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Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 1 de 25 Gazoduc Trans Québec & Maritimes Inc. (TQM) Demande concernant le coût du capital pour 2007 et 2008 RH-1-2008 Office national de l’énergie Demande de renseignements no 1 adressée à l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) Marchés Sujet : Demande de gaz naturel au Québec 1.1 Références : (i) (ii) 1 Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 121, lignes 7-11 et note en bas de page no 16 Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 13, figure 2 Préambule : Dans la référence (i), M. Safir soutient que [TRADUCTION] « les ventes de gaz au Québec sont demeurées plutôt constantes depuis 1989 ». La note en bas de page fait renvoi au Guide statistique de l’énergie, Quatrième trimestre 2007 (Guide de l’énergie), dont proviennent probablement les données sur les ventes annuelles de gaz au Québec qui sont illustrées dans la référence (ii). Les tableaux du Guide de l’énergie mentionnés dans la note en bas de page de la référence (i) ventilent les ventes de gaz dans la province de Québec selon les catégories suivantes : ventes directes, ventes des services de gaz et ventes aux clients des secteurs résidentiel, commercial et industriel. La ventilation des données sur les ventes de gaz n’a pas été fournie. Demande : a) Veuillez présenter les données de la figure 2, sur un support lisible par une machine. Veuillez confirmer si les données de la figure correspondent au total des ventes des services de gaz, incluant les ventes directes, que l’on retrouve au tableau 6.7 du Guide de l’énergie. b) Veuillez présenter sur un support lisible par une machine les données des tableaux 6.6, 6.7, 6.8-1, 6.8-2 et 6.8-3 du Guide de Sauf avis contraire, les numéros de page indiqués correspondent toujours à la pagination du document Adobe conservé dans le dépôt central de documents électroniques de l’Office. Ils ne concordent pas forcément avec la pagination du document imprimé. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 2 de 25 l’énergie se rapportant à la province de Québec. 1.2 c) Quels sont les facteurs qui, selon M. Safir, ont eu une incidence sur les tendances de la demande de gaz naturel au Québec? Références : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, pp. 11-12 Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 12, figure 1 Préambule : Dans la référence (i), M. Safir explique que la mesure appropriée de l’instabilité des prix est le coefficient de variation. Il a calculé ce coefficient pour les prix du gaz AECO-C et au carrefour Henry sur différentes périodes (avant 2001, de 2001 à 2003 et après 2003). La référence (ii) illustre les modifications du coefficient de variation pour les prix du gaz AECO-C, au carrefour Henry et selon l’indice NYMEX. M. Safir a expliqué que [TRADUCTION] « l’augmentation relative des prix moyens a été supérieure à celle de l’écart type. Par conséquent, le coefficient de variation a une fois de plus régressé au cours des trois périodes à l’étude », ce qui signifie que les prix du gaz naturel ont été moins instables au fil du temps. En se citant l’exemple du BSOC, l’Office fait remarquer qu’avant 2001, pour des raisons de capacité, il était difficile d’acheminer du gaz hors du bassin. Il existait donc un important écart de prix entre le gaz AECO-C et celui au carrefour Henry. Après la construction ou l’agrandissement de plusieurs pipelines, permettant à une offre accrue de gaz d’atteindre les marchés, l’écart précité s’est rétréci. 1.3 Demande : Veuillez fournir des commentaires et produire votre analyse au sujet de la notion à l’effet que le recul du coefficient de variation des prix du gaz AECO-C et au carrefour Henry pourrait s’expliquer, du moins en partie, par une augmentation de la capacité pipelinière. Références : (i) (ii) Préambule : Dans la référence (i), M. Safir affirme que la demande de gaz naturel au Québec semble relativement stable, mais que l’utilisation de la capacité du gazoduc de TQM a augmenté progressivement. La référence (ii) illustre cette amélioration du point de vue de l’utilisation de la capacité. Preuve écrite de M. Safir, p. 12, lignes 7-11 Preuve écrite de M. Safir, p. 14, figure 3 Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 3 de 25 Demande : 1.4 Référence : Veuillez commenter la question de savoir si l’amélioration de l’utilisation du réseau de TQM est attribuable aux exportations de gaz naturel à partir de East Hereford, plutôt qu’à la croissance des marchés du gaz naturel au Québec. Veuillez fournir une preuve quantitative à l’appui de votre réponse. Preuve écrite de l’ACPP, pp. 33-34 et note en bas de page no 79 Préambule : Dans la référence susmentionnée, l’ACPP indique que TQM, au cours de l’audience RH-2-94, avait soutenu que [TRADUCTION] « les ventes de gaz sont fortement concentrées chez les gros consommateurs industriels, et donc sensibles aux changements que connaissent ces clients ». TQM avait indiqué, en outre, que [TRADUCTION] « Gaz Métro exploite un territoire de service dont le sort économique est étroitement relié au secteur volatil des ressources naturelles et des produits de base (à savoir les métaux, les pâtes et papiers, les produits chimiques et les produits manufacturés). » L’ACPP souligne, de plus, que [TRADUCTION] « TQM a maintenant diversifié ses marchés et élargi ses perspectives de croissance grâce au prolongement vers le réseau Portland Natural Gas Transmission System (PNGTS) ». Demande : Veuillez exposer ce que l’ACPP pense de la diversification du marché de TQM depuis 1994? Dans votre réponse, veuillez indiquer si l’ACPP croit que cette diversification découle uniquement de l’accès au marché du Nord-Est des États-Unis que procure le prolongement vers PNGTS ou si le marché du Québec devient lui-même plus diversifié. Sujet : Risque de concurrence/risque associé aux marchés d’exportation 1.5 2 Références : (i) (ii) (iii) Preuve écrite de l’ACPP, p. 36 Preuve écrite de TQM, M. Carpenter, p. 41 Communiqué annonçant l’entrée en exploitation du port en eau profonde Northeast Gateway d’Excelerate Energy. http://www.excelerateenergy.com/2008/05/excelerate-energydelivers-first-lng.html2 Des copies sur support papier des documents électroniques dont il est question dans les références constituent la pièce jointe no 1 à la fin du présent document. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 4 de 25 (iv) (v) (vi) (vii) Préambule : Description du projet de terminal méthanier de Broadwater Energy http://www.broadwaterenergy.com/index.php?page=overview Description du projet pipelinier Northeast Passage d’El Paso http://www.elpaso.com/northeastpassage/default.shtm Description du projet pipelinier REX Northeast Express de Kinder Morgan http://www.kindermorgan.com/business/gas_pipelines/rockies_ex press/RE_Northeast_Project.pdf Description du projet pipelinier Rockies Connector de Williams http://www.williams.com/gas_pipeline/rockiesconnector.aspx Dans la référence (i), l’ACPP affirme ce qui suit : [TRADUCTION] « Le marché que dessert PNGTS est alimenté par un certain nombre d’autres gazoducs. Lorsqu’elle a fait son entrée sur le marché, PNGTS a dû faire concurrence aux pipelines qui desservaient déjà la région. De plus, PNGTS est arrivée exactement au même moment que M&NP, qui, à l’époque comme aujourd’hui, constitue un concurrent direct. Le fait que les approvisionnements livrés par M&NP soient une source de concurrence n’a rien de nouveau. » En outre, l’ACPP fait remarquer que [TRADUCTION] « l’accroissement des livraisons par M&NP n’est pas non plus un facteur nouveau ». Dans la référence (ii), M. Carpenter mentionne que les gazoducs d’Algonquin, de Tennessee Gas et de M&NP sont des pipelines concurrents qui desservent le Nord-Est des États-Unis. De plus, toujours dans la référence (ii), il souligne que plusieurs terminaux méthaniers (outre le terminal Canaport) sont en voie d’être aménagés pour desservir la région du Nord-Est américain, dont le terminal Northeast Gateway d’Excelerate Energy et le port méthanier Neptune de Suez Energy. La référence (iii) est un communiqué qui annonce la mise en service du port Northeast Gateway d’Excelerate Energy et la référence (iv) décrit le projet de port méthanier Broadwater dont la Federal Energy Regulatory Commission a approuvé la construction et l’exploitation plus tôt cette année. Les références (v) à (vii) sont des annonces d’autres projets de gazoduc destinés à transporter le gaz de la région des montagnes Rocheuses depuis le pipeline Rockies Express East jusqu’au marché du Nord-Est des États-Unis. Dans sa preuve, l’ACPP n’a pas fait de commentaires sur ces divers projets méthaniers et pipeliniers, ni sur leur Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 5 de 25 incidence du point de vue du risque de concurrence occasionné au prolongement vers PNGTS de TQM. L’Office aimerait connaître l’opinion de l’ACPP sur la manière dont chacun des projets susmentionnés, conçus pour acheminer de nouveaux approvisionnements gaziers jusqu’à la région du Nord-Est américain, modifie le risque de concurrence auquel TQM (notamment son prolongement vers PNGTS) est confrontée dans le Nord-Est des États-Unis. Demande : Veuillez expliquer si, de l’avis de l’ACPP, chacun des projets dans le Nord-Est des États-Unis dont il est question plus haut représente, pour TQM, une nouvelle source de risque sur le plan de la concurrence comparativement au risque que TQM courait en 1994. Sujet : Agrandissement pour raccorder TQM à PNGTS 1.6 Références : Préambule : (i) (ii) (iii) (iv) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 55, lignes 2-3 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 56, ligne 21 et p. 57, ligne 1 Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 19, lignes 4-12 Preuve écrite de TQM, annexe 2 : Business Risk and Total Return Comparison (Risque commercial et comparaison du rendement total), pp. 19-20, ligne 25 et lignes 1-10 Dans la référence (i), M. Booth souligne [TRADUCTION] « le fait évident que la demande à East Hereford correspond maintenant à environ 20 % de la demande totale et représente pour TQM un gain apporté par la diversification ». Dans la référence (ii), M. Booth souligne que [TRADUCTION] « le prolongement du gazoduc de TQM pour le raccorder à PNGTS offre à TQM une plus large gamme de choix que ceux qui existaient en 1993 », ajoutant que « d’autres marchés se sont également développés au Québec ». M. Safir fait les commentaires suivants dans la référence (iii) : [TRADUCTION] « Une autre faille dans l’analyse que M. Carpenter fait du marché de la Nouvelle-Angleterre réside dans le fait que ce marché n’était pas raccordé au réseau de TQM en 1994. Il s’ensuit que, bien qu’il y ait un risque que la demande et les débits diminuent, leurs niveaux ne passeraient Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 6 de 25 pas en-deçà de ceux qui étaient envisagés au moment où le risque commercial de TQM a été évalué pour la dernière fois. Pour l’essentiel, TQM a connu une plus grande croissance que ce qui était envisagé en 1994, et elle voudrait prétendre que, si son débit retombait maintenant aux niveaux prévus à l’origine, elle se retrouverait dans une position moins avantageuse qu’au moment où son ratio du capital-actions a d’abord été fixé. À mon avis, ce n’est pas une façon appropriée d’évaluer les changements sur le plan du risque commercial. » Dans la référence (iv), TQM fait remarquer que le prolongement vers PNGTS [TRADUCTION] « compte actuellement pour 53 % de la base tarifaire de TQM » et en conclut que la concurrence qui s’exerce sur le marché de la Nouvelle-Angleterre [TRADUCTION] « représente une augmentation considérable, depuis la décision RH-2-94, du risque de concurrence auquel TQM est exposée ». Demande : a) Veuillez préciser si l’assertion à l’effet que le prolongement vers PNGTS [TRADUCTION] « représente pour TQM un gain apporté par la diversification » est censée laisser entendre que le risque de marché et/ou le risque de concurrence de TQM sont moins grands aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 1994, en raison du prolongement. b) Veuillez exposer si – ou dans quelle mesure – un nouveau marché rendu accessible grâce à un investissement ou à un agrandissement pipelinier important implique forcément un « gain apporté par la diversification ». Veuillez commenter l’importance de la concurrence ou de la conjoncture de la demande sur le nouveau marché et traiter de tous les autres facteurs qui vous semblent importants. c) Dans quelle mesure la réponse au point b) étaie-t-elle spécifiquement l’assertion selon laquelle le prolongement reliant le gazoduc de TQM à PNGTS représente pour TQM un gain apporté par la diversification? Veuillez expliquer. Sujet : Types de taux de rendement et la norme de rendement équitable 1.7 Références : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, p.43 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, annexe B, p. 8 Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 7 de 25 (iii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, annexe B, p. 13 Préambule : Dans la référence (i), l’ACPP déclare que des rendements qui sont supérieurs à ceux dont les investisseurs ont objectivement besoin sont inéquitables envers les payeurs de droits. Dans la référence (ii), M. Booth affirme qu’une entreprise investira dans de nouveaux projets si le taux de rendement attendu est supérieur à ce qu’il en coûte pour réunir les capitaux. Dans la référence (iii), M. Booth souligne que les régies ne devraient pas se soucier de permettre aux investisseurs de [TRADUCTION] « conserver l’acquis », mais devraient plutôt s’assurer que les droits exigés sont justes et raisonnables. Demande : a) Veuillez comparer et mettre en contraste les quatre concepts suivants, tels qu’ils s’appliquent à une société réglementée comme TQM : le taux de rendement requis, le taux de rendement attendu, le taux de rendement autorisé et le taux de rendement réel (ou réalisé). b) D’après l’exposé fourni en réponse au point a), veuillez expliquer lequel des quatre types de taux de rendement permet le mieux de répondre à la norme de rendement équitable et à ses trois exigences. c) Veuillez traiter de la capacité des services publics de produire une valeur économique ajoutée dans une situation où le taux de rendement autorisé est égal au taux de rendement requis. d) Est-il raisonnable d’interpréter la position de l’ACPP comme voulant dire qu’un rendement déterminé au moyen de la méthode du CMPCAI avec des facteurs de pondération liés à la valeur marchande permettrait de compenser les actionnaires en fonction de leur taux de rendement attendu? e) Est-il raisonnable d’interpréter la position de l’ACPP comme voulant dire qu’un rendement déterminé au moyen de la méthode du CMPCAI avec des facteurs de pondération liés à la valeur Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 8 de 25 comptable permettrait de compenser les actionnaires en fonction de leur taux de rendement requis? Sujet : Variabilité du RCA 1.8 Références : (i) (ii) (iii) Préambule : Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, pp. 29-30 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 37, ligne 25, à la p. 39, ligne 4 Preuve écrite de TQM, M. Vilbert, p. 29, lignes 9-12 Dans la référence (i), M. Safir compare la variabilité de l’écart entre le RCA autorisé et le RCA réel (différence RCA réel/autorisé) chez des sociétés pipelinières canadiennes et américaines, et souligne que [TRADUCTION] « la variabilité autour du RCA moyen constitue une mesure admise du risque ». La référence (ii) fournit un exemple dans lequel M. Booth, s’appuyant sur des comparaisons similaires, tire des conclusions au sujet du degré de risque que présentent les pipelinières canadiennes. Dans la référence (iii), M. Vilbert soutient que [TRADUCTION] « les bêtas sont une mesure des risques qui ne peuvent être éliminés par diversification. C’est-à-dire qu’ils mesurent le risque “systématique” d’un titre – soit la mesure dans laquelle la valeur de ce titre varie de façon supérieure ou inférieure à la moyenne lorsque le marché bouge. » Demande : a) Veuillez décrire l’utilité des variations antérieures de la différence RCA réel/autorisé pour ce qui est de refléter le niveau de risque antérieur et futur d’une société pipelinière. b) Veuillez exposer si des variations antérieures des RCA réels reflètent un risque systématique, et dans quelle mesure. c) Veuillez expliquer pourquoi vous avez choisi d’examiner les variations de la différence RCA réel/autorisé, plutôt que seulement les variations des RCA réels. d) Veuillez décrire l’utilité des variations antérieures de la différence RCA réel/autorisé pour ce qui est d’évaluer spécifiquement le Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 9 de 25 risque à long terme de recouvrement des investissements auquel les pipelinières sont exposées. e) Veuillez commenter l’utilité d’examiner les variations antérieures de la différence RCA réel/autorisé, par opposition à des estimations des bêtas, lorsqu’il s’agit d’évaluer le risque commercial et les coûts d’immobilisations (i) d’une société en particulier et (ii) d’un groupe de sociétés. Dans votre réponse, veuillez tenir compte des facteurs propres aux sociétés pipelinières, s’il y a lieu. Sujet : Protection accordée par la réglementation 1.9 Références : Préambule : (i) (ii) (iii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 44, lignes 15-19 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 46, lignes 10-11 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 51, lignes 17-22 Dans la référence (i). M. Booth dit qu’il est d’avis que [TRADUCTION] : « les risques dont M. Carpenter a fait état dans son témoignage, et qu’ont entérinés les autres témoins pour le compte de TQM, ont été passés aux payeurs de droits dans une large mesure, ou le seront si jamais ils se matérialisent. L’histoire de la réglementation au Canada montre que lorsque surviennent des risques susceptibles d’infliger des pertes aux services publics, les régies ont invariablement pour approche de transférer ces risques aux payeurs de droits, par le truchement des mécanismes réglementaires. » Dans la référence (ii), M. Booth déclare que [TRADUCTION] « La BCUC [British Columbia Utilities Commission] peut recourir à cette protection réglementaire, et l’a bel et bien fait dans le cas de PNG [Pacific Northern Gas], mais ne peut pas sauver une entreprise de la spirale de la mort. » La référence (iii) expose les cinq facettes du risque commercial que l’Office a examinées au cours de l’audience RH-4-2001. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 10 de 25 Demande : a) Veuillez exposer quelles facettes du risque, parmi celles que mentionne la référence (iii), peuvent influer à la longue sur le risque que court TQM d’avoir des actifs sous-utilisés ou d’être entraînée dans une spirale de la mort. b) Spécifiquement en ce qui a trait à la matérialisation des risques qui pourraient entraîner une sous-utilisation des actifs ou faire en sorte que TQM soit entraînée dans une spirale de la mort, veuillez illustrer au moyen d’exemples ou autrement comment, selon votre déclaration, il y aura transfert de ces risques aux payeurs de droits. Sujet : Nouveaux projets pipeliniers au Canada 1.10 Références : Préambule : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 9, lignes 2-3 Preuve écrite de TQM, annexe 1: Fair Return (Rendement équitable), p. 22, lignes 22-23 Dans la référence (i), M. Safir affirme que [TRADUCTION] « les sociétés pipelinières canadiennes n’ont pas craint de lancer de nouveaux projets, en dépit de l’utilisation de RCA établis suivant la formule de l’ONÉ ». On lit ce qui suit dans la référence (ii) [TRADUCTION] : « TQM constate qu’au cours des dix dernières années, personne n’a proposé de nouveaux projets pipeliniers de grande envergure qui adopteraient la formule du RCA conçue en 1994. » Demande : Veuillez préciser si l’ACPP et/ou M. Safir croient que les nouveaux projets pipeliniers ont été ou sont élaborés en fonction de RCA fixés suivant la formule, et dans quelle mesure. Veuillez étayer votre réponse au moyen de preuves. Sujet : Fuite des investissements 1.11 Référence : Préambule : Preuve écrite de l’ACPP, M. Safir, p. 9, lignes 13-15 Au sujet de la formule du RCA adoptée à l’instance RH-2-94, la référence souligne que [TRADUCTION] « il n’y a aucune indication des Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 11 de 25 répercussions économiques, comme la fuite d’investissements, que l’on s’attendrait à voir si les rendements procurés par la formule n’étaient pas compatibles avec les risques commerciaux ». Demande : a) Veuillez décrire de quelle façon le phénomène de la fuite d’investissements se manifesterait-il dans le contexte des pipelinières canadiennes s’il se produisait en réaction à des RCA autorisés qui sont trop bas. b) Veuillez traiter de la façon dont serait mesurée la fuite des investissements lorsque des entreprises cotées en bourse qui sont propriétaires de pipelines réglementés travailleraient également dans d’autres branches d’activité, à la fois réglementées et non réglementées. Sujet : Structure du capital 1.12 Références : Préambule : (i) (ii) (iii) (iv) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 57, lignes 10-16 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 3, lignes 30-34 Preuve écrite de l’ACPP, p. 3 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 42, tableau 13 Dans la référence (i), M. Booth soutient que [TRADUCTION] « dans l’absolu, je continuerais de recommander un ratio de capital-actions ordinaire de 30 % pour TQM du fait qu’il n’y a aucune raison de l’augmenter sur la base des risques commerciaux. En outre, je ne vois pas non plus de problèmes liés à l’accès aux marchés financiers qui justifieraient une augmentation. Cependant, l’EUB de l’Alberta a relevé le seuil à l’égard des services publics qui présentent les risques les plus faibles en faisant passer à plus de 30 % le ratio en question pour ce qui est des exploitants d’installations de transport imposables. Si l’Office ne s’oppose pas au jugement de l’EUB à l’effet que le ratio de capitalactions ordinaire des services publics qui présentent les risques les plus faibles devrait se situer autour de 32 % ou 33 % et un rendement calculé selon une formule, il faudrait alors faire augmenter légèrement le ratio de TQM jusqu’à 32 %. » Dans le résumé de la référence (ii), M. Booth dit [TRADUCTION] « recommander que le ratio de capital-actions ordinaire de TQM puisse Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 12 de 25 passer à 32 %. En termes de risques commerciaux, l’entreprise serait ainsi placée sur le même rang que les réseaux de transport d’électricité albertains. Il s’agirait alors d’une augmentation de 2 % à partir des 30 % actuellement accordés, ou encore de 7 % à partir de ce qui était permis avant 1994, malgré le fait qu’à mon avis, les risques commerciaux qu’elle court sont moindres à l’heure actuelle. » Dans la référence (ii), il est fait mention que [TRADUCTION] « l’ACPP accepte l’évaluation de M. Booth à l’effet que le ratio de capital-actions ordinaire de TQM devrait demeurer à 30 % s’il n’est tenu compte que de l’évolution des risques commerciaux depuis que la décision RH-2-94 a été rendue. L’ACPP accepte en outre la recommandation de M. Booth d’augmenter ce ratio à 32 % pour qu’il soit comparable à celui des exploitants d’installations de transport albertaines et conforme à la décision rendue en 2003 par l’EUB de l’Alberta au sujet d’AltaLink. » La référence (iv) indique que le ratio de capital-actions ordinaire approuvé pour AltaLink était de 35 % selon la décision rendue par l’EUB en 2004, soit une augmentation de 1 % par rapport au plus récent niveau « approuvé par l’Office ». L’Office demande des renseignements supplémentaires quant aux positions de l’ACPP et de M. Booth en ce qui a trait au ratio de TQM jugé approprié pour 2007 et 2008. Demande : a) Veuillez préciser sur quelle base est effectuée la recommandation de 32 %, à la lumière du chiffre de 35 % dans la référence (iv) et de la référence spécifique de l’ACPP à la « décision rendue en 2003 par l’EUB de l’Alberta au sujet d’AltaLink ». b) Veuillez préciser ce qui, de l’avis de l’ACPP et de M. Booth, est le ratio approprié à l’égard de TQM pour 2007 et 2008, puis expliquer. Sujet : Changements survenus depuis 1994 1.13 Références : (i) (ii) (iii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 21, lignes 15-24 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 22, ligne 2 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 13, lignes 5-8 Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 13 de 25 Préambule : Dans les références (i) et (ii), M. Booth fournit une comparaison des marchés financiers en 1994, 2001 et 2008, et affirme que les changements les plus importants sont survenus entre 1994 et 2001. Dans la référence (iii), il précise que ses estimations de la prime de risque sont fondées sur un rendement des obligations à long terme du Canada de 4,75 %. Demande : a) Veuillez exposer s’il est juste de présumer que les variables présentées dans la référence (i) décrivent complètement l’état des marchés financiers en 1994, 2001 et 2008 ou s’il faudrait tenir compte d’autres variables telles que les taux de change ou les indices des marchés boursiers. b) Veuillez exposer les conséquences d’utiliser la variable du rendement réel des obligations du Canada pour estimer le coût du capital de TQM. c) Veuillez exposer les raisons qui pourraient expliquer la baisse marquée, entre 2001 et 2008, de la variable du rendement réel des obligations du Canada. d) Veuillez illustrer comment l’estimation de 4,75 % a été calculée pour le rendement des obligations à long terme du Canada. Sujet : Valeur comptable et valeur marchande 1.14 Références : Préambule : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, annexe B, pp. 6 et 14 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, annexe B, p. 4 Dans la référence (i), on lit que tout ratio valeur marchande–valeur comptable nettement plus élevé que 1,0 dénote que les investisseurs ont touché un rendement supérieur à ce qui constitue un taux de rendement juste et équitable (p. 6). De plus, on affirme, à la page 14, que le ratio valeur marchande–valeur comptable est le signal de base qui indique si les investisseurs font l’objet d’un traitement équitable ou non. La référence (ii) indique qu’une entreprise peut accroître sa valeur marchande en augmentant son bénéfice au moyen d’un taux de rendement plus élevé, ou en réduisant son coût du capital. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 14 de 25 Demande : a) D’après la première assertion dans la référence (i), veuillez expliquer si le ratio valeur marchande–valeur comptable reflète des taux de rendement réalisés ou des taux de rendement attendus. b) Veuillez expliquer le lien entre le ratio valeur marchande–valeur comptable, d’une part, et la norme de rendement équitable et ses trois exigences, d’autre part. c) Veuillez commenter les limites du ratio valeur marchande–valeur comptable, s’il y en a, pour ce qui est de déterminer la valeur d’une entreprise réglementée et la mesure dans laquelle ce ratio est utilisé par les intervenants du marché financier pour évaluer les actions des entreprises. d) Pour contourner les limites mentionnées en c), y a-t-il d’autres ratios qui puissent être utilisés afin de déterminer la valeur d’une entreprise réglementée. Dans l’affirmative, veuillez décrire ces ratios. e) Outre ce qui est mentionné dans la référence (ii), veuillez décrire d’autres facteurs qui feraient dévier la valeur marchande d’une entreprise réglementée, comme TQM, de sa valeur comptable. Sujet : Acquisitions de services publics canadiens 1.15 Référence : Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 4, lignes 14-21 Préambule : La référence souligne que les acquisitions de services publics canadiens semblent représenter des investissements attrayants puisque les acquéreurs paient généralement de fortes primes par rapport à la valeur comptable de l’entreprise achetée. La référence poursuit en disant que, une fois qu’il est reconnu que la prime d’acquisition représente un actif non productif, il est clair que les investisseurs sont prêts à l’absorber simplement pour bénéficier du rendement des actifs comptables qui sont compris dans la base tarifaire. Demande : a) Veuillez décrire les éléments qui sont susceptibles de constituer la prime d’acquisition dans une acquisition type d’un service public canadien. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 15 de 25 b) Veuillez exposer les facteurs qui peuvent influer sur l’importance de chacun des éléments relevés au point a). c) Veuillez commenter dans quelle mesure on peut supposer que les éléments relevés au point a) représentent des actifs non productifs dans le cas de n’importe quelle acquisition. Sujet : Double effet de levier et société de portefeuille (services publics) 1.16 Références : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 35, lignes 21-27 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 36, lignes 1-2 Préambule : La référence (i) mentionne que le phénomène du double effet de levier peut transférer les avantages fiscaux de la dette aux actionnaires de la société mère, et peut aussi signifier une baisse de la cotation et une augmentation du coût de la dette pour le service public, en l’absence d’un « isolement financier » de la société mère. M. Booth ajoute que ces considérations sont partiellement pertinentes dans le cas de TQM puisque sa structure d’entreprise empêche qu’une situation du genre d’Enron se produise. La référence (ii) souligne que TransCanada, en particulier, peut lever des fonds pour des actifs non réglementés, alors que ses actifs réglementés sous-endettés soutiennent la cotation de toute l’entreprise. Demande : a) Veuillez décrire le ou les aspects du cas d’Enron qui sont sous-entendus dans la référence (i). b) Veuillez exposer pourquoi la structure d’entreprise de TQM empêcherait qu’une telle situation se produise. c) Veuillez exposer pourquoi TransCanada est plus susceptible que Gaz Métro de se prévaloir de la situation décrite dans la référence (ii). Sujet : Dividendes et impôts 1.17 Références : (i) (ii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 89, lignes 9-12 Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, p. 29, lignes 21-23 Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 16 de 25 (iii) Preuve écrite de l’ACPP, M. Booth, annexe D, p. 11, lignes 19-21 (iv) Preuve écrite de TQM, annexe 5, p. 61, lignes 19-25 (v) Communiqué du ministère des Finances du Canada en date du 23 novembre 2005 annonçant une réduction de l’impôt sur le revenu des particuliers applicable aux dividendes (pièce jointe no 2 – http://www.fin.gc.ca/news05/05-082f.html). Préambule : Dans la référence (i), M. Booth fait allusion à une déclaration de George Lewis, de la RBC Dominion Valeurs mobilières Inc., selon laquelle un service public compte généralement une plus grande proportion d’actionnaires privés et nationaux, par comparaison à une société canadienne type. La référence (ii) mentionne que des sociétés comme Bell Canada Enterprises, EnCana et Suncor envisageaient de convertir leurs actifs, en tout ou partie, en fiducie de revenu. La référence (iii) affirme que la réduction des obstacles à l’investissement étranger n’occasionnera pas de fortes pressions de vente à l’égard de valeurs canadiennes à avantages fiscaux, comme les titres de services publics. Demande : a) Veuillez préciser la source de la déclaration rapportée dans la référence (i) et le contexte dans lequel elle a été faite. b) Veuillez concilier la déclaration dans la référence (i) et l’énoncé de référence (iv) qui précise que les fonds de pension sont très intéressés à investir dans des actifs d’infrastructures énergétiques. c) Veuillez décrire pourquoi des sociétés comme Bell Canada Enterprises, EnCana et Suncor auraient envisagé de se convertir en fiducie de revenu en dépit de l’annonce faite par le ministère des Finances, le 23 novembre 2005 (référence (v)), concernant la réduction de l’impôt des particuliers sur les revenus de dividendes. d) Dans la perspective des investisseurs américains et investisseurs institutionnels canadiens, y compris les fonds de pension, qui Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 17 de 25 acquièrent des actions canadiennes avec dividendes, comme les titres de services publics, veuillez commenter l’importance de la retenue d’impôt et du crédit d’impôt pour dividendes, et leur effet d’incitation (ou de dissuasion) du point de vue de l’investissement dans des actions avec dividendes au Canada. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 18 de 25 Pièce jointe no 1 (DR no 1.5) News Release announcing commencement of operations at Excelerate Energy’s Northeast Gateway Deepwater Port Tuesday, May 20, 2008 EXCELERATE ENERGY DELIVERS FIRST LNG CARGO TO NORTHEAST GATEWAY DEEPWATER PORT Excelerate Energy delivers first LNG cargo to Northeast Gateway Deepwater Port (First new East Coast LNG facility in more than 30 years) IN MASSACHUSETTS BAY - With the arrival of the vessel Excellence at the new Northeast Gateway (NEG) Deepwater liquefied natural gas (LNG) Port, Houston-based Excelerate Energy L.L.C. announced today that the NEG facility has commenced commercial operations. Operating approximately 18 miles east of Boston in Massachusetts Bay, Excellence is currently off-loading its cargo of natural gas into the existing HubLine natural gas pipeline system operated by Spectra Energy, also headquartered in Houston. "This delivery is a milestone in efforts to bring a new, safe, clean, affordable energy source to the New England region in record time," said Rob Bryngelson, Excelerate Energy CEO. "During the course of this project it became extremely clear that our ship-board regasification technology is the quickest, least expensive and most environmentally responsible way to bring new natural gas supplies to markets." Excelerate Energy and Spectra Energy teamed up to extend a 16-mile, 24-inch pipeline lateral from Spectra Energy's HubLine to the Deepwater Port. Regional energy studies show that New England’s demand for natural gas will increase considerably in coming years, and call for new supplies to ensure price and supply stability. "The Northeast Gateway project brings an important new natural gas supply to the heart of the New England market area," said Bill Yardley, group vice president, Spectra Energy Transmission. "Spectra Energy looks forward to its continuing partnership with Excelerate to provide greater supply diversity and reliability to the region. We also extend our joint appreciation to state and federal agencies for the thorough review and timely approvals of this project." Since introducing the concept of the NEG project in the summer of 2004, Excelerate Energy began the permitting process in June 2005 and received its license for the facility in May 2007. Construction began immediately upon receipt of the license and was completed in December 2007. The completion and commissioning of NEG marks the first new LNG receiving facility to be built on the U.S. east coast in more than 30 years. The regasification system developed by Excelerate Energy allows its purpose-built vessels, referred to as Regasification Vessels, to regasify its cargo of LNG using existing technology in a new application and deliver vaporous natural gas through one of two turret loading buoys located approximately 90 feet below the water surface. The vessel draws one of the buoys into a specially designed compartment and connects it to the onboard regasification equipment. The buoys not only act as a conduit for the gas delivery, but also act as a mooring for the vessels, eliminating the need to anchor the ships at the Deepwater Port. This robust system, designed and tested with crude oil in the North Sea, has been used in the US Gulf of Mexico by Excelerate Energy – even providing natural gas supplies throughout Hurricane Katrina in 2005. With its inaugural delivery, Excellence will offload about one billion cubic feet of gas in order to test all of the port and pipeline systems. The delivery follows preliminary commissioning activities conducted in February, 2008. Ultimately, the system is capable of supplying up to approximately 20 percent of New England’s natural gas demand. In addition to their ability to regasify LNG through its on board system, Excelerate Energy's vessels also retain their conventional LNG discharge capability, enabling the vessels to offload at standard land-based LNG terminals as well as into Excelerate Energy's proprietary receipt points around the world. Additionally, Excelerate Energy pioneered LNG transshipment via ship-to-ship transfer, further increasing the flexibility of its operations. These ships are by far the Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 19 de 25 cleanest LNG tankers in the world due to the use of state-of-the-art technology that reduce both air and water emissions to nominal levels. While operating at NEG, the vessels are able to reduce their NOx emissions by nearly 90 percent and their water consumption and discharge by nearly 98 percent, a phenomenal accomplishment. Aside from the Northeast Gateway Deepwater LNG Port, Excelerate also operates the Gulf Gateway Deepwater Port in the Gulf of Mexico about 116 miles south of Louisiana. The company has also pioneered GasPort technology comprising dockside LNG regasification facilities. The company’s first GasPort at Teesside in the United Kingdom was commissioned in February 2007. Excelerate also is developing similar facilities in South America and the Middle East. As part of the federal environmental review process, certain mitigation measures were recommended by the National Oceanographic Atmospheric Administration (NOAA) to protect the endangered North Atlantic right whale from potential impacts caused by the construction and operation of the NEG facility. Excelerate Energy endorsed these recommendations and entered into a partnership with the Cornell University Bioacoustic Research Program (Cornell) and the Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) to develop a system of auto-detection buoys (ABs) equipped with passive acoustic hydrophones with sensors specially tuned to pick up the characteristic vocalizations of right whales, as well as other marine mammals. Advanced software developed by the Cornell team translates the whale calls into automated alerts that can be relayed through the web and maritime radio networks. Ten of these ABs have been installed along a nearly 50-mile segment of the recently re-aligned Boston Traffic Separation Scheme (TSS) leading to the Northeast Gateway Port. Excelerate Energy also has established operational procedures to further reduce the risk of striking whales while approaching Northeast Gateway. "Excelerate takes its responsibility to environmental stewardship very seriously," said Jonathan Cook, Excelerate’s COO. "We have adopted operational procedures such as reducing the vessels' speed and posting additional lookouts who have received special training in marine mammal identification." Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 20 de 25 Project Description for Broadwater Energy’s LNG Terminal Project Overview Broadwater Energy is a joint venture between TransCanada Corporation and Shell to address energy shortages threatening the Long Island Sound region of New York and Connecticut. Broadwater would safely and reliably deliver a large new supply of clean-burning natural gas to homes, businesses, and power generation plants. Broadwater plans to build and install a floating facility moored in the Long Island Sound to receive imports of liquefied natural gas (LNG). LNG is natural gas that has been cooled so that it becomes a liquid that can be economically shipped throughout the world in specially designed ships. Physically, Broadwater would consist of a ship-like vessel moored in Long Island Sound. The vessel, known as a Floating Storage Regasification Unit, or FSRU, would be about 1,200 feet long and 180 feet wide and would rise about 75 to 80 feet above the water. LNG carriers will unload their cargo to the FSRU. The Broadwater FSRU's proposed location is at the widest point of the Sound, about nine miles north of the coast of Riverhead, New York (about 10 miles from the nearest Connecticut shoreline). The terminal would connect with the existing sub-sea Iroquois Gas Transmission system (Iroquois) pipeline via an underwater connecting pipeline that would be about 22 miles long. Every two to three days, the FSRU would receive LNG shipments from ocean-going carriers that would enter the Sound and offload their cargo. The LNG would be stored in tanks in the hull of the FSRU. The LNG would be warmed back into a gas (regasified) so the natural gas can be delivered to the New York and Connecticut markets through the existing Iroquois pipeline Project Description for El Paso’s Northeast Passage Pipeline Tennessee Gas Pipeline Company (Tennessee), a subsidiary of El Paso Corporation (El Paso) and a major supplier of natural gas to utilities and power generators in the northeastern United States, proposes to develop the Northeast Passage Project (Project) from supply points in Ohio and/or the Gulf Coast to a number of locations throughout the mid-Atlantic, Pennsylvania, New York and New Jersey areas. The project is being deferred to a 2012-2013 timeframe to better align with market area qrowth projections. In the interim, Tennessee continues to pursue commercial activities to enhance its system and transportation services serving Northeast markets. For more information, contact our toll-free number 1-866-683-5587. The Northeast Passage Project would interconnect with other major pipelines and utilities to provide reliable and economical natural gas transportation service to help meet growing energy demands in the northeastern United States. The Project would provide customers with access to prolific and diverse supplies of primarily domestic natural gas from several key producing basins in the Rocky Mountains and the Gulf Coast. The capacity created by the Project would help meet the needs of both power generators and local gas distribution companies for clean natural gas. El Paso Corporation provides natural gas and related energy products in a safe, efficient, and dependable manner. El Paso Corporation owns North America's largest natural gas pipeline system and one of North America's largest independent natural gas producers. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 21 de 25 Project Description for Kinder Morgan’s REX Northeast Express Pipeline (from p. 3-4 of website) Description of the Northeast Express Project While the construction of REX continues to progress on schedule, considerable interest has been expressed by existing and potential shippers, including producers, end users, LDCs and other interstate pipelines in extending the REX pipeline from its planned terminus at Clarington, Ohio, eastward to a point near Princeton, New Jersey, and in expanding the REX pipeline between Lebanon, Ohio and Clarington, Ohio. The proposed extension path from Clarington, Ohio to Princeton, New Jersey, is a stand alone project, and is not dependent on an expansion between Lebanon, Ohio and Clarington, Ohio. The proposed expansion from Lebanon, Ohio to Clarington, Ohio, coupled with the extension path from Clarington, Ohio to Princeton, New Jersey is also offered on a stand alone basis. Construction of capacity on the combined expansion/extension path would entail an expansion of planned REX facilities between Lebanon and Clarington, and the quantity of expansion capacity that is proposed between Lebanon and Clarington may be modified independent of the extension from Clarington to Princeton based on expressions of interest to this open season. Based on initial feedback from potential shippers, the REX Northeast Express Project, depicted in Figure 3, has been designed to provide the following: o o o A 375 mile, 42inch diameter pipeline extension of the REX pipeline originating at the planned terminus of the REX pipeline near Clarington, Ohio, traversing northeast to Oakford, Pennsylvania, and then proceeding east to the Princeton, New Jersey area. The extension has a design capacity of 1,500,000 Dth/d. A 1,000,000 Dth/d capacity expansion of the REX pipeline between Lebanon and Clarington, Ohio. Based on market interest, planned interconnections would include: • The construction of receipt capability at four points including ANR Pipeline Company (“ANR”) at Lebanon; TETCO (M2) at Lebanon; Texas Gas Transmission LLC (“TGT”) at Lebanon; and Tennessee Gas Pipeline Company (“TGP”) in Guernsey County, Ohio. • The TETCO, TGT and TGP receipt points will be bidirectional points, as they are already planned delivery points off the REX pipeline system. Two bidirectional interconnects at Oakford, one with Dominion Transmission Inc. (“DTI”) and one with Columbia Gas Transmission (“Columbia”). Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 22 de 25 • Two bidirectional interconnects in Juniata County, Pennsylvania, one with TETCO at the P01 point where the TETCO line to the Leidy storage area originates and one with DTI near Perulack, Pennsylvania. • Five delivery point interconnects near the eastern terminus of the project. Delivery points will include TETCO (M3) in Hunterdon County, New Jersey, Transco at Transco’s station 205 (Zone 6 NonNY), UGI in Lebanon County or Berks County, Pennsylvania, PECO in Bucks County, Pennsylvania, and Algonquin at the southern most point on the Algonquin system. • Booster compression services will be available at Lebanon, Guernsey County, Oakford and PO1/Perulack. The booster compression service is designed to allow receipt of lower pressure gas into the Project. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 23 de 25 Project Description for Williams’ Rockies Connector Pipeline Rockies Connector An important component of Williams' Northeast Supply Project is the development of a new, 250-mile extension of its existing Transco natural gas pipeline. The company is calling this pipeline extension Rockies Connector. Williams is currently in the preliminary stages of designing this extension, gathering data for studies that will help the company determine the location of the facilities that would be needed. Rockies Connector is being designed to connect natural gas supplies originating from the Rocky Mountains, Appalachia and the emerging Marcellus shale supply regions to growing, major markets in the Northeast. The proposed pipeline extension would connect Williams’ Transco Station 195 in York County, Penn., to the eastern terminus of the Rockies Express pipeline in Monroe County, Ohio. Once complete, the extension will provide Northeast markets with unprecedented access to abundant, domestic natural gas supplies. As proposed, service on the Northeast Supply Project would be available by November 2011. Project Update May 5, 2008 -- Williams’ survey crews continue to conduct field studies and gather information to develop an extension of its Transco pipeline called Rockies Connector. The company is investigating the expansion as part of its Northeast Supply project. Interstate natural gas pipelines are regulated by the Federal Energy Regulatory Commission (FERC). As such, FERC requires operators like Williams to obtain a federal Certificate of Public Convenience and Necessity, in addition to various state and local permits, before any pipeline facilities can be built. In early 2009 Williams intends to request that the FERC initiate a pre-filing environmental review of the Northeast Supply proposal. The FERC pre-filing process is intended to solicit early input from citizens, governmental entities and other interested parties to identify and address issues with potential facility locations. Williams will host a series of formal public workshops in the affected areas to formally introduce the proposal to the public and solicit feedback. Your input is important to us and can help shape the final project scope. Williams currently anticipates filing a certificate application with FERC for the Northeast Supply project in late 2009. Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 24 de 25 Pièce jointe no 2 (DR no 1.17) Ottawa, le 23 novembre 2005 2005-082 Le ministre des Finances prend des mesures dans le dossier des fiducies de revenu Document connexe : • Document d'information Le ministre des Finances, Ralph Goodale, a répondu aujourd’hui aux inquiétudes concernant les fiducies de revenu et les autres entités intermédiaires en annonçant une réduction de l’impôt sur le revenu des particuliers applicable aux dividendes. Cette mesure aidera à uniformiser les règles du jeu pour les sociétés et les fiducies de revenu. « Comme la durée de la présente session du Parlement est incertaine et qu’il faut assurer plus de certitude et une meilleure stabilité sur le marché des fiducies de revenu, il est tout à fait justifié de prendre des mesures immédiates », a déclaré le ministre Goodale. « Il se dégageait un large consensus dans les mémoires reçus pendant la consultation, en faveur d’une réduction de l’impôt sur le revenu des particuliers applicable aux dividendes. L’annonce d’aujourd’hui donne suite à ce consensus et met fin à la consultation. » Cette réduction d’impôt prendra la forme d’une hausse du taux de majoration des dividendes et du taux du crédit d’impôt pour dividendes. Elle permettra de faire en sorte que l’impôt total sur les dividendes reçus des grandes sociétés canadiennes soit davantage comparable à l’impôt payé sur les attributions des fiducies de revenu, et d’éliminer la « double imposition » des dividendes au niveau fédéral. Le ministre a déposé aujourd’hui à la Chambre des communes un Avis de motion de voies et moyens visant à mettre en œuvre ces mesures. « La réduction de l’impôt payé par les particuliers sur les dividendes favorisera l’épargne et l’investissement et aidera à établir un meilleur équilibre entre le régime fiscal des grandes sociétés et celui des fiducies de revenu », a déclaré le ministre Goodale. « Cette mesure profitera aux Canadiens et leur permettra, au bout du compte, de payer moins d’impôt. » Encourager davantage l’épargne et l’investissement et accroître la neutralité du régime fiscal en ce qui concerne la structure des entreprises sont deux éléments importants du Plan pour la croissance et la prospérité annoncé récemment par le gouvernement. La réduction d’impôt annoncée aujourd’hui est conforme au but ultime du Plan, qui consiste à rehausser le niveau de vie de tous les Canadiens. Le ministre du Revenu national, John McCallum, recommencera à rendre des décisions anticipées au sujet des Pièce jointe à la lettre de l’ONÉ datée du 26 juin 2008 Page 25 de 25 structures d’entreprise faisant appel à des entités intermédiaires. De plus amples détails sur cette mesure sont fournis dans le document d’information ci-joint. ________________________________________________________ Pour plus de renseignements, les médias peuvent communiquer avec : Pat Breton Attaché de presse Cabinet du ministre des Finances (613) 996-7861 David Gamble Division des affaires publiques et des opérations (613) 996-8080 Si vous désirez recevoir un courriel vous avisant automatiquement à chaque émission d’un communiqué de presse, veuillez visiter le site Web du ministère des Finances Canada à l’adresse suivante : www.fin.gc.ca/scripts/register_f.asp.