REPRISE THEATRE DU PETIT HEBERTOT

Transcription

REPRISE THEATRE DU PETIT HEBERTOT
« L’URUGUAYEN »
« A l’Uruguay, le pays où j’ai passé les années capitales de ma vie, l’humble
hommage de ce livre que j’ai écrit en français mais certainement pensé en
Uruguayen » Copi
Texte de COPI
Dédié à Roberto Platé
Mise en scène , scénographie et costumes de ROBERTO PLATÉ
Jeu : CLAIRE RUPPLI
Lumières : JACQUES ROUVEYROLLIS
Musique : RUBEN DE LEON
REPRISE
AU
THEATRE DU PETIT HEBERTOT
78, BD des Batignolles 75017 Paris. M° Villiers
A Partir du 23 Mai 2013
Du mercredi au samedi à 21h30
Tel : 01.42.93.13.04 / www. petithebertot.com
Durée du spectacle 1h10
CRÉATION en Juin 2012
THÉÂTRE EL EXCENTRICO
de BUENOS AIRES/ direction Critina Banegas
FESTIVAL D’AVIGNON 2012
THÉÂTRE DES HALLES / direction Alain Timar
Contact Presse :
Elodie KUGELMANN [email protected]
Tel. 06 62 32 96 15
Vous avez pu la voir au festival d’Avignon Off –Succès 2009- dans « La
pleurante des rues de Prague » de Sylvie Germain au théâtre des Halles
dans la chapelle Ste-Claire, puis au Festival 2012, dans le même lieu avec
l’adaptation du récit de Copi L’Uruguayen.
C’est Roberto Platé qui a très bien connu Copi qui lui propose ce texte qui
lui est dédié.
Elle a fait le voyage en Uruguay, en Argentine, en Avignon et revient à
Paris pour endosser à nouveau ce conte surréaliste !….
« Pourquoi étais-je le seul survivant de l’Uruguay ? » Copi
© Carole Bellaïche
LE TEXTE
Ca se passe en Uruguay, Copi a traversé de l’autre côté sans son cher Maître et lui raconte ce
que devient Montévidéo. Il est en exil avec son chien Lambetta qui ne tardera pas à se faire
empailler. Il est seul avec des gens qui meurent, des poulets qui sortent d’une fosse, des
cadavres qui se relèvent…
Copi se raconte des histoires pour survivre sur le sable quand la mer a disparu , et quand le
pape de l’Argentine vient visiter le président de la Republica, et passer une nuit avec lui…
Il y a une petite fille qui part ouvrir un bordel dans le nord avec la négresse du bureau de
tabac qui vendait les « pitillo »…..
C’est l’exil de Copi, de sa langue, de son imaginaire.C’est une quête de mots qui définissent
un quartier pour y dormir, mourir ou exister
Copi nous embarque dans sa langue en train de s’écrire…
C’est un conte grinçant , une langue exotique qui surgit en français sous la plume de Copi.
Ce conte surréaliste prend les tripes dans une Montévidéo redessinée…et aide à surmonter
l’ennui, la solitude, l’exil.
EXTRAITS
« Ils n’arrêtent pas d’inventer tous les mots qui leur passent par la tête. Si l’un d’eux me
voyait écrire en ce moment (pour écrire je me cache) il pourrait lui arriver d’inventer un
mot pour mon cahier, mon stylo et moi-même et ce mot deviendrait automatiquement une
place qu’il remplirait aussitôt, me laissant en quelque sorte dehors . Il y a un mot pour dire
je me sens à ma place qui est justement le nom de la ville : Montévidéo. »
« Les Uruguayens prononcent en moyenne trois mots par jour, quelques-uns prononcent
toujours le même mot, d’autres sont carrément muets. Lorsque deux d’entre eux
prononcent habituellement le même mot ils deviennent « hermanos de sangre », c’est-àdire qu’ils appartiennent à une formation politique et ils sont fusillés sur-le-champ. »
« Cette vie est beaucoup moins monotone que vous ne pouvez le croire. On peut lire,
écouter de la musique, se promener et même boire et chanter à tue-tête sans que personne
ne vienne vous casser les pieds. Malheureusement le sexe me manque un peu mais on ne
peut pas tout avoir. »
« Ces derniers jours il m’est venu à l’idée un jeu qui sera, je crois, l’artifice à travers lequel
mes derniers jours, si je dois finir mes jours ici, seront sauvés de l’ennui : je me fais des
plaisanteries moi-même »
« Après le café au lait le pape nous demande de lui montrer quelques Uruguayens avant
son départ . Nous montons à cheval et nous faisons rapidement le tour de l’Uruguay, ce qui
n’est pas difficile puisqu’il n’arrête pas de rétrécir. Le pape a été assez impoli, il n’arrêtait
pas de dire que les Argentins étaient soit plus grands, soit plus propres, soit plus riches que
les nôtres et même si c’est vrai ce n’est pas une chose à dire de la part d’un pape. Il nous a
proposé de jouer les Argentins et les Uruguayens aux dés, et bien que le président semblait
séduit par l’idée je me suis refusé. »
« Le jour se lève. C’est très joli car depuis que le ciel est au bord de la plage on peut
toucher le soleil du bout des doigts au moment où il passe devant vous
EXTRAITS DE PRESSE
Michel Cournot Nouvel Observateur 3 Décembre 1973
« Ecrire est devenu moins coûteux qu’autrefois, le papier est plus moche mais il est moins
cher, ce n’est plus la peine d’acheter des bouteilles d’encre et les frais de réparation des
plumes de stylographe qui se tordaient, se cassaient, ont disparu, alors tout le monde écrit,
tout le monde publie, il se fait un trafic pas croyable d’objets imprimés, les gens qui,
autrefois, vendaient des cravates dans des parapluies ou des oranges blettes dans de petites
voitures, ou des photos cochonnes sous leur par-dessus entrouvert, désormais vous vendent
des livres , et , le pis, c’est peut-être quand même les prétendus vrais romans publiés chez
Gallirion ou Flammimard, toutes ces maisons spécialisées, bref, ça cause de tous les côtés, on
ne sait plus ce qu’on lit, on en a par-dessus la tête, on réclame du silence, du papier blanc, des
livres postiches, on est prêt à brûler tout ça comme les soldats du Chili, et juste à ce moment
paraît un machin génial qui fait oublier ce cauchemar, un machin qui tombe du ciel :
L’Uruguayen de Copi. »
« On a cru longtemps que Copi dessinait parce qu’il ne savait pas écrire. Cette idée saugrenue
empêchait de voir que Copi qui, en effet, ne sait pas écrire, ne dessinait pas non plus….. »
« …..Il ne le cache pas, c’est même la première chose qu’il annonce dans son livre : qu’il ne
sait pas du tout comment on fait pour écrire en français, qu’il est uruguayen –tout le monde
sait qu’il est argentin et non uruguayen-, qu’il ne sait plus l’uruguayen non plus depuis le
temps qu’il a quitté Montévidéo il n’a jamais su pourquoi, il sait d’ailleurs si bien que ce qu’il
écrit n’est pas lisible qu’il recommande très instamment le lecteur de prendre un feutre assez
épais pour lire L’Uruguayen, et de barrer toutes les lignes du texte au fur et à mesure qu’il les
parcourt, pour éviter les rancunes, les sentiments bêtes.
Et qu’écrit Copi, du ton inimitable et enfin écoutable des personnes qui ne savent pas écrire ?
Il écrit que malgré les apparences, il n’est pas à Paris, qu’il est toujours bien chez lui à
Montévidéo, le vrai, le Montévidéo où Copi est resté. Des choses plutôt étonnantes, des
choses qu’on n’a jamais lues nulle part et qu’on ne veut surtout pas rapporter, pour laisser au
texte de Copi tout son effet. »
NOTE D’INTENTION / Roberto Platé
Raoul Damonte, mon ami Copi, a écrit nombreux textes dont certains à la création desquels
j’ai participé en tant que scénographe , lors de ma collaboration avec Alfredo Arias et le
groupe TSE . C ‘est Copi qui m’a dédié ce texte magnifique « L’Uruguayen ». Moi-même
ayant vécu l’exil d’Argentine, ayant travaillé entre Paris et ailleurs, je sens une profonde
nécessité à monter ce texte aujourd’hui. Mon envie est de le porter au théâtre parce que c’est
ce lieu de passage où l’artiste peut exprimer au mieux son étrangeté, y partager avec la
communauté humaine ses différences. Le porter à la scène c’est mettre un texte littéraire
debout face au public, c’est porter une langue écrite qui a priori ne s’y prêtait pas. Ayant
écouté Claire Ruppli dans La pleurante des rues de Prague de Sylvie Germain, m’est venu à
l’idée , vu son physique , sa voix, sa capacité à faire vivre un texte non théâtral, de lui
proposer. L’idée de faire porter ce texte par une femme est au cœur de l’écriture de Copi qui
sans cesse se transformait.
Le dispositif sera simple , il suffira de trouver dans le texte les moteurs d’espace qui mettent
au mieux en scène la comédienne, qui elle-même sera la passeuse de ce texte , à raturer au fur
et à mesure qu’il s’écrit…
Il y a la page en train de s’écrire, comme une plage, une carte géographique à chaque fois
redessinée dans ce texte, tout comme sur la toile ou sur un plateau de théâtre où le texte se
réinvente à chaque fois. Le concret du mot au présent dans l’espace sera celui qui donnera
corps à cet Uruguayen dans l’espace du plateau, en direct, comme la performance d’un corps
qui cherche à trouver sa place dans une ville et un pays qui lui sont étrangers, un corps qui se
débat pour trouver les gestes accordés à la mise en jeu du langage au théâtre . Sans doute un
conte burlesque et décalé, avec cette absurdité de se placer devant les autres pour raconter …
Jacques Rouveyrollis mon complice de toujours viendra s’accorder à créer les lumières…
MOT de la COMÉDIENNE/ Claire Ruppli
Depuis longtemps, j’ai découvert soit au théâtre chez Claude Régy, chez Alfredo Arias, ou à
l’Opéra…. qu’en installations au quai de la Gare puis à diverses expositions de peinture sur
Paris le travail de Robert Platé. C’est la rencontre avec son univers qui m’a permis de
rencontrer ce grand artiste. En effet son regard , son angle de création sont particuliers parce
que soit en peinture qu’au théâtre il crée à partir de ce qu’il voit, de ce qu’il y a , il met en
abyme le visible.
Un jour , Roberto Platé m’a demandé de lire « L’Uruguayen » de Copi pour savoir ce que j’en
pensais, si c’était possible au théâtre, alors que c’est un « récit ». J’ai souhaité qu’il vienne
m’écouter dans La pleurante des rues de Prague roman de Sylvie Germain que j’ai créé au
théâtre. C’est là qu’il m’a proposé de jouer « L’Uruguayen ». Même si c’est Copi qui parle, si
c’est un homme, cette envie de me faire porter ce texte a été immédiate.
De mon côté, la langue de Copi, avec son humour, désespéré aussi, m’a été offerte ainsi
comme un conte, me parlant de l’écriture en train de se faire au présent et de ce pays que je
ne connais pas, qui même se dessine comme un pays imaginaire ou imaginé. Ce texte bien
sûr m’est apparu évident à porter au théâtre parce que chacun d’entre nous artiste, être humain
avant tout, cherchons notre place sur cette terre, et la nécessité d’y vivre: d’ici ou d’ailleurs
nous sommes en exil de nous-même , sans cesse en quête de nous donner des raisons de vivre,
de s’activer tout comme sur le plateau de théâtre. Cette perspective de jouer ce texte c’est
celle de prendre la parole d’un homme et donc de transformer mon identité initiale, c’est une
transformation de fond, un exil aussi de moi-même, c’est me travestir en l’homme Copi.
Il va falloir comprendre cette langue si particulière, avec son humour décalé, aller à la
rencontre tant du corps que de la grammaire de ce texte, me l’approprier , rester sur le fil de
l’humour, tenter de s’en approcher au mieux, trouver l’étrangeté de ce théâtre. Et rien de
mieux qu’un argentin comme Roberto Platé pour m’insuffler cet humour si particulier !
L’envie également d’entrer dans l’univers scénographique et lumineux du duo PlatéRouveyrollis m’a poussé à accepter ce beau projet.
© Carole Bellaïche
L’AUTEUR : COPI
Raül Natalio Roque Damonte est né le 22 Novembre 1939 à Buenos Aires . Sa mère, Giorgina
Botana, le surnomme Copi, à cause d’une petite touffe de cheveux qu’il a sur la tête et qui se
dit copito en espagnol . Son premier dessin Copi l’exécute à l’âge de 18 mois.
Le grand-père maternel de Copi, Natalio Botana, est un journaliste, propriétaire du grand
quotidien de gauche Critica. A cette époque le milieu journalistique de Buenos Aires est très
lié aux gens de théâtre. La grand-mère maternelle de Copi, Salvadora Medina Onrubia, écrit
des pièces de théâtre et les met en scène.Depuis tout jeune Copi lit avec avidité : F.Garcia
Lorca, un proche de la famille, Faulkner, Steinbeck, Capote, Joyce puis plus tard Sartre,
Genet…
L’arrivée au pouvoir de Peron conduit la famille à s’expatrier une dizaine d’années en
Uruguay, puis à Paris où Copi apprend le français à l’école. La famille revient à Buenos Aires
en 1955 ; Ses premières pièces de théâtre : El General Poder, Un Angel para la Senora Lisca
En 1962 , Copi s’installe définitivement à Paris.Il se fait connaître du grand public par ses
dessins dans le Nouvel Observateur, Hara-Kiri, Charlie Mensuel, Linus, Il Giornalone, Le
gai-Pied, Paris-Match et Charlie-Hebdo. Dans Libération il crée le personnage de Libérette
une transexuelle qui fait jaser les lecteurs…
Dès 1966 , ses pièces sont montées à Paris. C’est le début d’une longue coopération avec
Jorge Lavelli et Jérôme Savary.
1970-Eva Peron mise en scène d’Alfredo Arias -scénographie Roberto Platé
L ‘homosexuel ou la difficulté de s’exprimer est mise en scène par Jorge Lavelli
1973- L’Uruguayen , son premier roman
En 1976, Copi est invité à jouer sa pièce Loretta Strong à New York, pour le bicentenaire de
l’indépendance.Il se casse une jambe et pendant sa convalescence il écrit Le bal des folles ,
son 2 ième roman
1981- La Tour de la Défense
Il crée dans le cadre du festival d’automne Le Frigo, dans lequel il joue plusieurs rôles. Il joue
dans Les bonnes de Jean Genet, en Italie
1984 la femme assise mise en scène d’Alfredo Arias avec Marilu Marini
Suivront Les escaliers du Sacré-cœur, La nuit de madame Lucienne avec Maria Casares dans
une mise en scène de Jorge Lavelli au festival d’Avignon.
En 1987, atteint du sida, il écrit sa dernière pièce de théâtre Une visite inopportune jouée dans
le monde entier… Il achève un dernier roman L’Internationale Argentine.
Le 11 décembre lui est décerné le prix du Meilleur Auteur Dramatique de la Ville de Paris.
Copi meurt à Paris le 14 Décembre 1987.
-source biographique extraite de Un livre blanc de Copi –préface de Giovanni Gandini-
ROBERTO PLATÉ
Metteur en scène/ scénographe
www.robertoplate.com
Plasticien, peintre, scénographe, Roberto Platé est né en Argentine en 1940.
Invité à New York dans le cadre du "Fashion Show Poetry Event", Roberto Platé découvre
l'Underground. Il se fait remarquer par ses créations avant-gardistes et réalise même quelques
happenings.
En 1968, le scandale provoqué par son installation Los Banios pousse Platé à envisager l'exil.
La censure du régime militaire met un terme à la période de liberté dont a joui jusqu'alors le
mouvement d'avant-garde. La culture française ayant toujours exercé une grande influence sur
le milieu artistique argentin, le groupe TSE émigre à Paris avec un répertoire constitué et
trouve à donner quelques représentations quasi "clandestines" au musée d'Art moderne et au
Théâtre de l'Épée de Bois.
En 1969, la création de Eva Peron de Copi fait d'abord scandale par l'audace du style avantgardiste, avant d'être l'énorme succès qui ouvre à ses créateurs les grandes carrières qu'on leur
connaît. Roberto Platé poursuit sa collaboration avec le groupe TSE , et notamment Alfredo
Arias jusqu'à la fin des années 70, puis s'ouvre à d'autres genres théâtraux sur les scènes
nationales publiques et privées, ainsi qu'à l'Opéra. Dernière mise en scène Jeanne d’Arc au
bûcher au théâtre Colon de Buenos Aires….Il compte aujourd’hui une centaine de créations.
Il a travaillé aussi au cinéma Il est peintre et expose entre Paris et Buenos Aires…Il a travaillé
notamment avec Claude Régy, Pierre Constant à l’Opéra –dernier Opéra Jenufa de Janacek
création à l’opéra de Rennes en Novembre 2011-…et à la comédie française plusieurs fois…/
voir l’exposition au musée du Costume sur les costumes de la Comédie Française à Moulins
jusqu’à fin Décembre 2011
En 2012 il travaille avec Benoît Jacquot pour le festival de Spoleto, puis Alfredo Arias à
nouveau…Il crée L’Uruguayen de Copi à Buenos Aires à El Excentrico, puis au festival
d’Avignon.
CLAIRE RUPPLI
Comédienne
Claire Ruppli se forme chez Jacques Lecoq et à la rue Blanche. Puis elle travaille au théâtre
avec François Bourcier, Christian Rist, Catherine Anne, Michel Didym, Yves Beaunesne,
Aurore Prieto, Matthias Langhoff, Alain Timar…… en danse avec Raffaëlla Giordano, JeanClaude Gallotta, au cinéma avec Philippe Harel, Dominique Cabrera, A. Kechiche, B.
Jacquot… Elle rencontre des auteurs Philippe Minyana, Henri Michaux, Fernando Pessoa,
Samuel Beckett…Comédienne , elle alterne entre théâtre et cinéma, écrit et crée des
spectacles avec sa compagnie KIPRO-Co. Elle réalise un documentaire « Une passeuse »
projeté en festivals internationaux… Elle a joué dans Simples Mortels au festival d’Avignon
2010 dans une mise en scène d’Alain Timar, puis en 2011 Place des héros de Th. Bernhard
et 2012 La guerre , notre poésie mises en scène de Jean.Michel Potiron …
C’est dans La pleurante des rues de Prague texte de Sylvie Germain qu’elle a adapté et joué
au théâtre des Halles en 2009 au festival d’Avignon, puis dernièrement d’Août à Octobre
2010, au théâtre des Déchargeurs sur Paris qu’ elle reçoit un vif succès.
C’est en la voyant dans ce spectacle que Roberto Platé lui propose de jouer L’Uruguayen .
JACQUES ROUVEYROLLIS
Lumières
Jacques Rouveyrollis signe en 1965 ses premières créations Les Jolly Roll, puis collabore
avec Michel Polnareff. Depuis, il a diversifié ses créations, allant du spectacle vivant aux
grands évènements, et plus d’une centaine d’artistes, de Serge Gainsbourg à Johnny Halliday,
en passant par Barbara, ont fait appel à lui. En 1983, il fait ses débuts au théâtre lorsque JeanLuc Tardieu fait appel à son talent pour Cocteau-Marais. Une centaine de créations
s’ensuivent. Il a notamment eu plusieurs fois l’occasion de travailler avec Alfredo Arias. Il a
été récompensé par deux Molières pour les lumières de A tort ou à raison et de La boutique
au coin de la rue….
Roberto Platé et Jacques Rouveyrollis créent ensemble depuis longtemps. L’un semble
indissociable de l’autre pour la richesse de leur imaginaire répondant l’un à l’autre avec sa
particularité.
RUBEN DE LEON
Musique
Auteur-Compositeur Né en 1943 à Buenos Aires. Il étudie 4 ans d’Architecture à la
UBA. Il est membre de la CUDA (Union des compositeurs d’Argentine) Fondateur de
CULTRUM . Il participe à la biennale d’orchestres symphoniques des jeunes en Mai 1980 à
Caramarca, où il donne la conférence « Le son américain » Œuvres en tant qu’auteur réalisées
à L’institut Torcuato Di Tella de Buenos -Aires :Ostinato: adapté de E. Allan Poe. "Sr.
Frankestein": de Mary Schelley, en co-direction avec Carlos Cutaia, où Roberto Platé joue
comme acteur. Et La Orestiada y El sombrero de Tristan Tzara Musique d’après œuvres
littéraires:Ellos dicen... par Martha Bongiorno. Y/O au Théâtre Colon. Ojo rojo . Oro sur un
poème de Enrique Madariaga. Ratara de Antonin Artaud au théâtre Colon. Musique
populaire (éditée)) La Banda del Paraíso auteur et interprète, CD enregistré originalement
chez RCA Victor puis reédité pour BMG. Quiero respirar aire puro texte et musique.
Enregistré par Patricia Dean, direction musicale de Buddy Mc Cluskey, pour Columbia
Records. La maldita maquina de matar composée avec Alejandro Medina, enregistrés par La
Pesada del Rock and Roll pour EMI-Odeon. Milonga del puente negro, en tant qu’auteur,
avec la musique de Carlos Cutaia Œuvres pour la scène : auteur et compositeur El Paraíso
Perdido? Cantate scénique sur le poème de John Milton. Y(e)kill: adapté de « Dr. Jekill y Mr.
Hide » de Robert L. Stevenson.
LA COMPAGNIE KIPRO-Co
Elle soutient et produit en partie le projet.
La Cie Kipro-co a été créée en 2000 par Claire Ruppli et Scott Thrun , tous deux
comédiens. Elle s’intéresse plus particulièrement à la poésie, et aux interactions poétiques qui
peuvent advenir sur le plateau, à chaque nouvelle création, mêlant tant des langues que des
langages artistiques différents. Elle questionne à chaque fois l’espace de la langue et la place
du public dans la re-présentation.
-Les spectacles de la Compagnie :
-2000 « Les gardiens des arrosoirs » au théâtre des Songes / PARIS création poétique et
burlesque autour de la mort –Claire Ruppli et Scott Thrun- / en français et en anglais
« La fureur d’aimer » à la Maison de la Poésie / PARIS textes poétiques sur l’amour, en
français, anglais, slovaques et russes
- 2004 : Création de la « Coopérative des circonstances » groupe de recherche –mené par
Sandrine Roche, Emilie Plazolles et Claire Ruppli -sur les formes de la représentation , à
partir du texte contemporain, et la place du public dans la représentation. Invitation d’artistes :
chorégraphe, trapéziste, vidéaste… divers. Créations de Circonstances ouvertes au public.
Résidences de créations à L’espace périphérique de l’établissement public du parc de la
Grande Halle de La Villette (EPPHV) à PARIS
-2005-2006 : largement soutenue par la DMDTS (France), l’ambassade de France en
Belgique, l’organisation de la francophonie (Bruxelles), le CGRI (Bruxelles), la
« Coopérative des circonstances » renouvelle ses expériences en travaillant en résidence à
Bruxelles -sur le site de Tours et Taxis/ travail autour d’itinéraires urbains et créations de
circonstances publiques dans les caves souterraines du lieu.
-2007 : Première version de « La pleurante des rues de Prague » (texte de Sylvie Germain)
joué par Claire Ruppli notamment lors du colloque sur Sylvie Germain, en présence de
l’auteur / à Cerisy-la-Salle
-Création de « Dead End » -Claire Ruppli & Scott Thrun- au festival de Châlon dans la rue/
spectacle poétique et burlesque à partir de panneaux de signalétique
-La cie Kipro-co reçoit un financement de la Mairie de Paris pour poursuivre « Dead
End » en résidence à l’Espace Périphérique de la Villette/ PARIS puis en résidence au
Cirque Binet/ PARIS–développement d’ateliers dans les quartiers du XVIIIème
arrondissement autour du spectacle.
2008-2009-2010-2011 …« La pleurante des rues de Prague » de Sylvie Germain
-2008 aux centres tchèques de Paris et Bruxelles/-2009 au Théâtre des Halles –direction Alain
Timar- au festival off d’Avignon (du 7 au 30 Juillet 2009)/ succès presse et public/
-2010 : « La Pleurante des rues de Prague » de Sylvie Germain, par Claire Ruppli /reprise
avec succès auprès de la presse et du public, au théâtre des Déchargeurs à Paris.Depuis, le
spectacle tourne en France et à l’étranger.
En parallèle jusqu’au 24 juillet 2013
EXPOSITION
TABLEAU DE SCENE DE ROBERTO PLATE
A la Maison de l’Amérique Latine
217 Boulevard Saint-Germain 75007 Paris

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