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NOUVELLES EN BREF Toute l’actualité de la
République gabonaise
EN BREF
■ UN VIDÉASTE britannique passionné par le
Gabon fait partie des nominés 2007 pour le Prix
National Geographic des nouveaux explorateurs. Ce prix soutient les aventuriers talentueux qui apportent très tôt dans leur carrière
une contribution significative à la connaissance
du monde grâce à leurs explorations.
Josh Ponte, 36 ans, a travaillé pour la Wildlife
Conservation Society au développement du
réseau de parcs nationaux du Gabon. En 2004,
il a entrepris de filmer et d’enregistrer la
musique, les danses et les rituels en voie de
disparition. Il a tenté de saisir toute la diversité
des 45 ethnies gabonaises. Il a produit un
double CD qui comprend de la musique enregisrée sur le terrain et de nouvelles compositions
basées sur les voix et les rythmes gabonais. Il a
parcouru le monde avec son projet 1 Giant Leap
et a enregistré de la musique et des commentaires de tous les coins de la planète.
Josh Ponte est retourné au Gabon en 2005
pour recueillir des témoignages de la population
GETTY
Embarquement immédiat
■ GABON AIRLINES, la nouvelle compagnie aérienne privatisée qui succède à la compagnie nationale Air Gabon, a effectué son
vol inaugural vers Paris en avril. Elle propose actuellement trois vols hebdomadaires entre Libreville et Paris. D’autres sont
prévus dans le courant de l’année entre la capitale gabonaise et Johannesburg, Dubaï, Abidjan, Lagos et Dakar.
Ethiopian Airlines assurent la formation du personnel et la maintenance des appareils de la nouvelle compagnie, dont la
flotte est composée de deux Boeing 767-200 acquis auprès de l’Américain United Airlines. L’acquisition de deux Boeing
737-400 est également prévue.
Fondée et dirigée par Christian Bongo, fils du président Bongo et directeur général de la Banque gabonaise de développement, la compagnie a obtenu en novembre dernier les droits de trafic autrefois accordés à l’ancienne compagnie nationale.
Cet accord signe l’abandon d’Air Gabon International, un projet conjoint entre l’État et Royal Air Maroc qui aurait remplacé
Air Gabon. La compagnie est forte d’un capital d’environ 7 millions d’euros détenu par des banques, des compagnies
d’assurance et des investisseurs privés. Elle offre désormais une alternative entre Paris et Libreville, dont Air France détenait
le monopole depuis la fermeture d’Air Gabon. Fondée en 1977, la compagnie nationale gabonaise avait accumulé des dettes
estimées à 36 millions d’euros et a été mise en faillite l’an dernier.
8 GABON . ÉTÉ 2007
ALAMY
GETTY
« Nous sommes heureux que Maroc
Telecom ait été choisi comme partenaire
stratégique de Gabon Télécom », dit
Abdeslam Ahizoune, président du directoire
de Maroc Telecom. « Nous allons sans délai
mettre en œuvre un plan de restructuration et
de développement qui aidera cet opérateur à
devenir un joyau de l’économie gabonaise et
un modèle pour la région, capable d’offrir les
meilleurs services aux meilleurs tarifs à la
population et aux entreprises de ce pays. »
Gabon Télécom a encaissé des recettes de
137 millions d’euros en 2006. Fin décembre
2006, l’opérateur comptait 250 000 clients en
téléphonie mobile et plus de 30 000 en fixe.
Maroc Telecom est détenu à 51 % par le
groupe français Vivendi qui a également
racheté en janvier Onatel, l’opérateur national
du Burkina Faso.
– bûcherons, Pygmées, écologistes, producteurs
de pétrole et politiciens – afin d’établir une
cartographie de toutes les opinions à ce
moment crucial du développement du Gabon.
Le documentaire qui présentera le film et la
musique est en cours de montage. Les recettes
seront reversées à son projet People Music
Project qui soutient les efforts de développement durable et de préservation au Gabon.
■ L’AGENCE FRANÇAISE de
développement a débloqué
un financement de 19 millions d’euros pour la construction d’un axe routier de
5 km entre Libreville et le
port d’Owendo et sa zone
industrielle.
■ L’AGENCE JAPONAISE de
coopération internationale
soutient le développement
de la pêche artisanale au
Gabon. Elle a octroyé
1,4 million d’euros au
gouvernement gabonais
dans le cadre de sa politique de dynamisation
de l’emploi.
■ LE GOUVERNEMENT gabonais a pris à bras-lecorps le problème de la consommation de viande de
brousse. La question a été soulevée au cours d’une
conférence organisée par le ministère de l’Économie
forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parcs
nationaux, conjointement avec la Wildlife
Conservation Society (WCS), la Darwin Initiative et
les Américains du Fish and Wildlife Service.
La rencontre a rassemblé les parties prenantes de
la gestion de la faune locale et plus de 100 représentants de 9 ministères. Les conclusions d’une étude
menée par la WCS et le Centre international de
recherches médicales de Franceville ont été
dévoilées. Elles montrent qu’au Gabon près de
1 million d’animaux de brousse sont tués par an pour
leur viande, et que plus de 50 % d’entre eux sont
vendus comme produits de luxe et non chassés pour
des raisons de subsistance. On recense entre autres
des singes, sangliers, crocodiles, serpents,
hippopotames, buffles et de la trompe d’éléphant.
La conférence visait à constituer un réseau interinstitutionnel pour favoriser la collaboration dans une
stratégie nationale sur la chasse à la viande de
brousse. Cette approche devrait voir la chasse
descendre à un niveau acceptable.
La viande de brousse est toujours essentielle à la
subsistance de nombreux villageois du Gabon rural.
Toutefois, la surexploitation actuelle constitue une
menace sérieuse pour la faune, qui engendre des
craintes à la fois pour la sécurité alimentaire en
milieu rural et le potentiel touristique.
GETTY
Viande de brousse
La réussite au bout du fil
■ MAROC TELECOM a remporté l’appel d’offres en vue de la privatisation de l’opérateur
national de télécommunications Gabon Télécom. L’accord de 60 millions d’euros conclut le
processus de privatisation engagé en 2001.
Maroc Telecom détient 51 % du capital et
va investir 147 millions d’euros dans l’optimisation des performances de Gabon Télécom
et de sa filiale de téléphonie mobile Libertis.
Ces investissements visent à développer l’industrie gabonaise des télécommunications,
moderniser le réseau, faciliter l’accès aux nouvelles technologies à des tarifs compétitifs et
mieux utiliser le câble à fibres optiques sousmarin SAT3, confirme un porte-parole du
gouvernement. SAT3 relie la péninsule
ibérique à l’Afrique du Sud et a permis
d’apporter à quelques pays d’Afrique de
l’Ouest des connexions haut débit.
NATIONAL GEOGRAPHIC/MARIA STENZEL
Prix National Geographic
■ LA PREMIÈRE banque du
Gabon et la WCS unissent
leurs forces pour encourager
les étudiants de l’enseignement supérieur et des
universités à participer
au développement de leur
réseau de parcs nationaux.
Une bourse de la
BGFIBank se montant à
76 000 euros sera partagée
entre les candidats ayant
proposé les meilleurs projets
d’étude scientifique, qui
doivent impérativement
encourager la préservation
de la biodiversité. « L’argent
contribuera à la formation
des futures élites gabonaises
qui aideront à préserver les
richesses de la biodiversité
du Gabon et à promouvoir
le développement des parcs
nationaux », a déclaré un
porte-parole de la BGFIBank.
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NOUVELLES EN BREF
INSHORT
EN
BREF
Le ballon rond à l’honneur
Ils ont visité plusieurs parcs nationaux et évoqué les défis que
pose le développement du tourisme avec des personnalités
importantes du secteur, dont Pierre Claver Maganga Moussavou,
le ministre gabonais des Transports, de l’Aviation civile et du
Tourisme. Il faudra notamment construire de meilleures routes,
des hôtels et des lodges et prévoir un système de visa adapté.
Le Gabon est un véritable trésor environnemental : près de 20 %
des plantes sont uniques au monde, on y trouve plus de 60 000
éléphants des forêts, 700 espèces d’oiseaux, 70 espèces de
reptiles et 190 espèces de mammifères, dont 20 000 gorilles des
plaines et 30 000 chimpanzés. Malgré ses 800 km de superbes
côtes et ses 13 parcs nationaux qui mettent en valeur une riche
biodiversité sans égale, le tourisme est jusqu’à présent peu
développé et ne contribue au PIB qu’à hauteur de 1 %.
NGS
10 GABON . ÉTÉ 2007
DESIREY MINKOH
■ LE GABON a ouvert de
nouvelles ambassades en
Inde et au Pakistan. Le pays
a fermé celle du Liban.
■ LE MINISTRE de la Pêche Émile
Doumba a proposé la construction de
deux ports de pêche dédiés afin de
dynamiser un secteur de la pêche industrielle en plein essor.
Le Ministre, dont la proposition est
soutenue par l’Organisation des Nations
unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO), indique que deux ports stratégiques à Libreville et Port-Gentil permettraient au secteur de la pêche de contribuer encore davantage au PIB du pays.
La pêche contribue à l’heure actuelle à
1,5 % du PIB et la production nationale
est estimée à 46 000 tonnes par an. La
progression du secteur indique qu’il
pourrait atteindre 4,5 % du PIB d’ici
2010. Avec une façade maritime de
800 km, la pêche industrielle a un fort
potentiel au Gabon. La FAO estime les
réserves halieutiques à 153 000 tonnes.
En 2005, la Gabon a ouvert une
nouvelle conserverie à Libreville afin de
répondre à la demande nationale
et d’exporter du poisson salé vers la
sous-région.
Les droits de pêche pour le thon de
l’Atlantique ont été accordés à 40 bâtiments battant pavillons européens,
mais ces accord bilatéraux sont actuellement davantage orientés vers l’exportation. Le Gabon propose en effet peu de
services pour le débarquement des
prises et la plupart des navires
étrangers restent en mer.
■ LES RÉGIONS reculées
du Gabon et les villages
des zones rurales vont
bénéficier de meilleures
prestations de santé
grâce au recrutement
de 400 infirmières
formées au diagnostic.
GETTY
À la découverte de l’Afrique tropicale
■ UNE DÉLÉGATION d’hommes d’affaires français conduite par
Renaud Dutreil, ministre français des PME, du Commerce, de
l’Artisanat et des Professions libérales, et Jean-Marc Simon,
ambassadeur de France au Gabon, s’est rendue dans le pays pour
en admirer les extraordinaires atouts naturels.
Le président Bongo, qui a accueilli en personne M. Dutreil, se
réjouit de la collaboration du ministre français dans le développement de l’industrie touristique encore balbutiante du pays.
« Le Gabon est un magnifique pays vierge qui n’a pas été
abîmé par le tourisme de masse, s’enthousiasme M. Dutreil. Il y a
un tel potentiel, ici. » Les hommes d’affaires, qui possèdent déjà
des intérêts financiers dans des stations balnéaires, les vacances
d’aventure et l’écotourisme, souhaitaient connaître les opportunités d’investissement au Gabon.
■ LE CÉLÈBRE musicien
gabonais multi-récompensé
Pierre Akendengué a fait
découvrir son style inimitable au public japonais.
Invité en mai au Tokyu
World Music Special de
Tokyo, dont le thème était
Les Racines du rythme, il a
enthousiasmé l’auditoire.
■ LE GABON a lancé un appel d’offres pour la rénovation de deux stades et la construction de terrains d’entraînement et d’hébergements en vue de la Coupe d’Afrique des
nations (CAN) de 2012.
Le pays, qui co-organisera le tournoi avec la Guinée équatoriale, souhaite moderniser
le stade Omar Bongo de la capitale Libreville et agrandir celui de Franceville pour
accueillir les 16 équipes. Le ministère de la Jeunesse et des Sports prévoit également de
construire 5 terrains d’entraînement et des hébergements de type village olympique.
La CAN est la principale compétition internationale de football en Afrique. Elle a lieu
sous l’égide de la Confédération africaine de football (CAF) et s’est tenue pour la
première fois en 1957. Elle est biennale depuis 1968.
Des responsables de haut niveau de
la CAF ont choisi le Gabon pour l’édition 2012 après s’être rendus dans les
pays candidats pour inspecter les
infrastructures (hôtels, stades, transports, hôpitaux et réseaux de télécommunications). La prochaine Coupe se
jouera au Ghana in 2008. Ce sera
ensuite au tour de l’Angola en 2010,
puis de la Libye en 2014.
Bonne pêche
GETTY
■ LE PREMIER producteur de pétrole du Gabon a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de 12 % en 2006. Total
Gabon a réalisé un bénéfice net de 241 millions d’euros contre 233 millions d’euros en 2005, confirme l’entreprise.
La production des champs pétrolifères exploités par Total Gabon se montait à 31 millions de barils en 2006, contre 36 millions
l’année précédente. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations s’élevait en 2006 à 24
millions de barils contre 28 millions en 2005, soit environ 28 % de la production gabonaise de pétrole brut.
Le chiffre d’affaires 2006 se monte à 945 millions d’euros. Un porte-parole a déclaré : « La baisse en termes de volume vendu
est largement compensée par le prix plus élevé du brut commercialisé par Total Gabon, avec environ 43 € le baril en 2006 contre
35 € en 2005.
Les coûts d’exploitation ont
augmenté de 16 % en 2006 en raison
d’importantes activités de forage et
de développement, d’un grand
programme de maintenance et de
coûts plus élevés des prestations
dans tout le secteur.
Total Gabon projette de lancer un
programme d’investissement pour
optimiser ses sites de production et
remettre en service d’anciens
champs.
Total Gabon est une filiale du
groupe international Total basée à
Port-Gentil, capitale économique du
pays. Son capital est réparti entre le
groupe Total (58,28 %), l’État
gabonais (25 %) et des investisseurs
privés (16,72 %).
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Des bénéfices toujours en hausse
■ LE GOUVERNEMENT
gabonais a augmenté
le prix du carburant de
0,78 € à 0,88 € le litre.
« Ce réajustement
est dicté par le besoin
d’améliorer l’état des
finances publiques », a
précisé un porte-parole.
Les prix étaient montés
il y a un an suite à l’envolée
des prix mondiaux du
pétrole brut, mais l’augmentation avait été limitée
à 5 %, en partie en raison
de la pression des transporteurs. Cette hausse
met le prix des carburants
gabonais au même niveau
que ses voisins du littoral
atlantique comme le
Cameroun. Les prix à
la pompe dans les pays
enclavés comme le Tchad et
la République centrafricaine
sont beaucoup plus élevés,
à environ 1,20 € le litre.
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