new generation - CCI Amiens
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LOI DE FINANCES TOURISME LOGISTIQUE Actualité fiscale : ce qui change en 2012 Le centenaire des batailles de la Somme Avec ce numéro, le supplément Immobilier de la CCI PAGE 15 PAGE 14 Numéro 151 - février 2012 WWW.AMIENS-PICARDIE.CCI.FR DOSSIER Entrepreneurs new generation P. 15 ENTREPRISES Callweb s’installe à Amiens P. 2 ENTREPRISES Omniplast et Zumaplast alliance gagnante P. 3 ENTREPRISES L’Institut de la réussite coache les entreprises P. 3 à distance © : Comdesimages PAGES 8-9 ÉNERGIE © : RTE RTE investit 50 millions ENTREPRISES Pour sécuriser et garantir l’alimentation électrique de l’Ouest Amiénois, RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, va créer un poste de transformation 400 000/225 000 volts d’appui et de secours au poste d’Argœuves, raccordé à la ligne 400 000 volts qui relie Argœuves à Penly. Le site retenu sera situé sur la commune de Limeux, au pied de l’antenne TDF, loin des habitations et sur une surface de 9 hectares. De là, une nouvelle ligne va être créée, d’une distance d’un peu plus de 24 km en souterrain jusqu’au poste suivant. Noriap joue les partenariats P. 5 ENTREPRISES JBG Métafix réorientation tactique P. 5 P. 2 ENTREPRISES:Péronne:unenouvellemaisondelapresse AILLEURS: TGVRhin-Rhône :lesretombéeséconomiques TENDANCE:LabelorigineFrance:moded’emploi E-CCI: Dunouveausurwww.amiens-picardie.cci.fr P.3 P.7 P.11 P.13 Rédaction : CCI Amiens-Picardie - Service communication - 6, boulevard de Belfort - 80000 Amiens - Tél : 03 22 82 22 69 - [email protected] Publicité : PMP, 29, rue de la République, 80000 Amiens - Tél : 03 22 82 84 00 - Fax : 03 22 82 84 19. Directeur de la publication : André Alexandre • Rédactrice en chef : Anne Féger • Comité éditorial : André Alexandre, Françoise Boulfroy, Daniel Chenal, Daniel Gay, Guillaume Debart, Sylvie Pruvost, Béatrice de Villeneuve • Rédaction : Graziella Basile, Isabelle Boidanghein, Laure Bourdoncle, Anne Canonne, Ombeline Chivé, Sophie Desmaret, Kaltoume Dourouri, Matthieu Hérault, Guillaume Lamory, Carole Legris, Eléonore Lelong, Annabelle Lihrmann, Flora Pillon, Béatrice Pujebet, Nathalie Saillard, David Vershaeve. • Secrétariat de rédaction et coordination : Laëtitia Déprez, Annabelle Lihrmann• Iconographie : Yveline Quillien • Conception : miz’enpage -www.mizenpage.com • Maquette : pré-presse • Impression : IPS • ISSN : 1269-326x • Dépôt légal à parution. La vitrine du mois « Un bel espace atypique décoré façon loft » Thomas Kurtzemann, Vertigo à Amiens © : comdesimages ACTUALITÉS actualitéséconomiques ÉNERGIE RTE investit 50 millions d’euros >> Devant l’augmentation des besoins en électricité, RTE crée un nouveau poste de transformation dans l’ouest Amiénois, sur la commune de Limeux. Autre avantage, il sera possible de faire évoluer le site sur les quinze ou vingt ans à venir avec un deuxième transformateur et servir de renfort sur Abbeville, par exemple, avec un réseau de 90 000 volts. Le projet représente un investissement d’environ 50 millions d’euros à la charge de RTE. « Aujourd’hui, le réseau électrique de l’Ouest Amiénois est entièrement dépendant du seul poste électrique d’Argœuves situé à proximité d’Amiens. Ce poste est un carrefour stratégique entre le réseau national à 400 000 volts et régional à 225 000 volts. Il permet de répartir les flux d’électricité vers les postes de Beauchamps et de Blocaux », explique Stéphanie Duhamel-Gauthier, directrice de projet. Mais devant la demande, certes régulière, mais croissante, en besoins énergétiques, le réseau se fragilisait de plus en plus. Un phénomène accentué par la production d’énergie éolienne, car nul besoin de le rappeler, le département est devenu l’un des plus grands producteurs d’énergie éolienne en France. Conséquence, le réseau local à 90 000 volts est très fortement sollicité. Nous ne sommes pas à l’aube d’un black out dans tout l’Ouest Amiénois, mais RTE préfère anticiper et se projeter 20 ans dans l’avenir. POINT DE VUE © : Comdesimages « Revendiquons notre ADN industriel et logistique » PHILIPPE DESSAINT vice-président de la CCI Amiens-Picardie « Amiens, manufacture de projets » est l’idée fédératrice issue de la stratégie de développement économique élaborée par Amiens Métropole dans le cadre des États généraux de l’économie. Parmi les objectifs et pistes d’action portés par les décideurs politiques de la métropole dans cette stratégie, quatre axes sont fondamentaux. Tout d’abord, affirmons et revendiquons notre ADN industriel et logistique. Ce cœur économique d’Amiens et de sa région est à protéger et à développer. Une véritable politique de valorisation et de développement des parcs d’activités permettra de conforter nos acquis industriels et d’enclencher un essor de ces secteurs d’activités. Pour réussir, jouons franchement la carte de la région francilienne et misons sur ses potentiels et ses attentes. Pour cela, il est fondamental de densifier et d’intensifier notre proximité avec l’Ile-de-France et Paris au travers de liaisons routières et ferroviaires fluides, rapides et cadencées. Soulignons aussi la nécessaire page 2 - Entreprise 80 - février 2012 mobilisation de tous les acteurs économiques et politiques. Cette mobilisation, ressentie lors des États généraux, doit se poursuivre bien au-delà et se renforcer pour déboucher sur une véritable concrétisation des projets. Nous devons œuvrer tous ensemble pour la mise en place des actions proposées. Le développement économique d’Amiens Métropole doit trouver sa force dans un élan collectif et une solidarité autour des projets. Autre point déterminant, mettons toute notre vitalité à faire émerger un projet structurant pour l’attractivité d’Amiens. Comme les autres villes, et peut-être même davantage, Amiens doit rayonner pour attirer. La combinaison de la création artistique, de l’innovation et de la dynamique économique du quartier de la Gare pourrait être l’élément fondateur d’un nouveau rayonnement. Ces densités économique, culturelle et démographique sont les ingrédients gagnants pour créer un véritable foyer de rayonnement autour de la Tour Perret. Compte tenu des enjeux environnementaux, le choix de la technique souterraine a été retenu. UN PROJET COMMUN Dans le cadre du projet Ouest Amiénois, RTE a signé un premier partenariat avec la Chambre d’agriculture pour une mission d’études déterminant les paramètres et contraintes agricoles afin d’aider RTE à bâtir un projet de moindre impact. Il s’est également engagé auprès des élus locaux et des acteurs territoriaux à être à l’écoute de leurs attentes et à s’appuyer sur leurs connaissances et les compétences locales. La prochaine étape consiste maintenant à déterminer, à l’intérieur du fuseau, un tracé plus précis, en étroite concertation avec tous les acteurs locaux, élus, services de l’État, représentants agricoles et associatifs. La concertation se poursuivra en 2012 par l’enquête d’utilité publique. Le début des travaux est prévu en 2013, pour permettre une mise en service des nouveaux ouvrages en 2015. MARKETING Callwebs’installeàAmiens >> Le centre de relation clients a choisi le nouveau quartier Gare - La Vallée : vingt salariés aujourd’hui et 60 de plus prévus d’ici fin 2012. Voisine d’Amiens, le L@b’, l’entreprise Callweb a pris ses quartiers dans l’immeuble Terralia, au 60, rue de la Vallée. Spécialisée dans le télémarketing, le service client et le conseil, Callweb se veut l’alliée de toutes les prouesses pour ses clients. Parmi eux, Alcatel Lucent, SFR, France Billet, Charme & Traditions ou TV5 Monde. « Nous travaillons sur des opérations à dimension humaine. Nos clients ont signé pour des contrats allant jusqu’à trois ans. Pour Alcatel Lucent, nous sommes le support client pour l’installation de fibre optique. Cela demande la mise en place d’un process technique de trois mois. De quoi éviter aussi un turn over important de nos télévendeurs », explique Yann Le Breton, dirigeant de Callweb. Réactivité et proximité Après 14 années dans le Top 20 des centres d’appels français, ce dynamique chef d’entreprise a décidé de fonder Callweb fin 2009, tout d’abord à Paris, puis à Amiens. Aujourd’hui une vingtaine de salariés occupe le premier plateau de 350 m² situé au rez- © : Cyrille Struy Besoins réguliers mais croissants La nouvelle ligne permettra de boucler le réseau, mais surtout d’offrir un itinéraire bis à l’électricité et d’éviter toute coupure © : RTE Pour sécuriser et garantir l’alimentation électrique de l’Ouest Amiénois, RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, va créer un poste de transformation 400 000/225 000 volts d’appui et de secours au poste d’Argœuves, raccordé à la ligne 400 000 volts qui relie Argœuves à Penly. Le site retenu sera situé sur la commune de Limeux, au pied de l’antenne TDF, loin des habitations et sur une surface de 9 hectares. De là, une nouvelle ligne va être créée, d’une distance d’un peu plus de 24 km en souterrain jusqu’au poste suivant, celui de Blocaux. Cette nouvelle ligne de 225 000 volts, permettra non seulement de boucler le réseau, mais surtout d’offrir un itinéraire bis à l’électricité et d’éviter toute coupure. Yann Le Breton, après 14 années d’expérience, a fondé Callweb fin 2009. de-chaussée de l’immeuble Terralia, et d’ici la fin de l’année, ce sont près de 60 personnes qui devraient être recrutées. « J’ai choisi Amiens, car j’y ai travaillé durant cinq ans avant de créer ma société. Cette ville est leader en matière de centre d’appels et favorise vraiment l’intégration de nouveaux centres. De plus, les locaux se prêtent parfaitement à cette activité. » À seulement 32 ans, Yann Le Breton manage Callweb selon ses princi- pes fondamentaux : la proximité, la réactivité, la bonne connaissance et la maîtrise des technologies, le suivi au quotidien des prestations et des services, tout en se situant au cœur de tous les dispositifs que l’entreprise propose à ses partenaires. Pas étonnant qu’en 2010, Callweb annonçait un chiffre d’affaires de 750 000 euros et en 2011, 1,5 million d’euros. En 2012, ses prévisions sont de 3 millions d’euros... REPÈRES DU MOIS 7 % des PME picardes sont exportatrices Source : INSEE Picardie +2 + 86 % % Pour % entreprises des Français, le commerce est un élément important pour la vie de création de sociétés xxxx Source : xxxx locale et la qualité de vie. industrielles en France en 2011 Source : INSEE Source : ACFCI-Opinionway PARTENARIAT Omniplast et Zumaplast : Une alliance gagnante >>Le partenariat engagé depuis un an entre deux sociétés albertines, spécialistes du PVC, s’avère gagnant : les activités se développent, au profit des deux entreprises. Nicolas Grammond, directeur général d’Omniplast produits. À ce jour, Omniplast fabrique des profilés PVC destinés à 70 % à la construction : gouttières, sous-face, bardages… Ses clients sont principalement des opérateurs majeurs du bâtiment et des entreprises artisanales importantes. Un savoir-faire reconnu Omniplast réalise aussi des profils à façon pour la SNCF, des fabricants de meubles, des profils pour les compteurs d’eau, etc. Installée à Albert depuis les années 60, l’entreprise mise sur un savoir-faire industriel reconnu et, depuis un an, sur son alliance commerciale gagnante avec Zumaplast. ■ Omniplast Tél. 03 22 74 45 70 Zumaplast Tél. 03 22 74 42 00 COMMERCE UnenouvelleMaisondelapresse àPéronne >> Après cinq mois de carence, les habitants ont enfin pu reprendre leurs habitudes auprès de l’accueillante Maison de la presse de Péronne. Renaud Andlauer ! Clotilde est connue dans la ville pour sa boutique Art Floral, face à la mairie. Quatre mois après la fermeture de la Maison de la presse et un mois après avoir pris possession de nouveaux locaux (l’ancien magasin de cadeaux, voisin de © : Comdesimages La fermeture définitive de l’ancienne Maison de la presse en juin 2011 résonnait comme la perte d’un symbole : la crise, la fin du papier au profit du numérique, la disparition du commerce de proximité… C’était sans compter sur Clotilde Devin et la mairie), les deux commerçants ouvrent le 14 novembre avec deux salariés. Des services de proximité Entre temps, il a fallu monter le projet, convaincre les partenaires et réaménager le magasin et sa devanture. Leur volonté : « Offrir aux Péronnais un commerce de services autour d’un espace presse, d’une librairie, d’une papeterie, de cadeaux, etc. » Une offre qui s’adapte aux besoins et s’enrichit régulièrement. Consommables de bureau, photocopies, reliures, cartes téléphoniques… La politique de la maison est « de toujours apporter une solution au client ». Les Péronnais sont ravis. Chaque jour, dès l’ouverture, les premiers clients attendent une baguette sous le bras, ils viennent acheter le journal avant de rentrer prendre leur petit déjeuner. ■ Maison de la presse Espace presse, librairie, papeterie, cadeaux... La nouvelle Maison de la presse se révèle un véritable commerce de proximité et de services. 4, place Louis-Daudré à Péronne Tél. 03 22 84 34 98 Conception, fabrication, distribution franco-française pour les professionnels du bâtiment, tel est le projet conjoint de Nicolas Grammond et Mario Zuliani. ACCOMPAGNEMENT Laréussiteàportée… decoaching >> L’Institut de la réussite et son coaching managérial à distance ont trouvé leur place au sein d’Amiens, le L@b’. Un clic, un coup de fil et c’est parti… L’Institut de la réussite agit pour le développement du potentiel humain. « Notre activité est au cœur des concepts innovants de service à la personne », explique Laurence Petit-Dessaint, la dirigeante, originaire du département. L’Institut de la réussite propose des produits classiques de coaching ou formation et permet aux entreprises ou à leurs salariés de choisir un coach sur le site web avant de le contacter par téléphone. « Internet et le téléphone démocratisent le coaching par leur simplicité et leur rapidité. Les entreprises peuvent disposer d’un abonnement ou payer à chaque appel. Ce service peut être complémentaire de nos produits classiques ou un produit unique. Il permet de donner une réponse immédiate à des questions urgentes. » Développer le potentiel humain C’est une méthode souple : pas de déplacement, de rendez-vous, libre choix du coach, compte rendu des minutes consommées... L’Institut de la réussite définit aussi, de manière anonyme, une tendance « émotionnelle », un ressenti général des salariés au sein de leur entreprise, véritable indicateur et outil de mise en mouvement et de développement du potentiel © : DR Ce partenariat nous permet de travailler sur notre cœur de métier et de gagner en efficacité tre entre nos patrons respectifs qui a fait naître l’idée d’un partenariat qui permet à nos deux entreprises de travailler sur leur cœur de métier et de gagner en efficacité, raconte Nicolas Grammond, directeur général d’Omniplast. Zumaplast distribue exclusivement nos produits sur le territoire français. La société conçoit également de nouveaux profils, nous commande des outillages et nous sous-traite la fabrication. » Un cercle vertueux en quelque sorte qui permet aux deux sociétés d’Albert de réduire les effets néfastes de la crise. La connaissance plus fine du marché permet à Omniplast d’améliorer son offre et d’envisager sereinement son développement. Pour les deux entreprises, les bénéfices de cette coopération sont évidents : des ventes en hausse, une augmentation du chiffre d’affaires et la création de deux nouveaux © : Cyrille Struy Le fabricant fabrique et le vendeur vend. L’équation est simplissime et elle porte ses fruits. En confiant à Zumaplast le soin de commercialiser sa production de profilés en PVC pour l’avant-toit et le bardage, Omniplast se concentre sur l’amélioration et l’enrichissement de sa gamme. « Notre service commercial n’était plus en adéquation avec les attentes du marché. Zumaplast, négociant de produits en PVC, était alors un de nos concurrents. C’est une rencon- Laurence Petit-Dessaint. humain. Un concept que l’entreprise compte bien développer en recrutant plus de coaches, permettant ainsi « de couvrir l’ensemble du territoire français et tous les créneaux horaires » tout en renforçant sa proximité avec les entreprises par des antennes régionales. ■ www.jecontactuncoach.com février 2012 - Entreprise 80 - page 3 entreprises DÉVELOPPEMENT BRÈVE Noriap soigne ses partenariats ■ L’IMAGE DU COMMERCE AUPRÈS DES FRANÇAIS Indéniablement, les commerçants sont appréciés des Français. De fait, ils sont 77 % à déclarer avoir une bonne opinion des commerçants. On observe tout de même que ce sont les « catégories socio-professionnelles moins » qui ont la meilleure opinion (84 %). Ils sont près de 62 % à considérer que le qualificatif « moderne » s’applique bien au commerce. Les 18-24 ans se montrent les plus sévères (55 %). L’aspect relationnel est largement satisfaisant : l’accueil et la disponibilité sont appréciés par 73 % et 72 % des Français. En revanche, le prix des produits ou des services est le point le plus insatisfaisant pour les sondés (48 %). Enfin, lorsque des animations sont proposées dans leur quartier, 70 % des Français déclarent que cela leur plait et attire leur attention ; et 60 % estiment que cela les incite à rentrer davantage dans les magasins. >> Dans le cadre du plan stratégique « Ambition 2015 » adopté un an plus tôt, le groupe Noriap a négocié six partenariats en 2011. Si certains seront rapidement opérationnels, d’autres engagent la coopérative à plus long terme. Sondage ACFCI /OpinionWay – janvier 2012 STRATÉGIE JBGMétafix réorientationtactique © : Comdesimages >> Pour rester compétitive dans le secteur très concurrentiel des composants électroniques, JBG Métafix a pris la décision de réorienter sa production et de miser sur le service au client. Pour le président du Conseil d’administration de Noriap, Jean-François Gaffet, le développement de partenariats est un axe important du plan « Ambitions 2015 ». © : Noriap L’analyse satellitaire des cultures est une des pistes innovantes à explorer pour maximiser la performance économique. développement de partenariats est un axe important du plan stratégique « Ambitions 2015 ». « Chaque fois que nous pourrons travailler avec un partenaire pour faire baisser les coûts, nous le ferons. » Additionner pour gagner Six partenariats ont déjà vu le jour l’année passée, avec une déclinaison par métier. Dans la filière bio, Noriap a dédié un silo pour la collecte et le stockage de céréales à Flixecourt, en partenariat avec l’Union des coopératives Bio en céréales (UCBC). Le groupe a également mené une réflexion avec Agralys Distribution (Axéréal) sur le métier de la distribution auprès des collectivités et entreprises d’espaces verts avec la volonté d’unir les compétences pour augmenter la productivité. Un projet qui a vu le jour au 1er janvier 2012 avec la création de la société Cobalys. Dans son volet « fourniture d’aliments pour l’élevage », Noriap s’est rapprochée de la coopérative laitière SODIAAL Nord en créant YSEO, afin de rationaliser les interventions au profit des éleveurs de la région. Autre appui aux agriculteurs, le réseau de signal 2012 sera consacrée à la mise en œuvre et à la réalisation concrète de nos partenariats Jean-François Gaffet, président du Conseil d’administration de Noriap GPS Precisio offre un guidage de précision sur une parcelle. Un projet d’union de commercialisation de céréales avec Cap Seine a fait l’objet d’une discussion et d’un partenariat en cours de finalisation, qui devrait être opérationnel dès la prochaine campagne. Enfin, Noriap est partie prenante du futur Canal Seine Nord. En partenariat avec des coopératives régionales Senalia, le projet Noriap vise à conforter et développer ce site en ouvrant de nouvelles perspectives de débouchés sur l’Europe du Nord. ■ Groupe Noriap à Boves Tél. 03 22 50 44 44 www.noriap.com INVESTISSEMENTS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES Une prolongation de ces investissements sur les quinze années à venir est prévue par Noriap afin d’accompagner les agriculteurs dans des démarches innovantes. La coopérative consacrera par exemple 70 millions d’euros à la modernisation des silos de stockage, afin qu’ils répondent aux nouvelles normes et aux besoins des adhérents. Outre la performance économique, le plan Ambition 2015 prévoit d’autres axes de travail, dont celui de l’innovation avec pour objectif de développer « les cultures pilotées par des outils d’aides à la décision ». Ainsi, Noriap met à profit les nouvelles technologies pour proposer à ses adhérents une analyse satellitaire de leurs cultures. Le programme Samsat Farmstar vient en appui pour suivre le besoin nutritionnel des plantes et adapter l’emploi d’intrants au besoin réel de la culture. En intervenant mieux, l’agriculteur réalise une économie de produits et d’argent et ménage l’environnement. Cet appui technique vient en complément de l’aide et du conseil apportés par les techniciens de Noriap. La formation continue du personnel est donc elle aussi un axe de travail essentiel pour l’aboutissement du plan Ambition 2015. © : Comdesimages Noriap est une coopérative régionale et agricole solide, dédiée à la création de valeur pour ses adhérents. Elle intervient dans la collecte et la vente de céréales, et dans la fourniture de produits nécessaires à l’exploitation et l’alimentation animale. « Cette année, nous poursuivrons dans cette voie en développant et adaptant notre outil. 2012 sera consacrée à la mise en œuvre et à la réalisation concrète de nos partenariats », déclarait le président du Conseil d’administration Jean-François Gaffet lors de l’assemblée générale 2011. Ce Pour Mathias Dray, une bonne productivité et une réponse personnalisée à la demande du client sont les secrets de la compétitivité. La crise a frappé l’activité de plein fouet mais le directeur général de JBG Métafix, Mathias Dray, a la volonté de réagir. « 2008 et 2009 ont été des années terribles, n’hésite-t-il pas à dire, nous avons enregistré une perte de chiffres d’affaires de 40 %. En 2010-2011, nous avons un peu remonté, avec une hausse de 6 % mais nous sommes bien en dessous de ce que nous faisions avant. Certains clients ont disparu, d’autres ont délocalisé. » Avec pour conséquence directe et immédiate le report du projet de rachat d’une entreprise basée en région parisienne dont l’activité s’avère être complémentaire. dant ainsi à son père qui, préciset-il, « avait fait toute sa carrière au sein de l’entreprise ». Le challenge du nouveau dirigeant : trouver de nouveaux débouchés face au marché du mica qui s’effondre (matière première des composants depuis la création de l’entreprise en 1936). En 2000, Métafix est donc devenu JBG Métafix avec le rachat de la société JBG et l’activité a été réorientée vers la production de composants électroniques passifs. Une décision stratégique qui a permis à l’entreprise de perdurer et d’expédier ses composants à une clientèle répartie dans toute la France. Un challenge à relever Face à la très forte concurrence dans le secteur des composants électroniques passifs, JBG Métafix adapte sa stratégie pour rester compétitive sur le marché. « Nous sommes agressifs sur les prix, avec une très bonne productivité en interne et une réponse personnalisée à la demande du client. Un bon service peut parfois faire la différence », explique le directeur général. Mathias Dray a pris la direction de la société Métafix en 1998, succé- Un bon service peut parfois faire la différence Mathias Dray, directeur général de JBG Métafix ■ JBG Métafix Z.I. de la Roseraie à Montdidier Tél. 03 22 78 78 22 février 2012 - Entreprise 80 - page 5 EXPORTATION entreprise du Nord-Ouest Adler Technologies >>Le leader français du béton, basé à Crèvecœur-le-Grand, vient de créer une filiale au Brésil. Avec le mondial de football de 2014 ou les Jeux olympiques de Rio en 2016, les besoins en matériaux de construction sont importants. Filiale depuis deux ans du groupe Materials Technologies, Adler Technologies est le seul constructeur français à détenir une maîtrise complète du matériau et du process béton. L’entreprise dispose du savoir-faire pour concevoir et installer des usines clé en main ou de nouveaux équipements pour celles existantes. Elle réalise, 60 % de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’export Yann Jaubert, président d’Adler Technologies dans son usine de Crèvecœur-leGrand, toutes les machines permettant de produire parpaings, blocs, pavés... Elle a choisi comme priorité l’ouverture de son marché au Brésil, où les besoins en logements neufs et en matériaux de construction explosent, portés par le dynamisme économique du pays et par des échéances de manifestations comme le Mondial de football de 2014 ou les Jeux olympiques de Rio en 2016. Pour cela, l’entreprise devait créer une filiale au Brésil et recruter un commercial export confirmé et un volontaire international en entreprise. C’est désormais chose faite, grâce notamment à l’aide financière de 120 000 euros du Conseil régional de Picardie, l’aide méthodologique de la CCIR et le soutien de la COFACE (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur). « Adler Technologies est une belle entreprise qui a une renommée internationale, confie Yann Jaubert, son président. Il est important de soutenir cette industrie et essentiel d’avoir un tel soutien au niveau local. Notre réseau de partenaires est efficace. » © : Isabelle Boidanghein mise sur le Brésil À Crèvecœur-le-Grand, Adler Technologies réalise des machines permettant de produire des parpaings, blocs et pavés. sonnes, a participé à un salon majeur à San Paolo au Brésil, pour se positionner sur le marché. « C’est une zone intéressante pour nous, ajoute le président. Nous comptons quatre salariés au Brésil. 60 % de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’export (Slovaquie, Maroc, Russie). Nous avons des filiales aux ÉtatsUnis, en Irak, au Maroc. Les clients nous font confiance. On se développe. » Alors que dix salariés ont enrichi ses effectifs en deux ans, l’entreprise continue de recruter. Recruter pour se développer En septembre 2011, Adler Technologies, qui emploie 85 per- « C’est un challenge de vouloir que de jeunes diplômés nous rejoignent, poursuit Yann Jaubert. Nous recherchons des électromécaniciens, des ingénieurs mécaniciens, des soudeurs, des métalliers... » Un challenge qu’Adler Technologies est prêt à relever. ■ Adler Technologies Route de la Borde à Crèvecœur-le-Grand Tél. 03 44 46 42 42 www.adler-tech.com © : Adler Technologies UNE TRADITION DE L’INNOVATION Adler Technologies participe à la fabrication d’un train de bétonnage qui sera utilisé lors de la construction du tunnel du Saint-Gothard, en Suisse. 1977. Demler, première dénomination sociale d’Adler, est créée. Le bâtiment est en crise. Il faut inventer des outils plus performants et mettre au point de nouvelles techniques pour permettre aux clients pré-fabricants de produits béton de gagner en productivité et en compétitivité. Adler met alors au point une presse moderne pour fabriquer des blocs, plus performante que les modèles présents sur le marché, et développe de nouveaux concepts tels que la table vibrante monobloc, avec agitateur sur tiroir et insonorisation. Trente cinq ans après, Adler est toujours à la pointe de l’innovation. Ainsi, elle a conçu et fabriqué un train de bétonnage vendu au consortium TML pour la construction du tunnel sous la Manche. Une réalisation identique est en cours pour la construction du tunnel du Saint-Gothard, en Suisse. Adler a également développé des équipements pour la réalisation de produits techniques : moulage différé, dosage de béton... et dernièrement la rectification de blocs. Des travaux qui lui ont permis de déposer plus de 15 brevets mondiaux et divers dossiers auprès d’Oséo. ailleurs TRANSPORT >> L’arrivée du TGV entre Dijon et Mulhouse a été soigneusement préparée sur le terrain : une concertation collective a été mise en place. © : C. Delettre/SNCF-AREP Un gain d’1 h 30 sur le trajet ParisBelfort, d’1 h vers Lyon ou vers Strasbourg… La ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône qui relie depuis le 11 décembre Dijon à Mulhouse « a remis la région dans les flux européens », selon Loïc Cirou, directeur général de la CCI du Doubs. Bien desservie par l’autoroute A36 pour le trafic routier, c’est la donne « passagers » qui évolue soudainement. Un coup de fouet auquel le territoire s’est préparé très en amont pour mieux en profiter. « Avant que les travaux ne démarrent, nous nous sommes réunis pour préparer la logistique d’accueil de toutes ces entreprises du BTP. » Hébergement, restauration… Les flux générés par ce chantier de 2,3 milliards d’euros, qui a duré 5 ans, ont été anticipés. Adapter la réglementation Puis, quand les travaux ont démarré, il a fallu penser à tout ce que la grande vitesse pouvait apporter. « Le TGV est un accélérateur de tendance économique, dans un sens positif… ou négatif », avertit JeanLuc Bourget, délégué à l’action territoriale de la SNCF. Il y a trois ans, quatre clubs territoriaux ont été lancés par Depuis le 11 décembre, la branche EST de ligne à grande vitesse Rhinla SNCF (Dijon, Rhône relie Dijon à Mulhouse, en passant par les gares de Besançon Besançon, (ci-dessus) et Belfort-Montbéliard. Belfort-Montbéliard et Mulhouse). Initialement prévus pour communiquer autour de la nouvelle offre (voir encadré), ces clubs coanimés par des responsables locaux (CCI, chef d’entreprise, élu, hôtelier) permettent d’anticiper les problèmes. Par exemple, la gare de Belfort-Montbéliard, située sur le Territoire de Belfort, draine aussi des passagers du Doubs ou de la Haute-Saône. Or, les chauffeurs de taxis des départements extérieurs n’ont normalement pas le droit d’y prendre de passagers. « Nous avons donc anticipé en adaptant la réglementation », détaille Loïc Cirou. Les réunions régulières ont même encouragé la création d’un groupement d’entreprises locales qui a investi directement dans une zone d’aménagement autour de la gare Belfort-Montbéliard. Le revers de la médaille Autres données à intégrer : la possibilité pour les passagers de faire des allers-retours dans la journée © : M. Vigneau/SNCF-AREP Les retombées de la grande vitesse Située sur le Territoire de Belfort, la gare de Belfort-Montbéliard draine des passagers venant du Doubs et de la Haute-Saône. pour raisons professionnelles. C’est un argument commercial de poids pour les entreprises locales et pour l’université de technologie BelfortMontbéliard qui pourra faire venir plus facilement des intervenants. Mais la médaille a son revers. « À Metz, l’ouverture du TGV a eu un impact négatif sur les fréquentations des hôtels la première année car la clientèle n’était plus captive, note Jean-Luc Bourget. Cela a obligé les hôteliers à se remettre en cause. » Le TGV est un accélérateur de tendance économique, dans un sens positif… ou négatif Jean-Luc Bourget, délégué à l’action territoriale de la SNCF DES CLUBS TRÈS COURUS Les premiers clubs TGV ont été créés pour le TGV Est. « Il s’agissait de faire connaître la future offre aux clients, explique Jean-Luc Bourget. Puis on s’est aperçu que c’était un excellent moyen de concertation pour que les territoires s’approprient la grande vitesse. » Des propositions très variées remontent de ces réunions à destination de la SNCF ou des collectivités locales. Coanimés par un cabinet mandaté par la SNCF, ces clubs proposent également des voyages d’études. Malgré l’ouverture de la LGV Rhin-Rhône, ces clubs vont perdurer, notamment en Bretagne, où des ouvertures de lignes sont prévues en 2016. février 2012 - Entreprise 80 - page 7 dossier Entrepreneurs new generation C’est un heureux concours de circonstances qui a amené Fakher Abdelli à la tête d’Interactive Zone, société exportatrice du concept d’exergaming. Après un Master en droit et sciences politiques, Fakher Abdelli suit un stage de fin d’études au sein d’une collectivité en charge de la politique de sécurité. Mais lorsqu’un poste de coordinateur est créé sous son initiative, il n’est pas retenu. « J’ai pris ma valise et je suis parti rejoindre un ami qui vivait à Boston. J’avais besoin de m’aérer », raconte-t-il. Rien à voir avec les jeux vidéo et le sport ludique, l’univers dans lequel il baigne aujourd’hui… « Si, car j’ai toujours été fan des dernières technologies et c’est aux États- Unis que j’ai découvert le concept d’exergaming », explique le jeune entrepreneur. Faire du sport en s’amusant L’exergaming ? Ce sont des solutions interactives ultra innovantes, un mélange d’exercices et de jeu. « Et la société n’avait pas encore de distributeurs en France », souritil. L’obésité touche un tiers de la population américaine, elle n’avait donc pas fait de l’export sa priorité. Fakher Abdelli décide donc de tenter le grand saut et de créer sa société avec deux associés, Rianne Broersen et Mehdi Chlif, à Amiens. « Entre Boston et la création, une Seul revendeur de ce type de sensations au niveau national, Interactive Zone touche les professionnels : aires de jeux, maisons de retraite, galeries marchandes, résidences de luxe, mais s’attaque aussi au marché du particulier avec le lancement du vélo interactif, pour faire du sport en s’amusant. Elle développe actuellement le concept sur d’autres supports comme le rameur, le step, la balance interactive ou encore le siège de simulation. ■ Interactive Zone, à Boves Tél. 03 22 46 79 25 MILLEPIEDS Titulaire d’un BEP-CAP vendeuse, et d’un bac en comptabilité, salariée pendant plusieurs années pour le compte de la Corbeille paysanne à Amiens, il aura fallu plusieurs années à Roselyne Hiroux pour oser la gérance d’entreprise. « À 25 ans, j’avais suivi un stage de cinq jours avec la CCI. Mais je ne m’étais pas sentie prête. » Elle s’était pourtant vue très jeune être à son compte. Après avoir longtemps hésité, Roselyne Hiroux a sauté le pas en 2006 et lancé son enseigne indépendante, Mille pieds. « Il était hors de question d’opter pour une franchise, je voulais faire ce dont j’avais envie », explique-t-elle. Quitte à prendre un risque. Son magasin est spécialisé dans la page 8 - Entreprise 80 - février 2012 vente de chaussures pour hommes, femmes et enfants. « Je savais qu’il y avait un réel besoin dans ce domaine à Conty », se souvient la commerçante, bien placée pour le savoir, puisqu’elle est originaire de la commune. Déménagement prometteur Coincé entre une supérette et un bar-tabac, mais bien situé, son magasin de 35 m² séduit aussitôt. Très vite, Roselyne Hiroux se sent à l’étroit. En juin dernier, dans la même rue, « j’ai donc acheté cette maison, que nous avons transformée en local commercial ». Une belle opportunité, qui lui offre maintenant 12 m de vitri- © : Cyrille Struy RoselyneHiroux revendiquel’indépendance ne et 70 m² de surface de vente. « L’emplacement est excellent. Et ça marche mieux que prévu », avec un chiffre d’affaires en hausse de 35 %. Aujourd’hui, la commerçante ne regrette pas son choix de vie professionnelle. « Être son propre patron, c’est génial. » Tant pis s’il faut faire « 50 heures par semaine ». C’est le prix de son indépendance. ■ Millepieds à Conty Tél. 03 22 95 52 82 Avec un taux d’occupation de 80 %, Gweltaz le Sciellour a tenté d’insuffler une nouvelle organisation dans l’entretien de l’hôtel : plus de nettoyage chronométré des chambres, « nous privilégions la qualité et permettons à chacun d’économiser son énergie ». Il a aussi engagé un assistant de direction pour l’épauler. Objectif : faire de cet hôtel « un trois étoiles », d’ici la fin du mois de juillet. « Dans le cadre de l’européanisation des normes, tous les hôtels doivent être audités. Il ne manque pas grand chose pour décrocher la 3e étoile, incontournable pour un hôtel au pied de la cathédrale. » Recette d’une success story Une fois ce défi relevé, « j’avais 40 ans et j’ai commencé à faire le bilan de ma vie », sourit-t-il. L’envie de changement et de challenge l’amènent à accepter un poste de manager dans une chaîne de restaurant à Saint-Quentin. « Ma femme continuait de gérer le restaurant sur Amiens, c’est grâce à elle si j’ai pu saisir cette opportunité, reconnaît-il. Pendant trois Deux récompenses à son actif Il y a un an, Projaide 3D s’est scindée en trois entités : Projaide (voyages scolaires, évènements culturels) ; Projaide pro (arbres de Noël, billetterie, loisirs, voyages) et Espace 12 (évènements privés, évènements d’entreprise, organisation de salon, lancement ■ La Pataterie, à Glisy Fort d’une maîtrise en sciences et techniques de génie civile et de son expérience, il veut « une PME intelligente, qui garde son destin en main ». Il fait donc d’AG Bâtiment une entreprise générale, capable d’intervenir sur le gros œuvre comme de proposer une expertise « de conception des projets et de construction, avec un architecte », explique Alain Gambet. Environ 35 % de l’activité est sous-traitée. L’entreprise intervient en prix des communicants et celui de Talent des dynamiques rurales remis par ses pairs. Mais pour continuer de croître, Projaide doit surmonter une difficulté : un fond de roulement insuffisant. « Une erreur que j’ai faite à la création : il y a un décalage entre le moment où je sors l’argent et le moment où le client paye », qui la contraint à un développement maîtrisé. Mais qui va piano va sano... ■ Projaide 3D à Albert Tél. 03 22 75 12 04 PRESSTANCE Véronique Martin partage son goût de l’entreprise ■ Le Prieuré à Amiens Tél. 03 22 71 16 71 AlainGambet créateurà40ans Un C.A. en hausse de produit, séminaire résidentiel). L’initiative commence à payer et augure même la création « d’une gamme luxe ». Chiffre d’affaires de 2011 : 420 000 euros. Chiffre d’affaires envisagé pour 2012 : plus de 600 000 euros. « J’ai le sentiment que nous commençons à récolter les fruits que nous avons semés. Les gens s’imaginent pourtant que, parce que vous êtes installé à Albert, vous n’êtes pas aussi compétent que des agences basées à Lille ou Amiens », regrette Chrystelle Douay. L’entreprise compte aujourd’hui trois salariées. Elle a valu à la chef d’entreprise le Tél. 03 22 34 05 55 AG BÂTIMENT Il a démarré seul il y a huit ans. Son entreprise compte aujourd’hui une centaine de salariés. Alain Gambet, 48 ans, dirige AG Bâtiment, une entreprise de BTP à Poix-dePicardie, sa ville natale. Le chef d’entreprise fait d’abord ses armes chez Bouygues, pendant quinze ans. Mais quand vient l’heure de ses 40 ans, « j’avais le sentiment d’avoir beaucoup appris, d’avoir acquis assez de compétences dans les domaines des travaux, du commerce et des études ». Il se rapproche donc du Réseau Entreprendre, réunit des fonds et crée AG Bâtiment. Capital de départ : 75 000 euros. © : Comdesimages La qualité avant tout Chef d’entreprise moderne et dynamique, Véronique Martin a su s’imposer et gère son agence d’une main de fer dans un gant de velours. À 17 ans, le bac en poche, Véronique Martin intègre la fac pour sortir avec une licence politique économique à la Sorbonne. À Montpellier, elle décroche un DAFER MichaëlDavenne:unenaturecurieuse Picardie, en région parisienne, en Normandie et dans le Nord-Pasde-Calais ; des régions où il entend renforcer ses positions. Le chiffre d’affaires annuel décolle : il est de 23 millions d’euros. Entrepreneurcitoyen, Alain Gambet est aussi président du GEIQ BTP Somme, un groupement d’employeurs qui réinsèrent par le travail des publics en difficulté ; il représente les entreprises de gros œuvres au sein de la fédération du bâtiment ; et est toujours membre du Réseau Entreprendre via lequel il accompagne à son tour un jeune chef d’entreprise de Beauvais. ■ AG Bâtiment à Poix-de-Picardie Tél. 03 22 90 98 45 Natif de la région de Péronne, c’est avant tout son ambition et sa volonté de retrouver sa terre natale qui l’ont poussé à franchir le cap de la création. Michaël Davenne passe un bac scientifique pour intégrer ensuite la faculté de mathématiques à Amiens. Licence en poche, il souhaite se lancer dans l’enseignement, mais la vie en décide autrement… « J’ai donc enchaîné les petits boulots pour me forger une expérience, raconte-til. Et par hasard, j’ai intégré une société de travaux ferroviaires à 26 ans, comme aide conducteur de travaux », ajoute-t-il. Le monde de la voie ferrée est étranger pour lui, mais peu à peu, il gravit l’échelle sociale. Après sept ans d’activité, il quitte l’entreprise en tant que conducteur de travaux et accepte un poste dans une entreprise allemande du même secteur. « Mon travail me plaisait mais j’avais l’impression de ne plus rien apprendre, avoue-t-il. D’une nature curieuse, j’avais envie de découvrir un autre univers. » La création ? Une croisade ! Trois ans au sein de cette société, et Michaël est promu conducteur de travaux principal. Fort d’une expérience de 10 ans dans le secteur des travaux ferroviaires, et voyant son évolution stagner chez son employeur, il décide de créer sa propre société en 2010, à plus petite échelle que celles déjà présentes sur le marché. La création ? « Une croisade, décritil. Stage préparatoire, études de marché, administration, rencontres avec les banques… » Créée en mars 2011, la société Dafer intervient dans l’entretien et la réalisation de travaux sur les voies ferrées de la DESS d’information économique et sociale. Et c’est en Picardie qu’elle devient responsable de l’observatoire économique de la Semoise à Beauvais. « Pendant 10 ans, mon travail était de réaliser des études sur le tissu économique et de promouvoir le territoire, expliquet-elle. Je me suis donc formée en continu sur les métiers de la communication, plus passionnants que les statistiques », sourit-elle. C’est pourquoi elle décide de reprendre l’entreprise avec laquelle elle travaillait à la Semoise pour les relations presse et l’organisation d’évènements. « À 33 ans, c’était un vrai challenge pour moi, quitter le monde du salariat n’était pas sans risques avec une famille et deux enfants à charge. Sans oublier que je ne savais rien du métier de chef d’entreprise ! », raconte-t-elle. Une volonté de proximité RATP, la SNCF. Pour étendre son champ d’action et diversifier les prestations, le dirigeant investit dans l’achat de nouveau matériel. Il vient également d’embaucher un chef d’équipe, « avant de recruter d’autres collaborateurs pour me constituer un noyau dur d’intervention ». ■ Dafer à Péronne Tél. 03 22 84 64 45 En trois mois, la voilà propulsée à la tête d’une entreprise de trois salariés. Elle change le nom de l’agence pour « Presstance », et l’installe à Chantilly « afin de rapprocher lieu de travail et domicile, et d’optimiser mon temps », confie la dirigeante. En parallèle, elle s’investit auprès du centre des jeunes dirigeants. « Les rencontres et échanges m’ont beaucoup apporté lors de la reprise. Le CJD m’a aidée, alors je lui ai consacré un peu de mon temps aussi. » Huit ans après, Véronique © : DR © : Comdesimages Le seul revendeur français Il est le nouveau propriétaire de l’hôtel du Prieuré, au pied de la cathédrale. Gweltaz le Sciellour, 34 ans, a racheté le deux étoiles en 2010 avec sa femme. Une nouvelle étape pour celui qui a fait ses classes au sein de la chaîne hôtelière Accor et gravi tous les échelons, d’Antibes, « où je suis entré comme réceptionniste » à 22 ans, à Boulogne-sur-Mer en passant par Tours. « Je me suis alors senti prêt. » À la recherche d’un « hôtel bureau » avec son épouse, ils sont finalement « tombés amoureux » de la bâtisse du XIIIe siècle et de ses 23 chambres séparées en deux bâtiments. Bien sûr, il a fallu engager quelques travaux de modernisation. Quant à la décoration, elle a été revue dans une dizaine de chambres, tandis que certaines conserveront le style ancien. « Le mélange ancien et contemporain ne me dérange pas. Nous avons une clientèle importante d’Anglais qui apprécie beaucoup ce style. » Chrystelle Douay, 34 ans, dirige Projaide 3D, une société d’évènementiel qui travaille en France et en Europe, basée à Albert. Son crédo : l’organisation de séminaires, de voyages, de classes et séjours de découverte pour les scolaires, une activité à laquelle elle s’est d’abord essayée « au sein d’une association ». Tout a commencé avec un contrat sur deux ans au sein de Familles rurales. « J’étais chargée de l’animation culturelle. » Son brevet d’État d’éducation populaire et d’animation en poche, elle intègre ensuite une autre association, Belles vacances, où elle organise des centres de vacances. Quand celle-ci a été dissoute, « je disposais d’un petit vivier de clients ». Elle s’est alors mise à son compte en 2006 avec un concept qui plaît : « traiter l’évènement de A à Z ». © : Comdesimages année s’est écoulée. Avec la recherche de financement, les solutions immobilières, l’administration, et aussi les imprévus, se souvient Fahker Abdelli. C’est la course ! » s’exclame-t-il. Avec volonté et persévérance, il a su imposer son concept aux financeurs, en leur démontrant le potentiel du concept. GweltazleSciellour enquêted’une3e étoile ans, j’ai acquis une solide expérience managériale en encadrant une trentaine de salariés ». Mais, habitué à mener sa barque en autonomie, Christophe Portejoie se rend compte qu’il veut s’épanouir autrement. « Je me suis donc renseigné sur les réseaux franchisés et j’ai choisi La Pataterie, car c’est à taille humaine, à l’abri du sentiment d’isolement », décrit-il. En 2006, une opportunité foncière se présente à Abbeville… C’est le début de la success story de l’enseigne. Un an après, un second restaurant s’installe sur le pôle Jules-Verne. En 2009, un troisième débarque à Beauvais et un quatrième devrait s’implanter prochainement à Saint-Quentin. « J’ai saisi ma chance quand elle s’est présentée, indique-t-il, et je suis plutôt satisfait du résultat ». Le résultat ? Christophe Portejoie emploie aujourd’hui 45 salariés, avec un chiffre d’affaires en constante augmentation. © : Comdesimages Fakher Abdelli de Boston à Amiens La restauration, Christophe Portejoie baigne dedans depuis ses débuts. Pas étonnant qu’il soit aujourd’hui à la tête de trois restaurants franchisés « La Pataterie ». Issu d’une formation culinaire, Christophe Portejoie commence sa carrière en 1987 « en intégrant un premier restaurant à Amiens, où j’ai appris toutes les ficelles du métier », confie-t-il. Cuisine, commandes en salle, administration, relation avec les fournisseurs, il apprend à être polyvalent. Il transforme ensuite un second restaurant, dont la carte était plutôt orientée sur les produits de la mer. « J’ai mené la refonte de la carte de la mer à la terre et j’ai suivi la transition de l’établissement », explique le chef d’entreprise. LE PRIEURÉ © : Comdesimages INTERACTIVE ZONE ChristophePortejoie Chrystelle Douay de l’associatif au professionnel a saisi sa chance © : Comdesimages >> Ils sont motivés, ont des idées, prennent des risques, investissent et réussissent. Industriels, commerçants ou prestataires de services, ces hommes et ces femmes font la vitalité de l’économie locale. Huit portraits pour mieux connaître cette nouvelle génération d’entrepreneurs. PROJAIDE 3 D LA PATATERIE Martin a su faire ses preuves, puisque l’agence n’a pas cessé de se développer. En 2009, une antenne s’est installée à Amiens, « pour se rapprocher de nos clients, même si ces derniers temps, Paris nous rattrape », avoue-t-elle. Elle envisage également de recruter prochainement si l’activité se maintient. ■ Agence Presstance à Amiens Tél. 03 22 72 40 21 février 2012 - Entreprise 80 - page 9 tendances BRÈVES JURIDIQUES VITRINE DU MOIS De l’urbain tendance pour les hommes ■ INVALIDITÉ : PAS DE LICENCIEMENT SANS CONSTAT D’INAPTITUDE © : Comdesimages Le classement en invalidité par la CPAM n’autorise pas en lui-même la rupture du contrat de travail. En effet, pour que l’employeur puisse envisager le licenciement, il faut, d’une part, que le médecin du travail ait constaté l’inaptitude du salarié invalide et, d’autre part, que son reclassement soit impossible. (cass. Soc. 7 décembre 2011, n° 10-15222 FSPBR) ■ CONTREPARTIE POUR LE TEMPS PASSÉ À METTRE OU À RETIRER UN UNIFORME © : Comdesimages Le temps consacré aux opérations d’habillage et de déshabillage par les salariés ne fait pas systématiquement l’objet de contrepartie, financière ou en repos. Pour ce faire, deux conditions doivent être cumulativement remplies : - le port de la tenue doit être obligatoire - l’habillage et le déshabillage doivent impérativement se dérouler sur le lieu de travail L’employeur n’a donc aucune contrepartie à verser aux salariés astreints par leur contrat de travail au port d’une tenue de service lorsqu’ils n’ont pas l’obligation de la revêtir et de l’enlever sur leur lieu de travail. (Cass.ass.plen. 18 novembre 2011, n°10-16491 PBRI ) Source La Revue Fiduciaire Thomas Kurtzemann et son équipe, Vertigo à Amiens. REPÈRES Adresse Vertigo 7, rue Sire-Firmin-Leroux 80000 Amiens Tél. 03 22 72 51 09 ■ ALERTE On nous a signalé une pratique portant à confusion. Des entreprises reçoivent actuellement des bordereaux d’un montant de 360 € pour leur inscription au registre national intra-communautaire. Nous vous rappelons que l’obtention d’un numéro intra-communautaire est gratuit. Le paiement qui vous est demandé n’est pas en relation avec l’obtention de ce numéro. Contact : fl[email protected] Horaires d’ouverture Ouvert le lundi de 14 heures à 19 heures et du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures VERTIGO À AMIENS posons du prêt-à-porter masculin multimarques. Nos marques phares en textile sont Scotch & Soda, Eleven Paris ; pour les baskets, Veja ou Creative recreation, une marque très originale qui travaille des mélanges de matières. Nous commercialisons également des accessoires, notamment des montres Nixon et des casques audio, et même des vélos de la marque Electra bike, inspirés des vélos de plage californiens. Entreprises 80 : Quelle est l’histoire de Vertigo ? Yoann Soyer et Thomas Kurtzemann : En mars 2008, nous avons ouvert la boutique Vertigo place RenéGoblet, qui était dédiée à la vente de baskets avec des marques distribuées en exclusivité. C’était un petit espace original de 25 m2 et après deux ans, nous avons ressenti le besoin de redynamiser l’enseigne. Fin 2010, nous avons saisi l’opportunité de nous installer dans ce nouveau lieu rue Sire-Firmin-Leroux, à proximité de la rue des Trois-Cailloux. C’est un bel espace, atypique, avec une cour fermée, que nous avons décoré façon loft dans un esprit industriel. E80 : Comment fidélisezvous vos clients ? Y.S. et T.K. : En plus d’un programme de fidélité classique (carte), nous nous adressons à eux via notre page Facebook qui nous donne la possibilité d’informer en temps réel des arrivées de nouvelle collection. Le but étant de garder un contact permanent avec nos clients. E80 : Quel est votre concept ? Y.S. et T.K. : Nous sommes associés et indépendants et nous pro- TENDANCE Un label pour certifier le >> « Origine France garantie » est un nouveau label qui donne aux artisans et responsables de PME et TPE la possibilité de certifier leurs produits. Créé en mai 2011 à l’initiative du gouvernement, le label « Origine France garantie » a pour objectif de satisfaire les attentes des consommateurs. D’après une enquête TNS Sofres réalisée en avril 2010, 95 % des Français jugent important que les entreprises indiquent si leurs produits ont été ou non fabriqués en France. Des indications géographiques protégées existent déjà dans l’alimentaire. Les régions de production valorisent ainsi les savoir-faire de leurs producteurs locaux, les protègent et garantissent aux consommateurs la qualité des produits qu’ils achètent. La particularité d’« Origine France garantie » est de s’adresser à l’artisanat et à l’industrie. Produits industriels (couteaux, parapluies…), produits naturels (fruits, légumes…) mais aussi des produits transformés (plats cuisinés) sont éligibles au label. Critères d’éligibilité Pour obtenir la certification délivrée par Bureau Veritas certification, l’entrepreneur ou l’artisan devra tout d’abord constituer un dossier. Il s’agit en effet d’une démarche volontaire soumise à l’approbation de cet organisme certificateur selon plusieurs critères qui permettent au produit de « prendre ses caractéristiques essentielles en France ». Ainsi, une large part de la conception et de la fabrication du produit doit être réalisée sur le sol français et 50 % du prix doit se justifier d’une activité réalisée sur le territoire national. Le prix de revient unitaire calculé à la sortie d’usine ou d’atelier intègre © : Comdesimages « made in France » Le savoir-faire des salariés français dans la production industrielle sera mise en avant grâce à ce nouveau label. donc les coûts liés à la recherche et au développement du produit mais pas ceux liés à sa commercialisation. Ce n’est qu’après deux audits réalisés par l’organisme certificateur que l’artisan ou le chef d’entreprise aura la possibilité d’estampiller ses produits du label. Un premier audit documentaire décidera de l’attribution d’un « certificat initial de labellisation », il sera suivi d’une visite du site de production. Comme les AOC (appellation d’origine contrôlée) ou AOP (appellation d’origine protégée), le label « Origine France garantie » est destiné à favoriser la reconnaissance des savoir-faire industriels et artisanaux nationaux. Il peut aussi devenir un argument de vente des produits sur les marchés. Pour obtenir ce label, le produit doit prendre ses caractéristiques essentielles en France UNE CARTE D’IDENTITÉ VIRTUELLE DES PRODUITS Pour faciliter la traçabilité des produits et renforcer la transparence entre producteur et consommateur, le gouvernement propose de créer une carte d’identité virtuelle des produits. Connaître sa composition, son origine, ses lieux et dates de production sont des renseignements qu’il est possible de faire figurer sur le produit lui-même, mais aussi via les code-barres et puces électroniques qu’il contient. C’est le souhait du gouvernement qui, par l’intermédiaire de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de la consommation, a annoncé la mise en place de cartes d’identité virtuelles des produits. Le Conseil national de la consommation doit formuler au cours du premier trimestre 2012 des propositions d’élaboration de cet outil. Ce dispositif qui s’inscrit dans une démarche de dématérialisation de l’information est aussi destiné à favoriser la reconnaissance des droits des consommateurs. février 2012 - Entreprise 80 - page 11 échanges BRÈVES ■ LA CLÉ DES MÉTIERS La Maison pour l’entreprise, l’emploi et la formation Santerre Haute Somme, avec l’ensemble de ses partenaires, vous accueille à l’Historial de Péronne à l’occasion de la journée « Les Clés des Métiers » le 14 mars. Découverte des métiers grâce à des présentations vidéo, rencontre des partenaires de l’emploi, de l’orientation, de la formation, propositions de stages, visites d’entreprises, découverte du milieu professionnel… Contact : [email protected] ■ FRANCHISE EXPO AVEC LA CCI Franchise Expo Paris, du 18 au 21 mars, est la plateforme de rencontres privilégiée qui met en relation créateurs d’entreprise et commerçants avec plus de 450 marques françaises et internationales. C’est grâce à cette offre unique constituée d’enseignes à forte notoriété ou de concepts se développant sur de nouveaux marchés que les entrepreneurs peuvent comparer, se projeter dans l’univers de la marque et donc rejoindre le réseau le mieux adapté à leurs ambitions. La CCI met à disposition des commerçants ou créateurs des badges d’entrée gratuits pour le 19 mars. Contact : stephane.bonnefond @amiens-picardie.cci.fr les offres immobilières de la CCI À LOUER À LOUER Réf. B332 Localisation : Amiens Espace industriel Nord Descriptif : 3 ateliers avec bureaux en bardage double peau et isolés en toiture (panneaux sandwichs) pouvant être loués ensemble ou séparément (séparations existantes) : - 1 atelier de 480 m² dont 1 bureau de 20 m² et bloc sanitaires ; porte accès Pl 4.5 m x 4 m avec volet roulant électrique - 1 atelier de 540 m² avec 80 m² de bureaux/show room, sanitaires, porte accès PL manuelle - 1 atelier de 540 m² avec Réf. B323 Localisation : Amiens Espace industriel Nord Descriptif : Locaux anciens en bon état général (bâtiment construit en 1998). Bardage double peau et isolation en toiture. 1 partie atelier et bureaux en RDC et 1 partie de bureaux, salle de réunion, blocs sanitaires (H/F), 1 coin cuisine, rangements ■ ATELIER AVEC BUREAUX ■ ATELIER AVEC BUREAUX 100 m² de bureaux, locaux sociaux, salle de repas, blocs sanitaires, lavabo, douche... + 120 m² mezzanine pour réserve/archives Locaux équipés de skydoms donnant une luminosité naturelle importante. Zone géographique : Grand Amiens. Locaux situés le long de la rocade, offrant une très bonne visibilité. Accès direct A16. Surfaces et équipements : Surface d’atelier : 1 680 m² Hauteur utile : 4.5 m Chauffage : aérothermes fuel et électrique dans les bureaux. Accès Poids Lourd. 45 places de parking. P12 À LOUER ■ BUREAUX Réf. B328 Localisation : Amiens Centre-ville, secteur gare Descriptif : Ensemble de 3 bureaux, dégagement, sanitaires situés en r. de-ch. d’un immeuble et cave en sous-sol pour archives (ascenseur). Zone géographique : Grand Amiens. Surface et équipements : Surface de bureaux : 80 m² Chauffage électrique, volet roulant électrique, interphone-vidéo. ■ PORTES OUVERTES AU LYCÉE HENRI-POTEZ Le lycée Henri-Potez d’Albert organise une journée portes ouvertes le samedi 18 février de 8 heures à 17 heures, en partenariat avec Aerolia concernent les métiers de l’aéronautique : du CAP au Bac pro. Des embauches possibles à l’issue de la formation. Contact : 03 22 64 32 23 ■ AUDACE POUR ENTREPRENDRE Audace forme et accompagne en 10 semaines des cadres qui ont envie d’entreprendre sans avoir de projet défini. Cette formation est financée en grande partie par un consortium de partenaires privés et publics. L’équipe est à votre écoute et peut vous guider dans vos démarches et vos recherches de financements. Réunions d’information le mercredi 22 février ou le lundi 12 mars à 16 heures, à la CCIR, 36 rue des Otages à Amiens. Plus d’infos sur www.campusaudace.com MOUVEMENTS ■ VALÉO Hervé Guichard remplace Fabien Gillen en tant que DRH du site de Valéo Embrayages Amiens. ■ COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME François Berger prend la succession de Côme Vermersch à la tête du comité départemental du tourisme de la Somme. page 12 - Entreprise 80 - février 2012 en rez-de jardin. Zone géographique : Grand Amiens, accès direct rocade nord et A 16 Surface et équipements : Surface d’atelier/entrepôt : 360 m² Surface de bureaux : 100 m² Hauteur utile : 4 m Porte d’accès poids lourds électrique. 10 places de parking. Chauffage électrique dans les bureaux. À LOUER ■ ATELIER AVEC BUREAUX Réf. B133 Localisation : Amiens Espace industriel Nord Zone franche urbaine. Descriptif : Ensemble immobilier à usage d’atelier et de bureaux disponible en 3 lots (construction : 2000-2003) : - Ensemble de bureaux de 350 m² et entrepôts attenants de 2 200 m² Hauteur utile : 8.5 m 7 accès PL dont 4 quais de char- gement, équipés de racks - Plateau de bureaux en parfait état (8 bureaux, salle de réunion, couloir, dégagement) de 270 m² ; 7/8 places de parking ; disponibles de suite - Plateau de 130 m² comprenant local sanitaires, 2 WC ; 3/4 places de parking privatives, aménagement et cloison à la demande. Zone géographique : Grand Amiens. Accès direct rocade Nord, A16. Face station BP. Pour toutes ces annonces contactez Karine Lefèvre - CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 92 [email protected] la sélection du mois À LOUER Réf. B331 ■ À LOUER ATELIER AVEC BUREAUX Adresse : Rivery Zone d’activités de la Haute Borne Descriptif : Ensemble immobilier comprenant deux bâtiments dont les surfaces disponibles sont les suivantes : - 440 m² - 630 m² divisibles en deux parties : 270 m² et 360 m² - 270 m² (cette surface donnant sur rue peut être aménagée pour une activité commerciale). Ces bâtiments disposent d’une cour commune, de stationnement de 30 places environ au total. Le sol de chaque local est en béton. Isolation en toiture. Zone géographique : Grand Amiens Surfaces et équipements : Surface d’atelier/entrepôt : 1 340 m² Hauteur utile : 4,5 m Accès Poids Lourds e.cci Tous les mois, les services en ligne pour faire son business INFOS SERVICE Du nouveau sur www.amiens-picardie.cci.fr Le portail Internet de la CCI a été complètement remanié : plus d’infos, un accompagnement plus personnalisé, plus d’interactivité... d’interactivité.. « La nouvelle version du site se veut aujourd’hui un véritable outil d’accompagnement pour les chefs d’entreprise, explique la CCI. Pour apporter des réponses rapides et concrètes, nous nous sommes calés sur le modèle de sites de e-coaching. Ainsi, les onglets sont adaptés aux profils et aux besoins de chacun afin que tous puissent trouver les réponses à leurs questions. » Financement, innovation, RH, export, fiscalité, installation, création, réseaux professionnels… Toutes les thématiques liées à la gestion d’une entreprise industrielle, commerciale ou de services sont abordées. Fil d’actu et interactivité Pour appuyer sa mission d’accompagnement des entreprises, le nouveau site Internet mettra également en avant les actualités économiques locales. Les visiteurs pourront ainsi consulter en ligne le mensuel Entreprises 80 et son supplément Pep’s. Un fil d’actualité instantané sera aussi accessible depuis la page d’accueil. D’ici quelques semaines, d’autres nouveautés devraient faire CORPORATE www.amiens-picardie.cci.fr Site portail d’accès à tous les services de la CCI (formation, accompagnement juridique, installation, développement, reprise…) La plateforme a été entièrement remaniée et repensée. En termes de design tout d’abord. Le nouveau site offre ainsi à ses visiteurs une apparence soignée, pratique et fonctionnelle, et des couleurs sobres. La navigation sur www. amiens-picardie.cci.fr est véritablement simple et fluide. Plus qu’une vitrine de la CCI, la plateforme se présente comme un portail vers les autres sites emblématiques de la CCI, tels que mon- cityguide, kangouroule, les-aides ou porteurs-de-projet, accessibles d’un simple clic depuis la page d’accueil. Outre des contacts directs avec les spécialistes de la CCI, les chefs d’entreprise pourront ici retrouver des vidéos d’experts qui ponctuent les articles et apportent un éclairage nouveau sur chaque sujet. WWW.MA-BUSINESS-ZONE.FR La CCI lance une nouvelle plateforme B to B MBZ. Derrière ce court acronyme se cachent les initiales du dernier-né des sites Internet de la CCI Amiens-Picardie, collaboratif, pratique et de proximité. Site de services destiné aux entreprises, www.ma-business-zone. fr est une plateforme collaborative B to B qui joue la carte de la proximité. Ce nouveau site s’inscrit dans la stratégie «e-cci» de la Chambre de commerce et d’industrie Amiens-Picardie, qui a pour ambition de vulgariser des services nouveaux sur Internet. www.ma-business-zone.fr se veut le vaisseau amiral de ce positionnement stratégique, et avant tout un outil de dialogue simple et efficace entre les conseillers de la CCI Une palette de services pratiques qui va de l’information locale à la consultation des appels d’offres ■ www.amiens-picardie.cci.fr LES BONNES ADRESSES DE L’E-CCI Simple et fluide Les onglets sont adaptés aux profils et aux besoins de chacun afin que tous puissent trouver les réponses à leurs questions leur apparition, notamment la possibilité, pour les chefs d’entreprise, de se créer un compte afin de pouvoir poser leurs questions en direct aux conseillers de la CCI et de s’inscrire à toutes les réunions et clubs que celle-ci pourrait organiser. Une véritable interactivité qui s’inscrit dans une politique de services numériques rendus aux entreprises. Les dirigeants peuvent y trouver toutes les informations dont ils ont besoin : de l’information locale au dépôt d’une annonce, d’une demande de devis à la consultation des appels d’offres… Avec une motivation première : développer le business B to B. Quelques clics suffisent pour trouver une entreprise sur une zone d’activités et pour accéder à sa fiche de présentation grâce à un moteur de recherche élaboré et un système de géolocalisation. Objectif : trouver un partenaire potentiel. Autre avantage, les chefs d’entreprise peuvent présenter leurs Site dédié aux problématiques de l’entreprise, des commerces et de l’économie. Une source d’information utile pour leurs responsables. B TO B www.les-aides.fr Base de données nationale des CCI sur les aides aux entreprises. www.porteurs-de-projet.com Plateforme dédiée aux porteurs de projet de création ou reprise d’entreprise qui met à disposition de chacun d’eux un espace de travail personnel et individualisé avec un accès sécurisé. www.ma-business-zone.fr (en cours de réalisation) Répertoire et site d’échanges d’informations dédié aux entreprises locales. www.somme-d-opportunites.com L’immobilier et le foncier d’entreprise entre Lille et Paris. www.cci-createurs-en-pepinieres.com Services, tarifs, surfaces, moyens, conditions d’admission et échanges d’expériences en pépinière d’entreprises gérées par la CCI. et les entreprises de l’industrie, du BTP, des services à l’industrie ou encore des commerces de gros. Trouver le bon partenaire près de chez vous www.prospecteur-d-avenir.com savoir-faire et leurs activités dans le détail, en se loggant (dès la fin du mois de mars), échanger entre dirigeants sur des thématiques communes (innovation, création, qualité) grâce aux forums dédiés ou communiquer au sein des 18 clubs de la CCI. La réalisation de ce site très opérationnel a été soutenu par des financement du Conseil régional de Picardie. L’objectif de la CCI est de voir les dirigeants se familiariser avec ce nouveau mode de dialogue avec les conseillers de la CCI ou entre eux et de poursuivre ainsi l’appropriation des nouvelles technologies par toutes les entreprises. www.amiens-lelab.fr Site de la nouvelle pépinière d’entreprises dédiée à l’innovation, Amiens, le L@b’. www.accueil-mobilite.fr Site d’informations pour accompagner la mobilité professionnelle des futurs collaborateurs des entreprises locales. B TO C www.mon-cityguide.fr Annuaire des commerces locaux, des bons plans et des promotions pour une journée shopping à Amiens, Montdidier, Doullens ou Péronne. www.kangouroule.fr Plateforme de covoiturages des entreprises et de leurs salariés. www.hotels-et-business.fr ■ www.ma-business-zone.fr Site de l’offre hôtelière d’Amiens et ses environs. février 2012 - Entreprise 80 - page 13 ccipratique FINANCES Actualité fiscale : ce qui change en 2012 >> Depuis septembre dernier, le gouvernement a réalisé un véritable marathon budgétaire. Dans un contexte délicat, la loi de Finances 2012 modifie certaines mesures. Décryptage. Crédit d’impôt prolongé pour les économies d’énergie Pour les logements anciens, l’acquisition de matériel permettant des économies d’énergie (isolation thermique, chaudière à condensation, pompe à chaleur, panneaux photovoltaïques…) ouvre droit à un crédit d’impôt. Cet avantage devait disparaître en fin d’année, mais il a été reconduit jusqu’au 31 décembre 2015. Ce dispositif s’éteint fin 2012 pour les logements neufs. Ces mesures devraient provoquer une forte demande auprès des entreprises du bâtiment en matière de rénovation énergétique. La cession de titres en 2012 Depuis le 1er janvier 2012, les cessions d’actions sont soumises à un droit d’enregistrement dont le taux proportionnel unique de 3 % jusqu’alors applicable est remplacé par un barème dégressif dont le taux est fixé à 3 % pour la fraction d’assiette inférieure à 200 000 euros ; 0,5 % pour la fraction comprise entre 200 000 euros et 500 millions d’euros et 0,25 % pour la fraction excédent 500 millions d’euros. Ce barème se substitue au taux fixe antérieur de 3 %, mais qui était plafonné à 5 000 euros par mutation. Ainsi, les cessions dont le prix Création en ZFU : exonération prolongée Sous certaines conditions (chiffre d’affaires, effectif...), les entreprises implantées dans certaines zones du territoire, en zones franches urbaines, notamment, peuvent bénéficier d’exonérations fiscales et sociales. Le dispositif qui vise à favoriser l’emploi dans des zones défavorisées, devait prendre fin au 31 décembre 2011. La loi de finances 2012 prolonge ce dispositif jusqu’au 31 décembre 2014. © : Fotolia La TVA à 7 % : un casse-tête pour certaines professions Des livres à réétiqueter chez les libraires aux produits vendus par les boulangers à des taux différents, en passant par les devis obsolètes des artisans du bâtiment, l’application de la nouvelle TVA à 7 % (en remplacement du taux à 5,5 %) en 2012 vire au casse-tête pour nombre de professionnels. Dans les cafés, hôtels et restaurants, les ventes à consommer sur place et les ventes à emporter pouvant être consommées immédiatement sont taxées à 7 % (sauf les boissons alcoolisées taxées à 19,6 %). Concernant les ventes à emporter à consommation différée (boissons en canette sans alcool, viennoiseries…), elles sont taxées à 5,5 %. Si plusieurs taux s’appliquent pour la facturation, le commerçant se doit de ventiler les recettes correspondant à chaque taux, sinon le prix doit être fixé au taux le plus élevé. était supérieur à 167 000 euros bénéficiaient d’une fiscalité plafonnée à 5 000 euros. Depuis le 1er janvier 2012, une cession au prix de 400 000 euros représente un coût fiscal de 7 000 euros, au lieu de 5 000 euros. Si le prix est de 2 000 000 euros, le droit s’élève à 15 000 euros, soit trois fois plus qu’auparavant. En revanche, le régime des cessions de parts sociales n’est pas modifié. ■ Florence Massot Juriste-CCI Amiens- Picardie Tél. 03 22 82 22 45 florence.massot @amiens-picardie.cci.fr À SAVOIR www.les-aides.fr, le site d’information des CCI sur les aides aux entreprises. Ce mois-ci, focus sur des modifications d’aides à l’emploi. AIDE À L’EMBAUCHE DE JEUNES SUPPLÉMENTAIRES EN CONTRAT EN ALTERNANCE DANS LES PME Les entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent des jeunes supplémentaires en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation peuvent bénéficier d’une aide de Pôle Emploi. L’embauche doit permettre d’augmenter le nombre de salariés employés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Les jeunes salariés embauchés doivent avoir moins de 26 ans. Cette aide est prolongée pour les embauches réalisées jusqu’au 30-06-2012. MISE À JOUR DES MESURES DE L’AGEFIPH L’AGEFIPH a revu ses mesures de soutien pour l’emploi des travailleurs handicapés. Depuis le 1er janvier 2012, ont été supprimées les aides techniques et humaines, l’aide au bilan de compétences et d’orientation professionnelle pour un travailleur handicapé, l’aide au tutorat, la Prime initiative emploi et la Prime l’insertion. A été mise en place l’aide à l’insertion professionnelle. Cette nouvelle aide concerne l’embauche d’un travailleur handicapé, demandeur d’emploi et âgé de 50 ans ou plus. Elle prend la forme d’une subvention forfaitaire, égale à 2 000 € pour un contrat de travail à temps plein et à 1 000 € pour un contrat de travail à temps partiel. Ont été modifiées l’aide au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (baisse du montant de la subvention, désormais d’un montant de 2 000 €), ainsi que les aides aux contrats d’apprentissage et aux contrats de professionnalisation (baisse de la subvention accordée pour la conclusion d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation avec un travailleur handicapé ; mais mise en place d’une aide en cas d’embauche par la pérennisation d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). page 14 - Entreprise 80 - février 2012 LoideFinances2012: changementsurlesaides >> La loi de Finances 2012 précise de nouvelles modalités de différentes exonérations pour les jeunes créateurs ou pour les entreprises qui possèdent des véhicules de société. © : DR REPÉRÉ SUR LES-AIDES.FR Modification de deux mesures pour les JEI L’exonération d’impôt sur les bénéfices et l’exonération de cotisations sociales pour les Jeunes Entreprises Innovantes sont modifiées. L’exonération d’impôt sur les bénéfices s’applique totalement durant le premier exercice bénéficiaire. Puis, pour l’exercice bénéficiaire suivant cette période d’exonération, les bénéfices réalisés ne sont soumis à l’impôt que pour 50 % de leur montant. L’exonération de cotisations sociales s’applique désormais de manière totale pendant 3 ans, puis de manière dégressive pendant 4 ans. Réduction d’impôt pour souscription au capital de PME Cette réduction d’impôt s’applique à l’impôt sur le revenu et concerne les contribuables qui souscrivent au capital initial ou aux augmentations de capital de PME. Depuis le 1er janvier 2012, cette réduction d’impôt concerne uniquement les souscriptions au capital d’entreprise en phase d’amorçage, de démarrage ou en phase de croissance ou d’expansion. Exonération de taxe sur les véhicules de société pour les véhicules hybrides Une exonération de taxe sur les véhicules de société était en vigueur pour les véhicules peu polluants. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2012 modifie cette mesure. Cette exonération de taxe sur les véhicules de société concerne désormais uniquement les véhicules hybrides (énergie électrique et motorisation essence ou gazole). ■ www.les-aides.fr infoscci PRATIQUE AGENDA Taxe d’apprentissage : la déclaration en ligne mode d’emploi ■ ÉNERGIE Une rencontre technique est proposée par la CCI sur la performance énergétique : présentation de la norme ISO 50001, le jeudi 1er mars de 8 h 45 à 11 heures. Inscription gratuite : [email protected] Tél. 03 22 82 22 49. >> La taxe d’apprentissage doit être versée pour le 29 février. N’hésitez pas à utiliser Internet pour faciliter vos démarches, gagner en rapidité et en sûreté. tant le calcul automatique de la taxe (masse salariale brute, effectif, et s’il y a lieu, nombre d’apprentis et frais de stage) La déclaration en ligne reste un outil sûr et efficace pour éviter les erreurs arithmétiques. Voici la procédure à suivre... Une fois le bordereau de la taxe d’apprentissage reçu, connectezvous sur le site www.intertaxe.org ou sur celui de la CCI AmiensPicardie www.amiens-picardie. cci.fr. Pour accéder à votre formulaire pré-rempli, renseignez votre numéro de dossier et votre clé web 2012 qui sont inscrits sur le bordereau papier. 2. Saisie des apprentis (noms, prénoms, CFA d’accueil, dates des contrats) 3. Saisie des établissements auxquels vous destinez une part de votre taxe. L’ensemble des établissements de formation habilités à la recevoir est recensé (onglet « rechercher ») 4. Finalisation de votre télédéclaration à confirmer impérativement pour que le dossier soit enregistré. Attention, le versement ne s’effectue pas en ligne. Vous devez Après avoir cliqué sur l’onglet « déclaration en ligne », cette dernière se déroule en quatre étapes : 1. Saisie des informations permet- faire parvenir à la CCI, par courrier postal, pour le 29 février au plus tard, votre chèque ou votre virement. N’oubliez pas de joindre les photocopies des contrats d’apprentissage et/ ou des conventions de stage. Votre reçu libératoire, preuve de l’acquittement de votre obligation dans le cadre d’un contrôle fiscal, vous sera adressé par la CCI en fin de CSA : ATTENTION MODIFICATION Depuis la loi de 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle, les entreprises de 250 salariés et plus sont tenues au paiement de la Contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) si elles n’ont pas atteint le seuil de 3 % de salariés en alternance. Attention, cette année, un changement intervient : pour la collecte 2012, le taux de CSA est modulé en fonction de l’effort de l’entreprise dans l’embauche de salariés sous contrat favorisant l’insertion professionnelle. Ce seuil est désormais relevé de 3 à 4 % sur l’effectif moyen et annuel de l’entreprise. Dans les contrats favorisant l’insertion, les contrats d’apprentissage, de professionnalisation, de volontariat international (VIE) et les conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) sont pris en compte. TOURISME Desformationsgratuites pour préparer 2014-2018 batailles de la Somme approche à grands pas. Les professionnels peuvent se former dès maintenant pour accueillir les touristes internationaux. Durant quatre ans, le monde entier aura les yeux braqués sur les commémorations des batailles de la Somme. Motivés par le devoir de mémoire, un afflux massif de touristes internationaux est attendu. Dans l’axe de la stratégie du Comité régional du tourisme, la CCI AmiensPicardie, membre fondateur du réseau Somme Battelfields Partners, met en place des formations gratuites à destination des 180 entreprises touristiques adhérentes du réseau, mais aussi de toutes celles qui seraient intéressées. En suivant la journée de réflexion et d’échanges du 22 mars « Comment améliorer sa prestation ? », les participants pourront optimiser une démarche qualité adaptée à leur structure et à leurs objectifs tandis que le 30 mars, ils pourront travailler collectivement à la rédaction de © : Comdesimages >> Le centenaire des du réseau est simple : générer une offre attractive et de qualité pour optimiser la consommation touristique locale. Parmi les critères essentiels, parler la langue de nos visiteurs est une obligation. Pour cela, le Comité Le label Somme Battelfields Partners sera un atout pour s’inscrire dans les circuits des tours opérators pour le centenaire des batailles départemental du de la Somme. tourisme propose également des forsupports de promotion au fil de la mations. Si le tourisme est le secformation intitulée « L’importance teur le plus hétéroclite en termes d’une communication écrite de de diversité (hébergement, resqualité pour le développement de tauration, culture, patrimoine…) et de qualité de prestations et de son activité ». services, ensemble, sachons être à la hauteur de notre Histoire et Anticiper pour un meilleur donner un nouvel élan au tourisme accueil local. Si de nombreuses formations sont encore à venir, il est impératif de prendre le temps nécessaire pour se positionner au mieux dès maintenant. Le label Somme Battelfields Partners et les savoir-faire acquis lors de ces modules seront autant d’atouts considérables quand les tour operators du monde entier créeront leurs offres. L’objectif ■ OK POUR LA HAUTE PICARDIE Ce premier petit-déjeuner aura lieu le mercredi 22 février à 8 h 30 au 7, rue des Chanoines à Péronne. Au programme, Benoist Velay, dirigeant d’AD Production, installé à Chaulnes et présentation du service accueil-mobilité de la CCI qui offre de nouveaux outils d’aide au recrutement pour les entreprises de la Haute-Picardie. Inscription : francoise.boulfroy @amiens-picardie.cci.fr traitement de la collecte avec l’archive de répartition (affectations aux CFA et aux établissements d’enseignement). Surtout, ne soyez pas hors délai, sinon votre taxe d’apprentissage est majorée. ■ CAFÉ-CRÉATION Le prochain aura lieu le 23 février de 8 h 45 à 10 heures à la pépinière Atrium sur les bons choix d’implantation et d’hébergement de l’entreprise. Inscription : bertrand.quique @amiens-picardie.cci.fr RENDEZ-VOUS Quandl’innovation setourneversl’humain >> La responsabilité sociale, les nouvelles relations avec les consommateurs, la féminisation de l’entreprise ou l’innovation, autant de thèmes qui cadenceront les Lundis de l’innovation 2012. Quatre conférences-débats permettront aux responsables d’entreprise de prendre du recul sur ce qui préoccupe notre société aujourd’hui et les entités économiques qu’ils représentent. Aujourd’hui, le contexte est notoirement complexe, et « comprendre ce que la société actuelle attend des entreprises est au cœur des préoccupations de chacun, explique la CCI. La responsabilité sociale en question Après avoir abordé la génération Y en décembre dernier, les entrepreneurs échangeront le 26 mars prochain, sur la difficile compatibilité entre la recherche de performance de l’entreprise et sa responsabilité sociale envers les hommes et son environnement. Qu’entend-on vraiment par responsabilité sociale et environnementale pour les entreprises ? Comment l’appliquer tout en nourrissant la performance de l’entreprise ? Est-ce une politi- Nous mettons un point d’honneur à proposer le point de vue d’experts reconnus et à apporter des témoignages locaux que de développement crédible ? Voici quelques uns des angles qui seront proposés lors de cette rencontre, en attendant les prochains thèmes qui devraient porter sur les innovations dans la relation client (nouveaux outils et nouvelles attentes des consommateurs), la nouvelle vision de l’innovation aujourd’hui et enfin l’impact de la féminisation de l’entreprise sur ses performances. Des sujets complexes sur lesquels il sera enrichissant de débattre. ■ Infos et inscriptions : francoise.boulfroy @amiens-picardie.cci.fr ■ Renseignements et inscriptions Delphine Lemaire CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 44 delphine.lemaire @amiens-picardie.cci.fr février 2012 - Entreprise 80 - page 15