensables complètent le tableau ainsi qu’un mode multijoueur coopératif bien réussi. Env. 52 €. ▼ HITMAN : CONTRACTS (EIDOS INTERACTIVE) Voici un type très spécial d’Agent puisque Hitman -plus connu par les spécialistes sous le nom de 47- est un tueur à gage impitoyable qui a pour doctrine de « tuer avec le plus total détachement ». Plus de trois millions d’exemplaires de cette série ont été commercialisés sur la planète dont 250 000 exemplaires de Hitman 2 pour le seul Hexagone. Les fans de ce type de produit seront ravis, puisqu’ils retrouveront dans cette troisième mouture (mais la seconde sur PS2) le style de mission qui avait fait le succès de la première version. Au début du jeu, vous retrouvez 47 gravement blessé par balles dans une chambre d’hôtel. Visiblement son adversaire le connaissait mais notre tueur à gage n'a aucun souvenir de ce visage. A moitié inconscient, il délire et se souvient de ses nombreux contrats. C’est là que vous intervenez en ayant diverses possibilités pour E&R - Page 14 mener à bien votre « travail ». Empoisonnement, étranglement à la corde à piano (sa spécialité), déguisement, affrontement direct, infiltration, vous aurez douze contrats à remplir qui vous mèneront de la France à Hong-Kong en passant par la Sibérie ou les Pays-bas. Réservé aux plus de 16 ans et aux fans du genre. Env. 50 € . ▼ RAINBOW SIX 3 (UBI SOFT) Les lecteurs de Tom Clancy retrouveront sans surprise l’univers militaire de ses ouvrages. Vous êtes à la tête d'une unité d'élite spécialisée dans les missions anti-terroristes. Votre but : parvenir avec votre équipe à abattre les preneurs d'otages de tout poil (sans perdre de civils innocents) ou désamorcer des bombes et cela aux quatre coins du globe. Dès que vous, le leader, êtes touché mortellement, la mission s'arrête. Pour progresser, il vous faudra donc, la plupart du temps, envoyer vos trois hommes en reconnaissance en utilisant pour cela divers ordres vocaux que vous donnerez via votre manette ou casque vocal. Votre progression bien qu'assez linéaire sera freinée par des sauvegardes limitées et des terroristes particulièrement vindicatifs ! A noter que chaque mission menée à son terme pourra être réeffectuée en mode coopératif et les plus mordus participeront à des parties online. Déconseillé aux moins de 16 ans. Env. 60 €. ▼ SPLINTER CELL : PANDORA TOMORROW (UBISOFT) Dans la même veine que le précédent puisque toujours issu des best sellers de Tom Clancy, voici le second volet PS2 des aventures de Sam Fisher, agent très spécial qui travaille pour la NSA, service de renseignements américain ultra secret. Pour vous, un seul mot d'ordre : la discrétion à tout prix. Vous recevez vos missions via vos supérieurs avec qui vous êtes reliés en permanence. Mention spéciale au graphisme et aux effets spéciaux qui sont de toute beauté. Env. 60 €. ▼ FINAL FANTASY X-2 (SQUARE ENIX) Dans un futur lointain, trois drôles de dames japonaises -prénommées Rikku, Paine et Yuna- affrontent un gang rival mené par une certaine Leblanc. A leur disposition, des armes et des compétences variées que l'on peut modifier en cours de combat. Vous passerez ainsi au gré de vos besoins de la guerrière à la voleuse ou à la chanteuse avec au choix un système de combat en temps réel ou semi-actif. Sans oublier que ces jo- N° 530 septembre 2004 lies demoiselles manipulent également les quatre éléments : feu, glace, tonnerre, eau. A mi-parcours, votre objectif prendra une nouvelle tournure. Graphiquement et musicalement très élaboré, ce produit est en premier lieu à réserver aux accros de la série car il est assez difficile au néophyte de s'immerger dans son contexte. Un regret : la bande son en anglais sous-titrée en français. Env. 54 € ▼ ALIAS (ACCLAIM) Tiré en droite ligne de la seconde saison de la série éponyme qui possède un nombre certain d'aficionado, ce produit s'attache au personnage de Sidney Bristow membre de la CIA. Vous aurez donc diverses missions à accomplir dans le but de déjouer les plans des vilains Messieurs Sark et Sloane. Les missions sont linéaires puisque vos objectifs vous sont annoncés au fur et à mesure. Ce produit ne présente pas de grandes difficultés du fait de points de sauvegarde nombreux et d'une myopie quasi chronique chez l'ennemi ! Vous pourrez adopter plusieurs méthodes pour progresser mais la manière forte marche très bien la plupart du temps. Et si vous n'avez pas d'arme, vous pouvez saisir une canette de soda, un balai ou tout autre objet autorisé pour le lancer à la tête de l'adversaire. Env. 50 €. MATÉRIELS ▼ SANYO VPC XACTI J4EX Ce petit appareil numérique compact se présente comme le dernier né de la gamme Xacti proposée au public depuis plus d’un an. D’une résolution de 4 Mo, il possède un double menu accessible au débutant comme à l’expert. Ainsi en mode basique, l’amateur n’aura accès qu’à des fonctions limitées mais néanmoins pointues comme prendre des photos avec un faible éclairage, en mode sépia, portrait ou sport et d’une résolution s’étendant d’une qualité web (640 x 480) à 8 Mo (3264 x 2448). Le mode expert possède en plus le réglage de la sensibilité, de l’exposition, de la balance des blancs et des couleurs ainsi que le mode de compression par image (normal ou fin). L’appareil étant livré avec une carte mémoire SD de 16 Mo, le mode vidéo n’est pas réellement exploitable puisque ne vous pourrez obtenir un film que de 9 secondes en qualité TV (et un peu plus de 2 minutes dans la plus basse). De même pour le mode photographique, il vous faudra rapidement investir dans une carte mémoire supplémentaire et de taille supérieure, faute de quoi, vous serez limité dans vos souvenirs de vacances (16 images en résolution 4 N° 530 septembre 2004 Mo). Sinon, sa prise en main est facile et son mode d’emploi ne présente pas de grande difficulté. L’utilisateur navigue aisément d’un menu à l’autre. Nous avons apprécié sa vitesse de déclenchement dans les photos de sport qui permettait de centrer le sujet là ou d’autres se déclenchent trop tard ainsi que sa fonction PictBridge pour imprimer directement sur une imprimante sans passer par un PC. Nos regrets concernent principalement le volume du chargeur de batterie – pratiquement équivalent à celui de l’appareil – pas très pratique en déplacement sachant qu’il vous faut en plus trouver une prise de courant. De plus, pour un prix de vente de 399 euros TTC, la pochette pourrait être fournie. ▼ DRAW MASTER (NGS TECHNOLOGY) Cette tablette graphique de format A5 (20X15 cm) est destinée tant à l’amateur exigeant qu’au graphiste professionnel. Disponible dans un premier temps sur PC uniquement, elle devrait l’être bientôt sur Mac. D’un design sobre et sérieux, elle possède de belles possibilités comme une résolution de 2000 dpi et 1024 niveaux de pression. Elle est livrée avec une souris et un stylet sans fil ainsi qu’avec le logiciel Ulead PhotoImpact 7 et prochainement Corel Painter Classic. Sa prise en main est aisée, bien qu’au début on se retrouve souvent à jongler entre souris et stylet. Ensuite, laissez libre court à votre imagination et à votre âme de graphiste car il est beaucoup plus facile de dessiner avec un stylo qu’une souris ! A noter qu’avec un peu d’habitude, on peut facilement « décalquer » des dessins même avec un papier très épais. Nos rares regrets concernent son absence de fonctionnement sur Windows XP et la relative lenteur de sa souris sans fil. ▼ MICRO MINI 128 MO USB 2.0 DE IOMEGA Ce nouveau lecteur USB 1.1 ou 2, qui fonctionne sous système Windows (98 SE/2000/Me/XP), Linux (OS 2.4.0 et +) et Mac (OS 8.8 et +), saura rapidement se rendre indispensable au professionnel. Tout mini, il offre néanmoins une belle capacité de 128 Mo et ne nécessite aucun driver, câble ou adaptateur (sauf sous Windows 98). L’utilisateur soucieux du design appréciera la possibilité de changer la couleur du capuchon de protection au gré de ses envies (noir, bleu ou orange) et la chaîne de tour de cou fournie. Enfin, son prix de 49 euros TTC séduira les plus réfractaires. Notre seul regret concerne l’esthétisme de la chaîne qui nous fait beaucoup penser à celle qui retient les bouchons de baignoire ou lavabo ! E&R - Page 15 64 rue des Fontaines 60620 BOULLARRE Tél/Fax : 03 44 87 28 30 e-mail : [email protected] ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES BULLETIN D'ABONNEMENT ATTENTION : Je prends un abonnement de 1 an (10 numéros) à : ❏ E&R au prix de 655 € TTC les abonnements peuvent être imputés sur l'obligatoire budget de formation permanente des entreprises. La circulaire 471 du Ministère du Travail aux Préfets de région autorise cette pratique pour toutes les publications professionnelles. ar e-mail p s s re p x e e ic rv e S notre publication Si vous souhaitez recevoir par e-mail. )à: la lettre par e-mail (10 n° oir ev rec e ait uh so je , ui O TTC ❏ E&R au prix de 655 € __ ____________________ __ __ __ __ __ __ __ __ __ ____ Votre e-mail : ______ IMPORTANT ! ➨ Joindre en règlement, un chèque à l'ordre de SARL Etudes et Rapports Informatiques, à l'adresse suivante : E&R, Service comptabilité, 64 rue des Fontaines, 60620 Boullarre. Votre abonnement démarre dès réception de votre règlement. Facture acquittée par retour du courrier. Nom : ................................................................Prénom : .................................................................. Société : ............................................................................................................................................. Adresse : ............................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................... Code postal : |_|_|_|_|_| Ville : ..................................................................................................... Signature : E&R - Page 16 Date: |_|_| / |_|_| / |_|_|_|_| N° 530 septembre 2004