Dentaire - Tutorat PACES
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Dentaire - Tutorat PACES
EDITO Bonjour à tous les PAES et lycéens, L’objectif de ce guide est de vous B i e nve nu e a u x n o u ve a u x P 2 aider à connaître les particularités (DFGSO 2 pour les puristes) ! de notre future profession, hélas mal connue, son cursus universitaire Ce guide s’adresse aux étudiants en et ses débouchés. PAES, aux lycée s souhaitant intégrer la filière Odontologie ou Nous nous sommes efforcés de simplement curieux vis-à-vis de donner une information large, la cette profession, ainsi qu’aux p l u s c o m p l è t e p o s s i b l e a fi n nouveaux étudiants de 2ème année d’orienter les PAES et les étudiants en Odontologie. e n 2ème a n n é e . N é a n m o i n s l’information peut être exhaustive pour les lycéens. $06(BS Ce guide a été réalisé par l’association des étudiants en Odontologie de Paris V (le CEOP V), et le Tutorat Santé IDF. En espérant que vous puiserez dans ce guide des informations utiles et qu’il vous éclairera dans votre choix e n fi n d ’ a n n é e , n o u s v o u s souhaitons bon courage et une belle entrée en Dentaire !!! Le CEOP V TUTORAT SANTÉ CEOPV UNIVERSITÉ PARIS DESCARTES SOMMAIRE Partie I : Le Métier de Chirurgien-Dentiste I. Une vision Globale de la profession II. La profession vue à la loupe • Les revenus • Une profession très libérale mais encadrée • Le chirurgien-dentiste au se n d l’équipe de soin • Une profession qui n’a qu’un pied dans le système conventionnel • Une profession en mutation • Une profession souffrant d’un déficit d’image • L’évolution des soins dentaires III. Etre Chirurgien-Dentiste • Un beau métier mal connu • Quand et pourquoi devient-ont chirurgien-dentiste ? IV. Les témoignages des enseignants • Pr Gérard Lévy – Endodontie • Dr Jean-Pierre Attal - Biomatériaux • Dr Marjolaine Gosset - Parodontologie • Pr Maryse Wolikow – Odontologie Pédiatrique Partie II : Les études d’odontologie à l’UFR d’Odontologie de Paris V I. Les CHU rattachés à l’UFR d’Odontologie de Paris 5 II. Les années pré-cliniques • La 2ème année • La 3ème année • Quid l’enseignement de l’anglais ? III. Les années cliniques • La 4ème année • La 5ème année IV. Le 3ème cycle • Le cycle court, T1 • Le cycle long, l’internat o Chirurgie orale o Orthopédie Dento-Faciale (ODF ou Orthodontie) o Médecine Bucco-Dentaire • Devenir Praticien Hospitalier • Spécialités et formations continues V. L’armée VI. Filières recherche • Master 1 Santé • Médecine Science VII. La vie associative • Le CEOP V • L’UNECD Partie III : Les études d’odontologie à l’UFR d’odontologie de Paris V • Les centres de soin • La 2ème année • La 3ème année • La 4ème année • La 5ème année • La T1 PARTIE I : LE MÉTIER DE CHIRURGIEN-DENTISTE I- UNE VISION GLOBALE DE LA PROFESSION Le chirurgien-dentiste est souvent la bête noire des enfants croqueurs de bonbons. Pourtant, les évolutions technologiques ont rendu les interventions de ce spécialiste quasi indolores. Soigner les dents ne fait plus mal ! Soins médicaux, chirurgie, radiologie ou actes à visée esthétique… Grâce à son savoir-faire et à son équipement, ce professionnel de santé répare, enlève et reconstitue les dents avec minutie. Le métier est donc très complet. Il est également tourné vers la prévention. Près de 90 % des 41 000 chirurgiens-dentistes exercent dans leur propre cabinet. Les autres travaillent dans les hôpitaux, les centres de soins ou encore le service de santé des armées, les cliniques mutualistes, la sécurité sociale... Exerçant un métier très spécifique, technique, technologique, manuel, la profession de chirurgiendentiste occupe un champ à part, très autonome, dans le système de santé. Pour soigner grands et petits, outre son habileté technique et sa dextérité, le chirurgien dentiste doit faire preuve d’écoute, de tact et de psychologie. L’interface avec les autres disciplines médicales est indispensable pour une bonne prise en charge. Les qualités humaines, la technicité, l’investigation et le contact, le travail et la gestion d’équipe sont des qualités nécessaires. Les différentes voies de formation offrent la possibilité de s’orienter vers l’or thopédie dento-faciale (= Orthodontie), la chirurgie orale et la médecine buccodentaire qui sont les spécialités dentaires reconnues à ce jour, mais également vers d’autres domaines d’exercice c o m m e l ’ i m p l a n t o l o g i e , l a p a ro d o n t o l o g i e , l a pédondontie… Etre chirurgien-dentiste est donc bien loin du simple cliché de l’arracheur de dents. C’est une profession qui nécessite une prise en charge intégrale du patient. Le champ très large de disciplines dentaires rend l’exercice du chirurgien dentiste extrêmement varié. ’avoir «"Plus"que"les"revenus,"c’est"le"fait"d vail,"au rapidement"les"résultats"de"notre"tra d"ce i"ren l,"qu nne c9o niveau"esthé9que"ou"fon n, ayro ist"C eno mé9er"passionnant"»,"souligne"B nale a8o trésorier"de"la"CNSD"(Confédéra8on"n . res) ntai s"de icat des"synd II- LA PROFESSION VUE À LA LOUPE Revenus: Le revenu libéral net annuel d’un chirurgien-dentiste est de 79 700 euros selon une enquête de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) réalisée en 2006, soit 6 640 euros net par mois. Un jeune associé qui travaille beaucoup peut franchir la barre des 3 000 euros net par mois avant 30 ans. Une profession très libérale mais encadrée: La profession de chirurgien-dentiste a une tradition libérale très marquée. L’offre de soin odontologie hospitalière est réduite : sur plus de 40 000 praticiens, moins d’un millier exercent à l’hôpital, et rarement à temps plein. En cela, la profession a une configuration différente de celle des médecins. Les chirurgiens dentistes ont, de fait, une approche très individuelle des soins. Le chirurgien dentiste au sein de l’équipe de soin: Si les chirurgiens dentistes se perçoivent et sont perçus comme une profession médicale un peu « à part », c’est tout d’abord parce que l’inscription de cette profession dans le corps médical est difficile à cerner. En effet, les chirurgiens dentistes sont bien des professionnels de santé, dotés du titre de Docteur, au service du patient. Comme pour les médecins, la relation avec le patient et la notion de confiance sont au cœur du métier. La première année de médecine est d’ailleurs commune entre les étudiants en médecine et les futurs étudiants en dentaire. Pour autant, la profession entretient assez peu de relations avec le reste du corps médical. Il semble par exemple y avoir assez peu de cohésion, au niveau local, entre le chirurgien dentiste et les autres professionnels de santé : dans sa vie professionnelle un dentiste n’a que quelques contacts avec certains spécialistes ou professions paramédicales (ORL, stomatologue , orthophoniste…). Et en dehors de la cardiologie, il est peu de spécialités médicales qui ait un regard attentif à l’état de la bouche. complémentaires est de 35% et il reste 35% à la charge des ménages. Une grande part de l’activité des chirurgiens dentistes échappe ainsi au champ conventionnel. D’un point de vue tarifaire les chirurgiens-dentistes sont donc dans la situation de médecins en Plusieurs réformes universitaires secteur II (qui ne représentent qu’un récentes tendent d’une part à former quart des médecins libéraux). les praticiens de demain à une prise en charge globale du patient, prenant en compte tous les aspects de sa santé, et d ’ a u t r e p a r t à d é v e l o p p e r l a Une profession en mutation: communication insuffisante qu’il peut y avoir entre les différents professionnels Les vingt dernières années ont vu une transformation forte du métier : la de santé. L’Internat qualifiant, dont certaines formations sont communes à nature des actes a profondément la médecine et à l’odontologie, va évolué, les contraintes règlementaires se sont intensifiées. Pour des raisons d’ailleurs en ce sens. liées au progrès technique et des Une profession qui n’a qu’un pied dans raisons démographiques (vieillissement et féminisation des jeunes le système conventionnel: générations), on assiste à une évolution Seule une minorité des soins dentaires assez notable des modes d’exercice. font l’objet d’une prise en charge publique. Les soins de base sont L’âge moyen des praticiens répertoriés totalement remboursés par la Sécurité en 2006 est de 47 ans et 44% d’entre Sociale, mais in fine, le taux de eux ont plus de cinquante ans. couverture des dépenses dentaires par l’assurance maladie n’est que de 30%, la couverture par les organismes Le cabinet individuel laisserait progressivement la place à des pratiques plus collectives reposant sur une mutualisation des moyens et parfois sur une spécialisation des pratiques. En raison des choix jusqu’ici retenus par la collectivité pour la prise en charge des soins dentaires, le modèle économique de rentabilité du cabinet pourrait reposer de plus en plus sur l’activité facturée avec dépassement. La structure de la prise en charge des soins dentaires en France, le caractère technique du métier et les investissements et coûts de fonctionnement qui s’y attachent, sa pratique de moins en moins autonome, tous ces facteurs engagent les praticiens dans des arbitrages qui peuvent les conduire à privilégier une logique de rentabilité à une logique de continuité des soins et d’accès aux soins, à une logique d’offre au détriment d’une logique de réponse à la demande. Une profession souffrant d’un déficit d’image: Le métier de chirurgien-dentiste a la particularité d’être très technique. L’aspect manuel est très important et le classe à part des autres professions médicales, de l’aveu même des responsables de a profession. On parle d’ailleurs d’ « art dentaire ». Cela pourrait laisser croire que ce métier s’exerce par vocation. Auprès des patients également, le métier de chirurgien-dentiste souffrirait encore d’une mauvaise image. Les clichés perdurent : aller chez le dentiste reste synonyme de douleur (alors même que les enquêtes menées auprès des patients montrent qu’en majorité les soins ne sont plus douloureux) ou en tout cas d’acte invasif, et de coût élevé (souvent perçu comme abusif). L’évolution des soins dentaires: Grâce à la prévention, au dépistage, à une meilleure information et à un plus large accès aux soins, en vingt ans, l’hygiène bucco-dentaire s’est considérablement améliorée en France. Trois"facteurs"se"sont"conjugués"pour"faire"évoluer"la"demande"de" soins"de"façon"tout"à"fait"notable"en"quelques"10"à"20"ans: I Le"recours"plus"systéma8que"aux"soins"et"à"la"préven8on I L’évolu8on"des"techniques"et"des"matériaux"offrant"des" solu8ons"de"soin"et"de"prothèses"nouvelles"(prothèses" céramiques,"prothèses"autoIportées"plutôt"que"prothèses" amovibles) I Une"exigence"esthé8que"croissante L’éléva8on"du"niveau"de"santé"général,"l’aRen8on"plus"soutenue" portée"au"corps"a"transformé"quan8ta8vement"et"qualita8vement"la" demande"de"soin." Enfin,"les"considéra8ons"esthé8ques"sou8ennent"une"demande"de" soin"qui"ne"relève"plus"du"strict"champ"de"la"santé":"blanchiment," orthodon8e"systéma8que… D’une"ac8vité"longtemps"strictement"cura8ve,"la"chirurgieIdentaire"a" fortement"évolué"vers"le"soin,"la"conserva8on"des"organes"et" l’esthé8que,"changeant"ses"gestes"comme"son"organisa8on. III- ETRE CHIRURGIEN DENTISTE Un beau métier mal connu: Qu’ils aient le sentiment d’avoir été vers les études dentaires « par hasard » ou au contraire qu’ils aient eu très tôt la vocation pour le métier de dentiste, aucun chirurgien dentiste n’exprime de regrets. En effet, l’attachement au métier est grand. Citons l’un des praticiens parmi les plus enthousiastes : « Ce qui me plaît ? Je ne vais pas dire tout, mais pratiquement tout. Etre seul. L’intérêt du travail. Le rapport avec les patients. Je fais pas mal de formation. Aller à la fac régulièrement ça me plaît beaucoup. » Si tous les praticiens ne sont pas habités par cet élan, la grande majorité souligne toutefois l’attrait du métier. Les dentistes sont bien sûr conscients de ses inconvénients, notamment de la fatigue physique et nerveuse qu’il implique, mais se disent malgré tout globalement contents. Le métier procure, sinon une richesse, du moins une aisance matérielle qui est appréciée. Une praticienne le résume dans la formule « c’est le métier où on a le meilleur rapport qualité-prix ». Il faut entendre ici que la rétribution financière est satisfaisante mais elle est loin de résumer tout l’intérêt du métier. La pratique libérale, constitutive ou presque de la pratique de la chirurgiedentaire procure à celui qui l’exerce un sentiment d’indépendance et de liberté. Le praticien travaille hors de toute subordination, il est renvoyé à sa responsabilité propre : pour lui, pour ses patients, le cas échéant pour sa structure. valeur, peut-être parce qu’il procure en moyenne des revenus importants. Ni les patients, ni les pairs médecins n’ont de connaissance éclairée de ce que le métier de chirurgien dentiste mobilise comme compétences, moyens et technicité. Le cabinet est un lieu à soi, que le praticien construit et organise comme il l’entend. Certes les normes se multiplient, mais en même temps qu’elles paraissent trop contraindre, elles construisent en creux un univers clinique qui fait la fierté de la profession, et contribue à l’inscrire dans le champ médical plus encore. Certains praticiens sont en difficulté. Ils ne sont sans doute pas très nombreux, mais faute d’atteindre à la maîtrise de tout ce que requiert le métier, ou faute d’avoir trouvé leur équilibre, ils vivent des situations d’inconfort réel. Le métier est intense. Son exercice est exigeant, il requiert une attention soutenue et continue. C’est un métier où la maîtrise est nécessaire : maîtrise scientifique, maîtrise du geste, maîtrise du temps. C’est un métier sans répétition. Le métier évolue, si on en suit les évolutions, et dans ce cas il procure l’intime conviction de progresser dans sa pratique. Q u a n d e t p o u rq u o i d ev i e n t - o n chirurgien-dentiste ? Entre faux hasard, force de la raison et vraie vocation. « C’est par hasard » est la réponse récurrente lorsqu’il s’agissait de savoir comment la personne en était venue aux études dentaires. Pour certains, le vrai hasard du classement a effectivement joué : ils projetaient de devenir médecin mais ont du choisir dentaire parce qu’ils n’ont pas eu médecine au concours de fin d’année PACES. Mais pour d’autres qui parlaient de « hasard », il est très vite apparu que ce terme cachait en réalité un certain nombre de déterminismes. Forte contribution et forte rétribution matérielle se conjuguent donc. Il est a s s e z n o r m a l q u ’ i l n ’ y a i t p a s Il y a tout d’abord un mimétisme familial : des parents ou un membre de d’indifférence à cette pratique. la famille qui exercent la profession de Pourtant, vu de l’extérieur, ce beau dentiste, et qui font découvrir très tôt métier n’est pas apprécié à sa juste ce métier. Certains se sont dirigés vers la faculté dentaire non pas en raison d’un intérêt pour le métier lui-même – en tout cas pas au début – mais en raison des caractéristiques de cette profession : - certains souhaitaient exercer une profession libérale : « J’étais dans une famille où on faisait des études. J’avais juste à choisir. L’idée d’une profession libérale était une évidence car personnellement, je suis réfractaire à l’autorité et à la contrainte. » - beaucoup voulaient exercer une profession médicale sans avoir les contraintes inhérentes au métier de médecin (les gardes de nuit, la disponibilité 24h sur 24…) ou sans avoir à suivre des études aussi longues que les études de médecine. - la recherche d’une certaine qualité de vie pouvait également motiver leur choix : « J'ai fait ce métier un peu par hasard, j'avais rencontré une pour l’une de ses caractéristiques, le constat est unanime : aucun des praticiens ne dit regretter avoir fait ce métier. Cette révélation survient le plus souvent pendant les études, lors des premières expériences cliniques : là, le métier de dentiste devient réellement - pour d’autres, c’était le côté pour tous un métier intéressant. manuel de ce métier qui était déterminant : « Je me suis tournée vers dentaire par défaut et maintenant je suis bien contente « A mon époque, il fallait être d’avoir fait ça. Il y a beaucoup d’évolution bien placé pour faire dentaire. dans ce métier et on est partie prenante J’étais par ti pour être de cette évolution. On agit directement, on médecin, venant d’une famille n’est pas seulement prescripteurs. » de médecins, puis j’ai été tenté par le côté manuel » « Dentaire, c'est le hasard du classement. Mais tous les jours je dis merci ! » M a l g r é t o u t , n o u s avo n s a u s s i rencontré des praticiens pour qui Chirurgien-Dentiste et conseil de devenir dentiste était une vraie l’ordre: vocation qui date parfois de l’enfance. La profession de chirurgien-dentiste est « Je suis désolée, je suis une dentiste une profession réglementée, ce qui heureuse ! J’ai toujours voulu faire ça. J’ai signifie que tous les praticiens exerçant toujours été suivie au niveau dentaire. en France doivent être enregistrés J’aimais l’ambiance clean ! » auprès du conseil de l’Ordre de leur département d’exercice. Sous certaines « La première fois que ce métier m’a plu, conditions, les étudiants en chirurgie c’était pour mon premier traitement dentaire ainsi que les chirurgiensorthodontique. J’avais 14 ans.» dentistes ressortissants des Etats Aucun dentiste ne regrette son membres de l’Union européenne ou choix, ou son non-choix. Qu’ils p a r t i e à l ’ a c c o rd s u r l ’ e s p a c e aient eu très tôt la vocation, qu’ils é c o n o m i q u e e u ro p é e n p e u ve n t n’aient au contraire pas vraiment choisi également exercer la profession sans ce métier, ou bien qu’ils l’aient choisi être inscrits au tableau de l’Ordre. amie de ma mère qui m'avait dit " je travaille à mi-temps et je gagne bien ma vie " alors j'ai décidé de faire ça.» IV- Les témoignages des enseignants. Pr Gérard Lévy Professeur des Universités –Praticien Hospitalier à la Faculté d'Odontologie de Montrouge - Paris Descartes. Discipline : Odontologie Conservatrice Endodontie Ancien doyen de l’UFR d’Odontologie de Paris Descartes « Les études dentaires sont injustement mal définies. Pour la majorité des gens (y compris des dentistes eux-mêmes), la médecine bucco-dentaire (c’est son appellation internationale francophone) est réduite à sa plus simple représentation : réparer la denture, rendre un aspect esthétique, « arracher » les dents très cariées, remplacer des dents par des prothèses de très haute technicité onéreuses etc… À cet effet, et ce depuis l’immédiat après-guerre, les programmes des études dentaires étaient structurés autour de disciplines dont les conceptions mécanicistes conduisent encore maintenant à une éducation de type « tayloriste ». Ces disciplines sont : l’OCE (Prévention et traitement des maladies dentaires et de la pulpe dentaire), la prothèse (Traitement orthopédiques des anomalies de nombres, de position, de volume et de couleur des dents), la parodontologie (Prévention et traitement des tissus de soutien et de protection des dents), l’orthodontie (Traitement et interception des dysmorphoses associées à des troubles de formation, de croissance et de développement), la chirurgie et la médecine orale (Traitement médicaux et chirurgicaux des maladies de la région de la tête et du cou et dépistage des maladies générales graves). Des disciplines scientifiques contribuent à la compréhension des problèmes, à l’établissement du diagnostic et aux choix thérapeutiques. Traditionnellement, les étudiants sont invités à valider leur année en validant un quota d’actes représentant l’ensemble de ces disciplines. La question essentielle subsiste : et le patient, comment est-il approché ? Faut-il toujours agir chirurgicalement ou prophétiquement ? C’est dans ce contexte que je vous présente l’OCE. Cet acronyme témoigne d’une approche ancienne abandonnée depuis bien longtemps par les facultés dont la réputation scientifique a permis la dissémination de recherches qui constituent les fondements de nos programmes. Puisqu’il en est toujours ainsi, OCE signifie Odontologie Conservatrice – Endodontie. Les limites du champ d’applications ce dette discipline sont devenues plus floues depuis les données scientifiques actuelles dont le pic d’explosion a été atteint, il y a une trentaine d’année. Odontologie conservatrice (OC) signifierait dans son acception traditionnelle : conservation de l’état des unités du système dentaire lésé par les infections, les traumatismes de toute sorte, violents ou non violents. Pour en limiter le champ de la discipline, il est précisé que certaines procédures appartiennent au département de prothèse ce qui, il faut en convenir place le patient en décalage dans l’esprit des étudiants. Il reste l’endodontie (E). J’aime l’endodontie pour une raison évidente : la douleur insupportable vécue par les patients qui viennent nous consulter et bien décrite par Jean-Marie G. Le Clézio dans cette nouvelle : « Le jour où Beaumont fit connaissance avec sa douleur (ed. Le Mercure de France, 1964) ». Quand vous aurez compris dans quelle détresse sont ces malades dès la rencontre et que le seul fait d’intervenir vous-mêmes les soulage avant qu’ils vous témoignent leur reconnaissance et vous quittent, vous aimerez l’endodontie. L’endodontie est la discipline qui vise à protéger la pulpe dentaire des agressions infectieuses et traumatiques. Quand la pulpe est atteinte, il peut être tenté d’en maintenir la santé pour garantir l’intégrité fonctionnelle et, éventuellement la formation ainsi que l’existence biologique des dents atteintes. Si l’infection conduisait à la nécrose totale de la pulpe, il faudrait l’éliminer et désinfecter la cavité qui la contient pour prévenir les infections des tissus de soutien des racines dentaires. Quand ces dernières ont été diagnostiquées, l’élimination de l’infection intra dentaire (endodontique) entraîne la guérison. Dans tous les cas, la douleur disparaît. Il existe d’autres origines douloureuses de la région bucco faciale, mais les douleurs les plus violentes sont d’origine dentaire. Elles sont assez rapidement diagnostiquées. Cependant, l’origine de ces douleurs doit être différenciée avec celles provenant d’autres maladies parfois très graves. C’est pourquoi, des sciences cliniques comme la cariologie, l’endodontie, mais aussi toutes les autres formes d’infections et d’agressions de la région bucco faciale comme la parodontologie, la médecine et la chirurgie buccales doivent être étudiées dans des thématiques et non individuellement. Bien que les équipements et les instruments soient différents selon que l’on pratique l’endodontie ou la prothèse, cela ne suffit pas pour définir une discipline ; en revanche, la recherche constitue le noyau de la discipline. Les étudiants de ce siècle seront mieux sensibilisés à ce concept dont j’ai pris conscience en enseignant à l’université de Lund (Suède) en 1994 et en rencontrant régulièrement mes collègues internationaux qui évoluent, même actuellement dans des univers universitaires en pleine évolution malgré l’expression de changement lent. » Dr Jean-Pierre Attal Maître de Conférence- Praticien Hospitalier à la Faculté d'Odontologie de Montrouge - Paris Descartes. Discipline : Biomatériaux. « Je suis dentiste un peu par accident. Sans avoir la vocation, j'ai atterri, après un petit séjour difficile en prépa et une première année de médecine, en 2ème année de chirurgie dentaire en 1984. Je n'étais pas manuel. Il fallait espérer qu'il y avait une composante cérébrale dans ce métier et que la dextérité pouvait s'acquérir en travaillant. A l'époque, les 2 premières années (la 2ème et la 3ème) étaient consacrées à une multitude de Travaux Pratiques et à des données théoriques un peu rébarbatives (les choses ont changé...). On ne rencontrait un patient pour la première fois qu'en 4ème année. C'est à ce moment que j'ai compris que ce métier me plairait. Une relation riche avec le patient, un acte clinique qui répond à sa demande, et ce, sans risque majeur pour lui car les maladies que nous traitons sont bénignes. Donc à priori moins de stress qu'un cardiologue... Alors j'ai passé de belles années de fin d'études et il était devenu évident que je n'allais pas m'arrêter là après l'obtention de mon diplôme. Il fallait que j'approfondisse, et la recherche, tout en me préparant à une carrière d'enseignant, était la voie qui s'ouvrait naturellement. J'ai donc passé une maîtrise, un dea ( master recherche) puis une thèse de 3ème cycle en biomatériaux dentaires. Enfin je suis devenu enseignant dans cette discipline. Alors pourquoi cette discipline ? Tout d'abord, c'est toujours un peu le hasard des rencontres, et j'ai eu la chance de me retrouver sur le chemin du Pr Michel Degrange, spécialiste de biomatériaux. Parce qu'elle est concernée par les sciences dures (physique et chimie), cette discipline assouvissait bien mon besoin cérébral. Parce que les biomatériaux dentaires sont utilisés pour quasiment tous les actes quotidiens du dentiste (composite, céramique... etc.), leur maîtrise améliorait forcément la qualité des soins. Enfin, d'énormes progrès en dentisterie, directement liés aux biomatériaux, ont vu le jour ces 20 dernières années, notamment dans le domaine du collage. Il faut savoir qu'aujourd'hui on colle presque tout dans la cavité buccale. Le collage a permis de restaurer les pertes de substance tout en préservant les parties saines de la dent. Aujourd'hui on commence même à se poser la question de l'intérêt des couronnes qui mutilent trop les dents (les couronnes ne sont généralement pas collées). On s'oriente vers la réalisation d'inlays ou d'onlays collés. Et tout cela, sans même parler de l'implantologie qui explose (pendant mes études, je n'en n'avais pas entendu parlé), de la CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur) qui permet aujourd'hui de prendre une empreinte avec une caméra et de fabriquer des inlays ou onlays dans la même séance et ni même des biomatériaux bioactifs qui permettront demain de "fabriquer" de la dent... Enfin ces dernières années, je me suis intéressé aux traitements esthétiques (éclaircissement, traitement des taches blanches, stratification de composites, facettes...) et j'ai encore découvert un pan de la dentisterie en pleine mutation qui permet de répondre à la demande sans cesse croissante de nos patients. Au"total,"si"vous"voulez"apprendre"un"mé8er"et"faire"le"même"pendant"40"ans,"ne"vous"engagez"pas"dans"les"études" dentaires."Si"vous"être"prêt"à"suivre"le"rythme"accéléré"de"vie"de"la"den8sterie"en"remeRant"en"cause"vos"acquis"tout"au" long"de"votre"vie"professionnelle,"venez"nous"rejoindre."Vous"l'avez"compris,"je"ne"suis"pas"prêt"de"regreRer"le"choix"que" j'ai"fait"il"y"a"..."28"ans"! Pr Maryse WOLIKOW Professeur des Universités –Praticien Hospitalier à la Fa c u lt é d'Odontologie de Montrouge - Paris Descartes. Discipline : Odontologie Pédiatrique. Je me retourne sur ces « quelques » années et tout me paraît irréel … Je ne voulais pas être dentiste, et je me suis passionnée pour mon métier : soigner les enfants et qui plus est enseigner aux jeunes cette discipline très exigeante mais aussi très valorisante. Alors si je veux vous décrire comment s’est déroulé ce parcours, je dois d’abord vous parler de la « Pédodontie « ou « Odontologie Pédiatrique ». Dans la pratique générale les soins aux enfants constituent à la fois un défi, celui d’être performant sur le plan technique mais aussi sur le plan relationnel. Le praticien met en jeu des compétences spécifiques qu’il apprend dans ses études et qu’il cultive dans sa vie professionnelle. Soigner les enfants c’est souvent gagner la confiance des parents et les fidéliser ensuite comme patients ! C’est être fortement sollicité, et en retour recevoir beaucoup de gratification et de reconnaissance. Un exercice plus spécialisé s’adresse aux petits patients à besoins plus spécifiques, en déficit cognitifs, préscolaires, patients aux pathologies complexes en contexte médical, par des praticiens possédant des formations complémentaires universitaires et hospitalières. C’est précisément la voie que j’ai suivie et l’exercice qui est le mien. L’odontologie pédiatrique n’est pas encore en France reconnue comme une spécialité. La formation au diplôme de chirurgien-dentiste, particulièrement dans les 5° et 6°années, constitue le socle pour acquérir cette compétence en clinique générale. Les étudiants participent aux enseignements théoriques et à la pratique clinique auprès d’enseignants spécialisés. Ils sont capables d’accueillir les enfants et leur famille, mettre en œuvre l’évaluation du risque carieux, guider la prévention, assurer les soins les plus courants, conservateurs ou d‘exodontie. Ils apprennent aussi à suivre la croissance de leurs jeunes patients, les phénomènes de dentition et diagnostiquer les éventuelles dysmorphoses afin de réaliser des traitements d’interception pour guider la mise en place des dents permanentes ou orienter vers un orthodontiste. Très tôt après mon diplôme, en exercice d’omni pratique à temps partiel j’ai aimé plus particulièrement soigner les enfants. Travailler des étudiants - jeunes adultes- enseigner a été un choix très rapide, en étant « attachée » vacataire dès l’obtention de mon diplôme. Et tout en poursuivant ma formation post-universitaire, en recherche et en clinique, j’ai acquis les diplômes pour être assistante-hospitalo-universitaire. Dès que cela a été possible statutairement j’ai souhaité exercer mes fonctions à temps plein, ayant aussi au sein de la structure hospitalière un exercice personnel (non privé). Comme Professeur des Universités je me suis consacrée pleinement à la l’enseignement en odontologie pédiatrique. Mais au fil des années j’ai élargi mon champ de vision aux sciences humaines. Au-delà des apprentissages cliniques, s’appuyant sur les bases biologiques, dans notre pratique il m’est apparu capital de réfléchir sur les fondements humains qui constituent une part importante de la compétence professionnelle. En travaillant sur la relation interpersonnelle praticienpatient et l’éducation à la santé, la mise en perspective de nos actions s’est imposée à moi, tout particulièrement face aux patients les plus fragiles, les enfants, les patients confrontés au handicap. Ainsi la question de l’éthique au cœur de nos soins, et son enseignement en formation pré-doctorale, correspond à une perspective d’exigence et de réflexivité qui accompagne ma pratique. Finalement je ne voulais pas être seulement dentiste et comme enseignante j’ai ouvert le champ de cet exercice. Aujourd’hui je pourrais certainement choisir d’être dentiste…. mais sans aucune hésitation, enseigner fut ma passion ! Dr Marjolaine Gosset Maître de Conférence- Praticien Hospitalier à la Faculté d'Odontologie de Montrouge - Paris Descartes. Discipline : Parodontologie. « La parodontologie est la discipline qui soigne les gencives et l'os qui soutient les dents. Les maladies qui concernent la gencive sont moins connus du public que les caries mais sont très fréquentes et très handicapantes. Une perte précoce des dents mobiles en est la caractéristique principale. J'aime particulièrement cette activité car la parodontologie est la discipline la plus biologique. Elle fait appel à la réponse inflammatoire et immunitaire de l'individu face aux bactéries buccales et on ne comprend toujours pas pourquoi certains individus sont malades, et pas d'autres. De plus, on sait maintenant que les patients présentant des inflammations des gencives ont plus de risque de développer des pathologies à distance, comme l'athérosclérose (qui peut entrainer des infarctus ou crises cardiaques). PARTIE II : LES ETUDES D’ODONTOLOGIE À L’UFR DE CHIRURGIE DENTAIRE DE PARIS V La Faculté d’Odontologie de l’Université Paris Descartes est l’une des 2 UFR de Chirurgie Dentaire de Paris, et l’une des 16 de France. Elle est implantée à Montrouge (92) et porte habituellement le nom de cette ville. Doyen : Professeur Louis MAMAN depuis juin 2012. Chefs de Service :" Eric BONTE - Hôpital Bretonneau, Paris. Marysette FOLLIGUET - Hôpital Louis Mourier, Colombes. - Hôpital Albert Chenevier, Créteil. Florence CHEMLA - Hôpital Charles Foix, Ivry sur Seine. - Adresse : Faculté de chirurgie Dentaire Paris Descartes 1, rue Maurice Arnoux 92120 Montrouge. - Accès : Métro : - Les Etudiants : Ils sont issus des PAES des universités d’Ile de France. Il y a environ 110 étudiants par promo. (ligne 4). Bus : 295, 194. Tram : T3 (Jean Moulin). Dès sa création, l’UFR d’odontologie (qui prend le nom de Faculté de chirurgie dentaire) a donné à la recherche biomédicale une place prépondérante en créant et en soutenant le développement de laboratoires au sein desquels les enseignants et les étudiants participent à des projets de recherche clinique fondamentale. Des collaborations se sont établies et développées avec des institutions publiques de recherche comme l’INSERM, le CNRS, l’Institut Pasteur, le Collège de France, ainsi que des actions en partenariat avec les industries. La Faculté de chirurgie dentaire est l’une des deux UFR d’odontologie de Paris et l’une des seize UFR d’odontologie de France. I- LES CHU RATTACHÉS À L’UFR D’ODONTOLOGIE DE PARIS 5 - Hôpital Bretonneau à Paris : Centre de soin installé dans le 18ème arrondissement de Paris et doté d’un matériel neuf. Il a reçoit une majorité de patients âgées et l’accès aux soins n’est pas aisé pour les étudiants avant la D2. Les vacances pour les externes sont abondantes (7 à 8 semaines par an). - Hôpital Albert Chenevier à Creteil: Le seul service qui propose des vacations en stomatologie (à l’hôpital Henri Mondor). On y trouve un attrait particulier pour la chirurgie buccale. C’est un centre vieillissant mais bien équipé, où les externes ont 5 semaines de vacances par an (4 en aout et une en décembre). - Hôpital Louis Mourier à Colombes: Centre de soin souvent boudé par les étudiants à cause de ses maigres moyens, mais ayant beaucoup d’urgences, de patients et de cas cliniques très variés. Il faut être rapide, débrouillard et avoir la niake ! - Hôpital Charles Foix à Ivry : Au même titre que Créteil, il offre un bon compromis entre Bretonneau et Colombes. C’est également un centre de soin flambant neuf, avec un nombre d’enseignants par étudiant plus important que dans les autres centres ; On remarquera un intérêt particulier pour la prothèse. II- LES ANNÉES PRÉ-CLINIQUES La 2ème année, DFGSO2: étudiants sur l’intranet de l’université. Ces derniers servent à la préparation des La PA ES est enfin terminée et vous séminaires, ED, et TP pendant lesquelles il voyez la lumière du jour dans un cadre y a une évaluation formative qui vous bien différent. permet de les valider. Bien entendu, il est possible de rattraper un séminaire, ED La rentrée 2009 a été marquée par une r é f o r m e d e s é t u d e s e n ou TP raté en y assistant dans une autre odontologie. Elle émane de l’évolution série ou en effectuant un devoir que l’enseignant vous attribuera. du métier de chirurgien-dentiste et de l’élargissement de son champ d’activité à Les TP ont une place importante : dès l’ensemble des pathologies de la sphère la P2, vous pourrez vous entraîner oro-faciale. Elle développe davantage l’enseignement clinique en plaçant . Mis à part l’articulateur directement le P2 face au patient. Le (utile seulement à partir de la 3ème mythe de l’arracheur de dent laisse année) le matériel nécessaire est complètement place à une véritable distribué en début de chaque TP et est médecine bucco-dentaire. L’année restitué à la fin. Nous sommes bien lotis est divisée en deux semestres et le à Montrouge car c’est une des seules programme est constitué de facultés qui distribue le matériel gratuitement. L’articulateur, lui, reste à la L’apprentissage est organisé en charge de l’étudiant puisqu’il sera utilisé séminaires, ED et TP, tous obligatoires, par le praticien même après la fin de ses études. associés à un travail personnel sur des référentiels mis à disposition des Dès le premier semestre, vous devrez effectuer un mini-stage de 4 demi-journées chez un praticien en libéral. A partir de janvier, vous allez commencer votre premier stage clinique dans l'hôpital que vous avez choisi (Attention ! ce choix est définitif pour toute la durée de vos études). Sachez que vous avez tout à gagner à vous familiariser avec votre futur métier, à observer des consultations, à essayer de comprendre le fonctionnement de votre centre. Vous pourrez même pratiquer certains actes... preuve de maturité A vous de faire ! La validation d’un semestre se fait . L’examen final consiste en épreuve d heure (en pour le premier semestre et en pour le second) enseigné au cours du semestre. Il ne sera validé que si l’étudiant obtient au moins 80% de réponses acceptables ! Cependant, si vous n’avez pas réussi à valider un semestre, vous repasserez en session de rattrapage le même type d’épreuve qu’en session normale. Et le passage à l’année suivante ne se fait que si les deux semestres sont validés. Le rythme s’intensifie et ce qui marque aussi cette année est que vous pourrez effectuer vos premiers soins à de vrais patients. En binôme avec un étudiant en D3 (5ème année), vous le suivrez durant une demijournée par semaine à l’hôpital pour y appliquer ce qui sera appris en séminaire, ED et TP. L e s e m p lo i s d u t e m p s ressemblent souvent à des gruyères et vous pouvez avoir plusieurs heures entre deux cours (ou ED ou TP) ; des solutions existent: - Salle de lecture au deuxième étage et bibliothèque au quatrième pour s'avancer - Salle Internet au 2ème et salle de m u s i q u e ( b a t t e r i e , g u i t a re s , basses…) au RDC - Cafétéria avec un piano. - Local du CEOP avec cartes, apéros, ping-pong et surtout baby-foot. - Cinéma: les plus proches sont à Alésia (métro 4, 15 min à pieds) - Shopping : entre porte d'Orléans et Alésia, de nombreux discounts de sapes - Piscine Municipale de Montrouge (centre-ville, 15 min à pieds) Ainsi, vous pratiquerez vos premières anesthésies, détartrages,… si vous trouvez un étudiant des années supérieures qui accepte de vous laisser Vous pouvez avoir un travail faire. à mi-temps en dehors des cours, à ce moment-là, il faut aller voir le secrétariat des étudiants muni de vos Quid l’enseignement de l’Anglais ? fiches de paie, on vous donnera alors Les cours se déroulent durant une carte « multi-séries » qui ème et la 3ème année à raison de 2h la 2 vous permettra de vous fabriquer votre propre emploi du temps selon par semaine. Son évaluation s’effectue avec toutes les autres disciplines, sur le vos disponibilités. même pied d’égalité, lors de l’examen La 3èmeme année, DFGSO3: final de chaque semestre. Evidement Les TP sont plus intéressants les sujets traités restent centrés sur (tout devient plus intéressant au fur et notre profession et traitent aussi bien à mesure que l’on grimpe les années) le vocabulaire que la grammaire, etc. III- LES ANNÉES CLINIQUES La 4ème année, D familiariser avec le métier, endurer de Cette année vous aurez plus de longues journées de travail. Comptez 3 responsabilités à gérer auprès de vos En ème année, vous heures par patient au début. patients, et surtout, vous ferez travaillerez aussi sur des dents connaissance avec les plus complexes humaines non fournies par la Fac. Vous Les T1 et les professeurs sont là pour de nos patients : les enfants… avez jusqu’à fin septembre pour les vous encadrer à l'hôpital mais vous êtes chercher mais si vous avez l'occasion toujours soumis aux aléas du centre: Il y a encore quelques ED et quelques d'en dégotter déjà quelques-unes avant retards ou absences de profs ou de T1, TP. c'est mieux! Demandez à votre jours particulièrement chargés, prof Ce qui caractérise le plus cette année dentiste de vous les mettre de côté, le indisponible... est que sa validation passe par le meilleur plan étant de sympathiser avec Certificat de Synthèse Clinique et vos aînés et de leur en demander. Thérapeutique (CSCT). Vous allez être rémunérés à hauteur de Désormais, vous allez travailler par semaine et passer à 5 ou 100 euros par mois : vous devenez en CSCT (obligatoire pour valider la D3): 8 semaines de vacances (selon votre effet « étudiant hospitalier ». Pensez On le passe fin mai, il y a une session aussi à modifier votre demande d'APL centre)... Finies les grandes vacances! si vous avez un logement étudiant. A de rattrapage fin juin: écrit, oral devant un jury constitué par vos différents C’est cette année que commence le noter que ce statut vous dispense de professeurs. vrai apprentissage du métier (eh oui, payer la SECU étudiante. c'est un métier manuel où l'expérience Ce diplôme est indispensable pour et la pratique sont tes amies), les TP continuer, et dès son obtention, vous p e r m e t t e n t b i e n u n c e r t a i n Des TP, des ED et des séminaires sont pourrez commencer à faire des apprentissage technique mais ne vous également au programme. Il arrive que remplacements en cabinet (mais il faut ont pas vraiment mis dans des des étudiants redoublent à cause du tout de même avoir validé le reste de la conditions de travail réelles (langues, stage clinique (quotas non remplis, D3). salive, stress, patients bavards, etc...). travail insatisfaisant…). Vous apprendrez à gérer un patient de Les connaissances requises pour ce : A à Z (fixer les RDV, envisager un La 5ème année, D diplôme portent sur l'intégralité du traitement...) ce qui peut être différent programme depuis la 2ème année. L'hôpital continue: vous gardez vos 4 dans d'autres facultés (où l’administration gère vos rendez-vous). vacations hebdomadaires mais aurez de Des ED vous prépareront à passer cet plus en plus de patients! Votre examen tout au long de l'année. rémunération monte à 200 euros. Les premiers mois au centre sont s o u ve n t é p ro u v a n t s , i l f a u t s e : IV- Le 3ème Cycle Le Cycle court, T1 votre directeur de thèse : il vous dira s’il a un sujet à vous proposer, et si vous Il dure un an et prépare à l'exercice avez une idée de sujet vous pouvez tout autonome de la profession. à fait lui en parler, quitte à l’adapter. L'enseignement théorique (droit, gestion et économie de la santé, déontologie et réglementation professionnelle...) vous prendra un jour par semaine sous la forme de séminaires répartis sur 6 mois. L'enseignement pratique se présente sous la forme de vacations qui vous permettront de continuer avec les patients rencontrés en D2 et D3 (vous ne prenez plus de nouveaux patients) et de 2 stages qui se répartissent sur 8 mois. Rémunération: 220 euros par mois. Stage actif : à compter de l'année universitaire 2006-2007, tous les étudiants accomplissent, au cours du troisième cycle court et dans la limite du volume horaire global prévu à l'article 24 ci-dessus, un stage actif d'initiation à la vie professionnelle d'une durée minimale de 200 heures, chez un chirurgiendentiste, appelé maître de stage agréé. Ce stage doit permettre à l'étudiant de mettre en application, dans le cadre d'une autonomie contrôlée, les connaissances théoriques, pratiques et cliniques acquises au cours des études odontologiques. Il faut ensuite soutenir sa thèse en vue de l'obtention du Diplôme d'Etat de Docteur en chirurgie dentaire. Vous aurez jusqu’à 18 mois après la fin de votre T1 pour la soutenir ; elle se composera de 60 pages maximum (nb: 260 pages à Nantes). C'est elle (ainsi que la validation de la T1) qui autorise l'exercice de la profession, si vous ne l'avez pas à la fin des 18 mois, vous n'aurez plus le droit d'exercer. La T1 – Possibilités nouveaux praticiens. Cela dit les frais d’installation et d’achat de matériel sont très élevés et doivent être amortis. 90 à 95 % des étudiants finissent par s'installer en libéral, qu'ils sortent d'un cycle court ou long. Il est possible de travailler en cabinet à côté mais votre emploi du temps ne vous permettra que 2 jours par semaine Ce 3ème cycle long commence par le concours national de l'internat au maximum. extrêmement sélectif. Cet internat qui j On peut également partir travailler à usque-là ne constituait qu'un l'étranger pendant cette période (les approfondissement des connaissances validations seront alors fonction du pays générales et une sorte de tremplin pour où vous vous trouvez). Un grand nombre une carrière hospitalo-universitaire, s'est de pays sont accessibles par le biais du vu réformé. Depuis juin 2011, le programme ERASMUS (demander la concours national d'internat en si vous êtes Odontologie donne accès à 3 filières liste intéressé). Les étudiants partent souvent qualifiantes que sont : Chirurgie Orale un ou deux semestres en dernière (4 ans), Orthopédie Dento-Faciale (3 année. Les études à l’étranger sont ans), et Médecine bucco-dentaire (3 validables à Paris Descartes. ans). Ce sont donc les 3 voies de spécialisation en odontologie. Après la T1, Contrairement aux idées reçues, le cycle court ne ferme pas les portes aux spécialités (orthodontie, implantologie, etc..), on a toujours la possibilité de . On peut également revenir à la fac en tant qu'attaché bénévole, en vue de devenir enseignant . Pour l'instant le gouvernement a décidé de conserver la T1 même si les études d'odontologie durent 5 ans dans le reste de l'UE. S’installer en libéral: La majorité des étudiants fait un cycle court et enchaîne sur quelques années d'hôpital, pour ensuite travailler en libéral, tout d’abord en tant que remplaçant ou associé puis à son Pour la thèse : compte après l’achat de leur propre Vous devrez réfléchir à une discipline qui cabinet. vous intéresse plus particulièrement (Chirurgie, OCE, Parodontologie, La conjoncture actuelle est très ODF...), et aller voir un prof (de favorable à l’installation des jeunes préférence, avec qui vous vous entendez dentistes, puisque le nombre des départs bien) pour lui demander s’il peut être à la retraite n’est pas comblé par les Chirurgie Orale : Située au carrefour de l’odontologie, de la chirurgie maxillofaciale et de l’Oto-Rhino-Laryngologie, le périmètre d’action de cette spécialité se trouve bien plus étendu que ce qu’offre un DESCB (Diplôme d’Etude Spéciale en Chirurgie Buccale). Cet internat sera aussi accessible par les étudiants en médecine via l’Examen Classant National (ECN) et donc suivi en commun avec ces derniers. Il comprend 8 semestres : 3 en chirurgie buccale, 3 en chirurgie maxillo-faciale et 2 au choix (ORL, dermato,…). Cette spécialité comprend 2 volets : - Médicale : consistant en la prise en charge des lésions et tumeurs de la muqueuse buccale et des maxillaires, des maladies des glandes salivaires, des douleurs oro-faciales et des pathologies de l’appareil manducateur,...etc. - Chirurgicale : Prise en charge chirurgicale des fractures alvéolodentaire, de la mandibule et des maxillaires, avulsions simples et complexes, urgences chirurgicales, chirurgie implantaire, greffes, chirurgie orthognatigue,…etc. Orthopédie Dento-Faciale (ODF ou Orthodontie):" Avant la mise en place de l’internat qualifiant, l’orthodontie était la seule spécialité reconnue en odontologie. Mise à part le passage de 4 ans (mi-temps) à 3 ans (temps plein) ainsi qu’un approfondissement des connaissances, l’internat offre peu de changement par rapport à la précédente formation d’orthodontiste (CECSMO). L’orthopédie Dento-Faciale est vouée à la correction des mauvaises positions des mâchoires et des dents ainsi que le traitement des malformations congénitales dentofaciales afin d'optimiser l'occlusion (engrènement dentaire), ainsi que le développement des bases osseuses dans un but fonctionnel et esthétique. C’est une spécialité très technique qui allie des qualités manuelles ainsi que des connaissances très précises de la p hy s i o l o g i e d e n t o - o s s e u s e q u i permettent de corriger l’ « architecture » buccale des patients. Spécialités et formations continues: Chaque praticien gère son cabinet comme il le sent, il peut donc se spécialiser dans un type de soin en particulier : implantologie, odontologie pédiatrique, parodontologie... au moins autant de spécialités que de matières rencontrées dans votre cursus ; si pendant vos études une matière vous plaît plus que les autres, renseignez-vous sur le Diplôme Universitaire (DU) ou le Médecine Bucco-Dentaire : Certificat d’Etude Supérieur (CES) La formation dure 6 semestres, nécessaire pour en faire votre spécialité ! pour une qualification un peu analogue à A noter tout de même qu'il faut la celle de la médecine interne chez les souvent suivre une formation pour médecins. Il sera question de prendre en pouvoir se spécialiser (où même pour charge des patients à besoins spécifiques vous mettre à jour, rester au courant des et/ou avec pathologies lourdes avec une progrès pour offrir des soins optimisés à approche plus globale de la personne. vos patients), ces formations sont Le long de son cursus, l'interne aura un payantes et n'acceptent qu'un nombre parcours avec des enseignements et limité de personnes. D'autant que les stages cliniques obligatoires et d'autres formations plus avancées ont des qu'il pourra choisir en fonction de ses conditions d'inscription qui varient selon domaines de prédilection. La logique la spécialité : posséder un autre diplôme veut que cette filière ait pour vocation (masters, autres CES et DU), prix, de constituer les hospitalo-universitaires d o s s i e r, a n n é e s d ' e x p é r i e n c e de demain (hormis les HU de Chirurgie professionnelle, mini concours... et d'ODF, qui seront issus des 2 autres Il faut entre 1500 et 3000 euros filières, bien sûr) et un corps de pour un DU (les internes paient souvent praticiens hospitaliers. beaucoup moins cher) sauf pour la gériatrie où il faudra compter pas loin de Devenir Praticien Hospitalier (PH) 15000 euros (seulement 730 pour les Le praticien hospitalier est un internes). Ces DU ne sont donc pas fonctionnaire des hôpitaux qu’on a obligatoires cependant ils permettent de recruté sur concours parmi les internes. vous former à certains actes que vous Le praticien hospitalier peut devenir pourrez prodiguer lors de soins sur vos MCU (Maître de Conférence des patients, en toute connaissance de Universités) ou PU (Professeur des cause. Ils sont donc très utiles pour qui Universités) s'il a validé une thèse veut varier sont exercice. d'université après son M2R (master 2 Recherche – ancien DEA) : le M2R est Pour les CES, vous ne payez que quasiment toujours un prérequis pour l'inscription à la fac mais le nombre de place est (très) limité. devenir PH. Le dossier est toujours examiné : prenez en soin dès maintenant. V- L'Armée Si le monde de l'armée vous intéresse, 3) faire une demande à la direction du service de santé régionale des pour pouvez en faire votre cursus en armées. intégrant dés votre année de PAES l'Ecole de Santé des Armée. Il est préférable d'avoir une Cependant, vous pouvez toujours formation militaire (PMS ou FMIR) : r e j o i n d r e l ' A r m é e r é s e r v i s t e cette formation dure 15 jours et vous opérationnelle plus tard ! obtiendrez plus de galons (qui détermineront votre salaire, salaire qui Pour cela il vous faudra : 1) Prendre les ECO (options) qui se ne sera pas imposable en tant que rapportent à l'armée (ce sont de réserviste) en faisant de vous un vrai n o m b r e u s e s v i s i t e s d e s militaire. structures militaires de Paris et sa région, mais c'est très Aucune condition physique particulière demandé), n ' e s t re q u i s e m a i s vo u s a u re z régulièrement des visites d'aptitude militaire. 2) faire l'initiation aux travaux s p é c i fi q u e s d ' e x e r c i c e professionnel du service de santé des armées (formation de l'armée), opérations. En théorie, vous y passerez 5 à 30 jours par an (reportables). Votre thèse passée, vo s obtenez immédiatement 3 galons (Capitaine). Il y à 2 chirurgiensdentistes formés par l'armée réserviste chaque année: ils font une carrière militaire, ont peu de jours de travail et peuvent partir en mission en pays étrangers sur la base du volontariat. En T1, vous aurez la chance de faire une partie de votre stage clinique (1 des 4 vacations ; si vous avez bien suivi : 1 vacation = 4heures par semaine) dans 1 des 4 hôpitaux Une fois réserviste, vous n'avez aucune militaires (Val-de-Grâce, Bégin, Percy et c o n t r a i n t e , m a i s l ' a r m é e vo u s Les Invalides). demandera des fois de réaliser des VI- Filière Recherche Master 1 Santé: Les Masters sont accessibles dès la 2ème a n n é e , attention toutefois à s u r v e i l l e r l e s d a t e s i m i e s d'inscription : dans le courant du mois de septembre (donc avant la rentrée). L'intérêt des Masters - Pour ceux qui veulent se spécialiser Génétique, Immunologie-Infectiologie, : Un Master B i o l o g i e c e l l u l a i r e , P h y s i o l o g i e - dispense du CES A (la partie théorique Pharmacologie-Toxicologie, Chimie, éthique et généraliste du CES nécessaire pour et Santé publique faire un CES B qui est la partie Certains cours du Master ont lieu pendant les cours de la fac : essayez d'obtenir une carte multi-séries auprès de l'administration pour organiser votre emploi du temps. La formation dure 2 ans (1 an pour certains) et s’accompagne d’un stage en laboratoire de recherche d’une durée de 2 mois (ce stage est difficile à caser dans l'emploi du temps ; même s’il n’est pas spécialisée). De plus, avoir validé un Master fait de vous un premier choix lors de l'examen de votre dossier, que ce soit pour un DU, un CES, : ne négligez pas son intérêt, vous vous ouvrez des portes! - De manière générale : Un master permet d'élargir ses connaissances dans un domaine particulier, et ouvre les portes de la recherche. Il est aussi possible d’intégrer la filière « Médecine-science » à partir de la ème année. C’est une filière de recherche particulière dirigée par le Pr Chottard. Elle aboutit à l’obtention d’un M1 en 2 ans avec des cours théoriques la première année puis 6 mois de stage en laboratoire la deuxième année. Les cours ont lieu au centre universitaire des saint pères : 140 heures de formation scientifique, complétées par 40 heures de tutorat, de biologie, C h i m i e , P h y s i q u e , O u t i l s mathématiques, fondée sur un important travail personnel. V I I - L A V I E A S S O C I AT I V E L "C &E tudiant &Odontologi e&de&Paris&V"(CEOP"V)"est"l’associa8on"qui"cons8tue"le"mouvement& représenta8f&des&étudiants&en"odontologie"de"l’Université"Paris"Descartes."Elle"a"pour"mission"de"représenter"et" de"défendre"les"intérêts"des"étudiants,"grâce"à"ses"étudiants"élus. Le"CEOPV"est"`géré"par"un"Bureau"composé"de"8& membres"élus"pour"une"durée"d’un"an"renouvelable."Elle" a"une"mission"de"représenta8on&et&défense&des&étudiants"de"la"faculté"aux"Conseils"d’UFR,"aux"Conseils" centraux"de"l’université"(CA,"CEVU),"au"CROUS"de"Paris "et"au"ministère"de"tutelle"via"l’UNECD" dont"elle"est" membre. Elle"assure"l’informa8on"des"étudiants"via"ses"ou8ls"de"communica8on&:"site"Internet,"journal"(le"Canard"à"Canines)" et"présente"des"services"telles"que"les"ronéos,"les"annales,"le"trombi,…Elle"est"responsable"de"l’anima8on"de"la" majorité"des"évènements"au"sein"et"en"dehors"de"la"fac":"Week end&d’intégra8on"(le" ),"soirées,""barbecues" et& apéros,"promo8on"du"Critérium&Dentaire…"L’associa8on"est"dégagée"de"toute"structure"poli8que,"et"agit" indépendamment"de"toute"préoccupa8on"par8sane"ou"confessionnelle." Elle"est"en"partenariat"avec": I l’AGEP"(Associa8on"Générale"des"Etudiants"de"Paris) I l’UNECD"(Union"Na8onale"des"Etudiants"en"Chirurgie"Dentaire)" I la"FAGE"(Fédéra8on"des"Associa8ons"Générales"Etudiantes). UNECD""ou"l’Union"Na8onale"des"Etudiants"en"Chirurgie"Dentaire"est"une"associa8on L’ apoli8que"et"aconfessionnelle"qui"revendique"ses"principes"d'indépendance."Elle"fédère"aujourd'hui" les"seize&facultés&d'odontologie&de&France."Créée"en"1961,"c'est" "plus"ancienne"mono"disciplinaire" de"France."Elle"a"toujours"porté"un"grand"intérêt"aux"réformes"et"évolu8ons"de"notre"cursus"et"a" porté"de"grandes"revendica8ons"au"fil"des"ans"comme"la"bataille"pour"un"statut"hospitalier"des" étudiants,"la"gratuité"des"études,..."L'adhésion"des"associa8ons"d'étudiants"en"chirurgie"dentaire" issues"des"16"UFR"françaises"fait"de"l'UNECD"une"structure"représenta8ve"légi8me."Elle"organise" plusieurs"rencontres"par"an"dans"des"facultés"différentes"pour"se"nourrir"des"revendica8ons"locales" et"émeRre"des"opinions"consensuelles"qui"sont"défendues"aussi"bien"auprès"des"ministères"que"des" doyens"et"chefs"de"service"des"facultés"locales."De"plus,"ces"rassemblements"permeRent"également" la"tenue"de"forma8ons"à"des8na8ons"des"responsables"associa8fs"et"des"élus"dans"les"conseils"de" facultés,"d'université"et"du"CROUS."Par"le"biais"de"la"FAGE"(Fédéra8on"des"Associa8ons"Générales" Etudiantes),"l'UNECD"est"représentée"dans"les"instances"na8onales"(CNESER"et"CNOUS)."C'est" pourquoi"celleC ci"joue"un"rôle"important"dans"la"réforme"des"études"odontologiques"et"entre8en" aussi"un"contact"étroit"avec"la"profession"pour"échanger"et"débaRre"sur"notre"futur"mé8er." PARTIE III : LES ETUDES D’ODONTOLOGIE À L’UFR DE CHIRURGIE DENTAIRE DE PARIS VII Les étudiants : Les Etudiants de Garancière sont issus de toutes les facultés de Paris excepté Paris 5 qui vont tous à montrouge. Si les étudiants de P7 vont à Garancière dans la totalité, les autres facultés de PACES de Paris se voient attribuer des places à la fois pour Garancière et à la fois pour Montrouge. Ainsi selon leur classement les étudiants choisissent d’aller à Garancière ou Montrouge. Adresse : Faculté d’Odontologie Paris Diderot 5, rue Garancière, 75006 PARIS. Accès : M° Odéon (ligne 4), Mabillon (ligne 10), nombreux accès par différents bus ainsi que des stations de vélib. Doyen: Robert GARCIA Chefs de Service : " Jean AZERAD (Rothschild) Bernard PICARD (La Salpetrière) Les centres de soin: Rotschild: le service d’odontologie de l'hôpital Rotschild est tout neuf étant donné qu’il a ouvert ses portes à la rentrée 2010. Avant les patients étaient reçus et soignés dans les bâtiments de Garancière. Ce nouveau centre offre des locaux tout neufs et du matériel neuf (bien qui insuffisant). Ce service se divise en 3 domaines : la pedodontie, la chirurgie et l’omnipratique. Bien desservi (métro Nation ou Bel Air), les étudiants de DCEO2 et DCEO3 font leur clinique dans ce service. La Salpêtrière: Le service d’Odontologie de La Salpêtrière a quant à lui un service d’Urgence ce qui marque une grande différence avec celui de Rotschild. Ce sont les T1 qui font leurs vacations dans cet hôpital. Les études La deuxième année, O2: Ca y est !!! Tu as fait le plus dure ! Non seulement tu as eu la PACES mais en plus tu as choisi Garancière, c’est donc la belle vie. Après la P1, la P2 c’est dans la poche mais il ne faut pas relâcher. Un des gros avantages à Garancière est le fait que dès la p2, les étudiants commencent la pratique grâce à des TP. Ainsi dès la p2 tu auras fait des préparations de dents jusqu’à la création d’une couronne dentaire, pris des empreintes ou encore soigner des dents par amalgame ou composite. La formation des TP est très importante et vous avez beaucoup de chance de l’avoir. En ce qui concerne les cours, le principe est le suivant. Si tu n’es pas obligé d’aller en cours il est pourtant fortement conseillé d’y aller ! L met en place un système de cours par Ronéo où les étudiants retranscrivent les cours afin quel ‘ensemble des étudiants l’ai. Les matières sont regroupées par modules. Les matières restent très générales et tu ne vois pas tout de suite le rapport avec dentaire mais dès le second semestre les matières cliniques arrivent et les matières sont de plus en plus intéressantes. Il y a environ 3 à 4 matières par module et le but final est d’obtenir la moyenne dans le module, c'est-à-dire 10/20. Il existe une note éliminatoire qui est de 7. Ainsi si un 12 compense un 8, un 14 ne compensera pas un 6 car il y a un 6, note éliminatoire. La validation nécessite donc la moyenne dans chacun des modules et dans les TP. Il est possible de passer avec un module de retard mais aucun TP ne peut être repassé l’année suivante. Les partiels sont fin juin et fin mai/début juin. Il y a ensuite des rattrapages en septembre. Ce système laisse tout de même plusieurs chances aux étudiants pour valider leur année. La faculté vous prête une mallette avec un listing de matériel pour 2 ans : la O2 et la . Reste à votre charge le matériel rotatif : les contre angle bague rouge et bleu ainsi que des dents en résine : les dents frasaco. Pour les boursiers, la faculté prête les contre angles. La P2 est également l’occasion de découvrir la faculté : une bibliothèque toute neuve à ouvert ses portes en 2011 mais surtout…le local étudiant avec canapés, bar, distributeur de boissons, microonde, réfrigérateur : un lieu très convivial qui n’attend plus que toi ! Un des grands avantages est également la localisation de la faculté : le 6eme arrondissement est très animé et il y a le jardin du Luxembourg où tu pourras prendre un petit pique nique, faire une petite sieste et même voire des tournages de film ! Il y a le Crous très proche de la faculté (on est passé à la télé à Master chef !!) et vous permet de manger pour des prix très abordables. La troisième année, D : Cette nouvelle année est plus chargée que l’année précédente et marquée par de nouvelles étapes, en particulier concernant les TP. L’ e m p l o i d u t e m p s e s t également divisé entre TP et cours en amphithéâtre et la validation reste ainsi la même. Les TP : Les TP de prothèse amovible continue. La nouveauté dans les TP d’OCE et de Prothèse fixé est le travail sur fantômes avec des dents naturelles : en effet si en P2 vous travaillez sur dents en résine et sur une table cette année vous devrez travailler en position avec les dents fixés : non non on ne peut plus passer par le palais ou le fond de la gorge ! Il y a également u n e n o u ve l l e m a t i è re : l e s T P d’endodontie. Ce TP vous apprend à dévitaliser une dent, trouver les canaux des racines des dents, prendre des radios… Les cours quant à eux s’intensifient (tout en restant très très accessible). Il y a de plus en plus de cours clinique, et vous y trouver vraiment un intérêt direct, vous commencer vraiment à apprendre les bases de votre métier. Les différents modules de la D1 sont les suivants : - ACC, imagerie. - Prothèse, oce, biomatériaux. - Médecine buccale, physiologie orofaciale, hématologie, pharmacologie. - Pedo/odf, santé publique, parodontologie. - Oncologie, anapath, chirurgie buccale. Le matériel : qui dit nouveaux TP dit besoin de matériel ! Bien que le travail se fait de plus en plus sur dent naturelles, il est nécessaire d’acheter des dents en résine. Pour l’endodontie il faut également acheter une turbine (ça tourne bien plus vite !!). Tout le matériel à acheter est commander par l . Une commande groupée permet de négocier des prix pour les étudiants et ainsi vous vendre du matériel à un prix accessible. La difficulté est de trouver des dents naturelles, en effet il est vivement conseillé de commencer très tôt la tournée des dentistes afin de leur demander de vous garder des dents. Vous devrez reconstituer environ 2 bouches complètes (2 arcades maxillaires et 2 mandibulaire). A la fin de cette année, les étudiants doivent rendre le matériel prêté par la faculté en p2. A partir de la rentrée 2012 les étudiants de D1 sont censés venir observer et assister les étudiants de T1 à la Salpetrière. La Validation nécessite, comme en P2 d’obtenir la moyenne dans chacun des modules (un module de retard est toujours possible mais non conseillé) et la validation des TP. Attention, le stress est nettement plus présent en TP car les professeur sont plus stricts : il n’est pas concevable de laissé passer un etudiant en année superieure s’il n’a pas le niveau car l’année prochaine vous travaillerez sur des patients ! Le pourcentage de redoublement en D est donc plus élevé en général que pour la . travailler à l'hôpital. Vous avez (seulement) 3 vacations de 3h30 chacune. Une en binôme avec une personne de votre promotion et une seul de polyclinique. Votre dernière vacation est une vacation d’assistanat où vous assistez un étudiant de en pedodontie. Si on est tous super contents d’enfin toucher le but tant attendu de soigner des patients c’est aussi un grand stress : il faut à la fois découvrir le fonctionnement de l’hôpital (et il reste encore aujourd’hui une énigme), le contact et le relationnel avec les patients et…soigner des personnes. En effet les patients sont très différents des fantomes utilisés en D : ils ont de la salive, une langue et des joues et ressentent la douleur ! Donc les début à l’hopital sont durs ! Qui dit salarié, dit salaire (ne vous emballés pas, vous gagnerez 100euros par mois) mais également 5 semaines de vacances seulement ! Et oui c’est finit la belle vie ! En ce qui concerne les commandes, en D1 vous avez du rendre le matériel prêté par la faculté. Ainsi il est fortement conseillé d’acheter du petit La 4ème année, D : matériel essentiel (mallette d’environ Cette année, finit la rigolade, vous 45 euros) ainsi qu’un articulateur et arc devenez salariés de l'hôpital est soigner facial pour environ 350 euros. En effet, VOS patients ; ce n’est donc plus les chaque année nécessite un petit budget non négligeable, mais on essai et on se mêmes responsabilités ! bat pour diminuer le cout des études… Votre emploi du temps se divise cette année en TP, cours et en vacations de La validation nécessite d’obtenir la moyenne à chaque module des cours, la clinique. validation des TP et la validation de En ce qui concerne les TP, vous n’avez clinique. plus qu’un TP par semaine, ou deux ème : selon les semaines. Vous retrouvez la La 5 année, D morphologie (TP que vous aviez en est l’année la plus chargée P2), la prothèse complète et de la La D de votre scolarité. En effet, les cours pedodontie. s’intensifient, la clinique également et… Au niveau des cours, la charge de bien qu’il y ai peu de TP à la fin de travail reste très abordable. En général, l’année vous passez l’examen finalisant tous les cours sont concentrés sur une votre scolarité : le CSCT. seule journée et sont de plus en plus Les vacations sont au nombre de 3 : cliniques. deux de polyclinique et une de L a g r a n d e n o u v e a u t é e s t … L A pedodontie. CLINIQUE. Cette année vous allez C lors de cette année que vous pouvez commencer à préparer l’internat. En effet, les places pour ce concours sont très limitées et vous ne disposez que de 2 tentatives pour y arriver : une en D et une en T1. Afin de préparer l’internat, une option est proposée à Gara cière « préparation à l’internat ». Le CSCT est un examen qui se déroule en juin : une étape écrit et un oral devant un jur y constitué de professeurs. La T1: C’est la dernière année pour vous (à moins que vous vous soyez lancé dans l’internat). Lors de cette année vous pouvez commencer à travailler (seulement si vous avez tout validé et que vous n’avez pas de module de retard). Vous continuez la clinique mais cette fois à la Salpetrière et vous commencez les urgences. Vous devez également valider une matière : « p r é p a r a t i o n à l ’ i n s e r t i o n professionnelle ». Cette année, à Garancière, vous pouvez également partir à l’étranger et faire 1 à 3 mois de votre scolarité et de votre clinique dans un hôpital à l’étranger : Copenhague, Harvard ou Montréal. «"Ce"guide"a"été"réalisé"par l’associa9on"des"étudiants"en odontologie"de"Paris Descartes. Il"a"été"publié"par"le"Tutorat Santé"IleCdeCFrance"»