Pete Doherty - Distillerie Miclo
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Pete Doherty - Distillerie Miclo
Dernière minute sur www.dna.fr ! ice OFFRE SPÉCIALE LECTEURS - Serv Plus rouge que blanc 21 h 30, 21 h 40, 21 h 45... toujours pas de Babyshambles sur scène. Il n’en faudra pas plus pour qu’un bruit commence à circuler : Pete Doherty serait bien à Colmar mais pas au théâtre ; il serait quelque part dans la nature. C’est que tout le monde connaît le côté fantasque du garçon. Finalement, Pete est bel et bien là. 22 h 10, il monte sur scène. Il avait juste souhaiter arriver 5 minutes avant le début du show et ses désirs sont des ordres. Sécurité SVP! Il est arrivé discrètement; mais à l’issue du concert Pete Doherty s’est baladé au yeux de tous dans la Foire dès la fin du concert et de l’interview (lire ci-contre). Un sandwich aux Saveurs de l’Aveyron, un verre chez l’Ami Fritz, un autre à la Voile Rouge, où la sécurité va essayer de le cacher des fans. Le rocker a fini, bien entouré de gardes, assis sur le comptoir de chez Miclo, hall 6. Et non content de prendre un verre de vodka a fini par boire direct à la bouteille. La longue nuit de Pete... *sous réserve d’accès à www.dna.fr Doherty en 5 minutes C’est au pas de charge qu’il a fallu aller voir Pete Doherty. A peine sorti de scène, il a répondu à quelques questions. Cinq minutes, pas une de plus, avec l’enfant terrible du rock anglais, ça donne tout... mais aussi n’importe quoi. Un vrai - petit - moment de bonheur. ■ Une interview avec Doherty ? Chouette ! Mais c’est en quatrième vitesse qu’il a fallu rejoindre les loges. Le leader des Babyshambles veut bien voir les journalistes mais c’est maintenant, tout de suite, même s’il vient tout juste de sortir de scène. Ce sera donc 5 minutes et pas une de plus. Cigarette au bec et tout ruisselant, mais finalement plutôt en forme après avoir bien bu, Pete Doherty débarque sans attendre, bouteille à la main. Il semble d’humeur taquine. Sans doute l’humour "so british". Il va d’abord gentiment embêter un confrère, voulant prendre sa place jusqu’à le pousser dans une plante verte, avant de commencer à répondre aux questions. Basiques... le chrono tourne. Pas le temps de peaufiner ; aller à l’essentiel. Alors, on se lance. Comment c’était ce concert ? « Ben, tu y étais pas pour poser la question ? » Ça commence plutôt bien... Heureusement il se rattrape vite : « J’ai adoré le show de ce soir ; le public a été génial. Mais nous avons toujours un bon public ». Et comment se sent- Pete Doherty et son guitariste Mick Whitnall, à la sortie de la conf’ de presse et avant d’aller faire un tour dans la Foire. il ? Là, l’affaire se corse, le rocker répond quelque peu à côté, pensant d’un coup reconnaître un des journalistes présents, « mais j’te connais toi ! » Petit flottement et finalement, réponse : « Comment je me sens ? Ben j’ai été immobilisé un moment mais ça va maintenant ». Difficile de savoir à quoi il fait allusion exactement. « Ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir » Celui qui vient de sortir un album solo il y a quelques mois, était samedi soir sur scène avec les Babyshambles. Quelle différence ça fait de jouer seul ou avec un groupe ? « C’est vraiment différent ; la différence est énorme en Fans de... En un an, dix concerts de Pete Camille, 19 ans, a patienté pendant près de onze heures, samedi, avant de voir Pete Doherty sur scène. « En un an, je l’ai vu huit fois en solo, et une fois avec les Babyshambles », explique la jeune femme originaire de Metz. Luxembourg, Paris, Lille, Lyon, Londres... Jamais elle fait. C’est très excitant de refaire de la scène ensemble. Ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir. C’est pas que je m’amuse pas quand je suis seul ! Mais je me prends peut-être un peu trop au sérieux quand je le suis. Avec les Babyshambles, nous avons beaucoup de nouvelles chansons que nous devons encore travailler ». Et le fait qu’aujourd’hui, il décide de se faire appeler Peter et non plus Pete ? « Je réponds pas à ça ; c’est une question à la c... ! Mon nom, c’est Christian Peter. C’est celui qui est sur mon passeport ! » Et de se lever pour le sortir de sa poche... avant de finalement jeter l’éponge et se rasseoir. Ces meilleures chansons sont-elles vraiment celles écrites à Paris ? « Je ne sais pas si ce sont les meilleures que j’ai pu écrire mais en tout cas, ce sont mes préférées et celles qui ont connu le plus de succès. J’ai écrit plein de trucs mais je me souviens plus de tout... » A partir de là, l’interview va définitivement prendre une tournure surprenante. Pete maniant un humour très second degré que lui seul va comprendre - et oui, là tout le monde décroche -, glisser quelques références de-ci de-là à la chanson Let it be des Beatles, à l’église d’Everton, et chanter deux secondes avant de se lever et... partir, tout simplement. Voilà, 4"37’ d’entretien passé trop vite ; on serait bien resté avec ce garçon déjanté mais à l’aura incontestable. A l’image de Kurt Cobain, Sid Vicious ou Jim Morrison. Un grand enfant qu’on ne peut qu’adorer. P. Laurenson Scène Off Chapel Hill : un univers très personnel Trois heures de route pour Cohen Stefanie et Christine, 35 et 36 ans, sont venues de Wiesbaden, en Allemagne, spécialement pour Leonard Cohen. Trois heures de route pour les deux amies, qui patientent depuis 13h devant les grilles du théâtre, sous un soleil de plomb. « Mais ça en vaut la peine », s’exclame Christine. Elle l’a déjà vu une fois en concert, Stefanie deux fois. « Ses paroles sont vraiment spéciales, uniques, poursuit la jeune femme. Si on l’aime, ce n’est pas seulement pour sa musique. Depuis que je l’ai vu en concert, je saute sur chaque occasion d’aller le revoir... Si tu es déjà fan avant, après tu l’es encore plus... » « Je suis fan depuis environ deux ans, indique pour sa part Stefanie. Comment je le suis devenue ? Je ne sais plus... Mes parents l’écoutaient, et puis c’est quelqu’un de mondialement connu.. » il en haut et d’inscription sur la page d’accue L’interview... ou presque L’ECHO DES GRAINS Elle court, elle court la rumeur * www.dna.fr Inscrivez-vous à l’alerte e-mail sur s. rmé pour être les premiers info à droite, sous le pavé «s’identifier». Page Locale 2, rencontre avec Yann Tworek, le cadreur de la Foire aux vins Foire aux vins d’Alsace oblige, les seuls vins à être vendus au parc-expo sont du cru. Seul Pete Doherty n’a pas respecté la règle. Sa préférence semblait en effet plutôt aller vers le rouge samedi soir. Au Côtes du Rhône précisément. Tous les goûts sont dans la nature... DNA gratuit Stefanie et Christine sont venues de Wiesbaden, en Allemagne, pour voir Leonard Cohen. n’a été déçue. « Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il arrive aussi bien à faire sauter 10 000 personnes qu’à chanter des ballades magnifiques...Je trouve aussi que c’est un personnage attachant. » Pourtant, elle a longuement hésité à prendre son billet pour la Foire aux vins. A cause de la première partie. Les BBBrunes, elle et ses autres copines fans, « on ne les aime pas. » et guitariste ». Anne les a déjà vus à Strasbourg, quand ils sont passés aux Artefacts. « J’essaie de les voir quand ils passent dans la région. » Mê- Camille aime le rock et la personnalité de Pete Doherty. me si elles attendent depuis 11h, elles ne sont pas prêtes à tout : « si on peut les approcher après le concert, ce serait super. Mais ce n’est pas notre priorité. » Le directeur de la publication : Jean-Claude Bonnaud concert sur la scène off, avec Chapel Hill, quartet strasbourgeois estampillé "dark folk", formé autour du guitaristechanteur américain Nathan Symes. Contrebasse, violon et batterie accompagnent le leader et ses compositions per- « Adrien, bien sûr » Anne et Carolane, 19 et 17 ans, sont fans des BBBrunes. « C’est la première fois que je vais les voir en concert, explique la plus jeune. J’aime bien le groupe dans son ensemble, même si mon préféré, c’est Adrien, bien sûr, le chanteur Dernier jour de Foire et dernier sonnelles, assez loin des Carolane et Anne, fans des BBBrunes, mais pas prêtes à tout. structures traditionnelles. Le concert a malheureusement été suspendu au bout de trois titres, pour laisser libre cours aux balances de Leonard Cohen dans la coquille. La suite ainsi qu’une vidéo de leur prestation sur colmar.dna.fr Lire aussi l’article sur les Baby Brings Bad News sur notre blog. Textes : Marie Battinger et Peggy Laurenson Photos : Christian Motsch et Laurent Habersetzer No 33 - Lundi 17 août 2009 LOF CO 01 Colmar 1