Rapport annuel 2014. - Policlinique médicale universitaire

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Rapport annuel 2014. - Policlinique médicale universitaire
RAPPORT
ANNUEL
2014
SOMMAIRE
VISION, VALEURS,
STRATÉGIE
ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT04
LE MOT DU DIRECTEUR05
DES COMPÉTENCES
UNIVERSITAIRES
AU SERVICE
DE VOTRE SANTÉ
DEPUIS 1887
LIGNES DE FORCE
SOIGNER11
FORMER18
CHERCHER22
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ26
DONNÉES ET CHIFFRES
RESSOURCES HUMAINES31
COMPTES37
PUBLICATIONS42
SOMMAIRE
•
PMU 2014
3
ÉDITO
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
LA RECHERCHE À LA PMU :
MISSION DISCRÈTE
mais si nécessaire
Président du Conseil
pour consolider nos liens
Le monde continue de changer et le
par un bureau qualité recherche (BQR)
Le précédent rapport annuel évoquait
A ce premier constat, très positif, j’ai-
rythme de ce changement s’accélère.
autonome. Elle vise des résultats concrets
la constitution d’une commission du
merais ajouter le regard du médecin
Des situations nouvelles en découlent,
pour le bénéficiaire de soins et s’impose
personnel, élue par les collaborateurs
sur une évolution qui s’est accentuée en
impliquant de nouveaux ajustements.
des critères d’évaluation garants d’un
pour la période 2013 – 2015. C’est désor-
2014, et qui touche aussi notre branche.
Le domaine de la santé n’échappe pas
bon investissement en fonds et en res-
mais chose faite en 2014 ! Cette com-
Je pense à l’attente de transparence, qui
à ce phénomène, en lien avec le vieil-
sources humaines. Elle est aussi pluridis-
mission a notamment pour mission de
émane simultanément de nombreux
lissement de notre population, les flux
ciplinaire et réunit au sein de ses équipes
renforcer le dialogue entre la Direction
acteurs de la santé, en particulier les
migratoires importants liés à la globali-
des chercheurs de formation et d’horizon
et le personnel, et d’une certaine façon,
éditeurs de revues scientifiques et les
sation ou à des facteurs de géopolitique,
différents. La garantie d’innovation se
de moderniser notre management.
patients. Cette notion apparaît désor-
ou encore et plus localement, les chan-
nourrit de la mise en commun, souvent
gements structurels de notre système et
de la confrontation, de réflexions et de
Je souhaite saluer ici l’engagement des
et une valeur incontournable de notre
de nos réseaux de santé.
propositions à l’interface de plusieurs
membres de cet organe, dont la Direc-
activité. De nombreuses enquêtes d’opi-
domaines.
tion souhaite faire un partenaire privi-
nions internationales montrent que les
légié pour le développement de la PMU.
soignants suscitent la confiance au sein
Un nouveau contexte, donc, qui interPierre-Luc Maillefer
LE DIALOGUE ET
LA TRANSPARENCE
mais comme le socle de notre crédibilité
pelle la médecine de premier recours et
Au-delà de ces critères, deux conditions
Issus des trois lignes, ses représentants
de la population. La Suisse est dans le
la médecine communautaire et ouvre
supérieures continueront de prévaloir
ont pour mission de défendre les inté-
peloton de tête dans ces classements.
de nouveaux thèmes de recherche et
pour cette recherche: son indépendance
rêts de tous. Ils bénéficient ainsi d’un
d’exploration pour la PMU. La relève
et son statut académique. Partenaire du
droit de consultation sur divers points,
Ce climat serein se nourrit de garanties.
des médecins généralistes et leur for-
DUMSC (Département universitaire de
notamment le règlement du personnel,
Nos efforts systématiques en matière
mation – assistance en cabinet, une
médecine et santé communautaires) et
l’organisation du temps de travail et,
de transparence en font partie. La PMU
médecine de premier recours efficace
institution autonome de droit public, la
enfin, un droit de co-décision pour l’affi-
a organisé en 2014, pour les profession-
sans sur-diagnostic, ni sur-traitement,
PMU demeure garante d’une recherche
liation à une institution de prévoyance.
nels, un symposium sur le plagiat, suivi,
la prise en charge des maladies chro-
indépendante et de niveau académique
La commission planche sur plusieurs
début 2015, par un autre sur la gestion
niques ou aigües, ou encore l’efficience
parce qu’elle abrite en son sein plusieurs
projets intéressants qui se concrétise-
des conflits d’intérêts dans le domaine
des soins aux populations vulnérables
équipes solides en recherche clinique.
ront au cours de 2015, dans un esprit de
de la recherche. Du côté des patients, la
cohésion et de bien-être au travail. Elle
volonté du législateur va dans ce même
sont quelques-uns des 65 projets de
recherche qui figurent au programme
Exigence académique, d’une part, mais
a également été consultée lorsque la
sens. Le dossier informatisé s’inscrit
2014-2015 de la PMU. Cette activité im-
également recherche en prise avec la
Direction a décidé de contracter une as-
dans cette évolution, de même que la
plique 11 équipes de recherche avec un
réalité et les besoins du terrain, grâce
surance perte de gains pour l’ensemble
mise à disposition des copies de résultats
budget de 1.3 mios CHF (2014).
notamment à la Permanence PMU-Flon
des collaborateurs pour 2015.
de tests de laboratoire, voire la copie
et son fort ancrage auprès des médecins
Prof. Jacques Cornuz
Directeur de la PMU
intégrale du dossier médical…
Pareille recherche continue d’obéir à des
généralistes. Ces deux pôles méritent
Cette dynamique est en phase avec notre
exigences sévères, constamment revues
d’être préservés !
volonté de valoriser les ressources in-
L’écoute de nos collaborateurs répond
ternes à la PMU. Celle-ci s’est notamment
ainsi à notre engagement, en tant
illustrée dans une série de conférences de
qu’institution de soins, pour instaurer
prévention et de promotion de la santé,
une relation avec nos patients basée
données par nos cadres, et destinées à nos
sur la confiance. Aussi bien avec les
collaborateurs.
uns qu’avec les autres, le dialogue et la
transparence sont des facteurs déterminants pour créer et nourrir des liens
de qualité.
4
PMU 2014
•
ÉDITO
LE MESSAGE DU DIRECTEUR
•
PMU 2014
5
LA PMU EN QUELQUES MOTS
UNE INSTITUTION,
TROIS OBJECTIFS :
soigner, former et faire
évoluer les connaissances
VISION
VALEURS
STRATÉGIE
A proximité du CHUV, la Policlinique médicale universitaire (PMU) est un
centre de référence en médecine interne et générale ainsi qu’en santé
communautaire. Elle accueille la population, en consultation ou en urgence,
et reçoit sans rendez-vous au centre-ville de Lausanne dans sa Permanence
PMU-Flon.
La PMU propose des consultations dans
médecine dentaire. En 2013, la PMU s’est
La PMU est un établissement de droit
diverses disciplines: médecine générale,
vu confier une nouvelle mission: mainte-
public, doté de la personnalité morale et
alcoologie, allergologie, angiologie, car-
nir et promouvoir la santé des collabora-
placé sous la surveillance de l’Etat. Elle
diologie, consultation VIH-IST anonyme
teurs de l’Etat de Vaud (CHUV excepté),
est sous la responsabilité d’un Conseil,
(VISTA), endocrino-diabétologie, gastro-
à travers son Centre de santé au travail
réunissant des spécialistes de la santé
entérologie, hématologie, consultation
(CST)*.
et des représentants de la société civile
lipides, podologie, pneumologie, psychia-
de sensibilités politiques diverses. Ses
La formation et la recherche font partie
membres sont nommés par le Conseil
médecine des voyages. S’y ajoutent les
des missions-clés de l’institution. Les
d’Etat pour cinq ans. Elle est dirigée par
services de la pharmacie communautaire
cadres transmettent leurs compétences
un directeur, médecin-chef, également
et de médecine dentaire et orale. Depuis
aux nouvelles générations de médecins,
nommé par le Conseil d’Etat. Le directeur
une vingtaine d’années, la PMU assure
de pharmaciens, de médecins-dentistes
assume la fonction et les responsabilités
Six missions, fixées en 1957 par un décret du Grand Conseil, sont
également des soins aux migrants grâce
et d’infirmiers/ières. En lien étroit avec
de professeur ordinaire de médecine
inscrites dans la charte de la PMU. L’institution s’engage à assurer
au Centre de santé infirmier (CSI). En tant
la Faculté de biologie et de médecine
ambulatoire à la Faculté de biologie et
qu’institution formatrice, la PMU col-
(FBM) de l’Université de Lausanne, la PMU
médecine de l’Université de Lausanne.
des soins ambulatoires de qualité à la population; à porter
labore en outre avec l’Ecole polytech-
assure l’enseignement de la médecine
assistance aux personnes défavorisées; à préparer la relève des
nique fédérale de Lausanne (EPFL), en
interne et générale. Ces cours sont créés
médecins, des soignants, des pharmaciens et à assurer la formation
proposant à ses étudiants et à ses colla-
notamment grâce au concours des gé-
borateurs un «point santé» sur le campus.
néralistes installés, avec lesquels elle
continue de l’ensemble des professionnels actifs en son sein. Elle
entretient un partenariat privilégié.
vise également à promouvoir la recherche en médecine interne
générale ainsi qu’en santé communautaire, à fournir des presta-
Les professionnels de la santé de la PMU
sont régulièrement sollicités à titre d’ex-
Afin de faire évoluer les connaissances
perts. Dans ce rôle, l’institution fournit
cliniques, différentes professions sont
de nombreux services à la communauté.
amenées à faire de la recherche au sein
coordination avec les Ligues de la santé et, enfin, à entretenir les
Elle gère entre autres le Centre d’évalua-
de l’institution. Orientée en médecine in-
liens avec la pratique privée et le milieu académique.
tion médicale de l’aptitude à la conduite
terne et en santé communautaire, cette
(CEMAC), des chauffeurs professionnels
activité vise à répondre aux besoins de la
Pour atteindre ces objectifs, la PMU collabore étroitement avec le
et l’unité d’expertises médicales (UEM),
communauté et à augmenter la qualité
Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), la Faculté de bio-
qui agit sur mandat des offices de l’as-
des soins.
logie et de médecine (FBM) de l’Université de Lausanne et d’autres
surance-invalidité (AI). De plus, la PMU
conseille le Canton dans le domaine de la
* La dénomination des différentes activités de la PMU fait référence à l’organigramme mis en vigueur au 1er janvier 2015.
6
Un engagement pour tous
trie de liaison, tabacologie, vaccination et
PMU 2014
•
LA PMU EN QUELQUES MOTS
tions et à soutenir les développements en médecine préventive en
partenaires. Son activité s’inscrit dans le cadre du Département
universitaire de médecine et de santé communautaires (DUMSC)
du CHUV.
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
UNE GOUVERNANCE
qui s’ajuste à l’évolution de la PMU
L’année 2014 s’est achevée avec un remodelage de l’organigramme de la
PMU, entré en vigueur en janvier 2015, et la création d’une gouvernance
médicale. Le point avec la Direction.
POURQUOI REMODELER
L’ORGANIGRAMME
DE L’INSTITUTION ?
en fusionnant certaines activités. Cela
impliquait de trouver une terminologie
adéquate. Le terme de «centre» nous est
apparu comme celui qui permettait le
Prof. Jacques Cornuz :
mieux de définir des zones d’activités
L’organigramme est un outil destiné à
reliées les unes aux autres.
présenter l’organisation d’une institution
et à clarifier les niveaux hiérarchiques
Mme Françoise Ninane :
afin de maintenir une bonne gouver-
L’objectif d’un organigramme est de
nance. Nos partenaires nous ont sou-
préciser les responsabilités et les rôles
vent fait la remarque que l’organisation
de chacun. Cet effort de clarification
de la PMU était difficile à comprendre,
permettra à nos partenaires de mieux
et ce pour différentes raisons. A cette
visualiser notre organisation, et donc
complexité originelle s’ajoute le fait
de mieux comprendre notre fonction-
que la PMU est fréquemment sollicitée
nement. Cet exercice nous a aussi de-
pour créer de nouvelles activités. Pour
mandé de prendre du recul par rapport
décrire un organigramme, certains uti-
au quotidien. De plus, il est sain d’oser
lisent l’image d’un peigne d’où partent
se reposer certaines questions, de
des dents. Nous aurions pu ajouter
prendre le temps d’observer et de réflé-
indéfiniment de «nouvelles dents» à ce
chir aux relations entre les différentes
peigne. Mais nous avons décidé de ration-
entités, ainsi qu’aux responsabilités
naliser et simplifier notre organisation,
déléguées aux cadres qui les pilotent.
Prof. Jacques Cornuz, Directeur de la PMU • Françoise Ninane, Directrice des soins • Jean-Michel Bays, Directeur administratif
UNE GOUVERNANCE MÉDICALE
UN BREF MOT DE BILAN SUR
POURQUOI ?
TRIPARTITE, DEPUIS BIENTÔT TROIS
A ÉGALEMENT ÉTÉ INSTAURÉE.
LA COLLABORATION EN DIRECTION
ANS ?
L’organigramme doit évoluer avec l’ins-
Prof. Jacques Cornuz :
titution.
Ma fonction implique le cumul du rôle de
Mme Ninane et M. Bays :
professeur (enseignement et recherche)
La confiance et l’expérience se construisent
M. Jean-Michel Bays :
et de directeur de l’activité clinique.
avec le temps. La connaissance mu-
Il faut souligner que cet organigramme
Il est dès lors important que je puisse
tuelle permet de monter des projets et
est rendu encore plus complexe par
m’appuyer sur des médecins cadres qui
de les porter ensemble, car on connaît
la collaboration entre les trois lignes
ont une expertise reconnue dans ces
les dossiers depuis le début jusqu’à leur
(médicale, des soins et administrative).
trois secteurs et leur déléguer une par-
aboutissement. Nous faisons corps pour
Il était essentiel d’homogénéiser les ap-
tie de cette responsabilité médicale. Nous
défendre une position commune, et cela
pellations et de simplifier cet outil pour
avons donc opté pour le modèle d’une
grâce au fait que nous avons tous en
qu’il conserve son utilité.
gouvernance médicale, qui inclut les
ligne de mire le bien de l’institution.
Drs Nicolas Senn, Patrick Bodenmann
et Philippe Staeger, respectivement en
Prof. Jacques Cornuz :
charge des dicastères de la recherche
On ne peut pas mieux dire !
clinique, de l’enseignement (principalement au niveau facultaire) et de l’activité clinique.
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PMU 2014
•
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
VISION
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VALEURS
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STRATÉGIE
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PMU 2014
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VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
LA SANTÉ,
c’est l’affaire de tous
SOIGNER
Lors du salon Planète Santé, la PMU a présenté un stand sur la prévention
et la promotion de la santé, avec un parcours décliné en 8 ateliers.
Intéresser le public en faisant de la pré-
médicales et dentaires ainsi que l’équipe
vention et de la promotion de la santé,
de la communication: les membres des
est-ce possible? La réponse s’avère posi-
trois lignes de la PMU se sont mobilisés
tive à la lumière de la fréquentation
durant ces quatre jours pour accueillir
exceptionnelle du salon Planète Santé,
et répondre aux nombreuses questions
premier salon suisse consacré à ce thème,
du public. Ils ont été épaulés par une
qui s’est tenu au SwissTech Convention
importante équipe de jeunes gens, sta-
Center à l’EPFL du 13 au 16 novembre
giaires et étudiants en pharmacie et en
2014. Cet événement, organisé sur l’im-
médecine de 5e et 6e années.
pulsion du groupe Médecine et Hygiène,
a mobilisé les plus importantes institu-
Pour concevoir le contenu des exposi-
tions romandes actives dans le domaine
tions, les équipes ont rivalisé de créati-
sanitaire. Cet effort pour rencontrer le
vité pour diversifier les approches, afin
grand public a été couronné de succès:
d’être accessibles aux enfants aussi bien
quelque 28’000 personnes ont en effet
qu’à leurs parents, et pour susciter la cu-
fait le déplacement pendant ces quatre
riosité d’adolescents et de jeunes adultes.
jours d’exposition.
Chaque atelier a su tirer profit de formats
et de supports variés: films, clips vidéo
La PMU s’est associée pour l’occasion
maniant l’humour ou provoquant l’éton-
avec l’un de ses principaux partenaires,
nement, bornes interactives renvoyant à
les Ligues de la Santé, afin de monter
des sites d’information ou à des quizz. A
un stand de 90 m2 dédié au thème de
ces nouveaux outils de communication
la prévention et de la promotion de la
s’ajoutaient bien sûr des posters, des
santé. Pour accueillir les visiteurs dans
brochures et des flyers d’information
un esprit convivial et ludique, les deux
traditionnels.
institutions ont élaboré des ateliers avec
Soigner et accompagner avec respect
Soigner le patient et l’accompagner en respectant sa dignité et en
des animations et des jeux, disposés en
Conférences
s’adaptant à ses besoins. Cette préoccupation guide les profes-
parcours libre avec 8 stations: hygiène
En parallèle, les chefs de clinique et les
sionnels qui s’activent au sein de la PMU. L’approche globale de
buccale, pharmacie de ménage, santé
médecins-cadres de la PMU ont partici-
au travail, alcoologie, tabacologie, vac-
pé à un cycle de conférences organisées
la personne, le respect de ses valeurs culturelles, de son contexte
cins et médecine des voyages et enfin,
en marge du salon. Ils ont animé huit
familial et social et de son parcours de vie font partie intégrante
santé sexuelle et alimentation.
conférences concernant la vaccination,
de la prise en charge au sein de l’institution. Celle-ci s’engage
la décision partagée, le check-up, la diète
aussi à fournir des soins de qualité, dans un cadre qui favorise les
Engagement
méditerranéenne, l’activité physique, la
toutes lignes confondues
cigarette électronique, l’arrêt de la ciga-
échanges entre les professionnels et les différentes disciplines,
Médecins-cadres, chefs de clinique, mé-
rette et enfin, la fatigue chronique et le
entre spécialistes et généralistes. Sans oublier, bien sûr, le dia-
decins assistants, infirmières, assistantes
manque de fer.
logue entre soignants et patients, qui devient toujours plus crucial
dans un contexte où les soins ambulatoires prennent davantage
d’importance. La discussion, le partage des connaissances et la
transmission du savoir: voilà désormais les enjeux-clés d’une offre
de soins en phase avec l’évolution de la société.
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PMU 2014
•
VISION
•
VALEURS
•
STRATÉGIE
SOIGNER
LIGNES DE FORCE
UN CATALOGUE
DES PRESTATIONS INUTILES
pour les généralistes
Pour augmenter la qualité et l’efficience dans le secteur de la santé, 35 spécialistes sollicités par la PMU ont identifié une liste de d’interventions en
médecine interne générale qu’ils recommandent d’abandonner.
De nombreuses réflexions sont menées
La question du sur-diagnostic et du sur-
au niveau international et national sur
traitement occupe les milieux scienti-
le thème du sur-diagnostic en médecine
fiques suisses depuis plusieurs années.
générale. Publiée le 23 février 2015 dans
En 2012 et 2013, l’Académie suisse des
le Journal of American Medical Associa-
sciences avait invité les disciplines médi-
tion (JAMA), une étude réalisée par la
cales à se saisir de cette problématique
PMU et la Société Suisse de Médecine
afin de mettre en place des directives
Interne générale (SSMI) fait état du
promouvant des soins plus efficients.
consensus des experts suisses sur cette
Sur la base de ces échanges, une équipe
problématique. Elle propose une liste
d’experts conduits par le Prof. Cornuz
de prestations déconseillées, car sans
avait élaboré en 2014 une première liste
réel bénéfice pour le patient. Il s’agit
d’interventions déconseillées, dans le
par exemple de la prescription d’anti-
cadre d’un projet de la SSMI nommé
biotiques en cas d’infection respiratoire
«Smarter Medicine». Ces réflexions vont
sans signe de gravité, ou de la réalisation
inspirer un concept global de guides de
d’un bilan radiologique chez un patient
pratiques et de listes des interventions
présentant des douleurs lombaires depuis
inutiles, mis en place par l’Académie
moins de six semaines et ne présentant
suisse des sciences médicales en 2015.
pas de facteur de gravité.
Cette approche devrait contribuer à proCes examens et traitements sont fré-
mouvoir le concept de décision parta-
quemment pratiqués chez un nombre
gée entre médecins et patients, qui est
important de patients et sont générale-
un outil idéal pour limiter le sur-dia-
ment inutiles aussi bien pour le diagnos-
gnostic. Cet échange implique toutefois,
tic que pour l’état de santé du patient.
pour les médecins, un apprentissage de
De plus, ils peuvent comporter des risques
techniques d’entretien appropriées. Il
et contribuent aussi à l’augmentation
incite en outre les patients à se respon-
des coûts de la santé.
sabiliser vis-à-vis de leur maladie. En ce
qui concerne le système de santé, cette
approche exige un large consensus et
un important effort de communication.
La PMU et la SSMI souhaitent continuer
à nourrir le débat et soutenir ensemble
cet effort d’efficience.
MOBILISATION
pour tester un vaccin
contre l’Ebola
Des chercheurs et du personnel médical et infirmier du CHUV et de la PMU
se sont mobilisés nuit et jour pour mener des tests pour un vaccin contre le
virus Ebola.
En 2014, l’épidémie d’Ebola a ravagé
Ce vaccin est composé d’une protéine
plusieurs pays en Afrique de l’Ouest,
du virus Ebola, implantée dans un virus
tuant des milliers de personnes. Dans
bénin des voies respiratoires affectant
le monde entier, des professionnels
les chimpanzés (adénovirus). A l’instar
de la santé se sont mobilisés dans la
des vaccins traditionnels, il ne présentait
lutte contre ce virus, des Etats-Unis à
pas de risque d’infecter les personnes
la Suisse, en passant par le Royaume-
vaccinées, mais avait pour but de générer
Uni et le Canada. Les chercheurs se sont
une réponse immunitaire de leur orga-
quant à eux focalisés en particulier sur
nisme, afin de créer des anticorps spéci-
trois types de vaccins déjà en cours
fiques pouvant les protéger ultérieure-
d’évaluation.
ment contre une infection par l’Ebola.
A Lausanne, une équipe dirigée par le
L’étude de Lausanne fait partie d’un
Prof. Blaise Genton, réunissant des cher-
consortium financé par la Commission
cheurs et du personnel soignant du
européenne (CE), le partenaire suisse
CHUV et de la PMU, s’est mobilisée
étant financé directement par un fonds
nuit et jour pendant plusieurs mois
du gouvernement suisse en raison de
afin de tester un vaccin contre Ebola.
la mise à l’écart de la Suisse dans les
Au terme d’une campagne de recrute-
projets scientifiques de la CE. L’analyse
ment-éclair, 120 personnes en bonne
des résultats a montré que le vaccin ne
santé, toutes volontaires, ont reçu une
provoque pas d’effets secondaires dan-
injection du vaccin (2 doses différentes
gereux et génère des réponses immunes.
testées) ou du placebo en novembre et
Des tests comparables à ceux qui ont été
en décembre 2014. Le vaccin dont les
réalisés à Lausanne ont été programmés
effets ont été évalués par l’équipe lau-
pour l’année 2015. Des tests d’efficacité
sannoise a été développé par la société
sont en cours dans les pays africains
pharmaceutique GlaxoSmithKline et les
touchés par l’épidémie ainsi que dans
instituts nationaux de la santé des Etats-
des pays limitrophes.
Unis (US National Institutes of Health,
NIH). Il devait encore passer par la phase
Les efforts des chercheurs lausannois
des premiers essais chez l’homme avant
et l’engagement des volontaires pour le
de pouvoir être administré à grande
test du vaccin ont suscité une couverture
échelle.
médiatique internationale. Par ailleurs,
l’hebdomadaire zurichois SonntagsZeitung
a élu le Prof. Blaise Genton à la 10e place
du palmarès des Suisses de l’année, dans
lequel il est le seul romand.
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PMU 2014
•
LIGNES DE FORCE
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SOIGNER
LIGNES DE FORCE
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SOIGNER
•
PMU 2014
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SOIGNER
LIGNES DE FORCE
COMPRENDRE ET TRAITER
les maladies du système immunitaire
Le Service d’immunologie et allergie s’occupe des maladies liées aux mécanismes de défense du système immunitaire.
dans l’accompagnement
des patients traités pour
la sclérose en plaques
En Europe, 20% environ de la population
de traitements régulant le système im-
les interventions pour les allergies aux
souffre d’une ou de plusieurs allergies,
munitaire, en particulier des procédures
venins d’hyménoptères (guêpes, abeilles,
ce qui en fait un problème de santé pu-
de désensibilisation et des traitements
frelons…) restent stables.
blique majeur. La plupart des patients
anti-inflammatoires. Les médecins de ce
peuvent toutefois être traités en ambu-
service réalisent quelque 4200 consulta-
L’immunologie clinique est, quant à elle,
latoire. A la PMU, des spécialistes du Ser-
tions ambulatoires par année.
en croissance. Cette activité concerne des
patients soignés pour la sclérose en plaques par le médicament Fingolimod,
patients présentant des maladies inflam-
première forme orale de ce traitement sur le marché suisse depuis 2011.
vice d’immunologie et allergie du CHUV
La Pharmacie de la PMU a créé un programme d’accompagnement des
tiennent une consultation ambulatoire.
Les allergies regroupent notamment les
matoires, qui nécessitent des traitements
Ils s’y occupent principalement des pro-
allergies respiratoires (rhume des foins,
complexes et un suivi rapproché et sou-
Premier d’une série de médicaments
La plateforme SisPha est également uti-
vent interdisciplinaire.
absorbés par voie orale, le Fingolimod
lisée par des pharmacies de ville (phar-
encore les allergies médicamenteuses.
offre une amélioration du confort de vie
macies SISCare). A ce jour, 54 patients
Les demandes de bilan pour des réactions
Le Service d’immunologie et allergie inter-
aux personnes touchées par la sclérose
sur 90 ont accepté d’entrer dans ce pro-
vient aussi comme consultant dans les
en plaques. Sa prescription nécessite
gramme. 39 patients ont souhaité être
divers départements du CHUV pour des
des mesures de suivi assez strictes lors
suivis par la Pharmacie de la PMU et 15
avis diagnostiques et thérapeutiques,
de la première administration, puis ré-
ont choisi une pharmacie partenaire
gulièrement durant le traitement.
SISCare.
La Pharmacie a élaboré une démarche
Ce bilan est encourageant et ouvre de
avec le service de neurologie du CHUV
nouvelles pistes de recherche en soins
en le combinant à une plateforme infor-
coordonnés et en gestion post-commer-
matique sécurisée (SisPha). Cet outil,
cialisation du risque médicamenteux.
conçu dans le cadre d’un projet de déve-
Il donne aux chercheurs de nouveaux
loppement dont la PMU est partenaire,
moyens d’appréhender l’adhésion et la
vise à aider les pharmaciens à mener
sécurité des patients dans un contexte
l’entretien individualisé, en rappelant
de vie réelle.
blèmes d’allergies (hypersensibilité), de
maladies inflammatoires chroniques
(auto-immunité) et de faiblesse des
défenses immunitaires de l’organisme
(immuno-déficience).
asthme), les intolérances alimentaires ou
allergiques à des médicaments sont en
augmentation, sans doute en lien avec
le vieillissement de la population. On
Les patients sont essentiellement référés
observe également une augmentation
réalise des analyses de laboratoires et
à la consultation ambulatoire de la PMU
des demandes d’investigations pour into-
développe des programmes de recherche
pour des investigations et l’administration
lérance au blé et au gluten. En revanche,
clinique.
DES SPÉCIALISTES
des anomalies du sang
L’hématologie est la spécialité qui s’occupe des maladies du sang.
L’hématologie est la spécialité médicale
particulières. Dans le premier cas, elles
médecins traitants. Les médecins de ce
qui traite les désordres du sang, dont
peuvent nécessiter un suivi thérapeutique
service prennent eux-mêmes en charge
la plupart sont des maladies rares. En
à long terme, à l’instar d’un diabète ou
la réalisation et l’analyse de tests de la-
parallèle de son déploiement au CHUV, ce
d’une hypertension. Dans le second, elles
boratoire. C’est en effet la combinaison
service propose une consultation ambu-
font l’objet d’un traitement ponctuel.
des informations récoltées sur le terrain
clinique et en laboratoire qui permet de
latoire à la PMU. Environ 1600 patients
14
DES PROGRÈS
y sont reçus en moyenne chaque année,
La majorité des personnes soignées à
poser un diagnostic et de déterminer le
pour des troubles relatifs à l’hématologie
la PMU sont adressées à la consulta-
meilleur traitement pour le patient, dont
générale (anémies, excès ou déficit de glo-
tion d’hématologie par des généralistes
le suivi thérapeutique reste en mains de
bules rouges ou blancs et des plaquettes),
ou des spécialistes installés en cabinet
son médecin traitant. Dans de rares cas,
de la trombophilie (tendances aux caillots
privé. Afin de proposer le traitement le
lors de situations particulièrement com-
veineux) ou des troubles de l’hémostase
plus adapté aux besoins spécifiques de
plexes, les généralistes peuvent deman-
(troubles de la coagulation). Ces maladies
chaque patient, les hématologues tra-
der un suivi conjoint de leur patient, ou
peuvent être héréditaires ou survenir au
vaillent en relation étroite avec des an-
lui permettre d’être directement traité à
cours de la vie à la suite de circonstances
giologues (spécialistes des veines) et les
la PMU.
PMU 2014
•
LIGNES DE FORCE
•
SOIGNER
les questions clés à poser au patient
et les informations essentielles à lui
transmettre. Cet instrument facilite
aussi la récolte des avis des patients,
liés à d’éventuels effets indésirables
ou obstacles à l’adhésion thérapeutique. Cette plateforme permet aux
pharmaciens de se connecter via Internet au module spécifique «Fingolimod».
Celui-ci génère des rappels des examens
médicaux à effectuer selon un planning
précis, ainsi que des graphiques permettant d’analyser le rythme de prise du
traitement conditionné dans un pilulier
électronique.
120
Les activités de la PMU dans les domaines
de la recherche et de la formation ainsi que
dans des thèmes relatifs à la santé publique
ont trouvé un bel écho dans les médias au
cours de l’année écoulée, avec quelque
120 mentions de l’institution ou interventions de collaborateurs, interviewés en tant
que spécialistes.
LIGNES DE FORCE
•
SOIGNER
•
PMU 2014
15
SOIGNER
LIGNES DE FORCE
UN NOUVEAU RÉSEAU
pour la prise en charge
des requérants d’asile
En novembre 2014, RESAMI a remplacé FARMED. Un projet piloté par la PMU sur mandat du Département de la
santé et de l’action sociale (DSAS) et du Département de l’économie et du sport (DECS).
Total de patients - clients 2014: 218’947
2012
2013
2014
Total de contacts 2014: 262’775
Consultation générale
en nombre de contacts:
Urgences
en nombre de contacts:
Centre de santé infirmier
en nombre de contacts:
Stomatologie
et médecine dentaire
en nombre de contacts:
15’663
15’326
31’860
22’296
17’531
15’944
30’068
19’896
20’516
15’681
29’589
15’741
En mars 2013, la PMU a reçu le mandat du
outils, dont une plateforme informatique
recours et équipes infirmières, et, enfin, de
DSAS et du DECS de faire évoluer le réseau
(www.resami.ch) et une carte de béné-
créer une unité de consultation mobile,
FARMED, en collaboration avec le CHUV
ficiaire, émise par l’EVAM. Cette dernière
sous la forme d’un bus qui sillonnera le
et l’Établissement vaudois d’accueil des
permet aux partenaires du réseau de
canton dès l’été 2015.
migrants (EVAM). L’objectif était d’optimi-
vérifier en tout temps le statut assécuro-
ser la prise en charge médico-sanitaire des
logique des bénéficiaires de l’EVAM, et
Afin d’accompagner le changement, trois
36’639
9’660
40’890
1’964
bénéficiaires de l’EVAM et de parvenir à un
leur garantit le règlement des prestations
séances d’informations ont été organisées
39’393
10’427
45’686
3’404
allègement de la gestion administrative,
fournies. Ce système a rendu caducs les
dans les régions d’Yverdon-les-Bains, la
réclamé par les partenaires du réseau.
bons de délégation ainsi que les ordon-
Tour-de-Peilz et Lausanne. Elles ont réuni
38’073
12’112
55’362
3’834
nances FARMED.
de nombreux participants. Outre un guide
Créé il y a quinze ans, FARMED visait en
d’utilisation pour la plateforme informa-
effet à assurer la coordination entre les
Chargée de piloter l’élaboration et la mise
tique, les partenaires du réseau ont égale-
professionnels engagés dans la prise en
en œuvre de ce projet, la PMU y a œuvré
ment bénéficié du soutien d’une hotline,
charge médico-sanitaire des bénéficiaires
tout au long de 2014. Quatre groupes de
active du lundi au samedi, de novembre
de l’EVAM, dans toutes les régions du
travail interdisciplinaires et inter-institu-
canton de Vaud. En novembre 2014, il a
tionnels se sont réunis régulièrement.
été remplacé par une nouvelle structure,
Leurs missions étaient de définir et d’or-
un comité de suivi opérationnel qui réunit
dénommée RESAMI (Réseau santé et mi-
ganiser la gouvernance du nouveau ré-
des représentants de la PMU, de l’EVAM,
gration).
seau, d’élaborer et de mettre en fonction
du Service de la santé publique du Canton,
une plateforme informatique, de créer les
et des médecins de premiers recours.
RESAMI continue à assurer les fonctions
bases d’un système permettant de renfor-
de FARMED en proposant de nouveaux
cer le tandem entre médecins de premier
PMU 2014
•
LIGNES DE FORCE
•
SOIGNER
de faire le lien avec les structures de santé.
Médecins du Monde a souhaité passer
le témoin à la PMU au 1er janvier 2014. Dès
2012, des contacts avaient été pris avec le
Service de la santé publique du canton de
Vaud afin d’évaluer la possibilité de transmettre les activités mises en place. A l’issue
de ce processus, la PMU a donc repris les
activités des deux infirmières présentes sur le
terrain et s‘est engagée à poursuivre le travail
de prévention et de renforcement des compétences des acteurs vaudois. Cette activité
s’inscrit par ailleurs en complémentarité à
Centre de médecine ambulatoire
en nombre de contacts:
Centre de vaccination et
médecine des voyages
en nombre de contacts:
Pharmacie
en nombre de clients:
Consultation VIH-IST
anonyme
en nombre de tests:
(y.c. podologie et diététique)
CEMAC
en nombre de clients:
Permanence du Flon
en nombre de contacts:
Point santé EPFL
en nombre de contacts:
Unité de santé au travail
en nombre de contacts:
15’548
1’106
224
2014 à fin janvier 2015. Désormais pleine-
1’984
17’684
1’377
424
ment opérationnel, RESAMI est piloté par
2’021
24’379
1’487
428
Centre d’expertises
médicales
en nombre d’expertises:
Angiologie
en nombre de contacts:
Cardiologie
en nombre de contacts:
124
7’101
7’160
601
131
7’765
7’699
552
144
8’223
8’125
469
Gastro-entérologie
en nombre de contacts:
Hématologie
en nombre de contacts:
Endocrinologie,
diabétologie, obésité
en nombre de contacts:
entre Médecins du Monde et la PMU
En 2007, Médecins du Monde Suisse (MdM)
a soutenu la création du projet Permanence
Santé, visant à favoriser l’accès aux soins des
travailleuses du sexe en leur apportant des
informations sur la santé, les lieux et modalités de soins et sur la prévention des maladies. Une fois par semaine, une infirmière
de Médecins du Monde accompagnait les
intervenantes sociales de l’association Fleur
de Pavé avec leur véhicule dans les rues de
Lausanne. L’objectif était d’aller à la rencontre
des travailleuses du sexe, de renforcer les
messages de prévention liés à leur travail et
(y.c. neurologie, dermatologie,
tabacologie et gériatrie)
2’294
PASSAGE DE TÉMOIN
16
STATISTIQUES DES ACTIVITÉS
la Consultation VIH-IST anonyme, qui propose notamment des dépistages de maladies sexuellement transmissibles. En 2014,
l’équipe infirmière a assuré 49 Permanences
Santé avec 1856 contacts.
Pour la PMU, cette passation s’est inscrite
naturellement dans le cadre de sa mission:
assurer des soins de qualité, ambulatoires et
de premier recours, à toute personne, quel
que soit son statut social et économique.
Pour MdM, cette transmission a exprimé sa
volonté de ne pas se substituer aux autorités
sanitaires en place.
Consultation des lipides
en nombre de contacts:
Immunologie, allergologie
en nombre de contacts:
15’750
6’093
2’092
6’395
17’368
6’432
2’584
6’792
11’574
7’679
2’307
6’595
(obésité: jusqu’au 30.06.2014)
Pneumologie
en nombre de contacts:
Psychiatrie
en nombre de contacts:
Equipe mobile
vulnérabilités
en nombre de contacts:
Populations vulnérables
en nombre de contacts:
7’815
1’455
39’836
8’878
1’494
39’516
8’418
1’026
484
40’381
LIGNES DE FORCE
•
SOIGNER
•
PMU 2014
17
LIGNES DE FORCE
FORMER
SE MOBILISER
ensemble contre le plagiat
La PMU a organisé un symposium dédié au thème du plagiat pour sensibiliser les jeunes chercheurs à cette problématique.
Les raisons de lutter contre le plagiat sont
En effet, soumis à la pression de l’injonc-
nombreuses et évidentes. Cette fraude
tion à publication («publish or perish!»),
intellectuelle peut mettre à mal l’image
les chercheurs pourraient être poussés,
de marque d’une institution. Elle est une
par ignorance ou par négligence, à aller
menace pour la carrière des chercheurs,
trop vite, en oubliant certaines règles
qu’ils soient victimes ou soupçonnés de
essentielles de l’éthique scientifique. La
plagiat, et, enfin, il s’agit d’une atteinte
PMU a estimé important d’affronter ce
au droit fondamental du lecteur, scienti-
sujet encore tabou, sans toutefois dra-
fique ou non, à avoir accès aux sources
matiser, en rappelant quelques consignes
sur lesquelles se fonde une étude.
incontournables.
A l’ère d’Internet et des flux d’informa-
Divers experts, membres de la commu-
tion mondialisés, la réalisation d’un projet
nauté scientifique, ont été conviés à
de recherche s’est radicalement modi-
dresser un état des lieux de cette pro-
fiée, depuis le stade de l’élaboration de la
blématique et fournir quelques clés
Une vingtaine de médecins de la PMU (et affiliés à la PMU) avec titre
question de recherche jusqu’à la valo-
aux jeunes chercheurs pour éviter de
académique enseignent chaque année aux étudiants de l’Université
risation des publications associées, en
faire du plagiat par inadvertance. Ils ont
passant par la récolte de fonds.
également présenté les procédures déjà
de Lausanne. Ils interviennent de la 1re à la 6e année. Plus de mille
introduites par les hautes écoles suisses
étudiants bénéficient ainsi chaque année de l’enseignement de
En tant qu’institution active dans la
et par le Fonds national suisse, ainsi que
la PMU au sein de la Faculté de biologie et médecine. Ces cadres
recherche, la PMU a décidé d’empoigner
les outils à disposition des chercheurs et
cette problématique et de contribuer
des institutions pour détecter les cas de
au débat sur les mesures permettant
plagiat.
supervisent des travaux de Master et des thèses de doctorat. Une
vingtaine de soignants assument également une activité d’ensei-
de prévenir, détecter, voire sanctionner
gnement aux niveaux pré et post-gradués. De plus, une trentaine
cette fraude intellectuelle. Constitué pour
Ce symposium, qui a enregistré un taux
épauler les jeunes chercheurs au début de
de participation élevé, a également trouvé
leur carrière scientifique, le bureau qua-
des échos dans la presse régionale. Les
sont accueillis à la PMU.
lité recherche de la PMU et du DUMSC a
textes des orateurs et les présentations
Médecins-assistants, jeunes pharmaciens, médecins-dentistes,
organisé en janvier un symposium entiè-
en format vidéo ont par ailleurs été mis à
rement consacré à ce thème, en partena-
disposition sur le site internet de la PMU,
riat avec le CHUV et la Faculté de biologie
dans la page dédiée à la recherche1.
de stagiaires infirmiers en formation de base ou en spécialisation
infirmiers et autres professionnels de l’institution : tous bénéficient
également de l’expérience de leurs aînés, par un encadrement adé-
et de médecine.
quat et le soutien à de nombreuses formations continues.
1
http://www.pmu-lausanne.ch/pmu_home/pmu-recherche/pmu-recherche-publications/pmu-recherche-plagiat.htm
La PMU a aussi intégré l’apprentissage à sa mission formatrice.
Dans la ligne administrative, des maîtres d’apprentissage spécifiquement formés accompagnent en effet le parcours professionnel
de jeunes adultes jusqu’à l’obtention de leur certificat. Des apprentis
assistants dentaires, techniciens en laboratoire dentaire ainsi que
des assistantes médicales réalisent également leur formation de
base à la PMU.
LIGNES DE FORCE
•
FORMER
•
PMU 2014
19
FORMER
LIGNES DE FORCE
10 ANS DE
PROGRAMME VAUDOIS
d’assistanat au cabinet (AssVD)
Entre 2005 et 2014, 95 médecins assistants ont effectué une partie de leur
formation post-graduée dans le cadre du programme AssVD.
L’APPRENTISSAGE
d’employé de commerce
à la PMU
L’institution accueille un nouvel apprenti de commerce chaque année et en
forme trois. Ceux-ci effectuent six stages dans différents secteurs, d’une
durée de six mois chacun.
puis 2005 par l’Institut universitaire de
sont installés en pratique privée. Parmi
médecine générale (IUMG), administré
eux, 38 (76%) exercent dans le canton
En tant qu’entreprise formatrice, la PMU
Lors de ces stages, l’encadrement au
par la PMU et coordonné par un méde-
de Vaud, 5 dans celui de Neuchâtel, 2 à
s’implique également auprès des appren-
quotidien est assuré par un formateur
cin de famille.
Fribourg, 2 dans le canton de Berne et,
tis dans la filière «employé de commerce
de l’unité concernée. Celui-ci supervise
enfin, 1 dans le canton de Thurgovie.
en entreprise» pour les accompagner en
les STA (situation de travail et d’appren-
vue de l’obtention d’un CFC. Cette option
tissage) et les UF (unité de formation).
Initié en octobre 2005 et soutenu par
l’Etat de Vaud, ce programme a pour
Ce programme est autant apprécié par
comprend 3 à 4 jours par semaine de
Une STA correspond à la réalisation
objectif de contribuer à la lutte contre
les médecins en formation que par les
formation pratique, 1 à 2 jours par
d’une tâche considérée comme un objec-
la diminution du nombre de médecins
médecins formateurs, ces derniers étant
semaine de cours théoriques à l’école
tif d’évaluation. Celles-ci sont listées
de famille qui touche principalement
en grande partie responsables de sa réus-
professionnelle et 8 à 16 jours de cours
dans un catalogue de 21 objectifs obliga-
L’exercice de la médecine de famille en
les régions périphériques du canton. Le
site. Depuis 2005, 35 cabinets différents
inter-entreprises (sur 3 ans). Chaque
toires, établi par H+ Formation pour la
cabinet exige des compétences particu-
dispositif vaudois a pour caractéristique
ont été actifs dans le cadre de l’AssVD. Les
année, l’institution forme trois jeunes
branche «hôpitaux et cliniques». Les ob-
lières. Il est dès lors fortement recom-
d’avoir un ancrage universitaire et d’être
médecins formateurs, qui sont accrédités
dans la ligne administrative. Ils sont sui-
jectifs sont fixés à l’apprenti par le maître
mandé que les médecins en formation
financé pour la majeure partie par l’Etat.
par l’Institut suisse pour la formation mé-
vis pendant toute leur période d’appren-
d’apprentissage, en lien avec le service
dicale post-graduée (ISFM), se sont relayés
tissage par un maître de stage actif au
auquel il est affecté et sur lesquels il est
réalisent une partie de leur cursus dans
un environnement proche de leur future
Dans le Canton de Vaud, il existe actuel-
au fil des départs à la retraite et des nou-
sein de l’unité des ressources humaines
évalué et noté par les formateurs. L’ap-
pratique au quotidien. C’est pourquoi
lement 14 places d’assistanat de 6 mois
velles installations. Ce renouvellement est
et spécialement formé à l’encadrement
prenti doit en parallèle réaliser deux UF
les médecins assistants peuvent réaliser
à 100% ou d’une année à 50%. Entre 2005
aussi favorisé par les médecins assistants
pédagogique. Ce dernier a un rôle de
(dossier décrivant un travail effectué au
une partie de leur formation post-gra-
et 2014, 85 médecins assistants ont ter-
eux-mêmes, qui contactent de leur propre
référent auprès de l’apprenti. De plus, il
cours du stage).
duée au sein d’un cabinet privé. Cette
miné leur assistanat dans le cadre du pro-
chef des praticiens qui ne sont pas encore
est responsable de la supervision globale
option s’inscrit notamment dans le cadre
gramme AssVD (10 autres l’ont entamé
inscrits comme formateurs auprès de
du parcours de l’apprenant tout au long
du programme vaudois d’assistanat au
au cours de l’année 2014). Jusqu’à pré-
l’ISFM.
de la période de formation.
cabinet médical (AssVD) qui est géré de-
sent, parmi ces 85 médecins, 50 (59%) se
Chaque apprenti réalise 6 stages, de six
mois, à l’assistanat médical, la facturation,
UN OUTIL D’ÉVALUATION
en milieu de travail
Pour obtenir leur titre FMH, les médecins
en formation doivent désormais réaliser des
évaluations en milieu de travail, dont au moins
quatre Mini Clinical Evaluation Exercice (MiniCEX) ou Direct Observation of Procedural
Skills (DOPS) par an.
Cet instrument, internationalement reconnu,
est destiné à documenter les progrès de la
personne évaluée, dans un contexte de dialogue, et non dans une démarche d’examen.
Basé sur une observation de 10-15 minutes
20
PMU 2014
•
LIGNES DE FORCE
•
FORMER
durant une consultation, cet exercice se fait
sur la base d’une grille d’évaluation standardisée qui se focalise sur un aspect choisi par
le médecin assistant (p.ex. anamnèse, examen
clinique ou un geste technique).
Ce cadre vise à orienter la discussion entre
le médecin en formation et le formateur sur
des points précis de la pratique et permet
l’élaboration d’objectifs d’apprentissage en
valorisant le savoir-faire et le savoir-être de la
personne évaluée.
les finances, l’accueil ou les admissions
et aux ressources humaines. Le choix du
6e stage est libre. L’apprenti peut choisir
ainsi de prolonger son activité dans un
domaine qui lui a particulièrement plu,
en fonction des besoins de l’institution et
de la disponibilité des formateurs.
LIGNES DE FORCE
•
FORMER
•
PMU 2014
21
LIGNES DE FORCE
CHERCHER
UN OUTIL PRÉCIEUX
pour l’élaboration d’une stratégie
en santé publique
Plusieurs études menées au sein de la PMU s’appuient sur la méthode Delphi,
particulièrement utile pour dégager des consensus d’experts ou estimer des
tendances de fond.
Faut-il libéraliser le marché de la ciga-
effet, l’avantage de cette méthode est
rette électronique ? Comment pratiquer
de permettre aux experts de réfléchir
une médecine efficace, tout en évitant
à nouveau sur une même question, et
de multiplier des interventions pas for-
de prendre en compte les autres avis
cément utiles ?1 Ce type de questions,
dégagés au premier tour, et éventuelle-
liées à des problématiques majeures en
ment de reconsidérer des informations
santé publique, font parties des sujets
oubliées ou jugées comme non significa-
d’étude explorés par les chercheurs
tives dans un premier temps.
actifs au sein de la PMU au cours des
La recherche, moteur de la prévention
La recherche, orientée vers les patients et la communauté, fait partie
12 derniers mois, et des années précé-
Pour certaines recherches de la PMU,
dentes. Leurs résultats, rendus publics
cette méthode a permis de dégager des
en 20142, ont tous un point commun : ils
tendances, voire de créer un consensus
ont été obtenus en suivant la méthode
de spécialistes dans le domaine de la
Delphi. Cette démarche a été élaborée
santé. L’étude Delphi sur la cigarette
dans les années 50 par une institution
électronique a par exemple sollicité
américaine à but non lucratif, la RAND
une quarantaine d’experts en tabaco-
Corporation, dont la vocation est de
logie. Elle avait pour objectif de fournir
contribuer à optimiser les processus dé-
aux autorités politiques des éléments
cisionnels par la recherche et l’analyse.
susceptibles de contribuer à la mise en
place d’une législation pour encadrer un
des missions de la PMU. Elle vise à améliorer constamment la
qualité des soins et sert de socle aux mesures de prévention,
autre axe d’expertise de l’institution. L’ancrage universitaire et la
pratique ambulatoire des équipes de chercheurs de la PMU offrent
des conditions idéales pour mener des études scientifiques et cliniques de qualité.
Les thèmes étudiés par les collaborateurs de la PMU comprennent
notamment des domaines aussi variés que la médecine interne
et générale, la prévention, les disparités en santé, la médecine du
voyage, la tabacologie et la pharmacie communautaire.
Ces projets soutenus par l’institution sont réalisés grâce à des
financements accordés par des institutions publiques, dont le Fonds
national suisse (FNS) de la recherche scientifique et l’Office fédéral
de la santé publique (OFSP). Ils sont également soutenus par des
Le but de la méthode Delphi est de
marché en pleine expansion, en tenant
mettre en évidence des convergences
compte des efforts de santé publique
d’opinions en interrogeant des experts,
réalisés ces dernières années.
et de dégager des consensus sur des sujets précis. Cette technique se décom-
De même, la technique Delphi appliquée
pose en trois phases principales. Les
au domaine de la médecine interne gé-
chercheurs doivent tout d’abord solliciter
nérale a permis de dégager un consen-
un nombre suffisamment élevé (mini-
sus parmi 35 spécialistes, afin d’établir
mum 25) de spécialistes d’un même do-
un guide de bonnes pratiques à l’inten-
maine, mais issus d’horizons différents.
tion des médecins de famille. Elle visait
Il convient ensuite de formuler une pro-
à inviter les soignants et leurs patients à
blématique, soumise à ces experts sous
collaborer activement pour contenir les
la forme d’un questionnaire. Ces der-
coûts de la santé, en garantissant des
niers sont ensuite interrogés de manière
soins de qualité.
individuelle, anonyme et successive. En
1
2
Voir l’article en page 12
Deux de ces études sont par ailleurs prévues pour publication début 2015 dans des revues scientifiques internationales :
The Journal of Amercian Association (JAMA, pour l’étude sur la médecine efficiente) et BMJ Open (pour l’article sur la cigarette électronique).
entreprises privées.
LIGNES DE FORCE
•
CHERCHER
•
PMU 2014
23
CHERCHER
LIGNES DE FORCE
QUAND LA PRÉCARITÉ
conduit à renoncer aux soins
au service des chercheurs
Une étude menée au sein de 47 cabinets médicaux romands a montré que
Initialement créé en 2009 en tant que projet qualité PMU-DUMSC, le bureau
près de 11% de patients se passent de certains soins médicaux, par manque
qualité recherche PMU-DUMSC a été pérennisé en 2014, afin de poursuivre
de moyens.
son travail au service des chercheurs.
une étude menée au cours de l’année
mis de poser, et de répondre, à trois ques-
Le bureau qualité recherche PMU – DUMSC
Pour compléter cette palette d’outils, le
2011. Ils l’ont en effet posée directement à
tions-clés pour la pratique clinique :
(BQR) a pour but de développer des outils
BQR a décidé d’organiser une fois par an-
pour aider les chercheurs à mener à
née un symposium, dédié à des thèmes
2026 patients, via un questionnaire distribué dans 47 cabinets médicaux romands.
Comment appréhender la précarité au
bien leurs projets, tout en répondant aux
en lien avec l’intégrité scientifique. Le
Résultat : près de 11% des patients ont
cabinet du médecin de famille ? Le méde-
normes de qualité en vigueur. Les cher-
premier, réalisé en janvier 2014, a porté
répondu par l’affirmative à la demande :
cin de famille est-il en mesure d’évaluer la
cheurs de l’institution connaissent sur-
sur le plagiat*, qui suscite de nombreuses
«avez-vous renoncé à des soins médicaux
réalité sociale de son patient ? Comment
tout la feuille de route pour la recherche
questions au sein de la communauté
pour des raisons économiques au cours
le médecin de famille peut-il dépister le
clinique. Conçue par le BQR pour les
scientifique, tout en restant encore un
Le système de santé suisse est reconnu
des douze derniers mois ?» Il importe
potentiel renoncement aux soins pour
jeunes chercheurs, celle-ci s’est finale-
sujet tabou. Cet événement a généré
comme performant, mais aussi très coû-
de souligner que tous les participants à
des raisons économiques de ses patients ?
ment avérée utile également pour les
un afflux d’inscriptions à l’interne, mais
teux. Basé sur l’obligation de contracter
l’étude étaient assurés, que 80% d’entre
Cette problématique du renoncement aux
plus expérimentés.
aussi de participants venus des HES et
une assurance maladie universelle, il se
eux étaient suisses et 63% étaient salariés.
soins par manque d’argent, également
caractérise par une tendance à la hausse
des primes, doublé d’une diminution des
Ces informations figurent parmi celles
prestations remboursées.
qui ressortent de l’article présentant cette
universités de Fribourg, de Neuchâtel ou
présentée dans la Revue médicale suisse, a
L’équipe du BQR organise aussi une
encore de l’EPFL. La démarche a par ail-
suscité un très large écho dans les médias.
séance de formation deux fois par an, et
leurs suscité un fort intérêt auprès des
a mis à disposition des chercheurs une
médias romands. Ce succès a encouragé
recherche, paru en 2014 dans la revue Plos
Cette recherche a par ailleurs mis en
page qui rassemble les posters scienti-
le BQR à reconduire cette expérience en
En parallèle, des chiffres récents font état
One1. Ses conclusions font écho à celles
lumière un autre phénomène, concernant
fiques réalisés au sein de la PMU. Ce «kit
organisant pour 2015 un deuxième sym-
de 580’000 personnes en Suisse dont le
de plusieurs études menées ces dernières
les médecins eux-mêmes. En effet, elle a
du chercheur» comporte également une
posium, dédié aux conflits d’intérêts.
revenu est inférieur au seuil de pauvreté,
années sur cette problématique, entre
révélé que les généralistes ont des diffi-
liste des publications majeures des colla-
et de quelques 250’000 personnes tribu-
Grenoble, Genève et Lausanne. Celles-ci
cultés à dépister une éventuelle précarité
borateurs de l’institution, et une liste des
L’équipe du BQR a par ailleurs également
taires de l’aide sociale. Dans ce contexte,
ont fait état de chiffres oscillant entre 10
lorsqu’ils se sentent mal à l’aise avec cette
études menées au sein de la PMU. Ces
été sollicitée par l’Institut universitaire
qu’en est-il des patients les plus précaires ?
et 15% de personnes qui auraient renoncé
situation, et lorsqu’ils ont l’impression de
éléments reflètent l’activité foisonnante
de médecine sociale et préventive pour
Certains patients ne renoncent-ils pas
aux soins pour des raisons économiques.
manquer de temps pour s’en occuper, ou
qui règne dans le secteur de la recherche,
créer une plateforme sur le modèle de la
de ne pas disposer de solution à proposer.
qui compte pas moins de 11 groupes de
feuille de route, conçue spécifiquement
L’étude publiée dans la revue PLoS One
L’étude vise donc aussi à sensibiliser les
recherche et 65 projets d’étude en cours.
sur le thème de l’analyse qualitative, et
est toutefois la première à porter sur le
praticiens eux-mêmes sur leur rôle et sur
C’est à cette question qu’ont voulu ré-
renoncement aux soins dans le cadre du
les outils dont ils peuvent disposer pour
Les activités du BQR ne concernent pas
pondre des chercheurs de la PMU, dans
cabinet de médecin de famille. Elle a per-
appréhender cette problématique.
que la ligne médicale. En effet, celui-ci
aux soins, tout simplement parce qu’ils
n’en ont pas les moyens ?
1
ZOOM
Bodenmann P, Favrat B, Wolff H, et al. Screening primary-care patients forgoing
health care for economic reasons. PLoS One, 2014,9 :e94006.
sur les usagers fréquents des urgences
Soutenue par un financement du FNS, une
équipe inter-institutionnelle PMU-CHUV a
constitué une base de données permettant
de se pencher sur 250 patients usagers
fréquents des urgences1. Cette catégorie
regroupe les personnes ayant consulté aux
urgences au moins cinq fois au cours de
l’année précédente. Le but de cette recherche
24
UN BUREAU QUALITÉ
PMU 2014
•
LIGNES DE FORCE
•
CHERCHER
est notamment d’évaluer l’impact de l’intervention de l’équipe mobile vulnérabilités
(EmvS, lire en page 29) sur la qualité de vie, le
recours au secteur des urgences et les coûts
des soins associés de ces 250 patients, qui se
caractérisent notamment par une vulnérabilité accrue. L’équipe a été invitée à présenter
les premiers résultats lors du Congrès amé-
Anne Niquille et Marie-Paule Schneider,
membres du bureau qualité recherche PMU-DUMSC,
ont développé une large palette d’outils pour aider
les chercheurs à mener à bien leurs projets.
qui devrait également voir le jour courant 2015.
développe ses projets en tenant compte
L’ensemble de ces efforts porte manifes-
des besoins des soignants, des collabora-
tement ses fruits. En effet, le nombre de
teurs du GAP (gestion administrative du
clics sur l’onglet «recherche» du site intra-
patient), des finances et des RH, ainsi que
net augmente annuellement. Il est ainsi
de la Pharmacie, qui sont régulièrement
passé de 427 en 2010 à 1756 en 2014.
sollicités au moment de la réalisation
ricain de Médecine Interne Générale et au
Congrès suisse de Médecine Interne Générale, pour l’année 2015.
1
Frequent Users of the Emergency Department in the
Universal Health Coverage System : RandomizedControlled Crual of Case Management Intervention.
Bodenmann P., Velonaki V, Baggio S, Iglesias K,
Moschetti K, Ruggeri O, Hugli O, Burnand B,
Wasserfallen JB, Vu F, Daeppen JB. Etude FNS en cours.
d’une étude.
* «Le plagiat, de la négligence à la fraude». L’enregistrement filmé du symposium a été mis à disposition
du public sur le site pmu-lausanne.ch/recherche/plagiat.
LIGNES DE FORCE
•
CHERCHER
•
PMU 2014
25
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
AU SERVICE
DE LA COMMUNAUTÉ
L’ADHÉSION
THÉRAPEUTIQUE
est l’un des enjeux majeurs
du XXIe siècle
La Pharmacie de la PMU a organisé la 18e conférence annuelle internationale
de la société européenne d’adhésion thérapeutique (ESPACOMP/ European
Society for Patient Adherence Compliance and Persistence).
L’adhésion thérapeutique est l’un des
Les médicaments pour traiter les mala-
défis auxquels doivent faire face les pro-
dies chroniques sont de plus en plus ef-
fessionnels et les systèmes de santé du
ficaces et ciblés, mais aussi coûteux. Or
XXIe siècle. Ce terme, encore peu connu
l’Organisation mondiale de la santé es-
du grand public, renvoie à un compor-
time que 50% des patients chroniques
tement indispensable au succès d’un
n’adhèrent pas à leur traitement.
traitement. Il désigne en effet l’acceptation par le patient de sa médication et sa
L’adhésion thérapeutique est donc un
prise régulière.
thème incontournable de santé publique.
Forte de cette constatation, la Pharmacie
Un engagement constant
en faveur de la santé publique
La non-adhésion thérapeutique se tra-
de la PMU a pris en charge l’organisation
duit par l’interruption prématurée d’un
à Lausanne de la 18e conférence annuelle
traitement ou par des pauses pouvant
internationale de la société ESPACOMP.
être lourdes de conséquences. Parmi
Ce symposium s’est tenu du 20 au 22 no-
celles-ci, on peut citer la péjoration de
vembre 2014, et a réuni 154 participants,
la qualité de vie, l’escalade thérapeu-
comprenant des chercheurs, des pro-
tique, le développement de résistances,
fessionnels de la santé et des décideurs
les hospitalisations, voire le décès. Ces
politiques.
conséquences médicales induisent des
coûts au système de santé, souvent évi-
L’organisation de cet événement a per-
tables.
mis de renforcer la position de la Suisse
parmi les pays leaders en matière de
Importante dans la prise en charge
recherche en adhésion thérapeutique.
traditionnelle d’un patient, l’adhésion
En outre, cette thématique a éveillé l’in-
En 1957, la Policlinique médicale universitaire est devenue, par
thérapeutique devient en outre cruciale
térêt des médias nationaux (RTS et SRF)
décret du Grand Conseil, un établissement de droit public. Son
lorsqu’on parle de maladies chroniques.
et de revues professionnelles (REISO et
Depuis des années, en effet, le nombre
Compétence), permettant de susciter
de patients chroniques ne cesse de croître,
l’intérêt pour cette problématique et de
en 2014 que lors de sa fondation en 1887: le respect de la dignité
en lien notamment avec le vieillissement
créer le débat dans la sphère publique
humaine, la responsabilité, la solidarité, le professionnalisme et
de la population.
par le biais de plusieurs émissions radio-
ancrage communautaire se reflète dans des valeurs aussi vivantes
l’intégrité morale professionnelle. Ces notions fondamentales
phoniques et d’articles de presse.
convergent toutes vers un seul et même but: s’engager pour la
santé de toute la population lausannoise et vaudoise, y compris
ses membres les plus démunis.
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
•
PMU 2014
27
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
GARANTIR DES SOINS
SOMATIQUES DE QUALITÉ
aux détenus
PMU 2014
•
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
aux plus vulnérables
Dans un contexte d’accroissement de la population carcérale, la Direction
Une équipe mobile vulnérabilités (EmvS), une assistante sociale et une équipe
générale du CHUV a mandaté la PMU pour renforcer le suivi médical
de psychiatres de liaison collaborent au sein de la PMU pour assurer des soins
somatique des détenus.
adaptés aux personnes fragilisées socialement et dans leur santé.
Depuis vingt ans, les soins médicaux
pement d’un programme de formation
Défendre le droit à l’accès aux soins et
des urgences du CHUV et de la PMU. Les
auprès des patients séjournant en milieu
pour le personnel de soins, promotion de
l’assistance des personnes vulnérables
infirmières de l’EmvS ont pour mission
carcéral sont assurés par le Service de
la recherche). A cet effet, la PMU a obtenu
fait partie des valeurs intrinsèques de
de favoriser l’accès aux prestations de
Médecine et Psychiatrie Pénitentiaire
un prochain renforcement de 2,9 équiva-
la PMU. L’institution a d’ailleurs mis en
soins nécessaires, mais également de
(SMPP), rattaché au Département de psy-
lents plein temps de médecins pour le
place un dispositif étendu pour prendre
soutenir les patients dans une démarche
chiatrie du CHUV. Ce service a en outre
secteur somatique.
en charge les personnes cumulant des
d’autonomisation. Elles peuvent si néces-
vulnérabilités. Celui-ci comprend une
saire les aiguiller vers d’autres profession-
pour mission de répondre aux besoins
28
UNE ATTENTION
PARTICULIÈRE
de prise en charge médicale des détenus
Le suivi médical en milieu carcéral fait
équipe mobile vulnérabilités (EmvS), une
nels, comme par exemple une assistante
et de développer un système de soins
partie des importants défis médico-sani-
assistante sociale et une équipe de psy-
sociale, engagée par la PMU en avril 2014.
adapté à l’environnement carcéral. Le
taires de notre époque, et cela au niveau
chiatres de liaison.
Celle-ci est appelée à collaborer aussi bien
SMPP intervient dans les quatre prisons
international, national et régional. Il
vaudoises et y tient des consultations
s’agit de prodiguer des soins appropriés
L’EmvS a été initialement développée
qu’avec l’équipe administrative et l’assis-
ambulatoires.
et de qualité dans un cadre tout à fait
en 2010, en tant que projet, au sein du
tant social des urgences du CHUV.
particulier. La littérature internationale
Département universitaire de médecine
La participation de la PMU à cette ac-
fait état notamment aux Etats-Unis d’un
et de santé communautaires du CHUV.
Ce «filet de sécurité», à disposition des
tivité, qui a débuté en 2007, s’est tout
accroissement de personnes incarcérées,
Elle est composée d’infirmières expé-
patients les plus fragilisés, comprend
d’abord traduite par la mise à disposition
avec des peines de plus en plus lourdes.
rimentées, travaillant à temps partiel
aussi les prestations de l’unité de psychia-
d’un chef de clinique à temps partiel.
C’est également le cas à Genève et dans
sous supervision médicale et avec le
trie de liaison. Les divers professionnels
Plus récemment, la présence médicale
le canton de Vaud en particulier. Les pro-
soutien de collaborateurs administratifs.
de la PMU, et en particulier les médecins
somatique en milieu carcéral a été ren-
blèmes de santé des détenus concernent
Cette structure a pour but d’offrir un
de la Consultation de médecine générale,
forcée par l’engagement, en 2014, d’une
la santé mentale qui est une thématique
soutien spécifique aux patients multi-
peuvent en effet bénéficier de l’appui
médecin associée ayant une grande ex-
majeure, mais également les addictions
vulnérables, parmi lesquels des usagers
d’une équipe de trois psychiatres de liai-
périence dans le domaine carcéral, ainsi
et un certain nombre de maladies infec-
fréquents des urgences du CHUV et de
son, qui travaillent en collaboration avec
que par la participation depuis 2013 de
tieuses (VIH, hépatite B, hépatite C, tuber-
la PMU (ayant consulté aux urgences au
le Département de psychiatrie du CHUV.
médecins assistants de la PMU dans le
culose). Les soignants doivent également
moins cinq fois au cours de l’année pré-
Comme les infirmières de l’EmvS, ces psy-
cadre de l’activité clinique spécialisée
prendre en compte des problématiques
cédente).
chiatres interviennent à la demande de
intégrée dans leur plan de formation.
très spécifiques en milieu carcéral telles
avec les médecins, l’équipe infirmière,
leurs collègues (principalement les mé-
que la grève de la faim, le désarroi et mal-
Cette activité a été reprise et pérennisée
decins de la Consultation de médecine
En 2014, la Direction générale du CHUV
heureusement trop souvent des tentatives
en janvier 2014 par la PMU. Les membres
générale) afin de les aider pour repérer
a décidé de financer un projet pluridisci-
de suicide et des suicides avérés.
de l’EmvS peuvent par ailleurs s’appuyer
des symptômes, voire investiguer, pour
plinaire ayant pour objectif de renforcer
sur le soutien d’une équipe pluridiscipli-
des situations complexes.
les soins somatiques dans les prisons du
naire, réunissant des intervenants issus
canton de Vaud. Le mandat confié à la
de différents départements du CHUV
PMU porte sur une harmonisation de la
(urgences, pédiatrie, psychiatrie, gynéco-
pratique de la médecine somatique en
logie-obstétrique). L’EmvS intervient sur
milieu carcéral, ainsi qu’une académisa-
mandat des soignants de première ligne
tion progressive de ce secteur (dévelop-
et prend en charge les patients au sein
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ
•
PMU 2014
29
RESSOURCES
HUMAINES
RESSOURCES HUMAINES
DONNÉES ET CHIFFRES
DES «AMIS» À LA PMU
Inspiré par un concept américain, un service d’accompagnement des patients
a vu le jour en juillet.
Le 1er juillet 2014, la PMU a proposé un
viennent dans les structures hospitalières
nouveau service à ses patients : les ac-
pour faciliter la vie des patients et appor-
compagnants en milieu de soins (AMIS).
ter du soutien au personnel administratif,
Conçu par les responsables de l’unité de
notamment dans le domaine de l’accueil
gestion administrative des patients, ce
ou de certaines tâches administratives.
NOMINATIONS
et Distinctions
NOMINATIONS
service a vu le jour à la suite du réaménagement des urgences ambulatoires.
De septembre à décembre 2014, en dehors
Il s’inscrit par ailleurs dans le cadre des
des présences fixes, les «AMIS» sont inter-
objectifs stratégiques 2014-2018 de la
venus auprès de quelque 225 patients. La
PMU, notamment dans la volonté d’amé-
moitié d’entre eux s’étaient égarés ou pré-
liorer le parcours des patients au sein de
sentaient une mobilité réduite et un tiers
l’institution.
était en chaise roulante. La problématique
de la langue parlée est également un élé-
Quatre civilistes, vêtus d’un T-shirt rouge
ment important qui justifie fréquemment
facilement repérable, ont été affectés à
le recours au soutien d’un AMIS. Très
En octobre 2014, le Dr Bernard Favrat,
Le Dr Régis Marion-Veyron a été
Le Dr David Nanchen a été nommé
ces postes avec trois types d’occupations
apprécié des patients, cet effort en matière
actif au Centre de médecine générale,
nommé en tant que responsable
médecin adjoint en février 2014,
différentes : en poste aux urgences am-
d’accueil a également été très favorable-
a été nommé en tant que Professeur
médical de l’Unité de psychiatrie de
et responsable médical du
bulatoires, sur appel et en soutien dans
ment accueilli par les équipes des récep-
associé à la Faculté de médecine et
liaison à la PMU en septembre 2014.
Centre de prévention clinique
la salle d’attente du Centre de vaccina-
tions, des soins et de la ligne médicale.
de biologie de Lausanne à l’UNIL.
et communautaire.
tion et médecine des voyages. Le rôle de
ces accompagnants consiste à apporter
Grâce à la contribution de civilistes, cette
un soutien au personnel d’accueil et soi-
offre a pu être mise en place avec un bud-
gnant de la PMU dans sa prise en charge
get modeste. Par ailleurs, cette affectation
des patients et des visiteurs, notamment
a permis de respecter l’esprit propre à
en les orientant et en les accompagnant
la fonction du service civil, qui doit être
sur le site de la PMU et du CHUV.
effectué en priorité dans la réalisation de
PRIX
tâches d’intérêt public. Afin de pérenCe concept s’inspire de l’exemple amé-
niser ce projet et élargir la dynamique
ricain des «Pink Ladies». Créés dans les
des AMIS, il est prévu de faire appel à
années 70 aux Etats-Unis – et toujours
d’autres types de profils, bénévoles ou en
actifs – ces groupes de bénévoles inter-
réinsertion professionnelle par exemple.
La Dre Carole Clair, cheffe de clinique
Aline Bourdin, pharmacienne doc-
et chercheuse, a obtenu en novembre
torante, a été primée pour un poster
2014 une bourse Ambizione du Fonds
scientifique présentant un programme
National Suisse pour son étude sur le
d’accompagnement de patients traités
diabète et le tabagisme. Ce subside vise
pour la sclérose en plaques en novembre
à soutenir la relève scientifique dans
2014, lors du 2e Congrès de l’association
toutes les disciplines, en donnant la
suisse des pharmaciens de l’administra-
possibilité à de jeunes chercheurs de
tion et des hôpitaux (GSASA).
réaliser et diriger durant trois ans un
projet planifié de façon autonome.
32
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
RESSOURCES HUMAINES
DONNÉES ET CHIFFRES
•
RESSOURCES HUMAINES
•
PMU 2014
33
RESSOURCES HUMAINES
DONNÉES ET CHIFFRES
ORGANIGRAMME
Mis en vigueur au 1er janvier 2015
Membre de
la direction
Membre
du conseil
de direction
Membre de
la gouvernance médicale
1. Enseignement
2. Clinique
3. Recherche
Conseil PMU
Président
P.-L. Maillefer
Bureau du Conseil
P.-L. Maillefer,
Prof. J. Cornuz, J.-M. Bays
Réviseur
Direction
Prof. J. Cornuz
Direction administrative
Direction des soins
J.-M. Bays
Direction médicale
F. Ninane
Prof. J. Cornuz
1
Services généraux
2
3
CDS - Centre des spécialistes
Responsabilité par les médecins cadres du CHUV
Prof. T. Bischoff
IUMF - Institut Universitaire de médecine de famille
Dr N. Senn
CRD - Centre de recherche et développement
Dr P. Staeger
CMG - Centre de médecine générale
Dr P. Bodenmann
CPV - Centre des populations vulnérables
Prof. B. Favrat
CME - Centre médical d’expertises
Dr F. Regamey
CST - Centre de santé au travail
Prof. B. Genton
Dr D. Nanchen
CVMV - Centre de vaccination et de médecine des voyages
Communication et projets
K. Gornik - A. Hiroz F. Chenaux
CPCC - Centre de prévention clinique et communautaire
M. Hermant
Dre S. Leize
Ressources humaines
CMDO - Centre de médecine dentaire et orale
A. Rosat
Prof. O. Bugnon
Finances et informatique
F. Ninane
L. Girardin
CSA - Centre de soins ambulatoires
Gestion administrative des patients
Directeur adm. adjoint
CPC - Centre de pharmacie communautaire
E. Brunetti
Bureau qualité
Prof. O. Bugnon
34
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
RESSOURCES HUMAINES
DONNÉES ET CHIFFRES
•
RESSOURCES HUMAINES
•
PMU 2014
35
RESSOURCES HUMAINES
LA PMU
en quelques chiffres
Femmes
Hommes
Total des collaborateurs: 527
Total EPT au 31.12.2014: 373.67
100%
527
390
137
Médecins: 149
28%
70
79
Médecins-dentistes: 22
Médico-techniques: 63
Pharmaciens: 22
Soignants: 110
Administratifs: 161
4%
12 10
54
4%
17 5
21%
10
100
129
12%
9
31%
32
PYRAMIDE DES ÂGES
PMU
4
36
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
0
81 27
131 40
89 31
68 27
15 6
2
– 20
20-29
30-39
40-49
50-59
60-65
+ 65
RESSOURCES HUMAINES
6
COMPTES
COMPTES
DONNÉES ET CHIFFRES
ACTIFS
2014
CHF %
2013
CHF%
LIQUIDITÉS
1’107’860 6.9 1’166’395 6.7
DÉBITEURS
3’694’741 22.9 5’495’160 31.7
TITRES
4’399’186 27.3 4’027’043 23.3
731’554 4.5 786’784 4.5
5’291’098 32.8 5’033’744 29.1
911’144 5.6 810’327 4.7
16’135’583 100.0 17’319’453 100.0
STOCKS
ACTIFS TRANSITOIRES
IMMOBILISATIONS NETTES
TOTAL
CHARGES
2014
CHF%
SALAIRES
CHF %
FOURNISSEURS
2013
CHF%
4’943’760 30.6 4’694’436 27.1
CRÉANCIERS
262’295 1.6 239’208 1.4
PASSIFS TRANSITOIRES
533’816 3.3 450’150 2.6
2’617’849 16.2 3’336’153 19.2
51’208 0.3 48’074 0.3
1’602’134 9.9 1’743’698 10.1
635’019 3.9 734’995 4.2
CAPITAL ET RÉSERVE
1’000’000 6.2 1’000’000 5.8
FONDS DE DÉVELOPPEMENT
5’034’767 31.2 5’259’373 30.4
-545’265 -3.2 -186’634 -1.1
16’135’583 100.0 17’319’453 100.0
PROVISIONS
FONDS ENGAGÉS
FONDS SCIENTIFIQUES LIBRES
FONDS DE RÉSERVE DE LA DIRECTION
RÉSULTAT DE L’EXERCICE
TOTAL
38
2014
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
COMPTES
CHF%
33'085'440 42.6 31'023'720 42.7
CHARGES SOCIALES
6'217'313 8.0 5'751'425 7.9
SALAIRES EXTERNES
ET HONORAIRES MÉDICAUX
2'133'541 2.8 1’858’477
2.6
SUPERVISEURS EXTERNES
1’632’202 2.1 1’461’439
2.0
AUTRES FRAIS DU PERSONNEL
603'158 0.8 663’078
0.9
MÉDICAMENTS, VACCINS
ET AUTRE MATÉRIEL MÉDICAL
22'223'390 28.6 20’974’609
28.9
410'248 0.5 427’736
0.6
3’613’963
4.7 3’516’087
4.8
369'734
0.5 410'976 0.6
FRAIS DE BUREAU ET D'ADMINISTRATION
1'326'186 1.7 1'207'842 1.7
ASSURANCES ET AUTRES CHARGES
1'331'859 1.7 1’238’318
1.7
479’197 0.6 360’617 0.5
AUTRES CHARGES LIÉES À LA RECHERCHE
1’962'414 2.5 1’548'465 2.1
ATTRIBUTION AUX FONDS DE RECHERCHE
2'190'634 2.9 2’210’795 3.0
77'579'279 100.0 72’653’584
100.0
STÉRILISATION, BLANCHISSERIE
ET AUTRES CHARGES MÉNAGÈRES
PASSIFS
2013
LOYERS, ENTRETIEN
ET RÉPARATION DES LOCAUX
ACHATS, ENTRETIEN
ET RÉPARATION D'ÉQUIPEMENTS
AMORTISSEMENTS
TOTAL
DONNÉES ET CHIFFRES
•
COMPTES
•
PMU 2014
39
COMPTES
DONNÉES ET CHIFFRES
PRODUITS
2014
CHF%
CHF%
RAPPORTS MÉDICAUX ET EXPERTISES
3’527’597 4.5 3’636’295 5.0
MÉDICAMENTS, VACCINS
ET AUTRES PRESTATIONS MÉDICALES
33’699’333 43.4 32’700’946 45.0
PRESTATIONS DES SERVICES SPÉCIALISÉS
3’012’438 3.9 3’240’898 4.5
REVENUS DES CONSULTATIONS
5’915’017 7.6 6’072’174 8.4
REFACTURATION DE PERSONNEL
4’125’763 5.3 3’349’271 4.6
PRESTATIONS AU PERSONNEL
ET AUTRES PRODUITS
1’372’605 1.8 942’222 1.3
20’033’000 25.9 18’586’710
25.4
PRODUITS DESTINÉS À LA RECHERCHE
1’472’235 1.9 1’315’774
1.8
UTILISATION DES FONDS DE RECHERCHE
2’612’631 3.4 2’298’623
3.2
PERTES SUR DÉBITEURS,
PROVISIONS ET VARIATIONS
847’457 1.1 -36’413
-0.1
PRODUITS FINANCIERS ET INTÉRÊTS
322’792 0.4 109’945 0.2
1’000 -
351’549 0.5
CHARGES ET PRODUITS
DES EXERCICES ANTÉRIEURS
92’146 0.1 -101’044
-0.1
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
545’265 0.7 186’634
0.3
77’579’279 100.0 SUBVENTIONS
CHARGES ET PRODUITS
EXCEPTIONNELS
TOTAL
40
2013
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
COMPTES
72’653’584 RAPPORT
de l’organe de révision
100.0
DONNÉES ET CHIFFRES
•
COMPTES
•
PMU 2014
41
DONNÉES ET CHIFFRES
PUBLICATIONS
LISTE DES PUBLICATIONS 2014
dans des revues expertisées
La totalité des publications réalisées par les collaborateurs de la PMU sont à disposition sur le site internet: www.pmu-lausanne.ch
Aeschbacher S, Schoen T, Clair C,
Association of smoking and nicotine dependence with prediabetes in young and healthy
Schillinger P, Schönberger S, Risch M,
adults. Swiss Medical Weekly 2014; 144:w14019
Risch L, Conen D.
Ariey F, Witkowski B, Amaratunga C,
A molecular marker of artemisinin-resistant Plasmodium falciparum malaria. Nature. 2014
Beghain J, Langlois AC, Khim N, Kim S,
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Duru V, Bouchier C, Ma L, Lim P, Leang R,
Duong S, Sreng S, Suon S, Chuor CM,
Bout DM, Ménard S, Rogers WO,
Genton B, Fandeur T, Miotto O,
Ringwald P, Le Bras J, Berry A, Barale JC,
Fairhurst RM, Benoit-Vical F,
Mercereau-Puijalon O, Ménard D.
Aslani P, Schneider MP.
Adherence: the journey of medication taking, are we there yet ? Int J Clin Pharm 2014 Feb;
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DONNÉES ET CHIFFRES
•
PUBLICATIONS
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PMU 2014
43
PUBLICATIONS
DONNÉES ET CHIFFRES
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General practitioners can evaluate the material, social and health dimensions of patient
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(#equally contributed)
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The lower quality of preventive care among forced migrants in a country with universal
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44
PMU 2014
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DONNÉES ET CHIFFRES
•
PUBLICATIONS
DONNÉES ET CHIFFRES
•
PUBLICATIONS
•
PMU 2014
45
PUBLICATIONS
THE PMU IN BRIEF
Pedrazzini B, Waldvogel S, Vaucher P,
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Cornuz J, Heinzer R, Tissot JD, Favrat B.
Vox Sang 2014;107 : 44-9
Rochat L, Bizzini A, Senn N, Bochud PY,
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Genton B, de Vallière S.
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Salim N, Schindler T, Abdul U, Rothen J,
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Located beside the University Hospital of Lausanne (CHUV), the Department
of Ambulatory Care and Community Medicine at the Policlinique Médicale
Universitaire (PMU) is a well-respected referral centre for internal and general
medicine. People from Lausanne and the surrounding region can visit the
PMU for any health problem, either by appointment or walk-in access in an
emergency. Patients are also accepted without appointment at the brand
new PMU-Flon walk-in clinic downtown.
The PMU offers a wide range of high-
to evaluate work capacity, while the
The PMU is a public institution, en-
Senn N, Rarau P, Salib M, Manong D,
Use of antibiotics within the IMCI guidelines in outpatient settings in Papua New Guinean
quality services in various fields : alcohol
PMU’s Fitness-to-drive Evaluation Centre
dowed with official legal status under
Siba P, Rogerson S, Mueller I, Genton B.
children: an observational and effectiveness study. PLoS One. 2014 Mar 13;9(3) : e90990.
addiction, smoking cessation, allergy, car-
(Centre d’évaluation médicale de l’aptitude
the supervision of the Canton of Vaud.
diovascular prevention, cardiology, ano-
à la conduite - CEMAC) is appointed by
It has a supervisory board composed of
Streit S, da Costa BR, Bauer DC, Collet TH,
Multimorbidity and quality of preventive care in Swiss university primary care cohorts. PloS one.
nymous HIV-STD testing, endocrinology
the cantonal Vehicle Registration Office
health specialists and representatives
Weiler S, Zimmerli L, Cornuz J et al.
2014;9(4) : e96142.
and diabetes, gastroenterology, hema-
(SAN) to carry out regular medical tests
of the civil society with different politi-
tology, obesity and lipids consultations,
for professional drivers. Since April 2012,
cal beliefs. Its members are appointed
Terheggen U, Drew DR, Hodder AN,
Limited antigenic diversity of Plasmodium falciparum apical membrane antigen 1 supports
a community-based pharmacy, podiatry,
a new unit has expanded the PMU’s mis-
by the Council of State (Conseil d’État) to
Cross NJ, Mugyenyi CK, Barry AE, Anders
the development of effective multi-allele vaccines. BMC Med. 2014 Oct 16;12(1) : 183.
pulmonary diseases, psychiatry, oral
sion: the Health at Work Unit (Unité de
five-year terms.
RF, Dutta S, Osier F, Elliott SR, Senn N,
health and dentistry, and travel medi-
santé au travail - UST), which has replaced
Stanisic DI, Marsh K, Siba PM, Mueller I,
cine. The centre also provides health care
occupational medicine activities for per-
Richards JS, Beeson JG.
services to migrants through a nursing
sonnel of the Cantonal Administration
centre (Centre de santé infirmier - CSI). In
of Vaud (ACV), under mandate from the
public health service.
Vaucher P, Cardoso I, Veldstra J, Herzig D,
A neuropsychological instrument measuring age-related cerebral decline in older adults :
addition, the PMU, in collaboration with
Herzog M, Mangin P, Favrat B.
development, reliability, and validity of MedDrive. Front Hum Neurosci 2014; 8 : 772
the Swiss Federal Institute of Technology of Lausanne (EPFL), offers a “health
Furthermore, the PMU is responsible for
Vaucher P, Herzig D, Cardoso I,
The trail making test as a screening instrument for driving performance in older drivers : a
point” clinic on the EPFL campus where
teaching internal and general medicine
Veldstra J, Herzog M, Mangin P, Favrat B.
translational research. BMC Geriatrics 2014;14 : 123
students and employees can benefit from
in close cooperation with the University
free consultations.
of Lausanne Faculty of Biology and Medi-
Waldvogel-Abramovski S, Waeber G,
Physiology of iron metabolism. Transfus Med Hemother 2014;41:213-21
cine (FBM). These courses were created
Gassner C, Buser A, Frey BM, Favrat B,
The doctors of the PMU are supported
in partnership with general practitioners
Tissot JD.
by a full staff of nurses, dietitians, recep-
in private practice. The institution is also
tionists and administrative staff. The
a learning centre that provides under-
doctors of the PMU are regularly invited
graduate and graduate courses to other
Chtioui H, Dao K, Fabritius M, Favrat B,
to act as experts in various fields. The
health professionals, in addition to offe-
Mall J-F, Maeder P, Giroud C.
PMU’s Medical Assessment Center (Centre
ring apprenticeship opportunities in four
d’expertises médicales - CEM) is commissio-
different professions.
Battistella G, Fornari E, Annoni J-M,
46
THE PMU IN BRIEF
Long-term effects of cannabis on brain structure. Neupsychopharmacology 2014;39 : 2041-8
Weiler S, Gemperli A, Collet TH,
Clinically relevant quality measures for risk factor control in primary care : a retrospective
Bauer DC, Zimmerli L, Cornuz J, et al.
cohort study. BMC health services research. 2014;14(1) : 306.
PMU 2014
•
DONNÉES ET CHIFFRES
•
PUBLICATIONS
ned by the office of disability insurance
THE PMU IN BRIEF
•
PMU 2014
47
La PMU est certifiée selon la norme
ISO 9001:2008/Healthmark.
Imprimé sur papier FSC
www.iso.org
www.sgs.ch
Design:
Parenthèse-NOW.ch
Graphisme:
Thierry Desplands
Photographies:
Ellen Fransdonk, Odile Meylan,
S’engager dans la formation, c’est investir
Francesca Palazzi, CEMCAV CHUV
dans l’avenir. Les apprentis et les apprenties
Rédaction:
d’aujourd’hui sont les professionnels de
Katarzyna Gornik
demain. Les entreprises qui les forment
Illustrations:
aujourd’hui pourront bénéficier demain
Julien De Preux
d’une relève de qualité.
Policlinique médicale
universitaire (PMU)
Rue du Bugnon 44
1011 Lausanne
Tél: 021 314 60 60
La Pharmacie de la PMU est accréditée selon
Fax: 021 314 48 88
la norme ISAS QMS-Pharma 2010.
www.pmu-lausanne.ch
Dans ce document, la forme masculine désigne aussi bien les femmes que les hommes;
elle est utilisée uniquement dans le but d’alléger le texte.

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