Koffi Olomide arrêté à Paris pour viol sur mineures - (DAC)

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Koffi Olomide arrêté à Paris pour viol sur mineures - (DAC)
Koffi Olomide arrêté à Paris pour viol sur mineures ou la malédiction des artistes chanteurs congolais : P
Écrit par AFRIK ONLINE
Mardi, 14 Février 2012 23:02
Ainsi que nous l’annoncions dès le dimanche 12 février dernier, Koffi Olomide a été
appréhendé
par
la justice française afin qu’il rende compte sur les accusations proférées à son encontre par ses
anciennes danseuses en 2009.
De Papa Wemba à Koffi Olomide en passant par Félix Wazekwa, pourquoi nos artistes
vedettes sombrent-ils dans des histoires aussi sordides ?
Le chanteur congolais Koffi Olomide a été interpellé à Paris lundi 13 février 2012. Les charges
qui pèsent sur lui sont extrêmement graves. Il est poursuivi pour viol sur mineures,
séquestration, actes de barbarie en bande organisée et trafic d’êtres humains par le tribunal de
Nanterre. L’artiste est arrivé à l’aéroport Roissy Charles de Gaule (Paris) dimanche matin aux
alentours de 7.15 h. Il a été aussitôt interpellé par la police des frontières qui l’a remis à la
police judiciaire.
On se souviendra que Koffi Olomide n’a plus séjourné à Paris depuis 2009. A l’époque, alors
qu’il n’avait pas encore été formellement mis en examen et que le juge s’apprêtait à le faire, il
s’était échappé du Palais de justice de Nanterre persuadé qu’il allait être incarcéré. Il avait
quitté le sol européen en passant par Bruxelles comme un vulgaire bandit !
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Depuis son retour en RDC, l’artiste n’avait plus voyagé avec son groupe pour des prestations
scéniques à l’étranger. Il avait en revanche multiplié des concerts à Kinshasa où il exécutait les
œuvres de ses prédécesseurs. Ainsi, on l’a vu chanter les répertoires de Tabu Ley et de
Lutumba Simaro.
En janvier dernier à la sortie d’ Abracadabra , son vingtième album, par ailleurs piraté, l’artiste
avait assuré qu’il allait se rendre en France pour répondre à la justice de ce pays, clamant son
innocence. Koffi Olomidé avait alors affirmé que ses anciennes danseuses qui l’ont traîné
devant les juges l’ont fait pour des raisons d’asile afin d’obtenir facilement de permis de séjour
en terre française.
Malheureusement, force est de constater que Koffi Olomide n’est pas la seule star de la scène
musicale congolaise à faire l’objet de poursuites judiciaires en Europe en général, en France en
particulier. Récemment, le chanteur Félix Wazekwa avait été condamné à une peine de 2 ans
de prison avec sursis dans une affaire de trafic d’êtres humains.
Rappelons également qu’en 2003, Papa Wemba suspecté d’être au cœur d’une affaire de trafic
de visas et d’aide à l’immigration clandestine – affaire « ngulu », à travers ses tournées
musicales entre la RDC, la Belgique et la France avait été interpellé à Paris le 17 février 2003
et maintenu en détention pendant 3 mois et demi.
Le 16 novembre 2004, le tribunal correctionnel français de Bobigny le condamnera à trente
mois de prison, dont quatre fermes déjà purgés en 2003, et 10 000 euros d’amende pour « aide
au séjour irrégulier de clandestins sous couvert de ses activités musicales ». La justice belge
vient de le condamner pour les mêmes délits à 15 mois de prison avec sursis et à une amende
de 22 000 euros.
En constatant cela, on ne peut qu’évoquer le gâchis entourant nos artistes. Comparaison n’est
pas toujours raison mais observons ce qui se passe ailleurs. Voit-on les artistes comme Magic
System, Alpha Blondy, Femi Kuti ou autre Youssou Ndour avoir maille à partir avec la justice en
Europe ?
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Que du contraire, tous ces artistes sont des véritables consciences dans leurs pays respectifs.
Ils participent aux débats publics sur la jeunesse et la démocratie. Ils prennent très clairement
position contre les dictatures y compris contre leurs dirigeants. Ce sont des véritables lumières
dans l’éveil démocratique de leurs pays.
Nos artistes à nous s’alignent systématiquement sur nos responsables politiques en place,
n’apportent strictement aucune plus-value dans le combat démocratique et ridiculisent le label «
RDC » par leurs démêlées judiciaires en Europe ou en Afrique.
Non, décidément quelque chose ne va plus au royaume du Kongo.
AFRIK ONLINE
Source : inzocongo
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