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L'Agefi Suisse
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L'Agefi Suisse 07.05.2010
Le nouveau momentum; Adecco
New momentum for Adecco
An interview with Adecco CEO Patrick De
Maeseneire, who expects a very positive business
year 2010. He says that they have been observing
an upswing since last summer. We are only at the
beginning of the recovery cycle, which starts in
the industry and continues with specialized
profiles. Therefore, the high-margin professional
staffing business is expected to grow in the next
few months.
Le CEO Patrick De Maeseneire table sur une
exercice 2010 très positive.
Le marché se montre encore sceptique sur la reprise
d'Adecco. Vous, au contraire, affichez une confiance
très nette.
Nous sommes en effet positifs sur l'année. Nous
observons une reprise depuis l'été dernier déjà. Et
nous ne sommes encore qu'au début du cycle normal
de redémarrage, qui va de l'industrie aux métiers
spécialisés. La division professionnelle, à fortes
marges, devrait à nouveau évoluer en terrain positif
dans les mois à venir. Avec nos améliorations
structurelles, le levier opérationnel est conséquent.
La flexibilité post-crise est souvent avancée comme un
relai majeur. Combien de temps cet effet peut-il durer?
La tendance est positive. Toutes les industries ont
réduit les inventaires, ce qui est normal : personne ne
sait vraiment quel est le niveau de solidité de la
reprise. En conséquence, les entreprises renforcent la
part flexible de leurs ressources humaines.
Au premier trimestre 2010, vous avez profité d'une
baisse de taxe en France. Y a-t-il eu d'autres éléments
exceptionnels?
Nous avons enregistré 11 millions de coûts
exceptionnels liés à l'acquisition et l'intégration de
MPS Group et de Spring Group au premier trimestre.
25 millions de coûts d'intégration sont prévus pour
MPS Group sur les prochains deux ans, 3 millions ont
déjà été utilisés au cours du premier trimestre 2010.
Pour cette année, les coûts pour l'intégration de
Spring Group s'élève encore à 6-7 million, comme
prévu. Ces montants devraient générer au moins
l'équivalent en synergie chaque année. Mais l'effet
positif surviendra avec un certain délai.
Projetez-vous d'autres acquisitions cette année?
Les grandes acquisitions sont faites. Nous continuons
de nous concentrer sur l'intégration, même si des
petites avancées sont toujours possibles sur les
marchés émergents, s'il cela nous permet de renforcer
notre position.
La profitabilité apparait toujours comme le point fort.
Est-il possible de l'améliorer?
La profitabilité va encore s'améliorer. Notre objectif est
toujours d'atteindre une marge opérationnelle EBITA
au moins de 5,5%. Nous en sommes aujourd'hui, dans
le premier trimestre 2010, chez 2,8%.
Vous avez déjà considérablement abaissé votre base
de coûts au cours de la dernière restructuration.
Comment y parvenir?
Nous devons maintenant recommencer à investir de
manière très sélective sur les marchés où nous
enregistrons une forte croissance. Nous continuerons
à contrôler les coûts de manière très stricte.
Nous comptons aussi sur les effets de l'intégration.
MPS n'a été consolidé que sur deux mois au premier
trimestre et nous avons déjà pu ajouter 40 points de
base à notre marge brute. Enfin, au niveau
opérationnel, nos améliorations structurelles serviront
aussi de relai. Il faudra aussi que les volumes
augmentent.
C'est la première fois que vous traversez une crise
depuis le changement du business mix.
C'est vrai, mais le cycle actuel n'est pas différent des
retournements précédents: l'industrie se réveille en
premier, puis les emplois dans les services et le back
offices, puis les métiers plus spécialisés. Entre le
redémarrage de l'industrie et celui de la division Office,
il y a entre sept et neuf mois. Et entre l'industrie et le
Professional staffing, il faut compter douze à quinze
mois.

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