La Faculté de chirurgie dentaire de Clermont

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La Faculté de chirurgie dentaire de Clermont
La Faculté de chirurgie dentaire de Clermont-Ferrand
Besoin d’un chirurgien dentiste?
La profession de chirurgien-dentiste
Le chirurgien-dentiste soigne l’ensemble des maladies des dents, de la bouche, des maxillaires et des
tissus attenants. C’est l’une des professions médicales les plus complètes puisque le chirurgiendentiste réalise non seulement des soins mais aussi des actes à visée esthétique, de la chirurgie ou
encore de la prévention. Cette profession est règlementée, organisée et contrôlée par le conseil de
l’Ordre des chirurgiens-dentistes.
Après la réussite du concours de la première année commune des études de santé (PACES) et le
classement en rang utile pour intégrer la faculté de chirurgie dentaire, les étudiants suivent un cursus
de cinq ans qui leur permet d’obtenir le diplôme d’Etat de Docteur en chirurgie dentaire.
L’enseignement dispensé est de trois ordres : théorique, pratique et clinique. La formation peut être
complétée par le suivi de l’internat pendant 3 à 4 ans qui aboutit à l’obtention d’un Diplôme d’Etudes
Spécialisée (mention Orthodontie, Chirurgie Orale ou Médecine Bucco-dentaire).
Le diplôme d’Etat français permet aux chirurgiens-dentistes d’exercer leur profession au sein de
l’Union Européenne. En France, plus de 90% des chirurgiens dentistes exercent leur métier en libéral
comme omnipraticien ou spécialiste en orthodontie. Les 10% restants ont diverses activités : ils
peuvent exercer à l’hôpital, poursuivre une carrière d’enseignant hospitalo-universitaire, travailler au
sein d’organismes de sécurité sociale ou dans des laboratoires pour concevoir des produits ou du
matériel dentaire.
La faculté de chirurgie dentaire de Clermont-Ferrand
La principale mission de notre faculté est donc la formation de chirurgiens dentistes qui vont ensuite
délivrer des soins à la population et ce majoritairement dans le secteur libéral.
A Clermont-Ferrand, nous accueillons 350 étudiants en formation initiale. La faculté propose
également des journées ou diplômes universitaires de formation continue pour permettre aux
praticiens de se spécialiser et de progresser tout au long de leur vie professionnelle. De même, le
service d’odontologie accueille une dizaine d’internes qui préparent leur Diplôme d’Etudes
Spécialisées.
Les étudiants bénéficient de conditions d’études qui leur permettent d’être dès la deuxième année
d’étude en situation d’activité professionnelle notamment grâce à 72 simulateurs cliniques dits
« fantômes ». La principale caractéristique de la formation en chirurgie dentaire réside dans le fait que
ème
les étudiants, à partir de la 4
année, bénéficient d’un statut hospitalier puisqu’ils effectuent des
stages au sein du CHU et notamment dans le service d’odontologie. La formation en odontologie est
ème
également complétée par le stage actif en 6
année qui permet aux étudiants d’effectuer un stage
de 2 mois dans un cabinet dentaire avec un praticien libéral.
Les débouchées en Auvergne
Nos étudiants une fois diplômés s’installent préférentiellement en Auvergne ou dans d’autres
territoires voisins.
Installation des chirurgiens dentistes diplômés de la faculté de Clermont-Fd (1998-2007)
Actuellement en Auvergne, il apparaît que 39% des chirurgiens dentistes sont des femmes et 34% ont
plus de 55 ans. A noter, que la profession tend à se féminiser avec 55 à 60% de femmes chez les
étudiants en odontologie actuellement. La densité de chirurgien dentiste est de 57 pour 100 000
habitants avec un minimum dans la Haute Loire de 45 et un maximum de 68 dans le Puy de Dôme.
Certains territoires sont ainsi sous dotés ece qui a conduit l ‘Agence Régionale de Santé à proposer
en 2013 aux étudiants en chirurgie dentaire le Contrat d’Engagement de Service Public. La signature
du contrat durant les études ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle. En contrepartie, les
bénéficiaires s’engagent à exercer leurs fonctions dans des lieux où l’offre médicale fait défaut.
Besoin d’experts en recherche odontologique?
Deux équipes de recherche sont intégrées au sein de la faculté de chirurgie dentaire. En étroite
collaboration avec tous leurs partenaires nationaux et internationaux, ces laboratoires contribuent à
l'excellence en recherche biomédicale, à la diffusion des connaissances et à la valorisation des
résultats de la recherche pour un meilleur traitement des patients et des populations dans le domaine
de la douleur et de la santé publique.
L’Unité Mixte de Recherche (UMR) 929 Université-INSERM a pour thème de recherche la
« neurobiologie de la douleur trigéminale ». C'est l'un des rares laboratoires Inserm au sein d'une UFR
d'odontologie et, actuellement, l'un des rares, en Europe, à associer recherche clinique et
fondamentale dans le domaine des douleurs céphaliques. Le laboratoire est fondateur et coordinateur
du Réseau Inserm de Recherche sur la Douleur. Les objectifs de ce réseau sont de coordonner les
activités des chercheurs français sur la douleur, confronter les dernières avancées de la recherche
aussi bien clinique que fondamentale, favoriser les échanges et collaborations entre équipes,
améliorer la visibilité internationale de la recherche française sur la douleur et, ainsi, d'intégrer plus
facilement le réseau français aux autres réseaux européens.
L’Equipe d’accueil (EA) 4847 ou CROC Centre de recherche en Odontologie Clinique axe ses
recherches sur les « Déficiences, Incapacités et Désavantages en Santé Orale ». Actuellement,
l'équipe rassemble ses intérêts autour de 3 thèmes de recherche : la caractérisation de la mastication
chez le sujet humain sain et chez différents groupes humains présentant une incapacité masticatoire,
l’étude des paramètres permettant le développement de la promotion de la santé orale en France et
l’identification des besoins spécifiques en santé buccodentaire pour les personnes présentant des
troubles cognitifs, neuro-moteurs ou des handicaps sociaux et la validation des procédures favorisant
leur accès aux soins dentaires. En outre, l’EA 4847 a conçu un appareil unique (dit « masticateur
artificiel ») en France pour simuler la fonction de mastication humaine et reproduire un bol alimentaire
tout en maitrisant les paramètres (température, salive, fore) et en rendant possible la collecte de la
totalité du bol alimentaire à tout moment.

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