Les maisons au MA

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Les maisons au MA
GUIDE ARCHITECTURAL
de l’habitat urbain
M. Dustin
C. le Paige
D. Loubris
Table des matières
Chapitre 1 : Moyen-Age
Chapitre 2 : Temps modernes
Chapitre 3 : Epoque contemporaine : avant-guerre
Chapitre 4 : Epoque contemporaine : entre 2 guerres
Chapitre 5 : Epoque contemporaine : après-guerre
En guise de conclusion
Bibliographie
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Chapitre 1 : MOYEN-AGE (IX – XV)
Apparition de nombreuses villes aux alentours du X –XI me siècle dans des sites choisis
(fonction défensive et commerciale), apparition de remparts (souvent XII et XIII) et
d’un deuxième rempart au XIV me (suite à l’extension de la ville).
1° Les grands styles
Art roman XIe XIIe
Isalt / Guide architectural de l’habitat urbain /édition 2012-2013
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Art Gothique XIIe XVe
Isalt / Guide architectural de l’habitat urbain /édition 2012-2013
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Style Renaissance XIVe XVe XVIe
Isalt / Guide architectural de l’habitat urbain /édition 2012-2013
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Hôtel de ville –Anvers
Le Louvre - Paris
2° L’habitat urbain médiéval
De très rares exemples sont encore visibles chez nous. Ces maisons en bois sont fragiles
et ont souvent été détruites par des incendies. La maison du Moyen-âge est haute et
étroite avec un soubassement en pierre et une façade en encorbellement (étage qui
déborde légèrement), le plus souvent en bois. La façade peut être en colombage c’est-àdire que les vides sont remplis de torchis (mélange d’argile et de paille). Une redevance
annuelle imposée à tout propriétaire explique que le plus grand nombre de maisons
médiévales mesurent 4 à 7 m de large.
Disposition de l’habitat : chaque propriétaire désirant avoir accès à la rue, les parcelles
sont disposées perpendiculairement à la rue ; le petit côté donnant sur la rue (pignon à
rue).
Fonctions : logement, commerce, atelier de l’artisan
Voierie : rues étroites sinueuses, elles ne sont pas pavées. Elles servent à la circulation
des personnes, des animaux, des charrois, à l’évacuation des eaux usées…
Complément d’informations
Plan et matériaux Dans la maison ordinaire, l’architecture est simple. Généralement contiguës les
unes aux autres, elles subissent les contraintes de parcelles étroites et perpendiculaires à la voie
publique. L’immeuble urbain présente sur la rue une ou deux pièces. La pierre est peu employée, sauf
pour les caves, les fondations et parfois la chaîne des gros murs sur rue. L’essentiel du bâti est en
pans de bois, une armature de poutres agencées par le charpentier et remplies par divers mélanges
formés de torchis, hachis ou autre matériau de remplissage.
Isalt / Guide architectural de l’habitat urbain /édition 2012-2013
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Façade Elle varie selon les goûts et la position sociale de son propriétaire. Étroite (4 à 7 mètres en
moyenne sur la rue), formée en général de deux ou trois niveaux disposés en encorbellement, elle
présente un revêtement de plâtre, parfois peint, qui laisse apparente la structure en bois (le
colombage), principal ornement. S’y ajoute parfois une enseigne, panneau peint pendant sur la rue au
bout d’une potence ou « image » sculptée ou peinte sur le mur. Les balcons sont rares, mais, dans les
maisons plus riches, le souci d’imiter la vie seigneuriale ou de se protéger d’une violence urbaine
croissante fait se multiplier tourelles et échauguettes, donnant ainsi à la demeure une apparence de
château fort.
Ouvertures Une porte voire un portail décoré dans les maisons cossues, ouvren directement sur la
rue. Les fenêtres sur rue sont les plus belles, signe de prestige social : embellies par des arcs
ouvragés ou simplement couvertes par un linteau, elles ont tendance à s’allonger tout au long du
Moyen Âge. La recherche de lumière est en effet un souci constant, qui pousse parfois le constructeur
à faire percer des oculi. Protégées par des volets de bois plein, les fenêtres sont munies de parois
translucides : papier huilé ou parchemin résistant dans les maisons ordinaires, verre épais ou vitraux
de couleurs dans les demeures cossues.
Charpente et toiture Les charpentes se composent de fermes, c’est-à-dire d’assemblages de poutres
formant triangle et disposées dans un plan vertical. Elles supportent la couverture, de bois (bardeaux),
de chaume, de tuiles ou d’ardoises. La crainte de l’incendie contraint à remplacer les matériaux peu
coûteux mais trop inflammables, comme le chaume, par les tuiles, plus chères mais plus sûres.
L’avancée du toit est une pratique générale, tantôt pour rejeter l’eau de pluie au milieu de la rue, tantôt
pour la recueillir dans des citernes.
Cours et jardins Les cours ne sont pas toujours l’apanage des maisons patriciennes. Dans les
demeures des petites villes, où se perpétuent des habitudes rurales, une cour intérieure ouvre sur une
grange, un jardin, parfois une écurie. On y trouve parfois une cuisine, plus rarement un puits. Dans les
résidences bourgeoises et hôtels princiers, la cour, plus vaste, est aussi un espace de vie d’où le
visiteur peut admirer la façade intérieure et la belle disposition des bâtiments. Le porche qui ouvre sur
la cour tient alors lieu de point de contrôle.
Lieux de stockage et de production Une maison confortable possède dépenses, cellier et cave pour
garder les provisions (vin, lard, légumes secs, blés). Dans la majorité des demeures, ce stockage se
fait au rez-de-chaussée, mais les caves se révèlent plus pratiques : la plupart du temps voûtées de
pierre, donc plus sûres, quelquefois disposées sur plusieurs niveaux. Le grenier sert aussi d’endroit de
stockage et de réserve. Les lieux de vie domestique et les lieux de production sont indifférenciés :
salles, cours, espaces libres sont investis par les artisans. Mais si la vente se fait encore souvent à
l’intérieur de la maison, la partie du rez-de-chaussée donnant sur la rue est aménagée pour permettre
l’échange : arcades ouvertes et échoppes se multiplient.
Logis La disposition interne des maisons ordinaires est rarement décrite. Les textes disent salle pour
les grandes pièces du devant ou ouvroir quand cet espace est à la fois l’atelier et la boutique. Les
autres pièces sont dites chambres, sans fonction bien précisée, utilisées au gré de chaque famille. La
salle est une pièce où se fait le repas, la réunion familiale, l’accueil des visiteurs. La chambre serait
l’espace, plus privé, de la vie familiale : dans les demeures plus aisées, une petite pièce avec armoire
et coffre fait office de garde-robe. Le logis, sauf exception, est généralement à l’étage : murs et
plafonds y sont peints, tandis que le sol est en terre battue recouvert de paille dans les maisons
modestes, carrelé et recouvert de nattes ou de tapis dans les demeures riches.
Feu Localiser la cuisine est un problème : celle-ci peut se tenir aussi bien au rez-de-chaussée
derrière, à l’étage, près de la salle, que dans la cour. Toutes les maisons ne possèdent pas de cuisine.
Le confort d’une maison, c’est pouvoir se chauffer grâce à une cheminée (toutes les pièces n’en étaient
pas pourvues), par des braseros ou, plus rarement, grâce à des poêles de céramique. Mais le bois
coûte cher en hiver. Pour s’éclairer, on utilise des chandeliers mobiles ou fixés dans le mur, mais le
danger d’incendie est grand dans ces maisons où le bois est le matériau essentiel : il faut donc veiller à
bien couvrir le feu et éteindre les chandelles le soir.
Eau et hygiène L’équipement sanitaire est, lui aussi, mal résolu : beaucoup de maisons en sont
dépourvues. Aux abords des fossés, des latrines en encorbellement apportent le confort de cet
équipement, réclamé à partir du XIVe siècle dans les ordonnances, mais pas toujours obtenu. Ailleurs,
les « aisements » se déversent dans des fosses qu’il faut vider régulièrement. Pots divers et chaises
percées complètent le dispositif. L’alimentation en eau est assurée par les fontaines publiques, le
puisage direct dans la rivière, le puits ou la citerne. Les belles demeures disposent, elles, de puits
intérieurs, voire d’étuves privées. À lire la documentation, les citadins n’avaient de problème qu’à
cause de l’évacuation des eaux usées qui se déversaient dans les cours, puis dans les rues, par des
gouttières mal entretenues.
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Vers 1550
Autres exemples :
Tourna,
Ville de Troyes (France)
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Bruges Genthof 15°s
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3° L’habitat urbain « renaissance » (15me 16me)
Le mouvement artistique de la Renaissance se dégage de la culture médiévale pour
remettre à l’honneur les éléments de l’Antiquité classique ;
- Proportions harmonieuses des éléments architecturaux,
- Emploi de formes géométriques simples,
- Reprise des ordres antiques ; dorique, ionique, corinthien.
- L'élément le plus caractéristique du décor est la colonne (et le pilastre, colonne
aplatie, plaquée sur le mur) dont le fût est galbé (correcteur par rapport à l'œil).
Elle repose sur un piédestal et est surmontée par un chapiteau portant un
entablement horizontal composé de trois éléments : l'architrave, une frise et une
corniche saillante.
maison des Pigeons – Bruxelles
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Chapitre 2 : TEMPS MODERNES (XVII , XVIII)
Les villes évoluent peu et peu, de nouvelles se créent. On réaménage des fortifications
(exemple : Vauban) avec l’apparition des bombardes pour protéger l’ancien centre
médiéval. C’est le début de l’urbanisme géométrique (souvent entre les 2 enceintes :
création de places aérées et de boulevards).
Des « maisons de maître » sont construites pour se distinguer socialement. Elles sont
construites en pierre : au début 17.me en style baroque (surcharge ornementale), fin
17me et 18me en style classique (sobriété, symétrie).
1° Les grands styles
Style Baroque XVIe XVIIIe
Eglise Saint-Loup – Namur
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Classicisme français
Fin du XVIIe XVIII (Louis XIV)
Maison de maître à Namur
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2° L’habitat urbain « baroque »
Les maisons baroques sont construites en briques et pierre. Elles sont ornées de diverses
manières (lignes courbes, moulures) un fronton surmonte la façade. Hautes fenêtres
rectangulaires.
Vers 1650
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Autres exemples de maisons de style baroque
La chaloupe d’or Grand’Place Bruxelles XVII°s
Maison « baroque » Louvain 1691
3° L’habitat urbain « classique »
La maison « classique » XVIII°s est aussi richement décorée (mais moins que pour le
style baroque) on y trouve plus de lignes droites, et plus de symétrie.
Voirie : droite et large
Les villes s’organisent, on met de l’ordre, on construit des axes droits, larges.
Gabarit : voirie plus large que haute ou même largeur que la hauteur des façades
Exemples de maisons de style classique (3 exemples à Namur)
rue des Brasseurs ( 1774)
rue des Brasseurs (1712)
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rue de la Croix (1703)
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Remarque : Attention certains bâtiments (comme pour les exemples donnés à Namur) du
17°/18°s ont été bâtis sur un axe plus ancien (moyenâgeux). Le gabarit de la rue ne
correspond pas à l’époque de construction des bâtiments.
Vers 1750
Autres beaux exemples : Maison du Cygne et de Corporations sur la Grand-Place de
Bruxelles (1698), Place Royale à Bruxelles ( 1779) Hôtel de ville à Huy (1766), place St
Aubain Namur, Tournai rue St Jacques, Lille la vieille bourse, Charleroi Place Charles II,
Philippeville place d’Armes…
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Chapitre 3 : Epoque contemporaine : Avant-guerre
Au XIXme, les villes s’agrandissent et se transforment. De plus en plus de personnes s’y
installent. Des quartiers très anciens sont détruits et d’autres naissent On réorganise
les quartiers et on construit de larges boulevards (« hausmanisation »), des gares, on
voûte des cours d’eau, apport d’eau courante, égouts …: Ainsi, des quartiers médiévaux
sont rasés et remplacés par de nouveaux faits de larges avenues bordées de bâtiments
prestigieux. Des quartiers populaires se développent le long des gares. Des quartiers
occupent des terrains libérés par le démantèlement des fortifications. La ville s’agrandit,
s’étend.
On utilise des matériaux issus de l’industrialisation. Le bâti est homogène, les maisons
sont alignées (par exemple, maisons ouvrières uniformes et accolées). Leur façade est
étroite (environ 5m de large) en briques parfois enduites avec soubassement en pierre
calcaire. Une fenêtre au rez-de-chaussée, deux à l’étage. Au 19me naisse aussi des
quartiers occupés par des maisons bourgeoises. Dans certains quartiers, on peut observer
les différents types de logement (bourgeois et ouvriers).
Au début du XXme siècle, la révolution industrielle continue de modifier les villes. Les
quartiers se spécialisent.
1° Les grands styles
Style Haussmannien 1850-1890
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Néo-classique
L’Art Nouveau ou « modern style »
1890 -1914
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Eclectisme XIXe
2° L’habitat urbain néo-classique
Les maisons forment des ensembles homogènes. Les façades sont enduites à la chaux, les
fenêtres sont rectangulaires ou cintrées et disposées de manière régulière, motifs de
décoration discrets.
Voirie : droite
Gabarit : aéré, largeur de la voirie parfois supérieure à la hauteur du bâti
Fonctions : quartier à fonction résidentielle dominante
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Vers 1850
Autres exemples :
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3° L’habitat urbain éclectique
Bâtiment dans lequel on retrouve souvent la brique rouge et de la pierre de couleur grise
(petit granit).
Vers 1880
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Autres exemples » ( 1850/1920)
Ex : Charleroi rue Bernus / Tournai : Place Carbonelle / Namur : Place Léopold
http://www.curbain.be/fr/patrimoine/information/plan_interieur_INT.php
Maisons bourgeoises du XIX°s à Bruxelles
Moulures en stuc, peintures murales et peintures de plafond, poignées de portes, marbres de cheminées, verres
gravés ou peints, balustres d’escalier, lambris,… autant d’éléments qui forment un tout avec la maison. Ces
éléments sont encore très présents dans les intérieurs bruxellois. Les matériaux qui constituent ces décorations
sont multiples : fer forgé, fonte, cuivre et laiton, marbre, stuc, céramique, tissu, papier peint, etc. Mais l’intérêt des
intérieurs bruxellois ne réside pas seulement dans la richesse des éléments décoratifs. Le plan de la maison et la
qualité de ses espaces, fruit d’une longue tradition constructive sur parcelles étroites, méritent également toute
notre attention.
A Bruxelles, dans le cœur historique par exemple, les maisons héritent du découpage parcellaire du moyen âge :
elles offrent " pignon sur rue " sur une largeur de cinq à sept mètres et se développent en profondeur,
perpendiculairement à la rue.
Le plan est de ce fait conditionné par la forme allongée, et la distribution des pièces assez stéréotypée : un long
couloir flanqué sur le côté depuis l’entrée donne accès à l’escalier qui mène aux étages. Les pièces sont en
enfilade.
La vie en appartement, longtemps boudée par les bruxellois, connaît enfin le succès dans les années 1930. Le
plan est alors radicalement différent : large cage d’escalier centrale, séparation des espaces de réception des
espaces intimes sur un même étage ; distribution jour/nuit par de longs couloirs.
A Bruxelles, les premiers ascenseurs apparaissent à la fin du XIXe siècle dans les grands hôtels, les grands
magasins et dans quelques immeubles d’inspiration parisienne. C’est à partir des années 1920, lorsque se
confirme le succès de la vie en appartement, que les ascenseurs commencent à se multiplier à Bruxelles. Les
ascenseurs de cette époque sont souvent conçus comme de petits chefs-d’oeuvre de travail artisanal. La grille en
ferronnerie et la cabine ouvragée en bois équipée de glaces participent au décor du hall d’entrée et de la cage
d’escalier.
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3° L’habitat urbain « Art nouveau »
La façade n’est pas uniforme mais souvent très décorée, elle offre de nombreuses
ondulations, saillies et décrochements (loggia, bow-window).
Plan articulé autour de la cage d’escalier, véritable pivot sous éclairage zénithal, à partir
duquel s’articulent les espaces de circulation.
Fer et verre sont de véritables outils d’expression architecturale.
Ornementation et recherche d’effets décoratifs inspirés par la faune et la flore.
Technique décorative du sgraffite.
2 tendances décoratives se dégagent, l’une inspirée du monde végétal, l’autre plus
géométrique. Ce style ne dure qu’une trentaine d’années.
Vers 1900
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Autres exemples bruxellois
rue Aqueduc Ixelles / architecte V.Horta, 1903
Rue Braffort Etterbeek 1907
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3° L’habitat urbain ouvrier
Le bâti est homogène, alignement de maisons ouvrières uniformes, maisons accolées.
Bâti : façade (environ 5 m de large) en briques, parfois enduites, soubassement en pierre
calcaire. Une fenêtre au rez-de-chaussée, deux à l’étage.
Maisons construites sur un plan standard ce qui permettait de réduire les coûts de
construction
Voirie : droite, rue rectiligne, étroite, trottoir étroit
Gabarit : largeur de la voirie + ou – identique à la hauteur du bâti.
Fonctions : quartier à fonction résidentielle dominante
Urbanisation de l’époque industrielle
Lessines 1910
Mons, rue de la Faïencerie
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Hornu
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Chapitre 4 : Epoque contemporaine : Entre 2 guerres
Vers 1930 naissent les immeubles à appartements et les lotissements résidentiels en
périphérie (buildings fonctionnalistes, pavillon, cités jardins). Le centre-ville se fragilise
souvent.
1° Un grands style
L’Art déco ( années 20-30)
2° L’habitat urbain « Art déco »
Dans le style « Art déco » on privilégie les lignes droites et les formes géométriques, par
opposition à l’Art nouveau qui privilégiait les courbes.
En général, les bâtiments se situent à la périphérie des noyaux urbains anciens.
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Vers 1920
Autres exemples de maison des années 1920 « Art déco » immeubles à appartements
av de l’Armée Etterbeek ( 1927)
St Gilles (1926)
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Bruxelles (1935)
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2° L’habitat urbain « moderniste »
Vers 1930
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Chapitre 5 : Epoque contemporaine : après-guerre
Aujourd’hui les quartiers changent de visage : certains quartiers bourgeois ne le sont plus,
des maisons ouvrières sont complètement transformées en logements coquets, de vieux
bâtiments industriels deviennent des lofts luxueux. Certains quartiers sont restaurés,
revitalisés par leurs habitants.
1° Quelques grandes réalisations
2° L’habitat urbain « années 50-60 »
Souvent des constructions dites « bel-étage » (un rez-de-chaussée et 2 étages) ou des
immeubles à appartements. Style sobre, peu original avec des rues offrant une certaine
monotonie. Architecture répétitive.
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Gabarit : largeur + ou – égale à la hauteur du bâti.
Vers 1950
Maison bel étage
Bruxelles : immeubles à appartements
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2° L’habitat urbain d’aujourd’hui
Tendances actuelles : loft ; transformation d’anciens bâtiments/ maisons écologiques/
En périphérie Le style « fermette », mais aussi une grande variété de styles lotissement
de maisons 4 façades,
Vers 1980
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Autres exemples en tissu urbain
En guise de conclusion
Quelques pistes pour « situer l’habitat à différentes époques »
- baroque : fronton triangulaire entouré de volutes, abondances de décorations
extérieures XVII XVIII°s
- classique : géométrie, symétrie, courtes fenêtres triangulaires, absence de déco
extérieure XVII ° XVIII°s
- éclectique : tous les styles dans un même bâtiment fin 19°s début 20°s
- néoclassique : symétrie, fronton triangulaire, colonnes fin 19°s
- art nouveau : briques vernies, stylisation de la déco inspirée de feuillages, vitraux,
bronze début 20°s
- contemporain : béton, acier, alu, verre, géométrie
Bibliographie




BELAYEW D, Référentiel pour l’interprétation de la lecture paysagère FUNDP Namur Cefogeo, 2004
CECAFOC, Typologie de l’habitat urbain, accompagnement pédagogique EDM, 2010
CEFEGEO, Référentiel milieu urbain, 2006
Des hommes et des milieux de vie, Référentiel EDM, De Boeck, 2005
Quelques sites :
-
Etat de l’environnement wallon http://environnement.wallonie.be/ Ecoles / Brochures DGRNE
http://www.tournai.be/fr/officiel/index.php?page=79 exemples de maisons romanes à Tournai
http://www.sden.org/inspi/histoire/villesma.html
http://classes.bnf.fr/ema/ville/ville/paysage.htm habitat au MA
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lotec/PrimTice46/JCalvet-garcia/14-maisons.pdf
http://www.philippe-auguste.com/plan/index.html miniature Gilles de Rome Livre du gouvernement des
princes XV
http://classes.bnf.fr/ema/groplan/flashs/rue/index.htm
http://classes.bnf.fr/ Site de la Bibliothèque nationale de France : aller dans « ressources par thèmes »
on y trouve tout sur le MA - site interactif très bien illustré et commenté
http://www.bruxellesartnouveau.be/index.php?pos=bat
http://www.curbain.be/fr/patrimoine/information/plan_interieur_INT.php plan maison 1850
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