Artiste pleine de grâce et de fraîcheur, Amélie Daniel a déjà le cran
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Artiste pleine de grâce et de fraîcheur, Amélie Daniel a déjà le cran
 1er ALBUM disponible Artiste pleine de grâce et de fraîcheur, Amélie Daniel a déjà le cran de ceux qui depuis toujours savent ce qu’ils veulent. « L’artiste a un véritable rôle à jouer dans ce monde, ET SURun TOUTES LES rêve, PLATEFORMES je veux apporter peu de de l’espoir, ainsi qu'un message à travers mes textes et ma musique», nous dit-elle. Un univers inédit à découvrir...et « qui vivra verra », comme nous dit la belle dans un de ses titres. « Il est des sentiments si intraduisibles qu’il faut la musique pour les suggérer» [André Esparcieux] personnelle à laquelle Amélie tenait beaucoup. Amélie Daniel sort de sa bulle pour nous présenter son premier opus. Par sa volonté et son talent, la demoiselle a su convaincre des grands professionnels de la musique de l’entourer pour ce premier album. C’est Vincent-Marie Bouvot (Zazie, Florent Pagny, Elsa) qui a enregistré et réalisé le disque dans son studio de Paris. Il a ensuite été masterisé à Londres par Andy Baldwin (Coldplay, The Who, Robbie Williams). C’est avec un naturel déconcertant qu’Amélie nous emmène par la voix jusqu’au sommet sur un chemin en pente douce. La puissance vocale est dans la justesse, sa voix nous fait glisser avec volupté dans du duvet, comme une caresse. Légère comme une plume, grave comme un ressac de mer, le basculement est immédiat. On plonge dans un monde profond et délicat où la finesse de la voix croise des harmonies vocales. Des mélodies qui restent en tête, entraînantes ou comme chuchotées à l’oreille. D’ailleurs, quand par moments, elle chante accompagnée de son seul piano, le temps s’arrête comme par enchantement.  Les mélodies restent en tête, entraînantes ou comme CONTACTS chuchotées à l’oreille. Management : Philippe Roder D’ailleurs, quand par moments, elle [email protected] chante accompagnée de son seul piano, le temps s’arrête +41(0)79 773 35 33 comme par enchantement. Un univers inédit à découvrir. +41(0)26 666 14 03 www.ameliedaniel.com www.ameliedaniel.com www.twitter.com/amelie_daniel www.facebook.com/AmelieDanielMusic www.twitter.com/amelie_daniel www.facebook.com/AmelieDanielMusic Elle est de partout et de nulle part, alors c’est avec évidence qu’on la surprend ne chantant pas seulement en français mais aussi en anglais ou même en allemand, des chansons qui nous rappellent que la guerre est finie (Vogelmann) ou que l’amour doit forcément vaincre (C’est trop, c’est trash). Car le temps s’écoule aussi au travers de nos propres histoires, tourments des amoureux, échecs et renaissances, moments insolites, bas filés, parapluies fermés, mains tendues... voilà quelques sujets dont pourrait vous parler Amélie Daniel. On y ressentirait même une nostalgie joyeuse. Auteur, compositeur, elle dit que ses chansons commencent là où les histoires se finissent. Changeant des faits divers en notes, l’amertume d’une rupture pourrait devenir un nouveau départ... en chanson. Il y a de la Suisse en elle, de la malice et des rendezvous au sommet, avec des rencontres déterminantes rendues possibles par cette artiste déterminée. Elle a su s’entourer de musiciens hors pair tel que Roberto Briot à la basse (Alain Bashung, Mylène Farmer, Yannick Noah, Christophe Maé) ou Thomas Bloch pour les ondes Martenot (Radiohead, Yaël Naïm, Gorillaz). Des arrangements subtils et originaux, des instruments, des vrais, portent avec finesse cette voix limpide.  CONFIDENCES, 1er album Amélie Daniel - Cent souvenirs terriens Parle-nous un peu de toi et de ta musique... Je crois que depuis toute petite, je chante, je n’arrive pas à me souvenir d’un moment dans ma vie où je ne chantais pas. J’ai petit à petit au fil des expériences, construit mon univers musical, chanté avec pas mal de groupes. Et assez rapidement, j’ai eu l’envie de faire ce métier. J’ai ensuite commencé à écrire mes propres chansons et après avoir tourné les titres sur scène, j’ai eu envie de venir à Paris afin de trouver les bonnes personnes avec lesquels réaliser mon album, c’était ça mon projet avant tout, c’était l’album, avoir une carte de visite bien à moi. J’avais besoin d’un réalisateur qui comprenne mon univers, qui me permette d’aller plus loin aussi, qui m’apporte son expérience, une oreille extérieure, ses conseils. Et j’ai eu la chance de rencontrer Vincent-Marie et l’équipe de Flam Music Paris. Vincent- Marie a dès le départ été emballé par mon projet. On a travaillé ensemble pendant plusieurs mois, réécrit des musiques, on était sans cesse en recherche. Puis j’ai rencontré Chine Pierre, auteur avec laquelle on a peaufiné les textes. On a passé des soirées à discuter, écrire, jouer, composer. Il y a eu beaucoup de musiciens sur l’album chacun y a apporté sa touche. J’ai eu la chance de rencontrer des grands musiciens, qui m’ont beaucoup apporté tel que Thomas Bloch qui a joué entre autre avec Radiohead, Yaël Naïm, un homme très humain et très simple qui m’a fait découvrir ce bel instrument rare que sont les ondes Martenot. Et Roberto Briot à la basse et la contrebasse qui a notamment joué avec Mylène Farmer, Johnny Halliday ou encore Christophe Maé. J’ai pris mon temps pour être sûre qu’artistiquement tout me corresponde, pour que ce projet de départ avec lequel je suis venue à Paris soit l’album qui me ressemble, et que je sente que tout soit bien abouti. Autant au niveau des textes que de la musique. Cela n’a pas toujours été évident de prendre les bonnes décisions, mais je crois qu’aujourd’hui l’album me ressemble. Comment es-tu dans la vie ? Peux-tu nous parler de l’univers de ton album? Plutôt réservée au départ, mais avec le métier que je fais ça me permet de m’ouvrir par la musique, rencontrer des gens, faire un bout de chemin ensemble. C’est ça qui me touche beaucoup c’est que la musique relie les gens. C’est difficile de décrire avec des mots l’univers de l’album. Au départ, j’avais des influences, des sons que j’aimais beaucoup, mais rien de très précis concernant les arrangements, seulement des chansons. Je n’ai jamais eu une idée précise et arrêtée de ce que je voulais faire, j’avais envie de laisser venir les choses naturellement, et que le projet soit très ouvert pour que chacun puisse y amener quelque chose. Par exemple, pour un des titres « Ne me dis pas » j’ai rêvé de cette mélodie une nuit, je me voyais marcher sur un chemin avec des musiciens qui me suivaient et là ça devait être 4h du matin, je me suis réveillée et je me suis dit faut vite que j’enregistre ça sur mon portable…et voilà le début de l’histoire de cette chanson. Il y a un côté très instinctif dans ma musique. Sinon j’ai toujours eu cette envie de croire en mes rêves, de réaliser de grandes choses, et de me donner le moyen d’y arriver. Pas de façon naïve, mais en travaillant, en provocant des rencontres et des remises en question. En fin de compte je suis assez têtue, je ne lâche pas l’affaire, ça n’a d’ailleurs pas toujours été facile. Mais j’ai aussi ce côté un peu rêveur, j’aime m’évader, être dans mon monde à moi, me balader dans la nature, à la montagne, me plonger dans mon imagination. Ce que je voulais surtout, c’est tenter de me démarquer, arriver avec une touche personnelle, un univers bien à moi. Et je n’avais pas envie de mettre des barrières ou de me restreindre dans un style musical, les choses se sont faites très naturellement, c’est un album assez varié au final. Mais au fil de l’album, les chansons ont évolués, se sont rapprochées, grâce aux arrangements, aux musiciens, nous étions en constante création. Cette alchimie que j’avais avec Vincent-Marie, m’a poussé très loin. Il a réussi à concrétiser les idées que j’avais quelque part au fond de moi. Et ton style musical ? Je n’ai pas envie de m’arrêter à un style. J’ai plutôt cherché à mixer plein de styles que j’aime autour de la chanson française. Amener des influences du monde, y ajouter des instruments rares tel que les ondes Martenot et des choses très pop. Tes influences ? J’écoute énormément de choses, toute forme de musique qui me touche, qui me fait voyager ou m’inspire. Au final, c’est cela la musique. J’ai été autant influencée par des artistes très loin de la chanson française qui m’ont permis d’ouvrir mon champ artistique tel que Björk, Coldplay, Radiohead, Alanis Morissette, puis des musique plus « du monde » tel que Piazzolla, La Buena Vista Social Club. Mais je me rapproche plus d’artistes tels que Yaël Naïm, Vanessa Paradis, Camille ou encore Olivia Ruiz. Comme je le disais, la musique me vient assez naturellement, sans question de style, j’y vais par instinct. Chaque chanson a sa propre histoire. Pratiques-tu un instrument ? Oui, le piano depuis toute petite, c’est mon instrument fétiche. Et je gratte quelques notes de guitare, je viens de commencer des cours car pour la scène c’est un plus que de pouvoir jouer moi-même et cela m’ouvre à d’autres idées pour la composition Amélie, comment se passe l’écriture? J’ai toujours un petit carnet avec moi et dès qu’une idée me vient, même si ce ne sont que trois phrases, je les écris dedans. Surtout pendant mes longs voyages en train, entre Paris et la Suisse puis quand je suis en Suisse je me déplace essentiellement en train. J’ai écrit mes textes en collaborant principalement avec Chine, on a passé des heures à écrire en studio ensemble, je lui amène mes idées et puis elle complète, ou simplement l’inverse. On se comprend très bien, elle a bien su cibler mon univers. C’était aussi une belle alchimie. soirée son mec qui ne vient pas et minuit sonne et là elle décide d’arrêter de l’attendre et elle se dit « mince, moi je vais arrêter de me prendre la tête et essayer de me détendre, de lâcher prise» ! Un état d’âme « Up and down » à la fois. J’ai aussi d’autres auteurs suisses avec lesquels j’avais écrit mes premières chansons avant de venir à Paris avec lesquels j’apprécie collaborer. Et la scène ? De quoi parlent les titres de ton album ? Je parle de la vie, de la vie de tous les jours. De ressentis, d’états d’âme. Je parle d’ambition, de liberté, d’évasion. Mais aussi des différents stades d’une relation amoureuse. Mes chansons sont le reflet de ce qui m’entoure, des gens que je côtoie ou que j’ai pu rencontrer. Dans la chanson « Tsunami », par exemple, je parle de ce surplus d’informations, d’une envie de revenir à des choses simples, de couper le wifi, la télévision. Et de se recentrer sur ce qui nous entoure. Le couple sous une autre forme dans « Qui vivra verra », le fait de partir de chez soi, d’avoir de l’ambition, de prendre sa liberté, quelque chose qui nous attire mais qui en même temps nous fait peur. Surtout la peur de se perdre en chemin, de perdre la personne qu’on aime. J’aime utiliser aussi des mots anglais dans les chansons en français, mais des mots qui parlent à tous peu importe leur langue. Et en plus en musique ça sonne, ce sont des mots qui représentent aussi la chanson, qui sorte un peu du texte en français. Comme dans « Up & down » par exemple qui est pourtant un morceau en français. Cela parle d’une fille qui attend toute la Et j’ai aussi un titre en anglais. J’avais également envie d’amener cette multiculturalité qui est très présente en Suisse, à travers les différentes langues du pays, d’où le titre en allemand également ! La scène est pour moi l’aboutissement de mon travail, une des parties les plus enrichissante de mon métier car c’est là que je pourrai échanger avec le public, et à chaque nouvelle date réinventer les chansons, les faire vivre d’une autre manière. Je suis super heureuse de pouvoir enfin présenter l’album sur scène. Ce sont des moments qui sont d’une beauté rare, une adrénaline, un cadeau que l’on se donne entre le public, l’artiste et les musiciens. J’aime le côté vivant de la scène, danser, bouger sans se poser de questions, porté par la musique, le public et pouvoir échanger avec lui. J’ai déjà fait beaucoup de scène en Suisse avant d’entrer en studio, cela m’a permis de me confronter directement au public, de tester mes chansons avant les enregistrements. C’était très enrichissant. Sur scène c’est très varié. Des moments avec des musiciens, c’est sûre, mais aussi des moments plus intime piano-voix. J’ai fait des festivals avec parfois 7 musiciens et d’autres salles plus intimistes juste seule piano-voix ou avec un guitariste. A la base toutes les chansons étaient piano-voix ou guitarevoix, et en fin de compte une fois sur scène tous les scénarios sont possibles. On peut redécouvrir les chansons de plein de manières différentes et c’est quelque chose qui n’a pas de barrière ! Présentation des titres de l’album Tsunami C’est trop, c’est trash Début de texte chuchoté, ambiance intimiste avec un piano acoustique et un petit toy piano qui revient machinalement avec la même phrase musicale. Radio allumée, ordinateur branché, comme dans la plupart des foyers. Je parle de ce surplus d’informations dont nous sommes trop souvent victime, à tel point que nous écoutons des nouvelles parfois très graves comme s’il s’agissait de faits divers. Une envie de couper le son et de revenir à des choses simples, comme passer la soirée dans les bras de son amoureux. Plus le morceau avance, plus la voix s’intensifie. Des ambiances nocturnes créées par les ondes martenot, instrument rare joué par Thomas Bloch (Radiohead, Yaël Naïm, Gorillaz). Puis un quatuor à cordes pour envoûter le morceau, et ce petit toy piano qui revient et nous plonge dans une certaine nostalgie. Un texte qui nous parle de la solitude et la misère qui nous entoure, à travers le sujet délicat de ces mendiants que l’on croise tous les jours. En comparaison à notre propre vie, où l’on peut aussi vite tomber dans la solitude ou la misère, alors qu’il suffirait parfois d’avoir une main tendue pour nous aider à avancer. « Quand c’est trop, quand c’est trash, mets ta main dans la mienne, va savoir ce qui sauve si c’est pas que l’on s’aime ». Une invitation à tendre la main à son prochain, à ne pas oublier qu’il suffit parfois de se tourner vers les autres pour s’en sortir. Titre entraînant avec beaucoup de chœurs et la chaleur de cet instrument hors du temps qu’est le marimba qui nous apporte une rythmique et une touche personnelle en contraste avec le texte parfois dure. Up and down Titre phare de l’album, entraînant et enjoué qui décrit les états «up and down» d’une fille restée chez elle et qui attend son fiancé. Au début elle se sent seule, et désespère puis petit à petit décide de ne pas s’appitoyer sur son sort et de se reprendre en main, de s’amuser quand même malgré sa déception. Il y a à la fois un côté déconne et un côté plus sombre, d’où le titre de la chanson. «Up and down» une expression anglophone que tout le monde connaît et dans laquelle chacun pourrait se retrouver à un moment ou l’autre de sa vie. Le clip de la chanson reflète d’ailleurs bien cette ambiance mi-nostalgique, mi- festive. Cent souvenirs terriens Ne me dis pas Un morceau planant, couplets doux et refrains explosifs. Pour nous montrer que parfois il faut savoir prendre du recul sur nos vies pour mieux revenir. Raconté avec poésie en utilisant des métaphores célestes. Ce morceau parle de la vie quotidienne d’un couple avec légèreté et fraîcheur. Certaines fois les femmes aimeraient que les hommes disent plus ce qu’ils pensent et expriment davantage leurs sentiments. Dans la chanson, celle-ci se rend compte qu’il n’y a pas toujours besoin de mots. C’est pourquoi, elle préfère lui dire « ne me dis pas » et tenter d’apprécier les petits gestes d’amour quotidien qu’il lui donne et sa présence. Beaucoup d’onomatopées comme je les aime qui nous restent souvent en tête. Inside my stories La chanson parle d’un auteur qui trouve son bonheur dans les histoires qu’il écrit, car sa vie à lui est trop malheureuse. Parfois, quand le monde réel nous accable, on aimerait aussi se plonger dans nos propres histoires, notre imagination. C’est ce que font beaucoup d’artistes, ils trouvent, à travers leurs créations, une forme d’évasion. Nos vies sont parfois magiques, quand on a la capacité de s’évader dans notre monde imaginaire. Version anglaise en bonus de « Mon petit paradis » qui parle du même thème dans la langue de Molière. Qui vivra verra Une ritournelle valsée. Ambiance parisienne, accordéon, piano et quatuor à cordes mais avec un mélange de programmation électronique. Peut-être la chanson la plus autobiographique de l’album. « Quand je suis partie à Paris pour travailler dans la musique et enregistrer mon album, j’avais cette peur de me perdre, de m’éloigner de mon univers, des personnes qui comptaient pour moi mais en même temps j’avais cette envie brûlante de quitter ma zone de confort pour avancer et poursuivre mes rêves. Chine Pierre, l’auteur avec laquelle j’ai travaillé, a su retransmettre à travers ce texte ce que je ressentais à ce moment-là, et cela a été pour moi beaucoup d’émotion que de l’enregistrer ». Cette chanson parle d’envol, de départ, je pense que beaucoup de personnes pourraient s’y identifier. Tant pis si tu dis non Un titre avec beaucoup d’énergie et de sensualité « La musique latine m’a toujours fait vibrer et j’avais à cœur d’ajouter cette touche à mon album. C’était aussi un vrai défi que de chanter en français sur ce genre de musique. Quand Vincent-Marie Bouvot, le réalisateur, m’a proposé ce rythme, avec de vrais sons caraïbes, très dansant, j’ai tout de suite été inspirée. On y a ajouté un quatuor à cordes, qui apporte un côté classe à la chanson. Un texte à contre-courant, rempli d’humour, décrivant une femme à la reconquête de son homme. All it could have been Tout ce que ça aurait pu être si…, la vie est souvent faite de si, parfois un seul élément différent aurait pu tout changer. Ici le personnage s’imagine son « rendez-vous » ce samedi-là, si son train n’avait pas eu de retard, s’il avait plu, si elle avait pris son parapluie, cette histoire aurait pu être si différente. On entend au début les bruits de la rue, le tram passé, et cette rue imaginaire de Charleston dans laquelle l’histoire aurait pu se passer….Tout cela chanté avec un anglais frenchy, un doux mélange de mots tels que rendez-vous, ma chérie, qui reflètent bien le romantisme francophone. A l’amer Paname Caravane Balade sensuelle avec de belles ambiances de guitare, une clarinette, de la mandoline, un vibraphone qui portent la voix feutrée d’Amélie. «VincentMarie, le réalisateur, a proposé que l’on enregistre avec un micro à l’ancienne, d’où ce son légèrement saturé qui nous rappelle certains morceaux jazz de l’époque ». Beaucoup de chœurs et d’énergie, un rythme qui tourne comme une machine pour nous rappeler le côté vivant du métropolitain parisien, la « paname caravane ». On sent dès le départ une certaine folie dans ce titre, des influences tziganes, des gens du peuple et de la rue que l’on croise tous les jours en parallèle à notre routine quotidienne du métro, boulot, dodo ! Mon petit paradis Un morceau avec uniquement des voix (en boucle) et une guitare. « J’interprétais d’abord ce morceau seule avec mon looper sur scène et j’ai voulu le garder sur l’album sous cette forme très épurée» Cela correspond bien au texte qui nous parle de la nostalgie de l’enfance, de l’imagination qui nous habitait, monde dans lequel il fait du bien de se replonger parfois. Vogelmann L’homme oiseau, image de paix pour parler de la fin de la guerre. « J’étais d’abord surprise que Vincent-Marie, le réalisateur, me propose de chanter en allemand sur l’album, puis j’ai accepté le défi. En tant que Suisse, avec notre culture suisse allemande et germanique, je trouvais que cette chanson avait finalement sa place dans l’album.» C’est Peter Kröner, un artiste allemand vivant à Paris et ayant eu ces heures de gloire en tant que chanteur dans les années 90, qui a écrit le texte. Sa plume parlant de l’Allemagne aprèsguerre avait ainsi tout son sens, un sujet difficile mais écrit avec beaucoup de légèreté et de belles images. On ajoute à ce mélange les ondes Martenot qui amènent au morceau un côté planant et glaçant à la fois.