Moments d`absence - La Poétique Des Signes

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Moments d`absence - La Poétique Des Signes
SOMMAIRE
Edito ....................................................... p. 1
Calendrier / Infos
Présentation
pratiques
des spectacles
..................................... p. 2
....................................... p. 3
« Sei Solo » ........................................................................ p. 3
Biographies de Raphaël Cottin et Hélène Schmitt ...................................... p. 5
« Moments d’absence » ............................................................... p. 6
Biographies de Cécile Loyer et Eric Domeneghetty .................................... p. 8
« Rock Identity » ................................................................ p. 9
Biographies de Katalin Patkaï, Aina Alegre, Katia Petrowick ....................... p. 11
« MILF » ........................................................................... p. 12
Biographies de Anna d’Annunzio, Zsuzsa Féjer, Justine Bernachon .................... p. 14
« Les Rois » ....................................................................... p. 15
Biographies de Nicolas Maloufi et Bettinna Masson.................................... p. 17
« Souffle » ........................................................................ p. 18
Biographies de Pierre Pontvianne et de la compagnie PARC ............................ p. 20
micadanses
&
la
Condition
des
Soies ................................ p. 21
Contacts .................................................... p. 22
ÉDITO
Rendre visible. Amener à l’œil du spectateur ces configurations mouvementées, ces corps
composés que l’on nomme chorégraphies. Les planter dans le regard. Leur offrir l’espace de
la caverne intérieure, derrière les yeux, dans le crâne où la pensée agit. D’autant que le
beau théâtre de la Condition des Soies est une demi sphère de briques ocres et de pierres
où la pénombre envahit et permet l’éclosion des formes.
Pour la quatrième fois, micadanses et La Condition des Soies s’associent pour proposer en
Avignon off un rendez-vous danse, rue de la Croix, à 10h00. En partageant avec le théâtre
une autre manière de penser ce grand raout du spectacle vivant. Avec des partenariats renouvelés * qui permettent de recevoir les artistes là où justement le regard se fait acéré,
assoiffé, curieux, où la fragilité peut tout emporter.
Trois semaines denses pour cinq propositions qui sont autant d’entrées franches en terre de
danse contemporaine. Cinq univers signés, précis aux caractères bien trempés :
Elixir Bach pour composition savante : Raphaël Cottin avec Hélène Schmidt au violon ;
Qui est pris qui croyait prendre ou le couple revisité, passé au shaker et poivré par Cécile
Loyer ;
Deux pièces électriques de Katalin Patkaï : les figures rock obsédantes et les trois corps
de mères, traversés, ré-enchantés ;
La dignité du masculin, associée à l’élégance des Rois de Nicolas Maloufi ;
Enfin, le mystérieux cheminement de Pierre Pontvianne qui murmure comme un ruisseau têtu.
Rendre visible donc et rendre lisible également les parcours artistiques de ces chorégraphes.
Leur permettre une escale repérée, une avancée dans la reconnaissance. Et, quoiqu’il en
soit, se laisser prendre à leurs propres jeux. Délicieusement.
Christophe Martin
* Le CCN de Tours, la Région centre, le CDC le Pacifique, la Région Rhône-Âlpes
1
CALENDRIER /
INFOS PRATIQUES
Dans le cadre de l’événement « Les matins de la danse »,
La condition des soies et micadanses présentent :
Raphaël Cottin / La Poétique des Signes « Sei Solo »
+ Cécile Loyer / Cie C.LOY « Moments d’absence »
Du 08 au 13 juillet - 10h
Katalin Patkaï / En avoir ou pas
« Rock identity » - jours impairs
ou « MILF » - jours pairs
Du 15 au 21 juillet - 10h - en alternance
Nicolas Maloufi / Cie Ma2 « Les Rois »
+ Pierre Pontvianne / Cie PARC « Souffle »
Du 22 au 27 juillet - 10h
Durée des matinées : 50 min
LA CONDITION DES SOIES
13, rue de la croix - 84 000 Avignon
Réservations :
04 32 74 16 49 (tous les jours de 9h30 à 21h à partir du 24 juin)
[email protected]
www.laconditiondessoies.com (dès à présent)
TARIFS
13€ / 9€ (carte off / adhérents à l’ADDP-micadanses)
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Sei Solo
Chorégraphie & Danse : Raphaël Cottin
Violon (Camillo Camilli, 1702, Mantoue) : Hélène Schmitt
Musique :
- Sei solo a violino senza basso accompagnato - Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Sonate n°1 en sol mineur, BWV
1001 : adagio
- Henry Purcell (1659-1695) : Prelude a violino solo en sol mineur
- Sei solo a violino senza basso accompagnato - Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Partita n°2 en ré mineur, BWV
1004 : ciaccona
photographie © Isabelle Lévy-Lehmann
L’amour du répertoire baroque, de l’harmonie et de l’écriture, l’intuition partagée qu’un
geste fera naître une musique et une danse qui lui correspondent, l’amour de la danse ; tel
est le lieu commun où se sont rencontrés Raphaël Cottin et Hélène Schmitt.
Lors de cette rencontre, le souhait déjà émis par Hélène est de travailler avec un danseur
sur le répertoire pour violon seul, pour lequel elle voue un amour tout particulier depuis
de nombreuses années. De son côté, Raphaël souhaitait créé pour 2009 un solo où pourraient
se confronter sur scène la pluralité du public et la solitude de l’interprète…
En créant pour le violon un joyau sans équivalent, Bach repousse les limites techniques
et harmoniques d’un instrument seul. Il y fait jaillir ensemble la technique et l’émotion,
la simplicité mélodique et l’intelligence enivrante du contrepoint, l’architecture traditionnelle d’un mouvement et la modernité de l’écriture qui en découle. En choisissant le
titre de ses sonates et partitas, Bach joue de la multiplicité musicale et de la solitude
le l’instrumentiste. En effet, il n’écrit pas « sei soli » (six soli) mais « sei solo » (tu
es seul)
Le couple historique « violon-danseur », lié depuis le XVIIe siècle par la pochette (violon
miniature) du Maître à danser, permet à Hélène et Raphaël d’envisager ce « double solo » de
la même manière, ancré dans la tradition et nécessairement contemporain, multiple et solitaire… Conçue à géométrie variable, cette pièce modifie le choix des œuvres interprétées en
fonction des représentations, la partition de Bach constituant le trait d’union entre les 2
interprètes. Pour cette série avignonaise, ils ont choisi l’adagio de la 1ère Sonate et la
fameuse chaconne (plus d’un quart d’heure sans discontinuer!) de la 2ème Partita.
Production : La Poétique des Signes
Opération réalisée grâce au soutien de la Région Centre et en partenariat avec le Centre chorégraphique national
de Tours / Direction Thomas Lebrun
Cette pièce a bénéficié d’une résidence de recherche à micadanses – Paris en 2009, d’une aide à la création chorégraphique du Conseil Général de Loire-Atlantique et du Conseil Régional des Pays de la Loire.
Elle a été difusée dans le festival Faits d’hiver en février 2010.
4
Raphaël Cottin
Raphaël Cottin débute la danse en 1987 puis étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Paris.
En tant qu’interprète, il danse pour Stéphanie Aubin, Christine Gérard, Lola Keraly, Odile Duboc et
surtout Daniel Dobbels (1999-2007).
Depuis 2008, il danse en France et dans le monde entier au sein de la compagnie de Thomas Lebrun,
installée depuis janvier 2012 au Centre Chorégraphique National de Tours. Egalement pédagogue diplômé
d’État en danse contemporaine, il transmet la technique de Wilfride Piollet, qui offre une vision
novatrice en matière de compréhension du mouvement et d’autonomie du travail du danseur.
Il est aussi titulaire du Diplôme de Perfectionnement en notation du mouvement, cinétographie Laban,
après des études avec Noëlle Simonet au CNSMDP et poursuit des recherches en Analyse du Mouvement
Laban, notamment auprès d’Angela Loureiro (CMA).
En tant que chorégraphe, il crée en 1999 la compagnie RC2 afin de mettre en œuvre ses projets personnels, avec une prédilection pour la collaboration avec la musique vivante (Alexis Descharmes, Cédric
Jullion, Joël Grare, Hélène Schmitt) ou les compositions originales (David François Moreau). En 2012,
sa compagnie s’implante à Tours et devient La Poétique des Signes.
Il collabore plusieurs années aux récitals de la soprano française Patricia Petibon (2000-2004), ou
encore lors de productions d’Opéra ou de comédies musicales (assistant de Thomas Lebrun en 2009 pour
Lady in the Dark de Kurt Weill mis en scène par Jean Lacornerie, collaborateur de ce même metteur en
scène pour les productions 2011 et 2012 du Studio de l’Opéra de Lyon sous la direction musicale de
Jean-Paul Fouchécourt). Il poursuit ces aventures musicales par une collaboration avec les Chœurs et
Solistes de Lyon – Bernard Tétu (Mirage de l’Ailleurs, aux Subsistances de Lyon) puis avec Jean Lacornerie sur la prochaine production du Théâtre de la Croix-Rousse : Bells are Ringing, en novembre 2013.
Après CURSUS et Le Scapulaire Noir (2 duos avec Corinne Lopez), il prépare pour 2014 Ein Körper im
Raum, solo sur l’inscription du corps dans l’espace de la scène. Il sera en résidence la saison prochaine à l’Université de Tours.
Hélène Schmitt
Hélène Schmitt est invitée sur les plus grandes scènes d’Europe, mais aussi au Japon, aux États-Unis
et en Amérique latine.
Après avoir commencé son apprentissage musical très tôt au conservatoire de Metz, elle a étudié le
violon moderne à Paris, le violon baroque à Bâle avec Chiara Banchini et la basse continue avec Jesper
Christensen. Elle est lauréate de trois prix internationaux : Bruges section solistes en 1993, Van
Wassenaar (Hollande) en 1994, et lauréate du Schmelzerpreis à Melk (Autriche) en 1996.
Loin des effets de mode et des sirènes médiatiques, ses choix artistiques relèvent d’un évident éclectisme et révèlent une volonté affirmée d’exhumer un répertoire parfois tombé dans l’oubli, notamment
pour violon seul. Souvent à contre-courant des attentes dominantes, innervée de culture italienne et
germanique, elle revisite, entre autres, Johann Sebastian Bach, Nicola Matteis, Ignazio Albertini,
Giovanni Stefano Carbonelli et Johann Heinrich Schmelzer.
Elle a abondamment collaboré avec le luthiste Eric Bellocq, le claveciniste Jörg-Andreas Bötticher, le
violoncelliste Gaetano Nasillo et le danseur et chorégraphe Raphaël Cottin. Elle enregistre régulièrement pour France-Musique, Radio-Classique, la Hessische Rundfunk, la Deutschlandfunk et les radios
belge, suisse, autrichienne et danoise.
Son style se caractérise par l’intrication d’une extrême rigueur dans le respect de l’esprit de
l’œuvre originale et d’une sensualité souvent enfiévrée.
Elle est l’une des interprètes européennes ayant la discographie la plus riche en pièces pour violon
des XVIIe et XVIIIe siècles (dont huit enregistrements en soliste pour label Alpha , comprenant les
Sonates et Partitas de Bach).
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Moments d’absence
Chorégraphie : Cécile Loyer
Interprétation : Cécile Loyer et Eric Domeneghetty
Musique : Sylvain Chauveau
Lumière : Jonathan Douchet
OEil extérieur : Jean­
‐Baptiste Bernadet
Pour Moments d’absence, Cécile Loyer s’est penchée sur l’oeuvre de Jean Eustache (1938-­
‐1981), cinéaste proche de la Nouvelle Vague, auteur, notamment, de La Maman et la Putain,
Mes Petites Amoureuses, Une sale histoire, La Rosière de Pessac... Elle s’est tout particulièrement attachée à un aspect de l’écriture filmique de celui‐ci, à savoir le travail
constant sur « l’entre-­
deux » : entre le réel et la représentation, entre le document et la
fiction, entre le temps historique et le temps cinématographique…
Dans Une sale histoire, par exemple, Jean Eustache interroge explicitement les territoires
du documentaire et de la fiction. Ce film est composé en deux parties : l’une a toutes les
apparences du témoignage ; dans l’autre, le même récit, légèrement modifié, est pris en
charge par un acteur professionnel.
Les deux volets sont mis en scène et filmés de la même manière, mais la « copie », c’est­
‐à-­
dire la partie « représentée », est projetée avant le « modèle » – ce qui bouscule le
schéma traditionnel de la représentation, laquelle est toujours vécue comme un second temps.
Où est le vrai ? Où est le faux ? A quel moment et de quelle manière le réel bascule-­
t-­
il
dans la fiction ? Quelle est la place dévolue ou imposée au spectateur ?
Et quels sont les dispositifs qui permettent le passage du vécu à l’imaginaire ?
À cet égard, dans ses films, Eustache accorde la même importance, le même statut, à l’image
et au son – qui n’interviennent jamais comme simple illustration ou support l’un de l’autre.
C’est ce travail sur la frontière, mais aussi ces modes de brouillage des codes de la représentation et le trouble qu’ils suscitent chez le spectateur que Cécile Loyer, avec ses
partenaires artistiques, a souhaité transposer et mettre en jeu au théâtre.
Production : C.LOY
Coproduction : Centre Chorégraphique National d’Orléans – Josef Nadj dans le cadre de l’accueil‐studio résidence
longue 2011.
Soutiens : Drac Centre – aide au projet 2011, Région Centre – aide à la création 2011.
Opération réalisée grâce au soutien de la Région Centre et en partenariat avec le Centre chorégraphique national
de Tours / Direction Thomas Lebrun
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Cécile Loyer
Diplômée du CNDC l’Esquisse, Cécile Loyer collabore, en tant qu’interprète avec Héla Fattoumi et Eric
Lamoureux, Catherine Diverrès, Karine Pontiès, Josef Nadj et depuis 2013, avec Caterina Sagna.
En 2000, une bourse Villa Médicis hors les murs, lui permet de travailler 3 mois sous le regard de
Mitsuyo Uesugi à Tokyo où elle crée son premier solo Blanc. Cette pièce reçoit le premier prix au
concours des jeunes créateurs de l’Espace Pier Paolo Pasolini de Valenciennes.
De 2000 à 2005, elle assiste Mitsuyo Uesugi lors de ses stages en Europe.
En 2001, elle constitue sa compagnie et crée Ombres, Détail, Raymond (au paradis), Pupi (un duo avec
Mistuyo Uesugi), Rois, Fiasco + (avec Stéphane Broc, Vincent Epplay et Jean Baptiste Bernadet), Que
Tal, (ou comment vouloir peut être un problème) en collaboration avec Thomas Lebrun, ainsi que son
premier solo pour un homme, Blanc ou la mariée est un homme ce soir.
En 2009, elle crée Soldats, un duo d’hommes, et, avec le musicien Eric Brochard (contrebassiste),
Morpho(s), une performance en duo.
Elle crée Moments d’absence un duo avec Eric Domeneghetty en 2011 et Cascade avec la contrebassiste
Joelle Léandre en 2012.
Cécile Loyer est artiste associé au CNSM de Paris depuis 2012.
Eric Domeneghetty
Après avoir exercé les métiers de marin pompier et ambulancier, Eric Domeneghetty commence en 1994
une formation de comédien et, par la suite, de danseur avec Louise Burns, Kristie Simson, Steve
Paxton, Julyen Hamilton...
En tant qu’interprète, il travaille avec Mani Marina Blandini, Pierre Droulers, Tomeo Vergès.
Il travaille au théâtre auprès de Michel Cerda et Bérengère Jannelle.
Actuellement, il collabore avec la Cie L’Yeuse (Erika Zueneli) et crée Time-­Out ; avec la Cie Quidam,
il participe à Décoffrage, Camping sauvage, 51 minutes 49 secondes, et il est depuis 7 ans interprète
et assistant dans la Cie Mark Tompkins – Remixamor, Song and Dance, Animal. Il participe aux créations
de Karine Ponties en tant que scénographe – Capture d’un caillot et Brutalis –, et en tant qu’interprète – Brucelles, Holeulone et Humus vertebra.
Il participe à la création Soldats de Cécile Loyer.
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ROCK IDENTITY (reprise)
Conception : Katalin Patkaï
Interprétation : Aina Alegre, Katia Petrowick
Edition son : Vincent Itard
Régie générale: Benjamin Boiffier
J’ai voulu que Rock Identity ait une seconde vie à un moment donné où la mienne prenait un
tournant.
Ne plus être sur scène comme à présent et chorégraphier pour d’autres qui prolongeraient et
approfondiraient mon penchant pour une danse exaltée. Rock Identity est la pièce idéale à
transmettre car elle repose sur la mise en abîme de personnalités. J’ai choisi Aina Alegre
pour me remplacer et interpréter Jim, Ian, Kurt, Bertrand car elle a l’intensité nécessaire,
l’élasticité et la plastique. Katia Petrowick est son alter ego, celui de la double personnalité de ces hommes et le mien par effet de miroir.
Transe, crispation, sex attitude… Le corps des « bêtes de scène » exp(l)ose la révolte, la
sensualité, la souffrance… Une femme ré-interprète le répertoire (chorégraphique) de trois
mâles figures du rock. Pour approcher la singularité où s’initie l’invention du mouvement,
pour dévoiler le corps d’une icône portée, enchaînée, éclatée par sa musique et son public.
Postures, gestuelles, manières de bouger, « sex-attitudes », types de personnalités consacrées de « rock stars » ont inspiré ce projet.
- Chercher, à travers des identités emblématiques et masculines, le point où l’invention du
mouvement tient plus à l’identité et au charisme de l’exécutant qu’au mouvement lui-même.
- Créer le répertoire d’une gestuelle unique et intransmissible, et néanmoins, confier son
interprétation à une femme.
Jim Morrison, Kurt Cobain, Bertrand Cantat, et un nouveau volet Ian Curtis, quatre figures
au destin tragique, mais véritables icônes, dont la manière de se mouvoir sur scène s’apparente à une danse/transe, pure expression de liberté, de sensualité ou d’introversion.
L’expression « Bêtes de scène », pour parler de sauvagerie, de pouvoir sexuel, de sensualité, de poésie, de rébellion, de violence et de drogue, leur va sur mesure.
« Dos au mur d’amplis et de caissons de basse du plus bel effet, Kataline Patkaï expose
la transe propre au rock, prend la pose parfois avec quelques facilités et finit torse
nu, corps offert. En trois temps, elle revisite les icônes du rock que sont Jim Morrison
(Doors), Kurt Cobain (Nirvana) ou Bertrant Cantat (Noir Désir). De leur langage gestuel, la
chorégraphe retient l’abandon et la générosité. Ce solo, que traverse une comparse, Céline
Debyser, devrait gagner au fil des « concerts » une véritable densité. L’esprit du rock en
résumé. »
Philippe Noisette / Danser n° 273
Coproduction : Cie En avoir ou pas / Kbox & Co / la Condition des soies
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Katalin Patkaï
Fille du sculpteur hongrois Ervin Patkaï, Katalin cherche avant tout à fuir une filiation trop évidente en s’inscrivant à la faculté des Lettres de la Sorbonne. Après avoir obtenu une licence de
lettres modernes, elle passe le concours de l’Ecole nationale des arts décoratifs de Paris. En 2000,
munie de son diplôme de scénographe, elle s’engage dans la danse contemporaine qu’elle vient « seulement » de découvrir : d’abord comme scénographe avec les chorégraphes Arco Renz, Marion Ballester
et Marie-Jo Faggianelli, puis avec ses propres pièces : Spatialisation sonore pour un danseur (2002),
qui soude une collaboration avec l’interprète et chorégraphe Ugo Dehaes. Vient ensuite X’XY (2004),
Appropriate clothing must be worn (2006), Rock Identity (2007), et Sisters(2008). La même année Daniel
Larrieu lui remet le prix SACD du Nouveau talent chorégraphique.
De sa rencontre avec l’artiste pluridisciplinaire Yves-Noël Genod, naît C’est pas pour les cochons
(2009), une fable improbable qui réconcilie nature et artifice, Rousseau et Baudelaire. En 2013,
elle confie l’interprétation de Rock Identity à Aina Alegre et Katia Petrowick et crée MILF au Studio
théâtre de Vitry. Elle engage une résidence sur la saison 2013/2014 au Générateur de Gentilly, un
lieu d’arts et de performances.
Sa formation de danseuse résulte d’une combinaison de cours pris au centre de danse du Marais et à la
Ménagerie de Verre alliée à une volonté très forte de jeter son corps dans la bataille. Pas de Maître
en ce sens, mais c’est avec Marie-Jo Faggianelli, pour qui elle danse, qu’elle acquiert ses bases les
plus solides. Son travail auprès d’autres chorégraphes (Erika Zueneli, Isabelle Esposito), participe
à son évolution de danseuse et chorégraphe. Elle est formée en Ashtanga yoga par l’EFAY.
Aina Alegre
Aina Alegre étudie la Sociologie à l’Université de Barcelone et intègre parallèlement l’école de danse
Company & Company. Puis elle suit le cursus FAC (formation d’Artiste Chorégraphique) au CNDC d’Angers.
Dans le cadre de l’école, elle étudie et collabore avec des artistes comme Emmanuelle Huynh, Alain
Buffard et Stacey Spence.
Depuis 2009, elle développe son propre travail artistique et elle co-signe le duo Speed avec Pauline
Le Marchand qui aboutira à la vidéo performance de 12 45 84 réalisée par Hadrien Touret. Elle collabore aux créations in situ du collectif Comipok’. Actuellement, elle est artiste résidente au Point
Éphémère de Paris et à L’Antic Teatre de Barcelone où elle développe son projet La Maja Desnuda dice.
Elle habite à Paris et collabore en tant qu’interprète aux créations Pacifique de Nasser Martin
Gousset, Cassette et Battement de David Wampach, En manque de Vincent Macaigne et au moyen métrage
Urgentistes de Jean Anouilh.
Katia Petrowick
Katia a suivi la formation d’interprète contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Danse
de Paris (CNSM). Elle rencontre par la suite la chorégraphe argentine Marilèn Breuker pour laquelle
elle travaille depuis 2007.
Elle danse également pour Stéphanie Chêne dans divers projets, notamment, Niaiseuses, un duo francoquébécois. De 2008 à 2010, elle est interprète pour Eric Senen.
De septembre 2009 à février 2010, elle collabore avec Dominique Boivin et Dominique Rebaud pour la
recréation de Zoopsie Comedi au Théâtre de Suresnes. En 2008-2009, elle suit la formation permanente
de clown du Centre National des Arts du Cirque.
Elle est Claude, dans le trio de clown La Mort?.. ça m’ intéresse pas! mise en scène par Stéphanie
Constantin.
Aujourd’hui, elle est principalement interprète pour Luc Petton et pour la chorégraphe Katalin Patkaï
et co-dirige la compagnie L’Embellie Musculaire avec la marionnettiste Ombline De Benque.
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MILF
Chorégraphie, interprétation : Katalin Patkaï
Interprétation : Anna d’Annunzio, Zsuzsa Féjer, Justine Bernachon
Collaboration artistique : Frédéric Teschner
La chorégraphie s’élabore à partir de témoignages oraux de femmes ayant (eu) des enfants.
Les états de corps et les mouvements des interprètes expriment un état psychique et physique
de femmes en (r)évolution avec leur corps.
Ils rendent compte d’une expérience de métamorphose.
Ils joignent deux états, physique et moral, différents.
Je nomme parcours (chorégraphique), le développé du mouvement qui modifie la vision d’un
corps ordinaire.
A le point de départ : une femme se tient debout, on peut percevoir le corps dans sa vérité
ordinaire.
B point d’arrivée : la femme n’offre plus à voir qu’une partie de son corps sous un angle
déformant.
Le mouvement : le parcours entre A et B et l’enjeu chorégraphique.
Mouvement J’établis le mouvement comme une suite/gamme de poses.
Dans ma tête une série de dessins inscrite au fur et à mesure d’improvisations guidées.
Un mouvement cinétique à la Muybridge qui dévoile l’organisation du corps.
Un corps qui semble obéir à une loi inconnue.
Cette manière d’écrire un mouvement me permet de m’attarder et de m’attacher à la structure
du corps, à son expression morphologique.
Rythme
Ici la lenteur d’exécution agit sur la rétine comme une suite d’images.
Le principe tiendrait presque des peintres expressionnistes, si je ne leurs préférais le
plus contemporain Francis Bacon. On y discerne les formes mais également la trace ayant
donné naissance à cette forme. La netteté de cette dernière n’étant pas totale cela permet
au spectateur de porter sa vision « au-delà » du tableau.
« A » comme animal
Bien qu’inspirée par la peinture, je m’inspire aussi de la grâce naturelle de l’animal en
mouvement. J’aime par dessus tout la pesanteur molle et assurée du félin, la détente d’une
biche surprise, et l’état d’alerte de la plupart des animaux.
Sans faire d’anthropomorphisme, la qualité organique de leurs déplacements atteint des sommets d’émotion. Je recherche cette qualité.
La lenteur évoquée plus haut, rejoint l’idée de l’animal aux aguets, renvoie à la transformation biologique, au rythme de la nature dans son ensemble. Même si ce rythme peut
s’accompagner de violents à-coups, d’accélérations et d’immobilités.
Ici, précisément, je me suis intéressée à l’isolement de parties du corps. Le loup, par
exemple, a la capacité d’isoler sa tête sans engager la globalité de son corps. Appliquée à
l’homme, cette qualité de mouvement produit un effet déshumanisant et inquiétant.
Registre
Encore un peintre en référence : Jérôme Bosch.
dans les scènes de Bosch,la stupeur engendrée par le grotesque, l’absurde et le débordement
relègue en second la qualité pourtant très savante de la composition de sa peinture.
C’est un phénomène que j’admire : le fond prend le pas sur la forme.
Coproduction : Cie En avoir ou pas, Studio-Théâtre de Vitry-Sur-Seine / CCAS / Kbox & Co
Soutien : ADAMI / Mécénat : Diderot RealEstate
Résidence de création au Studio-Théâtre de Vitry du 1er mars au 15 avril 2013
Prêt de studio : La ferme du buisson / Le Générateur de Gentilly / CND Pantin / Les Laboratoires
d’Aubervilliers / Le Stuk, Leuven (Belgique) / Association Danse Dense – Pantin
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Anna d’Annunzio
Très tôt sur les routes, Anna vit son enfance avec sa mère peintre, qui voyage beaucoup et l’emmène
avec elle aux quatre coins du monde. Un point fixe, l’espace sauvage du Cantal.
Majeure, elle choisit Paris pour devenir comédienne. Autodidacte ou presque (elle n’a pris que très
peu de cours à part ceux de l’école d’art dramatique Jean Périmony et fait quelques stages), Anna
mène sa barque ici et là :
- au cinéma avec Olivier Marchal 36 quai des Orfèvres, Hélène Cattet et Bruno Forzani L’étrange couleur des larmes de ton corps, Tonie Marshall France Boutique et Eric Desmart Insolents.
- au théâtre avec, entre autres, Robert Hossein, Nicolas Hocquenghem, Alice Azam. Avec cette dernière,
elle crée Janus Contrast au Manège de Mons. Elle est Calamity Jane dans Lettres à ma fille de Pierre
Fernandes. Elle participe également à des tournages pour la télévision.
Zsuzsa Féjer
De nationalité hongroise, Zsuzsa Fejér a étudié la chimie et l’histoire du théâtre à l’Université de
Veszprém en Hongrie.
Elle y a également exercé le métier de directrice de casting pour l’agence Starface.
Elle arrive en France en 2001 avec un projet photographique autour de Camille Claudel, qu’elle développe au sein de l’université de Paris 8, qui aboutira à La Pierre, une pièce dansée par Emese Jantner
de la compagnie Pál Frenák.
Elle a également mis en scène d’un projet jeune public de la compagnie Auriculaire : Le chevalier
miroir et la princesse microbe, qui a tourné en France et en Guadeloupe auprès des publics scolaires.
Elle est par ailleurs traductrice franco-hongroise pour le cinéma («Lisbon Story» de Wim Wenders) et
la littérature (Szép Erni)
Elle est également speakerine dans les émissions de communication interne de l’entreprise Michelin.
Justine Bernachon
Suite à ces études de comédienne au cours Florent et au conservatoire du XIVème arrondissement de
Paris, elle passe un an dans le milieu psychiatrique, afin d’explorer les possibilités du théâtre
comme thérapie.
De cette expérience, elle tire un mémoire et le besoin d’approfondir son travail sur le corps. Elle
commence alors le trapèze. Au début, comme complément de formation, à l’école de Genève. Puis, pour
pousser plus loin sa pratique et sa technique elle intègre l’école de cirque de Turin et devient
trapéziste professionnelle.
Parallèlement, elle a commencé la danse, nécessaire à l’apprentissage du mouvement. Dès la fin de sa
formation, elle est engagée dans un projet de danse contemporaine BUB (Boucing universe in a bulk)
d’Eric Arnal Burtschy.
Elle s’investit dans des projets plutôt variés qui mêlent différentes disciplines artistiques, car
c’est dit-elle «l’exploration des possibles qui m’intéresse». Durant toute une année elle a été interprète de la compagnie l’Éolienne dirigée par Florence Caillon.
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Les Rois
Chorégraphie et interprétation : Nicolas Maloufi
Assisté de : Bettina Masson
Musique : Yves Robert, Erdem Helvacioglu
Que d’abord le rien soit un absolu, que le silence résonne et qu’enfin je puisse comprendre
et accompagner le devenir de ce rien. Que tout se suspende pour ressentir l’écartèlement des
éléments en présence qui clament leur devenir. Je veux accumuler, me remplir, m’encombrer,
m’accabler de ce laisser être qui m’entoure pour de ses émanations puiser l’essence. Posture
profondément féminine d’accueil de l’altérité et se laisser pénétrer, se laisser nourrir par
cette curiosité sensible. Combien il est agréable de se laisser enivrer par cette essence,
ce silence sensible, le sentir me charger et atteindre cette frontière, parfois béance,
entre la sérénité et l’explosion.
Je veux me complaire dans ce statu quo. Attendre, encore attendre, toujours retarder au
maximum ce moment précis où l’on décide, où l’on fait. Juste permettre de saisir l’intention, se refuser de montrer. Sans cesse repasser par ce silence qui préexiste et que l’on
entend sous-jacent à toute tentative d’existence. Ne pas bouger sans être passé par cette
inertie, cette cavité intérieure, ce vide intérieur qui gonfle jusqu’à ce que s’engouffre,
jusqu’à ce que soit aspirée en son sein l’immensité de la réalité. Quelle meilleure nourriture pour enfin prétendre à s’émouvoir. S’inscrire là, dans un espace avec cette conscience
corporelle là, c’est déplier l’intégrité de ce qui me constitue et la laisser me submerger.
En y goûtant, je ne peux que constater combien ce que je cherche je ne le découvre qu’au
moment de son occurrence. Comme une évidence qui s’inscrit en moi et rayonne. C’est avec
cette passivité apparente, c’est en me laissant pénétrer par cet arôme que j’aspire, que je
souhaite accéder plus encore à capter, concevoir et mieux définir ce que je cherche. C’est à
ce prix, sans jamais en avoir une vision claire que cet inconnu, je le connais encore mieux.
Production / Ma2
Soutiens : TPE Bezons, La Source à La Gueroulde, CND Pantin, Théâtre Louis Aragon à Tremblay en France, les journéens danse dense et micadanses.
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Nicolas Maloufi
Diplômé de musicologie et de sociologie, il travaille avec les radios nationales. A l’âge où certains danseurs envisagent leur reconversion vers un secteur plus conventionnel, il choisit le chemin
inverse, de son cabinet d’études vers la danse. Il renoue avec ce qui le séduit pendant ses études,
une générosité dans le rapport à l’humain, dans le rapport à l’autre. Comme interprète, il collabore avec Anita Kaya, Pé Vermeersch, Jacky Achar, Sidonie Rochon, Serge Ambert. Il est finaliste
des Talents Danse Adami en 2004. Cette même année il fonde la cie ma2 avec Bettina Masson puis crée
Et s’il n’était question que de ça (2006), soyons baroque (2007), les effondrés (2009, )Petites et
grandes complications (2010), Quelque part au-dessus du silence (performances 2012). Il a crée cet
été la chorégraphie d’un court métrage d’animation (Vladimir Mavounia Kouka - Caimans Productions).
Bettina Masson
Bettina Masson est née à Paris en 1965. De double formation classique et contemporaine, elle travaille
auprès de nombreux chorégraphes en France et à l'étranger, dont Paco Décina, Etienne Frey, Stéphanie
Aubin, Brigitte Farges, Andy Degroat, Daniel Larrieu, François Raffinot, Philippe Saire, Christian
Bourigault.
En 2004, elle fonde la cie ma2 avec Nicolas Maloufi et collabore sur toutes les créations.
Elle s'implique dans des actions de sensibilisation et de pédagogie auprès de publics amateurs et
intervient en milieu hospitalier.
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Souffle
Chorégraphie et interprétation : Pierre Pontvianne
Création plastique : Pierre Treille / Création lumière : Valérie Colas / Création costume : Cathy Ray / Création
sonore : Pierre Pontvianne
Documentation : Alexi Meilland, Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne
Regards extérieurs : Emilie Tournaire / Marthe Krummenacher / Florence Girardon
« Il faut voir en ce solo la métaphore d’un combat.
Celui de créer un mouvement doux et incisif, vital et engagé, dans l’un des temps les plus
noués selon moi : le présent. »
Pierre Pontvianne
Pourquoi ce solo?
Comme un mouvement écrit, une musique vivante, un temps dérobé… une danse.
« Je dois expulser tout ce que j’ai condensé en moi car je ne suis plus qu’un cumul d’expériences de corps.
Les temps pour donner, les temps pour réfléchir, les temps pour fabriquer ont en commun une
danse issue de ma soif d’apprendre de l’autre, de comprendre son univers, sa vision, son
mouvement ou sa technique.
Suis-je un corps aux mouvements chimériques ? Suis-je une trace ? Suis-je un passeur ?
Qu’ai-je de moi en moi ? »
J’ai investi mon corps et mon imagination dans de nombreuses créations en tant qu’interprète
pour d’autres chorégraphes. J’ai ensuite confronté mon regard chorégraphique à la création
collective pendant plusieurs années. S’ensuit avec beaucoup d’évidence cette envie d’être
chorégraphe.
« Le mouvement doit sortir de ce corps comme l’encre sur ce papier.
Alors je fabrique ce solo comme une trace de moi. »
Être le créateur et l’interprète de Souffle pour me rapprocher le plus possible de l’œuvre
me semble être une nécessité pour ce projet.
« Hier Souffle, (...) nous a emportés dans un voyage de corps où le temps étiré et resserré, éclaté
et condensé s'est joué de nos sens, de nos émotions, de nos étonnements.
Dans un espace jamais déconstruit et pourtant questionné, au fil d'un rythme intérieur soutenu par
une création sonore de Pierre et de Sylvain Vigné le corps est poussé à bout (de souffle) ; les gestes
du plus petit au plus large sont sans concession au service d'un propos qui sans être narratif nous
propose des images concrètes. (...)
Un travail puissant et une chorégraphie qui en annonce d'autres sans doute, tant on voit de pistes
abordées que l'on aurait envie de suivre durant cette demi-heure de danse sauvage et belle. »
Catherine SERRE
Saute frontière Maison de la Poésie transjurassienne
le 1er juin 2012
Résidence et coproduction : Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape/Direction Yuval Pick.
Apport en production du Pacifique | CDC - Grenoble avec le soutien de la Région Rhônes-Alpes et la DRAC Rhônes-Alpes.
Accueils et résidences : Rhizome/Lyon, CND Pantin, Théâtre Théo Argence/Saint-Priest, KLAP/Maison pour la Danse/
Marseille, CCN du Ballet de l’Opéra National du Rhin/Mulhouse, CND Lyon.
La compagnie Parc est conventionnée par la ville de Saint-Etienne en 2013 et 2014.
En 2013, elle est soutenue par le CG de la Loire, la Région Rhône-Alpes et la DRAC Rhône-Alpes/Aide à la Cie.
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Pierre Pontvianne
Pierre Pontvianne suit une formation au Conservatoire de Saint Etienne. En 1996, il entre à l’Ecole
Supérieure de Danse de Cannes. Lauréat du prix de Lausanne en 1999, il intègre en 2000 le Nederlands
Dans Theater 2 où il a la chance de travailler avec Ohad Naharin, Jiri Kylian, Hans Van Manen, Yohan
Inger, Paul Lightfoot, Jo Kanamori, Marguerite Donlon... En 2002, il entame une carrière free lance
aux Pays Bas, en Allemagne, en Belgique et en Norvège, alternant des projets indépendants et des projets dans des compagnies internationales.
En 2004, il crée la compagnie PARC avec Emilie Tournaire.
Il travaille aussi comme musicien-compositeur dans le cadre de Artist Member Project (Francfort),
pour les créations chorégraphiques Au milieu de Home (F. Mazliah-Genève) et Saudad (A. Harper-Houston
Texas) ainsi que pour l’ensemble des créations de la compagnie PARC.
En juin 2013, Pierre Pontvianne crée avec la danseuse Marie Barbottin la pièce Punkt dans le cadre du
Vif du sujet itinérant sur une proposition de Daniel Larrieu, administrateur à la SACD, au programme
de June Events /Atelier de Paris-Carolyn Carlson.
Compagnie PARC
La compagnie est née en 2004 à Saint-Etienne sous l’impulsion de deux membres fondateurs : Emilie
Tournaire et Pierre Pontvianne. Depuis 2004, PARC a réuni des artistes issus d’horizons différents
dans une dynamique de collaboration. De la scène où elle jongle entre écriture chorégraphique et improvisation, à l’action culturelle en lien direct avec le public, PARC aime stimuler l’imagination du
spectateur. De cette démarche artistique s’extrait une danse poétique et engagée, douce et incisive.
Depuis 2012, la compagnie PARC formule de manière plurielle la collaboration. Autour de la recherche
chorégraphique, elle porte des projets singuliers initiés par un auteur ; Pierre Pontvianne crée le
solo souffle cette même année.
La compagnie PARC a lieu d’être, et ses intentions ne visent pas l’utopie mais au contraire l’envie
de s’inscrire dans l’ici - maintenant.
En 2007, la compagnie est soutenue par la ville de Saint-Étienne et le CCN de Rillieux-la-Pape/
compagnie Maguy Marin. Dès 2008, deux partenaires s’ajoutent, le Conseil général de la Loire, et la
DRAC Rhône-Alpes. Après 3 années de convention, la Ville de Saint-Etienne et la compagnie Parc renouvellent leur conventionnement entre 2012 et 2014. En 2012, le projet souffle est coproduit par le CCN
de Rillieux-la-Pape / Direction Yuval Pick. En 2013, la compagnie PARC est soutenue par le Conseil
général de la Loire, la Région Rhône-Alpes et par la DRAC Rhône-Alpes/Aide à la Cie. Mordu(…) est
coproduit par Le Pacifique | CDC Grenoble. Punkt, duo créé dans le cadre du Vif du Sujet itinérant
sur une proposition de Daniel Larrieu, administrateur de la SACD est coproduit par la SACD ainsi que
le Ballet National de Marseille-CCN dans le cadre de l’accueil studio 2013.
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La Condition des Soies &
micadanses
La Condition des Soies, est, comme son nom l’indique, né dans une fabrique de conditionnement de soies, grand bâtiment orné de deux belles façades, rue de la Croix et rue Saluces,
régie par l’un des plus anciens Mont de Piété.
Il invite à découvrir son antre et ses vastes univers artistiques avec une programmation
riche et diversifiée. Ainsi, la Condition des Soies assoit sa volonté d’ouvrir à la danse
contemporaine, au théâtre classique et contemporain avec un mélange des genres, arts plastiques, vidéo, mime, masques et marionnette, et de faire découvrir du travail d’artistes
internationaux.
micadanses-ADDP, a été créé en août 2001 avec pour objet de soutenir, promouvoir et favoriser par tous les moyens la création artistique, plus particulièrement la danse, notamment
à travers :
* la production et l’organisation de spectacles, événements et manifestations dont un
festival (Faits d’hiver)
* l’accueil et l’accompagnement d’artistes, compagnies et associations professionnelles
ou amateurs
* l’organisation d’ateliers, de cours, de stages de formation et toute activité favorisant les échanges et le dialogue autour de la pratique de la danse ;
* le développement de la culture chorégraphique dans son ensemble.
La Condition des Soies et micadanses signent cette année leur quatrième collaboration, après
l’accompagnement de :
en 2012 :
Tatiana Julien / C’interscribo - Douve (première figure)
Camille Ollagnier / Cie&co - l’angle mort
Jerôme Ferron & Frédérique Unger / Cie Étant donné - TU
Serge Ricci et Fabien Almakievicz / Mi-octobre - À l’abri de rien, demain les chiens
en 2011 :
Christian et François Ben Aïm / CFB451 - Ô mon frère et Valse en trois temps (solo)
Mickaël Phelippeau / bi-p association - bi-portrait Jean-Yves
Sophie Bocquet / Association Pied de Biche - SLIM
en 2010 :
Jesus Sevari / Absolutamente - Childe
Kataline Patkaï - Rock Identity
Aude Lachaise - Marlon
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CONTACTS
Raphaël Cottin
La Poétique des Signes
Cécile Loyer
Cie C.LOY
www.lapoetiquedessignes.com
[email protected] / 06 89 98 44 38
3 bis rue Condorcet- 37000 Tours
www.cecileloyer.com
[email protected] / 06 13 31 52 58
1 Place Pillain - 36150 Vatan
Administration & diffusion : Adeline Bourguin
Katalin Patkaï
En avoir ou pas
Nicolas Maloufi
Cie Ma2
Pierre Pontvianne
Cie PARC
[email protected] / 06 62 46 07 51
64, avenue Emile Cossonneau - 93160 Noisy Le Grand
www.cie-ma2.com
[email protected] / 06 03 21 16 81
104, rue Lauriston - 75116 Paris
www.compagnieparc.com
[email protected] / 09 54 60 09 97
23 rue des Hauts de Terrenoire - 42100 Saint-Etienne
www.micadanses.com
[email protected] / 01 42 74 46 00
15,16,20 rue Geoffroy l’Asnier - 75004 Paris
Direction artistique : Christophe Martin
[email protected] / 01 44 54 91 91
Administration : Pascal Delabouglise
[email protected] / 01 44 54 90 90
Communication, relations presse : Marianne Clair
[email protected] / 01 42 77 26 25
www.laconditiondessoies.com
[email protected] /
04 32 74 16 49
13 rue de la croix - 84000 Avignon
Administration :
[email protected] / 06 58 36 73 03
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Pour ses activités développées à micadanses et au festival Faits d’hiver, L’Association pour le Développement de la Danse à Paris (ADDP) reçoit le soutien de la Ville
de Paris (Direction des affaires culturelles) de la DRAC Ile de France et de l’ADAMI.
L’ADDP-micadanses, est membre du CDC Paris Réseau, centre de développement chorégraphique (Atelier
de Paris-Carolyn Carlson, L’étoile du nord, ADDP-micadanses, studio Le Regard du Cygne-AMD XXe).