Lundi 4 août 2008
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Lundi 4 août 2008
lundi 4 août 2008 page 5 LES LIBANAIS DANS LE MONDE CORRESPONDANCE - « Bons baisers de loin », par Raff Ellis La « kaché » sur le dos et le pays au cœur WASHINGTON - Irène MOSALLI E n 1998, Raff Ellis se rend de la Floride au Kesrouan que son grand-père maternel, Neemtallah Hobeiche, tout cheikh qu’il était, avait dû quitter pour le Nouveau Monde, en 1910, et son père, Toufic Kmeid, en 1914, à l’âge de 16 ans... Eux étaient partis chercher fortune. Lui (né en 1931 à Carhage, État de New York) a fait le chemin inverse en quête de ses racines. De cette plongée dans son pays d’origine, il a tiré un livre intitulé Kisses from a distance (Bons baisers de loin) qui relate, à travers la saga de trois familles, les débuts de l’émigration libanaise. Des débuts aussi durs que les cir- constances économiques qui ont poussé certains (une grande partie de la classe paysanne) à tenter de trouver une vie meilleure sous d’autres cieux. Cet ouvrage fera, sans doute, date car il a valeur de documentaire, son auteur ayant effectué des recherches très approfondies tant du point de vue des faits historiques que sociologiques. De plus, quoique ayant eu recours à l’aide de traducteurs au cours de ses interviews dans les villages libanais, il a remarquablement saisi la mentalité des fils du pays, leur comportement et leur mode d’expression. Le tout, fidèlement restitué et enchaîné comme dans un roman. Raff Ellis : périple-recherche à Mazraet Kfardebiane, Qattine et Baatouta. L’usage de l’anglais n’a pas altéré l’authenticité du climat évoqué. Les Khazen, les Hobeiche, les Kmeid et les autres Raff Ellis (simplification de Rafik Kmeid, Ellis se rapportant à son grand-père, Élias) a fait une longue carrière dans l’informatique tout en maniant parallèlement la plume. Il vit actuellement à Orlando (Floride). Auteur de plusieurs nouvelles et articles dans la presse, il a eu l’idée de ce livre en découvrant, dans les effets personnels de sa mère (Angèle, née Hobeiche et décédée en 1994) un paquet de 200 lettres, expédiées à partir de 1925 par La couverture de l’ouvrage. les membres de sa famille au Liban et des amis. Et comme il se posait toujours des questions sur ses racines et qu’il avait le Liban dans le cœur (allant jusqu’à plaider sa cause devant le Congrès US), il a de suite envoyé cette correspondance à l’Université américaine de Beyrouth pour être traduite en anglais. À cause de ces documents, il s’est rendu quatre fois au Liban, qu’il avait visité plusieurs fois auparavant. Cette fois, il allait en explorateur. Aidé par des cousins et cousines, il a alors fait le tour de ses filiations. Arrêts successifs à Mazraet Kfardebiane, village de sa grand-mère maternelle (Adla Khazen), à Qattine (village de son grand-père maternel Neemtallah Hobeiche) où avait vécu sa mère avant d’épouser son père, Toufic Kmeid, de Baatouta… Les faits historiques sont là : l’invasion des sauterelles, la famine, la culture des vers à soie, l’oppression ottomane, les ravages de la Première Guerre mondiale. Sans oublier le mode de vie de l’époque, émaillé de proverbes du terroir. On assiste aussi à l’enlèvement de sa grand-mère, Adla, du couvent où elle se préparait à entrer en religion, pour être mariée à « un bon parti », bien plus âgé qu’elle, Neemtallah Hobeiche. Sa mère, Angèle, a eu droit à un meilleur traitement : un mariage arrangé avec un riche émigré, Toufic Kmeid, qui a dû sceller l’alliance en promettant de verser une somme de 2 500 dollars au frère de sa future épouse. Retour aux USA, il trouve son commerce dilapidé par son partenaire et cousin et doit recommencer à zéro et aura toujours Sa grand-mère maternelle, Adla, née Khazen, enlevée du couvent par son futur mari. Ses parents : Toufic Kmeid (devenu Ellis) et sa mère, Angèle, née Hobeiche. de la peine à joindre les deux bouts. Tout en faisant un travail de mémoire familial, Raff Ellis s’est aussi appuyé sur des références à partir d’archives. Ainsi, Bons baisers de loin témoigne des difficultés et des souffrances endurées par les émigrés libanais au début du siècle dernier : l’interminable voyage en mer, l’incertitude d’obtenir un visa d’entrée, la survie en devenant marchands ambulants (Tejar al-kaché), puis avec un peu de chance, ouvrir leur propre commerce pour donner une bonne éducation à leurs enfants. apprendre l’anglais. Malgré tout, elle avait conservé les valeurs inhérentes à son titre de cheikha cultivée et de jeune fille rangée. Un jour, elle avait remplacé son mari au magasin de tabac qu’il tenait. De retour, celui-ci l’a vue en train de jeter des exemplaires de Playboy et de Penthouse exhibés sur le stand des journaux. Elle maniait aussi les vers. L’ouvrage se termine par un poème qu’elle avait rédigé et qui s’intitulait Je voudrais rentrer au Liban dont voici un extrait : « Rentrer au Liban… Pour voir les jeunes filles de mon vil- PORTRAIT - Sa société a introduit le concept de l’électricité prépayée Anthony Farah, homme d’affaires d’Afrique du Sud et pionnier dans le domaine de la technologie Parmi les émigrés libanais dans le monde, il existe de brillants hommes d’affaires qui ont laissé leurs marques dans des domaines très divers. Anthony Farah, natif d’Afrique du Sud, fait partie de ceux-là : la compagnie qu’il a fondée, Spescom, s’est fait un nom dans le monde par ses innovations technologiques et ses services d’une efficacité redoutable, à l’instar de l’électricité prépayée. De passage au Liban, l’homme d’affaires au sourire chaleureux revient pour « L’Orient-Le Jour » sur son parcours, puis son nouveau départ après une semi-retraite de sa société, et sur une étonnante comparaison entre son pays, où le passage à une société plus juste s’est fait pacifiquement, et le pays de ses ancêtres, auquel le lie une famille nombreuse et qu’il aurait voulu plus uni. A aux États-Unis, tout comme Spescom s’était développée sur trois continents. nthony Farah est né en 1948 en Afrique du Sud, à Johannesburg, de deux parents libanais. « Mes parents sont du Nord, précise-t-il. Ma mère était une cheikha de la famille Daher, et mon père originaire de Sebaal. » À Johannesburg où il a vécu toute sa vie, Anthony Farah étudie le génie électronique, s’essaye à plusieurs emplois puis décide de lancer en 1977 sa propre compagnie, Spescom Group, dans le domaine de la technologie. Et c’est à partir de là que l’aventure commence et que le succès est au rendez-vous. « J’ai commencé avec trois fois rien, quelques milliers de rands (la monnaie locale en Afrique du Sud), raconte l’homme d’affaires. J’ai développé ma société peu à peu dans le domaine de la technologie et en 1987, je l’ai introduite en Bourse. Auparavant en 1982, j’avais créé une entreprise en Californie que j’ai vendue en 1990, alors que l’Afrique du Sud était en plein apartheid et qu’il était difficile de travailler avec les États-Unis. » La compagnie fondée par Anthony Farah a mis sur le marché plusieurs services qui ont laissé leurs marques, comme dans le domaine de la communication, avec les « call centers » (la société était n° 1 en Afrique du Sud dans ce secteur). Certains de ces services étaient des premières mondiales, comme l’électricité prépayée, qui a été d’une grande utilité en Afrique du Sud, un pays qui souffrait du problème des factures impayées. « Ce service a connu un très grand succès, précise-t-il. Tant et si bien que Siemens a mis en place une joint venture avec nous, introduisant cette technologie dans plus de 60 pays à travers le monde. C’est une technologie fantastique : les mauvaises dettes disparaissent rapidement. » Des factures d’électricité impayées ? N’est-ce pas un problème que nous connaissons bien au Liban ? A-t-il jamais pensé à y introduire cette technologie ? « J’ai essayé, répond-il. Ça aurait été le pays idéal pour y mettre en place une telle technologie. Mais le concept s’est avéré trop difficile à appliquer, et notre tentative est restée sans lendemain. » Spescom a également développé un produit pour British Telecom et signé un contrat pour environ 200 millions de livres sterling, en battant de prestigieux concurrents. La compagnie a été par ailleurs qualifiée de « Technology Pioneer » au Forum économique de Davos de 1998 à 1999, la seule entreprise d’Afrique du Sud à avoir eu ce privilège. Aujourd’hui, après trente ans de carrière dans ce domaine, Anthony Farah a décidé de quitter la direction de la société tout en y restant grand actionnaire. Il veut, selon ses propres termes, passer à autre chose après toutes ces années. Il se déclare très intéressé par les entrepreneurs, précisant que l’une de ses spécialités est de lancer de nouvelles entreprises. « Ce que j’aimerais faire dorénavant, c’est identifier les personnes très compétentes dans leur domaine et connaissant bien leur clientèle, dit-il. Je leur propose alors de créer leur propre société, les aide à se lancer et prélève un pourcentage sur leur business. En clair, j’investis dans la personne. » Cette nouvelle aventure ne sera pas seulement tentée en Afrique, mais également en Europe et Une grande communauté à Johannesburg Anthony Farah est père de cinq enfants, trois garçons et deux filles, dont les âges varient de 22 ans à 33 ans. Divorcé depuis près de douze ans, il possède une demeure à Johannesburg et une autre au Cap où il aime passer une grande partie de son temps, « l’un des endroits les plus beaux du monde », comme il le décrit. Étant né en Afrique du Sud, Anthony Farah se considère en premier lieu comme un citoyen de ce pays. Alors que signifient pour lui ses origines libanaises ? « Je suis fier de mon héritage, dit-il. La communauté libanaise a su se distinguer en Afrique du Sud, et a développé sa propre personnalité. Les Libanais sud-africains ne ressemblent pas nécessairement aux Libanais du Liban. » Qu’est-ce qui le lie encore au pays de ses ancêtres ? « Des liens personnels, répond-il. C’est surtout la famille. J’ai une famille très nombreuse, surtout du côté maternel, et je suis très fier d’eux. J’aime venir les voir, j’aime que mes propres enfants connaissent le Liban, et je trouve que c’est un pays très agréable. Ce pays est une énigme, mais il est fantastique, avec beaucoup de potentiel. » Contrairement à la majorité des émigrés nés dans leurs pays d’adoption, Anthony Farah s’exprime sans problème en arabe libanais, ses parents ayant pris soin de lui inculquer leur langue maternelle, même s’il avoue n’avoir jamais appris à lire et écrire l’arabe littéraire. L’homme d’affaires affirme sur un autre plan avoir cherché à établir des liens professionnels avec les fils de son pays. Il a même fondé une Chambre de commerce libano-sud-africaine depuis quelques années, mais sans grand succès parce que, comme il le dit luimême, « il n’y avait pas un grand intérêt du côté libanais ». « C’est dommage parce que nous avons en Afrique du Sud la plus grande communauté issue du Moyen-Orient, près de 20 000 personnes, déplore-t-il. La présence libanaise ici remonte à 110 ans. » « La Suisse de l’Orient » Concernant l’actualité politique locale, Anthony Farah affirme la suivre « raisonnablement bien ». « J’ai mes idées là-dessus, dit-il. Certains membres de ma famille sont entrés en politique. Mais en gros, je pense que c’est très triste. Les Libanais ne savent pas fonctionner en équipe, chacun veut être leader et c’est dommage. » Pour lui, la comparaison avec l’Afrique du Sud fait ressortir les lacunes du Liban. « Nous avons nos problèmes, bien sûr, mais ce qui s’est passé là-bas s’apparente à un véritable miracle politique, explique-t-il. Nous avions un régime complètement différent, avec une minorité blanche au pouvoir, et l’immense majorité de Noirs n’avait même pas droit à la parole. Ils ne pouvaient pas être propriétaires, ne pouvaient pas vivre là où ils voulaient, être ce qu’ils voulaient… Les Blancs avaient peur de donner plus de liberté aux Noirs et de se voir anéantis. Mais un beau jour, ils se sont rendu Anthony Farah. compte que ça ne pouvait plus marcher et que le système était mauvais. Il y a eu alors une conscience de la nécessité du changement, renforcée par la présence de grands leaders comme Nelson Mandela. Malgré tous les conflits, quand ce dernier a pris le pouvoir, il a agi humblement et réconcilié tout le monde… sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré. Nous avons fini par avoir une démocratie humaniste. Les mêmes personnes, la même classe politique, ont initié un changement radical. » C’est l’histoire de son pays qui le rend aujourd’hui critique, voire amer, concernant le Liban. « Bien que les Libanais soient très éduqués, ils ne s’entendent jamais sur rien, souligne-t-il. Ce n’est pas un manque de leadership ni de visions. Je crois qu’historiquement, le problème est lié à la hiérarchie des classes, ce que nous n’avons pas. Le confessionnalisme est, d’un autre côté, à la source de tous les troubles. Sans vouloir manquer de respect à quiconque, pour moi, la religion est une affaire privée, et ne devrait pas être l’affaire du gouvernement ni un prétexte de se retrouver dans la rue. Il est possible de s’unir en tant que Libanais, tout en restant attaché, chacun, à sa religion. » Ne penset-il pas qu’un tel comportement se justifie étant donné les craintes des minorités religieuses dans la région ? « Mais c’est exactement ce dont les Blancs avaient peur en Afrique du Sud, et ils ont dépassé cela », fait-il remarquer. Serait-il intéressé à participer aux élections libanaises si cette possibilité était ouverte aux émigrés ? Croit-il que les Libanais d’Afrique en général seraient mobilisés dans ce cas ? « Cela ne peut pas se passer ainsi, dit-il. Il faut que ce soit accompagné d’une campagne de sensibilisation. Beaucoup de gens sont totalement coupés du pays, ils ne pensent même plus à le visiter, n’y sont pas intéressés. Ils sont peut-être fiers de leur héritage, mais que savent-ils du Liban ? D’un autre côté, permettre à tous ces Libanais de par le monde de voter, est-ce dans l’intérêt de quiconque au Liban, quand on ne peut contrôler leur choix ? Il faut commencer à régler les affaires internes. » « Le Liban est un petit pays, vous avez besoin de rester unis, conclut-il. Vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas être en paix avec tout le monde. Ce pays devrait devenir la Suisse du Moyen-Orient, uni et neutre. » Propos recueillis par Suzanne BAAKLINI L’auteur précise : « Les gens au Liban croyaient que quiconque se rendait en Amérique devenait automatiquement riche. Je ne pense pas que nos parents n’ont jamais su ni apprécié combien mon père a dû lutter pour nourrir et vêtir sa famille. » Angèle Kmeid, poète et caractère fort On apprend dans le livre que le caractère fort de la famille était sa mère, Angèle, qui avait été professeur de français au Liban et qui, une fois en Amérique, avait vendu ses bijoux pour lage à l’heure de la promenade échangeant leurs confidences… Pour goûter les mûres à l’époque des vers à soie… Pour grimper d’un figuier à l’autre… Pour l’hiver griller des glands, comme ici on grille des marrons… Pour mettre une belle robe et aller siroter un café chez les voisins… Pour conduire l’attelage de bœufs au lieu d’une Buick… Pour admirer la mer du haut de la colline et dire en voyant un navire : “Peutêtre transporte-t-il un émigré, qui comme moi, voudrait tant retourner au Liban”. » Un programme chargé pour le traditionnel Festival des émigrés de Dhour Choueir L e joli village de Dhour Choueir, situé dans le Haut-Metn, à 1 200 m d’altitude, présente comme chaque année au mois d’août le Festival des émigrés. Selon Naïm Chafic Sawaya, président de la municipalité, qui organise cet événement avec le concours du ministère des Affaires étrangères et des Émigrés, le festival a été créé à Dhour Choueir en 1962 : « Au début du siècle dernier, un grand nombre d’habitants ont émigré vers les continents éloignés, comme le célèbre Libano-Brésilien Nehmé Yafet, dont la statue s’élève sur la place du village. Cela a poussé les habitants à organiser cette première manifestation culturelle du genre, en hommage à leurs compatriotes de retour au pays. » Ce Festival des émigrés 2008 a été inauguré officiellement le samedi 2 août en présence du chanteur Toni Kiwan, suivi le lendemain par la troupe de danse traditionnelle de Ahmad Mokhallalati et la chanteuse Carole Samaha. Au programme : – Lundi 4 août à partir de 15h : la Journée de l’enfant sur la grand-place du village, avec kermesse et animation de Mini Studio, en présence de l’acteur Georges Khabbaz en invité d’honneur. - Mercredi 6 août à 21h : soirée de jeunes au restaurant al-Yanabih, avec l’élection de Miss Sweet Sixteen. – Jeudi 7 août à 20h : soirée poétique au centre évangélique de Aïn al-Kassis, en compagnie du poète Rafic Rouhana et du musicien Bassam Daccache. _ Samedi 9 août à 21h : élection de Miss Émigrés à l’hôtel New Central, au cours d’un grand dîner animé par plusieurs artistes. – Dimanche 10 août à 21h : concert sur la grandplace du village avec les chanteurs Zein al-Omar et Sirine Abdel-Nour. A L’emblème du Festival des émigrés à Dhour Choueir. – Jeudi 14 août : soirée musicale sur la place de l’église Notre-Dame à Choueir, présentée par les élèves du Conservatoire national de musique, branche de Dhour Choueir, dirigée par le père Georges Tahan, suivie par la projection du film al-Arrabat. – Vendredi 15 août à 18h : dîner villageois sur la place de Choueir à l’occasion de la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge, avec la participation de chanteurs locaux. – Samedi 16 et dimanche 17 août : tournoi de tennis et de volley-ball sur le stade du Club sportif de Choueir. Site Internet : www.shweir.com Naji FARAH Le retour aux sources de Mika près quatre années de guerre contre le Liban et son entité pluriculturelle, le centre-ville de Beyrouth a brillé de mille feux en cette nuit du dimanche 27 juillet. La nouvelle pop star libano-américaine, Mika Penniman Moaccad, née à Beyrouth le 18 août 1983, a jeté un nouveau souffle de bonheur et de paix qui a envahi la jeunesse libanaise, à laquelle elle s’est adressée avec émotion en arabe, en français et en anglais. Ce concert a clôturé la tournée mondiale accompagnant le premier album Life in Cartoon Motion du jeune chanteur, qui vit à Londres, suivant un concert le 4 juillet au Parc des Princes à Paris et un concert le 25 juillet à Amman en Jordanie. Le lendemain, Mika s’est rendu en famille à Tyr, la ville d’origine de son arrière-grand-mère maternelle, Alexandra Farah, fille d’Alexandre Salha, où il a dîné à la maison de Raymond et Amale Salha près du phare, à la grande joie de ses petits cousins venus nombreux l’accueillir après une soirée inoubliable à Beyrouth. C’est ainsi que, grâce à ses fils, le Liban continue de perpétuer à tous vents son message universel. Mika a été reçu par ses petits cousins à Tyr : Élissa, Claudia, Yasmine et Nadia Farah, Diala et Cyril Jazra, Karim Farhat, François, Alexandre et Edouard Nour. Lancement de la 4e beach-party RJLiban vendredi à Tyr Rendez-vous à l’auberge al-Fanar à Tyr, le vendredi 8 août à 20 heures, pour une soirée mémorable, avec tout un programme de visites et de détente dans la région pour le week-end (voir notre édition du 21 juillet). Pour vos réservations, tél. : 03/345528, email : [email protected] Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’association RJLiban. E-mail : [email protected] – www.rjliban.com